Jean-Jacques Henner (1829-1905), La Liseuse, c. 1880-1890

Elle avait les cheveux longs, très longs, épais et lourds comme des cheveux de Tahitienne. Je lui ai suggéré de les couper.
J’eus même un court instant le désir qu’elle les coupe comme Mathilde de la Môle (j’appartiens à la secte stendhalienne qui préfère Mathilde à Mme de Rênal) coupe les siens pour plaire à son amant :

« Comme, dans l’obscurité, il promenait sa main sur la terre molle pour s’assurer que l’empreinte était entièrement effacée, il sentit tomber quelque chose sur ses mains, c’était tout un côté des cheveux de Mathilde, qu’elle avait coupé et qu’elle lui jetait.
Elle était à sa fenêtre.
— Voilà ce que t’envoie ta servante, lui dit-elle assez haut, c’est le signe d’une obéissance éternelle. Je renonce à l’exercice de ma raison, sois mon maître. »

C’eût été un sacrifice plus significatif — mais, en même temps, un sacrifice embué de littérature est-il encore un sacrifice, ou un geste ostentatoire entre amants succombant à la passion des livres ?

Ma toute première fois, avec une certaine Annie M***, est indéfectiblement liée à cette chevelure qui lui descendait aux fesses. En y pensant, j’ai réalisé que ce n’était pas d’elle que j’étais amoureux, mais de toutes ces femmes de papier collectionnées alors que je ne connaissais de l’érotisme que les bienfaits répétés de ma main. Amoureux de Jeanne Duval et de sa « toison, moutonnant jusque sur l’encolure » — de quoi justifier tous les maniaques musulmans qui voient dans les cheveux l’écho des poils pubiens. Sans doute était-ce encore Jeanne la mulâtresse dans la version en prose,
« Tes cheveux contiennent tout un rêve, plein de voilures et de mâtures ; ils contiennent de grandes mers dont les moussons me portent vers de charmants climats, où l’espace est plus bleu et plus profond, où l’atmosphère est parfumée par les fruits, par les feuilles et par la peau humaine. »
« Dans l’océan de ta chevelure, j’entrevois un port fourmillant de chants mélancoliques, d’hommes vigoureux de toutes nations et de navires de toutes formes découpant leurs architectures fines et compliquées sur un ciel immense où se prélasse l’éternelle chaleur »,
souvenir peut-être du voyage du poète jusqu’aux îles fortunées.

Ou remembrance confuse de la chevelure blonde d’Hélène — celle de Troie confondue par Ronsard avec Hélène de Surgères —, souvenir de Pierre de Marbeuf qui voyait dans la chevelure un piège pour oiseau littéraire pris dans les rets, et un souvenir de la Toison d’or :
« Beaux cheveux, filets d’or, rayons d’ambre et de flamme,
Doux geôliers de mon coeur, doux chaînons de mon âme,
Si par travail s’acquiert votre riche toison :
Et aux feux et aux fers j’exposerai ma vie ;
Puis retournant vainqueur du dragon de l’envie,
Mériterai-je pas d’en être le Jason ? »

Il a fallu que je fréquente Aragon (« Aragon est un con », disais-je) pour réaliser que la poésie de mirliton du fou d’Elsa n’était qu’une amplification de la comparaison la plus usée au monde, les cheveux blonds comme l’or ou comme les blés : « Elle peignait ses cheveux d’or Je croyais voir Ses patientes mains calmer un incendie ». Pff…

Puis je suis tombé (aïe !) un jour sur Mallarmé, qui avait, une fois pour toutes, réglé le sort de toutes les métaphores attendues :

« La chevelure vol d’une flamme à l’extrême
Occident de désirs pour la tout déployer
Se pose (je dirais mourir un diadème)
Vers le front couronné son ancien foyer

« Mais sans or soupirer que cette vive nue
L’ignition du feu toujours intérieur
Originellement la seule continue
Dans le joyau de l’œil véridique ou rieur

« Une nudité de héros tendre diffame
Celle qui ne mouvant astre ni feux au doigt
Rien qu’à simplifier avec gloire la femme
Accomplit par son chef fulgurante l’exploit

« De semer de rubis le doute qu’elle écorche
Ainsi qu’une joyeuse et tutélaire torche. »

Alors, lassé de tout, même de l’espérance de trouver un texte qui renouvelât ce thème si usé, je me suis tourné vers la peinture, vers toutes ces Madeleine représentées nimbées de cette chevelure avec laquelle la sainte (à cette époque, elle ne l’était pas encore, c’était juste la courtisane la plus courue de Jérusalem, et ses cheveux décolorés étaient le signe de sa profession) a essuyé les pieds du Christ après les avoir lavés. J’ai raconté ici-même, il y a sept ans, comment j’avais fait en plein hiver le voyage de Marseille à Bourg-en-Bresse pour y voir une exposition consacrée à cette sainte salope…

