Henri Gervex (1852-1929), Rolla, 1878

Cette fois-ci, il n’y a plus d’alibi mythologique ou religieux. Le nu s’expose dans toute son impudicité moderne. La jeune femme est nue « comme un plat d’argent, nue comme un mur d’église / Nue comme le discours d’un académicien », dit Musset. Nue comme seule une courtisane peut l’être — les épouses se contentant d’une chemise de nuit percée.

Gervex, qui avait à peine 26 ans, couchait alors avec Valtesse de la Bigne, qui fut peut-être son modèle. C’est elle qui consentit à montrer à Zola, quand il écrivait Nana, le lit, conçu par Edouard Lièvre, dans lequel elle recevait ses amants, aujourd’hui au musée des Arts décoratifs. Mais le romancier n’eut droit à rien de plus.

Comme l’écrit fort bien la fiche de présentation du Musée d’Orsay : « Si la scène est jugée indécente, ce n’est pas en raison de la nudité de Marie, qui ne diffère en rien des autres nus canoniques de l’époque. L’attention des contemporains se porte en réalité sur la nature morte constituée d’un jupon, d’une jarretière, d’un corset dégrafé à la hâte, surmonté par un chapeau haut-de-forme. C’est Degas qui aurait conseillé à Gervex de mettre « un corset par terre » pour que l’on comprenne que cette femme « n’est pas un modèle ». En effet, cette disposition, la nature des vêtements, dessinent clairement le consentement de Marie et son statut de prostituée. De plus, la canne jaillissant des sous-vêtements agit comme une métaphore de l’acte sexuel. »

Scandale. La toile est immédiatement retirée du Salon de 1878. Mais, exposée trois mois chez le galeriste Bague au 41, boulevard des Capucines, elle connaît un grand succès. L’artiste se remémore, dans ses Entretiens parus en 1924, « un défilé ininterrompu de visites ». Le Salon avait ses pudeurs, le boulevard ses impudeurs. Telle était la Belle Epoque.

Reste l’alibi littéraire
Le poème de Musset, Rolla, date de 1833. Autoportrait d’un dandy suicidaire. Jacques Rolla contemple Marion, la jeune prostituée avec laquelle il vient de passer la nuit :

« Elle dort, regardez : — quel front noble et candide !
Partout, comme un lait pur sur une onde limpide,
Le ciel sur la beauté répandit la pudeur.
Elle dort toute nue et la main sur son cœur.
N’est-ce pas que la nuit la rend encor plus belle ?
Que ces molles clartés palpitent autour d’elle,
Comme si, malgré lui, le sombre Esprit du soir
Sentait sur ce beau corps frémir son manteau noir ?

Rolla considérait d’un œil mélancolique
La belle Marion dormant dans son grand lit ;
Je ne sais quoi d’horrible et presque diabolique
Le faisait jusqu’aux os frissonner malgré lui.
Marion coûtait cher. – Pour lui payer sa nuit
Il avait dépensé sa dernière pistole.
Ses amis le savaient. Lui-même, en arrivant,
Il s’était pris la main et donné sa parole
Que personne, au grand jour, ne le verrait vivant.
[…]
Quand Rolla sur les toits vit le soleil paraître,
Il alla s’appuyer au bord de la fenêtre.
De pesants chariots commençaient à rouler.
Il courba son front pâle, et resta sans parler.
(…)
Rolla lui répondit par un léger sourire.
Il prit un flacon noir qu’il vida sans rien dire ;
Puis, se penchant sur elle, il baisa son collier.
Quand elle souleva sa tête appesantie,
Ce n’était déjà plus qu’un être inanimé.
Dans ce chaste baiser son âme était partie,
Et, pendant un moment, tous deux avaient aimé. »

Il faudra bien qu’un jour on réhabilite Musset…

Conseil ou non de Degas, qui s’y connaissait en provocations et en lingerie féminine, le corset est posé au bas de la diagonale (qui suit exactement le trajet de la lumière entrant à flots par la fenêtre ouverte) qui part du regard de l’homme, passe par le sexe de la femme et finit sur la canne qui les pourfend — le corset et le sexe. C’est la même construction (inversée) que dans le Verrou de Fragonard, où tout part du verrou vers lequel se tend le bras de la femme affolée, et finit sur la pomme posée sur la table de nuit.

