Les commentaires sur les manifestations hebdomadaires, depuis trois mois, témoignent d’un appauvrissement pénible du langage. Nous avons en français une foule de mots pour caractériser un échange conflictuel entre manifestants et forces de l’ordre : accrochage, explication virile, corps à corps, escarmouche, échauffourée, friction, heurts, empoignade, et quelques autres. Mais ils sont tous passés aux profits et pertes du journalisme. Un seul mot surnage dans les commentaires, à l’image comme dans les journaux : violence.
Dans ce lexique appauvri, ce n’est pas seulement le vocabulaire qui est en cause, mais la sémantique. Parler de violence à propos d’un face-à-face musclé ou d’une dégradation de mobilier urbain est une grossière exagération. Parler de violence parce qu’on a cimenté l’entrée de la villa d’un député, ou endommagé la résidence secondaire d’un autre (il en a de la chance, d’avoir une résidence secondaire, cet homme !) est une hyperbole comparable à celle qu’utiliserait un épicier de quartier baptisant « hypermarché » ses 14m2 de conserves périmées. Ou lorsqu’un prof, habitué à la gestion des cancres, tombe sur un élève sachant lire et écrire et le qualifie de « génie ».
Mais « hyperbole » n’est peut-être pas dans le vade-mecum étriqué de nos commentateurs…

Ont-ils, les uns et les autres — et qu’il soit bien clair que je déplore les yeux crevés et les mains arrachées, et les contrariétés subies par les policiers —, une quelconque idée de ce qu’est la violence, en particulier du couple fatal que constituent la violence d’Etat et la violence populaire ?
Pour connaître le sens d’un mot, autant disposer de points de comparaison. Par l’image et par les mots. Autant savoir de quoi le peuple est capable.

Le 24 avril 1617, le maréchal d’Ancre, Concino Concini de son vrai nom, favori de la reine-mère Marie de Médicis, quasi premier ministre de fait, est tué par Vitry, capitaine des gardes du jeune Louis XIII — à coups de pistolet puis d’épée. Enterré à la va-vite à Saint-Germain l’Auxerrois, il est exhumé par le peuple, qui le haïssait, lapidé, bâtonné, pendu par les pieds, dépecé et brûlé. Sa femme, Galigaï, jugée pour « juiverie » et sorcellerie, sera décapitée deux mois plus tard, « honneur certes trop grand », précise le chroniqueur, — et brûlée. Le peuple dansa sur ses cendres.

Les 2 et 3 septembre 1792, le peuple — le même, ce peuple français qui a inventé l’amour courtois et les Lumières —tire de leur prison les royalistes qui y croupissaient depuis qu’à la mi-août la famille royale avait été conduite au Temple. On sait à quel point l’Autrichienne, comme on disait, était détestée. On tombe sur sa plus proche amie, la princesse de Lamballe, on la tue à coups de bûches, on la crible de coups, on la déshabille, on l’exhibe ainsi avant de lui cisailler la tête au couteau, de lui ouvrir la poitrine pour lui arracher le cœur — et « autres mutilations obscènes et sanguinaires », dit le chroniqueur (un autre) pour éviter de raconter qu’on lui découpa la motte et qu’un loustic s’en fit une barbe…Faivre (1856-1941), la Mort de la princesse de Lamballe, 1908

Le 7 décembre 1793, à Jallais, le très jeune Bara, âgé de 14 ans, est massacré par les Vendéens et tombe en criant « Vive la République ! ».Joseph Weerts (1846-1927), Mort de Bara, 1880 Un prêté pour un rendu après la déroute de Cholet, le 17 octobre de la même année, et une vengeance des « baptêmes » républicains ordonnés par Carrier à Nantes au même moment — sachant qu’avant de les noyer dans la Loire, cet éminent émissaire de la Convention (qui le fit quand même exécuter en décembre 1794) livrait les jeunes et jolies aristocrates prisonnières, si possible pucelles, aux volontaires de Saint-Domingue, des esclaves libérés qui formaient la Compagnie Marat — et qui les noyaient le lendemain Le réconfort avant l’effort.800px-NantesChateauMuséeNoyades

Et puis il y a le joli coup des têtes… Le gouverneur de la Bastille, Launay, avait été décapité au sabre le 14 juillet 1789 et sa tête promenée dans les rues de Paris. Le 20 mai 1795, le député Féraud, chargé de l’approvisionnement de Paris, tente de haranguer la foule affamée qui lui réclame des comptes, mais il se fait tuer d’un coup de pistolet par une « citoyenne » excédée, et sa tête tranchée est mise au bout d’une pique. On va la présenter dans la salle de la Convention au président de séance, Boissy d’Anglas (ou Théodore Vernier, les versions diffèrent). Lequel, au lieu de twitter frénétiquement que l’on s’en prenait aux élus de la Nation, se découvre et salue cérémonieusement son collègue. Grande classe et grand cœur.Alexandre-Evariste Fragonard (1780-1850) Boissy d’Anglas saluant la tête du député Féraud, 1831Le dernier mot resta à l’ordre légal : Jean Tinelle, un garçon serrurier qui a porté la pique, sera le 2807ème et dernier condamné à mort par le tribunal révolutionnaire. Et sa tête à lui roula dans le panier de Sanson.

Quand Delacroix peint en 1830 la Liberté guidant le peuple, l’attention des ados boutonneux reste rivée sur les seins plantureux de la déesse-titre — sans trop voir qu’elle foule aux pieds les cadavres des patriotes morts dans l’une des premières entreprises de « dégagisme » de l’Histoire de France.

Ou encore… Avez-vous lu Mangez-le si vous voulez de Jean Teulé (Julliard, 2009) ? L’ex-dessinateur y raconte comment à Hautefaye (Dordogne), en 1870, pris pour un Prussien parce qu’il était blond, un jeune aristocrate, Alain de Moneys, est torturé, tué et partiellement cuisiné et mangé — si bien que ses bourreaux, condamnés au bagne, y porteront les doux noms de « goûte graisse », « bien cuit », « à point » ou « la grillade ».

Ça, c’est du côté peuple. Côté Etat, c’est à l’unisson. Des massacres de la Saint-Barthélémy aux tueries de Charonne, de l’exécution de Damiens (comme les chevaux ne parvenaient pas à l’écarteler, il fut scié — et encore avait-il été tenaillé pendant les trois heures que dura son supplice, pendant lesquelles, au témoignage de Casanova, les belles dames qui assistaient à l’exécution se pâmèrent d’extase) à celle du Chevalier de la Barre, des fusillades de Clemenceau en 1906-1908 aux décimations de 1917 — et jusqu’aux exactions de Jules Moch, ce n’est qu’un long déluge d’horreurs. Action / réaction. Ad libitum.

Voilà. C’est cela, la violence. C’est cela, la bête humaine. C’est la cime à partir de laquelle vous pouvez juger du degré de friction et de contestation. Les actions des Gilets Jaunes — lourdement condamnées par une Justice dont chacun sait qu’elle est indépendante du pouvoir politique, qui d’ailleurs se garde bien de se féliciter de sa sévérité — sont des plaisanteries, par rapport à ce que le peuple peut faire quand on l’irrite. Quand on l’affame. Quand on restreint ses droits. Quand on se fiche de lui en lui suggérant de trouver un travail de l’autre côté de la rue — toutes actions dont aucun gouvernement ne voudrait, bien sûr, se rendre coupable…

Oui, mais tout ça, c’est du passé, s’écrient les jeunes imbéciles d’aujourd’hui, chaque jour plus autruches — à moins que ce ne soit la trouille qui les confine dans le déni, comme elle confine journalistes et hommes de pouvoir dans les bornes d’un vocabulaire étroit et répétitif. Nous avons changé… Vraiment ? Oui, le nazisme c’était hier — mais l’antisémitisme, c’est tous les jours, et chaque jour davantage.

A photo taken on February 11, 2019 in the 13th arrondissement of Paris, shows Anti-Semitic graffiti written on letter boxes displaying a portrait of late French politician and Holocaust survivor Simone Veil. (Photo by JACQUES DEMARTHON / AFP)

La faute au populisme, dit Alain Duhamel. Tiens, moi, j’aurais cru que c’était surtout la faute à l’islamisme, comme quoi, on peut se tromper. La Bosnie, le Rwanda, le califat de Daech et cent autres lieux où l’inventivité humaine s’est donné libre cours, c’était hier. Et demain ? Où ? Quand ? Pour le Comment, j’ai confiance, notre inventivité me surprendra toujours.
Nous sommes la plus violente des bêtes. Homo lupus homini est. Les sages petits écoliers de William Golding sont toujours prêts à se muer en prédateurs sanguinaires. Et ce qui se passe en ce moment, ce sont juste les violons qui s’accordent avant le bal — même si nous ignorons si finalement le bal aura bien lieu.
Les journalistes qui crient à la violence n’ont encore rien vu. « On commence par s’en prendre aux biens, moindre dommage, et l’on finit par cibler des personnes », redoute Jacques Le Goff dans Ouest-France. Que dira-t-il, que diront-ils quand il y aura des morts, d’un côté ou de l’autre ? Et c’est une tentation palpable, ces derniers temps, d’un côté comme de l’autre. Alors oui, peut-être pourrons-nous commencer à parler de violence. Pour le moment, comme on disait au XVIIe siècle, c’est juste une « émotion » — encore un joli mot qui manque au lexique des médias.

Jean-Paul Brighelli

575 commentaires

  1. Le Nain éborgneur aux dents carrées , outre qu’il ne nous veut pas de bien (et avec ce qu’il a fait rentrer et encore rentrer, ca va être terrible!) , est aussi un homme de culture( ha ha hoho) et un fizolofe:

    « J’ai toujours assumé la dimension de la verticalité, de la transcendance, mais en même temps elle doit s’ancrer dans l’imminence complète de la matérialité ».

    Hi hi ho ho ! (Écouter cela avec le zozotement et le sifflement de sa voix suggestive … presque aussi bien que l’ autre siffleur,
    l’autre enfumeur , Mitterand!)
    Je me marre … pliée de rire! Et direct sans transition, je pleure aussi.

      • Depuis plusieurs années j’utilise un calendrier perpétuel avec des dessins de Sempé, quand je tourne la page c’est ma leçon de philosophie de la journée.

  2. Euh Maître, un peu de poésie dans ce billet brutal : « les belles dames qui assistaient à l’exécution se pâmèrent d’extase, à celle du Chevalier de la Barre » je suppose qu’avec un nom pareil, le Chevalier de la Barre fut destiné, au pal 😉

    • Je sens que vous avez un doute. ALors, voir
      http://utpictura18.univ-montp3.fr/Dispositifs/Casanova_Damiens.php

      « Quelques jours après, c’était le 28 du mois de mars12, je suis allé de très bonne heure prendre les dames qui déjeunaient chez la Lambertini avec Tireta, et je les ai menées à la Grève tenant Mlle de la M—re assise sur mes genoux. Elles se mirent toutes les trois étroitement sur le devant de la fenêtre se tenant inclinées sur leurs coudes à la hauteur d’appui pour ne pas nous empêcher de voir. Cette fenêtre avait deux marches, elles étaient montées sur la seconde, et étant derrière elles, nous devions y être aussi ; car nous tenant debout sur la première nous n’aurions pu rien voir. J’ai des raisons d’informer le lecteur de cette circonstance.
      Nous eûmes la constance de rester quatre heures entières à cet horrible spectacle. Je n’en dirai rien, car je serais trop long, et d’ailleurs il est connu de tout le monde. Damiens était un fanatique qui avait tenté de tuer Louis XV croyant de faire un bon œuvre. Il ne lui avait que piqué légèrement la peau, mais c’était égal. Le peuple présent à son supplice l’appelait monstre que l’enfer avait vomi pour faire assassiner le meilleur des rois qu’il croyait d’adorer, et qu’il avait appelé le Bien-Aimé. C’était pourtant le même peuple qui a massacré13 toute la famille royale, toute la noblesse de France, et tous ceux qui donnaient à la nation le beau caractère qui la faisait estimer, aimer, et prendre même pour modèle de toutes les autres. Le peuple de France, dit M. de Voltaire même, est le plus abominable de tous les peuples. Caméléon qui prend toutes les couleurs, et susceptible de tout ce qu’un chef veut lui faire faire de bon ou de mauvais.
      Au supplice de Damiens, j’ai dû détourner mes yeux quand je l’ai entendu hurler n’ayant plus que la moitié de son corps ; mais la Lambertini et Mme XXX ne les détournèrent pas ; et ce n’était pas un effet de la cruauté de leur cœur. Elles me dirent, et j’ai dû faire semblant de leur croire, qu’elles ne purent sentir la moindre pitié d’un pareil monstre, tant elles aimaient Louis XV. Il est cependant vrai que Tireta tint Mme XXX si singulièrement occupée pendant tout le temps de l’exécution qu’il se peut que ce ne soit qu’à cause de lui qu’elle n’a jamais osé ni bouger, ni tourner la tête.
      Etant derrière elle, et fort près, il avait troussé sa robe pour ne pas y mettre les pieds dessus, et c’était fort bien. Mais après j’ai vu en lorgnant qu’il l’avait troussée un peu trop ; et pour lors déterminé à ne vouloir ni interrompre l’entreprise de mon ami, ni gêner Mme XXX, je me suis mis de façon derrière mon adorée que sa tante devait être sûre que ce que Tireta lui faisait ne pouvait être vu ni de moi ni de sa nièce. J’ai entendu des remuements de robe pendant deux heures entières, et trouvant la chose fort plaisante, je ne me suis jamais écarté de la loi que je m’étais faite. J’admirais en moi-même plus encore le bon appétit que la hardiesse de Tireta, car dans celle-ci j’avais été souvent aussi brave que lui. »

  3. Le 12 février 2019 à 13 h 13 min, Flo a dit :

    J’en suis certaine. À commencer par les fondements des réflexes cognitifs inculquer qui détermineront la suite du programme ; la méthode globale est ce qu’il y a de pire pour eux.

    Je répons là, Flo. Globale ou pas n’est pas leur problème. Quand ils rentrent au CP, ou même en GS, ils savent souvent déjà lire couramment, à moins d’être d’un milieu très pauvre, et encore. Il leur suffit d’un abécédaire et de quelques panneaux routiers pour débrouiller le code vite fait. Même une vulgaire télé allumée sur  » Des Chiffres et des Lettres » suffit !
    Très belles pages à ce sujet dans *L’amant du poivre d’âne* de Pierre Magnan.

    Comment avez-vous appris à lire, JPB, vous qui êtes de toute évidence un modèle de garçon EIP d’une école fleurant encore bon la Troisième République, avec ses chouettes Hussards Noirs ?
    NB : JPB est la preuve qu’on peut être un EIP stupide. Zemmour probablement aussi. Finckie, je l’aime bien …

    • D’ailleurs, la plupart du temps, ils ne savent même pas qu’ils ont appris à lire ni comment ça s’est fait. Ils savent lire et compter comme nous savons marcher, mastiquer et avaler. Parce qu’il faut que cela soit …

      • l’accord des participes leur est une évidence, si ça les intéresse et qu’on ne les laisse pas livrés à leur désinvolture

    • Vous avez dans les quartiers dits favorisés, énormément d’élève dont le QI dépasse le 130 dans une classe, un QI de 130 n’a rien d’exceptionnel dans une classe du VII ème à Paris, n’importe quel psy vous le dirait. Parmi ceux-là, beaucoup arrivent en CP sans maîtriser la lecture. Un HQI de 130 n’est pas un HQI de 160.
      Il sera très difficile pour un enfant HQI issu d’un milieu moyen ou modeste, dont les parents travaillent, placé en crèche ou en nourrisse puis scolarisé, restant en garderie après 16h jusqu’à 18h d’acquérir la lecture avant le CP, ça lui sera très difficile.

      • Je lis ici des choses bien étranges montrant une grande méconnaissance du sujet !

        On définit par HQI les personnes dont le QIT est supérieur à 130 (mesuré WAIS pour le adultes ou WISC pour les enfants) ie moyenne = 100 + 2 écarts types = 15.

        Par définition de ce qu’est une courbe de Gauss seuls 2,3% de la population sont concernés.

        Oui certes, les mômes appartenant aux classes sociales favorisées sont sans doute un peu mieux dotés que la moyenne.
        De là à ce qu’il y ait « énormément d’élève dont le QI dépasse le 130 dans une classe alors que statistiquement ils devrait être moins de 1 par classe …
        Heu …

        Quand aux mômes THQI dont le QI est supérieur à 145 (soit 3 écart type !) ils sont environ 0,1 % soit moins d’un par collège !

        Et dans l’échelle de QI les personnes dont le QI est supérieur à 160 sont si rares qu’ils sont statistiquement hors champ d’étude.

        • « Enormément » comparaison faite avec une classe en milieu défavorisé. La concentration d’une population favorisée dans un secteur autorise la même concentration de HQI dans leurs écoles.

          57 000 habitants pour le 7ème arrondissement,
          160 000 habitants pour le 16ème
          62 000 pour Neuilly sur Seine

          Sur 70 000 000 d’habitants en France.

          QU’il y ait 5, 6 ou ou même 8 élèves par classe dans ces secteurs favorisés peut paraître énorme. OUI.

          Vous savez, ce que je peux en faire de votre point d’exclamation sur ma supposée méconnaissance sur le sujet ? (Chut, Vous étiez bordé de certitudes sur l’incapacité d’un moteur quatre temps à évoluer sur du sable, les Indiens vous saluent bien).

          • Enfin un peu de décence …

            Sauf regroupement délibéré j’aimerais que vous sourciez l’hypothèse d’une classe se trouvant fortuitement avec 8 élèves HQI soit plus de 25 % d’élèves lorsqu’ils devraient être statistiquement 2,3 % !

            Au fait, c’est qui « n’importe quel psy » ?
            Justement c’est n’importe qui et c’est pourquoi il dit n’importe quoi !

            Pas compris ce qui semblait vouloir être une perfidie au sujet du sable, des indiens et du temps ???

          • Vous ne fournissez pas vos sources mais je devrais vous fournir les miennes. Vous réclamez une décence, alors que vous en manquez.

            Bref, adressez-vous à un psychologue du CMPP de Neuilly sur Seine qui sont également rattachés l’EN. et qui parfois l’occasion de faire passer des tests (dont la véracité ne peut être mis en doute contre ceux issus de cabinets privés qui ont tendance à gonfler les chiffres des résultats afin de satisfaire des parents…). Ils ont l’obligation de contacter les parents pour avoir l’autorisation de faire passer un test à l’enfant.
            (Il se trouve que j’ai eu l’occasion d’en rencontrer un(e)). Ils ne se déplacent que lorsqu’un instituteurs les avertissent et ne sauraient être solicité par les parents. Ces psychologues connaissent parfaitement les taux de HQI dans ce secteur.

          • « Pas compris ce qui semblait vouloir être une perfidie au sujet du sable, des indiens et du temps ??? »

            Et si je vous « slibard et japonaise » et Royal Enfield contre Harley, vous souvenez-vous ?

      • Les Noirs ont un QI en moyenne inférieur aux Arabes lui-même inférieur aux Européens lui-même inférieur aux extrêmes-orientaux. Plus bas score pour les Buschmen et plus haut pour Hong-Kong.
        Et les femmes ont en moyenne un demi point de QI de moins que les hommes.
        Ce QI est un concept fascinant

    • Il serait intéressant de faire une étude concernant ces enfants sachant lire avant leur entrée au CP, et connaître le pourcentage de mères disponibles à partir de 16h ou dans la journée pour ces enfants. Je suis prête à parier qu’il est très fortement majoritaire. La sérénité d’un environnement familiale compte énormément, pour que l’oreille dite interne ne soit pas fermée, que l’éveille ne soit pas pollué par les troubles ou des agitations extérieurs (écran tv, ambiance familiale tendue).

    • Ne le prenez pas mal Dobo, mais ce que vous dites me rappelle le reproche de Thom fait à la sciences biologique. De la même manière, vous abordez l’intelligence comme une forme en dépit d’éléments internes (un turn over, des énergies, des influences émotionnelles et affectives) qui la régissent et dont vous ne tiendriez pas compte.

    • Bref, je maintiens que pour un pygmalion DEVENU négatif (je ne développerai pas) la méthode globale participe à grosse part son échec, surtout s’il a le malheur d’être gaucher (je ne développerai pas).

          • Mais c’est bien, vous avez réagit à la marque d’infamie que distribue Jean-Paul de temps à autre, quand il a un intervenant(e) dans le pif, et sans raison particulière selon son humeur et au gré de ses envies, asseyant sa supériorité, rappelant qu’il est le seigneur et maître du salon. Et c’est tout ce qu’il attendait. Vous serez gratifié pour votre allégeance par un compliment sur un commentaire prochain sans doute – un susucre. Par exemple, Dobo qui fut dans l’isolement durant un certains temps, s’est soudainement vue à nouveau sollicitée par vos soins quand Jean-Paul lui a de nouveau adressé un commentaire.
            Jean-Paul fait la pluie et le beau temps, qu’on se le dise.

            ALLEZ VOUS FAIRE VOIR JEAN-PAUL* !!!!!!!!!!!!!!

            Bises à Hervé et lili – je continuerai à vous lire, tous les deux.

            PS : Lili, votre histoire de votre coq était amusante, ne pensez pas que vous ne soyez pas lue.

            * Voilà, vous avez une bonne raison maintenant de me mettre des points d’interrogations.

        • Selon qu’un élèves emploie son hémisphère droit ou gauche pour écrire, qu’il ait une mémoire plus auditive que visuelle, l’handicape avec cette méthode qui ne fait appelle qu’à un hémisphère et une mémoire visuelle prédominante et qui n’incite pas non plus à développer des réflexes cognitifs comme le propose le BA BA par exemple en structurant la pensée sur une méthode déductive.

          Qu’y a t-il de surprenant Jean-Paul ?

          Il y a des pygmalions qui furent positifs et devinrent négatifs, et inversement. Leur polarité n’est pas définitives.

          Qu’y a t-il encore de surprenant Jean-Paul ?

    • En feuilletant Mickey. À cinq ans, je savais (mon repère, ce sont les quelques mois de Maternelle que j’ai effectuées entre deux maladies infantiles…).
      En CP j’ai commencé à mettre le bazar.
      Je n’ai plus cessé…

      • Si le récit n’en était pas abominablement long, je raconterais ma scolarité que je crois un peu particulière. Je me demande dans quelle catégorie je serais classée, les débiles pas trop lourds, peut-être. Moi non plus je n’ai pas cessé, mais j’ai quand même superficiellement appris à vivre.

        • Racontez!

          Et si c’est vraiment trop long, vous ne pouvez pas résumer un peu?

          Quant à moi, j’ai commencé très tard à mettre le bazar. Mais c’est la prise de conscience qui a été longue.

          • J’en avais fait un genre d’article, pour me distraire, il faut que je le relise, mais c’est vrai que ça m’intéresserait de savoir ce que les honorables enseignants ici en pensent. J’avais essayé d’être objective, je ne sais pas si c’est vraiment possible. Le résultat doit avoir à peu près la taille de l’article de Monsieur Brighelli. Je précise que j’ai toujours été une élève sage….vous savez, du genre de ceux qui se mettent derrière un pilier pour pouvoir bouquiner tranquille pendant le cours parce qu’ils s’embêtent. En son temps, j’ai lu l’intégralité des Lagarde et Michard.

