J’étais en train de rentrer les notes et les observations (« Tout va très bien, madame la marquise, mais vous pouvez encore mieux faire… ») de mes élèves sur le logiciel ProNotes quand une télé, allumée par dieu sait qui, m’a fait dresser l’oreille.
Macron y prononçait l’oraison funèbre de Jean d’Ormesson. Oh, bon, ce n’est pas Bossuet exaltant le Grand Condé… Mais quand même, ce fut un vrai cours de littérature à l’usage des pédagos qui croient qu’analyser un article de Libé est le summum de la bobo-attitude, boboïtude de bobovidés.

« « Si claire est l’eau de ces bassins, qu’il faut se pencher longtemps au dessus pour en comprendre la profondeur ». Ces mots sont ceux qu’André Gide écrit dans son Journal à propos de la Bruyère. Ils conviennent particulièrement à Jean d’Ormesson. »

Ça partait fort. Petite citation dans le vif du sujet — enfin, pas vraiment, puisque ni André Gide ni La Bruyère n’ont le moindre rapport avec Jean d’Ormesson. Mais bon, ça fait longtemps qu’il a quitté la khâgne BL, il a dû oublier qu’un départ in medias res vaut mieux qu’une vague citation empruntée au hasard d’un dictionnaire.
Sur ce, couplet sur la clarté — de la Méditerranée et du ciel d’Italie. Et, plus surprenant, des « maisons blanches de Symi (et non Simi — ignorantus, ignoranta, ignorantum !), cette île secrète des écrivains » : JPB, à qui j’ai demandé et qui y est allé avant tout le monde, au début des années 1970, me dit qu’en fait, les maisons de Simi ont des toits en tuiles, rien à voir avec le cube blanc des cartes postales hellènes. Peu importe, un nègre peut très bien ne pas connaître ce dont il parle.
Retour à la clarté — « celle des pentes enneigées et éclatantes où il aimait à skier, comme celles des criques de la côte turque, inondées de soleil. » Ben oui, Symi, c’est en face de la côte turque. Mais encore ?
« Ne fut-il pas lui-même un être de clarté ? » Vains dieux, ce passage à la métaphore ! Ça me rappelle ces vers de la Folie du sage, de Tristan, où l’homme est caractérisé comme « un mixte composé de boue et de lumière »… Entre le XVIIème et le XXIème siècle, le sens de la dialectique s’est donc perdu. J’en prends bonne note. Mais à vrai dire, à l’ESPE, on pratique déjà la monochromie idéologique.

Rassurez-vous, je ne vais pas commenter toute l’homélie. Mais elle me fournira dès lundi l’occasion d’expliquer à mes élèves la différence entre un champ sémantique (« lumière », « étincelant » — et leurs antonymes, « grisaille », etc.) et un champ lexical, basé sur le même lexème : « lumière », « illuminer » et « lumineux » apparaissent tout au fil du discours. Il y a même un côté synesthésies, quand Macron lance : « Sa conversation, elle-même, était si étincelante qu’elle nous consolait de tout ce que la vie, parfois, peut avoir d’amer. » Génial, non, cette étincelle qui compense le mauvais goût en bouche… Boileau, qui reproche à Théophile de Viau son quasi-calembour sur le « poignard qui du sang de son maître… et qui en rougit de honte » en serait resté sur le cul.

Et puis il y a cette litanie de grands noms des Lettres : « Sans doute son bréviaire secret, était-il les Copains de Jules Romains, auquel il avait succédé à l’Académie française. Berl, Caillois, Hersch, Mohrt, Déon, Marceau, Rheims, Sureau, Rouart, Deniau, Fumaroli, Nourissier, Orsenna, Lambron ou Baer… je ne peux les citer tous, mais cette cohorte d’amis, ce furent des vacances, des poèmes récités, de la liberté partagée. » « Tous ces noms dont pas un ne mourra, que c’est beau ! » comme dit Rostand à l’acte I de Cyrano
Et Chateaubriand — pas celui des Mémoires d’outre-tombe, qui est si commun, celui de la Vie de Rancé, autrement racé. « On croyait ne pouvoir bien mourir qu’entre ses mains, comme d’autres y avaient voulu vivre ». Chapeau, comme aurait dit Defferre !
Comme Ormesson (on m’a fait la leçon : le « de » aristocratique ne s’utilise qu’avec le nom complet) était de droite, Macron a convoqué Paul Morand, qui n’était pas de gauche. La France unie des Hispano-Suiza !

Et là, tenez-vous bien. Echo de la lumière italienne convoquée huit lignes plus haut, voici Nietzsche qui débarque pour exalter la « légèreté » du grand homme : « Comme le disait Nietzsche de ces Grecs anciens, parmi lesquels Jean d’Ormesson eût rêvé de vivre, il était « superficiel par profondeur ». » Les Grecs de Symi, sans doute — dont JPB me dit qu’ils ont tous des têtes de Turcs, mais on ne va pas y regarder de si près.
Après les Italiens, après les Grecs, après les Allemands, les Portugais — via Pessoa, évoqué d’un mot : « On ne devient normalement pas écrivain, on ne se veut pas à toute force écrivain, sans quelques failles, sans quelques intranquillités secrètes et fécondes. » Ah, et les Autrichiens, avec Mozart, rameuté quelques minutes plus tard. Ce n’est plus un Académicien français que l’on honore, c’est un homme-Europe !
Ça, si ce n’est pas du subliminal…

Quant à la référence à Cocteau, qui parlait de « moire » pour « qualifier les blancs de Cézanne », serait-ce une allusion discrète — et ô combien savante ! — en cette circonstance concomitante de la mort de Johnny, à la quasi occultation de la mort du Poète, qui a eu la mauvaise idée de décéder au même moment que Piaf, dont la mort éclipsa toutes les autres nouvelles. Comme Prokofiev enseveli dans le décès simultané de Staline, mort une heure après lui… Imaginez que Macron meure au même moment que Benjamin Biolay…
Fatalitas ! disait Chéri-Bibi…

Et puis la litanie des grands noms a repris — Chateaubriand encore, Saint Augustin (les scribes qui ont reproduit le discours sur le site du Figaro l’ont orthographié Saint-Augustin, les ignorants — une station de métro au lieu d’un Père de l’Eglise !), puis Proust, Caillois, Berl… Et Chateaubriand encore ! Et Montaigne, Diderot, La Fontaine et Chateaubriand à nouveau (très mauvais, de citer le même auteur plus de deux fois dans la même dissert, le correcteur finit par croire que vous n’en connaissez pas d’autres), Pascal et Proust derechef — normal, on mord plusieurs fois dans la même madeleine…
En vérité, M’sieurs-dames du Conseil Supérieur des Programmes, si vous n’intégrez pas rapidement et nominalement toutes ces gloires aux prochains programmes de Français…

Quant au coup du crayon à papier déposé sur le drapeau français, qui a immédiatement titillé tous les zooms de la planète, c’est un joli coup médiatique. Mais prenons modèle : je vais dès demain ordonner à mes élèves de jeter les tablettes électroniques dont le Conseil général les a équipés à grands frais et de reprendre le crayon et la gomme — à l’ancienne ! Macron serait-il un anti-moderne, comme dit Finkielkraut ? Voilà qui va faire de la peine au Monde et à Libé.

Jennifer Cagole

PS. L’homélie pour Johnny, forcément, était moins littéraire. Des chiffres surtout — tant de chansons, tant d’albums, tant d’années de carrière. Nous frôlions là la vérité du système. Ah que moi j’ai pas les moyens d’avoir mon compte en Suisse ! Sûr en tout cas que ceux qui l’ont applaudi aujourd’hui voteront pour lui dans cinq ans. Politique, c’est un métier.

477 commentaires

  1. Oui c’était « Salut les copains » à d’Ormesson ; probablement que le nègre de Macron avait déjà écrit le speech du lendemain et prenait l’autre nase pour un Yéyé de la bande à Johnny !

    • Ormesson et non pas d’Ormesson – le « de » aristocratique ne s’utilise qu’avec le nom complet !
      « prête-plume » et non plus nègre, le terme nègre est aujourd’hui inapproprié pour désigner la fonction ou le métier d’écrivain de substitution, c’est une décision du ministère de la Culture!
      Quel rebelle, ce Driout !

      • La particule ne s’emploie que si elle est précédée d’un prénom, d’un titre ou d’une dénomination et jamais lorsque le nom est isolé : on dit ainsi Laurent de Galembert, le comte de Galembert, monsieur de Galembert ou la famille de Galembert, mais on dit les Galembert ou Galembert s’il l’on emploie le nom tout court (sauf si le nom est composé d’une seule syllabe, commence par une voyelle ou un H muet ou si la particule est du : on dit directement de Gaulle, d’Aspremont, d’Hozier ou Du Fresne ; il n’y a que de rares exceptions avec Sade et non de Sade, ou encore Retz, Maistre et Broglie – prononcé Breuil, comme tout le monde le sait – alors qu’il n’y a qu’une seule syllabe).

  2. J’en connais une qui tentant de convaincre le grand homme d’intervenir dans une conférence qu’elle organisait, s’était entendu répondre : « ma chère, je suis trop cher pour vous »

    Comme disait l’autre : les tâches ménagères ne sont pas sans noblesse.

  3. Mais enfin, le crayon, ce n’est nullement un coup médiatique ! C’est une demande d’Ormesson, si on en croit la rumeur.
    Aucunement une idée de Macron ou de son staff

  4. Et je n’aime guère qu’une cagole de 25 ans crache sur Les Mémoires d’Outre-Tombe que j’ai tant goûtées.
    Elle n’en a probablement lu que quelques extraits choisis mal critiqués par son prof de CPSE qui ne pouvait pas encadrer cette œuvre pour des raisons qui lui appartiennent en propre et répète comme un ânon bien éduqué et sans cervelle personnelle ce que le professeur de Français a dit, au risque de passer pour une goujate …

        • Voilà votre citation: (Lucien Leuwen)

          Notre habile cousin Dévelroy m’a fait de la-morale; il vient de me prouver que je n’ai d’autre mérite au monde que d’avoir pris la peine de naître fils d’un homme d’esprit. Je n’ai jamais gagné par mon savoir-faire le prix d’un cigare; sans vous je serais à l’hôpital, etc. —- Ainsi, tu ne veux pas deux cents louis? dit M. Leuwen. igare; sans vous je serais à l’hôpital, etc. —- Ainsi, tu ne veux pas deux cents louis? dit M. Leuwen.

          « fils d’un homme d’esprit » a son importance et nous éloigne de Beaumarchais.

  5. Puis, que peut-on comprendre aux Mémoires de Chateaubriand, avec un enseignement d’histoire fragmentaire et déplorable, inspiré des sous-fifres du collectif Aggiornamento quand on a 25 ans en 2017 ?
    Déjà que j’en ai bavé, bouquins d’histoire en main !
    Pauvre bichette ! Mouche-toi le nez puis tu diras bonjour aux dames ! ( C’était la phrase consacrée de ma mère, quand, enfants, nous outrepassions les limites de l’humilité à laquelle se doit tout enfançon face à la sapience! ).

    • « que peut-on comprendre aux Mémoires de Chateaubriand…quand on a 25 ans en 2017 ? »

      Euh…Dobo, qu’est-ce que t’as contre les gens qui ont 25 ans en 2017 au juste ?
      Et jusqu’à quand va-t-on être obligé de continuer à lire sur ce blog la pire ânerie côtoyant l’abominable avec une désinvolture qui ne choque plus personne ?
      Facile d’être méprisant, tu veux un exemple ?
      Noël est proche, fête de bonté ! Exerçons cette bonté auprès de notre chère Dobo ! La Nature, ses parents alcooliques, son mari qui la bat, ses voisins qui la détestent, son insuffisance neuronale, sa santé mentale défaillante, ses règles douloureuses, ses enfants qui redoublent, nous devons en tenir compte ! Sa souffrance est réelle…Malgré tout, elle sait lire, écrire.
      Gaudeamus !

      • Mais vous êtes fou, Hervé ! Je n’ai pas de règles douloureuses ! Je suis ménopausée, grand couillon !

        • Et en plus, vous faites de la citation tronquée à coup de copier-coller trafiqué ! C’est très laid, petit Hervé ! Si vous étiez mon fils, …

  6. Dugong ? Vous les avez lus, les néo d’Aggiornamento ?
    Je crois bien que c’est eux qui nous ont fait décabanner de Néo-Profs !

  7. Sir Johnny Hallyday a été enterré en grandes pompes – car enfin s’il avait été sujet de Sa Gracieuse Majesté il aurait été anobli et peut être titré baronnet d’Hallyday !

    Vicomte des Ah que Moi !

  8. Jean d’Ormesson aura traîné deux tares: être né dans l’or et être « de droite ».
    Laissons aux lettreux savant l’analyse caustique de ses écrits; il n’empêche: l’aristo rassi magnait à merveille la langue.
    A titre personnel, je lui reconnait un humanisme évident, ce n’est pas rien.

    • Johnny est mort dans le tempo : ni trop tôt ni trop tard, juste au moment de son décès.

  9. Le décédé ayant pris conscience de la gravité de son état s’écria dans un ultime râle musical : Ah ! que moi je suis mort …

  10. Moi j’ai boycotté les discours de Macron et autres cireurs de chaussures et je ne m’en porte pas plus mal… Avec Hollande et Sarkozy qui rappliquent à chaque fois ça en devient lassant. Macron ne peut pas être trop parfait non plus dans ses discours sinon nous qui ne sommes rien ne pourrions comprendre. Juste assez pour qu’on se dise que notre président est trop intelligent. J’ai hâte de voir ses funérailles à lui : théâtrales !

    • boycott ! Quel grand mot ! Toujours de l’emphase.
      Je me suis juste contentée de ne pas écouter des discours qui étaient pour moi sans intérêt, même mineur.
      Restons humbles !

  11. A la cérémonie des Invalides,avait-on convié quelques requins de la finance ?

    Des requins chagrins ?

    Melocoton m’informe que du temps où elle habitait à La Réunion,elle n’a jamais entendu l’expression « requin chagrin  » dans le sens de « vieille prostituée ».

    Et vous ,Maître,quand vous fréquentiez le Requin Chagrin, avez-vous entendu dire quelque chose ?

    • Ma foi, je fréquentais le resto et la dame, je n’ai jamais demandé à l’époque — nous n’étions pas en état, après le huitième punch coco.

      • Le punch dans le coco, c’est plutôt une boisson de femme mais traîtresse.

        A l’inverse, le Cuba libre enrichi est à la boisson ce qu’une supernovae est au bec de gaz.

      • La dame s’appelait Carine, n’est-ce pas ? Généreuse ?

        Siné fréquentait les lieux,un peu avant le Maître;c’est lui qui nous donne le prénom.

        Après le huitième punch-coco, plus la tête à poser des questions.
        Soit, mais avant le premier punch, en entrant ?

        Ce nom est singulier;pas de curiosité ? Dire qu’il aura fallu plus de quarante ans et ce billet du Maître pour que je me pose la question !

        Le mystère reste entier; Mélocoton me dit que les dictionnaires de créole,écrits par des universitaires ,ne sont pas forcément dignes de foi.

        Supposons qu’en créole réunionnais, un  » requin chagrin » soit bien une prostituée décatie,pourquoi avoir donné ce nom au restaurant ?

        de Siné:
        « Thollot a joué deux ans, en 1965 et 1966 au Requin chagrin, place de la Contrescarpe. Resto au rez-de-chaussée, vachement bon d’ailleurs, et en sous-sol, la cave où tous les soirs jouaient Thollot, Barney Wilen (sax) et Jean-François Jenny-Clark (contrebasse), parfois Karl Berger (vibraphone). Thollot, je me souviens, flirtait avec ma fille. J’ai bien cru qu’il allait devenir mon gendre.

        Moi, j’allais au Requin presque tous les soirs. J’étais très copain avec Carine*, l’ex-femme de Vergès, l’avocat. « Requin chagrin », c’est une expression de La Réunion, « une pute sur le retour », tu savais pas ?

        http://www.lemonde.fr/culture/article/2011/06/18/sine_1537780_3246.html#iMrOiQpjZGqzGydq.99

        Il Maestro (on ne l’appelait pas encore ainsi à l’époque) était-il très copain lui aussi avec cette dame ?)

