« Il parut alors une beauté à la Cour, qui attira les yeux de tout le monde, et l’on doit croire que c’étoit une beauté parfaite, puisqu’elle donna de l’admiration dans un lieu où l’on estoit si accoutumé à voir de belles personnes. »

On a reconnu la phrase fameuse par laquelle Mme de La Fayette introduit sa princesse de Clèves. Les paragraphes qui précèdent, en ce tout début du roman, sont une longue suite de portraits tous plus parfaits les uns que les autres — parce que leur place à la Cour est gage de leur perfection : on savait depuis longtemps que la classe sociale détermine la qualité esthétique, et qu’il n’est pas de sauvageonne réelle qui soit belle. Peau d’âne est une souillon, mais c’est une princesse, et quand le Prince la voit en tapinois, il la reconnaît pour telle :
« Un jour, le jeune prince, errant à l’aventure
De basse-cour en basse-cour,
Passa dans une allée obscure
Où de Peau d’Ane était l’humble séjour.
Par hasard il mit l’œil au trou de la serrure.
Comme il était fête ce jour,
Elle avait pris une riche parure
Et ses superbes vêtements.
Qui, tissus de fin or et de gros diamants,
Égalait du soleil la clarté la plus pure.

Il s’enquit quelle était cette nymphe admirable
Qui demeurait dans une basse-cour,
Au fond d’une allée effroyable.
Où l’on ne voit goutte en plein jour.
C’est, lui dit-on, Peau d’Ane, en rien nymphe ni belle.
Et que Peau d’Ane l’on appelle
A cause de la peau qu’elle met sur son cou,
A la passion vrai remède,
La bête en un mot la plus laide
Qu’on puisse voir après le loup.
On a beau dire, il ne saurait le croire ;
Les traits dans son esprit tracés,
Toujours présents à sa mémoire.
N’en seront jamais effacés. »

C’est qu’entre gens de qualité, on se reconnaît au premier coup d’œil.

L’art n’a pas attendu Hollywood pour alimenter la machine à rêves. Phrynè dénudée devant l’aréopage était déjà il y a vingt-cinq siècles dans la légende ou il y a cent ans pour Gérôme un modèle indépassable — avec cette circonstance spécifiquement grecque que sa beauté est gage de sa qualité d’âme : la belle (on appréciera cette substantivation de l’adjectif pour désigner en français une femme) pouvait être accusée de tous les maux, elle est acquittée sur la foi de son popotin.

Et Dom Juan d’user du terme de façon générique :
« Toutes les belles ont droit de nous charmer, et l’avantage d’être rencontrée la première ne doit point dérober aux autres les justes prétentions qu’elles ont toutes sur nos cœurs. Pour moi, la beauté me ravit partout où je la trouve, et je cède facilement à cette douce violence dont elle nous entraîne. J’ai beau être engagé, l’amour que j’ai pour une belle n’engage point mon âme à faire injustice aux autres ; je conserve des yeux pour voir le mérite de toutes, et rends à chacune les hommages et les tributs où la nature nous oblige. »
Il est significatif de cette reductio ad pulchritudinem que les femmes seules soient désignées par cet adjectif. On ne dit pas « les beaux » pour désigner les hommes. Pulchritudo est féminin, beauté également — tout comme Schönheit en allemand. Quant aux modèles grecs de beauté masculine, ils sont entachés neuf fois sur dix d’une féminité suspecte — voir l’Adonis de BArtholomeus Spranger, et tant d’autres. Apollon lui-même se partage entre l’amour des femmes et celui des garçons : voir ses amours avec Hyacinthe peints par Jean Broc en 1801, ou avec Cyparisse — dans la toile de Pierre Granger (1816).

Umberto Eco, qui a consacré deux superbes volumes à la Beauté puis à la Laideur, prétendait que le modèle absolu de beauté féminine, pour lui, était Ute de Ballenstedt, dite Ute de Naumbourg (c.1000-1046), sculptée par le Maître de Naumbourg dans les années 1243-1249. Il est tout aussi significatif que cette représentation de la margravine de Misnie ait inspiré les petites mains des studios Walt Disney pour imaginer non Blanche-Neige, mais la reine qui la poursuit — et qui devient sorcière : « Elle était belle, mais fière et hautaine à ne pouvoir souffrir qu’aucune autre la surpassât en beauté ». Tout le merveilleux du conte tient à la remarque que lui fait finalement son miroir :
« Comme celle-ci demandait une fois à son miroir :
« Petit miroir, petit miroir,
Quelle est la plus belle de tout le pays ? »
Il lui répondit aussitôt :
« Madame la reine, vous êtes la plus belle ici,
Mais Blanche-Neige est mille fois plus belle que vous. » »

Duel terrible des beautés, entre la perfection de la reine et la perfection plus grande (on mesure le caractère impossible de l’expression) de la jeune fille — qui tient peut-être au fait qu’elle est jeune fille. Dans les versions pornographiques du conte, c’est initialement la reine qui s’envoie en l’air. Quand Blanche-Neige la rejoint sur la voie de la luxure (on sait que traditionnellement les nains sont supposés bien membrés, voir ce que Gotlib en a fait dans Rhââ Lovely), l’histoire s’achève, la jeune fille qui a cessé de l’être entre dans la voie commune des « belles » à tous usages.

Reste que l’image grecque de la perfection a une ombre portée infinie. Tous les cas particuliers de beauté — les créatures que nous désignons sous cette étiquette — ne sont que le reflet, plus ou moins déformé, de la Phrynè ou de l’Aphrodite antique. Oui, même Kim Kardashian. Mais ceci est une autre histoire.

Jean-Paul Brighelli

315 commentaires

  1. « Madame la reine, vous êtes la plus belle ici,
    Mais Blanche-Neige est mille fois plus belle que vous. »  »

    Précision :
    Blanche-Neige vérifiait souvent que ses nains étaient bien sept.
    Oui…

  2. « Comment fait-on pour montrer l’invisible ?
    […] les personnages narratifs sont inventés, donc si l’on s’en tient au bon sens, ils sont inexistants (et ce qui n’existe pas ne peut être vu) mais aussi invisibles car ils sont exprimés non par des images mais avec des mots. […]

    De l’aspect physique d’Anna Karénine, Tolstoï ne nous dit pas grand-chose, sauf qu’elle était belle et fascinante. Relisons :
    Vronski […] se retourna, ne pouvant résister au plaisir de la regarder encore ; il se sentait attiré, non point par la beauté pourtant très grande de cette dame ni par l’élégance discrète qui émanait de sa personne, mais bien par l’expression toute de douceur de son charmant visage, […] Ses yeux gris et brillants, que des cils épais faisaient âraître foncés, s’arrêtèrent sur lui avec bienveillance, comme s’ils le reconnaissaient.
    […] Séduisante était sa robe en toute simplicité ; séduisants, ses beaux bras chargés de bracelets ; séduisant son cou ferme entouré de perles ; séduisantes les boucles mutines de sa chevelure quelque peu en désordre ; séduisants les gestes de ses mains fines, les mouvements de ses jambes nerveuses ; séduisant, son beau visage animé ; mais il y avait dans cette séduction quelque chose de terrible et de cruel.

    La description pourrait s’appliquer à Sophia Loren, Nicole Kidman, Michelle Obama ou Carla Bruni. Et nous savons que la tradition nous a livré de nombreuses Anna Karénine.
    Pas mal pour un invisible. » – Umberto Eco

    • Ah, la « reconnaissance » d’un(e) inconnu(e) que l’on n’a pourtant jamais vu(e) ! Faudra que je fasse quelque chose là-dessus…

  3. Le beau, substantivé, englobe quand même bien plus d’éléments que la belle et ses globes ; quoi que… Il s’est dit en effet que la poitrine de Phrynè lui a sauvé la vie – une inestimable valeur donc, bien plus que celle de ses « talents » d’argent.
    De même que, de « popotin » à « déformé », des siècles se sont succédé… jusqu’à l’apparition de la dernière en date (divine hétaïre ?) la Kardashian…

  4. « ses beaux bras chargés de bracelets »

    Pas de bras ballotants de boulangère qui boulotte, donc.

    •  » A elle seule, la compagnie électrique PG&E a été reconnue coupable de plusieurs incendies depuis 2015 : du plus meurtrier, le « Camp Fire » de 2018, qui a réduit en cendres la commune de Paradise, entraînant la mort de 85 personnes, au gigantesque « Dixie Fire », de 2021, qui a dévasté 405 000 hectares. A chaque fois, des étincelles sous des lignes mal entretenues ont provoqué le départ du feu (dans le cas du « Dixie Fire », un arbre mort est tombé sur un pylône ; l’enquête a montré qu’il aurait dû être déblayé depuis treize ans). »

      « PG&E a commencé à enterrer quelques lignes. Depuis deux ans, l’entreprise a aussi déployé une stratégie imparable, et qui ne coûte rien : elle coupe le courant aux abonnés quand les vents sont trop violents. Cela ne l’a pas empêchée en 2021 de facturer un supplément « changement climatique » aux consommateurs pour financer les compensations qu’elle a été obligée de verser aux victimes des incendies qu’elle avait provoqués. »

      Même pas foutus de nationaliser…

      • Que les responsables de PG&E ne soient même pas derrière des barreaux dépasse déjà l’entendement.

        • Oui ! absolument délirant ! « ils » font partout tout ce qu’ils veulent… Aux EU, « ils » versent une « compensation » (c’est une habitude) et on passe à autre chose…

  5. Rien de moins érotique que ce portrait de Phryné par Gérôme, mon JP. Il me fait penser à ces vers de Baudelaire:
    « Je hais le mouvement qui déplace les lignes
    Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris »
    Corps sans mouvement, comme celui de Mona-la-potiche ou celui d’Olympia-la-blafarde. Sans mouvement, donc sans éros. Pour qu’il y ait désir, faut qu’il y ait mouvement. Pas de grâce, pas de suggestions de délices sans mouvement. Bref, pas de vie. Ces personnages sont des figurations de la mort comme celle qui attend tous ces verrats de l’Aréopage aux khouilles molles et aux tafanards en cuir tanné de blague à tabac qui se permettent de juger cette catin trop épilée pour être honnête. N’empêche que Gérôme devait être en nage en peignant son modèle, Marie-Christine Roux, pas farouche pour deux sous, une succube qui serait venue se glisser subrepticement la nuit dans tes draps et mettre ta semence dans son chéquère pour faire ses gins aux olives:
    https://www.gazette-drouot.com/lots/10208778-photographie-nadar-mariette—

    Toi et moi, JP, tu sais qu’on est des esthètes qui ne se mettent pas le beau dans la culotte..nonobstant c’est un nu très français cette Phryné de Gérôme, qui ne ment pas..sauf pour les poils à la foufoune et sous les bras.
    Quant à la beauté, tu sais aussi qu’elle est éphémère: qu’à 20 ans tout le monde est beau, qu’à 30 ça commence à se gâter, et qu’à 35 tu peux te faire larguer pour plus jeune que toi. Écoute ce que dit Ferdine:

    « Ce corps à nous, travesti de molécules agitées et banales, tout le temps se révolte contre cette farce atroce de durer. Elles veulent aller se perdre nos molécules, au plus vite, parmi l’univers ces mignonnes ! Elles souffrent d’être seulement « nous », cocus d’infini. On s’éclaterait si on avait du courage, on faille seulement d’un jour à l’autre. Notre torture chérie est enfermée là, atomique, dans notre peau même, avec notre orgueil. »
    « Voyage au bout de la nuit »

    « Notre torture chérie est enfermée là, atomique, dans notre peau même, avec notre orgueil »
    Magnifique ! Faut les trouver ces conneries. Mais bonne floraline(*), elle a la solution:
    ‘Tu desserres le soutif d’un cran, t’enlèves le string..et tu restes une p’tite fille modeste’…hurkhurkhurk.

    (*)J’attends toujours ta photo, Flo. P’tain, tu fais super chiller!

    • Joli, merci ; ça permet de mieux négocier ce qui suit – Dugong, en tant qu’homme de science, toujours prompt à partager ses observations, avec beaucoup de délicatesse.

  6. Tour de France féminin : une étude montre qu’après 1000 km parcourus, la plupart des coureuses ont la moule cuite et le clito écrevisse.

  7. Léon Marchand ne finira pas petit-prof agrégé aigri ressassant tous ses échecs pédagoqiques dans sa masure de province !

    Non d’ailleurs même s’il fait des études d’informatique je doute que ce soit de ce côté-là que son avenir l’attend ! Avenir forcément brillantissime …

  8. Coup de gueule légitime pour la revue des Deux Mondes, non sur le contenu mais sa présentation lamentable. Une honte ! Une parution vendue 18 euros sans qu’aucunes des colonnes en double page ne soient alignées, des bordures internes qui tutoient de trop près le dos carré collé. La couverture trop chargée dotée d’un orange funky qui ressemble en rien au précédent, mal calibrée dont les titres ne sont pas alignés sur le pricinpale. Du « fait à la maison »… Ils ne doutent de rien. NAZE! NUL ! 18 euros !

