7749063441_issei-sagawaJ’étais chargé de cours à Paris III-Censier en 1981, quand un étudiant japonais qui y faisait ses études, Issei Sagawa, tua et dévora en partie une étudiante hollandaise, Renée Hartevelt. Il était parvenu à la séduire assez pour l’entraîner dans son studio de la rue Erlanger — sous prétexte que l’un de ses professeurs lui avait demandé d’enregistrer des poèmes expressionnistes allemands. La littérature mène à tout, y compris à la consommation d’autrui.
C’était le 11 juin 1981. Mitterrand était sur le trône de France depuis tout juste un mois — mais n’établissons aucun rapport entre ces faits…
En fait de poèmes expressionnistes, Issei réalise effectivement un enregistrement de la voix de Renée récitant de jolis vers morbides de Johannes Robert Becher — puis soudain un coup de feu étouffé : le Japonais vient de tuer la Batave d’une balle de 22 long rifle.
À partir de là commence le festin cannibale, sur lequel nous sommes bien renseignés, car cet aimable anthropologue prit toute une série de photos au fur et à mesure qu’il consommait sa victime, sur laquelle il avait prélevé, et soigneusement mis au frigo, sept kilos de viande.
Le reste du corps est découpé et rangé dans deux valises, qu’il amène en taxi au Bois de Boulogne, et fourre dans un caddie dont il perd le contrôle. Un couple d’amoureux occupé à bien faire remarque qu’un liquide étrange s’échappe des deux colis. Sagawa s’enfuit, mais le commissaire Ange Mancini, chargé de l‘affaire, ne met pas longtemps à retrouver le chauffeur de taxi et le meurtrier.
Il n’y eut pas de procès. Interné en psychiatrie, transféré au Japon, il est libéré en 1985. Consultant dans les affaires de dépeçage humain, il comble son narcissisme en écrivant une douzaine de livres. Il vieillit et comme dit fort bien Wikipedia, citant un directeur de rédaction de magazine, « il n’a plus de valeur marchande en tant que criminel. »

Pourquoi exhumé-je cette sanglante histoire ?
Parce qu’aujourd’hui lundi 17 juin, 38 ans et une semaine après cette séquence d’amour fou, c’est l’épreuve de Philo du Bac. Et que Libé, avec un très beau sens de l’à-propos, a publié ce matin un article en forme de sujet de Bac : « Peut-on considérer le cannibalisme comme une forme d’amour ? »
Vous avez quatre heures…
À vrai dire, le sujet a été proposé par Amanda Lear, qui raconte que Dali lui avait confié qu’il aurait aimé manger Gala, précédemment mise à toutes les sauces par le maître espagnol. Et qu’elle-même habitait rue Erlanger, 40 ans en arrière… C’est elle que Sagawa aurait pu dévorer — mais il y avait sans doute plus à manger dans une Hollandaise bien nourrie que dans une artiste maigrichonne.amanda-lear-4994-3

La problématique se déduit aisément de ce qui précède : le cannibalisme est-il une forme extrême d’amour, ou résulte-t-il d’un excès de narcissisme ? Mange-t-on ce que l’on aime, ou cherche-t-on seulement à magnifier l’image que l’on a de soi, en s’incorporant le corps de l’autre ? Partant, l’amour est-il altruisme, ou égoïsme forcené ? Ou encore : N’y a-t-il d’autre amour que l’amour fou ? Et l’amour conjugal, alors ? Le premier serait-il un pléonasme, et le second un oxymore ?
« Les deux en même temps », dirait le petit Emmanuel, qui a malheureusement toujours pensé que la Troisième partie de la dissert était la somme des deux premières, dont l’addition est forcément nulle, hé, patate…

Bien sûr, rien de très neuf là-dedans. La langue parle très bien d’amour dévorant, Gainsbourg proclamait avec emphase
« Je suis venu pour te voler
Cent millions de baisers
En petites brûlures, en petites morsures, en petites coupures… »

Métaphores, direz-vous… Pas même : nombre de pratiques amoureuses de base consistent à manger l’autre de façon plus ou moins appuyée. Au fond, toute la philosophe sadienne, telle qu’elle s’exprime par exemple dans l’Histoire de Juliette (particulièrement dans l’épisode de l’ermite des Apennins) s’inscrit dans un passage à l’acte qui suppose une levée totale des interdits, une explosion du sur-moi, une pulvérisation des tabous. Philippe Clavell ou Guido Crepax ont illustré le phénomène avec une grande finesse de trait.
Le cannibalisme, en ce sens, est l’heureux résultat d’une auto-psychanalyse menée à son terme — au moment où enfin l’on s’accepte tel que l’on est.
Bien sûr, point n’est besoin d’aller jusqu’à la consommation — nul n’est forcé d’aimer la viande crue. On peut se contenter de découper, comme cette Japonaise, Sada Abe, dont Nagisa Oshima raconta jadis l’histoire dans l’Empire des sens.9311158bfd1d8e4ec6be0494f7188126 L’opinion japonaise ne lui tint jamais rigueur d’avoir découpé le pénis et les testicules de son amant et de s’être promenée dans Tokyo pendant plusieurs jours avec les précieuses reliques au fond de son sac à main. « Excès d’amour », plaida-t-elle à son procès — et la peine en conséquence fut légère.
D’où l’utilisation parfois d’instruments tranchants, ou de bougies — qui symboliquement n’ont d’autre fonction que de cuire à petit feu le corps de l’aimé(e). Quand on n’en arrive pas à marquer au fer rouge les fesses de la bien-aimée, comme dans Histoire d’Ô — un type bien particulier de morsure.Capture d’écran 2019-06-17 à 09.50.58Rappelons — cette chronique est ad usum Delphini, ceux qui passent le Bac bien sûr — que les chapitres 4 et 5 des Kama Soutra sont entièrement consacrés à l’art de la griffure et de la morsure :
« Lorsqu’on trace une ligne courbe sur la poitrine au moyen des cinq ongles, cela s’appelle une patte de paon. On fait cette marque dans le but d’en tirer honneur, car il faut beaucoup d’adresse pour l’exécuter proprement. »
Et
« La morsure qui consiste en plusieurs larges rangées de marques, l’une près de l’autre, et avec des intervalles rouges, s’appelle la morsure du sanglier. On l’imprime sur les seins et sur les épaules. Ces deux derniers modes de morsure sont particuliers aux personnes de passion intense. »
Etc.

Notre Japonais n’a au fond rien inventé — mais il a exécuté le programme, généralement épars dans les pratiques des uns et des autres, avec une rigueur toute nippone.

Cela ne résout pas notre problème — on se rappelle qu’un problème philosophique ne tend pas à être résolu — sinon, pourquoi le poser — mais à être manipulé dans tous les sens, jusqu’à ce que l’incompatibilité des propositions jute au but de la plume du candidat qui leur échappe alors par le haut. Première partie, « Je t’aime, je te tue » — comme disait jadis Morgan Sportès.Scan0013 Deuxième partie, « Je te m’aime » — comme disait Louis Scutenaire. Troisième partie : « Je m’évade de cet amour cannibale en transférant ma passion dévorante sur les calissons d’Aix ou le lièvre à la royale» — ou sur mon psychanalyste : je m’étonne que le mécanisme du transfert n’entraîne pas davantage de ruées sur le corps de l’analyste, dévoré vivant par l’impatient patient.

Mais j’ai peur que les sujets réels, lorsqu’ils seront dévoilés, juste après midi, soient bien plus conventionnels que celui d’Amanda Lear — sur elle grâce et bénédiction.

Jean-Paul Brighelli

PS. Les sujets viennent de tomber. En Série L, « Est-il possible d’échapper au temps ? »;, « À quoi bon expliquer une œuvre d’art ». En ES, « La morale est-elle la meilleure des politiques ? » et « Le travail divise-t-il les hommes ? ». En S, « La pluralité des cultures fait-elle obstacle à l’unité du genre humain ? » ou « Reconnaître ses devoirs, est-ce renoncer à sa liberté ? ». Rien de bien affriolant — du sérieux, certes, mais on sent bien que Souad Ayada est aux commandes…

389 commentaires

  1. La Société Périgourdine de Physique a mené des expériences avec une presse hydraulique;
    Le test sur un roulement à billes est particulièement impressionnant (à ne pas faire à la maison ).
    voir à partir de 0mn 45
    Pendant la seconde guerre mondiale, des stratèges anglais souhaitèrent mener une action LOCALE sur Schweinfurt où se trouvait une importante usine de roulements à billes (la première,historiquement parlant).
    Si vous ne pouvez pas fabriquer de roulements à billes…vous êtes très limité dans votre production d’armes,avions et équipements militaires.
    Il y eut bombardement par les aviations anglaise et américaine agissant de concert.
    Très lourdes pertes.
    Je crois que l’opérationn’a pas eu le résultat espéré,faute de précision dans les bombardements.
    Une action LOCALE, bien CIBLEE aurait pu avoir des conséquences GLOBALES (si la cible avait été atteinte, évidemment.)

    http://www.airforcemag.com/MagazineArchive/Pages/2010/February%202010/0210schweinfurt.aspx

    PS Ecraser un ananas à la presse hydraulique est sans danger; pourquoi l’écrasement d’un roulement à billes fait-il tant de dégats (surtout si le roulement est en position horizontale ) ?

    QPALDR

  2. «  »J’étais chargé de cours à Paris III-Censier en 1983  »

    Cours de grammaire,sous l’aimable patronage de J. Pinchon, « la plus grande grammairienne du XXième siècle »,disiez-vous récemment ?

    « Il était parvenue à la séduire assez pour l’entraîner dans son studio de la rue Erlanger »
    Il était parvenue : ambiguïté sexuelle du cannibale ?

  3. « le commissaire Ange Mancini, chargé de l‘affaire, ne met pas longtemps à retrouver le chauffeur de taxi et le meurtrier. »

    Mancini,un nom corse à première vue; les Corses font d’execllents bandits, d’excellents policiers, d’excellents proxénètes.

    Il Maestro a,quant à lui , choisi la difficulté (Ad astra, per angustias).

    Faut-il toujours choisir la difficulté ?

      • Ad astra,per aspera, bien sûr.

        Merci Maître, de ne pas avoir souligné ma bévue.

        Si j’étais vous, aurais-je eu cette délicatesse ?

  4. Rappel: en cuisine, l’ustensile doit toujours être adapté à l’aliment qu’on traite.

    Pour découper une fesse, il faut un couteau d’une certaine longueur:

    « Issei Sagawa s’était promis de manger en premier un morceau de ses fesses. C’est donc sans surprise qu’il s’attaque en premier à cette région du corps de sa victime, s’apercevant, dans sa grande ignorance de l’anatomie humaine, littéraire oblige, qu’il n’y a là qu’une épaisse couche de graisse jaunâtre, son couteau étant trop court pour atteindre la chair à malproprement parler. »

    • Découper le jambon à l’os réclame des connaissances culinaires que le souffreteux nippon ne semblait pas dominer.

      En revanche, dans les campagnes méridionales…

      De plus, dans ces régions, il ne manque pas de coinceteaux reculés et déserts où on peut facilement enterrer les restes suffisamment profond pour que les clébards et autres bestioles affamées – commissaires corses compris – ne les repèrent pas.

  5. Moi aussi, j’ai connu une histoire mortelle dans le monde des militaires et des scientifiques.
    Une petite Bretonne, de 20 ans, jeune polytechnicienne, a été une victime de l’amour fou le 14 juillet 1978.
    Drame de la rupture.
    Au lieu du roman je t’aime, je te tue, c’était plutôt :
    Tu me quittes, je te tue.

    Ce genre d’événement amène à une réflexion sur l’art et la manière de bien terminer une liaison.

  6. Tuer quand on aime, oui mais à petit feu.

    On retrouve le rôle éminent des vieux plats en fonte qui peuvent aussi bien être vus comme des armes contondantes que des ustensiles de cuisine.

    La vieille daubière en terre cuite, même lourdement chargée, peut-elle être considérée comme une arme à destination ?

    • P.S J’ai eu un problème le Week-end du 1er juin avec mon œil gauche et je me suis dit en moi-même : tel que je connais le ci-devant Fridolin, il va en profiter pour me mettre une mandale entre les deux yeux donc je m’abstiens de toute visite chez BdA !

    • Ah, ces aveugles qui empêchent les heureux possesseurs d’une Audi de rouler…

      • Quand il y a des non-voyants qui traînent sur la route, j’emprunte plutôt un 4×4 d’origine brexiteuse qui fait des merveilles dans ce cas avec son pare-buffle.

      • La vidéo permettant de relever la plaque, si ce n’est déjà fait, le type a toute chance de faire un tour au gnouf.

  7. « À partir de là commence le festin cannibale, sur lequel nous sommes bien renseignés, car cet aimable anthropologue prit toute une série de photos au fur et à mesure qu’il consommait sa victime, sur laquelle il avait prélevé, et soigneusement mis au frigo, sept kilos de viande. »

    « cet aimable anthropologue: »

    Un cannibale peut-il écrire une anthropologie du cannibalisme ?

    Jakobson s’était opposé à ce que Nabokov occupât une chaire de littérature à Harvard,avec cet argument: « certes,c’est un écrivain important, mais nommerait-on professeur de zoologie un éléphant ?

  8.  » La langue parle très bien d’amour dévorant…  »

    La langue française permet tant d’équivoques…

    Il me semble qu’un amour dévorant dévore celui qui l’éprouve ( le dévore de l’intérieur) et non l’objet aimé.

    Un amour dévorant,ce n’est pas comme un « chien dévorant ».

    « Des lambeaux pleins de sang et des membres affreux
    Que des chiens dévorants se disputaient entre eux. « 

  9. » La langue parle très bien d’amour dévorant… »
    La langue française permet tant d’équivoques…

    Pour sortir de l’ambiguïté, il suffit parfois de tourner sa peine vers les livres.

    Oui,…

    • Eh oui…
      Un seul être vous manque et tout est repeuplé… (Giraudoux, je crois).

    • Faut-il toujours choisir la difficulté ? (Ad augustas per angustias.)

      J’ai un certain faible pour les choses faciles.

      Cette contrpèterie ne m’a pas coûté un long effort mais elle m’a bien amusé: sa pine vers les lèvres.

      PS On dit parfois de quelqu’un qu’il « a des facilités pour… »;peut-on acquérir des facilités et est-ce difficile ?

    • Clap clap !
      Il se trouve que j’ai fort besoin de votre conseil.
      Du coup, je vous quitte !

    • Bientôt pendant les vacances des enseignants, bien trop longues comme chacun sait.

      Avant son retrait au Burkina, Gabriel Cohn B. trouvait scandaleux que tous les enseignants ne soient pas mobilisés pour animer des camps de vacances.

      La bonne idée de tronche de vier et de ses grands prêtres est d’abolir la frontière psychologique entre boulot et vacances de telle sorte qu’il n’y ait plus que des animateurs totalement disponibles, corps et âmes mais sans âme.

      365 jours par an.

  10. Notre nippon, amateur de carpaccio * de hollandaise, a peut-être vécu un stade oral perturbé ?

    D’après un obscur disciple de Bruno Bettelheim, l’acte de mise en bouche se traduit, chez certains garçons, induit plus tard un basculement, au moment de la puberté, du mythe du chat botté qui berne l’ogre vers celui de la terrible chatte dentée où on doit tuer soi-même l’ogresse avec seulement sa bite et son couteau.

    Manger pour ne pas l’être.

    * l’a-t-il mangée crue ou cuite ?

    • Scusi, je me suis emmêlé les pinceaux japonais:

      l’acte de mise en bouche induit plus tard, chez certains garçons, un basculement…

      • A trente deux ans (âge du passage à l’acte) il mesurait 1 m 52 et pesait trente cinq kilos.

        Enfant prématuré,rescapé d’une encéphalite,il fut couvé par une mère qui sans cesse cherchait à le faire manger,pour qu’il croisse.

        • Pas très efficace, la mère. Normalement, avec ce régime, il aurait dû être de ceux qui roulent quand on les pousse.

          • me revient à la mémoire un dessin de Playboy (d’il y a longtemps):

            On y voit un homme nu, la tête entre les cuisses d’une femme nue elle aussi ;la légende:

            « It’s no good;when you say « eat,eat,it reminds me of my mother »

            Ca ne va pas : »quand tu dis « bouffe,bouffe [moi la chatte],ça me rappelle ma mère. »

    • La police, des psychiâtres, connaissent des détails-qui demeurerocachés au commun des mortels.

