Capture d’écran 2017-12-01 à 05.46.11« De nouvelles libations à Cypris terminèrent cette seconde épreuve et l’on m’interrogea. Ô mon amie ! dis-je à Delbène qui me questionnait, j’avoue, puisqu’il faut que je réponde avec vérité, que le membre qui s’est introduit dans mon derrière, m’a causé des sensations infiniment plus vives et plus délicates que celui qui a parcouru mon devant. Je suis jeune, innocente, timide, peu faite aux plaisirs dont je viens d’être comblée, il serait possible que je me trompasse sur l’espèce et la nature de ces plaisirs en eux-mêmes, mais vous me demandez ce que j’ai senti, je le dis. »

Mon père travaillait alors à l’Evêché — ainsi appelle-t-on ici l’office central de la police marseillaise. Il en avait profité pour mettre la main sur toute une série d’ouvrages alors interdits par la censure pudibonde de la Vème République commençante et saisis par la maréchaussée. C’est ainsi que vers 10 ans, ayant épuisé notre maigre bibliothèque de bas en haut, je tombai sur Histoire d’OCapture d’écran 2017-12-01 à 10.32.12 et les tribulations de Justine puis de Juliette,Capture d’écran 2017-12-01 à 10.31.42 les uns et les autres dans l’édition d’origine de Jean-Jacques Pauvert, régulièrement poursuivi dès qu’il imprimait et diffusait ces petits chefs d’œuvre.
La petite citation ci-dessus est extraite de l’Histoire de Juliette — et quelques lignes plus loin, Delbène conclut une séance de fouterie particulièrement approfondie par ces mots ailés, comme dit Homère : « Vous m’avez fait mourir de volupté, asseyons-nous, et dissertons. »

Et je profitai de la philosophie sadienne comme j’avais profité de sa mise en application.
J’avais dix ans. Quelques années plus tard, mon prof de philo, l’immense Michel Gourinat, nous donna comme sujet, en khâgne, « l’immoralité ». Arguant que le problème que posait ce sujet était dans le –ité qui mettait en action cette anti-morale, j’alternai dans ma dissert scènes de cul et raisonnements philosophiques. Je décrochai ainsi la meilleure note, résultat peu couru d’avance avec un maître aussi exigeant : mais un maître qui ne l’est pas est-il encore un maître ?

Pourquoi pensais-je à cette minuscule anecdote ? Parce qu’Anastasiegill est de retour dans notre société jadis permissive, désormais pudibonde. Sauf que la censure jadis générée par les ligues de vertu l’est aujourd’hui par les ligues féministes et leurs émules. Jamais l’injonction de Tartuffe — « Cachez ce sein que je ne saurais voir » — n’a été si prégnante. Dernier épisode en date de ce retour des grands ciseaux, la réaction outrée des autorités allemandes et anglaises devant les affiches annonçant la grande rétrospective Egon Schiele (on va célébrer l’année prochaine le centenaire de la grippe espagnole qui l’emporta, à 28 ans — lui, sa femme et son enfant à naître, et Apollinaire en sus, et 100 millions de pékins d’après les estimations les plus récentes)

.Untitled-9Censure bénie pour le musée Leopold de Vienne, qui a immédiatement répliqué en fournissant des affiches à carré blanc qui expliquent que cent ans après, le grand artiste viennois est toujours aussi scandaleux.Capture d’écran 2017-12-01 à 05.20.11Cela rejoint la censure méticuleuse exercée par Facebook. Un instituteur amateur d’art se bat depuis 2011 contre la société de Zuckerberg, qui autorise sans problème sur son réseau une prostitution à peine déguisée (dès que vous avez passé un certain seuil d’« amis », d’accortes demoiselles peu vêtues — mais dans les clous du règlement interne — se présentent à vous sous l’étiquette « fleuriste » ou « coiffeuse », et vous font des offres sans ambiguïté si jamais vous les acceptez) mais qui censure impitoyablement Courbet et son Origine du monde.6041107_1-0-491569311_1000x625Le clou de cette procédure est que Facebook prétend — c’est sa ligne de défense — que le droit français ne s’applique pas à une société basée en Californie, quoiqu’elle exerce dans le monde entier, et quoi que puissent dire les tribunaux français. En revanche, le droit américain s’exerce lourdement sur les sociétés européennes opérant aux USA. Selon que vous serez puissants ou misérables…
Ce qui nous amène au GAFAM — Google / Apple / Facebook / Amazon / Microsoft. Non contents de dominer le marché du numérique, ces sociétés s’arrogent le droit de réécrire… le Droit.
Et c’est bien là l’essentiel de la menace. Que des coincées du cul exigent l’écriture inclusive, l’accord préférentiel au féminin, le droit de faire l’amour à 18 ans ou s’insurgent contre telle ou telle représentation, tel ou tel écrivain ou metteur en scène, n’a rien de bien nouveau : les imbéciles sont nombreux, et vocifèrent. Que l’on censure tel ou tel créateur au nom du politiquement correct témoigne juste du degré d’inculture de l’oligarchie au pouvoir. Mais que l’on nous abandonne, pieds et poings liés, aux appétits de firmes « mondialisées » en nous faisant croire que c’est inéluctable, ça, c’est inqualifiable. Il faut dénoncer les traités aberrants signés ces dernières années par des gouvernements vendus — la façon dont Najat Vallaud-Belkacem a bradé l’Education nationale à Microsoft n’en est qu’un exemple parmi d’autre. C’est impossible ? Parlez-en aux Chinois, qui ont expliqué doctement à Google ou Apple qu’il leur fallait passer sous leurs fourches caudines, ou aller se faire voir ailleurs. Et s’ils renâclent, saisissons immédiatement tous les biens de ces gens-là, tous ceux qui sont à notre portée — et poursuivons-les partout dans le monde, comme le Mossad a poursuivi Eichmann ou Mahmoud Hamchari. Pas de pitié pour la bêtise. Pas de sursis pour l’hypocrisie.
Il est insupportable que des gouvernements français se plient aux desiderata de gens qui n’apportent rien à la France — guère en emplois, rien en impôts. Les vrais scandales sont là — pas dans la censure temporaire d’un Nu d’Egon Schiele, d’une peinture de Balthus jugée pédophile ou d’un gros plan sur le sexe attentif de Joanna Hifernan.

Jean-Paul Brighelli

565 commentaires

  1. « il serait possible que je me trompasse sur l’espèce et la nature de ces plaisirs en eux-mêmes… »

    Pour Pierre Driout; sur l’emploi du subjonctif, la règle a varié.

  2. « Je décrochai ainsi la meilleure note, résultat peu couru d’avance avec un maître aussi exigeant …Pourquoi pensais-je à cette minuscule anecdote ?  »

    Maître,
    Premièrement,s’agissant de vous,aucune anecdote n’est « minuscule ».

    Deuxièmement, il y a matière a disserter sur le mot »anecdote » lui- même .

    anecdote:ce qui n’est pas donné à l’extérieur. Si le travail de l’historien consiste pour une grande part à révéler au grand jour ce qui demeurait caché,alors la recherche de l’anecdotique doit être une de ses obsessions.

    http://www.cnrtl.fr/etymologie/anecdote

  3. On a eu le « pied de chameau » ou plus exactement,l’orteil de chameau (j’ignore si le terme a été traduit et comment).

    Le dernier imprératif:ne pas avoir de « bras-vagin »
    cf
    https://www.theguardian.com/commentisfree/2017/dec/01/arm-vagina-hollywood-female-self-flagellation-jennifer-lawrence

    On a pu lire ici ou là que Weinstein considère les femmes comme des tas de viande; comment pourrait-il en être autrement dans le « business » hollywoodien;la question qui se pose est:quel type de silhouette va bien se vendre sur les écrans ?

    • Là, j’avoue que je viens de découvrir un concept tout nouveau pour moi.
      « Arm vagina » — je ne vois même pas de traduction française disponible. Serions-nous moins tarés que les Anglo-saxons ?

      • Tout ce qui pendouille est susceptible de les faire penser aux grandes et aux petites lèvres;quand je suis tombé un jour dans un roman sur l’expression « beef curtains* » et qu’il m’a fallu comprendre que cela désignait (la partie visible) d’un sexe féminin…ma vision du monde s’est modifiée.
        Leurs fesses sont peut-être semblables aux nôtres, leur imaginaire pas du tout.
        *mot à mot :rideaux de (viande) de boeuf

  4. Si vous aviez la bonté de retourner voir la photo de Natacha Polony, seriez-vous assez aimable pour nous dire:

    1) Comment vous classeriez, parmi les catastrophes élémentaires, le pli de la chair visible dans l’échancrure gauche du débardeur.

    2) Si cette particularité est de nature à renforcer notre conviction que Natacha « est charnellement de gauche ».

  5. « Odi profanum vulgus et arceo » disait Horace … l’imparfait du subjonctif dont Brighelli nous gratifie est un temps littéraire qu’on écartera de la conversation.

    Ce sont-là des objets délicats dont il faut écarter le vulgaire.

  6. Le sexe visible et le sexe invisible, le sexe suggéré mais le sexe triomphant dans cet écart réside toute la civilisation qui dit pour ne pas montrer, qui nomme pour ne pas vilipender.

    • « Paris outragé, Paris brisé, Paris martyrisé mais Paris libéré ! »

      Quand même,Driout vous y allez un peu fort ! Prendre des accents gaulliens alors qu’on a fait fortune pendant l’occupation !

  7. « On a pu lire ici ou là que Weinstein considère les femmes comme des tas de viande »

    En valeur cu(l)mulée, en dessous de 3 tonnes et demi par trimestre, pas besoin de permis particulier.

  8. « …la société de Zuckerberg, qui autorise sans problème sur son réseau une prostitution à peine déguisée … »

    De quoi Villani est-il le nom ?

     » On ne va se battre contre Facebook. » Cédric Villani .

    • Ils ne risquent pas de se battre contre Facebook (ce serait contre productif pour eux)
      Une tribune en plein dans ce sujet :
      https://www.laquadrature.net/fr/Facebook_poursuit_son_ambition_de_remplacer_%C3%89

      A rapprocher de :
      LE MiRAGE NUMERIQUE
      Pour une politique du big data
      Evgeny Morozov, les prairies ordinaires, 2015
      ISBN 978-2-35096-113-2

      On y parle de : … une certaine idéologie prônant la disparition de l’état, des administrations publiques et du politique en général.
      Le pouvoir restant aux mains des mêmes et les inégalités perdurent :tout cela étant masqué par les discours sur la transparence et l’émancipation par l’innovation comme un leurre du sublime technologique …

      Rien d’ impérissable à lire, c’est bien pour abonder le sujet par contre.

        • Ca commence par afficher page non trouvée-alors qu’elle est trouvée,puis le texte apparaît.

          Ces mystères nous dépassent…ne feignons pas de les organiser.

        • Désolé ; je viens de lire
          Effectivement le lien est un peu bizarre (un vieux OS plus mis à jour, etc ……. de plus via certaines interfaces, le lien s’affiche correctement ; via d’autres non)
          Avec le début on s’en sort ; http://www.la quadrature.net ……. (des barbus, athées … ils l’a ramènent depuis 10 ans désormais)

          Comme dit par Lormier ; ces mystères feignent de nous dépasser, organisons nous.

          • « …ces mystères feignent de nous dépasser, organisons nous. »
            Le fascisme ne passera pas.
            Je crois que Morozov ne limite pas sa réflexion à Internet.
            Il critique le « solutionisme »-idéologie selon laquelle la politique consisterait à résoudre des problèmes (pratiques…)
            En forçant un peu le trait,on pourrait dire que les solutionistes sont pareils à des gens qui s’étant acheté un beau marteau,voient des clous partout.

    • Certes mais il faut distinguer l’aspect bêtement statique (ceux qui soupèsent) de l’aspect dynamique où on arrive rapidement à ce qui compte : la fréquence dans l’acte * et le Graal associé, la résonance.

      * à ne pas confondre avec la fréquence de l’acte qui n’est que triste priapisme

  9. « Et je profitai de la philosophie sadienne comme j’avais profité de sa mise en application. »

    J’ai peur d’avoir bien compris cette phrase;peut-on me rassurer ?

  10. Il y a la science du sexe et il y a l’art du sexe ! On est prié de ne pas confondre les deux en un … l’un est parfaitement amoral et l’autre d’une rectitude morale impeccable qu’illustrent les plus grands maîtres.

    • « Il y a la science du sexe et il y a l’art du sexe ! On est prié de ne pas confondre les deux … »

      Jadis dans les bals populaires,on pouvait lire cet avertissement:
       » Il est interdit de danser avec son sexe;on est prié de le déposer au vestiaire. »

  11. Souvenir ému de « L’amant de lady Chatterley » ainsi que d’autres ouvrages libidineux et fomellement prohibés ( Emmanuelle, etc)…passons les détails louysiens et autres.
    L’époque est le reflet de son islamisation larvée mais réelle, contradictoire mais avérée.
    Je développerai en post-sieste si cela m’agrée.

  12. J’ai lu un peu Sade et le peu que j’en ai lu, de sa vie, de ses idées, me fait penser qu’avant d’être un « grand écrivain », c’était essentiellement un magnifique cinglé pataugeant bêtement dans la flaque de son malheur.

  13. Bon maintenant, je n’ai pas compétence à faire de la critique étayée et d’ailleurs j’en ai rien à foutre d’expliquer un plaisir littéraire –je ne suis pas du milieu– mais des romans érotiques, pour ce que j’en ai lu –sans doute pas les meilleurs– c’était souvent de la merde trafiquée pour les ménagères qui ont souffert de leur mariage raté et qui la dégustent à la petite cuillère !

  14. Voyez-vous Hervé pour être un écrivain de génie il faut le courage d’avoir une claire conscience de soi.

    « Les Fleurs du Mal » sont un évangile de l’érotisme parce que Baudelaire avait perçu tout le malheur de sa sensualité.

    • Ô Juliette, enfoirée de confessionnal, emburquée au préservatif, tâteuse d’amygdales externes, n’aurais-tu pas, chienne d’infidèle qui mérite le pal organique le plus conséquent, un frère connu sous le nom de Pierre ?

      • Ah non, s’il vous plaît, Hervé, ne faites pas ça, j’étais en train de dérouler les commentaires, après le texte plein de vie ! non, pas avec un « t », de notre Brighelli encoléré, d’un œil paresseux, jeux de mots d’almanach Vermot, écholalie un tantinet courtisane, ennui, et tout à coup, votre commentaire, et l’air redevient agréable, vous ne pouvez pas, l’équilibre du blog est en jeu.

  15. Mesdames, Messieurs, ma décision est prise, je ne peux voir souffrir plus longtemps les sympathiques sous-nommés Pierre Driout, Dugong, Lormier, Dobolino, etc… j’en passe et des meilleur.e.s, ma présence chagrine : je le sens !
    J’abandonne l’agora numérique. D’ailleurs, je me meurs à l’instant de la peste bubo-teutonique, mon fauteuil roulant Bugatti rouillé ne roule plus, et mes futurs héritiers encore à l’état larvé de ma précieuse semence m’empoisonnent déjà avec le sourire attentif qu’il convient d’arborer dans une famille unie pour le malheur et pour le pire.
    Je quitte définitivement le blog du camarade JPB.
    Adieu à tous !

    • Ah mais moi, vous ne me chagrinez nullement ! Restez et j’y prendrai grand plaisir. Partez libre si vous le désirez.
      Je suis pour ma part restée absente au moins cinq ans, peut-être six. Je suis revenue. Je repartirai. Au gré de mon humeur !
      Faites de même !

      • C’est une blague relevant du comique de répétition !

        Parfois hervé s’absente quelques jours mais c’est comme l’arthrose quand il t’a pris, il ne te lâche plus même s’il peut y avoir des rémissions temporaires.

        (Tout ça pour le plaisir d’être désagréable car le lire me distrait souvent !)

  16. C’est du brutal ! « Les Tontons tarlouzes » seraient donc votre film préféré ?

    Depuis que David Hamilton s’était suicidé chagrin de ne plus être compris dans le flou vaporeux de ses nymphettes, une place restait à prendre : Hervé vint et l’occupa !

  17. Hervé en est encore à l’âge où l’on associe le rire gras et la mécanique du sexe ! C’est un compétiteur dans les starter qui attend que le feu passe au vert pour expulser ses spermatozoïdes … c’est dans la nature de la chose !

    L’érotisme et la sensualité lui viendront peut être sur le tard avec la raison ! Amis poètes bonsoir … comme disait si bien le speaker de la radio.

  18. L’âge bête ! Vous savez ce que disait le grand Kolmogorov ? Que chez les matheux le développement moral s’est interrompu au moment où ils commençaient à s’intéresser à la géométrie.
    Il disait de tel de ses collègues qu’il avait sept ans d’âge mental …

  19. Les postes au concours diminuent un peu ( ce n’est pas la première fois dans l’histoire ) mais les matières véritablement touchées sont le sport, les SES et autres petites choses secondaires. Les maths, le français, l’anglais ne sont guère impactés. Si des économies doivent être faites autant qu’elles le soient sur des matières qui peuvent être assurées localement par la suite. De là, à crier au loup ( pour rester dans les derniers thèmes traités), il ne faut pas exagérer. Et la privatisation de l’enseignement serait déjà à l’ordre du jour si ce c… de Fillon avait été élu. De toute façon, le niveau de certains candidats est si faible qu’on laisse chaque année de plus en plus de postes non pourvus.