    • Et bien, pour la majorité c’est une expérience originale ; ils sont jeunes ; ils sont certes là en « touristes », mais il y en aura peut-être quelques-uns pour rester, à condition de s’accoutumer à l’univers mormon… et au reste !

      Je n’aurais jamais mis les pieds à Salt Lake city – d’ailleurs y-a-t-il une autre « ville » digne de cette appellation dans ce désert à perte de vue, de canyons et de roches sculptées par la Nature qu’est l’Utah ? et qui déborde à l’infini sur Arizona, Colorado, Nouveau Mexique… Quelque chose qui ne peut s’oublier … même si on ne l’a forcément sillonné qu’en touriste, et même à un moment où les « parcs nationaux » n’étaient pas encore tout à fait ce qu’ils sont devenus : il n’y avait rien aux « four corners », maintenant un « monument » ( !) et des Navajos qui vendent leurs peintures de sable, un Hyatt à Moab, mais toujours le même petit hotel… à Mexican Hat.
      Et pourtant c’était déjà loin de ce que Edward Abbey raconte dans « Désert solitaire »… Le chapitre intitulé « les serpents de paradis », où il en observe deux, dans une sorte de « danse rituelle » amoureuse, a quelque chose de… fascinant : « (ils) s’enroulent et se déroulent, l’un autour de l’autre, en un gracieux mouvement ondulant perpétuel (…) En voyeur éhonté, je fixe les deux amants à hauteur d’œil de serpent (…) ils s’entrelacent et se séparent, glissant flanc contre flanc, en harmonie parfaite… »

      https://www.arizona-dream.com/usa/photos/open-graph/1×1/mexican-hat.jpg

    • Me souviens de JPB disant qu’il n’a jamais connu de dames lui imposant la capote. Eh ben… je dois être salement repoussant pour que plus d’une sur deux ait peur que je l’engrosse !

  9. A Rueil le front est calme ! Les forces russo-chinoises sont tenues à distance respectable de nos bases ! Le Mont Valérien veille !

  10. La sorcière Pelosi vient de nous prouver l’impérativité du droit international : que tchi ! Ça et les sanctions qui allaient ruiner les Russes sans affecter l’économie française… la réalité ne cesse de donner des baffes à certains en ce moment !

  11. Restriction d’eau dans far west parisien. Durit s’en fout, il ne se lave plus depuis lurette.

    Perso, je m’en tape. J’ai mes sources.

  12. Comme quoi les robots faut s’en écarter au maximum ! Depuis que j’ai vu « Planète interdite » dans mon enfance j’ai comme une appréhension dès qu’un robot me parle affectueusement …

  13. Ce dont nous sommes certains maintenant c’est que les robots qui étaient censés libérer les hommes des taches ménagères et autres sont surtout employés à les découper en tranches fines !

    • Weissmuller, the ape man semble vous fasciner.
      Est-il besoin de vous rappeler, qu’en ce qui concerne les références cinématographiques, seul dieu (JPB) et son prophète (Ifdh) connaissent la Vérité.

      • J’ai la banane quand je vois Johnny !

        PS Johnny le seul l’unique homme-liane !

  14. « Feu de l’enfer », « ginsu volant », « bombe ninja »… du K. Dick revu et actualisé. Etrange situation Est/Ouest…

    Sans compter le feu du ciel qui électrise les têtes vides :
    cet été ça sent fort le roussi, dans les forêt, comme dans les banlieues, y compris en Limousin, où a eu lieu, dans une banlieue-cité, une « bataille rangée » de plusieurs heures, deux nuits consécutives, cock mol, mortier, vs Lbd ;
    l’arrivée du nouveau commando Darma-nain calmera-t-elle les originaires d’Afrique sub-sahariennes et les Mahorais qui occupent le quartier – dixit les mauvaises langues – ?

    Il y en a au moins un ici qui entre ses bois et sa (ses) source(s) a la chance de pouvoir jouer au satyre, guettant, caché derrière ses arbres, la nymphe venue se rafraîchir ; de quoi faire envie à d’autres.

    PS : j’ai aussi appris l’existence de la galaxie du Sculpteur, également nommée Silver coin, ou silver dollar galaxy (à ceux-là !).

  15. Hier soir ils ont passé une série télévisée « Superman et Loïs » c’est le super-fonctionnaire de la force ! Superman rentre du bureau voit bobonne aux fourneaux et l’engueule : comment tu as encore fait brûler la pizza ? Salope traînée bonne à rien !
    La vaisselle prend cher …

    • Durit regarde tous les trucs nuls de la tnt, des fois qu’il serait le débris du XXIème siècle. On frémit à l’idée que durit nous communique son programme idéal.

      Pas de nymphe dans l’étang à côté mais de bonnes grosses limousines qui tentent de brouter à l’orée du bois. La bucolitude, elle, tente de résister aux 36°C actuels.

  16. Pour la toute petite histoire : Ce sont les traits de Joan Crawford qui ont inspiré ceux de la reine-sorcière de Blanche-neige et que nous aurons, je crois, reconnu. Quant à son allure vestimentaire et son style hautin (dixit wiki), c’est à Ute de Naumbourg (citée également dans ce billet) à qui ils le doivent.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Reine-sorci%C3%A8re

      • Dans le même ordre d’idée « On dirait qu’on jouerait au pauvre ? »que la nuit vendue par le fils d’Anne Hidalgo au montant délirant de 170 euros pour dormir une nuit dans une tente au bord de la Seine (en Seine et Marne) et à condition d’amener ta tente et tes repas (si, si)…

    • Pour une fois qu’on a un môme français talentueux faut que les amerloks tentent de nous le piquer. C’est dégueu.

  17. A Hollywood ils devraient essayer de faire des films de super-cons – je crois qu’ils y arriveraient du premier coup sans bourse délier ! Y a du matos de premier choix là-bas, des bad-girls et des bad-boys de compétition …

  18. A Hollywood ils devraient essayer de faire des films de super-cons – je crois qu’ils y arriveraient du premier coup !

    • Ca c’est un premier essai … qui a été décalé dans le temps – encore cette histoire folle de secondes intercalaires dans les ordinateurs qui trouble les expériences mentales !

    • En France, tout film mettant en scène un revendeur de papiers moisis, tenant boutique sur internet par manque de moyen, est voué à l’échec.

      D’ailleurs, aucun producteur n’y mettrait le moindre brouzouf…

    • Et combien d’instits (que nous eûmes, il doit bien en rester deux ou trois en exercice) n’étaient pas à Bac+5 et étaient vraiment bons…

      • aucun n’était à bac+5. les temps ont changé. S’il y en a encore en exercice , ils ont la classe mathu-salem

    • Ça, c’est à hurler de rire. On en revient à l’époque où les riches avaient leur bon pauvre…

    • Possible, car,
      avec la Wargon, nouvelle tête (!) à la CRE (commission de régulation de l’Energie), c’est sûr, fera bon dans les chaumières, cet hiver.

      Sinon l’Anesse Firmin le Bodo risquerait de s’échauffer : comment ferait-on, en effet, si les provinces éternuaient trop fort, alors que, selon ses dires, « 87 % du territoire est considéré comme un Désert Médical » ?

      … Sans compter que « les pneus seraient plus polluants que les gaz d’échappement »…

      https://www.lefigaro.fr/sciences/sources-de-particules-fines-faut-il-supprimer-les-pneus-20220804

        • pfff ! je marche, à chaque fois – ça me maintient en forme (pas évident bidet) ; les jeux de ballons et les joueurs : pas mon truc !

    • Ils sont devenus fous à lier : neuf ans de prison (en Russie, au secours !) pour une vapoteuse avec du liquide au canabis, c’est délirant.

  19. Dans un pays où les habitants auraient un niveau intellectuel et une rigueur citoyenne beaucoup plus élevés, on n’interdirait pas d’arroser mais on diffuserait un texte donnant les arguments (chiffrés) permettant de décider localement en relative (mé)connaissance de cause si on peut ouvrir la vanne ou pas.

    En attendant, on ouvre et on pompe comme des bêtes !

    • « niveau intellectuel » ?! « rigueur citoyenne » ?!
      Le simple bon sens est une denrée qui semble avoir radicalement disparu !

      • Je l’ai dis et répété de nombreuses fois ici : « le bon sens est l’excuse que se donnent les imbéciles d’être aussi nombreux » (O Wilde)

        • Calmez-vous, Dugong ; c’est mauvais de s’exciter avec la chaleur ;
          Votre éternel mépris est parfois pitoyable.

        • Le « bon sens » est l’origine même du mème de la gaussienne ! Après… c’est du méta : infalsifiable donc inutilisable en dehors des amis.

          • Laissez tomber les gaussiennes, c’est juste bon pour les molécules d’un gaz à l’équilibre…

            La falsifiablité popperienne, vous pouvez nous en dire un mot ?

          • C’est un concept de milieu de gaussienne : même pas foutu d’être auto-référentiel ! Mais en première approche, bon… je suis un être faible !

  20. Il n’y a plus de monde commun ; ça été dit et répété de nombreuses fois, depuis bien des années.

  21. « monde commun » et « common decency »…
    Notre monde marche sur la tête ; la raison a baissé les bras ; tout est proscrit, qui n’est pas dicté d’en haut.
    S’est installée une folie furieuse et meurtrière, qui balaie absolument tout sur son passage.
    En arriver à ce point-là, et accepter tout cela, ce n’est plus rien d’autre que du suicide assisté.

  22. COMMENT S’EN PAYER UNE BONNE TRANCHE POUR PAS CHER

    La galaxie photographié par JWST était en réalité une tranche de chorizo !
    https://canada.dayfr.com/technology/272686.html

    “J’ai été surpris de voir à quel point il a pris de l’ampleur : je pensais que l’image serait immédiatement détectée comme fausse. Et quand j’ai vu qu’un grand journaliste de BFMTV était aux anges, et qu’il risquait de le diffuser, je lui ai dit que c’était une blague. Il l’a pris avec beaucoup d’humour”, a déclaré Etienne Klein à l’AFP.

    À la rubrique « Sciences » de BFMTV, visiblement ils sont aussi fortiches qu’à Causeur.
    Quand via Bd jleur ai proposé récemment mes photos « certifiées NASA » du djèmsse-ouèbe que j’avais prises sur un plan de travail du rayon Cuisine de Home Depot, ils ont accepté sans moufter. Ils sont pas difficiles. Ils publient tout depuis que Jean-Paul leur a dit qu’la France avait bzoin dcerveaux. Alors, jme suis fait plaisir.
    Lui, il leur refourgue régulièrement des billets de physique astucieuse écrits en sous-main par Dudu, genre « comment ne pas confondre parties fines et particules fines en baisant à l’arrière de sa béhème » ou des conseils de cuisine érotique moléculaire mitonnés par Floraline comme sur ltemps de cuisson idéal dla montbéliard pour qu’elle fonde dans la bouche: « Çui du canon ! » qu’elle leur a écrit dans son article.
    Sacré dsacré JP !

    • L’univers est contenu dans une tranche de chorizo. Certes mais

      Que se passe-t-il quand on approche du bord ?
      A quelle température, le gras du chorizo est-il le siège de réactions nucléaires spontanées ?

  23. L’univers est contenu dans une tranche de chorizo. Certes mais

    Que se passe-t-il quand on approche du bord ?
    A quelle température, le gras du chorizo est-il le siège de réactions nucléaires spontanées ?

  24. « Dès l’automne, nous lancerons des milliers de débats démocratiques dans les écoles, collèges et lycées, pour que les communautés éducatives qui le souhaitent, puissent échanger et imaginer un nouveau projet d’établissement et de pédagogie » a tweeté le nouveau Pap’ de l’Educ’.

    Vous voilà prévenus les vieux de la vieille (école) de ce blog ; l’EN c’est plus que ça et rien d’autre.

    A 2 000 balles promis/juré pour débuter, et avec un tel programme, sûr que les jeunes vont se précipiter dans’l métier !
    Une très belle illustration pour JPB :

    https://fr-academic.com/pictures/frwiki/68/Danaides_Waterhouse_1903.jpg

  25. Dans le Vespéral, Cedelle interviewe Martine Storti

    « Martine Storti : « Il y a des pseudo-radicalités qui sont des régressions »
    La féministe de la première heure a gardé de cet engagement la nécessité de refuser toute forme d’intimidation dans le débat politique. Elle bataille aujourd’hui pour « desserrer l’étau des dogmatismes concurrents » et contre « le repli identitaire », explique-t-elle dans un entretien au « Monde ». »

    https://www.swisstransfer.com/d/a196749d-a180-493d-b54a-c946871c659f

    • « Jean-Claude Michéa, qui se prétend de gauche… »
      Eh ta mère !
      Et encore, elle est relativement modérée.
      Je ne savais pas que Cédelle était encore sur la brèche.