          • Allez je vous le mets! avec mes excuses pour le manque d’intérêt que ça présente sauf peut-être pour moi (et encore, mais ça me fait du bien d’écrire de temps en temps).
            Titre : Etudes en zig-zag
            Je suis entrée en 6ème le jour de mes 10 ans. Jusque là, la tante de ma mère, institutrice en retraite s’était chargée de mon instruction. C’était délicieux. Au début, je réclamais qu’on me lise des textes, puis je les ai sus par coeur, puis j’ai appris à lire. A 5 ans, je savais lire, écrire compter et j’avais commencé d’apprendre le piano. On se promenait dans la ville et alentour, on allait dans les musées locaux, tout était bon pour apprendre. En 1954 il y avait encore un examen pour entrer en 6ème. Je l’ai passé et ai dû recommencer l’opération en septembre parce qu’il y avait un problème de mathématiques avec le transport de marchandises dans une grosse et une petite voiture et j’ai eu la brillante idée de répondre que c’était idiot de prendre une petite voiture, vu qu’il fallait bien plus de trajets. L’examen repassé avec succès et après avoir été dûment chapitrée sur ce qu’il convenait ou pas de répondre d’une façon générale, j’ai fait mon entrée au lycée. Là, nouvel accroc : la gourde que je suis n’avait pas compris que quand on a rédigé une composition on la remet au professeur. Mon professeur principal était une jeune agrégée originaire de Marseille, très intelligente et spirituelle et ne cachant pas qu’elle ne tenait pas particulièrement à se tuer au travail, ce qui à mon sens est un signe indéniable d’intelligence. La dernière fois que je l’ai vue, elle était à la Casa Velasquez à Madrid. Après quelques explications de mes parents, elle a compris à quel genre d’oiseau elle avait affaire et de mon côté j’ai acquis un minimum d’expérience de la vie scolaire. Passage en 5ème. Là, le professeur principal était résolument contre les dispenses. Quant à dire que je manquais de maturité, c’était un euphémisme. J’ai donc dû redoubler et on a conseillé à mes parents de me mettre en apprentissage, parce que j’étais vraiment trop bêtasse. Mes parents ébranlés mais un peu sceptiques m’ont emmenée subir l’examen de professeurs de l’autre lycée de la ville (lycée de garçons en l’occurrence, le mien étant le lycée de filles) qui ont déclaré en choeur qu’à leur avis j’étais parfaitement capable de faire des études. Donc me voilà repartie, 4ème , 3ème (avec comme professeur principal Madame Poujade que j’admirais beaucoup car elle était aussi belle qu’intelligente) et arrive la seconde. Premier trimestre, le professeur principal convoque mon père et lui déclare qu’en français je suis très bonne, mais qu’en latin et grec, je suis nulle. Je me fais bien entendu passer un savon à tout hasard, on m’enjoint de travailler davantage et 2ème trimestre, je suis 1ère en latin et 3ème en grec. Mon père est convoqué de nouveau et le professeur principal, lui dit que, oui, en grec et latin, ça marche bien mais qu’en français, je suis nulle. Là, je n’ai pas eu de savon parce que ça paraissait quand même un peu bizarre. Au 3ème trimestre, j’apprends que je dois redoubler. Petite anecdote : mon père à la Libération a été un temps président de la commission départementale des maquis qui décernait le titre de résistant sur examen de dossier. Le mari de la dame avait présenté un dossier qui avait été refusé sans que mon père intervienne le moins du monde, simplement parce qu’il ne contenait qu’un haut fait : le requérant avait déposé un crapaud (genre de pétard) sur le passage d’un char allemand. La dame elle-même se piquait de résistance dans un département voisin et en fait de crapaud, son époux grenouillait dans la politique. J’ai déclaré que je ne voulais pas redoubler avec ce professeur principal. A l’époque existaient des classes dites A’ qui cumulaient les mathématiques et les disciplines classiques (c’est là que j’ai été initiée aux mathématiques modernes). J’ai dû passer un examen pour y avoir accès, mais au moins je n’avais plus un oeil malveillant fixé sur moi. Et à la fin de l’année, je passais avec succès la 1ère partie du Baccalauréat. La Directrice a décrété qu’elle acceptait de me reprendre…en 1ère. Mes parents déprimés en parlent par hasard à des amis qui se sont trouvés avoir des relations en très haut lieu. Le Ministre de l’époque a dit qu’il en avait par dessus la tête de ma directrice et de ses caprices , elle me reprendrait en Philo , point final, et il a refusé de la recevoir quand elle s’est précipitée à Paris pour le rencontrer. L’affaire aurait pu s’arrêter là, même si nous avons su par des professeurs qui s’en sont beaucoup amusés, que certains d’entre eux avaient pris fait et cause pour la directrice, déclarant qu’ils refuseraient désormais d’entrer dans une classe où je me trouverais. Mon père s’est entendu dire que c’était à cause de gens comme lui que la précédente directrice , qui avait donné son nom au lycée, avait été déportée. Bref, on était des affreux. En principe, je n’aurais pas dû avoir grand chose à craindre de la directrice qui assurait un cours d’Esthétique. De fait, par un curieux miracle, je l’ai retrouvée à mon jury de philo où j’ai été la seule candidate qu’elle ait interrogée et bien entendu recalée. Donc, j’ai redoublé 3 fois. Ensuite, j’ai été admise en prépa. J’ai adoré hypokhâgne, mais j’aurais dû passer directement à autre chose ensuite, je n’avais pas l’étoffe ni la force physique pour intégrer Sèvres (et la perspective d’aller étudier à Paris ne m’emballait pas précisément) La gloire c’est bien, le confort c’est mieux. J’ai passé les IPES, puis l’épreuve pratique du CAPES où je me suis attirée tout à fait inconsciemment l’antipathie de l’inspecteur. Je suis quelqu’un de très antipathique, mais je n’y puis pas grand chose. Après démission, je me suis tournée vers le Droit puis j’ai passé des concours administratifs. Reçue dans un bon rang, je pouvais avoir ma ville natale. Au total , Maîtrise de Lettres classiques et DEA de Droit. Pas terrible, mais pas si mal pour quelqu’un qu’on dirigeait sur le CAP. Comme quoi, avec le temps, on arrive à tout. Fin de l’histoire.

  4. Le supplice de Damien relaté par Casanova illustre bien le thème d’Éros et Thanatos. Pendant que les femmes sont fascinées par Thanatos, les hommes sont fascinés par Éros. Certains hommes font fausse route dans l’histoire, ce qui donne une savoureuse confusion.

  5. J’aime la manière très civilisée dont le Japon s’est débarrassé de l’hypothèque Ghosn !

    La culture de l’aveu a du bon. Pour être un honorable membre de la société japonaise encore faut-il préférer le succès collectif à la réussite personnelle indigne.
    Si M. Carlos Ghosn aimait tant le Japon qu’il le dit, il se ferait seppuku afin d’honorer les mânes ancestrales de ce beau pays.

    • La greffe ne pouvait pas prendre ; on peut juste s’étonner qu’un homme porteur d’une culture comme la sienne, celle du Liban, du Brésil et de la France de 2019 (hélas !) ait pu mettre si longtemps à être rejeté !
      Regardez la manière dont les Japonais traitent les arbres et les jardins ! Ils les réduisent à leur essence, ils en tracent une épure. Leurs merveilleuses estampes sont un éloge du vide.

  6. Ce que je propose pour M. Macron ? La méthode japonaise, on le met dans un bureau vide, sans nul dossier et on le laisse mijoter dans son inutilité profonde jusqu’à ce que dégoûté de n’être même plus qu’une ombre il s’efface de lui-même.
    Ce serait une façon très élégante de lui signifier notre répulsion. Il ne fait plus partie de la société française. C’est un corps étranger, un maudit démon.

  7. Il y a le discours dominant en France qui est celui de l’africanisation-islamisation de la société ; le pire des vices de ces sociétés, le vedettariat politique, la violence comme expression du collectif, la négation de la société (il n’y a pas de société dixit l’évangile libéral), seule existe la réussite individuelle au détriment des lois qui ne sont qu’un écran de fumée. C’est Haïti perpétuel : la libération des esclaves qui ravagent par le feu et la fumée des discours.

    Ou bien la civilisation, le moindre des maux pour obtenir le plus de bien possible. La litote affective de la politique … le discours commun régulé qui fonde la loi publique. La décence sociale pour sortir des instincts premiers.

  8. Il existe sur cette agora un ectoplasme nommé Pierre Driout, pseudonyme dont on ne sait pas s’il recouvre un individu identifiable dans la vraie Vie, ou un groupe de personnes animées d’intentions plus ou moins pures.
    Le comportement récurrent de cet ectoplasme consiste à polluer les discussions qui deviennent intéressantes par des commentaires hors-sujet, ou à tenter de susciter des polémiques clivantes par la vieille technique de l’hameçon, au moyen de minables provocations destinées seulement à faire du profilage.
    Sur d’autres blogs pernicieux comme celui de la libertarienne MP, il existe le même genre de troll, mais qui s’appelle Robert Marchenoir.

    Fermant cette parenthèse sur le flood mercenaire du Troll Driout, je remets mon commentaire.

    Le supplice de Damien relaté par Casanova illustre bien le thème d’Eros et Thanatos. Pendant que les femmes sont fascinées par Thanatos, les hommes sont fascinés par Eros. Certains hommes font fausse route dans l’histoire, ce qui donne une savoureuse confusion.

    • Fatigué de ses clichés facile M. Savonarole vient de se faire hara-kiri dans le temple Bonnet d’âne !
      Nous remettrons à la famille éplorée les cendres de cet homme qui vient ainsi de racheter une longue litanie de sottises dont il abreuvait ce blog depuis belle lurette.

      • Votre attaque ad hominen ne répond nullement sur le fond.
        CQFD : vous êtes donc bien un mercenaire.
        Il me reste encore une question à élucider :
        Qui est votre commanditaire ?

        Mais en fait, je m’en moque !
        Car j’ai d’autres chattes à fouetter, comme dirait Christian Grey !

  9. Aloa Lormier,
    A vous de juger.

    Mon petit coq orgueilleux.
    Il y a quelques années, dans un autre endroit.
    Je n’avais pu tuer que 2 poulets( avant, je les saoulais au cognac, les pauvres… ils étaient confiants), puis j’ai laissé la famille se multiplier. Il y avait la place ; 2 prés, une allée de grands arbres, un petit bois, une mare aux grenouilles.
    Le Patriarche, le géniteur de tout ce monde était un petit coq blanc blanc. Il régnait avec autorité, il était impossible de discuter.

    Il avait sa légitime, une petite rousse bien ronde, décidée et magnanime, ( sachant trés bien qui elle était ) « Pibille ». Et la favorite, grosse poupoule noire au coup déplumé, âgée, et elle suivait boitante et fidéle par monts et par vaux, son seigneur et maitre. Et puis il y avait une cour secondaire avec des poules honorées , mais because statut social souvent mécontentes et frustrées( et leur gloussement courroucé
    était clair*) , et les jeunes fils et filles, les poussins …
    A 6h pile (18h) été comme hiver Pili et ses sujets qui patrouillaient et arpentaient depuis le lever du jour, allaient au dodo. Le dodo, un  » hourdi », avec le bois rangé, le vin aligné, et la grosse chaudiére trés appréciée. Pili toujours à la même place, Pibille, à ses côtés, grosse poupoule noire plus bas mais tout prés.. .

    Mon petit coq orgueuilleux n’aimait pas passer par la porte dévolue.
    Il avait choisi de rentrer tous les soirs par la belle entrée des humains, le grand hall.**
    Il passait donc digne et plein de majesté, en prenant son temps, suivi par la troupe immuablement rangée. C’était un spectacle, et le coq semblait s’en apercevoir; pour lui, notre admiration était normale… et durant le défilé… pas une crotte!

    Mais un jour mon coq s’est blessé à la patte.
    Il a boité quelque temps.
    Tout ce temps là, le coq et sa suite est passé par l’entrée des volailles.
    Lorsqu’il n’a plus boité et recouvré sa majesté Pili a immédiatement repris ses habitudes, et a refait ses entrées royales tel Louis 14.

    *j’ai installé kitty la rose, qui était toujous en train de râler, à part avec une jeune coq.
    Ils se sont multipliés et kitty la rose est devenue douce et gaie.

    ** le grand hall donnait sur un plus petit qui débouchait sur le hourdi.

    • « aloa Lormier » aloa le lépidoptère ? ou bien faut-il lire « aloha » salutation hawaïenne ?

      En tout cas joli petit récit qui met en valeur votre grandeur d’âme (au moins dans vos rapports avec certains animaux)

      « Mon petit coq orgueilleux. »
      Je n’ai pas vu tout de suite le point,j’ai cru d’abord voir une virgule…

    • On vit dans un monde impressionnant ! Il paraîtrait que certains savants biologistes, en Chine, pour on ne sait quelle raison obscure, auraient commencé des croisements entre espèces animales éloignées, comme la poule, le coq, le bélier et le mouton !
      Peut-être Mme Dobolino, pourra-t-elle nous éclairer sur les motivations de ce genre d’expérience, qui semble pour le moins inattendue, sinon incongrue !
      Pour ma part, profane, je pense qu’ils sont certainement à la recherche de la recette du coq-ovin …

      • Le Docteur Moreau de Wells faisait déjà ça dans son île dans les années 1900…
        Comme quoi la littérature est toujours en avance sur la science.

        • Une belle citation tirée de L’Île du docteur Moreau :
          Et pourtant, je ne puis m’empêcher de les fuir, de fuir leurs regards curieux, leurs questions et leur aide, et il me tarde de me retrouver loin d’eux et SEUL.

      • euh, Maître, j’espère que vous avez bien saisi que les six lignes de baratin, c’était pour endormir le lecteur, et faire ressortir mon calembour bon 😉

  10. Vous remarquerez la sottise des dilemmes dans lesquels les libéraux veulent nous enfermer nous autres hommes de haute civilisation !

    Mme Margaret Thatcher primer minister :
    – Il n’y a pas de société
    – Il n’y a pas d’alternative

    Mais diable ! s’il n’y a pas de société, il n’y a pas de loi qui vaille, et dans ces conditions chacun est libre de résister à la volonté des autres à la manière qu’il jugera bon, violence y comprise !

    Soit il n’y a pas de société et toutes les alternatives sont possibles même les pires qui d’ailleurs ne se référant à aucun code ne peuvent être jugées pires ! Soi il y a une société japonaise ou française ou britannique et alors il y a une décence commune. Alors les alternatives sont limitées par la volonté politique nationale.

    Toute la question des frontières qui séparent l’esprit national de l’esprit étranger se retrouve là ! « Ma cupidité » n’a pas de limites nous dit M. Ghosn soit mais vous ne pouvez dans ces conditions demander qu’on vous respecte en tant que membre d’une communauté de principes et de lois ; par chance pour lui les Japonais ont un code d’honneur et ils ne mettront pas à mort l’étranger qui a failli à leurs lois.

    • … prime minister ! Je veux bien donner son vrai titre à la dame qui méprisait tant les usages britanniques !

    • Je ne suis pas thatchérien mais j’aime la vérité.

      On tronque la parole de Margaret Thatcher,on lui fait dire une chose absurde.

      Si elle avait seulement dit « la société ,ça n’existe pas » on aurait pu lui dire: que régissent les lois ?

      Voici la citation complète:

      “I think we have been through a period when too many people have been given to understand that when they have a problem it is government’s job to cope with it. ‘I have a problem, I’ll get a grant. I’m homeless, the government must house me.’ They are casting their problems on society. And, you know, there is no such thing as society. There are individual men and women and there are families. And no governments can do anything except through people, and people must look to themselves first. It is our duty to look after ourselves and then, also, to look after our neighbours. People have got their entitlements too much in mind, without the obligations. There is no such thing as an entitlement, unless someone has first met an obligation.”

      • Ahhhh, merci M. Lormier, pour cette belle citation ! « you make my day ! » Maggie n’étant plus, on rêve presque d’un Trump en France qui dirait le socialisme voilà l’ennemi…discours sur l’état de l’Union:

        « Ici, aux Etats-Unis, nous sommes alarmés par de nouveaux appels à adopter le socialisme dans notre pays. L’Amérique a été fondée sur la liberté et l’indépendance, et non sur la contrainte, la domination et le contrôle du gouvernement. Nous sommes nés libres et nous resterons libres. Ce soir, nous renouvelons notre détermination à ce que l’Amérique ne soit jamais un pays socialiste « .

        😉

  11. Le lien vers   » la faute au populisme dit A. D. » aboutit à:

    « En raison d’un problème technique temporaire, il nous est impossible d’afficher la page demandée. Merci de réessayer votre demande ultérieurement »

    C’est curieux cette multiplication de problèmes techniques depuis quelque temps.

    • pour la longévité Alain Duhamel est du calibre de Bouteflika … comme quoi, servir la soupe (mais attention pas la soupe populaire qui est le lit du populisme honni )

  12. « Mais « hyperbole » n’est peut-être pas dans le vade-mecum étriqué de nos commentateurs »

    Possible, essayons alors une timide parabole:
    Attention, damoiseaux, damoiselles, la violence est une escalade !

    PS:
    Une escalope avec une bonne salade, est-ce déjà de la violence ?
    Je pose la question.
    PPS:
    Oui, il y a contrepèterie.

  13. « Les commentaires sur les manifestations hebdomadaires, depuis trois mois, témoignent d’un appauvrissement pénible du langage. »

    On se souvient des « incivilités », terme employé par L. Jospin qui, inversement, avait la fonction de minimiser les faits pour éviter l’aveux de l’échec d’intégration d’une certaine jeunesse. A contrario, est-ce que « violence » n’aurait pas pour effet de les grossir volontairement, définissant les faits déjà produits comme une limite inadmissible déjà franchie, ils seraient à la frontière du fascisme, dans l’inconscient populaire et de ce fait, tenter un retour à la normal ?
    Je ne pose qu’une question.

    • Bah, oui. Euphémisme ou hyperbole sont deux modalités symétriques de la novlangue officielle. Je crois savoir qu’il existe un dictionnaire de cette novlangue ; cela fait plusieurs semaines que je me tâte pour l’acheter.

  14. « L’incendie de la préfecture de Haute-Loire, au Puy-en-Velay (…) a donné lieu à cinq mises en examen, deux personnes majeures ont été placées en détention provisoire, deux mineurs en centre éducatif fermé. » Edouard Philippe, Assemblée Nationale le 12 février 2019.

    Il y aurait donc de la place en centre éducatif fermé, mais peut-être sont-elles destinées au mineurs ne présentant aucun antécédents judiciaires ?
    Je ne pose qu’une question.

    • Vous pensez qu’il est arrivé à son stade ultime d’incompétence selon le principe de Peter ?

      • Personnellement j’ai refusé la promotion Mars – Brighelli mon chef voulait m’affecter à la direction humaine des petits hommes verts – j’ai bien senti que c’était une voie de garage.
        Je préfère m’occuper des petits hommes jaunes de jalousie comme Savonarole.

      • Je ne sais que vous dire : peut-être serait-il animé par une obsession de la mort, une envie de suicide par euthanasie assistée sino-russe, je ne sais pas. Ou serait-ce l’abus de consommation de produits illicites ?

  15. Echo,superposition,lien

    Dans le titre du billet du jour,je perçois un écho d’un autre titre,celui d’un pamphlet publié en 1966 :

    De la misère en milieu étudiant:considérée sous ses aspects économique, politique, psychologique, sexuel et notamment intellectuel et de quelques moyens pour y remédier

    http://trajectoire-situationniste.unistra.fr/fileadmin/upload/trajectoire-stituationniste/De_la_mise__re_en_milieu_e__tudiant.pdf

    Ce « De » comme premier mot commun aux deux titres a quelque chose de doctoral (l’aspect doctoral étant renforcé pour le titre de 1966 par la suite « considérée etc.

    Est-il nécessaire de noter la concordance supplémentaire de « en milieu urbain/étudiant » ?

    Faire UN lien ? ce serait téméraire;dans mon esprit,ma mémoire,il y a un lien,certes.A tout le moins les deux titres se superposent.

    Avancer quelque chose comme « Il faut faire LE lien avec le pamphlet situationniste… »serait tout à fait outrecuidant.

    Il Maestro pourrait nous dire (si tel était son bon plaisir-mais je doute que tel il soit) si oui ou non,il avait en tête le titre du pamphlet lorsque il a choisi le titre de son billet.

    Il Maestro cite parfois Debord.

    ( La « misère sexuelle » à la Wilhelm Reich,le Maître ne l’ a pas connue- car il disposa tôt d’un studio à Marseille,puis de deux thurnes ,l’une à Saint-Cloud,l’autre au quartier latin.

    Les étudiants « moyens » de ce temps-là s’ils n’avaient pas de problème
    d’érection de la bite,avaient des problèmes d’élection de l’habitat.)

  16. Je lis sur ce blog ces temps quelques sornettes au sujet des enfants HQI.

    Il se trouve que mon patron m’a saoulé sur le sujet il y a quelques semaines.
    Cet imbécile a prétendu en réunion publique que 20 % des gosses sont HQI et que ce taux augmente régulièrement.

    Ces diverses stupidités m’ont agacé d’autant que ces sornettes étaient destinées à faire passer une pilule amère :
    « C’est une très bonne idée de placer délibérément les mômes HQI et ceux plus nombreux situés dans la zone de confort 115-130 dans la même classe que les gosses d’ULIS (QI<70) ou ceux de SEGPA (presque tous <90 et en complément souffrant de troubles psychologiques liés à des situations sociales déstabilisantes)."

    La nouvelle "mode" dans mon collège consiste à torturer les gosses HQI sous le prétexte de s'intéresser à eux.
    Bien entendu les collègues les plus "investis" sont les plus abrutis, si possible profs d'anglais ou de techno … et donc les moins à même de comprendre la problématique !

    Du coup j'ai rédigé une brève note sur le sujet que je vous communique bien volontiers.
    J'ai coupé quelques passages d'injures destinés à mon patron ou aux collègues les plus demeurés.
    Du coup quelques transitions sont boiteuses, mais flemme d'adapter.

    ici : http://www.grosfichiers.com/DQGny95J0U7uM

    • Façon Sherlok

      Un véritable business s’est développé sur les tests psychotechniques.
      Beaucoup de parents souhaitent que leur progéniture saute une classe en primaire.

      • Ça, c’est presque une autre histoire !

        JPB (ou un autre ?) soulevait la question l’autre jour : face à l’indigence devenue norme, les quelques élèves « normaux » semblent désormais des génies !

        N’étaient les questions psychologiques (et … sexuelles), on pourrait effectivement se poser la question est-il bien raisonnable de traîner autant au collège ou à l’école primaire ?

        • Cela peut influencer les chiffres qui vous ont été proposés. Il y a des établissements qui se sont spécialisés dans le suivi et la scolarité d’enfants HQI, ils voient arriver, tous les ans, un nombre important de parents équipés de tests privés, persuader que leur progénitures appartiennent au 1%. Ces établissement maîtrisent parfaitement le sujet.

          • Un WISC passé chez l’un ou chez l’autre est un WISC.
            La complaisance peut exister mais de là à en faire une règle …
            (et c’est pas 1%, c’est 2,3 %)

            Quant aux copsy de l’EN, hum … comment dire, ils font l’unanimité dans ces colonnes !

  17. Violence.

    A la télévision, si vous êtes gilet jaune ou si vous exprimez une quelconque sympathie pour ce mouvement,vous êtes presque toujours sommé de dire que « vous condamnez la violence ».

    Face à cette injonction,certains font preuve d’intelligence.
    Juan Branco,par exemple, dit qu’il n’est pas procureur ni juge et que donc il ne peut condamner.

    Oui, mais vous condamnez la violence,quand même !
    mais qu’est-ce que ça veut dire ? Je cherche à la penser.

    Mais alors en somme vous l’excusez…
    etc.
    Je crois que le journaliste interlocuteur de Branco ne feignait pas la bêtise.

    François Baulo, face à ce type de propos cite Spinoza:

    « Ni rire, ni pleurer, ni haïr, mais comprendre. »

    • Ne serait-ce pas plutôt ?
       »Ne pas railler, ne pas déplorer, ne pas maudire, mais comprendre »

      (Et c’est Boulo, pas Baulo)

      • Il était poli ce monsieur Spinoza ! D’ailleurs je crois savoir qu’il était polisseur de verres de son état.

        • M. Jean-Bernard Pouy a écrit un roman dont le titre n’est pas très poli « Spinoza enc. Hegel », c’est une trilogie semble-t-il.

          Il est malheureux que les mœurs philosophiques ne soient pas mieux cachées aux profanes.

        • « non ridere, non lugere, neque detestari, sed intelligere  »
          Je préfère mon traducteur.
          (Je note que intelligere est traduit par comprendre)

          • Je ne suis pas assez latiniste pour disputer sérieusement de cette question…
            mais…

            Castigare mores ridendo:corriger les moeurs par le rire.
            Traduire « ridere » par rire me paraît juste;traduire par « railler » c’est tirer le texte dans un sens.

            Quant à « maudire » ! Holà !

            Spinoza s’intéresse aux passions et émotions.

  18. Le 13 février 2019 à 14 h 09 min, abcmaths a dit :
    Le lien vers » la faute au populisme dit A. D. » aboutit à:
    « En raison d’un problème technique temporaire, il nous est impossible d’afficher la page demandée… »

    J’ai trouvé ça:

    https://www.youtube.com/watch?v=EdAs4kgrYLo

    je ne sais pas si c’est la même chose,mais c’est sur RTL et dans le même esprit
    « Le populisme charrie toujours avec lui de l’antisémitisme », dit Alain Duhamel »

      • extrait

        « Le second tour Macron-Le Pen permit un énième serrage de vis du couvercle de la cocotte-minute… »

        Soyons précis:le  » serrage « du couvercle s’obtient par rotation d’une manette dans le sens INVERSE de celui des aiguilles d’une montre.

        Ce n’est pas,strict aux sangsues le « couvercle que l’on serre »;on augmente la distance entre la manette et la barre diamétrale qui pousse sur le couvercle afin que le système résiste à la pression qui monte dans la cocotte lorsque l’eau entre en ébullition.

        Ce serrage par « dévissage » est mentionné par Jacqueline Lelong-Ferrand dans son célèbre cours d’analyse.

        Lormier précise qu’il a abandonné depuis des lustres la cuisson en cocotte-minute-violence faite aux saveurs et aux nutriments.

    • Ça doit pas être tout à fait la même chose parce que
      trois heures plus tard, le lien est toujours inopérant :

      Je viens de cliquer et …

      « En raison d’un problème technique temporaire, il nous est impossible d’afficher la page… »

      Vous avez dit « temporaire »?

  19. Comme aurait dit Voltaire au sujet de Newton : « Il se détournait des femmes ; il ne lui manquait donc rien pour être un parfait philosophe ».

  20. En passant par la volaille…
    ce gros et gras dindon de Castaner (a-t – on remarqué ses dandinements ventre en avant? A un journal qui lui demandait son défaut, l’innénarable a répondu : « mes fesses »!!) . Le bouffi palmipéde donc, eut , dit-on, de sincéres sanglots dans la voix en parlant de l’antisémitisme des méchants GJ.( Qui doivent être de méche, tant qu’on y est! Faut ce ki fô, dans l’assassinat d’Hilan Halimi, yapa de peti profi) .
    Bof, c’est rien… tant que ce Dindon ne marche pas au pas de l’oie!
    quoique… nazislamisme…I

  21. ça doit être contagieux, dans mon panel, pour définir ces olibrius, je ne trouve que journalope !
    Sinon, n’oublions pas le mur des fédérés, question violence, il y avait du répondant…

  22. Merci Zorglub, pour avoir communiqué votre notule sur les HQI.

    C’est absolument terrible, ce qu’il veulent faire avec les SEGPA. A la lecture, j’en ai eu les larmes aux yeux.

    • Il vous arrive assez souvent de pleurer,et même de ne pouvoir dormir.

      Je pense qu’une des raisons pour lesquelles Madame Gus (je veux dire,celle qui allait devenir Madame Gus) -femme exceptionnelle,nous avez vous confié- vous a choisi, c’est qu’elle a perçu votre sensibilité.

      Les femmes qui aiment les hommes sensibles ne sont pas légion.

      Anecdote: le vieux Ionesco a fait un jour cette confidence à la radio: »quand j’ai peur la nuit,je me serre contre ma femme;c’est bien plus efficace qu’un Temesta* »

      * Temesta:une benzodiazépine qui se prscrivait couramment jusqu’en 1990 environ;très nocif pour la mémoire.

      • Je crois que je devrais moins m’épancher, que ce soit sur ce blog ou ailleurs.

        Mais pour l’hypersensibilité, vous avez raison. (Ce n’est pas un critère pour être HPI, je l’ai bien noté.) Et c’est tout aussi vrai que je n’ai pas rencontré beaucoup de femmes qui trouveraient ça séduisant. Je repensais encore cette après-midi aux pages d’Albert Cohen sur la « gorillerie. »

        Cela dit, je crois quand même qu’il faut faire gaffe avec l’empathie, parce qu’il existe des gens qui la détectent très bien et la manipulent avec virtuosité, et tous ne sont pas des politiques.

