Jules Joseph Lefebvre (1836-1912), Odalisque, 1874


Parmi les innombrables raisons qui font du dernier Monte-Cristo une furieuse daube, il y a bien sûr les libertés stupides que les réalisateurs ont prises avec le roman de Dumas, qui leur fournissait pourtant un scénario impeccable. C’est la revanche ordinaire des petits esprits : ne pouvant rien produire, ils maltraitent les grands.
Et parmi tous les mauvais coups portés au roman, il en est un particulièrement niais : à la fin, au lieu de vivre enfin son amour pour Dantès, Haydée s’en va avec le vicomte de Morcerf, qui vaut à peine mieux que sa mère.

Rappel pour ceux qui n’ont plus le roman en tête. Haydée est une jeune esclave, fille du Pacha de Janina (Ioannina), rachetée par Dantès au Sultan de Constantinople. Elle a 15 ou 16 ans (et pas 25 ou 26 comme l’actrice qui l’interprète), elle ne parle au départ que le romaïque, c’est une Orientale pur jus, et elle a toutes les raisons d’aimer Dantès, qui l’a sauvée d’un sort pire que la mort et lui a permis d’exercer sa vengeance sur l’infâme Fernand de Mortcerf. La fin est lumineuse :

« — Je suis jeune, répondit-elle doucement, j’aime la vie que tu m’as toujours faite si douce, et je regretterais de mourir.
— Cela veut-il donc dire que si je te quittais, Haydée…
— Je mourrais, mon seigneur, oui !
— Mais tu m’aimes donc ?
— Oh ! Valentine, il demande si je l’aime ! Valentine, dis-lui donc si tu aimes Maximilien !
Le comte sentit sa poitrine s’élargir et son cœur se dilater ; il ouvrit ses bras, Haydée s’y élança en jetant un cri.
— Oh ! oui, je t’aime ! dit-elle, je t’aime comme on aime son père, son frère, son mari ! Je t’aime comme on aime sa vie, comme on aime son Dieu, car tu es pour moi le plus beau, le meilleur et le plus grand des êtres créés !
— Qu’il soit donc fait ainsi que tu le veux, mon ange chéri ! dit le comte ; Dieu, qui m’a suscité contre mes ennemis et qui m’a fait vainqueur, Dieu, je le vois bien, ne veut pas mettre ce repentir au bout de ma victoire ; je voulais me punir, Dieu veut me pardonner. Aime-moi donc, Haydée ! Qui sait ? Ton amour me fera peut-être oublier ce qu’il faut que j’oublie. »

Ce qui a fait reculer les deux assassins qui ont commis le film, c’est très probablement la différence d’âge. Dantès a aux alentours de 43 ans (l’âge de Dumas au moment de la rédaction), Haydée en a 16 ou 17, et paraît-il, c’est très mal vu chez les woke, c’est le signe d’un paternalisme, d’une domination mâle patriarcale, d’un asservissement colonial. Pierre Niney n’a que dix ans de plus qu’Anamaria Vortolomei, c’est déjà trop : il retrouvera Mercédès, qui dans le roman est usée par les chagrins et par l’insondable trahison commise envers son ancien amoureux, alors que Dantès est rajeuni par la vengeance accomplie.

Pendant qu’il rédige Monte-Cristo, Dumas a des liaisons avec Aimée Léocadie Doze (20 ans de moins que lui), avec une certaine Eugénie Scriwaneck dont nous ne savons pas grand-chose, avec Béatrix Person (qui a 26 ans de moins que lui) ou Isabelle Constant — qui en a 33 de moins (« Elle venait d’avoir quinze ans, elle était un peu plus grande que ne le comportait son âge, mince, flexible et gracieuse comme un roseau. (…) Je n’ai jamais rien vu et n’avais jamais rien rêvé de plus aérien, de plus angélique que cette apparition. »). Et je passe (si je puis dire) sur Hyacinthe Meinié ¬ 32 ans de moins aussi :
« « Soyez mille fois béni, mon bel ange, voilà que vous me rouvrez les portes de la jeunesse, voilà que vous me refaites amoureux comme lorsque j’avais vingt ans ; et cependant pas un de ces baisers du cœur qui m’auraient dispensé en vous quittant de vous faire cette question à laquelle vous n’avez rien répondu : m’aimez – vous ? »
Et bientôt ce sera Emilie Cordier — qui en a 38 de moins — qu’il emmènera en Sicile après l’avoir déguisée en mousse sur le bateau chargé d’armes qu’il amène à Garibaldi… Il l’appelle « l’Amiral » et il fera un gosse à cet amiral, la petite Micaëlla-Josepha. Dans ses dernières années, il couchera avec Nina de Callas, qui a carrément 40 ans de moins que lui, posera pour La Dame aux éventails de Manet et inspirera à Charles Cros Le Coffret de santal, un recueil de poèmes absolument précieux.

Alors, la différence d’âge, pensez si Dumas s’asseyait dessus (et ça devait faire mal, vu sa circonférence).
Comme tous ses contemporains, et tout le monde depuis une éternité. Demandez à ces dames si elles ne préfèrent pas des hommes d’expérience et de talent à des godelureaux qui n’articulent pas deux mots sans les entrecouper de « wesh-wesh » comme des locomotives asthmatiques.

Alors laissez-nous aimer Haydée — tiens, je l’ai ressuscitée dans le roman que je viens de finir… Toutes les Haydées de la création. Jusqu’à la tombe, et au-delà. Nous aimons les fleurs vivaces plus que les fleurs fanées. Et je conçois fort bien que ces dames préfèrent, elles, les jeunes hommes plutôt que les vieux birbes — comme dans le délicieux Mes rendez-vous avec Leo, où Emma Thompson se laisse aller aux charmes de Daryl McCormack, dans le rôle d’un escort boy délicat.

D’aucuns trouveront que c’est là un plaidoyer pro domo. So what ? Je leur suggère de gérer leurs fesses au lieu de s’occuper des miennes — qui les saluent.

Sur ce, joyeux Noël !

Jean-Paul Brighelli

159 commentaires

  1. Orgasmes, fiers ovaires,jouissances ferroviaires:

    « des godelureaux qui n’articulent pas deux mots sans les entrecouper de « wesh-wesh » comme des locomotives asthmatiques. »

    « Elle jouissait un peu comme une locomotive à vapeur — avec de surcroît des manifestations vocales en crescendo »
    L’Amour des femmes laides par Jean-Paul Brighelli -3 décembre 2024

    ——————————————————————————————————-

    oragasmes non-asthmatiques (contenu sonore explicite):
    https://www.youtube.com/watch?v=nRVseTxuYlw

  2. Plus le fruit est vert…

    « un soir, comme je revenais d’une promenade, je trouvai devant la porte de mon palais, Haribadada, solennel, qui m’annonça, en termes mystérieux, qu’un cadeau du souverain m’attendait dans ma chambre; et il me présenta les excuses de son maître pour n’avoir pas pensé plus tôt à m’offrir une chose dont je devais être privé.

    Après ce discours obscur, l’ambassadeur s’inclina et disparut.

    J’entrai et j’aperçus, alignées contre le mur par rang de taille, six petites filles côte à côte, immobiles, pareilles à une brochette d’éperlans. La plus âgée avait peut-être huit ans, la plus jeune six ans. Au premier moment, je ne compris pas bien pourquoi cette pension était installée chez moi, puis je devinai l’attention délicate du prince, c’était un harem dont il me faisait présent. Il l’avait choisi fort jeune par excès de gracieuseté. Car plus le fruit est vert, plus il est estimé, là-bas.

    un soir, je ne sais comment cela se fit, la plus grande, celle qui s’appelait Châli et qui ressemblait à une statuette de vieil ivoire, devint ma femme pour de vrai.

    C’était un adorable petit être, doux, timide et gai qui m’aima bientôt d’une affection ardente et que j’aimais étrangement, avec honte, avec hésitation, avec une sorte de peur de la justice européenne, avec des réserves, des scrupules et cependant avec une tendresse sensuelle passionnée. Je la chérissais comme un père, et je la caressais comme un homme.

