Le deuil prend parfois des détours insolites.
L’année précédente, Jean-Luc Rispail, que je traînais depuis l’hypokhâgne, avec lequel j’étais entré à l’ENS Saint-Cloud, qui avait réussi l’agrégation en même temps que moi et Christian Biet, auditeur libre à l’Ecole, avant que nous nous lancions tous trois dans l’élaboration d’anthologies de littérature qui firent date, venait de mourir d’un virus à la mode — un vrai virus, pas une fantasmagorie destinée à remplir les coffres de Pfizer et à domestiquer des populations entières.
Pourquoi partir de si loin pour expliquer comment j’ai écrit Dolorosa Soror sous l’identité de Florence Dugas ? Parce que la vraie Florence D***, étudiante rencontrée à Paris-III où j’étais chargé de cours, et avec laquelle j’entretenais depuis quelques années une relation SM non équivoque, avait accepté, fin 1989, une expérience à trois destinée à la combler pile et face. J’avais donc demandé à Jean-Luc de bien vouloir jouer les utilités — un service que nous nous étions rendu quelquefois pour notre plus grand agrément.
Il refusa. Et comme je m’en étonnais, il m’expliqua qu’il était séropositif. Je fus l’un des tout premiers à l’apprendre, à cette occasion.
Les quatre années qui suivirent furent une descente aux enfers. Il n’y avait alors aucun moyen de combattre le SIDA, et il parcourut toute l’échelle des infirmités accablantes — jusqu’à devenir aveugle. C’est à cette occasion que je rédigeai une histoire du surréalisme parue chez Gallimard en 1991 qu’il signa — et en l’écrivant, je savais qu’il n’aurait jamais exprimé ses idées sous cette forme : nous étions assez vieux, désormais, pour avoir chacun un style personnel. C’était pour lui un drame, pour moi un déchirement.
En 1994 enfin il décéda, au terme d’une ordalie que je ne souhaiterais pas à Philippe Meirieu.

J’ai porté un an en moi ce deuil invraisemblable. On se fait à l’idée de la disparition des personnes âgées — c’est dans ces années 1990 que je perdis ainsi mes grands-parents, l’un après l’autre. Mais la mort précoce d’amis de son âge vous renvoie brutalement à votre propre mortalité, outre les liens d’affection qui nous unissaient. Mon humeur s’altéra. J’étais dominateur, je devins sadique.
Finalement, j’eus l’idée d’externaliser cette souffrance en racontant l’histoire qui m’avait lié à Florence et à Nathalie — elle aussi étudiante à Censier : je les avais connues indépendamment, puis les avais présentées l’une à l’autre. Et nous constituâmes au fil des années 1980 un trouple, comme on dit aujourd’hui, très performant, où chacune explora ses limites. Florence s’aperçut que les siennes étaient fort diversifiées, et Nathalie nous démontra qu’elle n’en avait pas : elle aspirait à mourir, et vivait donc la douleur avec une délectation frénétique.
Cela devait mal finir, et cela finit mal, en vérité. Florence vivait son masochisme de façon cérébrale, et s’en déprendrait un jour ou l’autre nécessairement. Nathalie vivait le sien passionnément.

Coucher (quel mot…) cette histoire par écrit n’était pas simple, mais je le fis très vite — j’ai écrit tous mes meilleurs livres en moins d’une semaine, même si je les ai portés en moi un certain temps. Quand j’eus fini — bref sentiment de satisfaction, puis relecture et découverte amère : le livre ne fonctionnait pas. Je l’avais écrit à la troisième personne, comme une fiction, afin de me détacher de la réalité sans doute. Il était correctement rédigé, mais rien ne vivait là-dedans.
J’eus l’idée de le réécrire au Je et au féminin, renversant la perspective. En une nuit, je transformai la syntaxe a minima — d’où un style curieusement distancié, qui participa sans doute au succès du livre —, en me réservant une place minime dans les notes. J’eus même la perversité de laisser un imparfait en -ait, au lieu de le corriger en -ais, et de mettre une note pour expliquer ce dédoublement.

Evidemment, si je voulais que la mayonnaise prenne, je ne pouvais le signer de mon nom. Florence accepta de le prendre en charge : elle l’envoya sous ma supervision à un éditeur ami, Franck Spengler, avec une lettre d’introduction que j’avais rédigée, et tout se passa fort bien, Franck s’y laissa prendre le premier, et ne fut mis au courant que plusieurs années après.
Florence et moi signâmes un contrat sous seing privé où je lui rétrocédais 50% des droits éventuels, en échange de sa signature et de son engagement à défendre le livre dans les médias. Thierry Ardisson aussi s’y laissa prendre : elle faisait déjà du théâtre, elle savait jouer les fausses ingénues.
Comme il fallait nourrir la machine éditoriale, plusieurs nouvelles signées Dugas parurent dans divers recueils, et deux autres romans, L’Evangile d’Eros (1997) et Post-Scriptum (1999) entretinrent le mythe.
Les traductions de Dolorosa Soror en anglais ou en italien, la reprise du roman en Poche chez La Musardine en 2014, attestent du succès continu de ce petit roman excessif et vrai.

J’avais pris goût aux pseudos, et lorsqu’en 2004 j’écrivis Les Patientes, je signai le livre Hugo Trauer — parce que, comme dit Freud, Trauer und Melancholie
Mais à la fin de ce roman absolument tissé d’histoires vraies, je récupérai Le Protocole de La Fère, une nouvelle écrite précédemment et signée Dugas — et situé à La Fère, dans ce riant département de l’Aisne où Jean-Luc Rispail avait eu son premier poste, au lycée de Laon — tout se recoupe, toujours. « Aurora », grande prêtresse du SM, d’une intelligence stylistique rare, entreprit alors de détricoter l’écheveau des pseudonymes, et échafauda une hypothèse lumineuse.
Elle n’était pas absolument la première. La compagne et co-éditrice de Spengler avait eu des doutes, dès le début. Mais ce fut rare, et j’avoue ma très grande satisfaction d’avoir reçu un courrier assez abondant signé de dames félicitant « Florence » pour sa description si précise de la sexualité féminine, enfin, pour une fois que ce n’est pas un homme qui prend en charge les réalités fantasmatiques des femmes, bla-bla-bla.

Entretemps, mes relations avec Florence, qui avait quitté Paris, s’étaient forcément distendues, puis étiolées, et elles prirent fin au tournant des années 2000. Mon ultime contribution à notre longue liaison fut une traduction typée « série noire » de la nouvelle d’Hemingway, Hills like white elephants, à mettre en scène concurremment avec la traduction édulcorée et tronquée d’Henri Robillot (en 1949, intitulée bizarrement « Paradis perdu ») et celle plus littérale de Sollers dans L’Infini en 1992. Le même dialogue joué successivement par trois couples, et amenant forcément vers des situations et des conclusions différentes.

J’ai ressuscité Florence Dugas en quelques occasions, pour intervenir sur Causeur, ou pour préfacer (et écrire) L’Etudiante (2007), une suite au Lien (1993), le roman-culte du milieu SM signé Vanessa Duriès — de son vrai nom Katia Ould-Lamara, et disparue trop tôt dans un accident de voiture : dans les faits c’est Spengler lui-même qui a été le nègre cette confession naturaliste et fort efficace. Comme on le voit, mensonges, manipulations et duplicité sont pratiques courantes dans le joli monde feutré de l’érotisme. Après tout, Dominique Aury n’a pas signé Histoire d’O de son nom et ne l’a avoué officiellement que fort tard, et Pierre Mac Orlan, qui a écrit maints chefs d’œuvre d’exaltation de la fessée dans les années 1920, a multiplié les pseudonymes.
Il ne s’agit pas de honte ou de mauvaise foi : quand on écrit déjà d’autres œuvres, que l’on est connu pour des textes non érotiques, il n’est pas mauvais d’installer cette dissociation entre les plumes (celles que l’on taille et celles que l’on se fait tailler) et les inspirations.

L’âge venant, j’ai décidé de récupérer ces identités multiples. Sans doute les événements bien sombres qui ont suscité mes premiers écrits dans le genre SM se sont-ils édulcorés, avec le temps. Et la mort de Christian Biet, il y a trois ans, a mis un point final à notre équipée d’autrefois. Comme dit Dumas à la fin de Bragelonne, le plus déchirant de ses romans :
« Des quatre vaillants hommes dont nous avons raconté l’histoire, il ne restait plus qu’un seul corps : Dieu avait repris les âmes. »

Jean-Paul Brighelli

PS. Le plus drôle, c’est que la fiction de Florence Dugas fut si bien menée et entretenue que certains, aujourd’hui encore, ont du mal à accepter que ce qu’ils ont pris pour l’autobiographie d’une jeune femme soit en fait le roman d’un quadragénaire sûr de lui et dominateur, comme disait De Gaulle.

324 commentaires

    • Vous êtes plus méchant que le Maestro;ça passera avec l’âge.

      Et puis le Maestro s’est bien rendu compte que,souvent,il a fait dans ses cours du Meirieu sans le savoir.

    • Le wokisme est un totalitarisme. Nous voilà revenus au temps des procès de Moscou: accusation infondée, autocritique, exécution. Sauf que Staline faisait fusiller les innocents. A présent, ils se suicident.
      Bientôt en France.

      • On m’a commandé un livre sur ce thème — à rendre début septembre.

  1. Paul et Vanessa ( suite)
    Paul dépose un billet très froid dans le casier de Nina où il lui signifie qu’il lui est impossible de fréquenter une collègue qui refuse de parler de Virginie.
    Réponse immédiate :
    « Tu pourras me poser n’importe quelle question, je m’efforcerai d’y répondre avec sincérité, de tout mon coeur. »
    Florence (alias Nina)
    Nina la directive, Nina la dominatrice, est passée en mode soumission.
    Elle signe son billet de son véritable prénom !
    Dans ce cas, la fuite n’a plus aucun sens. D’autre part, ces dialogues par casiers interposés sont d’une puérilité qui lui est devenue insupportable. Paul cesse de s’interdire de fréquenter la salle des professeurs.
    Il est résolu, revigoré, sa stratégie de l’évitement a été payante

  2. « …Thierry Ardisson aussi s’y laissa prendre … »

    Ouais, ouais…vers 5mn 10 il dit quand même: »on dirait pas du tout que tu l’as écrit ».

  3. « un vrai virus, pas une fantasmagorie destinée à remplir les coffres de Pfizer et à domestiquer des populations entières. »

    Le Maestro serait-il complotiste ?

    Enfin si complotiste, complotiste injecté,c’est-à-dire tiède…un okaouïtse qui a fait un pari et qui ne s’est pas trop inquiété des risques de l’injection.

    Bon, il est peut-être tombé sur un lot sans principe actif (environ 30% des doses).Aucun effet, ni primaire ni secondaire;c’est du pot.

    i) « domestiquer des populations entières »
    Oui, c’est bien ça;il s’agit du « parc humain » On vaccine bien les chevaux, les vaches, les poulets, les cochons…
    ii) Hypothèse plus effrayante (cehez les complotistes extrémistes); on veut non seulement domestiquer mais encore réduire la population mondiale.
    Des estimations faites par des cardiologues disent que les jeunes atteints de myocardites post-« vaccinales » mourront pour la plupart d’ici 10 ans.

  4. « Il est résolu, revigoré, sa stratégie de l’évitement a été payante. »

    C’est-à-dire que par cette « stratégie », il a obtenu quelque chose de la part de Nina.

    Cependant,ce qui est généralement entendu comme « évitement » en psychologie, c’est un comportement par lequel une personne anxieuse ou phobique évite les situations dont elle sait qu’elles pourraient lui causer de l’angoisse ou de la peur;il ne s’agit pas du tout d’agir sur autrui.

    D’ailleurs, pour la plupart des thérapeutes, l’évitement n’est pas une bonne solution; il faudrait affronter l’angoisse, la phobie pour s’en délivrer…

    J’ail’impression que Paul a d’abord évité Nina pour s’épargner des moments pénibles et que ,ce faisant, il a fait changer Nina (ce qui n’était peut-être pas son but.)

  5. La traduction anglaise porte le titre « Sad sister »…drôle de choix;on pouvait fort bien garder l’original latin,non ?

  6. « Il ne s’agit pas de honte ou de mauvaise foi : quand on écrit déjà d’autres œuvres, que l’on est connu pour des textes non érotiques, il n’est pas mauvais d’installer cette dissociation… »

    Oui et puis vous imaginez un jycéen élève du Maestro posant ostensiblement sur sa table « Mater Dorosa, par Jean Paul Brighelli « ?

    PS Quand il était élève à Saint Cloud, le Maestro tourna dans un petit peaurneau amateur,dont certaines scènes se passaient dans les murs de l’Ecole; c’était plutôt réussi et ça s’est assez bien vendu.

