Fragonard (1732-1806), Les Amants heureux, c.1770

Dormir seul ou à deux ?
On se souvient de l’épreuve du lit qu’Ulysse, enfin rentré chez lui, impose à Pénélope — ce lit construit jadis par le héros sur la souche d’un olivier. Mari et femme y partagent la nuit, mais une nuit d’étreintes. Pas une nuit de sommeil.
Michelle Perrot affirme que le lit conjugal commun « est latin et catholique », alors que les lits jumeaux sont protestants et anglo-saxons : Hays s’en souviendra lorsqu’il imposera, dans son Code, que les acteurs, même s’ils jouent des personnages mariés, ne doivent jamais paraître dans le même lit sans que le pied de l’un ne touche le sol. Il y a un jeu étourdissant dans New-York / Miami autour de cette contrainte bizarre (mais Hays en a édicté bien d‘autres, l’interdiction du nombril à l’air, par exemple — qui ne fut comprise que lorsque son épouse, en divorçant, affirma que son époux pensait que c’était par l’ombilic que l’on faisait les enfants).

Ce lit commun me paraît fort peu catholique. La promiscuité donne des idées. Heureusement les frimas imposaient le port d’une chemise de nuit, avec un trou aménagé pour laisser l’œuvre de Dieu (« Croissez et multipliez ») s’accomplir, mais sans que la part du diable s’en mêle : la sexualité basique s’accommode d’un lit commun pour y féconder en position du missionnaire, quand l’érotisme, qui est païen par définition (se rappeler Pascal Quignard et Le Sexe et l’effroi, son essai sur les interdictions qui se sont abattues sur l’amour avec l’arrivée des chrétiens) considère le lit comme un champ de manœuvres : passant l’autre jour chez Conforama pour y acheter un fauteuil de bureau, j’ai vu avec un certain amusement un couple qui cherchait à acheter un lit, et calculait de toute évidence — non sans éclats de rire — la bonne hauteur pour que Monsieur fourre Madame en levrette. Ces deux-là avaient décidé de croiser le lit des époux et celui des amants.

Le lit solitaire était affaire d’aristocrates — en fait, de gens qui avaient une cheminée dans leur chambre, et dont on bassinait les draps…
(Qui se souvient de la vielle technique de la bassinoire, où l’on réchauffait les draps humides avec les braises prises dans le foyer et mises dans le récipient de cuivre… Dire que je suis assez vieux pour avoir connu ça…)
Les pauvres, pendant ce temps, dormaient lard contre lard, pour se tenir chaud — le comble étant le lit breton, ce lit-cage fermé de volets de bois où toute la famille s’entassait.

Il y a donc le lit destiné au sommeil, et le lit des ébats (sans parler du lit des débats, comme dans Ma nuit chez Maud). Les couples nobles se partageaient l’hôtel particulier, chacun son étage, chacun son escalier, afin que les amants de Madame ne croisent pas les gourgandines de Monsieur. Et une fois par mois, les époux se rejoignaient, afin, disait-on, de s’épargner la médisance, si jamais Madame s’était retrouvée grosse des œuvres de quelque garde-chasse ou vicomte de passage. L’adultère était ainsi aménagé, pour le plus grand bien des uns et des autres.
Pendant le petit âge glaciaire, on prit l’habitude de se presser dans le même lit, afin que chacun dorme dans la chaleur de l’autre. Mais aujourd’hui, avec le réchauffement climatique, cela vaut-il encore le coup ?

Le lit commun a toutefois de beaux jours devant lui. Peu de gens habitent des hôtels particuliers, ou des appartements assez grands pour que chacun dispose de sa chambre (pensez-y quand vous vous ferez bâtir une gentilhommière…). Pourtant, dans nos appartements surchauffés, combien d’entre nous ont cherché désespérément un petit coin de fraîcheur, du bout du pied, loin du calorifère naturel du partenaire de nos nuits désenchantées.
D’autant qu’homme et femme n’ont pas le même moteur. Ces dames ont plus vite froid que ces messieurs — qui suent comme des bœufs dès que le thermomètre s’élève, et rejettent la couette au pied du lit, frigorifiant leur partenaire de rêves. Quand ce n’est pas sur la fenêtre (ouverte ? fermée ?) que les dissensions se déchaînent. Autant avoir chacun sa chambre, chacun son lit — douillet pour l’une, assez grand pour que l’autre y étende sa longue carcasse sans que ses pieds débordent du cadre. Les lits du XIXe siècle avaient une certaine ampleur. La crise du logement, qui a commencé dès les années 1920, en réduisant la taille des chambres a réduit nécessairement celle des lits. Sans parler des couchettes de marins, ou des tubes offerts dans les hôtels-capsule japonais — alors que dans les Love Hôtels du même pays, on privilégie encore les couches assez étendues pour que les amants de passage y déchargent toute leur fureur passionnelle…

Jean-Paul Brighelli

Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901), Le Lit, 1892

554 commentaires

  1. Josip est dans de beaux draps : une différence d’accent nuit à la communication… sauf pour Jean Castex !

    • Reportez-vous à mes derniers messages du fil précédent.
      Et cessez de vous planquer sous la couette de la malhonnêteté intellectuelle : vous faites le lit de la désinformation et de l’incompréhension mutuelle.
      Signé JG.

  2. « amants de passage y déchargent toute leur fureur passionnelle »
    Dans ce cas prière de nettoyer son lit au savon !
    Oui…

  3. (Qui se souvient de la vielle technique de la bassinoire, où l’on réchauffait les draps humides avec les braises prises dans le foyer et mises dans le récipient de cuivre… Dire que je suis assez vieux pour avoir connu ça…)

    Ce n’est pas une bassinoire mais un moine (et qui ne serait pourtant pas sans vous inspirer de basses œuvres de vos non moins saillantes tournures d’esprit, Brighelli) :
    https://www.meubliz.com/definition/moine/

  4. Accent (dernière) –

    Où la différence d’accent ne pèze pas lourd.

    La pointe (Bobby) d’accent de l’abruti Castex,
    dont tout le monde s’est gaussé – sauf les bien pensants, avec, par ex, Apathie le pourri –

    les « collaborateurs » (ouaf) de la RATP s’en moquent : ils ont réclamé un supplément de brouzouf pour les JO (ils ne sont pas les seuls) et ils ont obtenu gain… de cause, comme les autres !

  5. WTH, quelques questions si vous me le permettez :
    – est-ce que vous vous êtes moquée du français parlé par Castex ?
    – si oui, pourquoi ?
    – aviez-vous des difficultés à comprendre ce qu’il disait ?
    – personnellement je ne me suis pas moqué de son accent. Suis-je un bien-pensant ?
    – si oui, où est la bien-pensance dans le fait de ne pas se moquer de l’accent régional de quelqu’un qui en outre, parle un français morphologiquement, syntaxiquement et lexicalement impeccable, et que je n’ai aucun mal à comprendre ?

    • L’accent (plus ou moins accentué) est devenu chez certains une marque de fabrique : chez les « vedettes », en mode Apathie, ou en mode Lassalle, ou encore comme il le fut… chez Birkin, dans un autre genre.

      Peu importe l’accent, comme chez l’individu lambda, dans la mesure où son langage est compris des autres, autrement dit qu’il s’exprime dans un français correct,
      Ce qui est le cas des trois personnages ci-dessus cités.

      C’est évidemment une autre « histoire », dans les cas où les confusions portent, pour le moins, à ricaner…

      Ce qui me fait fuir l’écoute Apathie, c’est qu’il parle le langage du « politiquement correct ».
      Il met l’accent sur des principes qui me sont étrangers…

  6. Moi j’ai surtout eu des difficultés à comprendre ce qu’il foutait à Matignon le Castex

  7. Castex a été recruté pour moitié pour son accent ! Il fallait faire terroir pour le prolo, victime pour le bourgeois. Et Josip tombe dans le piège…

    • Quel piège ?
      Ne pas se moquer de son accent, avec d’excellentes raisons de ne pas le faire, ça signifiait soutenir et approuver la politique qu’il menait ? Ça signifiait soutenir et approuver la politique de son patron élyséen ?
      Non mais dites-moi que je rêve, on est chez les fous, là, ou quoi ?

      • « Il fallait faire […] victime pour le bourgeois » : consacrer plus de trois lignes à l’accent de Castex, qui l’a finalement plus servi que desservi, c’est tomber dans le piège.

  8. Sans oublier le canapé quand ça chauffe. Canapé convertible ou pas ? Chauffeuses quand ça chauffe vraiment ou pour les amis des enfants ? Et surtout, lit dans une chambre/chambre ou dans une chambre/bureau ?
    Glauques, les chambres/chambres surtout si elles sont petites et sans bouquins.

    Conforama ? Pauvre dos !

  9. Le dernier dey d’Alger avait un lit à étage : il pouvait donc soit rejoindre son épouse soit dormir seul selon son envie du moment. Ce meuble était parait-il de fabrication. anglaise. On doit ce détail au journaliste Jal – specialiste des questions maritimes et auteur par ailleurs d’un renommé Glossaire nautique. Jal rencontra l’ ex-dey Hussein lors de la visite à Paris de celui-ci en 1831.

    • J’ai oublié le day bed dans le salon. Très tendance comme disent les crétins.
      Lit de jour fait l’affaire et soigneusement bricolé avec un tempur, il vous offre de confortables heures de lecture entre cheminée et jardin. Pour une seule personne of course.
      Y’a aussi : dans mon hamac. Mais ça, c’est une autre histoire.

  10. Mon ami Sacha me fait parvenir ce bref texte.
    Je me suis évertué à le traduire depuis l’ukrainien, bien conscient de ne pas parvenir à lui rendre sa puissance évocatrice initiale. On me le pardonnera j’espère.

    ——————————————————————————————-

    Je suis en première ligne. À nouveau. À proximité de K…ska.

    C’est une vaste plaine agricole, très uniforme. Le tchernoziom, cette terre noire si riche en humus, en a fait la prospérité. Le regard et la pensée sont seulement interrompus par d’immenses haies qui limitent les parcelles. Elles font souvent plus de cinq cents hectares. Au bord de celles-ci, des chemins de desserte agricole quadrillent le paysage.

    On devine les denses nuages de poussière qui poursuivent les véhicules en été. Le plus souvent ce sont de vieux 4×4 russes ou d’étranges tracteurs articulés conduits par des travailleurs agricoles payés une misère pour trimer sous la chaleur étouffante. Le nuage stagne durablement ondulant mollement près du sol. Il bourgeonne avec paresse, de calmes cumulus bruns à peine dissipés par la faible brise.
    Parfois, tout au contraire, il s’agit de luxueux pick-up tout-terrain roulant à vive allure, quelque oligarque venant visiter ses propriétés. Et alors s’en suit une fumée dense montant haut vers le ciel, tourbillonnante et tumultueuse, exprimant la rage d’une terre qui est brutalisée.

    Les hivers sont rudes et, au final, assez peu enneigés. Bien trop froid. Les terribles blizzards venus de l’est balaient sans fin de maigres flocons trop disloqués par la fureur du vent pour s’étendre en couche épaisse. Et alors des vagues blanches serpentent sans fin sur la plaine dessinant d’improbables géométries fractales. Le long des haies se forment quelques congères, dunes incertaines qui se disloquent bien vite afin de se reformer plus loin. Le ciel est bas, si plombé de nuées claires qu’au loin on n’aperçoit plus l’horizon.
    C’est l’époque du désert. Qui se hasarderait dans une telle hostilité, et, d’ailleurs, pour y faire quoi ?
    Calfeutré dans de vieilles bicoques longeant la rue principale on attend autour d’un feu alimenté par du mauvais charbon que ce soit l’heure du repas ou du coucher. On mangera de la soupe de betterave, du lard fumé longuement mijoté avec des pommes de terre accompagné d’assez d’ail pour empester l’haleine ou de fades bouillies de céréales. La télé braillera dans son coin, solitaire, sans que personne n’envisage de lui tenir compagnie. On n’attend pas la visite du voisin, on la sait certaine. Il viendra assurément s’enivrer de vodka médiocre, boire seul est si triste. On sortira alors un peu de poisson fumé qu’on a péché dans les immenses étangs et l’incontournable ail mariné au vinaigre aigre-doux. Il fait tout d’abord sursauter, bien vite il apaise la brûlure de l’alcool.

    Ce sont les intersaisons qui sont les plus cruelles. Il pleut, d’une pluie froide, fine et pénétrante. Des jours durant. Et pourtant, il faut bien se résoudre à sortir travailler la terre pour labourer, semer ce qui fera la fortune du riche propriétaire. Le visage et les mains sont fouettés par les bourrasques. Ils se colorent d’un carmin qui masque les rides de ces corps fatigués. La couperose de l’alcool s’y perd. La boue est omniprésente, collante, très noire et gluante. Les chemins deviennent des cloaques desquels on s’extrait à grand peine. Les hommes tirent, poussent, suent dans le froid humide pour arracher les vielles guimbardes piégées. Seule la vodka réconforte. Elle donne ce coup de fouet salutaire qui ne dure pas. Celui qu’on afflige à une bête de somme pour la forcer à produire l’ultime effort qui lui permettra de franchir un obstacle qu’il refuse d’affronter. Comme avec lui, on accompagne la tension musculaire de cris puis de ahanements de douleur. Trop vite l’alcool ne produit plus son effet et fait sombrer dans une vague torpeur méditative, peut-être celle que les romantiques nomment « l’âme russe ». On s’y réfugie pour moins souffrir.

    Même si j’ai vécu en ville, je connais bien ces lieux, ces gens, ces situations.

    Nous sommes à la fin du printemps, la météo fait un répit, il fait frais sans plus et sec.
    La plaine est déserte, les champs n’ont pas été cultivés, ils sont à nu après la dernière récolte. Qui se serait hasardé à conduire les antiques tracteurs dans le no man’s land séparant les lignes ? On les sait partiellement minés et toujours ouverts aux tirs des mortiers issus des tranchées ennemis toutes proches. D’ailleurs, la plupart de ces rudes ouvriers agricoles ont été mobilisés.
    Les parcelles sont aujourd’hui marquées par les sillons stériles des chars et des véhicules blindés qui les ont parcourus lors d’assaut anciens. Çà et là, quelques carcasses rouillent paisiblement, inoffensives.

    Je suis posté dans une longue tranchée derrière le mince rideau d’arbre. Les camarades du génie l’ont creusée l’an dernier lors d’une période d’accalmie. Elle zigzague en suivant la haie. Vue du drone d’observation, c’est un Z estompé sans fin qui traverse le paysage. En cas d’intrusion, on ne redoute ainsi pas les tirs en ligne qui pourraient balayer cette maigre protection. En échange de quoi, depuis mon poste de tir, seuls quelques compagnons d’arme sont visibles. Et je me sens bien seul parmi cette maigre présence.

    De loin en loin, des casemates ont été creusées. La plupart sont de simples abris sommaires mais assez vastes. Des troncs d’arbre en font la charpente, ils sont recouverts d’une épaisse couche de terre. Lors de la relève, nous nous y réfugions avec le sentiment d’une relative sécurité. Ils sont suffisants pour nous protéger des obus de mortier. Lorsque l’un d’eux atteint la toiture, un bruit sourd accompagné d’un tremblement grave nous fait sursauter. Et alors nous abandonnons quelques instants les smartphones qui nous donnent un peu de chaleur afin de nous serrer un peu plus fort les uns contre les autres. Nous savons trop bien qu’un tir de plus gros calibre ne nous épargnerait pas. « C’est la chance ». Ce gimmick m’accompagne depuis que je suis au front. Lorsque je parviens à rester optimiste, je m’accroche à l’idée que tout au long de ma vie j’ai été bien doté à ce sujet. Dans les instants plus sombres, je crains d’avoir épuisé mon capital.

    Dans la promiscuité de ces abris, nous fumons beaucoup, partageons des vidéos ineptes de TikTok en veillant à éviter les sujets qui brûlent. Lequel est le dernier qui nous a quitté ? Qui sera le suivant ? Que sera demain ? Lorsque l’un de nous déroge à cette règle tacite, chacun le ramène sans colère à cette fausse indifférence qui seule permet de tenir.
    « Viens, j’ai reçu du poisson fumé de la maison, mangeons un peu ensemble ! ». Le partage de cette douceur fait alors oublier l’ordinaire peu glorieux dont nous nous nourrissons. Elle nous ramène aux temps des piqueniques entre amis au bord de la rivière. Nos filles sont si belles, si blondes et si peu farouches. Elles nous sortaient de la somnolence de ces chauds après-midis d’été afin de nous pousser à plonger dans l’eau fraîche et ravigorante. Bien vite, la promesse de la pointe de leurs seins saillant sous les maillots nous conduisait vers des territoires charmants. Enfin rafraichis, nous trouvions un peu d’intimité derrière un fourré pour nous adonner aux délices de l’amour.
    Ou bien « Allez tous, chantons un peu ! ». À mi-voix nous entonnons alors une romance populaire traditionnelle qui a été tant déclinée qu’il est impossible de la méconnaître. Chacun se vautre dans la douce nostalgie de son adolescence, des premiers émois, de ces coups de cœur dont on ne se remet jamais mais qu’on chérit.
    Un plaisantin peut tout aussi bien proposer « C’est l’heure de la chasse, venez m’aider ! ». Nous partons alors relever les tapettes à souris, ces plaies qui ravagent nos stocks. Impudentes elles nous narguent de leurs museaux pointus et toujours échappent au jet de pierre. Les chats qui nous apportent un peu de réconfort en sont si gavés qu’ils se lassent du plaisir pervers de leur torture.

    Je suis au bord de la tranchée. Casque lourd et gilet tactique.

    Les lignes russes sont à moins d’un kilomètre, de l’autre côté de ce qui fut un immense champ de céréales. Depuis une semaine, nous subissons chaque jour une lourde offensive.

    Au petit matin l’artillerie pilonne. J’ai appris à reconnaître les sifflements des obus de gros calibre et les chuintements de ceux des mortiers. Lorsqu’ils sont proches, je me recroqueville au fond de la tranchée en veillant à ne pas toucher la paroi. Je sais que l’effet du souffle est accru lorsque le corps est plaqué contre un obstacle. L’onde de choc me fera rouler un peu plus loin plutôt que de m’écraser et je survivrais peut-être si je ne suis pas touché par un éclat ou enseveli sous une montagne de terre. Les tirs sont très imprécis, rares sont ceux qui atteignent directement l’intérieur de la tranchée. « C’est la chance ». Durant des heures nous subissons, abrutis par les brefs fracas à proximité et rongés par le grondement roulant qui ne cesse pas. Je ne pense plus, c’est mieux ainsi. L’esprit s’arrête, il est empli par cette vibration incessante qui l’assaille. Je jette parfois un regard à un camarade à quelques mètres de moi. Je devine que mes yeux sont aussi vides que les siens. Nous ne parlons pas. Je grignote machinalement une barre chocolatée trop sucrée et un peu écœurante ou bien une gaufrette à la fraise synthétique dont le fort parfum chimique reste imprégné dans ma bouche.

    Le bourdonnement familier d’un drone tueur me réveille. Je hurle « Drone ! ». Tous nous scrutons le ciel et lorsque nous l’apercevons tirons en rafale, un peu au hasard, afin de l’abattre. Les balles d’AK74 sifflent accompagnées des staccatos de nos fusil d’assaut. Le plus souvent, le drone tombe et l’explosion de sa charge explosive sur le sol passe presque inaperçue. Il arrive qu’une balle déclenche celle-ci en plein vol et alors nous hurlons de joie sans même en avoir conscience face à la fleur toxique qui s’épanouit brièvement. Et puis, il arrive que … Alors, il faut aller « ramasser », c’est le terme que nous employons, un voisin qui fut un simple copain ou un véritable ami. Généralement les drones FPV sont d’une telle précision qu’ils tuent plutôt qu’ils ne blessent. Saurais-je dire si c’est mieux ?

    Lorsque l’horrible fracas de l’artillerie s’estompe, l’heure terrible survient.

    Au loin, des BRDM s’extraient de la haie accompagnés de la fumée de leurs moteurs hors d’âge. Ils slaloment entre les trous d’obus et se rapprochent de nos lignes nous inondant du tir de leurs mitrailleuses lourdes. Quelques fantassins les suivent se protégeant derrière cet abri mobile. Ces engins sont faiblement blindés. Dès leur sortie de la lisière, les trop rares armes antichars américaines Javelin les détruisent. Nous devons attendre qu’ils s’approchent suffisamment pour utiliser nos vieux RPG-7 russes dont la portée est faible et la précision toute relative. Aucun véhicule n’atteint nos lignes mais ils ont permis aux troupes d’assaut de progresser et la mitraille dont ils nous abreuvent, arrose un peu aléatoirement notre tranchée. Elle nous oblige à baisser la tête, un casque lourd ne protège pas d’une balle de 7,62 mm et encore moins de celle de 14,5. Et durant ce temps, les fantassins avancent.

    Lorsque les véhicules sont tous détruits, les troupes d’élite qui les suivaient poursuivent l’assaut. Ce des soldats bien entraînés qui ont combattu depuis plus de deux ans et qui ont survécu à toutes les infortunes. Ils sont redoutables et nous les redoutons. Ils bondissent d’un trou d’obus à l’autre ou simplement en se couchant au sol de tout leur long. Seuls ou en binôme, ils progressent inexorablement. À tour de rôle, ils restent tapis dans leur abri afin de tirer pour protéger l’avancée de leurs camarades. Les balles sifflent au-dessus de ma tranchée, parfois l’une d’elle fait jaillir un bref geyser de poussière à proximité. Il me ramène au réel, ce sont d’excellents tireurs.
    Nous n’avons plus les moyens de nous livrer à des tirs de barrage couvrant le champ de bataille. Nos tireurs d’élite armés de SVD Dragunov font des cartons en plein vol. Je me contente de tirer de brèves rafales d’AK74 lorsque je parviens à anticiper la progression de l’un d’eux.

    C’est un acte qui devient machinal, une répétition à laquelle je suis accoutumé, j’y suis presque indifférent. Accroupi dans la tranchée, je prends quelques respirations intenses et je compte, un deux trois quatre avant de me relever. D’un bref regard, je balaie l’angle du champ de bataille qui m’a été attribué. Si une rafale soulève la poussière en ma direction, je m’abrite à nouveau en laissant le soin à un camarade de « traiter ». Au contraire, si rien ne survient, je repère le fantassin le plus proche, idéalement à moins de cent ou deux cents mètres. Ce sont ceux qu’il faut éliminer en priorité avant qu’ils soient à distance leur permettant de lancer des grenades dans ma tranchée.
    Je l’observe lors d’un de ses bonds. Je vise alors soigneusement le lieu dans lequel il s’est protégé. Une touffe d’herbe, un léger accident de terrain me servent de repère. Vient l’instant du pari. S’élance-t-il vers la gauche, la droite, tout droit ? Il se repose, reprend son souffle, bourré d’adrénaline, hors de toute conscience de lui-même. Je tente d’apaiser ma respiration, de ne plus haleter. À droite, non pas cette fois, il est déjà parti deux fois à droite. Oui mais justement, il pensera que j’anticiperai son changement de direction et justement récidivera. Donc, à gauche ? Non tout droit. Et rumine en moi cette musique infernale. Je dis stop, parfois haute voix. Je me décide et soudain il bondit. J’ai la chance d’avoir un fusil d’assaut dans sa version modernisée. Je l’ai réglé sur des rafales de six coups, on nous demande d’économiser les munitions. Si mon pari est exact, lorsque l’homme se redresse, je bloque ma respiration et presse doucement sur la queue de détente. Trop souvent, le tir est raté. Lorsque la chance, toujours elle, est avec moi, l’homme ne se relève pas. Parfois, atteint en pleine course il semble se désarticuler et fait quelques gestes grotesques avant de s’abattre au sol. Me revient alors en mémoire, lancinante, la photo de Capa.

