Arles affichePetit cru cette année. Oh, on trouve encore des perles, mais dans leur majorité les expos vues en une journée très chargée étaient d’un intérêt mitigé.
Donc, si vous passez dans la ville de Françoise Nyssen, notre estimé ministre de la Culture (« estimé » se met au masculin, hé, patate ! c’est une fonction, donc un neutre, pas un attribut féminin ou masculin), sachez quoi voir. Vous éviterez comme moi de transpirer au soleil — et diable, qu’il faisait chaud jeudi dernier !

Le plus redoutable, dans cette ville aux ruelles sagement étroites, afin de conserver ce qu’il se peut de fraîcheur, c’est la traversée de la place de la République, sur laquelle donnent la Mairie (traversez-la, la voûte est superbe), l’église Saint-Trophime (un saint obscur, peut-être envoyé pour évangéliser la Gaule sous le règne de l’empereur Dèce, au IIIe siècle) et l’église Sainte-Anne, par laquelle j’ai commencé mon exploration photographique.
Jonas Bendiksen (un Norvégien, que vouliez-vous qu’il fût d’autre ?) a tiré le portrait, à travers le monde, de sept cinglés qui se prennent, çà et là, pour des réincarnations du Christ.Jonas-Bendiksen- Grand moment. Certains sont de puissants arnaqueurs, et rassemblent des milliers de fidèles. D’autres sont suivis par une poignée de disciples. Tous sont des allumés — ou des escrocs, l’appareil-photo ne fait pas la différence :2478_Jonas-Bendiksen, né en 1977, le Dernier testament, 2017

Puis j’ai traversé la redoutable place — mais il n’était pas encore dix heures, c’était tout à fait supportable— pour aller au Palais de l’Archevêché. Oubliez William Wegman, qui ne s’est pas remis d’avoir deux braques de Weimar et qui colle leur tête sur tous ses sujets — dans un accès prévisible de mauvais goût, c’est donc lui que les organisateurs ont choisi pour l’affiche de l’année. Passez directement dans le cloître, où Gregor Sailer a photographié des « villages Potemkine » — des lieux fictifs mais qui existent quand même, des espaces bâtis sans habitants, qui ont appartenu à l’armée, souvent, ou témoignent d’un cataclysme suspendu. Des merveilles dans le genre décor pour film de terreur fauché :

usa 038
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Puis en ressortant, partez à droite, direction rue de la Calade (derrière la mairie). À droite, à la Fondation Manuel Rivera-Ortiz, une exposition dispensable consacrée à tous les réfugiés du temps, dans un décor de gilets de sauvetage accrochés en guirlandes. À sauver cinq très belles photos de Samit Tlatli, intitulé « Préfecture » — cinq clichés pensés sans doute en faisant la queue au bureau des naturalisations. Par exemple :Samit Tlatli, Préfecture, Armure, 2017

Descendez de vingt mètres, au coin de la rue dans la salle Henri-Comte, une expo splendide de René Burri (rappelez-vous, Burri est l’homme qui a photographié le Che accroché à son barreau de chaise). Burri toute sa vie a été obsédé par la pyramide de SaqqaraBurri saqqara 1962

ce qui l’a amené à voir toute sa vie des triangles et des cônes un peu partout — par exemple dans les rues de Tokyo :René-Burri-Tokyo-Japon-1980-Les-pyramides-imaginaires-aux-Renconres-Arles-2018

Descendez encore, tout droit jusqu’au musée Réattu. En dehors des toiles historiques dudit musée, cet hôtel particulier abrite une expo de Véronique Ellena, d’un inintérêt massif, et de vieilles photos d’Alfred Latour (1888-1964), l’un des noms affiliés à ce que l’on appelle la « photographie humaniste « (Doisneau, Willy Ronis, etc.). Mais justement, autant se rappeler Doisneau, Ronis et surtout etc., auteur souvent cité d’œuvres essentielles.
Mais juste en face du Réattu, dans la Commanderie Sainte-Luce, Laura Henno expose ses images d’une Amérique oubliée, des bouts d’humanité dans un recoin perdu, sans adresse, ni boulot, avec leur frère prêcheurnews et leurs enfants quasi sauvages.Laura Henno Redemption 2017

On contourne les Thermes, on se rend à l’église des Frères Prêcheurs où, rappelez-vous, j’avais admiré l’année dernière les « Pulsions urbaines » de Michaël Wolf. Rien de tel cette année. Les visions américaines de Paul Graham sont d’une banalité à pleurer — vues mille fois, vous avez ramené les mêmes de votre dernier voyage chez les Rednecks. Passons.
J’ai fait un tour par la Chapelle Saint-Martin du Méjean, tout à côté de la librairie Actes Sud. Une bonne idée : Taysir Batniji, un Gazaoui exilé aux Etats-Unis, y expose des photos très significatives — la solitude d’un fauteuil à deux pas de la mer,Taysir Batniji ou, vu de loin, un mur entier de ce qui paraît être des petites annonces immobilières,Taysir Batniji, né en 1966, Gaza Houses, 2008-2009 et, de près, se révèle être une succession de maisons détruites au cours de l’opération Plomb durci, en 2008 :IMG_20180816_120252 Ce ne sont pas de grandes photos, mais c’est une remarquable idée — dans le genre conceptuel.