    Mais quand le Maestro est entré dans la carrière,il s’est avisé que si Argus aux cent yeux tombait sur une cassette, il serait dans de beaux draps…alors il est allé récupérer tout ce qu’il a pu.

    Pierre Driout (bouquiniste et vendeur d’objets de collection) en avait quelques unes et il a fait chanter le Maestro pendant plusieurs années.

    Aujourd’hui,il ne peut plus, le Maestro n’en ayant plus rien à foutre .

  7. Un truc de vieux de revenir sur son passé – comme chacun sait (et fait).
    Voilà qui titillera peut-être certains.es qui se procureront « l’œuvre » ; ça fera(it) pendant (!) à la production attendue – sur l’Ecole.
    Morale de l’histoire : aucun « territoire » ne saurait rester à l’abandon, et le bénéf, quel qu’il soit, est toujours bon à prendre.

  8. « 91. L’école sera ouverte sur le monde. La pédagogie sera renouvelée pour favoriser l’expression sous toutes ses formes ainsi que l’épanouissement physique. L’enseignement de l’histoire et de la philosophie sera développé. Quel que soit le niveau d’étude, chacun devra disposer en fin de scolarité d’une formation générale et d’une formation professionnelle. Les classes comprendront vingt-cinq élèves au maximum. »

    https://www.mitterrand.org/110-propositions-pour-la-france.html

  9. Les faits, rien que les faits, comme dirait l’autre abruti qui pontifie sur la Révolution alors qu’il ne connaît rien à la DDHC.

  10. « L’école sera ouverte sur le monde. La pédagogie sera renouvelée pour favoriser l’expression sous toutes ses formes » : il fallait vraiment avoir une boule de cristal pour comprendre que Meirieu se « cachait » sous ces deux phrases. Qui d’autre aurait pu s’en douter ? qui d’autre ?

  11. Jean-Paul Brighelli 4 août 2023 At 15h24
    Lormier, vous devriez vous aussi vous mettre au roman.

    Maestro, vous avez converti abcmaths,c’est déjà bien.

  12. Paul et Vanessa.(suite)
    Première rencontre physique après trois mois de séparation.
    Jean-Jacques (l’époux) a renouvelé son contrat à l’Universite de Corte, Nina s’y attendait, Paul peut donc passer chez elle quand il le souhaite, ce qu’il fit dès le premier week-end d’avril. Nina, prévenue la veille, avait soigneusement décoré son appartement et préparé des mises en bouche traditionnelles, quelques accras, beignets d’aubergine et un boudin créole, accompagnées de son meilleur rhum arrangé à la vanille de Madagascar.
    Bises très sages pour l’accueil, Nina et Paul n’étaient pas parfaitement détendus. Trois mois d’éclipse, cela ne s’efface pas si vite. Les amuse-bouches et le rhum ne suffiront probablement pas.
    Et effectivement, les questions délicates ne tarderont pas à venir, avec une certaine brutalité.
    L’alcool desinhibe mais pousse parfois aussi à se surestimer et à tenter des intimidations.
    « C’est Virginie ou Nina que tu es venu voir ce soir ?
    -Florence et Nina, Virginie et Vanessa, les quatre histoires m’intéressent d’une égale passion .
    -D’accord, on commence par Florence ?

  13. abcmaths 4 août 2023 At 15h33
    Mais non, ici il s’agit d’une STRATEGIE !

    En effet, le but de Paul était bien d’amener Nina à changer de comportement.
    « Je vais donc la fuir méticuleusement et magistralement moi aussi, bien qu’étant physiquement à quelques mètres d’elle, chaque jour que Dieu fait .
    Cela lui permettra de méditer sur le besoin quasi permanent de l’être humain à vouloir fuir la situation dans laquelle il se trouve, à la recherche d’un nouvel état de plaisir .
    Qu’elle médite cela encore et encore, jusqu’à ce qu’elle en perde le sommeil ! »

    Ce n’est pas, cependant, ce que les psychologues et les psychanalystes entendent généralement par « stratégie d’évitement. »

  14. Pirre Driout était un habile maître-chanteur: après avoir revendu à prix d’or une nième cassette peaurneau au Maestro -en lui faisant croire qu’il avait dix amateurs potentiels prêts à la payer une fortune et en lui laissant entendre que c’était la dernière qu’il possédât- il le recontactait quelques mois plus tard:miraculeusement, il était tombé sur tout un lot dont le vendeur,aux Puces ne soupçonnait pas l’intérêt.

    Il distillait des bribes d’information inquiétantes; il suggérait que d’anciennes enkhulationnées désormais acharnées à sa perte voulaient assurer la plus large diffusion de ces cassettes;elles avaient des contacts dans la presse .

    Onctueux et retors, le sinistre personnage prétendait que, par amitié et admiration pour le Maestro il était prêt à lui céder la cassette à un prix bien inférieur à celui qu’on lui proposait.

    Nul ne peut dire avec certitude combien de milliers d’euros furent engloutis dans cette entreprise de blanchiment du passé.

    • Driout lui-même avait été totalement blanchi lors de sa nuit de noces avec Dugong…

  15. « Bises très sages pour l’accueil, Nina et Paul n’étaient pas parfaitement détendus. Trois mois d’éclipse, cela ne s’efface pas si vite. Les amuse-bouches et le rhum ne suffiront probablement pas. »

    présent de narration:il me semble qu’il vaudrait mieux l’utiliser d’emblée

    « Bises très sages pour l’accueil, Nina et Paul NE SONT pas parfaitement détendus. Trois mois d’éclipse, cela ne s’efface pas si vite. Les amuse-bouches et le rhum ne suffiront probablement pas. »

    De cette manière, le futur « suffiront » se justifie.

  16. Exercice de style, encore:

    Qui a vu quelquefois un grand chêne asséché,

    Du Bellay

    J’avais donc demandé à Jean-Luc de bien vouloir jouer les utilités — un service que nous nous étions rendu quelquefois…

  17. Le précédent billet était présenté comme un « petit exercice en voyeurisme appliqué »

    Lormier se plaît à penser qu’il est aussi (et même d’abord ?) un exercice de style.

    Le Maestro se serait fabriqué un problème: comment enrober dans un texte une phrase commençant par l’adverbe « longtemps » et une autre par la locution « ce fut comme… »-de telle manière que ça ne soit pas trop voyant.

    Parce quand même, c’est incroyable, quand on y pense qu’à cause de l’incipit génial du génial Proust on n’ait plus le droit de commencer une phrase par l’adverbe « longtemps » !

    • Y’en a que pour Marseille : McRon (mon plan « Marseille en grand »), le Pontifiant…

  18. Paul et Vanessa.
    « Florence, née à Dijon, père ingénieur, mère sans profession, mon frère Philippe est un grand scientifique, astrophysicien de renom … Mais tout cela n’a aucun intérêt, non ?
    -Si, si, cela m’intéresse, continue.
    – Toute ma jeunesse est entièrement dévouée à ma scolarite et à mes études supérieures en Lorraine ; un frère d’une immense culture, c’est lourd à porter. Après mon agrégation de lettres modernes (il n’y avait pas d’année de stage en 1975 pour les agrégés ) je suis affectée au lycée Chopin à Nancy, lycée pendant longtemps réservé aux jeunes filles .
    Et c’est dans cet établissement attaché aux traditions-pour ne pas dire vieux jeu, que tout se complique …

    • « l n’y avait pas d’année de stage en 1975 pour les agrégés »

      J’ai un doute. J’ai fait un stage en septembre 1976. Ça aurait changé juste pour moi ?

  19. Pourquoi « Géraldine » ? Fixette sur la lettre G – comme gravitation, point, GG ?

  20. Wokisme : « On m’a commandé un livre sur ce thème — à rendre début septembre.»
    Brillante fin des sixties pour JPB !

  21. Jean-Paul Brighelli 4 août 2023 At 19h35
    « l n’y avait pas d’année de stage en 1975 pour les agrégés »

    J’ai un doute. J’ai fait un stage en septembre 1976. Ça aurait changé juste pour moi ?

    ________________________________________________________________________

    Quelques indications sur la longue histoire du « stage d’agrégation », mais pas de réponse à votre question.

    (NB Vous n’étiez pas agrégé-stagiaire, mais agrégé en stage.)

    « Les agrégés ne sont pas concernés par les CPR avant 1969 et la réforme
    du stage d’agrégation. Même après cependant, ils restent des agrégés
    en stage et non pas des agrégés stagiaires, ce qui signifie qu’ils sont
    titularisés dès la réussite au concours, qui ne comprend pas d’épreuves
    pratiques. Cette situation ne sera modifiée qu’en 1989, un peu avant la
    création des IUFM. »

    https://www.societedesagreges.net/wp-content/uploads/2020/03/Agr%C3%A9gation-hors-s%C3%A9rie-N%C2%B02.pdf

  22. Paul et Vanessa.
    « A vingt trois ans, j’étais encore vierge, j’avais tout sacrifié à mes études, mais maintenant que j’étais professeur titulaire, je comptais bien rattraper le temps perdu .
    Premier jour en salle des profs du lycée Chopin : L’horreur absolue .
    Uniquement des femmes et quelles femmes !
    Une majorite de vieilles peaux ménopausées.
    Dans les classes, des filles et encore des filles entourant un ou deux garçons, parfois trois.
    La mixité était encore un concept au lycée Chopin.

    • Sa première expérience sera-t-elle avec une fille… qui lui fait la « pince de homard » sur la place Stanislas ?

    • Les vénérables lycées de centre ville, où le jour de la prérentrée, une vioque à chignon gris vous aborde avec un « vous prenez le service de qui ? » qui devrait faire fuir.

  23. La mixité était encore un concept au lycée Chopin.

    concept ne veut pas dire irréel.

    • « Un concept est une idée abstraite et générale qu’on se fait de quelque chose »
      La mixité à Chopin était une idée( pas encore entrée dans les faits)

      • Excusez-moi mais votre « définition » est une définition à la mord-moëlle.
        Un concept,ce n’est pas une idée !
        Bon, vous avez admis qu’il fallait préciser « pas encore entré dans les faits »

  24. accompagnées de son meilleur rhum arrangé à la vanille de Madagascar.

    Je ne connais reien au rhum…mais il me semble que l’expression « rhum arrangé » esxt prise comme un tout.

    Donc peut-être: rhum arrangé , à la vanille de Madagascar.

    PS Que de la vanille ?

  25. « A vingt trois ans, j’étais encore vierge, j’avais tout sacrifié à mes études… »

    Je suis un peu étonné qu’une fille aussi studieuse et renfermée n’ait pas passé l’agrégation de Lettres Classiques:il y avait beaucoup plus de vierges chez ces jeunes agrégées-là que chez les agrégées de Lettres modernes.

    Nina ,j’imagine, a fait ses études secondaires dans le lycée traditionnel du centre,où les bonnes élèves faisaient toutes du grec.

  26. C’est quoi ce duo à la morT-moëlle ? Au moins avec P. Driout, on avait droit à finesse et fantaisie.

  27. Dans ce billet des plus impudique, plus problématiques que toutes ces révélations dont je ne sais que dire et penser, c’est la multiplicité des pseudonymes, l’auto-recensement, et partant, l’auto-célébration perpétuelle qui m’affligent. Comme s’il s’agissait de repartir sans trêve à la recherche d’une œuvre qui n’a jamais existé.

  28. J’avoue que le rappel du décès de cette « Christiane Billet » me fout un coup de blues terrible : je venais à peine de me remettre de la disparition de Cervantès et Shakespeare lorsque j’ai ré-appris l’effroyable nouvelle … hurkhurkhurk!

  29. Comment se fait-il que Nina soit restée vierge jusqu’à l’âge de 23 ans ? Nous savons que ce n’est pas un thon; elle a dû se faire draguer plus d’une fois; pourquoi a-t-elle repoussé tous les prétendants ?

    Et maintenant ,elle veut « rattraper le temps perdu » -comme si elle avait une notion de ce qu’est la baise…Chez les vierges prolongées, il y a presque toujours une phobie de la pénétration.

    Et en plus, elle pensait se faire baiser par un collègue du lycée, et non pas en sortant en boîte!

    Comportement étrange.

  30. Dugong 5 août 2023 At 7h30
    Y’a pas que d’la vanille. Y a aut’chose…
    Certes, mais la question n’est pas là.

    Faut-il écrire « rhum arrangé à la vanille » SANS VIRGULE,
    ou
    « rhum arrangé, à la vanille » AVEC VIRGULE ?

  31. A notre époque, à ce qu’il paraît, on peut draguer des meufs en diffusant des photos de sa bite;c’est ce que faisait, entre autres Benjamin Griveaux,candidat à la mairie de Paris.