Le corset est cet instrument de torture inventé au XVIe siècle, destiné à exalter la taille (à tous les sens du terme) de la femme, à des époques où elles n’étaient pas bien grandes. En haut, ils mettent les seins en valeur, en bas ils affinent la taille.

« Pour faire un corps bien espagnolé, écrit Montaigne, quelle gêne ne souffrent-elles, guindées et sanglées, à tout de grosses coches sur les côtés, jusques à la chair vive ? Oui, quelques fois à en mourir. » (Essais, I, 14)
C’est que les corsets comprimaient les corps dans des baleines d’acier. C’est d’ailleurs sur cette armure invisible que compte Milady, dans les Trois mousquetaires, lorsqu’elle se poignarde afin de persuader ce crétin de Felton qu’elle est la victime du « Nabuchodonosor anglais » — le duc de Buckingham : « Le couteau avait rencontré heureusement, nous devrions dire adroitement, le busc de fer qui à cette époque défendait comme une cuirasse la poitrine des femmes ; il avait glissé en déchirant la robe et avait pénétré de biais entre la chair et les côtes. »

Il existait des corsets plus légers, peu ou pas baleinés mais quand même en tissu rigide, pour l’été, le repos, les occasions peu formelles… On les appelait blancs corsets — soit parce qu’ils étaient souvent faits de toile blanche ou écru toute simple, soit parce que « blanc » a ici le sens de « vide » (de baleines). Sur le tableau de Gervex, la blancheur renvoie sans doute à ces corsets d’été — d’où la fenêtre ouverte et la lumière de la dernière aube de Rolla, qui met en valeur la blancheur du corps et des vêtements épars. Il est significatif que le comble de l’académisme flirte avec les leçons de l’Impressionnisme. Vingt ans plus tard, Gérôme, peignant la Vérité qui sort du puits, veut fustiger les Impressionnistes dont il sentait bien. qu’ils tenaient le haut du pavé. Gervex en savait davantage en 1876.

La guêpière, elle, est un sous-vêtement féminin issu de la combinaison du corset, du soutien-gorge et du porte-jarretelles.
On se rappelle que les besoins de l’armement, le recrutement des femmes dans les usines, avaient démodé le corset. On in vente alors le soutien-gorge. Dans les années 1920, et jusqu’à la guerre, l’équipement féminin est constitué d’une gaine rigide et moulante à, laquelle sont raccordées les jarretelles, et d’un soutien-gorge avec des bonnets-ogives. C’est le New Look, cette création de Christian Dior dans les années 1948, qui en remettant à la mode les tailles fines, va susciter la création de la guêpière — censée vous faire rune taille de guêpe. La découverte du nylon permet alors la création de sous-vêtements extensibles, légers et résistants.
Les guêpières, en tille de coton, ont tout de même des baleines métalliques — qu’il fallait enlever et remettre à chaque lavage, sous peine de teinter irrémédiablement le tissu de rouille.
C’est Marcel Rochas (oui, le parfumeur créateur de Femme en 1945) qui aurait inventé la guêpière pour Mae West.


L’invention de la guêpière est attribuée à Marcel Rochas vers 1945, qui aurait créé cet article de lingerie — en satin rose clair et tulle recouverts de dentelle Chantilly noire — pour l’actrice américaine Mae West.
Les collants et l’usage ravageur des jeans ont démodé les guêpières et les corsets, qui ne se retrouvent plus que dans l’arsenal BDSM. Voir les atours de la Gwendoline de John Willie. Il en existe même pour hommes soumis — lire et regarder Dressage, de l’énigmatique Bernard Montorgueil. Ce qui est certain, c’est que le temps de l’amour s’en est trouvé bouleversé. Le corset obligeait à prendre son temps — il fallait le délacer, puis le remettre. On ne se risquait pas à pratiquer un quickie — cinq minutes, fessée et douche comprises… Même les poupées (Bru ou Jumeau) des années 1890 portaient des corsets, ce qui obligeait les petites filles (et sans doute le jeune Bernard Montorgueil) à patiemment habiller et déshabiller ces créatures de rêve et de porcelaine. Aujourd’hui elles décapitent leur Barbie, la désossent et tout est dit ¬— et joué. Le Temps des corsets était nécessairement un temps long, et le déshabillage était en soi un prélude et un préliminaire.