        Pardon,j’ai un accès de Sainte-Beuverie; la Sainte-Beuverie,à la différence de la beuverie féministe ne provoque pas de ronflements.

  12. Chère collègue, je me permets d’intervenir en urgence pour vous éviter quelques problèmes lundi (source :
    francaisfacile.com).
    Champ lexical: Définition : Les champs lexicaux sont des groupes de mots se rapportant à une même idée !
    Exemple : Vacances : Sable, soleil, plage, montagne, s’amuser, grasse matinée…
    Champ sémantique : Définition : En lexicologie, le champ sémantique d’un mot est l’ensemble des sens disponibles de ce mot selon le contexte
    Exemple : Fraise : le fruit / celle du dentiste / cols des notables à l’époque de Henri IV !

    • Soyons précis (mais je ne doute pas de vos informations, pédagogiquement parlant, les mots ont tendance à dériver dans le champ didactique…).
      Un champ lexical joue sur le même lexème (la même base lexicale, je précise pour les non-spécialistes).
      Un champ sémantique joue sur le même sème (ou la même signification).
      Il y a depuis trente ans dans l’EN un abus de sens sur le « lexical », qui a fini par signifier « sémantique ».
      Mais je reste fidèle à ce que j’ai appris en linguistique — du temps où il y a avait des linguistes héritiers de Saussure, Jakobson et Benveniste. Ou Barthes.

      • Un champ sémantique est-il nécessairement borné ?

        Et Greimas ? Un vieux singe peut-il apprendre à l’imiter ?

        • Peut-on dater le moment où les linguistes ont « emprunté » aux physiciens la notion de « champ » ?

          • Aucunement, parce qu’ils l’ont emprunté aux agriculteurs….. avant de leur emprunter la jachére (école pédago!)

  13. Allez, une petite liste de cadavérables pour 2018 pour nous remplir d’espérance en cette fin d’année pluvieuse :

    Jacques Chirac, Brigitte Bardot, Edgar Morin, Valéry Giscard, Meiriol, Line Renaud, Jean Daniel, Le Penpère, Claude Allègre, Stanislas Nordey, Bernard Tapie, Mireille Mathieu

    Des jacteurs précoces se gausseront en observant * que certains sont déjà décédés ou auraient eu intérêt à le devenir. C’est qu’ils ont raté médiatiquement leur mort et méritent une deuxième chance.

    * je n’aime pas le verbe « observer ». Certain.e.s croient observer ce qu’ils voient

    • J’aurais pu ajouter quelques indignes igènes de la république. Je laisse à chacun éprouver l’embarras du choix dans la liste de ceux qui ont collaboré à la mise à sac de l’école depuis lurette.

      Il existe des pays où l’inspection est réduite à un seul corps(e) et où les profs n’ont pas pour autant une paix royale :

      http://www.bbc.com/news/world-africa-42279395

      Ainsi, le président Ange Faustin fut L’inspecteur de maths du pays tout entier. Il n’inspectait guère que son bureau.

    • Ces grands hommes ont-ils suivi la règle de la sainte tignasse: obéir à Dieu comme un cadavre ?

      (perinde ac cadaver).

    • je n’aime pas le verbe « observer »

      Giscard usait beaucoup de ce verbe; « j’observe » pris dans le sens de « je fais remarquer », »je note ».

      Ce tic fut ridiculisé par Desproges, je crois;il commence un discours par « j’observe »,puis conjugue « j’observe, tu observes… »

      Dégonfler les baudruches, ça paraît simple…mais il faut trouver le truc.

      Plus récemment,Il Maestro a radicalement dégonflé Blanquer et sa « condamnation ferme » -simplement en traduisant en français « twitter » ;gazouiller fermement…hum

  14. De toute façon, tout lui réussi, à ce Macron ! Il a une chance inouïe ! A chaque fois ça fonctionne au poil.
    Là, en deux jours, il enterre deux personnalités totalement différentes, ce qui lui permet, par le biais de ses discours, de s’adresser à une grande majorité de Français qui s’en trouvent satisfaits. Et seuls quelques esprits chagrins, irrités de sa chance, trouvent à y redire, sans grand écho dans la population qui est occupée à préparer Noël.
    Les mêmes esprits chagrins, mal informés, croient que le coup du crayon est un coup médiatique, alors que c’est une demande de Jean d’Ormesson lui-même.
    On sent que les esprits chagrins se débattent en vain, péniblement, sans réussir à trouver le biais.
    Chaque décision, chaque acte du gouvernement passe sans coup férir et tout va pour le mieux. Bulletin de santé florissant.

    • Il paraît que Toufriquet se cherche une base électorale.

      Vous avez dit vous-même que chez les vétérinaires,il a très peu de partisans.

      Qui a pu penser avoir intérêt à voter pour lui ? (Il aurait fait 74% chez les retraités;l’une des toutes premières mesures a été de baisser les retraites….)

      Flo vous a déjà dit que Toufriquet avait été choisi par un « consortium financier »;qui,au-delà du MEDEF soutient Toufriquet ?

      Il s’appuie sur les institutions de la république,qui lui permettent de faire ce qu’il veut;demain sans doute s’appuiera-t-il sur la police…Malheureusement ,nous ne pouvons espérer être débarrassés de lui et du toufriquétisme par les voies « démocratiques ».

      Quand on vous amène un requin chagrin,comment le soignez-vous,vous qui êtes spécialiste du comportement ?

      • « Chaque décision, chaque acte du gouvernement passe sans coup férir et tout va pour le mieux. Bulletin de santé florissant. »

        Le cynisme des 25% au pouvoir ? Que nenni, seulement voir le monde tel qu’il est : un canapé et des pneus neige et du thé Mariage frère…

      • « Qui soutient Toufriquet ? »

        La réponse est pourtant évidente : Toufriquet du Touquet a émergé d’une fluctuation * du vide et depuis il émarge chez Rothschild.

        * sombrera-t-il dès qu’il sera battu ou un peu secoué ? Brigitte, elle, aspire à être battue sans vergetures

        • Vous vous fatiguez en vain ! Ça passe parce que ça doit passer. Il n’a pas le soutien des électeurs, il a juste leur aval. Laissons-le faire ce qu’il a à faire puisqu’autrement, c’est le vide. Dugong a parfaitement raison ! Electoralement, il a profité du vide. Et il se débrouille très convenablement, sans grèves générales, sans bordel innommable. On a la paix et de toute façon, nous n’avons vu aucune issue jusqu’aujourd’hui et depuis trente ans et plus.
          Ce jeune homme occupe très bien le vide.

          • « Electoralement, il a profité du vide »

            Moui… Qu’il ait profité des costards de Fillon peut paraître plus adapté.
            Mais enfin, comment pouvez-vous pensez que les réseaux de renseignement de François puissent être du vide ? Enfin, Dobo !
            Parce qu’enfin, c’est bien là sa seule compétence à François, outre le talent de semer une confusion dont vous nous faites encore la bonté de démontrer certains longs effets d’incubation : celle d’avoir été un secrétaire général de parti… qui n’existe plus…

  15. Macron a très peu de partisans, il me semble. Nous sommes à l’enseigne « plutôt ici qu’ailleurs », parce que les divers « ailleurs » ont tous de farouches opposants qui frémissent d’horreur à l’idée de l’application même partielle de leurs programmes respectifs, assez peu crédibles en plus.

  16. Lormier, je suis tout sauf spécialiste du comportement ! J’abomine la psychiatrie pour chien. Ça ne m’intéresse pas du tout.

  17. Bah ! Flo ! Vous vous fatiguez pour rien. A quoi bon réfléchir à tout ça? Ça ne sert à rien !
    Souffrances inutiles alors que vous n’y pouvez absolument rien.
    Les réseaux de renseignements de François !!! Vous me faites rire de bon cœur.
    Laissez-les faire mumuse, ces pitres ! Leur pouvoir est très limité, voire inexistant. Trois ou quatre bricoles sociétales et pas plus.

  18. à quelques PMA près, le gouvernement de la France, c’est par exemple déléguer la biodiversité terrestre à l’Agence de l’Eau qui le répercute sur nos factures d’eau. Tout un tas de petites choses de ce genre ajoutées les unes aux autres. Quantités de lois qui passent inaperçues de Flo ou de Dobo, pour peu que Dobo ne soit pas en contact permanent avec des acteurs des collectivités territoriales.
    Pas vos grands soirs !

  19. Ca roupille ferme ici depuis que Johnny s’en est allé !

    Y a Dobo qui chante sa berceuse fatale : « Dormez bonnes gens, il ne se passe rien, Macron veille sur vous ! » ; avant de nous faire sa fameuse piqure qui octroie le sommeil éternel.

    Ah ! que je t’aime Brighelli …

  20. « C’était un gamin, un goss’ de Paris,
    Sa seul’ famille était sa mère.
    Une pauvre fille aux grands yeux flétris
    Par les chagrins et la misère.
    Elle aimait les fleurs, les roses surtout,
    Et le cher bambin, le dimanche
    Lui apportait des roses blanches
    Au lieu d’acheter des joujoux.
    La câlinant bien tendrement,
    il disait en les lui donnant :

    Refrain :
    C’est aujourd’hui dimanche,
    Tiens, ma jolie maman,
    Voici des roses blanches
    Toi qui les aimais tant !
    Et quand tu t’en iras
    Au grand jardin là-bas
    Ces belles roses blanches tu les emporteras ! »

  21. Il y a une ligne continue qui va de Berthe Sylva à Edith Piaf et se prolonge jusqu’à Johnny Hallyday et qui s’appelle le domaine de la chanson réaliste française.

    La chanson fantaisiste ou chanson poétique étant illustrée par d’autres personnalités et formant un domaine à part.

    • Pour vous, Johnny, c’est de la chanson française réaliste ? Je ne vois pas trop, encore que je connais très mal Johnny

  22. Le 10 décembre 2017 à 1 h 02 min, Lormier a dit :

    Melocoton m’informe que du temps où elle habitait à La Réunion,elle n’a jamais entendu l’expression « requin chagrin » dans le sens de « vieille prostituée ».

    Je confirme, j’ai passé huit ans à La Réunion et je n’ai jamais entendu cette expression non plus.
    Mais je ne fréquentais pas les prostituées; en revanche, je reconnais avoir rapidement trouvé une « couverture pays », expression cette fois authentiquement réunionnaise. Plus facile à décrypter que « requin chagrin ».
    Par ailleurs, tous les Réunionnais que j’ai côtoyés parlaient un excellent français .

    En prime:
    http://abcmathsblog.blogspot.fr/2010/01/bonne-annee-lile-de-la-reunion.html

  23. Bourvil était un chanteur fantaisiste qui s’amusait à parodier les chansons réalistes sentimentales comme dans son « clair de lune à Maubeuge » ou dans sa « marchande de crayons » ; mais il était aussi capable de faire dans la chanson réaliste avec « le petit bal perdu » !
    Il dansait sur deux pieds … ce qui est une performance. Alors que Fernandel faisait le comique-troupier exclusivement sur scène.

    • Inversement on n’imagine pas Johnny Hallyday chantant « Yop la boum ! je suis le roi du macadam … » comme Maurice Chevalier.

      • Comme le disent les deux vieux dans Scènes de Ménage : les antibiotiques, ça a tué la chanson française !

  24. Comme dit si bien Lormier des Landes avec toute cette culture que nous étalons dans le champ sémantique j’ai l’impression de devenir agriculteur à l’heure où il n’y a plus guère de paysans digne de ce nom ! En somme je suis l’ouvrier de la onzième heure de la culture française … et je pointe dans mon usine imaginaire.

    • Et il y a encore de nombreux paysans dignes de ce nom, aussi dignes que les médecins qui vous gardent en vie et qui n’ont pas les méthodes des médecins de 1920, sans pour autant être des faux médecins. L’agriculture a évolué, comme la médecine.

  25. Je réponds à Dobolino,

    Oui Johnny Hallyday fait partie de la grande veine réaliste française – la chanson aimée de la foule sentimentale dont parle Souchon, chanteur fantaisiste – qu’il emprunte ses rythmes à la musique américaine, blues ou rock’n’roll ne change rien à l’affaire – comme Charles Trenet empruntait au jazz ses musiques syncopées !

    • Personne n’a jamais dit : Trenet est un chanteur américain !

      Edith Piaf, Johnny Hallyday ou Tino Rossi font toujours du 1er degré – il n’y a jamais de double sens et de chanson à tiroir chez eux. Ils émeuvent soit par la beauté de la voix, soit par l’engagement physique le corps du peuple.

      • Je ne pensais pas à son style musical mais à ses paroles. Ce n’est pas ainsi que je concevais la chanson réaliste.
        Je suis perplexe, et d’autant plus que je veux sur ce sujet faire confiance à votre jugement.
        Enfin, je connais si mal.

        • Le rap, peut-être, est la continuité actuelle de la chanson réaliste.
          Mais Johnny, je ne vois pas le rapport !
          Vous avez des exemples de chanson qui puisse être qualifiée de réaliste ?
          Qu’entendez-vous par chanson réaliste, peut-être, serait une meilleure question. Nous n’avons peut-être pas la même définition.

  26. Les experts sont faits pour être contredits !

    Tout le monde voit bien que Dutronc et Antoine contemporains de Hallyday sont des chanteurs fantaisistes et que Johnny Hallyday est à l’opposé.
    Si vous avez un meilleur terme que réaliste … dites-le moi !

    • chanteur populaire me convient fort bien.
      Des textes simples, variés, qui touchent les gens et leur parlent, accompagnés par une belle voix, une belle orchestration et un beau jeu scénique.
      La chanson réaliste, c’est Fréhel, Piaf etc : ça parle du petit peuple et de ses misères et de ses joies. Le rap est souvent bien dans la continuité de la chanson réaliste.

  27. Je crains que vous ne fassiez un amalgame, une confusion, entre chanson populaire et chanson réaliste, Driout ?

    • Je ne vous suis plus ! Trenet a été très populaire dans les années trente au moment justement du Front populaire mais sa chanson n’a jamais été réaliste !

      • Mais je n’ai pas qualifié Trenet de chanteur réaliste !
        Certaines chansons de Brassens sont dans la veine réaliste : Pauvre Martin, Le Fossoyeur, par exemple.

  28. je viens de googliser  » johnny hallyday chanson réaliste  » et ça ne sort pas un article pertinent.

