Hélène Bidard conseiller de Paris PCFLes féministes folles ont encore frappé : une publicité Aubade, accrochée à la façade des Galeries Lafayette à Paris, les défrise souverainement. « Un trop beau cul ! » hurlent-elles en substance. « Pas assez celluliteux ! Pas assez gras ! Pas assez réaliste ! »
« Sans compter que le modèle n’a pas de tête ! Les femmes ont-elles vocation à être décapitées ? Ne serons-nous jamais que des fesses sans cervelle ? Sortons tout de suite de trois mille ans de dictature machiste ! »
Etc.
D’ailleurs, peu de temps auparavant, une autre publicité pour un produit anti-cellulite avait également provoqué leur ire. « Marketing sexiste pour les Nuls ! La cellulite est un droit ! Cellulite ? #Me too ! Et tu n’as pas à me dicter ton standard de beauté, sale mâle blanc colonialiste… »
Etc. (bis).

Reprenons.

Et d’abord, une p’tite chanson :

« Dans l’alphabet du corps, le Q est la consonne
Qui m’occupe toujours particulièrement,
Et même si tu te paies des yeux de diamant
Mes yeux lâchent tes yeux pour lécher ta consonne… »

C’est de Nougaro et ça s’intitule finement « le K du Q ». Ça se trouve dans ce très bel album, Plume d’ange, très free jazz — et ça date de 1977. On était alors libre d’écrire et de chanter ce que l’on voulait. Et aucune femme ne se trouvait offensée par les délires des poètes. Ni Nougaro, ni Brassens, qui dans « Vénus Callipyge » osait chanter :
« C’est le duc de Bordeaux qui s’en va, tête basse
Car il ressemble au mien comme deux gouttes d’eau
S’il ressemblait au vôtre, on dirait, quand il passe
« C’est un joli garçon que le duc de Bordeaux ! » »
Mais ça, c’était en 1964. La censure gaulliste sévissait si fort que Jean-Jacques Pauvert ou Régine Deforges éditaient des livres immédiatement interdits. De la Libération à 1975, près de 3000 films ont été censurés, tout ou partie. Pour certains, on a même détruit les négatifs par décision de justice : Torquemada pas mort !

Nous protestions, mais nous n’avions rien vu. Il nous restait à affronter les pétroleuses modernes.
Les c***, ça ose tout, c’est aussi à ça qu’on les reconnaît. Les c**nes aussi.
Et les incultes itou.

Parce qu’en définitive, c’est un problème de culture.

On a guillotiné Olympe de Gouges non parce qu’elle avait écrit les Droits de la femme et de la citoyenne (une façon de faire du communautarisme déjà à l’époque), mais parce qu’elle était mauvaise latiniste. Elle ignorait qu’en latin, « homo », qui a donné « homme », signifie « l’être humain ». Pas le mâle — le « vir » abonné à la virilité et aux poils sur le torse. Les Droits de l’homme incluaient les femmes. Faute de traduction ? La bascule à Charlot !

Ils étaient vifs, en 1793.

Le cul, c’est toute une culture. Mais comment le faire comprendre à ces hilotes ? Elles en sont à croire que les fesses d’Aubade sont authentiques — on aurait dû leur expliquer que de la même manière que la pipe de Magritte n’est pas une pipe, le cul d’Aubade n’est pas un cul, mais une image. Juste une image. Une quintessence.
Alors, les revendications de fesses celluliteuses…

Au commencement était le cul des déesses.Vénus callipyge NaplesEt des dieux, face250px-Hermes_di_Prassitele,_at_Olimpia,_frontet pile.Back_Hermes_bearing_Dionysos_Olympia

Qu’elles soient nues ou à peine dissimulées sous un voile qui sous prétexte de pudeur en accroît encore le potentiel admirable… C’est le sculpteur Jean Thierry qui au début du XVIIIe a rajouté une broderie de marbre sur les fesses de la Vénus Farnèse copiée par François Barois — et ce voile de marbre a mis une touche d’obscénité sur le galbe de la Perfection.800px-Callipygian_Venus_Barois_Louvre_MR1999

Il n’y a pas que les culs féminins qui soient divinisés par l’art. Rodin a sculpté l’Homme qui marche — nu et décapité. La Force comme d’autres étaient la Grâce.1560_e1bca3a50f848c1Les Grecs modelaient autant de fesses d’hommes — forcément, ils n’avaient pas la fesse platonique — que de femmes. D’hommes de tous les âges, fesses de jeunes hommes ou de quadragénaires Ebranleurs du sol…Grecia-Atenas-Museo-Arqueologico-Nacional-Zeus-Poseidon-Completo-TraseraOu androgynes plus beaux encore que des femmes.
1280px-Borghese_Hermaphroditus_Louvre_Ma231

Quant à la revendication celluliteuse… Ma foi, Rubens il y a cinq siècles a déjà réglé le problème1200px-The_Three_Graces,_by_Peter_Paul_Rubens,_from_Prado_in_Google_Earth— mais franchement, c’était donner aux Grâces un caractère humain, trop humain. Canova a mieux cerné la question.2006AT7725_three_graces_new

La fesse doit être admirable, ou n’être pas. Fesse de divinité, comme la Vénus au miroir de Vélasquez — le sommet de la fesse. Le sommet de l’art.1280px-RokebyVenusBien sûr que ce n’étaient pas — pas plus au Ve siècle qu’au XVIIe ou aujourd’hui au fronton des Grands magasins — des fesses réelles. Mais des rêves de fesses, une sublimation du désir mis entre deux parenthèses sublimes.
Cela ne nous empêche pas, nous autres hommes réels, d’aimer vos fesses dans la réalité, quelles qu’aient été leurs vicissitudes… « La femme qui est dans mon lit n’a plus vingt ans depuis longtemps »… Nous vous aimons réelles, mais nous adorons les culs des déesses — parce que nous adorons l’art, et que nous savons qu’il n’est pas la vie, mais la correction d’icelle.

Jean-Paul Brighelli

534 commentaires

    • Vingt dieux !

      Le chauffeur devait être en train de dealer au khul * du camion et il a eu du khul * de pas prendre la remorque sur la tronche.

      J’ai quand même du mal à imaginer la cinématique de la chute pour en arriver à cette pause. J’imagine que le camion était vide…

      * quelque chose me dit que le robot va avoir du boulot avec les commentaires de cette note…

        • Oui, sans doute. Au moins 3 forces s’exercent sur le camion :
          une réaction du sol sur le nez du camion
          une réaction du parapet au contact entre la remorque et le parapet *
          le poids du camion avec sa remorque
          Dans cette hypothèse simple (simpliste) elles seraient quasi verticales.

          On peut imaginer que des roues du tracteur sont en appui sur le mur.

          * un parapet, destiné à s’opposer aux effets délétères d’un pet, pue-t-il nécessairement autant que le pet qu’il doit annihiler ? Est-il vraiment impossible de confondre un parapet avec un contrepet ? TDPQQQD…

        • non, Dobolino, ce que vous voyez c’est des feuillages. A priori, le centre de gravité est proche du milieu de la remorque, un peu décalé vers l’avant à cause du tracteur. Pour que l’ensemble ne bascule pas, il faut que la remorque doit être bien lestée à l’arrière, et bien encastrée sur le muret.

  1. Le 19 décembre 2018 à 14 h 42 min, Lili a dit :

    Il est vrai que ce sont des raisons d’ordre économique qui ont fait sortir les GJ dans la rue. ( pas l’extréme misére qui, elle, se tait).
    Cela ne se peut comparer avec 1968, pays riche, sans chômage de masse etc…
    Il y avait de bonnes raisons, idéalistes, propres, certes, et cela venait d’enfants à qui l’avenir souriait… et puis, com dab , ça s’est dévoyé, c’est devenu moche, veule, égoiste, mortellement angéliste et déconstructiviste ADONF etc…

    Mouais. A remettre dans son contexte. Nous sommes plusieurs ici à avoir été des enfants ou pré-ado en mai 68. Pays riche ? Allons ! Oui, pour l’époque ! A la maison, avec un père Normale Sup et jeune professeur dans le supérieur, salarié de l’état depuis 1951,nous avons accédé à notre premier frigo en 1967 et c’était une grosse dépense. Quel GJ n’a pas frigo et congèl ? Télé : pareil ! Première voiture neuve pareil. Pour obtenir une ligne téléphonique vers 1968 ( je viens de l’apprendre ces jours-ci), il a fallu que le recteur de Paris X écrive un courrier à France Télécom expliquant que le professeur avait impérativement besoin d’une ligne rapidement, étant directeur d’UER. Quelle famille GJ n’a pas un téléphone par personne, enfants de dix ans compris ?
    Et nos cadeaux de noël, les seuls de l’année, à nous enfants ? Je suppose que Zorglub ne devait pas avoir grand chose sous le sapin. Quant à nous, les cadeaux étaient raisonnables, raisonnées et peu dispendieux.
    Je pourrai prolonger cette liste à l’infini.
    C’est pourquoi je ne peux prendre au sérieux le mouvement des gilets jaunes sensu stricto : il n’exprime pas une révolte contre une injustice criante, mais une frustration intense, ne pouvant faire face aux « indispensables » d’aujourd’hui. C’est un mouvement qui est le pur produit d’une société de consommation effrénée;

    • Je crois que personne ne dit le contraire. Pour ma part, je suis un peu plus jeune. Je n’ai jamais rien connu d’autre que la société de consommation. Mais même en 1968, était-ce une révolte contre « une injustice criante »? Il y avait les étudiants travaillés par leurs hormones, les travailleurs soutenus par des syndicats (qu’on pouvait à l’époque prendre plus au sérieux qu’aujourd’hui) et la clique des théoriciens situationnistes qui ne rêvaient de renverser la table. A mes yeux, les GJ sont les otages d’un capitalisme absurde et dément. Ils ne veulent pas en sortir, ils ne veulent pas changer la société, ils veulent juste pouvoir boucler leurs fins de mois. C’est une revendication beaucoup plus raisonnable que celles de 68, il me semble, non? Et tout aussi légitime. Pourtant, il a fallu en arriver à huit morts pour que le pouvoir daigne leur accorder quelque chose. C’est quand même dingue, quand on y pense!

      Je suis cependant d’accord avec vous sur la dimension consumériste. Mais c’est la société qui est comme ça. Quand j’ai commencé à travailler, il y a une chose qui m’a immédiatement révolté, c’est de devoir PAYER pour aller bosser à des kilomètres de chez moi. Aujourd’hui, je n’ai plus de voiture, pas de téléphone portable et j’ai vécu sans connexion internet pendant dix ans (je me rends d’ailleurs compte que je perds beaucoup de temps de lecture depuis que j’en ai de nouveau une.) De tout cela, je peux très bien me passer. Mais c’est un luxe que tout le monde ne peut pas forcément se permettre!

    • Louis XIV était riche,mais il ne prenait pas l’avion.

      Difficile d’obtenir une ligne téléphonique en 1968 ? J’ai peine à le croire;dans quelle région ?

      D’un autre côté,dans les années soixante,une famille populaire avec trois enfants pouvait aller au cinéma une fois par semaine;aujourd’hui ?

      N’avez-vous pas remarqué que beaucoup de produits manufacturés (ordinateurs,télévisions) coûtent de moins en moins cher ?

      • « beaucoup de produits manufacturés (ordinateurs,télévisions) coûtent de moins en moins cher » miracle du capitalisme et du libre marché : production de masse et concurrence ==> baisse des prix. 😉

      • Une ligne téléphonique en 1968 était un privilège. Je me souviens d’avoir emménagé, en 1970, dans une maison sise dans un lotissement de 145 maisons
        dont aucune n’avait le téléphone. Nous avons bataillé des années avant de l’obtenir. Comme le disait une blague très répandue: en 1974, quand Giscard est devenu Président, la moitié de la France attendait le téléphone et l’autre moitié attendait la tonalité! Car ça fonctionnait très mal. C’est Giscard qui a fait le nécessaire pour que la situation se normalise vers 1980.

    • Pas d’accord. Ce n’est pas une révolte économique, un mouvement consumériste.
      Bien sûr, les facteurs déclenchants sont en partie liés aux fin de mois. Mais l’essentiel, même s’il n’est pas toujours exprimé, des motivations des gilets jaunes est d’ordre culturel.
      C’est une révolte de classe, à l’époque où on nous assène que la lutte des classes n’existe plus (et dieu sait que je ne suis pas marxiste !). La classe moyenne occidentale, pour ne pas dire blanche (« normale », disait Coluche, et elle l’est, dans tous les sens étymologique du terme) dont Christophe Guilluy (guili ?) décrit parfaitement le désarroi dans son dernier livre « No society ».
      Une classe qui n’en peut plus du mépris profond dans lequel les tiennent les « élites » (les guillemets sont ironiques), qui souffre de ne plus se reconnaitre comme le référent culturel majoritaire. En gros, c’est la France de Gabin et de Piaf qui n’accepte pas les folies LGBT en résille dans la cour de l’Élysée.
      Cette France revendique naïvement des solutions socialistes parce que ça fait 70 ans que l’EN et la presse leur beurre la rondelle avec ça, en leur assurant que c’est l’alpha et l’omega de la politique et de l’économie. 50 ans, depuis que Dobolino a la télé, que des « experts » pérorent en feignant (en faignants ?) de ne pas voir l’éléphant au milieu du salon.

    • Dans ce blog à patine littéraire certaine, « stricto sensu » va mieux, même s’il est vrai que l’ordre en latin n’est pas strict.

  2. Pour en revenir au sujet de départ, il y a quand même vrai problème, Brighelli, dont je ne suis pas seule à souffrir.
    Les canons féminins de beauté qui s’impriment sur nos rétines depuis plus de 40 ans nous rendent toutes peu ou prou honteuses de nos corps, puisque pour y accéder, il faut réellement un régime de famine** et un âge inférieur à 25 ans. Cette image de la femme imprimée partout nous bousille notre vie de drague, tant les proportions exigées sont similaires, même si elles sont mieux pour la lingerie que pour la haute couture où on atteint des sommets de maigreur.
    Se rajoute pour les jeunes générations le porno ad libitum qui les traumatise sur l’aspect de leur vulve ( de leur phallus) ou la distance entre leur orifice génital et leur anus. Elles vont consulter pour apporter par chirurgie plastique ce qui leur semble être incontournable pour avoir une vie sexuelle épanouie.

    Une petite blague wallonne illustrative :  » Les Flamandes, c’est comme les pantoufles : on est bien dedans mais on ose pas sortir avec … ».

    ** régime qui doit réduire probablement la vie sexuelle à néant ?

        • Comme j’ai posté 3 messages d’affilée, le bouzin a dû me prendre pour un vilain robot spameur ?

          • J’écris toujours peaurneau.

            Essayez d’écrire sur les barricades de la rue G*y Lussac,vous verrez ce qui se passera.

          • suivez le conseil de M. Lormier. Sinon, quand vous avez un mot « douteux » à faire passer, utilisez un chiffre, ou un point : m3rde, c0nnard, p.tain, ça passe ! 😉

    • Bah non! bon d’accord, à quasiment 75 automnes j’ai ramassé un peu de saindoux superflu et ça devient flasque , mais je ne me suis jamais privée de manger et j’exige des vêtements qu’ils s’adaptent à ma morphologie et non l’inverse. Je regarde avec commisération les malheureuses qui ressemblent à des échassiers squelettiques parce qu’elles ne sont pas capables de faire la différence entre mince et maigre. Je n’ai d’ailleurs jamais eu l’impression que les anorexiques avaient plus de succès que les autres . Et il n’y a pas que la drague dans la vie, ou alors je ne comprends plus de quoi ces bonnes femmes se plaignent. Si les statues de l’antiquité sont si admirables c’est parce qu’elles sont l’expression d’un équilibre. En gros, la beauté ce n’est pas du sentiment, ce sont des mathématiques. Mais notre époque ne veut que du sentiment, elle a tort. Quand j’ai lu les protestations des harpies de service pour la publicité, je me suis posé la question : sur quoi donc peuvent-elles bien s’asseoir? et la réponse s’est imposée : sur leur cerveau.