    • « Démission du ministre (accusé de viol)? Quel plateau de la balance va l’emporter ? Celui où l’on souligne que l’accusation ne vaut pas culpabilité ou celui de l’attention portée aux paroles de deux femmes, de leur prise au sérieux – ce qui est différent de les croire ou de ne pas les croire par principe ? Tel est l’embarras, un embarras qu’il nous faut assumer. Tout comme le ministre, pour sa part, devrait assumer une démission « par provision », au sens cartésien du terme, c’est-à-dire en attendant une enquête, une élucidation. »

      Et quand l’accusation devient outil politique, économique. La balance exige qu’une accusation présentant un préjudice qu’aucun acquitement ne saurait effacé – calomnie, calomnie, il en reste toujours quelque chose – s’avérerant fausse soit sévèrement punie par la loi.

      #metoo ?

      Elle n’a pas honte ?!
      Ashtag pour la starlette, la personnalité du showbizz, l’ambitieuse politique mais quelle est la femme anonyme, ordinaire qui a pu bénéficier du soutien de cet ashtag et au-delà du procédé dIffamatoire, dégueulasse, qui s’accapare une punition sans aucune forme de procès ? Qu’elle dénonce l’inaction de la justice mais qu’elle se pose en soutient de cet amas merdeux de télocheréalité n’est pas pour me convaincre.

      « les courants « indigénistes » ou « décoloniaux » mais je n’irais pas en débattre sur une scène où [les termes] « décolonial », « indigénisme », « islamo-gauchisme », « wokisme », « antiracisme », etc. sont d’emblée brandis comme des synonymes et des anathèmes, pratiques que l’on peut observer par exemple du côté de l’Observatoire du décolonialisme, de la revue Causeur ou du magazine Valeurs actuelles… »

      Blablabla… Des débats interdits aux non racisés, aux cis genrés blancs de plus de cinquante jusqu’au procès pour appropriation culturelle.
      Je refuse de lire la suite de cette interview. Insupportable. Qu’ elle soit féministe de la première heure ne fait pas d’elle l’incarnation « du » mouvement si tant est qu’il y en ait qu’un seul et ne la dispense certainement pas d’avoir un peu de bon sens.

      • Qu’ont donc changé les féministes « de la 1ère heure », celles de « l’incarnation du mouvement » et, surtout (!) toutes celles qui ont suivi ?
        Et bien RIEN ; en réalité, rien du tout, même pas les inégalités de salaires en entreprise … même avec l’installation d’un ministère des Droits blablabla !

        Et même une satanée (sacrée ?) reculade pour aller jusqu’à défendre le burkini (pour certaines de ces néo-fém), sans parler du reste, et c’est du lourd !

        Assez de hurler au viol ! Contre un seul, en tout cas, (je sais de quoi je parle) il est parfaitement possible de se défendre ! Quant à celui qui te propose Le poste (envié et enviable ?!) rien n’est plus facile que de prendre la porte.

        Une première, qui fut pour moi une dernière… : une réu du MLF où tout mâle était (bien sûr) exclu ; je n’avais que 19 ans, mais j’entrevoyais que quelque chose n’allait pas…

        Du courage, bordel, un peu de courage les jeunes, comme le dit très bien Ricciotti.

        (ps : toujours intéressant de lire jusqu’au bout… même si c’est difficile ;
        et puis, attention, ne pas utiliser l’expression « bon sens », c’est mal vu ici).

    • Mille mercis pour cet interview que je n’avais pas eu la curiosité de lire… le nom de Ricciotti m’étant inconnu (honte à toi, femme !).
      En voilà un vrai de vrai bonhomme, un qui aime la Vie, sous absolument toutes ses coutures,
      si j’ose dire, puisque, tout se termine par une adresse à C. Lacroix, l’homme d’Arles, le Seul couturier dont j’ai vraiment très aimé les oeuvres – même que si j’avais été riche je n’aurais porté qu’elles en me trimballant dans une Jaguar des temps anciens)…

      • La ligne et le confort d’un cuir de la XK jusqu’à la XJ 12 ne peut pas vous parler, rien n’y fera ; pas plus que le son d’une Bonneville pour cruiser quand on ne jure que par la BM et que l’on se targue d’avoir une oreille !
        Un level au dessus que celui d’avoir du bon sens, ça se passe ailleurs…

          • N’importe quoi…
            (C’est vrai que la fourrure est interdite sur une femme quand elle la conduit… Je lui accorde le point)

    • Vous avez vos chakras bien ouverts j’espère ? Sinon je peux vous vendre des pierres naturelles qui aident à les ouvrir en grand … à un prix modéré.

  26. Et Nancy Pelosi : 82 ans, toutes ses dents (?), alcoolique (que disent les mauvaises langues),
    qui a osé atterrir à Songshan, sous la protection des escort-boys, avions de chasse Taïwanais ?
    Et les féminis’ n’ont même pas applaudi une telle audace, un tel exploit, un tel pied de nez aux phallocrates Chi & Vlad ?
    merdalors.

  27. (l’alcool oui, l’eau ferrugineuse, non : je dis ça pour Prépus’ – sans aller jusqu’à faire du Pelosi, of course !)

    • Suis très sage en ce moment, j’ai les transaminases qui crèvent tous les plafonds !

    • Le mieux serait qu’il apprenne à fermer sa gueule. Chaque fois qu’il l’ouvre, il prend un an ferme en plus ou retourne en tôle. C’est une catastrophe ambulante pour lui-même ce mec désormais. Ce ne fut largement pas le cas par le passé, il a fort bien mené sa barque !

      Tempus fugit.

  28. Par un hasard que je vous épargne, je tombe sur cette conférence organisée par … le Grand Orient de France et consacrée à l’école.

    J’ai adoré Laure Daussy sur la laïcité, une vraie combattante intransigeante.
    Même si Mireille Quivy est un poil agaçante dans sa posture et sa diction, ce qu’elle dit sur le recrutement des enseignants et la considération qui devrait leur être due, est empli de vérité.
    Charles Coutel fait l’apologie de la pensée de Jean Zay en regard du présent avec un brio et un humour que j’ai admiré. En conclusion, il pose quelques questions qui dérangent, c’est brillant et pertinent.

    Cher JPB si vous avez une heure trente à perdre, écoutez, vous vous sentirez moins seul. Il reste quelques hommes debout, Giacometti ne s’est pas trompé. Je n’imaginais pas me découvrir tant de communauté de pensée avec « ces gens » dont on dit tant de mal ici.

    https://www.youtube.com/watch?v=Etnt3rtbu1M

    • Vous doutiez que vous puissiez avoir une communauté de pensée avec les judéo-FM-chianto-PR ? Allons bon… certains le savaient pour vous !

      Brighelli est trop jouisseur pour ces gens-là.

      • Entre temps, JPB pense l’école, lui !
        Approuver les propos d’une conf n’a pas grand chose à avoir avec les orientations sexuelles. Qu’avez-vous à reprocher à ce qu’il s’y dit ? Vous serez d’autant plus à même de vous exprimer que vous n’en avez pas écouté les premiers mots (mon post 22h00 le vôtre 22h06). C’est une posture tout à fait conforme à ce qu’on imagine de vous : un monument d’idées préconçues en carton.

        PR = ?

        Ah tiens ! vous êtes ouvertement antisémite. C’est bon à savoir et ça rajoute à votre prestige. Rassurez-vous JPB aime les monstres.

        • « Approuver les propos d’une conf n’a pas grand chose à avoir avec les orientations sexuelles. »

          « Jouisseur » renvoie à un état d’esprit bien plus large que la sexualité. C’est un tempérament, une esthétique, une façon d’aborder la vie – et le simple fait que vous soyez incapable de voir de quoi je veux parler confirme justement l’opposition ! Allez, un seau dans le tonneau des Danaïdes, un exemple : la clique bourgeoise que vous citez fait de la nuance une valeur en soi, elle peut parler (sans se rendre compte du ridicule de la chose) d’« un bon discours, mesuré et raisonnable ». Ils sont dans la triangulation permanente, l’espèce de truc du bon élève appliqué qui fait sagement son plan en trois parties. Ou alors ils regardent s’il n’y a dans le Poitou en 1323 un contre-exemple à la con face à Michelet. Ce sont aussi le genre d’abrutis qui flinguent le prolo parlant du « bon sen »… trois secondes avant de dire tout fort « moi je suis dans le camp de la rationalité » (ce qui revient au même : je précise, je suis sûr que vous n’aviez même pas compris). Tropisme aussi évident pour être toujours du bon côté du bâton. Le catéchisme républicain : on s’enorgueillit de n’être point religieux avant de réciter son credo sur la République – monstre définitionnel.

          Brighelli a parfois des tendances comme ça – sur la sacro-sainte laïcité notamment – mais c’est globalement quelqu’un qui a des couilles, quelqu’un qui aime vivre, qui a une connaissance empirique du monde et qui pourra au soir de sa vie dire « j’ai bien vécu ». C’est un polémiste, il n’a pas peur d’écraser une gentille fourmi si c’est pour déglinguer l’essaim d’abeilles. Oui, il peut avoir, devant la nullité des autres propositions, un accord avec ces gens-là. Mais c’est un accord de circonstances : on a vu ce qu’il en fut quand la clique vallsienne fut au pouvoir ! Il me démentira peut-être mais je le vois beaucoup plus proche d’un Onfray que d’un Clavreul.

          « Qu’avez-vous à reprocher à ce qu’il s’y dit ? »

          Mais rien ! Je m’étonne seulement que vous puissiez vous étonner d’être en accord avec une tendance politique avec laquelle tous vos posts suintent la proximité. Vous voulez que je vous donne d’autres gens avec qui vous êtes en accord ? Allez : Rachel Khan, Zineb El Rhazoui, Fatiha Agag-Boudjahlat, Marie-Françoise Bechtel ; sur Twitter : Cincivox, Gaston Crémieux, Johann Margulies ; en presse écrite : Charlie Hebdo, Franc-Tireur. Oh peut-être êtes-vous un chouïa plus « à gauche » que ces gens-là (qui sont grosso modo macronistes, mais un curé aveugle dans un bordel, ça s’est déjà vu).

          « Vous serez d’autant plus à même de vous exprimer que vous n’en avez pas écouté les premiers mots »

          Pas même ! Mais je sais un peu ce que dit Mireille Quivy (du Comité Laïcité République) sur l’école. Et quand vous mettez en série avec un totem comme « Jean Zay » et avec une phrase aussi stéréotypée que « J’ai adoré Laure Daussy sur la laïcité, une vraie combattante intransigeante »… le Bingo est complet !

          Même pas un mot sur la démission de l’État ou le saint universalisme ? Même pas un petit appel à renforcer l’État profond ? Me voilà déçu !

          « PR = ? »

          Le Printemps républicain, le parti politique qui regroupe cette tendance.

          « Ah tiens ! vous êtes ouvertement antisémite. »

          Selon la définition actuelle, oui. Il serait temps de s’en apercevoir !

  29. Deuxième seau aux filles de Danaos (dont timeo et dona ferentis !).

    La clique chiante, qui est toujours dans l’aristotélisme bourgeois (ce naufrage intellectuel qu’est le « juste milieu », qui permet à l’ordre établi de se maintenir : voyez, je suis marxiste !) et qui, spécialement, se paye de mots… eh bien elle n’évoque les zestrêmes qu’en se pinçant le nez : « duchesse, vous n’y pensez pas ! ». Et ben naturellement quelqu’un comme Brighelli peut très bien envisager de voter pour eux, ce n’est pas vraiment le genre à être effrayé intellectuellement ou dans sa vie. Non qu’il le fasse, hein, mais je ne crois pas qu’il y ait d’opposition de principe : si ma tante en avait deux et que Marine Le Pen n’était pas une gourdasse… Alors que vous, mon bon Zorglub, j’imagine que jamais au grand jamais vous auriez pu, ne serait-ce qu’envisager, vous associer à cet infâme Zemmour ou ce débris qu’est Nathalie Arthaud. Vous avez fait le castor en 2017, non ? mais, oh on ne m’y prendra plus, vous n’avez pas réitéré en 2022, vous contentant d’un poli vote blanc – je prends des risques, hein : vous avez plein de billes pour me démentir !

    Brighelli a des couilles au cul (dommage que ce ne soit pas toujours les siennes !, comme n’a jamais dit cette fausse gloire de Clemenceau) : ce n’est pas le cas de tout le monde.

  30. Troisième et dernier seau pour ce soir (avant de fuck mes ASAT) : l’expulsion de Mamadou Iquioussen et la décision du TA de Paris.

    Que dira le PR ? « C’est une décision injuste, qui ne prend pas en compte les discours de haine et l’atteinte aux valeurs de la République [bla-bla-bla chiantissime, qui se résume à : mauvaise décision car elle n’est pas en accord avec ce que nous pensons]. Le juge administratif s’est trompé, pourvu que ce soit réformé en appel*. » Donc : position normativiste, il y a ERREUR du juge car le droit DIT QUE bla-bla-bla. Transcendance qui ne remet donc pas en cause les PRINCIPES de la justice administrative.

    Que dira un jouisseur ? « Les juges sont des enflures. Il faut qu’ils fassent ce qu’on leur demande de faire quitte à ce que ce soit sabre au clair. Un politicien qui aurait des couilles taperait dans la fourmilière » Donc : réalisme juridique, le juge a, par une position politique, rendu une mauvaise décision et il est d’autant plus illégitime à le faire. Immanence qui, si elle a un peu de couilles, se traduit par une remise en cause du principe de l’État de droit (même si ce n’est pas formulé ainsi).