      Pour les fesses,il semble qu’il les ait (partiellement) mangées crues et sans baguettes.

      A la police, il aurait déclaré : »si j’avais eu un congélateurvous ne m’aureiz jamais trouvé. »

      C’est un cannibale nécrophile-ce qui doit être bien rare.

      Il dit avoir joui; était-ce avant le repas ?

      Y a-t-il eu pénétration ?

      Quand s’installe la rigor mortis ?
      Quelles parties du corps intéresse-t-elle,d’abord ?

  11. Portrait d’un khonne dans le café pédagogol
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2019/06/17062019Article636963527687617797.aspx

    Sur ce très banal sujet de l’étude du Tartuffe de Molière, le lecteur subit un verbiage creux et insupportable, dégoulinant de la plus abjecte moraline, par exemple :
    attirer la bienveillance et le respect des autres lecteurs tout en leur proposant des activités plus analytiques

    Après une activité analytique sur la prose jargonnante et bienveillante de cette enseignante, la synthèse est simple : c’est une dangereuse khonne.
    Comme le disait Pasteur à l’Académie de médecine :
    Non seulement, vous êtes des khons qui ne comprenez rien, mais vous êtes des khons dangereux.

    • Le bon Pasteur était en réalité d’un caractère difficile, et dans ses fonctions d’administrateur de l’ENS, il se montra rigide, voire cruel envers les élèves qui contestaient la discipline de fer qu’il maintenait.

      • J’ignorais qu’il usât parfois de mots grossiers (et à l’académie,qui plus est !).

        sans doute une légende.

  12.  » J’étais chargé de cours à Paris III-Censier en 1983, quand un étudiant japonais qui y faisait ses études,  »
    Ce n’était donc pas Issei Sagawa, puisque ses études à Paris se sont arrêtées en juin 1981.

    A moins que 1983 soit un lapsus .

    • Oui — car j’y étais déjà en 81.
      D’ailleurs je fais allusion à l’élection de Mitterrand;

      • Ce qui serait « génial » ce serait que vous l’ayez eu comme étudiant !

        C’est un « todaïte » autrement dit un ancien de la Tokyo University,la plus sélective,la plus réputée de toutes les universités japonaises;toutes les grosses têtes japonaises sortent de là; entre un cloutard et un todaïte,il y aurait eu des atomes crochus, forcément.

        Et qui sait, vous lui auriez peut-être enseigné un moyen d’amener une meuf dans son plumard sans la tuer au prélavage…

        Que je sache, Maestro vous n’avez (encore) jamais tué .

  13. « Il n’y eut pas de procès.  »

    Le juge a prononcé un non-lieu,car l’experise psychiatrique a conclu à l’irresponsabilité du cannibale.

    La famille de la victime a fait appel,a perdu et a été condamnée aux dépens.

    L’avocat français choisi par le père du cannibale a trouvé un argument très convaincant pour décider les juges à laisser Issei Sagawa rentrer au Japon et y être interné:était-il normal que les contribuables français aient à payer pour son hospitalisation ?

  14. Dans la liste des oeuvres d’Issei Sagawa que donne Oui-qui ,figure ce titre:
    Kanibaru 饗 カニバル, « Cannibale »), février 1996

    Une foule de questions se posent…et le non-nipponisant que je suis reste dans le brouillard.

    A lire la transcription en alphabet latin,on voit bien que le mot utilisé pour traduire « cannibale » est la transcription du mot européen (NB les japonais ne distinguent pas le l du r)
    Or
    i) il existe un mot proprement japonais pour désigner un cannibale (un mangeur d’hommes)
    人食い hitokui 人hito:personne 食 kui: manger, nourriture

    ii) dans le titre le mot カニバル(Ka ni ba ru) est précédé d’un kanji 饗 qui veut dire (+ou-) « banquet » ;le véritable titre pourrait-il être: le banquet du cannibale ?
    d’où questions:

    Pourquoi Issei Sagawa n’a-t-il pas utilisé le mot authentiquement japonais ?

    Est-ce une façon de se dire étranger et donc de ne pas faire (trop) honte à son pays ?

    Si c’est le cas,est-ce que le mot « banquet » ne ravive pas le scandale ?

    • Jennifer Cagole, qui parle japonais, me suggère que hitokui, utilisé dans un manga paraît-il très gore (en quatre tomes, précise-t-elle), renvoie plutôt à une goule, un monstre quasi mythologique (les Japonais en ont des kyrielles), et que 饗 カニバル serait plus directement le cannibale au sens sociologique. Mais surtout que le mot renvoie plus directement à l’anglais Cannibal, ce qui permettrait une « lecture » (ou une traduction) plus directe. Quant au « banquet », ma foi, serait-ce une allusion au « Festin nu » ? Faudrait voir quelle était la traduction du livre de Burroughs en japonais, me souffle-t-elle.

  15. Honni par les écopopulos, Jancovici sait à peu près de quoi il parle et par conséquent, rempli son rôle de vulgarisateur dont la première tâche consiste à ce que le citoyen de base puisse se faire une idée en relative méconnaissance de cause et non plus en totale ignorance pilotée par les lobbys.

    https://www.lepoint.fr/economie/on-n-a-pas-trouve-mieux-que-le-nucleaire-pour-produire-de-l-electricite-sans-trop-polluer-17-06-2019-2319329_28.php

    Si le concept de « hard fact » est épistémologiquement douteux, il n’en reste pas moins que les énoncés factuels se détachent des postures idéologiques (comme un morceau de banquise épris de liberté). Jancovici l’assène et il a raison…

    • « hard fact » est épistémologiquement douteux

      et hardcore ?

      et « action locale » ?

      et « passage à l’acte » ?

      Isséi a tué la Hollandaise d’une balle dans la nuque (pas plus grosse que l’extrémité des son petit doigt,nous dit-il ).

      Passage à l’acte, passage à l’acte, crient les pies-jacasses en sautant comme des cabris.C’est pathologique ..

      Oui, d’accord et l’arme n’avait pas fonctionné,s’était enrayée, c’eût été moins pathologique ?

      Et mon khul ,c’est du poulet ?

      Isséi Sagawa, todaïte ( intellectuellement de même envergure qu’un cloutard), a très bien compris le paradoxe de l’ACTION LOCALE; ce petit bout de métal en allant se loger dans la nuque de Renée a eu d’immenses conséquences.

  16.  » je m’étonne que le mécanisme du transfert n’entraîne pas davantage de ruées sur le corps de l’analyste, dévoré vivant par l’impatient patient. »

    La posture allongée du patient offre une chance à l’analyste de se sauver. Encore faut-il que l’analyste soit vraiment à l’écoute *.

    * au sens de cordage, bien sûr (maîtrise des nœuds borroméens requise pour se protéger de l’anthropophage embusqué dans chaque patient).

    • Lacan en parlait,mais savait-il de quoi il parlait ?

      Un anthrpophage et un cannibale c’est comme un crocodile et un alligator (c’est caïman paille).

      Mais d’in tigre mangeur d’homme,on ne dit pas qu’il est anthropophage (que je sache*).

      Or, en japonias c’est le même adjectif qui sert à qualifier l’homme qui mange des humains et le tigre qui mange des humains.

      * J’emprunte au Maestro cette expression préventive,que je trouve bien plus élégante que celle des banques (sur leurs relevés de compte): »sauf erreur ou omission; »

  17. Interview d’issei Sagawa par Vice (en japonais;l’introduction n’est pas sous-titrée mais l’entretien l’est, en anglais.)

    Je note que le titre n’est pas Kanibaru mais Hitokui.(en deux parties)
    première partie.
    JJe n’ai pas entendu Isséi Sagawa dire « hitokui »,je l’ai entendu dire « kanibaru » (mais il me faudra réécouter pour être sûr.)

    En tout cas,il ne se comprend pas lui-même;il est étranger à lui-même.
    Si quelqu’un peut dire: « Je est un autre »,c’est bien lui.

    https://youtu.be/gx0CZ3bpAbc

  18. Narcisisme, narcissisme…

    Beaucoup de femmes,après un divorce, une rupture qui a mis fin à une relation qui les a beaucoup fait souffrir, déclarent: « c’est un pervers narcissique, j’ai mis longtemps à le comprendre ».

    Voilà le mot à la mode; le grand public s’empare du vocabulaire psychiatrique (sans le comprendre);on a eu droit pendant des années au « travail du deuil »,un peu passé de mode,au profit de « se reconstruire. »

    Traduction à la Ambrose Bierce de « Il est narcissique » (dit par une femme malheureuse): « Il ne me regarde pas assez. »

    PS Une des femmes du Maestro, lisant un manuscrit d’un des ses romans en cours d’écriture lui dit:ce n’est pas bon,tu y es présent à toutes les pages.

    Cela voulait-il dire:mais, je n’y suis pas;où sont mes orteils ?

    • Ou on dévore les femmes ou on dévore les kilomètres !

      Mon cousin Géry Mestre (citoyen de Monaco) dit que les coureurs de F1 sont de braves types qui ne se prennent pas au sérieux – forcément ils jouent les Play Boy dans « Amicalement vôtre » toute l’année plutôt qu’assaisonner les bas-morceaux de ces dames … comme des Bocuse viandards.

      https://www.pressreader.com/

      • Max Mosley qui jouit d’une hérédité chargée – fils d’Oswald le célèbre nazillon anglais et d’une des sœurs Mitford – vit à Monaco et conjugue le sport automobile et les soirées costumées sado-nazies avec des prostituées … comme Hitler était végétarien il ne dévore pas les dames juste les parcours des circuits automobiles !

  19. « il a exécuté le programme, généralement épars dans les pratiques des uns et des autres, avec une rigueur toute nippone. »

    Quelque chose ici m’échappe (encore une preuve que Lormier n’est pas une invention d’Il Maestro).

    Je vois une grande impréparation;au moment de découper la fesse,il constate que son couteau n’est pas adéquat et sor en acheter un autre , avec une lame recourbée,qui est un peu mieux,mais pas terrible non plus.( du matos français,acheté chez un marchand de couleurs du coin.)

    Ses « connaissances » en matière de boucherie ?

    Quasi nulles ( lors d’une croisière en Grèce,il a mangé en compagnie d’un boucher très sympa et très chaleureux qui lui a donné quelques explications sur la manière de découper la viande, voilà tout.)

    Certes,il avait acheté une carabine et un silencieux (où,comment ?) et il a visé juste (mais de fort près.)

    Chose étonnante, la victime n’est pas morte sur le coup, elle a continué à lire quelques instants avant de tomber à la renverse, avec la chaise.

    Ensuite un « trip » de 48 heures avant qu’il ne se rende compte que ça ne peut pas durer,qu’il fait très chaud,que la viande va se décomposer.

    où est la rigueur ? ( la rigor mortis, d’accord)

  20. Dérive contemporaine du vocabulaire.

    Avant, on connaissait BIEN la virilité, qui s’incarnait dans des héros comme Hercule, Achille, roi des Myrmidons et non des Marmitons.
    Avant, on connaissait BIEN la féminité, qui s’incarnait dans des déesses comme Vénus, ou Ishtar, mi-ange mi-démon.

    Mais cela c’était AVANT.
    Ici et maintenant, le vocabulaire Français a changé, et pas en mieux.
    La virilité a été renommée masculinité, et toxique, forcement toxique dirait la Duras.
    Quant à la féminité, Ségolène Royal ordonne qu’elle soit renommée femellitude.

    L’autre Pangloss, disciple de Leibniz, le triste Serres a pondu un livre intitulé :
    C’était mieux avant !

    Tu l’as dit, bouffi !

    • Son œuvre principale que vous n’avez même pas cru bon mentionner « L’Art des ponts aux ânes : homo pontifex »

      • Michel Serres n’a pas osé faire une œuvre dialoguée avec les frères Bogdanov … ils n’auraient pas réussi à garder suffisamment leur sérieux même pour un ouvrage aussi décisif pour la pensée humaine : « Avant le big-bang, la grosse parlote »

      • Une seule certitude:Il ne faut pas hésiter à franchir les obstacles,
        à « passer le pont ».
        « Pour être soi, il faut se projeter vers ce qui est étranger, se prolonger dans et par lui. Demeurer enclos dans son identité, c’est se perdre et cesser d’être. On se connaît, on se construit par le contact, l’échange, le commerce avec l’autre. Entre les rives du même et de l’autre, l’homme est un pont. »
        La Traversée des frontières, Jean-Pierre Vernant

        La langue française permet tant d’équivoques…
        Et si ces textes vous peinent, tourner votre peine vers d’autres livres.

        PS:
        Oui, déjà faite, mais Driout était absent.

  21. Que faisait Dieu avant le big-bang ? Il discutait avec les frères Bogdanov malheureusement constamment interrompu par l’impénitent diseur de rien Michel Serres, il a fini par bâcler l’ouvrage avant de le rendre !

    • P.S Il ne s’agit pas de Mitterrand que les humoristes appelaient dieu le petit !

  22. Une personne de ma famille a rencontré Mitterrand après guerre, et a tiré cette conclusion synthétique de la rencontre :
    Mitterrand est un s*laud.

    Mitterrand était un s*laud, qui avait une grande culture littéraire, ayant beaucoup fréquenté les auteurs du Grand Siècle, comme le Cardinal de Retz, qui écrivait dans ses mémoires rédigés à Commercy (Meuse) :
    Il faut laisser du temps au temps.

    Sa maxime de vie était inspirée de la marquise de Pompadour, cette catastrophe :
    après nous, le déluge !

    • Même pas ! Juste un « gros filou » comme dit l’officier de la Wehrmacht à Louis de Funès alias Stanislas Lefort – un petit filou rectifie modestement le chef d’orchestre de l’opéra de Paris.

  23. En politique on peut mesurer la hauteur d’une ambition en prenant certains étalons de comparaison de l’histoire – mais le terme bien-mal est à mettre entre parenthèses. Ce n’est pas le plus efficient …

    • Le bien et le mal se réfère d’abord à la sphère privée – dans la sphère publique il faut considérer des tas de paramètres tellement impondérable et indéfinissables, tellement liés à des choses que nous ne maîtrisons pas qu’il est difficile de juger à priori ou même à postériori.
      Dans le doute abstiens-toi … oui mais ! En politique on n’a pas toujours le choix de s’abstenir. Le courant de l’histoire vous entraîne loin de vos premiers pas !

      • Doriout avait mal à l’œil gauche et quelqu’un lui a fait face et a soigné l’œil gauche qui se trouvait à sa droite

        On aurait pu le soigner autre part et il serait mort.

        A quoi ça tient…

        • Chiralité,fessialité.

          Isséi Sagawa dit qu’il voulait commencer par la fesse droite;pourquoi ? La fesse gauche, étant du côté du coeur est plus sanguine;or Sagawa dit ne pas aimer le sang.

          Bizarres élucubrations, n’est-ce pas ?

          • Pourquoi avoir brisé une symétrie parfaite ? Parce qu’il mangeait sur le pouce ?

            Je rêve d’un déjeuner sur l’herbe où l’on mangerait du cuissot de Dugong !

        • Dès que j’ai besoin d’un rebouteux je vous sonne !

          PS Et les pattes de lapin vous en faites commerce ?

          • Vous cherchez un rebouteux ?

            adressez-vous à abcmaths,algébriste.

            Au début du 20ième siècle,on pouvait encore voir, en Espagne,des ensieignes disant « sagrador i algebrista » ( barbier et rebouteux);l’algèbre,c’est l’art de rétablir égalités , équilibre et symétrie.

          • Lormier me cite, je suis donc obligé de corriger ses lectures approximatives:

            « Le mot algebrista vient de algebrar, qui signifiait, dans le vieux langage(espagnol) l’art de remettre les os rompus.
            On voit encore, sur les enseignes de quelques barbiers-chirurgiens, algebrista y saNgrador. »
            (et non pas sagrador)
            Je réfute votre rapprochement douteux , en tout cas, je suis totalement incapable de remettre d’aplomb quelque os que ce soit.

  24. « Rappelons … que les chapitres 4 et 5 des Kama Soutra sont entièrement consacrés à l’art de la griffure et de la morsure : »

    « des Kama Soutra  »

    première fois que Lormier entend parler DES Kama Soutra.

