Noelia Towers (née en 1992), Bruised cheek, peinture, 2022

La ligne sombre d’un coup de cravache, la tresse tourmentée d’un coup de fouet, la rougeur d’une fesse malmenée d’une main habile — tout cela est bel et bon sur le coup — si je puis dire.
Puis le temps passe — un jour ou deux. Le stigmate circonscrit se dilue lentement en violet, en bleu, puis en jaune sale. Effets d’aurore boréale, diffraction dans l’azur pâle de la peau. Le souvenir de la punition se dissout en s’étalant. Au bout d’une semaine, il faut recommencer.

Le modèle a eu tout le temps, dans son miroir, de voir l’évolution de la marque d’amour prodiguée par le Maître. La sensation la première a disparu. Le sang étale sous l’épiderme la trace de la séance, et finalement la fait disparaître. Peut-être le cerveau garde-t-il plus longtemps la mémoire de la correction — mais rien ne vaut le coup de stylo rouge sur la blancheur de la page.
Les pédagogues qui recommandent de corriger en vert pour ne pas traumatiser l’élève sont des niais — mais nous le savions. La vraie pédagogie procède par mini-traumatismes.

La question de la trace m’a longtemps hanté, les familiers de ces pages le savent — mes femmes familières aussi…
L’essentiel est de disposer au départ d’une surface absolument vierge. Rappelez-vous Star 80, le superbe film de Bob Fosse, où Eric Roberts s’enthousiasmait de découvrir la peau de Mariel Hemingway / Dorothy Stratten exempte de toute trace, même la dépression d’une cicatrice de varicelle. Il la fera embaucher à ce titre par Playboy — avant d’être jaloux de son succès, et de l’assassiner. Ainsi finissent trop souvent les relations de Pygmalion et de Galatée — celle qui a une peau de lait…



Dans La Femme tatouée (Yōichi Takabayashi, 1981), le tatoueur n’accepte de revenir à son art que parce que la peau de Masayo Utsunomiya est d’une perfection ivoirine sans égale. Mais dans le tatouage, la trace est définitive. Elle se rappellera toute sa vie chaque étape qui a transformé son dos d’une blancheur si pure en un entrelacs de couleurs.



J’ai ainsi oscillé entre l’obsession de la trace et sa répudiation : quand je convoquais une jeune femme pour la photographier, je prenais soin de lui recommander de ne porter aucune lingerie : un élastique de soutien-gorge laisse une trace creuse qui met près de deux heures à se dissiper, surtout en lumière rasante.
D’où mon intérêt pour les photos d’Yness Rychlick, qui tout au contraire privilégie les marques des dentelles — quitte à les outrer. Ce sont des fers rouges qui finissent eux aussi par disparaître — le fer sans la douleur, mais la trace pour l’œîl.

Jean-Paul Brighelli


281 commentaires

  1. Décidément, « Irezumi » et autres vous collent à la peau !
    La « bruise cheek » est ici particulièrement répugnante.

    Une « créature » entraperçue en short blanc ne vous empêche pas d’en revenir à vos vieilles chimères ; c’est (mal- ?) heureusement inguérissable.

    Il vous reste donc le(s) souvenir(s) de ces « femmes familières » (!) dont vous vous êtes sans doute appliqué,
    plutôt que de les fouetter, à… les mitrailler.
    Car, au contraire de quelques coups, les photos laissent de vrais traces.

    Et donc, semblent vous satisfaire les œuvres de ces deux artisan.e.s,
    dont l’une en revient (inévitables fantasmes ?!)… aux talons aiguilles et… aux jarretelles…jusqu’à quelques horreurs, dont *

    *
    https://scontent-cdg4-2.xx.fbcdn.net/v/t39.30808-6/301370849_606317807722882_3918910077054675268_n.jpg?_nc_cat=101&ccb=1-7&_nc_sid=833d8c&_nc_ohc=iXnVW3KLvdQQ7kNvgHb24Ot&_nc_ht=scontent-cdg4-2.xx&_nc_gid=AZI626kO49x2CGHJQmDv3I0&oh=00_AYDKC8ub4zBJ1sw1tEimXfpt3SXC0522tj7u_w8p_GEBDQ&oe=66EB6A9B

    • Pourtant la « chaleur humaine » présente(rait) bien des avantages :
      « Construit dans le quartier de la Confluence, l’immeuble «Essentiel 22-26» de Nexity utilisera la chaleur humaine et des appareils ménagers pour chauffer pendant l’hiver » (lefigaro)

      Finis donc, non pas le gland art, mais l’art de glander, le couch-potatoes et la baise-sous-la-couette.
      Faut qu’ça chauffe !

  2. Brighelli : « La question de la trace m’a longtemps hanté ».
    Nul besoin d’être grand clerc pour voir que la trace dont il parle ici, c’est la Thrace, d’où sont issus, selon la mythologie grecque, Dionysos, Orphée et Arès.
    – Dionysos, le dieu du vin, de la fête, des excès…comment ne pas reconnaître JPB ?
    – Orphée, musicien et littérateur, comment ne pas reconnaître JPB ?
    – Arès, dieu de la guerre, comment ne pas reconnaître l’homme de tous les combats, JPB ?
    De Thrace à « trace » : la chronique de Brighelli est le récit de la disparition d’un h aspiré dans les profondeurs de l’inconscient brighellien. Le phonéticien qui sommeille en lui sait bien que le h aspiré change le déterminant : on dira LE hachoir, er non *l’hachoir…Et en grammaire comme dans la construction d’une existence, changer de déterminant, ça change tout.
    Le hasard n’existe pas : hache en anglais se dit « ax ». Le coup de hache qui fait passer Brighelli de Thrace à trace a pour conséquence de le désaxer, de lui faire perdre sa ligne – de conduite. Et c’est ainsi que l’on a la confirmation que Brighelli est doté d’un inconscient bilingue.
    Merci de votre attention.

  3. https://youtu.be/pAgBK4ofbSg?si=hItNmmen0ZQhgn2a
    Wauquiez en juillet : « LR ne participera pas à une coalition gouvernementale avec la macronie ».
    Wauquiez en septembre : « LR applaudit la nomination de Barnier à Matignon et est prêt à participer au gouvernement.  »
    Wauquiez en septembre : « Être ministre moi-même? Pourquoi pas ? La soupe est bonne… »
    Laurent Wauquiez, un homme de convictions, guidé par l’intérêt national et apôtre du service de l’état.
    Il y a une célèbre chanson de Dutronc/Lanzmann qui lui donne – fictivement – la parole. Il y est question, à la fin, de retourner son pantalon. Dans le cas de Wauquiez, il faudra sans doute aller jusqu’au retournement de caleçon.

  4. Lu dans le Vespéral :

    « Le pape François renvoie dos à dos Kamala Harris et Donald Trump, deux candidats « contre la vie » »

    La bête à deux dos préconisée par Imbroglio One ?

  5. La question de savoir si le gouvernement de Barnier (inconnu pour le moment) pourra être qualifié de macronien ou de gouvernement de cohabitation ( même avec quelques macroniens) passionnera sans doute les politologues…
    On peut donc créditer Wauquiez de ne pas avoir retourné sa veste mais de prendre acte d’une nouvelle donne.
    Pour ma part j’ai tendance à penser que la meilleure formule gouvernementale est la formule suisse , dite  » formule magique » qui associe systématiquement au conseil fédéral ( qui est l’organe exécutif collégial) tous les partis les plus représentés au Parlement. Il s’ensuit certes un certain immobilisme, mais on pourrait considérer ce défaut comme un moindre mal.
    Une des conséquences du système, c’est que la Suisse a déjà eu des présidents ( choisis pour un an au sein du conseil fédéral) appartenant à l’UDC ( union démocratique du centre -ce parti porte un autre nom et sigle en allemand, italien et romanche), parti dit populiste ou de droite dure, voire d’extrême- droite, de sorte que la Suisse a été dirigée par un président UDC, puis l’année suivante par un socialiste ou un centriste faisant partie du meme conseil de gouvernement, sans que personne soit étonné ou choqué.

    • « On peut donc créditer Wauquiez de ne pas avoir retourné sa veste mais de prendre acte d’une nouvelle donne. »

      Ah, qu’en termes galants ces choses là sont mises…
      Expert en langue de bois politicienne comme vous l’êtes, vous pouvez obtenir sans coup férir la fonction de porte-parole de Wauquiez pour les années à venir !
      Sérieusement : reçu par Macron fin août, Wauquiez réitère, au nom du parti LR qu’il représente, son refus de participer au gouvernement. A peine dix jours plus tard, virage à 180 degrés.
      Totalement invertébré, Wauquiez. Une plasticité de la colonne vertébrale qui lui assure chez Pinder et Bouglione une gloire éternelle d’antipodiste-star.

    • Il n’est pas très difficile de prévoir que le gouvernement Barnier sera composé de chevaux de retour, de bras cassés recyclés, de professionnels de la politique à l’affût de la bonne soupe, et d’accros compulsifs à la lumière médiatique. Je pourrais citer des noms, mais chacun les a en tête aussi bien que moi.
      Et ce gouvernement légal mais totalement illégitime conduira une politique identique au iota près à celles qui ont été menées ces 30 dernières années.
      Pas de rétablissement d’une vraie ISF, pas de taxation des hyper-profits, pas de prise à bras-le-corps de la restauration des services publics, crédits d’impôts pour toutes les entreprises même les plus florissantes (alors qu’il faudrait concentrer la baisse des charges sur les TPE/PME), croyance aveugle et stupide en la théorie du ruissellement, au mépris des faits.
      Je vais brûler ma carte d’électeur et commencer à stocker de quoi confectionner mes cocktails préférés.

      • En ces temps troublés, le cocktail qui risque de faire « fureur » est celui nommé en hommage ironique au ministre des Affaires étrangères de l’URSS.

        (nombreux détails que j’ignorais sur Wikipédia)

      • Une chose est certaine: ce gouvernement sera cosntitué d’européistes, donc de mondialistes, donc de néolibéraux. Bref, c’est Larry Fink qui va effectivement gouverner.

      • JG

        Eclairez-moi. C’est quoi un hyper-profit? Si je vois à peu près ce qu’est un hypercube, j’ai du mal à imaginer ce que pourrait être un hyperprofit. Et si l’existence des hyperprofits est confirmée alors il doit aussi exister, par symétrie, des hyperpertes…Et si une entreprises fait des hyperpertes on en fait quoi? Si vous confisquez la richesse des temps d’abondance il vous faudrait logiquement accepter de partager les pertes en période de vaches maigres.
        Vous êtes bien comme ces pourris de syndicalistes qui réclament à cor et à cri la « participation » mais qui n’en veulent qu’en cas de profit. Dans une entreprise un actionnaire assume les pertes et les profits, ne vouloir jouir que des profits c’est du parasitisme social, un peu comme toutes nos racailles qui s’abreuvent à la CAF.

        • Ces pages du quotidien Le Monde éclairement le Lointain Lecteur.
          https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2022/09/01/d-ou-vient-la-notion-de-superprofit-et-que-signifie-t-elle-vraiment_6139741_4355770.html
          Le gros avantage que la version numérique d’un organe de presse a sur votre serviteur, c’est que le Lointain Lecteur ne pourra pas lui faire avaler de force quelques rasades d’huile de ricin.
          Je laisse désormais le Lointain Lecteur réfléchir à l’hyper-profit de TotalEnergies. Au moins, pendant ce temps de réflexion, il ne rêvera pas de casser a coups de barre à mine du syndicaliste, ou du bougnoule, ou de la racaille, comme il aurait rêvé de le faire aux temps bénis de « Viva Il Duce ! »…

          • JG vous êtes ridicule, l’immonde n’est pas exactementune source fiable, juste un torchon gôchisant qui véhicule tous les poncifs de la bienpensance, et l’article est vide de substance.
            Les auteurs de cet article admettent être incapables de définir ce qu’est un superprofit. Un prof évoque un résultat supérieur au résultat moyen sur 5 ans, c’est bien méconnaître le fonctionnement d’une entreprise et en 5 ans il peut s’en passer des choses…Et tous reconnaissent la difficulté à taxer des profit réalisés hors de France.
            Evidemment TOTAL est encore une fois montré du doigt comme une affreuse officine capitaliste qui se gave sur le dos des consommateurs mais c’est oublier un peu vite que les superprofits de TOTAL sont la juste conséquence des élucubrations délirantes de l’UE et de Macron en matière de politique étrangère. TOTAL n’a pas mis en oeuvre de stratégie particulière pour faire des superprofits qui ne sont que la conséquence logique de décisions stupides. Au passage on peut relever que l’état au travers de la TIPP et de la TVA a lui aussi engrangé des superprofits sous forme de superimpôts.

        • J’étais sur le point de donner au Lointain Lecteur une définition plus « marxiste » de ce qu’est un super profit, mais je me suis ravisé. A quoi bon vouloir introduire chez un soudard des notions qu’il est incapable de concevoir…
          Il y a des moments où il faut accepter les limites de l’instructionnisme.