    C’est donc que certaines femmes ne tiennent compte que de la pure animalité; pour elles, c’est comme pour le homard:selon grosseur.

    Mais il semble que ce ne soit pas si nouveau; le petit film peaurenau qu’avait tourné le Maestro dans les années 70 lui avait valu de nombreuses demandes.

  32. Dugong 5 août 2023 At 7h50
    « … une vioque à chignon gris vous aborde… »

    Le comble:si, en plus, c’est une essevétiste .

  33. bcmaths 4 août 2023 At 22h26
    place Stanislas, la plus belle place du monde !

    Un chapitre de votre roman,qui raconte la découverte de l’orgasme par Nina:

    La pince de homard,Place Stanislas.

    • On sait que les lecteurs méritent (presque) tous le bonnet d’âne, mais y’a des limites… (j’avais mis un T au lieu du D, à « mor », parce que « l’histoire » m’ennuyait…Sorry…)

      • L' »histoire », vous voulez dire la Fiction d’abcmaths ? Si vous n’aimez pas, ne dites rien;moi j’ai envie de connaître la suite.

  34. Jean-Paul Brighelli 4 août 2023 At 19h35

    J’ai un doute. J’ai fait un stage en septembre 1976. Ça aurait changé juste pour moi ?
    ________________________________________________________________________

    Il est bizarre qu’il soit si difficile de trouver une chronologie simple sur le sujet…
    Les débats sur la nécessité d’un stage pour les agrégés sont anciens .

    Il semble bien qu’il y ait eu des stages dans les années 70

    « Sous la surveillance de Georges Pompidou qui encadre fortement l’enseignement de l’histoire, la primauté accordée aux savoirs pour le concours de l’agrégation est renforcée par l’arrêté du 2 décembre 1968 qui abolit leur stage perçu comme une perte de temps. La circulaire du 19 septembre 1969 puis celle du 22 juin 1970 réorganisent légèrement les choses : après la réussite au concours, les agrégé·es font un stage en responsabilité dans une classe de lycée entre 3 et 5 heures hebdomadaires et sont intégré·es dans des équipes des CPR. Iels suivent 3 stages avec les certifié ·es et sont invité·es à suivre les conférences des CPR mais iels sont alors déjà titularisé·es ! Ce sont des agrégé·es en stage et non des stagiaires comme les certifié·es, ce qui conduit la majorité à ne pas s’intéresser à la formation dispensée par les CPR.  »

    https://aggiornamento.hypotheses.org/

    • Voilà. J’ai eu en responsabilité une classe de Terminale dans un lycée technique à Gennevilliers, et je suis passé en stage à François-Villon (en Seconde) et à LLG, en maths-sup.

  35. Le grand changement, c’est en 1989:désormais la réussite au concours n’entraîne pas la titularisation, qui n’est possible qu’après un stage d’un an,sur inspection.

    Je crois que l’agrégé-stagiaire n’ayant pas donné satisfaction au terme de son stage a droit à une deuxième année.

    S’il rate encore, que devient-il ? Je serais curieux de connaître son statut et aussi le nombre de lauréats du concours définitivement recalés après deux stages.

    Avec Pap Ndiaye, le statut des agrégés (et d’ailleurs de tous les professeurs) s’est encore considérablement dégradé.

    A été introduit le PACTE qui fait de celui qui le signe un contractuel;c’est une gangrène destinée à faire disparaître le statut de fonctionnaire dans l’enseignement . (Quand il y aura beaucoup de pactisants et quand la rémunération dépendra pour une large part du nombre de « briques » acceptées…)

    Si les syndicats défendaient leurs mandants, ils auraient tous ensemble refusé le pacte;au lieu de cela,ils ont signé et demandent maintenant à leurs adhérents de ne pas signer.

    Evidemment, dans l’enseignement, les dirigeants syndicaux sont (presque) tous de futurs Madame Mazeron;ce sont des auxiliaires du Ministre qui en espèrent une récompense personnelle.

    Bon, l’idée du PACTE (géniale ,du point de vue des macronistes), je ne sais d’où elle vient;peut-être de MacKinsey qui alors mérite amplement les centaines de milliers d’euros que lui a versées Macron…

    La mission de Pap ,c’était de mettre en place ce truc; comme il a réussi, il lui est offert une sinécure à 18 000 euros bruts mensuels.

    Il est fort possible que ceci ait été convenu entre Macron, et lui avant sa nomination.

    (Blanquer n’aurait pas réussi aussi facilement.)

    • « convenu » d’avance ! Pourquoi pas…
      Question qui se pose (pour ceux que ça intéresse), en écoutant l’analyse d’un « invité » de Castelnau à propos de la situation au Niger, et sur le continent Afrique, et… les Russes ;
      – rappel : B. Lugan, invité par Bercoff, il y a quatre mois : « le prochain, c’est le Niger »… (durée : environ ½ heure).

      https://youtu.be/PLIqljk9i00?t=1109

  36. Nina, à la pré-rentrée.

    Elle entre dans la salle des professeurs;tout de suite une vieille peau ménopausée essevétiste 11ième échelon hors-classe à chignon gris lui tombe dessus: « Mademoiselle, les élèves ne sont pas admises dans la salle des professeurs! Sortez immédiatement !

    Mais Madame, je ne suis pas une élève, je viens d’être nommée professeur de français ici.

    Ah!bon, on les prend au berceau maintenant! Vous reprenez le service de quel professeur, Mademoiselle ? »

  37. cyrano58 4 août 2023 At 18h44
    Driout lui-même avait été totalement blanchi lors de sa nuit de noces avec Dugong…

    Je me demande bien comment.

    • « Viens visiter ma grotte »: s’agit-il d’un message codé à l’attention de votre époux?

  38. Amateur d’éluCULbrations, en mode haut (haaa) de gamme,
    JPB – sur « Causeur », bien sûr – nous rappelle qu’il a fréquenté, en son temps, les salons de dame Robe Grillée .
    JPB, qui n’oublie jamais de signaler ses hauts (haaa) faits – besoin irrépressible du piédestal (ou pied et extase).

    On s’étonne presque qu’il n’y ait pas signalé « Dolorosa soror » – mais bon, pas de doublon ; l’appel du pied (et extase) a déjà été fait sur Bd .

    En ces temps de vacance(s) et de fraîcheur, où les lecteurs l’ont justement, le temps, de flâner…, comme le besoin de se réchauffer,
    mieux vaut donc un.e RG ou un JPB, comme d’antan, comme « hier », dans les salons con sensuels,
    mieux donc qu’un (affreux) « Michel » (Houellebecq ) – que c’est courtois de donner du Michel à cette larve qui a rampé devant l’islam – affaire dont on s’est hâté de tourner la page (au sens propre).

    « Aujourd’hui », comme chacun sait, tout fout l’camp.
    Et ne reste plus donc que le peaurno, la bidoche, le « balance ton porc » (et même en cuisine). Bien triste époque !

    • D’accord à 100%!
      J’ajoute que le wokisme est anti-érotique puisque les néo-féministes assimilent le désir au viol.
      Uniquement si ce désir provient d’un homme occidental. Dans le cas du harcèlement de rue ou d’un véritable viol (physique) perpétré par un racisé musulman, on demande à élargir trottoirs, on élude ou on excuse (cf Cologne nouvel an 2016).

    • Il me semble que la langue maternelle d’Hélène Carrère d’Encausse,immigrée de la deuxième génération, était le russe.

      « Vous êtes née apatride, d’un père d’origine géorgienne et d’une mère germano-russe, et n’avez acquis la nationalité française qu’à 21 ans. Que signifie pour vous « être française » ? »

      https://www.lexpress.fr/culture/helene-carrere-d-encausse-la-langue-francaise-c-est-la-france_2140841.html

      Nabokov, en Amérique, fait découvrir la langue anglaise à ses lecteurs, Hélène Carrère d’Encausses, russe de naissance, défend et illustre la langue française.

  39. WTH 6 août 2023 At 15h38
    Amateur d’éluCULbrations, en mode haut (haaa) de gamme,

    JPB, qui n’oublie jamais de signaler ses hauts (haaa) faits – besoin irrépressible du piédestal (ou pied et extase).
    __________________________________________________________________________

    Vous avez la dent dure…mais vous mordez au mauvais endroit.

  40. « …le livre ne fonctionnait pas. Je l’avais écrit à la troisième personne, comme une fiction…
    J’eus l’idée de le réécrire au Je et au féminin, renversant la perspective. Evidemment, si je voulais que la mayonnaise prenne, je ne pouvais le signer de mon nom. »

    Explication littéraire et sophistiquée.

    Oui,il fallait un pseudonyme féminin;mais était-il nécessaire que ce pseudonyme correspondît à une personne réelle ?

    Madame Bernard n’existe pas;mais elle a écrit des livres de cuisine.

    Autre chose encore: existe-t-il un seul récit érotique écrit par Brighelli et signé Brighelli ?

    Ben non:quand on est professeur de lycée on ne peut pas se permettre de faire paraïtre sous son nom des livres érotiques.

    Pas la peine de tourner autour du pot.

    Ah,ces littéraires, touours à baratiner, à s’inventer des raisons éthérées, littéraires !

  41. Si les syndicats défendaient leurs mandants, ils auraient tous ensemble refusé le pacte;au lieu de cela,ils ont signé et demandent maintenant à leurs adhérents de ne pas signer.

    Evidemment, dans l’enseignement, les dirigeants syndicaux sont (presque) tous de futurs Madame Mazeron;ce sont des auxiliaires du Ministre qui en espèrent une récompense personnelle.

    L’irrésistible ascension de Madame Mazeron: six ans d’enseignement puis un concours et la voilà inspecteur.

    Qui trouverait normal qu’une donzelle dont l’expérience de l’enseignement se limite à six années soit appelée à noter des « collègues » ayant trente ans de pratique ?

    Ce n’était qu’une étape vers le Ministère où cette dame fait preuve d’un grand talent de démolisseuse.

  42. Dugong 6 août 2023 At 8h38
    Caliente !

    Avoir pécho aux jmj, le must des cathos

    Vous nous avez confié que « pécho » fut votre activité principale durant votre jeunesse; je doute que vous ayez essayé les jmj.

    L’UNEF, alors ?

  43. Quand on est professeur de lycée on ne peut pas se permettre de faire paraïtre sous son nom des livres érotiques.

    Et on regrette d’avoir tourné dans un film peurneau,lorsque on était étudiant ! Ah si au moins on avait porté un masque !

    • Je me souviens d’une émission de Pivot à laquelle Madame Robe-Grillée participait…masquée.

  44. Jean-Paul Brighelli 6 août 2023 At 3h21
    Voilà. J’ai eu en responsabilité une classe de Terminale dans un lycée technique à Gennevilliers, et je suis passé en stage à François-Villon (en Seconde) et à LLG, en maths-sup.

    abcmaths se trompe lorsque il affirme qu’en 1975 les agrégés ne faisaient pas de stage.

    • Oui, c’est une erreur, j’ai écrit trop vite. Je voulais dire qu’ils étaient titulaires dès la réussite au concours (contrairement aux certifiés)

      • Oui, c’est ça;les choses ont changé en 1989;la titularisation n’a lieu qu’après l’année de stage.(différence considérable).

        Bientôt la suite de l’histoire ?

  45. abcmaths a beaucoup travaillé auourd’hui;souhaitons que le produit de son labeur soit vite publié ici.

    J’ai hâte de connaître la suite.

  46. On commence à avoir du recul…sur Sars covid 19 ;un extrait d’au article (faisant partie d’une série de 7) Le covid a causé peu de décès;sans les prétendus « vaccins » ilen aurait causé encore moins.

    « The fact that Covid is not a particularly lethal disease was known since early 2020. For instance, the UK government officially declared that “as of 19 March 2020, Covid-19 is no longer considered to be an HCID in the UK.” [34] The acronym HCID stands for “high consequence infectious diseases.” Therefore, for the vast majority of people, the wonderful and immensely complicated human immune system was more than adequate to fight off a Covid infection. »

    https://pandata.org/was-sars-cov-2-entirely-novel-or-particularly-deadly/

  47. C’est assez rigolo d’entendre des représentants de Pfizer, questionnés par un sénateur australien expliquer pourquoi, malgré la « vaccination » de 95% des Australiens, il y a eu 10 millions de cas de covid en Australie:ah ben, c’est passe que le « vaccin » protégeait contre la souche initiale et que le virus il a beaucoup muté.

    Tiens, tiens, les immunologues et les infectiologues (non achetés par Big Pharma-il en reste) l’avaient dit dès le début:il y aura beaucoup de variants;un vaccin centré sur la spicule ne pourra pas marcher contre les variants.