    Il n’y a pas de sourates dans le Kama Soutra.

  25. Le 18 juin 2019 à 15 h 31 min,
    Jean Paul Brighelli
    a dit :
    Jennifer Cagole, qui parle japonais, me suggère que hitokui, utilisé dans un manga paraît-il très gore (en quatre tomes, précise-t-elle), renvoie plutôt à une goule, un monstre quasi mythologique (les Japonais en ont des kyrielles), et que 饗 カニバル serait plus directement le cannibale au sens sociologique. Mais surtout que le mot renvoie plus directement à l’anglais Cannibal, ce qui permettrait une « lecture » (ou une traduction) plus directe. Quant au « banquet », ma foi, serait-ce une allusion au « Festin nu » ? Faudrait voir quelle était la traduction du livre de Burroughs en japonais, me souffle-t-elle.

    Merci infiniment, Maestro, d’avoir prêté attention à ma question et à mes conjectures,merci des les avoir soumises à jennifer Cagole,et merci évidemment à cette dernière.

    Il se trouve que parmi mes connaissances de longue date, il y a une persone japonaise que j’ai interrogée sur Sagawa; gêne perceptible.

    J’ai demandé la traduction de « cannibale » et
    j’ai eu droit à « kannibaru »;
    est-ce le seul mot ?
    Il n’y en a pas d’autre.

    Je suis patient,mais opiniâtre;je commence à connaître l’art japonais de la dissimulation; je ne vous raconte pas toutes les étapes…j’ai fini par obtenir:oui, il y a un mot japonais,mais je ne peux pas et ne veux pas le prononcer. Fin de la conversation.

    La famille Sagawa est une des très grandes familles japonaises, une dynastie;un Japonais n’a pas envie d’en parler.

    L’interview (passionnante) de Sagawa par VICE met bien le mot hitokui dans son titre.
    Peut-être Sagawa a-t-il lu Burroughs (quant à moi le Naked Lunch, je crois avoir essayé de le lire,sans y parvenir.)

    En tout cas à un moment de l’interview ,Sagawa raconte que par une fiction à la Burroughs, il tente parfois d’échapper à l’énigme horrible qu’il est à ses propres yeux:

    « Peut-être suis-je tombé comme une météorite,d’un lieu de l’espace où se pratique le cannibalisme;une passante trouvant,dans la rue ce bébé sans défense, l’a recueilli et soigné…C’est celle que j’appelle ma mère… »

    • PS
      « kannibaru :le mot renvoie plus directement à l’anglais Cannibal, ce qui permettrait une « lecture » (ou une traduction) plus directe. »

      Evidemment;mais le mot japonais hitokui composé de deux kanjis qui sont forcément élémentaires (niveau école primaire) est parfaitement compréhensible pour un japonais.Kannibaru est plus facile pour l’Européen.

      Est-ce qu’en disant kannibaru (écrit en katakana,syllabaire obligatoire pour la transcription des mots et noms étrangers) on ne cherche pas à suggérer que c’est un truc d’étranger dévoyé,que ça n’existe pas au Japon,que ça ne serait pas arrivé si Sagawa n’était pas allé en France.

      Il y a quelques années, un musicien japonais, Nagano,ayant fait carrière aux Etats Unis est venu donner des concerts dans son pays de naissance.

      Pour bien faire sentir qu’il avait trahi le Japon, qu’il était désormais un étranger, les journaux,en annonçant sa venue, ont pris soin de transcrire son nom en katakana.

    • Traqueur de crétins de l’extrême, c’est exactement ça.

      A force d’être confronté quotidiennement à ce genre d’oiseaux, on se mithridatise.

  26. Crétins de l’extrême, le Grand Regroupement :

    https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/06/17/des-organisations-reclament-des-actions-structurantes-et-ambitieuses-pour-la-transition-ecologique_5477605_3244.html

    « CFDT, CFTC et UNSA, des associations comme la Fondation Abbé Pierre, la Fondation Nicolas Hulot, France Nature Environnement (FNE), le Réseau Action Climat, la Cimade, le Secours catholique, la Ligue de l’enseignement ou encore la Mutualité française »

    Quel attelage !

    PS : isoler parfaitement 200.000 logements-passoires de – disons pour maximaliser – 100 m2 consommant 500 kW.h/an (échelle G, la pire, dans le classement des « performances énergétiques ») permettrait « d’économiser » 10 TW.h/an soit seulement 1,8% de la production d’électricité française.

    Mais l’important n’est-il pas de participer ?

  27. Marie Noël

    Notes intimes (page 272)

    « Dans cette guerre, ignoble par tant d’aspects, une minute magnifique, une minute entre les plus hautes de la grandeur humaine.
    A Londres, le 18 juin 1940, un homme seul, sans soldats, sans armes, sans ressources. Il est la France. Et il espère.
    En face de lui, un homme d’Etat responsable des destinées d’un immense Empire. Il est la Grande-Bretagne. Et il croit.
    Il croit là où rien n’apparaît que la faiblesse.
    Il croit là où rien n’est montré qu’une puissance d’âme.
    Il donne sa foi à l’espérance de l’autre.
    L’autre – la France – à cette heure n’a rien à lui proposer que cet espoir qui ose tout entreprendre. Et lui – la Grande-Bretagne – sur cet espoir ose tout risquer.
    Le Grand Empire et l’homme seul signent ensemble, ce jour-là, le plus sublime traité qui ait jamais été conclu dans toute l’histoire.
    Le traité de l’Espérance et de la Foi qui rassemble, à deux mains unies, la toute-puissance spirituelle du miracle.»

    • Encore un trombineur de général mort !

      Faudra-t-il légiférer comme pour les patinettes ?

        • D’abord il joue les pompiers pyromanes en appelant le 18 et plus tard il fait un référendum pour que les gens disent oui.

    • Se trombiner les narines avec de la cocaïne fait-il partie des compétences requises dans le new-deal de l’enseignement français ?

      • Michael Gove a été minsitre de l’éducation (ce qu’Allègre appelait le mammouth,lui l’appelait le blob.)

        Il se serait bien lancé dans la course pour le premier ministrat,mais on s’est souvenu de sa cocaïnomanie et cela est un gros handicap.

  28. Ouais mais quand même , Dugong, le gars qui aura un logement isolé, il aura moins froid et ça lui coûtera moins cher ! A l’échelle d’un SMIC, ça vaut le coup et le reste n’est que bavardage

    • Si on s’intéresse aux marges du chauffage, le cas des lampes à filament est intéressant : elles chauffaient vraiment. Depuis leur Grand Remplacement par des lampes à basse consommation puis des dels, il a fallu compenser cette « perte » en poussant un peu plus les convecteurs ou la chaudière mazout. Ce fut inconscient mais bien réel.

      Ceci dit, les vrais pauvres se reconnaissent facilement : ils achètent au coup par coup des bouteilles de pétrole de 20 L qui est de très loin le combustible le plus cher au kW.h dégagé. Ces salopards de pauvres ont une empreinte carbone d’autant plus affolante qu’ils sont nombreux.

      Supprimer la TVA sur les matériaux d’isolation serait une mesure a priori intelligente mais il y aurait une levier de bouclier des lobbys des « professionnels » de l’isolation.

  29. Le 18 juin 2019 à 18 h 05 min,
    abcmaths
    a dit :
    Lormier me cite, je suis donc obligé de corriger ses lectures approximatives:

    Ah la bonne heure, mon truc a marché; vous êtes sorti de votre tanière.

      • Il est possible que cela se dise en Suisse…

        Je pensais l’avoir inventée; ah quel bonheur ! me semblait trop emphatique.

  30. « …on se rappelle qu’un problème philosophique ne tend pas à être résolu — sinon, pourquoi le poser — mais à être manipulé dans tous les sens, jusqu’à ce que l’incompatibilité des propositions jute au but de la plume du candidat qui leur échappe alors par le haut.  »

    « jute au but de la plume du candidat  » (au but -tir au but ou au bout ?)

    On n’écrit pas avec sa bite,pas plus qu’avec son clitoris,nous enseignait le Maestro -que je cite approximativement,de mémoire.

    Cependant,dans le contexte présent, il me semble fort que « la plume » du candidat est, par métaphore, assimilée à une bite et l’euréka qui prélude au dépassement synthétique de la troisième partie à une éjaculation .

    Je ne m’appesantirai pas sur le fait que les candidates semblent oubliées (à moins que…)

    Me semble plus lourd de conséquence le lien qui s’impose entre cette phrase et l’allusion à Macron,cette « patate » pour laquelle thèse et antithèse s’annulent.

    • Ah, je serais fort triste s’il mourait — même si 93 ans est un bel âge.

  31. « Emballages: La ministre installe un comité de pilotage pour mettre en œuvre la consigne ».
    Et pour réduire le risque d’être fêlée après une fâcheuse consignation.

    Oui, …, difficulté moyenne .

  32. Philosophie cubiste

    « Avez-vous lu Don Quichot ? – Je l’ai lu
    Et me découvre au nom de cet hurluberlu. »

  33. On voit bien doriout, tapi dans sa petite taupinière, grelottant de froid, ne pouvant se résoudre à brûler ses vieux bouquins moisis dont personne ne veut dans un poêle déglingué, grand producteur d’oxydes de carbone.

    N’est pas Palissy qui veut.

      • La nécrophilie féminine est fort rare (je me suis renseigné);on sait aujourd’hui qu’une femme peut jouir sans être pénétrée.

        Pour le peit nombre de femmes nécrophiles qui ont impérieusement besoin d’être pénétrées, un os prélevé sur le cadavre peut faire office de pénis.

        J’ai lu sur le sujet principalement des articles en anglais.
        bone= os, en anglais

        Chose très amusante (pour qui n’est pas qu’unilinguiste) en argot « a boner » signifie « une érection  » et le verbe « to bone » peut signifier « baiser »..

  34. Greta voulait aller à New-York en raquettes en passant par le pôle Nord ; je lui ai dit : reste tout l’été dans mon cosy on fera du feu avec les messages du Dugong … elle m’a répondu la finaude : ça ne brûle même pas !

  35. Le 18 juin 2019 à 20 h 09 min, Dugong a dit :compétences (suite)

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/ca-a-demarre-avec-5-grammes-un-enseignant-doublait-son-salaire-en-vendant-de-la-cocaine-20190618

    Dealer lui a servi d’écran présentable à son rêve inavouable : instruire
    extrait :
    « Il avait mis en place un astucieux système de commandes: ses clients lui adressaient un SMS anodin suivi d’un certain nombre de points de suspension, chaque point représentant 5 grammes. »

    Cela prouve qu’il avait une solide formation mathématique ( chose assez rare chez les instituteurs); il a mis en correspondance bi-univoque deux ensembles dénombrables.

    Et aussi il maîtrisait la multiplication par 5; sans doute avait-il donné à ses clients un algorithme pour effectuer sans peine des divisions par 5 .

    Que se passait-il quand un adorateur des repunits voulait 11 grammes ?

    Le plus brillant dans son stratagème, c’est d’avoir enveloppé le signal dans un bruit à l’apparence de signal.

  36. Question à Pierre Driout:

    Vous nous parliez récemment d’ « interprétation hyperbolique ».
    Vous avez lu sans doute le petit hommage de Sanseverina à Andrea Camillieri qu’elle désigne comme « Un vero Maestro ».

    Vous n’avez peut-être pas oublié l’agacement par elle exprimée lorsque je j’appelle le Maître Maestro. ( Le Maître ,quant à lui, n’y voit aucun inconvénient.)

    Alors y a-t-il dans ce « vero » une subtile rosserie ?

    Vous noterez que je pose la question, mais que je n’y réponds pas.

    • Maestro ce n’est rien ! Moi j’ai eu affaire aujourd’hui à M. X ancien directeur de la poste à Rodez ! Un homme devant qui tout plie …

      • Avez-vous vu « Timbré » ? L’histoire d’un petit escroc qui devient directeur d’une poste provinciale d’un pays imaginaire surveillé par un Golem …

      • Réponse complètement hors de propos.

        Qu’importe ?

        Sanseverina m’a donné plus haut une réponse on ne peut plus claire.

  37. Pieds dans le plat

    Par rapport à la version initiale du billet,quelques modifications.

    « Il était parvenu à la séduire assez pour l’entraîner dans son studio de la rue Erlanger . »

    Il n’y a donc pas ambiguïté sexuelle.

    1983 a été remplacé par 1981;chronologie désormais cohérente;et le bois a retrouvé son « o »; ce n’était donc qu’une omission.

    Bien entendu,souligner ces détails a quelque chose de lourd.

    Jamais Il Maestro ne fait dans la lourdeur.

    Si Lormier met les pieds dans le plat, c’est pour bien montrer qu’il n’est pas qu’une créature issue de l’imagination de Jean-Paul Brighelli.

    • Le texte de francetvinfo parle d’un improbable Alphone de Lamartime.

      Il fallait évidemment lire : le timer de l’alarme de l’iphone de Lamar.

    • Non ! Ils ont encore fait une pétition ! Les crétins ! Alors, il y a quelques années on leur met du Hugo, grosse machine de guerre, en blanc et noir, pas trop difficile quand même et ils râlent . Là, on leur colle un poème contemporain dont ils osent dire qu’il était difficile !
      Il était niais surtout, le dit poème. Déjà que la prose de la dame n’est guère réjouissante, mais sa poésie ! Cela fait surtout poème d’écolier qui tente de se donner un vernis surréaliste mais qui n’ y arrive pas. Franchement aucune difficulté. Ils n’avaient qu’à prendre la dissertation qui offrait le énième même sujet sur la poésie déjà mille fois traité en cours.
      C’est d’ailleurs très marrant de voir que ce sont toujours les mêmes S/ES qui pétitionnent chaque année.

      • Texte complet de la pétition de nos futures élites. On appréciera le style, l’expression, touça…

        Cher lecteur, chère lectrice,
        Ce lundi 17 juin 2019 a eu lieu l’épreuve anticipée du baccalauréat pour les élèves de Première générale et technologique ayant pour épreuve le Français.

        Mais, Pourquoi cette pétition est-elle créée ?

        Chaque élève de première a dû, comme chaque année, travailler dur pour l’examen du baccalauréat de Français qui a eu lieu à la fin de l’année scolaire. Pour cela, chaque élève passe plusieurs centaines d’heures de cours avec les professeurs de français pour les préparer au mieux et plusieurs centaines d’heures de révisions pour réussir au mieux cet examen dur.

        Le jour de l’épreuve, les centaines d’heures de travail de plus de 700 000 élèves, doivent y être retranscrits et appliqués. Tout ceci sur quatre objets d’études voire six pour la filière L. Chaque objet d’étude a ses difficultés et ses notions à apprendre.

        Au moment de la découverte des sujets, de la satisfaction pour la filière L qui tombe sur trois auteurs connus (Hugo, Beaumarchais, Molière) s’accompagnant de trois pièces de théâtre plutôt connu et souvent étudié (Ruy Blas, Le Barbier de Séville, Le Bourgeois Gentilhomme). Pour la filière technologie, un soulagement de tomber sur le roman avec deux auteurs très connus (Emile Zola et Gustave Flaubert) et un troisième assez connus (Aragon) s’accompagnant d’œuvres plus ou moins connues. Et puis finalement, la série S/ES, et là c’est le pourquoi de cette pétition.

        La série S/ES est tombé sur l’objet d’étude portant sur la poésie. Rapelons que la majorité des professeurs invitent leurs élèves à prendre le commentaire dû à la difficulté de la dissertation en poésie et du sujet d’invention.
        Le corpus est composé de 4 poèmes publiés respectivement en 1820, 1901, 1991 et 2001 et successivement d’Alphonse de Lamartine (souvent étudié en classe), Anna de Noailles, Andrée Chédid (une femme) et Yves Bonnefoy.

        Le sujet tournait autour de la nature et le commentaire était sur le poème d’Andrée Chédid. Souvent en poésie, les auteurs sont presque inconnus des élèves (au contraire des autres objets d’études où il y a plus de chances de tomber sur des auteurs connus) donc Andrée Chédid suivait la continuité.

        Or, les élèves ayant choisi la filière S et ES ne sont pas pour la plupart à l’aise avec la matière du Français et la difficulté de l’épreuve était extrêmement élevée par rapport à la capacité des élèves à raisonner et à connaitre des notions sur la poésie.