    Accord sur le fait que la décision n’est pas une bonne décision mais désaccord sur la cause. Derrière l’opposition de la théorie du droit, il y a une opposition dans la manière d’aborder, charnellement, le monde.

  31. « « Jouisseur » renvoie à un état d’esprit bien plus large que la sexualité. »
    « il y a une opposition dans la manière d’aborder, charnellement, le monde. »

    Marrant que vous reveniez sans cesse sur le sujet alors que vous déclarez vous ennuyer en faisant l’amour. À croire que …

    • Eh oui… j’avoue que dans 9 cas sur 10, je ne prends pas plus mon pied en tronchant la donzelle qu’en avalant une bonne entrecôte-frites ! Mais il faut dire que, étant particulièrement analytique et donc cynique, je ne m’illusionne d’aucun plaisir autre que physique : posséder la gueuse, se sentir puissant, la faire jouir… oh ! tout cela m’endort !

      • PS. « Jouisseur » est aussi une référence à l’« esprit de jouissance » pourfendu par… le Maréchal, pardi !

    • Dans un genre proche – mais pas identique – voir aussi Balzac, l’anti-Pablo Neruda, cher au PR.

      « À cette époque florissait une société de jeunes gens riches ou pauvres, tous désœuvrés appelés *viveurs*, et qui vivaient en effet avec une incroyable insouciance, intrépides mangeurs, buveurs plus intrépides encore. Tous bourreaux d’argent et mêlant les plus rudes plaisanteries à cette existence, non pas folle, mais enragée, ils ne reculaient devant aucune impossibilité, se faisaient gloire de leurs méfaits, contenus néanmoins en de certaines bornes : l’esprit le plus original couvrait leurs escapades, il était impossible de ne pas les leur pardonner. Aucun fait n’accuse si hautement l’ilotisme auquel la Restauration avait condamné la jeunesse. Les jeunes gens, qui ne savaient à quoi employer leurs forces, ne les jetaient pas seulement dans le journalisme, dans les conspirations, dans la littérature et dans l’art, ils les dissipaient dans les plus étranges excès, tant il y avait de sève et de luxuriantes puissances dans la jeune France. Travailleuse, cette belle jeunesse voulait le pouvoir et le plaisir ; artiste, elle voulait des trésors ; oisive, elle voulait animer ses passions ; de toute manière elle voulait une place, et la politique ne lui en faisait nulle part. Les viveurs étaient des gens presque tous doués de facultés éminentes ; quelques-uns les ont perdues dans cette vie énervante, quelques autres y ont résisté. »

        • Oui ! On m’avait promis d’aller en boîte à minuit mais on m’a finalement posé un lapin. Et quand je suis furax… je ne suis pas toujours très lucide !

          Sur ce, bonne nuit à tous !

  32. Jean Zay, vous connaissez Jean Zay ?

    Ah oui, Jean Zay, celui qui a encouragé les expérimentations de Freinet et de tous les barjots de l’époque successeurs Buisson ! Ah oui, Jean Zay, celui qui a diminué les horaires disciplinaires en primaire pour instaurer 3 heures d’EPS et 3 heures d’EPI classes promenades ! Ah oui, Jean Zay, celui qui a donné naissance à l’élève maître de son savoir ! Ah oui, Jean Zay, celui qui a créé les ancêtres des IUFM ! Ah oui, Jean Zay – ce bon Jean Zay – celui qui a inspiré notre René Haby national en proposant l’école unique… Que n’eût-on pas fait sans cette fausse gloire autant célébrée par Meirieu que par, peut-être, Brighelli (qui, dès qu’il s’agit de la pompe roublarde de la IIIe Répu, est toujours étonnamment aveugle – cf. ce que j’ai écrit plus haut sur la laïcité : tout ça pour une caution de gauche (enfin, centre-gauche, hein, même pas SFIO, on est loin du maoïsme) et pour ne pas paraître éternel insatisfait) ?

    • La descendante Zay s’était excusée : absente au speech grand oriental pour cause de covid (🤣)

  33. Autopsie d’une fausse gloire. Morceaux choisis des 20 premières pages des Instructions de 1938 signées par Jean Zay. Attention, je n’ai glissé aucun morceau de Meirieu à l’intérieur ! (Le meilleur est dans le troisième quart.)

    APPRENDRE À BIEN VIVRE

    [Les élèves] devront se garder de mépriser ou de méconnaître les valeurs qui n’entrent pas dans les calculs et qu’on ne peut pas mettre en équation, les valeurs spirituelles : l’art, la pensée, le désintéressement, l’enthousiasme, la foi, en se disant que ces impalpables leviers transportent les montagnes et ébranlent le monde. Enfin, il est bon, il est nécessaire qu’ils aient acquis de bonne heure et qu’ils conservent, jusque dans l’exercice de leurs professions, le respect de l’esprit, le goût des choses de l’esprit et l’habitude de ménager à l’esprit des loisirs ; un homme vraiment homme ne se laisse pas envahir par son métier ; il le fait en conscience et l’aime, mais le dépasse et le domine.

    LE CRÉATIONNISME VAUT BIEN DARWIN

    Pas de méthode d’autorité. La méthode d’autorité est absolument étrangère à l’esprit de cet enseignement. Les maîtres habituent les élèves à voir par leurs yeux et à penser de leur chef, puis à dire librement, sincèrement ce qu’ils auront vu et pensé ; à ne s’incliner devant l’autorité d’aucun maître, pas même le leur, et à ne rendre les armes qu’à l’évidence, mais à les lui rendre honnêtement, toujours. Aussi n’éprouvent-ils jamais de plus vive satisfaction ni de plus juste fierté que lorsqu’ils lisent dans leurs yeux, au cours d’une explication ou d’une discussion, une opposition, une résistance : « Enfin, se disent-ils, ils doutent, donc ils pensent ; donc nous avons fait notre métier. » « La faiblesse de juger toujours sur la foi d’autrui, la manie de parler de ce qu’on ignore, voilà, dirait un des maîtres qui ont honoré l’enseignement secondaire, la mauvaise herbe qu’il faut inlassablement, impitoyablement extirper. »

    VIVENT LES CAFÉS PHILO !

    Méthode active. Un enseignement de formation intellectuelle ne peut procéder que par une méthode active. Pour former l’esprit, Montaigne l’avait bien vu, il est indispensable de l’exercer : « Je voudrais (je voudrais bien voir), dit-il, que Le Paluel et Pompée, ces beaux danseurs de mon temps, nous apprissent des cabrioles à les voir seulement faire, sans nous bouger de nos places, comme ceux-ci (c’est-à-dire les pédagogues de son temps) veulent instruire notre entendement sans l’ébranler ; ou qu’on nous apprît à manier un cheval, ou une pique, ou un luth, ou la voix, sans nous y exercer, comme ceux-ci nous veulent apprendre à bien juger et à bien parler, sans nous exercer ni à parler, ni à juger. »

    NON AU COURS MAGISTRAL

    Les professeurs exercent l’esprit de l’enfant d’abord en le tenant en éveil et en haleine par des questions incessantes, en lui posant de petits problèmes, en l’habituant à s’en poser lui-même, à s’interroger et à interroger ses camarades, à sentir les difficultés réelles, et ils entretiennent en lui cette précieuse faculté de s’étonner et d’admirer, dont Descartes faisait la passion fondamentale et qui est, en effet, le principe et le signe de l’activité spirituelle. Dans l’enseignement du second degré, le talent du professeur se réduit, ou peu s’en faut, au grand art socratique d’interroger. En cette matière, où les dons personnels du maître ont tant de part, il faut se garder de restreindre son initiative en spécifiant le genre de questions qu’il peut poser. […] Mais lorsqu’on pose à des enfants, même jeunes, des questions même délicates, mais réelles et dont ils sentent la réalité, des questions précises et telles que, pour y répondre, il suffise d’ouvrir les yeux et de faire appel à l’expérience personnelle ou au bon sens, on peut être sûr que tous ont à cœur de chercher, que tous se piquent de trouver la réponse, car si les enfants acceptent assez volontiers le reproche d’ignorance, il n’est fils de bonne mère qui ne rougisse de passer pour un sot. »

    OUI AU CONSTRUCTIVISME : ORL, RACONTE TA LIFE, SORTIES SCOLAIRES À LA CARRIÈRE, PROBLÈMES CONCRETS EN MATHS

    Partir de l’expérience accessible à l’enfant. C’est même de cette expérience qu’il part toujours. Son enseignement n’est pas dogmatique ; il procède suivant une méthode inductive. Il ne fait ni cours, ni leçon ex cathedra. S’agit-il d’enseigner à l’enfant l’orthographe, la grammaire ou la langue, l’enseignement se fonde sur des faits réels. S’agit-il de lui proposer un sujet de rédaction, c’est à ses observations, à ses lectures, à ses souvenirs, à ses impressions personnelles qu’on l’empruntera de préférence. S’agit-il de le faire entrer dans les idées des hommes d’autrefois, dans des sentiments qui ne sont plus les nôtres, de lui faire remarquer et comprendre des traits de mœurs qui ne seraient plus vrais de nos jours, c’est en les rapportant aux idées et aux sentiments de l’enfant, aux usages de notre temps que le professeur s’y efforce. S’agit-il de lui faire aborder les classifications des sciences naturelles, les problèmes de la biologie et de la géologie, c’est en mettant sous ses yeux, c’est en lui faisant observer les objets de ces sciences qu’on l’initiera à leur étude. On lui montrera des animaux, des plantes, des minéraux, dont il aura à remarquer et à énoncer les ressemblances et les différences ; […] au cours d’une excursion
    bien préparée et bien conduite, il observera, dans les couches étagées d’une carrière ou dans les stratifications d’une colline ouverte par une tranchée, les traces des mouvements de l’écorce
    terrestre qui ont formé les accidents du sol ; en physique et en chimie, une expérience ou une manipulation permettra de contrôler une hypothèse et de vérifier, sommairement ou avec précision, un principe énoncé ; les mathématiques elles-mêmes s’appuient sur le réel : l’enfant aura vu dans la réalité les figures dont on lui nommera les éléments ; on partira des petits problèmes concrets qu’il aura dû se poser dans la vie pour le conduire aux notions abstraites qui lui en fourniront la solution et pour lui faire comprendre l’intérêt des mécanismes algébriques. »

    LE TRAVAIL EN ÉQUIPE

    Entente entre tes professeurs. Le surmenage sera d’autant moins à craindre qu’une entente doit être établie, par les soins des administrations collégiales, dans les conseils de classe qui seront régulièrement tenus, entre tous les professeurs chargés dans une même classe des divers enseignements. Cette entente en vue de la répartition des heures d’étude entre les différentes disciplines est prescrite par les règlements et est entrée dans la pratique scolaire. A condition qu’on continue à appliquer ces règlements avec vigilance et fermeté, mais aussi avec libéralisme et souplesse, chacun aura sa part du travail de l’enfant, mais nul ne pourra prétendre à l’avoir tout entier.

    ET VOILÀ LES EPI ET L’INTÉRÊTS DES ZENFANTS !

    Collaboration des divers enseignements. […] Leur entente devrait aller jusqu’à une collaboration des diverses disciplines. Cette collaboration est déjà réalisée dans quelques établissements, notamment pour l’organisation des loisirs, où elle produit les plus heureux effets ; expérimentée dans les classes d’orientation, elle en a été l’une des réussites les plus incontestées. Elle doit pouvoir être étendue à toutes les autres classes. Vers l’enfant, centre commun, tous les efforts ne doivent-ils pas converger ? Et puisque le français est l’instrument commun de toutes les disciplines, n’a-t-il pas avantage à prendre pour matière les notions acquises dans toutes? Le professeur de français, même s’il n’est pas chargé d’enseigner l’histoire ancienne en Sixième, peut emprunter ses sujets de narrations ou de descriptions à l’histoire ou à la vie romaine ; il peut, sans être chargé de la géographie, tirer parti, pour ses exercices d’élocution ou de rédaction, des connaissances géographiques de ses élèves. […] C’est en vue de rendre plus aisée cette concentration de l’intérêt et des efforts de l’enfant, c’est pour inviter le professeur de lettres à la rechercher, que le nouveau programme de français fait place, en Sixième, à des Contes et récits tirés des auteurs de l’antiquité, dont la lecture ira de pair avec l’étude de l’histoire ancienne, et à des Récits relatifs à la découverte et à l’exploration du monde, qui accompagneront l’étude de la géographie, il serait également souhaitable, dans tous les cas où cette correspondance peut être facilement réalisée, que les animaux et les plantes étudiés en -histoire naturelle fissent le sujet des exercices de description prescrits dans les classes de français.