    • Regardez d’un peu plus près les détails numériques;vous verrez qu’il y a des suppressions dans des disciplines où tous les postes avaient été attribués.
      l’an dernier;
      Deuxièmement et plus fondamentalement,le raisonnement « on se cale sur les
      résultats de l’an dernier et on ne met pas plus de postes au concours qu’il n’en a été pourvu l’an dernier » n’a pas de sens:on ne peut savoir d’avance ce que sera le niveau des candidats 2018 et les postes non pourvus ne coûtent par définition rien.
      Tout le monde sait très bien qu’on ne peut pas susciter des vocations de professeur en continuant à bloquer les salaires (qui grosso modo ont été divisés par deux en quarante ans) et à aggraver les conditions de travail.

      Donc ce qui se profile c’est:fin des concours,recrutement local d’ignares qui feront de l’animation trente cinq heures par semaine; quelques très bonnes écoles privées pour les rejetons de la bourgeoisie-écoles qui pourront sélectionner parmi les diplômés de bonnes universités en leur offrant des salaires confortables et des conditions de travail correctes.(exemple:papier hygiénique régulièrement approvisionné.)

      C’est un système qui peut très bien marcher mais qui est complètement différent de l’ancien.

  20. Je viens de lire la notice wikipedia sur Kolmogorov : il a co-publié en 1974 une tribune félicitant le Soviet suprême d’avoir déchu Alexandre Soljenitsyne de sa nation – ce qui prouve que sa conscience politique n’était pas à la hauteur de son génie mathématique, mais je suppose qu’il l’aurait avoué lui-même si on l’avait poussé dans ses retranchements.

    • C’est Rostropovitch qui a protégé le fameux dissident russe dans sa datcha (il publia une lettre ouverte à Brejnev sur cette affaire ce qui envenima les choses) ; lui et Galina ont fini eux aussi à la suite de cette affaire par quitter l’Urss et d’être déchus de leur nationalité.

      C’était très douloureux pour eux tous !

  21. Quand on a un attachement charnel avec son pays, son peuple, sa langue, sa musique (comme souvent les vrais artistes), la politique passe au second plan sauf quand des principes humains deviennent le premier plan moral de l’existence.

    Gloire à Rostropovitch !

  22. Puisqu’on parle de censure ; comme je vous disais, je suis en train de lire l’œuvre intégrale de Gogol dans la Pleiade, avec donc un appareil critique. On nous signale les passages censurés, et il y en a énormément en 1835 en Russie. C’est fou ce qu’ils arrivaient à censurer ! Il faudrait avoir trois ou quatre historiens spécialistes de Nicolas I sous la main pour expliquer pourquoi tel ou tel passage a été censuré. C’est une véritable prouesse qu’arriver à écrire un chef-d’œuvre qui se tienne avec de tels coups de ciseaux.

  23. Et donc, pour en revenir au sujet de l’article, il me semble de plus en plus impératif que tout un chacun sache lire des livres et passe plus de temps dans les livres que sur les écrans.
    Pour l’instant, nous échappons encore à la censure puritaine dans l’édition d’ouvrages anciens et c’est un immense champ d’explorations diverses et variées. Littérature, peinture, sculpture, on peut tout lire et regarder à loisir.
    La vraie censure, c’est de ne plus apprendre aux enfants à lire des livres et de les cantonner aux écrans puritains;

      • ce n’est valable que pour les ouvrages parus par le passé, je suppose ? Vous saurez mieux que moi dire si le puritanisme ambiant a gagné les éditeurs français et étrangers.
        Gide trouverait-il encore à faire éditer L’Immoraliste ? Ou Thomas Mann Mort à Venise ? Les pécores de Néoprofs étaient persuadées qu’il s’agissait d’un roman pédophile … Elles ne l’avaient d’ailleurs pas lu !

    • Ce sont les parents qui livrent leurs enfants aux écrans, l’école commence seulement un peu à le faire. Cela reste à la marge. Les parents qui se plaignent que leurs enfants ne lisent pas, devraient commencer par ne pas mettre leur gamin de 3 ans devant un écran, ne pas être eux-mêmes vautrés devant à longueur de journée. Les premiers censeurs et empêcheurs de lire sont les familles. Et ce que je vois en général autour de moi est assez lâche de leur part : ils vous parlent des écrans comme d’une fatalité.
      Bon, si déjà notre ministre interdit les portables dans les collèges, ils seront un peu désintoxiqués pendant la journée. Puisse-t-il le faire à tous les niveaux !

      • Les parents sont tels qu’ils sont et ils furent tels qu’ils furent ! Combien d’enfants ont appris et apprennent encore à lire des livres à l’école alors que leurs parents étaient/sont illettrés ou analphabètes ?
        L’école doit faire avec comme elle dut par le passé faire avec, y compris avec la fenaison ou la récolte des patates.

      • Les portables sont déjà interdits d’usage depuis longtemps, ce qui n’empêche aucunement mes collégiens de s’en servir, et les avertissements qu’ils récoltent n’ont aucun effet.
        La Loi, dans sa Grandeur, est ainsi faite: fouilles corporelles interdites, confiscation des objets personnels itou. Avec ça, allez donc faire preuve d’autorité…

        • C’est sûr que l’autorité bafouée est LA catastrophe. On massacre ces pauvres gamins à coup de bienveillance et d’intérêt de l’enfant. Quelle misère !

          • Vous critiquez la « bienveillance » concept central du macronisme !

            Etes-vous sur le point d’entrer e?n dissidenc

  24. Gogol était un génie ; mais il n’était pas en butte à un régime totalitaire juste à un régime arbitraire !
    La différence est de taille.

  25. Gogol avait en face de lui un peuple de bureaucrates tatillons pas des menteurs pathologiques saisis du démon de la vérité !

      • Gogol n’était pas d’accord avec lui-même car comme beaucoup de grands créateurs il était schizophrène !

  26. «  »Couvrez ce sein, que je ne saurais voir.
    Par de pareils objets les âmes sont blessées,
    Et cela fait venir de coupables pensées. »
    Le Tartuffe, III, 2 (v. 860-862)

    et non « cachez »

    Gourinat n’aurait pas pardonné cette erreur !

    • Les vers de Molière m’appartiennent et j’en fais ce que je veux !
      Poquelin m’aurait d’ailleurs approuvé, lui qui a piqué une scène entière au Pédant joué de Cyrano.

      Dans la Fabrique du crétin, j’écrivais « C’est bien plus beau lorsque c’est difficile » — j’avais transformé l' »inutile » de Rostand parce que ça m’arrangeait.

      • Tout-à-fait d’accord avec JPB sur cette appropriation des mots et des vers. Tiens, cela me rappelle Alceste à bicyclette :
         » Oui, j’ai conçu pour elle une effroyable/indicible haine  »
        J’adoooore!

      • C’est en tremblant que j’ose une question très naïve:ici,en quoi cela vous arrange-t-il de remplacer « couvrir » par « cacher » ?

        • « Couvrir » renvoie très explicitement au mouchoir de poitrine que les femmes pouvaient s’appliquer pour dissimuler (plus ou moins) les seins exhaussés par le corset. Et rien d’autre. J’avais besoin d’un terme plus global.

  27. Ce soir Hervé tel un Lawrence d’Arabie s’est retiré sous la mentule afin de méditer sur les sept plaies de l’homme blanc hétérosexuel !
    Prenez en de la graine ô jeunes filles occidentales …

  28. Je ne sais pas alors ! En vrac le divorce et la pension alimentaire, la perte d’autorité paternelle, la chute du prestige du métier exercé par le chef de famille quand la femme rapporte plus d’argent à la maison, les obsessions hygiénistes qui remplacent l’érotisme … que sais-je un peu d’imagination même si vous n’êtes qu’une femme pour supputer les affres des hommes !

  29. Il me semble d’ailleurs que Michel Houellebecq a fait de la misère du petit mâle blanc en milieu féminin l’alpha et l’oméga de son œuvre écrite !

    • Vous n’avez jamais entendu parler dans votre campagne de la Drôme de ces paysans qui sont sans femme, ni enfants, qui s’échinent pour ne rien gagner et qui finissent par se pendre dans leurs granges ?

        • ceux qui sont sans femme ni enfants ont en général un bon petit matelas de billets !
          quand on a gardé la maison de ses parents sans y faire de travaux et qu’on va faire ses besoins dans la remise en hiver et derrière un buisson en été, sans papier hygiénique, Qu’on se lave à l’évier deux fois l’an avec une bouilloire d’eau chauffée sur la vieille cuisinière à bois de maman (le bois, on en a trente hectares alors faut juste payer le carburant de la tronçonneuse), et qu’on a 50 litres d’essence de lavande fine à la cave, on ne va pas risquer de gaspiller une corde.
          La seule fois où j’ai vu un vieux célibataire se prendre, c’était par accident : en voulant se procurer des sensations fortes à moindre coût qu’avec une prostituée des remparts d’Avignon, il s’est un peu raté …

          • Un petit calcul vite fait :

            Il y a environ 15 Gha de terres émergées et 7,5 milliards d’humains dessus soit, en moyenne, 2 ha par habitant.

            Evidemment, 2ha en plein Paris ou de forêt périgourdine ou dans un lieu aussi sublime qu’isolé que l’Arakao, ça ne « vaut » pas la même chose.

  30. Il y a aux Etats-Unis ce qu’on appelle la crise des opioïdes : cela concerne exclusivement les hommes ! Le gouvernement Trump veut débloquer 500 millions pour s’occuper de ce problème de société.

  31. suite sur les « opioïdes ».
    Quand on aura détruit la sécurité sociale (phase II du plan Macron), on verra apparaître de semblables problèmes de santé publique.
    Récapitulons quelques principes du macronisme:
    Si vous n’avez pas les moyens de vous acheter une nourriture saine,mangez de la merde.
    Si vous n’avez pas les moyens de vous faire soigner,calmez vos douleurs avec des opioïdes.

        • Toujours aussi agréable, le taulier ! La vie est simple, quand on n’est pas d’accord avec vous, on est con. Grande finesse de pensée.

  32. « Je décrochai ainsi la meilleure note, résultat peu couru d’avance avec un maître aussi exigeant … »

    Puisque il est question de cul,je m’autorise un peu de pinaillage.

    Si les notes sont variées,il y en nécessairement une qui est meilleure que toutes les autres (ou quelques notes ex aequo meilleures que toutes les autres); si le maître est exigeant,il se peut que la meilleure note soit elle-même fort basse. (J’ai connu,au lycée,un professeur de français dans la classe duquel le premier pouvait avoir 8/20 ou 9/ 20, le second 6/20, le reste de la classe se touvant grosso modo entre 0 et 5;en ce temps-là le professeur était maître dans sa classe et ce système de notation ne dérangeit personne.)

    Tout ça pour dire que décrocher une note élevée chez un maître exigeant eût été un plus bel exploit que de décrocher « la meilleure note ».

  33. Lormier a bien raison !

    En politique on peut inventer des problèmes qui n’existent pas
    On peut ne pas voir les problèmes qui existent vraiment

    On peut manquer de philosophie ou au contraire en avoir trop !

      • Vous savez je suis un peu comme les augures romains : j’examine la fumée du bain-marie de l’écrevisse et j’essaye d’interpréter dans toutes ces fumigations la pensée auguste du divin Lormier ! C’est dur d’être un haruspice du week-end …

  34. @Dobolino
    Moi aussi j’aime les bêtes ! J’ai d’ailleurs à mon tableau de chasse un nombre déjà fort honorable de conquêtes féminines…
    Une de mes soeurs inférieures, ma regrettée petite chatte Mimi von Marlowe, après des heures de guet avait réussi à briser un couple de tourterelles apprivoisées en attrapant le mâle qu’elle avait cloué au sol un matin d’hiver, « transi, gelé, perclus, immobile rendu », l’avait défait, explosé, anéanti.
    Depuis, je nourris la veuve, angoissée, en lui parlant doucement lorsqu’elle est agrippée à ma sinistre, la dextre lui tendant la nourriture de l’oubli.
    La vie continue.

      • Vous avez raison, Elisabeth de Fontenay appelle les animaux nos « frères différents ».
        « Dugong et son éponge » résonne en moi comme « Portnoy et son complexe »

        • Je crois que le titre a été traduit autrement dans la dernière édition.

          En tout cas, le titre original est « Portnoy’s complaint » -avec un double sens du mot « complaint » qui signifie tout à la fois « maladie » (acception un peu vieillie) et plainte.

          Il n’est pas né celui qui trouvera le moyen de rendre ça en français;l’écrevisse sifflera sur la montagne bien avant.

          PS Le père,dans ce roman, pourrait être considéré comme un inverse de Dugong; Dugong atteint à la béatitude ‘ataraxique par la défécation matinale, alors que le père,constipé,s’exclame, lorsque on le dérange dans ses efforts:  » Will I have ever be allowed to accomplish something in this world ? »

          « ne me laissera-t-on jamais accomplir quelque chose sur cette terre ?

          (citation approximative)

          • Je me garderais bien de tomber dans une vulgarité qui ne serait pas de mise en ces lieux de rêveries pomponnées, mais je rappelle que, pour les Dugong et autres adeptes des « défécations matinales », la bonne nouvelle c’est qu’ils caguent du lourd fécal puant de bonne qualité, et que ça les soulage…
            Ce qui est un pas vers la sagesse papier-cul, et c’est ce qui compte pour eux…uhuhu !

  35. Rapport météo : j’ai mis l’intégralité de la Neuvième Symphonie de Beethoven pour me rendre de mon domicile à mon échoppe, ce matin : 25 km avec quatre pneus neige haut de gamme tout neufs

    • articulet macronien:

      Si vous n’avez pas les moyens de vous payer des pneus neige,restez chez vous et mangez de la merde.

      • ça me semble évident ! A se déplacer, il faut que ça en vaille la peine ! J’avais un chien hospitalisé à soigner puis à rendre à son maître contre cinq cents euros. Pour faire zéro de chiffre d’affaire, vous pensez bien que je serais restée chez moi !
        Je n’ai vu personne en dehors de ce chien que j’ai opéré hier après 24 heures de perfusion et de soins attentifs.

  36. Bon, Coraline revenez ! Il y a carnaval !

    « quand on a gardé la maison de ses parents sans y faire de travaux et qu’on va faire ses besoins dans la remise en hiver et derrière un buisson en été, sans papier hygiénique, Qu’on se lave à l’évier deux fois l’an avec une bouilloire d’eau chauffée sur la vieille cuisinière à bois de maman (le bois, on en a trente hectares alors faut juste payer le carburant de la tronçonneuse), et qu’on a 50 litres d’essence de lavande fine à la cave, on ne va pas risquer de gaspiller une corde. »

      • Flo,

        La femme me restant largement incompréhensible (ce qui bien sûr ne la prive pas de m’être aimable) et attendu que de ce sujet vous êtes bien instruite, je voudrais vous poser une question à propos de double-lino:

        Ai-je été vraiment bête de prendre à la lettre ses déclarations toni-truie-hantes quant à son absence totale d’intérêt pour la baise ?

        Je crois me rappeler que chez Diderot,un personnage (homme) se fait passer pour puceau auprès des dames et grâce à cette ruse ne cesse de pécho.

        Je me demande si Topolino ne cherche pas à attirer dans ses rets quelque Artaban se glorifiant d’un vit avantageux et qui voudrait démontrer qu’il peut la faire grimper aux rideaux.

        Sans tomber dans un lacanisme de bazar, la voyant sans cesse tourner autour du pot,
        je me risque à poser encore cette question: ne voudrait-elle pas qu’on lui casse le pot ?

        • De grâce, Lormier Je vais finir par le croire. Et bordel ! J’ai pas la grandeur d’âme de Monsieur Driout !

          @ Dobolino

          Vous pouvez venir avec votre t shirt PS pour le défilé du carnaval. Il sera parfait, vous l’aurez compris, le thème cette année est : « Je suis bidon ».

    • Flo et Coraline, si vous voulez du vrai carnaval, je vous les présente, mes vieux célibataires. Mais ne comptez pas sur eux pour l’Amour est dans le Pré. Ils sont trop radins pour dépenser de l’argent dans une femme et je doute que l’une ou l’autre d’entre vous ait envie d’un contact rapproché avec eux ou seulement leurs draps de lit !

      • Quant à vous, Lormier, vous ne savez pas lire ! Mais si vraiment ça vous travaille, ce que j’ai dit, sachez que je consomme au quotidien depuis seize ans, pour ma santé, un médicament réputé pour ses effets négatifs sur la libido.
        Ça vous tranquillisera peut-être à mon sujet.
        Pour le reste, je vis dans le monde tel qu’il est et, adage vétérinaire,  » n’oubliez pas que toute production commence par une reproduction  » !

      • Euh non, sans façon. Je n’ai jamais été fana de carnaval, quoiqu’amoureuse de Venise depuis ma 1ère rencontre (j’avais 7 ans). D’ailleurs à l’époque, cette foire débile n’existait pas . De toutes façons, en dépit de la poésie que certains y trouvent, le climat vénitien n’est pas si plaisant l’hiver entre la bora et l’aqua alta. Pour le reste, non merci, j’ai ce qu’il me faut.

    • Si j’ai bien compris (mais je ne suis pas sûre) vous voulez dire que quand on a une opinion sur quelque chose dont, au fond, on se fiche complètement, il faudrait s’y accrocher contre vents et marées en toute méconnaissance de cause? Mais ça, c’est de la religion, or je ne suis pas croyante. Ou plutôt, je crois que parole d’évangile , programme politique et publicité mensongère sont de la même farine. Donc je n’ai aucun complexe à changer d’opinion si les faits m’y conduisent. Mieux! j’aime beaucoup qu’on me fasse changer d’opinion quand il s’agit de la faire passer de mauvaise à bonne. Mais je garde quand même à l’esprit la boutade : méfiez-vous de la 1ère impression….c’est généralement la bonne.