        Le poème était en vers libres, d’une auteure contemporaine et qui ne s’acompagnait pas d’un mouvement littéraire en particulier parmi ceux étudié au fur et à mesure de l’année. Les cours de français travaillent sur des poètes anciens et leur mouvement littéraire connus de tous (La Pléiade, le Parnasse, le Romantisme…). Tout au long de l’année, les élèves de première s’attaquent à l’immense tâche d’apprendre ces mouvements littéraires qui ne sont pas faciles à comprendre. Et oui, c’est dur le français et les élèves le travail beaucoup.

        Mais ce lundi 17 juin 2019, ce travail fut détruit, inutile et bafoué. Des centaines d’heures de travails pour tomber sur l’inconnu. Non les élèves ne sont pas entrainés sur l’inconnu. Oui c’est difficile pour les professeurs de français de faire leur travail, ne pas être absent, réussir à finir le programme, parler de toutes les notions, travailler les lectures analytiques pour les oraux de français qui se dérouleront entre le 25 juin et le 1er juillet. Les professeurs veulent que leurs élèves réussissent. Mais non, ce jour-là, leur travail fut réduit à néant, très peu d’avantagés connaissait ce genre de poème et le reste, cela fut l’inconnu qui était devant leurs yeux.

        On ne peut pas rester les bras croisés devant cette humiliation que subissent les élèves des premières S et ES. Ils ont dû réviser 4 objets d’études (rappelons : le roman, la poésie, l’argumentation et le théâtre), les comprendre, s’entrainer pour finalement tomber sur une chose, un type, un genre qui n’a pas été étudier et de cela en ressort du regret. Que faire ? Des citations à apprendre, des mouvements littéraires à connaître par cœur, des figures de style à travailler, des cours à approfondir. Que faire ?

        Les professeurs sont là pour transmettre leurs connaissances et aider les élèves à réussir leur vie. Ici, la paranoïa pourrait prendre certains élèves ; L’école est-elle vraiment là pour m’aider pour ma vie d’adulte ?

        C’est pour cela que nous en appelons à assouplir les critères de notations donnés par l’Education Nationale sur la session 2019 du baccalauréat de Français pour la série S/ES pour que cette année corresponde à ce qu’un baccalauréat de Français devrait être.

        Merci de soutenir ceux qui veulent être comme chaque élève passant son BAC : égaux.

        • Les pauvres choux …
          Bac Français 1979 en 1ère C , le commentaire de texte était un extrait de Moravagine de Blaise Cendrars, jamais étudié en cours, et on n en a pas fait un fromage…

          • Reaction typique des ES, qui passent leur temps à négocier, pleurnicher et contester !

          • J’espère que la réforme fera tomber le pourcentage de réussit dans 2 ans. Enfin, plus concerné après cette session, je me barre.

          • Il y a deux ou trois ans, les mêmes avaient fait tout un foin parce qu’on ne précisait pas, dans le texte, que le Tigre était un fleuve.

  38. Vous connaissez peut être cette histoire : Oppenheimer disait qu’en fabriquant la bombe atomique il avait commis un péché et Von Neumann qui avait fait le gros des calculs répliquait « Parfois on confesse un péché pour s’en attribuer le crédit. »

  39. J’ai lu la pétition; le français en est très approximatif…
    j’au lu ça :
    Comment Blanquer va-t-il se démerder , Peut-être va-t-on se poiier un peu…

    Pour donner son avis sur le texte,il faut d’abord signer, même si on n’est pas d’accord

    j’ai lu ça :
    Unmec LAMBDA il y a 25 minutes

    « Je signe uniquement pour faire apparaître ce commentaire. Vous serez en mesure de vous plaindre lorsque vous maîtriserez les accords de participe passé (programme de CM2). De surcroît, le français n’a jamais été une matière de restitution de connaissances. L’exercice du commentaire est simplement méthodique et connaître l’auteur ne vous avance à rien. Enfin si tout ce qui sort de l’ordinaire vous incommode, bonne chance pour la suite de vous études. »

  40. J’ai voté;soyons 4,7 millions à le faire; ne laissons pas à Toufriquet la joie de pouvoir dire: »vous voyez, il n’y a qu’une minorité qui refuse la privatisation. »

    Le plus dur pour Lormier a été de prouver qu’il n’était pas un robot.

    https://www.referendum.interieur.gouv.fr/

  41. « Mange-t-on ce que l’on aime, ou cherche-t-on seulement à magnifier l’image que l’on a de soi(*), en s’incorporant le corps de l’autre ? »

    En lisant ça, j’ai aussitôt pensé à ce documentaire de Paravel et Castaing-Taylor que j’avais vu l’année dernière:
    https://youtu.be/hmXW-JLZErM

    Ces deux cinéastes anthropologues avaient retrouvé Issei, diminué par un AVC, et son frère cadet Jun, vivant ensemble dans un appart assez miteux de la banlieue de Tokyo.
    On y voyait une sorte de monstre à deux têtes, Jun devenu l’auxiliaire de vie d’Issei après son accident, lui donnant la becquée: « Avale ! ». J’ai alors cherché en vain au fond de la bouche grande ouverte d’Issei filmée en gros plan, la clé du mystère et les origines de cette nuit cauchemardesque de 1981 sans parvenir à y repérer son destin de cannibale.
    On est perplexe sur les raisons qui ont poussé les cinéastes à lui faire l’honneur d’un film.
    Des plans rapprochés toujours flous de son visage hagard, sorte de masque mortuaire percé de deux yeux comme des trous noirs, sans le moindre commentaire.
    La caméra se tourne de temps en temps vers le frère et on découvre qu’il n’est pas en reste. En quête de « la douleur parfaite », le gonze s’inflige des scarifications au fil barbelé ou au couteau sur son bras devenu un organe sexuel: Jun la joue clairement p’tit bras à côté d’Issei.
    Au final de ce pénible document, on est sorti avec Bingbing, un peu anéantis et plein de questions sur les problèmes auxquels doivent faire face la psychiatrie et la justice, et surtout on n’a rien appris de cet « infracassable noyau de nuit du monde sexuel » qui obsédait tant Breton. Bref, on est resté sur notre faim.
    Qu’à cela ne tienne ! J’ai préparé des toasts de terrine de soja au poivre vert qu’on a bu avec un Saint-Joseph, puis on s’est couché et Bingbing a commencé à me mordiller le cou et à parcourir mon petit corps de chacal en se dirigeant doucement vers mon bas-ventre.
    J’ai alors prié, en repensant à Issei, que de ses leçons de phonétique articulatoire
    elle ait surtout retenu à ce moment-là la prononciation liquide de « Gina Lollobrigida » plutôt que celle dentale « d’Anna Magnani ».

    (*)C’est sans doute pour cette raison illusoire que (pour mal citer Coluche) duduche délaisse les radis roses et ne s’adonne qu’aux radis noirs.
    Il n’est alors pas certain que les gémissements nocturnes de Dame Georgette Dudu
    soient la résultante des raffinements lubriques de son effroyable satyre de mari, mais de lamentations, mal interprétées…hurkhurkhurk !

  42. Heureusement qu’il reste encore le rocher de Monaco pour les gens de bien ! Malheureusement il n’y aura pas de place pour tout le monde dans ce refuge du bout du monde civilisé ; on y a déjà refusé Dugong, pas assez bien pour tout le peuple monégasque, sa BMW du pauvre professeur aurait fait tâche !

      • Merci à la police monégasque qui veille au grain sur la bonne orthographe de mes posts !

    • Qu’irions-nous faire sur ce rocher bétonné surfait alors que la côte atlantique présente tant de lieux qui n’ont jamais eu besoin du bling-bling des nouveaux riches pour émettre ce charme discret si naturellement souligné par notre présence régulière ?

  43. L’Homme ayant mangé tout l’été de la Terre se trouva fort dépourvu quand Greta fut venu … cette fable en vaut une autre !

  44. Bien joué dobo de 17h48
    Ces deux tordus de zorglub et duduche ont absolument bzoin dleur ration de coups sur la tête..Sans, y sont pas bien sûrs d’en avoir une…hurkhurkhurk !

  45. Le 19 juin 2019 à 8 h 27 min, Dugong a dit :
    « Dali lui avait confié qu’il aurait aimé manger Gala »
    Quand une patate, telle une poire symbole de l’oblongueur, croquait une pomme à la chair un peu molle, ça donnait souvent une croûte.

    oblong
    « an oblong arrangement of terms », c »est ainsi que Sylvester définit,en 1850, pour la première fois ,une matrice en tant qu’objet mathématique.

    cf J.J. SYLVESTER The Collected Mathematical Papers, Volume 1 (1837-1853)
    https://archive.org/details/collectedmathem01sylvrich/page/n167?identifier=collectedmathem01sylvrich
    Page 168

    « oblong » signifie simplement « rectangulaire » ;
    Une patate est plus longue que large.
    Qu’est-ce qu’un « oblongueur »; Salvador tire et déforme tout dans le même sens ?
    Soit dit par parenthèse, la boutade de Thom sur les comptables qui croient que dieu nous a donné les entiers et que nous avons fait le reste doit être prise pour ce qu’elle est:une boutade.

    • Oblongueur, ici, est une qualité comme la rondeur…

      Thom : «  »Dieu créa les nombres entiers, et le reste est l’oeuvre de l’homme » Cette maxime de l’algébriste Kronecker témoigne plus de son passé de banquier enrichi dans les manipulations monétaires que de sa clairvoyance philosophique ».

      PS : Traiter quelqu’un d’algébriste n’est pas du tout une boutade pour Thom. Il rappelle, dans le même article, qu’en algèbre tout problème est soit très simple soit au contraire très compliqué et l’oppose à la géométrie qui permet une gradation quasi continue des difficultés et doit donc être centrale dans l’enseignement des mathématiques.

  46. Le 19 juin 2019 à 11 h 45 min, Dugong a dit :On voit bien doriout, tapi dans sa petite taupinière…

    Ecriture d’invention;brodons sur un canevas périgourdin:

    On voit bien Doriout…

    Doriout, pendant son absence, a été nommé chevalier de la garde-robe par Dugong ; Lormier trouvait que c’était peut-être excessif et que « valet des affaires » eût suffi mais Dugong, grand seigneur,répondit avec un haussement d’épaules:bah le titre dépasse la fonction, et alors?

    On voit bien Driout, empressé, avec ce peit air penché qui sied à la domesticité, tenant entre ses mains tremblantes une mousseline immaculée , un carré de batiste, un pongé de soie à la blancheur aveuglante, impatient de venir recueillir l’empreinte des nobles fèces; voici qu’enfin la défécation ataraxique s’achève; Driout croit défaillir lorsque un grommellement lui indique qu’il est l’heure d’officier.

    Le voici, rougissant comme un premier communiant , n’osant croire à son bonheur; il applique délicatement, avec ferveur , son linge au pourtour,et s’émerveille in petto « che culo, ch,e culo di angelo ! »

    Et qui sait s’il ne rêve pas de shiatsu ?

  47. J’en appelle à tous les savants ! Y avait-il dans l’antiquité gréco-romaine ou hindoue ou dans je ne sais quel trou du cul du monde un temple de la scatophilie où Lormier aurait pu dispenser ses leçons aux adeptes ? Un bain de merde comme une eau lustrale … après tout les hippopotames aiment bien crotter leurs congénères et eux mêmes avec leur petite queue tourbillonnante !

    • Les hippo sont des animaux belliqueux … dans la merde si tu es bien n’en bouge plus comme disait Terence Hill !

  48. Destination : arbre
    Andrée Chedid

    Parcourir l’Arbre
    Se lier aux jardins
    Se mêler aux forêts
    Plonger au fond des terres
    Pour renaître de l’argile

    Peu à peu

    S’affranchir des sols et des racines

    Gravir lentement le fût

    Envahir la charpente

    Se greffer aux branchages

    Puis dans un éclat de feuilles
    Embrasser l’espace
    Résister aux orages
    Déchiffrer les soleils
    Affronter jour et nuit

    Evoquer ensuite
    Au cœur d’une métropole
    Un arbre un seul
    Enclos dans l’asphalte Éloigné des jardins
    Orphelin des forêts

    Un arbre

    Au tronc rêche

    Aux branches taries

    Aux feuilles longuement éteintes

    S’unir à cette soif
    Rejoindre cette retraite
    Ecouter ces appels

    Sentir sous l’écorce
    Captives mais invincibles
    La montée des sèves
    La pression des bourgeons
    Semblables aux rêves tenaces
    Qui fortifient nos vies

    Cheminer d’arbre en arbre
    Explorant l’éphémère
    Aller d’arbre en arbre
    Dépistant la durée.

    Andrée Chedid

    « Sentir sous l’écorce
    Captives mais invincibles
    La montée des sèves  »

    Ca c’est vache pour les mecs !

    Des femmes-tortionnaires ont choisi ce poème pour emmerder les garçons ;le jour du bac ! Ils en ont plein le boudin et peuvent pas juter.

  49. POESIE

    On demande un éboueur pour nettoyer ce blog empoétisé par de joyeux drilles déchainés … et la Terre poursuivra sa course inutile.
    Car qu’est-ce que la poésie ? Je ne poserai pas la question à certain.e.s d’entre vous, mais, moi, même si on ne me pose pas la question, j’y réponds !
    La poésie, c’est du temps perdu, ça sert à rien, c’est une activité inutile, ça ne veut rien dire, c’est des vieilles pratiques qui plaisaient dans le temps à des vioques aristocratiques, aux jeunes filles en pleine puberté, le cœur en feu, le culte en chaleur, ça plaisait aux gars trop malingres
    pour soulever de la fonte …
    Fini tout ça ! La poésie, et je m’en félicite, est en train de crever de sa belle mort, la vieille.
    Y’a plus qu’en France qu’on donne de la poésie au bac !
    C’est pour ça que j’adore la simplicité américaine, les questions faciles au bac ou IRL :
    combien tu gagnes ? tu crois en quoi ? tu baises qui ? Cela donne lieu à de vastes développements…

    • Est-ce qu’on peut lire l’avenir dans la poésie comme on lisait dans les entrailles de poulet – aux temps bénis-maudits où les dieux visitaient les humains en leurs temples consacrés ?

  50. « Enclos dans l’asphalte Éloigné des jardins »
    Ça, par exemple, cela a le don de m’agacer ! Ce E majuscule à « éloigné », ça m’énerve ! Regardez comme avec ce E en milieu de vers libre, ce que j’écris Fait / plus … Poïetique…Han, han !!!!!!
    Ça m’énerve !

    • Le pdf de l’épreuve n’a pas la même typographie-laquelle ne doit pas être imputée à Andrée Chedid.

      https://www.youscribe.com/BookReader/Index/3058641/?documentId=3461182

      Sans réfléchir,sans égard pour votre inéluctable ire, je m’étais contenté de copier/coller la première version apparue sur mon écran.

      Suis-je coupable ? Oui ,bien sûr, et pour commencer,coupable dêtre né.

      Dans quelle forêt profonde, parmi quels arbres feuillus irai-je cacher ma honte , psalmodier mon oraison jaculatoir afin peut-être que Le Miséricrdieux veuille bien écouter mon repentir?

      PS Les auteurs/teures du sujet disent systématiquement LE poète pour se référer à TOUS les poètes du corpus, Anna de Noailles et Andrée Chedid comprises.

      vide infra:
      ÉCRITURE
      I. Vous répondrez d’abord à la question suivante (4 points) : Quelle(s) relation(s) le poète entretient-il avec la nature dans les poèmes du corpus ?

      • EN dehors du texte de Bonnefoy, qui a un petit quelque chose du monde flottant japonais (normal, de la part d’un quai-mystique), le reste est d’une niaiserie pitoyable. L’écologie a bon dos : on ne fait pas de littérature avec des bons sentiments, comme disait Gide.

        • Les pétitionnaires n’ont pas songé à attaquer les responsbles du sujet,qui les ont enduits d’erreur en disnat LE poète à propos d’Anna de Noailles et d’Andrée Chedid.

      • Des textes sans grand intérêt, avec parité rigoureuse (ils ont dû se gratter pour trouver deux poétesses honorables au XXe).. À la rigueur le texte de Bonnefoy, qui a un côté « monde flottant », comme dirait Hokusai. C’est globalement niais, et le « sujet d’invention » (le dernier, après il n’y en aura plus) est encore plus niais.