    CHÂLI. Maupassant

    Puis je retournai vers Paul. Il déclara dès que je fus rentré : « Tu as amené là un joli chameau ! » Je répliquai en riant : « Mon cher, ne dis pas de mal des raisins trop verts. »

    Les sœurs Rondoli

  3. Différence d’âge. Pourquoi celle- ci est elle mal vue par les féministes quand elle concerne des hommes plis âgés voire bien plus que leurs compagnes- alors qu’elle est saluée dans le sens contraire par les mêmes comme victoire sur les préjugés , y compris dans les milieux mainstream ?
    Par ex .
    Couple avec une différence d’âge: être une femme plus âgée n’est plus un problème
    https://www.femmeactuelle.fr/actu/dossiers-d-actualite/la-femme-plus-agee-nest-plus-un-probleme-dans-le-couple-2076621e ! Femmes actuelles
    Une des sources de cette hostilité est évidemment le constat qu’une femme d’in certain âge ne peut pas rivaliser avec une jeune- alors que beaucoup d’hommes mûrs voire vieillissants conservent un potentiel de séduction élevé (attention je dis beaucoup….pas tous, sans doute ni même la plupart).
    L’intolérance feministe à cette situation s’analyse alors comme le souhait de faire cesser une inégalité intolérable.
    A suivre pour une seconde raison ….

  4. Each to his own (her own – 😁 ) ! Ben oui.
    Pourquoi donc (or ni car) alors certaines + ou – vieilles se font tirer la peau, et abusent (croient les abuser) de maquillage ?
    Et pourquoi donc alors le maestro nous (s’) abreuve de tant et plus d’odalisques, aux seins parfaits, aux fesses itou ?
    Et Elle(s), elle(s) le voit comment ? avec ou sans, barbe, moustache, teinture.

    • – voi(ent) –
      Partager un temps de vie avec plus (voire beaucoup plus) ou (beaucoup) moins vieux que soi reste quand même une exception, qui confirme donc la règle…
      Avec Emma T. on en reste à un « escort boy » : 1er pas cinématographique vers… l’égalité ?! 😁
      Un vieux rêvera (se contentera en général de rêver !) de plus jeune, tout comme sa vieille !

  5. Ma seconde raison paraîtra plus tordue…
    Lorsque le goût de l’homme plus âgé , voire « âgé », se porte vers de très jeunes filles, la réprobation semble plus grande encore, et fait appel à des considérations morales. Il est immoral de … indécent de …
    L’accusation de pédophilie n’est pas loin, même quand la jeune fille a atteint et même dépassé de quelques années l’âge de la majorité sexuelle.
    Or sachant que des féministes radicales considèrent les relations hétérosexuelles comme des viols, il n’est pas étonnant qu’elles (ou ils, car il existe des féministes hommes) saisissent les occasions de criminaliser les relations amoureuses/sexuelles avec de très jeunes filles, où il existe une opinion qui peut les suivre (à la différence évidemment de la criminalisation de toute relation hétérosexuelle) , le but étant d’élargir la notion de pédophilie autant que possible et d’y inclure certains hommes jusque là agissant en toute légalité.
    Quand la réprobation deviendra majoritaire, le droit n’aura plus qu’à s’aligner.

  6. Différence d’âge;un couple célèbre

    fidèle à une politique-maison constante, comme le Point a décidé de réserver l’accès aux seuls abonnés, en voici le texte complet :

    « Chère Brigitte… »

    Brigitte Macron est professeur de Lettres. Brighelli a choisi de lui écrire.

    « Chère Brigitte… »

    (ce n’est pas familiarité de ma part — juste une sale habitude de salle des profs. Mais je n’irai tout de même pas jusqu’à vous tutoyer — ce n’est pas mon style).
    Donc, reprenons :

    « Chère Brigitte,
    « C’est au professeur de Lettres que vous êtes que je m’adresse. Un professeur et non « une professeure », comme persistent à l’écrire les ignorants du Monde — qui co-appartient à Pierre Bergé, soutien d’Emmanuel. Ou les ignares de Libé, de l’Express ou de RMC, qui appartiennent à Patrick Drahi, l’homme qui souhaite un raccourcissement des congés payés et un allongement des horaires de travail. Et à qui Emmanuel, en l’autorisant à racheter SFR, a rendu un éminent service — sans aucun renvoi d’ascenseur, bien sûr. Bah, ce n’est guère plus mal que d’avoir vendu Alstom aux Américains. Broutilles que tout cela !
    « Un professeur donc ne peut ignorer l’état cataclysmique de l’Ecole française. Ni encaisser sans sourciller ce qui restera pour moi la phrase centrale du discours d’Emmanuel Macron à Lyon, le 5 février dernier : « La culture française, ça n’existe pas. Il y a une culture en France et elle est diverse. »
    Guy Konopnicki, dans Marianne, dit que c’est choisir l’obscurantisme au nom de la diversité. Pff… Mauvais esprit de gauche ! Et Yves Jégo, dans le Figaro, affirme que c’est « le signe inquiétant d’une vision destructrice de ce qui fait depuis toujours la spécificité de notre pays ». Pff again ! Mauvais esprit de droite !

    Une culture, une langue, une France

    « Il n’y a en France qu’une culture, et elle est française. Prétendre qu’il y a aussi « une culture djeune » ou « une culture banlieue » ou je ne sais quoi de communautariste, revient en fait à interdire aux jeunes, aux banlieues (dont je viens, j’y suis d’autant plus sensible) et aux immigrés de longue ou de fraîche date d’accéder à la culture française. Une culture patiemment tissée, de Chrétien de Troyes à Jean Echenoz. Après tout, le petit Emmanuel, qui déjà plaisait tant à ses maîtresses de CP et de CE1 (à une époque où l’on enseignait la règle d’accord avec le COD antéposé, et non les beautés suspectes du prédicat), n’a-t-il pas appris « Maître Corbeau sur un arbre perché » (le b-a-ba du politicien cherchant à décrocher quelque fromage) ou les « sanglots longs des violons de l’automne » — l’indicatif du débarquement de Normandie ?
    « La culture française est une, et non diverse, parce qu’elle est le produit d’une langue — le français, et rien d’autre.
    « Cela n’empêche pas d’offrir toute leur place aux langues régionales, qui existent sur les marges du français, dans une interaction féconde. Mais rien à des langues exogènes. Quelle idée d’aller baragouiner la langue de Goldman Sachs (puisqu’aussi bien, dans le grand concert mondialisé, ce n’est plus celle de Shakespeare) devant des universitaires allemands qui maîtrisent le français mieux que ce que Macron ou moi parlons anglais !
    « Le moins que nous puissions faire pour les migrants comme pour les Français de souche, c’est de leur apprendre le français. Tout le français. Celui de Rabelais et celui de Céline, celui de Boileau comme celui de Quignard. Le français que parle si bien votre mari. Pourquoi priver les autres de ce que l’on maîtrise ?
    « Face à l’urgence, face à la déconstruction intellectuelle lancée depuis quatre décennies, il n’y a pas de place pour le respect du protocole européen de Lisbonne ou pour la substitution des « compétences » aux savoirs. Il n’est promesse qui tienne si elle n’est promesse de France.
    « Cela ne signifie pas que je sois insensible aux vents d’ailleurs. L’apprentissage des mathématiques à Singapour est génial. Mais l’étalage des quatre opérations sur quatre ans, ou l’extinction des Lumières dans des programmes ineptes, ou le massacre des innocents des ZEP, sous prétexte de se conformer à un modèle extra-territorial ou à des impératifs financiers, c’est de la haute trahison.

