Le texte suivant a paru sur Causeur il y a quinze jours, au moment où la Commission Sauvé affichait les résultats de son enquête sur la pédophilie en milieu religieux. Mais comme il touche à une question de fond qui concerne au premier chef l’érotisme, thème central désormais de Bonnet d’âne…

Selon le rapport Sauvé, fruit de deux ans et demi d’enquête sur l’ampleur de la pédocriminalité entre les années 1950 et aujourd’hui, 216.000 victimes d’actes pédocriminels au sein de l’Eglise catholique française ont été recensées. Parmi elles, un nombre non précisé — les témoignages sont difficiles à produire — de religieuses. « Elles sont doublement exposées aux violences, à la fois comme femmes et, d’une certaine manière, comme des enfants car de par leur statut, elles sont infantilisées par les règles auxquelles elles doivent se plier dans leur communauté », affirme Julie Ancian, sociologue à l’INSERM qui a mené ces travaux. « Comme pour les mineurs agressés, il ne s’agit pas que de quelques cas de « brebis galeuses », mais de quelque chose de systémique ».

Rien de bien nouveau sous le soleil. Par exemple…

« Eradice ne disait mot. Le Père parcourait, avec des yeux pleins de feu, les parties qui lui servaient de perspective ; et comme il avait ses regards fixés sur elle, j’entr’ouïs qu’il disait à voix basse, d’un ton d’admiration : « Ah, la belle gorge ! Quels tétons charmants ! » Puis il se baissait, se relevait par intervalles, en marmottant quelques versets : rien n’échappait à sa lubricité. Après quelques minutes, il demanda à sa pénitente si son âme était entrée en contemplation ? « Oui, mon très révérend Père, dit-elle, je sens que mon esprit se détache de la chair, et je vous supplie de commencer le saint œuvre. » « Cela suffit, reprit le Père, votre esprit va être content. », Il récita encore quelques prières, et la cérémonie commença par trois coups de verge, qu’il lui appliqua assez légèrement sur le derrière. Ces trois coups furent suivis d’un verset qu’il récita, et successivement de trois autres coups de verge un peu plus forts que les premiers. Après cinq ou six versets récités et interrompus par cette sorte de diversion, quelle fut ma surprise, lorsque je vis le Père Dirrag, déboutonnant sa culotte, donner l’essor à un trait enflammé qui était semblable à ce serpent fatal qui m’avait attiré les reproches de mon ancien Directeur ! Ce monstre avait acquis la longueur, la grosseur et la fermeté prédites par le capucin ; il me faisait frissonner. Sa tête rubiconde paraissait menacer les fesses d’Eradice ; le visage du père était tout en feu… »

On aura reconnu le style de Thérèse philosophe, attribué — non sans vraisemblance — à Boyer d’Argens, ami de Voltaire, fils dévoyé et philosophe du Président de la Cour d’Aix-en-Provence qui en 1730 avait eu à juger la ténébreuse affaire du détournement de la jeune novice Catherine Cadière par le Père jésuite Girard — les pseudonymes anagrammatiques du roman sont transparents.

Rappel des faits. Catherine Cadière a 16 ans, elle a été placée par ses parents au couvent de Toulon comme novice, et en attendant de prononcer ses vœux, elle a les rêves et les réactions hormonales de son âge. Elle se confie à son confesseur, qui l’alarme fort, et suggère des pénitences de plus en plus sévères. Constatant que les verges, durement appliquées, ne font qu’exciter ses fantasmes (un effet dénoncé trente ans auparavant par l’abbé Boileau, qui expliquait que les coups de discipline sur le bas des reins attisaient les désirs et qu’il faudrait peut-être y renoncer ou en tout cas les modérer), elle s’inquiète réellement : le bon Père lui propose alors de la purifier avec un morceau du « cordon de saint François » en sa possession, introduit dans ses orifices pour en chasser les tentations diaboliques. Bref, elle se retrouve enceinte — et il la fait avorter. Deux fois. Elle va de plus en plus mal, frôle l’anorexie, il a l’idée de lui fabriquer des stigmates semblables à ceux du Christ, aux mains, aux pieds et au côté, avec un peu d’acide. Puis le saint homme fait courir le bruit qu’une nouvelle élue de Dieu hante le couvent. Les dévotes de la ville demandent à la voir. Girard fait fabriquer une couronne d’épines — par un fabriquant de cages d’oiseau, affirme Michelet — et la lui enfonce sur la tête à coups de marteau à l’occasion de Pâques. Le sang ruisselle sur son visage, il y applique des carrés de batiste qu’il revend — fort cher — aux dites dévotes : on appelle cela des véroniques, en souvenir du linge que la sainte appliqua, à la sixième station, sur le visage de Jésus montant au Calvaire. Elle est sur le point de succomber à cette avalanche de mauvais traitements quand, coup de théâtre, sa sœur aînée, bénéficiaire de la dot, meurt. La voici récupérée par ses parents — qui ne s’étaient même pas donné la peine de la visiter depuis plus d’un an. Ils la trouvent dans un état effroyable, la font parler et portent plainte pour viol. Conformément à la législation du temps, on lui applique la question — étant entendu que dans ces affaires, la femme ment — depuis Eve et Lilith c’est une longue tradition. Elle maintient ses accusations sous la torture — elle en a vu d’autres. On arrête le Père Girard. Procès retentissant, le tribunal hésite, la voix prépondérante du Président — qui appartient lui aussi à la Compagnie de Jésus — le fait acquitter. On l’exile en Allemagne, où il succombe opportunément dès l’année suivante à un mystérieux mal d’entrailles — le même qui tue Catherine Cadière rentrée chez ses parents. Un hasard sans doute.
Sur ce, le fils du Président, Boyer d’Argens, un garnement qui pense mal, s’appuie sur les pièces du procès pour écrire cette histoire en l’enrobant de fiction érotique. Thérèse philosophe est l’un des grands succès licencieux du siècle — et l’un des mieux écrits, dans la foule de productions pornographiques du temps.

En 1648, pendant la Fronde, Anne d’Autriche offre au coadjuteur de Paris, Jean-François Paul de Gondi, le futur cardinal de Retz, la charge très honorifique de confesseur des couvents de femmes de Paris. Notre homme, qui a « choisi le mal par dessein, ce qui est certainement le plus criminel devant Dieu, mais le plus sage devant les hommes », explique-t-il dans ses Mémoires, se demande ce qui lui vaut cet honneur, de la part d’une souveraine qui le hait. Il comprend soudain que la reine compte sur un écart de conduite de sa part — on connaît sa réputation de coureur — en le confrontant à ces centaines de jeunes et moins jeunes religieuses, signe que l’on n’ignorait rien de ce qui se passait dans le tribunal de la confession. Et au scandale qui ruinerait sa réputation.
Notre bel apôtre choisit donc de se vider les humeurs, dans la nuit qui précède ses tournées, dans les bras de sa maîtresse, Mlle de Chevreuse, de façon, explique-t-il, à confesser en état de grâce et de sein têté…

Loin de moi l’idée de circonscrire ce genre de comportements à l’église catholique — même si le célibat forcé des prêtres n’aide guère à maîtriser ses sens. La confession (de quelque nature qu’elle soit) est une situation d’emprise, de domination — et de confiance accordée, de l’autre côté : Freud a suffisamment expliqué les mécanismes de transfert et le fait que l’analyste devient l’objet des pulsions de son patient. La tentation est permanente, il faut être saint Ambroise pour ne pas y céder, et plus le milieu est clos, plus elle s’exacerbe. Cela n’excuse rien, légalement parlant, mais aide à expliquer. Surtout dans le milieu fermé d’un couvent, où les désirs s’aiguisent au gré des pratiques de pénitence.
Le couvent des Capucines, à Marseille, jouxtait initialement les quartiers où étaient enfermés les galériens — au bout de l’actuel Quai de la mairie. Et ces vilains garçons, attirés par les nonnes en folie, faisaient le mur. De vilaines rumeurs d’orgies nocturnes et de fœtus enterrés dans le jardin du couvent amenèrent les autorités à déplacer les religieuses, en leur construisant un bâtiment plus commode sur les pentes de la première colline à l’est — l’actuel lycée Thiers. Où j’ai officié ces dernières années… Honni soit qui mal y pense.