Je suis content de lui avoir demandé de se couper les cheveux. Il faudrait débarrasser les gens que l’on aime de tous les artifices, leur raser la tête, les habiller d’un sac, au lever du lit, bref, les démaquiller…
(une faute de frappe, due à mes gros doigts d’étrangleur, m’avait fait taper A et S en même temps et écrire « démasquiller » : merveilleux lapsus calami, si l’on peut s’exprimer ainsi à propos d’un clavier « Maquiller » est emprunté, via le picard « maquier », qui signifie « faire », à l’ancien néerlandais « maken », de même sens — passé dans la langue française avec la nuance de « falsifier » — on maquillait une carte à jouer —, puis, dit le dictionnaire, dans l’argot des théâtres, en 1840, au sens de « grimer ». Démasquiller, c’est proprement ôter le masque…)
Je l’aime à nu, sans la mèche obsédante qui camouflait Veronica Lake. Sans masque. La chevelure au fond, chargée souvent de tous les symboles érotiques, n’est qu’une superfluité. Comme le chantait Reggiani :
« Je t’aimerais même avec la gueule de travers… »

Jean-Paul Brighelli

Adolphe Lalyre (1848-1933), Marie Madeleine, c. 1900

117 commentaires

  1. Bel hommage à la chevelure féminine … et en plus de la poésie, et de l’image – ô combien j’aime la « liseuse » et tout ce roux qui rend fou – du son.
    Je me suis délectée des « cheveux d’Amaranthe, du voyage à l’abbaye de Brou (« en plein hiver », quel courage !), et de quelques photos de Veronica Lake.
    Il n’y a que les sots dangereux pour cacher les cheveux ! Et puis non, la chevelure n’est pas qu’une « superfluité », et en prenant de l’âge, « on » regrette bien qu’elle tombe en quenouille, comme le reste.
    (Entre « maquier » et « démasquiller » : peut-être de quoi titiller Josip et Lormier – s’il daigne revenir.)

    https://cdn.britannica.com/21/90521-050-37528D95/Alan-Ladd-Veronica-Lake-The-Blue-Dahlia.jpg?w=300

  2. « Je suis content de lui avoir demandé de se couper les cheveux. Il faudrait débarrasser les gens que l’on aime de tous les artifices, »

    Ou serait-ce une façon de mieux vivre une calvitie ? Que de ne pas avoir cette autre au maximum de ses effets et du matin au coucher éveillerait une jalousie ; chez certains, on la sait maladive. On connaissait la méthode qui vous rajeunit en ne fréquentant que de jeunes personnes de moins de trente ans. Mais celle là, elle est pas mal dans ce genre.

  3. « hémisphères » –
    On rase des poils… bien que le poil ne soit en rien gênant… (abcm), d’autant que les poils ont donné « l’origine du monde »…

    On ne rase plus une chevelure… Us et coutumes ont fixé les normes, d’un pays à l’autre, d’une époque à l’autre,

    car la chevelure, la façon de se coiffer, se veut toujours, et plus que jamais, une manière d’être, un « look », dont on ne saurait se passer,
    au Sud, comme au Nord,
    ce Nord qui a d’ailleurs tendance… à le perdre, puisqu’ici l’Assemblée nationale vient d’adopter un texte contre… la « discrimination capillaire » !

    • Il se trouve que c’est dans les cheveux que Mallarmé jouissait — systématiquement : il avait horreur de l’idée de se reproduire.

    • ça leur semble encore comme qui dirait tiré par les cheveux ; c’est pas encore mûr ; mais ça viendra…

  4. Si les femmes te préféraient équipé de ta superficialité te tombant aux épaules sur cette plage de Belle-Île-en-mer ? Y’a pas photo, mon gars !
    C’est la vie, c’est comme ça : elles t’aimeront toujours beaucoup moins avec une tronche de travers âgée de soixante-dix ans.

    • Allez Gérard, pour une fois – n’est pas coutume : rasez-vous le crâne et faites don de vot’ chevelure au vieux JPB, au crâne dégarni, mais bien plein, histoire qu’il nous fasse une photo, et qu’on rigole bien !

      • Je l’ai fait une seule fois dans ma vie. Mon père m’avait vue sortir les cheveux longs. Lorsque je suis revenue le cheveux très court (c’était vraiment moche), il s’est levé de son fauteuil la mâchoire aussi serrée que sa main qui tenait son journal, a pesté sur les deux chats qui le croisaient dans le couloir et a claqué la porte de sa chambre pour bien me faire comprendre que sa sale humeur n’était pas du fait des deux siamois.