Pour se remettre de ce déluge d’humanité, allons déjeuner de l’autre côté du Pont de Trinquetaille, au Saint-Pierre — assez bon et pas cher, moins frelaté que les gargotes à touristes de la Place du Forum…IMG_20180816_131741

Evidemment la traversée en sens inverse du même pont, vers 14h, c’est le désert de Gobi au mois d’août. Vous vous surprenez à réciter Châteaubriand, « Levez-vous, orages désirés… » Orage, ô désespoir ! Tu parles ! Soleil de plomb à l’heure de la sieste…IMG_20180816_131741

Je suis allé m’abriter à la Fondation Van Gogh, un peu de peinture me distrairait de toutes ces images argentiques. Belle expo intitulée « Soleil chaud, soleil tardif ». Des toiles vives d’Adolphe Monticelli, quelques Van Gogh tout à fait intéressant — une Vanité que j’ignorais, entre autre — bel exemple d’auto-portrait par anticipation,VanGogh, Crâne 1887 et une exposition Paul Nash dont je n’ai retenu qu’une Mer en hiver, peinte dans le village où Nash se reposait des gaz inhalés à Ypres en 1917. Ou comment un paysage tirant vers le cubisme traduit un état d’âme évidemment épanoui :Nash Winter Sea,

Oubliez l’Eglise des Trinitaires, et passez directement à l’Espace Van Gogh, à cent mètres. Là, il y a des merveilles — de remarquables photos de Robert Franck, l’homme qui publia en 1958 un recueil intitulé les Américains avec une préface de Jack Kerouac — des photos terribles d’un pays terrifiant.Robert Franck (né en 1924), Trolleybus, New Orleans, 1955 in The Americans, 1958

Et à l’étage, les mêmes, quinze ans plus tard, dues à Raymond Depardon, qui est vraiment aussi grand photographe que documentariste.depardon

Restait la traversée du désert — à nouveau la place de la République, les arènes, pour arriver boulevard Emile Combes. À la Maison des Peintres, rien — mais alors, rien. Un vide prétentieux. Il y en a qui s’imaginent que la possession d’un appareil-photo les rend photographes. Oseraient-ils se prétendre peintres parce qu’ils se seraient acheté une palette ? Ou écrivains dès leur premier stylo ? La photo est un art aussi difficile que les autres — mais à la portée des caniches, c’est bien le problème.

Remontez le boulevard. Juste avant d’arriver au croisement avec le boulevard des Lices se tient l’espace Croisière, presque entièrement consacré cette année à 1968 dans tous ses états — aussi bien les affiches sérigraphies des Beaux-arts que les photos de manif maintes fois vues et revues, celles de Gilles Caron par exemple — un garçon trop tôt disparu dans une rizière cambodgienne :

The 1968 May Events, riot on the rue Saint Jacques, Paris, France, May 6, 1968
The 1968 May Events, riot on the rue Saint Jacques, Paris, France, May 6, 1968

Il ne me restait plus qu’à redescendre sur la droite. A gauche, dans la Maison des Lices, de belles photos de Feng Li, un photographe chinois capable de saisir des instants suspendues —et problématiques — rassemblées depuis dix ans sous un titre unique, « Nuits blanches » :Feng Li, né en 1971Fengli-White-Night-28-683x1024 Et un peu plus bas, comme d’habitude, dans ce lieu magnifique qu’est la Chapelle de la Charité, rien — mais alors, rien. Ou moins que rien, Pasha Rafyi et Laurianne Bixhain.

Il était temps. Il faisait soif, il était près de seize heures, l’heure de rentrer en essayant de ne pas se brûler les doigts sur le volant : les parkings arlésiens sont ingénieusement orientés plein soleil, afin que vous emportiez en souvenir quelques cloques artistiques — mais dont vous ne profitez pas quand vous avez, comme moi, la chance d’avoir un chauffeur…

Jean-Paul Brighelli

158 commentaires

  1. « Tous sont des allumés — ou des escrocs, l’appareil-photo ne fait pas la différence »

    Effectivement, un nikon ne discrimine ni khonnes – aucune femme parmi ces jésus – ni icones.

  2. « La photo est un art aussi difficile que les autres — mais à la portée des caniches, c’est bien le problème »

    Un caniche devant un Canon, une poule devant un couteau.

    • …Et ta mère éplorée devant son diaphragme défaillant le jour de ta naissance…Hurkhurkhurk !

  3. « ce qui l’a amené à voir toute sa vie des triangles et des cônes un peu partout »

    Ni cônes ni triangle s’il avait mitraillé en gros plan cet ânon avec son Canon.

  4. Résidus de couche et profondeur de champ (suite)

    « images d’une Amérique oubliée, des bouts d’humanité dans un recoin perdu, sans adresse, ni boulot, avec leur frère prêcheur et leurs enfants quasi sauvages. »

    Là on n’est plus avec des outsiders et leur sociologie de la déviance, mais avec de vrais pauvres. Isolement subi, oubliés par Dieu, mais faut-il s’émouvoir plus que ça sur le sort de ces bons sauvages ? Il n’y a que l’homme qui se plaint, et ça Dieu ça le gonfle, et c’est parce que ça le gonfle qu’il répond à Job : « où étais-tu quand je créais l’univers ? » Une autre manière de dire à Job : « retourne pleurer chez ta mère, tu me gonfles ! »

    • Vu de l’extérieur, on ne peut qu’être d’accord avec votre article.
      Mais avec un peu de recul, il me revient également cette citation « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes ». Les profs ont depuis plus de 40 ans, largement voté pour les responsables de la situation actuelle, et régulièrement soutenu des réformes dont on subit aujourd’hui les effet délétères.