  6. à Josip (12h42)

    Ben oui ; il faut dire que l’accrochage avec mr X en a fait ricaner quelques uns.
    Et puis, il y en a des qui cherchent toujours les meilleurs moyens d’améliorer leurS retraiteS.

    Ce qui tendrait aussi à prouver, qu’avec de tels personnages, ce pays n’a pas encore atteint le fin fond de l’abyme ?
    … jusqu’à la prochaine dissolution de l’AN… ?

    Peut-être aussi un signe que l’UE – au service des Ricains -commencerait à battre de l’aile ?

    Si changement il y a aux EU en novembre, côté européen chacun se devra(it) de reprendre en main son propre gouvernail (ça commence déjà en Scandinavie, et même en Allemagne) ?

    Mission hautement délicate pour la France, tenante des plus mauvais chiffres – tous secteurs confondus – au sein de l’Europe.

    Difficile donc de dire s’il y aura foule au portillon… en 2027, car se contenter de promesses… ne marchera plus, ou en tout cas bien plus difficilement.

    • … Récemment, un article dans les pages « roses » du figaro intitulé : « le retour de l’industrie en France passera par les ETI » (Entreprises de Taille Intermédiaire) .

      « Freins à lever » (!) :
      . disponibilité du foncier ;

      . financement – « les fonds d’investissement traditionnels demandent un retour sur investissement très élevé et (…) dans un temps court ;

      . fiscalité, « et notamment la fiscalité de production.
      Les risques proviennent du dehors de l’Europe – Chine (..). Etats-Unis, qu soutiennent aujourd’hui massivement leur industrie. » (!)
      Il faut donc « retrouver une compétition équilibrée et loyale. » (!)
      « Il faut donc changer les règles. » (!)

      . « le sujet le plus délicat à résoudre tient peut-être à la main-d’œuvre » (!) ; insuffisante « formation des jeunes » ; « pénurie de compétences, premier frein local. »

      • (« fonds d’investissements »… : il est vrai que tant que se sucrent les « actionnaires » – bien au delà de ce qui est acceptable – au dépens de ceux qui travaillent et produisent…)

  7. Josip, ainsi vous voulez brûler votre carte d’électeur, comme les personnes ( un mot moins aimable venait à mon esprit ) qu’on voit dans les reportages, criant qu’on leur a volé les élections …
    Si les griefs que vous énumérez sont les seuls, il n’y a pas de quoi motiver l’ire d’un honnête homme, seulement son agacement.
    Voyons le problème autrement.
    Les services publics. Il me semble qu’il existe des études selon lesquelles le nombre de fonctionnaires
    ou agents publics a considérablement augmenté
    depuis 20 ans pour ne pas remonter plus haut. Alors comment se fait- il que ces fonctionnaires n’assurent pas un service au moins équivalent par rapport aux décennies écoulées ?
    Bien entendu il y a l’impact d’une évolution générale
    de la société : les urgences hospitalières sont
    engorgées du fait de la raréfaction des médecins de ville et du fait que ceux ci n’assument plus de gardes.
    C’est un exemple.
    Mais je ne serais pas étonné que les moyens qui nous paraissent insuffisants pour l’éducation, la police, la justice, des services sociaux, notamment, ne soient en rapport direct avec des changements de population que vous devez approuver et que je déplore.
    De même vous êtes vous aperçu de la baisse de qualité des services publics ? La moindre démarche entraîne son lot de mauvaises réponses , de confusion, d’erreurs, de sorte que ce qui etait relativement facile et simple il y a X années devient un parcours du combattant aujourd’hui. Ceci est – il dû a l’absence d’ISF, au manque de moyens etc ou à d’autrs raisons ? Il vaut au moins de poser la question.

    Ainsi ce qui dysfonctionne dans notre société pourrait être ( pas exclusivement certes mais peut être majoritairement) en lien étroit avec des changements de population.
    Il ne serait pas impossible d’investiguer plus exactement à ce sujet – si systématiquement la question n’était pas glissée sous le tapis comme inconvenante.
    De sorte qu’on est automatiquement renvoyé à d’autres façons de prendre les problèmes ( manque de moyens, ressources insuffisantes faute de politique fiscale adéquate, etc).

    • Faut oser un tel discours…
      Pour certains « services publics », l’automatisation est en cours, et même bien avancée.
      Et ça marche d’ailleurs plutôt bien (impôts, etc…).
      Par contre, par ex, le site SNCF ne me semble pas très au point, et tant qu’il reste quelques… guichets, j’apprécie !
      Dernièrement, « vous n’êtes pas un robot, quelle chance », ai-je dit, et la personne a éclaté de rire ; metoo !

      Et il y en a même des qui remettent du personnel, au lieu du presque devenu « traditionnel » : faites le 1, le 2, etc…

      Autre (petit) exemple d’automatisation : la piscine ; tout se fait par « codes »… et le « préposé », toujours en place, de me dire : « c’est génial, hein, ces nouveaux casiers ! » ;
      et moi de répondre : « et vous, quand serez-vous remplacé par une machine ? »

      Ce qui est autrement plus grave, c’est le manque de « personnel » (!) de qualité, irremplaçable,
      et dans l’EN…
      et dans le secteur médical : les toubibs passent bien plus de temps sur leur ordi qu’à vous ausculter, vous écouter, etc…

      En arriver à un monde à la coréenne, où « l’humain » a très largement disparu… Que nenni !

    • ECHO : « Mais je ne serais pas étonné que les moyens qui nous paraissent insuffisants pour l’éducation, la police, la justice, des services sociaux, notamment, ne soient en rapport direct avec des changements de population que vous devez approuver et que je déplore. »

      Sortez du bois, ECHO, dites le fond de votre pensée.
      – Quels sont donc ces « changements de population » que je suis supposé approuver ? Et que vous déplorez ?
      – Et en quoi des changements de population (quel que soit le sens qu’il faut donner à cette formulation et quelle que soit la réalité de ce qu’elle pourrait éventuellement désigner) pourraient expliquer la dégradation des services publics ?

      • Tout simplement parce que ceux- ci ne sont plus en rapport avec les nouveaux problèmes posés.
        Un simple exemple : entendu une enseignante du primaire dire entre deux yeux : le métier devient de pire en pire, le problème, ce sont tous ces enfants qui ne parlent pas français. A moins d’être tombé sur une représentante du RN au sein de l’éducation nationale ( toujours possible) j’ai l’impression d’un double langage assez courant dans l’EN ( sauf evidemment chez les militants amoureux de leur credo politique, qui nieront la réalité jusque sous le couperet). Mais pour le plus grand nombre, en privé on nomme avec sincérité le problème, en public on dit qu’il faut des moyens supplémentaires etc. Pourquoi les moyens de 1970 ou 1980 ne suffisent-ils plus? Qu’est ce qui a changé? Pourquoi notre société demande- t- elle plus d’assistance, donc plus de services publics , voire d’assistanat, qu’autrefois? Je propose une réponse.
        Ma réponse vous choque ou gêne? Vous en avez une meilleure?

        • Votre réponse, je l’entends partout depuis 40 ans. Pour résumer : c’est la faute de l’immigration.
          On en revient donc à la même sempiternelle question : pourquoi y a-t-il des gens qui émigrent ? Remonter toujours plus haut dans la recherche des causes semble intellectuellement hors de portée de beaucoup.
          Et pourtant…La première étape de la résolution d’un problème est justement de voir qu’il y a un problème, et d’en saisir les tenants et les aboutissants. On ne résoudra rien des problèmes que pose l’immigration (car elle en pose, évidemment) tant qu’on ne se sera pas sérieusement penché sur le problème central, qui est : le partage des richesses. Et donc quel système politico-économique veut-on. Et donc : un pays seul, un état-nation à l’ancienne, à la De Gaulle, peut-il fournir une réponse adéquate à ce défi ?
          C’est sur ces points que sur ce blog, je me sens un peu seul…
          Mais ça n’est pas grave : je cultive mon jardin. Avec des petites actions locales à la mesure de mes possibilités. Et si tout le monde en faisait autant dans son coin ?

          • Mais on les connaît les « problèmes », Josip ! les « tenants comme les aboutissants ».
            Quel que soit le parti au pouvoir (!), le « partage de richesses » n’est pas prêt de voir le jour :
            le « système politico-économique » qui prévaut sur TOUTE la planète est celui
            du capitalisme triomphant.
            Il en est des qui souffrent plus que d’autres… Indéniable, en effet ;
            comme ça l’a toujours été.
            Et quand un pays, comme le nôtre, s’écroule, prend l’eau de toute part,
            avant que de penser à « accueillir » et à « aider »,
            il serait peut-être plus urgent de balayer devant sa porte.
            Nous sommes très loin de l’après-guerre, et le proche avenir sera difficile…
            Ce qui n’empêche personne, à son niveau, de faire ce qu’il peut…

          • … Sans oublier le fait que certains, ici comme ailleurs, peuvent avoir
            souci familiaux,
            ou problèmes de santé.
            ça ne vous a jamais effleuré ?!

          • Le complexe d’infériorité de WTH lui fait voir dans mes messages des propos que je n’ai évidemment jamais tenus et des sous-entendus qu’elle seule entend.
            Pour info, sur ce forum, je suis en effet seul dans mon coin à défendre et promouvoir des idées qui me sont chères.
            Mais dans la vraie vie, les gens qui partagent ces idées sont fort nombreux autour de moi. Suffisamment nombreux pour que des actions collectives soient mises en place.

          • JG on s’en tape des raisons pour lesquelles tout le tiers-monde se déverse chez nous. Bonnes ou mauvaises, politiques ou économiques cela n ‘a aucune importance, ce qui est important c’est que tous ces traîne-patins restent et/ou retournent dans leurs pays qu’ils ont transformés en immondes cloaques.
            Vous me faites rire avec votre idée stupide de partage des richesses! Quelles richesses y a-t-il à partager? Et avec qui? Et comment?
            Les pays africains qui fournissent le gros des hordes qui envahissent notre « Lebensraum » ne sont pas particulièrement indigents c’est juste une immense gabegie voulue, méthodiquement organisée avec la complicité, au moins passive, de l’UE, des ONG, des associations « d’aide » et j’en passe.
            Là où je suis on extrait du pétrole et du gaz depuis 50 ans, il y a peu d’habitants, la nature est généreuse, tu plantes un piquet y pousse une clôture, l’eau est en abondance…Depuis samedi y’a plus de super à la pompe, les travaux de réfection des rues du centre ville sont arrêtés faute d’avoir payé les entreprises, les grosses pluies arrivent dans 10 jours, le peu qui a été fait partira à la mer à la première goutte….
            Et vous voulez partager nos « richesses » avec ces parasites?

          • pff…
            Vivement le retour des pol potes…
            les seuls devant lesquels, il m’arrive de me sentir, quelque peu, en état « d’infériorité » !…

  8. Le post de JG (14h45).
    Certes (!) TotalEnergies, comme tous les milliardaires sont exemptés de tout effort…
    Nezenmoins, se contenter d’un article du « Monde » (et de ses « décodeurs » !), enfin, Josip, est-ce bien sérieux (😉),
    tout comme (à chaque fois) nous re-balancer du « bougnoule » et « viva il duce » ?
    En attendant mieux (espérons-le), certains, certes loin de TotalEnergies, continuent d’installer au Luxembourg – y compris en centre-ville, mais discrètement bien sûr – leur siège-social.

    • Cyrano,
      Ce qui est remarquable dans cette triste affaire et que personne n’a relevé, ni ne relèvera, est qu’aucun des 3 chasseurs, qui plus avec un enfant, n’a ouvert le feu. Quand à chaque incident de chasse, aussi minime soit-il, on stigmatise les chasseurs comme des brutes avinées, des fous de la gâchette, ou des fascistes, il est rassurant de constater que ces trois là ont fait preuve de beaucoup de sang-froid, ou alors ils n’avaient pas emporté assez de munitions…

      • Les authentiques fascistes sont ceux qui se sont attaqués à ces 3 hommes accompagnés d’un gosse. Il est néanmoins certains qu’ils resteront tous sur le territoire national.

  9. Amusant de parcourir parfois les commentaires ici. Aujourd’hui c’est « l’ISF » qui a retenu mon attention : un mot sacré « solidarité », un mot honni « fortune ». Trois informations à ceux qui en parlent sans vraiment le connaître :
    – il existe toujours un impôt sur le patrimoine immobilier… avec quelques effets pervers sur l’investissement locatif ;
    – l’ISF est un impôt sur le patrimoine (le stock, ce qu’on possède) et non sur ce qu’on gagne (le flux) plus idéologique qu’économique ;
    – surtout c’est le seul impôt qui ne dépendent pas continûment de son assiette, un euro de patrimoine en plus va vous coûter plusieurs milliers d’euros ( la continuité est au programme de maths de terminale il me semble) : je crois que le seul autre exemple est une surtaxe de 1000 FF payée par certains contribuables quand leur revenu dépassait d’un seul FF un certain seuil (sous Fabius).