        • Que voulez-vous que je vous dise. Comme ça en vrac :
          Une politique délirante d’austérité. Des communes qui ne répondent plus à l’urgence des situations rencontrées par les CCAS eux mêmes pris d’assaut. Certains maires qui refusent de se verser un salaire ou augmenter les impôts locaux parce qu’ils sont au fait de situations dramatiques. 7 millions de chômeurs dont la courbe, elle, va toujours en augmentant. Une politique migratoire organisée autour du problème du taux de natalité de l’Allemagne qui est en chute libre, et qui a déjà perçu sa carence en main d’oeuvre d’ici 15 ans et se demm**de pour que l’UE la prenne en charge… Pour finalement changer d’avis (face au constat d’inaptitude des prétendus futurs OS entre autre). Un W. Schäuble qui t’a fait crever la Grèce et qui t’explique que s’il n’y arrive pas à dresser ce pays il échouera avec la France…. (F**k Off Wolfand) se contrefoutant, bien sur, du cimetière qu’est devenue la méditerranée suite à son invitation… (j’ai eu des échos, c’est très moche). Je n’aborde pas le problème du terrorisme et du communautarisme qui y sont liés… Hein… Oui ? Non ? Non.
          Parlons de Souveraineté : allez, au hasard, parlons de la Cour européenne de justice qui peut casser une décision du Conseil d’Etat qu’elle estime inique : en l’occurrence la déchéance de nationalité de 4 terroristes bi-nationaux ayant participé aux attentats de Charlie et de l’hyper casher…
          On continue : Une couverture sociale qui se privatise à l’américaine – c’est pour bientôt la CB plutôt que la carte de sécu à l’entrée de l’hôpital qui lui, est déjà dans un état de délabrement avancé – patience. Déserts médicaux pour la France périphérique où un simple rdv ophtalmo sont fixés à 8 mois. L’enseignement où il faudra lâcher au minimum 50 00 euros l’année sur un cursus de 5 ans après le bac au minimum pour espérer obtenir un diplôme correct et attaquer une vie active avec le crédit au montant d’une baraque à rembourser (risqué : du boulot, il y en aura de moins en moins) – Happy days à l’américaine ! Le puits sans fond de la dette. Des banques à qui l’UE prête à 0 % d’intérêt mais qui, elles, ne se privent pas des conseils standard & Poor’s pour fixer leur taux de crédits accordés aux Etats.

          Bref, politique de Global leader… Alors s’il est beau gosse : )

          • C’est vrai, vous avez raison ! C’est dingue, tout ce qu’il a pu détruire en 6 mois, Macron ! Godzilla, quoi !

          • Mais je n’ai jamais dit que les choses allaient bien maintenant ! je dis simplement que je m’attendais à pire. Le gros défaut de ces élections était qu’il n’y avait que des toquards. La seule chose qui m’aurait ennuyée si on les avait tous pendus était qu’on aurait gâché de la bonne corde. Ce qu’on peut dire en faveur de Macron est qu’il s’est bien débrouillé pour emporter le morceau et qu’il a l’air d’avoir une veine de cocu. Peut-être nous en fera-t-il profiter. A part ça, non , ce n’est pas mon type, mais la mode semble être au look gigolo chez les chefs d’Etat ces temps-ci, et puis, de ce point de vue, je le préfère quand même au précédent. Pour tout vous avouer, je pense que les occidentaux sont fichus. C’est, à mon avis, mais ça n’est que mon avis, l’Asie qui deviendra leader avant de sombrer, elle aussi, dans les merveilles de la société de consommation, mais ça je ne le verrai pas. Il est vrai que je ne pensais pas non plus voir un jour en France le bordel actuel avec les ligues de vertu auto-proclamées, entre autres joyeusetés .

          • Coraline,
            Non, ce n’est pas une veine de cocu dont a bénéficié Macron pour être élu mais d’un consortium financier.
            Il ne mène pas une politique, il ne maintient pas une politique, c’est pire : il obéit à une politique.

          • 17 millions d’euros officiellement. Une paille. Ça laisse tous les autres loin derrière.

  37. Tovarich écrevisse nous allons faire un grand bain-marie !

    On est tous frères et camarades mais certains sont plus camarades que d’autres !

    • C’est comme cela que débute la pensée totalitaire : on commence par refuser de faire des distinctions qui seraient vexatoires et on finit par imposer une pensée unique sous peine de crime capital !

      Les frères et les camarades, non très peu pour moi ! Je garde mes distances …

      • C’est ce que les communistes appelaient la pensée bourgeoise ! Respecter l’autre parce qu’il est autre et ne pas le confondre avec soi.

  38. La constitution de la Vème république disait qu’il n’y avait pas à faire de distinctions de race, de sexe ou d’origine.
    Maintenant on en est à nier la réalité des races, des sexes et des origines ! Début d’un long processus qui conduit au totalitarisme.

  39. Grave question : les baisses d’impôts de Trump vont-elles booster l’industrie p.o.r.nographique ?

    A vos plumes et à vos god.e.s !

    P.S Cette industrie pratiquait jusqu’à présent le prélèvement à la source, égalitaire et très démocratique !

  40. Pour en revenir au sujet principal : l’érotisme est-il catholique et le p.o.rno d’essence libérale et protestante ?

    L’érotisme c’est l’aristocratie du por.n.o qui est son pendant démocratique.

  41. Avant que Sade ne devienne l’auteur satanique bien connu, il fut un aristocrate qui voyagea en Europe et notamment en Italie ; ce « Voyage en Italie » le montre écrivain des Lumières horrifié par la populace de Naples pendant le fameux Carnaval ! Les appétits vulgaires et la violence de ce bas-peuple à moitié sauvage le scandalisent.

  42. Non olet;GAFAs :Grands Avaleurs de Fric Amoraux;Google et les opioïdes.
    C’est tout récemment que Google a cessé d’accepter les pubs pour les centres de désintoxication-quand le scandale est devenu trop patent.
    Voilà le topo: le marché du traitement des « addictions » est de 35 milliards de dollars,ce qui a poussé des créateurs de richesse à ouvrir des tas de pseudo-centres de désintoxication d’où on ressort plus malade qu’on y est entré.
    Comme les médecins aux Etats Unis prescrivent à tire-larigot des opiacés anti-douleur bas de gamme et « addictifs » à leurs patients ( leur assurance ne couvrant pas les traitements efficaces et coûteux),la production de drogués est massive.
    Pour remplir les centres de traitement rien de mieux que les pubs sur Google…le budget Google pub d’un centre de traitement de taille moyenne est d’environ un million de dollars par mois.(Google met aux enchères les clics de redirection;celui qui paie le plus est placé en tête.)

    https://www.bloomberg.com/news/features/2017-09-26/why-it-took-google-so-long-to-end-shady-rehab-center-ads

  43. Je connais surtout la série « Docteur House » qui était une véritable publicité ambulante pour la vicodine !

  44. Un futur manager de la République en marche :

    « Un élève de troisième du collège Parc de Villeroy à Mennecy dans l’Essonne aurait fait manger un gâteau au cannabis à ses camarades, rapporte le Parisien.
    «Les élèves étaient tout bizarres, il y en a même qui faisaient l’avion dans la cour» témoigne un élève. »

    Faire faire l’avion à ses électeurs quel meilleur moyen pour les fidéliser ?

  45. « un gros plan sur le sexe attentif de Joanna Hifernan. »

    Appendice pendouillard:
    « un gros plan sur le sexe attentif de Joanna Hifernan. »

    Joanna Hiffernan dont il est question à la fin du billet fut le modèle de Courbet pour L’origine du monde.

    http://www.irishmeninparis.org/le-deuxieme-sexe/joanna-hiffernan

    Je laisse à des exégètes qualifiés le soin de montrer que ce sexe est attentif.
    « un gros plan sur le sexe attentif de Joanna Hifernan. »

    Et pour les amateurs d’anecdote,un article de Philippe Dagen:

    « L’Origine du monde » : le poids des mots, le choc du faux
    « Paris Match » a cru trouver « le visage de « L’Origine du monde » », de Gustave Courbet. Histoire trop belle pour être vraie.

        • Je viens de lire cela dans les infos:
          « N’allez jamais dans une chambre d’hôtel seule. Si quelqu’un ouvre la porte vêtu d’un peignoir, partez. »
          Comme quoi, si on cherche bien, on arrive à lire des phrases pleines de bon sens, même dans Google actualités.
          J’arrête de m’informer pour aujourd’hui.

        • Etes-vous l’exégète qualifié qui commentera pour nous l’expression du Maître « sexe attentif ? »

          Peut-être le Maître apprécierait-il qu’on s’occupât davantage de lire vraiment sa prose et qu’on ne se perdît pas sans cesse en digressions folâtres.

          • Oui mais bon, on ne va pas non plus le relire cinquante fois de suite, en se flagellant qui plus est !

  46. Le 1 décembre 2017 à 16 h 17 min,
    Jean Paul Brighelli
    a dit :
    En tout cas j’ai beaucoup fouetté plus tard !

    Flagellation…hommage à une russisante; fouetter peut se dire de manière imagée:

    Накормить берёзовой кашей.

    « nourrir avec de la bouillie de bouleau. »

    Mais je doute qu’il s’agisse ici d’autre chose que de flagellation à visée punitive.

  47. à Dobolino
    « Quant à vous, Lormier »

    Cette apostrophe me rappelle de mémorables engueulades en classe;le professeur avait d’abord sermonné indistinctement tout le monde,puis venait le moment redouté:la foudre s’abattait sur l’ individu Lormier et,tandis que le reste de la classe retrouvait une respiration apaisée, « quant-à- vous-Lormier » se mettait à trembler comme une feuille…
    Madame,je n’ai pu m’empêcher de livrer mes conjectures au commentariat-tant vous m’intriguiez- et sans le vouloir je vous ai amenée à nous faire une confidence-laquelle met fin à mes interrogations et supputations diverses.

  48. Savez-vous qu’on va nous faire payer les dégâts dus aux loups sur nos factures d’eau ? La taxe dite de  » pollution », qu’on voit sur nos factures, va aller pour 40% de son montant à « La Biodiversité » et donc à l’ONCFS et au loup. Nous paierons donc tous y compris ceux alimentés par une source privée, vu les nouvelles dispositions à ce sujet !

  49. Quant aux chasseurs et ACCA, ils ne tiennent pas spécialement à ce que le loup devienne gibier car ils paient déjà les dégâts dus aux sangliers et n’ont guère envie de payer en plus pour les loups !

      • Les loups qui sont de grands scientifiques étudient régulièrement la chute libre de brebis du haut d’une falaise

      • J’ai honte de le dire mais j’ai perçu que le principe d’équivalence entre masse grave et masse inertielle est tout sauf une évidence largement après la fin de mes études.

        • Bof ! Zorglub ! Il m’a fallu attendre la Terminale et les congruences pour piger la division à laquelle j’excellais par ailleurs depuis le CE2 !
          Un partout, la balle au centre !

    • J’ai tout essayé, ma chère.
      Ou plutôt, j’ai répondu à toutes les demandes. Moi, je ne suis que le bras.

    • Il a raison d’essayer car comme disait l’autre : « l’important c’est de participe trépassé » mais il faut qu’il sache qu’on l’attend au virage.

    • Respect quand même, le mec il a pas froid aux yeux et, dans le fond, à coté, les chercheurs du CERN sont des branleurs question prise de risque !

      • J’avoue avoir un faible pour les « platistes  » ! Quand je pense que j’ai passé des années sans savoir qu’ils étaient là et existaient et étaient là pour éclairer ma lanterne endoctrinée !
        Quelle misère ! Quelle ignorance !
        J’ai honte, comme pour les chems trails qui m’empoisonnent

        • Allez sur leur sites, c’est exceptionnel.
          Un, notamment, où l’on explique que la Terre est non seulement plate mais encore que le pôle Sud est en réalité le lieu où une immense barrière de glace circumterrestre empêche les océans de se carapater; endroit stratégique et soumis au secret: il est bien connu que les avions ne survolent pas cette zone et pis c’est surveillé par les marines militaires du monde entier.
          (excellent le chat. J’en ai un à la maison depuis peu, je découvre le charme de ces animaux, moi qui était, antan, très chien..!)

  50. Et quoi ?
    Restons humbles face à la science faute quoi nous serons bien marri s’il s’avère que la terre est finalement plate, ce qui est loin d’être à exclure.

    Dugong, au mépris des risques pour sa santé mentale, hisse haut le périscope sur la pensée pédagogique conforme et nous en relate les derniers exploits.
    N’a-t-il pas fait état récemment état de changements de paradigme dans les sciences de l’éducation (*) tels, qu’en comparaison, le retour à une conception géocentrée du système s(c)olaire serait une péripétie épistémologique anodine.

    * qui relèguent l’astrophysique au rang de babiologie pour enfants attardés.

  51. Et puis, quand même, je me fais un sacré souci ! J’ai dit plus haut à Lormier que j’avais facturé 500 euros pour un clebs et il n’a pas dit que j’étais une voleuse et une buveuse de la sueur de l’ouvrier.
    Ou il ne m’a pas lue, ou il est gravement malade …

  52. « J’ai dit plus haut à Lormier que j’avais facturé 500 euros pour un clebs et il n’a pas dit que j’étais une voleuse et une buveuse de la sueur de l’ouvrier. »

    Bien au contraire, j’avais trouvé que vous n’étiez pas chère-quoiqe je ne susse pas en quoi avait consisté l’opération (mais si le chien a d’abord été perfusé 24h ce n’était pas anodin.)

    Une de mes connaissances possède un grand chien (genre traîneau) lequel s’est heurté à une voiture;patte cassée, veto, plaque métallique, 1500 euros; peu après la plaque casse, re-belote, encore 1500 euros.

    Madame, que de malentendus entre nous;l’expérience m’incite à penser que c’est là le point de départ d’une longue relation (« épistolaire »).

    Vous dites qu’en étudiant les congruences vous vous êtes aperçue que vous n’aviez rien compris à la division;ne serait-il pas plus juste de dire que,ayant une bonne pratique de la division,vous avez tout à coup perçu- a posteriori ,en étudiant les congruences- combien de richesses se cachaient derrière la division ?

    En arrivant sur une crête, on découvre parfois des perspectives immenses (n’est-ce pas joiussif ?);on ne doit pas se dire que l’ascension jusqu’à la crête,ce n’était rien.

    • Ouais ! Voilà ! J’ai découvert les richesses de la division… On va le dire comme ça. Moi, je me suis surtout brutalement sentie très très conne, à seize ans, et c’est un âge susceptible !
      Et non, pour le chien, c’était vraiment pas cher mais je ne sais pas faire mieux question facturation. Réa avec grosses difficultés à trouver une voie veineuse vu l’état de choc et la déshydratation (kaliémie si basse qu’en principe on en meurt ),méga perfusion, bilan biochimique de base, deux dosages d’électrolytes à douze heures d’intervalle, chirurgie de l’intestin ( ce ballot avait mangé de l’os puis avait essayé de faire passer ses os avec un gros paquet d’herbe sèche d’où occlusion intestinale) et post-op, plus alimentation diététique pour une semaine.

      Mais bon, pour penser à Driout, le chien appartient à un vieux paysan célibataire, un de ceux dont il croit qu’ils vont esquinter de la corde pour des billevesées et des états d’âme.
      Il a payé carte bancaire en disant au chien :  » ça te fera bien pour ton Noël ! »
      Moi, je sais pas me faire payer.
      C’est un défaut reconnu par ma profession : je suis trop honnête !

      • Trop honnête,donc vous ne pouvez rester chez Macron;naguère vous étiez au PS;ils viennent d’exclure le dernier socialiste qui leur restait (ça faisait désordre)-donc vous pouvez peut-être retourner au bercail.

        Sur la division, le Maître avait écrit un billet,il y a plusieurs mois:elle ne s’enseigne plus;on fait faire des soustractions répétées;il y avait un lien vers un article très intéressant écrit par un instituteur (ou un professeur de mathématiques,je ne sais plus);en l’absence d’appareil critique,je ne peux être plus précis.

        Il n’est pas conseillé de se flageller en relisant la prose du Maître-car cela distrait,alors qu’il faut bien au contraire être attentif à chaque mot.

        Pardon d’enfoncer le couteau dans la plaie mais votre explication de texte relative au « sexe attentif » ne nous a pas fait avancer du tout,chose que la Maître vous a signifiée en termes sans équivoque.

        • Notez que ce n’est pas grave du tout ! Et puis le Maître aime flageller, même verbalement.
          Au fond, je lui ai donné l’occasion de prendre un peu de plaisir à peu de frais.

  53. Bon ! y’ a quand même 20% de TVA.
    ça fait plus que 416.66, une fois payé Macron.
    Y’en a qui sont rien … Il a raison, ce petiot !

  54. Dobo,

    Les suicides de paysans c’est quand ils sont jeunes et qu’ils se sont endettés jusqu’à l’os et cela concerne surtout les régions d’élevage ; ce qui n’est pas le cas de la Drôme ! Quant à votre vieux de la vieille on lui souhaite de retrouver un chien flambant neuf pour lui faire de nouvelles conneries après votre rapièçage.

    • Ah si ! C’est le cas de la Drôme ! C’est une belle région d’élevage ! Mais il faut compter avec l’ensoleillement aussi. Ça compte, dans la tendance au suicide.
      De toute façon, Driout, vous vous contredisez. Vous parliez de suicides de célibataires, alors que les suicides sont en général le fait de ceux qui ont femme et enfants et crèvent la misère, dévorés par les créances et les annuités du Crédit Agricole et de la MSA et là-dessus, nous nous retrouvons en accord. Pour peu que leur femme les quittent, c’est le suicide assuré, ou l’alcoolisme.
      Donc tout va bien. Beaucoup de suicides dans le monde rural mais très rares chez les vieux célibataires solitaires qui tirent en général fort bien leur épingle du jeu.