    APPRENDRE À APPRENDRE

    Il y a une autre façon de diriger le travail des élèves qui aura pour effet de leur épargner, dans toutes les disciplines, bien des efforts sans fruit : c’est celle qui consiste à leur apprendre à travailler. Ce qui fatigue, c’est moins le travail intellectuel excessif que le travail mal fait, le travail fait sans méthode ; c’est le surcroît de besogne matérielle que s’impose vainement l’enfant qui ne sait pas régler et organiser matériellement son travail. Il convient que le professeur initie ses élèves à la technique du travail scolaire, qu’il leur en fasse faire sous sa direction et sous ses yeux l’apprentissage; qu’il leur apprenne à manier les outils, à consulter les dictionnaires, les grammaires, les manuels, à se servir des instruments de dessin, qu’il leur montre comment on prend des notes, comment on tient un cahier et un carnet de lectures, comment on résume un livre, un chapitre, une page, comment on se constitue à soi-même de petits répertoires personnels, comment on décrit sommairement une expérience, comment on établit un croquis explicatif réduit à ses éléments essentiels.

    FAIRE TRAVAILLER LES ÉLÈVES EN ÉQUIPE

    Articulation possible des classes. Pour donner un caractère plus individuel à cette direction pédagogique que les élèves doivent recevoir de leur maître, pour l’approprier plus exactement aux besoins particuliers de chacun, il n’est pas impossible d’envisager une organisation plus souple des classes, qui pourrait obvier à l’un des inconvénients de tout enseignement collectif. Si le professeur n’avait pour mission que d’instruire ses élèves, de leur apprendre des choses, l’effectif et la composition des classes n’entreraient pas en ligne de compte. Dans l’enseignement supérieur, l’amphithéâtre peut être comble, le conférencier n’en éprouve aucune gêne, il fait son cours. Mais dans l’enseignement du second degré, le professeur n’est pas un conférencier; il ne fait pas de cours ; il n’enseigne pas seulement des choses ; il cherche à développer chaque enfant dans le sens de sa nature ; il l’aide à réaliser pleinement ce qu’il peut être, ce qu’il doit être. Son rôle est de favoriser l’épanouissement des aptitudes individuelles; or, dans une classe de trente-cinq élèves, ces aptitudes sont très diverses et inégalement partagées. […] Faudra-t-il donc distribuer dans nos classes un enseignement moyen qui, convenant théoriquement à l’ensemble, ne serait exactement accommodé à la mesure de personne ? Comment éviter le surmenage des uns sans faire tort à leurs camarades mieux doués ? Les classes les plus soigneusement sélectionnées ne sont pas homogènes. Est-il bon de les traiter comme telles ? Il pourrait être avantageux de les articuler en les divisant en équipes. Chacune de celles-ci serait un petit centre de travail collectif (recherche de textes, d’images, de documents) auquel chaque élève collaborerait suivant ses aptitudes et ses goûts.

    LA BIENVEILLANCE (SIC) ET LA VALORISATION (LE SENTIMENT DU PLURIEL, TOUTE TRACE DE RECHERCHE…)

    L’interrogation individuelle. L’interrogation orale individuelle est un des exercices qui exigent du professeur le plus de discernement et d’art. En la conduisant, il a quelques précautions à prendre. Qu’il interroge d’abord avec bienveillance, avec sympathie, en évitant de donner à l’enfant le sentiment qu’il cherche à l’embarrasser. Les enfants ont un amour-propre chatouilleux qu’un bon maître évite de froisser. Un professeur qui humilierait un élève devant ses camarades et qui chercherait un petit succès personnel à ses dépens, se ferait un ennemi secret. C’est pour cette raison que les appréciations ne doivent jamais être uniquement critiques et négatives ; c’est pour cela qu’il faut suivre et encourager, avec une bienveillance attentive, les efforts sincères, même maladroits et malencontreux. A moins d’être incurablement étourdi et léger, un enfant qui nous répond une sottise la voit sous un certain aspect de vérité. Mettons-nous à sa place et tâchons d’envisager la chose du même point de vue. Appliquons-nous à déceler et à faire valoir le germe, l’étincelle, l’âme de vérité que contient toute erreur et même toute balourdise. Ne nous formalisons pas si l’élève interrogé ne trouve pas du premier coup la réponse pertinente; en partant de sa réponse erronée, amenons-le, en le redressant, en le guidant, mais sans le devancer, au point où nous voulions le conduire. Nous avons à lutter, dans l’interrogation individuelle, contre la timidité et contre l’irréflexion. Il faut au professeur, pour en triompher, une bonne dose de patience, de psychologie et d’irrésistible bienveillance.

    RÉFÉRENTIEL BONDISSANT ET « INTERROGATION VOLANTE »

    L’interrogation qui sollicite une réponse collective donne l’illusion de mettre en jeu l’activité de tous les élèves ; en réalité, elle ne favorise que les plus décidés et les plus prompts. La classe compte sur eux et leur délègue la parole. Les esprits lents et réfléchis sont éclipsés et réduits au silence. Ce sont toujours les mêmes qui se font entendre.
    L’interrogation mobile. Les meilleures interrogations sont donc en général les interrogations individuelles volantes, qui ne s’immobilisent pas sur un seul élève, mais passent de l’un à l’autre, après avoir laissé à chacun le temps de la réflexion.

    AIMER LES GOSSES

    Pour concilier la nécessité d’intéresser toute une classe et de faire jaillir les .réponses spontanées avec celle de maintenir l’ordre et d’épargner aux élèves une excitation énervante, il faut au professeur une autorité personnelle, un sens pédagogique, une sympathie pour les enfants, un goût de son métier que rien ne remplace. Si l’interrogation orale est l’exercice vivant et fécond par excellence, c’est aussi celui qui exige le plus de psychologie, de présence d’esprit et de savoir.

  34. Les longues citations de Jean Zay (et de ses collaborateurs) révèlent une conception de l’enseignement et de l’apprentissage très inspirée des techniques Freinet. Les intertitres qui se veulent moqueurs ne font que montrer que la réflexion pédagogique de Freinet (qui a été un grand pédagogue) a été dévoyée par Meirieu et ses thuriféraires.
    Pour Jean Zay, il s’agit de permettre aux élèves d’acquérir LES savoirs, pas de se construire ex nihilo LEURS savoirs. Les cheminements intellectuels autres que ceux issus du cours magistral ne sont validables que si ils aboutissent à l’acquisition des savoirs en question. On est loin de la notice d’utilisation de la machine à laver de Meirieu.
    Un point particulier devrait retenir l’attention : en mathématiques, partir de problèmes concrets pour parvenir ultérieurement à l’abstraction, dit Jean Zay comme tant d’autres. Faut-il se moquer de ce type d’approche? Faut-il ironiser sur l’enseignement des fractions fondé au départ sur l’image du gâteau divisé en plusieurs parts? Les problèmes de trains qui se croisent et de baignoires qui se vident meritent-ils la vindicte unanime?
    Nous sommes nombreux à avoir été initiés aux maths de cette façon. Le résultat ne donne aucune raison d’en rougir.

    • C’est très exactement ce que défend l’un des orateurs.

      Prépuscule daube le texte de Jean Zay avec autant de sottise que ceux qui veulent brûler les Lumières parce qu’ils utilisaient le mot nègre. En contexte, pas une virgule n’est à ôter. Pour s’en convaincre, encore faudrait-il avoir une vague idée de ce qu’était l’école de l’avant-guerre. J’ai un peu la flemme de reprendre point par point, il n’y a aucun intérêt de tenter de discuter avec un PN.
      Pour ceux qui ont l’historique, Morel, paix à ses cendres ou Catmano, longue vie à elle, défendaient les mêmes positions. Ils faisaient l’unanimité en dehors d’empoignades surjouées concernant des points de détail. Je ne crois pas que JPB démentira.

      Mais que voulez-vous, Prépuscule ne connait de l’école que les bancs et voue une haine indéfectible à l’univers entier. Je ne l’ai jamais entendu vanter les mérites de quiconque.
      Toute position humaniste le fait vomir. C’est triste d’en être là si jeune, sans doute une grande solitude et des traumatismes infantiles majeurs.
      Il est fort intelligent et cultivé mais son refuge « analytique » vire à la pathologie. À force de se couper de toute relation aux émotions et à l’animalité qui préexiste dans nos êtres on a toute raison de craindre qu’il finisse par décompenser. Installer de telles barrières permet temporairement de moins souffrir mais un tsunami finit par les rompre et tout s’effondre lorsque le roseau laisse passer la vague.

      Faut-il être désemparé pour être devenu aussi « méchant » …
      J’ai presque pitié.

      • C’est très précisément la définition de la fausse gloire : un type que la tradition et des disciples ont sanctifié et ont construit comme un passage obligé pour un certain courant… alors que quand on gratte…
        Après, bien sûr, comme avec le communisme, on peut se demander où est le Freinistime authentique, s’il est chez Tartempion avec 20 millions d’illettrés ou chez Bidule qui n’a jamais eu l’occasion d’appliquer sa théorie. Bien sûr, on peut justifier par la nécessité, les circonstances de l’époque, la psychanalyse, le déviationnisme, l’esthétisme ou tout asile du croyant. Il reste que je me suis à moitié pissé dessus en lisant le passage sur l’« irrésistible bienveillance ». De même avec le truc « il faut aimer les gosses pour être un bon prof ».
        À toutes fins utiles, je rappelle quand même que le Parti radical (tiens, PR, comme d’autres…) et surtout les Jeunes Turcs, c’est ce qui a donné après-guerre la démocratie chrétienne, le MRP et tous ceux dézingués par Milner dans De l’école : non pas école comme service public où on apprend des savoirs et eux seuls, mais une école phalanstère où l’on apprend à « bien vivre » avec la « communauté éducative », où on aime son camarade et son professeur comme soi-même, etc. Je ne suis pas curaillon, que voulez-vous.

    • Pour être tout à fait clair : ma « cible » n’est pas la pédagogie Jean Zay, je suis tout à fait convaincu que les classes promenades, les recherches en îlots, la valorisation de toute trace de recherche… peuvent être intéressantes si elles sont bien faites (comme tout finalement, y compris les sorties dans la ZUP du bon Philippe). Ce qui m’intéresse, c’est plutôt ceux qui idolâtrent Jean Zay alors qu’ils n’auraient pas de mots assez durs si les mêmes instructions avaient été signées par Haby, Jospin ou Belkacem.

  35. Et moi qui croyais que vous étiez sous la yourte à méditer comme tous les étés avec vos chakras bien ouverts – au lieu de cela vous nous faites une petite crise de compassion chrétienne !

    • On a connu en ces lieux des rebuts de la société dont personne ne sait que faire et que JPB tolère par grandeur d’âme.

  36. Tout le monde ne sera pas dernier certes mais enfin les derniers auront tendance à être de plus en plus nombreux néanmoins !

    • Et vous en savez quelque chose.

      Avec une ascendance aussi prestigieuse, en être réduit à une telle réalité doit vous bouleverser lorsque la pensée vous assaille.
      Par chance vous ne laissez pas de descendance et votre patronyme tombera dans l’oubli.

        • En effet.

          Quelques complications bien indépendantes de ma volonté ne facilitent pas la traversée de la Sibérie. Et puis pour cause de reprise des tensions au Karabagh, l’Azerbaïdjan, difficilement contournable, maintient sa frontière terrestre fermée et l’accès à l’Asie Centrale, qui aurait été une destination de repli, est rompu.

          Je penserai à vous lorsque la saison sera venue et que, contemplant le banc d’Arguin, je vous imaginerai séchant au soleil sur le radeau de la Méduse.

          • Hahaha ! Si vous saviez …

            Me mettre délibérément en grave danger puis demander à l’ambassade de me sortir de la merde me serait reproché.

            Entrer par la voie terrestre en Russie est un poil hasardeux mais pas nécessairement impossible. Par contre rien ne permet d’être certain qu’on pourra effectuer le voyage de retour dans quelques mois. Les relations avec la France se tendent et peuvent très vite déraper.

            Rien ne se passe comme prévu entre le Covid et la guerre. Mais je reste stoïque et chamailler Driout, qui revient chercher les coups qui le font jouir, est un tel plaisir …

    • Sans doute un brin de concupiscence de votre part ?

      Heureusement qu’il reste les vidéos parce que pour les IRL ça doit faire tintin depuis belle lurette.

    • Je ne suis pas sûre, Pierre, que ce soit très intelligent même si c’est efficace pour faire circuler l’information. Mon toubib fut obligée de se vacciner sans quoi, en tant que mère célibataire, elle ne nourissait plus sa famille. Ce ne sont pas sur l’exécutant mais sur le décisionnaire que le couperet doit tomber.
      (Tous les malades de la dernière vague sont des vaccinés et l’ont choppé plusieurs fois. Ils ne faut surtout plus leur parler d’une dose supplémentaire)

  37. Y en a qui s’excitent sur les criminels en série – vous savez ces gens qui ont des instincts sexuels dévoyés et qui violent et tuent et torturent au lieu de séduire – moi je fantasme plutôt sur les grandes firmes pharmaceutiques qui tuent les gens en grande série pour un motif tout à fait avouable : l’argent !