  10. Moin éditeur vient d’accepter l’idée de sortir la suite de Soleil noir en mai prochain.
    Je lui avais envoyé, en tout et pour tout, le synopsis suivant :

    « Balthazar en Orient (titre très provisoire)

    Le bon docteur Balthus, qui a si merveilleusement guéri Louis XIV, est envoyé comme ambassadeur auprès de la Sublime Porte afin de convaincre le sultan (Mehmed IV, sur siège éjectable après la déroute de son armée turque à Mohacs en 1687) de continuer sa guerre contre les Habsbourgs. Il arrivera pour assister à son remplacement par le très falot Soliman II, atteint d’hydropisie…
    Avant ça, il passe par Marseille (il m’a paru utile d’inscrire dans une région française un roman qui se déroule pour l’essentiel en Orient) afin de s’embarquer sur l’une des galères du Roy… Il y reconnaît un ancien serviteur languedocien, protestant condamné à ramer sur les bateaux de Sa Majesté Très Chrétienne, qu’il fait élargir et dont il fera son comparse durant son périple.
    Le sultan nouvellement monté sur le trône consentirait à pousser son armée contre les puissances centrales, pourvu qu’on lui redonne un peu d’énergie — son hydropise l’empêche d’honorer les femmes de son harem de Topkapi. Balthazar y débusque une Française enlevée par les barbaresques deux ans auparavant, qu’il va s’efforcer de faire évader.
    Description dudit harem, avec, accrochée au mur, la peau d’une épouse qui avait trompé le sultan précédent. Le sultan tente par ailleurs de ressusciter ses esprits animaux en faisant procéder à quelques exécutions des partisans de son frère déposé.
    La mer est fermée à nos héros par la marine turque, Balthazar s’embarque avec l’accorte demoiselle dans un périple terrestre qui l’amène au pied de la forteresse d’Alamut, au nord de l’Iran actuel (comment ? Vous n’avez pas lu l’extraordinaire roman de Vladimir Bartol ? Tt-tt…) où vivent encore les hashishins, et où a été organisé un Paradis censé donner un avant-goût des beautés de l’au-delà, houris comprises…
    Puis aventures diverses, arrivée à Jérusalem, passage en Egypte et réembarquement vers la France. La deuxième partie n’est pas encore écrite.

    • Chic alors ! Encore des aventures en perspective, et même plus…
      Seul l’IAL y trouvera peut-être à redire.

      Relevée (internet) cet extrait d’ « Alamut » : :

       » Mon plan est gigantesque. J’ai besoin de croyants qui aspireront à la mort au point de n’avoir peur de rien. (…)
      la force de toute institution repose essentiellement sur l’aveuglement de ses adeptes !
      Plus bas est le niveau de conscience d’un groupe, plus grande est l’exaltation qui le meut.
      La mystification et la ruse sont de toute façon indispensables à celui qui veut mener les foules vers un but clair à ses yeux mais que celles-ci seront toujours incapables de comprendre”.
      Penses-tu que la grande majorité des gens se soucie de la vérité ? (…)
      J’ai frappé à la porte de la bêtise et de la crédulité humaine. J’ai misé sur l’appétit de jouissance et les désirs égoïstes des hommes (…)
      Quel but éleve? La domination du monde ! « …

    • Maestro,

      C’est une excellente nouvelle, j’espère que votre éditeur vous versera un monumental à-valoir.

  11. Josip,
    Du strict point de vue logique, les bonnes ou mauvaises raisons d’immigrer concernent un seul des élément du problème. L’autre élément est le point de vue des pays d’accueil, les bonnes ou mauvaises raisons d’accueillir ou de ne pas accueillir. Je sais que posé ainsi, le problème est (exagérément peut -être) simplifié. Mais on ne saurait se contenter du point de vue des émigrants.
    Certes on peut dire avec certains que, d’accord ou pas, bénéfique ou pas, l’immigration est un phénomène contre lequel on ne peut rien faire.
    Dites la même chose du réchauffement climatique , et vous vous faites conspuer.
    De plus, ramener la solution de la question migratoire au partage des richesses au niveau mondial me parait une vue de l’esprit, compte tenu des immenses difficultés que cela suppose. C’est d’ailleurs quelque chose qui dépasse de beaucoup la question du régime politique. Un régime peut être plus ou moins égalitaire avec ses citoyens, mais pour y arriver, il aura besoin de répartir différemment ses ressources, pas d’en distraire une partie pour nos frères moins favorisés d’autres continents.
    Évidemment l’illusion qu’il n’y a qu’à faire payer  » les riches » permet de croire chez certains qu’on pourrait à la fois ( « en même temps » mode NFP) mieux répartir la richesse et accueillir encore plus de migrants, en prétendant ne pas voir le formidable bouleversement culturel et social provoqué par l’immigration de masse, voire l’approuver.
    On peut comparer ce point de vue aux partisans de la croissance industrielle d’il y a quelques années qui jugeaient bénéfiques et inévitables les destructions apportées par la croissance.

  12. Lointain Lecteur :
    « Là où je suis on extrait du pétrole et du gaz depuis 50 ans (…)
    Et vous voulez partager nos « richesses » avec ces parasites? »

    Sur quel sol se trouvent le pétrole et le gaz extraits depuis 50 ans ?
    A qui appartiennent ces richesses? Qui a décrété que c’était « nos » richesses ?
    Les « parasites », qui sont-ils? Qui sont les vrais parasites?
    On pourrait parfois croire que le Lointain Lecteur fait de la provoc’, qu’il essaie de tester les réactions des uns et des autres…Mais non. Il pense réellement, sincèrement, les énormités qu’il profère.
    Il faudra conserver ce garçon au Pavillon de Breteuil à Sèvres. Il est le mètre-étalon de la khonnerie (emprunt à M.A, merci à lui).

    • Ne faisons-nous pas nous tous partie des… « parasites » ?
      Tous besoin impérieux (!) du pétrole et des métaux rares…
      Qui s’intéresse réellement (!) à la façon dont toutes ces matières sont extraites, produites et arrivent, transformées, ou pas, jusqu’à… nous ?!
      (la première chose qui est donné à un migrant arrivé au Luxembourg : un portable.)

      • La « dématérialisation » qui nous est vendue comme une « indispensable évolution »…
        Vraiment ?

    • JG lorsque je parlais de « nos » richesses il s’agissait de celles que vous, vous voulez partager, donc celles issues de la prospérité française. Le gaz et le pétrole extraits ici appartiennent bien évidemment aux autochtones, loin de moi l’idée de les accaparer.

      Puisque vous semblez un peu dur de la comprenette ou aveuglé par votre idéologie, je précise ma pensée: pourquoi partager quoi que ce soit avec des sauvages qui n’ont su que dilapider, les leurs, de richesses?

      Pourquoi des « scandales géologiques » comme la RDC, la Guinée Conakry, l’ex-Rhodésie, l’Angola ou la Guinée Equatoriale demeurent des shithole depuis plus de 50 ans? Pourquoi le Libéria, lui aussi bien pourvu par Dame Nature, indépendant depuis 1847, soit près de 115 ans avant la plupart des pays d’Afrique francophone, reste un immonde lac de fange putride où pataugent des cannibales? Pourquoi Haïti indépendant depuis 1804 soit 150 ans avant la Guinée reste une usine à choléra?

      JG vous qui connaissez les causes profondes de l’immigration vous devez aussi connaître les réponses à ces questions subsidiaires. Eclairez-moi, moi le bas du front, j’ai soif de votre savoir.

      • Je vous répondrai par deux questions.
        Vous être un travailleur immigré dans un pays d’Afrique.
        1. Pour quelle raison travaillez-vous dans un autre pays que le vôtre ?
        2. Imaginons que le pays d’Afrique où vous êtes un immigré décide de mener une politique anti-immigration comparable à celle que vous souhaitez voir mise en œuvre en France. La logique voudrait que vous l’acceptiez sans barguigner. Serait-ce le cas ?

        Oui, il vous arrive trop souvent d’être bas du front. Vous avez vous-même dit être fasciste tendance « Mussolini jeune ». C’est exactement ça, être bas du front. Et vous ne parvenez pas à cacher votre racisme et votre colonialisme.
        Et vous venez me parler de MON idéologie ?
        Continuez à vous faire un max de fric en faisant suer le burnous des « parasites » autochtones. Et priez avec ardeur pour qu’ils vous virent de chez eux le plus tard possible, et en épargnant votre vie.

        • (Je ne connais qu’un peu du Maroc, et n’ai guère vu « suer le burnous » – tout le contraire, il y a lurette, de l’usine Renault-Billancourt, et des métros débordant de « burnous », à certaines heures…
          Ici, les Africains, en particulier, semblent passer leur temps à jacasser, dans et hors portables, à parier, à toucher les aides sociales -… comme les petits blancs.
          Qu’en est-il véritablement de « l’indépendance » des pays africains ?
          Leur richesses minières feraient-elles encore plus leur malheur ?!
          Leurs dirigeants sont-ils irrémédiablement vendus à des puissances (!) étrangères, ou achetés par elles –
          comme ici a été vendue… parmi d’autres, Alstom à GE ?
          Sont-ils volontairement, ou pas, maintenus dans l’ignorance, la pauvreté, le clanisme, la religion, … ?
          Questions peut-être idiotes ; je serais alors complètement à côté de la plaque – tectonique inclue.)

          • Madame,
            Vos questions ne sont pas idiotes, elles sont, au contraire, fondamentales, mais se les poser c’est déjà du fascisme, du racisme…Quant à y répondre c’est au moins aussi grave que le viol des enfants.

        • Mon pauvre Josip, en dehors de ressasser votre idéologie archaïque vous ne répondez guère aux questions.

          Je travaille en Afrique par choix car j’aime ce continent, je m’y sens bien, à ma place, en harmonie pourrai-je dire. J’y travaille aussi parce qu’il est presque impossible de recruter un africain ayant mon profil et mon expérience. J’ai 2 ou 3 collègues africains qui remplissent ces critères mais ce sont des exceptions.

          Je suis certes un travailleur immigré mais je n’ai jamais eu l’intention de m’installer définitivement avec mes deux maris transgenres et mes trois gosses déconstruits achetés en Ukraine et en Thaïlande. Je ne vends pas de drogue, ni ne dirige un réseau de putes, je ne fais pas de rodéos, et j’ai toujours eu des visas de long séjour en règle. Je ne pratique ni politique ni religion, je ne saute pas ma bonne ni les petits garçons des rues, et je n’essaye pas de convaincre ceux qui m’accueillent qu’un homme qui se fait couper les khouilles est une femme. Tous ici savent que si on castre un taureau ça fait un boeuf, pas un vache.
          Moyennant ces petites limitations je connais une vie paisible et personne n’a songé à mette dehors et si j’ai connu des périodes où les autorités ont décrété que les étrangers étaient la cause de tous les maux du peuple, mais curieusement ça a toujours visé les libanais, ou les chinois, ou les ouest-africains, ou les nigérians, qui, il faut le reconnaître sont globalement des crapules.

          Si on jour on me demande de partir je ne discuterais pas une seconde et j’irais dans le pays d’à côté ou un autre plus loin qui sera ravi de m’accueillir.

  13. Le sinistre Lejeune Mbella Mbella n’est pas blanc-bleu. Il « rappelle que « la position du gouvernement sur la question de définition du genre, de l’orientation et de l’identité sexuelle est claire et dénuée de tout débat au Cameroun ». Il n’est pas possible de parler des personnes LGBT au Cameroun, souligne-t-il, d’autant que le « fait est qualifié de crime de droit commun » conclut le ministre. »

    Fermez le ban.

    • Dugong,

      J’ai rien contre les pédés, et je me moque absolument des préférences sexuelles de mes voisins, mais que Macron dont l’hétérosexualité est, en Afrique, perçue comme pour le moins douteuse, ne se rende pas compte que cette grotesque histoire d’ambassadeur des tafioles est vécue, au Cameroun et ailleurs, comme une grossière provocation très malvenue de la part de l’ancienne puissance coloniale.
      Si toufriquet avait voulu nous monter qu’il avait une grosse paire de baloches, aussi grosses que ses biceps photoshopés, il aurait envoyé sa tafiole en Iran, au Quatar, ou même en Algérie, ça aurait vraiment eu de la gueule. Mais bon il a préféré le Cameroun et, encore une fois, le giton d’alexandre fils de dieu, donne de la France l’image d’une pétaudière gouvernée par des pervers dégénérés.

      • Pour abonder (si j’ose dire) dans votre sens, il est bon de se remémorer qu’avant sa liquidation, la coopération française de terrain était peuplée d’homos de tous types qui vivaient leur rentrée en France comme une catastrophe qui plongeait des famille entières dans la mouise.

      • Un lointain lecteur
        17 septembre 2024 At 9h44
        « J’ai rien contre les pédés
        (…)
        cette grotesque histoire d’ambassadeur des tafioles »
        Plus haut, « tafiole dyslexique »

        La connotation péjorative et insultante du mot « tafiole » semble échapper au Lointain Lecteur. Et à part ça il n’a « rien contre les pédés », c’est lui qui le dit. D’ailleurs, si ça se trouve, il a même quelques très bons amis homosexuels.