        • Je m’en doute 🙂 mais j’ai une grosse poignée de cousins-cousines qui ont voté Mitterrand-Jospin- Ségo-Flamby … ce qui ne les empêche nullement de se lamenter, tout en courbant docilement l’échine !
          Et pour la paix familiale, j’ai renoncé à intervenir quand ils parlent boutique !

  5. La « photographie humaniste » de Ronis, Doisneau, etc… »réalisme poétique » qu’y disaient !

    Vous reprendrez bien une louche d’humanisme ? C’est qu’il nous en reste ! Personne n’en veut, ça n’a jamais le même goût : les gens y mettent n’importe quoi dedans pour faire pleurer Margot. L’humanisme rouge sang de cette époque pourrie a produit au moins autant de saloperies qu’aujourd’hui ou demain, probablement plus ! Souvenirs ennoblis par l’oubli càd artificiels ! Et nous irions nous extasier devant des clichés « humanistes » dans le style petites soeurs des pauvres ?
    Ce ne sont que des clichés de clichés …

    • Roquet, l’aura jamais de passé. Ni d’avenir. Comme un étron sec qui n’aurait même pas l’espoir d’être admiré, un jour, comme coprolithe exposé dans un improbable musée.

      Une pauv’ merde, quoi.

  6. La por..nogra.phie humaniste ? Nous avons déjà beaucoup donné de notre bonne conscience …

  7. Belzébuth, protège-moi car leur nom est légion !

    Je regardais Departures (titre américain d’un magnifique film japonais de 2008), et j’ai eu la curiosité de savoir ce qu’en disait la critique française, toujours si intelligente, à sa sortie.
    Et je suis tombé sur ça — dans le Monde, forcément :

    « Si Departures reste dans l’histoire du cinéma, ce sera pour avoir ravi l’Oscar du meilleur film étranger à deux longs métrages qui lui sont infiniment supérieurs, Entre les murs de Laurent Cantet et Valse avec Bashir, d’Ari Folman. Le processus électoral par lequel cette bluette nécrophile s’est imposée reste plein de mystères, mais la statuette trône désormais sur les étagères de la Shochiku, le studio qui a financé Departures, l’un des plus grands succès publics de ces dernières années au Japon. »

    C’est signé d’un certain Thomas Sotinel.

    Argh ! Dire de ce petit bijou d’émotion qu’il l’a indument emporté sur la -bouse de Laurent Cantet me dépasse. Valse avec Bashir, je ne l’ai pas vu — mais quel connard franchouillard peut penser qu’Entre les murs, déjà primé à Cannes par une coalition d’insuffisants de la cougourde, pouvait rivaliser avec ce film plein d’émotion…
    Aux rizières ! Tous aux rizières !

    Article complet sur
    https://www.lemonde.fr/cinema/article/2009/06/02/departures-un-oscar-et-douze-enterrements_1201098_3476.html

    • vous devez avoir un côté maso quand même, vous, les profs … Y’a pas, vous adorez vous auto-supplicier : la lecture du « vespéral » pour l’un , du « Monde », pour le Maître, et quand vous citez le quotidien de révérence, c’est pour dire à quel point vous le détestez !

    • « Valse avec Bashir » est un excellent film, mais rien à voir avec Departures qui est une merveille. Quant à « entre les murs »… No comment.
      Mais en effet, pourquoi vous infliger la lecture de l’Immonde ?

  8. Et pendant que JPB arpentait avec peine les sentiers bariolés du Frioul ainsi que les places-à-bobos arlésiennes, le rocher prenait des aises campagnardes loin du vulgus, de la plèbe et du monde en général.
    La solitude a du bon. Le retour forcé dans la fossée moderne est un calvaire dont l’approche d’une Nième rentrée des classes n’est qu’un prélude.
    M’enfin, comme dirait Gaston…
    piste!

  9. « Je suis allé m’abriter à la Fondation Van Gogh, un peu de peinture me distrairait de toutes ces images argentiques ».
    On peut faire les deux en même temps. Il y avait un photographe discret, Gérard Rondeau, disparu trop tôt en 2016 (discrètement) qui a eu le luxe de filmer/photographier Paul Rebeyrolle dans l’intimité de sa création artistique à Eymoutiers.

    https://www.mep-fr.org/event/gerard-rondeau/

    La dernière phrase de l’article signé Philippe Dagen empruntée à RG-L devrait être la devise des mathématiciens:

    Sur le dos d’une femme nue assise sur un lit, Rondeau a écrit ces mots pris à Roger Gilbert-Lecomte : “Regarder à se crever les yeux, à éclater le crâne, avec les yeux de derrière les yeux, de derrière la tête, comme un aveugle avec un grand cri lumineux (…).” Les yeux de derrière les yeux : on ne peut pas mieux dire.»