  38. J’ai tendance à penser qu’il n’y a rien de plus bête que les gens qui croient que les guerres sont idiotes ! Toute guerre est bonne pour ceux qui sont animés de l’esprit de cupidité …

    • On fait beaucoup lire ce pauvre Albert Camus en collège – excellente idée pour démoraliser !

      « Quand une guerre éclate, les gens disent: “Ça ne durera pas, c’est trop bête.” Et sans doute une guerre est certainement trop bête, mais cela ne l’empêche pas de durer. La bêtise insiste toujours, on s’en apercevrait si l’on ne pensait pas toujours à soi.» — A. Camus, ‘La Peste’

      A mon sens l’imbécile c’est Camus … le pauvre qui se plaint que la guerre soit pas assez intelligente !

      • « La bêtise insiste toujours ».

        Et c’est en professionnel que ce trait est cité.

        • La guerre aux hommes est multi-forme aujourd’hui ! On pense toujours aux guerres entre Etats mais les guerres du futur ce seront plutôt les guerres du soi-disant intelligent contre le soi-disant imbécile – ou encore du partisan du transhumanisme contre le partisan de l’humanisme classique !

          PS Je remercie Dugong et Zorglub d’avoir démontré abondamment ici-même que leur guerre n’est pas contre l’ignorance mais contre les imbéciles !

          • C’est pas comme si vous aviez passé une vie à ruminer dans la solitude de votre gourbi de Neuilly tandis que nous enseignions.

            Pour filer la métaphore, tandis que certains étaient au front d’autres pratiquaient un onanisme stérile et compulsif dont les éjaculats putrides polluent l’espace.

  39. A mon sens l’imbécile c’est Camus … le pauvre qui se plaint que la guerre ne soit pas assez intelligente !

    Une guerre est idiote quand elle coûte plus cher qu’elle ne rapporte ! Mais en règle générale on l’a fait dans l’espoir d’un gain.

  40. Pour le moment l’oligarchie a réussi à persuader les Français que la guerre en Ukraine est à leur profit – mais s’ils se gèlent cet hiver il est bien possible qu’ils commencent à se poser des questions … malgré le martèlement des médias !

    Je suis épaté de la force de persuasion des médias de masse ! Vous me direz moi je n’ouvre jamais ni les radios ni les télés …

  41. Flo : Montage video (Driout, 12h06) ou pas, peu importe !

    « Primum non nocere » ; ils méritent tous la corde, des décideurs aux exécuteurs (exécutants) : on ne pique pas des millions de gens avec un produit en phase 3 – donc en phase expérimentale. Point !

    Et non, il en existe encore qui, bien que « ne se sentant pas très bien », sont prêts pour la 4e dose (3 exemples vus, entendus, discutés (!) pas plus tard qu’avant hier et hier), sans compter le couple vu chez le toubib, début juillet : r/v pris 4e « pour passer des vacances tranquilles » (et semer leur merde ?).

    Et non, pas de pardon pour cellesetceux qui « ne pouvaient pas faire autrement » ; assez de ces arguments ; qu’ils ne viennent pas pleurer si effets 2daires difficiles…
    En tout cas, une énième gifle pour ces « mères célibataires » : z’avaient qu’à y réfléchir à deux fois avant de faire des gosses toutes seules.

    Pardonnez ma (saine) colère ; il arrive que mépris – une telle violence frôle la haine – et arrogance – cf zorglub (sans maj) – hérissent (momentanément !) le poil.

    « Tandis que nous enseignions » !
    Quel dommage qu’il ne soit plus là, pour « enseigner » à toutes ces hordes de Schnapphahns, qui, du haut en bas de l’échelle, des moinsquerien aux premiersdecordée,
    nous en font voir de toutes les couleurs (!), et qui sont tous (!) à la charge du pékin (comme vous, comme moi).

    Mais peu de chance que l’amoureux des steppes s’envole dans un proche avenir : ça risque fort de durer au Karabagh.

    • Je ne vole pas, je roule.
      Et il reste le Sahara pour vagabonder … Faut seulement attendre la saison. J’y retrouverai peut-être ma jeunesse au pied des dunes. Faute de mieux, il parait que le fantôme de Géricault hante les plages du banc d’Arguin en Mauritanie.

      Vous fûtes vous aussi à la charge des pékins de votre temps. Moi, au moins, ai-je deux descendants qui cotisent chaque mois très largement plus que je ne touche de retraite.

      • … Quant aux multitudes à la formidable reproduction qui ne cotisent et ne cotiseront jamais…

    • Il parait que cet automne JPB (bien vacciné, pas folle la guêpe) imposera le pass-sanitaire pour avoir le droit de poster en ces lieux.

      • « JPB (bien vacciné, pas folle la guêpe) »

        Votre esprit torve vous pousserait-il à dire qu’il est pro vaccin ?
        Parce qu’il a justifié ses injections pour avoir cédé à un odieux chantage d’ordre familial.

        • Pipeau, or not pipeau ?!
          se « justifier », « odieux chantage » et en plus « d’ordre familial » ?!
          L’avait qu’à faire un chantage à la pension !

    • Ses enfants ont un père, elle (toubib) est divorcée, ça arrive à des gens très bien.

      Votre ressentiment entretien ce qu’ « ils » se sont appliqués à mettre en place et au-delà des effets secondaires de l’injection : une vraie fracture sociale entre vaccinés et non vaccinés, « ils » peuvent se brosser pour que je l’entretienne.

      • Les premiers à ouinouiner sur les discours de haineuuh sont aussi souvent les premiers à devenir furieusement autoritaires quand ils sont un peu contrariés : on a même appelé ça l’extrême-centre ou le centrisme autoritaire !

        • Procès d’intention, Prépus !
          Mon discours ne ouinouine pas. WTH a peut-être un capital, des rentes qui lui auraient permis une mise à pied et un pied de nez, d’autres n’ont pas eu cette chance.

        • En deuz’: vous aurez toujours 65% d’abrutis à suivre le mérinos en chef, des pans entiers de l’Histoire le démontrent, des pans entiers de retournement de veste vitesse éclair ; c’est comme ça !

          Doit-on les bousiller ? NON, point/barre.

          • Ben si ! je suis pour le jugement et la corde ; point barre.
            Les vermines doivent payer.

          • Bah non ! Point/barre.
            Si des gens souhaitent se faire vacciner, ils sont en droit de le faire que ça vous plaise ou non. Ils font ce qu’il veulent de leur corps de leur esprit, perso, je m’en contrefiche… En revanche, je ne les autorisent pas à m’imposer l’injection.

          • Beaucoup de vaccinés remplissaient les cortèges des manifs contre le pass, des médecins (pas tous les médecins, DES médecins) vaccinés ont veillé à ce que les non vacciné puissent être soignés « correctement », j’en ai bénéficié. Ne serait-ce que pour ce personnel soignant, ON SE CALME !

        • Lisez bien, Prépus ce que nous dit Zorglub :

          Zorglub 6 août 2022 At 15h45
          Il parait que cet automne JPB (bien vacciné, pas folle la guêpe) imposera le pass-sanitaire pour avoir le droit de poster en ces lieux.

          Et lisez le dans six mois (maxi) au sujet du vaccin quand ils ne pourront plus étouffer le scandale ARN pour comprendre la mentalité des 65% de mérinos qui vous entourent. Des moutons qui répètent en bêlant, toujours dans le sens du vent.

          • Ça y est ça lui reprend. C’est cyclique comme souvent.

            Testez les anti-psychotiques en traitement de fond. Le Rispéridal est un bon début, s’il est insuffisant, passez au lithium.

          • J’attends votre avis dans six mois sur le vaccin. On jugera alors de qui de nous deux présente des troubles de la personalité, je me marre déjà.
            Votre pirouette serait de disparaître pour six mois en prétextant un voyage à la khon. Pensez-y.

      • Avoir accepté le vaccin, c’était se soumettre ;
        ce n’était qu’une mise en bouche (si j’ose dire) ; là nous sommes d’accord.

        Sauf que ceux qui l’ont accepté, ont accepté le « pass », et ils seront même beaucoup plus nombreux ceux qui le cautionneront (quelle que soit la forme qu’il prenne !), au nom de la « sauvegarde de la planète », pour n’en citer qu’une, de « bonne » raison !

  42. J’avais commencé à rédiger un florilège des gens que « j’aime bien », histoire de faire taire certains de mes fidèles lecteurs incapables de comprendre ce qu’est l’esprit de déconne, mais finalement… j’ai suffisamment dit ici ma sympathie pour Bouveresse, BoJo, Brassens, Bénichou, Balzac, Bourdieu, Benveniste, Boltaire et quelques autres pour n’en rester qu’à une légère prétérition.

  43. @ WTH,
    Pas une minute je vous imagine saisir JPB « le vacciné » pour lui faire payer… J’ai un mal fou à l’imaginer…

    ; )

    • JPB n’a incité personne à se faire piquer…
      Seul importe qu’il continue ce blog et le reste, pour notre bon plaisir !
      La corde est pour ceux qui ont soit vacciné, soit incité à le faire, et ils sont nombreux.

      Ceux qui sont vaccinés, sans effet 2daire – l’avenir en dira peut-être plus – tant mieux pour eux ; bien qu’encore une fois, se pavaner avec un ausweis, faut oser ;
      les autres, malheureusement…

  44. Flo,
    Quand « faire ce qu’on veut de son corps » a coûté des dizaines de milliards, pour… simplement enrichir quelques 1ersdecordée,
    qu’il faut et faudra prendre en charge de coûteux effets 2daires… (plusieurs pays commencent à les « rembourser »…),

    il est difficile de s’en « contreficher » : ça nous retombe sur le poil, à tous, je dis bien à tous,
    – et, bien sûr, à commencer par eux, ceux qui en subissent les conséquences (physiques et mentales).

    « Ils » ont trouvé là un autre (nouveau) moyen, après le tabac, par ex, de nous embistrouiller, façon nouveaux cancers – qui d’ailleurs n’ont pas pu être « correctement » soigné pendant deux longues années.

    Tout est bon (à tenter – ce qui passe pour du « progrès scientifique ») pour le(s) cochon(s).

    • Et bien, n’ayant pas raté une seule de ces manifs-promenades, pendant des mois (on ne m’y reprendra plus), je n’ai jamais vu que les 3 mêmes toubibs et infirmières… et, ce qui m’a semblé bien plus grave, essentiellement des plus de 40 ans, voire 50 ans… Peut-être différent dans d’autres patelins… mais ça traduit bien « l’esprit » de notre temps !

      • … dont deux toubibs à la retraite… et les mêmes trois profs retraités, dont un prof de fac, très vieille France ; j’ai bien rigolé !

    • « Quand « faire ce qu’on veut de son corps » a coûté des dizaines de milliards, pour… simplement enrichir quelques 1ersdecordée, qu’il faut et faudra prendre en charge de coûteux effets 2daires… (plusieurs pays commencent à les « rembourser »…), »

      Mais ça ne date pas du covid. Depuis des décennies Big pharma se goinfre, flingue à tout va, on ne compte plus les scandales, les procès pour corruption…

  45. Oui, mais là, non seulement il s’agit d’un pseudo vaccin en phase 3 – (reconnu comme tel),
    inoculé à plus d’un milliard de gens,
    en seulement quelques mois,
    et ce, en faisant tout pour le rendre absolument obligatoire,
    et dont les remboursements commencent…
    on ne peut plus rapidement !
    Du jamais vu !
    (bon, stop, bise, see you later alligator, j’ai des choses à faire)

    • Les décisionnaires dont font partie les prosélythes, ces professionnels de la santé stars de télé, oui, mille fois oui pour qu’ils aient à rendre des comptes devant un tribunal.
      Je pense à mon spécialiste qui s’est opposé formellement au pass ou au test dans son cabinet mais me recommandait le vaccin sans autre forme de pression. Il a parfaitement entendu mes craintes, les a respectées, n’est jamais revenu à la charge pour tenter de me convaincre et surtout, cela n’a jamais interféré sur la qualité de nos échanges et celle de ses diagnostics. Ceux dont vous parlez n’échapperont pas à une condamnation officieuse par vox populi qui leur sera aussi difficile à encaisser que celle énoncée par un juge. Mais. Nous sommes déjà en déserts médicaux, nous n’avons pas les moyens de nous passer de matières grise même garni d’un foie jaune.

      • « Ceux dont vous parlez n’échapperont pas à une condamnation officieuse par vox populi »

        Les têtes seront exposées dans la cour de l’institut pasteurisé (de tous) et ils retourneront dans leurs clapiers

        • J’ai le précieux avantage de le savoir, Monsieur Sans-oreilles, vous êtes tout aussi cuit que je ne le suis.

  46. En 2058, alors qu’on discutera de savoir s’il faut renommer la France République islamique de Barbès ou Califat de Saint-Ouen, Flo nous expliquera que le vaccin EXPERIMENTAL contre le covid (le quoi ?), oh que oui elle le refusera toujours !

    • Vous êtes incorrigible. Vous ne pouvez pas gueuler comme des putois pour dénoncer un hypothétique GR et, en même temps, croire qu’on continuera à demander votre avis sur tout et sur rien.