  5. Inspiré par le boxeur de l’Elysée – ni musclé, ni viril –
    JPB fait la pub pour les salles de sport, et braque les projecteurs sur la MMA, dont sont friandes certaines banlieues… qui, en leur temps, n’auront donc aucun mal à taper sur les « déconstruits » à bicyclet-te…

    J’en ferai peut-être la promotion chez le coiffeur, où j’observe toujours plus de djeuns très concentrés sur leurs poils et hésitant entre telle ou telle huile, la plus à même de les faire briller (en société), à défaut du reste…

    https://www.causeur.fr/de-la-virilite-au-virilisme-279662

  6. Vingt kilos en plus sur le postérieur sont logiquement aussi superficiels que ne le sont des cheveux longs, qu’une tronche de travers…

    Allez-y, Mademoiselle, lâchez-vous sur la bouffe, les calories, plus de complexe sur votre cellulite, parce qu’il vous aime pour ce que vous êtes, pas pour ce que vous représentez !

    J’te jure… Le malfaisant par excellence.

  7. Comme quoi, même à soixante-dix ans on peut changer. On se souvient d’un Brighelli écœuré harponnant du regard ces cuisses celluliteuses et couvertes varicosités exposées sur la plage, qu’il nous confia dans une chronique, sans que nous sachions si les dites cuisses étaient celles de Jennifer Cagole (l’animal est doué pour maintenir son lecteur dans la confusion). Mais intervenant le jour même sur la même chronique pour s’excuser auprès de la Jennifer de l’époque qui, la pauvrette, s’était sentie visée…
    C’est bô l’Amour.

    PS (Il est plus compliqué de dire à une jeune femme, « j’veux que tu ressembles à un p’tit mec, avec un p’tit cul de mec très sec, parce c’est ce qui me fait bander »)

  8. S’il y a dans le commentariat de ce blog des linguistes ou apprentis-linguistes friands de « micro-analyses » prêts à « mettre les mains dans le cambouis » (comme dirait l’autre) de la langue, je leur propose de réfléchir à l’explication possible de la présence de « bien » et « beau » dans les énoncés suivants :

    – Soudain j’ai un doute…est-ce que j’ai bien fermé le gaz ?
    – Et pourquoi moi je n’aurais pas le droit de prendre un apéritif ? Tu en as bien pris un, toi !
    – il n’y a pas de sot métier. Oui, je suis éboueur, et alors?…Il faut bien que tout le monde vive…
    – J’ai beau retourner le problème dans tous les sens, je ne vois pas comment m’en sortir.
    – On a beau lui répéter cent fois la même chose, il ne comprend toujours pas.

    Je crois avoir jadis déjà soumis le problème à la sagacité des uns et des autres. J’ai quant à moi quelques éléments d’explication, qui me laissent insatisfait, sur ma faim… d’où mon appel aux bonnes volontés, avec toujours les mêmes interrogations :
    – valeur de bien et beau dans ces énoncés ?
    – Y a-t-il une valeur de base ? Si oui, comment la définir ?
    – Beau/bien, adjectif et adverbe à fort contenu esthétique et/ou moral, qu’est-ce que l’esthétique et la morale viennent faire dans cette galère ?
    A vot’ bon cœur, messieurs dames !

    • Toussa nous arrive un peu comme un cheveu sur la soupe.
      Mais pour ceux qui n’hésitent pas à se faire des cheveux, à vos marques…

      • Oui, WTH, cheveu sur la soupe en effet, mais ça fait suite au post de Dugong sur l’impact de l’informatique sur nos façons de penser – ou de ne pas penser.
        Les phénomènes de langue dont je parle, ceux qui nécessitent ces micro-analyses, ont ceci de remarquable qu’ils échappent totalement à un traitement informatique. L’informatique, l’intelligence artificielle n’ont rien à dire – rien de rien – sur « j’ai BEAU retourner le problème dans tous les sens… ». Devant un tel phénomène, l’informatique et l’IA sont totalement impuissantes. Devant un tel phénomène, la réflexion d’un linguiste, professionnel ou amateur éclairé/informé, reste indispensable, requise. Et c’est une des raisons pour lesquelles cette discipline m’intéresse tant.

        • C’était juste pour finir ma série « cheveux »…
          Et d’ailleurs quid du traitement de ces innombrables expressions par une… IA ?
          Oui, supériorité indépassable de l’homme sur l’IA ! mais si la langue continue de s’appauvrir…

    • « Bien » :
      Vous prêtez à « bien » un sens moral quand il donne une indication technique synonyme d’une action « correcte » ou « correctement » exécutée , une action indiscutable dans sa véracité. (Vous ne poserez pas en problème son antagonisme de « mal fermé le gaz », hein, Josip ?)