    Les gouvernants ont écouté les vendus,pas les médecins et savants honnêtes…mais les gouvernants eux-mêmes sont vendus.

    Lormier l’a déjà dit:cette plandémie et cette campagne catastrophique d’injections est née de la cervelle d’une dizaine de personnes qui s’appellent par leurs prénoms;l’exécution est le fait de chefs d’Etat absolument corrompus.

      • Dugong 6 août 2023 At 8h38
        Caliente !

        Avoir pécho aux jmj, le must des cathos

        Vous nous avez confié que « pécho » fut votre activité principale durant votre jeunesse; je doute que vous ayez essayé les jmj.

        L’UNEF, alors ?

  48. Dugong 6 août 2023 At 18h40
    Ginette Mathiot a écrit des porenaux sous son vrai nom ?

    ——————————————————————————————————

    Et Madame Mazeron ?

    • Marlène Schiappa a publié des recctes de baise,certains sous son nom, d’autres sous pseudonyme…mais des fictions?

  49. abcmaths 6 août 2023 At 17h52

    D’autre part, j’hésite à continuer à publier ici.

    Ce serait dommage que vous arrêtiez…et si vous ressuscitiez votre blog pour y publier la suite ?

    • Branco,un ennemi politique ? Un moustique,un taon pour les macronistes…

      Il est vrai que ces gens-là sont très mesquins;il est vrai aussi que la soeur de Gabriel Attal,voyant Branco à la terrasse d’un café, l’avait apostrophé et menacé:tu vas voir ce qui va t’arriver !

  50. Dugong 6 août 2023 At 18h39

    Il n’y a pas que des débiles sur BdA.

    ——————————————————————————————————
    Et de la pomme, y en a ?

  51. Paul et Vanessa ( dsuite)
     » Soyons honnête, Florence a pris prétexte de ses obligations d’étudiante consciencieuse pour fuir les hommes, parce qu’elle en avait peur.
    Fatalitas ! Ses études terminées, elle se retrouve dans un quasi couvent.
    Voilà, Paul, je crois que j’en ai terminé, en ce qui concerne Florence.
    -Non, non, Nina, je veux savoir ce qui s’est passé au lycée Chopin et ce qui t’as poussé à
    changer de prénom.
    -C’est très difficile pour moi d’en parler mais puisque tu insistes, tant pis pour toi.
    -J’ai essayé de me divertir en dehors du lycée mais sans succès. J’ai même participé aux 24 heures de la place Stan, preuve de ma bonne volonté ; pousser un char pendant vingt quatre heures en s’alcoolisant pour se donner du courage, quelle débilité ! Cette manifestation m’a dissuadé définitivement de fréquenter les étudiants.
    Ce qui devait fatalement arriver se produisit, je me suis liée avec ma collègue d’allemand, nouvellement nommée comme moi : Ma première relation intime fut homosexuelle !

  52. C’est vachement pratique le Conseil d’Etat;avec ces gens-là y aura toujours un « toutefois » qui permet tout.

    Les chefs de la police s’appuient sur une décision du Conseil d’Etat (ramassis de sophistes grassement payés) pour menacer les policiers de leur refuser des arrêts-maladie (sans avoir à leur faire passer une contre-visite).

    « L’employeur des fonctionnaires de police, le ministère de l’intérieur (ou à Paris la Préfecture de police) ne peut en temps ordinaire REFUSER un arrêt maladie, tout au plus le CONTESTER en sollicitant l’avis d’un médecin agréé ! Mais ils ne sont pas assez nombreux et cela a un coût !

    Sauf que face à des circonstances exceptionnelles il peut effectivement refuser un arrêt maladie en s’appuyant sur cette décision du CE qui précise que : « … l’administration ne peut en principe interrompre le versement de la rémunération d’un agent lui demandant le bénéfice d’un congé de maladie en produisant un avis médical d’interruption de travail qu’en faisant procéder à une contre-visite par un médecin agréé. Toutefois, dans des circonstances particulières, marquées par un mouvement social de grande ampleur dans une administration où la cessation concertée du service est interdite, et la réception d’un nombre important et inhabituel d’arrêts de travail sur une courte période la mettant dans l’impossibilité pratique de faire procéder de manière utile aux contre-visites prévues par l’article 25 du décret du 14 mars 1986, l’administration est fondée, dès lors qu’elle établit que ces conditions sont remplies, à refuser d’accorder des congés de maladie aux agents du même service, établissement ou administration lui ayant adressé un arrêt de travail au cours de cette période.  »

    https://www.fmfpro.org/le-prefet-de-police-de-paris-envisage-le-refus-des-arrets-maladie-des-policiers/

  53. « la réception d’un nombre important et inhabituel d’arrêts de travail sur une courte période »

    Qu’est-ce que ça vient faire ?

    Supposons que les cantines des commissariats aient un même fournisseur que des milliers de policiers soient en même temps intoxiqués(salmonellose ou pire); « l’administration sera fondée
    …à refuser d’accorder des congés de maladie  » ?

    • « des circonstances particulières, marquées par un mouvement social de grande ampleur dans une administration où la cessation concertée du service est interdite, *ET* la réception d’un nombre important et inhabituel d’arrêts de travail… »

      TLFi (https://www.cnrtl.fr/definition/et) :

      « Conj. copulative servant à coordonner des termes, des groupes de termes et des phrases, et exprimant une addition, une jonction, un rapprochement »

  54. Le rédacteur du texte cité plus haut est membre de la Fédération des Médecins de France .

    Les menaces de Nunez et Veaux mettent en cause les médecins prescripteurs d’arrêt-maladie:implicitement,ils sont accusés d’avoir prescrit des arrêts de complaisance.

    Je ne sais pas si la FMF est très représentative et je me souviens que les médecins,dans leur immense majorité, se sont comportés comme des moutons pendant la plandémie.

    Alors,que vont-ils faire ?

    • Qu’attendre de l’Ordre des médecins qui a été fondé par le régime de Vichy, sinon une soumission totale à l’Etat?

  55. « Toutefois, dans des circonstances particulières, marquées par un mouvement social de grande ampleur… »

    Qu’est-ce que ça vient faire ? Quel rapport avec la maladie ?

    Intoxication alimentaire massive des agents de police (cantines des commissariats livrées par le même fournisseur)en période de vaste mouvement social;« l’administration sera fondée …à refuser d’accorder des congés de maladie » ?

    Les flics diarrhéiques, chiant partout,42 de fièvre vont devoir réprimer les manisfestations sous peine de retenues sur salaire ?

    Ils sont vraiment khons ces conseillers d’Etat;khons et soumis au pouvoir !

    • Il y a comme un paradoxe à se plaindre de l’existence de solutions ad hoc (« avec ces gens-là y aura toujours un « toutefois » qui permet tout ») pour ensuite vouloir jouer au plus fin en faisant du textualisme avec précisément une de ces solutions. À partir du moment où on admet (intellectuellement) la possibilité pour le CE d’autoriser l’administration à s’adapter à une situation particulière, dégager des principes intangibles de décisions répondant à des situations particulières n’a pas grand sens. On ne peut pas jouer sur les deux tableaux à la fois.

      (En l’occurence, on peut raisonnablement supposer que le CE préciserait la deuxième condition : mouvement social de grande ampleur + réception d’un nombre important, inhabituel *et inexpliqué* d’arrêts de travail.)

  56. autre extrait du texte de la Fédération des médecins de France:
    « … refuser la prescription d’un arrêt de travail établi par un médecin c’est mettre en doute son avis et le suspecter de rédiger des arrêts de complaisance contrevenant par là à l’article R.4127-28 du code de la santé publique …

    C’est également, pour l’employeur, prendre le risque d’être accusé à juste titre de « faute inexcusable » si d’aventure l’un de ces fonctionnaires, armé je le rappelle, en souffrance, en épuisement professionnel voire en burn-out par le surmenage qui leur a été imposé (gilets jaunes, Covid, réforme des retraites, émeutes…) et à qui il aurait refusé un arrêt maladie, venait à faire une tentative d’autolyse. »

    Beaucoup de gens qui méprisent la police et qui ne réfléchissent pas beaucoup pensent que les policiers ne peuvent pas tomber malades tous en même temps, que ce sont des simulateurs.

    Simpliste.
    Les policiers sont à bout et le maintien en détention d’un des leurs est la paille qui a brisé le dos du chameau.

    • « …la paille qui a brisé le dos du chameau… »
      En France, on dit plutôt : « C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. »

      • Je milite pour que cette expression disparaisse; de quelle quantité d’eau le vase va-t-il déborder ? On m’a expliqué que ce serait de plus d’une goutte (tension de surface et bla bla bla) mais ce ne sera certainement pas tout le vase; alors que le chameau, passé un certain seuil, va s’effondrer.

        L’image est beaucoup plus juste.

        • IAL ferait mieux de militer pour sa propre disparition au lieu de vouloir rigidifier la langue. Croit-il à la résilience du chameau chargé de bottes de paille et à l’existence d’un seuil fixe, mesurable au dessus duquel un chameau déborde * ?

          * cela rajouterait un paragraphe à « paille » et à « goutte » dans le cnrtl

    • « la paille qui a brisé le dos du chameau » : arrêtez de frimer ! Ici on cause français.

  57. d’après Juan Branco:

    « Tu ne me connais pas ? Je m’appelle Fanny ATTAL. T’es dans la merde.

    Tu crois que tu vas tenir longtemps ? Tu ne sais pas ce qui t’attend.

    Tu as vu ce qui t’es arrivé ? On va s’occuper de tes affaires »

  58. Il serait intéressant de savoir de quoi se plaignent les policiers.

    On a trop vite dit qu’ils revendiquaient le droit de taper aussi fort qu’ils le voudraient.

    Certains sont comme ça,sans doute:des pitbulls qu’on a drogués et excités ,qui n’ont pour seul dérivatif que la violence.

    Mais je ne serais pas surpris d’apprendre que le gros de la troupe en a marre de Macron et

    de ses acolytes et se sent plus proche des manifestants que du pouvoir.

    Quant aux arrêts-maladie, c’est bien simple:soit un individu est malade au point de ne pas

    pouvoir aller travailler, soit il est peu malade et il doit aller travailler.

    Les mouvements sociaux ,le nombre de malades n’ont rien à voir avec l’appréciation de l’état

    de santé d’un individu.

  59. « la mettant dans l’impossibilité pratique de faire procéder de manière utile aux contre-visites prévues par l’article 25 du décret du 14 mars 1986… »

    Eh ben, soit elle se démerde pour trouver des toubibs (sans garantie que ces derniers ne se rangeront pas à l’avis des prescripteurs) , soit elle la ferme et renonce à contester le bien-fondé des arrêtés-maladie.

  60. Bon alors supposons que des dizaines de milliers de policiers aient reçu une injection qui s’avère mortelle; le Conseil d’Eta va-t-il décider qu’ils doivent aller travailler,eu égrad à la situation sociale très tendue et à l’impossibilité pratique de faire vérifier les certificats de décès ?

  61. texte du Conseil d’Etat:

    « Ces agents peuvent, afin de contester la décision rejetant leur demande de congé de maladie, établir par tout moyen la réalité du motif médical ayant justifié leur absence pendant la période considérée. »

    Autrement dit:à l’agent de prouver qu’il ne ment pas, ne simule pas, est bien malade,ne s’est pas fait établir un arrêt de complaisance.

    Bizarre quand même;l’administration est dans l’incapacité pratique de trouver un toubib qui pourrait établir que l’état de santé de l’agent ne justifie pas l’arrêt-maladie et elle est alors « fondée à » procéder à des retenues de salaire, mais l’agent (présumé innocent ?) doit lui se démerder pour que lemédecin-conseil (le seul habilité) confirme que son arrêt est justifié.

    « tout moyen »:le seul moyen légal c’est de s’adresser au médecin-conseil

    https://www.conseil-etat.fr/fr/arianeweb/CE/decision/2023-04-21/450533

  62. Tout moyen, suite: commentaire de la Fédération des médecins de France:

    « La seule alternative pour les fonctionnaires de police, avec le soutien de leurs syndicats, sera de saisir le CONSEIL MÉDICAL seul à même d’examiner des données de santé couvertes par le secret médical.

    En allant plus loin, je pense que le CE en incitant les policiers à justifier auprès de leur administration « … par tout moyen la réalité du motif médical ayant justifié leur absence pendant la période considérée… » incite à enfreindre la loi 2002-303 du 4 mars 2002 et son article L1110-4 sur le secret médical « … Le fait d’obtenir ou de tenter d’obtenir la communication de ces informations en violation du présent article est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 Euros d’amende….»