      • Mon post ne se voulait pas exactement sérieux, mon cher Dugong…

        Et dans ma phraséologie, « on », c’est rarement moi.

        • Cela dit, vous n’avez pas tort. Sans doute l’essentiel du pouvoir aura-t-il été transféré au Conseil d’État – qu’on aura opportunément renommé « Conseil des gardiens des libertés laïques »…

  47. Ça, c’est du tout Pierre ! Il vient, il met le foutoir et disparaît aussi sec conter fleurette à Patrice sur twitter !

  48. Et pardonnez-moi mais Saint-Ouen, c’est déjà grand-remplacé ! Mon meilleur ami qui y habite m’a même dit, par expérience, que là-bas seuls les Blancs sont contrôlés par la police… Car un Blanc qui vient à Saint-Ouen, c’est nécessairement pour acheter du shit !

    • Et de fait ! Une fois j’y suis allé faire la bamboche pendant une période de couvre-feu en ayant bien docilement trafiqué une attestation et inventé une petite histoire pour ne pas devoir m’alléger de 135 euros en faveur du Denier public… Tu parles ! Il devait être minuit, le couvre-feu était à 20 heures et tout le monde était dehors sans aucune espèce de gêne – du vendeur de clopes de contrebande jusqu’aux cinglés relevant de la psychiatrie qu’on croise dans ce genre d’endroits… Le plus drôle étant que les flics, dans leurs 4×4 flambants neufs, passaient tranquillement au milieu de toute cette faune qui ne daignait guère les considérer. Un souvenir assez lunaire je dois dire !

      • Le poisson volant… Quand on y fait des fêtes, les filles demandent systématiquement à être accompagnées après minuit.

  49. Vous consultez un spécialiste des causes perdues ?

    tu ne te montres jamais complètement hypocrite m’ssieu dudu envers bonne floraline..c’est un ressort un peu désespéré dans la séduction..il est dur à bander..mais il n’en est que plus fort..hurkhurkhurk!

  50. tandis que certains étaient au front d’autres pratiquaient un onanisme stérile et compulsif dont les éjaculats putrides polluent l’espace.

    tu peux faire mieux et plus court Z, dans le genre album zutique:

    Pedro copule,
    Dudu écrit,
    Pedro l’encule,
    Dudu jouit.

    La main sur le cœur, je vous jure que je ne suis que le messager de ce poème, mais c’est le medium qui fait l’message qu’il dit pédro en éventrant dudu de son coup dbite de toréador.

  51. Un béluga deale les vitamines qu’on lui administre dans la Seine. Sûr que toute la famille va radiner pour bénéficier des largesses de l’occident chrétien.

    La solidarité entre mammifères marins a des limites !

  52. En regardant leur chef s’agiter sans intermittence, certains à lfi ont eu l’idée de l’équiper pour produire de l’énergie électrique relativement peu carbonée (il faut quand même le bourrer de steak de bœuf à effet de serre).

    PS :La bosse à l’arrière de son futal, ce n’est pas une plume dans le cul ni une deuxième couche culotte mais un alternateur récupéré sur une vieille twingo.

    • Les émules du centenaire Morinos pourraient y être tentés d’y prêcher le « chaos générateur »…

    • Les dérèglements climatiques semblent être une cause, parmi (bien ?) d’autres ; il faut une combinaison de catastrophes, ou « perfect storm », comme le disait E. Cline ; beaucoup plus que le « dust bowl » des années 1930 aux EU…

      En attendant,
      Le lac Mead continue, comme beaucoup d’autres sur la planète, à « s’assécher », et y apparaissent (donc !) quelques tonneaux rouillés avec leurs squelettes humains… On attend ainsi (enfin), la chute de las Vegas, quand il n’y aura plus une goutte d’eau pour l’alimenter.

      L’eau de tous les grands lacs américains n’y est pas encore passée, il y a de la marge ! N’empêche que le pompage du Michigan va inexorablement s’accélérer.

      Ah, ce pompage ! Aura-t-il un jour la peau de tous les vivants, puisque personne, absolument personne, ne tient à y mettre bon ordre ?…

      Principale responsable (bien avant le réchauffement des centrales et la consommation humaine) : l’agriculture intensive destinée essentiellement à…
      l’élevage intensif : déforestations accélérées, dont la forêt amazonienne avec ces immenses terrains défrichés, réservés à plus de 90 % * à la production d’aliments…
      pour ces milliards d’animaux en élevages industriels (y compris l’aquaculture) et destinés à de très courtes survies.

      On comprend les « protestations » des petits agriculteurs hollandais … Mais elles n’ont intéressé, personne, absolument personne – à commencer, bien sûr, par le défenseur des moustiques et ses copains, lui qui va se battre pour faire disparaitre les quelques corridas (mais certainement pas contre… les machins à vent), pas plus que Greenpeace et tous ceux, et ils sont SI nombreux, qui ne vivent QUE de… subventions, sans compter les millions de gens employés, sur le terrain…

      Soja, maïs, sorgho, luzerne réclament des quantités astronomiques d’eau ; d’après la FAO, cette folle production industrielle aurait plus d’impact sur le réchauffement climatique mondial que tous les gaz émis par l’ensemble des voitures, camions, avions, bateaux… sur la totalité de la planète.*
      Les nappes phréatiques continuent d’être vidées à « un rythme deux cent cinquante fois supérieur à leur capacité de renouvellement *, alors qu’elles ont mis des milliers d’années à se former.

      Camarades, Il fait chaud : mais vous pouvez (tant qu’on vous l’y autorise) boire votre 1l1/2 d’eau/jour ; ce ne sont presque que des gouttes par rapport au reste…

      * sources (!) données in « Âmes animales » de Dos Santos, qui vaut surtout par ces informations ; le restant des 500 pages, pour moi, essentiellement du remplissage (!), mais qui pourra peut-être en intéresser quelques uns.

  53. Relire Dumas, donc, maintenant plus que jamais : « Dumas est la France que l’on tente aujourd’hui d’effacer »…
    JPB in « Causeur ».

    Un commentaire rappelle les paroles de Flaubert : « Je hais la démocratie. (…) Le premier remède serait d’en finir avec le suffrage universel, la honte de l’esprit humain. (…) L’instruction obligatoire et gratuite n’y fera rien qu’augmenter le nombre des imbéciles. »

    Dans deux « Lettres à George Sand »(1871) – court chapitre de « la Commune des écrivains », Flaubert exprime en effet très clairement son opposition à la démocratie « le suffrage universel est plus stupide que le droit divin »,
    et à « l’instruction » : « l’instruction primaire nous a donné la Commune » (!)…
    Mais ont rajouté les auteurs de l’anthologie, Flaubert était toujours à vitupérer, souvent sous le coup de la colère et de l’émotion…

    https://www.causeur.fr/mousquetaires-miserables-dumas-ou-hugo-litterature-239538

  54. à propos de Femmes d’arrière-saison en général …
    Une nouvelle (à mes yeux très réussie) d’une certaine Josephine Galvin « Going Downhill »,parue dans l’anthologie: »Best British short stories 2021 « (Salt CROMER).
    Un regard féminin, et une fin qui m’a beaucoup surpris…Le maestro, lecteur vorace et avisé,y compris de littérature anglaise, ne se laisserait sans doute pas surprendre.
    Mais le point de vue féminin,ça fait réfléchir un homme…

    • Mais le point de vue féminin,ça fait réfléchir un homme
      Des féminines sur la piste ? Quelle surprise !
      (Comment allez-vous ?)
      Oui…

  55. « Il est tout aussi significatif que cette représentation de la margravine de Misnie ait inspiré les petites mains des studios Walt Disney pour imaginer non Blanche-Neige, mais la reine qui la poursuit… »

    Walt Disney n’a jamais reconnu tout ce qu’il devait au Maestro.

  56. A propos de:
    Orgies, partouzes, gang-bangs et tournantes

    Lormier se souvient d’une anecdote racontée par le Maestro (avec trop peu de détails malheureusement);il s’agissait d’une jeune fille,rencontrée dans les années d’Ecole,lors d’une « soirée » …avec qui les choses étaient allées « assez (ou fort) loin »;dans les jours qui suivirent,la belle ne pouvant se résoudre à admettre qu’elle avait fait de son plein gré ce qu’elle avait fait, alla partout raconter que Brighelli l’avait droguée.
    Classique mais pas très subtil.

    En revanche,une certaine Yasmine Lever a écrit sur un thème comparable une nouvelle à mes yeux fort réussie « Definitely Not. »

    On y découvre le point de vue féminin (sur un coït passé) contrastant avec le point de vue masculin.
    Subtil,infiniment subtil.
    Voilà maintenant plus d’un demi-siècle que Lormier s’intéresse au point de vue féminin.
    Le Maestro,lecteur vorace et avisé,y compris de littérature en langue anglaise, n’aurait sans doute pas le même enthousiasme…mais…

    Nouvelle parue dans l’anthologie: »Best British short stories 2021 « (Salt CROMER).

  57. « pendant que ses amis restaient à la fenêtre, ou se planquaient dans des caves, comme Delacroix — qui en sortit, enfin rassuré, pour peindre La liberté guidant le peuple et faire sa cour au roi bourgeois, Louis-Philippe. Fin de l’espérance, retour aux affaires.  »

    Pour qu’un peintre subvienne à ses besoins, il doit se faire connaître, or ce n’est pas le jeu d’imprimeurs ou d’éditeurs qui le sortait d’affaire à cette époque. Le passage par l’aristocratie (le fric !) était obligatoire.

    Une réponse de V. Hugo : Ne croyez pas, (Monsieur Brighelli) que Delacroix ait failli, son oeuvre magnifique est si gigantesque qu’elle échappe aux petites vues.

  58. On lui vola son vae à 6 chiffres alors qu’il achetait une baguette. Il revint penaud au blog la queue entre les jambes.

  59. Je recause de Dumas sur
    https://www.causeur.fr/mousquetaires-miserables-dumas-ou-hugo-litterature-239538

    Et comme je n’ai pas de secrets pour vous, voici le texte intégral :

    Mousquetaires ou Misérables…

    Il est des idoles intouchables — Hugo ou Zola sont des icônes sacrées pour la plupart des enseignants de Lettres. Peut-être est-il temps de raconter le vrai XIXe siècle littéraire, loin des idées reçues colportées par la tradition scolaire. Evelyne Pieiller vient de publier un puissant petit livre sur le sujet que notre chroniqueur a lu et aimé.

    Le XIXe siècle est le siècle des révolutions : pas seulement la machine à vapeur ou le taylorisme, mais des révolutions réelles, avec barricades, tirs à balles réelles et flots de sang. À présenter les Romantiques comme une bande de jeunes gens languissants, pleurant des maîtresses trop tôt disparues (Lamartine) ou imaginaires (Nerval), on perd de vue ce qui fit l’essentiel de cette génération née entre la chute de Robespierre et celle de Napoléon : un singulier rapport au peuple — alors que le peuple est la grande invention du siècle.

    Il est des périodes de grande fécondité génétique et intellectuelle. Dans un mouchoir de poche, entre les années 1797 (naissance de Vigny) et 1810 (naissance de Musset), sont arrivés une foule d’écrivains et d’artistes de tout premier plan (il y a eu une seconde floraison semblable dans les six ou sept dernières années du siècle). Balzac (1799), Hugo et Dumas (1802 — « Ce siècle avait deux ans »), George Sand (1804), Nerval (1807) — et Théophile Gautier en 1811. Une bande de copains — puis d’adversaires. Ils ont révolutionné la littérature, mais certains ont révolutionné tout court.

    Prenez Dumas, qu’Evelyne Pieiller raconte dans le détail. Il est le fils d’un métis devenu général républicain, et il serait temps que les mieux pensants de mes collègues s’aperçoivent qu’il est bien plus intersectionnel que Hugo, qui fut durant la première moitié de sa vie un vendu en quête d’honneurs. Ou Zola, qui partageait l’antisémitisme de son époque — lisez L’Argent— et la crainte haineuse de la « populace ».
    Dumas a écrit avec Georges (1843) le premier roman d’insurrection négrière. Mais surtout, il fut un véritable révolutionnaire, pendant que ses amis restaient à la fenêtre, ou se planquaient dans des caves, comme Delacroix — qui en sortit, enfin rassuré, pour peindre La liberté guidant le peuple et faire sa cour au roi bourgeois, Louis-Philippe. Fin de l’espérance, retour aux affaires. « Enrichissez-vous », clame Guizot. Musset, qui vaut bien mieux que ce qu’en pensent l’Université, ne s’en remettra pas. Ni lui, ni Lorenzaccio, qui lui aussi avait rêvé d’une révolution à Florence.