    Homo politicus festivus

    « Votre garnement était — paraît-il — doué pour le théâtre. Ce serait là que vous en auriez eu la révélation, prétendent les gazettes. Y jouait-il déjà Arlequin serviteur de deux maîtres ? La pièce de Goldoni, qui montre un petit arnaqueur servir deux familles ennemies (la Gauche et la Droite ?) et les exploiter l’une et l’autre lui irait comme un gant. Sans compter qu’elle a servi à Sergio Leone pour élaborer le scénario de Pour une poignée de dollars (que ne ferait-on pas effectivement pour quelques poignées d’euros…). La culture européenne est tout entière là — dans le passé au service du présent. Dans les géants qui nous portent, nains que nous sommes, sur leurs épaules.
    « Convenez-en : avant d’étudier l’indispensable Wajdi Mouawad, il n’est pas mauvais de se frotter à Corneille, Racine, Marivaux ou Giraudoux. Et je suis sûr qu’Emmanuel l’a fait : on ne trahit jamais que les siens, n’est-ce pas…
    « Curieusement, on dirait qu’il n’a gardé de ses années théâtre que l’aptitude à occuper les planches — sans texte. Sans programme. Il vend le produit Macron — et rien d’autre. Savez-vous que cela finit par se remarquer ? Imaginez-vous Gérard Philipe sans Corneille ou sans Kleist ? Une pure agitation ludique sans contenu finit fatalement par avouer sa vacuité. Premier au concours d’impro, cela occupe les longues soirées de l’hiver canadien, mais pas six mois d’une campagne électorale où personne ne fait de cadeau.
    « Ou Macron serait-il le candidat symbolique de l’ère du vide ?

    La mondialisation malheureuse et le moment populiste

    « Quand votre époux est entré chez Rothschild, vous lui aviez raconté le destin littéraire de cette grande banque. Vous lui aviez fait lire Balzac, où Rothschild (sous l’identité de la Maison Nucingen) contourne le blocus continental décrété par Napoléon en trahissant la France afin de commercer avec l’Angleterre. Vous lui aviez fait étudier l’Argent, où Zola explique comment ce même Rothschild (sous le doux patronyme de Gundermann) fait exploser en vol la banque d’Aristide Saccard — autrement dit Eugène Bontoux, le très catholique dirigeant de l’Union Générale. On disait autrefois « cosmopolitisme ». Aujourd’hui, « mondialisation ». La même haine de la nation s’y exprime.
    « Pourtant, Macron achève ses discours en entonnant la Marseillaise — même si le « sang impur » le fait sans doute sourire. « La Marseillaise ailée et volant dans les balles » de Hugo vaut bien que l’on s’accroche à ce fragment de drapeau, « Plein de sang dans le bas et de ciel dans le haut / Puisque le bas trempa dans une horreur féconde / Et que le haut baigna dans les espoirs du monde » : Hugo un jour, Hugo toujours. Il n’y a qu’une culture française, et la France est le monde — et pas l’inverse.
    « Populisme ! pourraient bien s’exclamer les imbéciles. Mais chère collègue, vous avez fait assez de latin — la langue dont nous venons, la langue dont désormais une réforme atroce interdit l’apprentissage — pour avoir enseigné à votre galopin la différence entre populus (le P du SPQR inscrit sur les aigles romaines qui conquirent le monde) et turba — la vile tourbe, le troupeau aveugle. Depuis la Fabrique du crétin (depuis en fait les premiers manuels de littérature que j’ai commis chez Magnard au début des années 1980, cette collection Textes & Contextes que vous avez peut-être eue en main, puisqu’aussi bien nous appartenons à la même génération), je défends les intérêts du peuple, que d’autres voudraient passer aux pertes et profits de l’Histoire. Le peuple français, qui a déjà fait tant de révolutions, participé à tant d’« émotions » (comme on disait autrefois) ou d’émeutes, comme on dirait aujourd’hui, et qui en fomentera quelques autres, si l’on persiste à le mépriser tout en lui flattant la croupe, comme Chirac faisait aux vaches.

    Retour en classe

    « Emmanuel Macron n’a pas de programme — c’est un avantage dont on ne eut abuser longtemps. Je ne peux croire, pour ce qu’il a vu d’elle au fil des conseils des ministres, qu’il pense un seul instant conserver les réformes scélérates de Vallaud-Belkacem. À moins qu’il ne tienne à s’aliéner les enseignants, les parents, et les élèves. « Pas une intellectuelle ! » a dit d’elle François Hollande, qui a si fort contribué à mettre Emmanuel Macron sur orbite. Mais enfin, ce n’est pas parce que not’ président ne lit jamais un roman que votre petit surdoué, lauréat du Concours général, n’en a pas lus — sous votre férule ou de lui-même. Sans doute a-t-il dévoré Bel-Ami, le grand roman de l’ambition satisfaite. Mais lui avez-vous fait découvrir les Illusions perdues, qui, comme leur titre l’indique…
    « Allons ! Je vous fais crédit — jusqu’à ce qu’il se confirme ce que malheureusement je pressens : Macron est l’autre nom de cette idéologie mondialiste qui nie les peuples, ramenés au rang de consommateurs, et les nations, rangées au niveau des exécutants. En attendant, si jamais vous cherchez sur l’Ecole des idées qui aient enfin un peu de cohérence, je suis à votre disposition — et sans a priori, comme vous l’aurez constaté à la lecture de la présente. Après tout, Jean-Michel Blanquer a des idées, héritées de l’Institut Montaigne, que vous connaissez bien, sur l’autonomie des établissements. J’en ai, moi, sur l’autonomie des enseignants.
    « En toute cordialité et complicité professorale… »

    Jean-Paul Brighelli

    PS. « À propos, si votre époux est finalement élu, comment vous appellera-t-on ? On devrait dire « Madame la Présidente » — ce qui a toujours voulu dire, en bon français, « l’épouse du Président ». C’est même à ce titre que Mme de Tourvel, dans les Liaisons dangereuses, est appelée « la divine Présidente » : un joli titre à mériter en contribuant à tirer l’Ecole de l’ornière dans laquelle l’ont précipitée le libéralisme des uns et l’idéologie des autres — et vice versa. »

    https://blog.causeur.fr/bonnetdane/silence-1583

    • Du très oh de gamme !

      Un autre s’est ri (à sa façon) de David et Abi’ :
      « David (à Bethsabée) :
      – […] Écoutez je deviens vieux, vous n’êtes plus belle ; j’ai toujours froid aux pieds, il me faudrait une fille de quinze ans pour me réchauffer.
      Joab :
      – Parbleu, milord, j’en connais une qui sera votre fait ; elle s’appelle Abisag de Sunam.
      David !
      – Qu’on me l’amène, qu’on me l’amène, qu’elle m’échauffe.
      Bethsabée :
      – En vérité vous êtes un vilain débauché : fi ! à votre âge, que voulez-vous faire d’une petite fille ?
      Joab :
      – Milord, la voilà qui vient, je vous la présente.
      David :
      – Viens çà, petite fille, me réchaufferas-tu bien ?
      Abisag :
      – Oui-dà, milord, j’en ai bien réchauffé d’autres… »

      Et c’est ainsi que, pour notre bon plaisir (aussi), le maestro ne prend pas une ride !

  7. Je leur suggère de gérer leurs fesses au lieu de s’occuper des miennes — qui les saluent.

    Comme ça,ils verront si c’est du poulet.

  8. Dans votre article précédent sur le Comte de Monte-Cristo, vous conseilliez chez Folio / Gallimard l’édition de Gilbert Sigaux — que j’ai dévorée cet été. Quelle édition conseilleriez-vous pour les Trois Mousquetaires, s’il vous plaît ?

  9. Joyeux Noël à toutes et tous ( mais pas à  » toustes » comme j’ai enrendu dire il y a quelque temps à un journaliste d’une chaîne  » de gauche » …)

    Je me suis demandé ce qui en ce jour serait roboratif mais laïque ( forcément laïque).
    J’ai trouvé ceci mais je suis pas sûr que ce ne soit pas un peu inquiétant également…
    https://youtu.be/W5uHNbZxWwo?si=Hs6iYuQqKa8IRGN_

  10. Dugong 25 décembre 2024 At 6h56
    Susana a les pis qui pendent. Prête à traire. Une vraie pub Suchard…
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    Ptose mammaire de stade 4 évidente,malgré les vêtements

    Pharma et Big aharma ont leurs marionnettes en France

    Susana Gallardo… n’est pas une illustre inconnue. C’est une femme d’affaires catalane, mais surtout, elle est l’héritière de la famille Gallardo, fondatrice des laboratoires pharmaceutiques Almirall fondés en 1943 : l’une des plus grosses fortunes d’Espagne.