        • C’est bien ce que je disais : poème niais. Je suis ravie que nous soyons, pour une fois, d’accord.
          Chédid « pense bien  » et en plus , c’est une femme. Alors ! Le bonheur pour les collègues de lettres qui pensent qu’il existe une écriture féminine.
          Dire qu’il y en a qui y consacrent des thèses.
          J’ai eu, prof de collège, à subir une fois la prose de dame C. : assez désastreuse.
          Je ne savais pas qu’on donnait de la littérature de jeunesse au bac maintenant.

      • M’en fous si elle ne l’a pas fait. Cela ne change rien : les poètes tâcherons et laborieux qui mettent des majuscules au milieu de leurs vers pour avoir l’air poétique sont ridicules. Ils ressemblent à des plasticiens contemporains qui prennent des airs, habillés en noir, forcément pour faire leurs performances et leur happening. Ils m’emmerdent.
        Des imposteurs, tous ces gens-là.
        La dernière que j’ai vue dans ce genre-là, à Venise, parlait à ses co-artistes en enlevant systématiquement les articles, pour faire « style » comme diraient mes élèves. Cela donnait « Claude (prononcé Cloooode) Tu prends billet, je vais toilettes ».
        Bande de c…

        • Vous êtes peu charitable avec la poétesse

          Vous la détestez parce qu’elle a bénéficié d’une promotion canopée ?

          Même pas une petite métaphore pour sauver le texte ?

          Même pas sensible à l’Appel de la forêt de cette Yukonne ?

          • C’est vrai, peu charitable. Vous avez aussi raison de dire que sa promotion canopée ( très drôle ) n’arrange pas son cas, à mes yeux.
            Mais non, même pas un petit quelque chose. Sa prose est molle. Je n’ai pas eu envie d’aller voir sa poésie.

  51. Une question aux âmes savantes : qu’est-ce qu’il y avait avant le big shit ?

    Peut-on calculer la taille de la merde céleste en se basant sur le rayonnement fossile ? C’est question pour les Bogdanov …

  52. Enfin une vraie découverte scientifique sur le blog Bonnet d’âne !

    Je vous propose cette définition très solide : « La vie c’est la merde ».

    Effectivement la vie animale se définit par une certaine quantité d’excrément une fois que la machine vitale a épuisé l’énergie dont elle se sert qu’elle extrait de diverses sources.

    On me dira que la vie végétale ne produit pas d’excrément à proprement parler mais elle rejette des gaz qu’on peut qualifier d’excrément gazeux.

    Sous forme solide, liquide ou gazeuse un excrément est un excrément quoiqu’il en soit !

    • Je mesure mieux l’ignominie intérieure de certains lorsque j’ose ouvrir un lien qu’ils proposent.
      Chacun sait que ces abominations traînent sur internet, chacun sait qu’elles ont existé « en vrai » et qu’elles existent encore. Nul besoin de les contempler pour s’en convaincre.

      La décence, le respect de soi et des autres veut qu’en général on ne les propose pas à la lecture, laissant les âmes damnées s’en repaître maladivement.

      Mon pauvre Driout, que vous a-t-on fait pour que vous deveniez « ça » ?
      Si l’ascendance que vous exposez volontiers est exacte, c’est sans doute douloureux d’être une « fin de lignée », mais vous auriez peut-être pu prendre moins cher.

      Je suis envahi d’une grande compassion pour vous.
      Sincèrement.

      • Ce ne sont que des pixels – ou mieux encore : des suites de zéro et de un !


        Ce matin je disais à une gentille opératrice qui me tirait le sang que je me détournais non à cause de son joli visage mais parce que je n’aime pas la vue de mon sang … mais là au moins si c’est l’effet de mon imagination au moins y-a-t-il un support physique à ma frayeur !

        P.S Sérieusement Karl Frank n’a pas beaucoup souffert – pas vraiment plus que moi me faisant piquer au bras – sa mort a été instantanée. Alors que lui était un atroce tortionnaire SS …

        • Je ne doute pas que sa mort ait été relativement indolore et que ce fut une ordure absolue.
          Mais là n’est pas la question.

          Au XXIème siècle, avoir l’étrange idée de regarder le film d’une exécution capitale en gros plan et plus encore proposer à autrui de le faire relève de la pathologie mentale.
          Le simple fait que vous ne le mesuriez pas confirme l’atteinte.

  53. La maison où habitait Sagawa à Paris.

    https://youtu.be/gx0CZ3bpAbc

    12 mn 51 :Isséi Sagawa passe la tête par la fenêtre de son appartement,rue Erlanger.

    C’est une maison en meulière, comme on en voyait à l’époque dans le viilage d’Auteuil;de chez Amanda Lear, on voyait tant de verdure!

    « Sur elle,grâce et bénédiction »;oui,oui, mille fois oui quelle femme elle était !

    La maison où habitait Isséi Sagawa est-lle toujours là ? je n’ai pas réussi à la trouver avec Google map (street view)

  54. « Une plante par exemple, n’est pas autre chose qu’un déferlement de la terre en direction de la lumière et la structure ramifiante des tiges et des racines est celle même qu’on observera sur un cours d’eau ravinant la falaise et finissant sur un cône d’éboulis. »

    Ce n’est évidemment pas du Serres

  55. Quand on invoque les poétesses, l’ombre de Minou plane :

    Arbre mon ami,
    mon pareil à moi,
    si lourd de musique
    sous les doigts du vent
    qui te feuillettent
    comme un conte de fées,
    arbre
    qui comme moi
    connais la voix du silence
    qui balance
    le profond de tes mèches vertes
    le frisson de tes mains vivantes
    arbre
    mon ami
    mon tout seul
    perdu comme moi…

    Evidemment, on relativise et on se dit que ce qu’a fait She did c’est presque chiadé

    • Anna de Noailles et Andrée Chedid parlent toutes les deux de « montée de la sève ».

      Deux meufs qui ne pensent qu’à ça ? Saaaalopes (cf Bedos);salaudes de meufs qui ont choisi ces poèmes exprès pour faire chier les garçons

    • Avant, quand un prof de lettres voulait calmer une classe agitée, il lui suffisait de brandir la menace de mettre Minou au programme de l’année.

      Aujourd’hui, ce serait plutôt « Vamos à la Playade ! »

    • Qui a dit : « Tous les enfants sont des génies, sauf Minou Drouet » ? Cocteau, peut-être…

  56. Les ampoules à incandescence chauffaient vraiment.
    Maintenant qu’on les a remplacées par des ampoules basse consommation ou des Leds,qui chauffent beaucoup moins, on a tendance à pousser le chauffage; (et les salauds de pauvres achètent des bidons de 20 l de saloperie de pétrole…)

    Oui, mais ça c’est en hiver.
    Quid de l’été ,de la canicule ?

    • L’été, les pauvres peuvent toujours se ventiler à pas cher chez lidl

      https://www.lidl-shop.be/fr-BE/Ventilateurs/h147864

      « Savourez une brise agréable dans la maison pendant les mois chauds de l’année » kidisent.

      Quand le pauvre a chaud, il doit s’humecter la peau (et non pas la menteuse à la bière) et, tout mouillé.e, se glisser dans la veine du ventilo et ressentir le délicieux frisson occasionné par la pompe à chaleur naturelle qui exploite l’énorme chaleur latente de vaporisation de l’eau.

      Car, en vérité, je vous le dis : chaque gramme d’eau évaporée a nécessité un apport d’énergie de l’ordre de 2 kJ. Autrement dit, 2 grammes d’eau évaporée ont nécessité autant d’énergie que celle transportée par un coureur de 80 kg lancé à 10 m/s.

      Une telle source d’énergie ne courre pas les rues et encore moins chez les pauvres. De plus, ça fait moins mal en cas de choc.

  57. La plupart des journaux disent que Sagawa habitait au 10 de la rue Erlanger.

    Or, au 10 (cf street view) il y a un petit immeuble,assez ancien, qui ne peut avoir remplacé la maison où se trouvait l’appartement d’Isséi (et dont il montre des photos dans le documentaire sus-cité.)

    Pour en avoir le coeur net,je monterai un de ces jours à la capitale.

    Pas avant l’automne; je ne me balade pas dans Paris sans avoir revêtu mon protège-couilles (pour me prémunir contre les attaques aveugles de féministes militantes) et par cette chaleur, le protège-couilles c’est insupportable.

    Une dame qui suivait le même séminaire que Sagawa à Censier a échangé quelques lettres avec lui pendant son incarcération/hospitalisation.

    Il y a deux ou trois ans, elle a publié cette correspondance,qu’elle inclut dans un livre au titre curieux: Le paradis entre les jambes.

    Quand un crime a été commis dans un appartement, c’est difficile pour le propriétaire de louer.

  58. DUDU EN PHASE GAZEUSE ESTIVALE

    Diagnostic :
    1) Occupe seul tout le volume de l’espace des commentaires à la recherche désespérée d’interactions avec les parties(cu)cules envi(ron)ronnantes obligées du blog.
    2) Victime d’agitation thermique matinale importante.
    3) Manifeste un état mental très désordonné.

    Conclusion
    Ne vient ici que pour sculpter de la fumée.

    Préconisation
    Le raccompagner gentiment à la porte de sortie de l’enceinte du blog en prenant soin de guetter ses retards à l’ébullition.

  59. Le 20 juin 2019 à 8 h 34 min,
    Lormier
    a dit :
    Anna de Noailles et Andrée Chedid parlent toutes les deux de « montée de la sève ».

    Deux meufs qui ne pensent qu’à ça ? Saaaalopes (cf Bedos);salaudes de meufs qui ont choisi ces poèmes exprès pour faire chier les garçons.

    Et jusque dans la lecture méthodique et/ou commentaire dirigé de Physique – série S – qui est  » tombée  » ce matin, ça ne parle que de noix de muscade, parfums de femmes et autres sottises de cet acabit calibrées uniquement pour énerver les garçons.
    Quelle décadence !

    Non,…

    • Il n’y a qu’un moyen pour calmer le jeu : autoriser les bachoteurs à fumer un joint pendant la compo de français !

  60. Tony Curtis qui faisait campagne contre le tabac aux Etats-Unis était venu jouer « Amicalement vôtre » en Angleterre en 1970 – à l’aéroport d’Heathrow il s’était fait arrêter en possession de shit – les producteurs avec qui il était insupportable – le tournage a duré 15 mois au lieu des 12 prévus à cause de ses frasques – disaient qu’ils préféraient encore le voir fumer des joints …

    • Le H à l’école permettra aux professeurs et aux élèves de faire ensemble un stage de citoyenneté new-look … c’est certainement ce qui manquait à ces petits jeunes qui se sont évanouis lors d’une revue d’armes il y a quelques jours lors du nouveau service national uni-macronisé.

  61. Qu’est-ce qu’il y a de pire ?

    – Professer publiquement une vertu
    – S’excuser publiquement de ses vices

  62. Tony Curtis a tellement bien ruiné sa réputation qu’après « Amicalement vôtre » la profession ne lui a plus confié aucun grand rôle ! Fin de la petite histoire …

  63. Le Truman Show débarque en Normandie :
    Présentation de « La Danse des simulacres » de Michel Onfray.
    Le très médiatique ermite Normand est interrogé par Sébastien Le Fol, Breton, directeur de la rédaction du Point:.

    Souvent Onfray varie, bien Fol qui s’y fie.

    • L’argent est un puissant dissolvant philosophique … Onfray a conservé trop de vertus pour comprendre la force de ce dissolvant !

  64. Le problème d’Onfray c’est qu’il arrive sur la scène médiatico-philosophique avec toutes les vertus originelles de son peuple au moment justement où ce peuple est remplacé par cent autres plus vicieux les uns que les autres !

    • Dans le monde d’Onfray – ce monde populaire de l’arrière-France comme on dit une arrière-cour – on ne cherche pas à tromper sciemment sauf à être traité de maquignon !

      • Vous illustrez parfaitement le dilemme qui tracasse tous les intellos dans vot’genre :
        Enkhulage de mouches ou branlhette intellectuelle ?
        That is ze question !

        • Juste après le repas – inutile de chercher midi à quatorze heures – on entend tout simplement l’effet de la collation.

    • Le peuple n’est pas encore remplacé, il est juste déplacé, translaté, ce n’est pas si grave même si l’on constate déjà, ici et là, l’effet de la translation.

      Oui, il y a …

  65. Vous connaissez sans doute le mot profond de Louis XIV sur son neveu le futur Régent : « C’est un fanfaron de vices ! »
    Certains pour se donner du relief, de le personnalité, une certaine authenticité cultivent leurs vices plutôt que leurs vertus. Philippe d’Orléans faible de volonté et écrasé par le rayonnement du Roi s’est mis tout seul dans le chemin du désordre avec toute son intelligence qui n’était pas mince.

  66. Avoir une action sur le genre humain en fondant une université populaire – c’est le truc d’Onfray – alors que moi je préfère ne déplacer aucune ligne – même pas de coke !

    Je me prendrais pour le dernier des crétins en croyant influencer des hommes de cinquante ans dont le siège est fait depuis belle lurette !

    • Dans un rare moment de cruelle lucidité, votre introspection vous amène à cette implacable conclusion :
      Vous êtes un influenceur sans influence ! Un de plus !

      • Un inluenceur avec une énorme influence,ça s’appelle maintenant une tête de noeud.
        (mauvaise traduction de l’anglais: head node)

      • Je ne me suis pas manqué à moi-même en m’abstenant pendant quinze jours sur ce blog !

  67. Pourquoi écrit-on ?
    « J’ai écrit pour contrarier la programmation de mon entrejambe. » Nicole Caligaris

    Et vous, Maestro ?

    « Avril 2011, j’ai entre les mains un livre, sous couverture grise à bandeau blanc, publié en 1977 par les Publications orientalistes de France. Sur la page de faux titre, au crayon, le N° 204790. C’est un numéro d’écrou de la maison d’arrêt de Paris-La Santé, celui d’Issei Sagawa, qui m’a offert ce livre en avril 1982 ; cette date est portée, par-dessus des traces de gommage, au-dessus de celle de l’achat du livre peut-être : octobre 1981.

    « Je dois à Issei Sagawa la lecture d’un des monuments littéraires déterminants pour ma sensibilité esthétique et logique, cet Éloge de l’ombre de Junichiro Tanizaki, traduit du japonais par René Sieffert. »…

    Le paradis entre les jambes, de Nicole Caligaris paru chez Verticales (2013).

    • Et ceci Lormier frais du jour : « Une femme secrète du lait par la vulve ».

  68. Notez qu’il y en a deux ou trois à la fin qui disent des choses sensées… Qui sont-ils pour commenter Balzac !

    • Comme disait Victor Hugo parmi les grandes choses qui ne sont pas la guerre, il y a aussi l’instruction …

  69. Zorglub est persuadé que je suis dérangé parce que j’ai exhumé une exécution capitale sur YouTube !

    Franchement je doute de cette vérité particulière – d’abord de nombreux cinéastes ont reconstitué des exécutions célèbres – Charles d’Angleterre par ordre de Cromwell, Louis XVI et Marie-Antoinette et combien d’autres ! Attrait morbide peut être mais largement partagé .. cf YouTube.
    Victor Hugo a écrit un célèbre livre « Le dernier jour d’un condamné » l’exécution d’un berger d’Ivry qui avait assassiné atrocement une jeune fille de Paris fait-divers authentique – c’est son premier roman ou presque après Han d’Islande et Bug Jargal – en 1829. Hugo morbide ? Ben oui …

    • Victor Hugo est issu d’une famille de dingues … et ce n’est pas une métaphore !

      Comme disait le père des sœurs Mitford : Ma femme est normale, je suis normal et nos filles sont plus folles les unes que les autres !

      • Précisez votre pensée !
        famille de dingues du coté paternel, Lorrain, ou maternel, Breton ?
        Attention à votre réponse !
        Un avis gratuit :
        La mafia des Lorrains est plus dangereuse que la mafia des Corses, ou des Calabrais !
        Si vous n’êtes pas raisonnable, vous finirez comme Charles le Téméraire en 1477.

    • Peut-être vous échappe-t-il que d’un côté la scène est jouée de l’autre non ?
      Cinéma versus snuff movie, cette « simple » différence.