    • Vous voulez dire que je suis un génie ? Que je rattache Johnny à une tradition que les experts qui ont le nez sur les cd ne voient même pas ? C’est bien possible …

  29. J’ai demandé à un spécialiste de me fournir un ou deux textes de rap français dans la veine réaliste. Je vous les colle dès que je les ai, Driout. Ça égaiera ce blog mortifère, en cette sombre après-midi hivernale

      • Yo, c’est l’histoire d’un homme, d’une femme et de leur fils
        Flash-back des spots les braquent: c’est la police
        Arnaques, racket, prostitution, non non
        Il est juste question de distribution de drogue
        Si tu prends cette merde direct tu vogues
        T’es derrière elle tel un drogué
        Vois la vie comme un Van Gogh géant
        Et petit à petit ton esprit sombre dans le néant
        Créant autour de toi un univers de mécréant
        Créanciers, constamment avec de ‘blèmes financiers
        L’acier fait oublier les crédits fonciers
        Grosses barres chocolatées et lait en poudre
        Il croit que ses parents font de la cuisine fast-food
        Et boude, quand ils lui refusent d’assister à la préparation
        Shit, coke, crack amphétamine séparation
        Ration pour X, ration pour Z
        Certains clients accrocs devant un dernier fixe d’héroïne cèdent
        Raide quand à 10 ans on voit un drame poignant
        Et qu’on croit que ses parents
        Ne sont que des aides-soignants
        Frimant, à l’école ils se vantent de leur toucher
        Dit qu’ils ont des doigts d’or alors qu’ils vendent la mort couché
        Tout l’monde couché, quand les flics arrivent dans l’appartement
        Ils ont démantelé le plus gros réseau du département
        C’est le petit qui a parlé ce matin là en classe
        Et dit que ses parents maintenant faisaient
        Des petites boules de glace, à la vanille
        Et que des gens venaient donner de l’argent à la famille
        Mais ces gens n’avaient non rien d’un comportement ami
        À part en période accro
        Quand ils perdent leurs manies de macro, yo
        En attendant c’est fini pour eux, l’incarcération les attend
        Et les larmes aux yeux
        Le petit part pour un centre spécial d’enfant à problème
        Gosse de la bohème pour toi, j’envoie ce poème
        Car, j’ai plein d’amour pour la jeunesse
        Attrapée par la délinquance juvénile
        La frustration et le stress
        Alors laisse couler la musique dans tes veines
        Et sache que les vrais héros sont tous ceux qui la sèment

  30. Donc voilà « Le Pénitencier » n’est pas dans la veine de Piaf & de Fréhel … qui ont pourtant écrit sur les mauvais garçons, les bagnards et tout le toutim !
    Même Barbara a écrit une fameuse chanson « Si la photo est bonne…. » assez ironique sur les mauvais garçons et les bourgeoises qui s’entichent de ce genre de frisson.
    Dans le pénitencier vous avez la maman qui pleure, la fille délaissée, la vie de misères et de honte etc

      • Je viens d’aller regarder les paroles : c’est peu ! Texte très court, tout dans la musique et le jeu de scène, et des paroles réduites au minimum. Facile à retenir, certes. Pas de gros effort de mémorisation. Dix à quinze lignes, très simples. Sujet verbe COD.
        La vraie chanson réaliste est bien plus exigeante en paroles.

  31. Bon alors le rap c’est du surréalisme à la mode réaliste ? Et votre Thiéfaine il coud ou il reprise ?

    Je vois bien que j’ai affaire à une experte, je ne vais pas arriver à retrouver mes petits mots dans tout cet embrouillamini.

    • Non, pas le rap ! Le rap, c’est dans la droite ligne du réalisme ! Même milieu, mêmes objectifs, mêmes sujets ( pauvreté, misère, drogue, délinquance)
      C’est Thiéfaine qui subit les influences du surréalisme ! Suivez, que diable, Driout ! Prenez des notes et sachez vous y référer à défaut de tout mémoriser!

  32. Quant à moi, je ne suis plus qu’une bourgeoise qui s’encanaille, quand je les écoute. Soyons honnêtes !
    On peut me concéder un peu de nostalgie de mes quinze ans en banlieue, livrée à moi-même, mais il était facile de se rattraper aux branches quand on n’a eu qu’à se donner la peine de naître d’un bel esprit.

    • Dites en davantage sur vos quinze ans;c’est un si bel âge pour une jeune fille !

      (Ne vous prenez pas pour Lucien.)

      • Terrible ! Insolente, délinquante, voleuse, voire kleptomane ( j’ai un bon stock de Poésies Gallimard qui proviennent de là). Gauchiste tendance anar. Crasseuse. Je séchais les cours pour aller taper le carton au troquet du coin. J’avais débridé ma mob et je roulais à 80 km/h sans casque et sans assurance.
        Je passais mon temps à traîner dans les rues, cherchant quelle bêtise commettre.
        Une charmante jeune fille, en blouson aviateur de cuir de surplus, vieux jean pourri et grand pull informe, mal peignée, rébarbative. Vu mon look, je ne risquais ni harcèlement ni viol quand je revenais de la station de métro entre les barres HLM. J’avais tout du loubard mâle. Personne ne pouvait se douter que j’étais de sexe féminin.
        J’étais en Première C et j’ai frôlé le redoublement. Mais comme je ne m’étais donné que la peine de naître, mon bel et puissant esprit de père a téléphoné au protal et je suis entrée en TC où ça s’est fort bien passé, avec bac C à l’aise et entrée en prépa véto à LLK et intégration en bizuth à l’ENV.
        Voilà comment ça se passe quand on se donne la peine de naître là où il faut. La crise d’ado n’est qu’une péripétie vite rattrapée par un entourage efficace.

        • Et c’est malheureusement de plus en plus vrai. Les pédagos ont obtenu ce résultat : donner raison à Bourdieu.

  33. Le roman réaliste ne parle pas seulement de pauvreté, misère et drogue ! « Madame Bovary » a donné ses lettres de noblesse au réalisme en littérature – par opposition par exemple aux « Mystères de Paris » d’Eugène Sue, c’est là où la chienlit se fait jour.

    J’appelle « réaliste » une chanson qui s’oppose à la surface miroitante des mots, qui propose une histoire qui tient en haleine l’auditeur.

    Chaque chanson de Hallyday est une petite scénette mélancolique et réaliste des tourments quotidiens.

    • Prenez « Gabrielle » cela ne parle pas de misère et de drogue au sens des opiacés, cela parle de l’amour comme d’une drogue conjugale et un enfermement qui ôte la joie de vivre et la liberté.

      Est-ce réaliste ? Régine Crespin disait dans ses Mémoires avoir divorcé parce que la relation amoureuse avec son mari était trop intense … ensuite elle a eu un impuissant comme amant ! Ca l’a refroidi ..

      • Personne ne vous demande de continuer à vous débattre ! Ce n’est pas de la chanson réaliste picétou

      • Un type qui n’avait pas de mine dans son crayon ?

        J’ai un trou de mémoire;un écrivain homosexuel américain (son nom ?) a écrit des chroniques de San Francisco;j’ai dû en lire un volume; quelque part,il dit avoir eu des difficultés avec un amant,lequel tenait à la pénétration alors que lui-même (l’écrivain) n’était pas tellement branché là-dessus.

        Donc ma question est la suivante: l’impuissance,ça peut briser un couple homosexuel ?

    • Ça s’en va et ça re-vient
      C’est fait de tout pe-tits riens
      ça se chant’ et ça se dans’
      et ça re-vient ça se re-tient
      comm’ u-ne chan-son po-pu-lair’
      L’a-mour c’est comm’ un re-frain
      Ça vous gliss’ en-tre les mains
      Ça se chant’ et ça se dans’
      et ça re-vient ça se re-tient
      comm’ u-ne chan-son po-pu-lair’
      Ça vous fait un c?ur tout neuf
      ça vous ac-croch’ des ai-les blan-ches dans le dos
      Ça vous fait mar-cher sur des nu-ag’s
      Et ça vous pour-suit en un mot
      Ça s’en va et ça re-vient
      C’est fait de tout pe-tits riens
      Ça se chant’ et ça se dans’
      et ça re-vient ça se re-tient
      comm’ u-ne chan-son po-pu-lair’

  34. Driout va finir par comparer Halliday à Flaubert !
    C’est terrible, où nous mène le désœuvrement !

  35. Johnny Hallyday n’aurait jamais chanté du Claude François ! Vous l’imaginez chantant du ça s’en va et ça revient ?
    C’est une chanson fantaisiste qui joue sur les mots et les rythmes … une espèce de suppositoire verbal et musical !

    • Et « Alexandrie Alexandra …  » cet affreux jeu de mots qui faisait même honte à Claude François ! Il disait : Je ne comprends pas les mots qu’Etienne Roda-Gil me fait chanter.

    • Le suppositoire n’est pas censé faire des allers-retours;il doit « se fondre en jouissance. »

      Ne confondez pas tout.

      • On voit que vous êtes trop jeune pour avoir subi les suppo à la « camphopneumine ».
        C’était du sadisme, de la pédophilie hard !

    • ça s’en va et ça revient ! c’est une chanson réaliste, qui fait référence à l’herpès génital, non?

  36. Régine Crespin avait un fort caractère et faisait passer sa carrière avant toute chose – elle a avorté vers 1950 pour ne pas compromettre sa carrière qui commençait à décoller – en clair aux yeux de la morale catholique c’était une vilaine dame. Ensuite elle n’a plus pu ou voulu avoir d’enfants.
    Ceci dit le motif du divorce au bout de dix ans de mariage : l’asservissement sexuel à un mari trop ardent cela m’a vraiment soufflé ! Je ne pensais pas qu’une femme puisse se dire harassée de trop d’amour !

  37. On dira ce qu’on veut, mais en cette fin de semaine, toute mon admiration va aux Entreprises de Pompes Funèbres ! Quel travail admirable ! Quelle efficacité ! Quel savoir-faire ! J’en suis très impressionnée.
    Et on n’en parle jamais dans les forum des métiers post-bacs. Alors qu’il n’y a pas le moindre risque de chômage technique et que c’est un métier qui nécessite une solide formation.

  38. Je n’avais pas dit les mots magiques ! Johnny Hallyday c’était la grande lutte pour le réalisme socialiste en chansons populaires.
    Maintenant ça y est Dobo voit et croit ! Par la faucille et le marteau ai-je été bête !
    Chanson réaliste socialiste macronienne ce serait encore plus pur : l’avancée vers la lumière inévitable.

  39. Brighelli,

    Devant le tribunal de l’histoire vous êtes coupable de déviationnisme intellectualiste petit–bourgeois ! Amendez-vous, enseignez la grande histoire de l’ignorance !

    • Le plus savoureux, ce sont les commentaires sérieux qui suivent cette excellente lettre de motivation. Si l’auteur insiste un peu dans sa veine sarcastique, il ne devrait pas tarder à être banni.
      Je lui conseille de tenter dans la même inspiration une lettre de motivation pour GPA et ça devrait être assez efficace;

  40. Pour en revenir à l’enterrement de la vieille Droite aux Invalides, comme vous le savez il existe deux « Droites », la droite des principes et la droite des valeurs. Le chef de parti Laurent Wauquiez élu hier soir a parlé des valeurs de la droite qui seront mises à droite … on les connaît ! Cette droite orléaniste dont les valeurs sont celles du portefeuille boursier !
    De Gaulle c’est la droite des principes, le premier d’entre eux, le principe d’indépendance de la France, la souveraineté populaire en est un second et presque le corollaire immédiat du premier.

      • L »association capital-travail, ça n’a guère enchanté en haut lieu. On a fait monter la mayonnaise chez ces pauvres naïfs d’étudiants et hop !
        A dégager, la vieille droite vertueuse !

  41. Concernant D’Ormesson et vu mon ignorance complète de son oeuvre écrite, je plaide coupable: je savais qu’il avait été directeur du Figaro, mais je n’ai jamais réussi à lui en
    vouloir, parce qu’il avait tout le temps l’air de s’amuser. Et ça, franchement, quand vous y songez…c’est une denrée rare.
    Prenez le JT d’Arte. Ben après 15 minutes ça y est, vous avez le sang du monde qui
    commence à couler sous le canapé, vous engueulez le chien qui aboie sans raison alors que vous avez plutôt envie de hurler à la mort, et en attrapant le programme, vous constatez qu’à 20h45 il y a une émission consacrée aux dangers du nucléaire. Alors évidemment, si à ce moment-là un Jean d’O, tout joli tout poli, vient vous tirer la barbichette, ben vous lui en êtes secrètement reconnaissant. C’est toujours fin et rafraîchissant, ça ne va pas vous laisser de souvenirs impérissables, mais ça sent comme une discrète eau de Cologne qui aurait le mérite d’éloigner les miasmes.

    • Oui ! Vous aimez les armoires de grand-mère qui sentent la lavande … Arthur Rimbaud a écrit un poème sur le sujet !

      • « C’est un large buffet sculpté… » pas une armoire;vous êtes incorrigible.

        En récitant il faut faire bien attention à ne pas faire de pause entre  » fichus » et « grand-mères  » (pour qu’on comprenne que ledit buffet contient des fichus de grand-mères » mais pas des fichus et des grand-mères.)

        M’est revenu le nom de l’écrivain californien:Armistead Maupin.

        Une réponse ?

  42. Jean d’Ormesson évoque très bien le monde d’avant-1914, qu’il n’a pas connu mais qui est celui de ses parents, dans « Au plaisir de Dieu », Jacques Dumesnil était superbe dans ce rôle d’aristocrate fané qui laisse le temps s’écouler et la ruine de sa maison s’accomplir sans bouger de sa chambre ! Le même était le Mexicain des « Tontons flingueurs » …

    • Il y a quelques années le château magnifique de Sabran a été vendu par le dernier duc de Sabran-Pontevès vieux célibataire qui ne sortait plus de sa chambre et qui vivait en compulsant les in-folio narrant la gloire ancienne de la maison.

  43. Au compteur des derniers commentaires, quatre Dobo et un Driout: omniprésents.
    Pas d’animation à leur maison de retraite ? Et les encombrants qui ne passent pas le lundi !
    Faudra qu’un jour je fasse une radioscopie de ce blog, en évitant les marécages et les zones piégeuses. Regrouper les intervenants en catégories, notamment ceux qui ravagés par leur échec littéraire personnel ont vu tout disparaitre, même leur post carrière sur Bd ratée; on ne se refait pas.

  44. Ce qui me gêne un peu avec le fantôme d’Hervé ce n’est pas son manque de fair-play vis-à-vis des ratés comme moi et Dobo, c’est qu’il ne nous envoie pas ses messages en anglais … ou en chinois !

    • Ce qui me désole surtout, c’est l’agressivité gratuite de cet enfant. Il faudrait peut-être que ses parents songent à changer de pédopsychiatre ?

      • roquet est un être facultatif qui aspire à l’existence alors qu’il est encore tout mouillé de sa mère. S’il fait mine de mordiller vos mollets, lattez-le et il ira couiner sous la commode.

  45. Et puis, Driout, heureusement que nous sommes là pour mettre un peu de gaieté, d’animation !
    S’il fallait compter sur ce pauvre Hervé !

  46. Le plus drôle c’est que Dobo et moi nous sommes les deux seuls du blog qui ne touchions ni pension de l’Etat ni subvention d’aucune sorte !

    Manque de peau pour Hervé il a misé à côté de la plaque …

    • ah si ! J’ai reçu un bordereau de paiement du ministère de l’Agriculture : 132.96 euros TTC.
      C’est le paiement d’une visite sanitaire ovins-caprins

    • Driout, je vais toucher cette année encore mon alloc recherche, après cassos G.B !
      La fonction publique de chez nous, la Gaule des veaux, que je connais un peu de l’intérieur, est lamentable à de rares exceptions près, c’est une évidence.
      Tout le monde en est persuadé, y compris les fonctionnaires eux-mêmes. Les Français, peuplade stupide, sont incapables de réformer leur Etat et sont les maitres des systèmes bloqués.
      Déjà travailler, c’est pénible, mais travailler pour l’Etat français toute ma vie: j’aurais honte !

  47. « C’est un large buffet sculpté… » pas une armoire;vous êtes incorrigible.

    En récitant il faut faire bien attention à ne pas faire de pause entre  » fichus » et « grand-mères  » (pour qu’on comprenne que ledit buffet contient des fichus de grand-mères » mais pas des fichus et des grand-mères.)

    M’est revenu le nom de l’écrivain californien:Armistead Maupin.

    Une réponse ?

  48. Il est amer et pas très doux, pendant les jours d’hiver,
    De corriger, près du feu qui palpite et qui fume,
    Les satanées copies qui se perdent dans la brume,
    D’une syntaxe appauvrie et d’un maigre vocabulaire.

    Prof désespérée, cherche courage pour corriger copies nulles.

    • Avec quoi corrigez-vous ? Avec l’immortel petit crayon à papier Conté ?

      Ce qu’on put dire de pis sur Jean d’Ormesson : il n’eut même pas le snobisme du stylo de marque post-mortem ! Un Montblanc, un Waterman ou un Parker c’eut été le minimum. Pour un ambassadeur des lettres …

      Moi je vais demander une feuille blanche Canson à mettre bien en évidence sur mon cercueil (ce qui évoquera tous les chefs d’œuvres que je n’aurais pas écrit).