Du coup, la symbolique du tableau de Gervex n’apparaît pas clairement aux nouvelles générations. Même si Madonna habillée par Jean-Paul Gaultier a su jouer avec cette mythologie de l’enfermement / exhibition qui est en même temps une exaltation du corps.
Mais je doute que Sandrine Rousseau ose en privé le corset — quoique…

Jean-Paul Brighelli

94 commentaires

  1. Encore un échantillon exquis d’Arts & Lettres : « j’adore, je me pâme » !
    (et « l’Eau » de Rochas reste encore subtile).

  2. L’Odalisque d’Ingres avait fait scandal, les critiques ayant jugé que son auteur lui avait rajouté quelques vertèbres pour accentuer sa courbe dorsale… Lorsqu’on abserve la ligne de la cuisse gauche de Marie, on constate une interruption, une anomalie, un plongeon par un trait de lumière dégageant le champ visuel sur le mont de Vénus. Le triangle d’or placé au centre de la toile ; le verrou ne l’est pas. Pauvr tache !

  3. De quoi t’est ce qu’on cause ?

    Du décarpillage…

    Le partage d’un butin, d’un vol ?

    Un peu coupable votre honneur !

  4. « Les collants et l’usage ravageur des jeans ont démodé les guêpières et les corsets »
    Effectivement, on voit rarement une fille en culotte et en corset.
    Oui…

  5. Il faudra bien qu’un jour on réhabilite Musset…

    Pas sûr, poète et poésie sont pour moi l’équivalent littéraire du bateleur de rue s’amusant à jongler avec de grosses quilles en bois devant un parterre médusé et des enfants ravis. Il faut que ce soit extraordinaire pour y porter intérêt plus d’un quart d’heure terrestre.
    Et puis tout ce taffetas blanc de blanc dans le tableau de Gervex, alors que tant de petits nègres meurent de faim ! Comment ne pas être fou de rage d’entendre parler de poètes et de poésie dans le lupanar brighellien…Des fois, j’ai honte d’être blanc, blond, aux yeux bleus. HONTE !
    Non sérieux, Musset ? Au trou ! C’est là qu’on est le mieux, comme dirait Verlaine.
    La poésie est devenue le douloureux procédé de l’individualisme..un espèce de tatouage mental…un…nom de nom ! J’aime cette plate adjectivation..je voudrais bien la bouturer mais j’y arrive pas..ça ferait un joli tableau d’un jardin provençal, tu trouves pas mon JP ?

    • Mille mercis pour ce grand moment de 🤣
      Soit un certain Faustin-Archange, président de la RCA, ex prof de maths (!) , créateur de sango.org qui « ouvre la voie à un avenir numérique aux possibilités infinies » et à une future crypto-island (sur les rives de l’Oubangui),
      et qui, dans ce but, vient de recevoir, parmi d’autres, deux Français, dont un certain Cambacérés (!) et un Gouspillou (« déjà conseiller des autorités du Salvador »).
      Un « avenir radieux » pour la RCA, à n’en pas douter.

      • Je connais un peu le Faustin-A. A l’époque, il était ig de maths. Faut savoir qu’un ig en RCA c’est encore plus peinard qu’en France (Pas d’inspection because officiellement pas de voiture ni de moyens pour mettre du carburant dedans).

        En plus, aucun sens de l’humour.

  6. « Même si Madonna habillée par Jean-Paul Gaultier a su jouer avec cette mythologie de l’enfermement / exhibition qui est en même temps une exaltation du corps. »

    Oui, elle joue et parfois elle est abusée par les mythes.
    Mythologie ou pas, l’essentiel, dans le clip de Madonna, c’est tout de même le son.
    Oui… Deux (faciles)

  7. Madonna : rien d’une madone, rien, mais alors vraiment rien, de l’exquise courtisane,
    celle bientôt réveillée par les premiers rayons du soleil, qui réchaufferont aussi l’étincelante blancheur de ses oreillers… quand la prolongation des saints de glace prendra fin et que nous verrons le retour d’aubes moins fraîches.