        Expliquez-lui, quelqu’un.
        Moi, je renonce.

        • JG,

          Non je n’ai pas d’ami homosexuel, en tout cas pas que je sache. Il y en a surement 1 ou 2 mais je ne pose pas la question.

          Et que l’ancienne puissance coloniale envoie au Cameroun, avec force battage médiatique, un ambassadeur des tafioles alors que l’on sait pertinemment que l’homosexualité y est, non seulement un délit, rarement puni soit dit en passant, mais aussi une pratique unanimement rejetée par la société camerounaise, c’est quoi d’après vous?
          C’est pas de la provoc? Ou bien Macron se prend pour Jules Ferry et crois à la mission sodomisatrice des races supérieures qui ont le droit et le devoir d’apporter la lumière au coeur des ténèbres?
          Si notre giton national était réellement soucieux du sort des pédés il aurait envoyé son schbeb en Iran ou en Algérie. Je suis certainement un affreux colonialiste, raciste qui plus est, mais lorsque qu’un africain d’ici m’offre son hospitalité et partage son repas il ne me viendrait pas à l’idée de l’insulter, puis de lui cracher dessus et sur toute sa famille car il une douzaine d’épouses dont les dernières très jeunes et qu’il bouffe du chimpanzé ou de la tortue. Je désapprouve pour les tortues et le singe, moins pour la douzaine de femme, mais je ne vais pas l’humilier en lui expliquant que ça façon de vivre est criminelle et qu’il doit adopter la mienne.

          Après on s’étonne que la France se fasse éjecter d’Afrique, Macron est une honte pour la France.

  14. Un lointain lecteur
    16 septembre 2024 At 22h35
    « Josip (…), votre idéologie archaïque »

    Archaïque.
    Montesquieu, archaïque.
    L’esprit des Lumières, archaïque.
    Liberté, Égalité, Fraternité, archaïque.
    La libre circulation des hommes et des idées, archaïque.
    « Solidarity is an attitude of resistance, I suppose, or it should be. » (Christopher Hitchens). Hitchens, archaïque.

    Le lointain lecteur nous dit que ce qu’il nous faut, c’est Mussolini jeune.
    Ce qu’il nous faut, nous dit-il, c’est un système où la force prime le droit.
    Ce qu’il nous faut, nous dit-il, c’est un système où règne la loi du plus fort.
    Rien d’archaïque dans tout ça. Seulement un retour à peine déguisé à l’âge de pierre, préconisé par un néandertalien.

    • Josip,

      Ne soyez pas méprisant envers néandertal qui, contrairement aux idées reçues, n’avait rien de la brute prognathe que l’on décrit habituellement, et l’on découvre chaque jour la culture néandertalienne était bien plus complexe et bien plus proche de sapiens qu’on ne l’imaginait jusqu’alors.

      Vous m’avez demandé les raisons qui m’ont poussé à m’expatrier en Afrique, je vous répondu factuellement et honnêtement. Et vous me sortez une diatribe contre la loi du plus fort et la libre circulation des hommes, quel rapport?
      Vous me balancez Montesquieu et l’esprit des Lumières, mais quel rapport avec nos échanges précédents? Et quel rapport entre Montesquieu et l’Afrique?

    • La Delpy, bien loin de la réalité française des « territoires », et sans doute aussi de celle de la Ville des Anges, d’où elle émerge pour revenir ici quand elle de la pelloche à vendre…
      Ne s’est pas encore déclarée violée ; mais ça viendra peut-être.

      • WTH
        17 septembre 2024 At 11h20
        Delpy, bien loin de la réalité française des « territoires »…

        Faux, archi-faux.
        Je peux citer au moins deux petits villages, l’un en Provence et l’autre en Bretagne, où l’accueil de réfugiés a donné lieu à des affrontements plus ou moins pacifiques – et plutôt moins que plus – entre habitants de ces deux villages. Ces affrontements, je ne les invente pas, j’en ai été le témoin. (En Bretagne, ça n’était pas un village, mais une ville moyenne située près de Quimper)
        Ce que décrit Delpy dans son film est donc tout à fait conforme à une certaine réalité de certains territoires.
        La WTH parle sans savoir, une fois de plus.

        • @JG 11h37

          Moi aussi je connais un gros bourg de Bretagne, Callac pour ne pas le nommer, où des bobos avec l’appui du maire PS ont voulu implanter des familles de migrants pour créer de l’activité économique, endiguer la désertification des campagnes, empêcher la fermeture de classes…

          Les autochtones ont fait capoter ce projet délirant car ils avaient bien compris que les seules activités économiques susceptibles de se développer sur le terreau de la bienpensance étaient une CAF et un commissariat.

  15. Non, Montesquieu ou les Lumières ( lesquelles ? Il n’y a pas que Lumières françaises) ne sont pas archaïques – ce dont des moments importants de la pensée – mais pas les seuls. En pholosophie rien n’est jamais dépassé et tout ce que l’homme a pensé reste un aliment pour la réflexion, Aristote comme Saint Thomas d’Aquin malgré leur 2000 ou 1000 siècles d’existence et la disparition des sociétés qui ont donné le jour à ces penseurs.

    Ce qui pourrait être archaïque, c’est la déclinaison banale des idées dites des Lumières en politique quotidienne, surtout en France. Ou encore que ces idées soient transformées en tout et leur contraire.
    Prenons par exemple l’idée de nation au sens
    politique et non au sens ethnique; on admet que cette idée est une création ( plus ou moins – et les USA? ) de la revolution française , elle-même influencée par les Lumières (avec beaucoup d’inflexions). Dans cette conception, tous les habitants d’un pays qui sont considérés comme citoyens, sont le corps souverain de ce pays et toutes les décisions émanent d’eux. Ou voyez vous que cette conception autorise la libre circulation des personnes? C’est aux citoyens d’en décider.
    Mais les Lumières sont en politique courante, un exercice de ventriloque. On les fait parler comme on veut.
    Nul doute que Melanchon et sa clique si acharnés a flatter les communautés immigrées et leurs moeurs ( enfin, surtout une, celle qui sur les reseaux sociaux dit: Dieu vous bénisse M Melanchon, M Bompard, continuez le bon combat contre les j…..euh les sionistes- parfois on ne corrige meme pas) ne
    prétendent aussi être dans la continuité des
    Lumières. Comme s’il y avait le moindre point commun entre Montesquieu et cette bande…

    • Aristote, 2000 siècles ?Bientôt on nous racontera qu’il s’est fait croquer par un Trex à qui il tentait d’inculquer les bases du retour au lieu naturel…

      • Siecles…
        On devrait toujours se relire!
        Je crois que c’est feu Gaudin, dans un moment d’enthousiasme, qui avait crédité Marseille de 2600 siècles d’ existence – exagération permise à un Marseillais !

      • ECHO s’est laissé emporter par les zéros.
        Ce qui ne sous-entend pas qu’il considère comme un triple zéro celui à qui il a répondu.

    • Souvenez-vous : au plus fort de la guerre froide, à l’époque des affaires Pasternak, puis Soljenitsine etc., à l’époque où en URSS les opposants au régime étaient persécutés, à l’époque où franchir clandestinement le mur de Berlin d’est en ouest relevait de la pulsion suicidaire, les occidentaux, USA et Europe en tête, n’avaient à la bouche qu’un slogan pour fustiger la « dictature des soviets » : « Nous sommes en faveur de la libre circulation des hommes et des idées ! ». On ne pensait pas que ça relevait de la décision des citoyens, n’est-ce pas ? A l’époque ça allait de soi…
      Mais ça, c’était avant.
      Aujourd’hui, l’Occident, c’est uniquement la libre circulation des capitaux. Business is business, business as usual. Et ça, aucun responsable politique aujourd’hui ne pense que ça relève de la décision des citoyens, n’est-ce pas ? ECHO, on ne vous entend pas exiger, en tant que citoyen, d’être consulté sur ce point…

      • Mon post ci-dessus de 11h15 est principalement une réponse à ça :
        « Ou voyez vous que cette conception autorise la libre circulation des personnes? C’est aux citoyens d’en décider. » (ECHO)

  16. Un essai de réponse: la libre circulation à l’époque de l’URSS, consistait à dire qu’un Etat n’a pas à s’opposer au départ de ses citoyens. Mais il est admis que le fait de s’établir dans un autre Etat suppose l’accord de celui – ci qui dans le cas des illustres ou moins illustres dissidents, allait de soi.
    Aujourd’hui nous ne sommes plus dans le cas d’accueillir quelques dizaines ou centaines ou
    miliers d’écrivains, ingénieurs, médecins… Mais des centaines de milliers de personnes, certaines haïssant le pays où elles s’installent ( cf article
    récent de Perez Reverte).
    Je remarque que M Melanchon et ses amis
    considèrent comme fondée la destitution de
    Macron qui serait réclamée oar 52 p cent des
    Français mais n’exigent pas de référendum sur
    l’immigration demandé par 75 p cent de Français…
    ( au passage : dans les sondages demande-t-on
    aux sondés s’ils sont Français, pour pouvoir dire
    ensuite que  » les Français ceci cela » ?)

    • Seront « accueillis » quelques médecins pour pallier les manques dans les hôpitaux…
      De même qu’ont été « accueillis », mais temporairement, du personnel très qualifié pour remettre en marche les centrales.
      Tout comme, chaque année, sont « accueillis » les « saisonniers » pour le « fruit picking » (VO).

    • Blah blah blah.
      Vous entérinez et justifiez le « deux poids deux mesures ». Libre circulation des hommes, à géométrie variable. Pas sérieux, ECHO, pas sérieux.
      Si on est favorable à la libre circulation des hommes, il ne saurait y avoir d’exception (sauf bien sûr pour les délinquants et autres terroristes). C’est vraiment une question de principe. Vous n’avez pas de principes, vous ?

      Personnellement je suis totalement favorable à un référendum sur l’immigration. Qui serait l’occasion d’un vrai débat national, chiffres en main, où l’on évoquerait AUSSI la natalité, le vieillissement de la population, le problème des retraites (qui pour cotiser, quand la natalité baisse ?), les besoins de l’économie (cf. cas de l’Allemagne) etc etc. Parler d’immigration, c’est évoquer tout cela, et pas uniquement les faits divers dont se repaissent Cnews, Europe 1 et Cyrano58.
      Oui, mille fois oui à un grand déballage de ce genre, pour crever – une fois pour toutes ? – cet abcès purulent.

      • Vous n’avez pas lu mon message assez attentivement. Libre circulation, oui, sous réserve des procédures d’admission. La decision finale revient au pays d’accueil et il fixe les conditions du sejour.
        Comme dans tous les pays (bien entendu la pratique s’éloigne souvent de la règle, surtout
        en France).
        Aucun pays ne considère que vous n’avez qu’ a entrer sur son territoire pour être chez vous …

        • Référendum sur l’immigration, suite.
          Qui dit référendum dit question, unique, posée au peuple, qui repondra par oui ou par non.
          Quelle question poseriez-vous, et comment la formuleriez-vous?

      • Le djihad dans toutes ses dimensions (religieux, scolaire, politique) n’est pas un fait divers, c’est une guerre menée à la nation française.
        Sauf pour l’extrême-gauche pour laquelle il constitue une « divine surprise ».

  17. Interlude – Causement en VO (suite)

    « L’art délicat du « dirty talk », ou comment un langage cru peut booster le désir » (lefigaro).
    Si vous faites chou blanc * et que vous vous retrouvez gros jean comme devant *, ne vous reste plus qu’à enfiler une « revenge dress ».

    *restent encore quelques expressions bien frenchies

    • L’art délicat du « dirty talk », ou comment un langage cru peut booster le désir

      À l’ère post-Metoo, il est de ces pratiques sexuelles qui interrogent. C’est le cas du « dirty talk », cet art de parler de façon osée, souvent crue, parfois vulgaire, à son ou sa partenaire, de lui confier ses fantasmes, ses désirs, ses ressentis les plus inavouables. Quitte à adopter un langage fort peu respectueux. Alors, toujours possible, le « dirty talk » ? Oui, avec certaines précautions…

      Pour certains, ces confidences triviales pimentent les ébats. « J’aime beaucoup ça ! raconte Béatrice, 47 ans. Me sentir soumise, même humiliée, injuriée. Ça m’excite terriblement. Mais il faut comprendre que c’est un jeu. » A-t-il encore le droit d’être joué dans l’intimité ? « Il ne faut pas tout mélanger. Ce qui est réac, c’est de penser que ça puisse l’être ! De supposer que la personne n’a pas le choix de dire oui ou non. Cédric ne me parle sur ce ton que lorsque nous faisons l’amour. »

      Le recours au coquin ou au salace, qui peut s’affranchir des clichés patriarcaux et se réinventer, ne saurait en effet se passer de consentement. Et d’un certain cadre. Comme pour toutes les pratiques apparentées au BDSM (pour « Bondage et Discipline, Domination et Soumission, Sadisme et Masochisme »), un « contrat » doit être conclu en amont qui précise ce qui est souhaitable, tolérable et inacceptable. Un « script » est alors défini en fonction des aspirations de chacun, de même qu’un « safe word » ou « signe d’arrêt » qui sera exprimé en cas de dépassement des limites. Certes, le « dirty talk » est une pratique somme toute inoffensive sur le plan physique. Mais parce qu’elle n’est pas au goût de tout le monde, mieux vaut vérifier auprès de son partenaire ce qui l’excite… ou pas.