    « Saviez-vous que la Première ministre Elisabeth Borne étaient issue d’une famille de pharmaciens ? Sa mère Marguerite Borne, née Lescène, était pharmacienne. Tout comme son grand-père, Marcel Lescène qui tenait une officine à Livarot, dans le Calvados, avant de fonder les laboratoires pharmaceutiques Lescène à Paris, » plus tard fabricant du VSaviez-vous que la Première ministre Elisabeth Borne étaient issue d’une famille de pharmaciens ? Sa mère Marguerite Borne, née Lescène, était pharmacienne. Tout comme son grand-père, Marcel Lescène qui tenait une officine à Livarot, dans le Calvados, avant de fonder les laboratoires pharmaceutiques Lescène à Paris » [plus tard fabricant du Stilbestrol-Borne»]

    https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/profession/socio-professionnel/elisabeth-borne-une-mere-et-un-grand-pere-pharmaciens

  11. Castorisation et brouzoufage (suite)

    Si quelqu’un parle de philosophie et de castor, beaucoup pensent Beauvoir.

    Que nenni !

    « Nous avons transformé les rivières immémoriales, qui couraient à fleur de terre en méandres et en tresses, en canaux de drainage monochenalisés, incisés, rectilignes, déconnectés de la terre, voués à favoriser la plus grande efficacité dans l’acheminement de l’eau loin des terres, vers la mer […] Le castor “ripisylve” le monde. Le castor « terraforme »»

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/12/20/rendre-l-eau-a-la-terre-baptiste-morizot-le-philosophe-qui-regenere-les-rivieres_6458384_3232.html

    On pense surtout à l’immense absorption de brouzouf permis par l’humide…

    Perso, je me contente de pisser sur la sylve pour participer à l’hydratation du monde…

    • Dugong,
      Dans ce précis ne devrait-on pas plutôt écrire « brouzouphage »? Lormier pourra certainement nous éclairer…

      • IAL éclaire dans l’infra-rouge lointain ce qui nous fait une belle jambe…

        Par ailleurs, on aurait découvert une étoile double au voisinage de Sagittarius A* (notre trou noir central) mais tout le monde s’en fout.

        • Mais non, mais non… Etant sagittaire, en compagne de la planète jupiter, je veux bien prendre ma fourche (et mon bonnet phrygien) en vue de « prendre l’Elysée » – comme suggéré par la Rima H. – et d’en déloger son pas encore loque-à-terre – honteusement surnommé le jupitérien – mais je crains de faire chou blanc (après la bûche, beurk !).

  12. Un lointain lecteur 26 décembre 2024 At 8h27
    Dugong,
    Dans ce cas précis ne devrait-on pas plutôt écrire « brouzouphage »?

    Le brouzouphage mange du brouzouf…
    Et l’oesophage ?
    Les macrophages sont des grosses cellules qui ne bouffent pas que du gros.

    Tout ça pour dire qu’il n’est pas toujours facile d’expliciter les liens entre les éléments d’un mot composé.

    Je rappelle que le problème est envisagé dans ce petit joyau que nous devons au Maestro: »C’est le français qu’on assassine ».

    Homophobe:qui craint et hait son semblable.

  13. Revenons aux fondamentaux de la différence d’âge.
    Sainte-Beuve, Portraits littéraires, Medemoiselle Aïsse
    « M . de Ferriol, ambassadeur de France à Constantinople, vit un jour, parmi les esclaves qu’on amenait vendre au marché, une petite fille qui paraissait âgée d’environ quatre ans, et dont la physionomie l’intéressa : les Turcs avaient pris et saccagé une ville de Circassie, ils en avaient tué ou emmené en esclavage les habitants ; l’enfant avait échappé au massacre de ses parents, lesquels étaient princes, dit-on, en leur pays. Du moins les souvenirs de la petite fille lui retraçaient un palais où elle était élevée, et une foule de gens empressés à la servir. M. de Ferriol acheta assez cher (1,500 livres) la petite Circassienne ; il était coutumier d’acheter de belles esclaves, et ce n’était guère dans un but désintéressé. Ici il ne paraît pas que son intention fût beaucoup plus pure ni exempte d’arrière-pensée : il songeait à l’avenir et à cultiver cette jeune fleur d’Asie. Étant revenu en France, il y amena l’enfant et la plaça, en attendant mieux, chez sa belle-sœur Mme de Ferriol. Celle-ci, Tencin de son nom, sœur de la célèbre chanoinesse et du futur cardinal, était digne de la famille à tous égards, belle, galante et intrigante. »
    Ceci se passait vers 1699…

      • Mlle Aïssé, la « pupille » de l’ambassadeur Ferriol, eut droit en France à une certaine célébrité (d’où sa présence dans les Portraits littéraires de Sainte-Beuve). Elle écrivit des lettres qui furent publiées et eut une histoire d’amour malheureuse avec un chevalier de Malte, donc voué au célibat.
        Sainte-Beuve donne une indication sur ses prénoms, Charlotte Haidée :
        « Elle s’appelait Charlotte, du nom de l’ambassadeur (Charles), qui fut sans doute son parrain. Haidée, Aïssé, paraissent n’être que des variantes de transcription d’un même nom de femme bien connu chez les Turcs. La plus adorable entre les héroïnes du Don Juan de Byron est une Haidée » (Sainte-Beuve écrivait probablement avant le succès du Comte de Monte-Cristo, et même en publiant par la suite une nouvelle version de son texte, il aurait certainement eu scrupule à citer un « roman populaire »…) Sainte-Beuve ajoute : « De ce nom circassien d’Haidé, dénaturé et adouci selon la prononciation parisienne, on aura fait Aïssé. »
        Il y a beaucoup d’incertitudes dans l’histoire de cette Aïssé, la date de sa venue en France etc… Son tuteur ou protecteur le comte de Ferriol était un drôle de personnage qui termina son ambassade par un véritable burn-out…

        L’aventure de Mme Aïssé parait à l’origine du roman de l’abbé Prévost, Histoire d’une grecque moderne, dont le narrateur (qui n’est pas nommé) est ambassadeur de France à Constantinople : dans le roman il remarque dans le harem d’un pacha avec qui il a des relations amicales, une jeune esclave, de 15 ans environ, d’origine grecque, Zara, qui prendra ensuite le nom de Théophé, qui le supplie de la délivrer. Il l’achète au pacha et tombe amoureux d’elle mais celle-ci se refuse, conduisant l’ambassadeur à une sorte de jalousie maladive cat il pense que la jeune fille a un amant… alors qu’il semble qu’elle veut racheter, par esprit chrétien, sa vie passée au harem en refusant toute aventure amoureuse.

          • Décidément ! En me renseignant de ci de là sur cette histoire (google aidant), on lit parfois que Aïssé était probablement une déformation de Aïcha – prénom arabe, mais il parait douteux que Haidée ou Haydée soit une variante de Aïcha…
            La notice Wikipédia ne mentionné pas le prénom Haidée
            https://fr.wikipedia.org/wiki/Charlotte_A%C3%AFss%C3%A9
            Curieusement, Mlle Aïssé fut amoureuse d’un chevalier de Malte qui s’appelait… d’Aydie; et ils eurent, à défaut d’être heureux, une fille qui fut dénommée Célénie Leblond…
            Quant au comte de Ferriol il semble avoir dû tirer un trait sur les espoirs ou plaisirs qu’ils se promettait de sa pupille…

  14. Sainte-Beuve en dit-il davantage ? Quelles étaient les intentions de l’ambassadeur Ferriol ?
    Attendre que l’enfant grandisse un peu,avant d’en faire sa maîtresse ?
    « Il y a beaucoup d’incertitudes dans l’histoire de cette Aïssé, la date de sa venue en France etc… Son tuteur ou protecteur le comte de Ferriol était un drôle de personnage qui termina son ambassade par un véritable burn-out… »

    Le héros du CHÂLI de Maupassant couche avec une enfant de six ans.