Jean-Paul Brighelli

Pour aller plus loin, consulter le récit que Michelet a consacré à cette affaire en annexe de la Sorcière. Mais pour un compte-rendu moins romantique et plus scientifique, lire absolument Stéphane Lamotte, l’Affaire Girard-Cadière, Justice, satire et religion, Presses Universitaires de Provence, 2016.

238 commentaires

  1. Etre en odeur de sein têté, c’est ce que vise le zemmour qui se fait réguler les burettes par une Sarah qui a appris les rudoiements de la friction rue des seins pairs (les impairs, c’est pour la gauche).

  2. Proverbe chinois millénaire : qui ne sait pas écrire un texte sans tiret (cadratin) ne sait pas écrire.

  3. Vatican, dernière :
    Cassetête, un des pairs du passe, mouille le maillot jusqu’à Rome,
    s’incline devant le secret de la konfession,
    et croise des doigts dans l’espérance d’une voie de konciliation – rien n’est impénétrable.
    Le saint père, tout guilleret, lui laissera une mosaïque du « breuvage du salut », histoire de lui faire comprendre que le Vatican ne boira jamais le calice jusqu’à la lie.

    https://wp.fr.aleteia.org/wp-content/uploads/sites/6/2021/10/JEAN-CASTEX-POPE-FRANCIS-000_9PW67M-afp.jpg?w=960&crop=1

  4. « Mais comme il touche à une question de fond qui concerne au premier chef l’érotisme, thème central désormais de Bonnet d’âne… »

    Défense de rire !

    • JPB a écrit :
      « Lorsqu’Emmanuel Macron a évoqué la « rente mémorielle » sur laquelle prospère depuis cinq décennies l’Etat algérien, j’ai bien été forcé de reconnaître que l’expression était magnifiquement adéquate. »
      Ce billet de JPB, par ailleurs truffé d’affirmations soit erronées soit contestables, commence donc par une erreur d’attribution : l’expression « rente mémorielle », si adéquate en effet, n’est pas de Macron mais de Benjamin Stora, dans le rapport qui porte désormais son nom.
      Mais oui, quoi, vous savez bien !!!??? Stora, que les pieds-noirs de toutes obédiences et les nostalgiques de l’Algérie Française, de l’OAS et tout le toutim s’obstinent à voir comme un pro-FLN invétéré, un sympathisant des porteurs de valises etc…Stora, donc, parle de « rente mémorielle » DES DEUX CÔTÉS DE LA MÉDITERRANÉE !!!
      Mais JPB, frappé d’hémiplégie dès qu’il s’agit d’Algérie, ne voit midi qu’à la porte qui s’ouvre du côté qui l’arrange…Quelle hauteur de vue! Quelle admirable perspective historique ! (Spécial dédicace pour Traveller…) La rente mémorielle des rapatriés, JPB oublie de l’analyser…Commode, très commode ! Et complètement malhonnête. Brighelli est admirable dans ses commentaires littéraires. En tant qu’historien, il ne passerait pas la barre de la première année de fac ! Et Traveller lui dit merci ???? WTF???

      Sur le 17 octobre 1961, Brighelli s’abrite derrière un historien sans doute respectable. Il réussit l’exploit de ne pas citer Einaudi. Normal, ça n’est pas la bonne porte…Trop dérangeant, Einaudi ? Trop précis ? Pas assez Paponnien? Pas assez gaulliste? Sur un sujet pareil, ne pas citer Einaudi, c’est comme évoquer les figures du récit chez Proust sans citer Genette…Et Traveller lui dit merci ??? WTF ???
      Beaucoup d’autres choses à dire sur le fond. Mais plus tard. Mais qu’on se le dise : vous n’y couperez pas !

  5. Onze commentaires en deux jours, on en vient presque à regretter les posts illustrés et peu utiles de l’ancienne version.
    Oui, …
    Lormier, reviens !

    • Trouvé aujourd’hui en salle des profs : un manuel créationniste coranique qui explique dans les grandes largeurs pourquoi Darwin s’est trompé, avec illustrations à l’appui (parmi lesquelles la métamorphose d’un ours en baleine!) et citations religieuses afférentes. J’ai regretté de ne pas pouvoir le prendre en photo: l’Autorité l’a fait prestement disparaître. Je suppose que l’objet avait été déposé là par un collègue…

    • je suis vexée – peu importe, j’ai d’autres soucis plus graves – signalé article « causeur » à 12h18 ; arrêtez donc de dire que vs vs faites remonter les bretelles ici ! vous avez très bien parlé, vs le savez bien, d’autant que l’article de Gus en rajoute une dose ; vraiment terrifiant ; tout cela, et le reste, commence à me peser vraiment très lourd.

    • Le billet sur le 17 octobre 1961 fera de ma part l’objet d’une réponse point par point, comme la controverse argumentée l’exige.
      En attendant, une simple question : ce jour-là 30000 manifestants mandatés par l’ignoble FLN rencontrent tout au plus quelques centaines d’ innocents policiers. Affrontement inégal : avec un ratio de 1 pour 30, et puisque « nous étions en guerre », cette soirée aurait dû tourner au massacre pour les flics.
      Résultat du match : 35 victimes chez les manifestants (AU MINIMUM), et chez les flics? ZÉRO !!!! Pas la moindre victime des exactions de ces salopards d’algériens…
      Des explications svp ? Allo allo? Des explications ?
      Alors, braves gens, dans quel camp était la violence ? Dans quel camp était l’intention de tuer?

      • Comptez le nombre de flics abattus dans les semaines ou les mois précédents.
        C’était bien un e guerre. Le 17 octobre, le FLN a choisi le massacre de « civils » en se réfugiant derrière des femmes et des enfants. Stratégie aujourd’hui adoptée par le Palestiniens.

        • JPB, faudrait tout de même savoir de quoi on parle. Votre billet ne traite que du 17 octobre. Si vous voulez élargir et adopter enfin une approche extensive, je suis votre homme : allons ensemble revisiter Sétif le 8 mai 1945. Car c’est là que tout commence. Combien de morts algériens ce jour-là ? Tués par qui? Et pour quelles raisons ? Je vous attends donc à Sétif le jour de l’armistice, cruelle ironie de l’Histoire.

      • Faites donc. Vos avis point par point seront aussi passionnants à lire que ne l’est votre définition d’un régime totalitaire, à l’image de votre idéologie qui est d’adhérer au discours officiel fallacieux actuel de ce qu’est supposée être une démocratie.

        Une question a été posée : Combien d’Algériens sans défense tués par le FLN ?

        • Pedro, j’ai passé l’âge de jouer à celui qui pisse le plus loin ou à celui qui a la plus grosse. Si ça vous amuse…Mais ça sera sans moi.