    • Le film de Rondeau montre Rebeyrolle dans son atelier en Côte d’Or et non à Eymoutiers où on peut (on doit) en revanche visiter sa fondation qui regroupe une partie de son oeuvre et visionner le film.

      Faut voir ce génie avec sa dégaine de sanglier s’extasier comme un gamin sur les classiques « en vrai » lors d’une visite en Italie. A montrer à tous les faquins, genre vc, se piquant de modernité disruptive.

      PS : « les yeux de derrière les yeux », derrière ceux-là, d’autres encore ?

    • Allez, sortez-nous vos préférences en matière de peinture. Qu’on rigole et qu’on dispose à peu de frais d’un repoussoir sûr et immédiat.

      L’école hollandaise autour de Ferdinand Ripolin ?

  10. Mon maçon qui est une maçonne va devoir refaire l’éducation de l’agrégé es-plâtres et stucs !
    Pour construire un beau mur il faut que tout soit d’aplomb et d’équerre – si on en construit quatre qui se rejoignent on peut en faire une cellule capitonnée pour les fous furieux.

    • Donc on revient à « Entre les murs  »  ?
      On tourne en rond dans ce blog, je quitte.

    • C’est au pied du mur qu’on voit la maçonne,
      c’est quand elle est en haut du mur qu’on voit sa culotte.

  11. Combien de barbichus professoraux prennent le deuil à cette annonce : « Kofi se meurt ! Kofi est mort ! »

    P.S Cet étrange cet Africain qui s’était fait un look de professeur déchu de la vieille France !

  12. « Un meurtre transphobe, putophobe et raciste »

    https://www.nouvelobs.com/societe/20180817.OBS0986/une-prostituee-tuee-au-bois-de-boulogne-un-meurtre-transphobe-putophobe-et-raciste.html

    Et si, de surcroît, la mèruvienne avait été végane prosélyte, aurait-elle pu pomper un carniste psychopathe au point qu’il sorte son merlin exaspéré ? Une démonstration supplémentaire, s’il en était besoin, que l’abattage en série est dangereux pour la santé.

    • et quand une personne non-pute, non-trans, et caucasienne, se fait poignarder , on dit quoi ? oh, ne vous inquiétez pas, « c’est l’œuvre d’un déséquilibré … » et ça ne fait même plus un entre-filet en page faits divers.

  13. En vrac ce Week-end :

    Dans la Drôme Saint-Paul-Trois-Châteaux – le pays de Dobo – deux personnes attaquées au couteau, un mort.
    Nord de Paris, à la boucherie grosse dispute entre clients, ça se termine à coups de brochettes sur le trottoir : une vraie boucherie.

    • Du grand Art ! si vous en avez d’autres, dégageant le même maîtrise, la même force, et le même instinct, vous méritez une exposition ! « une composition trapézoïdale, qui chamboule, le traditionnel triangle, révolutionnant plus de deux siècles de photographie ! le choix de sujet est multiple, le tunnel, symbole de la fuite en avant d’une humanité qui se perd, le reflet, et quel reflet, qui nous amène à nous interroger sur nous-mêmes. Puis vient l’eau rédemptrice, l’eau qui nettoie, l’eau qui guérit, et cet inconnu, personnage central, qui, placide, ne perçoit à aucun moment l’importance messianique de son geste. Et enfin, l’enfant dans la poussette, renaissance et espoir … Voici qu’en un cliché, Turdus nous dépeint le cycle de la vie, un Génie est né ! »

  14. en fait il s’agit d ‘ »Art l’en France »

    J’y voyais pour ma part la décadence, l’esclavagisme échappé de son tombeau qui s’abat sur les séniors, la jeunesse triomphante (l’affiche et le tag) de bêtise et d’inutilité, et la démographie qui s’emballe.

    • Au péril de sa vie, cet homme vérifie la résilience de la structure du pont à l’injection d’un liquide spécial. La stabilité de ce pont-tunnel, construit sous Constantin (Jean), n’a pas fini de nous étonner.

      Car, en vérité je vous le dis, qu’est ce que tenir debout si ce n’est une falsification virtuelle permanente de la chute ?

      Jusque là, ça va.

  15. « redonner la parole à ceux qui en avaient été privés »…et puis quoi encore ?
    Aristos de tous les pays, unissez-vous !

  16. C’est décidé : je pars faire un trekking au Tadjikistan considérant l’hospitalité et l’amabilité légendaire de la population ! Qui m’aime me suive …

    • Comme disait le guide futé Hervé Gourdel : en Kabylie le musulman est tellement attaché à ses hôtes qu’il les retient de force le couteau sous la gorge !

    • Ouais, du « trekking », c’est ça … du tourisme sexuel, oui ! dans un pays où tout le monde a le dji qui s’tend, on imagine tout, sauf le trekking ! à moins que ce ne soit « très kinky » 😉

      Nota: nous-z-autres, doux sauvages des isles, habitués à causer à d’autres sauvages, rustres et frustes, par instinct de survie, nous badigeonnons notre sabir de smileys, pour éviter les incompréhensions fâcheuses, et les inévitables coups de massue en représailles !

      • N’est ce pas plutôt le maquillage grossier de la mollesse mièvre de votre expression par des béquilles en forme de panneaux de signalisation ?