  55. Hulot, surnommé par dérision Sunny Li Stone, se prend des droites et des gauches en même temps et de tous les côtés. Quasi KO debout en permanence, il serre tellement les dents que sa tête devient plus large que haute :

    http://resize2-lejdd.ladmedia.fr/rcrop/620,310/img/var/europe1/storage/images/lejdd/politique/hulot-travert-les-deux-ministres-ne-se-parlent-plus-3509516/45529631-1-fre-FR/Hulot-Travert-les-deux-ministres-ne-se-parlent-plus.jpg

    Faut dire que le faire boxer contre une brute charolaise entraînée par la fnsea en lui rendant un bon quintal, question éthique, c’est limite.

  56. Pour tous ceux qui ont des enfants ou petits enfants à-qui-il-faut-parler-de-tout même s’ils ne posent pas de questions, cette généreuse initiative de libé :

    http://ptitlibe.liberation.fr/p-tit-libe/2017/12/01/ui-sung-27-ans-a-fui-la-coree-du-nord_1613551

    L’articulet définit « dictature » (comme le fait d’un méchant et sans référence au prolétariat) mais l’expression « intégrer une bonne université » tombe sous le sens. Quant au mot « liberté », c’est comme tu le sens…

    J’aime bien ce qui tombe sous le sens et qui ne s’en relève pas.

  57. Nous avons un pape admirable : le plus beau pleureur de la planète ! Il fallait compter sur un jésuite pour rendre la monnaie de sa pièce au petit Justin !

  58. Les gens qui ne sont rien, comme moi-même, sont légion.
    Supposons que nous sommes, à la louche, 500 000 indépendants à collecter chaque mois, bon an mal an, 2000 euros de TVA et 500 euro de CSG.CRDS.
    2500*500 000*12 = 15 milliards d’euros par an, rien qu’en TVA collectée par notre travail et CSG, sans compter le reste.
    Je trouve ça plutôt bien, pour des riens !
    Et j’ai mis 500 000 au pif! On est peut-être plus de deux millions ?

  59. ça vous ennuie pas, Brighelli, si, suivant ce bon Lormier, je vous nomme « Le Maître », même si la dérision est sous-jacente ?

  60. Jamais je ne laisserai Dobo médire de notre admirable climat pluvieux ! Fille de peu de foi s’il tombe des cordes dans nos régions il faut bien s’en servir pour se pendre !

  61. Vu l’expo sur Degas. Pas grandiose mais intéressante. Un peu cuistre. Et puis les souvenirs des écrits de Valéry qui étaient un réservoir à dissert. m’ont fait sourire. On se demandait toujours le vendredi soir à quelle sauce, on allait être mangé le samedi et deux fois sur quatre, c’était la sauce Valéry.

    • L’intoxication à la ricine, c’est abominable. On a longtemps utilisé le tourteau de ricin comme engrais et ces abrutis de chiens mangeaient ça. Je crois bien qu’on n’a jamais réussi à en sauver un seul !
      Une fois, j’en ai eu un qui n’était pas mort mais il avait l’intestin totalement grillé, ne digérait plus et est mort de faim

  62. Cette imagerie nauséabonde illustrant le billet de notre cher jpb –je parle des Egon Schiele pancartés– est l’équivalent muséographique d’une manipulation digne d’une prostituée monégasque au travail.
    Un triste : « Tu viens chéri ? Tu l’aimes ma censure ? »
    Faire du chiffre.
    Macronien !
    Allez plutôt voir l’expo « Anders Zorn » au Petit-Palais. Si vous n’y allez pas, vous ratez vraiment quelque chose: Zorn était un aquarelliste fabuleux, un des plus grands que je connaisse depuis…hier. Il faisait ses aquarelles à toute blinde, directement sans dessiner avant. J’ai visité l’expo avec ma cousine, qui fait de l’aquarelle à ses heures, et elle n’arrivait pas à comprendre comment il obtenait les mêmes effets qu’avec de l’huile. Il faut parfois s’approcher pour se rendre compte que beaucoup des tableaux de l’exposition sont en fait des aquarelles. Si au lieu d’être bêtement suédois il avait été français, il serait sûrement considéré comme l’un des plus grands peintres du XIXème. C’est triste, mais c’est la même chose en littérature: appartenir à un petit pays dont la langue est ignorée des grands centres culturels est un handicap quasi insurmontable.
    Pour en revenir à ce Zorn donc, c’était un type hyper doué, capable à 20 ans de faire des merveilles, de se colleter à plusieurs styles différents et de plus, en peignant à vitesse grand V. Bien sûr, la virtuosité, ici exceptionnelle, ne fait pas l’ inventivité chez Zorn mais ce manque d’innovation n’est pas si important car la postérité nous montre que ce qui reste en art, en littérature, ou en musique c’est la beauté du « fond », pas l’innovation formelle. Faire de l’inventivité un critère absolu reviendrait à idolâtrer le Temps présent, alors que l’essentiel en art est la Beauté, qui est intemporelle.
    Pour rejoindre le billet, les nus sont extrêmement convaincants, voire superbes. Les femmes étaient replètes à l’époque en Suède, il y avait de la viande, au choix ferme ou tendre. J’ai également noté un grand sens photographique des cadrages dans ses tableaux, telle par exemple, cette pluie battant la vitre d’un restaurant, ahurissante de virtuosité.
    De superbes portraits aussi. Mais par contre, certaines scènes de genre font un peu chromo pour boîtes de chocolat de Noël: un peu mièvres elles sont un lieu commun de la peinture du XIXème, et à ça il n’ y échappe pas totalement, dommage !
    Techniquement, j’ose le dire, il est peut-être encore plus doué que Manet. Il m’a fait penser à Velázquez par le talent naturel à l’état pur, et par la vitesse d’exécution (Velázquez peignait aussi parfois directement sur la toile, sans dessin préparatoire, et à grandes touches qui de près sont presque abstraites et de loin donnent l’impression de la perfection).
    Au final, quel panorama ! Cent-cinquante oeuvres (parait-il, j’ai pas compté) du peintre, qui nous restituent les personnages et les paysages du XIXe siècle finissant en Suède. Le temps retrouvé, toutes classes confondues, d’une Suède où pointe l’art du Paris impressionniste, ça méritait bien le Petit-Palais en retour, voire même le Grand-Palais, et j’étais tellement bouche bée d’admiration du début à la fin qu’il aura quand même eu…mon palais de la découverte, uhuhu !
    Ceux qui ce dimanche trouvent que la latitude de Paris s’est déplacée vers le grand nord peuvent aller se réchauffer au Petit-Palais jusqu’au 17 décembre:
    http://www.petitpalais.paris.fr/expositions/anders-zorn

    • je suis en train de regarder sur Google Images. Impressionnant ce que ce peintre a réussi à faire avec de l’aquarelle ! Merci beaucoup pour cette découverte, Hervé !

      Moments typiques où on regrette de vivre dans les fosses à tigres ( cf Giono )

      • L’expo vaut le voyage.
        Au départ, je me suis dit que j’allais à une exposition de confort, comme il existe des médicaments du même genre. Ma cousine m’y a trainé, mais en peinture je la suis aveuglément.
        Je ne connais presque rien en technique de l’art, je ne suis qu’un contemplatif, mais les aquarelles que j’avais pu admirer auparavant étaient la plupart du temps de petits formats. Ici, elles ont la taille et l’aspect d’une peinture !

  63. Il faisait ses aquarelles à toute blinde, directement sans dessiner avant.

    Le propre de l’aquarelle, c’est de se faire vite. C’est sa caractéristique.

    • Un glacis en aquarelle s’obtient par l’application d’un couche de couleur humide sur une couche de couleur sèche (technique de Zorn). Elle permet d’intensifier la couleur, de s’appliquer sur une ligne, préciser un détail puisqu’elle ne coule pas. Elle réclame du temps… selon, bien sur, la dextérité de chacun.

    • Pas forcément. Vous pouvez travailler sur papier mouillé, obtenir certains effets, laisser sécher puis reprendre.

      Dumas dans ses Mémoires raconte une scène stupéfiante sur Delacroix improvisant un mural (conservé à Cologne) en deux heures.
      Et Fragonard indique parfois le temps mis (à l’huile !) au dos de ses toiles — « peint par frago en deux heures » — sic !)

      • On m’avise que je reprends là un post de Flo — que je n’avais pas lu.
        Désolé pour le doublon.

      • Les » grands » n’ont pas besoin de se faire appeler « Maître ». Souvent, d’ailleurs, ils n’aiment pas cela. En tout cas, ils n’en ont pas besoin.
        Délicieux, mon thé blanc au Tibet. Ah! les thés Mariage Frères, tout frais ramenés de Paris.

        • Je reprends la formule du Maître (à propos du fouet);vraiment vous n’y connaissez rien- ou plutôt vous vous faites avoir et dans les grandes largeurs.

          Maraiage Frères, c’est de la merde (et je pèse mes mots);allez donc à la Maison des trois Thés; hélas le Grand Maître taïwanais (une femme mais on l’appelle Maître*) qui dirige cette maison est trop occupée maintenant pour animer les lieux; je me souviens d’une séance de dégustation où elle avait exprès apporté un Pu Er de chez Ménage qui sentait bien le pourri, pour nous expliquer les choses de manière dialectique.

          Quitte à vous ruiner ,au moins que ce soit pour du vrai et du bon;

          Essayez donc le thé de la déesse de la miséricorde de fer; (quand les feuilles ont été attaquées par la cicatule, c’est divin.)

          • Il paraît que certains pu-erh sentent le très vieux sous-vêtement moult fois porté mais jamais lavé.

            Faut dire qu’une galette évoque plutôt la bouse de yak compressée et séchée.

          • « Prix : élevé ! Préparez vous à débourser l’équivalent d’un dîner pour une dégustation de thé (entre une vingtaine à une centaine d’euros en fonction de votre choix)
            Ensemble : chère expérience mais qui en vaut la peine ! On apprend à déguster de l’excellent thé dans les règles de l’art »
            Voilà ce que je lis à propos de l’adresse que vous avez donnée et je ne doute pas que les thés y soient bons.
            Mais chers quand même !
            Vous avez les moyens, il paraît que c’est là qu’Emmanuel Macron les fait acheter !
            Ah ! ces profs de prépa ! Cela geint tout le temps.
            Enfin, merci pour cette nouvelle adresse que je ne manquerai pas d’essayer.

          • Et encore, le thé en lui-même n’est rien, par rapport au rituel. Voir la Mort du maître de thé, de Kei Kumai, tiré du roman de Yasushi Inoue. Là, on se dit que le moindre bol, modelé avec amour par d’anciens samouraïs devenus moines, doit valoir une petite fortune.

      • C’est là, Dugong, qu’on approche le délire mystique ! JPB ne se prend pas encore pour Dieu, mais déjà pour Fellini. Je ne suis pas férue en psychiatrie mais je pense qu’on n’est pas si loin, en fait.

  64. Déjà que je pleure à chaudes larmes quand je lis la prose de Brighelli il ne va pas en plus se mettre à l’aquarelle ?

    Restez-en au fouet flagellant et ne vous mettez pas au pinceau, maestro !

  65. Le cargo du malheur … si tous les dirigeants de la planète se mettent à pleurer pour justifier leur politique cela risque de nous entraîner à des relations internationales cocasses !

  66. Vous avez ceux qui vous disent : c’est épouvantable la planète est en péril il faut se préparer une arche pour l’évacuer ; d’autres : l’espèce humaine fait courir un grand danger aux autres espèces il faut l’exterminer, d’autres encore : pleurons à chaudes larmes mes frères car les temps sont proches où nous pleurerons pour de bonnes raisons !

    Les larmes sont une réaction émotive, comme le rire, proprement humaine. Mais … il y a toujours un mais !

  67. D’après René Thom les grands mythes fondateurs de civilisation et de religion sont tous catastrophistes !
    Sainte-Catastrophe priez pour nous pauvres humains !

  68. Le Vespéral titre : « Victoire des nationalistes en Corse : « Maintenant c’est à Paris de comprendre ce qu’il se passe ici » »

    Une injonction ? Un défi ? Une injonction et en même temps un défi ?

    • Donnons-leur leur indépendance et coupons le robinet des subventions, qu’ils se débrouillent seuls et ils verront bien. Cela nous fera des économies.

      • Je crois que Pasqua avait dit à peu près la même chose…

        Pasque et Pandraud,vos philosophes de chevet ?

  69. A l’Institut Picon-Bartabacs, nous avons créé notre nouvel hashtag hebdomadaire: #BalanceTaCensure
    Si vous en avez assez de cette étouffante pudibonderie, si l’autocensure vous est devenue invivable, si vous rêvez d’être ouvertement obscène, si la vulgarité vous enchante, alors,…
    rejoignez notre nouveau mouvement:
    « Ouvre Ta Gueule ! »
    Dénonçons sans délai les prédateurs de la liberté d’expression aux autorités !

    Noël approche ! Dans un grand élan de générosité, l’institut Picon-Bartabacs offre aux membres du blog jusqu’au 24 décembre inclus, l’adhésion gratuite à notre association :
    « L’AMICALE DES GROS DEGUEULASSES EN LIBERTE »
    A bientôt !

  70. Après « N’allez pas pas nous l’énerver »,
    « tant pis si ça ne le nous énerve »

    Je note un certain relâchement – affaissement?- de votre expression écrite, naguère si rigoureuse.

    • La rondelle on vous dit !

      Il va falloir resserrer les boulons … serrez ma haire Laurent et veillez à ma discipline !

  71. Alain Cuny très pieux, très intègre avait endossé le rôle de l’instructeur en choses de l’amour pour « Emmanuelle » en 1974 ; il dira plus tard « J’ai joué dans Emmanuelle pour me débarrasser de l’estime des gens que je n’estimais pas. »

    • Une anecdote : ma grand-mère très pieuse sortant de l’église Saint-Pierre de Neuilly avait voulu aller au cinéma, la salle de Neuilly passait deux films cette après-midi, « Les seins de glace » et « Emmanuelle », elle s’était dit les seins de glace ce n’est pas fait pour moi, je vais aller voir Emmanuelle … et voilà comment par inadvertance une dame très convenable devient vicieuse sans le savoir !

    • Cuny est un nom catalan (prononcez « cougn »), ce qui renvoie au coin et au con (au sens étym. du terme). Alors, Cuny dans le rôle de Frolo, hein ?

  72. Vous êtes de grands comiques, tout de même !
    Tout un laïus sur le thé qu’il faut boire et après, on vient me chercher des poux pour mes quatre pneus neige haut de gamme qui sont un outil de travail.
    J’ai une solide voiture bien chaussée et me contente de Lipton Yellow …

  73. Quand un pneu haut de gamme coûte moins cher qu’une tasse de thé … Le coût du pneu n’est pas répercuté sur l’ouvrier et le coût de la tasse de thé non plus.
    Vous êtes de petits snobinards mais ça a son charme.

    • Ah, et bien comme vous à une époque, je bois encore de la merde…
      Arrêtez avec vos pneus Dobo, ça rentre dans vos amortissements.

        • et en plus, que ça rentre ou pas dans mes dépenses pro ne m’empêche nullement de les payer ! Donc, je ne comprends pas ce que ça peut changer ! Tous mes frais professionnels viennent en déduction de mes bénéfices;

  74. NB : c’est pas vrai, pour le Lipton Yellow ! Ce fut longtemps vrai mais n’ayant plus d’enfants à charge, je suis passée au « Jardin d’Asie » qui est bien meilleur.

    • Le politique Stéphane Le Foll se plaint : on ne lui fait pas un reçu pour son café à 1,30 euros pour qu’il le passe en note de frais à l’Assemblée nationale !

  75. J’accorde beaucoup d’importance à la conduite automobile. Itaque El Maestro n’a jamais réussi à me séduire. Il lui manque un attribut essentiel !

  76. Mais attention ! On ne peut non plus me séduire avec un quatre-quatre qui pour moi doit être un outil de travail et en aucun cas un signe extérieur de richesse.
    De toute façon, je suis inapte à adopter le style « vieux port montée en grade ».

    • Bien sûr ! Ça n’a absolument rien à voir. C’est physique et mathématique, très tangible.
      Mais ce n’est en aucun cas une raison pour mépriser la biologie, qui attire d’autres formes d’intelligence humaine, par sa mouvance, son imprécision même.
      Je vous assure qu’appliquée à la médecine, la biologie peut procurer d’intenses satisfactions. Elles sont d’un autre ordre. Rien qu’un critère comme la kaliémie, auquel j’ai fait allusion il y a deux jours, est en soi passionnant. Sans avoir un dosage précis, un simple électrocardiogramme permet de voir si la kaliémie est normale, ou trop haute, ou trop basse, et il y a à ça une explication très convenablement scientifique (activité électrique des cellules du tissu nodal). C’est très très jouissif aussi ! Et en plus, on sauve une vie !

      Ce n’est pas parce que Montesquieu a écrit de belles pages qu’on doit mépriser André Breton ?

        • Apparemment, les injections létales dans les prisons américaines ne sont pas toujours très fiables.

          L’idéal babiologeux serait de faire toute une batterie de tests avant l’exécution pour déterminer la DL100 pour un condamné donné…

          C’est une plaisanterie qui, paraît-il, fait beaucoup rire dans les couloirs de la mort.