      « Beau »
      Il est employé comme une considération (« ultime » ?) accordé au problème et du degré d’implication à le résoudre.

      • Ah, Gerard, vous voyez bien !
        Et vous voyez bien le problème.
        (Et dans ces deux énoncés « bien » n’a pas le même statut…)

        Il reste que « beau » et « bien » ont, à leur origine, un fort contenu esthétique et moral. Comment expliquer, alors, que ces deux mots, apparemment à peu près vidés de ce contenu originel, se retrouvent utilisés en tant qu’outils metalinguistiques dans les énoncés que je propose ?
        On pourrait exercer la même réflexion sur la présence de « bien » dans les concessives « bien que… », et c’est d’ailleurs une des pistes que personnellement je privilégie.
        Mais ça ne me suffit pas. Je doute, je tâtonne.

        • Autres énoncés à verser au dossier :
          – Vous reprendrez bien un peu de tarte ?
          – Je veux bien, oui…

          Celui ou celle qui démêlera cet écheveau de façon convaincante aura gagné ma reconnaissance, mon admiration et en bonus une paire de doubles rideaux.

        • « Il reste que « beau » et « bien » ont, à leur origine, un fort contenu esthétique et moral. »

          C’est peut-être là où vous pêcher…

        • Je vous oppose à esthétique et moral, une subjectivité et objectivité matérielle.

          • Certes, mais c’est l’origine et la nature (historico-linguistique ?) de la relation entre les deux domaines qui me rend perplexe.

        • Perplexité, disais-je. Devant le problème que j’ai eu l’audace de soulever, je ressens un peu la même chose que le jeune Marcel de La Recherche devant les carafes de la Vivonne :

          « Je m’amusais à regarder les carafes que les gamins mettaient dans la Vivonne pour prendre les petits poissons, et qui, remplies par la rivière, où elles sont à leur tour encloses, à la fois « contenant » aux flancs transparents comme une eau durcie, et « contenu » plongé dans un plus grand contenant de cristal liquide et courant, évoquaient l’image de la fraîcheur d’une façon plus délicieuse et plus irritante qu’elles n’eussent fait sur une table servie, en ne la montrant qu’en fuite dans cette allitération perpétuelle entre l’eau sans consistance où les mains ne pouvaient la capter et le verre sans fluidité où le palais ne pourrait en jouir. »

          Être délicieusement irrité par un problème de langue qu’on ne parvient pas à cerner, qui part littéralement dans tous les sens, qui vous échappe, qui vous glisse entre les doigts, qui est toujours à deux doigts de vous tomber des mains, dont votre palais ne peut tirer jouissance alors que vous la sentez toute proche, c’est très exactement ce que décrit Proust ici : l’expérience de la frustration sensorielle. C’est ce que je ressens avec « bien » et « beau ».
          Damned !

  9. Vous aussi, vous avez noté l’hypocrisie du personnage ?

    Il se plaint de la culture des autres… et pose des questions (trois fois sur quatre inintéressantes) que personne n’a sollicitées et dont tout le monde se contrefout. C’est toute la différence avec votre serviteur ! Lorsqu’il m’arrive (hélas trop souvent de tartiner), c’est toujours en réaction à un propos particulièrement stupide dudit (« A tourne autour de B, et non l’inverse »), jamais motu proprio. Alors que notre Josip, après avoir fait montre de son incompétence en maths, en physique ou en économie, plutôt que de pleurer dans son coin, il se rassure publiquement d’un « au moins en linguistique je sais quelque chose ».

    Ce n’est pas faux. Tant qu’on ne parle pas de Zadeh, Jakobson, Meillet ou Saussure !

    • Que Fregoli l’omniscient supérieur daigne nous faire bénéficier de ses lumières sur « bien » et « beau » dans le corpus que je propose.
      Même si il trouve cela inintéressant, qu’il s’abaisse à mettre les mains dans le cambouis pour nous extraire de la fange où nous croupissons. Nous l’en prions.
      A défaut, qu’il passe son chemin et fasse silence.

    • Fregoli : « Il (Josip) pose des questions (trois fois sur quatre inintéressantes) que personne n’a sollicitées et dont tout le monde se contrefout. »

      Je propose, le commentariat dispose. A son gré.
      Dixit Brassens, à propos de ses chansons :
      « Si le public en veut, je les sors dare-dare,
      S’il n’en veut pas je les remets dans ma guitare. »

      Si le commentariat pense que mes questions sont inintéressantes, il n’y a rien là de vexant. Qu’il ne se donne pas la peine d’y réfléchir. Et puis c’est tout.