          • Nous attendons vos avis point par point et une réponse à la question posée.
            Lorsque vous interpellez Monsieur Brighelli en lui demandant qui est celui des deux qui aurait commencé le premier, vous vous vautrez vous même dans une régression qui vaut aisément le niveau mental de celui qui aurait la plus grosse.

      • Josip ne veut rien entendre .
        Puisqu’on vous dit que c’était la GUERRE et que le F.L.N. était sur le point de miner Paris !
        Oui, …

  6. La guerre des trois – voire plus – aura t’elle lieu ?

    très peu renseignée sur l’Algérie, un peu plus sur les Palestiniens (vs Israël) ;
    une lecture du pavé « lève toi et tire le premier », fruit de milliers d’interviews, d’enquêtes, de recherches, de lectures des archives – à supposer qu’il y ait bien « vérité histéorienne des archives » et non hystéorienne des interviewés –
    témoignent de cette « stratégie aujourd’hui adoptée par les Palestiniens » – aujourd’hui, i.e. depuis des dizaines d’années, dans cette guerre sans fin ;

    le Hamas & co ont privilégié le massacre de civils en utilisant autant qu’il le pouvait des enfants, ce que n’ont (n’auraient) jamais fait les dirigeants successifs d’Israël, et le Mossad – y compris Ariel Sharon, particulièrement acharné dans la défense de son pays – allant jusqu’à annuler, au dernier moment, une opération (si j’ose dire), avertis de la présence imprévue de femmes et d’enfants.
    (je ne sais si ajouter ce grain de sel est acceptable, mais je le balance quand même).

  7. Depuis le début de ces échanges vigoureux sur cette journée du 17 octobre, je suis frappé de voir à quel point Stora est dans le vrai : il y a bien rente mémorielle DES DEUX CÔTÉS DE LA MÉDITERRANÉE. Et ici sur ce blog, les borgnes hémiplégiques sont légion. JPB n’est pas le dernier…
    Parfois je me dis que ces controverses sont stériles et que je ferais mieux de vous laisser vous astiquer la nouille tous en choeur devant les portraits géants de Salan et de Bastien-Thiry…
    Mais c’est plus fort que moi, faut que j’y retourne…C’est tellement jouissif !

  8. Éluder une question en posant une autre question est une astuce rhétorique vieille comme le monde. Tout le monde s’y livre, moi-même compris. Je propose donc, pour sortir de cette impasse, une foire aux questions en forme de synthèse. Le premier qui sait répondre à TOUTES les questions gagne une paire de doubles rideaux et l’estime de Pedro:
    1. Combien d’Algériens sans défense tués par le FLN ?
    2. Comment expliquer qu’aucun flic ne soit mort ou blessé le 17 octobre 1961 malgré 30000 manifestants hostiles manipulés par le FLN?
    3. Que s’est-il passé à Sétif le 8 mai 1945? Qui a tiré sur qui et pourquoi? Avec quelles conséquences pour les 20 années suivantes ?
    4. Le 8 mai 1945 se signait également l’armistice marquant la défaite du nazisme, à laquelle avaient puissamment contribué les manifestants de Sétif (les régiments de tirailleurs algériens de la 1ere armée française de De Lattre). Sur le plan de la citoyenneté et de l’égalité des droits, comment ces combattants qui ont été l’honneur de la France ont-ils été traités ? Récompensés?
    5. Est-il possible que ces combattants qui ont été l’honneur de la France, se voyant ainsi floués, niés, humiliés après la guerre, aient constitué les premières recrues et/ou les premiers cadres du FLN?
    6. Et si la réponse à la question 5 est oui, alors pourquoi ?
    7. Le proverbe « Qui sème le vent récolte la tempête » s’applique-t-il à la situation de l’Algérie après les événements du 8 mai 45 à Sétif ?

  9. Majuscules et minuscules –
    WTF : j’avais pas tilté ; pitoyable sercro minusculé ; allez faire un tour sur le nouveau JPB sur Causeur – j’oubliais, infréquentable pour vous – la page Aljazayir
    est déjà presque tournée.

    • Erreur sur la personne. Personnellement mon mot d’ordre est « Lisez, lisez, lisez ! »
      Sur vos excès d’hydrure de potassium, si les faits me démentent, je vous prie humblement d’excuser mon outrecuidance.

  10. Un sondage indique que 61% de la population est « préoccupée » par la notion de « grand remplacement ». Notion qui s’appuie principalement sur le différentiel de fécondité entre les familles qui pratiquent la religion musulmane et les autres.
    Nous voilà donc ici au coeur du BdA 2.0, puisqu’on peut relier cette problématique à celle de la finalité de l’acte sexuel.
    Je m’explique : inverser la tendance des chiffres de fécondité implique que les femmes musulmanes fassent moins d’enfants et que les autres en fassent plus. En d’autres termes que la contraception et le droit à l’avortement soient beaucoup plus utilisés chez les premières et beaucoup moins chez les secondes, pour lesquelles l’acte sexuel redeviendrait presqu’exclusivement la première étape du processus reproductif, comme le recommandait l’encyclique Humanae Vitae.
    Les catholiques fervents (Civitas, Sens Commun…) se réjouiraient à coup sûr de cette évolution dans les comportements des non-musulmans. Mais comment concilier la foi catholique avec le fait d’encourager la contraception et l’avortement pour une autre catégorie de femmes, les non-catholiques? Cela serait en contradiction avec Humanae Vitae.
    On me dira : pourquoi soulever ce problème ?
    Eh bien c’est pourtant simple : les catholiques intégristes sont ultra-majoritairement présents dans le groupe des plus « préoccupés » par cet hypothétique grand remplacement. Réduire la fécondité des femmes (d’où qu’elles viennent et quelles que soient leurs croyances) devrait donc en toute logique leur poser un problème moral.
    Tempêtes sub-crâniennes à prévoir chez eux, avec sans doute contorsions idéologiques assez intéressantes à observer.
    Encore faudrait-il qu’on les questionne sur cette problématique. Avec notre presse incolore inodore et sans imagination, ça n’est pas gagné…

    • Des mille trucs à dire sur le Grand remplacement, vous avez choisi le moins intéressant, le plus de derrière les fagots, celui qui concerne deux pelés et trois tondus…

      Quand on s’en prend au dernier de la classe, on n’en est rarement le premier. Chapeau l’artiste !

      • @Magnetoscope:
        Vous n’avez rien compris à mon message. Mon message ne traite aucunement du « grand remplacement ». Il traite de l’attitude des catholiques devant la contraception et le droit à l’avortement, et de ce qui en découle en termes de malthusianisme éventuel.

        • Et je note au passage que pour vous les cathos sont les derniers de la classe. Ils apprécieront.

        • Tsss… Manière de vous dire que le cheveu sur la soupe est aussi gros que la tige à Brighelli.

          Une transition, ça se travaille.

          • Travailler? Quelle idée saugrenue ! Contribuer à ce blog ne nécessite ni travail ni transition : sur un manteau d’Arlequin on se fiche pas mal de voir les coutures.

  11. « Un sondage indique que 61% de la population … »
    Les catholiques sont avec vous: Il faut sauver les sondages.
    Oui,…

  12. – problématique [substantif]
    – en termes de [= en matière de]
    – différentiel [substantif]

    Peut-on parler plus mal ?

  13. Là, mon cher Harris, vous en faites un peu trop.
    Et à par ça, en travaillant (quelle idée saugrenue !), oui, on peut parler plus mal.