    Je dispose de cinq chargeurs métalliques, ceux en polymère ne résistent pas à un usage aussi intensif. Chacun contient trente cartouches. Durant les brèves pauses, je puise un peu frénétiquement dans la caisse à munition afin de les réapprovisionner. Je m’oblige à me calmer afin de procéder proprement. Une balle mal engagée, de la boue ou un gravier malencontreusement introduits risquent d’enrayer mon arme dont la fiabilité légendaire n’est toutefois pas incontournable.
    Lorsque je suis pris de cette fièvre combattante qui vous fait vous oublier, je m’oblige à raisonner. Combien de chargeurs en quelques minutes ? L’arme s’est-elle échauffée anormalement ? D’un doigt humidifié du peu de salive aigre qui me reste en bouche, je touche le canon pour vérifier.

    Peu d’ennemis parviennent à moins de vingt ou trente mètres de ma tranchée. (C’est étrange, lorsque je parle de « ma tranchée », j’ai le sentiment d’évoquer un lieu si familier qu’il en devient presque sûr. Comme une résidence secondaire peu confortable dans laquelle on m’aurait contraint à partir en villégiature). Ces rudes combattants trouvent alors de nombreux trous d’obus puisque c’est la zone qui est la plus bombardée. Et, de cet abri sûr, ils nous lancent des grenades. Les éclats sifflent au-dessus des têtes. Pour répliquer, il nous faut nous exposer. Nous le faisons.

    Il est très rare qu’un ennemi pénètre dans la tranchée. Ces assauts furieux sont terribles et meurtriers pour nous et tellement plus pour eux mais n’aboutissent à aucun résultat tactique significatif. Sauf à considérer que l’accumulation des morts et des blessés en soit un.

    Après cette première vague, vient alors l’heure de la boucherie.

    Derrière les troupes d’élite qui se font rares, déferlent les hordes de ceux que nous nommons les orques. Nous les voyons tout au loin sortir de leurs lignes et courir dans notre direction, sans ordre ni logique. On nous demande de ne pas tirer à grande distance afin de ménager les stocks. Ce sont des hommes peu préparés et mal équipés qui partent au combat emplis d’une fureur innommable qui leur tient lieu de courage. On prétend que certains sont drogués, il est évident que beaucoup sont ivres. Dans une apparente indifférence, ils courent à la mort en braillant, s’encourageant l’un l’autre d’un geste ou d’une interjection.
    Lorsqu’ils sont à quelques centaines de mètres, ils tentent bien maladroitement d’imiter ceux qui les ont précédés. C’est à ce moment que le carnage survient, nous commençons à tirer. Et ils tombent à un rythme démoniaque. Des dizaines, des centaines. Souvent, ils n’ont même pas tiré un coup de feu ou alors quelques rafales au hasard qui vident leur chargeur de trente balles en quelques secondes. Ces hommes ne sont pas très dangereux, plus une sorte de nuisance de la fin de l’assaut. Il n’en reste pas moins qu’il est déplaisant d’avoir à en tuer tant. Et puis, tandis qu’on tire à faire rougir les canons, on n’est jamais à l’abri d’une balle perdue.
    Ils sautent gauchement d’un point à l’autre, criquets maléfiques et absurdes condamnés à subir notre flytox mortifère sans manifester d’effroi. Qui sont-ils ? Auraient-ils pu être mes voisins ? J’évite ces pensées et me contente de tirer.

    Passées les troupes d’élites qui nous font très mal par leur courage et leur professionnalisme, c’est une hécatombe. On compte parfois cinquante de ces soldats russes inexpérimentés hors combat pour l’un des nôtres.

    La vague est passée, laissant tant de débris sur la plage. On les aimerait silencieux. Le vacarme de la mêlée a cessé, il laisse place aux hurlements des blessés qui sont abandonnés. Tous savent qu’on les laissera agonir dans l’indifférence. Parfois le bref claquement d’une arme signifie que l’un d’eux a préféré mettre fin à ses douleurs. D’autres se redressent péniblement et nous font face en brandissant leur fusil et l’un d’entre nous a la compassion de l’achever. Les moins atteints rampent ou claudiquent afin de tenter de rejoindre leurs lignes. Nous ne les tuons pas.

    Dans le calme revenu, je bois une canette de Coca. Le sirupeux et le pétillant ne masquent pas l’amertume de ma bouche. J’allume encore une cigarette et je m’assois sur la petite palette en bois de peuplier qui me sert de tabouret.

    Jusqu’à demain.

    Sacha

  11. @Josip

    « vous admettez l’idée que le français dit standard (le parisien bourgeois) est un accent régional comme un autre »

    En gros (parce que je suis assez sceptique devant votre définition de l’accent) : en diachronie, oui ; en synchronie, ça ne risque pas.

    « oui, les accents (tous les accents) peuvent rendre la communication difficile »

    1) Plus exactement : non pas l’accent (ce qui n’aurait aucun sens avec votre définition) mais la différence d’accent.

    2) Pas au même degré.

    3) Vous admettez donc que votre assertion sur Castex était une foutaise ?

    « mais les accents régionaux pas plus que le français dit standard »

    Ben non… Si l’accent standard est défini par sa prévalence, le risque de différence d’accent est plus important pour un locuteur à l’accent non standard qu’à l’accent standard. Donc, sauf à imaginer une distribution où l’effectif serait compensé par la distance (l’accent standard serait le plus phonétiquement extrême…), le cas d’égalité est impossible. Donc vous avez tort.

  12. IAL va encore faire l’article pour des matelas anglais (très chers avec conduite à gauche ?) fabriqués par des petites mains qui ont travaillé au repos (?) de fessiers royaux.

  13. Où l’on retrouve, quel que soit le sujet, l’accent dominant anglo-saxon :
    – « day bed » – Sanseverina, qui en profite pour glisser une pub « tempur »,
    – diverses références dans le « texte » (très réussi) de Z (Sacha) : « smartphone », « pick up », « gimmick », « coca »…

    L’application « tik tok » reste nezenmoins dans le même tempo.
    Et l’Ak74 comme le Brdm rajoutent cette touche vieillotte, qui ne saurait faire défaut dans tout « texte » digne de ce nom, ici l’accent soviétique, qui reste présent dans bien des mémoires…

  14. Oui mais vous conviendrez que je me moquais de l’appellation day bed ( avec un clin d’œil au lit du Dey ). Et pis je m’en fous, mes scones sont terriblement réussis.
    Au passage, puisqu’il est question de britannitude , merci à l’inégalable Dugong pour son tuyau contre les bestioles écossaises.
    Je ne sais pas combien de temps on tient en randonnée avec ça sur la tête. Cela doit donner un look braqueur de banques dans les sixties ?

  15. (Qui se souvient de la vielle technique de la bassinoire, où l’on réchauffait les draps humides avec les braises prises dans le foyer et mises dans le récipient de cuivre… Dire que je suis assez vieux pour avoir connu ça…)
    ——————————————————————————————————
    Version moderne:l’appareil contient une espèce de gel;on branche quelques minutes sur une prise et ça chauffe ;ça reste chaud pendant environ trois heures.

    https://ardes.it/product/ar071-sole-mio-electric-warmer/?lang=en

  16. « … la bonne hauteur pour que Monsieur fourre Madame en levrette. »

    Si une féministe était passée par là,elle aurait chapitré la femme:comment,vous devriez avoir honte,vous vous animalisez, vous vous soumettez aux pulsions avilissantes de votre compagnon,triste héritier d’une tradition patriarcale millénaire. Vous faites le jeu de l’ennemi.

    Bref,un peu comme Josip Gavrilovic faisant la leçon au Maestro.

    • Certains matelas dits « double face » seraient-il adaptés à un usage sexuel régulier ?

      • Pas à ma connaissance.

        En tout cas Tempur est le matelas le plus tue-la-baise qui soit. C’est un amortisseur redoutable. Il utilise une matière conçue par la NASA pour contrecarrer l’accélération subie par les astronautes au décollage des fusées.
        Les vieux, faiblards du point de vue musculaire, ont mme un peu de mal à se sortir d’un lit Tempur.

        Faut-il que je retrouve les images (déjà postées jadis) de baise sur trampoline ? Là, on tombait dans l’excès…mais pour la baise,il faut un matelas ferme à ressorts ensachés.

        La durée de vie d’un tel matelas peut être très courte si les partenaires sont énergiques et s’ils baisent fréquemment.

        On peut fort bien baiser sur un tapis,en mettant des genouillères.

        • « On peut fort bien baiser sur un tapis, en mettant des genouillères. »

          Genouillères, capote, etc. bonjour la spontanéité !

        •  » pour la baise,il faut un matelas ferme à ressorts ensachés. »

          Toutà fait.

          Quant au tapis, je me souviens de stigmates de brûlures.

  17. Comment passe-t-on du sens propre de « bassiner » à son sens familier ?

    (J’en connais un qui n’a pas fini de nous bassiner avec ses histoires de français parisien bourgeois.)

    Fam. Ennuyer quelqu’un par des propos oiseux, des questions insistantes ou des requêtes sans cesse réitérées (cf. bassin2, bassinoire2) :
    Cependant les jours passèrent, et les courriers ne lui apportaient rien, ni des personnes à qui il avait écrit, ni de son oncle, à qui il n’osait récrire, crainte de le bassiner. Montherlant, Les Célibataires,1934, p. 812.
    Prononc. : [basine].
    Étymol. ET HIST. − 1858 (L. Larchey, Les Excentricités de la lang. fr. en 1860, p. 377 : Bassiner : ennuyer, accabler quelqu’un de questions oiseuses ou indiscrètes). Mot d’arg. issu de bassiner « ennuyer », terme utilisé dans différents dial. (Anjou, Verr.-On.; Normandie, Moisy; Suisse romande, Pat. Suisse rom.). Évolution de sens de bassiner « faire un charivari; taper sur des ustensiles de cuisine pour ennuyer les jeunes mariés » (1807, J.-F. Michel, Dict. des expr. vicieuses, p. 19 : si vous vous remariez, on vous fera charivari trois jours de suite, et non pas, on vous bassinera), lui-même issu du m. fr. baciner « frapper sur un bassin de cuivre pour faire quelque annonce » (1414, Journal d’un bourg. de Paris, Michaud dans Gdf.), dér. de bacin « sorte de tambour » (début xiiies. Chev. au cygne, 7312 dans Gdf. Compl.), même mot que bassin1*.
    STAT. − Fréq. abs. littér. : 5.
    BBG. − Duch. 1967, § 57. − Rog. 1965, p. 83. − Sain. Lang. par. 1920, p. 369. − Wexler (P.-J.). Pour l’ét. du vocab. des vaudevilles. In : [Mél. COHEN (M.)]. The Hague-Paris, 1970, p. 212.

    https://www.cnrtl.fr/definition/bassiner//1

  18. « Mari et femme y partagent la nuit, mais une nuit d’étreintes. Pas une nuit de sommeil. »

    Et voilà,tout est là.

    C’est une illusion de croire qu’un même lit puisse servir au sommeil et à la copulation.

    Alors, on cherche un compromis.

  19. Josip and I sommes les seuls ici à n’avoir osé aucune pub !
    Les seuls à qui il reste un peu de dignité !
    Et donc, sans m’abaisser à donner une quelconque référence,
    je préconise qu' »au lit à deux », la meilleure solution est encore le… king size (ouaf),
    surtout quand on a le sang, et donc les pieds… chauds.

  20. Peut-on trouver dans la nature des bestioles capables de secréter des fils susceptibles d’être utilisés dans les moustiquaires à midges ?

    • Dans la nature…je ne sais pas (et quand on trafique la nature est-ce encore la nature ?) mais on a prélevé des protéines dans des toiles d’araignée,on a cultivé ces protéines dans des levures et avec ça fabriqué un fil possédant certaines des propriétés du fil d’araignée.

      Il me semble aussi qu’on a essayé de modifier génétiquement des araignées pour leur faire produire en quantité un fil utilisable pour fabriquer des tissus.

      https://boltthreads.com/technology/microsilk/

  21. Foutons les futons hors des puciers (suite)

    Dans tout piano, il y a un sommier qui sommeille et n’attend (rien à voir avec Israël) qu’un(e) interprète habile pour gémir. En cela un piano et un pageot c’est kif kif bourricot.

    • Avec un (bon) Steinway faudra une « interprète » particulièrement « habile » !

  22. @Zorglub
    Le récit de votre ami Sacha est poignant, et nous aide à prendre conscience de la chance que nous avons de ne pas avoir à vivre pareille épreuve et pareils dangers.
    En outre, je le trouve magnifiquement écrit.
    Donc, tout simplement, merci.

    • Manquent plus que les solplombs et les robots tueurs (aériens et terrestres). Y compris sous la forme de gamin(e)s avec nounours dans les bras.

      Dick !

  23. @L’homme-aux-mille-pseudos
    Votre message de 17h30 hier me semble clore la discussion.
    Tout simplement parce que je suis désormais persuadé que dans la façon que nous avons vous et moi d’aborder le problème des accents, nous ne nous situons pas du tout dans la même logique.
    Je crois comprendre la vôtre, mais je ne suis pas certain que vous compreniez la mienne. Le malentendu règne encore, et nos ajustements et reformulations sont pour l’instant impuissants à lever tous ces malentendus.
    Je ne veux pas relancer la discussion. Sauf sur un point : mes propos sur les réactions suscitées par l’accent régional de Castex ne sont pas des foutaises.
    Quand une personnalité politique ancienne ministre déclare « Quand j’entends Castex, j’ai l’impression d’être en vacances », mon poil se hérisse devant une stupidité pareille.
    Je parle peu de moi, je suis plutôt avare en confidences, mais je vous livre ici une anecdote personnelle : les contingences géographico-environnementales de mon existence font que je parle français avec un accent méridional. Il se trouve qu’au cours de mon parcours post-bac j’ai été amené à faire un assez long exposé sur « La technique du point de vue dans « La Condition Humaine » d’A. Malraux ». Dans une université parisienne.
    Cet exposé, j’ose le dire, était excellent, nourri aux travaux de Barthes, Genette, Todorov etc. (Je connaissais mon Communications 8 et mon Figures 3 quasiment pas cœur…). Mes collègues étudiants m’ont écouté pendant une heure avec un sourire niais et béat. Eux aussi avaient l’impression d’être en vacances. Je leur faisais l’offrande d’un travail « chiadé » sur la focalisation interne chez Malraux (travail auquel notre professeur a rendu hommage, je vous rassure), mais mon accent les transportait sur une terrasse aixoise ou marseillaise devant un pastis bien frais, sous un pin parasol et au son des cigales.
    Comment voulez-vous ne pas vous sentir estimé à votre juste valeur par ces petits cons de parigots ? (Je force le trait à dessein).
    « Ne pas être estimé à sa juste valeur » : assez bonne définition des pratiques discriminatoires que peut engendrer le parisianisme linguistique bourgeois.
    Ce jour-là, dans cette université parisienne, Castex, c’était moi. En beaucoup plus intéressant.

    • Si le goût d’une madeleine trempée dans une tasse de thé peut emmener Marcel chez Tante Léonie, l’accent méridional de Josip Gavrilovic peut transporter des étudiants parisiens sur les plages de la Côte d’Azur. Mémoire involontaire,ils n’y peuvent rien;laissez-les vivre,ne tuez pas leurs rêves.

      Quant à Castex,il est très capable de parler sans cet accent;il l’utilise pour avoir l’air sympa.

      Jane Birkin, pareil:elle peut parler avec l’accent standard,mais en public,ça lui rapporte d’être la petite Anglaise.

        • Josip : une preuve (😉) de plus que les zétudiants sont des khons ?
          Dans l’incapacité d’aller au-delà de « l’accent », même si (surtout quand ?) le contenu est parfaitement intelligible… sauf justement pour leurs cerveaux (décérébrés).
          Quant à Castex, il se contente maintenant de la fermer, et d’accepter les réclamations de ses zemp(l)oyés :
          « la menace de grève est écartée » *!
          Même s’il fait semblant, comme ses copains, d’être prêt à sanctionner les vilénies (absentéisme, etc..) :
          « après la carotte, l’ancien Premier ministre manie le bâton » *

          * l’opinion.fr

    • Si votre auditoire n’a retenu de votre exposé que le chant des cigales et le petit jaune, c’est bien la preuve que votre accent a nui à votre communication… et pas qu’un peu. L’information « accent » a totalement parasité l’information « Malraux ».

      Votre public devait faire un effort particulier de concentration pour éviter le bruit – et il n’a pas jugé utile de le faire. Vous êtes libre de trouver cela injuste, le monde il est méchant, etc. mais telle est la réalité.

      • Une fois la réalité admise (péniblement…), il y a quatre possibilités. La pensée antique : j’accepte ma place dans le monde. La pensée humaniste : une carrière de Fernandel s’ouvre à moi. La pensée libérale : chacun fait ce qu’il veut. La pensée néolibérale : il faut forcer la communauté à m’admettre en tant qu’individu égotique.

        • Il y a plus qu’une grosse nuance entre constater la réalité et l’accepter, l’accepter au sens de « s’y résigner ».
          La réalité, j’accepte de la constater et d’en prendre acte.
          Mais dans bien de ses aspects, je ne m’y résigne pas.

          Se résigner à la réalité dans tous ses aspects, c’est la considérer comme immuable, en quelque sorte fruit d’une volonté divine : « Inch’Allah », « Ainsi soit-il » et toutes ces sortes de choses.
          Ne pas s’y résigner, c’est entrer en politique. C’est entrer dans le militantisme (au sens très large du terme), d’une façon ou d’une autre.
          (Le militantisme peut prendre d’autres formes que le port de la casquette Ricard et la consommation de merguez à la fête de l’Huma, le saviez-vous ?)

          Dans bien des domaines, ô homme-aux-mille-pseudos, vous me semblez plus proche de l’option « Inch’Allah » que de l’option « militantisme ».

          • « La réalité, j’accepte de la constater et d’en prendre acte. »

            Péniblement, oui.

            « vous me semblez plus proche de l’option  »Inch’Allah » que de l’option  »militantisme » »

            Ne me sentant investi d’aucune mission à l’endroit de mes contemporains, je ne suis pas militant, en effet.

      • Nous y voilà.
        Le malentendu majeur dans notre discussion (deux logiques différentes) me semble tenir à ceci :
        – j’affirme que les accents régionaux ne nuisent pas (ou en tout cas très peu) à l’ INTELLIGIBILITÉ du message
        – vous affirmez qu’ils nuisent à la COMMUNICATION du message.
        Intelligibilité vs com’.
        L’anecdote personnelle que je raconte suggère que nous avons tous les deux raison…

        • « en aucun cas – en aucun cas ! – [l’accent de Castex] n’était un obstacle à la communication, ne nuisait à la communication »

          • Oui, j’ai dit cela en effet. J’avais en tête « intelligibilité ». Pas du tout « com’ « .
            J’ai d’ailleurs affirmé que personne à ma connaissance n’avait de difficulté à comprendre Castex.
            J’ai posé la question à WTH, qui n’est pas vraiment complaisante avec Castex. Elle a confirmé n’avoir pas de problème pour le comprendre…Le critère que je retenais était réellement celui de l’intelligibilité.
            Accusez-moi d’avoir utilisé de façon impropre le mot « communication » à la place de « intelligibilité », ce grief est fondé et j’en conviens.

          • Faites-vous de l’intelligibilité une notion floue ou discrète ? Dans le premier cas, j’ai peine à voir la différence avec la communication.

  24. midges,suite:
    Biting midges are very small, ranging in size from 1-3 mm in length. They typically are grayish, but more reddish when filled with blood. Wings of many species, including some that feed on humans, contain dark patterns, which give them a grayish appearance (Figure 1).
    NB il faudrait aussi connître la largeur …pour savoir si avec ses un peu plus de trois trous au mm carré la nano moustiquaire les empêche de passer.

    Insects and Ticks > Biting Midges – Extension Entomology

    https://extension.entm.purdue.edu/publichealth/insects/bitingmidge.html#:~:text=Biting%20midges%20are%20very%20small,grayish%20appearance%20(Figure%201).

    • So, there’s a difference between a midge and a midget…
      But they both are small…

    • Dugong : « Montées et descentes de croix sans accessoires, procréation non-assistée sans contact, mic-mac dans la poiscaillerie, multiplication des miches »

      Vous qui apparemment aimez les sports, vous oubliez le surf pieds nus. Kelly Slater et Robbie Naish, dérisoires petits joueurs à côté de Djizeus « bottom turn » Chraïst !

      • « Surf pieds nus », j’ai oublié de préciser « sans planche », mais on m’aura sans doute compris, malgré mon accent méridional susceptible de nuire à la communication…😉

  25. Ben alors, ils vont fermer Lourdes ?
    D’ailleurs, est-ce encore rentable ?

  26. Josip, je vais sans doute vous décevoir, et je vous prie de m’en excuser.

    Je ne parle pas un mot d’ukrainien.
    J’ai effectivement un ami nommé Sacha qui est au front depuis 2022. Après quelques mois d’horreur, il a décidé de rompre toute relation avec ses connaissances qui n’avaient pas connu l’épouvante, incluant sa partenaire. Il s’en est expliqué « Vous ne pouvez pas savoir, encore moins comprendre ou percevoir. Nous vivons dans des univers irréconciliables ».

    J’ai commis cette « fantaisie » (certains diront supercherie ?) simplement pour faire passer le temps d’une matinée d’ennui. Une éructation libératoire de plus.

    Peut-être présente-t-elle une autre vertu que le plaisir que vous semblez avoir pris à la parcourir ?

    Les médias nous abreuvent de « témoignages » de première ou seconde main censés nous « informer », et ce sur tous les sujets. Nous n’avons le plus souvent aucun moyen d’en vérifier la véracité.

    Écrire ne fut pas mon métier et je n’ai jamais suivi de formation dans le domaine. Je suis, certes, allé quelques semaines en Ukraine en 2019, mais n’y suis jamais retourné depuis. Comme tout le monde j’ai vaguement suivi la guerre, mais guère (hum …) plus. Je n’ai aucune connaissance personnelle de « l’art militaire » et encore moins des armes ou des tactiques, je n’ai même pas fait mon service militaire.

    Imaginez donc la facilité avec laquelle un « professionnel de la profession » (papier – audio – vidéo – etc. ), compétent et disposant de sources précises directes ou indirectes peut nous enfumer. Et ce sur tous les sujets.

    Une plume un peu agile, quelques références exactes à des faits techniques (armes) glanées sur le web, un peu de pathos suffisamment retenu pour qu’il puisse laisser transparaître de la pudeur et le tour est joué.

    Je ne prétends pas un instant être indemne et j’en suis fort marri.
    Je n’ai pas de solution … Qui en a ?

    Ce n’est ni une question d’intelligence, ni de culture ou d’esprit critique, mais un simple défaut de construction du cerveau humain.
    Les neurosciences, fort à la mode mais tout n’est pas à jeter, prétendent que c’est une forme d’arbitrage évolutionniste entre dépense énergétique et rigueur de la pensée. Les biais seraient des dispositifs généralement pertinents mais parfois mis gravement en défaut permettant de limiter la consommation d’énergie par le cerveau.