  10. Imbroglio One, 87 années juliennes (de légume) au jus, s’apprête à lâcher la rampe.

    Qui va prendre la pôle pour être le (la ?) 267ème ?

    Il y a déjà eu un max de Léon et de Clément mais un seul Zéphyrin

    • « Imbroglio One », « année julienne (de légume) au jus », « lâcher la rampe », « la pôle » :
      avec ça, une IA ne peut même pas s’arracher les cheveux ! La coupe est pleine…

  11. Ce qui ressort clairement de tout ça, c’est que « échanger » n’intéresse pas Fregoli.
    Ce qui le motive, c’est de se persuader qu’il est au-dessus de …., supérieur à…., se persuader qu’il a la plus grosse et que c’est lui qui pisse le plus loin.
    Ça, ça lui procure visiblement une intense satisfaction.
    Heureux les simples d’esprit.

    Pour ma part ma ligne de conduite est tout autre :
    – ne jamais se sous-estimer et encore moins se surestimer
    – ne jamais sous-estimer ni surestimer autrui
    – faire sienne la définition de Sartre qui clôt « Les mots  » : « un homme, fait de tous les hommes, et qui les vaut tous, et que vaut n’importe qui. » (je cite de mémoire, désolé si la citation n’est pas totalement exacte).
    Cette phrase de Sartre, Fregoli pourrait à mon escient la méditer. Mais qu’est-ce que Fregoli pourrait bien comprendre à Sartre? D’un géant, un nain ne voit que la voûte plantaire.

    • « – ne jamais se sous-estimer et encore moins se surestimer
      – ne jamais sous-estimer ni surestimer autrui »

      Il y a les mots et il y a les actes. L’humilité langagière, celle qu’on professe de façon tapageuse, et l’humilité intellectuelle, celle qui ressort toujours de la tournure de l’esprit.

      « Moi, je suis le modeste des modèles. Et bien que je n’aie pas pu atteindre le lycée en mathématiques, je peux donner des leçons à Pascal, ce gros blaireau, sur l’essence des mathématiques. Mais je ne sous-estime jamais autrui ni ne me surestime, cela va de soi. »

  12. Les petitions de principe n’engagent que ceux qui sont prêts à y croire ! Et plus on pétitionne, plus on avoue son mensonge…

  13. Chacun aura noté que partout, toujours, Fregoli ne me quitte pas. Il me renifle. Il me suit à la trace, le bon chien chien. Et dès qu’il m’a repéré il remue la queue. Chez les footeux, on appelle ça « le marquage à la culotte ». L’expression veut tout dire en effet. Fregoli me marque à la culotte.
    Je demande instamment à Fregoli de mieux maîtriser ses pulsions et de laisser mon caleçon en paix ! Je ne mange pas de ce pain-là.
    Pour la x-ième fois : Fregoli n’est pas du tout mon type de femme !

    • « Je demande instamment à Fregoli… »

      Sinon vous allez partir dé-fi-ni-ti-ve-ment comme tous les trois mois ? Allez, moins de jactance, plus de maths !

  14. Bis :
    Que Fregoli l’omniscient supérieur daigne nous faire bénéficier de ses lumières sur « bien » et « beau » dans le corpus que je propose.
    Même si il trouve cela inintéressant, qu’il s’abaisse à mettre les mains dans le cambouis pour nous extraire de la fange où nous croupissons. Nous l’en prions.
    A défaut, qu’il passe son chemin et fasse silence.

    • Et si Fregoli peut expliquer par les mathématiques la présence de « beau » dans « j’ai beau retourner le problème dans tous les sens », qu’il ne s’en prive surtout pas. Je lui donne l’occasion de démontrer la supériorité prétendue de la pensée mathématique sur la réflexion linguistique, eh bien qu’il la saisisse.

      A défaut, qu’il passe son chemin et fasse silence.

      • 1) Je ne crois pas avoir dit que « la pensée mathématique » était supérieure à « la réflexion linguistique ».

        En revanche, j’ai
        – raillé les abrutis de votre espèce qui se gargarisent de concepts mathématiques auxquels ils ne comprennent rien. Car, rappelons-le, c’est vous qui avez voulu tartiner sur l’intérêt de la logique floue en linguistique avant de vous prendre les pieds dans le tapis ;
        – dit qu’il était beaucoup plus difficile de bavarder/brasser de l’air/raconter de la daube pour le mathématicien que pour le linguistique. Car, pour le bonheur de l’intelligence humaine, vous n’êtes pas un bon représentant de la linguistique – qui est une discipline merveilleuse quand elle est pratiquée par des gens compétents.