      • Constatant que vous respiriez sans oxygène de secours l’air raréfié de votre Olympe, je m’attendais à de la métaphore conceptuelle haut de gamme, à base de Hegel, Kant, Heidegger ou Kierkegaard…
        Et que vois-je? Vous me proposez du manchot milliardaire hydrocéphale…
        Sic transit gloria mundi.
        Et quand je vous vois naviguer ainsi en eaux troubles, je me permets volontiers de vous conseiller de garder les pieds sur terre, celle qu’il ne faut jamais cesser de travailler : O fortunatos nimium, sua si bona norint, agricolas !

  14. « Inverser la tendance des chiffres de fécondité implique que les femmes musulmanes fassent moins d’enfants et que les autres en fassent plus. »

    Non. Une des deux branches peut suffire.

    « Les catholiques intégristes sont ultra-majoritairement présents dans le groupe des plus « préoccupés » par cet hypothétique grand remplacement. »

    Pas clair. Les préoccupés sont en majorité intégristes ou les intégristes sont en majorité préoccupés ?

    « Encore faudrait-il qu’on les questionne sur cette problématique. »

    Vous, vous voulez un poste de chargé de mission à la Mairie de Paris.

    « Avec notre presse incolore inodore »

    Méfiez-vous ! https://www.sudouest.fr/justice/presence-de-roms-urticante-et-odorante-5-000-euros-d-amende-pour-jean-marie-le-pen-3403879.php

    • « Encore faudrait-il qu’on les questionne sur cette problématique. »

      Vous, vous voulez un poste de chargé de mission à la Mairie de Paris.

      XPTDR. Démonstration de novlangue hidalguienne.

    • https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/questionner/65656
      Vous auriez sans doute préféré un recours à « interroger », « s’enquérir de X auprès de Y » etc. Mais vous devrez bien convenir que le verbe « questionner » est attesté en français contemporain. Ainsi va la vie, le conservatisme linguistique vire facilement au passéisme, et condamne ceux qui s’y livrent à regarder d’un oeil bovin passer les trains lexicologiques sans comprendre que la langue est une force qui va…

      Quant au substantif « problématique », faut-il rappeler que c’est un terme particulièrement courant dans le technolecte de la philosophie, qui désigne un ensemble de questions indissolublement liées les unes aux autres et qui ne sauraient donc être traitées de façon séparée?
      Pour conclure, à supposer qu’à la mairie de Paris les chargés de mission s’expriment ainsi, alors on ne peut que constater qu’il s’agit d’un français tout à fait convenable.

      • « On ne peut que constater qu’il s’agit d’un français tout à fait convenable. »

        Mais personne n’a dit le contraire.

        Étudiée avec méthodologie, la problématique de l’usage et du bon usage, articulée avec les thématiques des rapports de domination, nous questionne toujours un peu mais révèle surtout les vieux réacs.

        • Je savais bien qu’on pouvait compter sur vous pour éradiquer les tentacules de la déréliction. Tout devient plus clair.
          En revanche si vous pouviez éviter les métaphores footballistiques…(voir ma réponse supra). D’ailleurs je ne suis pas certain que vous maîtrisiez le domaine.

  15. Questions subsidiaires (j’espère ne pas faire du hors-sujet et donc risquer le BdA) :

    . les possibles futures minorités (à l’exclusion des quelques fondamentalistes versaillais et autres représentants de la caste des intouchables ), celles qui ont parsemé de leurs horreurs, campagnes et sous-bois,
    seront-elles sommées de rejoindre le possible big R, bientôt installé dans les nouvelles habitations (ex latines mélangées) – avec petites salons (de prière) orientés plein sud-est -,
    et vivre ainsi des vies « d’intensité heureuse » ?
    certes pas tous les jours facile, avec le petit revenu universel promis, même si relevé, par-ci par-là, de quelques « indemnités inflation ».

    . Mais alors, les grands espaces, pourront-ils de nouveau respirer ?
    Nul ne le sait.
    Prenons un seul exemple : celui du transport des matières premières, cotées en bourse, par tankers : quand les cours montent les bateaux font des aller et retour au large au lieu de débarquer, quand les cours baissent les bateaux sont entourés de ravitailleurs en pleine mer pour arriver plus vite au port ;
    dans les deux cas, une très belle pollution, bien différente de celle produite par ces fumeurs de clopes qui roulent au diesel, sans compter celle du penser halal.

    En attendant, certains s’acharnent encore : on me dit ainsi qu’au Luxembourg, ce week-end, 2 000 mineurs polonais viennent protester devant la Cour de justice contre une décision les contraignant à fermer une mine ; le Kirchberg ressemblerait au mur de Berlin et on se croirait en guerre ; il est vrai qu’on raconte que le Polonais est violent et si en plus il n’est pas vacciné…

  16. @Flo, il semblerait que tu ne prends pas tes engagements très au sérieux, mais un peu de ta chaleureuse présence féminine ne fera pas de mal à ce blog glacial d’habitués masculins toujours plus centrés sur eux-mêmes, superficiels et narcissiques.
    Checke ta boite mail à l’occasion.

  17. il est vrai qu’il est difficile de se débarrasser des taenia ; certains sont particulièrement tenaces ; ça s’accroche, ça bouffe, et ça coupe l’envie de légèreté ; la vie est trop courte, etc.

  18. Qu’est-ce qu’un blog? Un lieu numérique de liberté d’expression, où le responsable du blog propose à ses lecteurs un texte qui sera suivi d’échanges, comme dans un forum. A priori un blog n’est pas destiné à des messages personnels comme on en voit plus haut ici-même. Pour les messages personnels il y a le courrier électronique, le courrier postal et le téléphone.
    Le blog de JPB 2.0 propose donc à ses lecteurs un texte lié à l’érotisme, ouvert ensuite à la discussion. Laquelle discussion s’éloigne assez vite du propos initial pour s’élargir à des thèmes plus généraux, souvent susceptibles de générer polémiques et controverses. JPB lui-même, au cours des discussions, propose des liens sans rapport direct avec son texte initial et se mêle à la polémique. Quoi de plus normal sur un blog placé sous l’égide de Causeur, dont la devise est « Surtout si vous n’êtes pas d’accord » ?
    L’expression des désaccords est dans l’ADN de Causeur. Elle a sans place ici beaucoup plus que les messages personnels, me semble-t-il. La libre expression que nous offre JPB n’a pas d’exclusive : toutes les sensibilités y ont leur place, eh bien qu’elles la prennent. C’est pour ma part ce que fais et continuerai à faire tant que j’en aurai l’occasion. A moins que JPB, seul maître à bord, en décide autrement.

    • Vous commencez à nous SAOULER, monsieur j’ai-six-mois-d’ancienneté qui expliquait, très sûr de lui sur un fil précédent, qui de qui avait voix au chapitre ou pas.
      En effet c’est à l’hôte de décider, Jo la manoeuvre.

        • Ça va être une autre forme de civilité si vous vous entétez à venir que dans un seul et unique but : faire hostensiblement ièch’ votre monde. Il n’y en a qu’un qui met une zone sans nom depuis la réouverture de ce lieu : VOUS.
          Si cela vous fait mal au derrière de lire que Zézette a paumé les clés du camion qu’elle attend Roro au routier de la sortie d’Alphorville à 10h pétante, rien ne vous empêche d’aller vous essayer sur autre blog.

          Bye et bonne journée à tous

          • Si c’est pour « lire que Zézette a paumé les clés du camion qu’elle attend Roro au routier de la sortie d’Alphorville à 10h pétantes », je me demande alors si ça valait la peine de rouvrir ce lieu.
            A moins que JPB y voie un érotisme d’une torridité sub-saharienne. Ce qui m’étonnerait quand même un peu.