    Quoi, cette très haute et très distinguée institution pourrait inciter à enfreindre la loi ?

    https://www.fmfpro.org/le-prefet-de-police-de-paris-envisage-le-refus-des-arrets-maladie-des-policiers/

  63. cyrano58 6 août 2023 At 23h41
    Qu’attendre de l’Ordre des médecins qui a été fondé par le régime de Vichy, sinon une soumission totale à l’Etat?

    y a pas que l’Ordre des médecins;y a les médecins.

  64. «Peut-être la vieille dame était-elle moins glamour que les imbéciles frétillants qui se répandent sur les ondes.»

    de caribou en chinchila qu’il aurait dit racine de ta bêle hélaine, msieur JP.

    «L’épidémie de jeunisme a frappé aussi les rédactions — et pourtant, la jeunesse aussi est un naufrage. La nôtre, en particulier. Et de façon plus générale, tous les jeunes qui vouent un culte à l’idéologie woke[1], mangent exclusivement des crudités et croient que Greta Thunberg pense.»

    merci msieur JP, t’es sympa ! tu sais bien que le grantage étoye une fleur des heuppeurs classes..il croyaient même que c’étoient une preuve de lhélection de leur classe..les croquants mouraient analphabêtes..mais surtout jeunes.

    «On a peu vu Hélène Carrère d’Encausse dans les médias depuis deux ans. Pourtant, cette grande spécialiste de la Russie aurait eu certainement des choses à dire sur la guerre en cours.»

    mon cul! me souvien avoir lu qules créatifs de lacadémie avaient trouvé expédient de sortir de leur mutisme hotin pour faire savoir incontinent qu’il fallait dire ‘la’ covid..ça signe grave leur conrie gallactique..et ça montre la sinjrie markettingue digne de marchand de lessive de ces macaques.
    Frinchement msieur JP, depuis Gaston Leroux, on sais bien que n’importe qui peut se retrouver à l’Académie Française, même analphabête..non seulment les analphabête sont des untermensh français mais mème ce con de pedro considèrait de droit parce qu’il sait lire ses comptes de boutiquier qu’il était héligible..ptêt quand il sera tréstrésvieux et qu’il ne pourra plus y voir mais ttoute façon laura jamais les moyens davoir un nègre sous pseudo pour écrire sa lettre de doléance

    Hélène à la kolyma..sans samovar !…hurkhurkhurk

  65. WTH 6 août 2023 At 22h04

    « la paille qui a brisé le dos du chameau » : arrêtez de frimer ! Ici on cause français.

    tiens rvla la grosse truie ddobeulyou qui castelnodarize toujours en proUt majeur qu’il dirait dudu…hurkhurkhurk !

  66. La presse : « Niger : l’ultimatum fixé par la Cedeao est arrivé à son terme, l’espace aérien du pays fermé « face à la menace d’intervention » »

    On frémit à l’idée que les forces aériennes burkinabées et maliennes puissent intervenir.

  67. Dugong 7 août 2023 At 7h45
    …au lieu de vouloir rigidifier la langue.

    a) Je propose d’introduire une nouvelle expression en français;en quoi cela rigidifierait la langue ?

    b) au lieu d’écrire des idioties et des insanités, vous feriez bien de nous expliquer
    i) ce qu’est un vase rempli à « ras bord »:je crois que la surface de l’eau est vaguement convexe et non plate
    ii) Si je verse une goutte d’eau dans un vase plein (à « ras bord ») quelle quantité d’eau va déborder ?

    M’est avis que ce sera assez peu et pas du tout catastrophique.

  68. Conseil d’Etat ,suite

    1° M. A… D… a demandé au tribunal administratif d’Amiens d’annuler pour excès de pouvoir les décisions des 2 mars, 4 et 27 avril 2018 par lesquelles le directeur interrégional des services pénitentiaires de Lille a opéré des retenues sur son traitement pour les périodes du 23 au 27 janvier 2018, du 28 janvier au 1er février 2018 et du 2 au 4 février 2018, ensemble la décision implicite de rejet de son recours hiérarchique contre ces décisions et de condamner l’Etat à lui verser une somme de 500 euros au titre de son préjudice moral. Par une ordonnance n° 1802568 du 24 décembre 2020, le tribunal administratif d’Amiens a annulé les décisions contestées, enjoint au garde des sceaux, ministre de la justice de verser à M. D… la somme correspondant aux retenues effectuées sur son traitement au titre de la période du 23 janvier au 4 février 2018 et rejeté le surplus de ses conclusions.

    Par une ordonnance n° 21DA00464 du 9 mars 2021, le président de la cour administrative d’appel de Douai a transmis au Conseil d’Etat la demande du garde des sceaux, ministre de la justice tendant à l’annulation de cette ordonnance du tribunal administratif d’Amiens.

    Sous le n° 450533, par un pourvoi enregistré le 10 mars 2021 au secrétariat du contentieux du Conseil d’Etat, le garde des sceaux, ministre de la justice demande au Conseil d’Etat :

    1°) d’annuler l’ordonnance du 24 décembre 2020 du tribunal administratif d’Amiens ;

    2°) réglant l’affaire au fond, de rejeter la demande de M. D… présentée à ce tribunal.

    ——————————————————————————————————

    Madame A.D. n’était pas seule dans ce cas;pour elle comme pour ses collègues dans le même cas ,le Conseil d’Etat a décidé d’annuler les ordonnances du tribunal administratif d’Amiens.

    Autrement dit les retenues sur salaire sont justifiées;pas de remboursement.

    Est-ce que les gardiens de prison, lésés ont tenté d’apporter la preuve « par tout moyen » qu’ils étaient réellement malades ,comme le propose le Conseil d’Etat?

    Je n’en sais rien.

    C’est sur cette décision que s’appuient le préfet de police de Paris et le Directeur de la police nationale pour menacer les policiers.

    Je ne suis pas sûr que ce soit très malin.

    • « Autrement dit les retenues sur salaire sont justifiées;pas de remboursement. »

      Et une connerie de plus ! Le Conseil d’État ne s’est pas prononcé là-dessus (« Article 2 : Les affaires sont renvoyées au tribunal administratif d’Amiens. »), il a seulement décidé que le raisonnement du président du tribunal était contraire à la loi. Il est tout à fait possible que les décisions de retenue sur traitement soient de nouveau annulées… pour peu que l’ordonnance ou le jugement soit motivé(e) différemment (par exemple si les demandeurs arrivent à prouver la réalité du motif médical, comme le prévoit expressément le CE).

  69. Pourquoi le chef de la police ne fait-il pas procéder à QUELQUES contrôles des arrêts-maladies ?

    Ces arrêts sont très nombreux et il n’y a pas assez de médecins pour les vérifier tous; mais on pourrait en vérifier QUELQUES UNS ;cela ferait réfléchir les policiers qui envisagent de se faire prescrire des arrêts de complaisance.

    Evidemment le risque d’un tel sondage serait que les experts,après contre-visite confirment que les arrêts sont justifiés par l’état de santé des agents concernés.

  70. Dugong 7 août 2023 At 7h45
    IAL ferait mieux de militer pour sa propre disparition…
    ___________________________________________________________________________

    Tiens, Dugong veut casser ses joujoux.

    • Je certifie n’avoir planté aucune aiguille dans des statuettes à l’effigie (supposée) de IAL dans le but de lui nuire.

      • vous feriez bien de nous expliquer
        i) ce qu’est un vase rempli à « ras bord »:je crois que la surface de l’eau est vaguement convexe et non plate
        ii) Si je verse une goutte d’eau dans un vase plein (à « ras bord ») quelle quantité d’eau va déborder ?

        M’est avis que ce sera assez peu et pas du tout catastrophique.

          • Quelles conneries ?

            Je répète: l’expression « goutte d’eau qui fait déborder le vase » est sinon passablement idiote du moins maladroite.

            La question que je pose est une question de physique.

  71. Pas sûr que les initiatives de Nunez et Veaux aient de bons résultats.

    « À voir les premiers retours du terrain, les policiers, déjà remontés, sont furieux. « La haute hiérarchie nous a déclaré la guerre », résume un agent auprès de Valeurs actuelles

    Déjà, sur des groupes WhatsApp, « des policiers annoncent qu’ils vont programmer des opérations médicales retardées depuis longtemps,… confie une source policière à Valeurs actuelles.
    Ils menacent également de porter plainte « pour harcèlement à la suite de visites à domicile de leur hiérarchie pendant leur arrêt, et aux multiples messages qu’ils reçoivent ».

    https://www.valeursactuelles.com/societe/fronde-des-policiers-laurent-nunez-annonce-refuser-certaines-demandes-darret-maladie

  72. La position des chefs de la police est assez contradictoire:

    D’un côté ils envoient la pommade:les policiers sont épuisés par les émeutes,on leur demande énormément, alors on peut comprendre que de temps à autre,ils tuent un manifestant et c’est pas juste de lesmettre en détention provisoire pour ce genre d’affaires …

    De l’autre: yzont pas à se faire prescrire des arrêts-maladie.

  73. C’est pourtant simple.

    Si la haute hiérarchie pense que certains arrêts-maladies sont des arrêts de complaisance,qu’elle fasse procéder à des controles.

    Si elle ne peut pas demander des centaines de contre-visites,qu’elle en demande quelques dizaines.

    On verra bien alors:si un nombre significatif d’arrêts sont considérés comme non justifiés par les médecins-controleurs, ça fera réfléchir les policiers.

  74. Le Conseil d’Etat,un ramassis de serpillères au service du pouvoir:

    « …l’administration ne peut en principe… TOUTEFOIS, dans des circonstances particulières, [elle peut s’asseoir sur tous les principes]  »

    Ce TOUTEFOIS est admirable.

  75. « Ces agents peuvent, afin de contester la décision rejetant leur demande de congé de maladie, établir par tout moyen la réalité du motif médical ayant justifié leur absence pendant la période considérée… »

    Le policier qui se déclare malade et à qui un médecin prescrit un arrêt de travail est présumé menteur.
    Ce n’est pas à l’administration de prouver qu’il n’est pas malade;c’est au policier de prouver qu’il l’est.

    « par tout moyen »
    « Quant à « établir par tout moyen la réalité du motif médical ayant justifié leur absence pendant la période considérée », les agents seront bien en peine de le faire s’agissant d’informations sensibles couvertes par le secret professionnel et qui n’ont pas à être divulguées à l’employeur ! …
    En allant plus loin, je pense que le CE en incitant les policiers à justifier auprès de leur administration « … par tout moyen la réalité du motif médical ayant justifié leur absence pendant la période considérée… » incite à enfreindre la loi 2002-303 du 4 mars 2002 et son article L1110-4 sur le secret médical « … Le fait d’obtenir ou de tenter d’obtenir la communication de ces informations en violation du présent article est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 Euros d’amende….»

    (commentaire de la Fédération des médecins de France)

    Quand je vous disais que cette bande sophistes grassement payés s’asseoient sur tous les principes…

    • Pfff… « par tout moyen » est une expression extrêmement courante en droit, qui n’a absolument pas les implications que vous lui prêtez et qui signifie, en gros, « par les moyens extraordinaires que le requérant voudra ». Ici, cela veut dire que l’agent peut produire n’importe quel type de pièces attestant sa maladie (témoignage, résultat d’analyse, certificat, etc., etc.)… s’il ne s’oppose pas à ce que l’administration en ait connaissance – ce qui est toujours son droit, le secret médical étant (évidemment) une obligation faite aux médecins et non au malade. Et si le malade s’oppose à la communication de sa grippe à l’administration, eh bien il saisit le conseil médical… comme le prévoit expressément le CE.

      Savoir lire une décision de justice est un préalable à une bonne critique. De même que le fait de savoir lire le code de la santé publique évite d’avoir l’air con en le mobilisant dans un couplet totalement à côté de la plaque.

      • (Notez du reste que le cas que vous évoquiez l’autre jour (contamination collective fortuite en plein mouvement social et administration refusant les arrêts – lol) est déjà couvert par la jurisprudence actuelle du CE : il suffit de produire un témoignage d’une communauté de symptômes et un témoignage de la présence des symptômes chez l’agent. Ou de saisir le conseil médical si on a quelque pudeur à informer l’administration de ses diarrhées.)