      • « En gros, la beauté ce n’est pas du sentiment, ce sont des mathématiques. »

        Ce n’est pas faux : Voir une belle courbure de fesse peut donner l’envie de bézier.

        • Restreindre la beauté à la régularité mathématique, c’est pathétique! On laisse tomber la moitié de la littérature et de l’art ! et de la vie !

          • Mais non! pas du tout, regardez un flocon de neige, c’est beau. L’univers avec ses planètes, c’est beau. La musique, c’est beau…. Un kaléidoscope c’est beau et pourtant ce n’est que quelques morceaux de verre et 3 miroirs. Tout est géométrique mais on ne s’en aperçoit pas si on ne regarde que la surface. Après reste à déterminer si on s’intéresse davantage au mécanisme qu’à l’automate fini. Il me semble qu’il y a un âge où les enfants démontent les jouets. Le résultat n’est décevant que s’ils n’arrivent pas à les remonter. Si on y arrive, on trouve que celui ou ceux qui ont créé le monde étaient rudement astucieux et on admire.

        • Mon exemple type est la place du Capitole. Elle est perfection. Mais on peut dire la même chose des statues antiques et je pense que c’est une question de proportions. Je me souviens avoir vu un documentaire sur un de mes tableaux préférés : la vierge au chancelier Rollin. L’usage de la géométrie, si je puis dire, était incroyable, tant tout était calibré, placé, pensé dans le moindre détail. D’après un ami (bon) peintre, le beau se confond avec le classique. Evidemment, se pose alors la question : qu’est-ce que le classique….

          • à ce propos, le miroir de la Venus de Velasquez, doit être un miroir grossissant, parce que l’image réfléchie ne me semble pas respecter les lois de l’optique …
            Ou bien c’est moi qui ai besoin d’aller chez l’ophtalmo ? 😉

          • Evidemment qu’il ne respecte pas les lois de l’optique, c’est là tout le secret du tableau : elle regarde le spectateur…

        • « La nature est un livre écrit en langage mathématique » comme aimait à le dire Pierre Chaunu en citant Galilée.

      • Quelle profondeur Coraline…tu ne dois jamais t’ennuyer avec toi meme. Autre choses, les harpies t’emmerdent et elles n’ont pas 75 ans, dsl mais les femmes de ta génération ne sont pas un modèle ! Levy et deneuve par example….l’auteur de cet article est un porc avec ses petits plaisirs visuels lubriques.

        • Oh mais : 1) ça ne me viendrait pas à l’idée de me poser en modèle, 2) ça ne me viendrait pas à l’idée de poser les femmes de ma génération en modèle, 3) ça ne me viendrait pas à l’idée de poser les femmes en général en modèle, il y a amha le même nombre de connes que de cons, elles font d’ailleurs un gros effort, couronné de succès ( il faut le reconnaître) pour le prouver, tous les jours. A part ça, ouais, j’ai 75 ans mais ça n’est pas complètement de ma faute, je me suis contentée de me laisser vivre.

  3. Pour qualifier les ados qui ont tendance à garder les doigts au chaud, j’ai déjà utilisé le néologisme « dactylopyge » mais je crains que cela évoque plutôt un khul en forme de doigt(s) ce qui semble assez peu pertinent pour la quasi totalité des fignedés humains.

    Avez-vous des suggestions alternatives ?

  4. En vertu de l’adage « la fesse c’est l’Homme » ( l’inverse est vrai aussi), marchez, Mesdames, marchez pour développer ces muscles indispensables!
    Nous vous suivrons.

  5. « Ils te calomnient, ceux qui disent que tu combats pour des questions matérielles, et que tu ne vois dans le taux du salaire et dans la durée des heures de travail qu’une condition de bien-être physique ! Sans doute, tu as droit à ce bien-être, à ce repos ; mais ceux qui te connaissent savent bien qu’il y a là pour toi une question supérieure à celle du pain qui nourrit le corps. Tu veux le pain de l’âme ; tu veux la lumière, l’instruction, le temps de lire, de méditer, d’échanger ta pensée avec celle de ton semblable. C’est une conquête intellectuelle que tu réclames ; et ce qui a fait la grandeur de tes pères, ce qui nous oblige à les admirer, alors même que nous déplorons les tragédies de leur existence, c’est qu’au temps des plus épouvantables souffrances matérielles, au temps de la famine, de la guerre et de l’épouvante, ils oubliaient tout pour la vie publique, pour le salut de la patrie, pour la gloire qu’ils nous ont léguée.

    […] Nous y sommes dès aujourd’hui, dans ces jours de souffrance morale et physique. Eh bien, voudrions-nous ne pas y être ? voudrions-nous ne pas avoir conquis ces larges blessures, ne pas subir cette gêne momentanée, ces privations, cette fatigue de tous les instants ? Non, mille fois non ! la République mérite bien tous ces sacrifices. « Nous avons encore de la misère à son service » , disait naguère un de tes enfants sur la place publique. Mot sublime, et qui suffirait à la grandeur d’une nation !

    Plains-les, ceux qui ne comprennent pas une pareille pensée ! plains-les, ceux qui tremblent devant toi ! ils sont assez punis par le malheur de ne pas sentir en eux la confiance et l’enthousiasme qui élèvent à ton niveau toute âme droite, tout courage de Français ! plains-les, ce sont les émigrés du présent ! Ils ne fuient pas derrière la frontière ; mais leur conscience déserte la cause publique et leur âme renie la patrie !
    […]
    Nous, notre affaire, c’est de vivre pour faire fructifier la vie. S’il faut souffrir encore, souffrir longtemps et beaucoup, souffrons ! Cette fois, notre souffrance ne sera pas perdue : l’avenir nous en tiendra compte […].

    À toi, peuple, demain comme aujourd’hui ! »

    George SAND, « Lettres au Peuple », Paris, 19 mars 1848.

    Pour rappelle, selon Eric Hazan – spécialiste de la question des révoltes et révolution française – le mouvement des gilets jaunes trouve son antécédent historique dans les événement de 1848 par la mixité de classe des révoltés et non pas ceux de 1968 comme certains s’emploient à le faire, qui fut à l’initiative des étudiants.
    On s’amusera des réflexions faites ce jour sur le blog sur la question du pouvoir d’achat et de l’étonnante conformité de la réponse de l’illustre auteur.

    •  » il n’exprime pas une révolte contre une injustice criante, mais une frustration intense, ne pouvant faire face aux « indispensables » d’aujourd’hui. C’est un mouvement qui est le pur produit d’une société de consommation effrénée; »

      Comme me le fait remarquer un ami à qui j’ai soumis l’extrait qui est un petit bijou ; il a la particularité de déclencher colère et nausée, il me répond : il faudrait la contraindre à vivre dans les conditions dans lesquelles vivent ces gens. Parce que sinon elle ne pourrait pas comprendre. Cela dit, placée en situation, elle péterait les plombs en quelques minutes, et n’aurait pas le millième de la résilience nécessaire.

    • Je n’ai jamais dit que les gj trouvaient leur antécédent historique dans les événements de 68. J’ai simplement fait une comparaison avec le mouvement de 68, ce qui n’est pas pareil et vous avez d’ailleurs renchéri en comparant la France de 68 à la nôtre et en la qualifiant de plus riche, ce qui est fort discutable.
      Par ailleurs, la révolution de1848 est liée à une crise économique profonde due à des facteurs multiples : mauvaises récoltes, renchérissement du prix du pain et des pommes de terre, crise économique qui provoque l’effondrement d’une économie hautement spéculative. Ils avaient faim.
      Les gilets jaunes ne crèvent pas de faim.
      A Roubaix, par exemple, une des villes les plus pauvres de France, il y avait à peine une dizaine de GJ.
      Dobolino l’ a parfaitement bien dit « c’est le pur produit d’une société de consommation effrénée. »

      • « Dobolino l’ a parfaitement bien dit « c’est le pur produit d’une société de consommation effrénée. » »

        Sanseverina
        Privez-vous de chauffage durant tout un hivers, comme c’est le cas pour de nombreux gilets jaunes. Mettez-vous à travailler à plus de 65 ans en complément de votre retraite, en faisant des saisons de cueillettes pour parer à une réparation de véhicule, privez-vous de soins médicaux, rendez-vous à la banque alimentaire pour nourrir vos gosses en ayant pris soin de vous y présenter avec vos relevés bancaires ( c’est humiliant certes, mais c’est au cas où seriez profiteuse que voulez-vous) et alors seulement je vous écouterai.

        • Votre tableau n’est pas celui des gilets jaunes ( salaire moyen mille sept cent euros ) . Vous êtes de très mauvaise foi.
          Et par ailleurs, vous ai- demandé de m’écouter ? Non.

          • « Votre tableau n’est pas celui des gilets jaunes ( salaire moyen mille sept cent euros) »

            Brut ou net ? Vos sources s’il vous plaît ?
            Il serait surprenant qu’étant incapable d’attribuer une mouvance politique majoritaire au mouvement, ils (instituts de sondage, Etat) puissent fixer un revenu moyen à un mouvement s’étendant sur tout le territoire national. Vous ne doutez de rien.

        • – On met trop de pognon, on déresponsabilise, on est dans le curatif.
          – mais Patron…
          – Ta gu****, ta gu****, ta gu****, Alexandre !

  6. Les extrémistes féministes font finalement le jeu des bigots islamiques en censurant le corps féminin, en voulant le faire disparaître de l’espace public.
    D’ailleurs certaines féministes ont déjà franchi le pas en défendant burka et voile au nom des libertés de la femme…soumise!

  7. Invoquer les déesses et les canons artistiques alors que le fond du problème, c’est le combat contre les stéréotypes, n’est-ce pas un peu faux-cul?

  8. La beauté régulière comme des mathématiques c’est comme la Suisse, c’est propre, mais on s’y emmerde !

  9. C’est pourquoi, alors qu’elles sont plus « précises », j’aime moins les oeuvres du XIXème Siècle que les oeuvres antérieures, mais ça ne vient pas de leurs proportions, ça vient de l’exécution des détails qui ne laisse plus place à l’imagination. Une oeuvre d’Art doit faire rêver, être comme une porte ouverte sur un univers (enfin, ça n’est que mon avis). Quant à la Suisse, ça n’est pas (plus?) si propre que ça et s’y embêter ou non relève bien plus du caractère de chacun que d’autre chose. Pour ma part, j’ai toujours su m’occuper. Sans compter tous les livres que je me promets régulièrement de relire.

    • « Une oeuvre d’Art doit faire rêver, être comme une porte ouverte sur un univers (enfin, ça n’est que mon avis). »

      La profondeur de certains propos ici est surprenante.

      • Bah vous savez, je suis un animal assez instinctif. Je me demande parfois pourquoi j’ai conservé ce côté, d’ailleurs. Probablement que j’étais (et je suis toujours) trop bête et trop paresseuse pour que les filtres de l’éducation se greffent facilement sur moi. Ce n’est pas avec ça qu’on fait les belles carrières, mais il semble bien que ce soit avec ça qu’on arrive à vivre en paix. J’ai comme tout le monde des opinions, dont j’admets volontiers qu’elles puissent être fausses puisque je ne suis pas omnisciente. Où ça se gâte un peu, c’est quand mes interlocuteurs affirment péremptoirement qu’ils ont raison parce qu’ils sont eux et que je ne suis que moi. Je n’ai encore jamais rencontré quelqu’un qui sache véritablement tout sur tout et il est à craindre que s’il existe il ne soit pas d’un commerce très agréable.

    • La Suisse c’est un ex-pays pauvre … d’où peut être des habitudes de frugalité incompréhensibles pour les riches citoyens des pays bénis par les dieux !

      • Je surprends toujours les français quand je leur dis que la Suisse est une contrée de paysans pauvres. Pas pour rien qu’il fut un temps où ils allaient faire les soldats dans toute l’Europe. Depuis ils ont cultivé les banques et le tourisme et ça leur a plutôt bien réussi, mais le fonds économe subsiste.

  10. Il y a deux jours, donc, l’ancien maire de Genève, Guillaume Barazzone, tweete : « Honte à vous Richard Ferrand ! – ignare – qui venez de déclarer à l’Assemblée nationale sur le droit de référendum helvétique : “Les thèmes soumis sont très souvent le fait de cliques affairistes et de quelques lobbystes démasqués.” Le peuple suisse appréciera. » Comme on dit, ça envoie du bois.

    http://www.bvoltaire.fr/ric-lamnesique-richard-ferrand-fache-les-suisses-il-fallait-le-faire/

  11. Hello Flo,

    Pour donner une suite à votre remarque de bon sens ( cf: avant de porter un jugement prêt -à- porter , on fait 7 fois tourner son cervelet!) :
    Nous avons un proverbe espagnol qui dit :  » ES EL QUE LLORA EL QUE MAMA ».

    Traduction: « c’est celui qui pleure qui est celui qui tête ».

    Interprétations:
    1. on donne toujours davantage la mamelle à celui qui chouine. On l’entend.
    2 . Celui qui se pleurniche n’est pas tant que cela à plaindre, parcequ’il est à la mamelle, et qu’il s’en met plein la panse. ( cf. un peu ceux qui font jouer la victimisation aux fins manipulatoires).

    ===== Conclusion : 1..les jugements négatifs et hâtifs à propos des GJ proviennent souvent des petits Homais à la gamelle,
    2. Ce que j’écrivais dans le fil précédent , et qui n’est en rien un paradoxe: ceux qui sont dans une misére et un désespoir total se TAISENT, ils sont cuits, bouillis.
    3. Les GJ ne sont pas heureusement dans un tel état ( pas tous) et ils ont eu la force de réagir avant le désastre.

    • « ES EL QUE LLORA EL QUE MAMA »

      Je ne sais pas l’espagnol mais je vais souvent en Espagne; votre proverbe m’intrigue;j’ai entendu parler (comme tout le monde) du scandale de certain bar de Magaluf et de son record de « mamadas »;le mot vient-il de là ?

      Curieuse analogie,si c’est le cas.

    • nous avons l’équivalent de ce proverbe en créole, à la Réunion « z’enfant y plère pas, y gagne pas tété ! » 😉

  12. Je rappelle que le sujet de la chronique n’est plus l’image de l’homme gileté, mais celle de la femme dévoilée.
    La fine ou l’épaisse.
    PS:
    Oui,…

  13. Les canons de la beauté changent.

    Où en sommes-nous avec les faux-culs (si élaborés à l’époque victorienne) et les culottes rembourrées ,plus faciles à acquérir et à porter ?

    A propos de Kim Kardashian,les experts ne sont pas d’accord:a-t-elle des implants fessiers ?

    Quid des stéatopyges ?

    Celle qui se moque de tout ça,c’est peut-être calli-pyge rien…

    https://image-cdn.hypb.st/https%3A%2F%2Fhypebeast.com%2Fimage%2F2016%2F09%2Fkim-kardashian-butt-almost-gets-kissed-1.jpg?q=80&w=1000&cbr=1&fit=maxhttps://image-cdn.hypb.st/https%3A%2F%2Fhypebeast.com%2Fimage%2F2016%2F09%2Fkim-kardashian-butt-almost-gets-kissed-1.jpg?q=80&w=1000&cbr=1&fit=max

  14. Je m’étonne que personne n’ait évoqué le plug anal géant exposé place Vendôme. Ah mais suis-je bête, c’était de l’Art …

  15. Pfff.

    On peut voir deux grandes voies d’accès mathématiques à la fesse :

    Les discretistes s’intéressent à la cellulite qui émerge d’une pixellisation de la peau. C’est un peu la voie des bourrins des maths(dégrader le réel pour qu’il ressemble à ce qu’ils produisent)

    Pour les primatistes du continu, l’adéquation de la selle de cheval à la fesse renvoie à l’universalité de la courbure. Bien sûr, certaines fesses évoluent aérodynamiquement vers la culotte de cheval qu’on traite comme une sorte de décollement de la couche limite de gras.