  19. Sercro, pas toujours facile de mettre de l’eau dans son calice ;
    et faire ici ainsi à seaux risqu(er)ait de mal finir ;
    faites un braique ; sortez, respirez, admirez  : les feuilles ne se ramassent pas encore à la pelle ; enfin un vrai automne, aux arbres resplendissant de couleurs ; c’est un bonheur.

  20. Allez voir 88 fois l’infini aux Bouffes parisiens.C’est chié.
    Arestrup et Berleand campent deux frangins en froid qui se chauffent pour une histoire de cul et de père absent / trop présent.Le tout avec une sobriété alcoolisée de bon aloi.

  21. Après avoir parcouru le billet de JP sur cette « Florence Dugas » qui toute de noir vêtue, bute un peu sur le texte(contrairement à une autre Florence tout aussi sexy que je connais et qui, elle, ne mâche pas ses mots) soumis par T.A. , m’est revenu en mémoire cette petite pépite en 53s chrono, « dressed in black », d’Ezra Furman, rockeu.r.se juif(ve) revendiqué.e trans d’une grâce troublante, à la mélancolie insomniaque qui se déploie ici d’une voix queer pleine de douceur opiacée ou cassis-cognac selon les goûts, qui berce l’avant-sommeil embrumé au quatrième dessous d’un ou deux haïkus rêveurs, ne martèle pas des revendications mais appelle au contraire à la réconciliation:

    https://www.youtube.com/watch?v=lngRtwiPYHs

    Da ya think (s)he’s sexy ? La réponse est dans la question.

  22. abcmaths à écrit :
    « Faîtes fi des critiques, Josip »

    Impossible, car elles m’atteignent au plus haut point. A la vérité je suis tout près de mettre fin à mes jours.

    Non, je galèje!
    Que celles et ceux que j’agace se fassent une raison : je n’ai pas fini de les agacer – ou de les éclairer…question de point de vue. La liberté d’expression ne s’use que si l’on ne s’en sert pas. Je n’ai pas l’intention de la laisser s’user. Et je remercie sincèrement JPB de nous en donner le lieu.
    Par ailleurs, évidemment, personne n’est obligé de lire mes messages. Tout comme de mon côté je ne lis pas (ou plus) les messages de certains contributeurs/trices.
    Hasta luego et à plus tard.

    • Josip ou La liberté d’expression à géométrie variable. Vous nous en direz tant.

      Accordez la même liberté d’expression que vous vous autorisez d’utiliser à tous, sans exception, même à Driout. Et peut-être vous prendra-t-on enfin au sérieux.

  23. Pedro, la drogue c’est mal. Trouvez dans cette auto-citation ci-dessous (que vous incriminez) la moindre remise en cause de la liberté d’expression de qui que ce soit :

    Josip Gavrilovic
    13 octobre 2021 At 18h07
    « Il y a des moments où il faut nommer les choses pour ce qu’elles sont : si le racisme (car c’est bien de cela qu’il s’agit) clairement assumé et revendiqué de l’un de ces deux messieurs vous manque, grand bien vous fasse. »
    Quiconque ayant une maîtrise convenable de la lecture verra dans ces lignes l’aveu que certains contributeurs de BdA 1.0 ne me manquent pas. Et rien de plus.
    Pedro, levez le pied sur les substances hallucinogènes et on vous relira de nouveau avec intérêt.
    Oui, je sais, j’agace.

    • Continuez Josip, vous agacez certes mais vous éclairez aussi avec vos cours sur les failles de certains.
      Oui,… (difficulté moyenne)

    • Franchement, j’identifie la chemise, donc l’époque, mais je ne sais pas où ça a été pris. Et seul le côté gauche du tableau est de mon écriture.

      • Bague (de chasteté ou de l’IPR) et montre à la main droite… Photo miroir ou coquetterie brighellienne ?

        • Juste que je suis gaucher, pour l’essentiel.
          La bague était un souvenir de mes fautes passées — je ne la porte plus…

      • Etrange. Les deux textes sont pourtant soulignés de ce même trait sec et dominateur… Sans entrave.

        • (Peut-on imaginer la scène : Un élève en prépa qui intervient au tableau pour y écrire  » PEUT-ON PARLER DU POUVOIR DES FAIBLES ? », graphie conclue par un point d’interrogation de belle facture quand les majuscules, elles, ne sont pas ne sont pas une maîtrise d’équilibre ; l’ensemble souligné d’un trait qui serait comme la marque d’un coup de fouet, geste accompagné de son regard effronté plongé droit dans les yeux de son prof ? TDQQRSR)

          • Vous ne vous en souvenez peut-être plus également ? L’écrit en majuscules demande un exercice, en effet, son résultat est médiocre pour qui n’en a pas l’habitude.

            N’importe comment personne ne constera qu’en classe, et bien que vous ne soyez pas un faible, c’est bien vous qui menez la danse, c’est bien vous qui avez le pouvoir.
            ; )

  24. tableau noir –
    à gauche : Hadley Chase (chambre noire) ; à droite : « peut-on parler d’un pouvoir  des faibles ? »
    superbe !
    quelque chose qui ne peut qu’échapper aux BdA de torchon libé.

    • Jean-Paul Brighelli à écrit :
      « (…) seul le côté gauche du tableau est de mon écriture. »
      Peut-être les journalistes que vous évoquez savaient-ils que JPB n’avait écrit que « Hadley Chase/Chambre noire » et qu’il n’y avait là aucune raison d’exprimer une quelconque admiration pour lui, comme vous le faites de façon si touchante…

        • Sans aucun doute. S’il y a bien une chose que je ne vous contesterai jamais, c’est votre goût très sûr en littérature et votre compétence hors-norme quand il s’agit de l’analyser. Aucune flagornerie, c’est sincère.
          Quand il s’agit d’Histoire, c’est autre chose…Mais c’est tout le sel de la discussion.

    • ????
      Pourquoi le récit d’une agression crapuleuse hélas ordinaire me plairait-il ?

      • « Nous sortions du restaurant, nous [y] avions dîné parce que Deliveroo ne nous avait pas livrés – une situation probablement classique aussi pour d’autres Français »

        • Ah oui, Ok ! J’aurais dû vous lire plus attentivement (ou moins vite).
          Ce que dit cette députée est effectivement très drôle. C’est du gorafi, ou tout comme…
          L’agression, elle, ne fait rire personne, à coup sûr.

    • Nouvelle piste pour Rahoulte l’a(r)nacho-dékhonant ?

      Les babiologeux inclinent naturellement vers un mélangisme idéel.

      • Quelqu’un bartoque à la porte (suite)

        A rapprocher du « je mélange pour voir ce que ça fait » qui sert d’épissetesmots implicite aux ados et aux mandarins (pas merveilleux pour un sou).

  25. Jeu de mots khâgneux pourri à l’horizon : « pouvoir des faibles ou pouvoir des fables ? »…

    -3 points pour qui s’y essaye.

  26. A l’ENS, c’est plutôt le chiasme qu’on pratique et vénère.
    Si je propose « Pouvoir des fables/Fables du pouvoir « , vous m’enlevez combien de points?

    • C’est mieux (quoiqu’encore très convenu). Et vous éludez le problème, pardon, la problématique de la paronomase, qui, si elle – la paronomase, pas la problématique, banane ! – est associée au chiasme, rend un truc affreux.

      « Au final(e ?) » : pas de point retiré si vous menez le truc au bout intelligemment. Comme toujours en fait.