      On sait aujourd’hui que le cerveau réagit de la même façon selon qu’une scène sexuelle est vécue réellement ou imaginée. C’est dire l’importance de l’imaginaire érotique dans l’épanouissement sexuel.
      Une fois cette précaution prise, libre à chacun de (se) faire monter le rouge aux joues. Et pourquoi pas en adoptant ou en succombant à un autre vocabulaire, celui d’un personnage différent. Car celui-ci pourrait bien améliorer la libido. « Les fantasmes sexuels et l’imaginaire érotique agissent comme une zone érogène à part entière. On sait aujourd’hui que le cerveau réagit de la même façon selon qu’une scène sexuelle est vécue réellement ou imaginée (Galiano et al. 2020). C’est dire l’importance de l’imaginaire érotique dans l’épanouissement sexuel », affirme Céline Causse, psychiatre et sexologue. Le « dirty talk » est propice à de savoureux scénarios qui permettent « d’exprimer des pulsions refoulées, de vivre des situations que la réalité ne permet pas, en somme de faire tout ce que l’on s’interdit dans sa vie réelle ».

      Cela dit, tant d’éloquence ne relève pas forcément d’un langage fleuri. Elle peut même rester courtoise. « Il nous arrive de nous envoyer des messages érotiques, raconte Emma, 28 ans en couple avec Magalie. Mais nous n’utilisons pas de termes trop trash. On parle surtout de nos envies, on peut aussi se donner des idées. Nos échanges sont assez poétiques finalement. Cela fait monter le désir tout au long de la journée.

      Or ce fameux désir est la clé. « Le modèle de la réponse sexuelle de Masters et Johnson (sexologues américains, pionniers de la recherche sur la sexologie humaine, NDLR) a été complété par Helen Singer Kaplan par l’ajout d’une phase supplémentaire avant l’excitation, celle du désir, raconte Aurore Malet-Karas, docteure en neurosciences cognitives et sexologue, autrice de Cerveau, sexe et amour (HumenSciences, 2024). Près de deux décennies après le travail du couple fondateur, en tenant compte de la révolution contraceptive et féministe, cette thérapeute new-yorkaise décide que le temps est venu pour une réévaluation des résultats et publie en 1974 The New Sex Therapy. » Dans cet ouvrage qui devient rapidement un best-seller, la fondatrice de la première clinique américaine de troubles de la sexualité affirme ainsi que le désir est l’initiateur qui permet d’avoir une excitation aboutissant à l’orgasme. « Elle a été la première à démontrer comment des facteurs psychogènes peuvent venir perturber, voire inhiber la réponse sexuelle », ajoute Aurore Malet-Karas.

      Voilà donc pourquoi il est important que chacun trouve son « kink », pour reprendre un terme là encore emprunté au BDSM, la « bizarrerie » ou « excentricité » qui pourrait emballer son cerveau donc son corps. Puisque le « dirty talk » peut activer ou réveiller le désir et épicer la vie sexuelle parfois répétitive ou banale, pourquoi ne pas l’essayer ? Les plus pudiques commenceront en douceur en évoquant leurs sensations. Et si ces mots torrides ne sont pas suivis de délicieux effets, il sera toujours temps de dédramatiser et d’en rire. Avant de repartir en quête de toute autre fantaisie affriolante.

    • Le sex (appeal & co) étant son autre discipline préférée,
      je viens de constater que le maestro s’est aussi exprimé, sur le sujet, ci-dessus…

        • VO qui va très loin chez le JG,
          puisqu’il commence sa leçon (de 12h07) par « blah blah blah » au lieu de « blablabla » !

          • 1. Le Français n’est pas ma langue maternelle.
            2. A force de jongler entre les langues, il peut m’arriver de m’emmêler les pinceaux.
            Désolé.

  18. Josip Gavrilovic 17 septembre 2024 At 13h39
    Référendum sur l’immigration, suite.
    Qui dit référendum dit question, unique, posée au peuple, qui repondra par oui ou par non.
    Quelle question poseriez-vous, et comment la formuleriez-vous?

    Comme vous le savez sans doute, la Constitution ne permet l’organisation d’un referendum que dans certains domaines – sauf à modifier la Constitution, évidemment- ce qui ne va pas de soi.
    Un referendum fort limité dans ses objectifs a été jugé récemment irrecevable par le conseil constitutionnel:

     » Les Républicains avaient recueilli le nombre de signatures de parlementaires nécessaires pour lancer un référendum d’initiative partagée sur l’immigration. Leur proposition de loi référendaire visant à conditionner certaines prestations sociales aux étrangers en situation régulière a été jugée non conforme à la Constitution par le Conseil Constitutionnel.

    Par Simon Barbarit
    Publié le 11/04/2024 à 17:05

    RIP le RIP. Encore raté, le Conseil constitutionnel vient de rejeter la proposition de loi référendaire sur l’immigration portée par Les Républicains. Au lendemain de la large censure du projet de la loi immigration, la droite pensait avoir trouvé la parade en enclenchant un référendum d’initiative partagé (RIP) sur certaines mesures retoquées par les sages de la rue Montpensier, car considérées comme des cavaliers législatifs. Le texte avait pour but de soumettre à référendum certaines dispositions comme la conditionnalité des prestations sociales non contributives, la transformation de l’aide médicale d’État (AME) en aide médicale d’urgence (AMU), la fin des réductions tarifaires sur les titres de transport pour les étrangers sans papiers, la prise en compte des centres d’hébergement provisoire dans le quota de logements sociaux par commune et l’impossibilité, pour un étranger débouté du droit d’asile, de se maintenir dans un hébergement d’urgence.

    Les Républicains avaient franchi la première étape de la procédure (…) Le texte avait ensuite été transmis au Conseil constitutionnel qui avait un mois pour vérifier que la proposition de loi s’inscrivait bien dans les limites de l’article 11 de la Constitution, mais aussi que les mesures portées ne sont pas anticonstitutionnelles.

    L’article 11 de la Constitution restreint en effet le champ d’application d’une consultation des citoyens à « tout projet de loi portant sur l’organisation des pouvoirs publics, sur des réformes relatives à la politique économique, sociale ou environnementale de la nation et aux services publics qui y concourent, ou tendant à autoriser la ratification d’un traité qui, sans être contraire à la Constitution, aurait des incidences sur le fonctionnement des institutions ». S’il n’est pas possible d’organiser un référendum sur la politique migratoire, LR entendait contourner cette difficulté en s’appuyant sur des dispositions qui concernent davantage la protection sociale et médicale ou encore au logement.

    Dans son communiqué, le Conseil n’a pas suivi cette approche et juge qu’en « subordonnant le bénéfice de prestations sociales, dont certaines sont au demeurant susceptibles de présenter un caractère contributif, pour l’étranger en situation régulière non ressortissant de l’Union européenne, à une condition de résidence en France d’une durée d’au moins cinq ans ou d’affiliation au titre d’une activité professionnelle d’une durée d’au moins trente mois, les dispositions de l’article 1er portent une atteinte disproportionnée à ces exigences. Elles sont donc contraires à la Constitution ».

    Par conséquent, le processus s’arrête là. (…) . Aucun texte n’a encore réussi à franchir cette marche depuis l’installation du RIP en 2015.

    Pour Bruno Retailleau, le Conseil constitutionnel « outrepasse son rôle »
    etc
    site Public Sénat
    https://www.publicsenat.fr/actualites/politique/rip-sur-limmigration-le-conseil-constitutionnel-rejette-la-demande-des-lr

    Dans ces conditions, imaginer une question suffisamment pertinente pour englober toute la politique migratoire, là ou des questions ciblées (du type « approuvez-vous les articles suivants : une personne en situation irrégulière ne pourra plus etc ») ne passent pas la rampe, est un exercice un peu masochiste.
    Je laisse à d’autres le soin, s’ils le souhaitent, de s’y confronter et de lancer les premières idées.

    • Vous expliquez fort bien les difficultés que rencontrerait l’organisation d’un éventuel référendum sur l’immigration.
      Les responsables politiques qui souhaitent un tel référendum ne parlent jamais de ces difficultés. Ils parlent de ce référendum uniquement par populisme, clientélisme et opportunisme.
      Le sujet est pourtant sérieux et grave, je maintiens mon expression d’ « abcès purulent » qu’il faut crever. Il mériterait, comme je l’ai déjà dit plus haut, un débat bien informé, prenant en compte tous les aspects du problème, qui traiterait le peuple de France en adultes responsables.
      Nous en sommes loin. Décidément, l’organisation et le bon fonctionnement de la société sont des sujets trop sérieux pour être laissés aux clowns qui prétendent nous gouverner.

  19. J’ajoute que le conseil constitutionnel a évidemment seul la compétence pour décider que la politique migratoire ne fait pas partie de la « politique sociale de la nation » et donc est exclue du champ référendaire…

  20. L’extrait ci- dessus comporte quelques ambiguïtés mais je n’ai pas le loisir de les résoudre ( il me semble que les mesures que voulait faire passer le LR concernaient les étrangers en situation irrégulière, alors que la réponse du conseil constitutionnel semble viser des étrangers en sit. régulière ? )

  21. Josip, ici la difficulté est plutôt dans le rôle des « sages » comme on dit bêtement, qui se superposent aux politiques pour dire ce qui est permis ou interdit.
    Je ne m’oppose pas à l’existence du conseil constitutionnel mais celui ci devrait avoir l’honnêteté d’accepter que certaines questions sont en dehors de sa compétence et de cesser de décider sans appel de ce qui fait ou ne fait pas partie d’un domaine, en l’absence de disposition explicite, comme décider que la politique migratoire n’est pas un aspect de la politique sociale ( pourtant, sociale= qui concerne la société) et donc non justiciable d’un référendum…

    • Y’a plus de roses – Kenya, 1er producteur mondial :100 millions/an arrivent de la Nini flower Farm.
      Et avec les bignones voilées, c’est pas pareil non plus.

  22. Bipers dans tes couilles éparpillées façon puzzle (suite)

    Voilà se qui arrive quand on utilise des technologies qu’on ne maîtrise pas…

  23. Bruno Le Maire, 3 juin 2024 :
    « J’ai sauvé l’économie française. »
    (Directeur de Cabinet de Bruno Le Maire : Jérôme Fournel)

    Michel Barnier, 17 septembre 2024 :
    « La situation budgétaire du pays que je découvre est très grave ».
    (Directeur de Cabinet de Michel Barnier: Jérôme Fournel)
    Ces deux-là ont décidé de rivaliser avec Charpini et Brancato pour nous faire rire sur les arides questions économiques.

    Le Maire et Barnier répètent inlassablement, depuis qu’ils font de la politique, que la Droite c’est la rigueur budgétaire et l’impeccable gestion des comptes, et que les budgets de l’Etat proposés par la Gauche sont irresponsables…
    Quand le peuple (eux disent « la populace ») de notre pays se réveillera, on verra très vite ces deux têtes-là au bout d’une pique.

    • Je ne sais si le « peuple » se réveillera un jour ;
      en tout cas, plutôt étonnée d’entendre Juan Branco invité à s’exprimer à… l’EDHEC ;
      ce qui pourrait laisser supposer que certains futurs bien plus que supposés… CSp+, commence(raie)nt à se poser certaines questions… ?

      • Dans l’état catastrophique de ce pays, où la démocratie n’a jamais été autant piétinée, de même que la… Constitution (cf le « budget » ?!)

        • Oui ; leur ressenti (!) : la réalité n’est plus tout à fait la même ; « foutus à peu près à l’identique » : courroies de transmission bientôt inutiles ou obsolètes (cf les traders remplacés par des algorithmes ultra performants…)

    • Ils sont mal dans leur peau (suite) –

      Les hôp’ psy’ remplis jusqu’à ras bord, et le one (!) man*show ayant ses limites,
      les futurs inutiles peuvent tenter l’utile vers la production,
      par exemple de… salades propres à la dégustation ;
      mais là, non seulement c’est du boulot, mais la soumission aux règlements drastiques est de mise, sans compter que trouver le lopin de terrer adéquat est loin d’être évident…

      *et/ou woman (t’as d’beaux seins, tu sais !)

  24. La Tondelier (à la fête de l’Hum’our) : « R. Dumont… que de souvenirs… 1969,,, l’homme dans la lune… ».
    Rien d’nouveau sous l’soleil ; seul « Dilatator » a fait encore mieux.