  49. Avec le temps que vous avez, vous devriez écrire. J’entends, écrire « pour de vrai », pas comme ici.
    Finalement, les écritures d’invention sont moins pénibles que les commentaires composés. Au moins, on peut se marrer et ça réveille. ( Le thé aussi, un peu, même un Mariage Frères.)
    Il y en a un qui a conclu ainsi : « Elle était la Joconde, j’étais De Vinci »

  50. Pas le temps hélas ni l’aptitude de faire cette radioscopie de ces personnalités de l’espace commentaires de bdâ que je m’étais promis d’entreprendre un peu plus tôt dans la journée.
    il me semble qu’analyser leur façon d’entrer en relation avec d’autres commentateurs, les regroupe dans la catégorie des manipulateurs-moqueurs –dont je suis– jouant sur le chaud et le froid, la flatterie et l’humiliation, j’adore !
    La pire catégorie ? Celle des dédaigneux, ceux qui passent après la bataille, n’ont pas pris part aux discussions et d’un geste de mépris, daubent du haut de leur perchoir depuis leur prétendu statut d’intellectuel sur cette piétaille qui n’en peut mais.
    Peu importe que l’on soit proche de sa propre réalité ou pas. Ce n’est pas dans des blogs où valsent les pseudos qu’il faut jouer à l’ethnologue. On fait tous partie d’un rêve d’écriture comme les autres passants.
    Des êtres réels qui se donnent la liberté des blogs pour se rêver, se démultiplier ; êtres virtuels loin d’eux ou très proches, êtres portant leurs rêves, leurs colères,
    fracassant leurs interdits. Un monde de lisière, « borderline » … des créations.
    Tous ces braves gens glissent dans mon imaginaire comme les images fragiles des songes. Même dans le blog, où je traine de temps en temps, d’un copain de fac parti bosser à San-Francisco, et bien ceux que je connais dans la vraie vie(quelques uns), y sont différents, comme des invités au bal masqué.
    Si on n’aime pas ce monde de faux-semblants, il ne faut pas y venir car c’est alors pénétrer dans un monde de conversations mais avec des ombres, un monde
    fantomatique.

    • Ça ne vous vient pas à l’idée qu’on ne vienne ici que pour se faire plaisir en se distrayant avec quelques rigolos notoires ?
      C’est bien compliqué, votre analyse, en regard de notre présence ici …

      • Hervé, vous me passionnez par vos déductions farfelues !
        On prend mon cas, si vous le voulez bien. Soit, j’ai un pseudo (c’est le nom de mon chat). Mais le Maestro, aussi bien que Dugong, Driout, et autres sont totalement capables de m’identifier !
        Si m’identifier vous importe, c’est sans souci ! Je vous donne mes coordonnées exactes mais je ne vois pas trop ce que vous pourrez en faire.
        Je ne me rêve pas ici, je ne me démultiplie pas ! Je me suis juste dit, coincée que je suis par mes obligations professionnelles en cette saison de chasse, avec travail par intermittence :  » Tiens ! Si j’allais refaire un tour chez Jean-Paul, question de discuter le bout de gras avec Dugong et Pierre Driout et Mélocoton qui a changé de pseudo « .
        Voilà ! Je viens là discuter le bout de gras et rire un peu entre deux occupations professionnelles qui peuvent être assez trash, genre intestin de chien arraché par un sanglier belliqueux, ou poumon explosé. Ma vie réelle, mon accomplissement, ma raison d’être sont là, dans ces chirurgies du dernier recours et dans bien d’autres actions vétérinaires dont vous n’avez pas la moindre idée, brave doctorant que vous êtes. Mais ça n’occupe pas cent pour cent du temps, et, finalement, là, je suis bien, je réfléchis, je m’amuse. Que demander de plus.
        Vous voyez qu’il n’y a vraiment pas de quoi fouetter un chat psychanalytique.

        PS : vous êtes de quel côté, pour la chanson réaliste ? Avec moi et Bruant, ou avec Driout et Johnny ?

        • Mais je n’ai rien contre les doctorants ! Mon papa fut en son temps, et là, c’était du hard, le plus jeune docteur es lettres de France. A 37 ans ! Une performance ! Un doctorat es Lettres d’avant 1968. Un truc de fou !
          Et ça ne l’empêchait pas d’élever trois garnements en faisant courses, bouffe, vaisselle et pédiatre, et d’assurer ses cours de professeur de lycée, d’assistant à l’ENS Sant Cloud et de maître de Conf’ à Lyon puis à Nanterre/
          Alors Camembert, petit Hervé !
          Une autre !
          https://www.youtube.com/watch?v=6G7PONHd69s

          • Mais papa pense comme vous, Hervé ! Y’a plus rien à faire dans la fonction publique française. Faut se barrer à l’étranger !
            Si ça peut vous consoler qu’un homme de 86 ans pense comme vous ?

        • Entièrement d’accord avec vous, Dobolino et bien évidemment, personne n’est dupe des pseudos des uns et des autres. A vrai dire, moi je suis revenue et je reste ( enfin, il ne faut jurer de rien ) parce que je vous trouve drôle.
          Je me disais même que si je retourne un de ces jours en Provence, j’aimerais bien aller vous voir. Votre village est-il loin des Alpilles ?
          Et je confirme comme vous qu’ici, je ne me rêve, ni ne me démultiplie. Voilà bien des idées de mecs avec des ego énormes.
          Et puis le côté psychologie magazine, très peu pour moi. L’EN est pourrie par ça.
          Je ne peux pas répondre à votre question sur la chanson , j’ai zapé tout le débat, sans mépris aucun, juste parce que je ne lis pas tout, tout le temps sur ce blog. Et tiens, puisqu’on y est, je me dis que cela ne doit pas être facile tous les jours d’être véto de campagne/montagne. Et j’aime bien quand vous parlez de votre boulot.
          Et que le fantôme le sache: zéro flatterie. Pas mon genre. Si vous saviez !

    • C’est très étrange.

      Vous êtes, à très juste titre, sûr d’une valeur que nul ne conteste.
      Comme le dit dobolino peu de mérite « quand on n’a eu qu’à se donner la peine de naître d’un bel esprit » et que de surcroit on est né au bon endroit.

      Je suis né bien autrement et bien ailleurs et dans un bien autre temps.
      Je mesure précisément mes limites et mes insuffisances sans qu’il soit besoin de me les rappeler de manière aussi véhémente. Et il ne me semble pas prétendre être resté indemne.

      Certains ici ont, à tort ou à raison, d’autres prétentions.
      Pourquoi ne pas les laisser à leurs illusions quitte à montrer de temps à autres par un sous entendu ou un double sens qu’ils ne verront même pas passer que vous n’êtes pas dupe ?

      Quelle douleur intime vous conduit à ces agressions ?
      Pourquoi encourager ce concours de quéquettes un peu puéril dans lequel d’aucuns, qui n’ont pas votre talent, entrent avec une suffisance et une morgue pédante qui lassent.

  51. Alerte ! alerte ! un agneau de lait déguisé en loup électrique a tenté de faire sauter « Bonnet d’âne » avec des feux d’artifices verbaux … et comme disait Monsieur Séguin : « Tu verras ce que l’on gagne à vouloir être plus con que moi. »

  52. Un scoop pour Dugong !
    La MALP ne formerait pas de bons scientifiques, au contraire…

    Concernant la méthode de la Main à La Pâte, « Pisa ne valide pas la démarche d’investigation.  » Aussi surprenant que cela puisse paraître, il n’existe aucun système d’éducation dans lequel les élèves ayant déclaré être fréquemment exposés à l’enseignement fondé sur une démarche d’investigation obtiennent un score plus élevé en sciences. Après contrôle du statut socio-économique des élèves et des établissements, une exposition plus importante à l’enseignement fondé sur une démarche d’investigation est corrélée à de moins bons résultats des élèves en sciences dans 56 pays et économies », dit Pisa. » Cahier pédagogiques – 11/12/2017

    Un jour, peut-être, comprendrons-nous que dissocier des techniques, des compétences, d’un ensemble, nuit à l’enseignement. Une approche centrée sur l’environnement de l’élève, le cycle des saisons, est plus pertinente. Parce que connaître et comprendre son milieu , rend l’enfant plus respectueux de la nature mais aussi plus serein.

      • Y’a une prise de conscience, Dugong ! Le bout du tunnel n’est peut-être pas si loin.
        Enfin bon on peut rêver !

        • Comme dit notre hôte, vous êtes d’une naïveté confondante et/ou provocatrice.

          Pisa portant un avis négatif sur la palp *, c’est la peste accusant le choléra de lui prendre des parts du marché de la mort.

          La parade est toute trouvée : si la démarche d’investigation ne fonctionne pas, c’est qu’elle est mal comprise par ceux (et surtout celles) qui devraient la mettre en place. Il faut donc multiplier les stages de formation qui, que, dont, gnagnagna…

          Pour comprendre comment on peut noyer le poisson dans un liquide à bulle, lisez la khontribution de l’Angkar connue sous le nom de « section 70 » à la miction sur l’enseignement des maths (mission Villani-Torossian plus connue sous le nom mission Voulay-Chanoine) :

          http://smf.emath.fr/sites/smf.emath.fr/files/cnu70.pdf

          * la paluche à la pâte

          ** la bonnefemmisation, processus destructeur dont vous me redonnez l’occasion de dénoncer les ravages

          • Le 12 décembre 2017 à 8 h 49 min,
            Dugong a dit : [s’adressant à Dobolino ]
            « Comme dit notre hôte, vous êtes d’une naïveté confondante et/ou provocatrice. »

            Le Maître a bien parlé de « naïveté » à propos de Dobolino-mais il trouve cette naïveté « rafraîchissante », il ne la trouve ni « confondante »,ni « provocatrice ».

            J’observe (tu observes,il observe, nous observons etc.) que Dobolino nous parle fréquemment de son « papa ». (il y a une espèce de  » fixation » et,corrélativement, une tentaive pour retrouver sa jeunesse perdue ).
            Si le Maître trouve la « naïveté » de Dobolino « rafraîchissante », c’est peut-être parce qu’elle lui rappelle celle de beaucoup de ses élèves;il y a une indulgence (une tendresse,plutôt) particulière aux professeurs ayant longtemps exercé.

            Je ne sais quel président africain conseillait aux hommes atteints du sida d’aller se purifier en faisant l’amour avec des flopées de vierges.

            La jeunesse des élèves, leur fraîcheur, est pour un professeur ayant blanchi sous le harnois,un puissant antidote à la flétrissure.

            N’avez-vous pas remarqué, chez Il Maestro,cette étrange particularité:il n’est jamais fatigué?

            J’ai lu (rapidement,je l’avoue ) le texte de la miction Villani-Torossian.

            Que de connaissances et d’intelligence ils attendent d’un instituteur !

            Ils laissent à d’autres le soin de déterminer combien il faudra payer pour pouvoir embaucher de pareilles ressources humaines.

    • On est loin du bout !

      La fille d’un copine a été mon élève au collège. Une bonne gosse sans aptitudes sortant de l’ordinaire.

      Elle est au lycée et en bave en SVT et physique, elle ne « trouve » jamais rien en TP de « découverte » et donc se prend des plombs en compte rendus.

      Je conseille à la gosse de lire le chapitre avant d’aller en TP ce qui sachant ce que l’on cherche … l’aidera à trouver.
      Au début tout va bien puis la prof s’en aperçoit.
      Et alors pour bien montrer à quel point elle condamne cette pratique délétère consistant à travailler par soi-même refuse de communiquer le thème de la série de TP à suivre.
      Il est ainsi incontournable de subir la pédagogie inductive qui met en échec !

      On est entre Pol Pot et l’inquisition.

      • Qu’en « sciences et vie de la terre » * la non-méthode du tâtonnouillage soit généralisée, c’est dans leur nature. En physique, ça dénature sec.

        En poussant juste un peu le bouchon, ça consiste à poser un condensateur devant des élèves qui n’en ont jamais vu et leur donner la « khonsigne » suivante : « qu’est ce qu’on peut dire de ça ? zavez deux heures ».

        Pour amortir encore un peu plus les esprits, on noie la question dans un gloupi-boulga compact et visqueux, à base de « documents ».

        Si Wittgenstein revenait il dirait « le monde est l’univers des documents »

        * j’aime beaucoup, j’adopte

      • Dans un monde un peu sain d’esprit, une commission chargée d’élaborer des programmes s’intéresserait prioritairement à définir des contenus denses, cohérents, progressifs et structurables.

        Cela fait, elle se suiciderait pour foutre une paix royale aux enseignants chargés (à tous les sens du terme) de les transmettre.

      • Il suffirait peut-être d’une accointance avec la personne qui prépare les labos …

        Pol Pot

        Laurent Lafforgue (qui fut membre d’une miction sur l’ensiegnement des mathématiques pendant une quinzaine de jours sous Chirac) a dit: « parler pédagogie avec un inspecteur de l’éducation nationale, c’est comme parler des droits de l’homme avec un Khmer rouge »)

        Je cite approximativement et de mémoire.

        Lafforgue a été viré pour avoir dit ce que tout le monde sait et que personne ne veut entendre.

        Villani ne se fera pas virer.

        De quoi Villani est-il le nom ?

      • Ma fille a eu la même, Zorglub !
        Un délire complet. Les mômes étaient censés découvrir l’insuline et comprendre son rôle dans la régulation de la glycémie …

  53. Oui mais Macron va sauver des milliards de gens sur la planète grâce à ses petits bras musclés de physicien appliqué.

    « Si on décide de ne pas agir et de ne pas changer la manière dont nous produisons, dont nous investissons, dont nous nous comportons, nous serons responsables de milliards de victimes. Je ne veux pas être un dirigeant dans cette situation, alors agissons maintenant »

    Dirigeons, dirigeons, la planète ! Pour ne pas allumer le feu comme chantait si bien si mal Johnny.

  54. Si Wittgenstein avait suivi le passionnant TP du condo de Dudu, il aurait observé empiriquement ce cylindre énigmatique; c’est à peu près tout ce qu’il en aurait fait et c’est à peu près tout ce qu’il eut fallu en faire.

    • L’on doit se montrer prudent envers tous les penseurs: anciens, actuels et futurs, car ils ont en horreur de laisser penser qu’ils n’ont pas la capacité intellectuelle nécessaire pour dominer la complexité infinie de ce monde, et y apporter un système de réponses qui leur soit propre !
      Méfiance raisonnée, et réserve prudente, donc.

      Salut à vous tous !
      signé: hervé, le concierge dans l’escalier qui vous salue bien bas.

  55. De bonne heure Jupiter se levant trouva le cours des astres un peu faiblard, il dit en pointant un index majestueux : Je vais diriger la planète Terre afin que nul n’ignore que je suis le roi des dieux. Si l’ami Donald veut bien reconnaître ma prééminence et ma munificence j’accepterai peut être de lui pardonner parce que je suis gracieux mais pas débonnaire pour un sou.

    • « reconnaître ma prééminence et ma munificence »

      Pourquoi « munificence » ?

      Parce que c’est incongru ?

  56. Johnny premier baron chrétien de France ! Courbe toi fier Jupiter devant le crooner qui oncques ne faillit avoir peur d’un micro.

  57. Le premier qui me parle de diriger le climat de la planète je lui fous mon pied dans le fondement il va voir si ça lui cuit ou si ça le refroidit !

    • « Le premier qui me parle de diriger le climat de la planète je lui fous mon pied dans le fondement »
      Ouais, bien dit Pierre. Et si la Corée du nord pouvait aussi lui envoyer un missile dans le khul, ça nous ferait des vacances !

  58. Vous savez à quoi cela me fait penser ? Au cancre qui cherche toutes les excuses bidons pour sortir de classe, « Madame, Madame, il y a le feu dans les toilettes je vais chercher un seau pour l’éteindre ! »

    • Oui, sans compter que les Pronote and co. sont nuls, lents, inefficaces,illisibles, et d’un maniement souvent absurde. Les ingénieurs éclatent de rire quand ils voient avec quoi on doit travailler.
      Le numérique tel qu’il est introduit dans l’EN est une aberration.
      Les profs doivent tous  » faire du numérique » avec leurs élèves . Cela crée des situations ubuesques.
      Deux choses auraient été intelligentes à faire plutôt que de gaspiller l’argent et l’énergie humaine dans les établissements.
      Que les collégiens sachent utiliser un traitement de texte et sachent taper à toute vitesse en fin de 3ème.
      Que le numérique soit considéré comme une matière à part entière au lycée et qu’on apprenne aux élèves à coder.
      Et qu’on arrête de saupoudrer le dit numérique dans toutes les autres matières de manière idiote, inefficace et coûteuse.
      Et qu’on fiche la paix aux autres profs pour enseigner avec du papier, des crayons et des livres, comme il se doit.