    Tout cela est rempli de flèches (champ de vecteurs, …) et il ne faut pas voir ailleurs la symbolique du carquois chez culpidon (rarement représenté par derrière), lui-même agent de contact dans le mystère de l’interaction amoureuse à distance.

    https://www.peintures-tableaux.com/pic/Oil%20Painting%20Masterpieces%20on%20Canvas/Rubens%20Peter%20Paul_Netherlands_1577-1640/5-cupid-making-his-bow-Peter-Paul-Rubens.jpg

  16. Chronophagie occupationnelle (suite)

    Dans l’Osservatore pedago, les gros khuls sgunso-pédagols sont de sortie sur un thème qui leur est « chair » : les khonseils de classe

    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/12/20122018Article636808875205081748.aspx

    Vous n’êtes évidemment pas obligé de vous taper un pareil monceau de bullshit dès le réveil alors qu’il fait gris dehors. Aussi, vous ai-je sélectionné un extrait :

    « Temps 3 – Analyse du bulletin. Ce dernier temps, représente une rare occasion de réunir, dans un cadre sécurisé et sécurisant, les trois partenaires – enfant / parent(s) / école et de « parler de l’école » ensemble. […] Dans ce sens, c’est l’élève grâce à une fiche d’analyse de son bulletin qui explique / fait un bilan sur son trimestre. Ici, il verbalise sur ses points forts, ses points à améliorer en fonction de différentes matières où il est en réussite et où il est en difficulté. Ce travail effectué en vie de classe lui permet d’avoir un regard réflexif sur son propre travail. Enfin, l’idée en fin d’entretien est de mettre sur papier deux engagements qu’il devra tenir au second trimestre. Ces engagements peuvent être prioritairement sur une compétence (ex : en mathématiques, sur la compétence « calcul mental », passer de fragile à satisfaisant) ou bien sur un problème plus transversal de type comportemental (ex : prendre vingt minutes par jour pour travailler). A la suite de ces engagements et de son analyse, l’élève a la possibilité de démontrer un exercice qu’il a généralement réalisé en cours pour montrer ses compétences à ses parents. Pour faire patienter les parents qui ne passent pas en premier, un musée pédagogique peut être créé. A l’intérieur, on pourra y retrouver des travaux d’élèves (ex : leur chorégraphie en danse, leur présentation d’un livre en français, des dessins…) disposés à divers endroits de la salle pour permettre aux parents de se déplacer librement. »

    Des heures de bavassage pour accoucher de 20 minutes de travail par jour pose la question insoluble : où trouver ces 20 minutes ?

    • Z’oubliez de signaler que le mec est prof de gym …
      Et alors, tout est dit.

      z’ont un complexe d’infériorité qu’ils compensent par l’usinagazinage.

      • Oui, c’est le très haut niveau et les eupéesses sont à l’usinagazinage * ce que les blacks sont à une finale olympique du 100 m en athlétisme.

        Je dis ça pour que doriout comprenne.

        * excellente formulation

  17. Le 20 décembre 2018 à 10 h 54 min, Coralline a dit :

    Je surprends toujours les français quand je leur dis que la Suisse est une contrée de paysans pauvres. Pas pour rien qu’il fut un temps où ils allaient faire les soldats dans toute l’Europe. Depuis ils ont cultivé les banques et le tourisme et ça leur a plutôt bien réussi, mais le fonds économe subsiste.
    Répondre ↓

    La lecture de Via Mala sera très profitable

  18. Flo, on ne doit pas connaitre les mêmes gilets jaunes … Ceux que je côtoie au quotidien sont loin d’appartenir au quart-monde.

    • Là, un gilet jaune militant vient de m’appeler pour son chien blessé à la chasse. Il va venir avec son gros pick-up et son chien. Il m’a déjà laissé 563.40 euros vendredi 14/12 et il y a fort à parier que ce sera plus de 200 aujourd’hui. Vous croyez vraiment qu’il se gèle chez lui ? Ses chiens sont mieux logés et nourris que les migrants sans papiers !

      • C’est marrant, moi non plus. Les GJ avec qui j’ai parlé n’avaient rien à voir avec le tableau inventé par Flo.
        Mais vous savez, elle ne fait déjà pas la distinction entre l’Etna et le Vésuve. Alors elle doit aussi confondre les GJ et les vrais « pauvres ».
        Je ne vais pour ma part pas insister. Dans ces cas particuliers, il vaut mieux leur laisser croire qu’ils ont raison. Le dérangement risquerait de s’accentuer.

        • « Mettez-vous à travailler à plus de 65 ans en complément de votre retraite, en faisant des saisons de cueillettes pour parer à une réparation de véhicule, privez-vous de soins médicaux, rendez-vous à la banque alimentaire pour nourrir vos gosses  »

          A 65 ans, votre gilet jaune emmène ses gosses à la banque alimentaire ? Diable, mais elle les a eus à quel âge ?
          Vous vous emportez dans vos cauchemars les plus fous !
          Encore un coup de l’Etna. Zut alors !

    • Votre réflexion ne me surprend pas, votre vision de la société se base sur le prisme de votre clientèle. Ceux que je côtoie n’ont pas le moyen d’aller chez le véto faire vacciner leur chiens et/ou chats ne serait-ce que pour les faire vacciner. Et il serait surprenant que votre époux n’ait pas constaté, parmi ses administrés, une misère sociale.

      • je ne parle que de ce que je connais, effectivement, contrairement à d’autres 😉 .
        Misère sociale ? Oui. On en a puisqu’on a des logements sociaux mais ce sont des cas très particuliers. La plupart sont bien plus proches des zadistes que des Gilets Jaunes et ont fait le choix délibéré de la décroissance. Ils vivent de peu mais mettent les enfants à l’école Steiner Waldorf.
        Nous avons eu aussi parfois de la vraie misère sociale, atroce, alcoolique, désolante et nous en aurons encore mais ce ne sont pas des Gilets Jaunes. Les Gilets Jaunes, ce n’est pas la misère sociale, celle pour laquelle s’est battu l’Abbé Pierre, c’est juste les fins de mois difficiles. Ça pourrait être ma fille et son compagnon, deux jeunes gens qui, avec deux salaires supérieurs au SMIC et pas d’enfants à charge, ont des fins de mois difficiles du fait de leur mode de conso. Ils ne sont pas Gilets Jaunes par éducation, l’une étant ma fille et l’autre le fils d’un gros délégué CFDT Cheminots. Ils font encore confiance aux élus, même si ce ne sont pas ceux pour qui ils ont voté; ils font confiance à leurs syndicats et aux prud’hommes. Pas le genre à faire un autodafé avec leur carte d’électeur, pas le genre à croire que c’est la faute aux migrants.

        Laissez tomber, Flo, le mouvement Gilets Jaunes n’est pas soluble dans l’extrême-gauche !
        Ceci dit, je le trouve néanmoins bienvenu pour mettre le nez dans leur caca à nos élites parisiennes, puisqu’il faut en passer par là.

        • Il n’était pas question de dissoudre le mouvement dans un quelconque parti, mais que l’Etat affronte les réalités sociales. Que l’Etat admette que pour 77 % des français, il ne leur est plus admissible de leur faire supporter la dette par une politique d’austérité au parfum allemand, dette dont on paie 40 milliards par an pour les seuls intérêts d’emprunt en secteur privé à qui l’UE prête à zéro % d’intérêt (!!!) et que les Gafam et autres groupes commerciaux étrangers sont épargnés de 80 milliards d’impôts qui ne rentrent pas dans les caisses de Bercy.
          Comment voulez-vous que le français moyen en étant au rouge en milieu de mois ne devienne pas dingue devant ces chiffres et ne soupçonne pas des petits arrangements entre « amis » en haut lieu ?
          Il faudrait que je retrouve l’historique du projet de loi visant à taxer ces entreprises étrangères à l’Assemblée, il y a cinq ou sept ans. Une poignée de députés qui entre deux tours ont retourné leur veste et on voté contre ; il vous partage entre l’envie de rire et pleurer.

          • les fameux  » 80 milliards d’impôts qui ne rentrent pas dans les caisses de Bercy. » sont une chimère, une façon de détourner l’attention sur le seul vrai problème : le niveau insupportable de dépenses de l’état, faites de gabegies et de clientélisme, pour un « service rendu » de plus en plus médiocre !
            Et faire payer Google et consorts, ne fera qu’apporter un modeste répit, sans résoudre le problème de fond de la question des dépenses de l’état.
            Juste 2 chiffres 2.5 millions de fonctionnaires en 1980 5.6 en 2017 … la population n’a pas doublé, l’informatisation a simplifié bien des choses, et les services rendus sont de plus en plus décevants … Et ce n’est pas fini :
            https://www.capital.fr/economie-politique/le-nombre-de-fonctionnaires-a-encore-augmente-en-2017-1319836

          • « les fameux » 80 milliards d’impôts qui ne rentrent pas dans les caisses de Bercy. » sont une chimère, »

            Ne caillez donc pas le lait, on vérifiera quand même s’ils sont une chimère.

          • c’est du tout vu ! les géants du web ont déjà des réponses aux éventuelles mesures que nos matamores en mal de recettes fiscales souhaiteraient leur imposer ! ça commence par le dé-référencement d’un certain nombre de sites … dont les conséquences financières sont elles, immédiates !
            Parce que c’est pas l’administration française aux mirobolants succès dans le domaine informatique, qui est de taille à lutter !

            ce qui est désolant c’est de voir que le discours « faut faire payer les riches, comme ça on va pouvoir continuer à gaspiller » passe plus facilement que « bon, on va commencer à regarder où on peut faire des économies, pour réduire la pression fiscale » !
            Et une fois qu’on aura échoué à racketetter Google & Co, que fera-t-on ? on ira envahir la Suisse parce que leurs coffres sont pleins ?

            Le niveau de raisonnement économique français est consternant de bêtise, et hélas, celui des enseignants ne relève guère le niveau !

          • « ça commence par le dé-référencement d’un certain nombre de sites … dont les conséquences financières sont elles, immédiates ! »

            Précisez s’il vous plait, citez un exemple : Qui dé-référence qui ?
            En rétorsion pour s’être soumis à une nouvelle réglementation fiscale et commerciale ? C’est bien ça ?
            Seriez-vous entrain d’expliquer qu’Amazone par exemple (cinq milliards de CA/an) rentrerait en guerre ouverte contre la France en dé-référençant des sites marchands ? Se mettrait hors la loi pour ne pas avoir respecté ses contrats qui le lient à ces mêmes sites et prendrait le risque de ternir une image commerciale sans précédent auprès des consommateurs moyens GJ (77% de la population) et laisser ses part de marché à la concurrence ?
            Il serait bon qu’Amazone se méfie.

          • Précisant que les 23% du reste de la population ne se fournit pas sur Amazone ; Il ne vend toujours pas de basilic bio !

    • Parmi les 77% de français qui soutiennent le mouvement, il est fort à parier qu’il y a des maires. Il est heureux que la commune de votre époux comporte moins de 1 500 habitants, parce qu’il il aurait en charge un CCAS. Et croyez le, c’est une autre paire de manche.

      • Si vous voulez discuter avec mon époux, parlez avec lui, pas avec moi. Vous ne savez rien de lui, pas la moindre idée sur son compte. Qui vous dit que son analyse est en cohérence avec la mienne ? L’ambiance est tendue, à la maison, ces temps-ci. Un mot de trop de ma part et ça explose.

        • L’avantage majeur qu’il a sur vous et moi, c’est qu’il sait ce que sont les deniers publics, de façon approfondie et depuis plus de 25 ans.

          • les élus selon vous, par définition, « savent ce que sont les deniers publics, de façon approfondie ». Ah bon ? demandez aux administrés de ceux qui ont planté grave les finances de leurs communes/collectivités genre Ségolène, ou encore Hidalgo, (et tant d’autres qui n’ont jamais été inquiétés pour leur gestion calamiteuse …), s’ils sont heureux d’éponger les dettes laissées ?

        • Une blanquette de veau au menu de ce soir accompagnée d’une bonne bouteille. Un mari se tient comme une casserole ; par la queue et par la gueule.

        • Mais enfin,quand il s’agit d’introduire la couette dans sa housse (principale,sinon unique occupation pour laquelle les efforts conjoints sont plus efficaces que ceux solitaires-nous disiez vous) tout va bien ?

          Du moins l’espère-je.

  19. Mollesse de l’oreiller conformé ( il est pas bio le rembourrage!) où repose le cervelet des boutiquiers Homais , et sur lequel on se laisse bercer d’illusions qu’on n’a même pas été fichu d’inventer. Confort dans ses charentaises du Bien, et on marche ( c’est le cas de le dire ) sur le petit chemin étriqué et bienpensé, et il n’est pas possible d’en redessiner le tracé, et c’est toujours la même chanson :  » salops de pauvres! » … Ou « celui qui dit la vérité il faut l’ exécuter ».
    Sauf que ce jour , il est écrit (!) que certains des floués ne sont pas les bons( pauvres), ou pas les visibles, et ça marche!
    Le bon bourgeois des chansons de Brassens est toujours là, il a juste changé de crémerie et d’uniforme.
    En avant les bernés!

  20. P’tain, je sais pas qui c’est la fille « Aubade » mais la Nature s’est pas foutue de sa gueule, c’est une bombe ! Sérieux, j’aimerais bien faire sa connaissance, discuter de son parcours, ses envies…tout ça vous voyez..!?
    Bon, c’est clair que quand les gars de la D.G. des Galeries se sont réunis, ils se sont dits que si ils foutaient une affiche d’une bonne femme avec un pull mohair à paillettes à Noël, avec le réchauffement climatique ils allaient se faire éclater, même par Tati. Il est clair que tous les mecs de Paris vont débouler au Grands Mag uniquement pour reluquer un boule de cette qualité.
    Tiens, ça me rappelle mes vacances à Lacanau quand j’étais petit et que Papa s’intéressait exclusivement au beach volley féminin pendant que je criais: « Papa, j’me noie ! » et qu’il me répondait: « Oh mais tais-toi hervé, j’essaye de suivre, y’a corner..euh..panier à trois points ou…euh.. j’sais pas.. »…Bref.
    Il aura donc fallu attendre le mouvement #Me too pour se rendre compte que réduire la femme à un khul, c’était aussi absurde que résumer l’homme à ses testicules. Or personne n’a envie de voir l’anatomie intime de Brighelli ou d’un Duduche décati sur une affiche 10mx5m à la station Chaussée d’Antin avec leurs bourses dépassant de leur string, parce que le jour où ça arrive, j’arrête d’acheter mes Boxers Freegun aux Galeries Lafayette, puis je quitte BdÂ, puis la France, puis l’Europe, puis le Monde.
    Vous êtes prévenus !

  21. Cher Maitre,

    Votre article est fort bien tourné, et illustré, surtout la statue du quadragénaire.
    Il apporte de l’eau à mon moulin.
    Il y a fort longtemps que j’ai formulé ce principe dialectique et exaspérant :
    La Vérité est laide et l’Art est faux.

    Pour un Scientifique comme moi, la marque Aubade présente un réel intérêt !
    Elle doit nécessairement disposer d’une base de données donnant la masse du sein en fonction du bonnet.
    Voilà un vrai sujet !

    Nothing gonna stop me now !