        • C’est vous qui dites « hypersensibilité »;moi j’ai dit « sensibilité »;je trouve que l’infra-sensibilité est plus répandue que l’hypersensibilité.

          Epanchez-vous dans le monde virtuel tant que vous voudrez.

      • Il n’est heureusement pas seul :

        « Le 13 février 2019 à 9 h 56 min, Lili a dit :
        Je me marre … pliée de rire! Et direct sans transition, je pleure aussi. »

  23. … pleurer de rire, ça arrive, c’est bien, rire à en pleurer des sanglots c’est rare mais c’est immense, rire et pleurer ensemble, c’ est bon. Faut avoir rencontré , ou connu ça dans sa vie au moins une fois!
    Rojas y azules las lacrimas y estrellitas y canciones de la Vida!

    • Le rire et les sanglots changent de sens selon les civilisations ! Je me demande bien comment font les traducteurs pour transcrire une émotion qui n’a pas d’équivalent strict dans les mimiques !

      La littérature est déjà un objet étrange à travers les siècles alors à travers les peuples …

    • D’ailleurs, j’ai aussi ri aux éclats en visionnant la vidéo « best of » de Rémi Gaillard vers laquelle une âme généreuse avait fourni un lien.

      La dernière fois que j’ai vraiment pleuré de rire, c’était en lisant Belle du Seigneur. Décidément, on n’en sort pas!

  24. Ce qui va de soi ne va pas de soi !

    Par exemple grand émoi en France : on s’attaque à des monothéismes ! Moi je trouve que le monothéisme occupe une place exagérée dans l’esprit de mes contemporains …

    • C’est si rare de comprendre les autres alors pourquoi faire semblant ?

      Personnellement je ne comprends pas du tout ceux qui sacrifient à un dieu unique !

    • Le monothéisme n’occupe pas l’esprit. Il l’annihile et le remplace par la superstition, l’intolérance et la bêtise.

      • alors que le polythéisme, lui apporte à ses adeptes la paix la joie et la sérénité, la tolérance et la connaissance ! c’est bien connu et universellement constaté !

        Je n’évoque pas l’agnosticisme qui reste marginal moins de 10 % de la population mondiale selon l’Atlas des religions.

  25. Pour en revenir brièvement à cette histoire d’EIP… je ne sais si je l’etais : le psy scolaire venu nous tester en 1960 à conclu que j’etais fait pour les métiers manuels et que je n’avais aucun avenir dans l’intellect – moi qui, gaucher contrarié, n’ai jamais su visser ni dévisser. Bien sûr, comme d’autres, j’ai appris à lire tout seul – et à écrire, en CP, avec une main attachée dans le dos. Depuis, c’est moi qui attache. Quant au pygmalionisme je l’ai dans le sang : j’en parlerai un jour.

    • Que faire des khopsys en 2019 ?

      Evidemment, les méthodes expéditives du siècle dernier ne sont plus de mise.

      Les mettre dans une cour gravillonnée clôturée et leur faire compter les gravillons.

      Si, par hasard, il y en a un qui prétend avoir trouvé le résultat, il recommence.

    • C’est pour justifier vos 14 points d’interrogations que vous m’avez affligé, vous sentant visé par mon commentaire ?

      Voilà, comment Jean-Paul rectifie un tir loupé pour garder la face.

      Et c’est nul !

      • Nul, archi nul.
        Faites semblant au moins de répondre à Savonarole ! Ne restez pas caché !
        Triste sir.

  26. Le 13 février 2019 à 12 h 45 min, Flo a dit :

    Il serait intéressant de faire une étude concernant ces enfants sachant lire avant leur entrée au CP, et connaître le pourcentage de mères disponibles à partir de 16h ou dans la journée pour ces enfants. Je suis prête à parier qu’il est très fortement majoritaire. La sérénité d’un environnement familiale compte énormément, pour que l’oreille dite interne ne soit pas fermée, que l’éveille ne soit pas pollué par les troubles ou des agitations extérieurs (écran tv, ambiance familiale tendue).

    Je vous parlais des EIP, pas des enfants poussés. Mon plus proche exemple, outre Pierre Magnan dont la mère ne savait guère lire, a appris seul. Sa mère, moi, bossait du lundi au samedi de 8H00 à 19H30 sans coupure à midi. Il était gardé par ses grands parents, deux vieux paysans qui avaient l’un le certif et l’autre une scolarisation sans diplôme jusqu’à 12 ans et qui s’occupaient plus de le faire crapahuter dans la montagne et garder les chèvres que de lui enseigner des savoirs scolaires. Le gamin se faisait lire et relire jusqu’à plus soif ses livres d’enfants, des catalogues de jouets. Il savait tout par cœur. En promenade, que ce soit sur les carrosseries de voiture, les panneaux routiers, les affiches, il réclamait lecture globale et épelée. Ma sœur, grande experte de l’enseignement de la lecture, m’avait dit,alors qu’il avait entre deux et trois ans, lui lisant un livre :  » je pense qu’il sait lire car ses yeux sont posés sur le texte et non sur l’image, et toujours sur le mot que je suis en train de lire « .
    J’ai découvert qu’il savait lire à l’abbaye de Saint Benoit sur Loire ( un miracle, peut-être ?). Nous étions devant un présentoir de bonbons, tous les mêmes, différenciés uniquement par leur étiquette et choisissions un paquet. Je prends je ne sais plus quel parfum et là, le gamin me dit :  » non, maman ! Pas ceux-là ! Ceux au miel sont meilleurs ». Surprise, je lui dis :  » Mais , tu sais lire ? ». Le pitchou, terrorisé de ce qu’il croyait être une faute qui le ferait gronder ( merci l’école !) :  » Non ! C’est … c’est la couleur ». Là, j’ai pris un livre d’apprentissage de la lecture que je lui ai fait lire page après page en 15 jours, sans avoir rien à lui apprendre. Il a admis qu’il savait lire. Il avait 4 ans et 5 mois et je n’ai jamais su depuis combien de temps il lisait dans sa tête en ignorant savoir lire mais en lisant couramment, comme il « savait » le s du pluriel des noms et adjectifs, le -nt et le -er des verbes. Et comme, à 3 ans, il se récitait gaiement en jouant avec ses Duplos des petites comptines de sa création type « sept, quatorze, vingt et un, vingt-huit .. ».
    Dire :  » vous lui avez appris, vous l’avez poussé », c’est réagir comme le corps enseignant et c’est bien dommage parce qu’il y a réel malaise et sacrés dégâts quand cette précocité n’est non seulement pas prise en charge, mais conspuée et ridiculisée au quotidien.

    Il n’y a néanmoins aucun doute qu’un apprentissage précoce de la lecture est faisable sur pas mal d’enfants, vers cinq ans, si on a une à deux heures disponibles par jour. Mais ce n’était pas de ces cas-là, fort honorables, dont je parlais.

    • Dobo, je suis dans l’incapacité de me concentrer, Jean-paul m’a super énervée.
      Je reviendrai à tête reposée ultérieurement pour vous lire et vous répondre, je vais me servir un verre (exceptionnellement en semaine) et je déconnecte.

      • actuellement, on le diagnostiquerait dyspraxique et il aurait une AVS pour écrire à sa place et ce serait catastrophique. Ce qu’il y a de bien, avec l’éduc nat, c’est qu’on échappe toujours au pire, car chaque décennie est pire que la précédente.

        • Flo, faut pas vous frapper avec Brighelli. Il est farceur ! Et il aime fouetter. Y’a pas de raison d’être troublée, tant que ça reste virtuel 😉

          • Et NB pour mon pote Zorglub : c’était très injuste de l’accuser de ne me répondre que si JPB lui donne le feu vert. Zorglub et moi nous connaissons par ailleurs et il nous arrive d’échanger ailleurs qu’ici, sans l’aval de Jean-Paul, depuis belle lurette.

          •  » Il est farceur ! Et il aime fouetter  »
            Dans ce cas, je ne suis pas friande de la pratique même virtuelle et je sais aussi ce que cela signifie : je suis dans l’obligation de disparaître de bdâ.
            Peut-être y aura-t-il un moment où il fouettera trop fort et se sera trompé de cible. Le retour risque d’être alors beaucoup plus sévère que le mien…

            C’est con, Dobo, l’échange m’intéressait vraiment. Je suis certaine que Zorglub n’est pas rancunier, et qu’il ne m’en tiendra pas rigueur .

          • Il a dû y avoir quelque part une méprise dont je ne vais pas m’amuser à retrouver la chronologie — une allusion très personnelle que j’ai prise pour moi, tant elle était bien imitée.
            Rien en tout cas qui vaille une telle réaction.

          • En plus que comme que c’est la St Valentin … Ô Magistralissime, pour rattraper une pareille méprise, faut offrir des fleurs*, y’a que ça ! 😉

            *un bouquet virtuel ça le fait aussi …

          • Ah tiens. Il vous a fallut 24h, pour enfin me donner l’explication la méprise mais c’est moi qui exagère ? 24 h, étonnant. Mais pourquoi ce temps ?

            C’est tout ce que je vous demandais : La simple explication de ces points d’interrogation. Mais peut-être y a-t-il un point très important, un non-dit qui conditionne vos réponses, quel serait l’ intérêt à m’accorder, à moi pauvre vermisseau, une simple explication dans un temps normal ?
            Puisque on se souvient tous de vous avoir vu vous répandre en compliments et autres douceurs obséquieuses pour tenter de consoler Sanseverina, vous démenant comme un beau diable pour la satisfaire, dans l’instant immédiat suivant un de ses caprices. Elle n’attendait jamais très longtemps Madame Dingo. Mais voilà, Sanseverina brunch avec Sarko ; moi pas. Je détenais 51 % des parts de Gallimard, j’avais sans doute droit aussi à une réponse éclair, je me demande même si déjà, vous osiez placer quatorze points d’interrogation sous un de mes commentaires…

            Salutations

    • Pour apprendre à libre à n’importe quel mioche: la « Méthode Boscher » ou « Mamadou et Bineta »: 100 pour 100 syllabiques! Le reste ce sont des délires pédagogistes (pardon pour la tautologie) juste bons à faire la fortune des orthophonistes.

  27. Visser,dévisser,My beautiful laundrette, cocotte-minute:

    Le 13 février 2019 à 20 h 19 min, Brighelli a dit :
    le psy scolaire venu nous tester en 1960 à conclu que j’etais fait pour les métiers manuels et que je n’avais aucun avenir dans l’intellect – moi qui, gaucher contrarié, n’ai jamais su visser ni dévisser.

    i) Parmi les compétences minimales en l’absence desquelles Dugong vous considère comme quantité négligeable il y a le planter de clou…Pour le tournevis,je ne sais pas.

    ii) visser: en anglais « to screw » . Mais « to screw » signifie en argot,comme chacun sait: « baiser » (et dans ce domaine,nous avons bien compris qu’Il Maestro n’était pas gaucher).

    Quel rapport entre visser et baiser ? Mystère de l’argot.

    iii) jeu de mots plaisant dans My beautiful laundrette;le jeune Pakistanais qui a rejoint son oncle « businessman » établi à Londres ayant montré qu’il était capable de pécho se voit confier une mission:expulser un poète-pakistanais-locataire qui ne paie pas son loyer et qui a cadenassé sa porte.

    « We know that he can screw;let’s see if he can unscrew » dit l’oncle:

    On sait qu’il peut baiser,voyons s’il sait dévisser. (jeu de mots intraduisible)

    iv) J’ai cafouillé dans ma description de la cocotte-minute:pour pousser le couvercle vers la cocotte,il faut tourner la manette dans le sens des aiguilles d’une montre;ce qui est remarquable, c’est la vis elle-même dont les spires sont orientées à l’inverse de celles d’une vis ordinaire.

    • « Je m’appelle Rita. Je suis drôlement bien foutue et vachement intelligente. Vous autres, je sais pas ce que vous aimez – les œufs au plat, Teilhard de Chardin ou le rhythm and blues – moi c’est les sous. Je pense qu’à ça. À ça et aux hommes. Aux hommes qui ont des sous. »

      C’est pas Margaret entendons-nous !

      • Le Tournoi des six nations nous rappelle chaque année, à cette époque, que le chardon est l’emblème de l’Écosse. Une année, on m’offrit une « Tea pot » ornée d’un magnifique dessin ce cette fleur piquante. C’est devenu un repère : c’est ma théière de chardon …

  28. à propos d’escalade au sens propre;nulle violence dans l’escalade

    Coralline a trouvé le style de Frédéric Lordon « filandreux »;à l’oral, il est sans doute meilleur (malgré une ou deux fautes de français);je ne suis pas surpris que cet homme soit grimpeur:il a le physique du grimpeur.

    https://www.youtube.com/watch?v=aVLlVqWd57Y

    • Le lien vers Duhamel est définitivement inopérant .
      Je compte sur les talents exceptionnels de l’enquêteur Lormier pour résoudre cette énigme : Qu’y avait-il de si gênant dans cette vidéo pour que RTL la censure ?

      PAGE INTROUVABLE ERREUR 404
      Désolé, nous n’avons pas trouvé la page que vous avez demandée.
      Le lien est peut-être cassé ou la page que vous avez demandée n’existe plus

  29. à Coralline

    « avec comme professeur principal Madame Poujade que j’admirais beaucoup car elle était aussi belle qu’intelligente »

    Vous avez donc connu Madame et Monsieur Poujade (qui fut votre professeur de lettres en hypokhâgne ou khâgne.)

    Si vous n’avez jamais vu cet entretien,il vous intéressera peut-être:
    Interview de Robert Poujade (en mars 2012);il avait, sauf erreur, 84 ans.

    https://www.dailymotion.com/video/xpyzt1

    (je me souviens d’avoir entendu un très haut fonctionnaire à l’époque de la création du Ministère dire d’un ton narquois et en haussant les épaules « environnement! »)

    « Mon père s’est entendu dire que c’était à cause de gens comme lui que la précédente directrice , qui avait donné son nom au lycée, avait été déportée.  »

    Quel lycée ?

    • C’est un type sacrément malhonnête votre Poujade ! Ou alors – comme Sartre sacrément peu au courant de ce qui se passait en-dehors des frontières nationales !
      Je vous rappelle que le premier parc national aux Etats-Unis date de 1872 c’est le célèbre Yellowstone !
      L’énorme sottise des normaliens n’égale que leur énorme culot !

        • La politique, vous connaissez? A vrai dire, je n’ai jamais regardé le côté ministre de l’environnement, mais en tant que professeur d’hypokhâgne, il était parfait : intelligent, cultivé, moqueur, méprisant…tout ce qu’il fallait pour titiller les intelligences qui ne se complaisaient dans la seule contemplation de leur moi

          • AH, légèrement méprisant, même au second degré, on ne peut plus faire. Mes élèves de cette année m’en veulent à mort de ne pas respecter leur génie intrinsèque et de leur expliquer qu’on ne leur a rien appris.

          • Je me prends les pieds dans les fils pour répondre à Monsieur Brighelli sur le légèrement méprisant. Pour ma part, je trouve cela pourtant très sain. Quand on est jeune, on a une fâcheuse tendance à prendre pour du génie ce qui n’est que de l’inexpérience et de l’ignorance. Mieux vaut prendre à cet âge une petite tape métaphorique de la part de quelqu’un qui ne veut au fond que du bien, qu’un gros coup de pied au chose, une fois adulte, de la part de gens qui auront été aussi mal-élevés que soi, ça risque de faire moins mal. Alors bien sûr, il y aura toujours des gens pour pleurnicher, une fois adultes, qu’on a sapé leur confiance en eux et patati et patata, mais ils ne veulent surtout pas voir que de toutes façons, médiocres ils étaient et médiocres ils sont restés. Premiers coupables, par un mélange de vanité et de lâcheté, les parents. S’il y avait une discipline olympique consistant à se faire traiter d’imbécile, je serais championne toute catégorie. Il faut faire la part des choses, d’abord ça n’est pas totalement faux, ensuite si ça l’est, ça n’apporte rien de bien positif au jugement qu’on peut porter à son tour sur le juge. Ce qui me frappe à l’heure actuelle, en matière de violence est celle de l’intolérance ambiante. On aurait cru que l’intolérance était liée aux religions, en fait, elle a envahi tous les domaines. On est vegan, chasseur, admirateur de Johnny….avec la même ferveur que sectateur de Mahom et autant d’activité intellectuelle. Finalement c’est encore dans le domaine politique qu’il y a le plus de tiédeur, ce qui n’était pas vrai il y a encore 50 ans. A force de tout passer aux gamins on en a fait des petits monstres prêts à s’étriper. Il n’y a plus qu’à passer à l’action.

    • Lycée Marcelle Pardé, qui était le lycée de filles de Dijon. Pour le rapport entre le fait que la directrice ait été contrainte par sa hiérarchie de me reprendre en Philo et la déportation de celle qui l’avait précédée, nous n’avons jamais compris. Mon père, dont la moitié de la famille est morte en déportation, en est resté interloqué, d’autant plus qu’il n’était intervenu en aucune manière auprès des instances supérieures, mes parents avaient juste raconté mes déboires à des amis très proches, sans savoir qu’ils connaissaient si bien des gens si haut placés (en l’occurrence, si je me souviens bien, l’aide de camp de De Gaulle).

  30. L’idée de protection de la nature n’est pas une idée française et certainement pas une idée républicaine !
    Napoléon III avait trouvé son idée des parcs naturels urbains en Angleterre – peut-être que si le Second Empire avait duré on aurait créé en France des parcs nationaux !
    Toujours est-il que Normale Sup’ a toujours manifesté une indifférence complète aux rapports de l’homme et de la nature.
    Je ne suis pas chauvin au point de m’illusionner sur les forces et faiblesses politiques de la France !
    Il y a eu en 1874 la création du club alpin français par des gens comme les savants Puiseux père et fils et des ingénieurs des mines mais cela n’a pas débouché sur une prise de conscience nationale.
    La conscience du paysage on la trouve chez un franc-tireur de l’histoire comme Gaston Roupnel.

  31. Concernant les gros cul-i, y a-t-il vraiment besoin de psy et de tests +- valables pour savoir qu’un gosse est intelligent, très, moyennement, peu?
    Un enseignant avec un peu de bouteille n’est-il pas à même de s’apercevoir d’une évidente rapidité de compréhension, d’abstraction, d’une capacité à voir plus loin ou mieux, de l’habileté à discerner les problèmes sous-jacents?

    • « Un enseignant avec un peu de bouteille n’est-il pas à même … »
      Bien sûr.
      Et bien mieux qu’avec des tests alakhons.

  32. « le planter de clou »…

    Activité, en effet, très discriminante, qui s’apprend. Maintenant, je n’exclus pas que certaines personnes aient la grâce mais de là à les séparer des autres dès le plus jeune âge…

    Faut dire aussi qu’on peut aisément mesurer l’état de développement d’un pays à son usage de modes diversifiés d’assemblage du bois. Au Trumpland, par exemple, le cloutage par machine interposée, substitut sexuel du M16 *, est quasi généralisé chez les « artisans » dont le niveau général de qualification est dramatiquement bas et les tarifs stratosphériques.

    Le vissage/dévissage est très lié à l’intégration des grandes symétries qui opèrent dans notre monde sublunaire : qui n’a jamais hésité au sens à adopter pour retirer une vis planquée dans un endroit quasi inaccessible d’un moteur dans une direction dont on pourrait croire qu’elle a été calculée pour maximiser la difficulté ?

    Enfin, est ce un hasard si, en France, la référence au tire-bouchon a servi à plusieurs générations pour représenter ces symétries dans notre imaginaire ?

    * d’où l’expression « tirer un clou »

    • En ce jour de saint Valentin, je plains ton infortunée Georgette qui
      à défaut de vilebrequin, devra se contenter ce soir au pucier de ta minuscule « queue de cochon » qu’elle ira dénicher au fond de ta caisse à outils pour « tirer son clou ».
      À moins que tu lui sortes une fois de plus la règle (éculée) des trois doigts pour te sortir dans la bonne direction de ce mauvais pas (de vice).
      Bonne bourre !

    • Je connais un menuisier,en France,qui fait des assemblages en queue d’aronde (tiroirs,par exemple)…mais il a largement passé les quatre-vingts ans.

      Toutes ces techniques d’assemblage doivent s’enseigner encore dans les écoles mais pour ce qui est de la production…comme ça prend énormément de temps…

      Jacqueline Lelong-Ferrand parle dans son cours d’analyse de la cocotte-minute (mais pas du tire-bouchon.)

      Les fabricants ont dû estimer qu’il valait mieux respecter l’intuition:vous tournez la manette dans le sens des aiguilles d’une montre;ça « serre »;en réalité la manette monte et donc le couvercle est de plus en plus plaqué contre la cocotte.

      C’est la spire (l’hélice) de la vis qui est inversée par rapport à une « vis normale ».

      Tout ça ne nous explique pas pourquoi « to screw » en argot signifie « baiser ».

      Grand moment dans Green card,lorsque Depardieu qui se fait passer pour un ouvrier dit devant la famille éberluée de la femme avec qui il va contarcter un mariage blanc: « I need to screw. »

  33. En ce jour de saint Valentin, je plains ton infortunée Georgette qui
    à défaut de vilebrequin, devra se contenter ce soir au pucier de ta minuscule « queue de cochon » qu’elle ira dénicher au fond de ta caisse à outils pour « tirer son clou ».
    À moins que tu lui sortes une fois de plus la règle (éculée) de tes trois doigts pour te sortir dans la bonne direction de ce mauvais pas (de vice).

    • Pauvre roquet qui ignore encore qu’une femme n’a queue faire d’un vilebrequin mais préfère évidemment une bonne bielle surmontée d’un piston de bon aloi dont il est manifestement démuni.

      Quant aux diverses règles dites « de la main droite », elles ne pourront bientôt plus être utilisées car discriminatoires (les gauchers doivent s’en bricoler une) voire stigmatisantes (ceux qui ont perdu des doigts dans les manifs).

      https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A8gle_de_la_main_droite

  34. Je n’ai pas compris l’embrouille dobo, flo qui veut s’en aller, jpb qui manipule, Les 14 points d’?.Bon il y a quelques filles sur ce forum, mais pas mal s’en vont.
    Quelqu’un peut- il m’ expliquer?

    • Le 13 février 2019 à 22 h 28 min,
      dobolino
      a dit :
      Flo, faut pas vous frapper avec Brighelli. Il est farceur ! Et il aime fouetter. Y’a pas de raison d’être troublée, tant que ça reste virtuel ?

      Le 14 février 2019 à 0 h 51 min,
      Flo
      a dit :
      » Il est farceur ! Et il aime fouetter »
      Dans ce cas, je ne suis pas friande de la pratique même virtuelle et je sais aussi ce que cela signifie : je suis dans l’obligation de disparaître de bdâ.
      Peut-être y aura-t-il un moment où il fouettera trop fort et se sera trompé de cible. Le retour risque d’être alors beaucoup plus sévère que le mien…

      C’est con, Dobo, l’échange m’intéressait vraiment. Je suis certaine que Zorglub n’est pas rancunier, et qu’il ne m’en tiendra pas rigueur .

      Le 14 février 2019 à 7 h 51 min,
      Jean Paul Brighelli
      a dit :
      Il a dû y avoir quelque part une méprise dont je ne vais pas m’amuser à retrouver la chronologie — une allusion très personnelle que j’ai prise pour moi, tant elle était bien imitée.
      Rien en tout cas qui vaille une telle réaction.
      Le 14 février 2019 à 11 h 40 min,

      Flo
      a dit :
      Ah tiens. Il vous a fallut 24h, pour enfin me donner l’explication la méprise mais c’est moi qui exagère ? 24 h, étonnant. Mais pourquoi ce temps ?

      C’est tout ce que je vous demandais : La simple explication de ces points d’interrogation. Mais peut-être y a-t-il un point très important, un non-dit qui conditionne vos réponses, quel serait l’ intérêt à m’accorder, à moi pauvre vermisseau, une simple explication dans un temps normal ?
      Puisque on se souvient tous de vous avoir vu vous répandre en compliments et autres douceurs obséquieuses pour tenter de consoler Sanseverina, vous démenant comme un beau diable pour la satisfaire, dans l’instant immédiat suivant un de ses caprices. Elle n’attendait jamais très longtemps Madame Dingo. Mais voilà, Sanseverina brunch avec Sarko ; moi pas. Je détenais 51 % des parts de Gallimard, j’avais sans doute droit aussi à une réponse éclair, je me demande même si déjà, vous osiez placer quatorze points d’interrogation sous un de mes commentaires…

      Salutations

      ————-
      Le commentaire de JPB qui suit le mien mettant le feu aux poudres :

      Le 13 février 2019 à 13 h 45 min,
      Flo
      a dit :
      Bref, je maintiens que pour un pygmalion DEVENU négatif (je ne développerai pas) la méthode globale participe à une grosse part de son échec, surtout s’il a le malheur d’être gaucher (je ne développerai pas).

      Répondre ↓
      Le 13 février 2019 à 17 h 02 min,
      Jean Paul Brighelli
      a dit :
      ??????????????

      ————

      Je ne pense pas que vous ayez une inquiétude à vous faire Lili, vous ne présentez aucune faiblesse.

    • Enfin, si vous voulez être sûre de ne pas être un jouet sur lequel il assouvirait quelques troubles. Le monsieur est fin, les choses se font sur du long terme. Je vous recommande d’annoncer que vous avez un très bon carnet d’adresse, politique, éditorial, et journalistique. Inventez quelques noms connus dans votre manche et avec un peu de bol, si vous n’étiez pas prof comme Hervé et Pierre qui ont pu en bénéficier, vous serez conviée à assister à un de ses cours – Honneur suprême, la légion d’honneur de bdâ. Et vous aurez une paix royale.

      Conseil valable pour toutes les filles à venir ou étant déjà intervenantes.

      • Comme votre vie semble compliquée.

        Certes je ne suis une fille qu’à temps très partiel mais je n’ai pas ce ressenti.
        À moins que je ne sois, en ces lieux que je fréquente depuis si longtemps, le sujet innocent (beati etc.) d’un diner de con ?