          • j’avoue ne pas comprendre ce fait. Je n’ai jamais raté une euthanasie à partir du moment où je peux dégager un accès veineux.
            C’est la consultation idéale : diagnostic, pronostic et résultat thérapeutique assurés. Pas de prise de tête !
            Et même, si les veines sont trop à plat, on anesthésie puis on injecte le produit léthal en intracardiaque

          • Voilà ! Je viens d’en réaliser une. Trois minutes chrono et sans la moindre souffrance. Je ne peux m’empêcher de penser qu’il y a chez ces exécuteurs un désir de faire souffrir le condamné.

      • Ah? Parce que la médecine ou l’art vétérinaire, ce qui revient au même, ce n’est pas de la Bio?
        J’ai loupé un truc dans ma VDM?

        • Ça utilise la bio. Je suis à peu près biologiste comme un ingénieur est à peu près physicien. Ce sont des connaissances utiles au quotidien, indispensables à la formation préalable à l’exercice professionnel, mais qui ne sont pas présentes à l’esprit en permanence. Nous utilisons aussi la physique (en imagerie notamment) et la chimie. Et comme nous ne sommes pas de simples techniciens et que nous devons évoluer avec les progrès de la biologie, de la physique et de la chimie, il est indispensable d’avoir un solide bagage de base. Et c’est aussi une jouissance de l’âme que de comprendre pourquoi quand la kaliémie est trop basse il faut complémenter en potassium et ce qui sous-tend les stratégies médicamenteuses employées pour faire baisser cette kaliémie quand elle est trop haute.

          • Pour le secteur mathématique, c’est essentiellement pour la formation du cerveau, les connaissances du BEPC étant globalement suffisantes. Conversions, règle de trois, pourcentages,proportionnalité simple, équations à une inconnue suffisent amplement.

    • « Ils démontrent, avec une précision inégalée, que les corps tombent dans le vide avec la même accélération. »
      Qui en doutait encore, à part Driout ?

    • « Après avoir analysé seulement 10% des données acquises, l’équipe qui analyse les données de MICROSCOPE, etc. »

      C’est bien ce que je disais, ce sont tous des branleurs à côté de celui qui mouille vraiment sa chemise pour une cause autrement noble.
      Et encore, si j’ose dire, lui met-on des bâtons dans les roues : les autorités fédérales américaines refusent une autorisations de lancement de sa fusée.

  77. Avec les collègues, on disait ce matin, qu’une petite décharge électrique, assenée judicieusement pourrait être efficace. Comme les colliers pour chiens, que je me garderais bien d’utiliser pour ces charmantes bêtes.

    • Justement, le gars de l’article cherche des pistes pour les Quatrièmes et Troisièmes ! Vous pourriez peut-être apporter votre contribution ?

      • Maintenant, si vous avez une piste pour dissuader les chiens de courir après les chevreuils sans usage du collier électrique, votre contribution éclairée sera certainement très prisée des dresseurs.

        • Et comment faisaient les chasseurs, jadis, sans colliers électroniques ? Ils savaient dresser leurs chiens, non ?

          • Autre méthode : cartouche de douze si le chien ne se créance pas sur la voie à laquelle on veut l’utiliser. Autre méthode, plus économique, pour radin : attacher le chien à un arbre dans la forêt loin de toute terre habitée. ça se fait encore.
            Pour les plus courageux : l’abandonner sur un parking d’autoroute mais faut payer le péage. Espérance de vie : vingt secondes

          • Commentaire pour Melocoton, bien sûr, pas pour Calamity Dob ! Le collier électrique est une saloperie alors qu’éduquer un chien est une pure merveille !

      • Mettre des colliers électriques aux élèves de collège ? Tous les profs qui tentent d’y enseigner, en rêvent plus ou moins consciemment.

        • Il me semble avoir lu dans ma lointaine jeunesse, une nouvelle ou un roman développant ce mode éducatif. Avoir lu ça dans un manuel de français, même !

        • L’expérience pédagogique ayant rencontré un réel succès auprès des collèges expérimentaux, elle sera étendue à partir de Janvier 2018 dans tous les établissements du secondaire. Les chefs d’établissements sont invités à se rapprocher de leurs enseignants pour mettre en oeuvre les nouvelles postures qui ont fait leur preuve.
          Finalement, hors contexte, cela pourrait presque être d’un érotisme fabuleux : « inviter à se rapprocher, mettre en oeuvre, les nouvelles postures ». Mon chef d’établissement ( ma cheftaine en fait ) a usé du mot posture à propos des élèves au dernier conseil de classe une bonne dizaine de fois. Comme il faut que j’y retourne ce soir, je vais compter le nombre de postures et voir si elles sont aussi nombreuses.
          Enfin, avec une partition à déchiffrer, le temps passe plus vite quand il y a trop de chieurs/chieuses qui pinaillent pour savoir si on met tel ou tel mot dans l’appréciation de fin de bulletin et comment on s’y prend pour ne choquer le petit et lui dire qu’il ne fout rien , sans le lui dire vraiment.

          • Melocoton : ils utilisaient d’autres moyens coercitifs pas plus sympas. On appelle ça stimulus aversif.
            Une vieille recette pour dégoûter un chien de tuer les poules : tu fous le chien dans un sac en toite de jute avec le cadavre de la poule, tu bastonnes régulièrement et tu laisses le chien enfermé dans le sac quelques heures;
            Il va sans dire que je décris la méthode sans l ‘approuver.
            C’est juste pour signaler que ce n’était pas mieux avant !
            Combinaison de récompenses et de stimuli aversifs, comme à l’école.

          • je précise que le collier électrique est équipé d’un signal sonore préalable et que le stimulus électrique qu’on ne déclenche que si le chien n’a pas obéi à la stimulation auditive va du simple picotement à la petite chataigne. C’est très gradué. Il y a en général au moins cinq niveau de stimulation et aucune ne relève du syndrôme électrocution. C’est juste désagrable, comme quand on pose la langue sur les languettes d’une pile.

          • « comment on s’y prend pour ne choquer le petit et lui dire qu’il ne fout rien , sans le lui dire vraiment. »

            Le professeur de maths de mon neveu avait une formule dont il donnait la traduction à ses élèves mais pas aux parents: « Pourrait sans doute améliorer ses résultats en intensifiant quelque peu ses efforts. »

            Il avait mis au point tout un code-les parents ayant refusé de lui fournir une liste d’appréciations recevables.

        • Le collégien, c’est mon/notre/votre fils.
          Mon/notre/votre sont éduqués, c’est 20% de l’effectif.

    • Voilà, une synthèse de ces proposition ferait merveille.

      Je constate hélas que nous vivons dans le même univers délétère.

      Melocoton j’ai les mêmes dans mon collège.
      J’ai reçu ce we un mail de parents qui pensent qu’interroger leur fils de 4° sur les exos est une forme de harcèlement.
      Quant à la « La Posture » marrant, on nous en parle aussi. Mais il s’agit de celle que NOUS devons prendre : il semblerait que pour minimiser la peine de qui de droit, à quatre pattes et le cul en l’air est le moindre.

      J’aurais préféré que ma petite ville soit seule frappée par le rayon vert de la mort qui tue, le reste des enseignants du pays ronronnant de satisfactions pédagogiques.
      Plein d’abnégation, j’aurais même porté ma croix avec philosophie.

      • Notez que la posture corporelle, c’est pas le plus con ! Avec les chiens, ça marche fort bien et selon la posture qu’on adopte, on peut soit apaiser soit provoquer l’agression. Je ne vois pas trop la différence entre un jeune chien fou et un collégien. La posture, la voix, y sont certainement pour beaucoup dans la naturelle autorité du maître.
        Ma grande sœur, qui se débrouille fort bien avec les chiens (alors même qu’elle en a peur ), ne s’est jamais heurté à des problèmes d’indiscipline en classe ni dans la surveillance de la cour, à part avec quelque vrai psychotique et autre hyperactif. Il est vrai que c’est en Primaire qu’elle a officié, ce qui facilite un peu l’autorité.
        Mais bon, je doute que quand les pédagols parlent de posture, ils pensent à la même chose que moi ! Pour moi, c’est voix forte et grave, calme, épaules élargies au maximum, ne jamais fixer dans les yeux, avancer lentement en regardant la croupe du bestiau, ne pas modifier son allure, ne pas lever le bras ou la main.

        • Au contraire:fixer les yeux avec un regard de névrosé/psychopate, y a rien de tel pour calmer les dys de tout poil.
          Vécu, s.

  78. Coffee break !

    Je viens de déposer les statuts de notre Amicale, oraux, imprécis, chaotiques, tant et si bien qu’ils permettent l’invraisemblable : la nomination de ce Croate (dont j’enrage encore aujourd’hui que Dudu m’ait soufflé « la posologie ») se retirant du bac à sable des empaffés habillés de noir, atroces pingouins du Droit, au poste de Grand Maitre Honoraire de l’Amicale des Gros Dégueulasses éternellement libres.

    • Quittons nous sur un aveu:
      JE ME FOUS DE LA GUERRE en EX-YOUGOSLAVIE.
      Passé pourri, pertes et profits !
      Je préfère de loin, rêver à de futures guerres rigolotes : Kim-le-Dodu abusant de toute sa graisse souriante la magnifique Melania, sa prisonnière, sous le regard vide de son Donald pendu par les pieds tel Benito au visage détruit par la haine stupide.
      (arrête ! me disent les soignants de la clinique: tu projettes…)

  79. Pauv’ dog! Atroce, ce que vous me dites là, Dobolino.
    Vive le collier électrique alors !
    Raison de plus pour l’étendre pédagogiquement. Notez que le sac de toile de jute à la Molière pourrait aussi être efficace. Mais ce serait moins moderne.

      • On peut aussi apprendre à son chien de berger à ne pas mordre les brebis ou alors, adopter la méthode ancestrale: lui coincer le cou dans une tête de pioche et sectionner les quatre crocs au sécateur. La plupart des bergers sont devenus chochottes et y répugnent.

  80. Ne jamais gratter sous le cou pour féliciter un élève ! C’est un geste de dominé. Poser la main sur le dessus du crâne et appuyer fermement en flattant la bête ! S’il ne se laisse pas poser la main sur le crâne, c’est mauvais signe

  81. L’idéal serait d’enseigner aux apprentis enseignants le comportement des loups alpha et même de la meute dans son ensemble. On pourrait même les lâcher dans une meute de loups, plutôt que leur faire passer un bête CAPES. Ceux qui en sortent vivants sont sélectionnés et on les laisse libres d’agir comme ils le sentent dans leur meute de collégiens.

  82. Un conseil : la décharge doit être activée pour tous les élèves dès que l’enseignant appuie sur le bouton « on » de sa télécommande. L’élève responsable se fera tabasser à la pause et on espère qu’ainsi, il n’aura plus la tête aux bêtises par la suite.

    • Oui mais non …

      Y’en déjà assez qui se paluchent en classe (hélas véridique mais heureusement rare)

      et beaucoup qui se tirlipatouillent puis touchent leur voisine pour la faire beugler (on a assisté à une épidémie comportementale cette année).

      Même avec un solide sens de l’humour, j’ai un peu de peine en ce moment.
      Sans doute le manque de luminosité, un peu de dépression saisonnière (à moins que soit les 130 bulletins à remplir et l’abonnement à ProfNote qui va avec ?)

      • En fait, conseil de pro : il vous faut agir durant la phase appétitive, c’est-à-dire au moment où le lardon commence à avoir idée d’agir. Une fois l’acte enclenché, ils sont incapables de faire la corrélation stimulus négatif-acte répréhensible !
        Quand un chiot est en train de pisser sur la moquette du salon, c’est trop tard pour le gronder. Faut agir quand il commence à tourner en rond pour se préparer à uriner. Après, il ne sait même plus de quoi il peut bien s’agir et pourquoi on l’engueule !

        • J’ai beaucoup ri, Dobolino, vous êtes très drôle. Mais cela veut dire que toutes les engueulades que j’ai données à mon chien quand il était petit pour qu’il devienne propre ( enfin pour qu’elle devienne propre ) n’ont servi à rien ? Et pourtant, cela a marché !
          Voilà toute ma science canine par terre ! Je suis décontenancée.

          • Melocoton ! L’engueulade est carrément contre-productive. La seule chose que le chien comprend, c’est qu’il ne doit ni pisser ni déféquer devant vous. Ce qui fait que quand vous le sortez en laisse le soir pour un dernier petit pipi, il ne fait rien, ayant trop la trouille de se faire gronder. De guerre lasse, vous le rentrez et là, il attend que vous soyez parti vous coucher ou il fille se soulager derrière le canapé, à l’abri des regards de son humain.

          • le sommet du contre-productif étant atteint quand on engueule le chiot quand on revient après l’avoir laissé seul dans la maison et qu’il a fait quelque bêtise.
            La seule chose qu’il pige, c’est qu’on prend une branlée quand le patron revient. Du coup, la fois suivante, quand il sait que vous allez arriver (et ils nous repèrent de très loin !), il se met en état de grande anxiété et se lâche encore plus !
            Quant à son air penaud, que vous prenez pour un aveu de culpabilité, c’est justement une posture. Posture de soumission qu’il adopte pour éviter ou amoindrir la violence de la punition.
            Un chien ne sait jamais qu’il a mal agi. Il n’a pas notion de Bien et de Mal. Le cas échéant, il aurait bâti des églises …

  83. Cher fantôme,

    Puis-je solliciter une place de membre honoraire de votre « Amicale des Gros Dégueulasses éternellement libres » ?


    J’ai refait l’expérience de physique amusante des chercheurs du CNRS – disposant d’un lot de six slips kangourous neufs et donc immaculés j’ai calculé la vitesse à laquelle choient la merde molle et la merde dure dans le benne (en l’occurrence le slip) j’ai pu confirmer les équations d’Einstein : il n’y a pas différence seule l’odeur trahit la substance.

    • Quand vous vendez de la culotte de collégienne:lycéenne « souillée »…il vaudrait mieux ne pas recourir à des artifices.

      Aujourd’hui le client est exigeant et s’il a le moindre doute,il court au labo faire tester les substances.

  84. A l’aide! Trouvez-moi un jdm avec haruspice froid. J’ai « un hot dog vaut mieux qu’un haruspice froid » mais je pense qu’il y a mieux.
    Au fait qui dépasse régulièrement les 500 points au scrabble ici?

  85. « comment on s’y prend pour ne choquer le petit et lui dire qu’il ne fout rien , sans le lui dire vraiment. »

    Le professeur de maths de mon neveu avait une formule dont il donnait la traduction à ses élèves mais pas aux parents: « Pourrait sans doute améliorer ses résultats en intensifiant quelque peu ses efforts. »

    Il avait mis au point tout un code-les parents ayant refusé de lui fournir une liste d’appréciations recevables.

  86. Flo
    a dit :
    « Que voulez-vous que je vous dise. Comme ça en vrac :
    Une politique délirante d’austérité. Des communes qui ne répondent plus à l’urgence des situations rencontrées par les CCAS eux mêmes pris d’assaut … etc. »

    Vous dites: »en vrac »

    « en vrac ? »

    Que serait-ce alors si c’était organisé, construit ?

    Vous faites preuve d’une telle rigueur et d’une telle ténacité dans l’argumentation que j’en suis pantois.

    Les lacaniens, vous le savez sans doute, sont divisés en de multiples chapelles (sectes ?); il en est dont le mantra est « le concept est d’essence phallique »; quand j’entends pareiiles balivernes,je me contente de hausser les épaules.

    • Je file mon cher Lormier !
      For you too… We’ll meet again, don’t where don’t when but I know…

  87. Le 4 décembre 2017 à 15 h 54 min,
    dobolino
    a dit :
    j’avoue ne pas comprendre ce fait. Je n’ai jamais raté une euthanasie à partir du moment où je peux dégager un accès veineux.
    C’est la consultation idéale : diagnostic, pronostic et résultat thérapeutique assurés. Pas de prise de tête !
    Et même, si les veines sont trop à plat, on anesthésie puis on injecte le produit léthal en intracardiaque.

    En matière d’exécution capitale par injection aux Etats-Unis,il semble que bien souvent les veines posent problème;une forte proportion de condamnés à mort sont concurremment des drogués -d’où « rétractation » des veines.

    Injecter directement du chlorure de potassium dans le cœur serait certainement jugé contraire au huitième amendement à la Constitution-lequel interdit les « châtiments cruels ET inhabituels »;j’ai un peu regardé les textes sur le sujet; je n’ai certes pas trouvé de document relatif à cette solution précise-mais,eu égard au fait que depuis des décennies les américains cherchent le protocole idéal de mise à mort,si l’injection directement dans le cœur était envisageable,ils y auraient pensé.

    L’électrocution a posé beaucoup de problèmes (condamnés prenant feu ou mettant un temps excessif à mourir) et je crois que cette méthode a été abandonnée dans tous ou presque tous les états.

    La pratique la plus courante est l’injection de trois produits, successivement (anesthésiant,paralysant,létal).

    Longtemps l’anesthésiant a été un barbiturique mais plus personne n’en fabrique aux Etats Unis et les laboratoires qui en produisent à l’étranger refusent d’en vendre aux Américains (vous pensez bien qu’il est impossible ,juridiquement, de recourir au marché noir); certaines exécutions ont dû être annulées parce que les avocats avaient utilisé des manœuvres procédurières dilatoires jusqu’à ce que le barbiturique soit périmé.

    D’autres molécules anesthésiantes sont utilisées aujourd’hui…mais leur efficacité fait l’objet de controverses entre pharmacologues ou médecins.

    Finalement ce qui rend l’exécution d’un homme plus complexe que l’euthanasie d’un animal, c’est l’arrière-plan juridique.