  22. J’aime Aurélien Bélanger
    Même si je ne comprends pas tout.
    Mais j’ai une excuse je suis un ancien pauvre (resté pauvre d’esprit), de surcroit vieux (le faible capital initial est bien amoindri), alcoolique (le fai/…/oindri) et toxico à heures perdues (le f/…/dri).

    Vous adorerez l’entendre parler de Louis (et aussi de lui, comme souvent).
    https://www.franceculture.fr/emissions/la-conclusion/edouard-louis
    Et cerise, la chronique est transcrite, on peut la lire ce qui est tt de même plus rapide (encore que vu le débit de son élocution …).

  23. La méthode Micron expliquée aux simples d’esprit

    A l’insu de mon plein gré, je me suis retrouvé président d’une association loi de 1901.
    Chaque année, il fallait organiser une assemblée générale, ou AG.
    L’AG sert à dresser un bilan de l’exercice écoulé et à fixer des orientations futures.

    Le déroulement d’une AG est immuable.
    Dans un premier temps, les membres de l’association déversent leur bile amère.
    Dans un second temps, un appel à propositions constructives est adressé par le président aux membres.
    Les propositions sorties de l’assemblée sont chimériques et irréalisables à court terme.
    Le président sort alors de sa besace un agenda à peu près réaliste.

    Les moutons de Panurge votent alors les propositions du président sans moufter.

    Ite missa est.

    • Vous oubliez la procédure de vote :
      « – Qui est contre ?
      – Qui s’abstient ?
      La proposition est adoptée à l’unanimité »

    • « Dès qu’un certain nombre d’êtres vivants sont réunis, qu’il s’agisse d’un troupeau d’animaux ou d’une foule d’hommes, ils se placent d’instinct sous l’autorité d’un chef, c’est-à-dire d’un meneur.  » (Gustave le Bon)

  24. Si les Gilets Jaunes présentent une liste aux Européennes, c’est essentiellement aux abstentionnistes qu’ils piqueront des voix. Un peu à Marine, un peu à Mélenchon, certes, mais essentiellement aux abstentionnistes.

  25. La colère des Gilets Jaunes ?
    Relire les magnifiques pages d’Albert Cohen sur le travail d’Adrien Deume dans Belle du Seigneur( mais ? mais ? C’est à Genève, pas à Paris !), toujours d’actualité.
    Les Gilets Jaunes s’expriment par la colère car ils n’ont ni la plume d’Albert Cohen ni les moyens d’accéder à la lecture de ces pages qui solubilise toute velléité de colère dans le rire;
    Les Ministères sont pleins d’Adrien Deume, pires que lui puisqu’au lieu de pantoufler agréablement, il leur arrive de travailler. Et chacun de leurs travaux engendre une catastrophe supplémentaire.

    • Pauvre veto,
      La théorie des catastrophes, découverte par René Thom est très intéressante et très féconde.
      Retourne stériliser tes clébards et tes chiennes, au lieu de polluer cette agora avec ton bla-bla débile.

  26. Je ne sais si Flo pourrait être ou est Gilet jaune, mais le profil type du gilet jaune, c’est moi !

    TPE, taxes, paperasses, argent qui rentre, en échange d’heures de travail, et qui ressort aussi sec pour nourrir diverses usines à gaz aussi bien que de magnifiques institutions.
    Une petite dernière, tout fraiche, tombée au courrier d’aujourd’hui :

    https://www.adspl.fr/
    Le gilet jaune, c’est la petite TPE ou PME/PMI qui reçoit ça …

      • Commission paritaire régionale ! Pfff ! Y’avait déjà la cotis de 0.16% pour na Nationale, et maintenant, on nous en fourgue une régionale, pleine de petits Adrien Deume …
        Je vais aller sur le rond-point d’Auchan Le Pontet. Je n’en peux plus et je n’en peux mais.

    • Une des conclusions des gilets Jaunes est quand même une prime de 1000€ défiscalisée pour les salariés de la SNCF et d’EDF et une prime de 300€ pour les policiers. La France d’en bas, est censé avoir gagné mais ce n’est pas la première servie de toute évidence …
      Vous et moi Dobolino, nous serons aux premières loges quand la facture va être présentée, comme d’habitude …

  27. A Zorglub !

    Rastignac ne faisait pas tant d’histoires qu’Edouard Louis ! Il arrivait à Paris pour conquérir la ville pas pour traîner avec lui son passé et emmerder tout le monde avec des remugles de provincialismes !
    En clair : Edouard Louis est une emmerdeuse comme on dit dans le beau monde !

    • Depuis Marguerite Duras être une emmerdeuse est devenue une question de style en littérature !
      D’autres préfèrent les lettres à la hussarde … chacun son vit quand il s’agit de baiser !

  28. Donald J. Trump

    Compte certifié

    @realDonaldTrump
    Suivre
    Suivre @realDonaldTrump

    Does the USA want to be the Policeman of the Middle East, getting NOTHING but spending precious lives and trillions of dollars protecting others who, in almost all cases, do not appreciate what we are doing? Do we want to be there forever? Time for others to finally fight…..
    03:56 – 20 déc. 2018

    • Nicolas Sarkozy et François Hollande qui ont envoyé les services secrets français – et l’armée – apporter des armes aux terroristes musulmans avec Barack Obama condamnent fermement Donald Trump !

      Chacun ses guerres !

      • P.S Emmanuel Macron est à mettre dans le même lot que les deux précédents ! Il aurait bien voulu continuer à alimenter une sale guerre en Syrie …

    • J’ai adopté une famille de quatre loups, le loup, la louve et les deux louveteaux – on s’en sort très bien : on mange les voisins bobos !

  29. Cher Maitre,

    Je viens de terminer l’analyse génomique de 50 nuances de grey.
    Le résultat indique qu’il s’agit d’une hybridation entre un album de Martine et Histoire d’O.
    Cette hybridation pourrait être renouvelée par vos soins, pour votre plus grand profit.
    Le résultat donnerait un très beau cadeau pour la fête des mères

  30. Celles qui ont le khul comme la porte d’Aix ne veulent plus planquer leurs miches 10XL et plus. Doit-on pour autant laisser s’exhiber un tel michetonnage sans limite ?

    JPLQ

    • « je suis pour la liberté d’expression, à condition que vous disiez comme moi ! » 😉
      l’article est (encore !) réservé aux abonnés … et ça me rappelle que j’ai loupé le précédent. Le publiâtes, ou plutôt le reproduisîtes-vous dans ces colonnes, ô Magistral Phare de la pensée actuellement valorisée ?

    • Kitsuné c’est quand même autre chose que tous les branleurs que Lormier va ramasser sur les plages de Miami soit dit en passant sans vouloir froisser personne …

  31. Quel est le seuil de tolérance à la caricature aujourd’hui ? Plus ou moins haute que quand on dessinait Louis-Philippe en poire ?

    • Le talent c’est le talent – il a le droit d’avoir mauvais esprit – sinon laissez tomber toute imagination !

  32. A partir du moment où l’on met des étrivières à l’imagination on est mal parti … le mauvais goût est la caution du bon goût ! Il faut être un snob idiot pour vouloir épurer les arts au nom du bon goût …

  33. « Les discrétistes s’intéressent à la cellulite qui émerge d’une pixellisation de la peau. C’est un peu la voie des bourrins des maths(dégrader le réel pour qu’il ressemble à ce qu’ils produisent)… »
    Dugong ,Le 20 décembre 2018 à 9 h 13 .

    Pixellisation de la peau…
    S’agit-il d’une IMAGE de la peau,obtenue par filmage avec une caméra numérique?

    abmaths nous donne à voir l’image d’un paraboloïde hyperbolique:pour donner une idée d’une surface dans l’espace,rien de mieux que cette sorte de « quadrillage » (je mets les mots entre guillemets,puisque les lignes qui se croisent ne déterminent évidemment pas des carrés).

    Comment donner une idée,dans une photographie, du volume d’une fesse ?
    Je pensais trouver chez Moholy Nagy,as de l’ombre quadrillante,de beaux exemples;ma quête fut vaine:sans doute son époque interdisait-elle ce type de travail.

    Je suis tombé sur un autre photographe:pas de quadrillages,mais plutôt des « zébrures »…

    Ca n’est pas si mal,mais ce n’est pas ce que je cherche.
    https://www.lemiaunoir.com/wp-content/uploads/2016/10/6.png

    Un réticule sublime un khul.
    Sans doute certains créateurs de lingerie l’ont-ils compris

    La fotografía … es algo más que la escritura con luz, ya que implica conocer su reverso, la oscuridad de la que nace.

    •  » Nous lançons aujourd’hui cet appel au peuple de France. Nous, élus ruraux, légitimes par l’élection, citoyens engagés et proches de nos concitoyens, nous appelons les Français à se fédérer, à ne pas baisser les bras face à la cécité de beaucoup de nos dirigeants et à l’entêtement d’une administration pyramidale et centralisée. La période que nous vivons est une opportunité pour notre pays. Saisissez-la ! « 

      • je suis les bons conseils de nos élus, en venant ici débiter mes âneries de plouc, sur ce blog où le citadin enflé de son importance et persuadé de sa prééminence intellectuelle fait florès
         » Débarrassez-vous du ‘complexe du plouc’, qui entrave la capacité à agir et à revendiquer un avenir meilleur. Le modèle de concentration qui est la règle depuis quarante ans s’épuise, vivre loin de la ville ne justifie pas de renoncer aux droits élémentaires »

        •  » Aux hauts fonctionnaires déconnectés, disons : arrêtez d’essayer d’avoir raison seuls contre le peuple ! Vous êtes rémunérés par l’impôt pour nous aider à construire le pays. Au lieu de vouloir le faire à votre idée, sortez du bocal parisien qui vous englue dans vos certitudes discutables.' »

        • Taratata, Dobolino ! Le plouc est une notion qui a évolué. On était plouc jadis parce que habitant de la campagne. Maintenant on peut être plouc en ville. La notion de plouc s’est rapprochée de celle de Beauf. Elle a élargit son champ sémantique.
          De même pour la notion de bobo. Regardez, le bon Michéa. Il part vivre à la campagne, auprès des gilets jaunes. Il en est fort content. Il s’en vante. Ah, ah ! Mais c’est que vivant à la campagne, il se croit « lavé » de toutes les marques de la boboïtude. Il est un vrai, il est un pur ! Mais point ! Erreur.
          Bref, on peut être plouc en pleine ville et ouvert d’esprit en pleine campagne, bobo en plein champ mais aussi plouc au milieu des prés.
          Arrêtez de vous déprécier, il y a assez d’un crétin majeur ici qui utilise ses marionnettes pour le faire !

          • Ce n’est plus tant l’endroit que le mode de vie et l’expression que vous en avez qui vous catégorise plouc ou bobo. De la traduction de vos motivations, comme par exemple, et cela m’a marquée, vous le savez : cette nécessité d’apporter une précision somme toute très anodine sur votre environnement mais qui sera le détail précis et marquant votre appartenance au bon goût, celui clan du savoir-vivre et pour le camp d’en face, les autres, à la connerie.

          • je ne suis dupe de rien, Lormier. Ceux à qui se heurtent les maires ruraux sont bien les hauts-fonctionnaires souvent déconnectés. C’est vous qui seriez dupe, Lormier ?
            Je n’ai pas bien compris mais il me semble que vous êtes du corps professoral ? Si tel est le cas, où sont les entraves au libre exercice de votre profession ? Dans le bureau du ministre ou chez les scientologues de l’éduc et leurs amis syndicats majoritaires ?

          • Nos maires ruraux emploient le terme cécité pour parler des grads élus. Ils opposent la cécité des ministres à l’administration pyramidale et excessivement centralisée.
            Il s’agit là de réseaux d’eaux pluviales, de ponts qui s’effondrent, de risque inondation et autres entraves abominablement onéreuses, rendant les améliorations impossibles à réaliser
            Les ministres passent et ignorent à peu près tout de nos impossibilités

          • Je suis désolée, Flo, mais votre français est à la hauteur de vos connaissances géographiques et j’avoue n’avoir rien compris à votre message tant il est mal écrit.
            Vous devriez demander à Brighelli de vous le réécrire…

    • Article très pertinent !
      Et d’ailleurs, flo, vous voyez bien que nous sommes des ploucs, avec guillemets mais ploucs quand même :
      « Car les gilets jaunes auront également démontré la faillite de l’ordre public et la puissance dévastatrice des bandes de pillards venues des banlieues associées à des activistes chevronnés galvanisant du « plouc » enhardi. »

      • A ma connaissance Lormier n’est pas professeur mais bureaucrate qui regrette de n’être pas devenu mandarin et qui se rattrape sur Bonnet d’âne en notant toutes mes erreurs !
        Il a fort à faire le pauvre homme … surtout qu’en plus il s’occupe énormément de branleries et de branlages !

      • Non. Voyez-vous c’est votre sémantique (et donc votre français) qui me pose problème. Ce n’est pas pertinent, c’est conforme à vos idées.

        Vous votiez A.Madelin, vous vous êtes présentée sur une liste PS et aujourd’hui vous votez Macron… Même pas peur !

    • « Gangréné par l’alter-mondialisme, notre enseignement présente le monde de l’entreprise comme celui de l’Antéchrist. »

      Pourtant, dans le monde de l’entreprise tel qu’il est, on répète comme un mantra, la bonne parole : « heureux les pauvres d’esprit ».

    • Corollaire : un enseignement présentant scrupuleusement les multiples chapelles de la dékhonomie ne serait-il pas trop chronophage ?

    • Ah désolé, j’étais en train de fêter les 170 ans de l’abolition de l’esclavage, « lo 20 désanm » autrement appelé « fête Kaf », journée de libations et de saouleries …
      Ceci dit si ça fait plaisir de lire ce genre d’article, les commentaires sont consternants

      « Notre ami Pheldge » ô Maître, votre Grandissime Magistralitude est bien trop bonne, je suis tout confusionné de l’honneur qui méfait 😉

  34. Libé titre : « EUROPÉENNES, Royal sur la liste EELV ? Les électeurs «méritent mieux que des vieilles recettes», selon Jadot »

    Recettes réalisées dans d’immondes cocottes hors d’âge ?

  35. Un des plus grands ou des meilleurs caricaturistes français est l’alsacien Hansi qui disait sur le ton de la plus grande moquerie : « Le français que parlent les Alsaciens n’est pas du tout le français correct ; j’ai toujours été première en français à l’école, et je ne comprenais pas un mot de ce qu’ils disaient. D’abord ils ne donnent pas de valeur à la « hasch haspirée » ; secondement, et cela entre autres choses, ils ne savent pas prononcer comme on le doit les finales en in et en on. Bien que, dans la grammaire classique de Plœtz, il soit dit formellement, leçon 28, qu’il faut prononcer la maison : « la mäsong » et le matin : « lö matäng », les Alsaciens prononcent tout autrement. C’est à cause de cela qu’on fait venir, maintenant, de Kœnigsberg, les meilleurs professeurs de français que l’on ait en Alsace (par exemple à Strasbourg). »

    • Très beau hors-sujet du troll PD, qui mérite cette réponse :
      Underlying smooth transitions straightforwardly motivate the key representatives, whereas the Chief IT Operations Officer (CIOO) improves our analytics-based trend taking advantage of sizeable profiles.

  36. Très drôle, Dobolino ! J’ai bien ri !
    Il y en a peut-être ici qui se reconnaissent …
    De toutes façons, cette fixation sur la lingerie féminine, c’est d’un plouc !
    Cela fait très camionneur. Le pire c’est qu’on y a droit sur BDA chaque année à la même époque!
    Avec des variantes, il est vrai. Tantôt le haut, tantôt le bas mais toujours la même marque, vous noterez.
    En attendant les calendriers…

  37. Je viens de me faire un jus détox à l’extracteur : fenouil, concombre, pomme.
    Un délice de bobo ! Je ne vous dis que ça !