  76. Virginie et Vanessa(suite)
    « Un mois plus tard, la moitié du lycée était au courant de mon homosexualité. J’ai eu droit à un déluge de remarques homophobes et de regards assassins lancés par les vieilles peaux.
    L’homosexualité était un crime abominable dans les années soixante dix au lycée Chopin de Nancy. Peut-être parce que Chopin était homosexuel lui-même. Ces vieilles rombières savaient sans doute que le compositeur avait déclaré sa flamme à d’autres hommes, dans des lettres qui ont disparu mystérieusement ou ont été volontairement mal traduites, le féminin remplaçant le masculin car personne ne devait savoir . Moi, Florence, je payais les perversités du héros national polonais ? Peut-être.
    Bref, c’est l’homophobie féroce de mon entourage qui m’a contrainte à fuir le lycée.
    Et plus tard, à changer de prénom et pour que la fuite soit totale, à changer d’hémisphère!
    Voilà, Paul, tu connais maintenant un peu mieux l’histoire de Florence et je ne t’en dirai pas plus, évoquer ce passé douloureux m’a épuisée, ne m’en veux pas, je souhaite dormir seule ce soir.

    • Vous n’avez pas raconté le début de la liason avec le professeur d’allemand;cette femme a-t-elle repéré une proie,est-elle tombée amoureuse, quelles furent leurs premières conversations ?
      Et le passage à l’acte ? Racontez-nous comment ça s’est passé.
      Racontez-nous les ébats, les gestes, léchages et compagnie;ilne faut pas rester dans l’abstrait;il faut que votre récit soit « hérissé de petits faits vrais ».

      • « Racontez-nous les ébats, les gestes, léchages et compagnie;ilne faut pas rester dans l’abstrait;il faut que votre récit soit « hérissé de petits faits vrais »

        Je suis encore moins com pétent pour ce genre de récit.
        Sans doute, vous l’êtes davantage. J’accepte votre aide.

        • Vous pourriez plagier du Florence Dugac…moi je ne suis que lecteur;j’ai abandonné toute ambition littéraire à l’âge de sept ans.

          Mais tant pis;après tout rien ne vous oblige à faire dans l’érotisme.

          L’exotisme, c’est déjà bien.

      • Ce n’est plus la promotion des vieilles sagas culturelles (nibelungen) mais des gros poumons (lungen).

  77. Imagine-t-on un proviseur qui se rendrait au domicile d’un professeur en arrêt-maladie et qui, sous prétexte de prendre de ses nouvelles, chercherait à savoir s’il est vraiment malade, fouinerait dans ses papiers,à la recherche d’ordonnances, d’analyses de laboratoire, de médicaments ?

    Eh bien des policiers malades reçoivent des appels et des vistes de leurs supérieurs,qui les harcèlent,les incitent à reprendre leur travail…

  78. Le Dr Marcel GARRIGOU-GRANDCHAMP, Région Auvergne Rhône-Alpes, de la CELLULE JURIDIQUE de la Fédération des Médecins de France rappelle ceci;le Conseil d’Etat,qui ne semble pas au courant ,ferait bien de le lire:

    « Quant à « établir par tout moyen la réalité du motif médical ayant justifié leur absence pendant la période considérée », les agents seront bien en peine de le faire s’agissant d’informations sensibles couvertes par le secret professionnel et qui n’ont pas à être divulguées à l’employeur ! Je rappelle ici que le volet n°1 d’un arrêt maladie qui comporte les « éléments d’ordre médical justifiant l’arrêt » n’est jamais remis à l’administration mais conservé par l’assuré en cas de contrôle.

    La seule alternative pour les fonctionnaires de police, avec le soutien de leurs syndicats, sera de saisir le CONSEIL MÉDICAL seul à même d’examiner des données de santé couvertes par le secret médical.

    En allant plus loin, je pense que le CE en incitant les policiers à justifier auprès de leur administration « … par tout moyen la réalité du motif médical ayant justifié leur absence pendant la période considérée… » incite à enfreindre la loi 2002-303 du 4 mars 2002 et son article L1110-4 sur le secret médical « … Le fait d’obtenir ou de tenter d’obtenir la communication de ces informations en violation du présent article est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 Euros d’amende….»
    _________________________________________________________________________

    Etant donné qu’il n’existe QU’UN SEUL moyen légal pour un employé de faire valoir son droit au congé maladie, l’expression utilisée par le Conseil d’Etat « TOUT MOYEN » est fautive.

    Allant plus loin, on peut estimer que le Conseil d’Etat suggère de faire pression sur les fonctionnaires pour qu’ils communiquent des éléments de leur dossier médical à leur employeur.

    Le Tribunal Administratif d’Amiens est bien plus sage que le Conseil d’Etat qui n’est qu’un ramassis de serpillères toujours prêtes à couvrir les turpitudes du pouvoir en place.

    • « il n’existe QU’UN SEUL moyen légal pour un employé de faire valoir son droit au congé maladie »

      Le CE vous dit précisément l’inverse. En temps normal, l’avis d’interruption de travail est non seulement nécessaire mais il suffit à l’obtention du bénéfice pécuniaire d’un congé de maladie (sauf contre-visite) : il est réputé prouver le « cas de maladie dûment constatée mettant l’intéressé dans l’impossibilité d’exercer ses fonctions » (CGFP, L. 822-1). Mais dans le cas très particulier de l’espèce, il ne suffit plus : l’agent doit prouver le « cas de maladie dûment constatée mettant l’intéressé dans l’impossibilité d’exercer ses fonctions » par d’autres moyens – et dans sa libéralité le CE ne fixe aucune condition à ces moyens.

      Et le plus beau dans tout cet exposé est qu’il ne fait que se fonder sur les textes. Je me rends compte que même votre critique en dérogation à des principes légaux est mauvaise. Aucun texte ne pose le principe que la transmission de l’avis d’interruption de travail implique l’obtention du congé de maladie. Cette transmission est seulement présentée comme obligatoire pour bénéficier du congé de maladie (L822-5). Nécessaire mais non suffisante. C’est le CE qui impose à l’administration de s’en contenter en temps normal. La loi ne l’impose nullement – et on pourrait imaginer que l’administration exigeât des preuves supplémentaires, ce qu’elle fait du reste incidemment lorsqu’elle demande une contre-visite.

      Le « toutefois » dont vous vous gendarmiez n’est pas une faveur faite à l’administration, c’est la préservation de l’espace normal d’action prévu par les textes et autrement resserré par la jurisprudence. Symétriquement, le « en principe » ne découle pas de la loi, il est une sujétion imposée par le CE – et une sujétion supplémentaire peut naturellement être levée par celui qui la pose, en particulier quand il y fixe des conditions.

  79. Le Dr Marcel GARRIGOU-GRANDCHAMP me semble être un homme respectable et raisonnable,ses propos sont convaincants.

    J’aimerais entendre un plus grand nombre de ses confrères;car le corps médical est attaqué par Nunez et Veaux:implicitement, ces deux individus accusent des médecins d’avoir prescrit des arrêts-maladie injustifiés.

    Je note que Nunez et Veaux se gardent bien de demander des contre-visites- car ilssavent très bien qu’elles pourraient confirmer l’avis des médecins ayant prescrit les arrêts.

  80. Paul et Vanessa(suite)
    Une semaine passe ; Nina fait des apparitions furtives en salle des profs et échange seulement quelques mots avec Paul. Depuis leur séparation qu’elle n’avait pas désirée, elle n’est plus la même, elle ne se parfume plus .
    Paul , bien sûr, aurait aimé en savoir plus de la vie de Florence, Il aurait apprécié que Nina narre ses ébats avec sa collègue d’allemand; était-elle une grande lècheuse elle aussi ?
    Paul ne le saura probablement jamais mais il comprend que Nina ne s’attarde pas sur le sujet, c’est une période douloureuse de sa vie qu’elle a voulu totalement oublier, il serait maladroit d’insister et d’autant plus que le sujet Vanessa n’a toujours pas été évoqué, l’origine et le mystère principal de cette intrigue, c’est Vanessa.

  81. Ce gouvernement a beoin de la police;Nunez, Veaux, Darmanin ne cessent de clamer leur admiration pour les valeureux policiers,de vanter leur abnégation…

    Ne risquent-ils pas de tout gâcher en étalant leurs soupçons quant aux arrêts-maladie ?

    Darmanin disait il y a peu que les policiers,comme tout citoyen ont droit à la présomption d’innocence;et maintenant,il les menace de retenues sur salaire s’ils ne prouvent pas que leurs arrêts-maldie sont justifiés.

  82. Le p’tit merdeux de Juan B. n’a pas fait long feu (!) : le voilà déjà sorti… et prêt à rentrer, « épuisé mais soulagé ».
    La saga Africa ne vas bientôt plus faire la « une », pas plus d’ailleurs que « la » guerre (Ru-Uk), le temps (weather), « le » virus…
    Il reste les « faits divers » : coups de couteaux, viols, séquestrations, tortures ; ça finira peut-être aussi par lasser.
    Vivement la « rentrée » !

  83. WTH 7 août 2023 At 19h07
    Le p’tit merdeux de Juan B. … le voilà déjà sorti… et prêt à rentrer, « épuisé mais soulagé ».

    Des Sénégalais lui expriment leur gratitude: le « projecteur » a été braqué sur le régime qu’ils subissent…

  84. Dugong 7 août 2023 At 19h14
    Une balle chacun, comme à Katyn.
    ____________________________________________________________________________

    Et ensuite,on les envoie à la rizière ?

  85. abcmaths 7 août 2023 At 20h47
    lécheuse

    On doit écrire:

    une lèche-khul (accent grave) et une lécheuse de khul (accent aigu) (Les concepts sont totalement différents)

  86. La position des chefs de la police est assez complexe.

    D’un côté, ils estiment que le stress terrible que subissent les policiers (4 jours d’émeutes) doit inciter la justice à l’indulgence; ces conditions extrêmes expliquent que parfois ils se défoulent en fracassant lcrâne de passants-pas de quoi en faire un fromage.

    De l’autre, ils n’admettent pas qu’un tel stress, un tel burnout amènent leurs médecins traitants à leur prescrire un arrêt de travail.

    • Les policiers en arrêt-maladie qui se verront retirer des journées de salaire (si les chefs mettent leurs menaces à exécution) n’auront pour seul recours que de s’adresser au Conseil médical-lequel est débordé; ils devront attendre des mois avant que ce Conseil statue sur leur cas; alors, peut-être pourront-ils espérer récupérer leur argent.

      Les chefs auraient pu choisir de demander des contre-visites;ils préfèrent courcicuiter les médecins et abuser de leur pouvoir.

      C’est une tactique dangereuse qui pourrait bien leur aliéner la police-qui leur est indispensable

  87. Le film iranien The WasteTown de Ahmad Bahrami est bien flippant mais c’est une superbe réussite plastique. Certes la narration est pauvre mais va à l’essentiel, se dispensant de tout pathos ou anecdote inutile.

    Bermani, une femme sort de prison. Elle a été accusé d’avoir tué son mari mais relâchée faute de preuves après … dix ans de procès à l’iranienne. Elle part rencontrer le frère de son défunt mari afin qu’il l’aide à retrouver son fils. Il est né en prison et on lui a pris à l’âge de deux ans durant son incarcération. Je ne dévoile rien d’autre de l’intrigue, j’ai déjà parlé d’un quart du film !

    Unité de lieu : une immense casse automobile dont vous pouvez imaginer la désolation en Iran.
    Y vivent trois hommes dans l’extrême pauvreté, rustres, sales. Bien que sortis de l’humanité on n’oserait pas les juger. Ils sont prisonniers de leur être.

    Le film est tourné en N&B en format 4/3. Les lumières sont travaillées avec une habileté qui fait percevoir physiquement le vent glacial et le sinistre des lieux.
    (Une réserve sur quelques plans qui le sont parfois un peu trop)

    Seulement 4 personnages. Passent brièvement trois seconds rôles durant quelques minutes.
    J’allais oublier une chienne allaitante famélique errant autant que l’héroïne.

    Peu d’action bien entendu, et encore le plus souvent est-elle suggérée. Très peu de dialogues ou de gros plans sur les visages, inutile. Quelques attitudes corporelles suffisent à tout dire.

    Le rythme ultra lent nécessite des nerfs solides. Ils sont récompensés.

    La justesse de cadrages, la quête des textures très art contemporain du XXème, l’organisation géométrique millimétrique des plans évitent l’ennui. Il suffit de se laisser porter, regarder en silence.
    La bande son est aussi minimaliste que l’ensemble du film.
    C’est hélas trop souvent ce qu’a oublié le cinéma occidental qui noie sous le verbiage quand bien même il a si peu à dire !

    Ce film plonge dans une méditation esthétique mélancolique, les âmes sont mises à nu par un jeu d’acteur très sobre d’une froide efficacité.
    Tous sont d’une rare justesse. Jamais de pathos, plus une fatalité qui brise. Ils pressentent qu’ils ne s’en remettront pas. Ce n’est pas tant de la résignation plutôt l’acceptation d’un réel sur lequel on sait ne pas avoir de prise.