  8. Une photo de Annie E. en guêpière si on achète son dernier bouquin ?

    l’annie l’est pas comme toi dudu, en beurre oeuf fromage cauteleux qui se démène pour fourguer sa margarine.
    Remarque que j’achèterais bien une conserve de son confit à ta grosse si elle m’envoie une photo de son sein doux dans l’emballage…hurkhurkhurk…

  9. Deuxième Palme pour Östlund. Les curés de la critique(Libé, Les Cahiers, etc…) sont dégoûtés, c’est savoureux.
    J’ai vu une petite vidéo sur critikat qui rend compte du film. Le critique ’avoue’ à contrecœur avoir aimé le film alors qu’il a détesté les précédents d’Östlund. Tout le monde s’accorde pour dire que le film est drôle, mais ce qu’on reproche à Östlund c’est sa position de surplomb, sa misanthropie, son cynisme et en dernière instance d’être de droite.
    Intéressant cet aspect-là dans la presse mainstream de gauche où l’on a encore et toujours tendance à transformer une caractérisation esthétique en jugement politique, car le jugement esthétique n’est manifestement pas suffisant pour discréditer un film.
    C’est un reproche pour le moins malvenu fait à Östlund qui a souvent revendiqué une approche marxisante des sujets qu’il aborde. Cette presse est d’ailleurs bien contrainte de reconnaître que son dernier film est une charge antilibérale mais pour eux la maîtrise, la misanthropie, sont le signe d’un cinéma de droite parce que la gauche aime les gens, surtout les petites qui sont pures, comme chez Ken Loach.
    On pourrait répondre à cela que le marxisme et le conservatisme ont justement pour cible commune cette gauche-là, ce qui peut conduire cette dernière à les confondre.

    • 3h50/jour devant écran vs 3h14/semaine à lire …
      Mais « 13 mns de plus qu’il y a 6 ans » ! Quelle victoire !
      Et en classe ? : 76 % lisent… pour l’école ! Et le reste ? La littérature type saga « After », BD et mangas (romans : – 9 points).
      Et les genres : « romance décomplexée », « post-apocalyptique », « fantasy », « sick-lit* »… – des thèmes tout à fait à l’ordre (et comment !) du jour.
      Et les « plateformes » qui peuvent donner envie de lire (Arsène Lupin ou Balzac)… Que deviennent les images (l’interprétation pré fabriquée) quand elles rencontrent les mots d’origine … ?
      Quant à « l’œuvre jeunesse » de Marie-Aude Murail toujours de saison… (quelle misère).

      * « young adult » , « steampunk »… : le globish a encore de très beaux jours devant lui

  10. A mille lieues (et sans bottes) d’avoir la maestria de Ifdh, mais juste un mot en ce qui concerne K. Loach ; le dernier film vu, qui me revient en mémoire « sorry we mised you ».

    En vrai (et pur !) bon-homme de gauche, « il aime les gens » ; or, ceux « de gauche » ne les aiment pas, les gens, hormis ceux de leur caste, et surtout se garderaient bien de les défendre – et ce, depuis bien longtemps.

    Jusqu’à maintenant, ils se contentaient de faire semblant ; puis tout est devenu bon pour les étriller, de toutes les façons possibles, et ces deux dernières années, ils ont été particulièrement efficaces dans leur acharnement à les écraser sous des tombereaux de mépris et de haine.

    Il est vrai aussi que K. Loach est d’une autre génération (86 ans) ; il a connu autre chose ; les années ’80 par exemple – une dernière respiration, avant la plongée dans l’abîme.

    « sorry we mised you » a le mérite d’être une parfaite démonstration de ce qu’est l’uberisation – dont beaucoup de gens ignorent encore et toujours la réalité, puisque, là-bas, comme ici, elle continue d’être vendue par les pouvoirs en place, comme la presque panacée : créer sa propre entreprise, c’est la liberté.

    Uberisation qui n’est encore que très rarement mise en lumière tant par les syndicats que par la presse mainstream, tous, encore une fois (furieusement ?!) « de gauche ».

    Autre remarque…
    « la presse mainstream de gauche* où l’on a encore et toujours tendance à transformer une caractérisation esthétique en jugement politique, car le jugement esthétique n’est manifestement pas suffisant pour discréditer un film »

    … qui fait songer à l’intéressante analyse faite de « l’affaire Richard Millet » (cf. texte transmis par Dugong) ; le « pamphlet » de R. Millet ne semble pas, malgré tous les efforts (« contre performance » !) d’A. Ernaux et autres (bien-pensants) avoir « déshonoré la littérature …
    Il est vrai aussi que « l’affaire » date de 10 ans, et qu’à l’époque, un auteur de chez Gallimard, avait encore le droit de s’exprimer et de se défendre dans les media mainstream.