  25. Marine Tondelier: 1969 , que de souvenirs…
    Née en 1986, ce sont les souvenirs des autres. Mais il est peut-être admis de parler de souvenirs au sens large, pour des faits anciens, antérieurs à votre naissance, mais qui ont marqué l’époque (Verdun, Petain, que de souvenirs … la Berezina , 1812, que de souvenirs…).
    A ce compte- là, elle aurait pu dire: 69, Gainsbourg, que de souvenirs – et qui se souvient que les Charlots à leurs debuts, en firent une parodie bon enfant.
    Citer Gainsbourg, passe encore malgré ses
    casseroles me- too, mais les Charlots, on est en
    plein délit de boomitude ( boomerisme?).

  26. Dernière – l’annonce de l’ange 😇Tattal :
    Bientôt… 38 ministres (🤣) et pas de hausses d’impôts pour les « classes moyennes » (?).

    • Si l’homme qui pense sans rire avoir sauvé l’économie française (cf. sa déclaration surréaliste du 3 juin dernier) se découvre sur le tard une vocation d’enseignant, qu’on le détache d’office dans un collège de Grigny La Grande Borne ou des quartiers Nord de Marseille.
      Il découvrira a)comment fonctionne une économie parallèle florissante, et b) qu’il est plus difficile de se faire respecter par 25 gamins laissés à l’abandon que par 150 journalistes complaisants.

  27. Les jobs qui permettent de dégager pas mal de temps libre :
    – tête de liste haut la main : ministre de l’Economie et des Finances ! En 7 ans à Bercy, Bruno Le Maire a trouvé le temps de pondre 6 bouquins….
    – pas loin derrière : directeur de rédaction d’un organe de presse. Christophe Barbier est censé bosser à L’express, Bruno Jeudy à La Tribune, et ces deux-là passent leur temps à squatter les plateaux de télévision et les émissions de radio, on les voit ou on les entend matin et soir hors de leur bureau…J’aimerais bien savoir si les journalistes qui bossent VRAIMENT à L’Express et à La Tribune apprécient d’être dirigés par ces deux fantômes…Bientôt une enquête sur Barbier et Jeudy emplois fictifs ?

    • « En 7 ans à Bercy, Bruno Le Maire a trouvé le temps de pondre 6 bouquins »

      Habitué à siéger dans le cabinet Grohe du sinistère, le Bruno avait le profil pour pondre des bluettes adaptées aux imposés sur la fortune

      • « Grohe » – De la pub (pas suisse – made in Germany).
        Il est vrai qu’en l’absence de Lormier, y’a comme un manque.

    • Les grosses têtes journaleustiques * en profitent ; on les comprend, puisque personne n’ira contre, encore moins leurs employés – rectification : collaborateurs.
      Et d’ailleurs le (très laid) fiston Duhamel a pris la suite de papa-maman-tonton… etc…

      Comme l’écrit h16 « Personne ne veut imaginer la disparition subite des milliers de fromages républicains **, agences inutiles et autres comités théodules stériles. »

      * le Barbier (nov 2021) : « On peut demander à ceux qui ont les noms des non-vaccinés de donner ces fichiers à des brigades, à des agents, à des équipes qui vont aller frapper à leur porte. »

      ** « fromages républicains », ou république bananière ; c’est du kif.

  28. Brighelli sur Cnews :
    « Un certain nombre d’enseignants de gauche prennent partie de façon très consciente pour les islamistes en prononçant un discours antisémite. »

    Cette phrase est un sommet de crétinerie.
    Rétablissons la vérité :
    Il y a des gens de gauche, enseignants ou pas, qui prennent partie de façon très consciente non pas pour les islamistes, mais pour la survie du peuple palestinien et l’arrêt de la vitrification de Gaza. Ce faisant, ils prononcent des discours qui n’ont rien d’antisémite, mais qui mettent en cause la politique d’Israël menée par le fanatique religieux Netanyahu.

    Brighelli dérape complètement sur ce sujet. Ça en devient très embarrassant pour l’image qu’on se fait ici de lui, image d’un type intelligent, d’une grande culture et souvent lucide. Là, en prononçant cette phrase, il montre qu’il perd toute lucidité.

    • Ces gens votent LFI.
      LFI tient un discours objectivement antisémite — c’est même ainsi qu’ils vendent Mélenchon aux musulmans des quartiers, voir Ruffin.
      Ils sont donc objectivement antisémites.
      (Appliquez le critère 1793 : qu’aurait-on fait d’eux, qui chantent la gloire de l’ennemi ? Et maintenant ils trouvent que le piégeage des bippers, c’est de la mauvaise guerre — mais mettre des enfants dans des fours, ça, c’est bien…)

      • Brighelli s’enfonce : il confond la Gauche et LFI.
        J’emboite plus que jamais le pas à Ruffin.

        Et je suis un homme de gauche qui prends partie de façon très consciente non pas pour les islamistes, mais pour la survie du peuple palestinien et l’arrêt de la vitrification de Gaza. Ce faisant, je prononce des discours qui n’ont rien d’antisémite, mais qui mettent en cause la politique d’Israël menée par le fanatique religieux Netanyahu.
        Noam Chomsky est-il, « objectivement » ou pas, antisémite ?
        Edgar Morin est-il, « objectivement » ou pas, antisémite ?
        Parfois, Brighelli franchit les frontières de l’Absurdie et en explore les confins.

          • Bla bla bla. Poncif éculé de tous ceux qui ont intérêt à dénigrer la Gauche par tous les moyens.
            Actuellement, la seule prise d’otage évidente, c’est celle effectuée par le RN sur la Droite et sur la Macronie. Celle-là, elle crève les yeux.

          • Et ben alors, réjouissez-vous, Josip !
            La « gauche » a donc toutes ses chances en 2027 !
            On lui souhaite d’avance bien du courage pour remettre le pays en ordre de marche…

        • La « survie du peuple palestinien » ?
          Sans tout le brouzouf distribué à… leurs chefs, par l’UE et autres divers assoc.
          et les dits chefs s’étant fait la malle,
          le « peuple » aura bien du mal à survivre.

          « Je suis un homme de gauche » : comme chacun sait, l’essentiel c’est d’être droit dans ses bottes…
          et « emboiter le pas à Rufin » va vous demander beaucoup d’efforts.

    • Le « peuple palestinien » : « qui n’en veut » ?!
      Personne ; ni l’Egypte, ni la Jordanie, ni… aucun des pays du Golfe, qui semblent continuer comme si de rien n’était (?), laissant juste faire joujou les Houthis.

      Seule une partie du dit Occident accuse le « fanatique religieux Netanyahuse » et crie au scandale,
      essentiellement, ici, dans un but électoraliste :
      plus facile, comme toujours, d’aboyer et de se focaliser sur ce qui se passe ailleurs, plutôt que de balayer devant sa porte – brandir un drapeau palestinien à l’AN, plutôt que s’intéresser, par exemple, aux sort des agriculteurs dans ce pays.

      Quant au « piégeage des bipeurs » : avoir mis au point des pagers qui explosent à la gueule des enturbannés, « faut quand même reconnaitre que c’est plutôt… » du grand art, de la part de tous ces exécrables secret services.

        • Haletant polar à recommander : « l’agent seventeen » (John Brownlow).

          « Officiellement, nous n’existons pas, et pourtant les gouvernements de tous les pays ont recours à nos services.
          Ma prochaine cible est Sixteen, et un jour prochain, j’aurai Eighteen sur le dos. »

        • Je vous propose de vous promener avec une kippa à Gaza. Ou dans le 93. Rien ne vaut une plongée dans le réel. Essayez et revenez m’en parler. Si vous revenez.

    • S’opposer à la doxa dans une ambiance en mode Gaza, semble hautement improbable, pour ne pas dire impossible…

      Quant à la « voix » de l’ONU… que vaut-elle (encore) ?
      Et « dans douze mois »… !
      Et « restituer les terres »…
      Pour reprendre de plus belle, quelques temps plus tard ?!…

  29. « C’est la première fois dans l’histoire de notre République qu’un gouvernement n’a aucune légitimité démocratique », juge sur BFMTV Henri Guaino, ancien député LR et conseiller spécial de Nicolas Sarkozy. « C’est-à-dire qu’il n’a reçu aucun mandat pour appliquer quelques programmes que ce soit ».

    Il y avait déjà Villepin, voilà que Guaino s’y met aussi.
    La droite traditionnelle s’essuie les crampons sur l’étrange attelage Barnier + LR + Macronie qui se met en place – à grand’ peine.

    Il est de bon ton dans les médias généralistes de brocarder en ricanant les alliances factices et les accords bricolés du côté du NFP.
    Croyez-vous qu’ils vont se montrer aussi incisifs avec la Droite, même si l’exemple vient de Guaino ou Villepin ?
    Je connais la réponse.

    • La « Droite »… du type Villepin et Guaino ?
      Des sans peur mais avec moult reproches ! – suffit de jeter un coup d’oeil à leur cv…

  30. https://www.lemonde.fr/international/article/2024/09/18/territoires-palestiniens-occupes-par-israel-l-assemblee-generale-de-l-onu-exige-le-depart-de-l-etat-hebreu-dans-les-douze-mois_6323351_3210.html

    – J’aimerais savoir si Brighelli estime que l’ONU est « objectivement » antisémite.
    – J’aimerais savoir si cyrano58 estime que la condamnation de la politique de l’état d’Israël par l’ONU est un cache-sexe de l’antisémitisme de l’ONU.

    • JG,

      Oui l’ONU est globalement antisémite, au sens d’anti-juif, ou d’anti-Israel, c’est une évidence. Suffit de compter le nombre de résolutions prises « contre » Israël depuis 48…Ca n’arrête pas, ça tombe comme à gravelotte…A croire que le monde tourne autour de Gaza.

      Curieusement, alors qu’une guerre terrible sévit dans la région où je vis, celle des grands lacs, depuis plus de 10 ans, 2 à 3 millions de morts quand même, des dizaines de milliers de femmes violées, mutilées, rendues stériles et souffrant souvent de fistules invalidantes qui les condamnent à une mort sociale, et à moyen terme à une mort tout court par infection, curieusement donc ça ne fait l’objet d’aucune résolution…Au contraire l’UE taille des pipes à Kagamé qui en est le principal responsable. Et en plus on vient chercher des poux à l’armée française car elle n’aurait pas agit assez vite pour interrompre le festival Panga et Daba édition 1994.

      Les Israéliens, certes ils ont butés quelques milliers de palestiniens, mais pas de quoi en faire un tel fromage, les palestiniens font chier partout où ils passent. Septembre noir c’était pas à Gaza me semble-t-il…

      De toute façon sur les 193/195 votants, je ne suis par certain du nombre de membres de l’ONU, il y a tous les pays muzz qui sont systématiquement contre Israel, si on y ajoute les faux-derches des non-alignés, et les bienpensants comme la France on en arrive toujours à une condamnation d’Israel.

      • Et oui, le continent Africain, comme par hasard, tout le monde s’en fout ; personne n’en dit un seul mot.

        • L’ONU anti-Israël, j’ai du mal à y croire…
          Toutes les résolutions prises depuis 1948 ont servi à quoi ?!
          (je n’y connais pas grand chose *… mais j’ai gardé d’un assez lointain séjour en Israël, plutôt balade à travers le pays, l’impression d’un qui-vive quasi permanent).
          * pas plus que je ne connaissais l’expression  » ça tombe comme à Gravelotte »

          • WTH,

            Il n’y a rien de moqueur dans mon « Madame », c’est juste WTH ça me fait bizarre…Le serbo-croate ou JG ça passe mieux.
            Oui Gravelotte et le général Bazaine, haut-lieu militaire avant Metz et une défaite inéluctable.
            Les résolutions de L’ONU en général ne servent à rien, car non contraignantes…Je vous rappelle que la Loi sans le Glaive n’est rien, donc elles ne servent strictement à rien, à part faire hurler les antisémites qui nous cassent les oreilles, et les khouilles, en rabâchant ad-libitum qu’Israel n’a pas respecté les 200 dernières résolutions prises à son encontre.

          • (WTH = what the hell)
            (les conventions sans les épées ne sont que des mots
            et donc lève-toi et tue le premier)

      • Sans oublier les milices arabes Janjawids qui génocident et esclavagisent les tribus noires du Darfour…

    • JG, une institution qui met l’Arabie saoudite (un « Etat islamique qui a réussi » selon Kamel Daoud) à la tête de la commission pour le droit des femmes peut tout à fait être antisémite.

  31. J’ai, quant à moi, répondu à 14h42…
    Je rajoute que L’Onu a été fondée par, entre autres, des feujs, hyper puissants aux EU, et que l’Onu se doit de faire son blablabla, histoire de faire semblant de se donner bonne conscience.

    Pour en revenir aux affaires franco-françaises,
    Castel-no ne me semble pas avoir complètement tort :

    https://x.com/Tocsin_Media/status/1836776889253278068

    • (Moyen-Orient et ONU :
      Fallait bien, après l’incroyable mise au point de « pagers » qui tuent…faire quelques remontrances – N’empêche que tous les « secret services » doivent être malades de jalousie !)

      • Madame,

        On aurait mise cet épisode d’ingénierie dans un film que d’aucuns aurait trouvé cela irréaliste.