    Travellings interminables. Le premier plusieurs minutes derrière un grillage, une femme marche dans un terrain vague sous le vent et le froid. On est glacé.
    De nombreux panoramiques par rotation de la caméra se terminant par un long plan fixe. Certains sont récurrents, seule la lumière change et marque l’évolution d’une situation répétitive.
    Ils ramènent à l’enfermement inéluctable des personnages qui ne peuvent échapper à la condition dans lequel ils sont englués. Pour marquer les ruptures, Bermani se drape à trois reprises dans le même linceul digne des meilleures sculptures de la Renaissance italienne.

    La question du « consentement » est abordée sous un tout autre angle que celui de la presse féminine occidentale.
    Elle ne rigole pas Bermani, vraiment pas … Et jusqu’au bout montre une détermination froide et calme, comme apaisée dans le drame, celle d’un désespoir qui porte plutôt que d’anéantir.

    Putain le touche pipi du cinéma français est pitoyable à côté.
    Moi je dis, osez aller le voir, vous n’en sortirez pas indemne et n’est-ce pas ce qu’on cherche ?

    Une autre fois, je vous parlerai du dernier Nuri Bilge Ceylan, L’herbe sèche. Une autre perle de l’été, comme toujours avec lui.

    Je ne sais pas si en ces lieux on a encore le droit d’évoquer de grands artistes bien loin en dehors de la francité ?

  88. C’est pourtant simple:la présomption d’innocence signifie que c’est à votre accusateur de faire la preuve que vous êtes coupable,pas à vous de démontrer que vous êtes innocent.

    Si votre employeur vous soupçonne de vous être fait prescrire un arrêt de travail de complaisance, c’est à lui de demander une visite médicale de contrôle qui établira le cas échéant que vous n’êtes pas malade et que vous avez donc fraudé.

    Mais si vous êtes gardien de prison ou policier, votre employeur (le ministère de la Justice ou de l’Intérieur) peut retenenir sur votre paie vos journées d’absence sans avoir à démontrer que vous fraudez.

    A vous ensuite de démontrer votre innocence.

    • Vous êtes doublement hors-sujet.

      1) La présomption d’innocence est un principe de procédure pénale.

      2) Le refus d’accorder un congé de maladie n’est pas une sanction.

      • « La présomption d’innocence est un principe de procédure pénale. »

        Pas pour les flics. Ils sont présumés coupables.

  89. WTH 7 août 2023 At 21h20

    Vous êtes une mine d’or Lormier .

    Oui;d’ailleurs Poutine va créer une monnaie adossée sur moi.

  90. on y boit la tasse..surtout qu’avec les cochons bretons c’est pas du prosséco..jai un bon copin italien à qui jlai envoyé..y trouve que chuss un sale raciss..des italiens y veut dire..un « chinichi »..mais merde à césar quil aurait dit vercingétorisque hin jipé !?

    https://youtu.be/VzfrvfoM2Cs

  91. Le rouble CFA sera-t-il garanti à parité fixe qvec le rouble par le Kremlin ?

    De sorte que cette monnaie s’effondrera avec sa mère (de toute les batailles)…

  92. Hedi, suite…

    Hedi a indiqué qu’à aucun moment on ne lui a demandé ses papiers;il n’a pas non plus été fouillé (alors qu’il invitait les policiers à le fouiller);bref, pas d’interpellation, pas de conduite au poste.

    Cela m’avait d’abord paru singulier.

    En fait, semble-t-il, les ordres ce soir-là étaient:pas d’interpellation, vous empêchez les émeutiers de casser et voler,c’est la priorité.

    Dans ce cas rien d’anormal à ce que les policiers n’aient pas vérifié l’identité d’Hedi.

    Mais ces ordres…sont bizarres; EN PRINCIPE, quand on appréhende un indivdu dans la rue, on relève son identité et,le cas échéant on l’emmène au poste (avec garde à vue éventuelle);TOUTEFOIS (comme disent les juristes éminents),lorsque les circonstances le demandent,on peut se contenter de mettre l’individu hors d’état de nuire; si le temps manque pour appeler des secours,on peut laisser l’individu agoniser sur la voie publique.

  93. De quoi se plaignent les policiers?

    Le gouvernement,avec l’aide d’une presse aux ordres, veut faire croire que les policiers réclament le droit de taper à volonté.

    Je me demande si les policiers ne protestent pas lutôt contre le commandement,les ordres absurdes qu’ils reçoivent.

  94. Dugong 7 août 2023 At 19h14
    Une balle chacun, comme à Katyn.
    _________________________________________________________________________

    Dugong est stalino-polpotiste.

  95. Dans l’affaire qui opposa des gardiens de prison de la Somme à leur employeur, le Triunal administratif d’Amiens avait tranché en faveur des gardiens.
    Je serais curieux de connaître les arguments du Tribunal;c’est difficile à trouver.
    Ensuite,le Grades Sceaux a fait appel et le Conseil d’Etat (qui se porte habituellement au secours du plus fort) lui a donné raison.

    C’est sur cette jurisprudence que Nunez et Veaux s’appuient auourd’hui pour menacer les policiers en arrêt-maladie de retenues sur salaire.

  96. cyrano58 6 août 2023 At 23h41
    Qu’attendre de l’Ordre des médecins qui a été fondé par le régime de Vichy, sinon une soumission totale à l’Etat?

    i) depuis de l’eau a coulé sous les ponts;tout n’est pas définitivement fixé dès l’origine.

    ii) mais Raoult (entretien avec Poulin) estime que ces dernières années, l’Ordre des médecins est devenu « le bras armé du gouvernement » alors que pendant longtemps il n’avait fait que veiller à la déontologie et arbitrer des disputes entre médecins.

    iii) Notez tout de même qu’il ne fait pas toujours exactement ce que le pouvoir lui demande:non seulement il n’a pas condamné Perronne mais encore il l’a félicité.

  97. Jean-Paul Brighelli 8 août 2023 At 3h06
    « La présomption d’innocence est un principe de procédure pénale. »

    On s’en fout.
    Les mots « présomption » et « innocence » ont un sens en dehors du Droit.

    Lorsque vous étiez professeur chez les cailleras, je suppose que-même si dans votre for intérieur vous n’en pensiez pas moins- vous ne donniez pas à vos élèves l’impression que ,sans preuve, vous les présumiez coupables (de triche, de copiage,de truandage au bureau des absences).
    Vous les présumiez innocents,vous essayiez de construire la confiance (sans laquelle l’enseignement n’est pas possible.)

  98. Dugong 8 août 2023 At 8h03
    Meloni, toujours très éloignée de toute pertinence
    ________________________________________________________________________

    Pertinence relativement à quel objet ?

    Relativement à Macron ,je l’ai trouvée très pertinente.

  99. Dugong 7 août 2023 At 19h14
    Une balle chacun, comme à Katyn.
    ____________________________________________________________________________

    Ajoutez une pincée de maoïsme:payée par la famille

  100. Paul et Vanessa(suite)
    Samedi en salle des professeurs :
    « Tu peux passer ce soir, Polo, j’essaierai de te parler de Virginie.
    -D’accord, à ce soir Nina !
    Polo, elle m’appelle Polo maintenant! Personne ne m’a jamais appelé Polo.
    Cette fois, Paul n’arrive pas les mains vides : Bulles et parfum, l’Air du temps de Ricci, bien sûr.
    Le champagne fait son effet, Nina est détendue. Elle parle sans retenue.
     » Virginie désirait des cours particuliers, sa mère avait fait le déplacement de Madagascar spécialement pour m’en faire la demande.
    Des demandes de cours particuliers en français, c’est assez rare. J’ai accepté bien sûr, Virginie se proposait de venir chez moi, je n’avais pas à me déplacer.
    Mais très vite, son attitude pendant les cours particuliers fut étrange…

  101. Nunez, Veaux…c’est pas fini:

    Affaire Hedi à Marseille : les policiers de retour d’arrêt maladie ne veulent plus « sortir le LBD du placard »
    C’est un mouvement qui dure. Depuis deux semaines, près d’un tiers des 3.500 policiers marseillais s’est mis en congés ou en arrêt maladie en signe de protestation…

    Hector* est brigadier dans les quartiers nord de Marseille : « Comme beaucoup, j’étais en arrêt maladie mais la hiérarchie nous a menacés de faire des retenues sur salaire, alors je suis revenu », témoigne-t-il à RTL sous couvert d’anonymat.

    « En quatre jours, mon équipage n’a fait aucune interpellation. On fait le strict minimum et on ne sort plus le LBD du placard, ni les grenades défensives. Si on a un individu trop menaçant à interpeller, tant pis, on fera marche arrière », dit Hector*, policier marseillais.

    https://www.rtl.fr/actu/justice-faits-divers/affaire-hedi-a-marseille-les-policiers-de-retour-d-arret-maladie-ne-veulent-plus-sortir-le-lbd-du-placard-7900286755

    • Ils ont raison. Savez-vous que ces armes dites « intermédiaires » n’ont en fait aucun statut légal ? Cela forcera peut-être l’Etat à définir exactement la qualité desdites armes.

      • En plus, à l’époque des gilets jaunes, le fabricant (suisse) avait fait savoir que ces armes n’avaient pas été conçues pour le maintien de l’ordre.

        En plus, pendant pas mal de temps,ont été utilisé (par mesure d’économie) des munitions au rabais, non conformes, non approuvées par le fabricant.

        Je ne sais pas ce qu’il en est maintenant.

        « Cela forcera peut-être l’Etat à définir exactement la qualité desdites armes. »

        L’Etat s’en fout;si besoin il appellera le Conseil d’Etat à la rescousse et cette bande de serpillères expliquera en latin en vingt pages que l’usage du LBD contre des manifestants est tout à fait légal, conforme à la constitution, aux conventions de Genève, Nouakchott, Oulan Bator, à l’encyclique De Clitoride etc. etc. et DECIDERA que les plaintes des victimes de tirs sont irrecevables.

  102. abcmaths est un feuilletoniste-né: il termine toujours un épisode sur une question en suspens.

    Mais il ne faut pas le bousculer,car il pourrait se rebiffer.

  103. Jean-Paul Brighelli 8 août 2023 At 13h10
    Certes. Mais ils n’étaient pas flics, et je n’étais pas juge.
    _________________________________________________________________________
    D’ac.
    Mais la morale de cette histoire, c’est qu’on obtient rien des gens (élèves, employés, commerçants etc.) si on commence par leur faire savoir qu’on n’a pas confiance en eux, qu’a priori on les soupçonne de mentir.

  104. « Pas pour les flics. Ils sont présumés coupables. »

    Vous avez peut-être entendu passer cela au PMU du coin mais c’est totalement faux.

  105. « Les mots « présomption » et « innocence » ont un sens en dehors du Droit. »

    Certes, mais il ne faut pas venir expliquer que sa « violation » constitue alors une illégalité. Vous changez d’argument en fait : vous passez du « c’est illégal » à « c’est une mauvaise politique ».

  106. « c’est qu’on obtient rien des gens (élèves, employés, commerçants etc.) si on commence par leur faire savoir qu’on n’a pas confiance en eux, qu’a priori on les soupçonne de mentir »

    Ou comment se cacher derrière son petit doigt. Il y a des appels *publics* à cesser l’activité.

  107. Paul et Vanessa(suite)
    « Virginie ne semblait pas intéressée par la littérature, j’ai pourtant essayé des auteurs variés, aucun ne semblait captiver son attention.
    Toujours aussi peu bavarde, elle communiquait cependant, mais de façon non verbale.
    Ainsi, à chaque séance, elle rapprochait sa chaise de plus en plus, puis sur celle-ci, tout son corps, comme si elle désirait lire sur mon épaule.
    Son regard aussi changeait; il était plus profond, ses yeux brillaient et il me semble même que ses pupilles étaient anormalement dilatées.
    Et quand elle prenait la parole-c’était rare mais cela arrivait, c’était toujours pour déplacer habilement le sujet de conversation, à partir de l’oeuvre étudiée, afin de parler d’elle et de sa famille.
    J’appris ainsi que son père n’était plus ambassadeur, il avait été relevé de ses fonctions et il vivait maintenant avec une jeune Malgache qui l’avait plus ou moins ensorcelé, envoûté, d’après sa mère, qui, elle, s’était consolée dans les bras d’un employé du consulat; bref, ils vivaient séparés.
    Elle me raconta aussi que ses parents, à Madagascar, l’avaient habituée depuis la petite enfance, à vivre poitrine nue à la maison pendant l’été, avant mais aussi après sa puberté et même lorsqu’il y avait des invités…

  108. lbt – dites armes sublétales – elles en ont éborgné pas mal, depuis plus d’une dizaine d’années (cf la liste sur wiki).
    Les rares tentatives visant (!) à interdire l’arme ont échoué
    – cf Une proposition de loi enregistrée dès… le 29 mai 2012 (wiki).