        • Il y a un constat qui est fait par lili ; et un autre fait par Dobo qui voit parfaitement ce qu’il se passe pour fréquenter le blog depuis bien longtemps aussi.
          Il vous sera difficile de vous servir de ma supposée vie compliquée pour les justifier. Et comme vous le dites, vous n’êtes pas une fille. Avec un homme, il lui serait plus compliqué de s’amuser – c’est certain.

      • Je pense que votre intention de partir d’ici est excellente. Quand on en est à ce niveau de dékhonnage, il n’y a plus d’espoir. Ce blog est ouvert à tout le monde, à partir d’un certain niveau au moins.

        • Démonstration faite ! Vous préférez lire les belles formules aussi cons et malhonnêtes que bien rédigées à la Sansév’ ; on connait votre préférence sur la forme que sur le fond. Et pourvu que son auteur elle ait un carnet d’adresse. Hein.

          Et bien sur, ma décision est excellente. Vous vous trouverez, j’en suis sûre, un autre joujou pour assouvir ce qui pourrait se qualifier de « besoin irrémédiable dans la seconde »…

        • Les sottes aussi sont décidément ici-bas, et les menus plaisirs s’évaporent aussitôt.
          Pénible, ce besoin de reconnaissance perpétuel et sans fond.

  35. à abcmaths

    François Boulo (comme la plupart des gens) ne cite pas la phrase entière de Spinoza;manque particulièrement le complément d’objet.

    Que ne veut-il ni railler,ni déplorer,ni détester ?

    Les actions humaines (humanas actiones)

    La traduction de « ridere » par railler se défend;en effet dans le texte ridere ,lugere,detestari ont un complément d’objet direct « humanas actiones »; »ridere peut se construire avec un cod à l’accusatif;traduire par « railler » permet d’éviter,en français, une rupture de construction « rire de » ,puis « déplorer ».

    …humanas actiones non ridere, non lugere, neque detestari, sed intelligere:

    PS Le professeur de mathématiques que vous fûtes (et que dans une certaine mesure vous êtes encore) aura bien sûr noté avec plaisir que Spinoza se propose de mener son enquête en usant de la méthode mathématique.

    Cum igitur animum ad Politicam applicuerim, nihil quod novum, vel inauditum est, sed tantum ea, quae cum praxi optime conveniunt, certa, et indubitata ratione demonstrare, aut ex ipsa humanae naturae conditione deducere, intendi; et ut ea, quae ad hanc scientiam spectant, eadem animi libertate, qua res Mathematicas solemus, inquirerem, sedulo curavi, humanas actiones non ridere, non lugere, neque detestari, sed intelligere:

    En 1968, Vrin a publié une (nouvelle) traduction du Tractatus politicus;j’irai voir.

  36. Le 14 février 2019 à 10 h 16 min,
    Jean Paul Brighelli
    a dit :
    AH, légèrement méprisant, même au second degré, on ne peut plus faire. Mes élèves de cette année m’en veulent à mort de ne pas respecter leur génie intrinsèque et de leur expliquer qu’on ne leur a rien appris.

    Tout ça à cause des nouvelles procédures de sélection;le lycée Thiers n’a pas eu que le dessus du panier.

    Je ne soupçonne pas les collègues des « petites prépa de proximité « de se laisser aller ouvertement à la Schadenfreude mais quand même,il doit bien y en avoir qui s’exclament in petto: »bien fait pour ta gueule JPB !

    • « Le lycée Thiers n’a pas eu que le dessus du panier. »

      Pas faux. En même temps, la déconfiture scolaire s’accentue. Ils étaient nuls, les voici prétentieux.
      Les deux s’accordent souvent.

    • Laurent Alexandre plaint les bacs + 12 qui se croyaient des spécialistes de la médecine et qui seront condamnés à signer des bulletins médicaux de Google et tiendront la main des malades !
      Ceci dit en France on a trouvé le truc : on importe des bacs-12 afin de devenir Haïti sans les tropiques !

  37. Flo,

    Etant un peu touriste sur ce forum, et sautant des pages , je n’avais pas remarqué que JpB flattais madame « Sans – Sève ». Cette contributrice aurait donc fait un petit boudin, et le JP lui aurait préparé une tartine de miel…
    C’est pas grave, belle Flo, que cela soit ou ne soit pas. On s’en balance les tresses.

    En tous les cas, vous êtes bien plus franche et saine, et moins risible dans la pose…
    Vous ne cherchez pas à vous prendre pour ce que vous n’êtes pas. Ou à faire faire prendre des boyaux pas bien nets pour des luminaires. Et ça, c’est ENORME.

    • En fait si, une dernière chose et je passe enfin à autre chose.

      Qu’il ne vienne pas se poser en défenseur de la justice sociale qui aurait plusieurs vitesses, alors qu’il rend justice sur son blog selon ce même principe qu’il accuse – selon que vous soyez puissante et forte comme dirait La Fontaine. Le ridicule ne tue pas.

      • Pure médisance. Je ne rends pas la justice, je laisse à chacun la possibilité de s’exprimer.
        Ce n’est pas bien de faire une loi avec son ressenti personnel, dont je n’essaierai pas de démêler les causes… Il n’y a pas de piston sur Bonnet d’Âne.

        • Et je ne fais aucune loi. Je n’interviendrai pas pour influencer Lili sur sa décision de rester ou non, elle est assez grande pour se faire un avis objectif vous concernant. Allez, je ne donne pas 18 mois pour qu’une prochaine intervenante se fasse le même avis que le mien sur vos tendances.

    •  » je n’avais pas remarqué que JpB flattais madame « Sans – Sève » »

      C’est pure médisance. Mésinterprétation. Incapacité critique.

      • Vous m’en avez fait le parfait contre exemple avec la copine de Macron et Sarko.
        Et vous avez été jusqu’à modifier un commentaire qui lui déplaisait, elle avait menacé de porter plainte … qui ne pouvait être recevable d’ailleurs. Vous lui aviez cité en exemple les belles dames assistant à l’exécution de Damien, vous la rassuriez ainsi sur sa qualité. Après qu’elle vous ait insulté durant des mois sur les fils de bdâ. Vous vous êtes plaint auprès de Lormier de tout faire pour lui plaire mais que vous n’étiez pas entendu. Elle balançait le contenu de vos échanges privés sur ce fil pour se foutre de vous et vous en redemandiez. Vous vous êtes mis comme une carpette pour la satisfaire, comme un toutou.

        Il n’y a aucune médisance, seulement des faits.

        Dobo n’a que rappelé ce qui régulièrement rappelé sur votre blog. Les femmes disparaissent les unes après les autres.

        • Honnêtement, et en prenant tout le blog à témoin, je crois que vous n’êtes pas dans votre bon sens.

          • Vous n’auriez pas modifié de commentaire en faveur de Sanseverina ?
            Prenez donc le blog à témoin que je rigole.

          • Je n’ai jamais — vous m’entendez, jamais — modifié un commentaire parce que j’essayais de plaire à quelqu’un. Que vouslez-vous que je fasse de Sanseverina — qui elle-même n’en a rien à faire de moi, de vous, et des autres ?
            Tout comme je corrigeais vos phôtes d’orthographe sans en attendre de rétribution.
            Ça tourne à l’hystérie — et je laisse les commentaires justement pour que chacun se fasse une idée thérapeutique.

          • Et Dobo, est-elle dans son bon sens ?
            Dites nous si oui ou non les femmes fichent le camp de bdâ pour voir, que nous soyons définitivement fixés sur votre objectivité et autre art du mensonge et de la manipulation.

            Et c’est très simple, si vous ne répondez pas, vous donnez raison à Dobo.

        • Catsmustmeoow s’en souvient certainement.

          Bien sûr que vous l’avez fait pour lui plaire. Comme vous corrigez les fautes d’Elimal.
          Il n’y a aucune hystérie que des contradiction à vos mensonges.

          Et vous ne répondez pas à la question relative à la disparition des femmes sur votre blog. Ne faites pas de tentative de diversion, répondez seulement à la question si oui ou non les femmes disparaissent. Ça ne se voit que sur bdâ. Assumez maintenant.

  38. Dugong est dans la mystique de l’actualité footballistique – il connaît tous les résultats sportifs depuis les exploits de Reims dans les années cinquante et Pelé dans les années soixante !

    Moi cela fait vingt ans que je n’ai pas regardé une actualité télévisuelle ! Autant vous dire qu’il se mettrait à me parler en hébreu il aurait le même effet sur moi …

  39. Juppé ou le nouveau Vidocq
    Un condamné de droit commun va se retrouver au Conseil constitutionnel, où il exercera sa vigilance sur les dérives des campagnes électorales.
    Les optimistes diront que les anciens braconniers font les meilleurs garde-chasse.
    Les plus lucides resteront circonspects.

    • Pour les littéraires comme JPB :
      Balzac s’est inspiré de Vidocq pour camper le personnage très ambigu de Vautrin, pygmalion des débuts de Rastignac dans la Comédie humaine.
      Toute ressemblance etc …

      • C’est flatteur pour Juppé de le comparer à Vidocq ! C’est plutôt le coq de la chiraquie …

      • Juppé n’aime pas grand monde à part lui-même … A être surnommé « Amstrad » ou « le meilleur d’entre nous » ça te vous gonfle son ego aux petits oignons ! 😉

    • Après avoir laissé une ardoise voisine d’un demi-milliard d’euros.
      Quel petit joueur !
      Sa nomination au CC ? comme si Al Capone nommé à la Cour suprême aux USA !

  40. Que des filles se fassent la malle est tout de même un prob.
    Vous me direz qu’il est pensable d’en convoquer d’autres, Aou, Nefertiti, Blandine, Eva …
    Ça va faire tout de même terriblement entre -soiistes.
    Et dans la cour de récré,
    ça continuera de jouer,
    malgré le vernis érudit, tournicoti
    à la guerre des boutons, tournicoton.
    Guerre des égos et m’atuvus
    Turlututu chapeau pointu.

  41. Vous savez celui qui se tenait droit sur ses ergots comme il disait à la télévision pendant les grandes grèves de 95 !

    • Vos commentaires sont très pertinents.
      Je vous encourage fortement à produire du bruit sur cette agora, puisque vous êtes largement payé.e.s pour cette tâche.
      En vertu des pouvoirs aristotéliciens dont je suis détenteur, je te l’ordonne :
      Esprit de Simone de Beauvoir, sors du corps de Pierre Driout !

      • T’es en boucle depuis combien de temps toi ? C’est les Chinois qui t’ont embrouillé ? C’est des sadiques : ils font rien qu’emmerder les neuneus.

        • On ne dit pas :
          C’est des sadiques.
          Mais :
          Ce sont des sadiques.
          Vous confondez vitesse et précipitation.
          Cette faute de grammaire sera retenue sur votre note d’honoraires.

          • En langue familière on peut dire: »tout ça,c’est des conneries », « ces mecs,c’est tous des cons »; »ces meufs-là,ça se jette sur ta bite comme si ça sortait de cinq ans de couvent », « c’est des menteries »…

          • Jean-Paul, je n’avais aucun doute,je sais bien que Zorglub en sa qualité de très « ancien » ici( si je ne m’abuse il était déjà présent quand ce blog était dans ses heures de gloire) a voulu se montrer très chevaleresque en répondant à la place de Dobolino, souhaitant sans doute la « protéger » des vampires…

            PS: je me demande pourquoi tu n’as pas fermé ce blog, il y a quelques années, quand tu en avais sérieusement l’intention…

          • à quoi bon fermer un Blog, pour en ouvrir un autre ? les commentateurs reviennent, et le cirque tout recommence …
            Après, tout cela, n’est que du virtuel, et il faut garder une saine et nécessaire distance, quand ça part en sucette (ce qui peut être très rapide, et très violent), sinon on finit comme ces ados, qui se suicident parce qu’un commentaire désagréable, en a entraîné une avalanche du même acabit …

  42. Que les filles mettent les voiles est tout de même un prob.
    Vous me direz qu’il est pensable d’en convoquer de nouvelles, Blanche, Eva, Aou, Nefertiti…
    Ça fera terriblement entre- soi les gas.
    Et dans la cour de récré,
    Ça continuera de jouer
    malgré le vernis érudit – ?tournicoti-
    A la guerre des boutons – ?tournicoton-
    des égos et m’atuvus? turlututu chapeau pointu.

    • La guerre des boutons de filles ? « C’est terriblement vulgaire. Ça plaira » dixit Audiard.

    • Ce ne sont pas « les » filles.
      Ce sont « des » filles.
      Les questions de perception et de susceptibilité ne sont pas de mon ressort.

      • C’est ça, trois doigts de la main suffit pour compter celles qui restent.
        Allez, continuez, dans l’auto persuasion.

      • Le 14 février 2019 à 17 h 55 min, Dugong a dit :
        Un inédit de Dick : Glissement de foufounes sur BdA

        Un commentaire qui ne peut qu’inciter les femelles à revenir.
        Vous êtes sauvé !

  43. Flo si vous êtes encore là,

    Moi aussi. Ça m’ennuie. J’ai tort je sais, de parler sincérement ici, mais je vais vous dire, dans mes proches, il y a des gens Etablis, dans la presse et l’édition, qui se pensent des Esprits Libres, macroniens ou droite jupéiste, multiculti anti GJ, qui passent leurs vacances oú vous savez, qui vomissent Zemmour et Trump et bla bla…

    C’est terrible de voir comme ils sont à la fois dans le fromage et le déni . Leur paresse mentale, intellectuelle, spirituelle me consterne. Il n’y a rien à faire. Ils ne veulent pas entendre, et pourtant je suis bonne à l’oral! … Ils pensent qu’ils sont LE BIEN.
    Je suis parfois venue ici, dire halte , gare à votre bisounourisme. Je fus véhémente.
    Je mets aussi les voiles, et je n’aime pas jouer du pipeau.

    Merci toutefois, JP. Brighelli, car vous auriez pu censurer, d’autant que je n’ai pas été
    louangeuse pour votre polar.
    Serviteur,

    • Mais pourquoi voulez-vous que je censure quoi que ce soit, tant que ça ne met pas Causeur en infraction avec la loi ?
      Je suis un libéral, dans mon genre…
      SI vous ne venez plus, j’en serai fort marri — vos analyses sont d’une grande acuité.

      • Ah, je me marre. Vous êtes beau. Même Lili s’en va, vous ne seriez donc pas l’illustre phare dans la nuit devant lequel toutes les belles dames se pâment d’admiration ?
        Kua ? Est-ce possible que vous soyez un somptueux gougnafier ?

        Depuis quand vous inquiétez pour intervenant quand ils ne sont pas copains avec une rock star du show bizz ou de la politique ?

        • Vous savez, quand on en est à l’injure, surtout sans raison, c’est qu’on ne tient pas ses nerfs.
          Ça arrive, parfois…

          • Injure sans raison. En êtes vous sûr de vous ?
            Je crois me rappeler vous avoir toujours soutenu sur bdâ jusqu’à votre comportement lamentable avec Sansev’.
            Et personne ici le contredira.

      • Le 14 février 2019 à 17 h 11 min, Jean Paul Brighelli a dit :
        « Je suis un libéral ! » tiens Dugong, pan dans les gencives ! 😀

    • Je suis le seul à n’avoir rien compris à ce qui vient de se passer? JPB est censé avoir blessé Flo? Il semble y avoir un lourd passif que je ne connais pas. Mais ça ne doit pas être une raison pour Flo se fasse la malle (et toutes les autres femmes avec elle!)

      Si?

      • Je ne suis pas surprise que vous ayez la finesse de supposer juste. Disons que le monsieur se plait, s’amuse, peut-être à blesser et sait choisir ses cibles.

      • Rassurez vous, je n’ai rien compris moi non plus et je ne cherche d’ailleurs pas à comprendre. Mais je dois avouer que moi, les fines allusions, il me les faut avec un dessin grand format annoté et une notice explicative circonstanciée. D’ailleurs je ne viens pas ici pour illuminer mais pour m’éclairer ce qui fait une certaine différence d’approche. Et si on me laisse entendre suffisamment clairement que je suis stupide, ma réponse sera : ptêt ben.

        • Cela tombe bien, il ne s’agissait pas de vous, de la façon de vous tenir et de vos problèmes de la perception de votre Moi. Que le lectorat ne comprenne pas me paraît normal.
          L’alerte est faite sur l’absence du féminin à part égal du masculin sur le blog et non sur la façon dont vous réagissez quand on vous pense stupide. Vous n’étiez pas au centre de la conversation, désolée.

          • Mais Brighelli affectionne certainement les commentaires « Moi Je », soyez assurée d’un certain succèes auprès de lui.

          • Bah , il y longtemps que j’ai fait mienne la réponse de l’abbé Maury à quelqu’un qui lui demandait (ironiquement) ce qu’il pensait de lui-même : beaucoup de mal quand je me regarde, beaucoup de bien quand je me compare. Accessoirement, nul ne m’oblige à fréquenter un blog s’il ne me convient pas. Et c’est heureux, parce que c’est là que je risquerais d’être beaucoup moins zen.

      • Vous savez,depuis des années,Dugong traite Pierre Driout de « débris rueillois », »d’individu facultatif », »d’armoire à pharmacie »…et ils s’entendent à merveille.

        C’est le côté ludique qu’il faut voir;il n’y a pas de règle du jeu et c’est ce qui rend le jeu si amusant.

      • Moi non plus je n’ai pas compris. Comment interpréter quatorze points d’interrovation ? Et vingt-cinq ? Et cinq points d’exclamation ? Pfffffui………

  44. Note pour les novices sur cette agora :
    Pierre Driout est un troll d’internet constitué par une troïka :
    Sylvain Faible qui donne les grandes thématiques.
    Ismael Moinkerien, un clone inculte sorti de Science-Pipo, qui transpose la thématique en éléments de langage, ou wording en sabir anglo-saxon.
    Alex le Marsien : une petit main qui frappe (!) sur son clavier les éléments de langage à destination des moutons de Panurge.

      • Vous avez pris 14 minutes pour pisser une réponse inconsistante.
        Mais la grande question qui taraude les lectrices reste ouverte :
        Par qui êtes vous stipendié ?
        Le groupe Havas, comme Ismaël Moinkerien.
        Xavier Nihil, le patron de Free
        Le groupe Hachette-Lagardère du fameux Nono.
        Le luxueux Nanard Arnault
        Le frère :. Pinault, propriétaire du Point :.
        Le groupe Publicis, de la mère Fouettarde Zaza B.
        Ou autres choses.

        Le suspense est insoutenable pour vos admirateurs. rices !

        • Je demande à la police de la pensée d’intervenir de toute urgence : Savonarole nous fait un burn-out !

          • Si vous parlez de la police de pensée, c’est que vous avez de bonnes références.
            Quiconque cite Orwell, ne peut être mauvais.

        • eh, les deux comiques, personne ne vous a encore dit que vous ressemblez trop à Laurel & Hardy ? 😉

    • En Afrique du Sud dans les réserves on coupe les cornes des rhinocéros pour éviter qu’ils soient braconnés !
      Ceci dit ça repousse donc il faut renouveler l’ablation préventive.**

      ** C’est qui les cons qui croient aux vertus aphrodisiaques des cornes ? Des Chintoks ?

    • « Un crêpage de foufounes et tout peut s’embraser » Dugong (à la manière de Lamartine)

      Et avec un « glissement » ?;s’il y a friction,peut-il y avoir une étincelle ? de l’électricité statique ?

      Le principe du brise-glace: l’étrave est convexe;le brise-glace monte sur la glace et le poids du navire aide au cisaillement. (ne pas confondre avec le « scissoring » lesbien.)

      Un mémoire universitaire a été consacré aux « foufounes
      électriques »:

      https://archipel.uqam.ca/1192/1/M10510.pdf

  45. @ Gus
    Ce n’est un secret pour personne, JPB a souvent vanté la pratique du mépris à la Cohen pour les relations féminines. Pour pratiquer ce mépris il faut connaître sur le bout des ongles tous les mécanismes féminins, tous ceux qui feront basculer une femme à votre merci. C’est un outil dangereux quand l’homme qui le maîtrise à le goût du sadime.

    Bonne continuation à vous

    • Merci pour vos explications, Flo.

      J’ai bien noté cette citation récurrente. (Je pense d’ailleurs que JPB choisit sa propre lecture de Cohen, comme il choisit d’ailleurs sa lecture de Laclos. Je considère pour ma part que ces deux écrivains sont avant tout des moralistes qui mettent en scène des types individuels particuliers, qui ne s’appliquent donc pas à tout le monde. Solal est à mes yeux tout aussi narcissique et méprisable que Valmont. Mais bon, c’est ma vision du monde.)

      Je n’ai pas bien suivi ce qui s’est passé avec Sanseverina. Je constate effectivement que plusieurs femmes semblent avoir quitté ce blog que je ne fréquente que depuis peu. Je ne sais pas pourquoi. Mais je trouverais très dommage que vous partiez pour de bon.

      • Le schéma de Sanseverina dans sa relation avec JPB fut peut-être pareil au mien, je l’ignore mais cela y ressemble. Je ne doute pas un instant qu’il puissent y en avoir d’autres identiques, à l’avenir, se soldant de cette même façon, j’en ai l’intime conviction.
        Je partage votre avis sur Les liaisons ou Belle du seigneur. Je suis sincèrement touchée par votre confidence me concernant. Mais l’alerte m’est donnée, par ce dernier mépris qu’il en annonce forcément d’autres qui suivent. Dobo le précisait, JPB aime manier le fouet.

        Bien à vous Gus, j’appréciais aussi vos interventions

  46. À propos de fautes d’orthographe, de frappe, etc.. révélées plus haut par Flo et corrigées ou non en sous-main par JPB, j’ai acheté le volume I (*) des oeuvres mathématiques de Thom édité par la SMF dans la collection Documents Mathématiques, et j’ai été outré de voir dans les fac-similés des documents originaux un nombre incalculable de fautes que Thom ne prenait pas la peine ni ne perdait son temps à les corriger. Une vraie catastrophe…Ce qui lui a d’ailleurs valu de voir la sixième partie de sa thèse sucrée par Cartan. Visiblement Thom était un sacré branleur !
    J’ai en ma possession une version cd-rom de ce volume sortie dans les années 2000 par l’IHÉS qui est LateXisée et expurgée des fautes diverses et variées que Thom a laissées en pâture aux correcteurs pinailleurs à la JPB…mais on remarque en lisant la version papier de 2017 que les gonzes qui ont recensé les travaux de Thom ont rajouté des fautes…

    Moralité: toujours garder les premiers jets…uhuhu (**)

    (*) le volume II est en cours d’achèvement sous la houlette d’un de mes anciens profs.
    (**) comprenne qui pourra

    • Arrête-toi un peu, j’ai parfois remercié publiquement JPB pour les corrections qu’il avait effectué sur mes fautes, ce n’était un secret pour personne. Et Lormier a remarqué que celles d’Elimal disparaissaient comme par magie.
      Et tu n’imagines pas à quel point tu me fait plaisir en révélant celles de Thom. Merci !

      Take care mon petit chaton. Smac d’adieu

      (Mon dernier commentaire est pour toi, même si, n’étant plus copine avec celui-dont-on-ne prononce-plus-le-nom, je ne sois pas surprise de ton indifférence)

  47. Fin de l’episode. Il y a de toute façon trop peu de femmes de qualité sur Bdâ pour oser des stats. Quand Flo sera partie draguer ailleurs, nous essaierons de revenir à des sujets sérieux.

    • Draguez ailleurs ?
      S’il vous plaît.

      « Parfaite, Flo est parfaite. Elle aime aussi les Rolling Stone « .
      Dois-je vous joindre la mise en garde que Lormier m’a faite à votre sujet après que vous m’ayez fait ce commentaire ? Sanseverina ne vous intéressait plus à l’époque. Allons, souvenez-vous, vous étiez en conflit ouvert avec elle sur ce blog.

      Voilà, ce que dit JPB en remerciement à toutes celles qui interviennent :

       » Il y a de toute façon trop peu de femmes de qualité sur Bdâ pour oser des stats  »

      Chapeau.

    •  » Il y a de toute façon trop peu de femmes de qualité sur Bdâ pour oser des stats  »

      Mettez-le en accroche sous le titre de bdâ, à la place de « les sots sont ici bas pour nos menus plaisirs ». Vous feriez un cartons !

      • Les exergues auxquels vous avez échappé cette semaine (suite)

        Imaginez un moment celui-ci : « les sottes mettent ici bas pour nos menus plaisirs »

        • Bah, voilà, je vous aurais au moins permis un trait d’esprit dont vous avez le secret. Sotte ou pas je m’en cogne un peu, j’apprécierai toujours de vous lire.

          Bien à vous Messire,

          PS : j’aime bien l’intérêt que vous portez à Hervé en l’asticotant de cette manière, ça le garde en éveille.

  48. Ah ben non ,Flo ! J’étais en train de peaufiner rien que pour toi une critique de « La ballade de Buster Scruggs ». Avec qui je vais m’engueuler sur ce blog à propos de cinéma si tu pars ?

    • Je t’assure que cela va me manquer aussi… que tu vas me manquer – j’ai adoré nos très saines engueulades et je peux même te le confesser : j’avais assez mal supporté ton absence lorsque te étais à Boston. Mais écris là, je te promets de la lire. Mais je n’interviens plus, il n’aura de cesse de venir m’emmerder un moment ou à un autre – c’est écrit – et ce n’est pas faute d’avoir essayé les interventions sans chercher spécialement le contact avec lui, en suivant mon petit bonhomme de chemin ou si cela se faisait que ce soit de façon courtoise. Plantée.
      Je pense que Dobo entendra ta plainte. Et je vous lirai tous les deux, ça va me poiler.

      I love you (I love you comme on aime la plage, ou heu un polar ! … ou la plage… Heu…)

  49. Concernant les vis – cachés ou pas – il convient de rappeler que le sens horaire est le sens classique de vissage; néanmoins, il existe des vis au pas inversé ( je n’ai pas dit inverti pour ne pas me sucrer au passage) qui sont généralement marquée par deux fentes au lieu d’une.
    En espérant avoir été utile au blog sans trop serrer les boulons et ne pas finir à l’écrou
    PS: je ne savais pas que le blog était réservé aux hommes, je m’adapterai donc.

