La Lettre du lundi, honorable publication du Net dont je partage le plus suvent les analyses, m’a demandé de résumer les menaces qui pèsent aujourd’hui sur l’Ecole de la République, peu à peu émiettée, bientôt vendue à l’encan.

J’ai eu un certain plaisir à résumer pour la Lettre les quarante dernières années, dont la ligne conductrice est évidente. Libéraux et pédagos, indifféremment de droite et de gauche, n’ont au fond qu’une seule ligne directrice : casser, sous prétexte d’autonomie, ou d’efficacité, ou, justement, d’inefficacité — et toutes les critiques que j’ai pu adresser à l’Ecole actuelle ont joué évidemment un rôle dans le grand concert des désolés-qui-ne-voient-pas-d’autre-solution-que-le-recours-au-privé — l’Ecole de l’Instruction publique obligatoire et laïque.

Je me permets de vous renvoyer à ces deux ou trois pages :

Quant aux commentaires, je les attends de pied ferme…

Jean-Paul Brighelli