        2) « Et les explications, je les ai. Je répète : je les ai. » (27 mars 2024 à 12h34)

        Si vous avez les explications, pourquoi donc nous infliger vos questions – qu’absolument personne n’a sollicitées et dont tout le monde se tape ? Envie de nous prouver quelque chose ? Vous rassurer ? Une fois de plus vos sentiments sont moins nobles que ceux que vous professez pompeusement.

        3) Votre masturbation n’a rien à voir avec « mettre les mains dans le cambouis » – puisque vous n’avez pas l’air de vouloir résoudre une question d’origine par la diachronie.

        Heureusement pour l’esprit humain, d’autres l’ont – apparemment – déjà fait. Une recherche Google et trois références plus tard : https://www.unine.ch/files/live/sites/structuration_periodes/files/shared/new_mjb/41_BEGUELIN_CONTI.pdf (pages 48 à 54).

  15. Ter :
    Que Fregoli l’omniscient supérieur daigne nous faire bénéficier de ses lumières sur « bien » et « beau » dans le corpus que je propose.
    Même si il trouve cela inintéressant, qu’il s’abaisse à mettre les mains dans le cambouis pour nous extraire de la fange où nous croupissons. Nous l’en prions.
    A défaut, qu’il passe son chemin et fasse silence.
    Et à défaut, nous nous gausserons de sa couardise.

    • Vous ne comprenez décidément pas le concept de deuxième lame…

      • Bis :

        Si vous avez les explications, pourquoi donc nous infliger vos questions – qu’absolument personne n’a sollicitées et dont tout le monde se tape ? Envie de nous prouver quelque chose ? Vous rassurer ?

        • Fregoli lit trop vite. Comme je l’ai dit plus haut (10h36 puis 11h28), sur « bien » et « beau », je n’ai pas la réponse complète. J’ai des embryons de réponse. Qui ne me satisfont pas.
          Alors je m’étonne. Je m’interroge. Je doute. Je tâtonne. Et je demande son avis ou son éclairage à quiconque aura l’amabilité de le donner.
          Pour le moment Flo/Gérard a été beaucoup plus productive que Fregoli. Clairement.

          • « Et les explications, je les ai. Je répète : je les ai. » (27 mars 2024 à 12h34)

            Pourriez-vous répéter encore une fois ?

          • Je répète :
            Josip Gavrilovic
            30 mars 2024 At 16h26
            Fregoli lit trop vite. Comme je l’ai dit plus haut (10h36 puis 11h28), sur « bien » et « beau », je n’ai pas la réponse complète. J’ai des embryons de réponse. Qui ne me satisfont pas.
            Alors je m’étonne. Je m’interroge. Je doute. Je tâtonne. Et je demande son avis ou son éclairage à quiconque aura l’amabilité de le donner.
            Pour le moment Flo/Gérard a été beaucoup plus productive que Fregoli. Clairement.

  16. On le savait depuis lurette, mais tout se confirme ici.
    Fregoli ne connaît de la linguistique que le name-dropping et ce que cette discipline a de plus général. Ce qui lui sert à se faire mousser.
    Mais proposez-lui de mettre en œuvre une réflexion personnelle sur des phénomènes « étonnants » tels que « et encore… », « ah ouais quand même… », « j’ai beau retourner le pb dans tous les sens » etc., et là, il n’y a plus de Fregoli. Fregoli est aux abonnés absents, Fregoli déserte, Fregoli déclaré forfait, Fregoli se couche.
    Il va te trouver toutes les bonnes raisons pour fuir : « et que c’est inintéressant au possible », « et que tout le monde s’en contrefout », « et que c’est de la masturbation intellectuelle », etc. La réalité, c’est qu’il ne SAIT PAS Y FAIRE. Devant les phénomènes dont je parle, il est comme une poule qui n’aurait même pas trouvé le bon couteau, il est comme une valise sans poignée, il est comme Booba devant « La phénoménologie de l’esprit ». Impuissant, et peine-à-jouir. Pathétique, pitoyable, risible.
    Fregoli, c’est le gars qui va faire semblant de t’expliquer le principe du moteur à explosion mais qui est infoutu de nettoyer une soupape et de manipuler une clé de 12.
    Du balai ! Qu’il retourne à ses équations du 2nd degré, c’est beaucoup plus confortable pour lui.

    • Contrairement à vous, je n’ai rien à me prouver en sortant au public, qui s’en contrefort, des questions dont je prétends avoir la réponse ! Je n’interviens qu’en deuxième lame. En deuxième lame, comprenez-vous ?