    On veut que l’exécution donne l’impression d’être totalement « clean » (la famille de la victime du condamné assiste à l’exécution et on voudrait que le condamné ne bouge plus après l’injection d’anesthésique;or,il n’est pas rare qu’il s’agite beaucoup et râle-ce qui peut donner l’impression qu’il souffre.

    La Cour Suprême a été maintes fois consultée sur le sujet;je crois que ses membres ne se sont pas encore mis d’accord sur la signification de « châtiments cruels ET inhabituels »; des centaines de pages rien que sur la copule.

    Je me suis toujours demandé ce qu’ils penseraient de la guillotine.

    obsession du modernisme…

    • dans le contexte, l’ambiguïté de sens du verbe « râler » pourrait prêter à sourire …

    • Puisque les condamnés à mort US restent (très) longtemps dans les « couloirs de la mort », on pourrait suggérer d’exploiter cette durée pour inciter les condamnés à se suicider par malbouffe et malboire : macdo et al. à volonté, tord-boyaux divers sans limite.

      Open bar-biturique en quelque sorte.

      Bien sûr, il y a un souci : une recrudescence de candidats * qui feront de la surenchère pour accéder à ce traitement dégradant mais tellement humain.

      * pas tellement albicans puisque la plupart sont déjà noirs

      • Ce blog pourrait devenir petit à petit une ressource mondiale fournissant aux indécideurs de tout poil des solutions diverses et définitives à des problèmes variés et mal posés.

        Une sorte de terra nova à visée universelle.

      • La solution proposée par Dugong,si intéressante soit-elle, pose d’immenses problèmes de Droit.
        La Cour Suprême devra se prononcer sur la question de savoir s’il s’agit d’une exécution ou bien d’un suicide.L’incitation au suicide est un délit (ou un crime)-dont les tribunaux ne sauraient se rendre coupables. Et s’il y a suicide, la ou les victimes du condamné sont privés du droit à se « reconstruire. » ( » se reconstruire »: expression à la mode aujourd’hui.)

        Ironie de l’histoire:deux condamnés ( au moins) se sont fait engraisser pour retarder leur exécution (ad vitam ou sine die).

        En 1994,Mitchell Rupe, pesant environ 200kg échappa à la pendaison car des experts ès-sciences physiques avaient calculé que cette méthode avait de fortes chances d’arracher la tête du condamné -châtiment cruel ET inhabituel.
        Sa peine a été commuée en peine de prison à vie.

        Plus près de nous,(2012) Ronald Post s’est fait grossir exprès;dans son état,l’Ohio, l’exécution se fait par injection létale;mais étant donné l’obésité extrême du condamné,il eût fallu injecter dans du muscle -ce qui n’a jamais été testé;les experts ont estimé que l’agonie pourrait durer des heures…et que donc cette méthode tombait sous le coup du huitième amendement.

        Et comme la Constitution garantit le droit de manger des hamburgers…

        http://www.nydailynews.com/news/national/450-pounds-ohio-killer-fights-execution-article-1.1214566

  88. Des nouvelles de l’Amicale:

    L’odieux journal satirique « Les Echos » propage une rumeur infondée : Dudu aurait été nommé Président à Vie de « l’Amicale des Gros Dégueulasses en Liberté »…Il n’en est rien !
    Magistrat corruptible mais doté d’un jugement sûr -Dieu sait s’ils sont rares- notre ami sera chargé du Conseil de discipline de l’Amicale, avec pour mission d’éviter que celle-ci ne soit infiltrée par des humanistes, bobos, gauchos, fachos, si redoutables en mauvaises idées.
    L’Amicale restera dégueulasse ! Nous y veillerons…

  89. Pour saluer Jean-d’O:

    De tout mon cœur de mécréant préférant la Foire à la Foi, je souhaite qu’en la Cathédrale Notre-Dame de Paris, lors des obsèques du défunt célébré en ces lieux attristés, ce soit le révérend Lormier, l’aigle de BdÂ, qui prononce le sermon, un peu de gaité ne se refuse pas.
    Tiens, une drôle d’odeur d’étable tout à coup…

  90. Dans vingt ans, plus personne ne parlera de Jean d’O dans les librairies alors qu’on continuera à parler de chateaubriand chez le boucher.

  91. Pour en revenir à l’euthanasie, les chiens sont mieux traités que les condamnés à mort.
    Autre sujet de perplexité : de nombreux pays offrent le service médical du suicide assisté. Je suppose que les conditions de mise à mort, avec l’arsenal médicamenteux humain, sont indolores et très convenables.
    Je reste persuadée qu’il y a volonté de nuire chez les médecins spécialisés en peine capitale.

    • J’avais les Ink Spots en tête. Ah… Peters Sellers qui ne m’a jamais fait autant rire que dans The Party.
      Y a-t-il encore quelques cinémas qui auraient le bon de le rejouer sur Paris … En été… Et m’y accompagneriez-vous, tiens ?!

  92. Jean d’Ormesson : la bouche incensurable ! Le courtisan idéal de l’ère des médias. On ose à peine dire un homme …

  93. Ma chère Flo,

    Si la langue est fasciste comme le disait si bien Roland Barthes alors j’espère bien être le dernier fasciste de France car je n’ai pas l’intention de m’en séparer pour un plat de lentilles offert par les médias.

  94. Le 4 décembre 2017 à 21 h 16 min, Flo a dit :

    Votre véhicule et son entretien rentre dans les amortissements pro qui sont déductibles fiscalement au prorata de son utilisation. Vous sortez le blé certes mais vous en grattez aussi au fisc.

    Erreur de langage: pas amortissements mais dépenses, ce qui est fiscalement différent. Et je ne gratte rien au fisc. Je me contente d’appliquer les lois existantes. Il n’y a pas de ma part désir de gratter quoi que ce soit.
    En outre, les impôts sur le revenu ne sont pas un poste de dépenses qui me ruine. Ce n’est pas si lourd à supporter pour moi.
    Je suis globalement satisfaite de payer des impôts.

  95. Quand vous employez le terme « gratter », je le perçois comme une accusation de fraude fiscale.
    Ce n’est pas courtois.

    • Ma chère Dobo,

      Jean d’Ormesson avait épousé une héritière Béghin – les sucres – comme s’il n’y avait pas assez de sucre dans sa voix ! Après le décès de son beau-père Ferdinand Béghin en 1994 lui et sa femme ont planqué le magot à l’étranger (en Suisse) cela n’a pas empêché les présidents de le décorer et le redécorer !
      Edgar Morin avait un rude challenger …

    • Il y a certaines tranches d’impositions qu’un inspecteur des impôts m’avait dit qualifier de « tranches des cons » : celles qui gagnent entre 5 000 et 8 000 euros / mois, parce que ce sont celles qui n’ont pas les moyens d’investir dans l’immobilier aux Antilles ou dans des oeuvres d’art pour avoir des niches fiscales : ). Et gagne trop pour bénéficier d’avantages sociaux.
      (Et ces mêmes tranches sont le régal des banques car, étrangement, ces détenteurs de revenus se sentent tellement à l’aise sur leur dépenses qu’ils n’y font plus attention se retrouvent avec des montants de découvert qui se paient en AGIO).

      Donc, si la tranche des cons peut gratter un peu de fric au fisc, je n’en la blâmerais pas. Aucune malveillance de ma part…

      • C’est sûr ! Si Dobo se fait pincer par un inspecteur des impôts teigneux elle ne pourra pas faire jouer ses relations politiques et médiatiques ! Elle ne viendra pas pleurer misère en exhibant sa légion d’honneur sur un plateau télé …

          • Passionnant ! J’échappe de peu à la tranche des cons car je suis légèrement en dessous, plutôt à 4000 qu’à 5000 et ce n’est pas la retraite MSA de mon époux qui va faire la différence.
            En plus, je ne suis à ce niveau que depuis deux ans, ayant pas mal tiré le diable par la queue durant de longues années suite à de douloureux déboires. J’y ai appris à me contenter de peu et à gérer un budget, ce qui me met à l’abri des découverts et agios bancaires. J’ai plutôt tendance à épargner qu’à brûler la chandelle par les deux bouts.
            Je suis juste satisfaite de pouvoir sans dommages acheter quatre pneus neige, un canapé et du thé à 4.50 les dix sachets mousseline, avec de vraies feuilles de thé à l’intérieur.
            NB: je n’ai plus pris de vacances depuis quinze ans.
            Une petite vie pépère tranquille ! Le pied !

          • Flo, c’est quoi le but de votre présence ? Vous venez pour casser la gueule à autrui ? Je ne vois pas trop l’intérêt, ni vos motivations.
            Au cas où vous l’ignoreriez, toutes les Anglaises sont rousses et acariâtres et tous les professeurs sont des fainéants qui passent leur temps à se lamenter alors qu’ils travaillent quinze heures par semaine et ont cinq mois de congés payés par an.

          • Mais où est le problème ? Je vous réponds aimablement !

            Sinon… c’est vrai, j’ai des comptes à vous rendre ?

        • Faut voir, Driout ! J’ai quand même un jeune frère X-Minesde 38 ans. Peut-être accepterait-il de passer un ou deux coups de fil à des amis bien placés ? J’en doute fort mais sait-on jamais !
          En outre, vu comme est tenue ma compta, l’inspecteur n’aurait pas grand chose à « gratter ».
          J’ai eu une fois un contrôle URSSAF et l’inspecteur a trouvé 1 euro de différence, sur trois ans.

          • Rhooo,
            Arrêtez Dobo !
            Bon, c’est vrai, c’était maladroit et ça pouvait être mal interprété. Je l’avoue.
            Mais vous vous êtes aussi emballer sur l’usage de « gratter » qui n’avait rien de péjoratif, sans aucune arrière pensée. Vous m’avez fait un procès d’intention : « Ouiiii-c’est-quoi-ça, je-paie mes-impôts-et-j’aime-ça!  » : tout aussi nul que ma pauvre petite vanne…

          • Ok j’arrête ! A ma décharge, j’ai passé une journée où, outre une tracheite, je me suis retrouvée privée d’eau pendant six heures. Exercer ma profession sans eau est une gageure !

  96. Vous savez que c’est la grande prétention de la république française : l’égalité de tous devant l’impôt ! Alors que l’ancien régime était réputé être un régime de classes …

  97. En résumé qu’est-ce qui reste de la république ? L’égalité devant quoi ? La liberté de qui pour quoi ?

  98. « Jean d’Ormesson avait épousé une héritière Béghin »
    Jean d’O, le seul homme qui doive au sucre autre chose que du diabète !

  99. « ayant pas mal tiré le diable par la queue durant de longues années »
    Pourquoi le diable ? Vous seriez devenue très riche !

  100. Il n’y a pas encore de Panthéon des honnêtes gens mais cela ne saurait tarder car ils se font rares !

    Emmanuel Macron dit que la télévision publique est la honte de la république mais c’est peut être la république qui est devenue la honte de la France !

  101. On est honnête quand on n’a pas les moyens de faire autrement, en fait.
    Un artisan qui fraude trop le fisc et oublie de remplir son compte professionnel se retrouve assez rapidement en faillite, en dehors de tout contrôle fiscal. C’est une situation qu’on rencontre régulièrement avec des gens qui confondent recettes et bénéfices.
    Quant aux salariés, quels moyens ont-ils d’être malhonnêtes ?

    • J’ai connu des gens qui avaient l’honnêteté chevillée au corps ! Vous savez mon grand-père dirigeait le service des inventions chez Michelin à l’époque d’Edouard Michelin le grand – celui-ci n’avait même pas la légion d’honneur tout simplement parce qu’il refusait tout contact avec le personnel politique de la 3ème république.
      En 14/18 il a offert cent avions de chasse à l’armée il n’a rien demandé en échange alors que Louis Renault a été fait grand-croix de la L.H ! Mais Louis Renault a très mal fini sa course …

  102. C’est au fond Macron qui parle le mieux sans le nommer de Jean d’Ormesson ! Un syllogisme irréfutable …
    – La télévision publique française est synonyme de décadence de l’esprit public français.
    – Jean d’Ormesson était invité permanent de plateaux télévisés.
    – Donc corollaire d’Ormesson incarnait la décadence de la littérature en France.

  103. « …le sexe attentif de Joanna Hifernan. » pourquoi « sexe attentif » ?
    « …asseyons-nous, et dissertons. »

    Doit-on comprendre que ce sexe nous captive,placé qu’il est (quasiment) à l’intersection des deux diagonales ? Il nous rend attentifs et quand nous croyons détourner les yeux,nous « sentons » qu’il est fixé sur nous;serait-ce un élément d’un « espace gérondif » (à la Jean Sol Partre ? -Delenda est Carthago;contemplanda est vagina ?)

    Ce tableau,je l’ai vu au Grand Palais je crois; il était entouré de clichés peaurneaugraphiques représentant grosso modo le même sujet et,horresco referens, dans un style hyper-réaliste à mes yeux fort peu différent.

    Le tableau peint par Masson (et derrière lequel,je crois, Lacan-un temps propriétaire du Courbet- le cachait) est autrement plus intéressant.

    Je n’ai pas de mal à me représenter la pulsion-attraction qui fait que le vieux, dans « Jeune et jolie » précipite sa bouche vers le sexe de Marine Vacth…(dont il est amoureux alors qu’il la paie) mais … Joanna Hifernan ?

    http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19504608&cfilm=209525.html

    • Le corollaire du sexe attentif ! On devrait lui donner une légion d’honneur ; ce ruban rouge lui siérait à merveille …

  104. Au sujet de Lacan l’acteur Alain Cuny en était un grand admirateur ; vous imaginez le président de la république décernant la légion d’honneur sur la poitrine nue d’Emmanuelle dans le salon Murat ? Ô thuriféraire de l’albâtre vivant …

    • « décernant sur la poitrine… » bizarre

      « épinglant sur la poitrine nue… » terriblement scabreux

      Pierre Driout volète et butine,allant de l’ange du bizarre au démon du scabreux (à moins que ce ne soit l’inverse°

  105. Mon cher Lormier,

    Personne ne prend en compte les plus pertinentes de vos remarques sauf moi !
    Cent fois sur le métier …

    « Le sexe attentif » dites-vous ; vous me faites penser à Paul Léautaud qui s’esclaffait et se scandalisait « aux bras indulgents et sculptés » d’un poème du jeune Valéry. On appelle cela une licence poétique …; sinon adieu la poésie et bonjour la prose !

    • Vous me lisez,je vous en sais gré;il serait bien préférable de lire de près la prose du Maître et de vous efforcer de la comprendre-dans ses ramifications.

      Dire « licence poétique », c’est pratiquer l’esquive.

      • L’esquive … c’est joli ! Mais vous savez que Brighelli est un grand admirateur des Trois mousquetaires et de Cyrano de Bergerac donc l’escrime c’est un peu sa seconde nature. Je ne vais pas me mesurer dans la lice avec un tel bretteur. Jouter en champ clos avec JPB êtes-vous fou ? Je vais me faire tailler les oreilles en pointe … je vais juste compter les points.

        • il ne s’agit pas de combattre l’auteur;il s’agit de réfléchir à un texte.

          Lire,c’est relire (vous trouverez cela dans « C’est le français qu’on assassine ».

          Parcourez d’anciens billets du Maître (les faire défiler à l’écran est quelque peu vertigineux,tant les sujets sont variés) vous prendre conscience du fourmillement des idées.

          Le Maître pourrait bien soupirer: »margaritas ante porcos ».

        • Cyrano est totalement illisible pour des gosses actuels de 14/15 ans.
          Con mais vrai.
          Pleurons ensemble.

  106. « décernant sur la poitrine… », « épinglant sur la poitrine nue… »
    Hurkurkurk ! Non mais j’te jure ! Heureusement qu’il nous reste de grands auteurs.
    Enfin, nous devons aimer les sots nous dit jpb et prendre soin d’eux, c’est un fait acquis.
    Cependant, il est indispensable de ne leur donner qu’un pouvoir illusoire car, hélas, étant donné ce qu’ils en font, épargnons-nous le pire !
    Question: comment exercer simplement notre choix d’éviter la présence de crapules suintantes, débitant âneries verbeuses sur âneries verbeuses autrement qu’en prenant la fuite ?

    • Et voilà le travail ! Le Wolinsky, c’était déjà trop-mais alors la rondelle…ça nous l’a joliment énervé!

      • Roquet finira en pâté bas de gamme pour pauvre.

        S’il avait été canard, il aurait pu viser à finir le foie dénervé.

        On ne se refait pas.

  107. @ Melocoton, j’ai enrichi mon discours sur l’éducation du chiot (et, part là même du collégien moyen), là-haut, dans le fil de discussion, en bonne place.
    Des fois que vous ne penseriez pas à remonter aussi haut. Ce sont des données fondamentales que tout bon professeur pour chien doit maîtriser.
    Il en ressort que le chien (pas plus que le collégien ? ) n’a pas la notion de Bien et de Mal.

  108. Ça ne va pas du tout !
    Je reformule : il en ressort que le chien (de même que le collégien ? ) n’a pas la notion de Bien et de Mal.

    C’est mieux, non ?

  109. En parlant de collégien, mon fils a fait une expérience de pion en REP+++ (Lyon Gerland) en collège. Il a pris ses jambes à son cou au bout de dix jours.

    • Merci Dobolino. En effet, je ne serais pas retournée en bonne place.
      Concédez-moi, que au bout d’un moment, le chien ayant grandi, et sans avoir aucune notion morale d’aucune sorte, il distingue au moins ce qu’il a le droit de faire ou ce qui lui est interdit. Enfin, plus ou moins, la mienne bouffe toujours des papiers avec une préférence dans l’ordre pour le sopalin ( qu’elle engloutit comme une friandise ) pour mes cours et pour les carnets de chèques. Allez savoir pourquoi ?