  27. Des faibles, du pouvoir et des fables –
    « l’agression ne fait rire personne » ; c’est pourtant un bon coup : 2 000 en cash et une montre clanique (acquise avant 50 ans) ; tout ça fleurant bon le 7e et très vaguement l’Assemblée, où la belle brillait pas son absence lors de la nocturne du 20 (pourquoi se fatiguer quand c’est acquis d’avance).

  28. Pour faire suite à une discussion « agaçante », voire « saoulante » :
    http://1libertaire.free.fr/ClaudeLiauzu01.html
    @Traveller
    Je vois dans ce texte un bon exemple de hauteur de vue et de sens de la perspective historique, dont le billet de JPB sur le 17/10/1961 me semble singulièrement dépourvu. Si vous avez le temps et la patience de le lire, votre avis ne m’est pas indifférent.

  29. « Aucune flagornerie, c’est sincère. »

    L’un n’exclut pas l’autre !

    • Si. Flagornerie = flatterie intéressée. Donc flagornerie et sincérité sont mutuellement exclusifs.

      • Josip, Josip, Josip… Le commentariat s’était déjà rendu compte que vous n’étiez pas le plus fin moraliste de l’équipe mais faites un effort !

        Je vous donne un exemple : lorsque dans des boîtes de nuit à la réputation douteuse le beau sexe (et pas que…) vient dire à l’éphèbe qui se trémousse sur la piste de danse en attirant tous les regards – ma pomme, au cas où vous n’auriez pas compris – qu’il est beau comme un dieu, soyez bien assuré que la flatterie est basse (quoi de plus détestable que le plan de bataille se transformant en une passe ?) et intéressée (là on ne peut les blâmer). Et pourtant, pourtant, tout cela ne contient aucun mensonge, aucune parole forcée… Sincère flagornerie.

        • Je m’avoue terrassé par cet exemple imparable. Comme écrivait le grand Pierre (pas Driout, mais Corneille, banane) :
          « Je vois, je sais, je crois, je suis désabusé ».

          Néanmoins j’ose préférer l’approche épistémologique de Tata Yoyo….

  30. Pas à la portée de toutes les bourses,
    PGM : the « only french brand manufacturing high precision sniper rifles for tactical, military, policy and sporty use », défendue par Zem.

  31. Mixer, rappel :
    bientôt l’hiver «  Twindemic »  – mixer qu’ils disent, sinon c’est trépas !

    • J’ai été viré avec pertes et fracas de Néoprofs il y a huit ou dix ans — à ce jour, j’ignore encore pourquoi.

  32. Pff !
    JPB a connu l’école de la force – quand il était jeune.
    A l’âge mur, il a écrit tout un livre pour expliquer que c’était grave que l’école s’affaisse .
    Ne comptez plus sur lui. Je me demande d’ailleurs ce qu’il peut bien encore écrire comme suite à « La fabrique du crétin-mort programmée de l’école ‘
    Il n’y a plus rien à dire, c’est fait, l’école est morte.
    Oui, … (deux)

  33. un portrait s’affine : vs ne yoyotez pas ; vous espérez perdre un peu de lest, en privilégiant l’escalier ; quel étage ?

  34. Theguardian : trois lower-middle white Brits affichent leur prise de konscience du réchauffement clim’ et se disent prêts à commencer la lutte :
    « I will walk, I will take a bicycle, more sustainable mode of transport. If I can do it, you can too. » ;
    excellente décision, ça ne va pas être facile, mais les étages à pied, c’est insuffisant.

    https://i.guim.co.uk/img/media/4c9e62cac65b901c4591d951f72fab7bc2177c32/33_17_5824_3497/master/5824.jpg?width=700&quality=45&auto=format&fit=max&dpr=2&s=6c81ba648315cbea4b65ffc12fdfc427

  35. J’ai pas mal sévi aujourd’hui — à distance, parce que j’ai passé la journée dans la délicieuse calanque d’En-Vau et sur les chemins de randonnée entre Marseille et Cassis.
    Donc, chez Atlantico :
    https://www.atlantico.fr/article/decryptage/60percent-d-une-classe-d-age-dans-le-superieur-ou-comment-creuser-encore-les-inegalites-au-nom-de-l-egalite—-france-jeunes-adultes-education-michel-ruimy-jean-paul-brighelli
    et chez Causeur — et celui-là j’y tiens :
    https://www.causeur.fr/generation-connards-woke-pedagogisme-215960

  36. Dans le billet de JPB mis en ligne sur Causeur (génération connards), l’auteur ressasse ses préoccupations de ces 20 dernières années, qui par moments semblent tourner à l’obsession.
    S’il est vrai qu’il est une partie de la jeune génération qui colle au portrait qu’en fait Brighelli, il faut peut-être se garder de généralisations hâtives. Je suppose que chacun d’entre nous connaît des 18-25 ans qui valent beaucoup mieux que le portrait qu’en fait Brighelli.
    Il faudrait peut-être le lui dire…car dans ce billet il a l’air totalement désespéré.

  37. (pour une fois, n’est pas coutume, quelques remarques à la suite de la lecture de)
    « Génération connards » –

    Lu récemment qu’aux EU, 10 millions d’emplois non pourvus  : chiffre plutôt astronomique ; certes des salaires souvent peu attrayants (bcp de salariés combinent deux emplois), mais principale raison montrée du doigt : le manque de qualifications !

    On en est donc là ;
    voilà ce qu’il résulte d’une Ecole qui ne forme plus comme elle devrait le faire, là-bas, comme ici, comme ailleurs ;

    Des régions moribondes depuis des décennies ; assez intéressant témoignage – sur ce plan – que le roman américain « Ohio », écrit pas un trentenaire, où l’on voit vivoter des jeunes, totalement déboussolés, qui ne vivent que par (et pour) la vente et la consommation de drogues particulièrement dévastatrices, et qui ont sapé et continuent de le faire, des populations entières.

    Pas moins de 58 000 sans-abri sur les trottoirs de L. A. (l’équivalent d’une ville française moyenne) – soit environ le 1/4 des sans-abris recensés, rien qu’ en Californie – les 2/3 souffrant « d’addictions graves » d’après un toubib qui tente de leur apporter quelques soins.

    Il est à peine croyable que rien n’ait été fait, et ne soit fait, pour changer le cours des choses.

    Le BESOIN de main d’oeuvre qualifiée, de savoir-faire, n’ont aucunement disparu, malgré ce que l’on pourrait croire (ou nous faire croire) ; nous avons tous besoin de gens compétents, ne serait-ce que pour… réparer la chaudière ; un exemple parmi d’autres, et ils sont à multiplier ;

    Actuellement, au Luxembourg, on recense 10 000 emplois non pourvus (du jamais vu) – un bon nombre bien sûr dans le BTP, secteur traditionnellement dévolu aux Portugais – mais aussi, pays oblige, dans… la banque, qui a pourtant sérieusement dégraissé ces dernières années.

    « C’est parti pour durer », pas si sûr.
    S’entêter dans la fabrique du crétin est une très grave erreur, et on peut estimer que la caste,  les élites  hors-sol, le paieront un jour, d’une façon ou d’une autre.

    Une société de ce type n’est pas viable, à long terme.

    Et ces foultitudes de jeunes, dans les années qui viennent, auront peut-être, elles-aussi, du mal avec un « revenu universel » … et le reste.
    Le mirage des petits écran ne peut être éternel.

    (source : le Figaro, le Monde)

    • « nous avons tous besoin de gens compétents, ne serait-ce que pour… réparer la chaudière »

      Purger le gicleur des papis, c’est une compétence. Encore faut-il savoir leur rallumer la veilleuse.