  50. Manchette du « Monde » demain :

    – Terrible agression sexiste sur Bonnet d’âne

    Une femme humiliée en public tente de s’immoler sous le plein feu des pixels ! Un chevalier servant tente d’éteindre l’incendie vainement. Une commission d’enquête sur « la bête immonde » va être créée …

    • France Dimanche en lettres rouges sur une photo du monstre :

      Michel Audiard revenu d’entre les morts confirme : « J’ai toujours considéré JPB comme un pote en misogynie ! »

  51. Et, pour en revenir au sujet, la prose journalistique ne fut jamais que prurit dégoulinant des mamelles du pouvoir ou suppuration putride de pseudo-opposants; ces deux sanies n’ayant pour but que la manipulation des décérébrés.

  52. Michel Audiard dixit « Tu es comme ma femme, tu es toujours d’accord quand on fait ce que tu veux. »

  53. Michel Audiard dixit « Tu es comme ma femme, tu es toujours d’accord quand on fait ce que tu veux. »

    Yapabesoin-de-références-galvaudées-pour-énoncer-des-évidences.

  54. Andrew Zimmern de « Bizarre foods » dégustant un serpent à sonnettes au Texas : « C’est une créature mortelle mais exquise comme certaines femmes que je connais ! »

  55. JPB, je vous envierais presque de susciter tant d’émois parmi toutes ces dames que la virtualité me conduit à imaginer séduisantes, bonnes cuisinières, toujours prêtes à satisfaire leur chevalier servant, etc.

    Même si je vous laisse volontiers les nuisances épisodiques autant que les pensions compensatoires.

    La médiocrité me met à l’abri il me faut y trouver quelques vertus afin de la subir avec philosophie.

    • Mais ou sinon, vous aussi vous pensez comme elimal kidit :  » ( si je ne m’abuse il était déjà présent quand ce blog était dans ses heures de gloire). »
      Hein, que le blog a eut son heure de gloire mais que c’est FINI ?
      Que JP n’aura JAMAIS sa couv’ de Forbes, de Vogue Homme et celle de QG en compagnie de Charlize Theron, posant en couple, tous les deux à poil et elle enceinte jusqu’aux dents par un bon huit mois de grossesse ?
      Mais c’est horrible…

      Adios gringo Zorglub, sans rancune – yé fé bien la couisine, si senior…

      • Je ne suis pas certain que telle ait été son ambition.

        Pour ce que je connais de lui, bien trop fin pour se vautrer dans une telle facilité, ou alors une seule couverture (et bien à lui) !

        Mais, moi non plus ! Va je ne hais point.

        (Vous savez fort bien que je ne suis pas un serial posteur, il existe beaucoup de vies en dehors de BdA, même si je continue d’aimer l’irrévérence folle et parfois un peu cruelle qui règne ici)

        • son ambition ? au hasard, la couv de Têtu ? 😉
          nan, je rigole, mais avouez franchement, ça fait très cour de récré …

          • @ Pheldge
            Mais oui, on vous attend, vous particulièrement, pour nous dire ce qu’est un humour cour de récré, l’ami-zéro-doute. Vous êtes la bienvenue.

            @Zorglub
            Oui, il existe d’autres vies… Bien sur, grossière erreur, il y a des images qui ne tolèrent pas la présence d’autres que la leur, à leur côté. Dans le cas présent disons qu’ il y des trophées qui s’exhibent.
            Bonne chance à vous

            @ Lili
            C’est un grand honneur qui vous est fait : JPB a daigné vous répondre et s’inspirera sans doute de votre commentaire pour rédiger la prochaine chronique. Bravo Lili !

            Je suggère aux quelques femmes encore présentes de profiter de ce black Friday exceptionnel, lancer par l’hôte, pour proposer vos suggestions.

            A partir d’aujourd’hui et durant une semaine , il répondra à TOUS les commentaires féminins. Une semaine exceptionnelle vous attend. Profitez-en ! Aucune ne sera oubliée.
            Parrainez une copine, qu’elle précise qu’elle vienne de votre part – ça compte double ! Un merveilleux cadeau attend la gagnante au plus grand nombre de parrainage. On chuchote qu’il s’agirait peut-être – pas sur – d’une entrevue privé. Oui, imaginez, JPB pour vous toute seule autour d’un café*. Homme délicieux, galant, prévenant au style inimitable, il saura parfaitement se tenir en votre compagnie. est-il utile de rappeler que JPB est l’élégance incarnée. Peut-être vous accordera-t-il un selfi ! Si si ).

            Tentez votre chance et partagez l’information.

            Bon Week end !

            * Les prix des cafés ne sont pas inclus dans le cadeau.

  56. Merci pour votre mot JPB.
    Je ne cherche pas des dialogues « spaces », mais des semblables lucides, qui gardent leurs yeux ouverts devant la réalité violente . Pas des moutons de Panurge, pas des aveuglés. Pas des petits égoistes marinant dans le sirop de leur cynisme. Mon époux partage ma lucidité, mais se fiche de l’avis des autres. Mais amis, collégues, famille, tous sont aveugles et sourds, ( et ici c’est kif kif, semble t-
    il ), alors qu’on s’appréte à nous enterrer vivants, à nous rayer de la carte.

    A glacer vos os. Lecteurs de ce blog, allez écouter celui qui est invité sur les plateaux TV, ce nazi, ce perroquet de la nouvelle RELIGION pour un monde neuf, et prograisse -iste – « ce monde moderne né de père inconnu « – ( Levinas).
    Laurent Alexandre. Son discours à Polytechnique devant les futurs » meneurs »! Ecoutez son mépris pour notre ancien monde de GJ. Ouvrez bien vos oreilles, lecteurs de ce blog, c’est ce que veulent pour nous les Macrons, Attali, Minc and co, pour notre bien!

    PS. pour le repos de l’imagination des esprits indisposés, ou mal disposés, mon mari est un trés trés bel homme, de dix ans mon cadet.

  57. Ah oui, avant de vous quitter, si quelqu’un peut me donner des infos sur un gonze nommé Georges Alexandre, un poète d’origine hongroise (1929- mort à Alger en 1951 !), autres que les très rares sur le net, je suis preneur…

  58. Le 14 février 2019 à 14 h 21 min, elimal a dit :

    @Dobolino,
    Puis-je me permettre de vous contacter via votre e-mail personnel?
    Bàv

    Bien sûr, elimal ! Vous l’avez toujours ?

  59. Il m’arrive une tuile , enfin plutôt du négatif et du positif:
    positif j’ai du taf à ne plus savoir qu’en faire, stimulant cérébral et sympathique chiffre d’affaire
    négatif je tombe comme une masse vers 21 heures.
    Du coup, ça fait deux jours que je ne suis pas venue et il semblerait que j’ai loupé une petite révolte féminine ? Quelqu’un pour me résumer tout ça ? Zorglub ?

    Petite chanson pour ces dames

    Les z’hommes

    Paroles et musique: Henri Tachan

    Font leur pipi contre les murs,
    Quelquefois mêm’ sur leurs chaussures,
    Pisser debout ça les rassure,
    Les z’hommes,
    Z’ont leur p’tit jet horizontal,
    Leur p’tit syphon, leurs deux baballes,
    Peuv’ jouer à la bataill’ navale,
    Les z’hommes,
    Z’ont leur p’tit sceptre dans leur culotte,
    Leur p’tit périscop’ sous la flotte,
    Z’ont le bâton ou la carotte,
    Les z’hommes,
    Et au nom de ce bout d’bidoche
    Qui leur pendouille sous la brioche,
    Ils font des guerres, ils font des mioches,
    Les z’hommes…

    Ils se racontent leurs conquêtes,
    Leurs péripéties de braguette,
    Dans des gros rir’ à la buvette,
    Les z’hommes,
    Ils se racontent leur guéguerre,
    Leurs nostalgies de militaires,
    Une lalarme à la paupière,
    Les z’hommes,
    Virilité en bandoulière,
    Orgueil roulé en band’ moll’tières,
    Agressivité en oeillères,
    Les z’hommes,
    Ils te traiteront de pédé,
    De gonzesse et de dégonflé,
    A moins qu’tu n’sort’ dehors si t’es
    Un homme…

    Z’aiment les femmes comme des fous,
    C’est si pervers et c’est si doux,
    « Enfin quoi! c’est pas comm’ nous,
    Les z’hommes »,
    Z’aiment les femmes à la folie,
    Passives, muett’ et jolies
    De préférence dans le lit,
    Des z’hommes,
    Au baby-room ou au boudoir,
    A la tortore ou au trottoir,
    Z’aiment les femmes sans espoir,
    Les z’hommes,
    Prostituées ou Pénélopes,
    Apprivoisées ou antilopes,
    « Toutes les femm’ sont des salopes »
    Pour les z’hommes…

    C’est en quatre vingt treiz’, je crois,
    Qu’ils ont tué la femme du roi
    Et la déclaration des Droits
    De l’Homme,
    C’est depuis deux mille ans, je pense,
    Qu’ils décapitent en silence
    Les femmes d’ailleurs et de France,
    Les z’hommes,
    Z’ont abattu les Thibétaines,
    Z’ont fricassé les Africaines,
    Z’ont indigné les Indiennes,
    Les z’hommes,
    Z’ont mis le voile aux Algériennes,
    La chasteté aux châtelaines
    Et le tablier à Mémène
    Les z’hommes…

    Excusez-moi, mais ell’ me gratte,
    Ma pauvre peau de phallocrate,
    Dans la région de la prostate
    Des z’hommes,
    Excusez-moi, mais je me tire,
    Sans un regret, sans un soupir,
    De votre maffia, votre empire
    Des z’hommes,
    A chacun sa révolution,
    Aurais-je seul’ment des compagnons
    Qui partagent l’indignation
    D’un homme?
    A chacun sa révolution,
    Aurais-je seul’ment des compagnons
    Qui partagent l’indignation
    D’un homme?

  60. Le 13 février 2019 à 23 h 26 min, cyrano58 a dit :

    Pour apprendre à libre à n’importe quel mioche: la « Méthode Boscher » ou « Mamadou et Bineta »: 100 pour 100 syllabiques! Le reste ce sont des délires pédagogistes (pardon pour la tautologie) juste bons à faire la fortune des orthophonistes.

    Propos ridicules d’un ignorant total ! Renseignez-vous, si vous en êtes capable. Je l’ai fait, de gré ou de force (avec ma frangine, on y échappe pas !) et je peux vous assurer que c’est bien plus complexe. Déjà, globale vs syllabique ne veut rien dire; Il y a synthétique ( dont votre sacro-sainte syllabique qui n’existe plus depuis 1885 environ si tant est qu’elle n’ait jamais existé), analytique ( où on peut trouver les bonnes globales, avec les bons élèves et les bons professeurs) et les nouvelles méthodes, catastrophiques, dites idéovisuelles qui flinguent tous les gosses qui n’ont pas la Boscher avec maman ( ou mieux Borel-Maisonny) à la maison tous les soirs.
    Les méthodes analytiques purement globales ont très bien marché longtemps avec des élèves disciplinés et non zapeurs et des bons instituteurs formés dans de bonnes Ecoles Normales, avec une vraie de vraie méthode Freinet. les enfants analysaient le code très rapidement et l’impression de leurs textes libres avec la petite imprimerie de la classe en faisait des parfaits petits typographes. D’après ma sœur le gamin sucré à l’excès, gavé d’écrans, apparu fin des années 1990 n’est plus en mesure de tirer profit d’une méthode analytique globale et la méthode synthétique est incontournable à présent. Pour que ça fonctionne, on doit impérativement enseigner ensembles sens, code et écriture, grammaire et orthographe incluses dès le départ. Il se trouve que le mouvement pédagogol enseigne aux jeunes PE à séparer les trois sans aucune conjonction, de façon atrocement cloisonnée et c’est totalement délétère.

    • le vrai souci n’est pas la méthode mais l’obsession de l’autoconstruction des savoirs. le meurtre est là

        • Ouais mais si ça se limitait au secteur découverte du monde, ça serait pas aussi pire. Mais c’est ça, Driout ! La main à la pâte en grammaire, ça craint. Et en latin, je ne vous raconte pas …

    • Alors là, si c’est l’expertise de votre sœur, je m’incline devant une autorité pédagogique qui n’a pas d’équivalent, sauf peut-être votre concierge.

      • alors là, mon pauvre, t’es complètement con ! C’est sans doute possible une autorité pédagogique. Pouvez-vous confirmer, ceux qui l’ont lue ou entendue ?
        Si elle est à la base, c’est que c’est son choix idéologique

        • Vous avez oublié de rajouter : « zyva tête de mort, ta mère en string de guerre! ». Et je m’incline de nouveau devant la puissance intellectuelle et la rigueur de votre argumentation.
          D’ailleurs, la preuve que vous avez raison et que les méthodes pédagogistes sont formidables, c’est la progression extraordinaire des élèves français depuis quelques décennies, comme en témoignent par exemple les enquêtes PISA. Le niveau monte et votre vocabulaire en est l’illustration.

      • Allez, vous me titillez sur un sujet sensible : que ce que vous dites est très con.

        Catmano est une chieuse caractérielle ce qui à certains instants a pu être gravement contreproductif.

        Pour le fond : elle a construit et expérimenté en temps réel afin de l’adapter in vivo en utilisant un système de pensée type essai erreur une méthode d’apprentissage de la lecture d’une efficacité redoutable pour les enfants « ordinaires ».
        On peut penser que les méthodes très actives sont plus efficace pour les élèves dotés de facultés cognitives sensiblement supérieures à la moyenne mais sa méthode n’est pas ciblée sur ces enfants.

        ET tous ceux qui ont expérimenté la méthode Catmano ont observé que statistiquement « ça marche mieux » (*).
        De surcroit et SANS aucun objectif mercantile ou de recherche d’une vaine gloire, elle assure le SAV en direct sur son blog et l’assistance 18/24 de tous les jeunes enseignants qui souhaitent cheminer hors des sentiers couverts d’épines de l’ESPE.

        C’est une sorte de sainte laïque (mais faut se la faire et on a intérêt à être bien vu et d’accord sinon …).

        Dobolino transmettez-lui mes chaleureuses amitiés et mon admiration pour son dévouement à la cause.

        (*) il en existe qu’autres qui sont également très performantes genre Léo et Léa (Toto, si tu m’entends !).

  61. Flo, puisque vous allez sur FB, il y a moyen de poursuivre nos débats par Messenger ou de devenir « amies » ( c’est le côté intolérable de Facebook, désolée pour ce terme ridiculement pompeux). Vous me trouverez à Pascale Huby Coupon et nous pourrons échanger sur le loup et les EIP sans polluer ici.

    • C’est cela !
      Allez jouer à la marelle sur Facebook et Messenger pour vous faire espionner par la NSA et la CIA.
      Vraiment pathétiques, ces chouineries féminines !

    • C’est noté Dobo. Merci !

      Nouvelle démonstration faite du monsieur sur toute l’estime qu’il porte à son lectorat féminin. Alors la question se pose : Est-ce que les bonhommes du blog bénéficient d’une estime, preuve faite par un quelconque service rendu ou marque d’attention flatteuse de l’hôte ? Bah oui, souvenons-nous, ce ne sont les marques d’attentions qui manque de la part de JPB à l’endroit des spécimens féminin sur le blog. Non, il s’était démené le petit bonhomme.

      Ou seraient-ils aussi que de simples cliques dont le nombre évaluerait le blog en haut lieu ? L’idée semble impensable. Non. Aussi impensable que de l’idée que je me fais que Brighelli puisse être déloyale…
      Tenez, nous apprenons que Castelnau de Causeur écrit à présent au Figaro, il y a pondu un très bon article. Belle promotion méritée pour cet avocat chez qui on pressent facilement sa photo en couverture du Point dans un an au plus tard, tant ses pamphlets font mouche et se partagent à la vitesse éclair, leur propagation est virale. Je sais, ce n’est pas trop votre tasse de thé… Mais le garçon, tout souverainiste qu’il soit, a aussi un sens de la justice sociale aigu qui ne peut que vous convaincre.

      Bien à vous

      PS : Je prends, à présent définitivement congé. Et ne loupez pas le chant des loups, nous sommes à la justement la période de l’année durant laquelle vous pouvez les entendre (fevr/mars).

    • Dobo,
      N’en faites pas ombrage, mais cela me demandera un certain temps avant que je puisse vous contacter. Il y a des sujets que je n’ai plus envie d’évoquer, leur prêter attention serait leur donner une importance qu’ils n’ont pas.

  62. Bon, j’ai lu et je n’ai pas vraiment compris encore ce qui s’est passé ici ? Ni si j’ai une part de responsabilité dans tout ça ?

    • Aucune ne vous inquiétez pas.
      Un peu de parano de ci de là.
      Rien que de très banal et ordinaire.

      Sinon : normal.

  63. Greta appelle à une grève devant le ministère du sexisme ; ça va chauffer pour les abattis de JPB !

  64. Je viens de contacter Donald Trump à la Maison Blanche ; il est prêt à financer un mur pour séparer les pédérastes du reste sain de la population.
    C’est un état d’urgence impérieux : la sodomie ne passera pas !

  65. Elizabeth Warren candidate démocrate à la Maison Blanche pour 2020 a une idée pour renflouer les finances : taxer les rapports anormaux !

  66. Anne Hidalgo s’est beaucoup plainte : elle ne comprend pas pourquoi le légat du Pape a préféré mettre la main aux fesses de son jeune assistant personnel plutôt qu’à son glorieux popotin espagnol !

    Effectivement c’est injurieux pour l’honneur hispanique !

  67. « O culo di angelo ! » 30 août 2018 par Jean Paul Brighelli.

    Voilà si le légat du Pape avait eu des usages il aurait fait comme Alberoni et il se serait écrié en voyant le séant de la mairesse de Lutèce : ô saint cul des anges !

    • Nb : c’est très sérieux. pour ceux qui ont soif de savoir linguistique, tout en étant amusant

      • Pourquoi les Marseillais n’ont-ils pas le même système phonologique que les autres ? Pourquoi distinguent-ils encore un brin d’herbe d’un cheveu brun ? Où est le point « g » du parler marseillais ? Pourquoi les Marseillais prononcent-ils quelque chose comme « mamaang » et pas « mamôn » ? Et d’abord, qu’es acò, la nasalisation et l’affrication présentées dans le titre ? On vous en pose des questions ? Oui ; mais on vous propose aussi quelques réponses, en 13 minutes.

        Médéric Gasquet-Cyrus est Maître de Conférences à l’Université d’Aix-Marseille et codirecteur du département des Sciences du Langage. Chercheur en sociolinguistique au Laboratoire Parole et Langage (UMR 7309), il travaille plus particulièrement sur les accents régionaux et le « parler marseillais ». Il anime aussi la chronique radio quotidienne « Dites-le en marseillais » sur France Bleu Provence, et a publié en 2012 Le marseillais pour les Nuls.

        • Dans le mot « foufoune » il y a deux fois la consonne fricative « f ».

          Si l’on veut tenter de penser le « glissement de foufounes » cher à Dugong, il faut se libérer du brouillage phono- linguistique qui tend à nous faire croire qu’un glissement de foufoune ne peut pas se faire sans friction.

          « …s’il est vrai comme l’a dit Condillac, que « toute science est une langue bien faite », il est non moins vrai que tout phénomène naturel est un langage mal compris. »

          René Thpm.

          When to the sessions of sweet silent thought
          I summon up remembrance of things past,..

          Shakespeare,deux premiers vers du sonnet 30

          « Quant aux séances de la pensée douce et silencieuse,je convoque les souvenirs des choses passées… »

          Sweet Silent THought, ces consonnes associées suscitent l’état contemplatif qui donne accès au poème lui-même.

          Quand une femme a quelque chose à dire à un homme,c’est sur ce ton-là qu’elle le fait;il faut apprendre à l’écouter.

  68. Le 15 février 2019 à 12 h 48 min,dobolino a dit :
    Merci, JPB, pour cette insulte totalement gratuite.

    Ce propos se référait à:
    Le 14 février 2019 à 19 h 36 min, Brighelli a dit :
    Fin de l’episode. Il y a de toute façon trop peu de femmes de qualité sur Bdâ pour oser des stats.

    A mon avis,il n’y a pas là d’insulte; Il Maestro n’a pas parlé d’un pourcentage de femmes de qualité relativement au nombre total de commentatrices.

    Peu de commentatrices,c’est un fait (et encore moins de commentatrices régulières).

    Rien,dans le propos du Maître n’implique que selon lui, parmi ces rares commentatrices, les femmes de qualité soient encore plus rares.(et d’ailleurs il ne peut faire des  » stats » .

    Et même il pense peut-être que toutes (ou presque toutes) les femmes qui s’expriment ici sont des femmes de qualité.

    En tout cas il n’y a pas de contradiction logique entre l’énoncé qui précède et celui du Maître.

    Qu’en pense abcmaths ? (du point de vue logique)

    Il m’arrive de me demander,dobolino, si vous n’aimeriez pas vous sentir insultée.

    • Pas faux, Lormier. on ne sait trop si le propos de Brighelli est lard ou cochon.
      Mais en revanche, je lis Brighelli depuis assez longtemps pour avoir une idée assez précise de ce que sont pour lui les femmes de qualité et il est plus que probable que je n’en fasse plus partie. Mais c’est plutôt sans importance, ce qui aggrave mon cas et m’enfonce dans l’extrême médiocrité.

      • Moi j’aime bien la médiocrité, la mienne autant que celle des autres (mais dans une moindre mesure faut quand même pas déconner).
        Ça m’aide à moins souffrir.

      • @ Dobolino,
        J’adhère à l’analyse de Lormier qui s’y montre très fin sauf quand il a de gros écarts et s’égare en supposant que vous pourriez aimer vous sentir insultée , je lui avais déjà suggéré que Limier lui irait beaucoup mieux que Lormier.
        Par contre permettez-moi de penser que vous vous trompez, je suis convaincue que JPB vous considère comme une femme de qualité! C’est un aspect de sa personnalité que j’ai eu la chance de connaître et qu’il cache très très bien qui m’autorise à faire cette affirmation.
        Vous fréquentez ce blog depuis suffisamment longtemps pour savoir que les malentendus y sont presque « générations spontanées ».
        Je vous adresse un mail avec elimal en objet.
        BàV

        • J’ai dit que je n’en faisais PLUS partie, Elimal ! Il y a nuance ! J’en ai fait longtemps partie

        • à elimal et à dobolino

          j’ai dit « il m’arrive de me demander si vous [ie. dobolino] n’aimeriez pas vous sentir insultée parce que c’est la deuxième fois que je « prends » Dobolino à interpréter comme une insulte un propos qui n’est pas insultant.

          (Ainsi,une fois où je lui ai dit qu’elle avait lu telle remarque distraitement, elle m’a accusé de vouloir la faire passer pour bête.)

          • à Lormier,
            Vous n’ignorez pas combien sur ce blog les susceptibilités peuvent être heurtées… Je « loue » très sincèrement votre finesse d’analyse et vous savez heureusement « raison gardée »

        • Un sens aigu du travail de groupe ? Mais les autres l’ont-ils, ce sens aigu ? C’est la question qui se pose.
          Je n’ai qu’une version de ce qui s’est passé, et, en bonne misogyne, j’ai surtout l’impression d’un crêpage de … chignons entre bonnes femmes folles de jalousie et de haine ( petites haines féminines que Magnan me disait mignonnes en comparaison de la haine masculine) et elle est certes très féminine dans sa façon d’être au groupe, même si elle n’arbore pas les extérieurs qui correspondent.
          Mais je ne peux ni ne veux analyser les choses en n’ayant qu’un son de cloche. Dans tout divorce, les torts devraient être partagés et je doute fort que Catmano porte l’entière responsabilité, pas plus que je ne devrais porter l’entière responsabilité de mon échec associatif. Il se trouve qu’en tant que fortes personnalités, il est aisé de nous faire porter le chapeau, mais devant un tribunal indépendant qui reprendrait méthodiquement et impartialement le dossier, il est évident que ni elle, dans son cas, ni moi dans le mien, ne porterions la pleine et entière responsabilité. Ni elle ni moi ne sommes capables de verser des larmes de crocodile pour attendrir les hommes. C’est plutôt :
          seid stolz: Ich trage die Fahne,
          seid ohne Sorge: Ich trage die Fahne,
          habt mich lieb: Ich trage die Fahne -«
          Nous avons appris très jeunes à ne pas exhiber nos émotions en public, à serrer les dents. Mumu verse des larmes et Cat tient la tête droite et serre les dents. Qui saura attendrir l’homme et lui faire avaler ce qu’elle veut ? ( c’est juste une hypothèse …)

  69. Est-ce que l’harpie hystérique a définitivement quitté les lieux?
    Est-ce que je peux revenir ici m’adonner aux joies de la conversation courtoise
    et à l’excitant échange de point de vue différents?

  70. « Qu’en pense abcmaths ? (du point de vue logique) »
    Vous avez raison, mais les commentatrices ne sont pas toujours logiques, à fortiori quand la température monte. Je me fais plus discret, j’attends que cela refroidisse, je n’aime pas la violence, je pense même que l’on peut prétendre qu’une escalope avec une bonne salade, c’est déjà de la violence, même si l’on n’est pas végétarien.
    Donc je suis allé au cinéma voir « La mule » pour faire comme tout le monde, je ne me suis pas ennuyé, c’est un film divertissant et Clint Eastwood est excellent.
    À propos de statistiques, je sais qu’au delà de 1000 visites par jour, la probabilité qu’un auteur mâle d’un blog ait au moins une admiratrice est très forte.
    Au delà de 10 000 visites, il y a plusieurs admiratrices et là …

    • a) « Vous avez raison,  » OUF
      b) une escalope avec une bonne salade, c’est déjà de la violence »

      Peut-être.

      Mais une escalade avec une belle salope,ce n’est jamais violent; je répète:rien de moins violent que l’escalade.

      Si vous assurez une grimpeuse, qu’elle soit belle salope ou non, vous ne pouvez vous soucier que de deux choses: ne pas la faire tomber;si elle tombe,retenir sa chute.

      PS A quel âge Littlewood a-t-il hardiment commencé l’escalade ?