    La lecture de BdA aide à s’en convaincre …

    • Merci. Reçu 5 sur 5.
      “All the world’s a stage”.
      C’est le grand William qui le dit, lui qui avait oublié d’être con.

      • Don’t trust anyone unless you have good reason to do so.

        C’est le petit Zorglub qui le dit, lui qui n’a pas manqué d’être con.
        (juste pour faire un clin d’oeil à l’homme aux mille pseudos)

      • ( » Brussels is a stage and they are merely puppets  » – avais-je écrit, il y a peu de temps)…

      • Je rougis d’aise, mais ne parviens à me convaincre qu’il ne s’agit pas de flagornerie.
        (le pire est je suis sincère)

        • Et pourtant… Vous êtes parfois doté de fulgurances de belle lucidité comme votre méfiance ici l’atteste.

        • Il mérite une bonne baffe salvatrice de la part d’un combattant ukrainien. Pour cette lette et pour s’être vanté d’avoir voté Touf’ qui n’a rien fait pour éviter cette gabegie humaine. Une bonne baffe avec la marque des cinq doigts.

    • Sont absents : la trouille, le froid, la faim, la saleté, les plaies diverses et variées mal soignées, la comptabilité soigneuse des munitions, l’attente de ravitaillement.
      Mais personne ne vous reprochera de ne pas avoir fait la guerre, Zorglub.

    • En fait votre exercice est proprement indécent, Zorglub.

      Que Brighelli (réformé P4 ?) applaudisse n’a rien de surprenant, lui aussi se rêve une geste héroïque sans jamais avoir posé ses mains sur un fusil pour attaquer ou défendre sur un ordre donné et auquel il aurait été obligé d’obéir. Ceux qui ont refusé d’obéir en 14 ne sont plus là pour témoigner, ils sont morts sur un peloton.

      « J’m’emmerde, ch’ui au chaud, j’ai le ventre plein, et si j’imaginais la vie d’un soldat ukrainien sur le front… »

      Un des 600 000 morts ukrainiens comptabilisés à ce jour ? Vous avez une plume mais vraiment pas de figure, Zorglub.

      • Je rajoute : Vous notiez la guerre fratricide éternelle que le conflit inscrirait dans la relation des ses frères slaves, il est regrettable et tellement pauvre dans votre projet d’enfant gâté qui s’emmerde le dimanche de ne pas avoir donné, pour les ignorer, les premiers traits des traumatismes intraitables que garderont jusqu’à leur mort les quelques survivant de cette guerre qui aurait dû être évitée.

      • (Pff… Il n’avait déjà jamais dormi dans le sable et le gonze entreprend de te raconter la guerre, mais cette blague…)

    • Pas mal de « maringouins » aussi aux alentours de Skagen…
      et nul n’irait se balader attifé de la sorte.
      « midge jacket » by « purple turtle », pff…
      Les Scots n’ont plus Humza Yousaf ; c’est déjà pas mal.

  27. https://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/video-pourquoi-neom-la-ville-futuriste-de-larabie-saoudite-accumule-les-deboires-2095497

    « Contrairement à ce qu’affirmaient les autorités saoudiennes lors de l’annonce du projet, les terres choisies pour la construction de Neom sont occupées, notamment par la tribu des Howeitat, opposée au projet. Selon la BBC, les autorités auraient même reçu l’autorisation de tuer les habitants s’opposant à l’évacuation des terrains. »

    Aouda devra peut-être trouver un nouceau moyen de faire ruisseler l’or sur son peuple…

  28. https://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/video-pourquoi-neom-la-ville-futuriste-de-larabie-saoudite-accumule-les-deboires-2095497

    « Contrairement à ce qu’affirmaient les autorités saoudiennes lors de l’annonce du projet, les terres choisies pour la construction de Neom sont occupées, notamment par la tribu des Howeitat, opposée au projet. Selon la BBC, les autorités auraient même reçu l’autorisation de tuer les habitants s’opposant à l’évacuation des terrains. »

    Aouda devra peut-être trouver un nouveau moyen de faire ruisseler l’or sur son peuple…

    • Encore eux, les Brits, « on n’est pas content » ! comme avec l’Antarctique.
      Eux qui, comme les autres, n’ont pas moufté aux milliers de morts pour la construction du « Grand Stade »…

    • Et en « une » ! Evidemment c’est-la-fôte-aux-russes, affirment leurs féroces ennemis, les brits – alors que la manne est sous leurs pieds !
      Et évidemment, des p’tits trous, encore des p’tits trous, ou plutôt des gros, dans un avenir plus ou moins proche…
      Il y en aura partout.
      C’est inévitable, y compris dans l’Antarctique, où « on » faisait semblant de s’intéresser à toute autre chose (et de « protéger l’environnement »).
      Personne ne laissera échapper une telle manne…
      Le temps que les zécolos se calment et autres « bien-pensants » et sans doute après un autre rentre dedans entre le grand Ouest et le grand Est.
      Good luck aux future generations, comme disait el commandante Cousteau.

  29. Ah Gérard/Flo, merci pour votre réaction salutaire, elle m’incite à un sursaut qui sera le bienvenu. Surtout en ce lieu où éthique et moralité sont des vertus cardinales.

    Et merci surtout parce que vous me donnez une idée, alors que j’en manquais, pour meubler une autre demi-journée d’ennui.

    Je vais tantôt, pour vous être agréable, réécrire la seconde partie dans un tout autre registre, celui que vous appelez de vos voeux. Précisez un peu votre pensée afin que je ne risque pas de la travestir (je suis très sérieux, et à votre service).

    Ce sera un jeu plaisant et je laisserai à chacun le loisir de juger quelle version lui plait le plus. Dans l’hypothèse, fort improbable, d’une publication, il serait d’ailleurs amusant de proposer les deux.

    Savez-vous que je ne pense pas (*) ce que j’écris ? Et pire, que je ne cherche même pas à le faire. Je l’ai souvent dit, ce sont de premiers jets qui surgissent sous mon clavier indépendamment de ma volonté.

    Pourquoi vouloir me priver de ce loisir bien innocent qui ne nuit à quiconque (**) ?

    (*) Polysémie délibérée.
    (**) Sauf à la planète : consommation énergétique du cloud et de mon PC. Mais sur ce point, vous-même …

    • La « planète » s’en fout ! Elle regorge encore de richesses, pour qui n’a qu’une envie, mettre la main dessus – comme en Nouvelle Calédonie, par ex – et rien qu’en Antarctique…
      Et n »hésitez pas à nous raconter d’autres « histoires »…

  30. Proposez-nous une recette de tarte aux fraises et si vous manquiez de données, adressez-vous à Brighelli, personne ne lui discutera une connaissance dans la matière.

    • Plus sérieusement, je vous aurais bien présenté des hommes d’un certain âge, parfaitement légitimes à l’ouvrir sur le sujet, qui témoigneraient de ce qui vous intéresse mais quelle importance au fond, quand ce même sujet (la guerre) vous sera sorti de l’esprit d’ici quelques jours. Si vous jouiez au go, je me contentais de vous mettre une bonne trempe (40 points dans les gencives) et c’était réglé, je pouvais à nouveau vous apprécier à votre juste valeur.

  31. WTH 18 mai 2024 At 14h16
    normal pour une machine learning…

    « Machine learning » apprentissage par une machine;ce n’est pas un objet.

  32. Dugong 19 mai 2024 At 8h19
    Une cellule psy s’impose…

    Commencez par ne pas manger durant trois jours — rien dans l’estomac durant seulement trois jours —et revenez nous parler de la vie toussa et de la guerre, les mikados.

    • Vous avez le droit, on vous le laisse, de vous la péter, de jouer au grand scientifiques météorologues quand votre cursus ne vous autorise qu’à enseigner jusqu’en licence de physique no more. Vous avez le droit de vous écouter parler, souffrez seulement d’être recadrés quand le sujet que vous traiteriez demande une lucidité et une empathie que vous avez oublié d’entretenir, messieurs les votant LREM.

    • Souffrir ne confère pas de compétences particulières. D’autant qu’on perçoit bien que vos « colères » sont feintes.

      PS : Aberkane devrait arrêter de gloutonner et de nous régurgiter sa mélasse dessus. Vise-t-il le poste d’ambass des pôles ?

      • Aberkane, comme JP Petit, vous mangent sur la tête sur bien des domaines, l’humilité que vous n’avez plus devrait normalement vous rappeler à un plus de raison en vous enjoignant à la fermer.

        • Dire des conneries est un privilège laissé aux scientifiques confirmés par leurs pairs. La plupart des prix Nobel n’utilisent pas cette libéralité et laissent les grenouilles aberkanisées s’embistrouiller à loisir.

          • Combien de trous noirs ont été découverts, attestés comme tels, depuis le XVII Ième, monsieur le petit télégraphe du CEA ?
            Un seul (!) dans l’immensité de l’univers.

            Le plus drôle c’est que même sur la peur (la guerre) vous n’apprendrez rien à cet homme qui fut obligé de changer de nom à l’âge de sept ans. Il vous mange aussi sur la tête.

          • Vous l’avez planté dans votre jardin ? Dans l’espoir qu’il fasse des petits à forte valeur marchande ?

        • GG@9h46

          GG faut arrêter de dire des khonneries. Aberkane est une imposture totale, CV bidonné, prétentions outrancières sur ses « travaux », sociétés fictives à la gestion désastreuse à tel point que la Suisse y a fourré son nez, arrogance proverbiale du bougnoule arrivé…Bref, un baltringue!
          JPP lui est d’un autre calibre, études brillantes, diplôme incontestable, directeur de recherche au CNRS, une approche originale de l’enseignement, ses BD d’Anselme Luturlu sont excellentes, et puis un jour il vire mystique et sombre dans un délire confus, aussi confus que son site internet où il mélange tout; des ovnis aux armes secrètes des russes, de la plongée sous marine et du décès de son fils au COVID…
          Bref, un naufrage!

          • Les conférences de JPP seraient fréquentées par des profanes ignares en mal de sensations complotistes, je pourrais douter sur la valeur des conclusions de cet homme, mais ce n’est pas le cas, il y en des plus sérieux que certains ici qui prennent en considération les travaux de cet homme. Et pourvu qu’il y ait un peu de folie douce…

    • GG
      3 jours sans manger?
      Facile, et encore, en crapahutant avec 25 kilos sur le dos, tout jeune homme de 18 à 45 ans pas trop avachi en est capable. Théodore Monot le faisait à plus de 70 ans…et dans le désert…

  33. Dugong
    19 mai 2024 At 9h38
    « Dire des conneries est un privilège laissé aux scientifiques confirmés par leurs pairs. »

    Seriez-vous en train de confirmer qu’on peut être un brillant mathématicien et néanmoins très con ?

    • La connerie fait partie du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

      • Gégée peut compter sur l’influence qu’elle me prête au cea pour contribuer à panthéoniser son charlot dans la section « trou noir et dépendances du 18ème * siècle »

        * Il y en aurait un planqué dans une cave en plein 18ème arrondissement où il jeûne depuis la mort de Newton.

      • Dugong
        19 mai 2024 At 9h54
        La connerie fait partie du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

        Bien que ce patrimoine culturel soit immatériel, pourrait-on concevoir des lieux où on pourrait sinon le visiter, du moins l’approcher, le humer, le frôler ?
        Le siège du RN, par exemple ?
        La bibliothèque de Zemmour, peut-être ?

  34. Mon niveau en mathématiques ne dépasse pas le collège, je ne connais rien au droit et à l’économie, je suis totalement incompétente en linguistique mais Je sUIs aTHéE… ça change tout, appelez-moi génie !

  35. Le lit d’une célibataire est un livre ouvert sur sa psyché. Une que je connu – comme dirait l’autre – possédait un lit d’une place et demi. Une dimension dont elle savait tirer profit, voire sublimer. Quand elle accueillait, la largeur du lit était suffisante pour l’étreinte, mais limitée pour le sommeil à deux.

    Rôtisseuse de balai, elle ne souhaitait pas avoir à garder près d’elle la larve ingrate qui lui aura tenu lieu d’amant. L’impétrant disposait de quelques heures pour briller avant de se faire adroitement reconduire, encore étourdi. Du balai.

    En missionnaire, il fallait lui tenir fermement les chevilles, faute de quoi ses pieds glissaient de part et autre du matelas étriqué. Bien haut les chevilles, et bien profond, vite. De même, les préliminaires fallait vite les passer, se faire prendre encore étroite et serrée, c’était son truc.

    Mais ce pieu lui fournissait l’excuse pour la soumission, le cul en l’air « …Vous serez plus confortable ». Elle ne le disait pas hein, pas avec sa bouche, mais elle le faisait savoir et se retournait aussi vite qu’une crêpe. Des origines bretonnes, avec un plume posé aux parages de Montparnasse.

    Et là, le nouveau promu au grand choix – on reste dans le monde impitoyable de l’éducation (n)a(tio)nale – se retrouvait en face d’un tableau troublant. En premier plan un cul, magnifique, anus offert au doigté fouisseur qui questionne le consentement (…oui elle veut, la salope). Inaccessible une heure auparavant (il y a une heure, c’était l’expectative, quand d’un geste de galanterie on laisse passer la jeune femme pour scanner son cul, en étudier le déhanché méditerranéen, et prendre position sur la question préalable : « Se rase-t’elle la chatte ? »).

    Revenons au thème du jour. Ok, après deux heures de séduction, ça s’accélère : rue piétonne, porte cochère, cour pavée, escalier bois, abouchement, doigt, pipi, lit. On voit tout de suite la mission d’un lit. Au quotidien, certaines sont en dessous dentelles – au cas où -, et d’autres en culottes coton – pratique. Le lit c’est pareil, ici un cache-sommier en toile de Jouy, double promesse.

    Et de cette accélération de l’action – Virilio en est témoin – seul l’homme expérimenté échappe à la dissociation, et conserve assez d’acuité pour poursuivre l’investigation de la scène du crime à commettre. En premier plan donc ce cul. L’iliaque prononcé offre un assurage sûr, car la taille est fine, maigre pour certains. Fi, …que foutre, dans son une-place-et-demi elle est dans un Queen size bed.

    Si le regard peut se détacher des fesses (seul un homme mûr je vous dis), dans leur prolongement, en face donc, il trouve le mur en tête de lit. Le français ne lui a pas donné de nom à ce mur alors qu’il le mérite. À droite, l’unique table de chevet. Tout ce qui y est accroché ou posé dévoile, dénude, questionne la psyché. Ce n’est pas du David Lynch, mais il faut tout de même ouvrir les tiroirs, les éléments de con-préhension sont là, on rafle la mise, corps et âme, dans la même main.

    Heureux celui qui a su saisir le lit et sa propriétaire, encore plus heureux celui qui a pu y retourner – ne serait-ce que dans l’écrit – mais n’est pas Ulysse qui veut (combien de fois le dire ?). Dans son petit blog de merde, l’amant devrait se prosterner, bénir sa chance et la beauté, et la fragilité, et l’innocence toujours recommencée. Il n’a fait que prendre ce qui lui a été donné.

    A genou. Suce.

    Quant au commentariat (quelle merde de mot) cocu consentant, prochainement peut-être saura-t ‘il ce qui fut accroché et posé, et ce qui contribua à 20 ans de mémoire traumatique chez JPB. Joyeux anniversaire! Bises à Merteuil.

    Ou pas.

  36. WTH 18 mai 2024 At 13h40
    « on » faisait semblant de s’intéresser à toute autre chose (et de « protéger l’environnement »).
    ——————————————————————————————————
    J’aurais écrit « TOUT autre chose »;il me semble que « tout » est ici adverbial.

    Votre objection est tout autre.

    Toute autre objection paraîtra oiseuse.

    • Une fois de plus, merci Lormier !
      Un peu plus bas, j’ai écrit « jusqu’à quand » ; eut-il été possible d’écrire « jusque z’a quand » ?

    • Chacun pourra, au moins, convenir que c’est d’un autre niveau et d’un autre calibre que Pascal Praud et Élisabeth Lévy.

      • Le vocabulaire est différent mais la structure est la même. Il n’y a que les gogos en recherche de distinction (bourdieusienne) pour ne pas le voir – les mêmes qui se pignolent parce que la devanture « nuance » aura été repeinte en « fuzzy set ».

        • Lordon le dit d’ailleurs très bien, ironiquement : « Ça permet de leur donner une espèce de verni épistémologique [sic], un petit verni qui fait toc-toc, et qui fait scientifique ».

    • Piouf ! 14 minutes, que c’est long… Alors que tout le bavardage de Lordon se limite à un postulat antiréductionniste à peine développé (impossibilité fondamentale ou technique ? on ne le saura pas). Les bons esprits lui donneront acte de cette profession de foi, les mauvaises langues se demanderont si Lordon refuse le réductionnisme parce qu’il n’est pas capable de le pratiquer : on a déjà vu des neuroscientifiques faire de la sociologie, on n’a jamais vu des sociologues faire des neurosciences…

      • Bavarder de la sociologie est à la portée de n’importe quel sciencepiste, faire des neurosciences…

        • Vous savez quelle est la différence entre un TS et un TL ? En Seconde, le TS savait faire des maths.

    • L’homme-aux-mille-pseudos est réellement in-dé-crot-table.
      On le croit capable, un bref instant, dans une espèce d’éclaircie venant rompre la noirceur de l’horizon, capable de laisser de côté son ego, de renoncer à la polémique stérile, de n’avoir plus pour unique objectif d’exhiber une (prétendue) omnicompétence censée lui assurer le triomphe intellectuel toujours et partout…On l’en croit capable, mais on se trompe : c’est compulsif, il retombe toujours dans ses travers de pervers narcissique.
      In-dé-crot-table.
      Tant pis…pour lui.

  37. « à genou, suce » ! (en mode DSKk) – Et après à quatre pattes (ne pas oublier les protège genoux, si le bon lit-matelas vient à manquer).
    Phrases bien troussées, tournées (tourne toi que je t’enk’) ; ah oui, Sade et toussa…

    Bref (!) … Comme d’autres ici, loin des brèves à la Dugong qui fonctionne lui par à-coups, comme touché par la grâce de mystérieuses fulgurances (?!)…

    Jouer avec les mots, oui c’est une grâce ; et comment !
    Le summum me semble atteint par… Ph. Murray (et son « XIXe à travers les âges ») ; l’apothéose ; difficile, voire impossible d’aller plus loin, plus fort, plus haut !

    Plus de 600 pages, dans lesquelles je ne peux qu’avancer lentement… 50 à 60 page à la fois ;
    incapable de faire plus, ou mieux, parce que j’apprends aussi des choses (terme tout à fait impropre, en l’espèce), et qu’il me faut digérer…

    … comme les vers le font, ces maîtres de notre terre, ceux qui fabriquent le « humus » indispensable à la vie, et sur lequel s’est penché G. Koenig.
    Tout le contraire de Murray : facile à lire, vite lu ;
    c’est reposant ; même si c’est tout à fait dans la ligne : une parfaite illustration de ce XIXe qui n’en finit pas, et où triomphent encore « socialisme » et « occultisme »…

    PS 1: parfois Aberkane voit assez juste ; parfois non ;
    il cherche à faire du brouzouf, comme presque tout un chacun – dont ceux loin d’être assurés de toucher (enfin ça dépend quoi) jusqu’à leur mort.
    Son analyse relative à la Nvelle Calédonie me paraît assez pertinence, plausible.
    Et puis j’aime bien sa voix – attention, sans accent, sauf à vouloir afficher celui de la vérité, vraie, celle qui tue, comme la (les) vérité(s) scientifique(s) ?

    PS 2 : « 20 ans de mémoire traumatique » (Bd pour JPB, selon DSKk.
    toussa aurait pu finir, balancé dans les poubelles (en aucun cas recyclables) –
    mais c’était avant (le XIXe, et même les musées).
    Nous n’en sommes plus là : l’entrepôt (supposé éternel) est de saison, et… le cloud fera office de container… jusqu’à l’explosion finale. Point.

    • Me font aussi ricaner ces vieux gonzes et leurs souvenirs de jeunesse et (!) d’enkhulades *, alors qu’ils ne sont plus rien d’autre que…
      … que des pépés, avec leur(s) vioque(s) et famille(s) – petits n’enfants – et toussa… et que tout cela est lourd…

      Parce que le XVIIIe ne reviendra jamais, et que leur descendance continuera, inévitablement, jusqu’à épuisement des ressources – à moins que les gonades aient claqué d’ici à, et peut-être même bien avant…

      * dans « Humus », une des foldingues n’accepte le coït qu’à condition de ne surtout pas voir le « vers », objet de son plaisir – « vers » il est vrai, il faut en khonvenir, parfois simple vermisseau.

      • Mon mémoire de maîtrise, comme on disait alors, doit beaucoup à Littérature et signification.
        Du coup, j’ai fait entrer Todorov (et plus tard Nancy Huston) dans le Petit Larousse, à l’époque où j’en étais le conseiller Littérature.

        • Ça ne m’étonne pas de vous.
          Et merci pour ce grand monsieur qu’a été, est et restera Tzvetan Todorov.

    • Je ne me sens pas intellectuellement à mon aise dans une opposition binaire « flou vs discret. »
      Je le suis bien davantage dans la triade « discret vs dense vs compact », ou bien, si vous tenez absolument à rester dans le binaire, dans une opposition discontinu vs continu, le continu se subdivisant à son tour en continu sécable (=dense) et en continu non sécable (=compact).

      Revenons à intelligibilité vs communication, à travers l’anecdote que je narrais hier.
      Mon exposé sur les techniques narratives mises en œuvre dans le roman de Malraux était parfaitement intelligible (morphologie, syntaxe, lexique irréprochables, et sur le plan phonético-phonologique l’écart entre les caractéristiques de mon français parlé méridional et le français dit standard était parfaitement « gérable », « acceptable » pour des franciliens. Dit autrement, mon auditoire n’avait besoin ni de sous-titres, ni de traducteur. J’étais à 100% intelligible.

      En revanche, mon accent méridional jouait un rôle néfaste de distracteur. Il ne nuisait pas à l’intelligibilité de mon discours, non. Il nuisait à la communication de celui-ci auprès de mon auditoire, car il plaçait les récepteurs de ce discours dans un état mental et psychologique qui, pour des raisons socioculturelles, faisait obstacle à la bonne réception du contenu telle que je la souhaitais.

      • « le continu se subdivisant à son tour en continu sécable (=dense) et en continu non sécable (=compact). »

        Je reconnais là du « vocabulaire » culiolique… »dense » et « compact » sont des termes empruntés à la topologie-domaine des mathématiques où ils ont un sens.
        C’est pour épater le bourgeois que le gangster corse est allé chercher ces mots-là.
        Comme il l’a rapporté lui-même, ses petits camarades mathématiciens lui ont dit:tes propos n’ont aucun sens mathématique.

        Culioli ne connaissait absolument rien à la topologie.
        Savoir si son « continu sécable » a une qiuelconque pertinence en linguistique…si c’est un habillage pompeux de vieilles choses connues depuis longtemps… si même c’est défini quelque part…je laisse ces questions aux spécialistes.

        • Que Culioli soit corse, c’est indéniable.
          Mais gangster…
          Expliquez-vous, expliquez-nous, Lormier, svp.

          • Les Corses sont doués pour le gangstérisme. Culioli a progressé à l’université par des méthodes de gangster:intimidation, établissement d’un territoire, définition des cibles à abattre,vendetta…

      • * « L’écart entre les caractéristiques de mon français parlé méridional et le français dit standard était parfaitement gérable » mais n’a pas été géré.
        * « J’étais à 100% intelligible ».