  59. C’est quand je viens ici que je pense à mon pôpa, Lormier.
    C’est de l’association d’idées. Même formation, même mode de fonctionnement, même analyse de la grande machine Ed Nat, même goût prononcé pour les pédagogies décoiffantes.
    Il y a tant de points communs que ça sort automatiquement.

  60. Et je vous trouve tous d’une naïveté confondante sur les chiens, sur l’agriculture, sur les collectivités territoriales, ou parfois d’une méchanceté d’ignorants hargneux.
    Voilà ! Là !

    • J’ai simplement voulu montrer l’écart entre ce qu’avait écrit le Maître et ce qu’en avait fait Dugong.

      Moi aussi, je vous trouve « rafraîchissante » et pas parce que « naîve ».

      Je me demande si vous ne cherchez pas chez (ou plutôt en) Il Maestro un double de votre père en plus jeune;d’où les « associations » « automatiques ».

      • Vous allez chercher de ces interprétations, Lormier !
        Mais faites comme bon vous convient si je peux vous distraire.
        Je lis assez régulièrement ce qu’écrit JPB qui a une très agréable plume.
        Mais si je suis revenue intervenir, c’est pour me distraire avec Dugong, Driout, Mélocoton, et en aucun cas pour attirer l’attention du maître des lieux * et je ne regrette pas puisqu’en sus, j’ai eu le plaisir de vous lire et que vous m’êtes fort sympathique.
        * je n’avais même pas lu qu’il m’avait qualifiée de naïve rafraichissante ! C’est où qu’il m’a insultée de la sorte ?

      • Question passionnante (et qui restera sans réponse):n’êtes vous pas aux prises avec un désir d’inceste -non encore surmonté,même après la ménopause ?

        Impossible inceste avec votre père « véritable »;pour ne pas le séduire,tout en l’adorant,vous vous déguisez en garçon/voyou…

        Avec le Maître, ce ne serait pas si grave,mais à partir du moment où vous le percevez comme un double du père, l’interdit revient et c’est pourquoi vous ne pouvez l’appeler Maestro qu’en soulignant que l’ironie est sous-jacente (sic).

        Il ne s’agit là bien sûr que d’hypothèses…mais, vous savez,les jeunes gens qui tombent amoureux rencontrent fort souvent l' »obstacle du père ».

        Conquérir une jeune fille,c’est bien souvent lutter contre/avec l’amour qu’elle porte à son père.

        • Ah mais c’est possible, Lormier ! Tout à fait possible ! Allez savoir !
          Ce sont les méandres de l’inconscient individuel. Et ça ne fait de tort à personne.

        • je n’arrive pas à le relire ! ça m’affiche une tonne de publicités !
          Que voulez-vous ! J’ai un goût prononcé pour la gent animale.

          • Que le Maître me pardonne:j’ai aspiré et mouliné, sans rien changer,espère-je:

            La ville dont le prince est un rat
            par Jean-Paul Brighelli – 7 décembre 2013
            Préambule et avis à la population : une amie chère, qui connaît la vie et qui sait que les cons, ça ose tout, comme disait le regretté Audiard dans le film célèbre du regretté Lautner, me conseille de préciser que dans le texte suivant, il est question de rats, juste de rats, et pas d’autre chose. Que le diable patafiole les extracteurs de métaphores !
            Vendredi 22 novembre. Le train de Paris a du retard, à cause de la neige dans la vallée du Rhône, et nous ne sommes finalement arrivés à Marseille qu’à minuit et demi. L’air presque doux, je ne suis pas chargé, je décide donc de rentrer à pied chez moi — tout au bout du quai de Rive-Neuve, juste au niveau du théâtre de la Criée. À partir de la gare Saint-Charles, la diagonale la plus courte passe par la rue de Petites Maries, qui descend tout droit vers la rue d’Aix.
            C’est, je ne l’ignore pas, l’heure des rats. Le premier, à 30 mètres de la gare, est encore furtif, rasant les murs, disparaissant dans un soupirail. Mais dix pas plus loin, la bête qui me regarde de ses petits yeux rouges, sans ciller ni reculer, avance en territoire conquis, et me fait bien comprendre que c’est moi l’intrus. Je suis un Marseillais aguerri, un rat ne m’inquiète pas. Je continue donc à descendre. Mais avant d’arriver au croisement avec la rue Longue des Capucins, j’en ai déjà croisé quatre — dans une ville déserte. Dans ce qui est, de jour, le quartier le plus arabe de Marseille, animé au-delà de l’imaginable, je progresse dans une parfaite solitude. Je pourrais me raconter que je suis dans une séquence coupée au montage de Je suis une légende, où Charlton Heston (Will Smith dans le remake) survit seul dans un Los Angeles dévasté par une quelconque catastrophe familière au cinéma des sixties. Les rats sont les morts-vivants des villes en faillite. Et Marseille est en faillite. Marseille est une faillite.
            Au croisement, il y a meeting. Je m’arrête le temps de dénombrer les rats qui courent, passant de l’abri d’un bac à arbres sans arbres à un autre. Une vingtaine en moins de trente secondes. Et sans être paranoïaque, plusieurs me dévisagent d’un air tranquille, plus inquiétant au fond qu’un œil agressif. Ils me frôlent, me testent, me tâtent presque. Si jamais j’avais là un malaise… Que font-ils en ces lieux ? Ma foi, ils s’approprient la ville en passant par ses déchets. Ils butinent les poubelles, rarement ramassées. Il y a de quoi faire. Le couscous légèrement rance, dont parle Barthes dans son article sur Fourier, est un mets de choix pour les rongeurs impavides de la « cité phocéenne », comme disent les commentateurs sportifs. Que je défie, au passage, de situer exactement Phocée sur une carte de la Méditerranée antique — allez, c’est la moderne Foça, tout à côté d’Izmir, sur la côte turque. Evidemment, ce n’étaient pas des Turcs, à l’époque.
            Avant d’arriver chez moi, finalement, j’en avais dénombré une quarantaine. En quinze minutes d’une marche rapide — des bribes de mistral qui déboulaient du couloir rhodanien, avec dans l’haleine des relents de frimas, n’incitaient guère à la promenade digestive.
            Qu’est-ce que c’est que cette ville ? Un stade vélodrome avec des rats autour. La « capitale de la Culture européenne » pour deux mois encore. Une cité admirable en tous points, pourvu qu’on la regarde de loin. La distance, j’imagine, à laquelle la contemplent les élus de la ville, qui ne sont visiblement pas au courant que leur cité, le soir (et en fait le jour aussi — le rat ne meurt jamais) est la proie des rats. Et pas le rat sympathique de Ratatouille — non, le rongeur qui amena en 1720 les tiques qui dévastèrent la ville en lui inoculant la peste.
            Marseille est la seule ville de France dont le centre n’est pas réhabilité. Dont le centre est colonisé par les rats, ce qui a eu une incidence certaine sur l’immobilier. Rêvez, amis parisiens : en plein centre ville, à trois minutes de la gare, sur une artère centrale (le Cours Lieutaud), une amie vient d’acquérir un splendide appartement de 200 m2, refait à neuf, Sept grandes pièces, deux salles de bain, pour 330 000 euros — le prix d’un deux- pièces parisien moyennement bien placé. La seule ville de France où, à partir de minuit, les rats sont chez eux. Jean-Claude Gaudin feint de l’administrer depuis 1995. Quand on sait qu’une rate met bas de six à dix petits par portée, et qu’elle peut avoir six ou sept portées par an, on calcule (mal, les grands chiffres indisposent) ce qu’il est né de rats durant les mandats successifs de l’édile en chef de la ville fondée par Protis — à l’époque, il n’y avait pas de rats dans l’admirable calanque du Lacydon, juste une aimable princesse Gauloise du nom de Gyptis. D’ailleurs, les Grecs, en bons marins, n’auraient pas toléré des bêtes susceptibles de ronger les drisses de leurs voiles. Calculez l’infini, et vous approcherez.
            Lorsque je suis revenu enseigner à Marseille, en 2008, les éboueurs se sont mis en grève. Sous prétexte que la société qui les employait était privée, le maire n’a pas levé le petit doigt pour mettre fin à un conflit qui a empuanti la ville trois semaines durant. Je travaille au lycée Thiers, et pour rentrer chez moi, je traverse (parfois assez tard, parce que nos élèves nous occupent pas mal, en prépas) le marché des Capucins, sis juste en dessous. Là aussi, colonisation. Aller manger un couscous (un vrai, un délectable, à la semoule d’orge, par exemple au Femina, rue du Musée), c’est entrer dans le dernier cercle de l’enfer, le paradis de rattus rattus : maisons branlantes ou écroulées, chantiers toujours en cours, ventes d’objets hétéroclites au ras du sol, débris alimentaires trop nombreux pour être détaillés. La dernière campagne interne du PS pour désigner un candidat à la candidature a négligé ce point : Marseille est la ville la plus sale de France assurément, d’Europe peut-être — avant ou après Naples, en tout cas, pas loin.12/12/2017 La ville dont le prince est un rat – Causeur
            On se rappelle la légende du joueur de flûte de Hamelin, telle que la racontent les frères Grimm. L’expert embauché pour éliminer les rats de la cité, faute d’avoir été payé par des édiles qui préféraient faire bombance (et Gaudin, qui s’endort régulièrement sur les dossiers brûlants, au point de laisser son ami Claude Bertrand régler les détails de la gestion de la ville — l’accessoire et l’essentiel, n’est pas le dernier à lever sa fourchette dans tel petit resto situé près du port), élimina le lendemain soir tous les enfants de la ville. Ça n’arrivera pas ici : les enfants de Marseille s’éliminent tout seuls.
            Ce n’est pas d’un Menucci que nous avons besoin (lui non plus ne déteste pas manger, comme en témoigne son impressionnant volume), mais d’un joueur de flûte. D’une personnalité qui fasse sortir Marseille du Moyen Age moderne où elle se complaît par la faute d’élus tous plus incapables les uns que les autres. Des cités comparables en importance (Lyon) ou en localisation sudiste (Toulon ou Nice) sont impeccables. J’étais il y a huit jours à Montpellier, pour l’expo Diderot et ses peintres du musée Fabre (à voir). Georges Frèche et son successeur n’ont jamais transigé sur l’hygiène, et le centre-ville, aux ruelles plus étroites encore que celles du Panier, est un exemple de propreté. Alors oui, j’appelle de mes vœux, dans l’ancienne cité de Pythéas (cherchez, bande de paresseux !), l’élection d’un grand dératiseur. Que l’on puisse rentrer chez soi sans se heurter aux hordes furtives des rongeurs — ou bien nous récolterons, un de ces soirs, la peste.
            *Photo: UNIVERSAL PHOTO/SIPA. 00415546_000030.
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            https://www.causeur.fr/la-ville-dont-le-prince-est-un-rat-25308 4/6
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            Jean-Paul Brighelli
            enseignant et essayiste français.
            Il anime le blog « Bonnet d’âne » hébergé par Causeur.

          • Ce texte me plait, malgré une grosse boulette qui me hérisse : ce ne sont pas les tiques qui transmettent la peste mais les puces ! Naïveté rafraichissante du profane !

  61. « l’ancienne cité de Pythéas (cherchez, bande de paresseux !) »

    Je pense que l’exhortation est toujours valable.

  62. Je n’ai que la naïveté du profane. C’est une naïveté sélective. En matière de visite sanitaire ruminants, de cours du lait, d’identification pérenne généralisée, et tant d’autres sujets, je suis profondément désabusée, et très lasse, comme Dugong l’est des Cahiers Pédagogiques.

      • je ne vais tout de même pas vous citer les circulaires de la DDPP sur la grippe aviaire ! Sachez juste que j’en suis extrêmement lasse.

      • Ne confondez pas café et cahiers pédagos. Il y a des gradations dans l’infâme.

        Le café pédagol que j’appelle plus volontiers l’Osservatore Pedago est une feuille de chou quotidienne qui rend compte de l’air vicié du temps scolaire : l’abbé jarraud y évoque avec sympathie toutes les khonneries innovantielles mais il ne les analyse pas.

        En revanche, dans les crap bullsheets, on trouvera la justification idéologique de toutes les déjections présentées dans l’OP.

  63. Et comme il serait dommage que vous ne le lussiez point…

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/12/11/regis-debray-une-journee-particuliere_5227849_3232.html
    via Le Monde.
    Réservé aux abonnés et envoyé par une collègue.

    « Cette journée marquera nos annales », selon Régis Debray.

    L’hommage rendu à Johnny Hallyday par le président de la République annonce une conversion à « l’institutionnalisation du show-biz », analyse l’écrivain dans une tribune au Monde.11.12.2017

    Rendons grâce à la République : les manifestations de la secte littéraire, quoique furtives, sont encore tolérées. Nous étions une petite centaine à commémorer, toutes portes closes, ce samedi 9 décembre, au lycée Henri-IV, à Paris, le dixième anniversaire de la mort du plus grand écrivain français contemporain, Julien Gracq.
    Ce même jour, à la même heure, près d’un million de fans, président de la République en tête, rendaient les honneurs devant la Madeleine à la dépouille du plus grand rocker français. Sans céder à la logorrhée des grandes circonstances, tâchons de préciser, le choc des deux cultures aidant, pourquoi cette journée marquera nos annales, tel un point d’inflexion dans la courbe longue d’un changement de civilisation. Elle devrait mériter le manuel d’histoire pour trois raisons majeures.
    La première : l’éclatante consécration du glissement de la graphosphère à la vidéosphère, enfin parachevée. « La mort écrit, à sa manière, l’histoire de la littérature », remarquait Malraux dans L’Homme précaire et la Littérature, son livre posthume. Et, au-delà de la place de l’écrivain dans la cité, les transitions funéraires, deuils et cortèges, révèlent les déplacements de la charge émotive propre à nos différents organes des sens et moyens d’expression.

    « L’inaptitude de l’image à saisir l’homme intérieur nous déporte vers le sensoriel et le sensuel »

    L’image-son domine et englobe le signe d’écriture, comme l’écoute publique la lecture silencieuse, et l’industrie musicale en constante révolution l’artisanat techniquement immobile des lettres (la peinture ne tenant son rang que de et par l’argent). L’inaptitude de l’image à saisir l’homme intérieur nous déporte vers le sensoriel et le sensuel, et au premier plan, vers l’apparence physique des êtres. Elle instaure pour tout créateur symbolique aspirant à la reconnaissance, écrivain inclus, l’obligation, sinon d’être une bête de scène, du moins de crever l’écran. Ce qui exige une physionomie reconnaissable, une gueule, un look, un ton de voix (ou un balbutiement singulier).
    Le retrait ou l’effacement délibéré, comme pour l’ermite de saint Florent, mettrait au piquet pour toujours. Les joies à corps absent (comme on parle du deuil à corps absent en période de guerre), les plus durables, sinon les plus intenses, vont devenir réservées aux mystiques ou aux fous. Si les corps doivent désormais être de la partie pour que l’esprit y soit, les conversations d’outre-tombe nous seront bientôt interdites.

    Extrémisme de l’actuel

    La BNF exposait à Henri-IV, sous vitrine, des manuscrits de Gracq. Ce sont les vrais restes d’un écrivain, qui se conservent mieux que les autres. Même s’il est toujours difficile de déceler dans une œuvre les promesses de sa survie, il en ira de même, espérons-le, pour Jean d’Ormesson, mon ami. Mais pour l’heure, les prépondérants ont d’autant plus commerce avec « le grand écrivain » – pour une photo ou un selfie à ses côtés – qu’ils en ont moins avec ce qu’ils écrivent.