    Ca m’a paru vraiment bizarre que Maupassant raconte une histoire comme ça.

    • « Attendre que l’enfant grandisse un peu, avant d’en faire sa maîtresse »

      Un vagin, une grotte ? La chapelle sixteen du cubital.

    • Sainte Beuve s’interroge sur la palpitante question de savoir si le comte de Ferriol a profité ou non de sa pupille, notamment à propos d’une lettre du comte non datée, à mlle Aïssé. La réponse semble être plutôt non.
      https://fr.wikisource.org/wiki/Portraits_litt%C3%A9raires,_Tome_III/Mademoiselle_A%C3%AFss%C3%A9
      Il existe un acte de baptême de 1698 à Lyon, (cité par Wikipédia) et un autre acte de 1700 (cité par Sainte Beuve) dans lequel Mlle Aïssé remplace la marraine à un baptême (elle est désignée sous le nom de « damoiselle Charlotte Haidée ») – et on lui donne (dans la notice Wikipédia) une date de naissance « vers » 1693.
      Ferriol a pu l’acheter vers 1697 ( à quatre ans) et la ramener en France à ce moment , la confier à sa belle-soeur, puis retourner en Turquie où il est nommé ambassadeur en 1699 (cf notice de Sainte Beuve, notes F et 3 indiquant qu’il a accompli plusieurs missions en Turquie avant d’être nommé ambassadeur). Selon cette notice, Ferriol n’est pas revenu en France avant 1711, après la fin mouvementée de son ambassade (remplacé par le comte Des Alleurs en 1710, il refuse de partir et reste jusqu’en 1711 sans fonction officielle à Constantinople).
      Donc cela laisse penser qu’il ne revoit sa pupille que lorsque celle-ci est âgée de 17-18 ans environ… après une séparation de dix ans environ.
      Mais il existe une mention curieuse, lorsque Feriol est frappé temporairement de troubles mentaux en 1709 – ce qui cause la fin de ses fonctions, il est indiqué qu’il a une amie arménienne et qu’il ne peut plus la voir – apparemment cette amie n’est pas Mlle Aïssé qui se trouve à ce moment en France, bénéficiant de l’éducation des Nouvelles Catholiques…

      Ce qui crée des confusions, c’est également le récit de l’abbé Prévost ou l’ambassadeur, inspiré par Ferriol, ramène Théophée en France après la fin de sa mission
      Je mettrai plus tard les renseignements – suffisamment intéressants – que j’ai trouvés sur la curieuse carrière diplomatique du comte de Ferriol, commencée par un esclandre lors de l’audience avec le sultan, continuée par une fête qui manque se terminer en bataille ouverte avec les Turcs et terminée par une burn-out mélodramatique…

      • La fille arménienne (?) n’était pas une maîtresse ordinaire; un témoin écrit :  » Mais ce qui mortifia davantage M de Ferriol [durant sa maladie mentale] fut qu’on éloigna d’auprès de lui une fille Arménienne qu’il appeloit Figlia d’anima ou sa fille d’âme, c’est ainsi qu’on nomme les personnes adoptées de ce sexe, et que la médisance appelait sa fille de corps. Cette fille le suivoit et le tenoit par la main jusque dans les rues quand il alloit à quelques églises ou couvents de Gallata ou qu’ il visitoit les marchands » ( Voyages du Sr. A. de La Motraye, en Europe, Asie, & Afrique) – ce La Motraye ou La Mottraye indique avoir été témoin de la maladie de Ferriol, qui était de plus tenu enfermé par son personnel.

    • « Où en est la Chine aujourd’hui ? A peu près là où elle se trouve depuis deux mille ans.
      Elle est aux mains d’une classe dirigeante de bureaucrates.

      Le PCC pourrait tout aussi bien signifier « parti confucéen chinois ».
      En se fondant sur la théorie des cycles dynastiques, la Chine est aujourd’hui gouverné par un successeur de la dynastie Qing, que nous pourrions désigner comme la ‘dynastie rouge’ (…)
      En 2002, la République populaire de Chine a effectivement annoncé qu’elle achèverait ‘l’histoire des Qing’, officialisant de la sorte son statut de dynastie.

      Tout au long de l’histoire impériale chinoise, les mandarins allaient tenir la bride courte à la classe marchande, tout comme ce que fait la dynastie rouge aujourd’hui.

      Le 17 août 2021, Xi Jinping annonçait un discours (…) soulignant la nécessité de réglementer les groupes aux revenus trop élevés (…) rappelant ainsi aux milliardaires qui sont vraiment les patrons de la Chine… »

      (P. Turchin – « Le chaos qui vient… »)

  15. C’est drôle:une meuf excitée et un peu vulgaire peut crier: »oui, bouffe moi la chatte! » mais un homme ne dit pas: »bouffe moi la queue ».

  16. M. de Ferriol fut à l’origine d’un recueil de gravures sur les costumes orientaux. Les dessins étaient de Van Mour, un peintre qui semble t il avait accompagné Ferriol et qui resta vivre à Constantinople.

     » En 1715, Charles de Ferriol, ambassadeur de France à Constantinople, fait paraître un livre sur les costumes de l’Empire ottoman, illustrés de gravures de Le Hay d’après des tableaux de Jean-Baptiste Van Mour (1671-1737) : le Recueil de cent estampes représentant les différentes nations du Levant. Le succès est tel que ces gravures sont connues dans toute l’Europe et largement copiées, notamment par Watteau. Source d’informations iconographique sur la vie sociale en Orient, cet album sert longtemps de référence non seulement pour les savants mais aussi pour les artistes et les écrivains, contribuant à développer l’image d’un Orient pittoresque, à l’origine de l’orientalisme. »
    ( notice BNF).
    Sa femme turque sortant du bain parait sortir d’autres exercices que des ablutions…
    https://classes.bnf.fr/essentiels/grand/ess_261.htm

  17. Que ces Turcs (vus par des Européens du grand Siècle) sont galants…
    Il faut quand même reconnaître que les femmes dessinées par Van Mour sont plus sexy que ses représentations d’hommes. Le Male gaze déjà…

  18. « Que ces Turcs (vus par des Européens du grand Siècle) sont galants »
    Oui, is sont galants comme des blancs !
    Oui…

  19. Et je conçois fort bien que ces dames préfèrent, elles, les jeunes hommes plutôt que les vieux birbes — comme dans le délicieux Mes rendez-vous avec Leo…
    ________________________________________________________________________
    Euh,ça n’a pas l’air d’être tout à fait ça.
    i) elle paie
    ii) elle déclare n’avoir jamais eu d’orgasme (en dépit de nombreux coïts)

    https://www.youtube.com/watch?v=TJcbZoJFLTU

  20. Ca existe « une belle mort » ? Sans doute une mort brusque (quand on ne s’y attand pas) est elle préférable à une lente et douloureuse agonie…

    Passé un certain âge (ça dépend) se taper des jeunes beautés comme Marine Vacth n’est pas sans risque. Trop d’excitation. Crise cardiaque ! « Jeune et jolie ». Evidemment la scène fatale n’est pas sur youtube.

    Bon…enfin la meuf se prostitue en partie parce que sa première baise avec un « godelureau » a pas été extra.

    (Mais ce n’est guère mieux avec les « vieux ».)