        À part à Port-Royal, je ne vois pas comment on peut tenir les deux propositions en même temps… Ce qui est certes assez cohérent avec une langue définie par « morphologie, syntaxe, lexique » et pas par « phonétique, phonologie ».

        • Je vois que Lormier, Dugong et WTH ont parfaitement compris mon propos.
          L’homme-aux-mille-pseudos, non.
          Quand le non-comprenant (l’homme-aux-mille-pseudos) est à ce point minoritaire, on a le droit de se demander si le problème ne vient pas de lui.

        • « N’a pas été géré ».
          Ce qui n’a pas été géré, c’est tout autre chose que l’écart entre mon français et le français dit standard. Je l’ai écrit noir sur blanc.
          Il n’aura pas fallu longtemps à l’homme-aux-mille-pseudos pour retomber dans la mauvaise foi et la malhonnêteté intellectuelle.
          Tant pis….pour lui.

          • L’écart entre votre accent et le français standard a été géré… mais personne n’a rien compris (puisque personne n’a rien écouté). Allons bon !

            On emploie des grands mots, on virevolte de l’un à l’autre, on change les définitions en cours de route, on revient même sur ce qu’on a dit trois jours auparavant quand ça devient vraiment ridicule (« l’accent [!] ne nuit en aucun cas [!] à la communication [!] ») et à la fin… il ne reste plus rien. Ou si, les jérémiades que vous infligez et les questions qu’on vous pose et devant lesquelles vous vous défilez :

            1) Si la différence phonématique (de nature) repose sur une différence phonétique de degré et si la différence phonématique est le terminus de l’INcompréhension, pourquoi toute différence phonétique ne serait-elle pas un degré de la MÉcompréhension ?

            2) Si l’accent standard est défini par sa prévalence, le risque de différence d’accent est plus important pour un locuteur à l’accent non standard qu’à l’accent standard. Donc, sauf à imaginer une distribution où l’effectif serait compensé par la distance (l’accent standard serait le plus phonétiquement extrême…), le cas d’égalité est impossible. N’est-ce pas ?

  38. Mon post de 15h31 est ma réponse à l’homme-aux-mille-pseudos, à son post de 14h41.

  39. « …il plaçait les récepteurs de ce discours dans un état mental et psychologique qui, pour des raisons socioculturelles, faisait obstacle à la bonne réception du contenu telle que je la souhaitais. »

    Le professeur vous a écouté,compris et félicité. C’est l’essentiel.

    Vos camarades étudiants étaient,comme la majorité des étudiants,des petits cons. Ils se seraient laissé distraire par une mouche volant dans l’amphi, l’absence de soutien-gorge chez une meuf de l’assitance, une averse violente dont le bruit aurait été perceptible etc.

    Ce qui nuit à la compréhension, ce n’est pas l’accent,c’est la mauvaise qualité de la diction. Un Ecossais parlant clairement et distinctement sera très bien compris d’un Anglais.

  40. Jeu de mot foireux à base de « le beur et le bègue » de la part de Dugong dans…

  41. Et c’est reparti ! les MOTS ; les vrais, bien entendu, ou… supposés tels.
    Nous en restera-t-il encore longtemps un brin de maîtrise ?
    Est-ce avec eux, et sur ce blog, que l’on pourra(it) encore sentir le lointain parfum de ce fameux … XVIIIe (siècle) ?
    Jusqu’à quand, encore, un zeste de liberté ?

  42. L’homme-aux-mille-pseudos :
    « « gérable » : le diable est dans ce mot ».
    Un gonze qui prétend donner à la terre entière des leçons de Tout – et en particulier ici des leçons d’analyse du langage – et qui voit le diable dans des mots…
    Voir le diable dans des mots explique l’indulgence envers Laurent Lafforgue qui voit la Vierge dans une grotte.
    Et si, tout bien considéré, le problème était tout simplement l’acuité visuelle des deux intéressés ?
    A quand remonte la dernière visite de l’homme-aux-mille-pseudos chez un ophtalmo ? Même question pour Laurent Lafforgue?

    • Il y a « gestion » quand les contraintes contrarient l’objectif (maximiser les bénéfices face aux contraintes de marché, de ressources…) ; si les contraintes favorisent l’objectif il n’y a pas à « gérer » (maximiser les pertes sous contraintes d’incompétence par exemple). Dans le cas de votre accent « gérable », en quoi les contraintes (accent) s’opposaient-elles a l’objectif ? Le diable n’est pas dans les mots mais parfois dans leur usage.

      • Aujourd’hui encore, dans une circonstance triviale de la vie quotidienne, alors que je demandais à un être qui m’est cher comment elle allait mener à bien une mission difficile (réussir une sauce de salade qui me convienne), elle me répondit, texto :  » T’inquiète Josip, je gère.  »
        En français contemporain, le verbe « gérer » va largement au-delà des sens que vous lui prêtez.
        « Gérer » l’écart entre mon accent méridional et le français dit standard, ça signifiait pour mon auditoire percevoir très vite où se situaient les écarts et s’en accommoder.
        Voir ce que dit Lormier sur la façon dont il « gère » sa compréhension de l’accent du Yorkshire.

        • Il m’est arrivé de parler en public, sans accent perceptible et sans défaut d’élocution. Il ne me serait pas venu à l’esprit de qualifier de « gérable » l’aspect locutif de cette prise de parole. Mais bien sûr je ne suis pas linguiste, je parle sans m’analyser.

          • Dans le cas que j’évoquais hier, il ne s’agissait pas de « gérer » un aspect locutif ou un autre d’une prise de parole, il s’agissait de « gérer » un écart : celui qui sépare mon français oral à l’accent méridional du français dit standard.

        • La vérité (vraie) est qu’elle en a marre de ce Josip qui se refuse à être déconstruit,
          et qu’elle a acheté, en loucedé, une sauce « ready made ».
          And the question is :
          sur quoi mettre l’accent dans une sauce de salade ?

        • Je l’ai prié de me rappeler,et il m’a rappeléE,moi sa soeur qu’il ignorait depuis dix ans.
          m’ est complément d’objet direct

          A qui le confesseur a-t-il rappelé son péché ? A moi . C’est à moi qu’il l’a rappelé,moi la fille égarée. Il m’a rappelé mon péché.

          m’ n’est pas complément d’objet direct

  43. Un accent gêne-t-il toujours la communication ? Non, bien sûr et on a eu des exemples pour le prouver.
    Un accent gêne-t-il parfois la communication ? Oui, bien sûr, et on peut donner des exemples.
    La linguistique ignorerait-elle les quantificateurs ?

    • Couille molle s’est défilé (comme d’hab quand il ne sait pas répondre) mais la question reste ouverte :

      Si la différence phonématique (de nature) repose sur une différence phonétique de degré et si la différence phonématique est le terminus de l’INcompréhension, pourquoi toute différence phonétique ne serait-elle pas un degré de la MÉcompréhension ? La linguistique ignorerait-elle les degrés ?

  44. WTH 19 mai 2024 At 20h07

    sur quoi mettre l’accent dans une sauce de salade ?

    On ne se pose pas tant de questions sur la sauce quand on a une belle salade et une escalope,car rien ne vaut une escalope sur une belle salade.

  45. Jean-Paul Brighelli 19 mai 2024 At 17h51
    Du coup, j’ai fait entrer Todorov (et plus tard Nancy Huston) dans le Petit Larousse,

    Nancy Huston,une très belle femme,sa femme…Ce n’est pas le physique de Todorov qui l’a attirée…

    • Badinage (suite) –
      Que d’honneurs pour le maestro : jusqu’au (petit) Larousse !
      J’en reste sidérée d’admiration !
      Mais malheureusement, lui passeront sous le nez les insignes de « Commandeur du Mérite agricole », comme Albert II.
      Quelle tristesse !

  46. Pourtant, dans nos appartements surchauffés, combien d’entre nous ont cherché désespérément un petit coin de fraîcheur, du bout du pied, loin du calorifère naturel du partenaire de nos nuits désenchantées.
    D’autant qu’homme et femme n’ont pas le même moteur.
    etc.

    Considérations pratiques, domestiques,recherche du confort…on est vraiment entré dans la conjugalité.

    La semaine prochaine: chez Leroy Merlin pour des idées de stores…

  47. La presse: « le président iranien Ebrahim Raïssi, pressenti pour succéder au Guide suprême, est mort dans un accident d’hélicoptère »

    Son turban flottait au vent jusqu’à ce qu’il se prenne dans le rotor de l’engin. C’est ballot, hein.

    En Iran, toutes les machines tournantes sont vérolées. De la centrifugeuse à jus nucléaire jusqu’aux rotors d’hélicos en passant par les encensoirs(badame)

    https://sanjakdar-chaarani.com/new_sai_j3x/index.php/la-mecanique-amusante/les-machines-utiles/153-les-machines-utiles-taqi-al-din

    • Le turban qui flotte etc… version festival de Cannes de je ne sais plus quelle actrice qui est morte étranglée par son foulard qui s’était pris aussi bêtement dans les roues de la voiture.
      Ce qu’ils font pour faire parler d’eux quand même !

  48. Mes brochets sont des truites
    19 mai 2024 At 21h48
    « Couille molle s’est défilé (comme d’hab quand il ne sait pas répondre). »

    L’homme-aux-mille-pseudos est persuadé qu’on ne sait pas répondre à ses questions. Notons d’abord avec intérêt mais sans surprise (car on sait comment fonctionnent les pervers narcissiques) qu’en fait, en faisant semblant de simplement poser des questions, il donne à ses interlocuteurs des « interros écrites », des « tests d’évaluation », à moins qu’il ne considère ce blog comme une salle d’interrogatoire.
    L’homme-aux-mille-pseudos n’a toujours pas compris une chose pourtant simple : ce n’est pas lui qui dicte l’échange ni les conditions de l’échange. Il peut toujours poser toutes les questions qu’il veut. Et ses interlocuteurs y répondent peut-être, s’ils le veulent (à condition que la question présente un peu d’intérêt) et comme ils le veulent.
    En l’occurrence, l’homme-aux-mille-pseudos croit que je n’ai pas répondu à sa question. Je l’ai pourtant fait, à ma façon, dans le fil précédent. Je me permets de reproduire ici cette réponse :
    « – L’exercice de style auquel je viens de me livrer me semble infiniment plus convaincant que les 3 pages de phonétique articulatoire sur les voyelles « i » et « a » que vous me demandiez, plus adéquat qu’une description détaillée du phénomène de l’assimilation régressive, plus pertinent qu’un recours au trapèze de Jones…
    Vous vous aventurez sur des terres que vous connaissez imparfaitement. Et comme vous ne manquez pas de culot, vous y allez à l’esbroufe : la problématique de ces phénomènes vous dépasse, alors vous feignez d’en être l’organisateur…
    – Comme vous êtes nul en langues étrangères, vous n’avez sans doute pas capté que « couille molle » pourrait être la traduction littérale de l’anglais « softball ». Savez-vous ce qu’est le softball ? C’est un sport qui ressemble un peu au base-ball. Eh bien je crois que vous venez de prendre un joli coup de batte dans les coucougnettes. »

    L’homme-aux-mille-pseudos glapira certainement : »Mais enfin, bon sang, ça n’était pas ma question ! ». A quoi je lui réponds par avance : »Mais souffrez que ce soit ma réponse. »

      • Puisse le réel de la façon dont vous êtes considéré ici s’imposer à vous, un jour ou l’autre, d’une façon ou d’une autre.

          • Rassurez-vous comme vous le pouvez. En attendant, moi, je n’ai pas besoin de fuir…

        • Rebelle bien sûr, mais rebelle terrorisé par ce qu’on pense de lui ici…

          Vous croyez que j’en ai quelque à foutre de l’avis des boomers qui hantent ce blog ? Je rejoins l’avis du taulier, qui tient la moitié du commentariat pour des grosses merdes, notamment le mitterrandiste périgourdin qui va bientôt clamser.

          • Mes brochets sont des truites
            20 mai 2024 At 12h42
            Rebelle bien sûr, mais rebelle terrorisé par ce qu’on pense de lui ici…

            Terrorisé? Rien que ça ?
            Votre came, c’est de la jamaïquaine ou de l’afghane ?
            En tout cas question effets psychotropes, c’est du très très lourd.

  49. Isadora Duncan et son écharpe…
    Aucune chance que l’homme à l’éternelle écharpe rose suive le même chemin ; et c’est bien dommage.

    L’envolée au Paradis peut se faire de bien des façons.
    On ne saura jamais si celle du grand yaka Raïssi, qui a suivi une chute brutale,
    relève de la violente tempête intérieure qui secoue le pays, ou d’une vilénie en mode Bhin pas Bete.

  50. Envolée au Paradis (?) – suite
    … A Marse-eille ; JPB fait savoir qu’il n’assistera pas aux obsèques.

  51. Sanseverina 20 mai 2024 At 10h39
    Le turban qui flotte etc… version festival de Cannes de je ne sais plus quelle actrice qui est morte étranglée par son foulard qui s’était pris aussi bêtement dans les roues de la voiture.
    Ce qu’ils font pour faire parler d’eux quand même !

    Isadora Duncan…ont pensé Josip Gavrilovic et WTH et moi aussi. Mais je me suis demandé si des accidents similaires s’étaient produits depuis.

    La mort d’Isadora Duncan,c’était en 1927;elle était danseuse ,pas actrice. ien à voir avec le festival de Cannes.Elle eut une influence considérable et on s’est souvenu d’elle longtemps.

    Il me semble qu’encore dans les années 50,il y avait à Paris,du côté de la rue Saint André des Arts une école de danse portant son nom.

    « « Mort tragique d’Isadora Duncan. Un bout de l’écharpe qui lui entourait le cou se prend dans une roue de son automobile. La Malheureuse femme périt étranglée », peut-on lire dans Le Petit Parisien du 15 septembre 1927, qui poursuit : une triste nouvelle nous arrive de Nice, qui va répandre la consternation dans le monde des arts et des artistes : Isadora Duncan est morte d’affreuse manière
    Cette femme qui, toute sa vie, avait répandu autour d’elle la grâce et la beauté a trouvé, en effet, le trépas le plus tragique que l’on puisse imaginer, relate le quotidien. Hier au soir, elle se promenait en auto et fut victime d’un léger accident.

    Pour rentrer chez elle, elle monta dans une machine de course qui s’offrit à la ramener. Mais l’écharpe qu’elle portait autour du cou, et qui d’abord flottait derrière elle, se prit soudain à la roue arrière et s’y enroula. Sans qu’elle pût ni appeler ni faire un geste, Isadora fut serrée si violemment qu’elle succomba presque aussitôt, étranglée. Mais l’écharpe la tirant toujours, son corps bascula et finit par tomber sur la chaussée de la promenade des Anglais. On la releva abîmée. »

    https://www.france-pittoresque.com/spip.php?article6535

    • Merci pour l’historique, Lormier. C’est ma grand-mère qui m’a raconté cette histoire d’actrice pas actrice apparemment. Quelle mine d’informations vous êtes!

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  52. Message personnel à l’homme-aux-mille-pseudos :

    Dernièrement, sur le coup de 3h du mat’, vous vous êtes extirpé d’une éthylisation visiblement avancée pour nous dire – c’était charmant – qu’abcmaths était le plus nul de tout le commentariat, non sans lui avoir au surplus intimé l’ordre de crever. Vous avez d’ailleurs effectué la même requête impérative auprès d’à peu près tous les intervenants habituels de ce blog. « Crève, machin, crève! », « Vivement l’AVC! », tous y ont eu droit. Bonjour l’élégance. Naturellement ces propos ne dégradent que leur auteur, qui au demeurant n’a jamais prononcé le moindre mot d’excuse.

    Au delà de ça, il y a des interrogations qui subsistent, qu’il ne serait pas inopportun que vous preniez en considération :
    1. Vous dites que vos interventions sont faites, je vous cite, « pour la déconne ». Tout indique le contraire : vos interventions, tout le monde l’a bien compris, n’ont qu’un seul et unique objectif : vous mettre en valeur, vous faire mousser, vous donner le beau rôle. Et pour ce faire, vous cherchez à inférioriser vos interlocuteurs par tous les moyens : l’insulte (grand con, tête de fion, couille molle etc.), le mépris (« vos écrits tout le monde s’en fout »/vous n’êtes qu’une petite agrégée/vous êtes un Mount Olympus de stupidité » etc.). Vous adoptez systématiquement la posture surplombante de l’omniscient redresseur des torts intellectuels dont vos interlocuteurs se seraient rendus coupables, la posture du donneur de leçons qui va mettre au pas toute la classe, quel que soit le sujet. C’est tellement récurrent, systématique, que personne sur ce blog ne peut penser que ce soit « pour la déconne ». D’où première interrogation : dans quel but ?
    2. Vous êtes apparemment un jeune diplômé au sortir de brillantes études (je n’ai aucune raison de mettre votre parole en doute sur ce que vous dites être votre parcours). Mais dans les discussions que vous avez, avec moi en particulier, vous oubliez que nous sommes sur un blog, pas sur une plate-forme de communication universitaire. La précision scientifique et l’adéquation des termes employés peuvent ne pas être au rendez-vous, nos messages ne sont que des posts écrits rapidement, presque à la hâte, et sans relecture. Nous ne rédigeons ici ni dissertation, ni mémoire, ni thèse. Nous parlons de choses sérieuses, mais jamais avec le sérieux requis dans la formulation – et le temps qu’il faudrait pour cela. Nous ne pouvons pas, sur ce blog, sculpter l’éphémère…D’où deuxième interrogation : pourquoi ne pas prendre acte une fois pour toutes de ce caractère éphémère et imparfait, imprécis, aléatoire de nos propos? Pourquoi cette absence totale d’humour, d’auto-dérision, et de prise de distance (auto)critique? A moins, hélas, que vous vous foutiez royalement du sujet traité et que votre seul objectif soit de sortir vainqueur – du moins le pensez-vous – de la joute…
    3. Dernière interrogation : vous dites régulièrement votre rancoeur polymorphe vis à vis de la génération des « boomers ». Vous pourriez dire comme Alceste « Oui j’ai conçu pour elle une haine éternelle. » Mais alors, pourquoi rechercher de façon aussi systématique, quotidiennement, le contact avec elle? Vous dites que vous n’attachez aucune importance à ce qu’on pense de vous ici, mais vous faites tout ce que vous pouvez pour vous montrer à votre avantage, pour magnifier votre présence au monde…Alors, qu’attendez-vous de ces échanges, puisqu’il est avéré que ça n’est pas « pour la déconne », cf. point 1 ? Pourquoi tout ça ? Pourquoi n’allez-vous pas jouer avec des gamins de votre âge ?

    • 1+3) Pour faire simple : ce pavé prouve, s’il le fallait, que vous ne savez pas ce qu’est la déconne. Et je pense que vous ne le saurez jamais, vous n’avez pas la tournure d’esprit qu’il faut. Vous êtes trop sérieux, pas assez dans la dérision. C’est ainsi. Dieu n’a pas fait les esprits uniformes. Je me souviens d’un jour où vous aviez engagé, sur votre ton habituel, une discussion politique avec Pierre Driout. C’était tout dire.

      Pour développer un peu : vous, vous vous servez de Bd comme d’une tribune, vous venez essayer de convaincre un lectorat avec vos thèses [1] (la dernière en date étant les méchantes discriminations contre l’accent) – parce que vous vous sentez investi d’une mission militante [2]. Moi, ce n’est pas sur ce mode que je fonctionne. Je suis trop egocentré : je ne discute avec les autres que lorsqu’ils sont en mesure de m’apporter quelque chose, c’est-à-dire, non pas me flatter comme vous le supposez – mon esprit est trop nietzschéen pour cela [3] – mais stimuler un cerveau blasé. À mon avis, votre incompréhension devant ma conduite (même si je pense qu’elle est en partie feinte) vient de ce que vous vous demandez ce qui peut pousser un individu à avoir mon comportement, et comme vous n’avez que votre propre mode de pensée en tête ou quelques autres vaguement étudiés dans la littérature [4] – même si vous vous en défendrez –, vous en arrivez à des conclusions qui ne valent que pour les gens qui pensent à peu près comme vous. Moi, je vous l’ai déjà dit, je ne viens pas du tout ici pour convaincre. Et je serais, sincèrement, malheureux si c’était le cas. Je cherche le plaisir. À rire. Rire, c’est-à-dire, pour moi, me foutre de la gueule des gens, y compris moi-même, surtout lorsqu’ils sont prétentieux. C’est cela la déconne : l’esprit plutôt que l’humour, l’absurde plutôt que le non-sens, les petites turpitudes humaines plutôt que les jeux de mots gratuits [5]. Que vous puissiez en arriver à opposer (!) déconne et se foutre de la gueule des incompétents prétentieux est tout à fait révélateur. Que vous puissiez prendre un « va crever abc » pour autre chose qu’un tombereau de merde jeté à la gueule d’un écrivaillon qui ne se sent plus pisser, aussi. Que vous puissiez prendre un « je ne prends pas de plaisir quand je baise » pour un aveu dépité (!), encore. Que vous puissiez me juger « totalement dénué d’humour, d’auto-dérision, de prise de distance critique vis-à-vis de moi-même » [!], encore plus. Que vous puissiez ne pas voir pourquoi la génération boomer est la plus intéressante pour mon exercice, enfin. Chacun a l’esprit fait différemment. Comme vous l’avez remarqué, je ne suis absolument pas gêné de discuter avec Flo après avoir dit d’elle que c’était une foldingue (ce qu’elle est effectivement) ; cela suscite une certaine perplexité chez vous : pourquoi donc rit-il avec quelqu’un qu’il trouve fou ? où va-t-il ? qui est-il ? comme ses pseudos sont loin du sol. Le plus ironique dans l’histoire étant que Flo comprend démesurément mieux que vous comment je fonctionne… Chacun sa tournure d’esprit. L’air que vous buvez ferait éclater mes poumons. À moins que le peu qui viendra de moi à vous soit mes fientes… Vous ne pouvez pas comprendre. Et il y a beaucoup de choses que je ne peux pas comprendre chez les gens comme vous. L’important est de plaire (…) à ses semblables et, surtout, d’y trouver son compte. Le jour où ce ne sera plus le cas, il faudra fuir [6]. Je ne viendrai pas vous pourchasser IRL.

      [1] En supposant son intérêt !

      [2] Tout cela est d’ailleurs à mettre en relation, comme nous en avons déjà discuté, avec le fait que vous prenez la politique non pas en marxiste, comme un affrontement de différents intérêts souverains mais en ce que j’appelle un curé, comme la construction d’une solution objectivement la meilleure.

      [3] Notre différence d’approche sur Lordon ou sur le fait d’écrire « le commentariat jugera » après avoir cité des messages est exemplaire. Ce qui vous rassure – même si vous ne jugerez jamais rien ainsi – apparaitra toujours pour moi comme un CSC.

      [4] Il n’y a qu’à voir comment la sociologie est un truc livresque pour vous

      [5] Ce paragraphe (encore plus que les autres) est pour les anges – comme tout le méta : un ignorant ne pourra pas comprendre, un convaincu sait déjà tout.