        • C’est mon côté « prof », hérité d’une longue tradition familiale : je me sens obligé d’insister sur les points importants, afin que même les cancres assis au fond, puissent comprendre, et donc s’enrichir !

  17. Ce qui est étonnant c’est que des récits de voyages en terre d’islam de voyageurs occidentaux il y en a des quantités depuis le moyen-âge ; Villehardouin, Joinville et Marco Polo sont trois noms célèbres !
    Mais il semble que le corps enseignant en Occident moderne ait complètement oblitérée cette mémoire !

  18. Vous savez comment le français René Caillié a réussi à atteindre Tombouctou en 1828 sans se faire tuer ? En se déguisant en homme du Coran, en lettré musulman !

  19. Qu’est-ce que c’est que cette religion qu’on nomme Islam ou Islamisme ? C’est une tentative pour faire rentrer de force tout l’univers mental dans un seul livre nommé le Coran – pour cela des nuées de savants lettrés tirent à hue et à dia pour plier toutes les habitudes sociales afin de les faire coller à la lettre du livre. En quelque sorte un poème en action … c’est à dire un poème sanglant !

  20. Le Coran c’est l’opposé de l’Haïku japonais ! Le Haïku flotte dans l’esprit … il ne pèse pas ! Alors que le Coran cherche à s’appesantir de manière obsessionnelle grâce aux cinq prières, au jeune et autres pratiques coercitives.

    Le Haïku remplit le vide de la conscience par un léger frémissement d’air – il rend les syllabes, les voyelles et les consonnes, aussi flottantes qu’un tulle de soie ! C’est un habit figuré digne de celui que le fameux couturier du roi danois dans le conte d’Andersen.

    Le Coran est l’enclume de dieu … le Haïku l’armée des elfes !

    • Erratum : C’est un habit figuré digne de celui que le fameux couturier du roi danois tisse ou coud dans le conte d’Andersen.

  21. Il faut dire que le Haïku est porté par l’écriture japonaise qui est un dessin !

  22. Merci à Hervé ! Grâce à lui j’ai pu lire l’article de Gérard Noiriel en entier.

    Je suspends pour le moment mon jugement sur la question d’une histoire populaire des Français – il faut je réfléchisse avant de parler ..

    • Enfin façon de parler puisqu’il s’agit d’écrire quelques lignes !

      La rue arabe c’est toute l’opinion publique dans les pays musulmans où l’analphabétisme est resté endémique jusqu’à une époque récente.

      La rumeur européenne des peuples il n’en reste pas grand chose par définition – la Grand’peur de l’été 1789 est un symptôme de cette culture populaire toute verbale !

  23. Moi je parle souvent de mes ancêtres sous condition que ce soit des aristocrates ou des bourgeois des villes – non par snobisme mais parce que mes aïeux paysans ou artisans qui vivaient dans de petits villages n’ont laissé aucune trace écrite – sauf accident s’ils ont des démêlés judiciaires !
    Une histoire populaire c’est une gageure !

  24. Il y a une exception en Europe c’est le peuple islandais ; ce sont des descendants directs des Vikings arrivés vers 870 sur l’île au milieu de l’Atlantique donc très isolée ; vers l’an mil ils ont été christianisés et se sont mis à écrire d’une manière compulsive – les nuits sont longues en hiver sous le cercle arctique – ils ont retracé toute la chronique de leur peuple et connaissent leurs ancêtres depuis mille ans ! Non seulement cela mais encore ils ont recopié toute la littérature européenne du moyen-âge notamment la littérature française qui est souvent perdue sur le continent par suite des guerres.

    C’est le peuple le plus lettré d’Europe !

  25. Résumons notre impression générale sur la France, après lecture de l’article du diplo:
    voilà un petit territoire ayant une longue histoire, formé de diverses régions dont les peuples ne parlent pas la même langue, qui coupe son bon Roy en deux parties très inégales, qui donne aux Philousophes suffisamment de courant pour que leurs Lumières servent de phare à d’autres peuplades en errance…et qui, dans l’espace des cinq dernières décennies, s’est couché, lui et ses 65 millions d’habitants bien nourris, bien cajolés, bien peinards.
    Questions:
    Qui est responsable de cette glissade ? Qui a huilé le toboggan ? Quelles autorités sont complices de ce crime ? Faut il re-couper les têtes de nos Roys (des Khons) ? Où sont nos Philosophes (de boudoirs, d’urinoirs) ?
    Help..!
    Puis, tout cela m’ayant paru bien petit, j’ai cherché plus grand.
    Vous connaissez la dimension du plus grand trou noir ? Non ! pas celui du déficit de la Sécu…Celui de notre univers connu (je ne vous parle pas des univers qui sont inconnus : vous comprenez pourquoi)
    Le record est toujours détenu par l’objet S5 0014+81 dont la masse est estimée à 40 milliards de fois la masse solaire.
    Pas belle, la vie dans le cosmos ?
    Bon, je vous quitte car je dois sortir ma tige de jade pour rendre un dernier hommage à mon petit printemps asiatique.
    Bonne semaine à tous (sauf aux khons et aux khonnes qui, par définition, ne se reconnaîtront pas) !