    « Pour l’inscription au patrimoine, c’est maintenant ou jamais. Plus besoin de passer par ces épaisses couches de silence »

    Quand les m’as-tu-lu, déjà, nous font un peu sourire, c’est le-vu-à-la-télé qui fait les tirages et draine les hommages. Avec l’extrémisme de l’actuel suscité par l’info continue, disparaît du même coup le sas du purgatoire. Pour l’inscription au patrimoine, c’est maintenant ou jamais. Plus besoin de passer par ces épaisses couches de silence pour échapper au non-recevoir indifférent qui clôt tôt ou tard le débat, pour décanter l’époque de sa part inévitable d’aveuglement sur elle-même et, ainsi, accéder au double temps de l’art, où une œuvre finit par ajouter à son millésime le temps sans chronologie des jouissances esthétiques.
    Devrons-nous admettre que la plus belle œuvre d’un créateur soit indexée sur sa personne privée faite légende en temps réel par la vertu du journalisme ? Paul Valéry, qui eut des funérailles nationales en 1945, était un homme sans corps, sans image et sans storytelling, hors chronique. Tout d’un auteur, rien d’un acteur. En quoi le poète du Cimetière marin, lu, recopié et récité, mais rarement vu et entendu, appartenait encore au même écosystème que celui des Misérables, qui mit la France en deuil en 1885.
    D’Ormesson, qui a dû, ce n’est pas sa faute, beaucoup de son aura à ses yeux bleus, appartient à l’ère suivante, la nôtre, celle qui voit plonger inexorablement les compétences de lecture des écoliers, brûler soixante-dix bibliothèques entre 1996 et 2013, les autres se reconvertir en vidéothèque par prudence. La vidéo et le casque audio, à la différence du livre, c’est sacré, même dans les quartiers.

    Américanisation heureuse

    Deuxième titre à l’inventaire : le début officiel de l’américanisation heureuse. On la savait populaire et quotidienne, mais non encore protocolaire et liturgique (bikers, blousons, tatouages, guitares électriques et Saint-Barth). La voilà saluée comme telle par notre chef de l’État. En baptisant « héros » un remarquable témoin de son temps, soit un émule, voire un clone d’Elvis Presley, en confondant héroïsme et célébrité, notre président marque d’une pierre blanche un déplacement objectif et des mœurs et des esprits.
    Combattre étant devenu honteux, le héros n’est plus celui qui se sacrifie pour sa patrie ou pour une cause, mais celui qui se fait voir et entendre de tous, devenant milliardaire du même coup. En ajoutant, ce qui n’est pas faux, que « nous avons tous en nous quelque chose de Johnny Hallyday », il a franchisé, à travers sa meilleure incarnation, le rêve américain en chair et en os, attestant ainsi qu’un beau destin français suppose désormais « quelque chose de Tennessee » en lui, sauf survivances folkloriques ici et là.
    Ce qui relevait jusqu’ici de la société civile – Las Vegas rythmant les têtes et les corps, ainsi que le chant du monde résorbé dans le rock – portera le sceau de la République. La communication de l’essentiel suspendue à l’ampli et au synthé, pour découvrir les ultimes secrets de l’humain, l’école s’effacera gentiment derrière le studio. La traduction en vernaculaire est admise.

    Troisième titre, décisif, à des lettres d’or : l’institutionnalisation du show-biz, nouveau corps de l’État, sinon le premier d’entre eux. C’est toujours un malheur pour une grande figure de l’écritoire, du forum ou du clergé de mourir en même temps qu’un monstre sacré de la scène ou de l’écran. Ce fut déjà celui de Cocteau, en 1963, éclipsé par la môme Piaf. La différence est que de Gaulle et son gouvernement se sont alors abstenus de paraître à ses obsèques. Ils n’y avaient même pas pensé, bien qu’avec ses chansons de rue et de texte, dans la foulée de Gavroche et d’Aristide Bruant, elle incarnât merveilleusement le pavé de Paris. Elle fut enterrée au Père-Lachaise, sans les honneurs de l’Église, refusés.

    « France-cul » et RTL

    Il y avait alors deux scènes distinctes : la culture dite populaire côtoyait la culture dite cultivée, mais sans se superposer ni se confondre. Cocteau avait ses propres lignes de communication et Piaf, les siennes. « France-cul » et RTL. Aucune n’était jugée supérieure à l’autre, mais Les Nouvelles littéraires d’un côté ne mimaient pas France Soir de l’autre. Les Paris Match de l’époque n’ont pas dédoublé leur « une » d’un jour sur l’autre, pour attribuer la même surface à la chanteuse et au poète. En revanche, hier, nos deux antidépresseurs nationaux – celui des beaux quartiers et celui de la France pavillonnaire – ont fait couple dans une même accolade médiatique et politique, à un mini-degré prés. Heureuse et nouvelle parité entre deux artistes de genres différents.

    « L’ère numérique tend à promouvoir le tout-en-un parce qu’elle fusionne les publics et les spécialités »

    L’ère numérique tend à promouvoir le tout-en-un, non seulement parce qu’elle code uniformément en binaire l’image et l’écrit, mais parce qu’elle fusionne les publics et les spécialités, en alignant l’échoppe sur l’hypermarché, comme naguère la philosophie sur la nouvelle philosophie. Le Tout-Paris est plus que jamais un curieux front de classe, mais où la fusion du peuple et du public procède par l’alignement du premier sur le second, avec ses mots, ses codes et ses rites.
    En 1963, le politique ayant assez d’autorité et de prestige par lui-même, il se souciait peu d’aller voler un peu de popularité, par la magie du côte à côte, auprès des stars du moment. C’est le miracle de la vidéosphère – on fait le plein comme on peut – qu’elle permette à un pouvoir réputé être celui des plus riches d’instaurer une communion avec les plus pauvres par le biais des variétés, en squeezant les classes intermédiaires, prise en tenailles entre le Téléthon et la banque, le biker et le DRH.

    Des bisous dont on devra payer le prix

    Ce populisme oligarchique – court-circuit rentable –, grossièrement adopté par M. Sarkozy, se poursuit en plus élégant et plus fin, à l’image du régent, mais au prix d’embrassades et de bisous dont on devra payer le prix. Line Renaud, Patrick Bruel, Marion Cotillard devenant des personnages officiels, au même rang et dans le même entre-soi que les élus de la nation, on attend de ces derniers qu’ils deviennent aussi bons sur scène et guest stars que les premiers. A quand la boucle dans l’oreille ? La coupe mulet, après le coupe-papier ? Trump a déjà la banane et les bagues. Toujours vingt ans d’avance sur nous, les crooners de la métropole. Nos deux anciens présidents ont déjà une vedette pour compagne. Un bon début. Et si on hâtait le pas ? Allez, assez de distinction ! Dites-le nous en chantant, Messieurs et Mesdames les ministres !
    Certes, nous ne fûmes que cent joyeux clandestins contre un million d’endeuillés. Mais en relisant Le Rivage des Syrtes (1951), une petite phrase nous a mis la puce à l’oreille. Il vient un moment dans l’histoire d’un pays ou d’une civilisation, note l’écrivain au détour d’une page, « où ce qui a été lié aspire à se délier, et la forme trop précise à rentrer dans l’indistinction ». Un bon expert en postmodernité, le père Gracq.

  64. A propos de naïveté rafraichissante ( huhuhu !):
    http://www.nationalgeographic.fr/environnement/2017/12/lagonie-dun-ours-polaire-devient-le-symbole-du-

    Et tout le monde naïf et crédule de se lamenter sur le réchauffement climatique et ses conséquences pour ce pauvre nounours si mignon pendant que Dobo se demandent si les reporters sont des imbéciles ou des manipulateurs d’opinion, tout en penchant pour la deuxième solution. Cet ours, il est en fin de vie ! Si ça se trouve, son foie ou son poumon ou son intestin sont dévorés par un carcinome métastatique. Au lieu de le photographier pour faire une image choc apte à éveiller les consciences, ils auraient mieux fait d’abréger ses souffrances avec une bonne carabine, ce qu’aurait fait tout chasseur respectueux de la nature.
    On prend en photo ce pauvre agonisant et on dit au monde entier que son état est dû à la famine par réchauffement climatique, alors que ce n’est qu’une hypothèse, et la plus improbable de toutes.

  65. Eh oh ! Attention ! Je n’ai pas dit que j’étais climato-sceptique ! Mais là, franchement, on vit dans un monde d’abrutis.

  66. « L’inaptitude de l’image à saisir l’homme intérieur nous déporte vers le sensoriel et le sensuel »

    Ou à saisir l’ours intérieur ?

  67. Le 12 décembre 2017 à 17 h 30 min,
    dobolino a dit :
    « Ah mais c’est possible, Lormier ! Tout à fait possible ! Allez savoir ! »

    Mon sexe,dobolino, mon sexe (dit  » fort »,alors qu’il est faible),mon sexe -j’eusse tant voulu que vous le sussiez-ne peut guère, lorsqu’il s’interroge sur le vôtre, qu’échafauder des hypothèses branlantes,élaborer des concepts tristes.

    • Ma foi ! Votre hypothèse rejoint celle de mon « psychanalyste » qui était de sexe féminin. Donc, ne vous mettez pas martel en tête !
      Mais il est vrai que c’est très triste d’accepter de se réduire à ça (et c’est bien le mot à employer) et qu’on a pour son soi une conscience qui se révolte contre cette abominable dictature.

  68. Ah ! comme dit si bien Régis Debray : le snobisme culturel n’est plus culte ! C’est bien vrai ça ! Maman Michu qui tient l’étal fruits & légumes de mon marché le dit bien elle aussi : On ne fête plus Noël comme avant et les dindes ne sont plus aussi bien fourrées qu’antan (elle parle des marrons) !

  69. C’est assez pathétique ! Normale Sup’ qui a produit les pires hommes politiques des deux derniers siècles veut aussi avoir le monopole de la mauvaise littérature !

  70. A Westminster Abbaye on trouve le « coin des poètes » ; on y a rassemblé les dépouilles de Dickens, Kipling, le français Saint-Evremond mais aussi l’acteur Laurence Olivier, le musicien Haendel et quelques autres moins connus, des plaques honorent la mémoire de Lord Byron et de Shakespeare.

    Au Panthéon de Paris pas de musicien, ni de peintre, ni guère de poète sinon Hugo qui y est surtout en tant qu’homme politique, J.J Rousseau l’auteur du Contrat social et une ribambelle de glorieux inconnus militaires ou hommes politiques.

    Serait-il choquant de mettre Charles Trenet au Panthéon ? Je ne le crois pas. Béranger est au Père-Lachaise mais il aurait pu être mis au Panthéon s’il n’était pas mort sous le Second Empire.

    • Trenet au Panthéon …. Pffff !

      Ils voulaient y mettre Camus, non ? Mais la famille a refusé.
      Je préfère aller à Lourmarin. C’est moins loin.

    • Westminster Abbey

      Vous qui aimez la culture populaire,pensez à Abbey Road (si ça peut vous aider)

      Et le poème de Rimbaud, vous vous êtes donné la peine de le relire ?

      Non.

      C’est bien ce que je pensais.

      Il y en a que c’est pas la peine..

  71. Dobo,

    Les 3/4 de ceux qui sont au Panthéon sont complètement oubliés de nos jours même par moi … un seul architecte Soufflot parce que c’est lui qui a construit l’édifice, ni poète, ni musicien, ni peintre !
    Qui sont les plus glorieux architectes de l’histoire de France ? Les constructeurs de cathédrales gothiques, manque de peau, on ignore leur nom ! De toutes les manières ce sont des œuvres collectives.
    Vous n’aimez pas Trenet soit, on peut y mettre Brassens ou Brel ou Ferré ! Je vous le répète cela ne me choque pas le moins du monde. Je crois que la chanson française fait partie du patrimoine culturel commun de la nation quoiqu’en pense ce pauvre Debray.

  72. Vous serez bien feintée, ma chère Dobo, quand on portera en triomphe au Panthéon Gérard Depardieu immortel interprète des « Valseuses » !

    • Car enfin c’est notre Laurence Olivier, et il a interprété Le Comte de Monte-Christo et Cyrano de Bergerac deux gloires nationales !

  73. Ferré au Panthéon ! Oh la vache !
    Driout, je pense que vous avez pété un plomb, ce soir !
    Vous lui avez demandé son avis, à Léo Ferré ?

  74. Laissez-les tranquilles, ces pauvres bougres ! Ils ne vous ont rien fait !
    Macron, à côté de Driout, c’est du pipi de chat.

  75. Oui enfin les morts, les pauvres morts ont de grandes douleurs muettes comme disait le poète ! Pour le moment aucun ne s’est plaint de son séjour dans la crypte du Panthéon où je vous l’accorde c’est bien glacial ! On y attraperait la mort à y séjourner …

    P.S Et un cinéaste ? On a mis le dialoguiste Jean-Loup Dabadie à l’Académie française, on pourrait le fourrer avec Marie Curie et Zola ? René Clair ?

    • Alors, à choisir, Audiart !

      Hier encore, commentant l’attitude de certains en conseil de classe j’utilisais l’incontournable « je parle pas aux cons ça les instruit ».

  76. En fait vous êtes bégueule Dobo ! Un peu snob, un peu bourgeoise et un peu rurale ..; avec vous la célébrité c’est pas une sinécure !

    • Je suis surtout capable de sortir de Paname pour visiter les cimetières de campagne où il fait si bon vivre.
      Venez voir un peu la sépulture de Pierre Magnan, si vous avez le permis de conduire ou de bonnes jambes pour pédaler.

  77. Au fait ! On dit « manque de pot » ou « manque de peau » ? Moi, je penchais pour manque de pot mais notre éminent Driout écrit  » manque de peau « .
    Que choisir ?

  78. Macron ,Théophile de Viau Boileau ;la pensée fausse

    « Cherchez, bande de paresseux! » (Le Maître dans un billet sur les rats.)

    J’ai cherché:

    « Veut-on voir…combien une pensée fausse est froide et puérile ? Je ne saurois rapporter un exemple qui le fasse mieux sentir que deux vers du poëte Théophile, dans sa tragédie intitulée Pyrame et Thisbé, lorsque cette malheureuse amante ayant ramassé le poignard encore tout sanglant dont Pyrame s’étoit tué, elle querelle ainsi ce poignard :

    Ah ! voici le poignard qui du sang de son maître
    S’est souillé lâchement. II en rougit, le traître !

    Toutes les glaces du nord ensemble ne sont pas, à mon sens, plus froides que cette pensée. Quelle extravagance, bon Dieu ! de vouloir que la rougeur du sang dont est teint le poignard d’un homme qui vient de s’en tuer lui-même soit un effet de la honte qu’a ce poignard de l’avoir tué !  »

    Nicolas Boileau Œuvres poétiques Satires Préface pour l’édition de 1701

    Ce qu’explique Jennifer,en somme, c’est que dans cette « oraison funèbre », Macron pense faux.
    Pas grave,diront certains,ce n’est qu’un discours…

    Hélas,la pensée politique macronique est de la même eau.

    Un slogan : »changer les visages et les usages »;juste une rime.

    Et encore, ceci, plus révoltant: il a,d’un ton sérieux, proposé que l’Etat reprenne la dette de la SNCF,et qu’en échange, les cheminots renoncent à leur statut.

    Comme si la dette de la SNCF était la dette des cheminots.

    La richesse de la SNCF,dit-il ce ne sont ni les trains ni les rails;la SNCF doit se penser comme une « agrégation de mobilités. »

  79. Le 12 décembre 2017 à 21 h 20 min, sisyphe a dit :
    Le panthéon est décousu et si ça continue…

    Si Driout continue,il sera pendu par la peau du cul.

    Ne dites pas « manque de pot « , car il l’aura bien cherché.