  21. J’ai trouvé un certain nombre d’anecdotes sur le comportement curieux du comte de Ferriol (également marquis d’Argental) – ces anecdotes étaient citées dans les notes de l’édition Garnier Flammarion de L’Histoire d’une grecque moderne de l’abbé Prévost, mais j’ai eu du mal à les retrouver sur internet .
    La première concerne l’audience de Ferriol devant le sultan pour sa nomination d’ambassadeur – audience qui n’eut pas lieu en raison de l’attitude délirante de l’ambassadeur :

    « A l’occasion de l’audience qui devait être accordée auprès du sultan au nouvel ambassadeur français, Ferriol, marquis d’ Argental, il se passa l’un des faits les plus singuliers dans les annales de la diplomatie européenne. Ferriol, arrivé l’année précédente pour remplacer Châteauneuf, avait été présenté par son prédécesseur au grand vesir [sic] le 5 janvier 1700.
    Quelques jours après, il se rendit avec son cortège officiel au sérail pour offrir au sultan les présents apportés de France. Tout alla pour le mieux jusqu’au moment où l’ambassadeur, revêtu d’un kaftan parsemé de fleurs d’or, devait être introduit auprès du sultan. Alors le tschausch baschi remarqua qu’une longue épée repoussait les plis du kaftan dont l’ambassadeur était couvert. Maurocordato représenta que cela était contraire à tous les usages depuis si longtemps observés d’ après lesquels nul être, quel qu’il fût, ne pouvait paraître armé devant le sultan.
    Ferriol mit la main sur son épée en protestant que son roi seul pouvait la lui retirer. Le grand vesir lui fit signifier qu’il ne serait point admis à l’audience s’il ne déposait son épée. Ferriol prétendit que M. de Châteauneuf lui avait déclaré avoir été introduit avec la sienne. Le grand vesir répliqua qu’il n’en avait pas été ainsi ou que l’épée avait été si petite que personne ne l’avait remarquée.
    L’aga des janitschares [sic] essaya en vain de ramener l’ambassadeur à la raison. Vous êtes des sujets, s’écria Ferriol, et moi je suis le représentant d’un grand roi.
    Les vesirs de la coupole, les kadiaskers, épuisèrent inutilement leur éloquence pour changer la résolution de Ferriol. Les chambellans qui l’avaient saisi sous les bras pour l’introduire suivant l’ usage, essayèrent de lui soustraire la malencontreuse épée sans qu’il s’en aperçût, mais il les repousse avec les genoux et les coudes, se dégage et s’ écrie en se tournant vers Maurocordato : Viole-t-on ainsi le droit des gens, sommes-nous amis ou ennemis ? Amis répondit Maurocordato, mais on n’entre pas l’épée au côté.
    Alors je n’entrerai pas, s’écrie l’ambassadeur transporté de colère, et se débarrassant de son kaftan, il ordonne d’une voix retentissante aux personnes de sa suite revêtues de ce costume, de le rejeter et retourne à son palais. Le lendemain les présents lui furent renvoyés.
    Six mois après, Ferriol se promenait dans un yacht protégé comme celui du sultan par un parasol doublé de pourpre. Le grand vesir lui fit dire au nom du sultan qu’il devait renoncer à la satisfaction de naviguer sur un yacht semblable, s il ne voulait pas se faire couler à fond. Les rameurs qui étaient des Turcs reçurent chacun deux cents coups de bâton.
    La cour de France ne s’enquit pas officiellement de ces querelles qui n’influencèrent non plus en aucune façon la conduite de la Porte et Ferriol géra dix ans les affaires de son gouvernement à Constantinople sans avoir jamais reçu audience.
    (…) Quand dix ans plus tard, il devint réellement fou, l’interprète Bru, parent de Voltaire, ayant annoncé au grand vesir que l’ambassadeur avait perdu la raison : Il ne l’avait déjà plus quand il vint ici, répondit froidement le ministre. »
    Joseph Freiherr von Hammer-Purgstall · Histoire de l’Empire Ottoman, 1842

    Il semble que l’usage lors de ces audiences était que l’ambassadeur et sa suite étaient revêtus de manteaux ou caftans qu’ils conservaient sas doute comme cadeaux (par exemple réception d’un ambassadeur par Favray en 1767: https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/22/Reception_ceremony_of_the_Conte_de_Saint_Priest_at_the_Ottoman_Porte_Antoine_de_Favray_1767.jpg ).
    Comme Ferriol avant sa nomination, avait rempli des missions en Turquie (c’est à ce moment qu’il acheta vers 1697 la petite esclave âgée de 4 ans), il connaissait les usages locaux et sa conduite est d’autant plus étonnante.

  22. Dugong 29 décembre 2024 At 7h21
    Sans les dents…
    __________________________________________________________________________
    Oui mais le mec un peu directif et pas très stylé dit: « Vas-y, suce ! »

    • On se souviendra de l’histoire de la femme qui veut appeler sa mère à partir d’un bureau de poste et qui n’a pas d’argent…

  23. « Ferriol géra dix ans les affaires de son gouvernement à Constantinople sans avoir jamais reçu audience. »

    C’est difficile à comprendre;il était ambassadeur ou pas ? Il traitait avec les autorités turcs ou pas ? (Et que faisait Balladur à l’époque ?)

    • Alors pour avoir bossé la question pour le roman qui sortira en mai, c’était fréquent.
      Extrait — j’imagine que vous savez qui était Guilleragues, auteur des Lettres portugaises ET ambassadeur auprès de la Sublime Porte :

      « Guilleragues avait en effet reçu pour instruction, lors de sa nomination à ce poste compliqué, d’exiger lors des audiences d’être assis sur un sofa, comme son interlocuteur. Les revendications protocolaires avaient bloqué pendant des mois et des années la réception des ambassadeurs de France. Le marquis de Nointel, ambassadeur auprès de la Sublime Porte dans les années 1670, avait dû accepter de s’asseoir sur un tabouret, aux pieds du vizir Kara Mustafa, allongé lui-même sur un sofa moelleux. Une position que son successeur, Guilleragues, avait obstinément refusée, sur l’ordre express du Roi, humilié à travers son représentant par la morgue ottomane. L’ambassadeur n’est que le représentant du corps glorieux du souverain. Guilleragues, soumis au même protocole, avait majestueusement refusé d’être ainsi rabaissé face à un dignitaire arrogant.
      Le vizir menaça le nouvel ambassadeur de le faire emprisonner dans les geôles des Sept Tours : Guilleragues haussa les épaules. La situation s’enkysta durant plusieurs années, jusqu’à ce que le Sultan, séduit par l’obstination héroïque du Français (et désireux d’ouvrir une nouvelle phase de relations apaisées avec un royaume chrétien capable de canonner ses bateaux à Chios) se fasse offrir un portrait du diplomate rétif, et le reçoive en audience solennelle à Andrinople. Il est vrai qu’au même moment l’amiral Duquesne menaçait de forcer les Dardanelles avec dix vaisseaux de ligne et d’expliquer au grand vizir ce qu’était la volonté du Roi de France, appuyée par quelques centaines de canons. Et Guilleragues accepta de verser 12 000 écus de pierreries et de meubles pour apaiser les autorités turques, tant il est vrai qu’il est bon de céder une fois que l’on a fait la démonstration de sa force — et seulement à ce moment-là. »

    • Oui il traitait avec les autorités turques – le grand vizir surtout, mais il n’avait pas été reçu officiellement par le sultan. Apparemment cela n’empêchait rien.
      Comme rappelé par JPB, la diplomatie de l’époque était souvent une affaire de point d’honneur, comme on disait.
      Pour ne pas abuser des bonnes choses, je renvoie à plus tard le récit de la fête donnée par Ferriol à l’occasion de la naissance d’un petit fils de Louis XIV, récit qui vaut son pesant de cacahuètes… en attendant le burn- out de l’ambassadeur avec mutinerie de son personnel en prime.

  24. Lormier peut comprendre qu’une vieille peau ait envie de faire l’amour avec une telle jeune peau.
    Mais voilà ça finit en crise cardiaque et je ne suis même pas sûr que la vieille peau ait joui.
    Vous me direz:c’est toujours mieux que de faire sa crise pendant un test d’effort chez le cardiologue.
    Pas faux.
    https://www.youtube.com/watch?v=bNC_aiQ753E

  25. Lui,c’était une jeune peau de 28 ans;joueur de basket,contraint de se faire injecter;crise cardiaque mortelle chez le cardiologue.
    _________________________________________________________________________

    Professional Dominican basketball player Óscar Cabrera Adames died this week after an apparent heart attack while he was…undergoing a stress test.

    According to a social media post from Dominican sports commentator Héctor Gómez, the 28-year-old’s stress test was being performed at a health center in Santo Domingo.