  26. Avant de vous quitter, voici les résultats de mon enquête pour lever les doutes dans l’affaire grave soulevée par la regrettée Melocoton, quelqu’un de pourtant simple, charmant, et inattaquable car d’une ouverture d’esprit remarquable, d’un bon sens de camionneur, et d’une connaissance inégalée des mécanismes climatiques aléatoires du niveau de l’énergétique en physique quantique multi-univers. Elle a l’esprit centrale-à-charbon au soleil.

    J’ai acquis la certitude que derrière le dénommé Driout se cache en fait le Dr. Iout qui travaille à Londres sous le nom d’emprunt d’Abdelkader Dupont. Flo, qui n’est autre que dobolino (dont les porte-jarretelles me hantent toujours) l’a épousé en 1928 à la synagogue de Vierzon Sud. La Communauté est réduite aux caquets. Dans ces conditions, l’influence de Lormier, manipulateur d’abcmaths, nourrit ce monstre Pheldge qui n’est autre que Dugong ! Oui, vous avez bien lu et vous serez surpris lorsque vous aurez compris que sisyphe, c’est Gabrielus, soi disant Zorglub d’après JPB qui n’est autre que le beau frère d’Arthur, l’oncle d’allons bon, le grand père de Macron.
    Tout s’explique des ennuis de Melocoton qui avait vu juste : tout le monde lui en veut, et personne ne l’aime !
    Ne me remerciez pas pour ces éclaircissements.
    A+

    • Profondeur de champ plutôt qu’éclaircissements, non ?
      Histoire d’être raccord avec la majorité des visuels présentés, hein.
      Merci pour ton lien mon bb.

          • Non pas vraiment, je laisse Hervé trouver combien il y a d’éléments distincts parmi les animateurs de BdA.

          • De commentateurs réguliers, une petite dizaine. Bien distincts.
            De commentateurs de passage, selon les sujets, une quinzaine.
            Mais de liaisons uniques, près de 30 000 par article. Via Facebook souvent.

    • « ce monstre Pheldge qui n’est autre que Dugong … » flatteur, va, le M. Dugong ne va plus se sentir !

  27. Dites donc Hervé si on enlève du blog, les cons, les juifs, les lesbiennes, les obsédés et les indécis il ne va pas rester grand monde ! Il va falloir repeupler avec des n.gres et des b.cottes !
    A moins que Bling-bling fasse une portée de treize à la douzaine ?

    P.S Question à Gérard Noiriel : quand il n’y aura plus que des marxistes en ce bas-monde contre quoi pourra-t-on se révolter ?

    • A ce moment, la Terre sera redevenue le Paradis d’Allah, où coulent des rivières de lait et de miel bios, et les hommes connaîtront le bonheur éternel, pourquoi diantre voudriez vous qu’ils se révoltassent ?

  28. Roquet s’est-il abonné au Diplo docus en cachette ou a-t-il piraté le service idoine avec un logiciel en cyrillique à l’esthétique msdosienne dégotté sur le dark web ?

    • Si on ne peut même plus être une faible femme alors la vie gardera-t-elle son sel ? Le cinéma ton monde impitoyable …

      • Par pitié Pierre, gardez-vous d’inclure dans nos statistiques ce profil insensé, non représentatif, infoutu de garder comme objectif de départ de prendre du fric, sur une affaire se présentant comme du billard, plutôt que d’en donner – 380 000 $ (!) –
        Ni faible, ni grande salope ; seulement khon. La misère absolue.

    • C’est sûr que sa crédibilité comme témoin de l’accusation va en prendre un sacré coup.
      Mais quelqu’un a sincèrement cru un jour qu’Asia Argento s’était fait violer ?

      • Rien n’est inviolable en matière d’humain.

        Songeons un moment à un chamelier berbère venant de traverser l’Aïr puis le Ténéré, tirant une piste à Douar Nenez et rencontrant la donzelle à l’entrée d’une ruelle sombre sentant bon la sardine éviscérée…

      • avec un témoin ça comme, et un avocat de la trempe de celui qui a sauvé DSK de la prison (where he belonged IMHO ), malgré des tâches de sperme sur sa victime, le Weinstein ressort du tribunal avec les félicitations du jury, vu qu’il fait une cure pour soigner son addiction au sexe !

  29. Comme disait si justement Sacha Guitry : « Toutes les femmes sont comédiennes, sauf certaines actrices ! »

  30. La presse : « le pape condamne « avec force les atrocités » commises par 300 prêtres américains »

    A trop citer Imbroglio One, on perd de vue l’essentiel : doit-on laisser à n’importe qui le soin d’initier sexuellement notre jeunesse ? Bien sûr, il ne s’agit pas d’en laisser le monopole à la secte papiste multinationale mais pourquoi ne pas reconnaître deux millénaires de savoir-faire aux plus extrémixtes d’entre eux ?

    • faudrait voir les stats de pédo par profession.
      ça existe?
      Moi je suis frustré: pas violé par les curés pendant la primaire, shit.

      • Pour ceux qui sont passés à travers et qui s’en émeuvent, la liste d’attente est longue. Il faut s’armer de patience.