      Quelle information nouvelle, quel ajout à la compréhension du monde, quel regard complémentaire sur celui-ci apporte le film que vous nous proposez de regarder ?
      Aucun.
      On sait que les exécutions par pendaison ont existé et existent encore.
      Qui, sauf un esprit perdu, peut souhaiter y assister en direct ou par film interposé ?
      C’est une forme de complaisance sordide pour les plus méprisables instincts voyeuristes qui peuvent exister dans certains humains.

      Dans un film de cinéma, a fortiori dans un livre, la description d’une exécution (ou de toute autre violence) est au service d’une thèse, démonstrative d’un état d’un réel. Dans le cas de figure : rien, l’abjection pure et brute jetée en pâture aux êtres perdus.

      Mon pauvre Driout, je vous plains.
      Et il me plairait de mieux connaître le cheminement terrible qui vous amène à cet état. Ce fut certainement d’une grande tristesse et d’une immense cruauté.

  70. Puisque Driout convoque Victor Hugo pour se justifier:

    Adieu les vains soucis funèbres !
    On ne se souvient que du beau.
    Si toute la vie est ténèbres,
    Toute la nature est flambeau.

    Qu’ailleurs la bassesse soit grande,
    Que l’homme soit vil et bourbeux,
    J’en souris, pourvu que j’entende
    Une clochette au cou des boeufs.

    PS:
    Oui, il y a un contrepet .

  71. Vous savez qu’une nouvelle loi gouvernementale interdit les contenus haineux sur le net !

    Je suis chargé de l’appliquer sur Bonnet d’âne : donc pas de plaisanterie au dessus du niveau de la blague carambar !
    abcmaths si vous faites des contrepets tendancieux je suis obligé de vous dénoncer à la kommandantur !

    • Victor Hugo qui était extraordinairement dépourvu du sens du second degré détestait royalement Stendhal qu’il prenait pour la lie de l’humanité ! Un homme aux idées abominables selon lui …
      J’imagine que la ligue des esthètes présidée par Oscar Wilde aurait été bannie de la république idéale de Victor Hugo !

      • Stendhal ne faisait même pas tourner les tables – et riait comme un bossu au milieu des pendaisons, des champs de batailles et de l’incendie de Moscou, la Rome du nord !
        Un homme qui massacrait le sacré …

        P.S Ceci dit je crois que Stendhal était peut être un dilettante plus soigneux de sa personne que du reste de l’humanité – mais certainement moins fol-dingue que le père Hugo !

    • Pas de problèmes, la kommandantur est comme vous, elle comprend mal les contrepets.

      • Depuis cinquante ans j’essaye de traduire en langage clair la chanson de sœur Sourire : « Dominique, nique, nique … » il y a là-dessous un sens caché que je n’arrive pas à saisir !

  72. Par exemple Michel Onfray qui est un brave homme sans nul doute est persuadé que Freud est une vile crapule !

    Je ne sais pas combien de temps l’humanité va encore tourner sur elle-même mais je sais que Freud a laissé une oeuvre autrement plus considérable que celle d’Onfray le gentillet philosophe médiatique.

    Le sexe et la mort : deux spectacles qui fascinent et fascineront les hommes tant qu’il en restera encore un digne de ce nom – n’en déplaisent aux minus habens qu’ils se nomment Onfray ou Zorglub !

    • Je me demnde toujours s’il faut mettre au pluriel l’expression latine;question dormante et non résolue;

      Fut-il dire les « minus habens » ou les « minus habentes ? »

      SSi Madame Pinchon était en vie, elle me répondrait (surtout si le Maestro m’autorisait à me recommander de lui.)

  73. Le 11 septembre 2001 nous étions quelques milliards à regarder fascinés et horrifiés tout en même temps des hommes et des femmes se jeter du centième étage des tours du World Trade Center pour s’écraser 400 mètres plus bas !

    Que le premier qui n’a pas regardé ce spectacle vivant – et si morbide – jette la première pierre au reste de l’humanité si cela l’enchante !

  74. À quand quelques vidéos de décapitation en gros plan, idéalement après le viol de la victime ? Daech fournit volontiers.
    Ainsi nous profiterions du « spectacle qui fascine et fascinera les hommes dignes de ce nom », les vrais.

  75. Anne Acrouse
    a dit :
    « La maison de la photo ne se situe pas à la même adresse. Et les petites maisons du quartier ont cédé la place à de grands immeubles, c est bien moche . »

    Tout le monde ou presque indique que Sagawa habitait au 10 de la rue Erlanger.

    « La maison de LA photo « : vous voulez parler de la photo extraite de l’album conservé par Sagawa ,n’est-ce pas ?
    Sur cette photo,on ne peut voir le numéro de la maison.

    « ne se situe pas à la même adresse »: vous voulez dire ne se situe pas au 10, n’est-ce pas ?

    En tout cas, l’image que donne street view du 10 rue Erlanger est celle d’un petit immeuble-certainement construit avant 1980; ergo,il ne peut avoir été construit A LA PLACE de la maison où habitait Sagawa-maison qui a fort bien pu être démolie .

    J’ai cru comprendre que vous habitiez pas très loin de la rue Erlanger.

    Dans ce cas, si vous avez un peu de temps, vous serai-il possible d’aller jeter un coup d’oeil ?

    Vous n’avez pas besoin d’un protège-couilles pour sortir dans Paris; c’est un grand avantage,par ces chaleurs.

    A l’adresse ci-dessous, on peut voir et entendre Sagawa faire d’autres confidences (que dans les autres entretiens sus-cités)

    http://users.skynet.be/dosscrim/isseisagawa/index.html

  76. Tronche de vier réagit à la pétition de candidats au baccalauréat

    « On surveille bien sûr, mais ça a peu de chance d’aboutir », a réagi ce jeudi le Ministère de l’Éducation nationale au sujet de la pétition lancée sur Change.org par des candidats au bac 2019 concernant l’épreuve anticipée de français et intitulée « Série S/ES : Bac de Français 2019. Sujet trop difficile, demande de mieux noter ! ».

    https://www.lci.fr/examens/en-direct-bac-2019-sujets-physique-chimie-litterature-et-ses-corriges-epreuves-series-s-l-es-des-candidats-au-baccalaureat-2123268.html

    Que signifie la déclaration du Ministre ?

    « Ca a peu de chance d’aboutir »: si ça aboutissait, que se passerait-il ?
    On augmenterait les notes ? On annulerait l’épreuve et on en organiserait une autre ? en consultant les parents sur le choix du sujet ? ( On a songé à faire appel à des parents de candidats pour surveiller les épreuves.)

    « On surveille, bien sûr » :on surveille quoi ? Le nombre de signatures ? S’il augmentait beaucoup, la pétition pourrait aboutir ?

    Pourquoi le Ministre ne dit-il pas tout simplement qu’un examen est un examen, que le Ministère a donné son imprimatur aux sujets et que la pétition des candidats est nulle et non avenue ?

    • Non, Pierre s’est seulement joint aux Tchèques qui célébraient le 18 Juin dernier l’attentat réussi contre Reinhard Heydrich. La raclure de bidet tenant la vedette sur la vidéo de circonstance et en rien hasardeuse, organisa les représailles. Elles firent cinq mille victimes – deux villages rasés dans leur totalité.
      Pierre semble aborder la phase Tractation, je l’encourage vivement à poursuivre son travail.

      • Je ne suis qu’un misérable inculte.
        Que veut dire « Pierre semble aborder la phase Tractation » ?
        Je pressens une référence ciné ou littéraire, elle m’échappe pour les raisons ci-dessus.

  77. Magnétisme, tables et machines tournantes (suite)

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/lignes-a-haute-tension-un-risque-possible-pour-la-sante-des-enfants-20190621

    « Les champs magnétiques à basses fréquences, émis notamment par les lignes à haute tension, représentent un risque «possible» de leucémie chez les enfants qui habitent à proximité, a prévenu vendredi l’agence sanitaire Anses. Aussi, elle recommande «par précaution» de «ne pas implanter de nouvelles écoles à proximité des lignes à très haute tension», même si aucun lien de cause à effet n’est pour le moment démontré. »

    Doriout, s’il avait un brin de jugeote, investirait illico dans l’importation de couvertures isolantes. Malheureusement, il laissera probablement cette opportunité de faire fortune à un autre imbécile quelconque.

    PS : si Lormier s’inquiète des « actions glocales », d’autres flipperont sur des « risques possibles » et leur pendant : les « risques impossibles »

    • Isse Sagawa, bien que fort ignorant de l’anatomie,a su tuer d’une seule (toute petite) balle dans la nuque Renée-qui, d’après le récit qu’il en fait , n’a pas souffert et quasiment rien senti.

      Action LOCALE,ciblée et hyper-efficace.

      Les Japonais sont des maîtres dans l’art de l’abattage.

      Ils ont par exemple une méthode pour tuer les anguilles qui évite que la chair ne soit gâtée par quelque sécrétion hormonale (stress, adrénaline…)

      Je crois que dans Le Corsaire Triplex, de Paul d’Ivoi, des cannibales endorment et attendrissent leur futur dîner avec du camphre.

      Sagawa avait certainement beaucoup réfléchi à la meilleure façon d’éviter tout stress à sa victime.

      Mais, il ignorait des choses élémentaires (comme le fait qu’entre la peu d’une fesse et la chair d’une fesse il y a une épaisse couche de graisse .)

      On le voit sourire aujourd’hui de sa naïveté d’alors.

  78. Le 21 juin 2019 à 1 h 33 min,AnneAcrouse a dit :
    La rue Erlanger est telle que la montre Google mais … la maison en question est bien au 10 ( mea culpa ), elle est dans la cour. Un peu changée, mais on retrouve bien les immeubles voisins et le toit sur la droite. J ai toujours cru que c était dans le bâtiment côté rue.

    Merci beaucoup pour les précisions que vous apportez.
    Si je comprends bien, la maison où habitait Issei Sagawa est dans la cour (ou plutôt le jardin) du 10 de la rue Erlanger.

    Est-ce bien ça ?

    Google street view nous montre la façade du 10 mais pas la maison;et sur l’image-satellite, on ne voit qu’un toit (j’ai suivi le lien.)

    Beaucoup d’auteurs de « promenades dns Paris » déplorent le fait qu’aujourd’hui l’accès à ce type de bâtiment caché soit presque toujours fermé.

    Auteuil est plein de ces petits hâvres champêtres et minuscules: le hameau Boileau, la Villa Montmorency (où habite Carla Bruni)…

    On n’entre pas Villa Montmorency comme dans un moulin.

    Il est très probable que le jardin du 10 rue Erlanger soit inaccessible.

    Votre histoire est suturée en un point avec ecelle du cannibale.

    « En 1981, une de mes camarades de P1 aux Saints Pères occupait une chambre de bonne au 59 rue Bonaparte où on rentrait bosser, déjeuner voire tenter des recettes bizarres comme l omelette au chocolat ( c était pas bon ). Etait ce avant ou après le concours de juin, je ne sais plus, mais quand le nom de la victime a été connu, elle était bouleversée car cette pauvre jeune femme vivait au même étage… »

    • Un vrai spécialiste de Breton, que je connaissais bien. L’un des deux complices avec lesquels j’ai commis des manuels scolaires, dans les années 80? travaillait avec lui.

  79. « J’étais chargé de cours à Paris III-Censier en 1981, quand un étudiant japonais qui y faisait ses études, Issei Sagawa, tua et dévora en partie une étudiante hollandaise, Renée Hartevelt.  »

    Souvenons nous que dans la version initiale, ce n’était pas 1981 mais 1983.

    L’histoire d’Il Maestro est suturée à celle du cannibale;le brouillage chronologique de la première version indique que l’auteur n’a pas encore totalement cicatrisé.

    Issei Sagawa n’est-il pas le symétrique d’Il Maestro:il a bouffé une femme et Jean Paul Brighelli,lui, s’est fait bouffer par les bonnes femmes.

  80. Bac 2019, le Vespéral publie un salmigondis victimaire produit par des lycéens du 93 :

    http://dl.free.fr/jQ51BOoHH

    A toutes fins utiles, je signale que « salmigondis » n’est pas une insulte raciste. On n’est jamais trop prudent avec les mal comprenants.

    • Un ami qui était à l’époque professeur de lycée me raconta qu’un jour il reçut des parents fort courroucés ,persuadés que le mot « dilettante » qui figurait dans une appréciation du bulletin était insultant.

      Il y avait un Larousse dans la salle où il recevait les parents; il l’ouvrit à la bonne page et le leur montra.

    • Et tu t’y connais en « salmigondis » avec tes commentaires encore moins clairs que des trous de taupe, constitués de 55% de n’importe quoi, 44% de retours à la ligne et 1% de « j’aimerais bien que lormier me réponde pour me faire reluire le pif ».
      Pitoyab’ !

      • Pauvre roquet à l’imaginaire si étroit qu’il comprend pas peu : ici, je ne produis pas des commentaires pas plus que je n’écris pour éclairer des ados mal comprenants et encore humides de leur mère.

    • C’est si bien écrit, dans l’ensemble, que je suspecte un peu d’ajout de main d’œuvre non déclarée — clandestine, quoi…
      Et ce qu’ils disent est vrai — quoique d’une naïveté terrible.

      • Évidemment, vous avez raison.
        Ces petits lycéens ne sont que des marionnettes, comme l’autiste suédoise qui pleurniche sur le climat.
        Derrière toute cette mascarade, on trouve de détestables Goebbels antifas, qui veulent refaire le coup de l’incendie du Reichstag.
        Des idiots bien utiles à la micronie !

  81. C’est dans le film « 8 mm » avec Nicholas Cage que l’on s’enquiert d’un film de snuff-movie ! Y-a-t-il une différence essentielle entre un film-simulacre et un film-réaliste ? Même pas à mon avis … ceci dit peut être que Brighelli recherche pendant le temps de ses vacances des films de flagellations extrêmes dans les bas-fonds de Marseille !
    Y-a-t-il un monstre voyeur au fond de JPB ? C’est pas impossible … du coup je suis pas sûr que Zorbit va pouvoir rester à commenter sur le blog du monstre !

  82. Dans mon enfance on mettait le « carré blanc » à la télé pour les spectacles un peu osés – dans les années soixante cela n’allait pas bien loin !
    Je me demande si JPB ne ferait pas mieux d’afficher une signalétique spéciale pour épargner la sensibilité du petit Z ?

  83. Terra Nova, promoteur de lendemains qui déchantent, réinvente la dilatation du « temps éducatif » :

    https://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/ouvrir-ecoles-et-colleges-pendant-les-vacances-une-piste-pour-etaler-le-temps-educatif-1031133

    Enfin, une reprise en main de ces foutreriens de profs dont les trop longues vacances les poussent à partir vers d’étranges et lointains pays excessivement caniculaires alors qu’ils pourraient avoir aussi chaud dans des préfabriqués bien de chez nous.

    • Un oblongueur est quelqu’un qui, par étirement unidirectionnel ,transforme un carré en rectangle.

      Comme les quatre côtés d’un carré sont de longueur égale,comment l’oblongueur choisit-il le côté qui va être la longueur du rectangle ?

      Arbitrairement ?

      Beaucoup de pubs pour parfums ou vêtements de femmes montrent de belles femmes aux « narines dilatées »; le terme n’est-il pas impropre ?

    • Je ne sais pas s’il traîne dans Terra Nova de vieux restes de chrétiens de gauche, mêlés à des communistes qui regrettent les CEMEA et le bon vieux temps des camps de la jeunesse encadrés par de vaillants penseurs dévoués à la bonne cause, mais il faudrait que ces braves gens viennent voir ce que sont les lycées de nos jours. Pas un élève n’acceptera de revenir mettre les pieds dans un bahut pendant les vacances.
      Ceux qui ont les moyens partent , et au pire ( au mieux ) il y a toujours des grands-parents accueillants au dire de mes élèves. Les autres, on a déjà du mal à les faire venir en cours pendant l’année scolaire. Alors, on imagine pendant les vacances !
      J’aime ces journalistes qui parlent de l’EN alors qu’ils en sont si loin !

      • On leur donne bien assez de temps pendant l’année scolaire, il faudrait juste qu’ils bossent à la maison, comme de vrais lycéens (je ne parle pas de la période d’été) !