    En attendant, et espérant une solution (mais on espère plus grand-chose dans ce pays),
    et dans la rubrique heureux faits divers (ça arrive),
    on apprend (la Presse)
    que Planetizen (encore une orga sympa de la Cité des Anges, où la vue de kms de tentes – non bédouines – sur certains trottoirs ne gêne aucunement les pipel)
    a nommé Hidalga, reine de surmulotville,
    « l’une des urbanistes contemporaines les plus influentes » pour sa lutte contre les zautomobiles.

    Faut dire que se déplacer prioritairement à vélo, dans la dite Cité des Anges, presque l’équivalent d’un Paris-Orléans, ça serait du sport – beaucoup plus fatiguant que du sport en chambre, par ex).

  109. Paul et Vanessa(suite)
    Paul évite d’intervenir pour ne pas couper Nina dans son élan mais, à cette révélation, il ne peut se retenir :
    « Drôles de moeurs, en effet.
    -Paul, tu sais bien que la révolution sexuelle de Mai 68 a généré un tourbillon d’abus et que les années soixante dix furent celles de la jouissance sans entraves.
    Tu as lu ce qu’a écrit Cohn Bendit sur la sexualité des enfants ?
    -On doit être totalement libre de son corps, disait l’ambassadeur à Virginie, qui était réticente à déambuler seins nus en présence d’invités.
    -Papa, ce n’est pas moi, mais eux que cela gêne, répondait l’adolescente.
    Nina, marque une pause ; elle semble être affectée après ces révélations des propos de Virginie. Paul regrette d’être intervenu.
    -Polo, je crois que j’ai assez parlé pour aujourd’hui, allons nous coucher, tu dors chez toi ou chez moi ?
    -Non, non, Nina, je veux en savoir davantage.
    -Alors, descends à la cave, j’ai besoin d’un peu plus de Champagne pour continuer.

  110. « Son regard aussi changeait; il était plus profond, ses yeux brillaient et il me semble même que ses pupilles étaient anormalement dilatées. »

    Ben voilà, c’est de plus en plus vivant !

    L’ambassadeur a été ensorcelé;Jean Paul aussi (malgré son agrégation).

  111. P’tet que Virginie ,au prochain cours ,va demander la permission de mettre ses nénés à l’air comme elle fait à la maison…

  112. Dugong 8 août 2023 At 14h33

    Tiens, je vais aller prendre les eaux sur la côte.
    ________________________________________________________________________

    Point n’est besoin d’aller sur la côte pour « prendre les eaux »;nombre de stations thermales sont dans les terres.
    Vous voulez dire que vous allez enkhuler Pierre Driout sur la dune du Pyla,son endroit préféré, n’est-ce pas ?
    ————————————————————————————————
    Pourquoi pas « prendre les eaux » ?
    Si, dans l’Antiquité, les thermes étaient des lieux emblématiques de la civilisation romaine, aujourd’hui, les eaux thermales sont utilisées à des fins thérapeutiques.

    Dans la suite des temps, les eaux thermales – qui puisent leurs origines dans les profondeurs de la terre et s’enrichissent au cours de leur cheminement vers la surface de propriétés chimiques et d’oligo-éléments – seront utilisées à des fins thérapeutiques.

    Une mode sous le Premier empire
    Aux XVIIe et XVIIIe siècles, des personnalités, comme la Marquise de Sévigné ou Talleyrand, prennent l’habitude de soigner leurs diverses maladies dans les stations thermales. Sous le Premier empire, aller prendre les eaux devient une mode. Mais c’est autour de 1850 que le thermalisme prend réellement son envol, sous l’impulsion notamment de Napoléon III et de l’impératrice Eugénie.
    Aujourd’hui, en France, 1 200 sources ont reçu une autorisation d’exploitation par le ministère de la Santé. Ces eaux aux propriétés spécifiques à chaque indication thérapeutique sont situées, à 95 % dans les régions montagneuses : Vosges, Jura, Savoie, Alpes, Pyrénées, Massif central et Bassin aquitain.

    Les eaux bicarbonatées ont pour élément le bicarbonate. Elles facilitent le traitement de certaines affections gastro-intestinales et hépato-biliaires. Elles régularisent la motricité du tube digestif, atténuent les spasmes digestifs et ont également une action cicatrisante sur la muqueuse intestinale.

    Annie Kuhnmunch

    https://www.xn--cfdt-retraits-mhb.fr/Prendre-les-eaux-Pourquoi-pas

    • « Les eaux bicarbonatées ont pour élément le bicarbonate »

      céquoi ce langage de babiol ?

      • J’ai choisi ce communiqué connaissant l’affection de Dugong pour le SGEN-CFDT.
        Quant aux eaux bicarbonatées…c’est en référence à ses longues dissertations de naguère sur la défécation ataraxique du matin;je me suis dit:tiens, voilà un mec qui a des problèmes avec son intestin.

  113. Paul et Vanessa.
    Quelques coupes de Champagne plus tard :
    « Après trois mois de cours particuliers, il n’y a pas que le regard qui avait changé, Virginie était beaucoup plus à l’aise avec moi, elle s’était enhardie et je l’avais imprudemment autorisée à ma tutoyer .
    Un jour de grande chaleur, avec un aplomb incroyable, elle osa la question:
    -Nina, il fait tellement chaud, cela ne te dérange pas si j’enlève mon tee-shirt, n’est-ce pas ?

    • Dugong 29 août 2018 At 12h49

      Dans Vapeurs Actuelles, on apprend que le duo comique Bouffigue et Plumet n’aime pas Toufriquet :

      Même pas qualifiés pour le raout footballistique mondial, ces deux poivrots jaloux feraient bien de balayer devant leur surface de réparation avant d’y mettre des barbelés.

      • B & P :  » le temps des héros et le temps des zéros » (janv 2019) – un autre Bd ; un autre monde ; d’autres personnages ; un tout autre fantôme et une toute autre Flo.
        Quel dommage ! quelle tristesse même.
        Le temps n’arrange rien ; près de cinq ans, particulièrement difficiles.

  114. L’essaim de jeune filles sont généralment fermes et pointus…En plus on sait que Virginie est canon.

  115. Bon, sachant que Nina aime les femmes, il lui sera difficile de rester indifférente aux beaux nibards de Virginie-dont l’attitude semble vraiment indiquer qu’elle cherche quelque chose.
    P’tet ben que ça va finir aux plumard…

    Et p’tet ben que la mère ne va pas approuver le lesbianisme naissant de sa fille; alors comme beaucoup de mères, elle se dira:elle est toute jeune ,on peut lui faire passer ça; d’où l’idée de lui faire prendre des cours particuliers avec un homme, Paul.

  116. @Dobeulyou de 7 août 2023 At 13h51:
    Balance ton porc !
    (un conseil d’été en passant: l’amour demande parfois de faire un régime)

    Non, je ne te hais point Dobeul, mais tu es de ces « belles personnes » exaspérantes qui, comme aurait dit Bourdieu, sont dans la totale « bonne volonté culturelle ». Prêtes à accepter tout ce qu’on leur sert, puisque c’est adoubé par le « Maestro » pour parler comme l’autre débile mental qui prend le blog pour une consultation psychanalytique de longue durée gratos.
    C’est juste que ton activisme tapuscrit militant pour tenter de revivifier ce blog..eh ben je me demande si ce n’est pas un appel au secours..En manque de tendresse..?
    Dans ces conditions, il ne te reste plus qu’à nous écrire un poème déchirant sur ta solitude.
    Bonne journée.

  117. Vomitorium (suite)

    « Ce mardi 8 août, cela fait un mois que le petit Emile, 2 ans et demi, a disparu dans le hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). Pour autant, la fête de la transhumance a été maintenue et observée dans le village. »
    Par CNEWS, Marine Sabourin, Olivier Gangloff(*)
    Publié le 08/08/2023 à 18:44 – Mis à jour le 08/08/2023 à 18:44

    https://nsm09.casimages.com/img/2023/07/26//23072607184623694418219392.jpg

    (*) Ils se sont mis à deux pour écrire cette abjection. Moi je plante le couteau, toi tu le remues dans la plaie.

  118. @lfdh –

    jJéclaircis quelques points.

    Mon « activisme tapuscrit » : j’admire le militantisme à la JPB ; que de (si longue années) de bagarres….

    JPB n’est pas mon « maître » (ni dieu ni maître)… « à penser » ; je souscris à ses analyses, d’une façon quasi générale ;
    il sait transmettre ; il sait écrire ;
    rares sont ceux dont les faits et gestes peuvent donner à penser qu’il peut encore y avoir matière à espoir.

    Quant au « woke », là encore, JPB a raison de battre le fer…
    La « revue des deux mondes » donne plusieurs sources, titres, très récents – pour la petite histoire, « revue » que j’ai connue au CDI et que nous avions rayé des abonnements, pour cause de non lecture ; très rares sont les profs maintenant (déjà à l’époque) capables de lire, et ne parlons pas d’enseigner.

    « Revue » dont on note qu’il conviendrait (?) de remplacer, dans le « comité d’honneur », Adler, récemment disparu ;
    quant au « comité de rédaction », Raphaël Donan s’y est fait une place…

    Nous vivons dans un monde presque totalement déshumanisé ; tout le monde se fout de tout
    – cf ton « vomitorium » : un « détail », parmi tant d’autres, de « faits divers », de faits quotidiens, qui disparaissent aussi vite qu’ils sont apparus… et donc aussi vite oubliés.

    Peut-être une forme d’activisme militant que de continuer sur ce blog,
    que j’ai commencé à suivre, à l’arrivée en fanfare de covid, à un moment donc, où, en effet, « certains » m’ont tourné le dos…

    Sale temps (time), après un retour pour le moins difficile de Tanger, et à l’âge (aidant) où le passé remonte (inévitablement) à la surface.

    Tu (je fais comme toi, c’est juste amical) es jeune ; tu ne sauras jamais ce que c’est que de perdre des êtres jeunes (24 et 29 ans) ; de terrifiants boulets que l’on traine, à l’orée de la mémoire, qui s’évanouissent dans le « tourbillon de… la vie », mais qui reviennent en force, surtout quand la mort se reprend à rôder.

    Oui, ce blog m’a été d’un secours certain, me tient à cœur, et j’aimerais bien qu’il reprenne du souffle.

    Merci pour ta sollicitude ; et non, je n’écrirai rien sur ma solitude « crowded with loneliness » ; ça a déjà été fait, et très bien fait ; rien ne sert d’en rajouter.

  119. Paul et Vanessa.(suite)
    Paul :
     » Et alors ?
    -Une poitrine magnifique, parfaite, Polo.
    Des seins ronds et très généreux mais pointant vers le haut, défiant la loi de la gravitation universelle, insultant la mécanique classique de Newton.
    (Nina, maintenant parfaitement saoule, essaie d’adapter son vocabulaire au profil de Paul)

    • « L’ourse a été transférée mardi 8 août dans un sanctuaire animalier près de Springfield, dans le Colorado, où elle pourra «manger à sa faim». Un transfert inhabituel puisque tout le monde s’attendait à voir l’animal euthanasié. Mais, le département californien de la pêche et la faune en a décidé autrement «compte tenu de l’intérêt généralisé pour cet ours». »

      Si vous voulez échapper à la peine de mort en Californie, il serait utile de déclencher un vent média pour fabriquer « un intérêt généralisé » autour de votre personne (?)

  120. Tiens je suis sur Cnews dans 20mn…
    Il sera entre autres question d’uniforme.

  121. abcmaths 9 août 2023 At 16h26

    Des seins ronds et très généreux mais pointant vers le haut, défiant la loi de la gravitation universelle, insultant la mécanique classique de Newton.
    (Nina, maintenant parfaitement saoule, essaie d’adapter son vocabulaire au profil de Paul)
    __________________________________________________________________________
    Bravo! C’est exactement le style d’une littéraire qui veut plaire à un physicien.

    Paul pourrait lui répondre (mais ça casserait l’ambiance) que ces nénés ne défient absoument pas la loi de la graviatation universelle.

    Pour comprendre pourquoi les tétons pointent vers le haut,il faut faire le schéma de toutes les forces en présence; comme le nibrads sont rebondis, la peau est tendue.

    Point de détail qui a son importance:sans doute cela excite-t-il Virginie de montrer ses lolos, d’où « érection ».

  122. Jean-Paul Brighelli 9 août 2023 At 20h50
    Tiens je suis sur Cnews dans 20mn…
    __________________________________________________________________________

    « Pap N’diaye n’a rien fait. »

    Mais si! Il a fait passer le PACTE.

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