    Le père de Dumas meurt quand son fils a trois ans, et le petit garçon — qui deviendra un géant d’1m90, aux yeux bleu faïence — n’a eu de cesse de réhabiliter papa (dans ses Mémoires), de le ressusciter : les quatre Mousquetaires sont une diffraction du père tant rêvé, Athos a sa noblesse d’âme, d’Artagnan son habileté aux armes, Porthos sa force herculéenne et Aramis sa séduction — il fut entre autres l’amant de Pauline Borghese, la sœur de Napoléon.
    Et de l’imiter. Ainsi, en juillet 1830, celui qui n’est encore qu’un auteur célébré de pièces historiques (il a créé le genre avec Henri III et sa cour, un an avant Hugo et Hernani) participe à l’insurrection, sauve du pillage du Louvre l’armure de François Ier, et part à Soissons avec un ami attaquer la garnison pour s’emparer de poudre et de fusils — ce qu’il réussit, seul contre quelques centaines d’hommes. Un géant.

    C’est qu’il est républicain, pendant que Hugo est un monarchiste de stricte obédience. Il reste constamment en marge, crée avec ses Mousquetaires des modèles indépassables de désobéissance aux puissants, pendant que Totor intrigue pour devenir pair de France, vicomte et Académicien. Enfin, dégoûté de ce que Napoléon III fait de la Seconde République, au lieu d’aller prendre la pose à Guernesey, il part en Sicile sur une felouque affrétée à ses frais et pleine d’armes pour faire la révolution avec Garibaldi. Précisons que le mousse est sa très jeune maîtresse, costumée en garçon.

    Il a fallu soixante ans à Hugo pour réaliser que le peuple était la grande force du siècle, et que c’est pour lui qu’il fallait écrire : les Misérables paraissent en 1862. Mais sachez-le, les Trois mousquetaires et le Comte de Monte-Cristo, écrits en 1843-1845, sont bien plus lus et édités dans le monde que le roman de Hugo. Claude Aziza a répertorié près d’une centaine d’adaptations cinématographiques des Mousquetaires — y compris une version pornographique mexicaine.

    Bien sûr il plane dans l’université française, ce refuge de pédants impuissants, une rumeur sur les nègres de Dumas, qui s’est fait aider, çà et là, pour alimenter la prodigieuse machine à écrire. Du coup, on lui refuse les honneurs littéraires que l’on déverse par tombereaux sur Hugo — dont j’ai dit il y a quelques temps ce que je pensais. Ou sur Zola, grâce à l’affaire Dreyfus qui lui sert de passeport pour l’éternité. Sans lire réellement ce qu’il a écrit sur le peuple pendant la Commune et dans ses romans, et qui rejoint les invectives de Flaubert et même de Sand, qui n’était socialiste qu’à mi-temps, quand ça ne risquait pas de faire tourner ses confitures.

    Evelyne Pieiller raconte magnifiquement qu’en Dumas le peuple a trouvé son chantre — avant que les Misérables prennent toute la place. Elle explique aussi ce qu’est un livre populaire : pas un best-seller (les titres à succès du XIXe siècle, la Porteuse de pain ou les Deux orphelines, sont aujourd’hui tombés dans l’oubli, comme tomberont très vite dans les poubelles de l’Histoire Eric-Emmanuel Schmitt, Virginie Grimaldi, Guillaume Musso ou Marc Levy), mais un livre qui résonne profondément : ce fut le cas des Mystères de Paris d’Eugène Sue, ou, au tournant du siècle, des aventures d’Arsène Lupin, publiées en pleine vague d’attentats anarchistes.

    Hugo n’a pas tous les torts. Il a aimé et compris Dumas. À sa mort, il écrit à son fils, faiseur de succès (la Dame aux camélias) : « Ce qu’il sème, c’est l’idée française. » Dumas est la France que l’on tente aujourd’hui d’effacer. Les Mousquetaires, malgré Vingt ans après, (où les héros ont l’âge cette fois de leur créateur), malgré le Vicomte de Bragelonne, récit terrible de l’établissement de la monarchie absolue et de la mort de la jeunesse, restent éternellement jeunes et enthousiastes. Ce roman historique, explique fort bien Evelyne Pieiller, parle bien davantage des espoirs du XIXe siècle que des démêlés de la cour de Louis XIII. C’est le principe du roman historique, qui évoque autrefois en lorgnant sur aujourd’hui. Même que l’on appelle ça la double historicité.

    Après avoir lu l’essai vivifiant de Pieiller, lisez ou relisez les Mousquetaires. Vous ne perdrez ni votre temps, ni votre été. Il y a plus de flamme dans ce roman-feuilleton haletant que dans tous les succès auto-proclamés qu’on tente de vous imposer. Comme il y a plus de générosité vraie chez Dumas, qui avec un ego géant ne prend jamais la pose, que chez Hugo, qui joue sur son rocher au grand solitaire, au génie incompris et au père désespéré.

    Jean-Paul Brighelli

    Evelyne Pieiller, Mousquetaire et misérables, Agone, 239p., 17€

    Christian Biet, Jean-Paul Brighelli et Jean-Luc Rispail, Alexandre Dumas ou les aventures d’un romancier, Gallimard, coll. Découvertes, 1986

    Alexandre Dumas, les Trois mousquetaires — l’édition de Simone Bertière dans le Livre de Poche est sans doute la meilleure des éditions de poche, même si la préface de Roger Nimier à l’édition Folio est intéressante.

    https://blog.causeur.fr/bonnetdane/victor-hugo-etait-un-con-003202#ligne

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Exil_de_Victor_Hugo#/media/Fichier:Victor_Hugo-Exile.jpg

  60. Relire « Le XIX ème siècle à travers les âges » de Ph. Muray où même les tables des matières entrent en rotation

    « Ecce Homais ! »

  61. Vous êtes bien aimable, Maestro.

    Plus bas,j’ai osé appeler votre bienveillante attention sur deux nouvelles (anglaises) parues récemment.

      • EnDfield … Ôoooh très drôle. Tordant !

        @ Messire dit l’odieux : elle roule des kilomètres dans le sable (sans pisserr d’huile) quand votre BM de bon sens ne s’y risquerait pas sur cent mètres… Fin de l’histoire

        • Ah ?
          J’ai conduit une 80 GS préparée par Arcueil Motor sur l’idée de celle d’Auriol.
          Redoutable sur la piste que ce soit dans le sable ou sur la latérite.

          • Elle a remplacé un Ténéré et il m’a fallu un temps d’acclimatation car son pilotage était profondément différent.
            Mais une fois maîtrisée c’était un bonheur en dépit de son poids. On ne pouvait lui reprocher qu’un certain manque d’agilité dans les passages trialisants qu’il fallait oser affronter en bourrin plutôt qu’en finesse.
            Fourche Marzocchi , amortisseurs Fournales, deux pots trompette en alu, carburation modifiée, pneus Michelin désert et bien sûr réservoir surdimensionné. Coupleuse à souhait dès les premiers régimes ce qui était un important atout dans le sable.

            Cette moto n’était pas très belle, mais quelle efficacité ! J’ai parcouru toutes les pistes du Mali depuis les montagnes désertiques de l’Adrar des Ifoghas jusqu’aux savanes arborées de la frontière ivoirienne ou aux steppes sahéliennes près de la Mauritanie.

            Et je pense aussi à ceux qui ont pu roder dans l’Aïr que je n’ai que brièvement traversé ou sur les rives du lac Tchad qu’hélas je ne connaitrai jamais.

            Saloperie de XXIème siècle …

          • Driout passez votre chemin, vous seriez blessé à la lectuer de ce qui suit :

            Cinq 5 ans de notre vie, dans le Sahara et le Sahel, et un tout petit peu en zone de forêt pluviale.
            En gros, un mi-temps à Bamako, le reste en brousse. En dehors des dangers naturels, c’était à l’époque d’une absolue sécurité et l’accueil était partout incroyablement chaleureux. À force, j’ai fini par me démerder en bambara assez pour survivre et échanger sur l’essentiel même si la langue soutenue m’est toujours restée inaccessible. Elle est d’une complexité qu’on n’imagine pas. D’ailleurs les gosses des villes ne la comprennent pas. Comme en brousse on n’a rien à foutre 6 mois par an, on parle et on refait le l’univers. De grands philosophes de l’oralité et du symbolique.

            On n’était pas débordés par le travail environ 1 jour par semaine mais on pouvait se faire des semaines intenses et se libérer pour un mois ou plus.

            J’ai traversé depus la France par toutes les grandes pistes sahariennes puis par des routes bien moins conventionnelles, remonté le fleuve Niger en hors bord de Bamako à Tombouctou et j’ai abondamment parcouru toutes les régions du pays en moto ou voiture.
            Je séjournais dans les différentes ethnies en m’adaptant à leur gastronomie (vos n’imaginez même pas l’horreur) et j’ai choppé toutes les saloperies imaginables, j’en garde quelques séquelles.

            Mais je ne regrette rien.

          • Hahaha Flo !
            Il vous reste encore beaucoup à découvrir au sujet du « sombre crétin ».

            (déso le premier en mauvais place)

        • Ouaf ! Vous semblez bien désinformée (dans ce doamine comme dans d’autres) !

          • Vous n’auriez pas fait volontairement la faute, c’est ça ?
            Rhoooo. Merdre alors…

            Or donc, je serais désinformée sur plusieurs de domaines… Je vous l’accorde aussi, je le reconnais volontiers.

        • Si Lawrence d’Arabiue avait chevauché une bavaroise au lieu d’une « Brough Superior », la face du Moyen Orient aurait été changée

        • Hahaha Flo !
          Il vous reste encore beaucoup à découvrir au sujet du « sombre crétin ».

  62. « Son blog personnel, Bonnet d’âne, initialement consacré à l’enseignement à sa création en 2005, est désormais spécialisé dans l’érotisme depuis août 2021. »

    source:Bibliothèque Jeunes de l’Association culturelle et Sportive Santenoise

  63. On lui vola son vae à 6 chiffres alors qu’il achetait une baguette. Il revint penaud au blog la queue entre les jambes.

    Autrefois les bouseux dton espèce écoutaient rligieusement les gonze.sse.s comme lormier et dobeulyou qui pouvaient leur apprendre quèke chose, faut tcauser en angliche comme dobeulyou pour que tu comprennes dudu ? Sans lui et son vae à 6 chiffres significatifs(vu lniveau de flottaison du compte en banque de ce raté social ça doit être après la virgule)on srait en pleine nuit dans ce blog..on tuerait encore la vache à la villette..on mangerait encore le veau cuit dans le lait dsa mère..on décorerait des cavernes sordides de dessins somptueux histoire d’occuper des historiens(y’a des voix féminisses qui disent que c’est des femmes qu’on décoré..ça se défend..peinde sur les murs c’est un peu des trucs de pédés qu’il dit vladimir)t’aurais tanné la peau du khul à bonne floraline(qui comprendrait enfin quon sfait pas toujours henculer par amour)pour décorer le siège passagère de ton tub béhème et on parlrait encore louchébème..cque c’est qule bonheur de revoir lormier toudmême quelle dit dobeulyou en angliche pour que tu comprennes qu’elle a dl’humour.
    Si t’étais un journaliss qui écrivait dans le times..jte respectrais dudu..courbrais un peu l’échine pour montrer un peu de contrition..mais là à raconter des khonneries en français dans lblog à jp avec lormier et dobeulyou t’es ptête bien qu’au mieux un pigiss du vespéral..et là -franchement- pour moi t’es bon qu’au face chittingue.
    Moi les vieux débris aux chveux blancs et gris en crête, aux oreilles aux doubles lobes, aux nez en bec d’aiglon qui passent en vélo électrique devant chez moi avec leurs clés d’antivol qui cliquètent dès qu’ils pédalent, jles tire au gros sel avec le 2nd amendement en poche et bingbing leur lache le beauceron au mollet pour qu’ils comprennent bien de plus revenir troubler notre apéro.
    Alors oui c’est effectivement une bonne nouvelle pour un bouseux comme toi d’avoir sous la main des crétins comme lormier et dobeulyou et que les khons et les khonnes qui passent dans le blog sans s’arrêter soient désormais parfaitement représentés par ces deux palmipèdes.

    Merci Papa Noël qu’il dit jp du moment qu’ya son blog qui clique..même creux.

    • Des idées brouillonnes. Certains diraient « exposées en dépit du bon sens »

    • L’excès de stupéfiants, même vendus légalement, risque de gâcher vos talents.

    • T’inquiètes , tu ne les auras jamais les cheveux blancs ! tu seras mort bien avant, vraisemblablement de soif – c’est qu’il en faut de l’eau pour refroidir toutes ces machines sur lesquelles t’es payé à faire des conneries totalement inutiles… comme moi d’ailleurs ; mais sans doute as-tu raison : il arrive un temps où les palmipèdes doivent nécessairement prendre leur envol.

      • Quand le gamin n’a rien à se mettre sous la dent – côté cinoche en particulier, où il excel à faire ses voca(b)lises- il aime mordre – avec un faible, ces derniers temps, pour la vieille volatile, égarée ici-bas ;
        mais, bien collé à sa silicone, on ne l’imagine pas une seconde, mais pas une seconde, capable de chevaucher autre chose, de vivre un autre monde, tel que nous le narre ici Zorglub (je remets évidemment la majuscule) ; il en faut des couilles, celles qu’il n’aura jamais.

  64. Lormier est civilisé – vous ne pouvez pas comprendre mon cher Hervé – c’est un truc qui n’existe pas en Amérique !

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