  110. Attendu que les compétences sont de la daube pour cacher la merde au chat, les attendus farfelus chez les Bac 0+ ne doivent surtout pas se raccorder par continuité avec des inappétences incompétentes des Bac 0- et vice et versa :

    http://www.lemonde.fr/campus/article/2017/12/05/les-futurs-attendus-a-l-entree-de-l-universite-en-debat_5224726_4401467.html

    Ce qui est attendu avec certitude, c’est un beau bordel avec de gros nazes insignifiants qui vont encore chipoter sur des distinguos entre attendus et compétences, subtilités qui ne sont que raclures tombées de leur oigne destinées à paraventer le désastre.

    On n’a pas fini de rigoler.

    • Chaud devant !
      Les méats des pisse-copie ont coulé à flot, à propos du harcèlement (on y reviendra sans doute:entre autres choses amusantes il y eut le lancement sur le marché du « concept » de « virilisme » symétrique réactionnaire du féminisme progressiste …) je parierais que maintenant la Propagandastaffel va demander des gros titres sur l’Université, le recrutement qualitatif etc.

      Les malheureux jeunes professeurs qui, sur Néoplouf, débattent ,à propos de Pythagore ,de distinctions entre aptitudes et compétences méritent plutôt notre commisération que nos quolibets.

      Rappelons qu’ils préparent une épreuve de didactique et que leur titularisation en dépend;au cours de leurs études de mathématiques,ils ont pris l’habitude de penser que toute définition avait un sens, désignait un objet précis.

      Il se peut que,naïfs, ils croient que c’est la même chose en didactique; et quand bien même ils sauraient que le roi est nu,il leur faut bien préparer l’épreuve et s’instruire auprès des camarades de la bonne manière de faire croire au jury qu’on prend ça au sérieux.

  111. Lorsque j’entends causer les jeunes « intellos » en salle des profs, j’en frémis: selon eux, il n’y a pas d’histoire nationale, tout ce qui n’est pas classé gauche c’est de la merde, etc.
    Je ne discute plus. Qu’ils aillent se faire mettre au mètre.

    • Oh ben c’est bien pire que ça ! Je crois bien que ce sont les « historiens  » de Néoprofs qui nous ont fait partir en courant, ma sœurette et moi. Et nous, l’Histoire Nationale, pffff ! C’est vraiment pas notre tasse de thé !

    • Je m’en doutais depuis longtemps, mais ça fait tout de même un choc d’en avoir la confirmation.

  112. Ca va dégouliner du johnny toute la journée. Partout…

    Rien ne nous sera épargné (cano-panthéonisations avariées, reconstructions sociologiques lourdingues, …)

    Un mauvais moment à passer.

    • Encore un effort et vous arriverez à Bataille…

      Car en vérité je vous le dis : le poil n’est pas un tif en attente mais un tif en puissance.

  113. D’ici peu une page va être tournée.(fête aux femmes,teuf teuf,pot au feu, fillet o fish)

    Pour ceux qui auraient manqué la livraison du mercredi 29 novembre:gros titres en blanc sur fond bleu:  » UNEF:enquête sur un système de violences sexistes » quelques morceaux choisis.

    Premièrement, dans ce titre lui-même, apparition d’un nouveau concept;à côté des violences sexuelles, les violences sexistes.

    Et cette confidence de Mélodie,une victime (le prénom a été changé à sa demande):
    …l’aura du chef,l’admiration qu’on a pour lui,fonctionnent à plein…plaire à un dirigeant c’est être choisie.
    « On a alors des étoiles plein les yeux » témoigne l’une d’elles…avec le recul,je pense que j’ai accepté des situations humiliantes. J’ai fait partie du harem. Je savais que je passais après trois meufs dns la même soirée », reconnaît Mélodie, présidente d’une AGE de province entre 2007 et 2009″.

    la mmalheureuse s’est-elle « reconstruite » en dix ans ?

    Les pires ?

    Les trotskysstes lambertistes pour lesquels les pisse-copies du Monde n’ont pas de mots assez durs.

    Rendez-vous compte:ils envoûtaient les filles !

    « …ils importent leur style de militantisme. Costumes croisés et gabardine,allure martiale, virilisme… »

    Si ces salopards en avaient eu les moyens,je parie qu’ils auraient porté des pardessus en poil de chameau, en vigogne peut-être.

  114. Les funestes disparitions de Jean d’O et Jean-Phil, à un jour d’écart, invite à mettre en doute l’adage qui tente de nous faire croire que « les meilleurs partent toujours les premiers »…

  115. Comme le dit mon super pote Zeus, en souriant du haut de son perchoir cotonneux :
    « Ils me font marrer les phénomènes organiques qui habitent au rez-de-chaussée, avec leurs Immortels qui finissent pas le siècle »

  116. Jean d’O !
    Jean-Phil!
    …La France est veuve !
    Pas faux !
    Inconsolable ?
    Euh !…..on verra.

  117. UNEF teuf teuf pot au feu fête aux femmes…

    J’allais oublier:
    Le Monde 29 novembre

    « Trois femmes qui se sont succédé au secrétariat général se sont trouvées en première ligne.L’une d’elles Caroline de Haas,militante féministe,assure qu’il y a eu « une évolution dans la prise de conscience des violences faites aux femmes en interne »…a tenté d’agir…en imposant une réunion non mixte pour intimer aux filles de prendre plus la parole. »
    Réunion non mixte !

    Est-ce anti-constitutionnel ?

    Vite,un gazouillis*

    * Vous vous souvenez que le Maître, rien qu’en traduisant le mot « twitter » avait dégonflé la baudruche Blanquer.

  118. Gros dégueulasse suite : la série se prépare à Hollywood !

    Le chef d’orchestre James Levine poursuivait de ses assiduités les jeunes musiciens mâles du Met ! Met là moi disait-il …

    • structures causatives en français moderne:

      On a pu lire des commentaires du genre : » JPB se fait appeler Maître » entendu par certains comme

      impliquant: JPB demande qu’on l’appelle « Maître ».(alors que, bien sûr, magnanime et généreux, il autorise

      ses lecteurs à l’appeler ainsi et à se constituer disciples-quand bien même ils ne mériteraient pas de le lire.)

      Ambiguïté de la structure causative en français..

      On l’ a prié d’aller se faire enculer.

      Vous risquez de vous faire appeler Arthur.

      Il a payé 50 euros un sachet de 100g de thé pourri;il s’est fait avoir.

      Ce sexe attentif se fait admirer par tout ce qui compte à Paris.

      Brigitte se fait remonter la poitrine par d’éminents chirurgiens.

      SSisyphe s’est fait remonter les bretelles par son épouse .

    • En 1968 ! En admettant que ce soit avéré (la preuve après 50 ans ?), il y a donc imprescriptibilité du « sexual harassment » — crime contre l’humanité. Qu’ils aillent se faire voir.

    • Un petit gars bien de chez nous qui se prenait pour un rocker américain ! C’est le côté ridicule de ce garçon qui était touchant …

      • Quelques bons refrains tout de même.
        Pas au niveau des mièvreries galvaudées des gauchos de service style 70’s, genre chanson à texte et à la mord-moi-l’noeud, certes.
        Je ne suis pas fan mais que cela froisse les sensibilités exacerbées des superintellos déconnectés, tant mieux.

  119. Valéry Giscard d’Estaing sur Jean d’Ormesson : « C’était le plus intelligent d’entre nous » – certainement un « nous » de majesté.
    Vous savez ce que dit son épouse Anne-Aymone ? Une seule chose intéresse VGE « Moi, moi et moi ! » – encore un pluriel.

  120. Les mêmes qui brocardent les pédago dans l’EN s’enflent les génitoires avec l’anticulture-pop; faudrait savoir!
    Peut-on « être peuple » et vomir son dégoût élitiste des idoles païennes dont la masse passive fait provende?

    • Pas la peine d’en faire trop : on détournera les yeux pendant que vous fourguerez votre collec de vyniles de cette grosse bouse sur leboncoin.

      Ca vous permettra de décorer le sapin. Vous trouverez les mots pour expliquer à vos gamins les approximations successives qui conduisent aux forfaitures.

      • ce genre de propos me fait souvenir d’un prof de français, fort capable, fort catho et fort RPR, qui abominait le Johnny ( pas le marcheur).
        Même chapelle?
        Corrections:
        -vInYles, c’est mieux et le vinyle c’est bien;
        – je ne suis pas un admirateur de Jojo;
        – je ne fréquente pas le concoin;
        – mes gamins sont déjà éduqués!
        Labiz!

  121. Johnny Halliday et Eddy Mitchell ont pris des pseudos américains parce qu’ils étaient nés pendant la seconde guerre mondiale – ça c’est la culture populaire : s’identifier aux vainqueurs !
    D’où prolifération des Jennifer et des Vanessa et des Kevin dans les années soixante-dix quatre vingt !
    Ma tante née en février 1917 heure où l’entente franco-russe était à son plus haut s’appelait Olga !

    • Meuh non, gros bêta! Z’ont pris des pseudo pour faire amerloque rockeur, basta! RAV avec la seconde…

      • Je viens de dire exactement la même chose en termes plus choisis je crois !

        Ceci dit aux Etats-Unis les seuls chanteurs français a être devenus célèbres par leurs chansons et leurs voix et leur style authentique sont les plus français des frenchies comme Maurice Chevalier, Charles Trénet (la Mer Beyond the sea), Edith Piaf (Les feuilles mortes Autumn leaves, La vie en rose etc) et Claude François grâce à « Comme d’habitude » devenu « My way ».
        Hallyday et Mitchell sont restés cantonnés au pré carré !
        Tino Rossi avait été appelé à Hollywood dans les années trente mais le french lover ne s’y est pas plu.

      • Attention, sisyphe ! Faut pas faire chier Driout avec l’effroyable WWII. Mon grand-père a servi sous les ordres du Lieutenant Pierre Driout en 1939. D’après les souvenirs qu’il nous racontait, je peux témoigner en son nom ici de sa vaillance, de sa bravoure, de son courage, de sa détermination dans les combats qu’il menait nuit et jour sous les bombardements dans les casemates contre la vermine qui les assaillait : puces, tiques, fourmis, mouches, rats, vers luisants, pensées lubriques !
        Un exemple pour tous..!

    • J’abonde dans votre sens M. Brighelli avec mes anecdotes qui font redondance avec votre texte :
      Pour un rallye lecture, le directeur de l’école de ma fille est allé l’humilier devant sa classe il y a un mois parce qu’elle avait répondu à des quizz sur des livres qu’elle avait déjà lus et pas empruntés à la bibliothèque de l’école : « ce n’est pas juste pour les autres enfants » a-t-il dit !!!! Pas juste, quelle justice ?!! La bibliothèque de notre ville est gratuite pour les enfants…!!!
      J’ai cru que j’allais lui crier toute ma haine et puis considérant que ça ne servirait à rien, j’ai conseillé à ma fille de continuer à lire et tant pis pour les autres, ce qui me fend le coeur !
      La maîtresse de ma fille après leur avoir fait faire un mois d’auto-dictée (??!!) leur fait maintenant choisir entre une dictée à trous, une dictée préparée, une dictée avec des mots à noircir……..!!!!
      C’est d’une dictée normale et de grammaire surtout dont ils ont besoin pour comprendre les phrases et structurer leur pensée.
      A la fin du CM2 la majorité des enfants devraient savoir lire, compter et écrire sans faute, fin de la discussion.
      Oui, pendons haut et court tous ces incompétents !

    • En complément, au sujet de la platitude de la terre et des changements de paradigmes improbables, entendu ce matin :
      https://www.franceculture.fr/emissions/la-question-du-jour/pourquoi-les-competences-en-lecture-des-ecoliers-francais-declinent-elles

      Le plus fort : c’est une prof d’IUFM-ESPE qui démonte les méthodes d’enseignement de la lecture mixtes à départ global !
      Pauvre Catmano qui a subi durant toute sa carrière horions et mépris (elle qui m’a tout appris sur le sujet et que j’embrasse !) pour avoir tenu ce discours à une époque où l’aveuglement de ceux au pouvoir valait oukase.

      Trop tard, le mal est fait.

      On a titularisé l’an dernier une prof de lettres dont le patron reprenait les bulletins criblés de fautes.
      Mieux, le jour de son inspection terminale en 4ème, elle commit au tableau une horreur grammaticale et lorsqu’un élève s’en émut, elle expliqua en toute mauvaise foi que, depuis la réforme de l’orthographe, les deux écritures étaient possibles !

      • Vous oubliez que Catmano a utilisé avec grand succès la méthode Freinet pendant bien des années. Texte libre et extraction analytique à partir des textes des élèves. Et ça fonctionnait au poil, pour peu que l’instit sache où il allait et ce qu’il avait à enseigner, point par point, de l’accord du pluriel à la subordonnée conjonctive.
        Ce que Catmano abomine, ce sont les méthodes idéo-visuelles, pas les méthodes à départ global dont on peut se servir à bon escient, avec de bons lecteurs entre Noël et Pâques du CP. Il faut juste savoir où on va, ce que l’on veut, et ne pas attendre que les gamins découvrent l’Amérique et lisent la pierre de Rosette tout seuls. Il faut un bon guide, attentif, maîtrisant toutes les règles d’orthographe et de grammaire, et leur accordant une grande importance. Ce qu’était Célestin Freinet, ce que fut ma sœur, et tant d’autres au solide bagage.
        Vous trouverez ici des extraits de sa méthode de lecture : http://slecc.fr/CP_lecture.htm
        Nettement plus jouissif pour les mômes que Boscher ou Léo et Léa ou Papyrus. Et autrement plus ambitieux pour eux. Ils ne sont pas si cons, à six ans ! C’est après que ça se gâte.

          • Et si vous ne me croyez pas, regardez le deuxième livret, donc pour la fin du deuxième trimestre et le troisième. Ça, c’est du lecteur !
            Autre chose que les billevesées de ce brave ignorant qu’est El Maestro sur ce sujet qu’il ne maîtrise absolument pas !
            Apprendre à lire, quand on a pas de livres à la maison, c’est autre chose qu’un vulgaire b-a ba. Il faut être bien plus ambitieux pour ses élèves et leur donner du grain à moudre ! Ils y arrivent tous, en fin de CP, à lire les textes que leur a concoctés Catmano avec l’aide d’auteurs et de contes populaires. Et pas seulement les élèves de Catmano. Ceux de tous ceux qui utilisent cette méthode et n’ont pas froid aux yeux, la tête bien faite sur les épaules , et de l’ambition pour ces petiots.

  122. A ma connaissance Johnny Halliday n’a jamais chanté au Japon qui a pourtant adoré Juliette Gréco, Cora Vaucaire etc.
    Je ne crois pas que sa gloire ait dépassé l’hexagone.

  123. News tombées sur mon vieux téléscripteur, ce matin, en rentrant du boulot:

    ….. Les amateurs de cachous sont en deuil …
    ….. Gstaad … Trois jours de deuil local décrétés …

    Ai-je raté qq chose?

    La donne est à pique. Bourbon sans cachous!

    • Emmanuel-Philibert de Savoie pleure son voisin de chalet !

      Ma guitare pour une pleureuse !

  124. Je ne sacralise ni le peuple et la culture populaire, ni les savants et la culture savante !
    Mais au bénéfice du doute accordez-moi un peu d’esprit de conséquence voire même de constance dans mes goûts.

    L’important c’est encore de ne pas s’enfermer dans une école de pensée.

  125. Il est fort bien votre article, ( dommage qu’il soit dans Vapeurs actuelles ). Vous pendez beaucoup de monde, à juste titre. Vous omettez soigneusement la catégorie des IPR ( et pour cause ) alors que la plupart des inspecteurs sont aussi, voire plus, responsables que les enseignants du supérieur de cette catastrophe. Vous semblez oublier l’impact qu’ils ont sur les enseignants et sur le déroulement de leur carrière. Vous rendez hommage à juste titre aux instits valeureux, et c’est mérité mais pas un mot pour les profs ( notamment de lettres ) qui se bagarrent ensuite pour récupérer les manques et essayer de combler les lacunes, qui eux aussi se font pilonner, qui « ratent » leur carrière et sont bien abandonnés dans leur lutte. C’est dommage.
    En conclusion, vous pourriez pendre mieux ( vous pendez deux fois les enseignants du supérieur, vous avez vu ?) et plus et avoir la langue plus pendue pour certains collègues.
    Au passage, je ne sais si c’est la photo de la revue, mais je vous trouve bien amaigri.
    Il faut vous requinquer comme on disait dans ma tendre enfance. Bon, Noël arrive à point 🙂

    • Mais non ! Il radote , comme d’hab’ sur le sujet de la lecture !
      Et en plus, je parie qu’il a appris tout seul dans son coin, sans syllabique, sauf la cuisine qu’il a fait dans son petit cerveau de trois quatre ans à partir de tous les mots qu’il piochait globalement à droite et à gauche, sur la bouteille de lait ou dans le journal de mémé.

      • Pierre Magnan raconte très bien comment il a appris, à trois quatre ans, dans son galetas. Et j’ai vu mon fils faire de même : interrogeant jusqu’à l’usure tout son entourage sur tous les mots écrits, puis sur les lettres de l’alphabet, et hop ! la syllabique, ils se la font tout soulets dans leur petite tronche.

      • Un petit-fils d’un ami a avoué à son institutrice qu’il avait appris à lire précocement avec son grand-père sur les étiquettes de bouteilles de vin.