    • Visiblement l’étude est baclée ! Par exemple les algues qui sont des végétaux très présents dans les océans ont l’air d’avoir disparu …

  38. A ma connaissances les algues produisent 50% de l’oxygène terrestre – si les algues représentaient moins de 1% de la biomasse je ne vois pas bien comment elles pourraient turbiner aussi bien !

  39. En ce qui concerne les bactéries je demande encore à voir ! Rien que sur un homme normalement constitué il y a plus de cellules bactériennes que de cellules qui appartiennent à l’organisme !

  40. Dugong en général éprouve un sain mépris pour toute étude de biologie – et on lui présente un truc extrêmement douteux qui concerne des calculs globaux de biomasse et il gobe tout d’un coup !

    • Biomasse ça veut dire quoi ? D’après l’article du Monde c’est la masse du vivant mais j’ai lu ailleurs que c’est la masse des produits carbonés c’est à dire des résidus du vivant !

      Dans un arbre l’écorce externe est la partie morte, la sève primaire monte par le tronc central et vient apporter des minéraux vitaux aux feuilles mais ce sont les feuilles qui la transforment en sève élaborée et apportent l’énergie en transformant les photons du soleil donc c’est la partie la plus vivante si je puis dire ! Le tronc grandit et s’épaissit année après année par le centre d’où les cercles concentriques qui marquent les années. Les feuilles absorbent le gaz carbonique et éjecte l’oxygène. Le carbone du tronc est donc un résidu du fonctionnement du vivant !

      Définition de la biomasse ? Je reste un peu en suspension …

      • hum … En voilà un expert !

        Un arbre s’épaissit par le centre ^^
        Bien sûr …
        et le reste se distend comme un anus sollicité afin de faire place au nouveau cerne !

        Sous l’écorce le cambium puis l’aubier (tous deux vivants et biologiquement actifs) et ensuite le bois de coeur qui conserve néanmoins des canaux dans lesquels circulent la sève.

        (et encore le cerne est un objet complexe dans lequel on distingue le bois de printemps largement composé de gros canaux destinés à la montée de sève puis le bois d’été qui est plus dense et sert de structure mécanique à l’arbre)

        Étrangement j’ai été dendrochronologue dans une vie antérieure (authentique !)

        • Je reconnais humblement que je ne suis pas du tout un expert du bois ! Et qu’il y a certainement des choses plus intelligentes et plus précises à dire là-dessus … mais je suis sûr que les journalistes du Monde n’ont rien compris à l’étude qu’ils essayent tant bien que mal de reproduire.
          Ou alors cette étude est absurde.

          P.S Il y a bien longtemps que je n’ai pas suivi un cours de biologie.

          • Xylème et phloème, toute mon année de prépa !

            Le xylème conduit verticalement la sève brute du sol vers les feuilles. Le phloème conduit la sève élaborée par les feuilles vers toutes les régions de la plante

          • Moi aussi, Driout, ça fait longtemps, et, au fond, ça me manque. La médecine c’est stimulant, la chirurgie, ça peut être jouissif, la clientèle, c’est sympa, mais la biologie, c’est la quintessence, le pur esprit sans contingences matérielles.

          • La bio c’est bien, appliquée en médecine c’est mieux.
            Mon avis à deux centimes (de franc) de « loupé » médecine…
            Joyeux Noël à tous.

        • Cette spécialité m’intéresse; si vous aviez des sites à me recommander, c’est très volontiers. En particulier ce qui concerne les variations de croissance repérables, en fonction du climat,latitude, espèces…
          Merci d’avance!

    • Lormier ! Les lois sont votées par l’assemblée, certes, mais les décrets d’application sont écrits par de hauts fonctionnaires, formés très habilement à l’ENA, qui peuvent s’arranger, grâce au langage abscons qu’ils emploient, pour gauchir la loi dans le sens qui leur convient, pour en annuler éventuellement les effets à leur convenance. Les gouvernements passent et ils restent, inamovibles autant qu’impavides.
      Et nous ? On se goinfre les usines à gaz !
      Alors, qui est la dupe ? Vous ou moi ?
      A moins que vous ne soyez vous-même un énarque et défendiez votre steack ?

  41. Dobo.
    Si si moi j’aime bien ce commentaire et je vous emmerde d’une part. Et ce n’est pas à vous que je m’adressais, et je certaine d’avoir été comprise. Quoique quand on sait qu’elle confond régularité et logique…

    D’autre part, que connaissez-vous de mes connaissances géographiques ? Qu’est-ce qui vous permet encore une fois de la ramener ?

  42. Sansaverina,

    Ne jouez pas sur ce terrain quand vous confondez logique et régularité. Quand une agrégée maîtrise aussi mal la sémantique et n’est pas foutue de discerner la singularité d’un résultat sur un ensemble de données qui découle d’une mathématique et les confonde avec une logique d’application. Vous êtes bornée au premier degré, infoutue de comprendre que la beauté est mathématique.

    Je pense au contraire que vous parfaitement compris mon commentaire. Je lui donne un titre et je vous le dédicace : « La grenouille qui voulait se faire plus grosse que le boeuf ».

    • Parce qu’avec le niveau de sémantique que vous affichez, il est heureux pour vous que votre maman fut agrégée.

    • Tenez, je vous le ressers.

      « Ce n’est plus tant l’endroit que le mode de vie et l’expression que vous en avez qui vous catégorise plouc ou bobo. De la traduction de vos motivations, comme par exemple, et cela m’a marquée, vous le savez : cette nécessité d’apporter une précision somme toute très anodine sur votre environnement mais qui sera le détail précis et marquant votre appartenance au bon goût, celui clan du savoir-vivre et pour le camp d’en face, les autres, à la connerie. »

      Serait-ce l’expression de votre mode de vie qui vous pose problème ?
      Serait-ce votre appartenance à la connerie pour les autres plutôt qu’au bon goût selon votre la volonté de votre « expression » (ça va vous suivez?), ou est-ce aussi difficile à comprendre pour vous que ne l’est la beauté découlant d’une mathématique ?

      • Pas de feu mais qu’un seul fait …

        Le 19 décembre 2018 à 22 h 48 min,
        Sanseverina
        a dit :
        Restreindre la beauté à la régularité mathématique, c’est pathétique! On laisse tomber la moitié de la littérature et de l’art ! et de la vie !

        • En un deuxième de l’agrégée bobo qui nous disait très contente d’elle :
          « J’ai un basilic bio qui parfume ma cuisine »
          Bon au-delà de la laideur absolue de la phrase, elle qui ne comprend pas quel est le détail précis de son appartenance au bon goût.

          Le clan des cons, vous dis-je….

        • Euh, c’était à moi que Sanseverina répondait, et comme elle a déjà tendance à voir des nains partout, je précise que je tiens absolument à conserver mon unicité. Non que je me trouve particulièrement remarquable, mais on a ses petites habitudes dans la confortable robe de chambre de sa personnalité.

          • Certes Coralline et vous noterez que je ne suis pas intervenue sur le fil en question. Mais il me fallait cet exemple pour lui faire mon dessin.
            Et votre plume est plus agréable que la sienne. Peut-être la raison de son intervention et sa volonté à peine cachée de vouloir vous discréditer.

  43. Sanseverina,

    Mais vous avez toutefois raison sur un point : on se tourne plutôt vers Brighelli sur les questions de français plutôt que vers vous ; son niveau bien supérieur au votre et sur bien des points !

    • Ah, ça fait rêver… Mais Goya l’a-t-il peinte (la Maja — https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Maja_nue#/media/File:Maja_desnuda_(museo_del_Prado).jpg — les premiers poils pubiens de la peinture espagnole et même je crois européenne — mais j’ai toujours eu l’impression que le peintre avait, rajouté la tête de a duchesse sur un corps étranger, comme dans nombre d’œuvres pornographiques actuelles) pour lui ou pour Godoy ? Le peintre a-t-il consommé son modèle ?
      Si le dessin que vous exhumez (et que je ne connaissais pas) était authentifié, ça résoudrait une partie de l’énigme.

  44. J’allais poster la video de l’égorgement / décapitation des deux jeunes scandinaves au Maroc — et puis je n’en ai pas eu le cœur. Vous trouverez bien par vous-même.
    Une religion de paix et d’amour, qu’on vous dit…

    • Ô Magistral Maître, je crois me souvenir que MLP s’était fait incendier pour avoir publier une video de ce genre …

    • Article 222-33-3 du code pénal :

      « Est constitutif d’un acte de complicité des atteintes volontaires à l’intégrité de la personne prévues par les articles 222-1 à 222-14-1 et 222-23 à 222-31 et est puni des peines prévues par ces articles le fait d’enregistrer sciemment, par quelque moyen que ce soit, sur tout support que ce soit, des images relatives à la commission de ces infractions.
      Le fait de diffuser l’enregistrement de telles images est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 Euros d’amende.
      Le présent article n’est pas applicable lorsque l’enregistrement ou la diffusion résulte de l’exercice normal d’une profession ayant pour objet d’informer le public ou est réalisé afin de servir de preuve en justice. »

      Evidemment, le dernier paragraphe est à interprétation variable malgré une relative volonté de précision. Ainsi, la restriction à une « profession » peut s’entendre comme la liberté d’expression d’une profession de foi et sera abondamment utilisée comme telle.

      https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?idSectionTA=LEGISCTA000006165283&cidTexte=LEGITEXT000006070719&dateTexte=20110316

      • C’est bien pour ça que je n’ai pas intégré le lien de la video diffusée par les tenants de la religion de paix et d’amour.

  45. @Pascale du 21 décembre 2018 à 22 h 38 min.
    Message pour elle, mais que d’autres filles du blog liront avec profit…

    D’abord, merci bcp pour la photo de ton « notable » époux qui, si j’en juge sa silhouette, n’est pas du genre à se laisser aller.
    Ensuite, merci d’avoir pris mon post « du bon côté », car en général, tu ne supportes pas trop la moquerie et tu fais alors une manœuvre odieuse en caricaturant en quelques lignes –avec une facilité d’écriture que je t’envie (et que nous t’envions tous)– l’insolent que je suis en ajoutant une ou deux perfidies pour faire bon poids.

    Plus généralement (et là je m’adresse aux autres filles du blog), qui que nous soyons, quoi que nous soyons, quels que soient par ailleurs nos talents, nos caractéristiques, nos mérites, l’étendue de nos connaissances, nous aurions intérêt à reconnaître que nos capacités de jugement et de discernement sont sévèrement affectées (voire disparaissent, se volatilisent) dès que nous sommes concernés.
    À partir du moment où nous sommes mis en cause personnellement ou par association (nos ami.e.s, nos allié.e.s, NOS AMOURS, sur les blogs ou dans la vraie vie), à partir du moment où nous sommes, ou nous sentons visés, directement, nommément (que ce soit ou non sous pseudo) mais aussi plus largement à travers une appartenance qui nous est chère, une catégorie dans laquelle nous nous reconnaissons, une approche que nous pratiquons, à laquelle nous adhérons, nous perdons le recul nécessaire. Nos affects prennent le dessus et notre implication fait obstacle à un jugement désintéressé.
    Ajoute à cela le côté « bouillon de culture », vase quasiment clos, qui exacerbe les agacements en exaspérations et recuit les rancunes mais nous incite aussi à prendre nos aises comme nous ne le ferions probablement pas en compagnie moins bien connue (d’où le côté « repas de famille », qui est de saison).

    Voilà ce que disait Julien Benda dans « Un Régulier dans le siècle »…Il ne parlait pas des blogs, mais de « la fréquentation du monde »:

    « On ne passe pas impunément plusieurs heures (qu’est-ce quand c’est le régime quotidien ?) à entendre des gentillesses automatiques, des cruautés gratuites, des clichés politiques dépourvus de toute critique, des engouements de commande, des commérages, des bons mots tenus pour des raisons, le refus systématique de se mettre en face d’aucun problème ; à homologuer toutes ces manières, ne serait-ce que par le silence, vu qu’on n’est pas dans le monde pour lui donner des leçons. L’homme épris de sérieux et de droiture quitte ces assises se sentant diminué, honteux de soi, comme s’il sortait d’un mauvais lieu.
    De telles équipées ne sauraient, pour l’esprit, avoir de bons effets. »

    Joyeux Noël !

    • Le 21 décembre 2018 à 13 h 59 min,
      Sanseverina
      a dit :
      Taratata, Dobolino !(…)
      Arrêtez de vous déprécier, il y a assez d’un crétin majeur ici qui utilise ses marionnettes pour le faire

      Tu as compris qui était le crétin et qui sont les marionnettes je suppose ?
      Il est regrettable que tu n’aie pas songé à faire part de tes réflexions à cette crétine majeure sous son commentaire.

      • Flo, je n’y comprends toujours rien du tout ! A qui vous adressez-vous ?
        C’est moi, la crétine majeure ?
        Qui que ce soit, ça relève plus de l’insulte gratuite internétique sous pseudo que du débat constructif …

        • J’ai repris le commentaire de Sanseverina, il ne s’agit absolument pas de vous. par déduction la crétine majeure est relative au commentaire qui s’y rapporte.

          Pitié Dobo, je vous en prie, vous me gonflez par moment mais vos provocations sont beaucoup plus fines que les siennes. Elle se veut légère mais elle épaisse, lourde, adipeuse…

        • Et par ailleurs, on aurait aimé, comme pour Hervé, que vous réserviez également votre très juste remarque sur l’insulte gratuite à l’amatrice de bio qui, comme l’indique son commentaire, a commencé les hostilités.
          Ou devrait-on trouver normal qu’elle se permette d’insulter et qu’il ne faille surtout pas lui réponde ?

    • Venant de Fantôme, je trouve la leçon de morale curieuse quand on pense à ce qu’il a pu balancer sur d’autres fils !
      Quant aux insultes faites à Dobolino « mémère » ou ce genre de choses : « Pauvre veto,
      Retourne stériliser tes clébards et tes chiennes, au lieu de polluer cette agora avec ton bla-bla débile. »
      Je ne peux m’empêcher de réagir et de lui « donner un coup de main ». Ici, c’est presque toujours comme dans un bus ou un métro quand une personne se fait agresser ( et les filles y ont droit régulièrement ) tout le monde regarde ailleurs et n’a rien vu.
      Ce n’est pas ma manière de réagir ( y compris dans un bus ).

  46. Le cheptel de gilets jaunes diminue dangereusement.

    On leur a bien dit que pour mieux procréer, ils devraient tomber le gilet mais ils n’en font qu’à leur tête.

  47. La digue du cul en revenant de Nantes ( bis )
    De Nantes à Montaigu,
    La digue la digue
    De Nantes à Montaigu
    La digue du cul

    La digue du cul, je rencontre une belle ( bis )
    Qui dormait le cul nu
    La digue la digue
    Qui dormait le cul nu
    La digue du cul

    La digue du cul j’arme mon arbalète ( bis )
    Et j’lui fous droit dans le cul
    La digue la digue
    Et j’lui fout droit dans le cul
    La digue du cul

    La digue du cul la belle se réveille (bis)
    Et dit  » j’ai l’diable au cul  »
    La digue la digue
    Et dit  » j’ai l’diable au cul  »
    La digue du cul

    « Le cul, c’est tout une culture » a écrit JPB.

    Effectivement, j’ai appris cette chanson ( contre mon gré ) en maths sup à Nancy, lors des séances de bizutage et je n’ai pas oublié les paroles.

    Au nom de la culture, gardons un peu de bizutage.

    https://youtu.be/gAaF1hsogDA

    • La fin de la chanson pour celles qui n’osent pas aller jusqu’au « bout ».
      Il y a une morale pour les dames, ce serait dommage d’y échapper.
      La morale, c’est aussi une culture, non ?