    *pléonasme (voulu)

  11. Et la Palme d’or est attribuée à … Real de Madrid (suite)

    Dans la série « c’est arrivé près de chez vous » j’ai lu que les Français craignent le pire à l’occasion des JO 2024. Parait que le match devait se jouer à Moscou au préalable. Surtout que Moscou est une ville de correcte bibine d’après mes souvenirs. Maintenant le Poutine il se cache le visage des deux mains pour se marrer tout son content, ce bâtard !
    Sérieux, les footeux faudrait qu’ils paient leur propre service d’ordre genre nsdap en chemise brune..tout pouvoir jusqu’aux vomitoires..vie et mort..mossberg ar15 balles réelles..femmes et enfants d’abord..pas oublier les femmes surtout, qu’il dirait pedro…hurkhurkhurk

    • Il faut donner au stade de France sa destination finale : la même que le stade national de Santiago (places assises ou couchées). Son emplacement en plein 9-3 est idéal pour minimiser les déplacements de population.

      • On pourrait lâcher quelques grizzlis pour distraire les spectacteurs dans l’attente du traitement de leur dossier.

        • En voilà une idée qu’elle est bonne : les stades sont faits pour les circenses de toute nature – outre les grizzlis, les lions y auraient peut-être aussi leur place, comme dans les temps anciens, surtout maintenant qu’ils n’ont plus leur place chez les Bouglione et qu’ils s’ennuient…

          • Toucher le grizzli dans l’en but c’est 5 points, 7 si on lui touche le trou de balle.

  12. « Privilégiés » et « Désavantagés » :

    Dans certaines classes aux EU, les élèves sont obligés de participer à une « marche des privilèges », de façon à séparer les « privilégiés » des « désavantagés :
    – « si tes parents t’ont dit que tu étais beau, recule d’un pas »
    – « si tu sais depuis toujours que tu iras à l’université, recule »
    – « si dans ta famille il y a des docteurs, des avocats… recule »
    – « si dans ta famille il y a des femmes de ménage ou des jardiniers, avance d’un pas », etc…

    En France, point de simagrées à l’Ecole Alsacienne (par ex), où sont scolarisés les Pap’s children.

    https://pbs.twimg.com/media/FUGRLgKXoAIvkUx?format=png&name=small

  13. [ohé ! nous ne sommes plus que quatre (mousquetaires) ; stop à l’hibernation !]

    Et oui dobeulyou, c’est en te lisant du bout des paupières que je confirme l’adage: quand on n’a rien à dire, il vaut mieux ne rien dire.
    De même il faut savoir terminer un commentaire avant d’avoir commencé à l’écrire, ça rend service aux gens qui ne seraient pas parvenus à en achever la lecture. Une impasse qui se transforme en issue de secours.
    Sympathique, non ?

    En partant, cet éclat scintillant d’un poème de Sappho de Lesbos qui me rend muet d’admiration:

    Sitôt que je te vois,
    la voix manque à mes lèvres,
    ma langue est enchaînée,
    une flamme subtile court
    dans toutes mes veines,
    les oreilles me tintent,
    une sueur froide m’inonde,
    tout mon corps frissonne,
    je deviens plus pâle que l’herbe flétrie,
    je demeure sans haleine,
    il semble que je suis près d’expirer.

    • Un ours mal léché que seuls les mots (si convenus) de la poétesse sont en mesure de caresser dans le sens du poil jusqu’à même le priver du pouvoir de grogner de plaisir ?

  14. Jojo, le féodal brexiteux veut abroger l’usage du système international d’unités (SIU). Revenir au merdier d’avant 1897 est, en effet, une grande avancée…

    PS : l’utilisation du SIU est un des rares acquis de l’enseignement des sciences physiques en France mais on ne peut exclure qu’un connard de LFI ou du RN décide que le Système exclut une partie de la population et constitue une survivance de valeurs archaïques.

    Extrait de wiki :

    « Mars Climate Orbiter est lancée le 11 décembre 1998 par une fusée Delta II 7425. Après un transit de 7 mois entre la Terre et Mars, elle entame les manœuvres d’insertion sur une orbite martienne le 23 septembre 1999. À la suite d’une confusion d’unités, commise par les ingénieurs de la NASA et admise à demi-mot plus tard par Edward Weiler, le responsable des programmes de sciences spatiales de la NASA, la sonde se place sur une orbite trop basse et est détruite en traversant à grande vitesse la partie supérieure de l’atmosphère martienne. En effet, les valeurs communiquées pour les valeurs de poussée du moteur de freinage par la firme Lockheed étaient exprimées dans des unités anglo-saxonnes, or les ingénieurs de la NASA ont cru avoir des données exprimées dans le système international comme spécifié dans le contrat de sous-traitance. Les valeurs utilisées dans les logiciels de calcul étaient donc erronées. »

  15. Une confusion entre centimètres et pouces opposables aura-t-elle une réelle importance dans la confection « sur mesure » d’une guêpière ?