  38. https://youtu.be/4Qmzre4fu88
    Quiconque écoutera jusqu’au bout notera que les mesures proposées ne sont même pas radicalement révolutionnaires ni dictées par l’idéologie. Elles sont concrètes, facilement applicables et budgétisables, et destinées à rendre justice à des gens qui bossent dur et dont le travail est indispensable. Nous risquons tous d’avoir besoin d’eux tôt ou tard (oui, toi aussi, jeune effronté).
    Devinez ce que notre Assemblée Nationale à fait de ces propositions ? Poubellisation immédiate.
    Excusez-moi, mais il y a des moments où l’on voit clairement que le clivage gauche/droite n’a rien perdu de sa réalité ni de sa pertinence.

    • 682 € par mois pour branler les vieux, c’est pas bezef mais c’est la rançon de l’uberisation du secteur. De la gauche et de la droite, laquelle branle le mieux ?

      • Dugong tente maladroitement de replacer l’érotisme au centre de la problématique (oui, oui, problématique = ensemble de questions qui etc.). La manoeuvre est habile mais tournera court !😁
        Actuellement Ruffin est inaudible au sens où l’entend Dugong. Mais je le répète : les inaudibles d’aujourd’hui sont les porteurs des vérités de demain.
        Demain, c’est quand vous, moi, tous, Dugong aussi, nous serons dépendants de ces gens qui viendront nous aider à vivre pour 682 euros par mois.
         » I hope I’ll die before I get old », faisait chanter Pete Townshend à Roger Daltrey. L’un comme l’autre sont toujours là, bientôt octogénaires. Ils ont sans doute besoin de ces gens qui gagnent 682 euros par mois. Besoin plus vital que le portable 5G connecté au réfrigérateur pour lequel on investit 30 milliards. Non?

        • Au moins, vous dites « inaudibles » et non « inentendables » comme on l’entend de plus en plus. Même sur France Cul.

        • Il suffit de baisser le seuil de pauvreté pour que les « bénéficiaires » du 682 € deviennent des privilégiés.

          Autre question ?

    • Promotiondes activités manuelles pour les djeun’s (suite)

      Même Greta qui bâche les cours du vendredi devra acquérir une main habile.

  39. Promotion des activités manuelles pour les djeun’s (suite)

    Même Greta qui bâche les cours du vendredi devra acquérir une main habile.

  40. Tenez bon quand même Josip : Dugong ne branle jamais du chef et difficile de l’ébranler !

  41. Ebranlement radical (exemple) :
    Pas loin, Agathe, anciennement Rémy, s’est offert une CRS – douloureuse séparation, mais partiellement remboursée – qu’en sera t’il quand de jeune effronté il passera à ceux qui bossent dur ? Ces derniers auront-ils droit à une indemnité particulière ?

  42. Le Ruffin, l’homme qui compte sur les « gens »  – « ils ont l’argent, on a les gens  ! »

    Et, en ces temps difficiles, les « gens », Le Ruffin l’insoumis, s’en méfie ; pas plus tard qu’hier :
    « (choper le covid)… j’ai pas envie d’avoir ce truc dans ma tête à chaque fois que je serre la main à quelqu’un ou que les gens viennent me crachoter dans le nez parce qu’ils me parlent de super près » (!).

    Donc j’ai décidé, même si j’ai écrit un bouquin sur Big Pharma, que je sais qu’il y a un business des vaccins… après réflexion, je me suis dit : Ouais ! Je me faire vacciner ! » (!).
    Le Ruffin coquin, pratiquant du en même temps, peureux un jour, brailleur toujours !

  43. Dugong a écrit :
    « Purger le gicleur des papis, c’est une compétence. Encore faut-il savoir leur rallumer la veilleuse. »
    Réminiscence de la plainte déposée contre une hétaïre par un client frustré ? Ce dernier non seulement n’avait pas pu conclure mais avait été également incapable de réussir son introduction faute d’avoir pu durcir son texte. Il avait donc porté plainte contre la dame vénale, arguant que si celle-ci ne pouvait décemment avoir une obligation de résultat, elle avait, en revanche, une obligation de moyens…
    C’était donc vous, Dugong ???.

  44. En parlant philosophie et géographie, vous savez quel est le point commun entre la philo et la Pologne ? C’est plat, marécageux et souvent infesté par les Allemands.

  45. Envahir la Pologne (suite)

    Les analytichiens ne peuvent aller bien loin. Ils ont tellement besoin d’avoir tout leur bataclan khonceptuel dans le rucksack.

  46. Abraxassin’s Creeds évoque « les OPA grotesques, le méta foireux, la pensée étroitement circulaire… »
    Des exemples, mon vieux, des exemples, svp. Qu’est ce qu’une pensée étroitement circulaire : un concept élaboré par un philosophe coureur de 400 m confiné dans son couloir?
    Qu’est-ce que le méta foireux? Et d’abord, vous parlez de quoi au juste? D’un métalangage ou d’un technolecte?
    Pour les OPA grotesques, pas besoin de vous pour nous fournir des exemples. Le sommet du grotesque actuel c’est l’OPA que EZ a lancée (sans doute sans le savoir, car son erudition est de pacotille) sur le Clermont-Tonnerre de 1793.

    • Drépanocytaires, des trépanés des cités ?

      Un intertitre de l’article nous sert « Un dépistage qui exclu des populations ».

      C’est khontagieux, docteur ?

  47. De l’identité de genre (dernière) –
    Comté de Loudoun (Virginie) :
    Un ado transgenre finalement condamné pour viols (et tentatives de) sur lycéennes dans les toilettes des « filles » (identité de genre choisi) ;
    il a fallu des mois pour que les faits soient reconnus, le « conseil scolaire » ayant étouffé l’affaire…
    https://www1.cbn.com/cbnnews/us/2021/october/va-judge-finds-transgender-teen-guilty-of-sexual-assault-in-loudoun-county-high-school-girls-bathroom-case

  48. « le « conseil scolaire » ayant étouffé l’affaire… »
    On le comprend. Ça ne sert à rien d’étaler au grand jour les pipettes.
    Oui,…

  49. Tabarnak ! Troudeau crée un ministère fédéral de la Santé Mentale ; on ne sait pas encore quels châtiments seront mis en place pour punir les déviationnistes.

  50. Dans le Vespéral, Camille Veaux-Congelé en batterie, philosopharde, milite pour « l’être humaine ».

    « L’être humaine, c’est celle qui tient ensemble l’abstraction juridique des droits qui définissent l’individu dans la modernité démocratique, et l’expérience vécue d’un corps dont toutes les dimensions doivent être saisies à l’aune du choix et de la liberté. »

    https://www.lemonde.fr/livres/article/2021/10/28/camille-froidevaux-metterie-l-etre-humaine-fin-du-masculin-generique-debut-de-l-humanite-incarnee_6100169_3260.html

    • En modifiant le genre du mot « être », cette philosophe de mes deux le fait changer de catégorie. ON lit « être humaine » comme s’il s’agissait d’une injonction verbale — comme « être conne », par exemple.

      • « comme « être conne », par exemple. »
        Ou encore « être fêlée » après une contamination.
        Oui, …

      • @Dugong et JPB:
        S’arrêter à la manipulation grammaticale (adjonction du morphème féminin) pour la tourner en dérision, sans aborder le contenu de ce que cette brave dame a à dire (et qui pourrait être intéressant, qui sait?), est-ce bien honnête?
        Je connais des gens qui, voyant la phrase « Je est un autre », s’indignent de la grossière erreur de conjugaison…et ne cherchent même pas à aller plus loin. N’est-ce pas un peu ce que vous faites ?