      C’est-à-dire, en linguistique, uniquement lorsqu’un abruti parle de référent chez Saussure, de la septième fonction jakobsonienne « qui n’existe pas », de la merveille qu’est la logique floue bien que « mon niveau en maths ne dépasse pas le collège », de Saussure bla-bla-bla avant de « ah bon ? c’est une laryngale, ça ? ».

      • Bla bla bla, recyclage de querelles anciennes sur lesquelles tout a été dit, redit, re-redit.
        Fregoli est de plus en plus pathétique, dans les cordes, il ne sait plus comment s’en sortir autrement qu’en faisant référence aux vieilles lunes.

        « Vous reprendrez bien un peu de tarte…? »
        « J’ai beau retourner le pb sans tous les sens… »
        Fregoli a-t-il quelque chose à dire sur « bien » et beau » ?
        Ou bien se contentera-t-il d’être un linguiste du dimanche et peut-être jours fériés ?

  17. C’est meugnon comme tout ! Pour se rassurer, le petit cœur pose publiquement une question pour nous faire voir qu’il en a sous la pédale… Allez, rentre chez toi, ta mère t’a fait des gaufres.

  18. Il n’y a rien de mal à être un faible. Mais il ne faut pas jouer les gros bras…

    • Enfin une chose sensée produite par Fregoli aujourd’hui. Si seulement il pouvait se l’appliquer à lui-même…
      Mais non. Avoir la plus grosse, pisser le plus loin : condensé de la philosophie fregolienne.

      • Pisser le plus loin, oui… mais uniquement après que vous vous êtes fait dessus. Deuxième lame, vous disais-je.

  19. Bis :
    Mais proposez-lui de mettre en œuvre une réflexion personnelle sur des phénomènes « étonnants » tels que « et encore… », « ah ouais quand même… », « j’ai beau retourner le pb dans tous les sens » etc., et là, il n’y a plus de Fregoli. Fregoli est aux abonnés absents, Fregoli déserte, Fregoli déclaré forfait, Fregoli se couche.

    Fregoli est couché, il dort.
    Bonne nuit.

    • Mais pourquoi diable aurais-je quelque chose de particulier à dire ? Ce n’est pas moi qui ai lancé ce sujet que je sache… C’est vous, vous qui l’avez fait. Produisez vos explications si vous voulez épater la galerie pour vous rassurer sur vos performances. En plus, ce sera du gagnant-gagnant : vous aurez votre psychothérapie à peu de frais et moi je suis sûr que j’aurai encore l’occasion de repérer dans votre prose une nouvelle bouffonnerie !

  20. (Et ne venez pas nous faire le coup du chercheur qui cherche les réponses (bien que, « je le répète », il les a). Je vous ai fourni deux liens qui récapitulent les hypothèses sur cette question ô combien bouleversifiante. Pour l’instant, j’ai fait plus pour l’honneur de l’esprit humain que vous.)

    • Comment s’adresse-t-on à gonze qui œuvre à ce point pour l’honneur de l’esprit humain ?

      Votre honneur ?

  21. Josip, il faut vraiment que vous compreniez que je ne suis qu’un second couteau. Je ne sais rien faire, rien, rien, rien de rien. Je suis totalement incompétent.

    En vérité… tout au plus… la seule chose que Dieu m’a vaguement autorisé à faire, mais de très, très loin, c’est… me payer la tronche des docteurs Diafoirus !

    • Fregoli peut-il comprendre une chose simple ?
      Vouloir se payer la tête de qui que ce soit en le marquant à la culotte, c’est montrer qu’on a soi-même la tête dans le cul.
      Ou une tête de cul.
      Au choix.
      Ce qui peut expliquer que tant de merde sorte de sa bouche.

      En tout cas, c’est montrer qu’on a des notions très sommaires d’anatomie….!

    • Intéressant ! Un petit creux possible après la « julienne de légumes », mais la suite – une sauce assez lourde, en mode JG et GàD…. – nous pèse encore sur l’estomac !

      • Essayez de rester éveillée jusqu’à 3h du matin.
        Les samedis soir, le Fregoli proche du coma éthylique essaie toujours de battre son record de vulgarité vers 3h du matin. 🙂

        • Et les explications, je les ai. Je répète : je les ai. Ah non, finalement, je ne les ai plus.

          J’avoue ne pas être toujours très fier de lire en début d’après-midi ce qu’il s’écrit ici à trois heures du matin. Mais vous êtes tellement incompétent… et c’est si drôle à faire… que mes scrupules disparaissent rapidement.

          Mais promis, si j’ai une pensée pour vous ce soir, je la garderai pour moi. Bonne soirée, Josip !

