Je reçois une note d’une amie sur le système scolaire finlandais — le meilleur, dns le classement PISA, celui dont on nous rebat le soreilles.
En substance :
Les jeunes Finlandais passent le bac à 19 ans, la fin du collège coïncidant avec la fin de l’enseignement obligatoire — 16 ans. Ils restent dans le système primaire jusqu’à l’âge de 13 ans, — un peu comme si nous avions un cours supérieur chez nous.
Je parle d’ailleurs dans À bonne école de ces collèges qui ont créé des classes-passerelles entre le CM2 et la Sixième, pour amortir le choc…
La scolarité obligatoire débute à 7 ans.
(De même, dans le même ouvrage, je m’interroge sur la pertinance d’une école maternelle qui commence à deux ans…)
La méthode de lecture utilisée est alphabétique et l’association belge, dont j’ai lu le rapport et qui a visité des classes primaires, a pu constater que les élèves étaient toujours face au tableau dans les classes visitées. Apprendre à lire le finlandais semble assez simple. D’après ce que j’ai lu, c’est leur grammaire qui est difficile avec, entre autres, cinq infinitifs.
L’originalité du système finlandais, par rapport au système français porte sur les points suivants :
– la scolarité est décalée d’un an.
– il existe donc une sorte de CM3 (« cours supérieur »), l’entrée au collège n’ayant lieu qu’à 13 ans.
– l’école maternelle n’existe pas, seule une année pré-scolaire est proposée, à 6 ans (700 h de cours annuels).
– l’année scolaire est plus longue qu’en France, 180 jours (38 semaines).
– la journée d’école est moins longue, les leçons durent 45 minutes et sont suivies d’une récréation de 15 minutes. A partir du collège, les cours durent 1h30.
– au « cours élémentaire », les élèves ont 19h de cours par semaine.
– au « cours moyen », 23h.
– au « cours supérieur », 24h.
– à partir du collège, les élèves ont 30h de cours par semaine
– les élèves ont des cours de travaux manuels (couture et menuiserie) et des cours d’économie domestique (cours qui ont été totalement supprimés des programmes français, mais qui existaien encore à l’aube des années Mitterrand : mais nous sommes plus malins, nous faisons de l’informatique, nous. En attendant, Nokia est une entreprise finlandaise…)
– l’après-midi, les enseignants (qui ont moins d’heures hebdomadaires devant leur classe qu’en France) donnent des cours particuliers à leurs élèves en difficulté, cela fait partie de leurs obligations de service. Au cours de leur scolarité, c’est un petit Finlandais sur 6 qui bénéficie, à un moment ou à un autre de cette aide spécifique.
À bon entendeur…