  16. En matière de vier, la confusion entre cm et pouces , selon l’émetteur et le récepteur, engendre illusions ou lésions

  17. Bonjour Monsieur,
    Professeur de droit, j’interviens dans la revue de l’UNI, l’Action Universitaire, pour laquelle j’aimerais vous solliciter. Auriez-vous la gentillesse de bien vouloir m’envoyer votre contact mail ?
    Merci,
    Morgane.

    • En essevété, rien n’empêche qu’un vacataire signe un contrat de sponsoring avec royal canin, par exemple.

      Il y aurait un bureau au Moloch pour spécifier la taille des étiquettes des sponsors sur les blouses (les profs de essevétés aiment se balader toujours en blouse, ils croient que ça leur donne un supplément d’âme).

      C’est valable aussi pour les profs de sciences physiques qui n’ont pas non plus inventer la poudre pour la plupart.

      Les khons.

  18. « J’ai un tennis prévisible » : apparemment J.W Tsonga se reconvertit dans la contrepèterie …

  19. NeuneuPap voudrait instaurer des fêtes vaudou au Moloch pour mieux faire passer ses réformes. L’assoc des poulets en batterie s’en émeu(t)

  20. Touf’ offre un j’val pour fêter le jubilé de mamounzaza.

    On espère que brigitte ne prendra pas ombrage de n’avoir pas été sellée pour l’occasion

    • D’abord, il observe attentivement les jeux du court.
      Ensuite, il réfléchit.
      Oui…

    • 😊 merci d’avoir ainsi fait rire sa majesté, qui, comme chacun sait, ne manque pas d’humour – bien qu’elle ne puisse se permettre d’en abuser, malgré un dentier by appointment ; quand son altesse rit, tout Buckingham suit, jusqu’aux écuries – et à Fabuleu de Maucour (henni soit qui…)

  21. « job-dating » (fin)
    Face à Natacha, le débat annoncé sur le job lésé n’a pas eu lieu.
    On a parlé essentiellement des voiles pas très pieux des jeunes collégiennes et des maths changées.
    Oui… (trois)

  22. Sociologie de l’intelligence

    https://www.ladn.eu/nouveaux-usages/non-votre-enfant-nest-pas-hpi-vous-etes-juste-riche/

    En voilà un bon sujet.

    « Parce-que c’est un peu fou de prétendre de ses enfants qu’ils sont intrinsèquement et psychiquement plus intelligents, grâce à un cerveau particulier qui leur permettrait de réfléchir différemment et plus vite… »

    « La question n’est pas de remettre en cause l’existence de niveaux intellectuels différents, car la sociologie l’explique simplement : le cerveau étant plastique, plus les gens seront entraînés, plus ils seront forts. »

    L’argumentation prête à sourire : il arriverait presque à faire croire que la plasticité du cerveau est un fait sociologique, de même que la capacité d’entraînement ou d’apprentissage : nulle donnée ou effet biologique intrinsèque là-dedans impliquant de fait des disparités intellectuelles.

    Il ne nous manque plus que les conséquences de l’alcoolisme fœtal.

    • Roquet veut absolument que le phocomèle qu’il a conçu via sa pouffe soit un monstre hpi mais comme il ne l’a pas demandé à la conception, c’est juste râpé total.

  23. Des maths en « option de tronc commun », c’est l’espoir que presque tous les élèves de lycée maîtrisent l’addition des entiers.

    • Même pas.
      Pour tout apprentissage, il y a un âge limite.
      On n’apprend pas l’aire de la base à votre âge.
      Oui…

      • Mê, mê, le Grand Meiriol a dit que tout élève était éducable (électrique)…

  24. Sur les photos de la balade marseillaise, le chef molochois a l’air d’un gobie, espèce invasive et colonisatrice…

    • Résumé de la visite du duo Mac Pap à Marseille : « « On inverse la pyramide », a résumé, enthousiaste, le chef de l’Etat évoquant cette stratégie visant à « faire confiance » au terrain. »

      Touf’ a réussi, dans son bureau à faire tenir une pyramide en équilibre par la pointe. Il cherche maintenant à renouveler l’exploit dans l’espace -temps ordinaire.

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