  71. La question des préséances est primordiale ! Si un passage est difficile envoyez les femmes en éclaireuses …

    • Ça a l’air intéressant.
      J’adorais appeler les CPE par l’ancienne dénomination surgė, ça avait le don de les énerver, je ne sais pas pourquoi.

      • Déjà bien contents qu’on leur ait donné un nom. Des tas de créatures biologiques n’ont que celui de leur espèce.

      • Autre plaisir mesquin de ma part, je ne parle jamais qu’autre chose que des « profs de gym ».
        Testez la locution, effet assuré.

        • Je crois que je viens enfin de comprendre pourquoi Sanseverina a dit un jour que j’avais un style masculin. Ce n’est pas tant une question de masculin/féminin que d’âge. Je suis un dinosaure. Dans ma jeunesse , les professeurs enseignaient : dites ce que vous avez à dire, pas de jargon pseudo-scientifico-philosophique, soyez simples, soyez clairs, pas de sous-entendus type « j’me comprends » qui donnent envie de répondre « eh bien tant mieux, ça fait au moins une personne ». Filles et garçons allaient dans des établissements différents, mais on ne nous disait pas : chères chouchous-chochottes, votre exquise sensibilité féminine doit s’exprimer dans le langage approprié que vous inventerez parce que vous êtes géniales et au centre du système. Tout a basculé en 1968 que j’ai considéré, déjà à l’époque, comme la revanche des minables. Diplômes accordés sans passage de l’examen, blablabla pontifiant à tous les étages…., non, je n’ai pas aimé mai 1968. Je suppose que le désastre couvait depuis un moment mais il fallait connaître les méandres de l’intestin, si je puis dire, de l’Education Nationale pour prévoir le résultat. Depuis…eh bien on a les enfants de mai 1968, ses petits-enfants et bientôt ses arrières petits enfants, mais ceux-là ne s’exprimeront plus que par borborygmes d’allure savante parce qu’incompréhensibles ou par grognements inarticulés. Par contre, ils auront des smartphones sous forme de puces qu’on leur greffera sous la peau. Une version améliorée des SMS en somme.

    • Restaurer l’autorité? Mais…Mais c’est fasciste/nazi/pétainiste/réactionnaire et évoque LHLPSDNH! Et vous souhaitez sans doute (vraiment) apprendre à écrire aux gosses avec la méthode syllabique pendant que vous y êtes!

      La mondialisation néolibérale et multiculturelle (c’est-à-dire zéroculturelle) ne veut pas de citoyens alphabétisés développant leur esprit critique avec des livres, elle veut des consommateurs (cons sots mateurs) d’écrans.

  72. Quel fil ce blog!!!
    J’imagine que pour suivre et participer au milieu de la journée aux différentes conversations (dont certaines sont intéressantes) il faut être fonctionnaire, délaisser la littérature classique, sa maîtresse, les promenades au grand air.

    « Les fonctionnaires font les meilleurs maris. Quand ils rentrent du bureau ils ont déjà lu le journal
    et ils ne sont pas fatigués ». Signé ?????

  73. Ma mère, née en 1920, faisait 4 kilomètres à pied chaque matin pour se rendre à l’école communale d’Avoise ; son instituteur avait la main leste et il giflait l’étourdie plus volontiers qu’une autre et cela laissait des marques car il portait une chevalière ; sa mère vint donc le trouver pour se plaindre à lui de ces manières un peu trop cavalières même avec des enfants de la campagne …

  74. « Donc je suis allé au cinéma voir « La mule » pour faire comme tout le monde, je ne me suis pas ennuyé, c’est un film divertissant et Clint Eastwood est excellent. »

    P’tain, ça c’est de la critique de film !

      • Pff ! J’en ai pas fait une « grande critique intello », si c’est à celle que j’ai pondue de ce film ici pour Flo que tu penses.
        « je ne me suis pas ennuyé, c’est un film divertissant » c’est du même tonneau que « je suis allé au restaurant untel et je m’ai bien régalé ».
        Au fur et à mesure qu’abcmaths intervient sur ce blog, s’accumulent les preuves de son insignifiance. Mais ça ne l’empêchera pas de continuer à poster ici vu que chaque nouvelle humiliation tonifie sa superbe.

    • Ahhh la critique de film … art tellement dérisoire et réservé aux recalés.
      Le regretté Jean Yanne, avaait raconté comment pour son film « les Chinois à Paris », il avait élégamment détourné la critique de Jacques Siclier, celui qui faisait et défaisait le sort du cinéma français des années 70 dans le quotidien du soir : Siclier avait résumé le film en un lapidaire « un monument de bassesse », et Yanne avait cité sur ses affiches « un monument … Jacques Siclier ».
      Un grand moment ! 😉

  75. Savonarole un gros dur ! Allons donc mon petit !
    Un mec qui tacle tout propos féminin, sous pseudo ( et quel pseudo !!), bien planqué les pieds dans ses pantoufles, c’est pas un gros dur, c’est un mou qui se défoule de ses frustrations.
    Tout internaute sait ça, c’est le b a ba

    • A force de faire des prédications enflammées devant des audiences de paroissiennes dépressives, j’ai souvent des aigreurs. Toutes ces paroissiennes finissent par me taper sur le système.

      • Sans compter que les bénitiers sont toujours trop haut pour se taper les paroissiennes à la hussarde.

        Restent les confessionnaux qui réclament un bon imaginaire pour bien en tirer parti.

    • Je vais te l’écrire une bonne fois pour toutes, grand-mère :
      Écrire un bon sermon pour remotiver ses troupes est 100 fois plus compliqué que de couper les couilles d’un vulgaire clébard.

    • En plus, tout ce temps et cette énergie consacrés à soigner les corps et les âmes me détournent de mon vrai but : m’amuser et prendre du bon temps en explorant ce vaste monde, comme Ulysse d’Ithaque.

  76. à Dobolino,
    Vous devriez trouver mon mail dans votre boite. BàV

    PS: Je pense que vous en faites toujours partie (cf votre réponse plus haut) et j’espère que JPB saura vous le confirmer

  77. Un procès d’intention sur un livre pas encore sorti…rien que pour faire chier dobo !

    Quand même, quel dommage que Marcel Proust n’ait pu assister à la sortie de « Sodoma », le livre de Frédéric Martel, prévue pour le 21 février prochain et qui remue déjà l’opinion comme une mer brassée avant la tempête, qui remue des vagues de plus en plus menaçantes, faisant le gros dos comme un chien sur la défensive:

    https://www.lepoint.fr/societe/exclusif-sodoma-le-livre-choc-sur-l-homosexualite-au-vatican-13-02-2019-2293213_23.php

    Je ne vois guère que Marcellito Prout Prout pour faire de la littérature avec la navrante conclusion du livre : à savoir que l’homosexualité non assumée est la base du clergé catholique, qu’elle conduit au secret..qui conduit lui, à la complicité silencieuse autour de la pédophilie.

    Il faut donc concevoir le parcours d’un villageois jeune et pauvre de l’Italie des années d’après-guerre qui, pour échapper à l’opprobre attachée à l’homosexualité, s’engage corps et âme dans la foi, entre au séminaire, goûte avec délices à une communauté fondée à la fois sur le plaisir augmenté par le délicieux sentiment de culpabilité et sur le secret, gravissant quatre à quatre les marches de l’élévation vaticanesque, d’évêque, à archevêque, puis cardinal, entretenant autour de lui, en même temps qu’une misogynie dédaigneuse qui rive la femelle à de basses besognes de procréation, des amours cachées, si délicieusement coupables et furtives, et promettant le secret au pédophile impénitent qui vient lui demander une solidarité affolée.

    On imagine fort bien le Narrateur goguenard, dissimulé derrière une tenture à la pourpre cardinalice, assistant à quelques scènes où l’hypocrisie la plus forte le dispute à l’intensité douloureuse de la flétrissure morale, ce qui ne me rend pas plus sympathique le cléricalisme, notez-le bien !

    Et dire que ce sont les curés qui, tous les dimanches, du haut de leur chaire, balancent à la tête de leurs paroissiens leurs fadaises sur les vertus chrétiennes…

    Soupir..comme dit l’autre.

    • Ben voyons ! Et les artistes sont priés de produire les bonnes œuvres d’art; Sujets imposés : féminisme, théorie du genre et tout qui va bien.
      C’est pas le moment de monter du Montherlant, puisqu’on en causait plus haut.

      • Ça a commencé. Les connards de la Ligue du LOL ont donné aux féministes LGBT indigénistes etc. l’occasion de demander des places et des postes. Parce que tout ça, c’est la faute des hétéros mâles blancs.

  78. Le 15 février 2019 à 11 h 31 min, le fantôme d’hervé a dit :
    Ah oui, avant de vous quitter, si quelqu’un peut me donner des infos sur un gonze nommé Georges Alexandre, un poète d’origine hongroise (1929- mort à Alger en 1951 !), autres que les très rares sur le net, je suis preneur…

    Vous savez si bien souligner ma bêtise et ma naïveté que je ne vous ferais point mentir et ne vous donnerais que cette indication : effectuez votre recherche avec son nom hongrois soit Görgey György mais vous l’avez peut-être déjà fait… Sandor Marài est une référence concernant Alexandre-Georges de Görgey
    Si je vous fais gagner un pari, j’en suis ravie! Cependant, si vous avez réellement besoin d’infos je souhaite qu’une personne magyarophile/phone passionnée de poésie franco-hongroise plus magnanime vous répondra.

  79. Un sens aigu du travail de groupe ? Mais les autres l’ont-ils, ce sens aigu ? C’est la question qui se pose.
    Je n’ai qu’une version de ce qui s’est passé, et, en bonne misogyne, j’ai surtout l’impression d’un crêpage de … chignons entre bonnes femmes folles de jalousie et de haine ( petites haines féminines que Magnan me disait mignonnes en comparaison de la haine masculine) et elle est certes très féminine dans sa façon d’être au groupe, même si elle n’arbore pas les extérieurs qui correspondent.
    Mais je ne peux ni ne veux analyser les choses en n’ayant qu’un son de cloche. Dans tout divorce, les torts devraient être partagés et je doute fort que Catmano porte l’entière responsabilité, pas plus que je ne devrais porter l’entière responsabilité de mon échec associatif. Il se trouve qu’en tant que fortes personnalités, il est aisé de nous faire porter le chapeau, mais devant un tribunal indépendant qui reprendrait méthodiquement et impartialement le dossier, il est évident que ni elle, dans son cas, ni moi dans le mien, ne porterions la pleine et entière responsabilité. Ni elle ni moi ne sommes capables de verser des larmes de crocodile pour attendrir les hommes. C’est plutôt :
    seid stolz: Ich trage die Fahne,
    seid ohne Sorge: Ich trage die Fahne,
    habt mich lieb: Ich trage die Fahne -«
    Nous avons appris très jeunes à ne pas exhiber nos émotions en public, à serrer les dents. Mumu verse des larmes et Cat tient la tête droite et serre les dents. Qui saura attendrir l’homme et lui faire avaler ce qu’elle veut ? ( c’est juste une hypothèse …)

    • J’ai apporté aux anti-pédagos une occasion en or de prendre le pouvoir en 2007. Et ne pas l’avoir pris était une connerie noire que les gosses paient chaque jour. Tout ça pour des détails; Je n’en suis toujours pas revenu. — et j’avais payé pour ça, en soutenant Sarko.

      • Je me souviens de ce jugement de je ne sais plus qui sur la nébuleuse « antipédago » : « tout ce petit monde se déteste ».

        Les Youknowhat et certain matheux portent une lourde responsabilité dans ce merdier.

  80. Vous voyez, les gars, vous pouvez m’envoyer toutes les bâches que vous voulez, je m’en défends ou pas mais ça ne me touche finalement que peu. Mais, là, les critiques acerbes sur ma sœur, Zorglub expliquant qu’elle a fait une méthode bébête pour les gosses médiocres ( qui vous a dicté ça, Zorglub ? Vous ne l’avez pas inventé seul, cette critique acerbe et totalement injuste ?), Brighelli la condamnant à porter la totalité de la faute, ça me fout en l’air.
    Vous pouvez à vous deux vous vanter de m’avoir ce soir fait ressentir ma première pulsion suicidaire car tant de médiocrité, tant d’inutilité ne mérite pas qu’on vive. C’est effrayant, une pulsion suicidaire ! A quoi bon continuer à être quand on est rien ? Je n’avais jamais ressenti ça, même aux pires moments de ma pauvre existence.
    Je l’écris ici pour essayer de faire passer l’envie d’en finir, car il y a des gens qui ont besoin de moi sur terre, même si ce ne sont que des petites fourmis qui poussent péniblement leur rocher.
    Non Zorglub, contrairement à ce qu’on vous a dit et dit de dire, et quels que soient par ailleurs les indéniables défauts de Catherine dont j’ai eu bien plus à souffrir, bien plus souvent, bien plus longtemps que Muriel Strupiechonski et Guy Morel réunis, sa méthode est au contraire très adaptée à des enfants qui ont soif d’apprendre, soif d’aller vite et de galoper vers la lecture courante. Elle est ambitieuse et cohérente, en outre magnifiquement illustrée par un dessinateur de très bon niveau. C’est une excellente méthode, dont elle assure, comme vous l’avez dit Zorglub, et je vous en remercie, le soutien logistique au quotidien. Et c’est bien la seule méthode française qui bénéficie d’un tel guidage pour les jeunes PE désemparés.

    Lire et écrire au CP est une méthode très ambitieuse et il va falloir qu’elle remanie le livre N°2 car les textes y sont trop complexes mis entre les mains d’instit non chevronnés, trop exigeants.
    Et Catherine n’est pas l’empirique ras des pâquerettes que vous décrivez. Moi non plus d’ailleurs. Nous sommes matérialistes dans notre démarche intellectuelle autant que dans notre discours mais non empiriques. Nos pratiques, à l’une et à l’autre, sont sous-tendues par de solides connaissances dans nos domaines respectifs, largement supérieures à la moyenne de nos « coreligionnaires ».
    C’est dégueulasse, ce que vous avez dit. Dégueulasse !
    Le sens du travail en groupe, elle n’était certainement pas la seule à ne pas l’avoir et je ne sais démêler si elle a instrumentalisé ceux qui l’ont suivie ou si elle a été instrumentalisée par ces personnes.

    Mais putain de Dieu, je ne sais si vous l’avez déjà vécu, mais une pulsion suicidaire, ça fout la trouille. Heureusement que j’étais chez moi et non au cabinet où il y a tout ce qu’il faut pour partir vite et bien sans appel. Jamais, même aux pires moments de mes désespoirs amoureux, je n’avais ressenti ça. Atroce !
    Et merci d’écraser la tronche à Savonarole s’il se permet la moindre réflexion.

    • Chère Madame,
      Votre dernier message semble inquiétant.
      Il faut ramener les débats et les commentaires à leurs justes proportions.
      Si vous avez ressenti une mauvaise pulsion, je ne peux que vous donner deux informations validées scientifiquement :
      1/ Certaines carences fréquentes conduisent à des dépressions, notamment les carences en vitamine D et magnésium. Ce sont des pathologies pernicieuses, car elles s’installent progressivement. Et tout progrès n’est pas forcément bon, n’en déplaise au progressiste Ismael Moinkerien.
      2/ Une bonne hygiène mentale passe par la lecture d’ouvrages remplis de force vitale. A ce titre, je ne peux que vous déconseiller la presse, qui vit sur le malheur de l’humanité et le scandale chez les puissants. Je ne peux que vous recommander les mémoires de Casanova, qui me font toujours beaucoup rire.

      • Les Mémoires de Casanova, comme les œuvres de Rabelais, appartiennent à la catégorie du Gai Savoir.
        Dans ces Mémoires, j’ai découvert le concept très intéressant d’escroc honnête.
        Ensuite, le Vénitien, comme tout honnête homme, s’interroge sur la destinée, ou le problème du libre article, et il représente une bonne introduction à la logique ternaire :
        Peut-être que oui
        Peut-être que non
        Peut-être que j’en sais rien

    • Faites pas de connerie, Dobo. J’ai déjà connu moi aussi ce genre de pulsion. Si vous étiez en face de moi, je proposerais de vous faire un câlin. Allez, il y a bien quelqu’un tout près de vous qui peut vous rendre ce petit service? Sinon: lecture, musique, un bon film? Quand ça ne va vraiment pas, je vais généralement marcher deux bonnes heures. Qu’est-ce qu’on en ferait pas pour avoir sa ration d’endorphines.

      Il y a décidément un passif très lourd sur ce blog. Je ne savais pas où je mettais les pieds. Mais il faut dire que la situation actuelle est bien pourrie et qu’elle déteint sur le moral de tout le monde.

  81. Mairie de Paris : le Nonce chargé d’intromission tâte les fesses des hémi-nances de service qui minaudent en se faisant prier.

  82. Allez, cadeau :

    http://dl.free.fr/jbIORITS1

    On savait depuis lurette que « l’acte unique » était une enkhulerie. Quand ça vient du Che et que c’ est imprimé dans le Vespéral, c’est à peine moins douloureux :

    « Cette défiance populaire à l’égard des politiques vient aussi du fait qu’on a refusé de voir le gigantesque transfert de compétences vers des instances non élues et qui n’ont de comptes à rendre à personne. C’est le cas de la Commission européenne. Celle-ci, sur la base de l’Acte unique, véritable passeport pour le néolibéralisme, a multiplié des centaines de directives dont celle, en particulier, qui a permis la libéralisation des capitaux à l’échelle mondiale, et avant même toute harmonisation de la fiscalité du capital. Tout le monde n’y a vu que du feu quand cet Acte a été présenté comme la perfection du marché commun. Les parlementaires n’ont pas compris qu’ils déléguaient un immense pouvoir à la Commission. Le peuple français a été pris par surprise et quand il s’est ravisé en 2005, en votant contre le traité constitutionnel européen, on lui a fait comprendre qu’il était trop tard. »

  83. au passage, « l’ultra-libéralisme », ça n’existe pas. Donc quand on le rend responsable de tous les malheurs du monde, le propos perd en crédibilité …
    Quant à pontifier sur le libéralisme sans en avoir jamais fait l’étude un minimum sérieuse c’est le sport favori de certains ici .
    Je voudrais juste au passage, rappeler, avec Maurice Allais, que « Le libéralisme ne saurait être un laisser faire ». Et que : « Pour l’essentiel le libéralisme ne se réduit pas à une doctrine économique. C’est fondamentalement une doctrine politique dont l’essence est de définir les conditions sous lesquelles les hommes peuvent vivre ensemble. L’organisation économique n’en constitue qu’un chapitre. »

    Bonne journée z-à tous 😉

        • Face à de la militance dékhonomiste de base, j’adapte mon discours. Pas la peine d’en dire plus.

        • vous n’avez aucun discours, aucun argument, vous n’êtes que postures et mépris … du vide !

          • vous n’avez jamais été capable d’avancer la moindre explication, démonstration … vous affirmez en essayant d’imposer votre avis par un argument d’autorité. Et quand on vous colle le nez dans votre fiente, vous recourez à l’insulte !
            C’est un peu court, on attend mieux de la part d’un enseignant … Dommage !

  84. Les Chinois ont essayé de croiser Catmano avec une poule savante du nom de Dobolino ! Beaucoup de bruits pour rien …

  85. J’ai remarqué que la compagnie aimait Albert (abraham) COHEN .

    Si vous avez un peu de temps à gagner pour vous rejouir les oreilles et le reste, allez , si vous le voulez, écouter des extraits de?- Mangeclous- lus par le grand Daniel EMILKFORK.
    C’est du velours, de la musique, du Pomerol grande cuvée, du bonheur!
    Sa voix , diction, son timbre dont il joue comme un musicien, en font voir voir 36 chandelles de joie : sarcastique, rare, délicieusement douce ou rocailleuse, explosive, circonvolutive, raffinée …

    P.s. je ne sais comment envoyer le lien. Taper sur coogle: France Culture- COHEN -Mangeclous lu par D.E.
    Si quelqu’un ou une me raconte ce qu’il en a pensé, cela me fera plaisir.

    Y a t- il ici des qui sont sensibles aux voix?

    • Bonjour Lili,
      Merci à vous pour cette invitation à un instant de volupté mais aussi pour votre humour que vous venez ici nous faire partager…
      Les voix (sons[imaginez le niveau de décibels qui pourrait être atteint] ) manquent sur ce blog.
      Jean-Paul devrait envisager de publier des livres sonores , s’il a comme tout un chacun beaucoup de défauts on ne peut nier qu’il a une belle voix de conteur et il serait plus agréable de l’écouter dans ce registre que dans celui de débatteur polémiste

      *aparté à l’attention de Jean-Paul ( pour éviter les points d’interrogation voire d’exclamation ou de suspension)ces derniers propos te concernant sont écrits sur un mode affectueux.

      • Le problème c’est que Jean-Paul est en mode compétiteur ! Il est un peu comme le coq qui aime défiler à la tête de ses poules quand il rentre dans son poulailler le soir après la bataille !


        On peut lui faire raconter de belles histoires – mais il faut lui donner le beau rôle sinon il se rebiffe !

    • Je suis très sensible aux voix, Lili. (Je pratique le chant.) J’irais faire un tour pour écouter ça demain ou après-demain (connexion hasardeuse et/ou limitée parce que je suis à l’étranger.)
      Je vais quand même essayer de poster cette petite anecdote à laquelle vous me faites penser: J’ai interrogé une élève à l’oral du bac, il y a une dizaine d’années. Je venais d’être muté en lycée. Une fois n’est pas coutume, la gamine fait une prestation exceptionnelle, et pendant tout ce temps, je me dis que je l’ai déjà rencontrée quelque part mais sans pouvoir me rappeler où… A la fin de l’entretien, je finis par lui demander. Elle est perplexe et avoue que c’est la première fois qu’elle me voit. Je suis sur le point de la remercier et lui souhaiter une bonne journée, puis elle me dit: « Bon, j’ai une sœur jumelle… Mais il y a peu de chances pour que vous la connaissiez… Nos parents sont séparés et elle vit avec notre père. D’ailleurs nous sommes des fausses jumelles ; on ne se ressemble pas du tout… » Je réfléchis deux secondes et tout à coup, ça me revient: J’ai eu sa frangine en cours deux ans auparavant, à cent kilomètres de là (j’étais alors TZR). Je lui donne le prénom de sa sœur, elle me regarde avec des yeux ébahis et je lui déclare: « Vous ne vous ressemblez pas, c’est vrai, mais vous avez exactement la même voix. Passez-lui le bonjour de son prof de français de quatrième. »

      La voix humaine est quelque chose de merveilleux. Et c’est assez incroyable ce qu’on peut réussir à faire avec…

      (Et je comprends mieux vos commentaires sur le zozotement. Cela m’irrite moi aussi.)

  86. Un homme d’hommes sans compétition ce serait un monde de castrats ! Au Vatican on a trouvé une solution peu conventionnelle pour se passer de bataille de coqs …

  87. Les Gilets jaunes ne sont pas complètement castrés ; ça emmerde singulièrement les « alphas » qui croyaient avoir une place toute désignée au perchoir pour l’éternité … comme Carlos Ghosn ils sont tout surpris que le « peuple jaune » se rebiffe et les mettent au pain sec de la notoriété mal acquise !

  88. P.S Ne le répétez pas à vos amis qui lisent Télérama mais Frédéric Martel est un crétin comme la plupart des gens qui croient avoir découvert la Lune – sans jeu de mots ou avec c’est selon vos goûts secrets !

  89. Comment les modulations d’une voix  » parlent » de ce qui ne saute pas aux yeux, voire de ce qui est tu.
    ______________

    J’ai adoré un vieux western passé il y a qq mois sur Arte,  » l’Homme des Vallées Perdues ». (Tiré du livre magnifique d’Abbey).
    Alan LADD ( Shane) propose un jeu sobre, intériorisé, épuré. On a pu dire de lui qu’il était un acteur trop lisse, à la limite de la fadeur. « Fadeur » aussi due à un visage fin, peu expressif , si ce n’est un regard triste… Et pourtant, il est formidable.( Eastwood plus tard fera de même dans la totale impassibilité).

    J’ai tellement aimé que j’ai voulu connaître sa vraie voix anglaise.
    Et alors … une voix de bronze, d’or liquide en fusion. Là était le secret de la grande faveur qu’il eut en son temps.

    Le théme du film fut repris plus tard par Clint Eastwood.

    Finalement je n’ai pas parlé du sujet de mon titre, ce sera pour plus tard.

    Aloha elimal, votre petit signe amical!

    • C’est un western classé dans les 5 premiers sur les listes de l’AFI. Un chef d’œuvre.

    • « Finalement je n’ai pas parlé du sujet de mon titre »

      Ah ! J’me disais aussi qu’il manquait quelque chose à tes phrases.
      J’avais bien vu ce qu’il y avait en trop, ce qui boitait, mais pas ce qui manquait, ce qui était caché.
      Un conseil Lili, si comme moi, tu ne veux pas trop perdre ton temps à lire les commentaires des intervenants (JPB inclus) du blog, empare-toi d’eux et continue de les écrire encore un peu…
      Évidemment, je ne sais pas si tu sens le paradoxe et où ça peut te mener.

  90. J’ai rien compris à cette histoire avec Flo que JPB a gentiment raccompagnée à la porte de sortie du blog. C’est dommage, j’aimais bien parler de westerns avec elle, ses posts étaient comme des lassos qui tournoyaient au-dessus de ma tête et s’entrelaçaient autour de mon ordi.

    • « C’est un si beau monstre ce JPB » que peut être Flo reviendra lui faire de temps à autre une petite visite en loucédé !

      • C’est une idée Pierre,
        Pas impossible que je ne profite de ses absences prolongées (type congé, vacances) pour que je vienne, une fois, vous taquiner.

    • Passage exceptionnel (s’il n’a pas bloqué mon IP)

      Je crois me souvenir que le tombereau d’insultes de Sansèv’ à son encontre ne lui avait valu d’être fichue dehors – elle n’y était pas allée avec le dos de la cuillère ; je n’ai pas les bonnes relations, voilà tout. Attitude envers moi qui ne fait que confirmer : Fort avec les petites ; larve avec les fortes.
      Je t’assure que ma colère était fondée et qu’il n’y a aucune parano, le monsieur n’est pas une victime. Je me félicite un peu d’avoir la primauté de ce geste qui contredit tout bonnement la liberté d’expression qu’il se targue d’appliquer sur son blog. Je te mentirais si je te disais ne pas avoir été estomaquée quand il m’a indiquée la sortie.
      Je te devais cette petite explication – qui n’en est pas une… – Je ne passerai plus, je décroche.
      Bises

      PS : A dans 12 mois peut être sur le messenger de Pascale.