      La digue du cul non ce n’est pas le diable (bis)
      Mais un gros dard poilu
      La digue la digue
      Mais un gros dard poilu
      La digue du cul

      La digue du cul qui bande et qui décharge (bis)
      Et qui t’en fous plein l’cul
      La digue la digue
      Et qui t’en fout plein l’cul
      La digue du cul

      La digue du cul puisqu’il y est qu’il y reste (bis)
      Et qu’on en parle plus
      La digue la digue
      Et qu’on en parle plus
      La digue du cul.

      La digue du cul, la morale pour les dames(bis)
      Faut dormir le cul nu
      La digue la digue
      Faut dormir le cul nu
      La digue du cul.

      • Ah, là, ce n’est plus la prépa que vous me rappelez mais les cérémonies d’intégration, cérémonies, appelés « accueil des poulots »

          • Oui, poulots, c’est le terme par lequel on désigne les première année, poulots ou poules. A la fin de l’année, y’a une grosse fiesta ( alccolisée of course !) qui s’appelle l’enterrement de la poule.
            Deuxième année : barbares
            troisième année : plumasseaux
            quatrième année : praticiens.

            « .,
            VOLAILLE
            1
            Quand
            Bourgelat
            , notre
            souverain
            Maître
            Fonda

            c
            ol
            e où
            vo
            us
            fûtes
            admis
            Il
            dit
            ces
            mots
            que
            vous
            devez
            connaître.
            Ecoutez
            bien
            : Volailles,
            mes
            amis,
            1
            Aux
            Praticiens,
            Plumaceaux
            et
            Barbares
            Vous
            devez
            un
            respect
            fraternel.
            Suivez
            leurs
            traces,
            abandonnez
            vos
            1ares
            1
            ,1
            Et
            devenez
            enfants
            du
            Solleysel.
            /1
            REFRAIN
            Volaille,
            Volaille,
            Toi
            qu.i
            n’es
            rien
            qui
            vaille
            Ecoute
            et
            retiens
            bien
            Ce
            ‘conseil
            d’un
            ancien
            Volaille;
            Volaille,
            Il
            faut
            que
            tu
            travailles,
            Sois
            courageux
            et
            fort
            Pour
            soutenir
            l’honneur
            de l’Ecole  »

            les autres ici : http://www.chansons-paillardes.net/chansons_paillardes/Breviaire-paillardes/Les_Breviaires/1950_chantez_vetos/Chantez_vetos.pdf

          • désolée pour l’impression ! Je ne savais pas que ça allait sortir ainsi.
            Plus de bizutage violent en école véto, suite à certains débordements des années 70. Le bizutage, après interdiction de plusieurs années, a été transformé en un accueil des poulots, très chaleureux, avec brimades très soft, plutôt comiques et affectueuses.
            Dans le genre : quand je suis rentrée à Lyon, on nous a emmenés au spectacle de Guignol au Parc de la Tête d’Or et nous étions priés de nous comporter comme des marmots et de crier quand le gendarme arrivait pour prévenir Guignol.
            Les festivités durent quelques jours, façon de se repérer dans l’école qui est assez énorme

          • Pas du tout années 70. Le dernier qui valait le coup s’est passé au lycée Thiers, à Marseille, en 1997.

            http://www.wikiwand.com/fr/Lyc%C3%A9e_Thiers

            Au début du mois de septembre 1997, des élèves de la section prépa BCPST sont victimes d’un bizutage violent : après avoir été obligées de défiler à moitié nues dans les rues de Marseille, elles ont été obligées de se baigner dans la mer et se promener à nouveau en public dans leurs sous-vêtements devenus transparents. Amenées dans un appartement, elles ont dû simuler des fellations sur un vibromasseur et reproduire des scènes tirées de films pornographiques, avant d’être à nouveau exhibées en public, bâillonnées et ligotées, sur l’esplanade du Prado. Ses scènes furent photographiées et filmées, les photographies ensuite distribuées et vendues au sein du lycée.

            Quatorze élèves furent alors exclus par le conseil de discipline de l’établissement pour une durée de trois semaines[12]. Une enquête de l’IGEN révéla la complicité d’adultes dans ces faits de bizutage : des faux emplois du temps avaient été distribués aux élèves pour les inciter à rejoindre les activités organisées par les élèves chargés du bizutage. Ce rapport provoqua l’ouverture d’une procédure disciplinaire contre le proviseur du lycée Thiers, qui se solda par un avertissement contre celui-ci. Deux professeurs de BCPST, Joëlle Jeanjean et Daniel Pansieri, non nommés par le rapport de l’IGEN, attaquèrent en diffamation Ségolène Royal car ils se sentaient visés par le rapport et les remarques de la ministre. La CJR jugea en mai 2000 que la ministre n’avait pas diffamé ces deux professeurs.

            Cette affaire de bizutage fut citée à de nombreuses reprises dans les débats parlementaires concernant la loi du 17 juin 1998 interdisant les bizutages.

      • Precision:
        Le dernier couplet n’existait probablement pas il y a 40 et quelques années.
        Je ne m’en souvenais pas .
        Je viens de verifier, il ne figure pas dans le pdf que Dobolino a posté plus loin.

        PS:
        Ben oui quoi, avec les références culturelles, il faut être précis .

  48. Dans la recherche en vraies sciences, la question du tarissement de la production se pose tôt (souvent avant la quarantaine). Bien trop tôt pour occuper une « carrière » pleine et entière.

    Chacun procède comme il peut et l’obtention d’une récompense prestigieuse (Fields, Nobel) facilite la transition. On connaît des exemples archétypaux comme Villani.

    Evidemment, dans les sciances, le problème ne se pose pas. Dans ces « domaines », produire de la sciure vaguement statistique est aussi peu exigeant à 22 ans qu’à 67 ans.

    • Un autre exemple (aux antipodes du précédent ?) chopé dans le Vespéral :

      « En 2014, Lesley Head, une géographe de l’université de Melbourne qui se consacre aux dimensions culturelles des problèmes écologiques, s’était penchée sur les états d’âme des climatologues australiens, dont beaucoup pensent qu’il est déjà trop tard pour limiter le réchauffement à 2 °C. »

      • Cela s’appelle de la Science Canada dry
        Les ingrédients bien connus de la Science Canada dry sont :
        1/ un concept flou
        2/ des statistiques pour impressionner les prêtres du dieu Budget (l’argent étant le nerf de la guerre)

        Si vous êtes vicieux, vous rajoutez un raisonnement circulaire.

        Je vous rappelle à ce propos ma définition de la Filozofie :
        La Filozofie est l’Art de trouver du sens à des problèmes mal posés sur des objets mal définis.

    • Le tarrissement de la créativité scientifique dépend des disciplines.
      En mathématiques votre affirmation est vraie, même si Gauss a continué à produire après 40 ans.
      En chimie, c’est l’inverse, la productivité s’accroit avec l’age, voir Linus Pauling.

      Le vrai problème est le rendement décroissant de la Science.
      Le raisonnement est évident : en Science, les problèmes résolus en premier sont les plus simples.
      Les problèmes à résoudre deviennent de plus en plus ardus, au fil du temps.

      • Avez-vous des nouvelles de sa descendance (obtenue par insémination artificielle) ?

        Il était de ces Nobel qui avaient accepté de faire don de leur sperme à des femmes qui voulaient enfanter de futurs génies .

      • Et en Lettres, c’est à peu près systématiquement inversement proportionnel à la pyramide des âges.
        Et on fait étudier la Chartreuse de Parme, cette année, à des élèves de prépas scientifiques encore boutonneux. Que peuvent-ils comprendre à un roman écrit par un Stendhal de 50 ans ?

      • « En chimie, c’est l’inverse, la productivité s’accroit avec l’age, voir Linus Pauling. »

        Sans blague ?

        « Je vous rappelle à ce propos ma définition de la Filozofie :
        La Filozofie est l’Art de trouver du sens à des problèmes mal posés sur des objets mal définis. »

        Sérieux ?

    • La police a obtenu une prime de 300 euros;ce n’est pas ça le plus grave;ils réclament qu’on leur paie 23 millions d’heures supplémentaires !

      Vous verrez qu’ils les auront..

      Et qui c’est qui va payer ?

      Les créaturs de richesses,comme d’habitude.

  49. tétée,mamada, suite

    a) Merci à abcmaths de m’avoir confirmé le lien lexical entre mamada et tétée.

    b) L’analogie m’interpelle quelque part.

    c) Peut-on imaginer un dicton ?

    Celui qui pleure ne sera pas tété ? Si tu veux être tété,ne va pas chercher femme étêtée ?

    En attendant:
    « A défaut du sein de sa mère,le bébé tête celui de sa grand-mère. »

    (proverbe camerounais)
    illustration:le Goulu
    https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/12718028_1119050898115352_4309348212388196886_n.png?_nc_cat=104&_nc_ht=scontent-cdg2-1.xx&oh=205f24eaf13c05750506b189e77d55ab&oe=5CA7B2BE

    • Qui gobe une noix de coco doit faire confiance à son anus…

      Attends d’avoir traversé le marigot pour insulter le crocodile…

      Quand un singe arrive en haut de l’arbre, il chie sur la tête des autres…

      Proverbes bantous

      • Et quand un singe chie sur la tête des autres, les Gilets jaunes secouent le cocotier !

  50. la Gauche a beaucoup de culs – mais maintenant elle se cherche un chef, une tête ! A part à Droite où pourrait-elle la trouver en France ?

  51. Le 21 décembre 2018 à 20 h 18 min,Pierre Driout a dit :

    En résumé tout cela me paraît fait à la louche ! Une grosse louche …
    Vous critiquez un peu vite la louche… L’expression »à la louche » nous fait perdre de vue les qualités de cet instrument culinaire très élaboré et sur lequel il est bon de méditer.
    Je vous recommande l’essai sur la louche de Cynthia Ozick,géniale romancière*,nouvelliste et essayiste américaine.

    https://books.google.fr/books?id=8vAlDwAAQBAJ&pg=PT166&lpg=PT166&dq=cynthia+ozick+the+ladle&source=bl&ots=o720bWkvPh&sig=KECkt_8er3LwZZ3__6Zkg16Ip5s&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjZ1_asj7LfAhWtzoUKHYQCAr0Q6AEwBHoECAYQAQ#v=onepage&q=cynthia%20ozick%20the%20ladle&f=false

    *Qui choisit d’enseigner se choisit un destin tragique;peu importe le lieu :voir The Cannibal Galaxy.

  52. Le 22 décembre 2018 à 10 h 02 min,Dugong a dit :
    Un crépage de foufounes et tout peut s’embraser.

    « Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. »
    Récemment*,Il Maestro s’était interdit de commencer une phrase par l’adverbe « Longtemps »,à cause de Proust.
    Peut-on encore écrire en français ,quand « tout a été dit « ?

    * En l’absence d’appareil critique,je ne peux être plus précis.

  53. Qui vient manger avec moi au Courtepaille à Noël ? On parlera dendrochronologie et pousse des arbres électoraux jusques au ciel ! Il y aura de la verdure dans les assiettes aussi pour faire genre bio.

  54. Si c’est pas malheureux (suite)

    Gilets jaunes, la fin, sans même avoir désigné librement son propre Panurge.

    Serait-il judicieux d’en garder un couple ou deux pour l’édification de nos enfants et petits-enfants dans des zoos idoines ?

    JPLQ

    • Excellent. Image d’une rare justesse. Rhooo, et ce regard énigmatique qui laisse deviner mille et un souvenirs de râble et civet en tous genres. Sauf qu »ici, on ne croise que de la belette ; du model lambda à celui de compétition (à l’exception près – une lapine des villes ultra chic à tendance maso). La belette ne craint pas le loup, quand elle le rencontre, elle lui montre son beau ventre blanc et s’en tire à bon compte.

    • Parlez-en moins, pratiquez plus.
      Vous verrez, à l’usage, ça soulage(s) et, peut-être enfin, verrez-vous le noir-lumière.

  55. Et quand les Galeries Lafayette afficheront un visage de femme : « Sérieusement, vous n’avez rien de mieux à exposer qu’un visage de femme sans cul ? »

  56. Les bizutages dont vous parlez, Jean-Paul Brighelli, n’ont rien à voir avec les écoles vétos. Ce sont des bizutages de prépa. J’ai dû les fuir en mon temps. Et c’est finalement assez facile à faire. A l’époque, BCPST n’existait, Agro et Véto étant deux filières distinctes.
    Rien de tout cela dans les écoles vétérinaires depuis belle lurette. Paillardes, alcool, rites d’intégration particuliers à la profession mais toute forme d’humiliations et de violences sont interdites, tout au moins à l’époque où je l’ai vécu.
    Ce doit être pareil à présent, d’autant plus que le concours intègre 70% de filles. Majoritaires, elles ne peuvent guère se laisser humilier que si elles le désirent.

    • De mon côté, question héros je suis resté à Conan le barbare (rare film dont le titre est une contrepèterie).

        • Je l’ai vu au ciné en plein air à Bamako.

          On allait aussi voir les films Bollywwod (bien avant que ce soit à la mode).
          Souvent les bobines étaient projetées dans désordre même pas grave.
          Bien bourré ça peut être drôle et il y avait une ambiance incroyable.

          On a commencé les hostilités avec un St Joseph blanc de chez Curtat.
          Grand !

          • « Souvent les bobines étaient projetées dans désordre même pas grave. Bien bourré ça peut être drôle et il y avait une ambiance incroyable. »

            Je me souviens d’une projection de « la guerre du feu » dans une vaste salle de cinéma à voûte ouverte d’une grande ville du sud marocain : bobines aussi dans le désordre, une forte odeur de shit et les cris excités des spectateurs/trices lors de la scène de bèze que la censure avait dû oublier.

            Grands moments dont on dit après : j’y étais !

            Je me rappelle aussi, un peu plus tard, d’étudiants matraqués sauvagement par la flicaille locale sur le parvis dudit cinéma (c’était à l’époque de Hassas 2*). A côté les crs/gilets jaunes, c’est de l’attouchement plein d’amour.

            * jeu de mots des jeunes marocains pour désigner le monarque

  57. Conan était un gilet jaune – le premier peut être !

    On avait les foies quand on le croisait …

  58. J’adore ce dessin de Voutch offert par Duduche à 17h56. Enfin une relation un peu hotte sur Bd !
    Mais quel pinailleur ce Père Noël pour qui, faute de temps, l’amour est ce moment très bref qui débouche sur une douche après avoir bien ramoné la cheminée.
    S’il était un peu plus zoophile, il saurait que c’est l’amour du prochain qui donne des élans.. au coeur des rennes.. pour bosser la nuit d’un 24 décembre.

    • Ce n’est pas une bavaroise donc ce n’est pas moi.

      En revanche, on voit bien sur ce document que la gravitation est toujours là, sournoise et tapie, prête à vous tirer le tapis sous les roues et que les valises latérales sont des pièges suspendus.

      Imaginez que nos valseuses pendent ainsi sur nos côtés, objets offerts à toutes les convoitises et indépendantes des bites auxquelles elles devraient être attachées et qui tentent toutes les manœuvres pour se les réapproprier.

      Et voilà ce qui arrive…

    • La question semble étrange Dobo, mais elle tout à fait normale. Sale péripétie d’un lapin perdu en forêt qui a fait une mauvaise rencontre ; la pauvrette s’est fait tenir par les oreilles toute une nuit…

    • Ne connais ni le roman ni le film, mais viens de lire ça à son propos dans Google Books:

      « Gary Jones a peut-être bien quinze ans. Sa famille vagabonde, arpente les rues et les bois du Mississippi tandis qu’il rêve d’échapper à cette vie, à l’emprise de son bon à rien d’ivrogne de père. Joe Ransom a la quarantaine bien sonnée. Il ne dénombre plus les bouteilles éclusées et les rixes déclenchées. Lorsqu’il croise le chemin de Gary, sauver le jeune garçon devient pour Joe l’occasion d’expier ses péchés et de compter enfin pour quelqu’un. Ensemble, ils vont avancer et tracer à deux un cours sinueux, qui pourrait bien mener au désastre… ou à la rédemption. »

      Oh p’tain, ça craint ! Pour ma dobo, le cinéma serait-il l’absinthe, la drogue, le poison, le frisson des inactifs diplômés, ces bons à rien incapables d’enfiler un Gilet Jauni ?