      [6] …

      2) Ce que vous vous complaisez à appeler « imprécisions » ou « imperfections » est assez souvent la preuve d’une incompétence beaucoup plus profonde. Parler de « référent » chez Saussure, dire que « la septième fonction est le mélange de plusieurs fonctions » chez Jakobson, ne pas savoir ce qu’est une fonction indicatrice chez Culioli-Zadeh ou asséner « l’accent ne nuit en aucun cas – en aucun cas ! – à la communication [= l’intelligibilité] du Fernandel local », c’est comme mettre une arbalète dans les mains d’un poilu de 14. Ce n’est pas une petite erreur vénielle qu’on pourrait corriger pour valider le modèle global, c’est la marque, le concentré, le symbole, l’huile essentielle d’une incompétence beaucoup, beaucoup plus profonde. Parler de « référent » chez Saussure, c’est poser nécessairement une vision nomenclaturiste de la langue, à la Port-Royal (alors que toute son œuvre vise précisément à s’y opposer). Dire que « la septième fonction est le mélange de plusieurs fonctions » chez Jakobson, c’est supposer (à l’inverse de ce que dit Jakobson) que tout message ne fait déjà pas intervenir un mélange de plusieurs fonctions. Ne pas savoir ce qu’est une fonction indicatrice chez Culioli-Zadeh, c’est transformer une définition rigoureuse (qui est tout l’intérêt de la mathématisation d’une notion aussi triviale que la nuance) en un vaste bavardage inutile. Asséner « l’accent ne nuit en aucun cas – en aucun cas ! – à la communication [= l’intelligibilité] du Fernandel local », c’est impliquer que les différences phonématiques – constitutives de l’incompréhension – ne reposent pas elles-mêmes sur des différences phonétiques – constitutives d’une mécompréhension (ce qu’absolument aucun linguistique ne défend). Mettre une arbalète dans les mains d’un poilu, c’est… être incompétent.

      • Ce long post prouve, hélas, qu’en vous adressant mon message personnel de 14h22, je vous faisais encore trop d’honneur.
        Restez confit dans vos certitudes et votre fermeture. De toute évidence, c’est votre destin.

  53. Sanseverina 20 mai 2024 At 14h46
    Merci pour l’historique, Lormier. C’est ma grand-mère qui m’a raconté cette histoire d’actrice pas actrice apparemment. Quelle mine d’informations vous êtes!

    Not at all…

    Vous m’avez donné l’occasion de m’instruire davantage. Isadora Duncan est allée en URSS;elle y a ouvert une école de danse,où s’enseignait une danse complètement à l’opposé du classique ballet russe…Cette école a fermé quand le protecteur d’Isadora Duncan est tombé en disgrâce.

    Et puis,elle connut « la » Loïe Fuller…qui impressionna tant Valéry et puis et puis…

  54. Il reste à voir Trouduc face à une classe de quatrième un peu remuante…

    A supposer qu’il soit ce qu’il prétend être. Mais il est sûr que si c’était le cas, en effet, il se ferait rapidement traiter de p’tite bite, p’tit PD et bien pire encore.

    • Les choix électoraux du Dufion (qui lui valent d’être tacitement traité de « grosse merde » par Brighelli) me poussent à m’en dispenser, en effet.

      Auriez-vous voté vous aussi pour la « pédagogie renouvelée » et l’« école ouverte sur le monde » ?

  55. Je rejoins l’avis du taulier, qui tient la moitié du commentariat pour des grosses merdes, notamment le mitterrandiste périgourdin qui va bientôt clamser.

    Que Brighelli laisse passer ça, ( j’entends la dernière partie de la phrase, la première, tout le monde s’en fiche ) me laisse pantoise.

    • Ce n’est que la énième fois qu’il s’exprime de la sorte ;
      vous savez bien : le « taulier » laisse tout passer ;
      on peut aussi s’interroger sur les liens unissant ces trois personnages…
      ou plus simplement se rappeler que tout ici « doit » être pris au 2ème degré, qu’il ne s’agit que d’une sorte de jeu en ligne…

      • D’ailleurs, vous pouvez constater, ci-dessous, que son retour est attendu, et même avec impatience – comme celui de Lormier, d’ailleurs ;
        rien d’autre qu’un jeu, vous dis-je, et presque à heures fixes, pour certains.

        • (h. f. plutôt au singulier ? Encore une possible remontée de bretelles par Lormier)

      • Je sais WTH, la sainte trinité. Mais quand même, je ne sais pas si on peut rire de tout.
        Et je n’ai pas toutes vos infos.
        Alors, il est normal que je réagisse à certains moments.

    • « le mitterrandiste périgourdin qui va bientôt clamser »

      Je faisais référence – qu’il est navrant de le préciser – à Dame AVC… J’ai autre chose à faire de ma vie que d’aller en Périgord pour trucider Dufion. Vous croyez qu’il ignore qu’il va mourir ? Il a de l’eau dans le cerveau (enfin de l’eau…) mais pas à ce point-là.

    • Comme tous les macronistes, Sanseverina se croit immortelle… Alors ? qu’est-ce qui fera partir la vieille ? Faites vos jeux ! Moi je mets un petit bifton sur la crise cardiaque.

  56. Les seules limites que Birghelli impose à la liberté d’expression sur ce forum sont :
    – la loi ;
    – la vie privée qui n’a pas été révélée ici ;
    – ses ex-femmes.

    Vous croyez que Dufion en fait partie ? Qu’il s’est fait sodomiser non seulement par Mitterrand et Meirieu en DP mais aussi par Brighelli ? Scooooooop !

  57. Si les gens qui causent sur ce blog se rencontraient IRL, il y en a un qui se prendrait quelques mandales dans la gueule, sûr et certain.

      • La cigüe est trop amère et sent la pisse d’âne (avec ou sans bonnet) que Trouduc adore pour agrémenter sa gnole

      • Si les gens … Moi, je pourrais faire à manger, il paraît que je cuisine bien. Je ferais un plat spécial pour un certain ou je le donnerais en pâture à ma petite setter.

    • Encore beaucoup de flair ici ! C’est ainsi. Dieu n’a pas fait les esprits uniformes. N’essayez pas de comprendre…

    • tss ! Nous sommes bien plus que… des « gens » !
      Restez courtois !
      Et nous « causons » comme nous l’entendons ! *

      * et en utilisant le moins de globish possible, justement pour ne pas faire comme dans la « real life » !

  58. WTH 20 mai 2024 At 18h34
    (h. f. plutôt au singulier ? Encore une possible remontée de bretelles par Lormier)

    A cette question,je réponds naïvement:si c’est toujours à la même heure que le phénomène se produit,singulier.

    Mais s’il peut y avoir plusieurs heures différentes (selon les jours de la semaine, par exemple) le pluriel est logique. (ex si le mardi c’est toujours à 15 heures et le mercredi à 19 heures)

  59. Glucksmann a voté contre la publication des contrats de l’Union européenne avec les producteurs de « vaccins ».

  60. Dugong
    20 mai 2024 At 15h44
    « Il reste à voir Trouduc face à une classe de quatrième un peu remuante… »

    Sanseverina
    20 mai 2024 At 17h50
    « A supposer qu’il soit ce qu’il prétend être. Mais il est sûr que si c’était le cas, en effet, il se ferait rapidement traiter de p’tite bite, p’tit PD et bien pire encore. »

    Je trouve Dugong et Sanseverina bien naïfs sur ce coup-là.
    Les normaliens+agrégés+thésés ne se retrouvent jamais devant la moindre classe de 4ème.
    Sortis du sérail, et si vraiment ils doivent enseigner, deux routes s’offrent à eux :
    – soit ils sont alpagués illico presto par l’Inspection Générale pour aller enseigner leur discipline en CPGE,
    – soit ils sont poussés/pistonnés par leur directeur de thèse et les collègues du réseau du dit directeur de thèse, pour briguer (et obtenir) un poste en université déjà gardé bien au chaud pour eux pendant la rédaction de la thèse.

    Mais ils peuvent aussi (et surtout), très vite, aller bosser dans le privé – les banques et les assurances sont plutôt intéressées par ce profil. La rémunération est alors multipliée par 3 ou 4 par rapport aux enseignants.
    Et là, les diplômés du genre de l’homme-aux-mille-pseudos, on les retrouve 10 ans plus tard au volant d’une Audi ou d’une Merko, sagement rangés et pères d’un ou deux gnards, ayant quitté pour une semaine leur pavillon de 200m2 dans le 78 pour aller en famille skier sur les pistes de Gstaad ou de Saint-Moritz.
    Car il arrive toujours un moment où les « hommes-aux-mille-pseudos », dont le but dans la vie est de chercher à « rire, rire toujours, rire encore », ne rigolent plus du tout quand il est question de leur pognon.

    • Je connais des normaliens qui n’ont pas eu l’agreg et des normaliens agrégés qui se complaisent au collège.

      Le con-séquentialiste sans main, lui, sait qu’il pourra toujours sucer les membres du conseil constitutionnel pour éviter l’épicerie solidaire du coin.

      • Connaissez-vous des combos ENS+Agreg+Thèse qui se complaisent au collège ?

        • En LSH, ça a existé il y a vingt ans (encore qu’au collège…) parce qu’il y avait la garantie tacite d’obtenir un poste en CPGE ou à l’Université à court terme. Mais depuis que les boomers ont grillé la caisse et ont foutu l’école en l’air grâce à leurs choix électoraux successifs, à peu près personne de sensé ne s’y risque.

          ENS+agreg, ça arrive encore pas mal (surtout à Lyon).

      • Lors d’une discussion ancienne sur l’instructionnisme absent ou défaillant au collège, j’avais suggéré l’idée qu’on oblige les jeunes agrégés à y enseigner deux ans, pour remettre le savoir au centre du village.
        Fregoli avait été le premier à trouver l’idée absurde, avec en sous-titre « gâchis de compétences/confiture aux cochons etc. »
        Fregoli ne sera jamais devant une classe de 4ème. Il ne voudra jamais. « Le collège, pour un crack comme moi ? Pouah ! »

        • Un agrégé qui n’a pas bosser en collège restera à tout jamais un abrégé.

          • Statutairement (vous savez, Josip, ce truc dans la fonction publique que vous vous piquerez de défendre quand un camarade vous aura dit que c’était de gôche), un agrégé en collège est une exception.

          • bossé…

            %, ça fait une grosse exception. mais bon, Trouduc est nul en maths même s’il se pique de linguistrerie statistiquante.

          • Dufion, arrête le Kardegic de toute urgence ! Et je ne parle de la main qui tremble sur le clavier… À moins que tu sois une grosse merde en logique aussi.

            « Statutairement, un agrégé en collège est une exception » n’implique pas « dans les faits, un agrégé en collège est une exception ». C’est même un peu le principe de mettre l’adverbe en tête de phrase.

    • « Les normaliens+agrégés+thésés ne se retrouvent jamais devant la moindre classe de 4ème. »

      Dommage, une occasion de moins de rigoler dans les salles des profs !

  61. Josip Gavrilovic 21 mai 2024 At 10h10
    « soit ils sont poussés/pistonnés par leur directeur de thèse et les collègues du réseau du dit directeur de thèse, pour briguer (et obtenir) un poste en université déjà gardé bien au chaud pour eux pendant la rédaction de la thèse. »

    Vous datez.
    Il y a beaucoup de contre-exemples.
    Le normalien-agrégé-docteur passe comme tout le monde par la case ATER (attaché temporaire d’enseignement et de recherche).
    Et il y reste,jusqu’au moment où on lui dit :terminé…et là c’est poste dans le secondaire ou bifurcation:voyez Sylvain Fort,agégé d’allemand, musicicologue,thèse de littérature comparée sans espoir de poste universitaire ,se faisant plume de Macron…puis directeur de la collection Arnault,puis je ne sais quoi.

    Elle est finie l’époque où pour avoir un poste d’assistant en fac il suffisait de se mettre au service d’un gangster corse qui avait des postes dans sa manche.

    Il n’y a plus de postes à l’Université:on ferme.

  62. Mais ils peuvent aussi (et surtout), très vite, aller bosser dans le privé – les banques et les assurances sont plutôt intéressées par ce profil.

    Hum…les littéraires ?

    Il fallait d’abord un passage par l’ENA et l’Inspection des Finances…mais comme l’ENA a été supprimée.
    Je doute qu’une société d’assurances recrute un normalien agrégé de lettres classiques à sa sortie de l’école.

    Vos clichés méritent un bon dépoussiérage.

    • Un normalien agrégé d’anglais non-énarque recruté par la banque HSBC en tant que DRH, cliché à dépoussiérer ? Allons bon.

    • Le secteur privé est vaste : pour les littéraires, conseil, communication, culture…

      • Auriez-vous déjà élaboré votre plan de carrière ? Conseil ? Communication ? Culture ?
        La Merko est en commande?
        Le chalet à Gstaad, repéré? Promesse de vente signée ?

        • Ses échecs seront attribués aux agissements des boomers qui savonnent la pente avant d’enlever l’échelle.

        • « Auriez-vous déjà élaboré votre plan de carrière ? Conseil ? Communication ? Culture ? »

          Déjà je ne suis pas littéraire.

          « La Merko est en commande? Le chalet à Gstaad, repéré? Promesse de vente signée ? »

          Elle est jalouse, la Josip ? Mais rassurez-vous : ça ne fait pas du tout partie de mes projets de vie.

          • Fregoli : « Elle est jalouse, la Josip ? »
            Notez bien ceci, Mesdames : pour Fregoli, la féminisation du contradicteur fait partie de l’arsenal des insultes.

          • Fregoli : « La Merko est en commande (…) le chalet à Gstaad (…), ça ne fait pas du tout partie de mes projets de vie. »
            Sauf erreur de ma part, n’avez-vous pas dit être allé bosser en Suisse parce que ça paie bien ?
            Car il arrive toujours un moment où les « hommes-aux-mille-pseudos », dont le but dans la vie est de chercher à « rire, rire toujours, rire encore », ne rigolent plus du tout quand il est question de leur pognon.

          • « pour Fregoli, la féminisation du contradicteur fait partie de l’arsenal des insultes »

            Voilà pourquoi vous ne comprendrez jamais la déconne…

          • À la pièce, Dufion, à la pièce ! Il n’y a que toi et ta josette de trois tonnes cinq qui se flattez de coucher au kilo.

          • « sauf erreur de ma part »

            Il faut peut-être chercher de ce côté-là…

          • Mes brochets sont des truites
            21 mai 2024 At 12h42
            « pour Fregoli, la féminisation du contradicteur fait partie de l’arsenal des insultes »
            Voilà pourquoi vous ne comprendrez jamais la déconne…

            Ce que vous appelez ici « déconne », c’est votre inconscient qui se manifeste. Et c’est très agaçant, un inconscient qui se manifeste, parce qu’on n’a aucune prise sur lui et aucun moyen de le faire taire. Et là, on voit bien que vous êtes agacé…
            Voyez-vous, fiston, dans le langage, le hasard n’existe pas. L’inconscient, si. Féminiser le contradicteur, ça dit sur vous beaucoup de choses que vous auriez aimé conserver cachées.
            Sur le langage, il vous reste tant à apprendre…

          • « Et là, on voit bien que vous êtes agacé… »

            Oui, par votre lenteur. On dirait un autiste psychologue. Tout le monde a compris : Brighelli, WTH, Flo et même Dugong. Il n’y a que vous (et l’autre boomeuse macroniste) qui ne comprenez pas. Ne cherchez pas, vous n’êtes pas de ce bois-là. Et je ne suis pas du vôtre !

            Commencez à être à peu près correct sur les disciplines et après vous viendrez nous expliquer la vie, l’univers et le reste.

          • Fregoli :
            « Ne cherchez pas, vous n’êtes pas de ce bois-là. Et je ne suis pas du vôtre ! »
            Effectivement. Votre « déconne » n’est vraiment pas ma tasse de thé. Elle ne me fait pas rire du tout. Je ne suis pas de ce bois-là et je m’en flatte.

    • Sans parler des agrégés d’arts (plastiques ou appliqués)
      Ah! Beaux-arts, quel mythe !
      Oui…

  63. La boomeuse macroniste fut-elle boomeuse mitterrandiste ? a-t-elle voté pour la « pédagogie renouvelée » et l’« école ouverte sur le monde » ? Pas de réponse…

    • Dufion, que même son ami Brighelli traite de grosse merde, se rassure en se disant qu’il y avait pire que lui. La médiocrité dans la bêtise est-elle vraiment plus louable que la folie furieuse des crapiens ? Je n’en suis pas sûr.

      • Parmi les mitterrandistes, les crapiens sont autrement plus clairvoyants (si l’on ose dire) que les gripiens.

  64. Josip Gavrilovic 21 mai 2024 At 10h32
    Novac nema miris…

    Bon, vous changez de sujet…c’est votre tactique;chacun la sienne,Dugong, c’est les calembours.

    Alors, vous avez des exemples et des contre-exemples…je ne vais pas m’emmerder à rechercher des statistiques.

    Je me borne à vous répéter:y a plus de postes en fac,on ferme…donc c’est râpé,y compris pour les normaliens-agrégés-docteurs.

    • Et ça risque de devenir de plus en plus compliqué.
      De même que « la banque » n’a plus tant besoin de ces (dits) 1ers de cordée.
      Il reste toutefois la possibilité de se faire nommer dans une de ces moult entités bien brouzoufées,
      dédiées à de pseudos réflexions sur moult problèmes, éventuellement même, créés de toutes pièces).
      Jusqu’à ce que, là aussi ?…

  65. Dufion, c’est le type qui soutient Pétain en 40, s’étonne des rafles en 43, entre en résistance en 44 et clamse en 48. Fais gaffe, Dufion, si tu as la main qui tremble le 9 juin, c’est pas Macron, c’est le Kardegic !

      • Au début de sa première cure d’Espéral, Trouduc trempait sa queue flasque dans son verre et s’étonnait de l’absence d’effet.

  66. Conclusion : ainsi donc une matinée con-sacrée aux éternelles querelles de quelques croupions agrégés, voire même, plus ou moins, thésards.

    Ah, ces mots, ces mots !
    Plus haut, « muséale ou nauséale »? tout comme « un agrégé… abrégé « .
    N’y aurait-il pas comme une influence d’un (très) grand autre… ?
    Ainsi à propos d’Auguste Comte (ayant perdu sa bien-aimée, jamais touchée), Muray écrit : « le positivisme a un veuf sur la langue ».
    Toujours à propos de ce Comte, devenu pis que fou :
    «… nous avons un siècle, depuis ce dix-neuvième siècle, depuis ce dix-neuvième sexe de la vingt-cinquième heure enfin étalé là, en pleine lumière, dans sa forme complète et brillante d’ectoplasme . »
    j’en sèmerai d’autres ; fascinante obsession que de multiplier les épithètes, et de s’en délecter…

  67. Des trouducs, ça ne sert à rien puisqu’on peut en importer par pleines palettes depuis les pays du tiers-monde : indiens, chinois, pakis et même anglais !

  68. Le mitterrandisme, c’est l’univers logique dans lequel « statutairement, un agrégé en collège est une exception » implique « dans les faits, un agrégé en collège est une exception ».

    Et on s’étonne de la chute du niveau en logique…

  69. 22% quand même. le mot statutaire n’a jamais freiné(tique) un quelconque ministre…

    • Bien sûr. Vous en voulez une autre preuve ?

      « Statutairement, Dufion n’est pas une grosse merde ». Et pourtant…

  70. Soit « statutairement, un agrégé ne peut être affecté en collège » et il n’y en aurait eu aucun. Soit « statutairement, un agrégé en collège est une exception » Ce qui autorise un ministre d’en mettre un paquet (22% voire plus).

  71. La « crise » du recrutement va obliger des agrégés, dans l’ensemble, des sachants, côtoyer de quasi analphabètes au qualificatifs divers mais ronflants (experts en « jeux sérieux », « animateurs scientifiques », « herméneutes de modes d’emploi », etc.)

    Il n’est pas certain que les accrochages s’arrêtent au premier sang…

    • Un petit rapport avec la « pédagogie renouvelée » peut-être… ? Ou toujours dans le déni ?

    • J’ai oublié la vaste catégorie des spécialistes de la « statique héraclitéenne », discipline oxymorique dont la citation il y a peu n’a pas déclenché le moindre commentaire chez le charlatan trouduc.

      • C’est à dire que vous nous la faites tous les deux mois… Une fois je commente (et encore), après j’ai mieux à faire. Tant pis si dame AVC vous l’a fait oublier !

  72. Si je peux me permettre, C’était bien mieux avant !
    (les trois qui ont sa préférence, à lui : le p’tit blond à sa gauche, la main sur sa cuisse) ; l’autre p’tit dernière, la main sur son épaule ; et à sa droite, celui qui ose partager un bout de son accoudoir).

    Si je peux me permettre, C’était bien mieux avant !
    (les trois qui ont sa préférence, à lui : le p’tit blond à sa gauche, la main sur sa cuisse) ; l’autre p’tit dernière, la main sur son épaule ; et à sa droite, celui qui ose partager un bout de son accoudoir).

    https://media.bvoltaire.fr/file/Bvoltaire/2024/05/IL20240520101833-0501f9607a498fb077a347d00b4ac7-929×522.png

  73. Contenus : réintégration de l’Alsace et la Lorraine, les juifs hors de l’armée française,…

  74. « thèse de complotistes » ? Plus exactement la volonté qu’a le dit Occident de se faire seppuku.
    Une continuation dans leur « bon sens », à eux, qui va donc, dans le mauvais, pour nous.

  75. Cela fait grande belle lurette que les très bons étudiants savent que cela ne sert plus à grand chose de passer Normale Sup, que ce soit en sciences humaines ou en sciences dures ( ça m’a toujours fait marrer cette appellation) et qu’ils prennent des voies différentes . A vrai dire, n’importe quelle petite école de commerce merdique, ouvre des postes dans le conseil, la banque etc. On peut le regretter mais c’est ainsi. Se faire braire à passer Normale Sup en sciences humaines pour immédiatement repartir sur Sciences Po ou autre chose afin d’espérer avoir un boulot intéressant est un peu maso.
    Restent les thésards en sciences qui se font embaucher par des labos ou des start-up. Et là, on peut passer du minable au génial. Faut voir, comme dirait l’Oulipien.

    • « Se faire braire à passer Normale Sup en sciences humaines… »

      Attendez;en général, les élèves de prépa ne disent pas qu’ils se font braire; et plus tard,ils ont tendance à dire qu’ils y ont appris beaucoup.

      • Bien sûr, Lormier, on apprend des tas de choses intéressantes en prépa. Mais une prépa littéraire n’ouvre pas tant de portes que cela ensuite et normale sup bien moins qu’avant.
        Les stratégies « gagnantes » actuellement vous feraient même éviter les écoles normales supérieures. Quant à la fac, comme vous dites, on ferme. Et c’était quand même un des débouchés privilégiés. Vous avez vu par ailleurs la lie estudiantine qu’ils récupèrent , les profs de fac ?

        • « lie estudiantine » : ainsi, sur un murs, en plein centre ville, ici :
           » fascistes, hors des facs » !
          Dans la droite ligne, etc…

          • (un seul mur – mais je n’ai pas été voir de plus près les murs des dites facs -)

    • « vrai dire, n’importe quelle petite école de commerce merdique, ouvre des postes dans le conseil, la banque etc. […] Se faire braire à passer Normale Sup en sciences humaines pour immédiatement repartir sur Sciences Po ou autre chose afin d’espérer avoir un boulot intéressant est un peu maso. »

      Oui pour le Crédit agricole. Non pour Goldman Sachs.

      • Évidemment ! C’est pour ça que certains profs déconseillent à leurs enfants de passer l’agreg et quand ils réussissent HEC, ils s’évitent et les thèses qui ne servent à rien et la fac et le crédit agricole.
        Et ils se retrouvent dans un des Big Four .