      • Se barrer ne contredit en rien la liberté d’expression qui règne ici. C’est l’expression de votre libre-arbitre. Moi, je m’en lave les mains — qui sont pures, par ailleurs.

        • Non. Vous m’avez raccompagnée à la sortie. Et Hervé l’a très bien ressenti et formulé . Et sans que nous nous soyons concertés.
          Vous faut-il le commentaire qui en fait mention ? Ce que vous vous seriez jamais permis de faire avec la copine de Sarko. C’est encore un fait

          Allez, basta !

      • Quant à l’idée que je bloque un IP… Paranoïa, madame ! Et vous vous y connaissez !

        • Vous nous avez la démonstration de la votre avec 14 points d’interrogations.
          Je vous ai aimablement demandé d’intervenir parce qu’ils avaient tendance à discréditer mon commentaire sous lequel ils étaient placés. Au lieu de quoi, vous avez ignorez ma demande, sans vous êtes pas priver de faire d’autres interventions. Et c’est seulement lorsque que je me suis fâchée, que vous êtes venu justifier vos points d’interrogation 24h après ma première demande. Vous seriez fait une parano parce que vous sentant visé par l’enfant gaucher et en échec que je mentionnais dans mon commentaire et vous-même. wé wé… C’est bien connu, vous étiez un élève en échec… Alors votre basse cour peut venir caqueté, prenant votre défense, piailler vous connaître. Nous savons, vous et moi, quel est le véritable fond qui a animé la volonté de venir indiquer votre stupéfaction sous mon commentaire.

          • Vous nous avez fait * la démonstration de la votre,
            caqueter *

            Vous savez quoi, ma parano ainsi que moi-même vous emmerdons Briguelli ; à pied, à cheval et en voiture.

        • Et vous vous êtes bien gardé de venir placé votre justificatif sous mon premier commentaire, ce qui aurait pu valoir pour excuses, laissant vos points d’interrogation tels quels et à l’appréciation qu’ils peuvent susciter auprès d’un nouveau lectorat. Vous ne vous seriez pas abaissez à me répondre malgré mon interrogation sur votre intervention. Je ne brunch pas avec Sarko et on peut donc me fiche dehors.

          Vous n’êtes qu’un sombre connard*.

          (j’estime à présent que votre mise à la porte est justifiée)

          • plein de fautes, désolée ainsi pour les précédentes encore présentes en non corrigées (il faut être dans les petits papiers de l’hôte et je n’ai pas de biscuits le concernant… Contrairement peut-être à d’autres qui bénéficient de ses grandes largesses et de sa belle tolérance sur leurs éventuelles contestations et dérapages) :

            placer*, abaissé*

          • Etonnez-vous plutôt de l’absence des échanges absolument intéressants, constructifs, toussa, de Brindamour. Il (elle ?) avait pourtant fait la promesse de s’y livrer dès mon départ.
            Mais quelle trompette vous vous êtes encore trouvé là pour vous cirer les pompes !

            : )

  91. Erratum.
    ________
    * L’homme des Vallées Perdues, c’est le roman de J. SHAEFFER.
    ☆ ABBEY, est l’auteur de ce chef d’oeuvre , que voulut absolument tourner K.DOUGLAS( il fallait trouver un cheval courageux). Le titre vaut des milliers de lignes: – Seuls sont les Indomptés
    ________________________

    • Plutôt Indomptés que Idomptés sinon on va croire que c’est une nouvelle race transhumaniste qu’on est allé choper dans les vallées perdues !

  92. Viens de découvrir plus haut les commentaires sur Cohen. Je suis toujours étonné quand on parle de littérature dans ce blog, mais passons !
    Pas lu « Mangeclous », mais « Belle du seigneur » et « Ô, vous frères humains » (qui m’a fait fondre en larmes).
    De « Belle du Seigneur », je me souviens de la scène où Solal se grime en vieillard édenté pour mettre à l’épreuve Ariane – qui rate l’épreuve, évidemment.
    Y fait pendant la scène où, dans le train, Solal regarde la belle Ariane, (ils sont jeunes-beaux-riches) et découvre avec dégoût qu’elle a les narines légèrement noircies par de la suie.
    Me souviens aussi du passage des dents, Ariane possède un sourire de perles blanches et il en arrive à penser qu’une seule ces dents absente ou noire suffirait à anéantir son sentiment. Il est lucide, c’est aussi un regard aiguisé sur ce qui entre dans le processus de séduction, d’attraction où il lui est impossible de rayer la dimension esthétique de l’être désiré.

    C’est marrant, parce que j’ai repensé à ces deux passages lors de la « sortie » de Yann Moix sur son impossibilité de désirer quiconque n’est pas femme-jeune-asiatique.

    Je trouve que les paroles de Moix correspondent aux notations de Solal : évidemment, comme un simple, faible et lugubre écho peut correspondre à un brillant motif d’orchestre : certes !

    Mais le problème est le même, qui fait que je crois bien avoir en aversion Moix, et parfois en détestation Cohen. Même si cela peut sembler sacrilège, au nom de la littérature, de juxtaposer ces deux noms-là.
    Il y a cependant chez les deux, fondamentalement, une objectivation de l’autre qui perso, me remplit de répugnance.
    Plus que de l’amour ou de la misogynie, « Belle du Seigneur » est plutôt pour moi le roman d’un incommensurable orgueil, assez déplacé. Je me suis parfois demandé si Cohen n’aurait pas été meilleur écrivain s’il avait choisi l’anglais. L’orgueil passe mieux en anglais.
    N’empêche « Belle du seigneur m’est tombé des mains. Bon sang, quel cataplasme ! Lu, j’en suis persuadé, comme un mode d’emploi par ceux qui n’auraient pas aimé s’ils n’avaient entendu parler d’amour.

    • Si toutes les Belles étaient visitées en catimini comme il se doit on parlerait moins du Seigneur – qui nous emmerde un petit peu avec ses grands airs.

    • MESSAGE PRECEDENT
      Cela pourrait être vu par dobo comme un message personnel à l’attention de rédacteur/critique littéraire inutilement verbeux.
      Il n’en est rien, bien évidemment…uhuhu !

    • Beaucoup plus court et plus larmoyant, essayez donc le Livre de ma mère, mauvais fils que vous êtes !

    • C’est mon épouse qui m’a fait lire Belle du Seigneur. Je n’ai pas réussi à en décrocher pendant deux jours.

      Mais pour moi, ce livre n’a pas grand-chose à voir avec l’amour: Solal et Ariane sont avant tout amoureux d’eux-mêmes, chacun servant de miroir au désir de l’autre. C’est d’ailleurs tentant de faire le parallèle avec Laclos, où Valmont et Merteuil se trouvent dans une situation analogue. Mais lorsque Valmont tombe amoureux de Tourvel, il n’y comprend rien sur le moment, parce qu’il a cessé pour une fois de ne penser qu’à lui.

        • Je ne parle pas de son intellect mais de ses sentiments. Elle aussi est victime de sa vanité et c’est également l’ostracisme social qui finit par avoir raison d’elle.

          Contrairement à vous, je ne suis absolument pas fasciné par Merteuil. Et je suis souvent très amusé lorsque je constate que mes élèves filles la considèrent comme une féministe avant l’heure. Ce n’est pas une féministe, c’est juste une égoïste. Mais il est vrai que beaucoup de « féministes » aujourd’hui ont complètement galvaudé le terme.

  93. Hello gus,

    Si vous arrivez à capter D.EMILKFOK vos oreilles vont s’envoler!

    Votre histoire. La preuve de vos bonnes antennes afin de percevoir autrui!
    Serrons nous la main, parceque outre la sensibilité, je chante aussi ( pas dans une chorale, mais partout).
    Être sensible, avoir des sens bien alertés , c’est parfois donc trouver mieux que d’autres, le Sens. L’inconvénient est qu’on souffre davantage, mais lorsqu’on est bien … la puissance!
    Sur tout cela, juste dessus passez un lourd manteau de secret , mais vous y avez certainement pensé…

    Par ex. l’intelligence et la modestie de michel GALABRU, on savait. Mais la pudeur et sa grande sensibilité!… Un ex. ne faisant que passer.

  94. Brizitte est une folle de la messe.

    Brizitte Micron était dans la Meuse, à Bar-le-Duc, patrie de Pierre Michaux, inventeur méconnu de la bicyclette par l’utilisation d’une PÉDALE, auquel ce sale Boche de baron de Drais n’avait pas pensé. En plus, Brizitte n’a aucune circonstance atténuante dans son fâcheux oubli, puisqu’elle était accompagné par S. Bern, un Luxembourgeois.
    Une Nation qui oublie ses prestigieux exploits techniques, du fait de lamentables femelles littéraires, ne peut que partir en COUILLES.

  95. Moi aussi je ne suis pas allée au bout de « Belles… » il faut lire -Mangeclous- et le – Livre de ma Mére-.
    Et d’autres.

    C’est pas si béta que cela de penser à Moix, parcequ’il semble que tous 2 ont davantage besoin de maman qui les dorlote comme des rois bébés (donc pas besoin d’ effort d’ être Homme), plutôt qu’une femme (avec tout ce dont vous rêvez) , mais qui est aussi de la matière, si vous permettez, qui se mouche, qui baille, qui transpire etc…
    Cette réalité les offusque et les brusque…
    Bon … je comprends en ces temps vulgaires et sans pudeur où le sexe faible se veut plus mec, c’est dur…
    Mais la remarque est plus concernante pour Albert COHEN. C’est d’ailleurs pour cette raison, entre autres multiples, que le LIVRE de ma MERE est déchirant. Une maman, la mama, cette merveille à jamais perdue.

    • Foutez la paix à Moix.

      Il baise, lui…

      Il préfère le nuok mam aux vioques mam’, grand bien lui fasse.

    • Quand je pense que la ville de Marseille, capable d’honorer le moindre poète provençal, n’a même pas mis une plaque sur la maison qu’habitaient les Cohen, juste a-dessus du lycée Thiers…
      Alors qu’il y en a une rue Terrusse (à gauche en descendant, à hauteur d’un premier étage) là où résidait à la même époque le petit Pagnol, avec qui Albert était en classe…
      Ils seraient pas un peu antisémites, à la mairie ?

      La mère de Cohen a fait aux pétainistes la bonne farce de murir trois semaines avant la grande rafle des Juifs marseillais. Son fils était à Londres, à l’époque. Je ne sais trop comment son père s’en est tiré — il est mort dix ans plus tard.

      • Ah ! les babouineries ! Ah ! la scène de séduction ! Livre d’une lucidité totale, d’un pessimisme radical, d’une beauté confondante !
        Et puis, le petit Didi, que l’on méprise très vite, puis pour lequel l’on se prend à avoir de l’empathie, quand il mange à même le saucisson, assis sur la cuvette des toilettes…
        Et la crispante mère Deume : « le homard zermidor » …

        En fait, une des deux ou trois plus belles choses que j’ai lues de ma vie !

        • Pareil. Un roman qui fait rire pleurer et rire (comme disait l’autre), c’est aussi difficile que rare (comme disait un autre autre.)

    • Oui, Mangeclous, c’est presque un « spin-off » de Belle du Seigneur. Avec, si je me souviens bien, l’un des autres oncles de Solal qui explique à quel point celui-ci se goure en misant tout sur la séduction, alors que vieillir avec quelqu’un qu’on aime, malgré tous les tue-l’amour du temps qui passe, ça peut être très émouvant aussi.

      Je sais que Johann Trümmel a écrit une espèce d’antithèse de Belle du Seigneur intitulée La Marge Molle, mais je ne l’ai pas lue.

  96. Il y a une rue André Suarès à Marseille – qui n’est pas le plus connu des écrivains français du XXe siècle.

  97. Il faut dire que Pagnol et Suarès ont consacré des livres à peindre Marseille alors que Cohen je ne crois pas !

  98. L’excitation perpétuelle de Suarès – ses orgasmes à répétition – sont peut être l’effet de l’atmosphère propre à Marseille !
    Ou bien cette mer trop bleue le tympanise …

    • André Suarès me fait penser à un zombie monté sur ressorts et toujours en peine de chair humaine !

      Mais c’est peut être une exagération contemporaine et cinématographique – après tout le premier studio Lumière était à La Ciotat.

  99. « Le Grand Lupanar » chapitre XVIII de Marsiho choqua Paul Claudel qui aurait bien voulu qu’on taise Marseille-bordel-sur-mer.
    Bon ! mais les grands ports sont toujours un peu des bordels. Naples tout autant que Marseille.

  100. En France trois monothéismes se disputent le pavé :
    – Les Chrétiens qui détestent les pédés.
    – Les Musulmans qui détestent les Juifs.
    – Les Juifs qui méprisent tout le monde.

    Voici le monstre tricéphale que la révolution culturelle a engendré !

  101. Il n’y a rien d’étonnant à ce qu’un Gilet Jaune inculte considère un Académicien juif comme haïssable, parisien, pétillant car représentant cette aristocratie que ces Républicains du Rond-Pont détestent.
    Inutile de faire un fromage de cette vulgaire grossièreté, salutaire lorsqu’on est à cran et en foule avinée joyeuse d’exprimer sa pensée.

    • C’est surtout marrant que le pompier pyromane co-fondateur de SOS Racisme se fasse brûler les doigts quand il croise dans la rue un de ses petits protégés maghrébins !

    • Je doute que ceux qui ont proféré des ignominies antisémites à l’égard du philosophe aient été avinés… Question d’idéologie…

  102. Alain Finkielkraut a co-fondé SOS Racisme avec Julien Dray par mépris de la France et des Français – c’est le péché pas mignon des Juifs le mépris !

  103. C’st le contraire de Suarès qui passe d’une exaltation orgasmique à une autre, l’autre l’académicien jaloux passe d’un dégoût à un autre !

  104. Je crois que Pheldge voudrait que je me donne la peine de faire une analyse serrée de l’oeuvre de Finkielkraut ! Bonjour le temps perdu à recenser tout un tas de conneries exclamatoires et interro-négatives sur internet, le portable et l’écriture qui n’est plus ce que ça a été ma bonne dame ! Et l’amour courtois vous en faites quoi ? Du boudin peut être …
    On a de la chance parce qu’on a du recul nous autres historiens des idées : on avait déjà tous ceux qui écrivaient dans les journaux, les crétins qui au XIXe et au XXe siècle s’exclamaient contre les chemins de fer, les automobiles et les avions sans parler des dirigeables ! Et l’horrible danger de l’imprimerie dans les siècles précédents. Et la lecture qu’il faut éviter aux jeunes filles nubiles ? Ca leur met des idées malsaines dans la tête ..;

    Si Finkielkraut pratiquait l’humour corrosif et le second degré cela se saurait ! Je crois que c’est la Madame Bovary des idées … mais tout le monde je le sens ne sera pas d’accord avec ma vue d’ensemble sur la vie, le caractère et l’allure du corpus finkielkrautien.

    Madame Bovary c’est l’imbécile parfait selon Flaubert qui se classe parmi cette classe distinguée de ceux qui lisent les livres au premier degré !
    Parce qu’enfin il y a chez Gustave aussi ce lecteur au premier degré qui se monte le bourrichon comme il dit – mais lui s’en rend compte et en rigole doucettement !

    • Quand Flaubert faisait des lectures publiques chez la princesse Mathilde ou chez les Goncourt dans leur grenier en présence de ses confrères il rigolait comme un bossu ! Avec son énormité rabelaisienne …
      De même Kafka avec ses amis quand il lisait ses contes encore inédits.

      Voilà ! Je ne saurais quoi dire de plus … ceux qui ne comprennent rien à la littérature laissez-les de côté !

  105. Pour PD.
    ________
    Même au 36 éme degré de lecture de l’auto- intitulé- intello- qui comprend- bien toute litterature,
    Même au 36 eme degré de la provoc,
    Votre affirmation matudinale à propos des « Juifs méprisants »
    est une belle bouse fumante et antisémite.

    Et tant qu’à faire pourquoi pas écrire :  » Judii perfidii »!

    • Vraiment ? Il n’y aucun mépris de Alain Finkielkraut pour ses contemporains et pour son époque ? Je crois même qu’il a écrit un livre intitulé « Le mécontemporain ».

  106. Comme dirait Lili je ne comprends rien à la littérature ! C’est pourquoi je m’acharne à lire …

  107. Renaud Camus et Alain Finkielkraut sont deux grands amis – ce n’est pas une perfidie de ma part de le dire ! Renaud Camus a écrit trente ouvrages pour exprimer tout son mépris pour l’esprit-petit-bourgeois de son époque. Si je disais « Renaud Camus admire le peuple français », il me rirait au nez ! « Mon pauvre ami vous êtes bien indiscret de me prêter une telle générosité … » me rétorquerait-il !

    Ils ont donc une admiration partagée pour leur propre mépris du petit peuple !

    C’est un peu comme Laurent Alexandre qui vient à Polytechnique pour s’adresser aux « alphas » du futur règne transhumaniste – tant et si bien que même les polytechniciens sont gênés par ce discours au premier degré ! Discours orwellien ou huxleyien peut-être.

    La littérature se doit d’être un peu plus finaude je crois !

  108. Suite PD.
    * * * * *
    … vous joindrez ainsi votre voix ô combien pertinente (et hors sentiers battus! ) à l’antique chorale Catholique , qui brâme de la sorte en sourdine, depuis pas mal de temps, et au Gaucho -islamisme anti sionniste plus récent, plus sonore et plus virulent. Bel ensemble vocal!

    Toutes haines se rejoignant en ce moment au confluent antisémite. Et c’est reparti!

    PS. : Hitler avait écrit dans son roman trés connu (et encore très lu en de certains pays), que la seule religion ayant grâce à ses yeux était islam. Cqfd.

    • Oui c’est fou ma bonne dame !

      Moi je suis devenu shintoïste sur les bords histoire de me brider un peu avec le temps !

  109. Quel poète exaltera les profondeurs glauques de Lagos ?

    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/02/12/nigeria-a-lagos-c-est-un-crime-d-etre-pauvre_5422629_3212.html

    Marseille sur Casanis, ville d’orgueilleux déguisés en fiers dont l’édile est un vieillard casanier, qui aime tant mépriser l’étranger en s’exhibant à lui en surjouant. Marseille peut se rhabiller.

    Le Casa, c’est corse, à la base et sans acidité.
    Le vrai marseillais est une espèce en voie d’extinction: discret, pudique, superficiellement emphatique, cultivé, travailleur…Habite de plus en plus souvent à St Pierre et pour longtemps.
    Les faux? Tous les casses-couilles que nous croisons cent fois par jour, toutes origines confondues.
    Massalia, pauvre latrine.

    • « Le vrai marseillais est une espèce en voie d’extinction: discret, pudique, superficiellement emphatique, cultivé, travailleur… »

      Sisyphe est-il un vrai Marseillais ?

      • Agrég’ de culture régionale, sujet: « qu’est-ce qu’un vrai marseillais? »
        Durée: 8h.

        ( oui, l’agrég’, bla bla…on a les traumas que l’on mérite, ou pas)

    • Non ! je vous assure ce n’est pas du second degré … moi je crois qu’elle devrait avoir le prix Nobel des princesses idiotes mais cela n’engage que moi !

      • A partager avec Delphine Ernotte qui n’aime pas les mâles blancs hétérosexuels de plus de cinquante ans !

  110. Oui c’est fou mon bon monsieur. Croyez- vous que le verbe « se brider » soit approprié?
    Bridage gastrique ou mental, avec tout le respect que je vous dois,
    il n’en demeure pas moins que vous avez eu un léger reflux, un petit hoquet,
    assez « space « ; comme quoi y a des trucs pas passés, ou mal digérés, ou pas approfondis ou pas assez mâchés et que vous n’avez pas « bridés »!

    Je n’ai rien à fichre que vous me l’envoyiez dire par tel ou untel.
    Je peux aussi vous l’envoyer dire par SOLJE. ou BLANCHOT .

    Ceci dit, je salue la virtuosité de l’acrobate shintoiste.

    Comme vous aimez les livres, vous avez Aaron Appenfeld à la Grande Librairie cette semaine sur la 5.

  111. Je ne suis pas sûr que j’aurais inventé de Dieu de moi-même ! Je ne suis pas assez malin pour cela … en tout cas c’est une belle embrouille !

    • Jacques Brel dans sa radioscopie avec Jacques Chancel dit qu’il n’est assez peureux pour croire en Dieu et pas assez malin pour croire qu’il peut répondre à la question de la mort ! Il veut dire qu’il est suffisamment intelligent pour ne pas se poser de fausses questions …

      https://www.youtube.com/watch?v=fKu5cNmL43A

    • Ça a vraiment merdé le septième jour quand le glébeux s’est mis en tête de se bricoler un dieu à son image.

  112. A propos de Finkielfraut;je me demande si le commentaire le plus antisémite n’est pas celui de Macron:

    « Emmanuel Macron

    @EmmanuelMacron
    Fils d’émigrés polonais devenu académicien français, Alain Finkielkraut n’est pas seulement un homme de lettres éminent mais le symbole de ce que la République permet à chacun. »

    • Macron voit des immigrés partout ! Rendez-lui son Benalla sinon il va nous faire des hallucinations répétitives …

    • Avant on avait une politique d’assimilation. Cetta assimilation a produit des artistes, des scientifiques, des philosophes de premier plan – Marie Curie, Aznavour, Ferrat, Charpak, Schwartz, Finkielkraut, etc. Aujourd’hui, on parle d’intégration. Il faut des-assimiler les assimilés pour les rendre présentables dans la catégorie « succès du métissage ». Et on le voit bien avec le déferlement médiatique sur la mort de Charles Aznavour. Charles Aznavour était français par la naissance, et s’il a été élevé dans une « communauté » immigrée il était totalement assimilé. Au point de n’avoir utilisé sa vie durant que son nom et son prénom francisés. D’ailleurs, Aznavour a exprimé clairement sa vision de sa propre identité : un artiste français d’origine arménienne. Mais à sa mort, les journalistes ont utilisé un prénom que le chanteur n’a jamais utilisé: « Shahnourh Varinag Aznavourian dit Charles Aznavour ». On renvoie les gens à leur origine. Pauvre Aznavour qui a une seule patrie, mais les journalistes ont tout fait pour lui donner deux patries pour le prix d’une….

  113. On savait Macron anti-gitan;on apprend qu’il est aussi anti-sémite.

    « Le boxeur, la vidéo qu’il fait avant de se rendre, il a été briefé par un avocat d’extrême gauche. Ça se voit ! Le type, il n’a pas les mots d’un gitan. Il n’a pas les mots d’un boxeur gitan »

    Emmanuel Macron n’a pas démenti avoir tenu ces propos en « off ».

    Christophe Dettinger va porter plainte (ou a porté plainte) contre Macron pour diffamation et injure raciste.

    L’un de ses avocats est Henri Leclerc.

  114. Alain Finkielkraut insulté, les médias en parle beaucoup. Une enquête va être ouverte. Il faut dire que les enseignants subissent de violence quotidiennement, sans que cela inquiète beaucoup de monde.

    Quant à l’antisémitisme, ’ai du mal à croire à cette prolifération de croix gammées comme un accès « spontané » d’antisémitisme, au même moment où certains tendent de nous convaincre que toute révolte populaire est marquée du sceau du populisme donc que des loups sont entrés dans Paris… Que la violence nous menace tous et ce en parfaite contradiction avec les faits et le nombre de morts, d’estropiés exclusivement du côté de ceux qu’on accuse de violence. Ce genre de campagne enveloppe trop bien à la fois ceux que l’on veut déconsidérer, les banlieues et les gilets jaunes devenus des « beaufs ». Il s’agit peut-être de donner son axe à la campagne de Macron, ce sera lui ou les fascistes de Le Pen…

    • Les antisémites qui ont insulté et menacé le philosophe m’avaient l’air d’être des Gilets Jaunes à la barbe bien drue…

        • Le plus bizarre, c’est qu’on ne les avait pas beaucoup vus dans les manifs avant que ces chiffres sur la recrudescence de l’antisémitisme soient mis en avant… Non, c’est vraiment bizarre… Mais on va encore nous traiter de paranos.

          Tiens, Nicolas, vous me rappelez que je fus effectivement victime de ce genre d' »insulte » quand je travaillais dans certain quartier sensible, et qu’il n’y eut alors pas grand-monde pour s’en émouvoir. J’avais presque oublié cet épisode désagréable. Il est vrai que je ne suis même pas juif, mais j’avais décidé de le garder pour moi.

          C’est marrant Jean-Paul, vous aviez annoncé la manœuvre par ladite chronique. « Calomniez, calomniez, etc. » Il ne change pas beaucoup de stratégie, le président.

        • L’obésité touche plus le pauvre que le riche: https://www.marianne.net/societe/malbouffe-les-plus-pauvres-principales-victimes-de-l-obesite

          Sur Alain Finkielkraut insulté, un gilet jaune a échangé calmement avec le philosophe pendant des minutes. Et il montre que finalement AF est aligné sur l’opinion de « l’etablishement »: Alain Finkielkraut

          Mais cette vidéo, les médias les montrent -ils ? : https://www.youtube.com/watch?time_continue=4&v=KUbcChsxr-w

    • Les collabobos islamo-gauchistes sont prêts à tous les révisionnismes pour innocenter leurs petits protégés nazislamistes.
      A gauche et à l’extrême-gauche, le soutien aux islamistes (nouveaux « damnés de la Terre ») permet de vivre sa judéophobie en toute quiétude.
      L’antisionisme n’est que le cache-sexe de l’antisémitisme.