    Cabrera Adames is believed to have suffered from myocarditis.

    The disease can weaken the heart and its electrical system, which decreases the heart’s ability to pump blood, according to the American Heart Association.

    Following his death, social media posts surfaced in which Cabrera Adames suggested he developed the rare heart disease after he received two doses of a COVID vaccine.

    “I got a damn Myocarditis from taking a f—ing vaccine. (I got 2 doses of Pfizer) And I knew it! Many people warned me,” Cabrera Adames wrote on social media.

    He also said the vaccine was a work requirement.

    https://nypost.com/2023/06/24/pro-basketball-player-who-previously-blamed-covid-vaccine-for-rare-heart-condition-dies-of-heart-attack/

  26. Dugong 29 décembre 2024 At 12h46
    On se souviendra de l’histoire de la femme qui veut appeler sa mère à partir d’un bureau de poste et qui n’a pas d’argent…

    Et si vous nous la rappeliez ?

  27. Le receveur (ici mal nommé)lui propose le coup de turlu gratos à condition qu’elle lui fasse une gâterie. Elle accepte, il lui met son braquemart dans la main et l’encourage d’un « allez ! » Elle porte l’engin à l’oreille et dit « allo maman ? »

      • Cette histoire me rappelle vaguement quelque chose;il a dû en ^tre question ici dans le passé.
        Contexte ?
        Peut-être une illustration du principe: »la communication est un cas particulier du malentendu » ? Avec des réflexions thomistes par dessus le marché ?

    • Quand le déglingué n’a rien à se mettre sous la dent, rapport aux nouvelles-neuves, ou en panne de je(ux)-de-mots…
      Tourné la dernière page de « Le pic du diable » (Deon Meyer) ; si loin du trio A.D.L…,
      Page 288, une formule – un mot, pas un menu, style la « start-up » mentionnée par L. « your food is on the way » –
      qui m’a rappelée quelqu’un :
      – « Wallah dit-il, en prononçant le « w » comme dans Willie.
      – « Voilà, le corrigea Bezuidenhout avec un accent de pacotille. C’est un mot français nom de Dieu ! ça veut dire « arrête-moi si je me trompe »…

    • Ça date de l’époque où les téléphones étaient encore dans leur nouveauté – j’imagine que la jeune fille est présentée comme une campagnarde des années 20, une sorte de Bécassine.

  28. Jean-Paul Brighelli 29 décembre 2024 At 13h55
    Ça a l’air très chiant, non ?

    Moi, je n’avais pas trouvé le film chiant du tout (et c’est pas seulement à cause des courbes de Marine Vacht).

    Y a quand même un scénario bien léché,une histoire qui fait réfléchir:pourquoi une fille de bobos tricheurs se met-elle à baiser pour de l’argent (argent qu’elle accumule dans son armoire et dont elle ne fait rien) ?

    Marine Vacht en 2013 était super-belle;était-ce l’éclat de la jeunesse ? Je me demande comment elle est maintenant;elle est sûrement plus que présentable…mais y a des meufs qui « fanent » assez vite.

    • Ca fait déjà quelques années qu’il n’y a plus de téléphones dans les bureux de poste.

      L’acronyme P.T.T a perdu son sens .

      Et T.S.F. Du temps de Jean Nocher (dont le Maestro connut assez bien la fille) on écoutait la tiésèphe.

  29. Reconnaissons nezenmoins – ce qui parfois s’impose – que le badinage ludick ici présenté, en long, en large, et même en travers, peut nettement dépasser l’entendement moyen du badaud de comptoir.

  30. Pour une typologie sonore:des locomotives asthmatiques aux poissons asphyxiés:

    « Des cataclysmes qui s’ensuivirent, je ne dirai rien… ni de ses orgasmes successifs, la bouche ouverte sur des cris muets comme un poisson asphyxié… »

  31. WTH 29 décembre 2024 At 15h12
    Et vous, vous en êtes où, rapport « présentation » ?! 😁
    ____________________________________________________________________________

    Si vous saviez !

  32. Toutes des salopes (suite)

    Lu dans le Fogari :

    « Afghanistan : les Talibans ordonnent d’obstruer les fenêtres qui donnent sur des espaces résidentiels occupés par les femmes »

    Oukèvon faire leurs cochoncetés alors ?

  33. Lormier 29 décembre 2024 At 1h15

    Passé un certain âge (ça dépend) se taper des jeunes beautés comme Marine Vacth n’est pas sans risque. Trop d’excitation. Crise cardiaque ! « Jeune et jolie ». Evidemment la scène fatale n’est pas sur youtube.
    _________________________________________________________________________

    Comment n’y avais-je pas pensé ?

    Florilège de scènes érotiques -dont la mort de George:

    https://fra.xhamster.com/videos/marine-vacth-nude-young-beautiful-2013-2571899

  34. Dans cet entre-deux (= trêve des con-fiseurs 😁), faut avouer (faute avouée) que certains Bd ne font pas dans la dentelle.

    • Vous avez vu:elle fait bénéficier un « godelureau » de l’expérience acuqie auprès des vieux!

      Cette scène-là,je l’avais complètement oubliée.

      J’espère que le film va repasser;il fat absolument que Lormier le revoie.

  35. N’en déplaise à ECHO,ce sont de petits lolos et ils sont très beaux et fiers.

    Ozon a de bonnes astuces; la scène avec le masturbateur directif (« A quatre pattes »!) nous fait découvrir une ceinture scapulaire sublime.

    • Lormier : déchu(e) qui n’a pas su en profiter ? Ou plus rien qu’une IA déboussolée (trop d’alcool dans les rouages ?)

  36. « Elle porte l’engin à l’oreille et dit « allo maman ? » » (Dudu)
    « Je suis écroulé ! » (Jipé)

    tu causes comme un légionnaire Dudu..même qu’à ton front y’a dla lumière qui dirait jipé.

  37. Perso, je me contente de pisser sur la sylve pour participer à l’hydratation du monde…

    « faut sméfier d’ceux qui mettent dleau des chiottes dans leur ricard » qui disait shakespeare..

  38. MON BOUCHER OTTOMAN EST UN ARTISTE

    « c’est une Orientale pur jus, et elle a toutes les raisons d’aimer Dantès, qui l’a sauvée d’un sort pire que la mort »

    Dantès:
    « Pourquoi battez-vous votre esclave, immonde crapule ? »

    Le Sultan de Constantinople:
    « Pour l’attendrir, bougre de simplet …! »

    (Dialogue apocryphe)

  39. La presse : « Israël: Benyamin Netanyahou opéré avec succès de la prostate »

    Elle pressait son cervelet, l’empêchant de penser.

  40. Le Fogari cherche à vendre des treks en Mongolie :

    https://www.lefigaro.fr/voyages/inspiration/en-mongolie-un-nouvel-an-chez-les-chameliers-du-gobi-20241228

    « Aux confins méridionaux de la Mongolie, le désert de Gobi étire sur 1,3 million de km2 ses paysages cosmiques, quelques clans nomades s’accrochent encore à ce no man’s land. Et partout, le spectacle puissant des chameaux de Bactriane en liberté. »

    C’est plutôt l’odeur du chameau qui est puissante…

  41. Florilège de scènes érotiques -dont la mort de George:

    https://fra.xhamster.com/videos/marine-vacth-nude-young-beautiful-2013-2571899

    Evidemment,j’vais pas demander si George est vacciné,puisque le film date de 2013,bien avant le covid.

    N’empêche qu’aujourd’hui, le septuagénaire vacciné qui couche avec une jeune peau risque encore plus de connaître une fin à la George.

    C’est étonnant la crise cardiaque. Dans le film,elle ne se produit pas quand il est debout devant elle ,elle assise sur le lavabo et qu’il la baise,mais quand il est allongé sur le lit ,ne fait pas d’effort puisque c’est elle qui a pris en charge le va-et-vient.

    Peut-être est-ce là l’idée « poétique » d’Ozon:ce qui tue George,c’est un excès d’émotion (esthétique, amoureuse …eh oui, car cette fille qu’il paie,il en est amoureux.)