    • Rassurez-vous, la solution est là, heureusement que l’état va « prendre les choses en main » : il suffit d’étendre les compétences de professionnels dûment agréés, « remboursables » par la sécu, contrôlés par l’Administration soviétique que même la Corée du Nord ne nous envie pas :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Assistant_sexuel

      Une solution bien française, « républicaine », et surtout laïque qui devrait réjouir du côté de l’EdNat, où question tripotage de petits nenfants, on n’a pas de leçons à recevoir des curés !

    • le stagiaire qui a recopié le titre de l’article pour en faire le lien de la page HTML n’a même pas été fichu d’éviter de faire une faute sur le participe passé (on disait comme ça « de mon temps », n’hésitez pas à me corriger ) du verbe (idem …) applaudir !

      • A moins que Mélenchon, himself, ait dicté l’article qui serait alors un genre de texte révélé.

        Ce qu’on ne peut pas tout à fait exclure.

    • Pourtant, la gravitation (telle qu’elle est sortie des crânes des vieux mâles blancs (Newton, Einstein et bien d’autres) est strictement égalitaire :

      Un noir et un blanc lâchés dans l’espace au même endroit dans les mêmes conditions (par exemple, d’abord enlacés, ils écartent leurs bras) auront strictement le même mouvement, du moins s’ils n’en viennent pas aux mains avant.

      C’est valable aussi au voisinage d’un trou noir…

      P.S. Un vieux conte Songhaï (prononcez sonraille) explique l’origine de la « supériorité » scientifique du blanc : au début, dieu créa l’homme blanc et l’homme noir en même temps. Ils étaient traités de la même façon et s’entendaient bien mais s’emmerdaient sec. Ils dirent à dieu : « crée-nous d’autres gens et des choses pour qu’on joue avec ». Dieu n’était pas chaud et ils durent l’avoir à l’usure. Dieu dit « je vais le faire mais vous devrez mettre les mains devant vos yeux car je dois être le seul à connaître les grands secrets ». Ils promirent de le faire et voilà que dieu commença à créer (bobonnes blanches et noires, voitures 4×4, avions, hamacs, disques 78 tours, etc.). Bien sûr, le blanc et le noir essayèrent de tricher en écartant un peu les doigts mais c’est ce dernier qui se fit gauler. Dieu lui passa un savon sévère et le pauvre terrorisé ne regarda plus du tout tandis que le blanc continua à tricher de temps en temps.

      • Excellent.
        Mais ‘tention: faire des blagues aux Noirs, c’est risqué, cf London dans quelques récits des mers du Sud…!

      • Elle est très mignonne. Les bobonnes blanches et noires écartent aussi un peu les doigts quand on leur demande de mettre les mains devant les yeux…

  31. C’est mort ce matin sur bonnet d’âne, célébration de l’Aïd el-Kebir peut-être ?

    • C’est pas de ma faute à moi ! Je n’ai pas violé de jeune acteur pousse en devenir, je n’ai pas égorgé de colonel de gendarmerie, je n’ai pas protégé le président de la république, je n’ai pas soufflé les réponses au questionnaire de Proust … c’est l’actualité qui est patraque comme le pont de Gênes !

      • Etats-Unis: Melania Trump va partir seule en tournée en Afrique.
        Cette information est pourtant étonnante.
        Cela ne vous inspire pas, Driout ?

        • pourquoi aller si loin, quand elle peut avoir ce qu’elle recherche, et inviter Blackzilla soi-même accompagné de Mandingo dans son penthouse à elle ?

  32. Les femmes sont-elles faites pour se soumettre à la gravitation des corps en mouvement ? Il paraissait que jusqu’à présent c’était elles qui mettaient les corps caverneux en mouvement …

  33. Oui Melania va chercher « The Thing » en Afrique ! Elle avait trouvé « le Machin » en Amérique, maintenant elle cherche « la Chose » au fin fond de l’Afrique noire !

  34. On admet même les végétariens sur Bonnet d’âne, c’est dire qu’on n’est pas chiens !

    • Buzyn, brue de Simone Weil:
      « il n’y aura aucune fermeture d’un hôpital de proximité »
      En voilà une nouvelle qu’elle est bonne!
      Et Driout qui dit qu’il n’a rien à se mettre sous la dent

      • A Marseille, au delà des différences dans les couleurs de bec, tous les gabians crient comme des Marseillais. Pourquoi alors les différencier ?

  35. Sacré Dudu, va ! Il a découvert que la Terre était ronde le jour de l’épreuve de mécanique céleste à l’agrég. En apprenant la nouvelle, on dit qu’il se serait agrippé à son pupitre de peur de glisser…Hurkhurkhurk !

    • Et Poincaré (Henri) était dans le jury. Ça a été assez frustrant de ne pas lui parler de la constante cosmologique.

  36. HS : ma citation du jour que je soumets à l’honorable quatuor trio de commentateurs et tateuses (selon le fantôme il y en a 4 dont mézigues ) :
    « Dans un pays de jaloux dénonciateurs qui ne rêvent que de voir l’Etat piquer aux uns de quoi leur redistribuer au nom de la « justice sociale », venir parler de libéralisme avec un droit de propriété bien établi…
    Autant avoir un discours de végétarien en face de cannibales… »

      • J’ai connu un chirurgien ukrainien qui faisait ça volontairement après sa journée de travail dans un mouroir africain pour oublier un moment les horreurs de la journée. La seule différence c’est qu’il courait ainsi dans un goulbi à sec et non une rizière.