  115. Les khons à gilet jaune sont là, d’autant plus présents qu’on a libéré leur parole. Que faire ?

    https://www.lexpress.fr/culture/et-si-l-on-concluait-un-pacte-avec-la-connerie_2062314.html

    « face au bloc d’ « inquestionnabilité », qu’est le con, face à son inaptitude à tout « retour sur soi », le spinoziste sait qu’il est inutile de tempêter, de vaticiner, de s’emporter. Haïr le con, abominer la conne, leur faire la leçon n’est pas plus recommandé. Ni blâmer, ni juger. Comprendre. Et, simplement, « empêcher les cons de nuire dans la pratique » »

    On voit bien que Rovere ne connaît pas Raoul le gilet jaune. Parce que, à ce niveau, faut plus comprendre, faut prier.

    • 1) Une nouvelle déformation de la phrase de Spinoza.
      Spinoza est devenu le signifiant magique.

      2) Y ayant réfléchi,je me suis dit que le postulat de Charbonnel n’avait aucune validité.

      On peut construire une théorie mathématique sur des axiomes;j’ignore comment Euclide considérait ses postulats;je suppose tout de même qu’il pensait avoir énoncé des vérités indubitables;il a fallu pas mal de siècles pour en arriver à l’idée de géométries non-euclidiennes.

      S’agissant des gilets jaunes,ils sont un FAIT observable;on ne peut postuler que ce sont des cons;il faut les observer,écouter ce qu’ils disent, mesurer leur intelligence ou leur connerie.

      Me voici donc libéré d’une perplexité:le discours de certains gilets jaunes me paraissait intelligent ,cohérent,convaincant et cela entrait en conflit avec le postulat de Charbonnel.

      Cela dit, si une majorité de gilets jaunes sont des cons,cela ne les empêche pas de représenter une force politique.

      Macron et sa clique sont intelligents;il est probable qu’ils viennent à bout des gilets jaunes.

      D’ailleurs,pendant les manifestations , la réforme des retraites avance, la destruction de la Sécurité Sociale aussi,tout comme celle de l’école de la république.

      On peut prévoir l’écrasement de la révolte-qui ne pourra s’accomplir que par le déchaînement de la violence étatique.

      Le scénario le plus plausible:meurtre de policiers par des manifestants armés + envahissement d’un lieu genre Assemblée Nationale-qu’on aura eu soin de ne pas protéger suffisamment.

      Macron déclare le République en danger et rétablit l’ordre sans hésiter à tirer dans le tas.

      • « cela ne les empêche pas de représenter une force politique »

        Où sont les candidats (albicans) et les listes ?

        « On peut prévoir l’écrasement de la révolte-qui ne pourra s’accomplir que par le déchaînement de la violence étatique »

        Il suffit d’isoler et de laisser faire la dégradation entropique. Le couple Vilani-Toufriquet sait faire.

  116. Bon, ça va mieux, mais 48 heures tout de même et le soutien affectueux de ma vieille copine de blog Elimal. Je n’avais jamais vécu ça. J’ai eu une de ces trouilles. Ce n’est absolument pas dans ma nature.
    Merci pour vos savants conseils, Savonarole, mais je prends vitamine D et magnesium à satiété.
    Merci Gus pour votre sollicitude.
    Et non, Dugong, pas de contresens. Méthode de Catmano = méthode pour enfants limités, pas assez ambitieuse pour des enfants demandeurs et un peu exigeants. Zorglub est un type super qui n’a jamais eu le manuel Lire et écrire au CP entre les mains. Il a juste cru ce qu’on lui a dit. Zorglub ? Ça sort d’où, ça ? Vous l’avez inventé tout seul ? Vous êtes expert en manuels de lecture CP et vous nous l’avez caché ?

    « Le 15 février 2019 à 16 h 58 min, Zorglub a dit :

    Pour le fond : elle a construit et expérimenté en temps réel afin de l’adapter in vivo en utilisant un système de pensée type essai erreur une méthode d’apprentissage de la lecture d’une efficacité redoutable pour les enfants « ordinaires ».
    On peut penser que les méthodes très actives sont plus efficace pour les élèves dotés de facultés cognitives sensiblement supérieures à la moyenne mais sa méthode n’est pas ciblée sur ces enfants.  »

    Si c’est le GRIP qui classe ainsi le manuel de Catherine Huby, qu’il la délie de son contrat et le lui rende. La roche tarpéienne est proche du capitole !
    Je n’ai rien dit à Catherine pour l’instant, mais je me tâte. Je vais voir mais cette analyse est scandaleusement inique et très très mensongère. C’est vraiment laid, et mon honnêteté foncière, celle qui m’a fait raté ma « carrière » en est complètement démolie.

    Le 16 février 2019 à 6 h 12 min, Jean Paul Brighelli a dit :

    J’ai apporté aux anti-pédagos une occasion en or de prendre le pouvoir en 2007. Et ne pas l’avoir pris était une connerie noire que les gosses paient chaque jour. Tout ça pour des détails; Je n’en suis toujours pas revenu. — et j’avais payé pour ça, en soutenant Sarko.

    Certes, mais en quoi est-ce Catherine qui en est responsable plus que Guy Morel ou Cécile Reveret ou etc … ? Catherine s’est barrée, si j’ai bien compris, parce qu’elle en avait marre de cette bande de bras cassés. Je sais bien que Guy est votre ami ( encore qu’il fut une époque où il était bien plus aisé de porter une critique contre vous que contre sa sainte laïque) mais enfin, ce n’est pas une raison pour faire porter la totalité du chapeau à ma frangine. Sinon, on est bien d’accord tous deux sur le fait que ils, tous, sont des cons butés et des guignols coincés dans leurs querelles post soixante huitarde. Comme quand Catherine a refusé de collaborer avec les Marcheurs avant les présidentielles; Il n’ avait rien à y perdre !

    • Savonarole ! Trois heures de marche à pied en montagne, sans traîner la jambe, d’un pas vif et alerte, mieux qu’un bon bouquin.

      • Ouf , un grand sourire pour vous Dobolino, j’ai vraiment eu peur comme je viens de vous l’écrire… ça fait plaisir de retrouver votre verve intelligente…

  117. Zorglub, j’en fais quoi, de ça ? Je le lui livre moi-même, ou vous vous en chargez ?
    Le 15 février 2019 à 16 h 58 min, Zorglub a dit :

    Pour le fond : elle a construit et expérimenté en temps réel afin de l’adapter in vivo en utilisant un système de pensée type essai erreur une méthode d’apprentissage de la lecture d’une efficacité redoutable pour les enfants « ordinaires ».
    On peut penser que les méthodes très actives sont plus efficace pour les élèves dotés de facultés cognitives sensiblement supérieures à la moyenne mais sa méthode n’est pas ciblée sur ces enfants.

    • Vous connaissez fort bien l’amitié que je vous porte et l’admiration que j’ai pour votre soeur.

      Je découvre avec stupeur la cataclysme provoqué par une remarque anodine !
      Je regrette ne ne pas avoir trainé ici les derniers jours.

      Comme le disait Dugong vous sur-interprétez à un point tel que ça pourrait être drôle si ça ne vous mettait dans tel état qui me désole.

      Dans le fil précédent on a abordé la question de l’apprentissage de la lecture par les enfants HQI ou d’intelligence très supérieure.
      Beaucoup ont observé qu’il apprennent seuls « à l’insu de leur plein gré », spontanément pour peu qu’on leur fasse lecture régulièrement sur le coin du lit éventuellement en suivant du doigt le texte lu.
      En quelques sorte, ils n’ont pas besoin de « méthode » seulement d’être plongés dans l’écrit.

      Les pédagogies fortement inductives, celles de la découverte et de la construction du savoir, celles de l’élève au centre, les méthodes actives, etc. donnent des résultats désastreux avec les enfants « ordinaires ».
      Et pour ces raisons je les condamne puisqu’elles privent 80 ou 90 % des élèves d’un cadre structurant, d’une progression rationnellement construite afin que s’organisent des prérequis savamment ordonnés, de la mise en place de schémas logiques qu’ils auraient été bien en peine de concevoir par eux même, etc.

      MAIS ces méthodes peuvent être très adaptées aux enfants à haut potentiel qui pourront choisir librement leur rythme, ne seront pas bridés dans leur progression, auront la possibilité d’exercer leur potentiel de raisonnement hypothético-déductive et donc de le renforcer, de laisser leur pensée complexe s’exprimer, etc.

      Vous osez interpréter « Méthode de Catmano = méthode pour enfants limités, pas assez ambitieuse pour des enfants demandeurs et un peu exigeants. »
      C’est très sot ou de mauvais foi !
      En dépit des tentations eugénistes qui sont miennes je n’en suis pas à considérer que
      * 97,7 % de la population (QI < 130 limte convenue du HQI)
      * 91 % si on y ajoute la zone de "grand fort" 120 < QI < 130
      sont "limités" intellectuellement !

      Il sont seulement "normaux" au sens premier du terme !

      Vous étiez mal virée et vous êtes partie en vrille.
      Il est très regrettable que personne ne vous ait tenu les propos rationnels et rassurants ci-dessus afin de vous montrer qu'il n'y a nul mépris dans mon point de vue.

      Votre soeur a écrit une méthode particulièrement adaptée aux enfants "normaux" (ie tous ou presque) et c'est le plus grand compliment qu'on puisse lui faire !

      Et ce contrairement à des méthodes ultra "globales" (oui pas le bon mot traduisez) et inductives qui peuvent néanmoins être d'une grande efficacité sur un cerveau surefficient qui possède le potentiel de se passer de l'étape "déchiffrage".
      (ce qui peut laisser, même chez ces mômes, une vague propension à lire trop vite et donc à confondre deux mots proches de temps à autre, ce qui se corrige facilement à coup de beignes lorsqu'il lit à voix haute).

      Voilà c'est tout.

      Qu'y a-t-il d'injurieux, de méprisant, etc. qui aurait pu vous pousser au suicide dans mes propos ?
      Relisez mon intervention initiale à tête reposée calmement et vous verrez que vous auriez pu conduire le même prolongement, l'usage des guillemets autour de normaux aurait dû vous alerter.

      Quel dommage que j'ai eu mieux à faire que traîner ici hier !

        • OK Zorglub. Message reçu et merci beaucoup pour vos explications. Vous êtes un type bien ! Et je ne vous en veux pas d’être aller skier ce WE. Un mal pour un bien !
          Ayant eu entre les pattes un EIP caractérisé, je pense qu’il aurait torché le premier livret en 15 jours à 4 ans et que ça l’aurait chouettement structuré. Je le trouve plutôt sympa pour un EIP, ce manuel.
          Quant à ma fille, qui n’avait que 140 de QI, j’ai dû la reprendre avec le Borel Maisonny à 7 ans car elle ne savait toujours pas lire, après 1 an de non-méthode distillée par une cruche intégrale et il y a d’abominables séquelles incurables malgré d’admirables professeurs de collège. A l’époque, le livre de Catherine n’existait pas mais, si c’était à refaire, je préfèrerais ce manuel.

          Ce que vous avez décrit, c’est l’ineffable Léo et Léa de notre ami Toto, et non la méthode de Catherine Huby. La méthode de Catherine est jugée trop difficile, de rythme trop soutenu, par beaucoup de PE de CP et nécessite décryptage et formation pour les jeunes PE qui n’ont bénéficié d’aucune préparation à l’apprentissage de la lecture en IUFM/ESPE. En outre, le Premier Livret fait suite à celui de Thierry Venot pour les GS et ne peut être abordé sans filet si la préparation n’a pas eu lieu en GS avec le GRIP, Catherine ayant réalisé à l’époque un excellent travail d’équipe avec Venot et Dupré, indéniablement, quoiqu’en dise Jean Paul. Aussi, Catherine a préparé un petit livret d’alphabétisation strictement syllabique pour les gosses qui arrivent en CP sans préparation, livret qui n’est disponible qu’en ligne sur le site du GRIP me semble-t-il.

          Dans la mesure où ce n’était qu’une analyse personnelle, une idée que vous vous étiez bâtie, c’est vraiment sans gravité et vous voudrez bien excuser ma crise de paranoia, mon cerveau étant ainsi fait.

          • Je ne parlais pas de son livre — excellent —, mais du fait qu’il fallait se serrer les coudes, quitte à faire quelques concessions aux uns et aux autres. Résultat des courses, c’est aujourd’hui une organisation nulle mais sans états d’âme qui a l’oreille du ministre — et moi, je passe pour un type corrompu. Bravo et merci à tous et à toutes.

  118. Hello dobo,
    Quelle soeur aimante et fidéle vous faites , et qui vient au secours de petite ou grande
    soeur! C’est réconfortant.
    … la mienne est à la fois dans la Chantilly et l’ingratitude.

  119. Récup et trombinage (suite)

    Ca va être coton de conserver l’amas globulaire déliquescent de gilets jaunes à bout de vier jusqu’au mois de mai.

    • Récup et trombinage…

      Commence déjà par enlever les paquets de mouches jaunasses que t’as sur le nez, dudu !

      • Les mouches tombent comme des mouches à Gravelotte. Même en bavaroises, on n’en a presque plus, ni sur les pare-brise ni sur les visières.

    • Les histoires complètement barrées de dobo auxquelles j’ai rien compris, ça doit être encore du crêpage de chignon chez les Tupperware Girls, niveau Gilets Jaunes : j’adore l’inhumaine humanité de ce blog.

    • Je vous fais profiter de mes incroyables capacités déductrices (enfin, inductrices, je confonds toujours): je crois avoir compris que Catmano (qui est peut-être la même que Catmeeow ((ou un truc du genre)), laquelle postait encore il y a peu sur ce blog) est la sœur de Dobolino et qu’elle a rédigé une méthode de lecture pour enfants de CP. Certains semblent critiquer cette méthode de lecture. Et on dirait qu’il y a encore plein d’implications politiques auxquelles je ne comprends rien.

      Vu la véhémence des échanges, je m’étonne qu’on n’ait pas encore franchi le point Godwin. (Et j’attends toujours les explications de Savonarole sur ma faute d’orthographe…)

      • Non non, Gus ! Rien à voir entre Catmano et Catmustmeow. Catmano, c’est cette personne, qui a œuvré longtemps au GRIP sous les applaudissements et éloges dithyrambiques de Guy Morel et JPB et qui venait ici enfin sur l’ancien blog) il y a 10 à 12 ans développer son analyse sur l’instruction des enfants, à l’immense satisfaction de tous les intervenants, droite dans ses bottes, totalement hermétique à toute polémique stérile, toute bassesse et injure. Un iceberg inamovible et glacé !
        http://doublecasquette3.eklablog.com/accueil-c24366507

        • troisième titre sur la page d’accueil  » GRIP je jette l’éponge  » pour éclairer l’animosité de brighelli qui a œuvré pour pistonné le GRIP auprès du ministre Darcos et qui les a vus incapables de relever le défi, partant en vrille suite à des dissensions internes dignes des groupes mao ou trotsk des années 70

      • Explication :
        j’avais lu Goodwin dans votre commentaire au lieu et place de Godwin.
        Peut-être une erreur d’inattention, ou bien une correction ultérieure.

      • Pour votre information, la différence entre induction et déduction se comprend par leurs définitions respectives :
        La déduction est l’application d’une loi générale à un cas particulier.
        L’induction est la découverte d’une loi générale par extension démontrée de cas particuliers.

        Exemple :
        Vous appliquez le théorème de Pythagore à un triangle rectangle particulier : c’est une déduction.
        Vous étudiez différents triangles rectangles et vous constatez toujours la même relation entre les carrés des cotés, et si vous parvenez à démontrer que cette relation est valable pour TOUS les triangles rectangles : c’est une induction.
        Ensuite, vous pouvez vous intéresser à la notion d’angle, puis de produit scalaire, puis de géométrie riemannienne. Mais j’ai peur de vous ennuyer !

  120. @Lili: Je n’ai pas réussi à trouver les extraits de Mangeclous lus par Emilkfork. Si vous avez un lien, je suis preneur.

  121. Le FAIT EST.
    L’Antisémitisme ce jour est un anti -Sionisme . Gauchiste et Salafiste. Et donc un anti -Israel et un pro Palestinisme.

    Trois petits points sur les i
    =======================
    1// .Israel est terre des Hébreux depuis 3000ans, et « Terre Promise » depuis l’Exil .
    (« ? l’ Année Prochaine » à Jérusalem, chanté depuis l’Exil en Babylonie {?Lé shana aba bé Yerushalayim}. Qu’on le veuille ou non.
    Le mot- Palestine- a une racine hébraïque, et fut donné par moquerie aux Judéens par HADRIEN aprés la Destruction du second Temple de Jérusalem.

    2//. L’entité illusoire  » Peuple palestinien » ne date pas de la nuit des temps ( voir les écrits de Chateaubriant , ou Tocqueville sur les Juifs de Jérusalem).
    Ce terme fut inventé par l’Urss, Nasser anc co. dans les années 70.!!!!! (Sous la domination Ottomane ou Anglaise ce « peuple' » ne s’est jamais revendiqué comme tel. )

    Pourquoi?

    Because la haine Ontologique.

    Because ISRAEL enfin sur sa Terre Promise!!!
    ====== « On n’a pas pardonné aux Juifs la Shoa » ! ======( pas pardonné, itou, d’avoir transformé un caillou stérile en jardin riche de fruits et de richesses enviables et insupportables).

    3. Si on recherche la racine des Noms de famille des » Souchiens  » Palestiniens indignés!! millionnaires du Hamas ou Hezbollah, qui n’aiment que LA MORT et veulent la totale DESTRUCTION du petit caillou.
    L’étymon des familles est Jordanien, Syrien, Egyptien . (Par ex. Mahmoud Habbas, neveu de Hussein al Husseini, Grand Mufti de Jerusalem, et tonton de leïla Shahid ancienne porte parole). CE NAZI ami d’hitler et qui se réjouissait des camps d’extermination du juif, car il est dit que la haine du juif est têtée avec l’apprentissage du Coran.)
    Parlant, non?

    ….

    Dans les forêts lointaines de Lublin,
    Vers l’an 1941 , devant la Fosse d’ Extermination de la Shoa par balles.
    Une mère mise à nu, prend contre elle sa petite fille de 3ans et lui cache la tête contre sa poitrine: « ferme tes yeux mon amour, bientôt nous verrons… LA PALESTINE. »
    ( recit de Irmë Kertesz).

    • +1, comme on dit. Petit bémol à l’égard d’Israël : en bonne fille des Lumières,je ne goûte guère les états théocratiques.

  122. Belle du Seigneur ?
    Comme par hasard, mon futur époux me l’a offert, aux débuts de notre relation, en édition Pleiade. C’est magnifique, admirablement écrit, mais je ne peux même pas me souvenir du nom de cette gonzesse à qui je tirerais volontiers des baffes tant elle est conne, molasse et improductive. Une Marie-couche-toi-là, pas plus ! Exactement le type féminin que j’exècre, bête à manger du foin et sans projet personnel, le parasite parfait qui compte sur un homme pour la faire vivre. poupée de cire poupée de son. On ne peut animer un être inanimé, fait de boue, à moins d’être un juif …
    Solal est emporté par ses hormones, mais sur le long terme, il va s’emmerder à mourir avec ce tromblon essentiellement baisable, sans rien à côté. Ça va bien pour un Adrien Deume, ce genre de mannequin sans vie.
    Donc, je fais partie de ceux qui préfère de loin Mangeclous et sa clique, tous très productifs et très ingénieux, autrement plus distrayant que la pauvre fille qui se cache pour chier. Je n’ai pas réussi à 25 ans à lire Belle du Seigneur avec humour et distance mais je peux réessayer, à temps perdu.
    Place à part à Le livre de ma mère, magnifique preuve d’amour filial et si juste, si bien vu.

    • Vous n’ignorez les usages de l’époque inhérents à une femme et appartenant à un certain milieu, qu’elle se devait de tenir en société ; Cohen, lui, les connaissait parfaitement. Je ne vous oppose pas la mièvrerie d’Ariane mais vous avez un raisonnement féminin post 68 sans connaître les reliquats subsistant de l’ancien régime dans les années 50.

      • Vous aviez pourtant promis de cesser vos pollutions diurnes et nocturnes sur cette agora.
        Dans votre cas, le diagnostic hésite entre les catégories d’hystérique ou de borderline, deux entités psychiques aux contours extrêmement flous.
        Je vous recommande un excellent professionnel qui semble plus adapté à votre problématique que JPB :
        http://psychotherapeute.blogspot.com/

        • Je m’adressais à Dobo qui oublie de contextualiser.
          Vous ne suivez pas ! puisque j’ai pris note du conseil de Pierre, avant hier : celui d’intervenir en loucedé.
          Si si, je reviendrai de temps à autre. Cela vous donnera l’occasion d’intervenir, même si je réponds plus à l’venir à vos interventions.

        • « Cela vous donnera l’occasion d’intervenir, même si je réponds plus à l’avenir à vos interventions »…

          …Ni à celles d’autres commentateurs… Ils se reconnaîtront.

      • Je connais ces reliquats, et ils sont persistants, Flo. On en rencontre encore beaucoup, 50 ans après mai 68. J’ai eu une mère qui portait gaine et jarretelles, et franchement pas sexy du tout, mais elle n’était pas héroïne de roman;
        ceci dit, je vais relire avec le prisme que vous me conseillez. Après tout, j’ai bien lu Madame Bovary sans vouloir la gifler, pauvre victime;

        • Sans rentrer dans les considérations relatives au milieu aristo sans le sou d’Ariane, où il était interdit à une femme de travailler ou même faire des études (le seul job tolérer était celui d’infirmière parce qu’ayant avait attrait aux bonnes oeuvres – Dolto à fait office de punk à la faculté de médecine. Je crois me souvenir qu’elle y était la seule femme). Suprêmes décadences, leurs seules équivalences infamantes dans ce milieu étaient : syphilitique, fille-mère et divorcée. Souvenez-vous, les femmes ne pouvaient avoir de chéquier sans l’autorisation de leur époux jusque dans les années 60.

          • (Je me relis, je me fais peur. Lecture à l’écran + rectification rédactionnelle + fatigue).
            La culpabilité religieuse est inculquée à coup de trique dans ce milieu chez les femmes.
            Les bonnes oeuvres, parlons-en de leur posture. Ce sont des mêmes bonnes femmes et curés, héritiers en droite lignée de cette mentalité qui jetaient des pierres aux filles mère, les mettaient au ban de la société, (les baptêmes étaient refusés aux enfants illégitimes) qui militent aujourd’hui contre l’avortement…

  123. Monsieur,
    c’est d’abord avec beaucoup d’intérêt que j’ai commencé à lire votre article sur « la violence en milieu urbain… »: vous avez parfaitement raison de dire que le terme générique « violence(s) » permet de « mettre dans le même sac », pour ainsi parler, un feu de poubelle et un éborgnement ou autre mutilation; vous avez encore raison de dire que l’emploi indiscriminé de ce terme témoigne d’un appauvrissement du langage( donc de la pensée); toutefois ce mot est devenu un terme de la « novlangue » journalistique et de la propagande gouvernementale: en confondant un œil crevé et une poubelle en flammes, il permet de minorer la(réelle) violence répressive et d’aggraver tout ce qu’on impute aux Gilets Jaunes. Par contraste, afin de montrer ce qu’est, selon vous, la « véritable violence », vous donnez plusieurs exemples historiques. Mais alors que vous reprochez aux médias de pécher par excès dans l’usage du mot, il me semble que vous même péchiez par défaut, si j’ose dire, car tous les exemples que vous donnez (sauf un, j’y reviendrai) sont des exemples de pure sauvagerie, de barbarie, d’ignominie, et non pas de « simple(s) » violence(s): ce sont des atrocités commises par des tortionnaires sur des gens sans défense, sinon des innocents.
    « Sauf un », disais-je: c’est l’exemple, purement légendaire, de « la mort de Bara ». N’importe quel livre sérieux sur les guerres de Vendée (même la notice « Wikipédia », pourtant peu suspecte de donner dans l’historiquement incorrect) fait justice de cette pure forgerie « républicaine » visant à calomnier les « Blancs »(qui avaient, probablement, « le tort » de libérer leurs prisonniers alors que les « Bleus » massacraient systématiquement les leurs). Tout le monde peut se tromper… Malheureusement vous « en rajoutez » en faisant une sorte de symétrie(« un prêté pour un rendu ») entre le meurtre( purement fictif) d’un jeune soldat et… les centaines (1200?) de victimes innocentes des abominables « noyades de Nantes »: et ici on n’est plus, hélas, dans le simple registre de l’erreur…
    Cela m’attriste d’autant plus de vous dire cela, que je vous tiens en grande estime: avec Françoise Thom(« Le collège des barbares ») et Anne-Sophie Nogaret(« Du Mammouth au Titanic ») vous êtes, Monsieur, le meilleur analyste de la dégradation de l’Ecole. Vous êtes, avant tout, un esprit indépendant, un homme libre, tout simplement.
    Très sincères salutations.

    Jack Arnaud

    • J’avoue que j’ai un peu tendance — c’est sans doute le littéraire qui est en moi — à considérer comme de l’histoire tout ce qui a été traité comme de l’histoire — pour moi, le récit vaut le fait. Dans l’Antiquité, d’ailleurs, personne ne faisait de différence entre la légende et l’événement.
      Quant à mettre en parallèle la mort de Bara et ce boucher de Carrier, je ne crois pas que telle ait été mon intention (mais peut-être mes raccourcis stylistiques en donnent-ils l’impression). Je voulais simplement dire que des temps de violence réelle (la Révolution ne se fit pas en dentelles) engendraient des moments de violence véritable — et si vous voulez, on pourrait chercher de vraies relations historiques de ce que les Vendéens qui se saisissaient de patriotes leur faisaient subir : c’est comme la guerre d’Espagne dans Pour qui sonne le glas, où Hemingway, tout sympathisant qu’il fût des Républicains, met en parallèle les massacres opérés par les franquistes et ceux commis par les républicains.
      En tout cas, rien de commun avec ce que nous appelons violence aujourd’hui. Nous sommes, par rapport à ces temps pas si anciens que cela, une société très policée — d’où ma recherche du mot juste dans les premières lignes du billet. Je suis assez vieux pour me rappeler 68, j’y étais, et c’était autrement violent qu’aujourd’hui — même si la police de l’époque, grâce au préfet Grimaud, a été relativement mesurée dans ses réactions.

  124. Et M. Brighelli a oublié de nous citer les joyeusetés de la Commune dans la dernière semaine de mai 1871, ou on ne faisait pas que chanter … »Le temps des cerises » !

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