        • (D’après certains « analystes », un « coup » préparé depuis peut-être deux ans…
          Quand on a lu « Lève toi et tue le premier » (!…) de Ronen Bergman, on se dit que Mossad (Shin-Bet…) vraiment capables d’à peu près tout…)

        • (et arrêtez de vous moquer avec vos « madame ».
          Gérard : botus et mouche cousue ; ne reste donc que bibi – mais rien à voir avec Natanya’)

  32. Un lointain lecteur
    20 septembre 2024 At 20h33
    JG,
    Oui l’ONU est globalement antisémite, au sens d’anti-juif, ou d’anti-Israel.

    Et voilà.
    Le lointain lecteur, comme tant d’autres, estime que être opposé à la politique d’Israël est une déclinaison possible du mot « antisémitisme ».
    Il se trompe, évidemment. C’est totalement absurde, totalement irrecevable.
    C’est comme si on disait qu’être opposé à la politique de Xi Jin Ping, c’est faire preuve de racisme anti-asiatique.
    C’est comme si on disait qu’être opposé a la politique de Slobodan Milosdvic, c’était faire preuve de racisme anti-slave.
    Ces confusions mentales sont insupportables.
    Si l’ONU a produit tant de résolutions défavorables à Israël, la raison en est d’abord à chercher du côté d’Israël, pas du côté de l’ONU.
    Mais bon…Le Lointain Lecteur n’en est pas à un contresens près.

  33. Si l’ONU a tant condamné Israel c’est la faute aux Juifs donc?

    C’est bien ça ton raisonnement JG?

    Un peu comme ils ont mérités ce qui leur est arrivé vers 1930/40?

    Je suis pas fanatique des israélites mais expliquer que si l’ONU ne ne les aime pas c’est à cause de leur comportement, c’est assez gonflé comme argument.

    • Un lointain lecteur
      20 septembre 2024 At 21h42
      Si l’ONU a tant condamné Israel c’est la faute aux Juifs donc?

      Le lointain lecteur continue son festival de confusions stupides, où s’arrêtera-t-il ?
      Les juifs en tant que tels ne sont pas en cause dans les condamnations de l’ONU, Duglandu…
      Ce qui est en cause, c’est la politique d’un état, l’ETAT D’ISRAEL.
      Si vous ne savez pas faire cette différence-là, différence pourtant élémentaire, c’est très préoccupant pour vous.

      • Je parle de politique et d’Etat, et immédiatement le lointain lecteur racialise le débat.
        C’est plus fort que lui…Il n’y a pas de meilleure illustration de ce que peut être le racisme.
        Expliquez-lui, quelqu’un.

  34. C’est bien plus simple ici : s’impose une sorte de super  » Etat Européen », gouvernée par la von der la Hyène – non élue, mais bon, est-ce encore vraiment utile ?! – et des frontières-passoires.

    Il semble pourtant que certaines des « régions » annexées au sein de ce « super Etat », commencent, doucement, à regimber…

  35. En Périgord, y en a des qui ont encore des bipeurs (souvent pour que les vaches puissent vêler tranquilou).

  36. @cyrano58, le Lointain Lecteur, Brighelli

    Le texte voté par l’ONU il y a 3 jours, non contraignant, demandant à l’Etat d’Israel de se retirer des territoires illégalement occupés d’ici 12 mois : adopté par 124 voix pour, 14 contre et 43 abstentions.

    Si l’on vient à dire que l’ONU est antisémite (124 pays antisémites…? 43 potentiellement antisémites…?) parce qu’elle demande poliment à Israël de bien vouloir respecter – oh, un tout petit peu…, sans se presser…d’ici un an…- l’embryon de droit international que cette institution essaie de faire respecter, si l’on en vient à qualifier ça d’antisémitisme, alors il est clair que les mots n’ont plus de sens. Et quand les mots n’ont plus de sens, toute communication devient impossible.

    Si l’on en vient à dire que la Cour Pénale Internationale, qui a lancé un mandat d’arrêt international visant Netanyahu, a pris cette décision par antisémitisme, alors il est clair que les mots n’ont plus de sens. Et quand les mots n’ont plus de sens, toute communication devient impossible.

    Si l’on en vient à dire que la Gauche française qui prend partie de façon très consciente non pas pour les islamistes, mais pour la survie du peuple palestinien et l’arrêt de la vitrification de Gaza et qui met en cause la politique d’Israël menée par le fanatique religieux Netanyahu, si l’on en vient à dire que cette Gauche-là est antisémite, objectivement ou pas, alors il est clair que les mots n’ont plus de sens. Et quand les mots n’ont plus de sens, toute communication devient impossible.

    Si l’on en vient à dire que les Palestiniens sont majoritairement et par essence des islamistes antisémites, alors il est clair que les mots n’ont plus de sens. Et quand les mots n’ont plus de sens, toute communication devient impossible.

    Si l’on en vient à dire que l’horreur de la Shoah justifie l’injustifiable, excuse l’inexcusable, et que refuser de justifier et d’excuser ce qui ne peut pas l’être, c’est être antisémite, alors il est clair que les mots n’ont plus de sens. Et quand les mots n’ont plus de sens, toute communication devient impossible.

    Quand les mots n’ont plus de sens, quand les mots « antisémite » et « antisémitisme » surgissent à tout bout de champ pour donner un totem d’immunité au fanatique religieux Netanyahu – et il ne se prive pas de l’utiliser – , alors on n’est plus très loin d’un monde qui a perdu la Raison. Ôter aux mots leur sens, c’est aboutir à cela.

    • Ce n’est pas parce que le 1er ministre israélien ordonne des crimes de guerre que la majorité des palestiniens et une large partie de la gauche française ne sont pas antisémites…
      La saloperie de l’un n’excuse ni ne justifie les saloperies des autres.
      Sinon, à vous de voir si fréquenter ou soutenir des antisémites fait de vous un antisémite ou pas.

  37. Aux derniers JO de Paris, en raison de la condamnation de l’invasion russe en Ukraine, les athlètes russes pouvaient participer, mais à titre individuel, et non sous la bannière de leur pays. Décision acceptée partout, décision jugée par tous comme adéquate.
    En raison de l’invasion de la bande de Gaza par Israël, invasion condamnée par l’ONU, certains ont émis l’idée que la même disposition pouvait être appliquée aux athlètes israëliens.
    Que croyez-vous qu’il arriva ?
    Cette idée fut qualifiée d’antisémite.
    Au nom du refus de l’antisémitisme – refus évidemment nécessaire – notre monde occidental galvaude le sens des mots et soutient aveuglément un état-voyou qui n’a pas de limites.
    Le prix à payer pour ce soutien absurdement aveugle sera considérable. Hélas pour nous tous.

  38. Le croate tu te tires un balle dans le pied!

    Oui l’ONU poursuit Bibi pour crime contre l’humanité mais elle ne poursuit ni le Hamas, ni le Hezbollah, comme elle ne poursuit pas Kagamé ou Joseph Kony…et tout comme elle n’a jamais poursuivi Arafat ou Habbache.

    Deux poids trois mesures!

    • Lointain Lecteur, dites-vous bien que je vous fais une faveur en répondant à votre post de 10h28 ci-dessus. J’y réponds pour vous instruire, et pour corriger les grossières erreurs que vous commettez:
      – ce n’est pas l’ONU qui a lancé un mandat d’arrêt international visant Netanyahu. C’est la Cour Pénale Internationale, qui n’a rien à voir avec l’ONU.
      – Le Statut de Rome est le traité international qui a fondé la Cour pénale internationale. Il est adopté lors d’une conférence diplomatique réunissant les représentants des États adhérant aux Nations unies, dite Conférence de Rome, qui se déroule du 15 juin au 17 juillet 1998 à Rome, en Italie. Il entre en vigueur le 1er juillet 2002 après sa ratification par 60 Étatsc : la Cour pénale internationale est alors officiellement créée. La compétence de la Cour n’étant pas rétroactive, elle traite les crimes commis à compter de cette date.

      Allez, Lointain Lecteur, relisez attentivement les deux dernières phrases ci-dessus, pesez-en chaque mot, et cessez de dire des âneries – même si je sais bien qu’à l’impossible nul n’est tenu.

  39. Et pour revenir au point central évoqué plus haut, sachant que je prends partie pour la survie du peuple palestinien et l’arrêt de la vitrification de Gaza, et que je tiens des propos qui mettent en cause la politique d’Israël menée par le fanatique religieux Netanyahu, combien de temps faudra-t-il pour que je sois traité d’antisémite sur ce forum ?

    Et je repose les questions suivantes : Noam Chomsky, qui tient les mêmes propos que moi mais mieux dits, est-il, « objectivement » ou pas, antisémite ?
    Edgar Morin, qui tient les mêmes propos que moi mais mieux dits, est-il, « objectivement » ou pas, antisémite ?
    Ces questions resteront-elles sans réponse ?

  40. A ce stade, le mandat d’arrêt de la CPI n’ a pas été lancé, mais seulement demandé par le procureur de la CPI, M. Karim Khan, KC (king’s counsel, conseiller du roi, titre honorifique décerné aux avocats brit. éminents)

    Extrait de RFI de ce jour:

     » Israël s’adresse à la CPI pour contester les demandes de mandat d’arrêt émises par son procureur
    Le ministère des Affaires étrangères israélien a annoncé avoir déposé vendredi 20 septembre deux requêtes devant les juges de la Cour pénale internationale (CPI). Les documents contestent les demandes de mandat d’arrêt émises par le procureur Karim Khan le 20 mai. Ils visent le Premier ministre Benyamin Netanyahou, son ministre de la Défense Yoav Gallant, et trois responsables du Hamas, dont Yahya Sinouar. C’est la première fois que l’État hébreu s’adresse formellement aux juges de la Cour.

    Publié le : 21/09/2024 – 00:28

    3 mn
    Israël a annoncé vendredi 20 septembre avoir remis à la Cour pénale internationale (CPI) des documents contestant la décision annoncée en mai par son procureur de demander des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ministre de la Défense, Yoav Gallant.

    • Oui, j’ai vu ça.
      Et j’ai effectivement commis un abus de langage en disant que le mandat d’arrêt avait été lancé. Il a pour l’instant été demandé par le procureur de la CPI.

        • Le fait essentiel reste qu’il y a un procureur de la CPI qui a estimé qu’un certain nombre de faits justifiaient une demande de mandat d’arrêt international.
          Les faits en question n’ont rien d’euphémistique, hélas pour les habitants de Gaza.
          La demande du procureur n’a elle non plus rien d’euphémistique, dommage pour Netanyahu et son ministre. Ils devront faire avec.

  41. Pagers;a verifier: Israel aurait monte une usine de pagers pieges et se serait debrouille pour que le Hezbollah les achete!

  42. Si on se borne à une question plus modeste, LFI est- il ou elle antisémite ?
    Un groupe d’intellectuels de gauche ( proches de LFI pour autant qu’on puisse en juger !), avec Ludivine Bantigny, Chapoutot et quelques autres ( dont des juifs de gauche évidemment) à publié au mois de juin une  » réponse » :
    (…)
    L’accusation d’antisémitisme portée contre LFI est un outrage. Pour ce parti en général, et pour celles et ceux, juives, juifs, qui en sont membres, ou simplement soutiennent ses positions, votent pour cette organisation. C’est le cas de plusieurs parmi nous, qui n’en peuvent plus de se voir associés-es à cette injure infâme et d’être traîné-es dans la boue. Jean-Luc Mélenchon, qui subit au quotidien cette disqualification à nos yeux injuste et écœurante, a eu ces mots lors d’un meeting du 23 mai dernier : « le cœur saigne en pensant à ceux de nos compatriotes juifs qui so⁶nt de notre avis et qui subissent tous les outrages, jusque dans leur propre famille. Notre pensée se tourne vers eux, en solidarité humaine, totale, complète ».