    • « voies différentes » : « la banque », c’est fini, ou quasi, tout comme science pipeau…
      Du « minable au génial » : « start-up » ou « labos » ;
      dans la droite (façon de parler) ligne, en effet, de la production … de produits pour l’essentiel inutiles, quand ils ne sont pas (très) nuisibles.

  76. Josip Gavrilovic 21 mai 2024 At 11h12
    Un normalien agrégé d’anglais non-énarque recruté par la banque HSBC en tant que DRH…

    Ca s’est passé quand ? Il avait quel âge ? Il n’a pas été recruté comme DRH à sa sortie de l’école ,je suppose.

    • Oui alors, DRH, faut pas fantasmer. Dans les boîtes, c’est considéré comme un petit boulot.
      Et souvent, si vous connaissez un peu le monde des entreprises, les DRH ne sont pas considérés comme des lumières.

    • Heu, l’exemple de HSBC… Combien de banques sont destinées à « disparaître », sous peu ?
      Peut-il y avoir pire dénomination, au sein d’une entreprise, que « ressources »… »humaines » ?!
      … dont le Dir. se doit faire le meilleur choix en matière (!) de « collaborateurs » !
      Quelle époque ! Quel jargon !

      • On se rappellera de l’inénarrable Josette Théophile, dite Mââme Jozette, première DRH du Moloch, rappelée à l’insignifiance par son créateur.

        • Il reste des « has-been », en mode Baroin : depuis 2018 « senior advisor » (ouaf) chez Barclays Europe, and now for some »thing » not completely different : « chairman » of Barclays. France (depuis 2022)

      • Y’a DRH et drh.
        Avez-vous déjà rencontré ceux qui traînent dans les rectorats ? A se tordre de rire. Des petites choses rabougries, sèches et parcheminées. J’en ai rencontré une dans mon rectorat, il y a quelques années, entre la trique sèche et le début du futur squelette, mais sûre de son petit pouvoir administratif. Beurk.

  77. Quant aux agrégés dans le secondaire, la déliquescence dans l’EN est telle, l’importance qu’ont pris les pédagos est si grande, que franchement cela ne fait plus aucune différence que vous soyez agrégé ou certifié ou contractuel, tout le monde s’en fiche intégralement : les parents s’en foutent du moment qu’on balance des notes au dessus de 12 à leurs mômes, l’administration le cas échéant vous fait payer votre concours en vous refilant les pires classes du lycée, et les collègues sont tellement cons et tellement enfoncés dans leur idéologie crasse que vous avez plutôt intérêt à faire profil bas ou à ignorer la salle des profs. Ce que je fis copieusement ces dernières années, m’apercevant seulement au moment des conseils de classes que «  Tiens, mais il y a des gens qui font le même travail que moi ». La question de l’agrégation est de nos jours totalement has-been.

    • Elle a, dans l’temps, travaillé pour JP Morgan…
      Baroin chez Barclays est pépère.
      Quant à Castex, il est tellement zozo (oui mais c’est la fôte’à son accent !) que « la banque » n’a pas voulu du lui, et qu’il est tombé à la Ratp !

      • Devenir directeur de la RATP après avoir été premier ministre…c’est pas folichon;c’est plutôt un poste qu’on donne à un ancien chef de cabinet.

      • Mââme Jozette est passée par la RATP avant d’être bombardée au Moloch par Chatel. Puis elle est dead…

      • And now for something completely different : « fully retired, at home « ,
        après un ouahou de « parcours » (in french),
        « Specialties :
        Change management
        International management
        Executive coaching
        Performance management
        Employee engagement
        Making the HR function a digestible cost centre »

        Ah, Linkedin, ding, dong…

    • D’où vient le brouzouf ? Toujours la même ritournelle :
      les « animalistes », c’est « L214 », maintenant largement dotée par « Farm animal funders », eux-mêmes (très) dépendants de… « Open philantrophy » (le mot philanthropie ne sent jamais très bon) ; fondateur : le « le co-fondeur de facebook…
      etc…

  78. « La loi de Téhéran » de Saeed Roustayi (scénariste et réalisateur).

    Je ne l’avais pas vu à sa sortie, il est encore disponible encore 3 jour sur Arte. Vous avez mieux à faire que de vous étriper stérilement sur des sujets plus qu’anecdotiques.

    J’aimerais tant que le cinéma français approche celui d’Iran, et je le dis depuis longtemps. À croire que, pour un réalisateur, ne pas manquer de sujets de préoccupation stimule le potentiel créatif lorsque le petit confort bourgeois et l’entre soi parisiens l’inhibent.

    Ce pourrait n’être qu’un polar oriental, c’est bien plus.
    La même histoire filmée à Hollywood serait juste digne de passer en seconde partie de soirée sur M6,

    Parfois un peu bavard et abusant du pathos (mais, les chiites adorent …), le film est tout sauf chiant avec des retournements de propos incessants, des prises de parti à contre-temps et un rythme qui ne s’essouffle jamais. C’est souvent haletant sans être nauséeux. De rares pauses permettent de reprendre son souffle, durant celles-ci on est pris par une sorte de désarroi tranquille.

    La maîtrise formelle est très aboutie. Cadrages, tenue de caméra et montage accompagnent et suivent l’action, on s’y laisse volontiers étouffer.
    Quelques séquences d’anthologie certaines très graphiques, d’autre au contraire « cinéma vérité » ou polar à l’ancienne, que je vais m’empresser de revisionner.
    Loin de m’avoir dérangé, la diversité d’exploration des styles, qui pourrait être une sorte de fourre-tout, participe du trouble en perturbant les perceptions.

    Roustayi nous emmène alternativement dans une forme l’empathie pour chacun des personnages que tout oppose.
    Pas de gagnants, un pays à la dérive dans lequel vivent des humains ambigus que rien ne sauve.

  79. Dugong 21 mai 2024 At 17h14
    J’aime bien aussi has-been.

    Entre les camarades cochonneurs,règne une bonne entente.

    • Pas du tout l’avis de mon Tatal qui, après un tour chez les Danois, a lancé l’opé « cours d’empathie ».
      (expérience dans une école des Yvelines, relatée ce jour dans le figaro.fr et dans la rubrique… »Santé » !)
      Yep !

  80. – Si les gens qui causent sur ce blog se rencontraient IRL, il y en a un qui se prendrait quelques mandales dans la gueule, sûr et certain.(machin)

    – Je ne crois pas. Ils boiraient ensemble.(JPB)

    L’un n’empêche pas l’autre, Jean-Paul. Dudu c’est le gars qui t’invite chez lui pour l’apéro mais qui pour un mauvais regard va débâcher la Gatling embusquée derrière le bar du salon. Il est comme ça notre Dudu, un peu soupe au lait…les commentaires de trouduc et trouduc lui-même peuvent déclencher en lui une brutale hostilité, mais aussitôt doublée par la certitude joyeuse et légère qu’il est dans le vrai en trouvant ce mytho complètement bidon.

    • Lu dans ouiki :

      « La mitrailleuse Gatling est directement inspirée d’une de ses inventions précédentes, un semoir à blé ». Rien à voir avec les lance-grille-pain chers à IAL

      Semer du grain ou balancer des pruneaux, faut choisir.

  81. Le Vespéral publie une interview de « chercheurs » ayant procédé à une « enquête sur la diaspora française musulmane »

    Extrait :
     » 52 % des personnes parties à l’étranger qui ont répondu à notre enquête avaient un niveau bac + 5, ce qui est nettement supérieur à la moyenne de la population française. C’est donc clairement une élite qui quitte la France. »

    Les présumés bac+5 (sociologie ? linguistrerie ? autre ?) musulment plus à l’aise dans des pays moins regardant sur le fond (brexitie, canadadrie, dubuy, etc.).

    https://www.lemonde.fr/le-monde-des-religions/article/2024/05/12/olivier-esteves-politiste-les-musulmans-qui-quittent-la-france-sont-des-individus-surdiplomes-souvent-conscientises-a-forte-religiosite_6232733_6038514.html

    • C’est le moins qu’on puisse dire ! Les questions de « méthodologie » dans les sciances humanoïdes, c’est juste du bullshitage.

      « Notre questionnaire a d’abord été diffusé sur Mediapart » kidiz

  82. Dugong : « Les présumés bac+5 (sociologie ? linguistrerie ? autre ?) musulment plus à l’aise dans des pays moins regardant sur le fond »

    Pourquoi citer (soupçonner ? Soupçonner de quoi, d’ailleurs?) en priorité la sociologie et la linguistique dans les Masters obtenus par ces musulmans qui quittent la France ?
    Un musulman-conscientisé-empli-de-religiosité-qui-quitte-la-France aurait-il nécessairement ou prioritairement fait des études de sociologie ou de linguistique ?
    Sous-titre : ces disciplines favorisent-elles certains aspects de ce phénomène d’exode islamisé?
    Dugong ne serait-il pas en train d’inventer le « délit de faciès » contre ces deux disciplines?

    • Plus qu’un « délit de faciès », c’est une usurpation d’identité (le mot « science » * est déjà de trop)

      Chez les plus ou moins jeunes musulmés, cela peut représenter, naïvement, un moyen de « comprendre » comment et pourquoi ils se sentent discriminés en France. La fuite faisant office de troisième voie…

      • Le maire de Londres est musulman. Que des musulmans français aillent s’installer à Londres n’est pas étonnant.
        En Anglettre,on se fout du voile, on ne prête pas attention aux mecs qui s’habillent en femme.

      • Je prends note.
        Selon Dugong, des études de Linguistique et/ou de Sociologie allant jusqu’à l’obtention d’un Master peuvent – il dit bien « peuvent », il modalise, il n’asserte pas catégoriquement – amener des étudiants à « comprendre » (les guillemets dubitatifs sont de lui) les mécanismes qui fabriquent de l’oppression – du moins un ressenti d’oppression.
        Donc la Linguistique et la Sociologie peuvent favoriser, selon le contexte, soit l’émergence d’une avant-garde révolutionnaire déterminée à lutter contre l’oppression, soit l’exode de musulmans-conscientisés-emplis-de-religiosité-qui-préfèrent-quitter-la-France.
        Je prends note.

        • « amener des étudiants à « comprendre »  » les mécanismes qui fabriquent de l’oppression – du moins un ressenti d’oppression. »

          Du moins le croient-ils. Une illusion de plus.

          • Oui.
            Mais ce que je voulais mettre en évidence, c’est que selon vous, dans un certain contexte, des études de Linguistique et de Sociologie peuvent convaincre des musulmans-très-religieux de quitter la France.
            Donc, beaucoup plus efficace et beaucoup moins cher que des OQTF.
            La Linguistique et de la Sociologie se révèlent posséder des pouvoirs insoupçonnés dans le domaine du maintien de l’ordre public et de la laïcité républicaine.
            Il faut d’urgence généraliser l’accès aux études de ces deux disciplines dans toutes nos banlieues. Le 9-3, les quartiers Nord de Marseille, Venissieux etc., à immerger sans tarder dans Saussure, Bloomfield, Benveniste, Jakobson, Chomsky et Culioli ! Puis Aron, Durkheim et Bourdieu, pour compléter le tout !

  83. Deux tableaux de Toulouse Lautrec,peints à un an d’intervalle (le deuxième a pour titre Le Baiser,je crois)

    Ce sont des prostituées bonnes copines qui partagent un lit. Premier tableau:est-ce le moment de l’endormissement ? Regards tendres:viennent-elles de faire l’amour ? Une certaine conjugalité. Le Baiser fait plus penser à l’amour calme et tendre qu’à l’érotisme échevelé.

    Quand eux femmes (de m^me taille)partagent un lit,elles n’ont pas les problèmes évoqués par le Maestro en ce qui concerne les couples hétérosexuels:pas de dispute sur l’ouverture de la fen^tre oula température à l’intérieur du lit.

    Ets-ce cela le message ? Seules les lesbiennes peuvent partager confortablement un lit.

    Il existe des femmes avec qui on peut s’endormir après l’amour,d’autres qui ont un sommeil si agité qu’il faut prendre ses cliques et ses claques dès que la bite est sortie de l’orifice.

  84. Qu’un physicien se plaise à cochonner la langue française en y important une expression anglaise mal comprise n’étonnera que ceux qui se font encore des illusions sur les physiciens.

    Mais qu’une agrégée des Lettres se comporte de la même manière (ajoutant-circonstance aggravante- qu’elle n’en a rien à foutre) voilà qui me consterne.

  85. Toulouse Lautrec aurait bien aimé glisser sa saucisse dans un de ses modèles.

    • Celle-là ou une autre…Il avait des sous,il allait aux putes quand il en avait envie.

      • D’après les biographes, il ne fréquentait que des putes parce qu’elles seules pouvaient accueillir l’énorme saucisse du peintre.
        Vieille tradition sur les boiteux et autres infirmes des membres inférieurs : la troisième jambe prend tout le sang.
        C’est aussi valable pour les femmes : on n’a pas trouvé, au XVIIe siècle, d’explication plus convaincante pour comprendre l’attraction de Louis XIV pour Mlle de La Vallière, « la divine boiteuse ».

        • Toulous-Lautrec souffrait,je crois, de ce qu’on appelle communément la maladie des « os de verre »:nombreuses fractures à l’adolescence qui ne se soignaient pas et qui entravèrent la croissance.
          Corrélation entre cette maladie et la taille de la bite ? J’en doute.

          « C’est aussi valable pour les femmes  » Autrement dit:femmes boituese=grand vagin ? clito de la taille d’une bite ?

  86. Dugong 22 mai 2024 At 8h16
    Rien à voir avec les lance-grille-pain chers à IAL

    C’est à vous que nous devons cette invention;je m’en étais d’abord gaussé avant de comprendre son utilité et les usages très variés qui peuvent en être faits.

    Je crois avoir exprimé mon repentir.

  87. Extrait de la partition des faits qui aboutiront à la révocation de l’EN de William Richier, professeur d’histoire-géo :

    « J’ai été délégué FO pendant une quinzaine d’années (deux ans au Parti des travailleurs, au bout d’un moment on s’en lasse). J’avais soufflé à Marie-Edmonde Brunet l’idée d’un livre noir sur le suicide des enseignants. La Confédération Force ouvrière en a fait un livre noir de la RGPP dont je me félicite.

    Je persiste et je signe : les théories pseudo-scientifiques de Philippe Meirieu, sont responsables des vagues de suicides chez les personnels et les élèves, de la loi du silence que font régner les Frères musulmans et le crime organisé, au sein des établissements scolaires de l’Académie de Créteil et d’ailleurs.

    Le meirieutisme (ou pédagogisme) repose sur une injonction paradoxale, propre à tous les systèmes pervers : garantir l’ordre et l’autorité dans les classes, sans exercer d’autorité, le monde reposant sur le clivage sur les enseignants qui auraient une autorité naturelle (Pierre Thomas ou Sophie Garcia) et les maudits qui en seraient dépourvus. C’est ce que répétait l’idéologue pédagogiste André de Péretti et François Muller. Moi je propose que les inspecteurs suivent au moins une classe de collège par an et les recteurs une classe de lycée afin qu’ils vérifient eux-mêmes, s’ils dégagent une autorité naturelle.

    Ce discours absurde vise naturellement à terroriser les professeurs, toujours en faute face à des élèves à qui il est impossible de rien dire. Ils sont surveillés par les parents et des collègues qui les dénoncent. Le meirieutisme garantit l’impunité des élèves les plus cruels parce que les enseignants sont toujours en faute. »

    Cette idéologie qui inspire la loi de 1989 mettant l’élève au centre du système scolaire, a été cautionnée par Pierre Bourdieu, le SGEN-CFDT, la CGT, Sud, et naturellement la FSU. Elle a permis aux Frères musulmans et au crime organisé de noyauter de nombreux collectifs de parents d’élèves et d’imposer la loi du silence. Cette idéologie a conduit à terroriser les enseignants qui n’osent s’exposer lorsqu’un élève ou un collègue sont harcelés, mais le ministère de l’Education nationale y est attaché parce que seul ce régime de terreur a permis d’engager une stratégie de destruction de l’Ecole.

    Le Café pédagogique accueille et soutient les enseignants proches du Parti des Indigènes de la République et l’Education nationale a invité en connaissance de cause à un stage de formation Choukri Ben Ayed qui affirme que les Indigènes de la République dénoncent le prétendu héritage colonial qui structurerait les rapports sociaux en France.

    https://william-richier.e-monsite.com/

  88. En 81, Dufion votait « pédagogie renouvelée » et « école ouverte sur le monde ». Qu’a-t-il fait en 2007 ?

    – – –

    Mesdames et messieurs,
    Chers amis,
    Je voudrais consacrer mon propos de ce soir à un sujet qui nous a tous, à un moment ou à un autre, fortement préoccupés en tant que parent, je veux parler de l’école.
    Si je devais dresser l’état de cette institution en quelques mots, il me suffirait de citer les titres des livres qui lui ont été consacrés depuis trente ans.
    Jugez-en par vous-même.

    Jean Piaget : « Où va l’Education ? », Denoël Gonthier, 1972
    Jean Fourastier : « La faillite de l’Université », Idées Gallimard, 1972
    Bertrand Schwartz : « Une autre école », Flammarion, 1977
    René Pommier : « Assez décodé, l’école coule ! », Roblot, 1978
    Serge Grossu : « Les enfants du Goulag », France Empire, 1979
    Paul Guth : « Lettre ouverte aux futurs illettrés », Albin Michel, 1980
    Didier Maupas : « L’école en accusation », Albin Michel, novembre 1983
    Marie-Thérèse Maschino : « Vos enfants ne m’intéressent plus », Hachette 1983
    François Bayrou : « La décennie des Mal-appris », Flammarion, 1990
    Philippe Nemo : « Le chaos pédagogique » Albin Michel, 2 septembre 1993
    Maurice Maschino : « L’école, usine à chômeurs » Hachette Littérature, 18 janvier 1994
    Bernard Kuntz et Armel Pécheul : « Les déshérités du savoir, Veut-on encore changer l’école ? », Editions Frison-Roche, 1996
    Jacqueline de Romilly : « L’enseignement en détresse » Julliard, 9 septembre 1998
    Thierry Desjardins : « Le scandale de l’Education nationale » Robert Laffont, 19 août 1999
    Antoine Chareyre : « L’Instit et le Mammouth. Journal d’un prof en colère » Albin Michel, 2 septembre 1999
    Guy Morel et Daniel Tual-Loizeau : « L’horreur pédagogique : paroles de profs et vérité des copies » Ramsay, 1999.
    Bertrand Vergely : « Pour une école du savoir » Editions Milan, février 2000
    Elisabeth Nuyts : « L’école des illusionnistes », Auto-édition, 2000
    Liliane Lurçat : « Vers une école totalitaire ? L’enfance massifiée à l’école et dans la société » François-Xavier de Guibert, 2ème 2dition, juillet 2001
    Collectif « Sauver les lettres » : « Des professeurs accusent » Textuel, 2001 (Un manifeste humaniste contre les « ultraréformistes et ultrapédagogistes » qui ont pris le pouvoir à l’Education Nationale et organisent la destruction de l’instruction publique).
    Agnès Joste : « Contre-expertise d’une trahison : la réforme du français au lycée » Editions des Mille et une Nuits, 2002 (Lecture minutieuse par un professeur de lettres des textes du Ministère de l’Education).
    Elisabeth Altschull : « L’école des ego : contre les gourous du pédagogiquement correct » Albin Michel, 2002
    Sylvie Steff et Jérôme Logre : « J’ai rêvé d’une autre école» Editions l’Harmattan, 3 janvier 2003
    Rachel Boutonnet : « Journal d’une institutrice clandestine », Ramsay, 26 août 2003
    Jean-Marie Petitclerc : « Y’a plus d’autorité », Erès, 3 octobre 2003
    Evelyne Tschirhart : « L’école à la dérive : ce qui se passe vraiment au collège » , Editions de Paris, 28 janvier 2004 (Témoignage d’une enseignante d’arts plastiques en collège de quartier défavorisé).
    Fanny Capel : « Qui a eu cette idée folle un jour de casser l’école ? » Ramsay, 18 mars 2004
    Hervé Hamon : « Tant qu’il y aura des élèves » Seuil, 20 août 2004
    Marc Le Bris : « Et vos enfants ne sauront pas lire…ni compter » , Stock, 2004
    Liliane Lurçat : « La destruction de l’enseignement élémentaire et ses penseurs : la première cause de l’échec à l’école » François-Xavier de Guibert, 2ème édition, 2004
    Jacques de Guillebon : « Nous sommes les enfants de personne ». Presses de la Renaissance, 3 février 2005
    Christine Champion et Vladimir Volkoff : « La désinformation par l’Education Nationale », Rocher, 22 septembre 2005
    Barbara Lefebvre et Eve Bonnivard : « Elèves sous influence » Louis Audibert Editions, 14 octobre 2005
    Jean-Paul Brighelli : « La fabrique du crétin : la mort programmée de l’école » Jean -Claude Gawsewitch Editeur, 2005
    Natacha Polony : « Nos enfants gâchés », Edition Jean-Claude Lattès, 2005
    Jean-Robert Pitte : « Jeunes, on vous ment ! Reconstruire l’Université », Fayard, 31 mai 2006
    Rudolf Bkouche, Michel Buttet, Agnès Joste, Morgane Page, Collectif : « Les programmes scolaires au piquet », Textuel, 1er septembre 2006