  42. C’est curieux la crise cardiaque. En cas de myopathie, la poussée d’adrénaline qui précède le réveil peut suffire à la déclencher;c’est ainsi que de jeunes Américains deux doses sont morts dans leur lit.

    Peter McCullough,cardiologue américain, avait traité dans sa carrière deux myocardites -avant le « vaccin »-. Maintenant il en voit une par semaine.

  43. 2025 s’annonce sous de mauvais hospices. N’empêche que les vieux débri(dé)s de Bd n’ont pas l’intention de mollir !

  44. Première reconnaissance officielle pour une Moulinoise atteinte de la maladie de Charcot après un vaccin anti-Covid
    Moulins
    De Anne-Natacha Bouillon
    Lundi 30 décembre 2024 à 5:00
    Par France Bleu Pays d’Auvergne
    C’est bien le vaccin anti-Covid qu’elle a reçu en 2021 qui est à l’origine de la maladie de Charcot d’une femme de 35 ans qui vit à Moulins, dans l’Allier. La pharmacovigilance vient de le reconnaitre, ouvrant la voie à une indemnisation.

    https://www.francebleu.fr/infos/societe/premiere-reconnaissance-officielle-pour-une-moulinoise-atteinte-de-la-maladie-de-charcot-apres-un-vaccin-anti-covid-7169304

    Pas étonnant que les injections puissent provoquer la maladie de Charcot: la spicule est la protéine la plus pathogène que l’on connaisse. Attendez encore un peu et les autorités seront bien forcées de reconnaître qu’elles peuvent aussi être cause de Creutzfeldt-Jakob.

    Bon, pour les cancers,il n’y a plus que quelques cancérologues français vaccinol¨tres qui nient encore.

      • En effet,la page a disparu.
        Il en reste cette trace:

        Première reconnaissance officielle pour une Moulinoise atteinte de la maladie de Charcot après un vaccin anti-Covid. C’est bien le vaccin anti-Covid qu’elle a reçu en 2021 qui est à l’origine de la maladie de Charcot d’une femme de 35 ans qui vit à Moulins, dans l’Allier.8 hours ago

        Première reconnaissance officielle pour une Moulinoise ..
        https://www.google.com/search?q=moulins+charcot+vaccin+reconnaissance+officielle&oq=moulins+charcot+vaccin+reconnaissance+officielle&gs_lcrp=EgZjaHJvbWUyBggAEEUYOTIHCAEQIRigAdIBCTE3NjU0ajFqN6gCALACAA&sourceid=chrome&ie=UTF-8

        • ❤️🩹Mélanie Maupas, vice-présidente de l’association AAVIC Team, lutte avec force contre la maladie de Charcot depuis 3 ans.

          💬 Annonce importante : La pharmacovigilance vient tout juste de valider son dossier, confirmant officiellement le lien entre les injections Pfizer et le développement de sa maladie.
          Comme mentionné dans le document officiel : “Nous souhaitons appuyer l’attention de l’ANSM sur les cas de SLA déclarés après vaccination contre la COVID-19 en proposant un cas « marquant »

          Cette reconnaissance est une étape cruciale, non seulement pour Mélanie, mais aussi pour toutes les personnes affectées par des effets indésirables graves. C’est une avancée importante pour faire entendre les voix de celles et ceux qui souffrent en silence.

          Ensemble, continuons de nous mobiliser pour le soutien, la reconnaissance et la justice. Mélanie est un exemple de courage, et nous devons l’accompagner dans ce combat. 🙏

          #MélanieMaupas #AAVICTeam #SLA #MaladieDeCharcot #Pharmacovigilance #VaccinationCOVID #Solidarité
          https://cestvraica.com/debunk/1311297646438125630

    • La causalité c’est la capacité à produire du causement ?

      La causalité en babiologie, comment dire ?

  45. Ca c’était l’article de France Bleu…que quelqu’un a sauvegardé:

    Première reconnaissance officielle pour une Moulinoise atteinte de la maladie de Charcot après un vaccin anti-Covid

    C’est bien le vaccin anti-Covid qu’elle a reçu en 2021 qui est à l’origine de la maladie de Charcot d’une femme de 35 ans qui vit à Moulins, dans l’Allier. La pharmacovigilance vient de le reconnaitre, ouvrant la voie à une indemnisation.

    Cela fait des années que Mélanie se bat pour faire reconnaitre sa situation. Cette habitante de Moulins (Allier) de 35 ans est atteinte de la maladie de Charcot depuis 2021. Les premiers symptômes sont apparus dès le lendemain d’une injection du vaccin Pfizer, contre le coronavirus. Lourdement atteinte aujourd’hui, elle n’est plus capable de s’exprimer, c’est son père Alain qui la représente.

    « Certains nous ont même traités de complotistes » explique Alain, le père de Mélanie​
    « Tous les médecins que nous avons consultés nous ont tous ri au nez. Ils disaient que c’était psychique, certains nous ont même traités de complotistes ». Mélanie et ses parents ont dû aller jusqu’à Montpellier, et même en Belgique, pour être enfin écoutés. Un neurologue a enfin pris son cas au sérieux, en début d’année. Il a envoyé tous les examens cliniques à la pharmacovigilance. Et l’organisme d’État qui dépend du ministère de la Santé vient de reconnaitre que la maladie de Charcot contractée par la jeune femme était bien due au vaccin anti-Covid qu’elle avait reçu. La pharmacovigilance va en informer l’Agence nationale de la sécurité du médicament.

    « Mélanie n’a jamais été malade, assure son père. C’était une jeune fille sportive, pleine de vie, qui travaillait et voyageait, elle a dû revenir vivre chez nous, il y a quelques mois. Aujourd’hui, elle reste couchée la plupart du temps, elle ne peut se lever, s’habiller, s’alimenter seule, je la compare à un bébé de six mois. »………………….

  46. Jean-Paul Brighelli 30 décembre 2024 At 16h11
    Ma chère, si nous mollissions, comment vous satisfaire ?
    _________________________________________________________________________

    Ne pas confondre mollesse et mollitude:

    In the case of the common word нега, Nabokov has surpassed himself in oddity. It is true that нега has two distinct nuances: voluptuous languor and simple enjoyment; but, instead of using any of the obvious equivalents, Mr. Nabokov has dug up from the dictionary the rare and obsolete mollitude, a word which his readers can never have encountered but which he uses for the first of these meanings; and for the second he has discovered dulcitude.

    Edmund Wilson (à propos de la traduction en anglais d’Eugène Onéguine)

    https://www.nybooks.com/articles/1965/07/15/the-strange-case-of-pushkin-and-nabokov/?srsltid=AfmBOoqzOORNLtdwVclv4Tn2K6okWreZmeVqasTLBcme6mRn8TKiU2jb

  47. Dugong 30 décembre 2024 At 11h39
    C’est plutôt l’odeur du chameau qui est puissante…

    L’odeur,l’odeur!

  48. Mélanie Maupas, maladie de Charcot.

    Elle a, avec l’aide de son père, rassemblé un dossier,que la pharmacovigilance a accepté d’examiner:il répond aux normes;la où France Bleu s’égare,c’est lorsque elle affirme que le lien de causalité entre l’injection et la maladie de Charcot est officiellement reconnu; (L’étude du cas ne fait que commencer). D’après le père de Mélanie, certains neurologues ont laissé entendre (ou dit à mots couverts) que la maladie de Charcot est bien la conséquence de l’injection.
    extrait d’un article :
    « Lorsque nous demandons le document officiel de pharmacovigilance à Alain, il nous répond ne pas pouvoir nous le fournir à la demande de son avocat, Régis Senet, puisqu’une procédure juridique est en cours. “Nous allons porter plainte contre X au civil et ce document de pharmacovigilance sera ajouté au dossier. Il ne peut être pour l’instant divulgué. Le dossier de Mélanie Maupas sera envoyé sous peu avec une vingtaine d’autres dossiers e au procureur.”

    https://www.nexus.fr/actualite/vaccin/melanie-maupas-reconnue/

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