      • En fait, la fin est abominablement atroce. On espère toujours un happy end qui ne vient pas du tout et on ressort de la lecture du roman totalement essoré.
        Je me demandais si le film était fidèle au roman. Personne ne se sauve, là-dedans.

    • J’aime mieux ça que des bonnes fêtes, Pierre.
      Parce que Noël, c’est juste l’histoire d’un mec qui commence bien et qui finit dans les clous.
      Joyeux Noël à toi !

  59. Je n’ai jamais compris pourquoi il n’y avait pas de cochon dans la crèche de Noël – car enfin le cochon qui sommeille ne dort que d’un œil la nuit de la naissance du Christ !
    Si Joseph avait été plus cochon la face du monde en aurait été changée …

    • La crèche c’est quand la dissimulation du plus grand des mystères du monde des vivants : le sexe !

      • … quand même …

        Avant le sexe il y avait quoi dans le monde des vivants ? Une morne plaine où la pauvreté le disputait à l’ennui !

  60. @Et avec les oreilles tu fais quoi ?

    Une suggestion: bien marinées dans du sidibrahim avec une sauce aigre douce avec des airelles et du poivre de Sichuan, pour ton réveillon de Noël que je te souhaite aussi ennuyeux qu’une journée sans facebook.
    Joyeux Bordel à toi !

    • Coupe-toi les burnes et applique ta recette avec …. Petite fiotte ! Toute petite la fiotte !

      Petite fiotte mais gros mytho ….

  61. La vraie rupture du vivant c’est le sexe – les algues que je citais comme producteur majeur d’oxygène sur Terre ont les deux systèmes de reproduction, sans sexe par mitose, et par le moyen de spores (Méiose) grâce à la sexualité !

    Comme dirait l’autre les algues sont de vraies perverses !

  62. Quel est le canon de la sexualité ? Je ne parle pas de canon de beauté mais de forme canonique du sexe …

  63. Les religions – humaines trop humaines – répondent de manière tronquée à cette question !
    Depuis quelques siècles et l’invention du microscope – Leeuwenhoek découvre les spermatozoïdes en 1677 – tout a été chamboulé.

  64. En lisant une liste chronologique de biologistes – on disait naturalistes alors – on se rend bien compte que jusqu’au 17e siècle l’humanité est restée dans une totale pénombre et qu’elle compensait par des idées fantasmagoriques son ignorance absolue! Cf l’histoire de la pomme du Paradis …

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_biologistes

  65. Faut-il soumettre la connaissance présente et future aux lois de l’ignorance – même déguisée sous la forme d’un conte ingénieux ?

    Je parlais de la biologie mais je pourrais aussi parler de climatologie. Nous en sommes encore dans ce domaine aux prémices d’une science future – hâtons-nous de ne pas conclure !

    Les mythologies attribuent aux rapports des hommes et des dieux la responsabilité de l’ordre des choses. C’est souvent brillant … mais c’est surtout faux.

  66. Au 19e siècle on a commencé avec des gens comme Darwin et Mendel à s’intéresser aux lois de l’hérédité et de l’évolution naturelle autrement appelée la sélection naturelle – les termes ne sont pas forcément innocents – des idéologies et donc des idéologues ont touillé tout cela et en ont tiré des conclusions radicalement fausses !
    Au lieu de se précipiter dans un domaine de la science en gestation pour essayer de conclure on ferait mieux d’y réfléchir à deux fois ! La mythologie politique court si vite après son ombre …

    • Pour le troll Driout :
      We will go the extra mile to showcase a modular, vision-setting and outside-in performance from the get-go. The naming committee commoditizes a preemptive client perspective, while the mediators deepen value realizations moving forward. The Principal Supervisor of Business Planning tables as-a-service, industry-standard and growing wow factors. Bright streamlinings turbocharge industry-leading, resourceful, engaging and fine-grained organizing principles.

    • Les élites mondialisées leurs soutiens bobos des grands centres urbains prônent l’accueil des migrants…chez les autres!
      Ces nouveaux arrivants maîtriseront-ils « les codes culturels » à propos de la conduite à tenir à l’égard des femmes?

        • ça serait chouette, pour éviter les fermetures de classes ! Mais bon, ne faut pas rêver ! La commune voisine a voulu faire venir une famille d’Irakiens. Quand ils ont vu le trou paumé, ils sont repartis dare-dare alors que la mairie leur avait préparé un logement entièrement meublé et équipé. Pas de travail, pas de magasins d’alimentation à moins de 20 km, pas transports en commun. Faudrait être fou pour migrer chez nous. D’ailleurs, des dingues et des paumés, on en a notre lot.

          Les Dingues Et Les Paumes par Hubert Félix Thiefaine
          Les dingues et les paumés jouent avec leurs manies.
          Dans leurs chambres blindées, leurs fleurs sont carnivores
          Et quand leurs monstres crient trop près de la sortie,
          Ils accouchent des scorpions et pleurent des mandragores
          Et leurs aéroports se transforment en bunkers,
          À quatre heures du matin derrière un téléphone.
          Quand leurs voix qui s´appellent se changent en revolvers
          Et s´invitent à calter en se gueulant « come on! »

          Les dingues et les paumés se cherchent sous la pluie
          Et se font boire le sang de leurs visions perdues
          Et dans leurs yeux-mescal masquant leur nostalgie.
          Ils voient se dérouler la fin d´une inconnue.
          Ils voient des rois-fantômes sur des flippers en ruine,
          Crachant l´amour-folie de leurs nuits-métropoles.
          Ils croient voir venir Dieu ils relisent Hölderlin
          Et retombent dans leurs bras glacés de baby-doll.

          Les dingues et les paumés se traînent chez les Borgia
          Suivis d´un vieil écho jouant du rock ´n´ roll

          Puis s´enfoncent comme des rats dans leurs banlieues by night,
          Essayant d´accrocher un regard à leur khôl
          Et lorsque leurs tumbas jouent à guichet fermé,
          Ils tournent dans un cachot avec la gueule en moins
          Et sont comme les joueurs courant décapités
          Ramasser leurs jetons chez les dealers du coin.

          Les dingues et les paumés s´arrachent leur placenta
          Et se greffent un pavé à la place du cerveau
          Puis s´offrent des mygales au bout d´un bazooka
          En se faisant danser jusqu´au dernier mambo.
          Ce sont des loups frileux au bras d´une autre mort,
          Piétinant dans la boue les dernières fleurs du mal.

          Ils ont cru s´enivrer des chants de Maldoror
          Et maintenant, ils s´écroulent dans leur ombre animale.

          Les dingues et les paumés sacrifient Don Quichotte
          Sur l’autel enfumé de leurs fibres nerveuses
          Puis ils disent à leur reine en riant du boycott :
          « La solitude n´est plus une maladie honteuse.
          Reprends tes walkyries pour tes valseurs maso.
          Mon cheval écorché m´appelle au fond d´un bar
          Et cet ange qui me gueule : « viens chez moi, mon salaud »
          M´invite à faire danser l´aiguille de mon radar. »

          https://www.youtube.com/watch?v=p4qVTg13iOI

    • Pas de CAF chez les ploucs ! Vont rester tranquilles les ploucs …

      Vous connaissez le tropisme de la CAF ?

    • Se faire du mouron ?

      Pas de quoi se faire crêper des cheveux blancs. On fera la loya jirga sous le chêne truffier en fumant de la bonne de là-bas dont le chef de famille aura amoureusement importé et planté quelques graines.

      Graine constituant une alternative formidable à l’élevage qu’a eu payé : les croquants locaux auront vite fait compris où se trouve leur intérêt.

      Quant à la vieille église à clocher-mur (comme un fait exprès, déjà orientée vers l’Est) qui n’en peut plus d’être affectée de désaffection, elle retrouvera lustre et tapis en salle de prières et de doléances pour qamis et gilets jaunes.

  67. J’ai relevé ce commentaire sur « Résistance républicaine » qui valait de le réserver pour la bonne bouche (sans rancune pour la dinde du Poitou) :

    » Royal cramée par des gilets jaunes « .
    Les gilets jaunes sont pires que les talibans : ils ont de nouveau détruit une oeuvre d’art .
    Après les Bouddhas de Bamiyan , la Folle du Poitou !
    Elle n’est pas dans bel état, la Royal, maintenant :
    https://www.google.com/search?q=main+jaune+chatellerault&rlz=1C1CHBD_frFR699FR699&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwjQ18ig7LXfAhVPqxoKHZA8CZsQ_AUIDigB&biw=1366&bih=657#imgrc=NL5-xhR8mfzG-M:
    Il va aussi falloir la démanteler.
    Ça fait de la peine quand même, hein ?

    • Quant à la main de ma soeur, elle n’est pas dans un meilleur état mais pour d’autres raisons.

    • Pardon, ai-je bien lu, intox populiste (grand Satan en Novlangue) ou est-ce intox populaire ?
      Même le Dimanche, y a-t-il un jour de la semaine où vous ne travaillez pas ?

    • Le lien a déjà été posté ici, par moi-même.
      Je précise que l’auteur de l’article n’est pas du tout une sommité en économie, ce n’est qu’un gérant de portefeuille .

      • on s’en fout, ce qui compte ce sont les faits rapportés, extraits des minutes de l’AN. C’aurait pu être le balayeur du coin, ça n’enlève rien à la véracité des propos ni des faits. Bien sûr c’est tellement plus facile de reprendre les accusations de « Pompidou banquier de Rotschild, vendu au grand capital », ça permet même de taper sur Macron également ex-banquier d’iceux …
        On peut ensuite fièrement ressortir de la naphtaline son T-shirt à l’effigie du grand Staline Che, et lever fièrement le poing en hurlant « no pasaran ! » 😀

        @Flo, vu la brochette de polytocards cités, populiste n’est pas inapproprié, même si ça fait grincer les dents de certains quand on met MLP et Mélenchon dans le même panier.

  68. Sympathiques gilets jaunes hier à Montmartre ! Chant anti-sémite !
    Braves gens !
    Et bien sûr, pas d’amalgame. Ils sont gilets certes jaunes, oui, mais non, ce n’est pas pareil.
    Et bien sûr, ici, silence.

    • Ben oui, pas d’amalgame, comme pour les « jeunes » musulmans de banlieue.
      Problème de grands nombres, peut-être…

        • Vous avez raison. Des exceptions comme ceux qui ont menacé les représentants politiques de la république en marche. Menaces de mort, tags sur leurs maisons, feux dans leurs jardins. Et boules de pétanque, marteaux… pour les policiers. Des exceptions encore et toujours.
          Et un de leur chef de file Drouet qui les appelle à exercer leurs cordes vocales à Montmartre et qui va être jugé sous peu.
          Mais tout cela est parfait, parfait, bien sûr.

          • Il n’est pas question de nier la présence de groupes d’extrême-droite et d’extrême-gauche dans ce mouvement; il faut cependant être honnête et voir dans les agissements du WE un effet grossissant lié à une bien moindre mobilisation des gens « normaux » qui constituaient le gros du bataillon des manifs précedentes.
            Ce qui n’excuse rien mais ne doit pas inciter au fameux amalgame, par ailleurs dénoncé lorsqu’il s’agit d’autres fauteurs de trouble bien connus et impunis.

    • Trucmuche a pris son pied à contempler l’égorgement et la décapitation des jeunes scandinaves au Maroc.

      • Brighelli, c’est très simple. Ou vous retirez le post de castmustmeeow ou je porte plainte. C’est ordurier.

        • Heu… Vous êtes sous pseudo, aucune identité n’a été précisée. Un préfet a autre chose à faire que de traiter des plaintes sans caractère raciste, antisémite ou contenant un quelconque appels au meurtre, à la violence, sans menace et atteinte à l’intégrité d’une personne si elle n’est pas nommément identifiée.
          Maintenant Rubbitneedmeeow aura peut-être l’intelligence de vous présenter ses excuses.

          • Notez que c’est un dossier qui présenté en justice aurait de la gueule : Sansev-machin contre catsmustmeeow de bonnet d’âne.

          • (je pétée de rire à l’idée d’entendre la conversation de Sansév à son conseil par téléphone).
            -Maître, il a écrit que j’avais pris mon pied, vous vous rendez compte, mon pied !!
            – Calmez-vous, donnez-moi son nom, j’ai besoin de son identité.
            – —
            – Allô ?
            – Catsmustmeeow
            – Pardon ?

        • En plein dans le mille !

          L’arroseuse arrosée tu connais …. Vas y ma poulette portes plainte y a 15,16, 17 … qui vont y aller itou !

      • C’est d’un goût moyen, vous savez.
        Même si Casanova raconte que plein de belles dames ont pris le leur lors de l’exécution de Damiens.
        Je vais le modifier gentiment dans ce sens — j’ai horreur des crêpages de foufounes, comme dit je ne sais plus qui avec une distinction suprême.

        • @ catsmustmeeow

          Un conseil : Placez dans un prochain commentaire que vous brunchez avec Brigitte.

          @ Sanseverina

          Verlant, manouche et reubeu sont les dialectes très utiles pour les lycées du 93.

    • Manu la sens-tu qui se glisse dans ton Q, la quenelle ? »
      Devant de telles proclamations anti-sémites décomplexées il faut agir !

      Fusillez moi toussa !

    • Des antisémites, il y en a plein dans certains quartiers. Qui insultent, qui agressent et qui, parfois, tuent.
      Les français juifs sont obligés de se cacher, de raser les murs, de déménager ou même d’émigrer.
      Mais cet antisémitisme, on le cache, on le nie (cf l’affaire Sarah Halimi ou les déclarations abjectes de Mehdi Meklat). Et il prospère en toute impunité, avec la bénédiction paternaliste de nos élites bobos qui accablent le peuple des Gilets Jaunes de leur mépris de classe.

      • Mes amis sémites (anciennement juifs pour le TdB des TdN) se sont tous barrés .. Z’ont bien fait! Je les retrouve en Israelie où j’essaie de leur piquer leur kippa quand ils en portent … Vieux jeu mais attrape couillons = TdB des TdN et san_machin …

        Les rats_clures sont vite identifiées.

    • ça tombe bien ! c’est au programme de notre messe de Veillée de Noël de ce soir, avec 24 autres chants. C’est une belle messe, pleine de ferveur et de joie, dans notre église bondée , en cette occasion de fête.
      Je vous souhaite un joyeux Noël à tous, à sa Magistralitude le Magistralissime soi-même, ainsi qu’à tous les lecteur.e.s, commentateur.e.s commentateurs et tâteuses 😉

      PS: boivez pas trop cépabon, la bue d’alcool, cédangereux, et oubliez-en pas de les manger* les 5 fruizélégumes par jour !