        PS : ces excellents médecins (grands buveurs au demeurant, quand ils avaient de quoi boire) avaient été les oubliés de la chute du mur (rien ne chutait plus dans leurs compte en banque). C’est finalement Taïwan qui les a « récupérés ».

        • C’est un truc de fou ! C’est d’une force ; sublime à pleurer.

          (Ukrainien, Polonais, Russe, Tchèque, etc, grands buveurs : pléonasme)

        • Je reviens sur le sujet Messire. Une capture d’écran a été faite de la narration – elle m’a littéralement tuée – elle va être imprimée, parce que j’espère que ces dix lignes aussi magistrales que courtes me soient dédicacées un jour.
          Comment faut-il vous le faire comprendre ?

          Bonne journée à vous Votre Majesté

          • On voit d’ici les réactions : Dylan, prix Nobel de littérature et Dugong, en séance de dédit (blanc)cass au bistrot du coin, rien de nous sera donc épargné ?

          • « en séance de dédit (blanc)cass au bistrot du coin, rien de nous sera donc épargné ? »

            Il est des obligations plus terribles que celles de s’envoyer, derrière la cravate, un cépage de qualité en faisant salon avec des lecteurs qui vous avoinent de compliments. Non, vous me ferez pas pleurer. Du reste, je ne suis pas la seule à vous reconnaître ce talent, c’était la deuxième et dernière fois que je l’évoquais – l’affaire est entendue (mais je tiens quand même à ma dédicace).
            .

  37. Con cernant l’Afrique et la colo, relire Kessel, « la piste fauve », un ensemble étonnant de témoignages in vivo de l’époque.
    Très bien écrit, oeuf corse.

  38. HS quoique, les enseignants comprendront … Lu sur Fassebouque :
    « Il y a encore des personnes qui doutent que l’Etat français, par l’intermédiaire de l’Education nationale, endoctrine les élèves au socialisme ?

    Ce manuel (destiné aux classes de seconde) en est un exemple remarquable :
    – le seul économiste qui y est cité est Keynes
    – la consommation y est présentée comme le moteur de l’économie et de la création de richesses
    – La vie dans le secteur privé y est systématiquement décrite comme un épisode de Germinal
    – Le marché y est décrit comme structurellement dépendant de l’action publique pour le « corriger »
    – la pollution y est décrite comme une conséquence normale et habituelle du capitalisme
    – des articles de presse obscurs y sont cités en références et font office de « vérités scientifiques ».

    La France est bel et bien un pays en marche vers le socialisme démocratique de Chavez. »

    https://www.amazon.fr/Sciences-Economiques-So…/…/ref=sr_1_2…

  39. Les multiples khebabistes sis à Marseille devraient aussi verser une taxe susstancielle à la Porte, pour usurpation piratoïde de recette culinaire.

  40. J’ai beaucoup pleuré petit en voyant « Les moutons-zombies » le film d’horreur sponsorisé par « Inch’Allah » la grande marque de vêtements matelassés en laine de brebis.

  41. S’il vous plait, expliquez-moi le succès de ce Wegman — affiche de l’exposition, c’est dire son rayonnement — qui se contente de ridiculiser ses chiens (à défaut de sa femme ou de ses malheureux rejetons ?). Est-ce

    – drôle (raté, c’est pitoyable),

    – subversif (mais en quoi ? moquerie des humains en ces atours grotesques ou humiliation d’un chien dégénéré à la façon des hommes ?),

    – signifiant (oh combien, certes, mais quoi et en quoi ?)

    – o-ri-gi-nal, comme disent les ploucs saisis par l’épate-bourgeois (même pas, on a vu ça 100 fois dans des publicités).

    Je suis décidément indécrottable.

    • Honnêtement, pour avoir vu l’expo, l’ensemble de l’œuvre de Wegman est nul. Rien à conserver. Même pas drôle — comme ces gens qui croient vous faire rire en affublant leur chien de lunettes de soleil.
      On est à des années-lumière de Yann Arthus-Bertrand — dans la série Hommes et bêtes.

      • Parfaitement d’accord. C’est pourquoi je demandais la raison de ce choix pour illustrer l’affiche de cette manifestation.
        Bien sûr, j’ai la réponse : ce n’est que l’illustration du goût (mauvais) des organisateurs pour le kitsch le plus ringard et le plus consensuel.
        Parfait reflet de cette époque consternante de spectacle affligeant, de revendication victimaire et d’inflation narcissique.

  42. Pas compris le coup de « estimé » !
    Et même si je comprenais, je pourrais pas, je crois.
    Ca fait moche, trop moche !
    Alors que «  notre estimée ministre », ça fait beau.
    Je sais, c’est péremptoire, mais c’est ainsi.
    Respectueuses salutations

    • L’Académie estime que « ministre » (nom masculin, nous n’y pouvons rien) est une fonction, et n’a pas à ce titre à être décliné au féminin. Une femme reste « un » ministre — donc, « estimé ». Même chose pour « président ». Mme Macron est bien « présidente » (en français, c’est l’épouse d’un président), mais imaginons qu’elle soit élue à la place de son jules dans quatre ans, elle serait « président » de la République — et non « présidente ».

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