    • Analyse pertinente que je partage. Les instits – certains ou beaucoup- ne sont pas si cons que ça et savent utiliser les méthodes d’apprentissage qui fonctionnent en fonction des élèves; les profs de français itou et pour les ZIP et R…commentaires inutiles.
      Faut choisir: carrière ou respect de soi.
      J’ai choisi.

    • Heu… Au niveau des formes, il paraît que ça suffit comme ça :-))
      Quant aux IPR de Lettres, il n’y en a pas un pour rattraper l’autre.
      À noter qu’en Primaire, ce sont des IEN — et alors là, c’est le fond du fond — ou la fin des fins.

  126. Aujourd’hui, deux mauvaises nouvelles:

    -d’abord, Johnny Hallyday est mort (il n’a pas supporté la disparition de Jean d’Ormesson)

    -ensuite, Jul est toujours vivant…

  127. Je ne sais pas ce qui est le plus tragique :
    – Un imbécile admiré par tout un peuple
    – Un peuple tout entier pris pour un imbécile par celui qui le dirige

  128. Commençons par ne pas prendre les cinq-six ans pour des imbéciles, et ça ira mieux.
    « Mumu a bu le lolo de la meumeu », ça a vécu !

  129. Et il y a une méthode de lecture pour continuants du CE1, de la même Catmano, déjà utilisée par 170 collègues et familles. Hors GRIP et SLECC, évidemment !
    Du béton !

  130. Quant aux imbéciles, ils sont partout, dès que le « pouvoir », la « puissance » leur monte à la tête. Le sommet est en général atteint pas le Président de la République, et là, on en tient un bon, mais tous les pics, les plus petites montagnettes sont occupées par des imbéciles.

    • Votre attitude est irresponsable : si les imbéciles sont mis en lumière, les crétins vont en prendre ombrage.

      Et ensuite, c’est l’escalade.

    • Ça manque un peu de perspective politique, non ?
      Je suis persuadé — mais persuadé — que la baisse de niveau est un projet concerté depuis trente ans. Avec le résultat que l’on voit. AU niveau européen probablement. On n’a pas besoin d’un peuple qui sache lire — sinon le nom du candidat unique sur un bulletin électoral.

      • Une école produisant des illettrés, le triomphe de la marchandisation de tout et de tous, et l’omniprésence des écrans… L’homme nouveau du totalitarisme ultralibéral sera un con sot mateur, un con sot mateur en marche.

      • On n’imagine guère qu’un tel complot, même ourdi au niveau européen, ne soit pas, au moins partiellement, connu par la haute prêtrise du Moloch.

        A l’igen, par exemple.

        Mais a-t-on jamais vu un igen démissionner avec fracas ou s’immoler sur la place publique pour protester ? Quant aux zipéaires et aux hyènes, ce sont des sicaires à œillères, extirpés du marigot.

        A ma grande honte, j’ai contribué à en former un. Je ne m’en remets pas. Une tache…

  131. Longtemps, on a appris aux bœufs à tirer la charrue. Puis, on s’est mis, par idéologie, à mettre la charrue avant les bœufs. Ensuite on a mis la charrue toute seule dans le champ (méthode idéo-visuelle) en s’étonnant qu’elle n’avance pas. Et là, retour à la syllabique qui n’est rien d’autre que mettre les bœufs seuls dans le champ en espérant qu’ils auront l’ingéniosité de découvrir comment on tire une charrue !

    • Il faudrait d’abord que les bœufs réinventent la charrue.

      Autant dire que l’issue est plutôt aléaratoire.

    • Sauf que la méthode globale ne produit pas des bœufs mais des ânes qui ne savent pas davantage tirer la charrue puisqu’ils ont appris à ne pas lire avec un mode d’emploi de machine à laver…

      • Méthode globale ne veut absolument rein dire de ce que vous croyez. ça ne veut même rien dire du tout !
        Il y a les méthodes synthétiques et les méthodes analytiques, puis les non-méthodes et je pense que c’est celles-ci, les idéovisuelles, que vus qualifiez de « globale ».

        • En fait la pure méthode globale a été pensée pour les sourds-muets. Le système Foucambert-Charmieux, c’est de l’idéo-visuelle. C’est peut-être pire.

  132. Une syllabique, ça va si a la Toussaint, le problème est réglé, sauf pour quelques ain ou gui. Après, faut du consistant, vite vite. Sinon, il me semble que tu ne fais de lecteurs que ceux qui ont ce qu’il faut à la maion.
    Là, ce n’est pas Catmano qui me dicte. C’est du ressenti personnel !

  133. Mais Dobolino, je n’ai pas dit que l’article était un scoop, ni une nouveauté. J’ai juste dit qu’il était fort bien et j’ai ensuite apporté quelques légères nuances. Il n’en reste pas moins que ce genre de radotage comme vous dites est nécessaire.
    On voit bien que vous n’êtes pas prof, si vous saviez à quel point, notre activité est dans la réitération perpétuelle. Plus le public est c… et plus il faut dire et redire encore et toujours.

    • je suis aussi dans la réitération perpétuelle ! Combien de fois croyez-vous que j’ai expliqué comme ici l’histoire du chiot et de la propreté ? Et c’est sans cesse à recommencer !
      J’exerce aussi un métier face à un public indéfiniment renouvelé.

  134. Tiens, pour se changer les idées, une trouvaille pour que ces messieurs du blog puissent épater les lolitas sur la plage cet été :
    https://www.liftfoils.com
    Ah ! On imagine déjà les JPB, Dugong, Driout ( euh, non, pour épater les lolitos ) effleurant la mer en gardant un oeil rivé sur les ondines épatées et prêtes à succomber devant les exploits marins de ces surfeurs hors paires 🙂
    Même que Dobolino a promis qu’elle vous fournirait des tee-shirts siglés BdA, avec deux belles grandes oreilles.

    • Ce truc ressemble à une charrue.

      Ou pour traîner derrière un chalutier, peut-être, mais pour quoi faire ? Car pour pécho la morue échouée sur la plage, c’est à peu près nul.

      PS : les lolitas ne s’intéressent pas beaucoup aux grandes oreilles. Ce qui les intéresse chez les ânes est d’une autre nature.

      • Ben, vous faites l’âne ou quoi ? Pour faire mine de savoir surfer. La lolita vous voit de loin glissant sur les flots et se pâme d’admiration quand vous arrivez sur la terre ferme. Entre temps, vous avez confié votre planche bricolée à un complice qui file discrètement. M’enfin!

  135. Jean D’O fauché dans la fleur de l’âge alors qu’il s’apprêtait à faire le Palais des Sports.

    Cette semaine est une vallée de larmes.

    Mais bourbon pour moi.

    • Le krav maga enseigné aux filles,c’était une idée (dangereuse) du Maître (remonter de quelques billets);je ne sors plus sans avoir revêtu mon protège-couilles car il est à craindre que des meutes de meufs féministes militantes ne viennent décocher des coups de pied dans les couilles au hasard -pour inspirer la terreur.

      Bonnet d’Ane n’est pas lu que par des personnes responsables.

  136. Nous, Français, élevés dans le terreau de culture belge, devons empailler ce braillard de Jeannot-le-Belge comme le fut le camarade Lenine en son temps et l’amener dans un bus à impériale pour l’installer à la vue de tous dans un mausolée Buren serti d’éclats de guitares brisées, en lieu et place de la Grand-Roue foraine du roi des enfoirés. On a le grand homme qu’on mérite. J’espère que Bébé Macron n’en crèvera pas de jalousie.
    Terrible revanche du risible de la société du spectacle sur le tragique de la mort.

  137. Je viens d’apprendre que Tel-Aviv était la capitale d’Israël.
    Dans la famille on a toujours cru que c’était Jérusalem. Quelle nouvelle stupéfiante ! Je devais jouer au baby-foot en terrasse avec les copains du lycée pendant le cours d’histoire.
    Ce que c’est que d’être distrait des choses importantes du monde des humains, bébêtes arriérées, compliquées, stériles.

    • Sur ce coup, Trump est cinglé.
      Et le Hamas appelle à une nouvelle Intifada.
      Fada est bien le mot.

      • Depuis le temps qu’on vous dit que Trump est cinglé ! Quand l’écrevisse sifflera sur la montagne, vous aurez fini par comprendre !
        Et paf !

  138. « je ne suis ni hispanisant ni italianisant (n’allez pas croire tout de même que je ne sois qu’unilingiste !) mais il me semble que « El »,c’est de l’espagnol; A moins qu’il ne s’agisse que d’une faute de frappe. »
    La seule faute de frappe que je vois, c’est les quelques bonnes torgnoles que tes profs de français auraient du te balancer pour te corriger ce style tellement ampoulé qu’il pourrait illuminer toute la rue de tes phrases obscures.
    Atroce !

  139. Pour la perspective politique, Maestro, c’est votre travail ! Mais pourquoi vous obstinez-vous à refuser de comprendre sérieusement l’apprentissage de la lecture, alors que Catherine a usé ici pour vous et pour les autres son clavier pendant des années. Vous seriez plus audible avec une meilleure maîtrise du sujet qui sous-tendrait élégamment votre discours à visée politique. Et ça éviterait peut-être que, malgré votre désir de bien faire, y compris pour les petits Maghrébins de France, indubitable pour moi, vous passiez pour un FAF raciste bon à jeter sans le lire.
    Vous êtes quoi, pour la majorité de ceux qui vous connaissent ; un raciste réactionnaire, blouse grise, coups de règle sur les doigts et et répétition ad libitum d’un b-a BA stérile au claquoir !
    Il me semble que votre cerveau a une autre envergure que ce à quoi vos articles à visée « politique » vous réduisent dans l’imaginaire populaire.

    • « les petits Maghrébins de France »
      On a peut-être perdu l’Algérie, mais on n’a pas perdu les arabes.

        • Si ça peut vous rassurer, mon adorable papa les désigne sous le charmant nom de Nord’af. En cette matière, je suis blindée !

    • J’ai l’expertise du GRIP derrière moi — Muriel et quelques autres m’ont patiemment expliqué, et Morel aussi. J’ai dépouillé les livres du GRIP — et ma dernière fille a su lire à cinq ans en grande partie grâce à eux.
      Je rejoins Dugong : il faut mettre les instits au pied du mur. Marre que ce boulot (et les profs ne valent pas mieux) héberge tant d’incapables.

  140. Bon, je vous quitte car les commentaires de Dobo deviennent beaucoup trop sérieux pour moi.
    Ses réflexions sont sûrement parfaitement exactes mais je me soigne par le plaisir de vivre, et suis en voie de guérison car mon cas n’était pas aussi désespéré que le sien…
    Bon courage…ce sera une délivrance pour ses proches !
    A12C4 !

    • Vous ne trouvez pas de plaisir de vivre à la découverte de nouveaux champs de réflexion. C’est bien triste ! Vous vous privez du meilleur de l’humain !

      • Avant d’aller déjeuner, je vais prendre le temps de faire ton éducation Dobo, en espérant qu’il n’est pas trop tard:
        pour moi le meilleur de l’humain se divise en deux catégories:
        1) les filles, qui pensent avec leurs ovaires exigeants
        2) les hommes, qui suivent la pensée de leur mentule primaire.

  141. et puis, c’est un tout. Il faut des intellectuels à la Tribune mais ils doivent aussi s’appuyer sur l’expertise des acteurs de terrain comme Catherine. Sinon, que valent-ils de mieux que les « intellectuels » désincarnés des Sciences de l’Education ?

    Je sais, je suis utopiste. Je l’ai toujours été et c’est de famille !

    • Dans quel monde de naïf vivez-vous ?

      Un expert n’est pas (ou plus) un « acteur de terrain ». Ce n’est pas la même classe sociale (au sens du XXIème siècle)

      Dans le cas qui vous préoccupe, je crains bien qu’il ne s’agisse d’une activité qui comporte une bonne partie artistique. Ce n’est pas transférable aux innombrables bétas-zéros qui jouent au profdesécoles et qui sont si facilement manipulés par les arapèdes d’espe et les politiciens.

      La seule chose qui puisse faire bouger cette vermine grouillante serait qu’un chef d’un Moloch leur dise : « démerdez-vous comme vous voulez mais les élèves de CP doivent savoir lire et écrire à la fin du cp. Ceux qui n’y parviendront pas iront à la fosse commune »

      Mais cela ne se peut.

      • C’est vous qui rêvez, Dugong ! Sans méthodes de lecture et sans formation adaptée dispensée par des experts de terrain, c’est la fosse commune pour tous. Les jeunes PE qui ont suivi les conseils de Catherine ont tous eu cent pour cent de VRAIS lecteurs en fin de CP.
        le gros naîf, c’est vous, pas moi.
        C’est comme si vous me disiez qu’aux Dardanelles, il aurait suffi d’un chef qui donne ordre de vaincre sous peine de peloton d’exécution pour que nous nous dégagions de ce bourbier en trois heures !

        • Et si Dark Vador avait commandé les troupes aux Dardanelles …

          Staline faisait installer des mitrailleuses derrière ses troupes pour leur donner une vraie envie de ne pas reculer.

          Efficace.

          • et comme les Nazis faisaient de même derrière la Wehrmacht, nul ne sait comment sont morts les soldats sur le Front de l’Est.
            Et Hervé va nous demander ce qu’est le Front de l’Est …

          • « nul ne sait comment sont morts les soldats sur le Front de l’Est »

            Je ne crois pas que cela souciait qui que ce soit dans les états-majors…

          • « Celui qui a un fusil tire. Quand celui qui tire est tué, celui qui est derrière prend le fusil et tire ».

            Heureusement vint Vassili Zaïtzev qui mit fin à tout cela.

  142. Au fait, il y a un précédent au duel D’Ormesson/Johnny : il parait qu’Edith Piaf est décédée quelques heures après Jean Cocteau .

    • Par contre, bien vu le parallèle Jeand’Or/Cocteau, l’esprit du salon de conversation français et Djoni/Piaf chanteurs de rue.

  143. Le troisième jour Dobo descendit de la montagne les tables de la loi de Catmano sous le bras, chopa le petit Jean-Paulo et lui asséna sur le crâne un grand coup en lui serinant le sermon aux oiseaux : « Tête de piaf, je m’appelle Dobo c’est moi qui fais la loi ! Cheveux longs idées courtes, espèce de Yéyé des crétins, je vais te mettre dans une cage à Médrano ».

    P.S C’est moi l’impresario de nos deux vedettes ; vous pensez bien qu’on rigole ensemble quand on se retrouve.

  144. « Cheveux longs idées courtes, espèce de Yéyé des crétins, je vais te mettre dans une cage à Médrano »
    Pas compris ! C’est où Medrano ?

  145. En 1966 toutes les radios passaient les élucubrations d’Antoine et la réponse de Johnny.

    Vous savez que c’est Raymond Devos le maître de l’absurde qui a lancé la carrière de notre Johnny ?

  146. Ne le répétez pas parce que tout le monde croit qu’Henri Salvador était un brave type : en fait c’était un sale con !

  147. On peut être très doué dans son art et être un sale con ! Un type qui débine les concurrents et tire la couverture à soi.
    Bourvil admirait intensément Fernandel et se faisait une joie de jouer avec lui dans « La cuisine au beurre » ; il a déchanté quand il s’est rendu compte que Fernandel s’octroyait tous les bons plans.

    C’est très courant dans le show-business. Michel Simon disait qu’il ne faut pas trop cultiver la modestie quand on veut réussir sur scène. Mais il y a manière et manière …

    • C’est possible mais incontournable :
      https://www.youtube.com/watch?v=0mlzyYoyLhA

      En 1969 il a inventé dans l’ordre de la chanson : le macronisme – la junk food – le véhicule autonome – le GPS – Meetic – l’addiction aux écrans et à la vie virtuelle – et même, en conclusion, prévu les conséquences du pédagogisme !

      Sans compter que la mise en musique est un prémisse de l’électro (ligne de basse répétitive et « vocoder » ) !

      Impressionnant. Respect !

      (ceci dit il a aussi fait beaucoup de bouses infâmes ou indigentes …)

  148. Henri Salvador était vraiment un sale type …

    Je vais vous mettre les points sur les i ; vous savez que François Périer a adopté le fils de sa femme Jean-Marie Périer qui est le fils naturel d’Henri Salvador. Un jour il avait voulu le rencontrer et François Périer qui le connaissait parfaitement lui avait dit : « Toi tu ne t’approches pas de lui ! »

  149. Jean d’Ormesson je n’ai jamais pu le sentir ! Maintenant va savoir qui de nous deux est le plus sale con …

  150. Jean d’Ormesson aura décidément tout réussi dans sa vie ! Ce petit veinard est mort avant que Trump installe l’ambassade US à Jérusalem – il aurait été obligé de tortiller du cul sur tous les plateaux télé une fesse à l’ouest une autre à l’est.

    Il n’y a qu’en littérature où il était un peu faiblard. C’est pourquoi on l’enterre aux Invalides avec les déplumés.

  151. Le peuple aurait-il changé ?
    Quand on songe aux différentes corpos ouvrières qui avaient demandé que le cercueil de Totor (poète) traverse les quartiers populaires décrits dans les Misérables et que celui de Djoni, adulé par le peuple parce que venant de ce milieu, parti de rien, ayant gardé le mauvais goût nécessaire pour que l’identification fonctionne, sera trimballé sur les Champs-Elysées –l’avenue la plus vulgaire du monde– on se dit que oui, le peuple a bien changé; il ne veut plus que l’Idole vienne à lui mais qu’elle investisse le lieu emblématique de la puissance et de l’orgueil.
    La vie continue…triste mais elle continue.

  152. C’est bien ! Bientôt, peut-être, vous rendrez-vous compte que le féminisme est l’un des tout premiers ennemis à combattre et abattre.

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