  84. Action LOCALE ?

    J’ai voté;soyons 4,7 millions à le faire; ne laissons pas à Toufriquet la joie de pouvoir dire: »vous voyez, il n’y a qu’une minorité qui refuse la privatisation. »

    Le plus dur pour Lormier a été de prouver qu’il n’était pas un robot.

    Comment définir le LOCAL s’agissant d’un clic sur internet ?
    L’addition de 4,7 millions de clics est-elle LOCALE ?
    Peano a-t-il été banquier ?
    Est-il nécessaire d’avoir été banquier pour s’intéresser aux nombres entiers ?

    https://www.referendum.interieur.gouv.fr/

  85. Le 21 juin 2019 à 9 h 12 min, Dugong a dit :

    « si Lormier s’inquiète des « actions glocales », d’autres flipperont sur des « risques possibles » et leur pendant : les « risques impossibles »e
    Piètre tentaive d’escroquerie intellectuelle.

    Lormier ne « s’inquiète pas des « actions glocales », Lormier vous a montré que vous n’aviez pas donné de définition du mot LOCAL et que d’autre part vous ne faites pas de distinction entre acte et action.

    Mal torché par Driout ??

    • La merde a une effusion locale et une odeur tenace qui tend au global !
      Ceci dit je crois que vous êtes ici le maître-es-merdes comme JPB est le maître-es-fouets !

      • Pierrot, tu deviens vulgaire. J’aurais presque envie de te donner des conseils qu’on donnerait à un commentateur débutant :
        Ne dépasse pas 50 mots, vazimollo sur les adjectifs, pisse un chouïa poétique, sois sincère ou tout comme. Franchement, le reste suivra…et t’auras ton bac !

        • Hervé

          Tu es gentil-mignon tout plein ! Ceci dit Lormier a quatre fois ton âge – et dans le grand âge on rejoint le premier âge on redevient scatophile !

          Donc voilà que tu ne comprennes rien à rien c’est normal – cela te passera comme le reste ! Comme les dents de lait en somme …

  86. Je suis en train de lire Théologie portative de D’Holbach.

    Je vous le conseille vivement. Je n’ai jamais fait une surveillance avec autant d’entrain.

    • J’aime bien celle-là :

      « Luxure. Péché capital sur lequel le bon Dieu n’entend jamais raison. Par une grâce spéciale, les Prêtres et les Moines en sont exempts ; la Grâce, à point nommé, leur vient nouer l’aiguillette. Un Moine paillard est un être de raison. L’on sait d’ailleurs que, pour les Prêtres, la fornication est un cas réservé. »

    • Quand je pense que Voltaire ne l’aimait pas — mais il préférait le déisme, qui range les prolos sous l’égide d’un dieu vague, à l’athéisme, grâce auquel on finirait presque par se croire tout permis.

  87. Le 21 juin 2019 à 10 h 27 min, Dugong a dit :
    Bac 2019, le Vespéral publie un salmigondis victimaire produit par des lycéens du 93 :

    J’ai lu ce texte.
    Il est bien écrit. (j’aurais mis un trait d’union à marteau-piqueur et j’ai relevé une coquille typographique-manque une espace quelque part.)

    Ce n’est pas un « salmigondis ».

    Pour savoir si c’est « victimaire », il faudrait vérifier si l’énoncé des faits est conforme à la réalité.

    Bien sûr,il y en a qui passent leur temps à synthé-Roger sur le « concept épitémologiquement douteux de hard fact. »

    • Calibre 45, c’est presque trop.
      Le Glok 17 est bien suffisant pour faire le ménage.

      • Maestro,

        Vous n’avez encore jamais tué,que je sache, disais-je récemment.

        J’ai des doutes.

  88. Pour en revenir à mon dada … car j’ai aussi les miens il ne faut pas croire !

    Le charlatanisme de Freud sera toujours plus intéressant aux yeux du monde éclairé que les contes moraux d’Onfray malgré le soutien du brave peuple qui n’en peut mais !

    • Pourquoi s’intéresser à deux fourmis qui se battent à l’ombre de la semelle de Lacan ?

  89. Il faut remarquer qu’il n’y aucune entrée à ‘local » ou à « action » dans le précis la théologie portative.

  90. « je ne produis pas des commentaires pas plus que je n’écris…blablabla »

    Pff, dans le genre « j’écris ça, j’écris rien », c’est sûr que t’es le meilleur !
    Sans rire maintenant, tout ce que t’as produit ici depuis tant d’années ma grosse duduche, c’est rien que des vieux débris archaïques de « recul critique ».
    Je me suis penché sur la question: l’authentification est en cours, je te tiens au courant, mais lesdits débris sont dans un état qui ne laisse guère d’espoir.. hurkhurkhurk.

    • C’est ça. Roquet veut se lancer dans une compil’. N’a même pas idée de tout ce qui lui manquera, lui qui croit que rien n’existait avant lui.

      Pauv’ bête à petite bite.

    • Ouch !
      Vous aviez déjà beaucoup d’amis … vous venez de compléter la collection !
      Bravo !

      • Une collection n’est jamais complète. IL manque toujours une pièce rare…
        Je travaille donc à l’agrandir.

      • J’ai aimé « les cervelles ingénieusement évidées » par les intelligences perverses des zipéaires et autres zigènes.

  91. Merci pour cet article. En revanche, il y aurait fort à dire sur la réforme qui s’annonce. Je soumets à votre attention un tout petit extrait ( sur Stendhal, ce n’est qu’un extrait mais vous allez déjà pouvoir juger ) . On a la même chose pour La Fontaine… Et tout est du même tonneau. Quand j’ai reçu cela, je suis restée sans voix. Ce document émane de notre inspection et ce sont les préconisations qui nous ont été envoyées pour étudier les oeuvres au programmes. J’aimerais assez avoir votre avis. Inutile de vous dire que mes collègues qui voyaient rouge jusqu’à présent à l’idée d’étudier autant d’oeuvres intégrales, celles pour qui Racine est égal à Moujawachose, ont poussé un soupir de soulagement. Ouf! Rien ne change! On peut continuer. Vous apprécierez « le nuage » de mots. Nous avons eu droit aussi à des « moments » de grammaire à un autre endroit. Le « cours » de grammaire étant réac. bien sûr.

    « Stendhal, Le Rouge et le Noir – Parcours : Le personnage de roman, esthétiques et valeurs
    Accompagner le lecteur dans l’OI et organiser l’année
    Comment préparer l’élève à la lecture de l’OI ? Quel accompagnement de sa lecture (en vue, notamment, d’une détermination progressive du choix de l’oeuvre à défendre) ?
    Découvrir Stendhal par la BD : Catherine Meurisse, Mes hommes de lettres, par un manga, série Mangas News, 2008.
    Découvrir l’oeuvre par l’écoute d’extraits lus par Yvan Le Bolloc’h, 4 heures d’enregistrement. (CD disponibles dans certaines bibliothèques municipales)
    Inventer l’histoire à partir des titres du sommaire puis vérifier par la lecture.
    Entrées par
    – un panorama des couvertures : quelle représentation l’élève choisirait-il ?
    – les titres : construire un nuage de mots : qu’apprend-on du personnage ?
    – les épigraphes
    – l’ouverture du film de Claude Autant-Lara
    – la géographie du personnage
    – tout ce qui se rapporte au rouge et au noir (voir par exemple le travail de Michel Pastoureau)
    Constituer une compilation de témoignages de lecteurs : en quoi Le Rouge et le noir a-t-il changé ma vie ?
    Projection de scènes d’une adaptation cinématographique de l’oeuvre. À partir de celles-ci, on demande aux élèves de retranscrire ce qu’ils ont vu en n’hésitant pas à imaginer les sentiments et pensées des personnages. Puis confrontation de ces travaux d’écriture avec les passages correspondants du livre.
    Lecture du dossier de certaines éditions qui restituent des passages des lettres de Berthet (jeune homme dont l’affaire a inspiré l’auteur pour son oeuvre). À partir de ces extraits, lectures des passages de l’oeuvre qui s’en sont directement inspirés.
    Lecture comparée de plusieurs résumés puis inviter les élèves à construire leur parcours de lecture de morceaux choisis.
    Recherches sur des oeuvres inspirées de faits divers : Madame Bovary, L’Adversaire (Emmanuel Carrère)…
    Travail à partir du manga adapté et confrontation avec l’oeuvre originale.
    Commencer la lecture avec l’entrée au séminaire de Julien, la première partie étant présentée par le professeur. »

    • Vous ne semblez pas connaitre le système éducatif des Yankees, qui inspire votre chef.
      Aux USA, les élèves des collèges et des lycées, n’apprennent RIEN, à part l’hymne national, et ils font du sport.
      L’objectif , inavoué forcément, est de faire la même chose en France, malgré les résistances très fondées, combats d’arrière garde.
      Pour la finalité, consultez Aldous Huxley. Tout y est.

      • Malheureusement ils « font » de la musique ! Je ne pensais pas que cauchemar ambulant parviendrait jusque chez moi dans ma lointaine province – mais c’est advenu et depuis 19h des grosses caisses tambourinent à mes oreilles !

      • Mon cher Savonarole, je ne découvre rien. Je vis avec ces collègues qui pratiquent et revendiquent ce genre de choses depuis des années sur le dos des élèves. Je suis juste outrée qu’une réforme soit déjà dévoyée avant même d’être initiée et par la hiérarchie censée la respecter de surcroît. Il y a de quoi être écoeurée quand même!
        Plus aucune réforme n’est possible dans l’EN. On le savait mais on espère toujours qu’on va pouvoir faire quelque chose. A tort. Saleté d’espoir.

        • « Ce document émane de notre inspection »

          Il va falloir qu’ils se calment, qu’ils se méfient car beaucoup de parents non affiliés aux associations de parents d’élèves, ignorant totalement ce qu’il se passe dans l’enseignement et seraient très surpris de lire un torchon pédagogique pareil (à partager tout azimut sur FB). Que les connards de parents, anciens LR, qui se sont réfugiés chez Macron aux Européennes touchent du doigt ce que leur réserve leur Toufriquet made in dollars pour leurs progénitures. Bien fait pour leur pomme.

        • Perso je ne suis pas contre une réforme, puisque les nouveaux programmes sont plus difficiles, dans les matières de spécialité. Ensuite j’espère que le taux de réussite va baisser pour redonner un sens à ce diplôme.
          Et enfin, je suis consterné que les profs fassent une grève, pour effectivement bloquer et retirer cette réforme ; typique des corps de fonctionnaires. Les professeurs vont en majorité continuer à enseigner à des lycéens leur matière, cela ne change pas vraiment, et ils auront peut-être un peu plus d’annualisation dans leur EdT ; c’est grave?

  92. Le Vespéral produit une liste des « 100 romans qui ont le plus enthousiasmé « Le Monde » depuis 1944 ».

    Racontant comment Pierre-Henri Simon, alors feuilletoniste du « Monde des livres » était passé à côté de « Belle du seigneur », le Vespéral excuse à l’avance ses « critiques » qui ne reçoivent plus dix mais cinquante, parfois cent livres par jour…

    https://www.lemonde.fr/culture/article/2019/06/21/les-100-romans-qui-ont-le-plus-enthousiasme-le-monde-depuis-1944_5479594_3246.html

    Cela signe l’urgence pour un tel canard de se doter d’un système expert, pardon, d’une intelligence artificielle à qui les services-presse des maisons d’édition fourniront trois (3) courts extraits pris au hasard dans chaque bouquin afin de pondre une analyse statistico-comparative assortie d’une note de 0 à 5 étoiles comme chez amazon.

    Que dire de la liste ? Une critique douce comme une Savigneau avait repéré « Pastorale américaine » mais aussi « Inceste » de chez Mââme Angot. Cette année là, quatre-vingt-dix-neuf (99) chefs d’oeuvre sont-ils passés au pilon ?

    En attendant, ces 100 bouquins vont peut-être faire des lots dans les librairies au détail. De quoi occuper 2 bons mètres linéaires sur une ou deux étagères.

    • Une liste qui comporte l’Amant est forcément très aléatoire…
      Et 100 en 70 ans, c’est absolument énorme. Je serais bien en peine d’en citer 100 qui en vaillent la peine depuis les débuts de l’humanité. Gide en avait cité 10, et ça lui paraissait énorme (et il n’y avait dedans que deux romans français, les Liaisons et la Chartreuse de Parme).

  93. La musique c’est faire de le moins de bruit possible – cette nuance n’a pas du tout été introduite en cours de musique.

    Ce qu’on appelle la funeste fête de la musique c’est le jour des fous où l’on carnavalise à qui mieux mieux … je sais il faut bien que le peuple se défoule !

    • Malgré une intense préparation, on voit par là que dorioute n’est pas encore prêt pour Hellfest…

  94. Le Figaro Vox:

    La réforme du lycée en cours saura-t-elle redonner davantage d’importance à l’enseignement des lettres?

    « Il y a deux choses dans la réforme Blanquer. D’un côté une réorganisation des filières, de l’autre de nouveaux programmes. Il est trop tôt pour dire si la conjonction de ces deux éléments — déjà contestés par des enseignants qui pensent que leur liberté pédagogique devrait l’emporter naturellement sur l’intérêt de leurs élèves — remettra un peu de bon sens, un peu de savoir, dans des cervelles ingénieusement évidées. »
    Jean Paul Brighelli

    Si Jean Paul Brighelli avait dit ce qu’il sait et pense de la réforme Blanquer,l’entretien aurait-il été publié ?

  95. Tronche de vier réagit à la pétition de candidats au baccalauréat

    « On surveille bien sûr, mais ça a peu de chance d’aboutir », a réagi ce jeudi le Ministère de l’Éducation nationale au sujet de la pétition lancée sur Change.org par des candidats au bac 2019 concernant l’épreuve anticipée de français et intitulée « Série S/ES : Bac de Français 2019. Sujet trop difficile, demande de mieux noter ! ».

    « Ca a peu de chance d’aboutir »
    De qui cela dépend-il ,sinon du Ministre ?

  96. « De la même façon qu’il y a des cercles vertueux, où l’exigence construit chaque jour une plus haute exigence, il existe — et nous sommes en plein dedans — des spirales qui visent les abysses. »
    Jean Paul Brighelli

    Un examen exigent,voilà qui pourrait être un bon moyen d’enclencher un « cercle vertueux » mais Brighelli prône la suppression pure et simple du baccalauréat .

    • On mesure les pressions (in)amicales qui s’exerceront sur ceux qui seront chargés du futur contrôle continu (40% dans un premier temps *)

      * taux fixe, au départ, comme la csg…

  97. Le 21 juin 2019 à 18 h 26 min,
    Gabrielus
    a dit :
    A 0’29 » je crois reconnaître ma 1ere voiture,
    une fiesta jaune pétant, millésime 77 !

    Vous avez raison,c’est une Ford Fiesta;la vôtre était-elle jaune aussi ?
    La carrosserie de la Fiesta a bien changé,d’année en année.

    Qu’est-qui fait qu’une ligne se démode ?

    La Maserati Ghibli dont rêvait dobolino enfant paraît si ringarde aujourd’hui !
    La Porsche Panamera ,si sexy au début, commence à avoir l’air pataud.

    Aux Etats Unis,c’est bien connnu, la voiture est étroitement liée à la sexualité;dépucelages et défloraations exigent des banquettes larges et je conjecture que bien peu de Fiesta ont ,outre Atlantique ,abrité des ébats fougueux.

    Qu’est-ce qui vous fait vous souvenir de votre première bagnole ? Ce n’est pas ce qu’on remarque le plus dans cette bande à l’aise.

    • Roquet besognera sa pouffe sur la banquette défoncée d’une Opel Ascona ou d’une Nazda Laputa déglinguée et aux roues volées depuis lurette que sa mother lui aura payée.

    • Le réseau, très dense et sans équivalent, des lycées français à l’étranger recrutait ses élèves parmi les élites locales et les expats mais aussi des enfants brillants de parents démunis via des bourses. Un bon moyen de fabriquer de la future élite francophile à pas trop cher.

      Ce n’est plus le cas depuis longtemps sauf exception qui confirme la règle. Que ces boîtes coûteuses ferment ou fassent cracher au bassinet, je m’en balekhs.

      Quant aux profs, on peut difficilement créer une meilleure ambiance entre ceux qui sont recrutés directement en France avec un (très) haut salaire et ceux recrutés en contrat local, souvent des conjoints d’expats, payés des clopinettes *.