    Oh, bien sûr, mesdames et messieurs, vous n’aviez pas besoin de la lecture de tous ces titres de livres pour savoir que l’école est un champ de ruine !
    En revanche, le processus de décomposition intellectuel et moral de l’école depuis 35 ans est moins connu, même s’il n’est qu’un reflet de la décadence de la société toute entière.
    Au grand dam d’une écrasante majorité de professeurs et d’enseignants, l’école a été détruite par les coups de boutoirs conjugués des idées de 68, de la nomenklatura de l’Education Nationale et des politiciens qui se sont succédés au pouvoir depuis 25 ans.
    Après mai 68 en effet, l’ensemble des autorités familiales, scolaires, religieuses, militaires et politiques ont été contestées.
    L’autorité parentale a d’abord été intellectuellement ébranlée, avant d’être juridiquement limitée sous Giscard et Mitterrand, au nom des droits de l’enfant.
    L’autorité des enseignants, sapée par un pédagogisme délirant qui voulait mettre l’élève et le maître à égalité, a été diabolisée par principe. Elle n’existe plus aujourd’hui.
    Dans la foulée des travaux de Jean Piaget, on a voulu depuis 1970/1975 enfermer le professeur dans un rôle d’animateur ou d’éducateur plutôt que de détenteur du savoir.
    On a également remis en cause les méthodes éducatives traditionnelles, en foulant au pied toutes les valeurs qui avaient leur preuve dans le système d’enseignement français.
    Oui, mesdames et messieurs, on est aujourd’hui bien loin des principes traditionnels de l’enseignent, façonnés par des siècles d’histoire et d’expérience.
    Observez le contraste…
    Les humanités classiques se présentaient non seulement comme des  » études « , comme  » une instruction  » mais comme une  » éducation  » de l’individu, de l’esprit, de l’intelligence, de la morale, des valeurs : courage, justice, honneur….
    L’an dernier, un roman donné à lire dans une classe de quatrième, à Nantes, décrivait « sur deux pages la masturbation d’un jeune garçon » !
    Quelle rupture ! Quelle décadence !
    Comment en est-on arrivé là ?
    A cause d’une idéologie bien sûr, l’idéologie du spontanéisme de l’enfant, et de l’activisme des militants qui la défendent depuis des décennies.
    Pour cette secte éducative en effet, il n’est pas nécessaire de transmettre, il suffit de créer pour l’enfant un environnement favorable.
    L’enfant doit créer lui -même ses propre savoirs, conformément à la doctrine de l’école Meirieu.
    En novembre 2005, pour avoir dénoncé cette philosophie éducative particulièrement néfaste, Laurent Lafforgue, titulaire de la Médaille FIELDS et mathématicien de renom international, a été débarqué du Haut Conseil de l’Education !
    Il a résumé en une phrase le projet des idéologues de l’Education nationale depuis près de 40 ans.
    « On a voulu proscrire tout enseignement explicite, qualifié de dogmatique, et le remplacer par un esprit qui se prétend d’expérimentation et de découverte personnelle. »
    Dans les petites classes, il faut donc laisser libre cours à la spontanéité créatrice de l’enfant, ne plus le brusquer par des règles strictes d’apprentissage.
    Dès lors, la méthode globale d’apprentissage de la lecture fut préférée à la traditionnelle méthode syllabique, qui avait pourtant fait ses preuves.
    Les résultats sont là : en dépit des avertissements répétés de nombreux instituteurs et de nombreux professeurs, 20 % à 30 % des enfants ont des difficultés de lecture en arrivant en sixième, et il y a 5 millions d’analphabètes et 5 millions d’illettrés dans notre pays !
    Une fois n’est pas coutume, je voudrais saluer l’initiative du Ministre de l’Education Nationale, Gilles de Robien, qui a officiellement mis fin aux méthodes globale et semi-globale de lecture dans une circulaire présentée lors de la cérémonie des voeux le 5 janvier 2006.
    Bien entendu, du côté des syndicats et des Instituts universitaires de formatage des maîtres (IUFM), la directive ministérielle est contestée. Au nom de la « liberté pédagogique » » et de l’ « autonomie des enseignants », tout ce qui pétitionne et manifeste dans l’Education nationale s’est mobilisé.
    Cela ne m’étonne guère :
    – L’administration Centrale du Ministère de l’Education Nationale, – la plupart des syndicats de professeurs, – les Corps d’inspecteurs, – les directions et corps de formateurs des IUFM, peuplés des fameux didacticiens et autres spécialistes des soi-disant « sciences de l’éducation », – la majorité des experts des commissions de programmes,
    tous ont relayé ce pédagogisme égalitaire à travers l’hexagone, et ont perverti des milliers d’enseignants, brisant la transmission des savoirs.
    C’est cette nomenklatura de l’Education qui est la première responsable de la destruction de l’école.
    C’est elle qui a pensé toutes les réformes mises en oeuvre depuis 30 ans, qui ont consisté : – à ne plus accorder de valeur au savoir – à faire jouer à l’école en priorité d’autres rôles que l’instruction et la transmission du savoir, – à mépriser les apprentissages fondamentaux, – à refuser les enseignements construits, explicites et progressifs, – à imposer des programmes fumeux et démesurément ambitieux.
    J’affirme que cette pédagogie anti-autoritaire a saccagé des générations entières.
    J’affirme que cette idéologie de l’enfant-roi, préférée au dur apprentissage des savoirs, est une des causes principales de la montée de la délinquance et l’insécurité.
    Il y a 80 000 actes de violence grave chaque année, rien qu’à l’école, et près de 8 millions de crimes et délits dans le pays, soit 15 fois plus qu’il y a 40 ans.
    Aucun homme politique n’a le courage de dire que c’est là le fruit vénéneux de la destruction du principe d’autorité, dans les familles et à l’école, de la destruction du sens de l’effort, de la destruction de la valeur travail et de la hiérarchie des compétences.
    Les maîtres penseurs, je devrais dire les maîtres censeurs de l’école contemporaine, ont également brisé la méritocratie scolaire, en assurant la promotion d’un égalitarisme total supprimant l’idée même de sélection.
    La classe politique a fixé, par la bouche de monsieur Chevènement en 1983, l’objectif démagogique d’amener 80 % d’une classe d’âge au BAC, dévalorisant les filières manuelles de l’apprentissage et de la formation professionnelle.
    C’était le projet du collège unique.
    Le résultat est connu : pour atteindre à toute force ce résultat, on a nivelé par le bas, allégeant les programmes, adoucissant les notations et les critères de passage dans la classe supérieure.
    La valeur des diplômes s’est effondrée, pénalisant les élèves les plus méritants et les plus travailleurs.
    A la vérité, les contribuables financent désormais un mammouth administratif, l’Education nationale, toujours plus lourd et toujours plus coûteux – 1,3 millions de personnes, 650 milliards de FF par an – pour des résultats toujours plus médiocres.
    Songez, mesdames et messieurs, que ce budget a augmenté de 38 % ces dix dernières années, alors que le nombre d’élève diminuait de 460.000 pendant cette même période.
    Songez qu’entre 1990 et 2004, le coût annuel moyen d’un collégien a augmenté de 33 %, celui d’un lycéen de 50 %, et que pourtant, les résultats sont de moins en moins bons: en 1990, sur 2000 élèves de seconde, 25 % obtenaient zéro lors d’un exercice de dictée. En 2004, sur la même dictée, la moitié des copies obtenaient zéro !
    Songez que la dépense intérieure d’éducation qui totalise les dépenses de l’Etat, des collectivités locales, des entreprises et des familles, représente 774 milliards de FF en 2005, soit 6,8 % du PIB, contre 5,5 % en moyenne dans les pays développés, pour un résultat bien meilleur : au classement de l’OCDE, les petits français sont seulement 15ème pour les connaissances en science et 17ème pour la littérature !
    Selon la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, la société a le droit de demander des comptes à tout agent de son administration.
    Eh bien, j’en demande, moi des comptes !
    Pourquoi l’Education Nationale couvre-t-elle des gaspillages insupportables, des copinages coûteux et scandaleux ?
    Savez-vous, mesdames et messieurs, que les décharges de service, c’est-à-dire les enseignants qui sont dispensés de donner leur cours, tout en étant payés, représentent 28.000 postes équivalents temps pleins ?
    Il s’agit le plus souvent d’emplois fictifs au profit d’associations, de syndicats ou de mutuelles, généralement de gauche ou d’extrême gauche !
    L’école ne forme plus, n’instruit plus, n’éduque plus, coûte de plus en plus, et n’assure plus l’égalité des chances.
    La carte scolaire, institution de planification soviétoïde que même Ségolène Royal remet aujourd’hui en cause, n’a en rien réduit les inégalités d’accès aux bons établissements : en 1975, il y avait 13 % d’enfants d’ouvriers dans les Grandes Ecoles, contre 6 % aujourd’hui. Sur la même période, les enfants de cadres sont passés de 64 % à 77 %.
    A la vérité, l’éducation Nationale ne semble plus tourner qu’au profit de quelques-uns : les enfants d’enseignants, bénéficiaires des mécanismes culturels de la reproduction sociale, et les jeunes d’origine immigrés, bénéficiaires des quotas, qui ne disent pas leur nom, à l’entrée de certaines Grandes Ecoles, comme Science Po.
    C’est la rupture avec les principes juridiques d’égalité des citoyens devant la loi et devant les concours.
    Ces droits réservés cassent en effet tous les principes philosophiques de l’école républicaine : la méritocratie, c’est-à-dire la réussite liée au travail et à l’effort, et l’élitisme, c’est-à-dire le recrutement et la formation des meilleurs éléments dans des filières spécifiques ou des Grandes Ecoles.
    Loin de contribuer à réduire les inégalités, l’école les accroît désormais considérablement.
    En effet, elle institue des traitements préférentiels à destination de populations spécifiques, au mépris de la laïcité qui fut jadis une de ses valeurs principales.
    La laïcité, c’est la neutralité politique et religieuse de l’Etat, des services publics ou des entreprises publiques.
    La neutralité politique n’existe plus au sein de l’éducation nationale, depuis bien longtemps. Il n’y a qu’à voir comment on enseigne l’histoire de France à nos enfants, et pire les scandaleuses manifestations d’adolescents et même d’enfants des écoles, encadrés par des maîtres dévoyés, entre les deux tours de la présidentielle de 2002.
    Mais plus encore, l’école est devenue le premier réceptacle de toutes les difficultés sociales et nationales que fait naître l’immigration incontrôlée.
    Elle est désormais le champ d’affrontement des différentes communautés, des différentes cultures, des différentes valeurs, et on a accepté successivement :
    – le voile à l’école, – l’adaptation des tenues de natation pour les garçons, – l’adaptation des activités sportives, – l’aménagement des repas dans les cantines scolaires
    Bref, c’est la fin de l’école républicaine.
    C’est la fin de l’Education nationale, qui n’assure plus la formation manuelle et intellectuelle des jeunes gens, ni même l’éducation civique et morale indispensable à la vie en société.

    • Qu’est-ce que la folie ?

      – Voter « pédagogie renouvelée »
      – Voir la « pédagogie renouvelée » se mettre en place
      – Instructionner
      – Voter « pédagogie renouvelée »

      • Dufion a non seulement construit lui-même son savoir politique mais il a aussi construit son propre savoir politique !

        Exemple : « J’ai voté Mitterrand, la pédagogie renouvelée et l’école ouverte sur le monde n’ont donc rien à voir avec Meirieu… »

  89. Merci à Gégé et à Mbs(!)dt qui nous a fait la totale !
    Reste encore de quoi remplir le tableau noir…

  90. Au cas où ça aurait échappé à certain.e.s, je signale que le long texte cité par Fregoli est signé Jean-Marie Le Pen.
    On voit en conclusion qu’il y dénonce, com’ d’hab’, l’immigration incontrôlée et les atteintes à la laïcité. Il ignorait à l’époque que des études de Linguistique et de Sociologie pouvaient être plus efficaces que des OQTF. C’est du moins ce que prétend Dugong (voir plus haut).

    • Vous avez raison de le rappeler ! Il ne faudrait quand même pas qu’on se mette à être d’accord avec le Diable.

      • Ne rêvez pas, Fregoli, ne rêvez pas. Dugong est de toute évidence un homme intelligent et éminemment estimable. Il fait partie des contributeurs à ce blog qui m’ont appris des choses.
        Mais il se trouve que j’ai toujours trouvé stupéfiant son mépris pour les Sciences Humaines en général – la Sociologie et la Linguistique en particulier.
        Vous, c’est la psychanalyse que vous méprisez, n’est-ce pas ? Il faudra que nous en reparlions, un de ces jours.

        • « Vous, c’est la psychanalyse que vous méprisez, n’est-ce pas ? »

          Pas tout à fait, si vous me permettez. Je m’étonne qu’un archétype du rationaliste bas de gamme se vautre dans la psychanalyse – c’est différent.

          • « Bas de gamme »
            « Se vautrer dans… »
            Toujours expert dans la justesse de la formulation, ce Fregoli.
            A moins que ce soit pour « la déconne » ?

            Quant à moi, sans le moindre esprit de déconne, je déclare que la psychanalyse est beaucoup moins irrationnelle que ce que ses détracteurs prétendent.
            Nous y reviendrons peut-être prochainement.

      • « être d’accord avec le Diable »
        Eh bien figurez-vous que si Le Pen affirmait que l’eau bout à 100 degrés, je ne le contredirais pas.
        En revanche, lier – même si c’est de façon subreptice, en conclusion, « ni vu ni connu je t’embrouille » – l’état désastreux de l’EducNat à « l’immigration incontrôlée » comme il dit, c’est tout simplement exhiber une psychose obsessionnelle XXL.

        • Finalement, vous donnez raison à JMLP. Même les prétendus grands esprits ne savent plus lire un texte…

        • « Psychose obsessionnelle », peut-être,
          mais enfin, Josip,
          il semblerait de bon goût d’éviter l’expression XXL,
          particulièrement affectionnée par les pouvoirs en place,
          d’autant que les XXL sont légion – petits bouffis diabétiques dès l’âge de 10 ans.

          Quant à cette volonté, voire même « psychose obsessionnelle » de laisser aller l’EN à la dérive,
          donc de réussir la « désinstruction »
          des enfants du peuple,
          ne pouvait, ne peut, que progresser, prospérer, avec les enfants de cette « immigration… incontrôlée »,
          suite logique, en droite… ligne de… « touche pas à mon pote ».

          • Vous ne comprenez pas, WTH. Josip pense que l’école est une réalité parallèle au reste du monde dans laquelle l’immigration n’a aucune influence… Les discussions sur le voile ou les menus halal à l’école n’existent pas – ou si elles existent, elles n’ont aucun lien avec l’immigration.

          • Notez bien : le problème est de considérer que l’école puisse avoir « un lien » avec l’immigration (qu’importe la nature de ce lien). L’immigration est une chose, l’école en est une autre. Les deux ne sauraient avoir le moindre lien. Réalité parallèle…

          • JMLP ne dit pas que l’immigration est la cause première ou même seconde du délitement de l’école (suffit de savoir lire : « l’école a été détruite par les coups de boutoirs conjugués des idées de 68, de la nomenklatura de l’Education Nationale et des politiciens qui se sont succédés au pouvoir depuis 25 ans »). Non, il dit que l’école est, aussi, le « réceptacle de toutes les difficultés sociales et nationales que fait naître l’immigration incontrôlée ». C’est inacceptable.

            Pour le bourgeois, l’école est un monde parallèle : ce dont on voit partout ailleurs la trace ne saurait y avoir un quelconque effet.

          • Mes brochets sont des truites
            22 mai 2024 At 15h39
            (…) Josip pense que l’école est une réalité parallèle au reste du monde dans laquelle l’immigration n’a aucune influence… Les discussions sur le voile ou les menus halal à l’école n’existent pas – ou si elles existent, elles n’ont aucun lien avec l’immigration.

            J’aime quand Fregoli explique urbi et orbi le contenu de ma pensée, en se fourvoyant complètement (volontairement ?).
            Donc, je rectifie.
            En ce qui concerne le voile, l’abaya et les menus halal, ce n’est pas l’immigration en tant que telle qui pose problème à l’école, non. Ce qui pose problème, c’est LA RELIGION de cette catégorie d’immigrés qui placent leur livre sacré au-dessus des loi de la République.
            L’immigration, d’où qu’elle vienne, ne pose en tant que telle aucun problème majeur à l’ecole dès lors qu’elle respecte les lois de la République, lois qu’elle situe alors au-dessus des grimoires religieux.
            Au lycée international de Saint-Germain-en Laye, il n’y a que des élèves enfants d’immigrés. JMLP a-t-il ces immigrés-là dans le collimateur ? Évidemment non.
            JMLP, comme Fregoli, a dans le collimateur les enfants d’immigrés dont les parents ignorent tout de l’esprit des Lumières.
            JMLP, comme Fregoli, se trompe d’ennemi. L’ennemi, c’est la religion des immigrés quand ils la placent au sommet de leur échelle des valeurs.
            La religion empoisonne tout.

  91. Fragonard (1732-1806), Les Amants heureux, c.1770

    Il y a un deuxième titre :Les Amants heureux ou l’instant désiré.

    De quel instant s’agit-il ?

  92. L’islam n’a donc aucun lien avec l’immigration… Allons bon !

    • Quand on a dépassé le collège en mathématiques, on sait que, si A est très fortement corrélé à B et B est très fortement corrélé à C, il y a des chances pour que A soit très fortement corrélé à C…

    • C’est vous qui avez évoqué le voile et la nourriture halal, et je vous ai répondu ceci :
      « En ce qui concerne le voile, l’abaya et les menus halal, ce n’est pas l’immigration en tant que telle qui pose problème à l’école, non. Ce qui pose problème, c’est LA RELIGION de cette catégorie d’immigrés qui placent leur livre sacré au-dessus des loi de la République. »
      Quand je parle de leur livre sacré, à quoi croyez-vous que je fasse allusion ?
      Et vous pensez que je dis que l’islam n’a rien à voir avec l’immigration ?

      • Si le voile est très fortement corrélé à l’islam et que l’islam est très fortement corrélé à l’immigration, il y a des chances que le voile soit fortement corrélé à l’immigration… Partant, dire « lier immigration et voile relève de l’obsession » est une foutaise pour quiconque a dépassé le collège en mathématiques.

  93. Ce n’est pas le chien qui mord, ce sont ses dents ! Ne confondons pas tout…

    • Et bien sûr les dents n’ont AUCUN lien avec le chien…

      • Faire un lien entre la morsure et le chien relève de l’obsession XXL !

  94. « Au lycée international de Saint-Germain-en Laye, il n’y a que des élèves enfants d’immigrés »

    À n’en pas douter, il s’agit de l’immigration « incontrôlée » dont parle JMLP !

    • L’immigration asiatique en France a été, à une époque, très abondante (du côté de Marne-la-Vallée, allez donc voir à Torcy, Lognes, Noisiel …) et JMLP aurait pu, à cette époque-là, la qualifier d’incontrôlée – ça aurait été d’ailleurs faux, mais il n’a jamais été à une contre-vérité près.
      Or les enfants d’immigrés asiatiques respectent les lois de la République et ne placent aucun livre sacré au dessus de ces lois. Ils n’ont aucune revendication ni vestimentaire ni alimentaire.
      En conséquence ni JMLP ni Fregoli n’accusent cette immigration asiatique même surabondante de contribuer au déclin de l’EducNat.
      CQFD. Le problème n’est pas l’immigration en tant que telle. C’est la religion des immigrés. Quand ils la placent au dessus de tout.
      Et donc, appelons les choses par leur nom : leur cible, c’est les musulmans. Pas l’immigration en tant que telle, non. Mais l’immigration musulmane.
      En se trompant d’ennemi, en stigmagisant l’immigration au lieu de stigmatiser la religion des immigrés, ils sont comme ces gugusses qui prétendent faire la guerre à la pauvreté en faisant la guerre aux pauvres.

      • 1) Oui, oui, vous parlez du sexe des anges : ce n’est pas le chien qui mord, ce sont les dents ! Je laisse cette discussion aux curés. Moi, en bon matérialiste, j’ai déjà déjeuné avec un immigré, je n’ai jamais déjeuné avec la religion d’un immigré. (Et ni l’une ni l’autre n’a payé l’addition !)

        2) Les petites distinctions rassurantes pour l’esprit et autres solutions de facilité ne durent qu’un temps. L’abaya et le turban commencent d’ailleurs à le montrer. Bientôt le chapeau chinois…

        • Voyez cyrano-le-raciste. Vous l’interrogez, il vous dira qu’il ne s’en prend pas à l’immigré mais au barbu. Mais neuf fois sur dix il n’est jamais question de religion dans sa chronique des faits divers… La réalité s’impose à elle-même – à défaut de l’esprit des curés.

        • Mes brochets sont des truites
          22 mai 2024 At 18h04
          (à propos de EducNat/immigration/religion)
          « Oui, oui, vous parlez du sexe des anges »

          Ce que vous appelez « parler du sexe des anges », c’est tout simplement voir plus loin que le bout de son nez. Et tout donne à penser que vous avez un tout petit nez.

      • Comparaison stupide : si vous donnez de l’argent à un pauvre vous le convaincrez facilement de ne plus être pauvre, en revanche si vous donnez du porc à un….

        • Hcc1, confondant de nullité ici.
          La comparaison stupide n’est pas celle qu’on croit.
          Quant à ça : « si vous donnez de l’argent à un pauvre vous le convaincrez facilement de ne plus être pauvre », c’est…comment dire…eh bien pour une fois les mots me manquent.

          • Si les mots vous manquent, je ne suis pas sûr que l’humanité perde grand-chose. La suffisance n’implique pas la nécessité.

  95. Nous autres marxistes, nous sommes d’affreux matérialistes : nous n’avons jamais vu de causalité ontologique, nous n’avons vu que les corrélations statistiques.

  96. « La religion empoisonne tout. » (Josip) : ben oui ; et depuis toujours…
    Y compris celle de « touche pas à mon pote », hein Josip ?!

      • « Touche pas à mon pote » avait sa raison d’être dans les années 1980/90.
        Mais au lieu de favoriser une réflexion de fond sur les discriminations réelles du quotidien (trouver un logement quand tu t’appelles Hatem… être retenu sur un job quand tu t’appelles Souleymane…), le truc a dégénéré en grand n’importe quoi.

        • Non !
          Dès le départ, une parfaite embrouille…
          Le « touche pas à mon pote » n’a strictement bien changé, bien au contraire : c’était entériner la « séparation » (entre les « beurs » et les « autres »).

          L’ère mitterrandienne, c’est le passage du « social » (finie « la lutte des classes ») au…
          « sociétal ».
          Il en a pris la place ; il triomphe ; les terrifiantes dérives en cours en sont bien la preuve !
          (Le fait d’avoir vécu toutes ces « révolutions » – et de très près – n’est sans doute pas une caution suffisante, mais quand même…)

          • L’escroquerie, c’est déjà dénoncer le fait que Jean-Claude, Pierre, Norbert, Pascal, Romain et Titouan préfèrent travailler avec Hector plutôt qu’avec Mamadou.

  97. Entrer dans des discussions sur le sexe des anges (« l’abaya/le turban/Hanoucca est-il religieux ? ») contre tout matérialisme serait légitime si nous devions quelque chose à chacune des essences. Ce n’est pas le cas.

    Il n’y a rien d’injuste à traiter en bloc des gens à qui l’on ne doit rien. Les étrangers sont sur le sol de France par la seule tolérance du peuple français. Il peut très bien la révoquer du jour au lendemain s’il constate une prévalence particulière des étrangers à foutre le bordel. Le pauvre petit Mamadou a été pris par erreur pour l’un de ses nombreux congénères fouteurs de merde ? Qu’importe : le peuple français ne lui doit rien.

  98. Et d’ailleurs, Josip, si vous étiez un peu plus conséquent, vous iriez un peu plus loin dans la quête du sexe des anges : après tout… le problème n’est pas la religion « en tant que telle », le problème c’est le voile ! Et donc, appelons les choses par leur nom : la cible, ce sont les voilé(e)s. Pas la religion en tant que telle, non. Mais la religion du voile.

    • 1. Bullshit. Vous faites l’âne pour avoir du son. Mais vous avez très bien compris ce que je veux dire.
      2. Parmi les impropriétés lexicales qui m’agacent énormément, il y a l’emploi de « conséquent » pour signifier « important ». Même Brassens n’y échappe pas (« pauvres cendres de conséquence… »). Votre emploi de « conséquent » n’est pas tout à fait du même tonneau, mais il me gêne quand même : j’aurais plutôt dit « cohérent »…
      Vous voyez, moi aussi je peux user de l’arme de la diversion, qui est à la portée du premier con venu.

      • 1) Comme c’est commode… Au jeu du sexe des anges, on peut toujours être plus curé que son voisin. Et plus prosaïquement : pourquoi faudrait-il stigmatiser une musulmane non-voilée ? Le critère matérialiste, c’est l’immigré, à la limite le voilé (mais l’argumentation de principe perd son sens), pas le religieux.

        2) Euh… ouvrez un dictionnaire ! Première entrée du Larousse en ligne : « qui agit avec esprit de suite et en conformité avec ses principes ».

  99. La sociologie c’est de la concaténation de ressentis selon le bon vouloir de celui qui met les chaînes.
    Or, le ressenti ment…

  100. « Ressenti », encore une substantivation grotesque qui devrait mettre la puce à l’oreille !