  80. « tel un point d’inflexion dans la courbe longue d’un changement de civilisation »…

    Une rapide étude locale nous apprendra que la dérivée tierce y est négative car la courbe du changement de civilisation est passée, décroissance culturelle oblige, sous la tangente après ce point. Mort d’une civilisation en ce jour d’obsèques nationales, dérision qu’elles inspirent, néant qu’elles suscitent. Tout près du quartier d’H4 le boulevard Saint Michel a perdu son latin depuis longtemps. Pour ma part, je n’y ai toujours connu que bouffe et fringues.
    J’ai retrouvé un article pendant la campagne électorale sur les lectures de Macron:
    http://www.parismatch.com/Actu/Politique/Emmanuel-Macron-ce-que-ses-mots-disent-de-lui-1250897
    L’évocation de Georges Duhamel par Macron dans cet article est un acte manqué qui révèle un des aspects majeurs de sa personnalité. La demi-érudition est un crime qui paie rarement.
    Et puis qu’est-ce que ça change que la majorité des français puisse encore lire Gracq ? La France est en grande partie le produit de ses écrivains « marginaux »: Montaigne, Rabelais, Voltaire, Saint-Simon, Michelet, Flaubert, Tocqueville etc…et même en un sens, Napoléon. L’establishment, ou selon les époques, ce qui compte, ne compte pour rien ou du moins pour pas grand-chose dans une addition qui s’appellerait France.

    • « La demi-érudition est un crime qui paie rarement. »
      Ça, c’est une pensée réelle.

  81. Je ne crois pas un instant que Brighelli l’amoureux de d’Artagnan et du comte de Monte Christo croit un seul instant aux sornettes de Régis Debray ! Car comme il le répète souvent en citant l’homme qui tua Liberty Valance quand la légende dépasse la réalité on écrit la légende !
    La légende Johnny dépasse l’homme que fut Jean-Philippe Smet c’est ainsi et personne n’y peut rien, vox populi vox dei.

  82. Si on en revient à l’article de Régis Debray, rappelons que Robert Musil développait déjà ce sujet dans L’Homme sans qualité, 1930. Mais il est vrai qu’à l’époque, les nazis prônaient le culte du bel athlète.
    Donc, avec les funérailles de notre héros Johnny, nous vivrions dans une nouvelle forme de … nazisme ?

    • En 1960 – déjà – de graves intellectuels – déjà bis – se demandaient si ce blouson noir avec ses déhanchements suggestifs n’allait pas troubler la ménagère de moins de cinquante ans ?
      Imaginez Yvonne de Gaulle allant courir le guilledou au Golf-Drouot … comme disait son mari quand on lui parlait de contraceptif : « Et en plus vous voulez qu’elles baisent ? »

  83. Enfin bon, Driout ! Je fus trois jours sous le choc mais, à présent, une fois débarrassée des scories radiophoniques, je suis profondément offusquée qu’on fasse des funérailles nationales à Johnny Halliday et que nos hommes d’Etat s’y pressent en foule, que notre Président y aille d’un discours. C’est effrayant, abominable, démoralisant !
    Que l’Etat se préoccupe de ces funérailles, prévoie le cortège funéraire, demande à la Préfecture de Police de Paris de sécuriser le parcours, soit ! On sait qu’il va y avoir grande ferveur populaire et il faut éviter incidents et accidents propres à susciter l’émotion populaire.
    Mais quoi d’autre ?
    Avait-on vraiment besoin que notre président y aille d’un discours ? S’il est ami de la famille, il peut y aller à titre privé, et, de ce fait, bénir le cercueil avec le goupillon si ça lui chante.
    Vous avez vu où nous en sommes rendus ? Ce pauvre bougre de Macron a esquissé un geste vers le goupillon avant de retirer sa main, et toutes les ligues de vertu, de gauche à droite , et de droite à gauche, hurlent comme des loups !
    C’est quoi, cette pitrerie ? Pour un chanteur populaire honorable de très faible envergure artistique ?
    On peut vivre, un peu, dans ce pays ?
    Simone Veil ou Johnny, c’est juste tout pareil ?
    Et on va faire comment, quand on enterrera Sardou ? https://www.youtube.com/watch?v=OMgoe5Xsg8k

    • Il pouvait pas fermer sa gueule sur le sujet, Finckie ?
      Lui aussi est bouffé par cette médiatisation que dénonce Debray !

    • Allez vers le Couchant, passez le fleuve et vous vous retrouverez en Françouest, nettement plus civilisée (en moyenne).

      Il y a aussi des bories en Périgord, le gros fric y est présent mais jamais ostentatoire comme chez Grokhon.ne.s sur Levant. Et puis, nous avons les meilleurs Anglais du monde que nous engraissons patiemment.

      • Autrement dit: welcome in France pas profonde mais plus rurale, à grands renforts d’engrais/pesticides, subventions à la clef.
        Le « nettement plus civilisé » est stigmatisant d’une pensée proche des valeurs défendues par un parti de droite, esstrême; honte à vous, ex-lutteur des abysses de l’EN!

  84. M. Smet et M. d’Ormesson ont l’immense mérite de pourvoir aux ratiocinations des intellectuels de gauche, particulièrement actifs dans les SDP ( salles des profs).
    Ces gens-là, monsieur, prétendent dicter à la foule ce qui est bien et ce qui est mal, ce qui est populo et ce qui est naze; ces censeurs piétinent leur pré carré en foulant leurs sacro-principes: ils sont bien plus dictatoriaux, du haut de leur tour d’ivoire rien, que les périlleux liders d’esstrême-droite.
    Esclaffant et bouffonesque, j’en ris ( de veau) dans ma barbe.
    Ces gens-là, madame, n’ont toujours pas compris que ce que l’on nomme peuple n’a rien à foutre des élucubrations fantasmatiques d’un troupeau d’intellectuels déconnectés du réel; ces derniers se prennent donc dans leur tronche enfarinée toute la glaise, parfois souillée, de la rue vivante.
    Après…le déluge, peu me chaut!

  85. Oui mais l’ours, même si c’était pas vrai, ben ça l’est quand même et puis qu’on dise que c’est faux, c’est bien la preuve que c’est vrai, parce que Macron manipule les médias sur l’ordre du CRIF et d’Alain Finckielkraut qui pique des bébés phoques au glyphosate

  86. Au fond Bonnet d’âne c’est un village corse ! Chacun a son parti et prend les fusils dès qu’on lui parle de l’honneur de Jean-Paul !

  87. https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/la-france-en-pleine-guerre-du-loup_119002?xtor=RSS-15

    Merci : sujet intéressant en compliqué.
    Compliqué ici parce que chez ceux qui vivant avec le loup, il n’y apas de problèmes.
    Historiquement, nous sommes passés d’un pays à loup à un pays sans ( sans z) en un siècle et demi; c’est peu.
    Le retour de ce prédateur dans des zones aseptisées ne peut donc de faire sans douleurs, surtout avec l’exacerbations de sensibilitées totalement déconnectées.
    Laissons aux éleveurs licence de tuer, lorsque c’est nécessaire.

    • Simplificateur quand même ! Ceux qui vivent avec le loup depuis toujours ont le droit de le terroriser. Nous, on doit vivre avec en le caressant dans le sens du poil ! C’est assez compliqué à gérer. Cet animal peut très bien vivre dans de grands espaces naturels, en ayant méfiance de l’homme. Ici, il n’y a pas de grands espaces naturels et nous n’avons pas le droit de le rendre méfiant.
      Alors oui, droit de tirer à vue, et pas seulement avec un misérable fusil homologué à titre individuel par la Préfecture. De là à le tuer, il y a un très grand pas à franchir, car l’animal est malin et pas du tout sans défenses.

  88. Encore un exemple du penser-faux:

    Régis Debray (voir plus haut):

    « L’ère numérique tend à promouvoir le tout-en-un, non seulement parce qu’elle CODE uniformément en BINAIRE l’image et l’écrit, mais parce qu’elle fusionne les publics et les spécialités, »

    Le « binaire » n’a absolument rien à voir là-dedans;on peut traduire n’importe quoi en successions de 1 et 0,ce n’est pas de la pensée « binaire ».

    C’est sans doute pire que Théophile-qui cherchait la « pointe » et qui s’est planté-; Debray ,lui,croit et prétend avoir pensé quelque chose.

    • Je crois plutôt que R.D. compare « graphosphère » et « vidéosphère » qui sont tellement intriquées et dans lesquelles nous sommes tellement plongés qu’on en perd jusqu’au souvenir du rang auquel on appartient. L’homme politique est obligé de séduire le journaliste ou l’animateur de télévision, bref tout agent de cette sphère qui fournit des images et oblige cet homme politique à se dénaturer pour séduire l’opinion.

      • Donc, finalement,vous êtes un peu comme Pierre Driout.

        Hervé vous demande des photos de Corses atteints de parasitose et à l’agonie,vous lui fourguez des photos de gens à l’agonie-mais qui ne sont pas corses.

        Des amateurs d’odeurs de foufounes adolescentes commandent chez Driout des culottes de collégiennes/lycéenes souillées;il leur envoie des culottes souillées aux sécrétions de félines .

          • Et si on vous adresse une réclamation,vous répondez: »vous m’avez demandé des odeurs de chattes;ce sont bien des odeurs de chattes. »

        • Cessez donc de Lorgner ces avatars d’une sexualité refoulée et dévoyée!
          Vous êtes bien culotté, et ça ne vaut pas une pipe.

        • Vous n’avez pas lu attentivement, Lormier ! Vous me faites un mauvais procès. Et en plus, Hervé n’a rien à voir là-dedans.
          Reprenez la lecture de l’échange avec Sisyphe, au lieu de survoler avec inattention.

          • Méat coule pas.

            Oui, j’ai survolé;comme vous aviez repris l’interjection brevetée par hervé…j’ai attribué à ce dernier un message par vous écrit.

            La comparaison insultante avec Driout est injustifiée,je la retire.

            Le survol est source d’erreurs, le rase-motte est dangereux.

            ( La génération « rase-mottes » va le découvrir à ses dépens;au fait saviez-vous qu’il y en a maintenent qui se fonr décolorer l’anus ?)

    • J’ai failli poster ce lien hier.
      Le discours radio-utopiste de 1971 m’a ramené à bien des souvenirs.

      La réalité a été bien cruelle les mathématiques « modernes » (*) enseignées très précocement avec un zèle forcené et à l’exclusion de tout le reste ont été un désastre pour une majorité et un bonheur pour une petite minorité.
      Seule celle-ci lorsqu’elle s’est trouvée en prépa (ou équivalent) a bénéficié de « l’effet woof » présupposé : une formation conceptuelle très solide développe une aptitude à l’abstraction telle que l’acquisition des savoir faire techniques lorsqu’il devient nécessaire devient une simple formalité.
      Dans les faits la majorité n’a atteint ni une excellence théorique ni une habileté pratique …

      D’ailleurs le tir a été (un peu) rectifié à la fin des années 1970 si ce n’est dans les programmes mais au moins dans leur mise en application moins « radicale ».
      (Marrant l’idée de « mathématiciens radicalisés » !)

      Aujourd’hui nous sommes dans une situation très différente qui n’est largement pas seulement un héritage de cette époque.

      Bien entendu la pédagogie constructiviste est largement coupable mais on pourrait encore (peut-être) s’en accommoder s’il n’y avait :
      * excès d’écran (des gosses et des adultes) et le délaissement parental qui l’accompagne
      * jeu vidéo ultraviolent, youporn
      * éducation comportementale par la télé réalité
      * pensée magique à tous les étages (je serai youtubeur footballeur ou mannequin) confortée par les parents (pour avoir la paix) quand ce n’est pas par les poufiasses des CIO …
      * pour ceux qui sont dans les bons quartiers islam au taquet (ceci dit ailleurs, les plus cons sont aussi bien blancs qu’arabes !)
      etc.

      (*) vocabulaire distrayant puisque, dans le fond, ce sont les seules. Elles ne sont donc pas modernes mais seulement « normalement adossées sur des concepts théoriques structurés ».

    • Ces fameuses « maths modernes » ont envoyé au front de petits soldats totalement nus. Ils se sont fait défoncer la troche. J’en paie, aujourd’hui encore, un prix douloureux.
      Bel exemple de ce que les élucubrations de soit-disant penseurs, totalement hors-phase, produisent comme insanités délétères.
      Mais, dans l’EN, quand ça ne marche pas, on fait pareil, en pire.

    • Oui, bon ! J’ai un peu bossé pour le fun avec les livres de maths (Queysanne/Revuz) et physique (Cessac/Tréherne) de T.C. de mon père (qui aurait à peu près le même âge que Demailly aujourd’hui). Il a passé son bac en 1975 à Lakanal; c’était à l’époque un bon lycée et c’est devenu un lycée médiocre (va comprendre !). Les programmes officiels étaient certes assez denses mais les cours n’étaient déjà que du saupoudrage.
      Si le « Cessac/Tréherne » était satisfaisant, le « Queysanne et Revuz » était une horreur ! Une adaptation brute de décoffrage pour une T.C. de notions et de vocabulaire usités en L1 qui aurait convenu pour une propédeutique: inutilisable par un élève moyen de Terminale ! Je pense que Demailly idéalise son époque; tous les élèves n’étaient pas si brillants que ça. Les programmes n’étaient à cette époque que le miroir aux alouettes d’un enseignement qui avait perdu beaucoup de son lustre.
      p.s. Demailly est venu faire un petit topo à l’IREM de P7 il y a quelques années sur l’intégrale de Kurzweil-Henstock. Très bon pédagogue, méthodique, partageant son tableau comme à l’oral de l’agrégation, pour dire à la fin de sa présentation qu’avec Riemann et Lebesgue on avait tous bons les outils nécessaires et qu’on pouvait se passer des fonctions KH-intégrables.

  89. JPB, Causeur y veut plus que je parle …

    Chuis très frustré, d’autant que c’est pas si souvent (comparé à certains …) que ça m’arrive d’en avoir envie !

  90. Lormier voudrait détruire toute l’industrie du parfum ! Une gloire française ….
    Savez-vous ce que c’est que le musc à la base d’un grand nombre de composés parfumés ? Le parfum crée une illusion sexuelle … un peu comme Johnny créait une illusion de liberté pour le populo !

  91. Tout ce que Régis Debray avait à proposer au populo c’était les travaux forcés à perpétuité afin de bâtir l’avenir radieux de la Cité future !
    Autant vous dire que ce n’était pas aussi sexy que Johnny, les motos, les gonzesses, la défonce et la frime !

    • Régis, cette sXXX admiratrice du Ché et de tous les mouv’ d’esstrême G des 70’s?
      Encore un qui s’est viandé à chaque étape et qui se la joue grand philo pop?

    • Confiteor Jaume Cabre c’est un chef d’oeuvre dont je ne me suis jamais vraiment remis
      Tout est bien : forme (excellente traduction), structure (étonnant jeu de piste), fond (la question du mal …)
      Magique

      • Merci Zorglub ! Je retiens ta suggestion.
        Je ne connaissais pas. Que des bonnes critiques unanimes…800 pages tout de même…

  92. Tout homme qui intitule « roman » la somme de ses idées folles a droit au minimum syndical du respect littéraire !

  93. Retour aux sources
    Le 14 décembre 2017 à 14 h 45 min,

    le fantôme d’hervé
    a dit :

     » Je pense que Demailly idéalise son époque; tous les élèves n’étaient pas si brillants que ça. Les programmes n’étaient à cette époque que le miroir aux alouettes d’un enseignement qui avait perdu beaucoup de son lustre. »

    à comparer avec cet extrait de l’article que dobolino nous envoie lire:

    A partir de 1970-1971, c’est le début de la fin : l’enseignement des maths modernes est mis en place au collège, puis à l’école primaire… et même en maternelle ! Et si les élèves doués ou ayant bénéficié d’une imprégnation familiale peuvent éventuellement suivre, les autres sont désorientés, au moins autant que leurs parents, comme le racontait encore Jean-Pierre Demailly :

    « Les enfants subissaient à cette époque un enseignement très formel, très axiomatique. Par exemple on leur donnait une définition de la droite, en 4e, complètement abstraite, ahurissante. Correcte, mais je pense qu’aucun élève ne pouvait tirer profit de ça.  »

    Alors aucun élève = Tous les élèves ?

    • Oui, d’accord ! Mais si on avait effectué un classement style PISA à l’époque, on aurait eu quelques amères surprises.