      J’ai bossé à l’étranger pendant assez longtemps sur le tard mais jamais dans ces boîtes. On sentait bien que ceux qui y grenouillaient retenaient leur respiration entre leur domicile et l’entrée du lycée…

      * la clopinette est une devise qui dévisse depuis lurette sur le marché des changes?

      ** je me souviens avoir fait passer l’oral du bac à Alger dans les années mille-neuf-cents-Chirac, à la réouverture du lycée de Gaulle. Le proviseur nous expliquait que, les soirs de réunions parents-profs, la nomenklatura militaire se pointait et devait déposer son artillerie personnelle au sas d’entrée qui se transformait rapidement en pub pour les grandes marques de flingues. Je ne sais pas s’il y avait des uzi ou des desert eagles…

      • Si les lycées français à l’étranger publiaient l’évolution du nombre d’autochtones boursiers, on y verrait plus clair…

      • Hmm… Des militaires algériens avec des PM israéliens… Où va le monde… !

        • Pour avoir la qualité, il faut parfois s’élever au-dessus des petites fâcheries.

          • Un jour,j’ai demandé à un épicier « arabe » (en France) d’où provenaient ses excellentes dattes Medjoul; de Tunisie ?
            D’Israël,m’a-t-il répondu sans le moindre sourcillement.

    • A Singapour, une année scolaire dans un lycée privé international haut de gamme (système anglo-américain) coûte 45000€. Les parents, du moins ceux que je connais, pensent non seulement que le niveau intellectuel et scolaire est à la hauteur du coût mais aussi que, côté fréquentation, leur fille ne côtoiera que ceux qui ont une case en trop. Tout-à-fait ce qu’ils recherchent…

      • Eh bien j’appartiens à un système — passé, je le reconnais — où l’on pouvait fréquenter un très bon lycée gratuitement — j’en suis sorti, et j’arrivais de nulle part. Et où le problème n’était pas de savoir qui on fréquenterait, mais jusqu’où on monterait — par excellence académique. L’Enseignement pour moi n’est pas une marchandise.
        Je suis expert en préparation aux oraux des écoles de commerce — vous savez, se mettre en valeur en 15 minutes. On m’a même suggéré de monnayer ce savoir — mais j’ai un vrai plaisir à l’enseigner, et ça me paye de tout. C’est si difficile à comprendre ?

        • Tout-à-fait d’accord avec vous, ce système passé avait le mérite de s’intéresser au mérite justement. Les élèves et étudiants méritants passés au crible forgeaient une véritable élite, dont vous faites partie…(ceci dit en toute sincérité, pas de flagornerie)

          Je cherchais simplement à souligner l’incroyable concurrence à laquelle sont confrontées les familles en Asie, lycée de Hong-Kong compris.

          Le rythme de travail des jeunes asiatiques, et de la même façon, celui des loisirs, interprétés aussi comme outils de performance, sont surprenants. L’investissement financier et le rôle éducatif des parents (de la mère surtout) met les établissements dans la même logique de course aux diplômes et de concours de réputation, qu’ils monnaient.

          Je suis pour le retour au mérite. Vous savez…cet affreux gros mot que plus personne n’ose prononcer.

    • Ne désespérons pas ! Bel article de la Provence sur le sujet ce matin !

  98. Le 21 juin 2019 à 15 h 12 min,Jean Paul Brighelli
    a dit :
    « …ce qu’ils disent est vrai — quoique d’une naïveté terrible. »

    ( à propos de la tribune de lycéens du 93)

    Dans leur tribune ,les lycéens citent un rapport parlementaire:

     » rapport parlementaire du comité d’évaluation et de contrôle des politiques publiques sur l’évaluation de l’action de l’Etat dans l’exercice de ses missions régaliennes en Seine-Saint- Denis. Déposé à l’Assemblée nationale le 31 mai 2018, ce rapport était dirigé par les députés François Cornut-Gentille (Les Républicains, Haute-Marne) et Rodrigue Kokouendo (La République en marche, Seine-et-Marne). Nous savons aujourd’hui que, pour les personnels par exemple, « le moins bien doté des établissements scolaires parisiens reste mieux doté que le plus doté des établissements de la Seine-Saint- Denis », comme l’a souligné le sociologue Benjamin Moignard, interrogé pour ce rapport.  »

    Les rapporteurs sont-ils aussi d’une terrible naïveté. »

    • Méthode éducative suite :
      Sait-elle seulement que sur cent serial killers dans le monde, on en répertorie quatre-vingt aux USA ? Je dis ça, je dis rien.

    • Dingo.
      Ils peuvent toujours tenter de nous expliquer le bien fondé de leur méthode, il va falloir qu’ils assument. Il y a 30 ans, un proche s’est présenté dans une fac américaine et a pu gratter deux année grâce à son bac C. Sa fac terminée, il est rentré dans une major de l’informatique par le biais d’épreuves éliminatoires et fut convoquée par la direction étonnée de ses résultats 100 % positifs, ils n’avaient jamais vu ça.
      Nous ne sommes à 40% d’enfants ne sachant pas lire à leur entrée en sixième. Ne serait-ce que 10% c’est déjà inadmissible. Et s’ils pensent que ces 40% seront mis sous le tapis après leur départ en retraite, ils se trompent. S’ils pensent que ces 40% sont une norme banalisée, ils se trompent. Il l’a traîneront comme une honte absolue, parce que s’ils pensent qu’il n’y ait jamais personne pour leur demander des comptes, ils se trompent également. Il faudra un jour qu’ils nous fournissent l’explication de cet acharnement à détruire durant près de quarante ans. Ils finiront leurs jours avec un 40% gravé dans la tête, ils le penseront si fort qu’il apparaîtra sur leur front en clignotant. Bande d’enf***.

  99. Faut-il empailler les cannibales ? Bien entendu après la mort naturelle de Sagawa on pourrait rapatrier sa dépouille au musée de l’homme de Paris comme exemple de survivance de rite primitif dans une société évoluée.

    • Empailler les cannibales ?
      Est-ce la canicule qui vous emballe pour déclamer de telles sornettes?

      • Pour tout potage … je remangerais bien un contrepet d’abcmaths histoire de me mettre en bouche !

  100. Faut-il empailler les professeurs d’élite style Brighelli ? J’aurais bien fondé un musée de la pédagogie nationale avec comme mode-natura du pédagogue français Jean-Paul Brighelli empaillé sur son socle accueillant les visiteurs émus de tant de science dans si peu de corps !

    Du coup je me sentirais un peu comme le magicien d’Oz de l’éducation nationale – vous savez ce pays imaginaire avec ses sorciers des quatre points cardinaux.

  101. Savez-vous ce que c’est que le glissisme ? C’est suivre sa pente naturelle qui vous ramène inexorablement à votre point d’origine : l’ignorance parfaite de toutes échelles de savoir.

  102. Les « élites » françaises sorties des meilleures écoles sont devenues tellement confuses qu’elles sont simplement incapables de mettre à jour de la technologie leurs réacteurs nucléaires – l’EPR normand est devancé par l’EPR chinois car les Chinois du moins ont gardé les idées claires !

    Le désastre intellectuel est pour le coup très profond ! De Notre-Dame à Flamanville …

  103. Un des signes probants de cette confusion c’est le « en même temps » élyséen – organiser ses idées pour rendre clair son savoir c’est déjà organiser de manière séquentielle le déroulement temporel des choses.
    On fait un schéma pour s’aider … un petit dessin vaut mieux que cent longs discours le plus souvent ! Cf diagrammes de Feynman en physique nucléaire …

    • Il paraît même que c’est un petit bouquiniste de banlieue qui a expliqué aux chinois comment monter le zimbrec de l’epr en se basant sur son expérience des notices de montage ikhonographique de bibliothèques suédoises.

      • Je vends aussi des cd ! Donc j’ai une grosse expérience sur l’empilement des octets musicaux … Dugong cherche toujours à me diminuer ! J’ai deux cordes à mon arc …

  104. Recommandation de lecture :
    12 règles pour une vie
    un antidote au chaos
    de Jordan B. Peterson
    https://www.lalibrairie.com/livres/12-regles-pour-une-vie–un-antidote-au-chaos_0-5528215_9791036603075.html

    Jordan Peterson est un psychologue clinicien, Canadien anglophone, qui délivre de bonnes leçons comme celle-là :
    Avant de vous occuper des affaires des autres, balayez devant votre porte.
    Et aussi
    Le but de la vie n’est pas d’atteindre au bonheur, mais de surmonter des épreuves.
    Pour une fois, la traduction en Français est bonne.
    Cette ouvrage de référence s’est déjà vendu à plus de 3 millions d’exemplaires dans le monde.

    Après, libre à vous d’acheter les fadaises de nains à talonnettes, tirées à 300.000 exemplaires, qui vous expliquent que la vie est une suite d’épreuves.

    Mon conseil :
    Preferrez l’original à la vilaine copie hongroise, trop bling-bling.

    • Encore une resucée moisie de tous ces bouquins khultes qui traînent à la Procure…

      • Ah ! les sciences ocul-tes … cela se vend très bien de bouche à oreille comme disait Jean Paulhan.

  105. Je me méfie du trop de vertus … politiques ! Elles assoupissent les sens …

    Brighelli c’est un vicieux qui a gardé les idées claires ! Pour atteindre à son but il est prêt à toutes les entreprises – le sexe est un bon chef d’entreprise qui saisit toutes les opportunités d’action.

    • Comment garder l’esprit en éveil ? Voilà une excellente question pédagogique …

  106. Prenez Carlos Ghosn : il était motivé par l’argent – il piquait avec furia dans les caisses de ses sociétés – mais son esprit de chef d’entreprise était à l’affut … juste qu’il n’a pas vu que se dressait en face de lui le sentiment national japonais – cette passion nationaliste puissante qui anime le cœur du Japon.
    En quelque sorte l’affrontement du vice et de la vertu !

  107. Le en même temps relève de l’injonction contradictoire, technique de manipulation bien connue.
    Cette technique des manipulateurs pervers se retrouve dans les magazines féminins, ou les sites Internet dédiés aux girls.
    Le discours contient deux composantes :
    L’injonction à devenir une parfaite working girl qui ne lâche rien, parfaite petite exécutante du capitalisme de connivence.
    L’injonction à se libérer des vieux tabous traditionnels en pratiquent le lâcher-prise.
    Bref, la femme doit se conformer à deux injonctions :
    De 9 heures du mat à 19 heures, elle ne lâche RIEN.
    A 19h01, virage à 180 degrés et elle lâche complétement prise, pour faire n’importe quoi.
    Souriez, vous êtes manipulés !

    • Pour résumer le propos :
      Micron est un manipulateur pervers, et en même temps, un pervers manipulateur.

      Comme cet état de fait devient trop patent, on nous enfume avec les voyages de grand-mère Brizitte, qui n’ont qu’un très lointain rapport avec les vrais problèmes de notre cher et vieux pays.

    • Hier soir il n’y avait que des femmes comme musiciens invités à l’Elysée – étaient-elles en mode lâcher-prise ou en mode je-casse-la-baraque à coups de décibels ?

  108. Le 22 juin 2019 à 12 h 50 min,
    Gabrielus
    a dit :
    Je réponds : oui, la mienne était jaune canari aussi. D’où ma réaction.

    Barry Mazur a écrit un livre (Imagining numbers,particularly the square root of minus fifteen) dans lequel une « tulipe jaune » tient une place centrale.

    Il semble que pour vous aussi, le jaune ait une grande importance.

    • Non c’est le vert puis le rouge. Mon côté Stendhalien.
      Quant aux nombres complexes, j’imagine que ce n’est pas si simple ; mais certains ont essayé de représenter leur argument en couleur pour obtenir suffisamment de dimensions.

  109. Boris et Guillaume

    Scènes de ménages à l’Anglaise.

    Quand Guillaume le bâtard, plus connu sous le nom du conquérant, voulut prendre épouse et il choisit Mathilde de Flandre, pourvue d’une belle dot.
    Mathilde de Flandre fit sa mijaurée en s’offusquant de la bâtardise du futur.
    Pour faire taire les courtisans, les deux futurs s’enfermèrent dans une chambre.
    Les courtisans derrière la porte entendirent une version hard de la mégère apprivoisée, avec beaucoup de bruit et de fureur.
    A la sortie de la chambre, Mathilde annonça aux courtisans qu’elle consentait à épouser Guillaume.
    Quant à savoir ce qui s’était réellement passé dans la chambre, le doute reste permis.

    Et Boris Johnson et sa copine ont rejoué la même pièce à Londres.
    Remboursez !

  110. « je me souviens avoir fait passer l’oral du bac à Alger dans les années mille-neuf-cents-Chirac, à la réouverture du lycée de Gaulle ».

    Ah duduche 8 h 04 min, toujours coincé dans son rétro à nous raconter sa vie d’avant, de ce temps qui était le bon temps où ses élèves de la savane tournaient autour du feu avec un os de stégosaure dans le pif. Ce mec c’est le Marty McFly du blog: un gonze habité par l’âme de Jules Ferry s’il s’était radicalisé, prêt à achever ses élèves à coups de Cessac et Tréherne de Terminale C édition 1972 si à l’oral du bac, l’un d’eux s’était risqué à lui préconiser de se servir d’une bouteille de Pétrole Hahn en guise de contrepoids dans sa machine d’Atwood pour ralentir la chute de ses cheveux.
    Taper aussi sur les jeunes profs d’aujourd’hui est le pic de jouissance de sa libido pédagogique. Il tient l’enseignement de la physique pendant le dernier quart du XXème siècle pour le temps exclusif de la bonne diffusion scientifique par le ruissellement vers le bas des sachants vers les subissants. Je tiens pour l’avoir expérimenté que la connaissance scientifique de bon niveau peut s’acquérir entre les murs d’un bon lycée des années 2000. Je rentre dans le jeu au moment où il en sort. Nous nous croisons. Comme ici.

    • Vous ne poussez pas votre cri ridicule, grotesque, vaniteux et habituel de
      hurkhurkhurk !

      Tant mieux !
      Pensez cependant à consulter !
      Votre entourage, et pas seulement ici, n’a pas besoin d’endurer vos névroses.

    • « Je tiens pour l’avoir expérimenté que la connaissance scientifique de bon niveau peut s’acquérir entre les murs d’un bon lycée des années 2000 »

      L’auto-évaluation mène rarement à la lucidité, en voici encore une preuve flagrante.

      Laissons roquet à ses illusions, s’émerveiller qu’un voilier puisse aller plus vite que le vent et croire que nous jouons dans la même cour parce que sa tronche de cake est à hauteur de mon bas de pantalon quand je marche.

      PS : le Cessac et Treherne était une grosse daube. Si on me le demande gentiment, j’expliciterais. Peut-être…

      • Je vous supplie d’avoir pour agréable de bien vouloir expliciter votre pensée quant au Cessac Tréherne.

  111. Comme je parcours à toute vitesse les messages sans les lire, très souvent, de temps à autre, l’image s’arrête et cela donne des trucs marrants comme:
    « oui, la mienne était jaune canari aussi. D’où ma réaction. »
    Diable, me dis-je, ils sont de moins en moins en forme sur BDA.

  112. In fine, ce qui caractérise les vrais scientifiques, c’est l’humilité.
    Faut-il développer?

    • L’humilité, n’est ce pas cette attitude qu’il est d’usage d’affecter lorsqu’on discute avec un babiologiste ?

  113. Cessac et Treherne (suite)

    Le Cessac et Treherne, (le) livre de physique des élèves de TC des années 70, traitait un programme assez dense * mais de façon terne et sèche.

    Aucun exo ou presque. Aucun aspect historique, même réduit (si ce n’est quelques courtes hagiographies de « grands hommes »). Aucun lien entre les grandes parties abordées. Aucune expérience importante décrite. Aucune application techno-scientifique décrite **.

    Cela allait avec l’esprit du bac de l’époque (on a montré que les énoncés étaient tous réductibles à sept (7) problèmes-type) dont on savait à peu près par cœur la « solution ».

    Bref, une physique sorbonicole, désincarnée, sans âme. A mourir d’ennui.

    * avec l’horaire-élève qui va avec. Je ne me rappelle plus combien…

    ** à l’exception notable du « régulateur à boules », objet de nos sarcasmes…

  114. Allez, nouvelle chronique — il était temps, Issei Sagawa disparaissait sous les commentaires…

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