  101. Vous me faites rigoler Josip avec le mot … »job » !
    Dans quel monde vivez-vous ?!
    D’autant que vous n’avez pas vu, en ces temps anciens, les métros venant de « Billancourt », presque exclusivement remplis de ces « beurs », sortant des usines Renault !…
    Ce ne sont pas eux… que l’on voyait dans les « manifs » des « touche pas à mon pote » !
    Oui, n’y touche pas, c’est de la bonne main-d’oeuvre…
    … comme les deliveroues subsahariens ?

  102. « La religion empoisonne tout. »

    Évidemment. D’où la nécessité de ne pas laisser tomber l’EN au profit d’écoles privées entre autres confessionnelles.

    • Certes ! N’empêche que la « religion » qui prévaut actuellement, dans les écoles « publiques »,
      celles des us et coutumes, que l’on peut résumer avec le mot woke, et qui vise à la « désinstruction », à la « déconstruction », etc…
      semble particulièrement néfaste pour le « genre » humain !

  103. Tiens, en promenant ma bestiole de 4 mois tout-à-l’heure, je remonte une rue pentue en haut de laquelle se trouvent deux petits gamins d’école primaire, accroupis sur leurs skates et devisant sagement, tout en évaluant la pente.
    Arrivée à leur hauteur, je leur dis : « Alors, qui gagne ? »
    Damned. Que n’avais-je pas dit !
    Le petit brun me regarde et me rétorque : « Personne ! C’est pas une course. La compétition, c’est pas bien ! » Le tout assorti d’un regard noir bien appuyé.
    Bon. L’idéologie crasse en vogue est parfaitement assimilée par nos chers petits. Après, on s’étonne d’être un pays à la dérive !

      • Les tuer sur le champ ? Disons que si cela avait été de futures copies … Mais comme je n’ai plus rien à craindre de ce côté-là.

    • Ils regarderont quand même les JO à la télé en sirotant du coca pas light…

  104. Les amantes heureux ou l’instant désiré.

    La meuf est nue,c’est un fait.

    Si c’est l’instant désiré,c’est qu’il a été précédé d’une attente.

    Enfin les deux « amants » se retrouvent,libres, dans l’intimité.

    Peut-être rentrent-ils d’une réunion assommante;peut-être la meuf vient-elle de finir un paquet de copies.

    Je veux bien que leur embrassade soit un prélude à la baise…mais il y a plus de tendresse que de fougue érotique dans leur posture.

    Quand on compare avec l’illustration de Messaline,y a pas photo.

    Douce lumière ,inattendue chez Fragonard; un halo cuivré qui me ferait presque penser à Rembrandt.

    Ce lit,vont-ils le paratger toute la nuit,vont-ils y dormir ensemble ?

    C’est bien ça le thème du billet,ou plutôt la question centrale,n’est-ce pas ?

    Ils sont allés chez Conforama, choisr un fauteuil;ils aménagent leur petit nid douillet.

    Demain, Saint Maclou,échantillons de moquette…car il faut songer à changer celle qu’ils ont,bien défraîchie.

    Madame a déjà son idée.

    • Ce qui me fascine, c’est que c’est le genre de tableaux — j’ai vu ça au Louvre — au dos duquel le peintre a écrit « Peint par Frago en deux heures »…

  105. « …selon le mot de Jean-Paul Brighelli, professeur de lettres à Montpellier et essayiste à succès. »
    JM Le Pen

    Il aurait quand même pu dire « essayiste de grand talent »!

    • Même Rudolph Bkouche est cité par le vioque parapentiste. Tout le monde ou presque aura commis son bouquin sur l’école. En se regroupant, ils auraient laissé de la place dans les rayonnages pour quelques chefs d’œuvre qui resteront inconnus.

  106. On est parfois plus grand debout que couché

    Tenez Jean-Paul, si vous le pouvez, regardez la série «A man in full» sur Netflix. Quelques scènes de baise fougueuses mais convenues à l’horizontale dans un lit; les plus brûlantes debout, face à face ou en levrette, à l’animalité verticale.
    Il y est question de pouvoir, d’argent, de femmes représentatives et de la virilité qu’on y croit corrélée: c’est une adaptation en six épisodes de 45′ chacun d’une nouvelle de Tom Wolfe, où Charlie Croker(Jeff Daniels), le héros, en magnat de l’immobilier à Atlanta dont l’empire menace de s’effondrer est bluffant: pugnace, aboyeur hargneux à l’accent de chewing-gum machouillé, nasillard, la mâchoire en avant, crocodile buté flairant le sang et à la fois, protecteur envers les employés de son premier cercle fussent-ils noirs, à sa façon affectif et fidèle, sans préjugés sur la question raciale – nous sommes en Géorgie, où Black lives matter ne va pas de soi – père faillible en quête de l’estime de son fils, colosse aux croisés d’argile(une prothèse automatisée du genou nécessite d’être posée) qui refuse de décliner, ni professionnellement, ni physiquement, d’une bravoure si l’on veut exemplaire dans son application à rester debout…toujours.

    Arrogant. Déraisonnable. Fantaisiste à la manière des mégalomanes qui perdent contact avec le réel. Stupide? Plutôt victime de schémas et de stéréotypes dans lesquels il est enfermé, dont il ne mesure pas, ou refuse, qu’ils puissent être différents chez d’autres. Être «un homme, un vrai»(traduction de la production), pesé à son aune, consiste à maîtriser un serpent à mains nues ou assister au spectacle atroce de la saillie forcée d’un étalon, le nez au ras du box …
    Il y a une puérilité bravache chez ce primate qui le rend émouvant.

    En contrepoint, le personnage de Raymond Peepgrass(Tom Pelphrey) qui cherche à faire tomber après des années d’humiliation ce leader charismatique pour lequel il nourrit des sentiments ambigus entre envie, haine et admiration…
    Lunettes sages et coiffure figée contredites par bouffées par l’acharnement, la propre réserve de violence et de frustration de cet employé a priori discret, jubilant à l’idée de la chute.
    Le duel emprunte de multiples truchements: galas caritatifs, costumes sur mesure, mets fins et sexualité flamboyante en dépit d’articulations défaillantes pour Croker. Ébats intempestifs de voisins perçus à travers une cloison trop mince et plats surgelés à réchauffer au micro-onde pour Peepgrass.
    Complet perdant? Pas tout à fait. Ses dossiers sont documentés. La répartition des armes et points forts dans la bataille est rendue plus égale par l’entrée dans le jeu de Martha, l’ex-femme de Croker(Diane Lane, trop bonne) entamant une liaison avec le détracteur de son ancien mari. Avec cette idée(archaïque?) de la conquête des femelles ressentie comme apanage du mâle dominant. Or la relation entre eux est d’ordre sincère, suffisamment pour que Peepgrass veuille être à la hauteur sur l’ensemble des plans et s’épanche auprès d’elle sur l’ambivalence qui peut être prêtée à leur rapprochement.

    Sa transformation physique à mesure qu’il a le vent en poupe est tout en finesse, imperceptible et pourtant de plus en plus patente. Ray(mond) s’excuse lors de leur rencontre de porter un «smoking trop petit» et Martha le rassure à ce sujet. La manière qu’elle a de substituer au mot «étriqué» l’expression «vous êtes tendance» est fructueuse. On le voit reprendre consistance sous nos yeux. La société qu’il fonde pour mettre au tapis son adversaire est baptisée Big Red Dog, et ce gros chien entend sauter à la gorge du rottweiler Croker et le saigner. La scène où caleçon baissé besognant Martha il sont surpris par Croker n’est que le coup de grâce qu’il espère porter à l’ennemi.

    C’est bien écrit, scandé par le bruit de roulements à bille de la prothèse, farfelu, d’autant plus humainement pertinent déroulé sur fond d’orgueil et de déséquilibre… On connaît la tendance de Wolfe à vouer les vanités au bûcher. La conclusion à cette surenchère à la Pyrrhus laisse un goût d’absurdité suave et sulfureux.

    Le scénario n’a pas attendu la fin pour démanteler les clichés.
    Serena, la seconde femme du tycoon au look de bimbo(Sarah Jones) n’en est pas une en dépit d’un soutien-gorge dardé, les liens conjugaux reposent sur l’entraide, l’amour et le respect. Une affection solide et confiante unit la première épouse à son amie Joyce(Lucy Liu), sans qu’une concurrence ni des promesses de trahison ne les menacent.
    La jolie Finlandaise(Eline Powell) qui tire parti d’une reconnaissance en paternité de Ray n’est pas pour autant mauvaise fille, elle s’avère de bon conseil. Cette réfutation du manichéisme donne de la profondeur aux épisodes en provocant sans arrêt une permutation des sympathies accordées aux protagonistes.

    Les hommes combattent, pour la plupart défendent leur territoire ou veulent l’accroître, s’ingénient à s’étriper, mordent pour déchiqueter l’adversaire. Parfois ils doutent et trouvent appui chez leurs partenaires féminines. Les figures de femmes sont influentes, fortes, instruments de médiation si possible à la loyale.
    La série est ouvertement féministe mais cela ne nuit pas/fait partie de sa réussite.
    C’était ma critique série.

    BA officielle:
    https://www.youtube.com/watch?v=S9bF4X38O0o

      • Bien vu : « aboyeur », « crocodile », « serpent », « primate », « femelle » et « mâle », « big red dog » « rottweiler »…
        Primaire, primitif, en mode yankee-netflix ; what else ?

  107. AICF, ONG repue mais, de fait, insatiable fait dans la pub niaiseuse pour inciter les bonnes âmes à bien voter aux zeurop pour « se donner une chance d’avoir des député.e.s favorables à la justice sociale et climatique, à une alimentation durable et à une réponse humanitaire efficace ».

    https://www.actioncontrelafaim.org/a-la-une/pour-une-societe-solidaire-plus-juste-et-durable/?utm_source=Youtube&utm_medium=Vid%C3%A9o&utm_campaign=Europ%C3%A9ennesvid%C3%A9ocampagne_mai2024

    Faut bien que les ong mangent !

  108. Réchauffage climatoridien (suite)

    Lu dans le Vespéral

    « En Inde, New Delhi écrasée par une canicule sévère : « Je n’ai pas assez d’argent pour me payer une climatisation, il fait 40 °C chez moi » »

    Le problème n’est pas dans le prix de l’électricité (les branchements sauvages sont la norme) mais le coût du clim qui, bricolé à l’extrême, faute de réglages et d’entretien adéquats, tombera très vite en panne et rejoindra un magasin d’occase où, à son tour,…

    http://archeologue.over-blog.com/article-panne-electrique-geante-en-inde-un-reseau-anarchique-et-fragile-108747831.html

    • Articles qui ont plus de 10 ans.
      Nezenmoins, « la justice sociale et climatique » (!), en Inde, malgré les centaines de centrales à charbon…

  109. Dugong
    22 mai 2024 At 18h24
    « La sociologie c’est de la concaténation de ressentis selon le bon vouloir de celui qui met les chaînes. »

    Un peu léger comme description/définition, non?
    Lisez donc un des travaux les moins connus de Bourdieu sur la « noblesse d’état », vous verrez que ce qu’il y analyse ne se situe pas au niveau du ressenti, mais relève bel et bien du domaine de faits observables.

    « Or, le ressenti ment… »
    Oui, le ressenti PEUT mentir. Mais il ne ment pas toujours.
    Prenez encore Bourdieu, « Misère du monde ». Quand des dizaines et des dizaines de témoignages évoquent le MÊME ressenti des témoins sur la violence économique et la violence sociale, il y a peut-être anguille sous roche, non ? Et que le sociologue aille chercher sous la roche pour observer l’anguille de plus près, ça ne me paraît pas illégitime, et je crois même qu’il faut l’en féliciter. Dans le cas cité (violence économique et violence sociale), il serait sans doute imprudent de se satisfaire des commentaires de François Lenglet ou de Dominique Seux…

    • Objectivation des ressentis (suite)

      Trouduc, lui, est favorable au même ressenti pour tous. Comme son mentor de lfi

    • « le sociologue aille chercher sous la roche pour observer l’anguille de plus près »

      Activité dangereuse car la roche peut cacher une murène qui se lave rarement les dents.

      • Activité dangereuse en effet.
        Mais la sociologie est un sport de combat.

        • Ne serait-ce qu’avec les très très rares « sociologues » qui ont osé parler et/ou écrire, contre la doxa, durant l’affaire covid… (L. Mucchielli, par ex)

    • Je m’en voudrais de citer seulement Bourdieu, on pourrait m’accuser d’ « être de gôôôôche ».
      Alors j’ajoute : « Dix-huit leçons sur la société industrielle « , de Raymond Aron, c’est du très très lourd.

    • « Un peu léger comme description/définition, non? »

      Je n’ai jamais prétendu qu’il s’agissait d’une définition. Une propriété caractéristique, tout au plus. La tentation de vouloir objectiver un discours par des quelques « observations » en est une autre.

    • Les « ressentis » et les « vécus » on les connaît par coeur, depuis lurette, ou presque !
      Plus qu’une seule réponse : « liquidez-moi » toussa et que ça saute !

  110. Moi je lis Zikmunt Bauman. Qu’est-ce qu’il se répète. Mais, il y a quelques trucs marrants quand même.

    • Zygmunt Bauman.
      Je ne le connais que de nom. Jamais lu.
      Quel ouvrage recommanderiez-vous pour commencer en douceur ?

      • Je suis à la moitié du verre … « La vie liquide » Mais il a«  liquidé » comme dit Dugong, un paquet de notions.

          • Je remonte l’ascenseur… (lecture)…
            « en douceur ».
            Interviewé par Le Point, 20 juillet 2007, (après la parution de « La vie liquide »), il termine avec l’idée que la « common decency » est une des réponses (individuelles), dans ce monde, et
            « espère » (il peut toujours espérer) « que l’humanité peut changer ».

            (article intitulé « S. Bauman et l’âge de la peur » – aux manettes : Elisabeth Levy)

        • Déjà pas mal d’avoir eu, pour ses zétudiants, un prof comme lui !
          Il « répète », c’est un « prof »…
          Plus sérieusement c’est vite lu (141 p.) !

    • Saine lecture.
      (« Le présent liquide – peurs sociales et obsession sécuritaire », 2007, par ex, est vite lu).
      Se « répéter » : certains savent le faire avec un panache inégalé (comme Ph. Muray).

  111. « Ils sont allés chez Conforama, choisr un fauteuil;ils aménagent leur petit nid douillet.
    Demain, Saint Maclou,échantillons de moquette…car il faut songer à changer celle qu’ils ont,bien défraîchie.
    Madame a déjà son idée. »

    Ah Gudule, viens m’embrasser, et je te donnerai… Un frigidaire, un joli scooter, un atomixer
    Et du Dunlopillo
    Une cuisinière, avec un four en verre
    Des tas de couverts et des pelles à gâteau ! Une tourniquette pour faire la vinaigrette Un bel aérateur pour bouffer les odeurs Des draps qui chauffent
    Un pistolet à gaufres
    Un avion pour deux
    Et nous serons heureux !

  112. Dugong 23 mai 2024 At 8h09
    On préfère IAL quand il tente de nous fourguer des matelas.
    ——————————————————————————————————-

    Le réel s’imposera-t-il un jour à la secte covidienne ? Pour le moment,elle est dans le déni.

    En France, les covidiots s’imaginent qu’il suffit de déblatérer encore et encore sur Raoult et l’hydroxychloroquine (alors qu’il a dit lui-même:inutilisable contre omicron et les variants suivants…)

    Il est vrai que le gouvernement a recruté un certain nombre de pieds nickelés pour faire ce travail…comme ils ne savent rien faire d’autre,ils continuent.

    Et pourtant le monde est vaste.

    Aux Etats Unis, les sénateurs demandent des comptes aux grands-prêtres du covidisme;des tribunaux ont forcé des institutions à verser des arriérés de salaire à des employés qu’ils avaient licenciés pour refus de se faire injecter.

    Au Royaune Uni la commission d’enquête sur le covid écoute les avocats des associations de victimes du prétendu vaccin. Plus de 2500 morts, ça compte ;1 500 000 effets secondaires graves répertoriés dans le système « yellow card », ce n’est pas rien.

    Je comprends que,lorsque on s’est laissé berner,on préfère pratiquer le déni plutôt que de reconnaître sa khonnerie.

    A étudier d’un point de vue sociologique et d’un point de vue psychologique.

    Bon, il paraît que le covid repart :concert de Taylor Swift,cluster… La salle n’était pas suffisamment aérée…

    Et l’auditoire pas suffisamment injecté ?

    Les « autorités » ne disent rien.

    Pourtant, elles recommandaient une injection tous les six mois.

    Même avec un vaccin qui aurait une certaine efficacité, serait-il envisageable de piquer tout le monde tous les six mois ?

    Et les médecins, les soignants n’aident pas les covidistes:moins de 11% sont à jour !

    On ne voit plus les médecins de plateau, les Wargon, les Marty faire leur réclame. Pourquoi ?

  113. Jean-Paul Brighelli 22 mai 2024 At 23h13
    Ce qui me fascine, c’est que c’est le genre de tableaux — j’ai vu ça au Louvre — au dos duquel le peintre a écrit « Peint par Frago en deux heures »…

    Les amants heureux,ça n’a pas dû être peint en deux heures,quand même !

    (Peut-on supposer que Fragonard « peignait dans sa tête » puis exécutait très rapidement ?)

  114. Fragonard:c’est la meuf qui tient le mec dans ses bras.

    Pourquoi aimons-nous serrer quelqu’un dans nos bras ?

    Les animaux,les singes par exemple, le font aussi…

    Quand on est jeune, c’est souvent pré-coïtal; chez les vieux, ce qui se pousse à se blottir contre l’autre, c’est sans doute l’angoisse de la mort.

    Ionesco disait:quand j’ai peur,la nuit, je me serre contre ma femme,c’est plus efficace qu’un Témesta.

  115. Fragonard:l’élan vient de la meuf;le mec la retient du bras gauche,passé dans son dos. Le bras droit,en appui sur le lit, sert à équilibrer , à résister à la poussée.

    La meuf s’est-elle déshabillée toute seule ? Y en a des comme ça, qui disent:ah non, c’est moi qui me déshabille.

  116. Dugong 23 mai 2024 At 9h24
    Tout réseau électrique va vers la simplicité (2ème principe de la connectique)

    https://www.filiere-3e.fr/wp-content/uploads/2014/08/Inde.jpg

    va ou tend ?

    En tout cas, le processus est lent,d’après la photo. (110 ou 220 en Inde ?)

    Comment se fait-il, quand on a deux fils électriques branchés sur une même prise (ex :ordibnateur+chargeur téléphone) qu’ils s’entortillent et fassent des noeuds ?

    • tend vers me semble effectivement plus adapté.

      « Comment se fait-il… » Pour vous faire iech, probable !

    • 220 V en Inde. En principe.

      Je me méfierais : pour peu que le branchement sur la ligne ait été fait par un deb’, vous pouvez vous retrouver avec deux phases d’une ligne triphasée et donc 400 V au lieu de 230. Votre imac récent ne va pas aimer…

      Il se peut aussi que votre réseau soit « sous-volté ». Je me souviens que dans une capitale d’Afrique centrale, on passait brusquement à 190 ou 200 V vers 8, 9 h du mat’ quand les ong démarraient leurs clims…

  117. Mes brochets sont des truites
    22 mai 2024 At 18h51
    L’escroquerie, c’est déjà dénoncer le fait que Jean-Claude, Pierre, Norbert, Pascal, Romain et Titouan préfèrent travailler avec Hector plutôt qu’avec Mamadou.

    Il y a effectivement des Norbert et des Pascal qui préfèrent travailler (et vivre) avec Hector plutôt qu’avec Mamadou.
    Faut-il satisfaire cette préférence ? Là est la question.
    Car il y a aussi des Karim qui préfèrent vivre avec des Hatem et des Ahmed plutôt qu’avec des Norbert et des Pascal. Je crois même que ça s’appelle le communautarisme.
    Y aurait-il des communautarismes plus acceptables que d’autres ? Qu’il faudrait accepter et satisfaire ?
    Soyez donc un peu conséquent…

    • La langue régionale que vous défendiez avec tant de force récemment est aussi du communautarisme, Josip.
      Vous partez en vrille dans l’incohérence, my dear.

      • LANGUE régionale ????? Ja-mais.
        Variantes accentuelles régionales de la même langue, ça oui. Avec force, oui.

        • Ah tiens ! Le souverainisme des régions, de la Corse à la Bretagne, ce n’est pas vous ?
          Allons… Ne vous enfoncez pas.

          • Il est à craindre que vous n’ayez pas compris mon trait d’humour : faire l’apologie du souverainisme breton, corse, occitan ou catalan, c’était de ma part montrer par l’absurde l’inanité du souverainisme français à la Chevenement ou à la Pasqua/Seguin ou à la Philipot. Je n’aime pas l’UE actuelle, mais ce que pourraient être les États-Unis d’Europe avec un exécutif fort, ça me plairait assez.
            Nous avons déjà eu ce débat il y a plusieurs mois.
            En tout cas, je note que vous êtes imperméable à mon humour.
            Dommage.

          • L’absurdité réside dans votre idéologie européiste qui s’est de surcroît établie sur la forfaiture de 2005. Absurde et malhonnête.

          • « Je n’aime pas l’UE actuelle, mais ce que pourraient être les États-Unis d’Europe avec un exécutif fort, ça me plairait assez. »

            Un exécutif fort et un taux de mortalité infantile comparable à celui d’un pays du tiers monde comme l’affichent les US actuellement.

    • Au cas où vous ne l’auriez pas (encore) remarqué, je suis plus démocrate que rÉpUbLiCAin (pour reprendre l’opposition d’une vieille courge)… La volonté de vivre au milieu de ses semblables me paraît parfaitement saine – ou à tout le moins je me refuse à ce que l’État y fourre son nez.

      Le seul cadre politique pertinent, c’est la Nation (d’où l’État…). Que Jean-Claude préfère vivre avec Pierre plutôt qu’avec Karim est justement un bon indice que Karim n’en fait pas partie (ou du moins pas autant). Ce que Karim confirme d’ailleurs en voulant vivre avec Hicham plutôt qu’avec Norbert.

  118. Dugong
    23 mai 2024 At 11h56
    « Un Dumbo à la rondelle dilatée… »

    Parler ainsi de Raymond Aron…Mamma mia !…

    • Bon, il n’est plus là pour qu’on lui glisse un pied à coulisse dans le trou de balle

    • Combien de temps pour confectionner « l’image » ?
      rappel : « Peint par Frago en deux heures »

  119. Dugong 23 mai 2024 At 14h44
    Bon, il n’est plus là pour qu’on lui glisse un pied à coulisse dans le trou de balle
    —————————————————————————————————–
    Est-ce que tous les pieds à coulisse permettent de mesurer un diamètre intérieur ?
    De toute façon pour mesurer un diamètre intérieur on ne met dans le tube que les becs;

    Pied à coulisse à Vernier.

    https://www.youtube.com/watch?v=J0bYD3_n1Z4

  120. Dugong 23 mai 2024 At 11h32

    Pour vous faire iech, probable !

    ——————————————————————————————————-
    Ce pourrait être le but; mais la cause ?

  121. Le 23 juin Macron (et Hidalgo ) se baignent dans la scène.

    En prévison de l’événement,un collectif s’est formé:

    Le collectif #JeChieDansLaSeineLe23Juin mobilise de nombreux citoyens qui souhaitent déféquer dans la Seine pendant les baignades d’Anne Hidalgo et d’Emmanuel Macron
    « Ils nous ont plongés dans la merde, à leur tour de plonger dans notre merde »

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