  22. Marseille (suite) –
    « place nette XXL» : opération à la Castellane jugée «dérisoire » par ses habitants… (lefigaro) ;
    mieux vaut le « coup de filet » en mode restaurant Kin !

  23. Et les explications, je les ai. Je répète : je les ai. Ah non, finalement, je ne les ai plus.

    En attendant, on ne les a toujours pas eues, ces explications tant attendues… Le peuple qui s’en bat les couilles mérite-t-il d’être ainsi traité ?

  24. « cépabo » qu’il dit l’autre cétassez (19h14) ; cépabo non plus de se délester sur du cuir chevelu – évidemment confirmé par le guide-gourmet… – J’y crois pas !

    • Un petit masque capillaire d’une quantité suffisante pour cheveux court, un massage en loucedé, avec un temps de pose équivalent au roupillon qui suit fatalement les sept orgasmes : au minimum vingt minutes.

  25. Josip, vous devriez peut-être relire Sader-Masoch ?

    Quelle obstination à endurer horions et humiliations, sans espoir que cela ne cesse ou que quiconque ici ne vienne à votre rescousse, trop heureux d’assister au spectacle d’un massacre que pour ma part je trouve affligeant !

    Je note cependant avec une réelle satisfaction que les abjectes saillies puissamment antisémites ont fortement diminué.
    Comme quoi, l’homme aux mille pseudo semble éducable.
    Mais à quel prix !

    • Pardon, vous n’y êtes absolument pas ! Le couple Sado & Maso est un indispensable du blog…

    • Et les explications, je les ai. Je répète : je les ai. Ah non, finalement, je ne les ai plus.

      Vous me faites penser qu’il faudra un jour que j’écrive un papier sur boomerisme et youpinisme… Vous y occuperez une bonne place, je vous assure !

  26. Et les explications, je les ai. Je répète : je les ai. Ah non, finalement, je ne les ai plus.

    Avec des amis pareils, on n’a pas besoin d’ennemis !

    • Et les explications, je les ai. Je répète : je les ai. Ah non, finalement, je ne les ai plus.

      J’en ai presque de la peine pour Josip… (Et je suis sérieux.)

      • Et les explications, je les ai. Je répète : je les ai. Ah non, finalement, je ne les ai plus.

        Cette méchanceté gratuite, plus ou moins consciente, montre bien que Zorglub est un être répugnant.

  27. 😉
    – On peut faire bien des choses avec des comptes multiples, n’est-ce pas ?

    – Au concours des pseudos les plus débiles, Fregoli est imbattable.

    – bis : ce qu’il y a de plus pitoyable chez les amoureux éconduits, c’est qu’ils sont capables de tous les mensonges, de toutes les bassesses et de toutes les vilénies pour essayer de se venger de l’humiliation subie.

    J’attends avec intérêt la tentative de record personnel fregolien de vulgarité des alentours de 3h du matin…

  28. Josip Gavrilovic
    31 mars 2024 At 0h09
    On peut faire bien des choses avec des comptes multiples, n’est-ce pas ?

    Alors si Fregoli veut jouer à ce jeu-là, et si tous les coups sont permis, allons-y gaiement !

  29. Bravo à Josip d’avoir mis une belle rouste bien méritée à l’homme-aux-mille-pseudos, qui pourrait bien ne jamais s’en relever…

  30. Oh la la, la branlée que Gavrilovic a mise à l’autre connard, que c’était beau !

  31. Cette petite raclure antisémite n’a eu que ce qu’elle méritait. Si seulement ça pouvait le convaincre de la fermer une bonne fois pour toutes…

  32. Dieudonné Biactol n’a plus besoin de soigner son acné, tous ses boutons ont explosé sous les coups…

  33. Et ainsi de suite…etc.etc.
    Oui, on peut faire bien des choses avec des comptes multiples. On peut même se faire passer pour un autre.
    Allez, hasta luego, et joyeuses pâques aux cloches du jour !

  34. Et les explications, je les ai. Je répète : je les ai. Ah non, finalement, je ne les ai plus.

    C’est beau, le délire…

    Je NE suis PAS à l’origine du message de Zorglub 20h54 et de tous ceux écrits après 21h47. Brighelli, qui a accès aux adresses électroniques des uns et des autres, pourra le confirmer.

  35. Nouvelles neuves de Swit-zer-land :
    IAL a été aperçu dans le jardin de sa clinique préférée, très absorbé dans la recherche de moult petits œufs (en chocolat, bien sûr) ; de quoi ficher en l’air tout le bénéfice de son séjour – mais pas pour la clinique qui sera ravie de le recevoir ultérieurement

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