      *au point où j’en suis, à massacrer Laure Tograff et sa copine Ste Haxe, j’ai envie de mettre un « s » à manger, parce que « les mangers » ça montre que « l’élève à le sens du pluriel » mêmz si le-dit pluriel est …gauche 😉

    • Tu créveras avant moi mais essaies d’être propre …. Un peu de respect pour le service de nettoyage …

      • Je suis là pour ça ! La congélation de cadavres et leur incinération collective, ça me connait. Si Sisyphe n’est pas trop grand, je peux le rentrer en une seule pièce. Ce qui est chiant, c’est qu’un fois congelé, le cadavre prend la forme du congélo et qu’on arrive plus à le sortir. Ça énerve le gars de l’usine d’incinération.
        Finalement, je comprends les femmes qui les congèlent directement à la naissance. C’est comme les chats : ça ne prend pas de place.
        Une fois, un samedi, congélo plein ( Europe Animal devait passer le lundi http://www.europe-animal.com/cremation-chien-chat-avignon-vedene-sorgues-orange-vaucluse.html ), v’la-t-y pas que nous échoit un cadavre de Montagne des Pyrénées … Finalement, on a extrait tout le monde du congélo, remuant ainsi des tas de souvenirs, on les a entassés dans un coin, et on a mis le Montagne dans le congel. Jusqu’au lundi matin, on avait un tas de cadavres en cours de décongélation, mais ça a bien tenu sans odeurs pénibles;
        Si Sysiphe est trop grand, il faut penser à mettre des bouteilles en plastique entre son corps et les parois du congélateur, pour pouvoir sortir le bloc plus aisément.
        Vous voyez donc que vous avez un expert sur place, en matière de traitements des déchets.

          • Seul mon rocher m’appelle sysou, espèce d’afanalbête!
            mv /BdA/catsmustmeeow /andromede/blackhole

        • vous n’avez donc pas de scie électrique ? Voyons !
          A ce propos, il parait que les croyants, les seuls les vrais, ceux de la RATP, ils en ont une spéciale, dédiée à la découpe des Chrétiens, des Juifs et autres mécréants : ils l’appellent la scie « chien infidèle » … 😀

  69. Sanseverina,

    Vous devriez être flattée ! La grande, l’illustre Madame de Sévigné, votre aïeule en quelque sorte, avait loué une pièce en place de Grève pour assister au supplice de la Brinvilliers ! Elle n’en aurait pas loupé une miette …

    • La décapitation fut très réussie ! Le bourreau réussit d’un seul coup de maître à lui enlever la tête. Avant elle avait subi le supplice de la question mais il n’y avait pas d’invitation c’était en petit comité.

      P.S Brighelli est un peu chochotte – dans le temps les Corses réglaient leurs conflits au coutelas aiguisé – lui préfère les mots !

      • « coutelas aiguisé », tiens, ça m’inspire « la châtreuse de Parme » pour Mme la véto, avec un clin d’œil également, pour Mme Sanseverina, et mézigues qui porte le prénom du héros du bouquin à Stendhal 😉

    • « Madame de Sévigné, votre aïeule en quelque sorte »,
      La Sévigné avec des réflexes cérébraux pareils, et comme le dit Coraline, verrait des nains partout. Vous êtes très drôle.

  70. Réminiscences,pour mémoire et suite:

    « Un crépage de foufounes et tout peut s’embraser. »

    « Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. »
    Lamartine

    « Imaginez que nos valseuses pendent ainsi sur nos côtés, objets offerts à toutes les convoitises … »

    « Victime lamentable à son destin offerte ! »

    Hérodiade Mallarmé

  71. Le 22 décembre 2018 à 18 h 49 min, Patrice Thomas a dit :
    Et quand les Galeries Lafayette afficheront un visage de femme : « Sérieusement, vous n’avez rien de mieux à exposer qu’un visage de femme sans cul ? »

    La Femme 100 Têtes

    « …perturbation,ma sœur,la femme cent têtes… »

    https://www.youtube.com/watch?v=rN7hSHLxISo

  72. Je sens qu’il va me falloir écrire une nouvelle chronique dans la journée — l’esprit de Noël est parti aux quatre vents…
    Je rappelle aux derniers croyants que le menu du Réveillon doit être maigre — c’est le lendemain midi, dans la tradition, que l’on fait bombance.
    Mais maigre peut être chic. Après tout, le caviar, c’est du poisson. Essayez de le tartiner sur des rattes de Noirmoutier coupées en deux dans le sens de la longueur. C’est simplissime et exquis. Une façon de renouveler la raclette…
    J’ai trouvé l’idée dans je ne sais quel San Antonio, fine gueule s’il en fut.

    • Est-ce que ça marche aussi avec la bonnotte de Noirmoutier ?

      (Pas pour le réveillon,bien sûr)

      « Plantée à la Chandeleur sur un lit de goémon, la Bonnotte attend 90 jours pour parvenir à la plénitude de ses saveurs printanières. Originaire de Barfleur dans la Manche, elle a été implantée à Noirmoutier dans les années 20, et a contribué à asseoir la réputation de la pomme de terre primeur de l’île. »

    • Voilà — non seulement on ne rigole pas avec tout le monde, mais on ne rigole que de sujets appropriés. Elle était drôle, leur pub…
      Je vais m’exiler sur la planète Mars.

      • Petit JP de Noël, tu réclameras, pour faire pénis tense « Laurent, serrez ma haire avec ma discipline, Et priez que toujours le Ciel vous illumine. » …

      • Oh ça va !
        Elle l’a eu sa modification. Vous allez faire des menaces aussi, s’il nous prenait l’envie de nous défendre des attaques de cette gourde ?

  73. Achille Mbembe déprime, en cette fin d’année : la situation en Afrique n’y est pas pré-révolutionnaire

    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/12/18/achille-mbembe-pourquoi-il-n-y-aura-pas-de-gilets-jaunes-en-afrique_5399132_3212.html

    « Tout s’est en effet joué au lendemain de la deuxième guerre mondiale, lorsque les puissances coloniales ont senti le vent tourner et se sont engagées, vaille que vaille, à transférer le pouvoir à ceux des « évolués » susceptibles de mieux ménager leurs intérêts. Aujourd’hui, les élites au pouvoir dans la plupart des Etats africains sont les descendants plus ou moins directs de ces générations soit de la colonisation, soit de l’immédiate après-colonisation. »

  74. Qui c’est Trucmuche ?
    Appareil critique défaillant, commentaires modifiés , cela devient très difficile de suivre le fil des commentaires.
    Lormier ?

  75. Enfin l’illustre Savonarole vint et de son bagout inconnu des cieux transforma le mur des lamentations qu’était devenu Bonnet d’âne en mur des incompréhensions marmonnées !

  76. Encore des miracles … toujours des miracles ! Mais quand donc cessera-t-on en ce lieu de faire des miracles ?

  77. Le 23 décembre 2018 à 22 h 05 min, catsmustmeeow a dit :

    C’est un vrai métier ! Sysou prends en de la graine et sois propre avant le glaçage.
    Répondre ↓

    Bien sûr ! Vous voyez bien que nous ne nous contentons pas de peigner la girafe. On se le fait assez souvent dans le genre des scènes finales de Le Père Noël est une ordure

  78. Y’a aussi la fois où j’ai dû décapiter un gros berger allemand un samedi aprèm. Il y avait suspicion de rage et il était impossible de garder le chien en vie pour observation vu son agressivité, agressivité qui devrait faire la joie de Sisyphe, Cyrano58 et JPB car il avait une prédilection marquée pour la viande de maghrébin. Comme il mordait une personne par jour au bas mot, il était impossible de respecter le délai de 15 jours entre la morsure et l’euthanasie. Donc, sur ordre de l’officier municipal, nous procédons à l’euthanasie. Le proprio m’avait dit :  » je suis un ancien para; J’ai fait l’Indochine, moi, Madame! Ce chien, il me fout la trouille, il est pire que les viets ! ». On a poussé l’avant du chien dans une pièce, coincé habilement le cul dans la porte, à l’abri de sa gueule, on l’a piqué dans la fesse avec un puissant anesthésique puis on a oussé le cul dans la pièce et fermer la porte. On a attendu qu’il tombe puis procédé à l’injection létale.
    Une fois mort, vu le format, il me fallait couper la tête pour l’envoyer le lundi à l’institut Pasteur, vu que je ne pouvais garder tout le corps au frigo. Pour diverses raisons, la susicion rage était majeure.
    Et tout le WE, quand j’ouvrais mon frigo, je voyais la tête du BA qui me regardait … Je n’ai jamais attendu le lundi avec autant d’impatience.

  79. « – Messieurs les Anglais tirez-vous les premiers ! »
    C’était mon toast à la reine d’Angleterre en avant-première du Noël 2018 !

  80. « peigner la girafe » cette expression interlope l’afanalbête 2.0 que je suis …

    J’ai trouvé ceci sur le champ lexical préféré du TdB des TdN:

    L’origine de cette expression n’est pas vraiment certaine.

    Il existe bien une anecdote à propos d’un gardien du Jardin des Plantes où arriva la fameuse première girafe en 1827, gardien qui, alors qu’il était accusé d’inactivité chronique, aurait répondu : « Je peignais la girafe », mais elle aurait été inventée a posteriori.

    On peut toutefois, sans grand risque de tomber, se pencher du côté des pratiques masturbatoires pour expliquer cette locution.

    En effet, le long cou d’une girafe peut aisément (pour les dames qui rêvent un peu) être assimilé à un sexe en érection.
    Et si l’on se réfère à Boris Vian dans « Vercoquin et le plancton », on constate qu’il y écrit, avec une allusion explicite à la masturbation : « J’ai tellement peigné ma girafe qu’elle en est morte ».
    Outre peigner la girafe pour désigner ce genre d’activité, on trouve aussi se « polir la colonne » ou « s’astiquer le jonc », toutes locutions contenant des verbes liés au nettoyage.

    Mais comment expliquer alors que, de la masturbation, on passe à l’inefficacité, voire à la fainéantise sous-jacente ?
    Si je vous traite de branleur, vous comprendrez tout de suite (non, ne frappez pas, c’est juste pour expliquer) ! Un branleur, c’est quelqu’un qui se masturbe, mais c’est aussi quelqu’un qui traîne, qui ne fait rien.
    On constate effectivement qu’il y a une assimilation très fréquente entre celui qui pratique l’onanisme à tout va et celui qui n’a aucune occupation utile, celui qui pratique l’oisiveté avec ardeur.
    Pour confirmer cette relation sémantique, il suffit de se pencher sur le terme « peigne-zizi », très proche de notre expression, et qui, depuis longtemps dans le parler franc-comtois (mais peut-être ailleurs aussi), désigne un individu sur lequel on ne peut pas compter.

    Donc si, à l’origine, celui qui peignait la girafe, c’était celui qui se masturbait, par glissement sémantique habituel, c’est devenu celui qui ne fait rien d’utile, qui glande, qui traîne, qui n’en fout pas une rame.

    Attention : il ne faut pas ici confondre ‘peigner’ et ‘peindre’, comme le font certains. On n’a jamais vu quelqu’un se promener avec un seau de peinture beige à taches marrons et tenter d’en appliquer sur cet animal…

  81. Je déteste le terme crêpage de foufounes. je trouve ça d’un crade. En outre, c’est incongru car vu l’épilation musclée à la mode chez les jeunes et moins jeunes, c’est inapproprié.
    Je demande censure, JPB !

  82.  »
    Retour aux joints et à la bière.
    Désertion du rayon képis !

    J’ai rien contre vos partenaires
    Mais rien contre vos p’tites soeurs ennemies.
    Manipulez-vous dans la haine
    Et dépecez-vous dans la joie.
    Le crapaud qui gueulait : « je t’aime »
    A fini planté sur une croix ! « 

  83. Di Vayber

    Le 24 décembre 2018 à 7 h 31 min,Jean Paul Brighelli a dit :
    « Je vais le modifier gentiment dans ce sens — j’ai horreur des crêpages de foufounes, comme dit je ne sais plus qui avec une distinction suprême. »

    Le Maître veut mettre fin au « crêpage de foufounes ».

    Bien que la situation soit différente à maints égards,il me rappelle le « principal Brill » qui dirige une école qu’il a lui-même fondée (dans le sublime roman de Cynthia Ozick The Cannibal Galaxy).

    De temps à autres,il lui faut recevoir des mères d’élèves;il ne s’agit pas de calmer le feu de querelles intestines, mais de répondre à leurs demandes véhémentes et souvent contradictoires.

    En son for intérieur,il appelle parfois ces femmes « di vayber » mot yiddish « plein d’aigreur,comme s’il avait longtemps mariné dans la bile ».

    Il se les représente ainsi (brefs extraits):

    « these women or in yiddish di vayber »
    « vehicles instinct with secretion: the pocket- mouth of the uterus, motherhood red in tooth and claw. . . The mothers had no humor, no irony, only fury. They beat on and on: my child; the other children; the teachers; the word lists; the homework. He saw how their anger was stimulated by the mammary glands. »
    [Il voyait comment leur colère était stimulée par les glandes mammaires.]
    « miniature cauldrons of solar momentum  » [ des chaudrons miniature d’énergie solaire]

    « …even when he yielded he mastered them,because they had arrived as petitioners as suppliants and to yield was to consummate mastery-it was the sign of his scepter. »

    Même quand il cédait,il les dominait encore, car elles étaient venues en pétitionnaires ,en suppliantes et céder c’était donner à sa domination une forme consommée-c’était le signe de son sceptre. »

    Il Maestro,en cédant, a-t-il atteint à la forme consommée ?

    • « Il Maestro,en cédant, a-t-il atteint à la forme consommée ? »

      Je ne pense pas, mais je lui souhaite de tout coeur de pouvoir bruncher avec Nicolas l’année prochaine. Ce serait injuste qu’il soit pas convié au festivités dominicales de la grenouille. Il a pourtant mis le paquet. Si le message n’est pas passé, alors là, alors là c’est à n’y rien comprendre !

      Le 24 décembre 2018 à 8 h 55 min,
      Jean Paul Brighelli
      a dit :
      Voilà — non seulement on ne rigole pas avec tout le monde, mais on ne rigole que de sujets appropriés.

    • Mon cher, j’ai tenté d’apaiser les choses, et on m’en fait grief.
      « On est toujours trop bon avec les femmes »…

      • Mais vous l’aurez votre brunch avec Nico et la reine des neiges et peut-être aura-t-il son little evil sidekick qui se la joue « j’écoute de la musique de underground » mais la seule seringue de toxico qu’elle ait vu dans sa vie est sur une pochette de disque, papa et maman ont payé ses études !
        Arrêtez de pleurer Brighelli, vous n’êtes pas une victime.

      • La modification en trucmuch était légitime , mais votre petit commentaire qui cherche les faveurs ne passe pas, mais pas du tout – vous pouviez vous en passé. OOn sait au moins ce qui vous motive.

        @ Sanseverina

        Respect ma grande, il vous mange dans la main. Good job !

        • Les faveurs de qui ???????
          Et qu’est-ce qui me motive ???????????
          Ce n’est pas bien de finir l’année en mode paranoïaque.

          • Sanseverina vous dira que son chien chez le véto donnait la patte en signe d’apaisement. Continuez à faire le beau et vous aurez votre susucre… Bien haut la patte, Brighelli, allez, bien haut. Et elle vous fera peut-être profiter de ses brunchs.

          • Mais quel rapport ai-je avec Sanseverina ? Il y a des délires auxquels je ne comprends rien — c’est le propre du délire.
            Allez, bonne soirée.

          • Vos sous entendus ne trompent personne dans le commentaire que j’ai pris en référence. Autour de moi, tout le monde comprend la même chose que moi. La paranoïa n’est pas collective Brighelli.

            Allez, Bien haut la patte !

  84. Mes voeux :

    – Défaisons-nous au plus vite de nos bonnes habitudes afin d’endosser au plus vite les mauvaises des autres.

  85. Quand on lit de la prose de professeur on se dit souvent ce sont « Les égarements de l’élève Törless » ; faut que ça passe !

  86. A propos de Vénus un jour ou l’autre la Vénus Anadyomène de Rimbaud y passera :

    ….. Puis le col gras et gris, les larges omoplates
    Qui saillent ; le dos court qui rentre et qui ressort ;
    Puis les rondeurs des reins semblent prendre l’essor ;
    La graisse sous la peau paraît en feuilles plates ;

    …… – Et tout ce corps remue et tend sa large croupe
    Belle hideusement d’un ulcère à l’anus.

    Ca finira bien par en faire hurler un jour ou l’autre même sans image pour illustrer.

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