        • « S’arrêter à la manipulation grammaticale…  »
          C’est important : Par la manipulation, on est fêlé.
          Oui,…

        • Le khontenu, qu’on le lâche !

          Je répète ce que je vous ai déjà dit : il arrive un âge où y’a des choses que c’est pas la peine. En vous obligeant à donner du sens aux textes les plus abskhons produits par une gauche en perdition, vous manquez l’essentiel.

  51. Jean-Marcel Brighelli, grand grammairien devant l’Éternel(le ?), parle de « catégorie » vraisemblablement pour désigner ce que le commun des mortels appelle « nature » et la faune hypéèresque « classe ». Et on nous fait croire qu’il ne brigue pas/plus un poste d’IG ?

  52. Reçu 5 sur 5.
    Peut-être aussi arrive-t-il un âge où, prisonnier de son idéologie (consciente ou pas, revendiquée ou pas), on se ferme à autrui, on se replie sur soi-même et on perd toute curiosité intellectuelle, au point de ne pas aller plus loin que le titre d’un article.
    PS: je ne m’oblige à rien et surtout pas à donner du sens à ce qui n’en aurait pas. En revanche, avant de trancher (et le cas échéant de renoncer), le sens éventuel je le cherche. Au cas où. Et cette démarche minimale, pour moi, c’est l’essentiel.

    • Pour faire bonne mesure, j’ajoute ceci :
      Quand des prises de position, des postures, des textes de revendication paraissent n’avoir aucun sens, en d’autres termes paraissent inexplicables, et que vous constatez que malgré tout elles et ils rencontrent un écho incontestable, qu’elles et ils font parfois boule de neige, il me semble essentiel d’essayer de comprendre pourquoi et comment tout cela se met en marche. Je crois savoir qu’on appelle ça la sociologie.

    • “À la tautologie démesurée par laquelle s’exprime la société actuelle, il faut répondre par des tautologies parodiques ; […] à son comique involontaire par un comique lucide (Ph. Muray) –

      Relevé dans « Causeur » qui revient sur une tribune de journaleux sur le blog mediapart –
      A se tenir les côtes (de veau) de rire ; des invisibles qui voudraient « invisibiliser » !

      Ni « prisonnier de l’âge », « ni prisonnier de son idéologie », mais LUCIDE, tout simplement.

      https://blogs.mediapart.fr/journalistespascomplices/blog/231021/journalistes-nous-ne-serons-pas-complices-de-la-haine

  53. Oui, Traveller. Mais au moins les parodieurs se donnent-ils la peine de lire jusqu’au bout ceux qu’ils entendent parodier. C’est bien le moins.

    C’est un classique « bone of contention » entre Dugong et moi. Il pense que souvent, lire, ça n’est même plus la peine. Je pense le contraire.

    Sur BdA ancienne version, une commentatrice avait établi un florilège des âneries zemmouriennes. Elle m’a donné envie de lire « Le premier sexe », dont elle disait le plus grand mal. Je l’ai donc lu. La commentatrice avait raison : c’est consternant de bêtise et de superficialité. Mais il n’empêche : je ne regrette pas de l’avoir lu, car j’ai désormais une certitude de première main, si je puis dire. On ne perd jamais rien à lire.

  54. Y aura-t-il bone-of-contention lors de la Cop 26 ?

    En attendant, la porte du 10 Downing Street a été ainsi décorée :
    « L’éclairage de l’arche est calquée sur le signal lumineux vert de National Grid, une ampoule intelligente à faible consommation d’énergie qui s’allume en vert lorsque l’alimentation électrique est la plus propre » -(theguardian)

    J’en suis vraiment bleu(e)ffée !

    https://i.guim.co.uk/img/media/2599d059186c8b2e68d1faf193a574d7c45eabb6/0_0_3500_2333/master/3500.jpg?width=880&quality=45&auto=format&fit=max&dpr=2&s=76a90d73c2d630e26ecfed2b54b174ec

      • En l’absence de marqueurs prosodiques nets (le point d’interrogation n’y suffit pas), le « pourquoi pas » ci-dessus pourrait être interprété comme un mitigé « mouais…à la rigueur…enfin si vous insistez…pourquoi pas…mais alors sans enthousiasme hein… »
        Pour lever cette ambiguïté, il faut donc, à l’écrit, que la syntaxe et le lexique suppléent l’absence des marqueurs oraux, avec par exemple ceci : « Oui bien sûr cher ami – pourquoi diable ne le pourriez-vous pas? »
        Ma remarque est sans doute agaçante mais les incertitudes créées parfois par le code écrit, qui génèrent bien des conflits, sont toujours passionnantes à décrire et à déconstruire.
        Appelez-moi Lormier.

  55. « compte tenu de la nature des interlocuteurs. », comme vous dites.
    La précision est de taille, et justifie/explique à elle seule les théories de l’énonciation.
    Le  » pourquoi pas » produit dans un échange entre deux interlocuteurs ne se connaissant pas ou très peu garde toute l’ambiguïté que je lui prête.
    Volontairement à double sens était également le « appelez-moi Lormier » supra.
    La compréhension est un cas particulier du malentendu, encore et toujours…

  56. 1. Je constate que contrairement à vos pétitions de principe vous lisez beaucoup, et que vos lectures sont très variées. Je vous en félicite.
    2. Levogyre ou dextrogyre, je n’ai ni les connaissances ni les capacités pour apprécier le texte de votre lien. Conformément à mes pétitions de principe, j’ai lu, cherché du sens, et je n’ai rien trouvé. Je suis un pur produit des sciences humaines, c’est à la fois mon atout et ma limite. Mais vous, Dugong, ne sauriez-vous pas nous décrypter ce « gloubi boulga » ? En tout cas la souffrance de l’auteur n’est pas immédiatement apparente. Celle des lecteurs, si !

    • De vagues coïncidences numériques ne fondent pas une identité : pas de modèles théoriques (basés sur quelle(s) théorie(s) générale(s) ?).
      Par ailleurs, appliquer la fonction logarithme (ici, népérien) sur deux grandeurs de même nature * mais de valeurs différentes écrase quelque peu les différences. Par ex, il est notoire que 10000 est 1000 fois plus grand que 10. Par ailleurs, Ln(10)=2,30…. et Ln(10000) vaut 9,21…Le rapport de ces deux valeurs ne vaut que 4.
      Comme si on identifiait le diamètre du trou de balle de driout après trombinage en règle avec celui des anneaux de Saturne (à Rueil) pour justifier que driout est un débris cosmique (ce qu’il est mais pas pour cette raison).

      https://www.youtube.com/watch?v=Dp6LT2MdaPI

      Je ne sais pas ce que « l’auteur » cherche à vendre mais ce n’est pas de la bonne.

      * par exe, deux distances

  57. Merci Josip pour ce nuancier par ailleurs fort pertinent. De fait, j’attends confirmation par le maître des lieux. Je ne saurais m’immiscer dans un salon apparemment confidentiel.

    • Je réponds en mon nom personnel : confidentiel ou réservé à quelques happy few du premier cercle de Brighelli, certainement pas. La preuve : j’y suis !
      JPB, grâces lui soient rendues, a toujours laissé jusqu’à nouvel ordre toute liberté d’expression à quiconque désire intervenir sur ce blog.

  58. Charbonnel… vous pensez bien qu’après avoir tonné contre ces connards de jeunes dans Causeur, Brighelli n’allait pas interdire Bonnet d’âne à la caricature sur pattes du boomer.

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