    La criminalisation du soutien au peuple palestinien
    (…)
    « L’antisémitisme est un poison. » Mathilde Panot n’a cessé de le répéter. Jean-Luc Mélenchon l’a rappelé maintes fois, sous différentes formes, et notamment avec ces mots : « Chaque juif dans le plus modeste village de France doit savoir que s’il est mis en cause parce qu’il est juif, il me trouvera à l’instant d’après à ses côtés. Tout ce qui ressemble à de la discrimination sur la base de la religion, du sexe ou de la couleur de peau m’insupporte au dernier degré et je la combats politiquement ».
    (.. .)
    « C’est un rappel, mais il est de taille : jamais un membre de LFI n’a été condamné pour antisémitisme. Nous n’en faisons évidemment pas un argument valable à lui seul, en soi et pour soi. Mais cette réalité importe. A contrario, en 2012, Jean-Luc Mélenchon a gagné son procès contre Jean-François Copé, Nathalie Kosciusco-Morizet et Alain Juppé qui l’avaient accusé d’antisémitisme : tous trois ont été condamnés par le tribunal …. »
    Etc
    Et le dernier paragraphe:
     » LFI a participé à de nombreuses luttes ces dernières années. Ses député-es ont été souvent d’un grand courage. Le déversoir indigne qui s’abat en permanence sur ces personnes issues de milieu sociaux divers le rend encore plus exemplaire. Même si nous ne sommes pas toutes et tous d’accord avec son programme, ce projet est celui de la justice sociale, un combat pour l’équité et la dignité face aux logiques oppressives, à la violence du capital et aux prédations de toutes sortes. À l’heure du rouleau compresseur qui entend nous écraser, il est crucial de combattre les falsifications, les mensonges et les calomnies. Il n’est pas grandiloquent d’affirmer que l’histoire les jugera. Pour autant, ne l’attendons pas. »
    ( texte complet par exemple sur le blog de L Bantigny sur Mediapart)

    Effectivement on ne reporte aucune sanction judiciaire contre LFI ou ses responsables.
    Adroitement les signataires
    prennent les devants en parlant du dogwhistle, cette façon codée de désigner les juifs sur les réseaux sociaux, pour démontrer qu’aucun membre de LFI ne peut en être accusé.
    (A suivre)

    • Vous, ECHO, à titre personnel, quelle est votre réponse aux questions que je pose dans mon message de 10h52 ?

  43. Suite

    Article d’Emmanuel Debono sur le site Conspiracy watch
    Pas de condamnation, pas d’antisémitisme ?… Vraiment ?!
    Publié par Emmanuel Debono | 08 juillet 2024 | À la une, Idées & opinions

    L’argument revient souvent ces derniers mois. Des sorties naturalistes de Jean-Luc Mélenchon à propos des juifs aux « dragons célestes » de David Guiraud, le raisonnement, revient, comme implacable : « Si c’est de l’antisémitisme, portez plainte ou taisez-vous ! » Pas si simple explique l’historien Emmanuel Debono…
    (…)
    Pas de condamnation, pas d’antisémitisme ! L’argument revient souvent ces derniers mois, à la faveur d’un contexte particulièrement polarisé sur l’explosion des actes antisémites en France. D’un côté, des agressions, verbales ou physiques, que comptabilisent entre autres les services du ministère de l’Intérieur. De l’autre un ensemble hétéroclite, principalement discursif, qui est laissé à l’appréciation de chacun. Des sorties naturalistes de Jean-Luc Mélenchon à propos des juifs, aux « dragons célestes » de David Guiraud, du slogan « du fleuve à la mer » aux tweets provocateurs de Rima Hassan, de la blague de Guillaume Meurice nazifiant Netanyahou et sa circoncision, au spectacle « Voices for Gaza » où l’on put, il y a quelques jours, ironiser allègrement sur l’accusation d’antisémitisme… le raisonnement, revient, comme implacable : « Si c’est de l’antisémitisme, portez plainte ou taisez-vous ! Et si la justice vous donne tort, taisez-vous à jamais ! » Simple, efficace, définitif comme un jugement de Salomon. En apparence en tout cas, car les présupposés dans l’affaire sont nombreux.

    Les aléas de la justice
    D’abord l’idée que le tribunal puisse effectivement dire ce qui est antisémite et ce qui ne l’est pas. Or, celui-ci ne fait que vérifier l’adéquation entre des faits et les qualifications juridiques retenues par la partie civile, s’il y a bien infraction à la loi, une loi dans laquelle, il faut le souligner, ne figure pas le mot « antisémitisme ». La loi contre le racisme du 1er juillet 1972 sanctionne en effet les comportements qui provoquent « à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ». Ces dispositions figurent dans la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, ce qui signifie que tout propos mis en cause subit, de la part de juges, souvent spécialisés dans le droit de la presse, une analyse en profondeur fondée sur des considérations multiples dont il faut avoir conscience pour mesurer à quel point la liberté d’expression est sacrée et justement protégée en France.

    Le résultat est que, bien souvent, la décision de justice déçoit, n’est pas à la hauteur des attentes des parties civiles. Les raisons en sont multiples mais l’une d’elles, importante, réside dans la difficulté à déterminer l’intention de l’auteur d’une déclaration litigieuse.
    (…)

    La main des juges hésite souvent. Le bénéfice doit être laissé au doute. Des vices de procédure peuvent survenir. La symbolique peut ne pas être comprise, parce qu’aussi, les formes textuels ou graphiques se renouvellent avec le temps, stimulées par de nouveaux usages, de nouveaux canaux de propagation, principalement numériques, le recours à des périphrases, etc (…)

    Pas de condamnation, pas d’antisémitisme ? Non. Pas de condamnation parce que, souvent, pas de procédure. Pas de procédure car engager des poursuites est coûteux, en temps – en particulier dans un contexte où les agressions se multiplient –, en énergie (qui peut être dispensée autrement), en argent (idem). Car ces contraintes objectives obligent souvent à la prudence : « Faut-il y aller ? » se demande-t-on dans le jargon du militant antiraciste. Parce que la qualification est incertaine,
    Parce que la qualification est incertaine, qu’il y a des jurisprudences qui intiment… la prudence. Parce qu’on n’est jamais sûr de l’issue d’un procès, au terme d’une longue procédure, dont l’issue décevante permettra à la partie adverse d’afficher le jugement avec fierté, et de récidiver au nom d’une liberté d’expression malmenée par de mauvais coucheurs, toujours un peu les mêmes !

    Pas de condamnation parce que de nombreux faits relèvent de ce que l’on appelle, ces temps-ci, un « antisémitisme d’atmosphère ». Non pas une haine explicite, radicale, qui s’exprimerait sans détour, mais de multiples gestes, signes, attitudes, comportements, éléments rhétoriques ou graphiques, parfois abstraits ou vaporeux, dont la parenté (la relation à un thème qui englobe la critique radicale d’Israël et les surréactions présumées des juifs), la somme (la récurrence voire l’obsession des allusions ou des références au sujet) et l’ambivalence permettent de les analyser pour ce qu’ils sont : des facteurs qui alimentent un flux général, convergeant vers un seul et même sujet : « les juifs ».
    (…)
    Alors il y a cette sommation : « Si c’est antisémite, portez plainte ! » Oui, mais… Et puis cette autre : « Il n’a pas été condamné, il n’est pas antisémite ! » Oui, mais…
    (…)
    Pas de condamnation, pas d’antisémitisme ? Non, l’équation ne tient pas. « 

    • Aucun politicien antisémite d’extrême-gauche ne sera jamais inculpé. Jamais. Peu importe leurs éructations, là ou le Pen père a été (justement) sanctionné, ils bénéficient d’une absolue impunité judiciaire. Il suffit de regarder le résultat des élections professionnelles des magistrats pour le comprendre. Tout débat sur ce sujet est inutile.

  44. Josip, je vais vous répondre plus en détail sur votre message, sur mon ordinateur, ce sera plus facile que de le faire sur mon téléphone.

      • Vous avez raison. Ma citation est interminable. Mais utiliser un lien est parfois contre- productif puisqu’on ne clique pas toujours sur le lien ou on ne lit pas l’article réellement.
        Debono est un grand spécialiste de l’antisémitisme. Il s’exprime sur plusieurs médias et pas seulement Conspiracy Watch.
        ( réponse au message suivant).

  45. Conspi’ watch : le fond d’épicerie de Rudy R. ; le top du top des « démystificateurs d’infox ».
    Les ceusses qui ont bénéficié du Fonds Marianne (la Marlène s’est depuis fait la malle).
    Bref, rien du beau linge.

    • Tout le monde n’a pas la chance de profiter des « fonds » de la « République ».
      Ainsi, JPB (16 sept, 19h58) :
      « Tu parles ! Deux ou trois mille euros maxi. »
      et le sirénien (21 sept, 12h28) :
      « Pour une bouchée de pain (grillé)… »

  46. https://youtu.be/iQzP4ufjkM4?si=1XRJqgAluVJvCwVG

    A écouter absolument, et jusqu’au bout.
    Nos pays occidentaux sont d’une lâcheté sans nom. Je ne cesse de m’agacer – euphémisme- du soutien inconditionnel accordé à Israël etat-voyou – et je me doute bien que j’agace moi aussi beaucoup en disant ça.
    Mais que dire alors de la lâcheté devant le sort réservé aux femmes iraniennes et afghanes ? Au niveau des états, envisager une rupture des relations diplomatiques avec Iran et Afghanistan, est-ce trop demander? Apparemment oui…
    Exercer via l’ONU ou autres canaux possibles une pression économico-financiere sur ces pays oppresseurs et liberticides, c’est chose impossible ? Apparemment oui…
    Les intérêts capitalistes qui nous gouvernent sont apparemment bien plus importants et plus dignes d’être défendus ou protégés que les droits et la vie des femmes dans ces théocraties.
    Comme toujours, ce sont des associations qui prennent en charge ces affaires, dans la mesure de leurs faibles moyens, pendant que pour les États c’est la règle habituelle du « business is business ».
    Je dois être un peu fleur bleue ou avoir gardé en moi des colères adolescentes, mais en regardant la vidéo donnée ci-dessus en lien, j’ai eu honte de ne pas pouvoir faire quoi que ce soit de concret pour faire avancer le schmilblick à court terme.

    • Et bien, occupez-vous d’abord « de faire avancer le schmilblick à court terme »… ICI !
      Comme d’hab, ICI – y compris Europe de l’Ouest – semble ne vous intéresser que… de loin.
      Et, par principe, je n’écoute pas le mediapart * du petit moustachu.
      Vous jouez à quoi ?
      Vous vous sentez missionné au remplissage obligatoire de ce blog, en l’absence de Lormier (& co), ou quoi ?!

      (* mediapart qui s’était débarrassé de L. Mucchielli, qui ne se joignait pas à la doxa vaccin ;
      par contre, le machin E. Lechypre est, bien sûr, toujours en poste,
      lui qui avait déclaré, en 2021 :
      « Les non-vaccinés, ce sont des dangers publics… je ferais tout pour en faire des parias de la société. Vous mettez la vie des autres et la vôtre en danger…
      On vous vaccinera de force. Je les ferai emmener par deux policiers au centre de vaccination. Il faut aller les chercher avec les dents et avec les menottes s’il faut! »

      Mais ce n’était qu’une « image exagérée et simplifiée » a-t-il dit, après ; ah bon ?.

      • (Comme l’a dit, très justement, C. Galacteros – au demeurant bavarde, sans plus, dans ses chroniques –
        « l’Amérique vit par la guerre… ».
        Les EU (et Israël) rêveraient-ils d’en mettre un bon coup à l’Iran… un morceau qu’ils ne seraient pas prêts à lâcher, comme… l’Afghanistan ?)

    • Ah ! Faire un cinéma de plein air à Kaboul pour projeter à l’humanité locale reconnaissante l’intégrale de De Oliveira…

      Problème : depuis l’assassinat de notre afghan préféré, Massoud, le cinéma, comment dire…

    • La »mère Méda » : pas entendu parler depuis ses (moult) digressions sur le « travail »…
      Nouveau fond de commerce, le « climat » – y’a pas d’âge, niveau recyclage.

    • « Partenariat avec les territoires », « l’Accès aux soins »… jusqu’à « La réussite scolaire » =
      Se moquer du monde ! What else ?!

      • Le sinistre chargé de « la réussite scolaire » s’occupera surtout à faire ruisseler du brouzouf sur l’enseignement privé…

  47. Une certaine Anne Genetet, nommée au Moloch.

    Elle n’y connaît que dalle. Médecin de formation, sans pratique, dents de cheval. On pourra la brider à volonté.

  48. Y manque un sinistre des pneumatiques de plein exercice, chargé, si j’ose dire, de tendre vers une définition précise des embarcations d’immigrants illégaux.

    • Et il n’y en aura pas car ce ministère aurait un sens. A la place, ce sera le ministère de la promotion de la betterave en milieu subaquatique.

  49. Titre de l’article dont je donne le lien ci-dessous :
    « Après six mois de guerre à Gaza, le Premier ministre Benyamin Nétanyahou est critiqué de toutes parts en Israël »

    https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/israel-palestine/apres-six-mois-de-guerre-a-gaza-le-premier-ministre-benyamin-netanyahou-est-critique-de-toutes-parts-en-israel_6466538.html

    L’article date d’avril 2024. Six mois plus tard, aujourd’hui, la situation est bien pire, et les critiques sont de plus en plus nombreuses et de plus en plus virulentes.
    Mais cyrano58 m’a ouvert les yeux. J’abjure mes erreurs et me rallie à sa foi : les israeliens toujours plus nombreux qui critiquent Netanyahu et la politique qu’il met en œuvre sont des islamo-gauchistes antisémites. Quel aveuglement a été le mien, de ne pas le comprendre plus tôt…!
    Merci, cyrano58, et alléluia. (Ici, musique, le Messie de Haendel, volume maximum)

    • Le fait est que les islamogauchistes sont antisémites, l’assument et le revendiquent. Je n’y peux rien.

  50. De nombreux hezbolleux ne pourront plus faire le signe de la victoire ni de doigt(s) d’honneur après la leçon digitale qu’ils viennent de prendre.

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