      • Cette phrase est de trop.
        « Mais si on avait effectué un classement style PISA à l’époque, on aurait eu quelques amères surprises. »

    • J’ai acheté un jour sur les quais un manuel d’histoire romaine (Malet/Isaac) pour les classes de 5ème de l’année 1931: 350 pages !
      Dans la préface, les auteurs se désolaient déjà qu’on leur ait sucré une demi-heure de cours d’histoire: « Nous n’avons pas cru devoir sacrifier tout ce qu’ils ont éliminé:par exemple la religion romaine » disaient-ils en substance.
      Qui peut croire que les petits élèves de 1931 aient pu ingurgiter un tel brouet spartiate de 350 pages ? Les programmes de maths et les élèves des années 70 sont à l’avenant.

        • Mais Hervé ! Les petits élèves l’ingurgitaient aisément pour la plupart. C’est fou la place qu’il y a dans un cerveau de douze ans, les capacités de mémorisation et d’archivement ordonné, pour peu que les professeurs soient compétents et le travail régulier.
          Nous, il nous fallait attendre la classe prépa pour découvrir avec émerveillement nos capacités de travail et d’absorption. Eux le faisaient dès le cours élémentaire.
          Quand j’ai mesuré le temps perdu, ça m’a désolée. J’aurais pu en savoir bien plus !

        • NB pour JPB ; je ne vous savais pas si vieux que vous ayiez suivi le cours d’histoire de Cinquième en 1931 …

          • Mais c’était le même trente ans plus tard ! J’ai bouffé de l’histoire romaine pendant toute ma Cinquième, après avoir bouffé de l’histoire grecque en Sixième. Pas vous ? Vus êtes si jeune que ça ?…

  94. Quand, au bac C 1972 (soit 3 ans après l’introduction des nouveaux programmes en seconde en 69), un des sujets de philo était : « les mathématiques sont-elles un jeu », la réponse était assez évidente pour nous et nous avions déjà pas mal de références culturelles pour la jutifier.

    PS : je me rappelle que nous lisions surtout notre cours (un gros classeur à levier, plein à la fin de l’année) et pas beaucoup les Q&R et encore moins cette merde de Cessac avec son régulateur à paire de boules.

    PPS : la physique au bac C à cette époque était plutôt une régurgitation (on a montré un peu plus tard que les « problèmes » posés étaient réductibles à 7 ou 8 problèmes-type)

    • nous jutions aussi sans nous justifier. Le lycée de l’après 68 était vraiment sans entraves. Du coup, on n’avait pas besoin de se prendre la tête pour entraver.

        • Certes Dugong ! C’était globalement toujours la même chose, le même schéma de résolution, mais ça donnait quand même une bonne base; Il faut bien commencer par le plus simple pour aller ensuite au complexe, non ?
          Avec les quinze heures par semaine de physique en prépa, je ne me souviens pas m’être heurtée à trop de difficultés; c’est donc que la base était saine ?
          En outre ( ou a contrario ? ), j’ai dit plus haut que mon année de première avait été catastrophique, voire nulle et non avenue, et pourtant, dès les premières semaines de terminale, j’ai gagné la tête de classe en physique, ce qui laisse à penser que le programme de Première n’avait pas la moindre importance pour suivre en terminale C, que ce soit en physique, en chimie ou en mathématiques. Encore qu’en math, il m’a bien fallu le demi-trimestre pour totalement raccrocher les wagons, mais j’ai toujours eu la moyenne dès le départ.

          • T’as préparé dans quel lycée Dobo ? La véto de ma regrettée Mimi von Marlauwe avait préparé à Sainte Barbe (derrière la bibliothèque Sainte Geneviève). Il parait que les « Barbistes » raflent pas mal de places aux concours véto. C’est vrai ?

      • Nous allions jusqu’à branler le manche d’un tube de Kundt pour « observer » des ondes stationnaires avec de la poudre de lycopode.

        Rien à voir avec les loups et, n’utilisant pas de capotes, nous ignorions tout de son utilisation comme lubrifiant.

  95. La caissière de la Compagnie Morutière lance un « emprunt patriotique » à 3% sur 12 mois.

    https://www.latribune.fr/economie/france/emprunt-patriotique-marine-le-pen-fixe-le-ticket-d-entree-a-1500-euros-761739.html

    Il faudra sortir 75.000 € de son lacsé pour avoir « l’opportunité exceptionnelle de rencontrer personnellement Marine Le Pen à l’occasion d’un dîner privé ».

    Ca fait cher la brandade mais rien n’est trop beau pour maintenir le train de vie jusqu’à la prochaine branlée.

  96. On aimerait avoir une réponse à cette question brûlante : les maths donnent-elles des satisfactions narcissiques aux joueurs dépendants ?

  97. Puisqu’on parle un peu d’histoire romaine est-il besoin de rappeler que la révolution française a été faite par des hommes ivres de la lecture de Plutarque et de ses hommes illustres ? Ce qui explique tout cet entassement de vieux os de héros militaires et d’hommes politiques au Panthéon.

    J’ai la faiblesse de croire que les temps changent et que Plutarque ne fait plus rêver que les sots comme Macron.

  98. Pfouii…j’ai pas envie de bosser aujourd’hui. J’aurais du prendre un troisième café. Vous saviez que, pendant l’éveil, l’activité neuronale augmente le taux d’adénosine et que l’effet produit par l’adénosine sur un grand nombre de neurones est inhibiteur ? J’ai lu ça dans une thèse en ligne. Si vous l’ignoriez, je vous l’apprends, je suis là pour ça. Figurez-vous que, parmi les neurones ainsi inhibés par l’adénosine, on trouve, je vous le donne en mille, ceux qui sont les plus actifs durant la veille, soit les systèmes à noradrénaline, à acétylcholine et à sérotonine. Oui, oui, oui. Je n’invente rien !
    Pour preuve, des expériences ont démontré que lorsqu’on élève artificiellement le taux d’adénosine dans le télencéphale basal, ses neurones, qui projettent sur l’ensemble du cortex, produisent moins d’acétylcholine. Cela entraîne par conséquent un ralentissement de l’activité corticale et partant de la somnolence. C’est exactement ce qui m’arrive.
    La caféine est ainsi recommandée pour avoir un bon coup de fouet. Alors, si vous sentez que vous vous endormez dans la journée, allez-y, faites-vous un espresso bien fort, à l’italienne, comme Dudu. Bien sûr, il ne faut pas en abuser, sinon vous devenez réellement comme Dudu et ça, c’est terrible.

    • Je ne sais quel mathématicien à qui on demandait comment il faisait pour trouver tant de théorèmes avait répondu: je me couche par terre et je lève les jambes;ainsi plus de sang irrigue mon cerveau.

  99. Donc Dudu aurait passé son bac C en 1972..?
    Il faudrait faire qq chose pour l’aider, on sent qu’il voudrait faire savoir au monde entier qu’il a passé son bac C à la grande époque et que pour l’instant seuls les lecteurs des commentaires de Bd sont au courant . Cela doit être dur pour lui, on pourrait peut-être défiler avec des banderoles entre République et Nation ou à Périgueux pour prévenir au moins les habitants de sa région, je sais pas…

    • Eh oui, mon petit roquet, nous étions déjà là en mille neuf cent Pompidou.

      Nous n’y étions pour rien et en même temps, nous étions à fond dans tout ce qui s’ouvrait dans l’après 68.

      Dans le pinard, on parlerait d’un millésime exceptionnel mais notre modestie proverbiale nous interdit de trop forcer une métaphore qui s’impose d’elle-même.

      Un homme ça s’empêche…

  100. Pfff ! Hervé ! Enfin ! Sainte Barbe, c’est là où vont ceux qui n’ont pas un assez bon dossier pour être admis en prépa publique et dont les parents ont les moyens de payer, comme le Cours Pascal à Lyon.
    Vu le recrutement des élèves, ils ont très faible taux de réussite au concours.
    J’ai préparé à LLK

    • Dont acte pour les « Barbistes » qui comptaient Péguy dans leurs rangs tout de même. De toute façon le Collège est fermé maintenant.
      LLK ? Prépa MP/MP* bien nulle !

      • Mais mon pauvre ! Quoi ? Je suis entrée à LLK en septembre 1976 ..
        C’est pas d’aujourd’hui !
        Puis la prépa véto, de toute façon, ça n’existe plus. C’est BCPST et ça prépare à Normale Sup’, Agro et Véto.
        Plus rien à voir avec mon époque !
        Il n’y avait pas de prépa véto à Henri IV et il y a une prépa BCPST à visée Normale Sup’ et INA PG, par exemple. On ne va pas à Henri IV si on veut faire véto, je suppose

  101. En véto : Lycée du Parc à Lyon, Lycée Hoche à Versailles, Lycée Marcellin Berthelot à St Maur des Fossés.
    En principe, c’est le trio de tête

    • Oui, c’est ce que je te disais: le Collège a fermé, des ennuis de trésorerie récurrents. Les locaux ont été récupérés par la Bibliothèque Sainte-Geneviève.
      je signale qu’à l’UPMC (et à Orsay aussi) il y a une très bonne filière spéciale BCPST. Une copine a intégré à Grignon en 3/2 en la suivant.
      N’oublie pas Ginette dans ton classement !

      • Je suis une vieille laïcarde. Je ne tiens aucun compte du secteur scolaire privé !
        (Le meilleur de l’histoire, c’est que mes deux gosses ont fini leurs études supérieures dans le privé hors contrat …)

    • Bon, il faut relativiser. La fille bosse à UCLA, la Californie c’est vraiment à part, même vue des States.
      Ah ! Ca me donne une bonne raison pour voir ce film; j’avais bcp aimé « Blow out » de Brian de Palma avec Travolta et Nancy Allen dont il s’inspire.

    • Je vous rappelle qu’il faut aussi proscrire Madame Bovary, parce qu’elle ne mangeait pas ses cinq fruits et cinq légumes chaque jour.

    • Que veut l’ultratlante ?

      « Une relecture des œuvres, à partir du moment présent, n’induit ni anachronisme, ni logique de tribunal. Elle permettrait de tracer la généalogie de ce qui unit, dans une solidarité complexe et souvent équivoque, notre imaginaire, nos pratiques sociales et nos valeurs collectives. Elle nous aiderait aussi, et peut-être surtout, à révéler et à mettre en valeur les œuvres qui, à l’inverse, avec vigueur et inventivité, ont révolutionné notre regard sur les rapports de genre »

      Reformulé en causement intelligible : il s’agit de créer d’innombrables postes pour les « sœurs » dans une super tribu cnu mondialisée, où seraient mêlées littératures compairées, socio-réflexologie atronique, linguistique boliovarienne inclusive et promotion média.

      Ce sera difficile à lire.

    • Moi, ça fait déjà un bon moment que je le suis, misogyne … Depuis qu’elles ont voulu me brûler vive, en fait !

      • « Elle nous aiderait aussi, et peut-être surtout, à révéler et à mettre en valeur les œuvres qui, à l’inverse, avec vigueur et inventivité, ont révolutionné notre regard sur les rapports de genre »

        Mais la liste est interminable des films où l’homme est une loque et la femme un solide et puissant appui et totalement autonome et libre ! Je pense par exemple à La Nuit de l’Iguane, car c’est mon préféré.
        Et à de nombreuses chansons interprétées par Serge Reggiani.

  102. Hervé j’ai une autre idée !

    Un ancien roman Orhan Pamuk : Mon nom est rouge
    De mon point de vue le plus magistral de ses romans (mais je n’ai pas tout lu et il semble que le dernier soit plus que réussi)

    A nouveau un faux roman policier avec une structure complexe, des histoires entremêlées écrites de divers points de vue (par exemple un chien, un cadavre, un assassin, un arbre, un enlumineur de génie, etc.).
    On y parle beaucoup du mensonge, de l’art de la miniature, et en demi teinte des relations ambiguës entre Orient et Occident à travers la question de la figuration.

    Après, là encore, faut avoir les nerfs solides, c’est une brique roborative !

    • Grand merci Zorglub ! J’ai déjà commandé Confiteor à la FNAC édité chez Actes Sud. Je viens de voir qu’ils ont aussi le Pamuk en édition broché. Il parait que c’est un petit chef d’œuvre absolu que seul pouvait écrire un natif.
      Ce qui mérite notre attention est de tout autre nature que les déboires féminins dans le cinéma : la Turquie devient par la volonté de son Sultan un Etat Islamique dangereux car richement structuré. La puissance ancienne d’Istanbul suinte encore sur place et le regret de ce temps là empeste. Partout.
      La modernité turque, ottomane, est un trompe-l’œil dérisoire.

  103. Le point titre : « Johnny Hallyday et Jean d’Ormesson ont des ancêtres communs »

    Lucy aurait bien aimé avorter de ces deux-là mais, à l’époque, c’était difficile.

    A cette époque, le bipédisme était encore vacillant et ne s’est vraiment imposé que bien plus tard.

  104. De même qu’il y eut, pour faire joli, un mouvement éphémère « #JESUISCHARLIE », la rumeur court que des brutes, machistes, inconscientes et gravement mentulées vont lancer : « #JESUISHARVEY »!
    Stupéfiante initiative.
    Il est vrai qu’on doit en démocratie, féministe, végétarienne et puritaine, défendre même les boucs les plus puants.
    Hurkurkurk !

  105. Une lame de fond étant un mouvement éphémère, le résultat de ces emballements ridicules sera le même : l’oubli pur et simple. Un amusement médiatique, s’appuyant sur des règlements de compte tardifs, dans un flou d’eau féministe, humaniste, bien croupie ! Laissons pisser une décennie et on n’en parlera plus : car tout redeviendra comme avant. Normal …

  106. Faux et usage de Faux au tribunal :

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2017/12/15/proces-tron-la-premiere-plaignante-a-l-epreuve-de-l-audience_5229996_3224.html

    Rappelons que la péchothon n’est pas interdite mais réglementée :

    « Tout thon rouge débarqué doit être soit entier, soit éviscéré et sans branchie afin de permettre la mesure en longueur fourche. Toute autre présentation est interdite. »

    Entendra-t-on bientôt entre Harveys des échanges du genre :
    – T’as pécho combien cette année ?
    – Une centaine de mètres

  107. « Le Point » titre : « Johnny Hallyday et Jean d’Ormesson ont des ancêtres communs » ; du côté littéraire ou du côté musical ?

    • Excusez votre altesse ! Il ne connaît pas les convenances du noble faubourg des ânes couronnés ! C’est un homme de chiffres – un comptable de l’infiniment petit – il ne distingue pas les titres de distinction des dames.

  108. Cette semaine j’ai vendu trois Mangas de la série « Nana » de Ai Yazawa ; je sens que je vais devenir expert en matière de relation inter-sexe !

  109. Probablement que JPB ne connaît pas bien l’univers des Mangas mais cela fait penser aux romans-photos des années soixante-dix en plus stylisé avec le style graphique propre aux Japonais (mais les yeux ne sont pas bridés).

    • Mais vous plaisantez ! Je vais d’ailleurs faire bientôt une chronique de Noël spécial Jirô Taniguchi.

  110. La série Nana se passe à l’intérieur de groupes musicaux les Trapnest et les Blast qui jouent de la musique moderne occidentale avec guitares sèches (une audace) ou électriques et tout le tremblement. Les filles sont donc aimantées comme des insectes par tous ces blousons noirs bien propres sur eux !

  111. Vous connaissez mon mauvais esprit ! Quoique Dobo nous ait souvent répété que les races n’existaient pas l’univers Manga prouve que l’on s’identifie mieux à son propre arbre généalogique puisque cet univers est un univers exclusivement blanc ! Et pourtant Yazawa est une pure japonaise …

  112. Un jour – pas si lointain – dans la Chine – qui n’est plus si lointaine – des investisseurs astucieux créeront un parc à thème « L’Occident » ce sera le « Jurassic World » de la culture occidentale …

      • Non ! Ils mettront dans une cage deux fonctionnaires français qui sont encore beaucoup plus paresseux que les pandas géants pour faire quoi que ce soit de leurs dix doigts !
        Ce sera la cage de la fonction publique : une attraction majeure !

  113. Dobo dixit: « Moi, ça fait déjà un bon moment que je le suis, misogyne … Depuis qu’elles ont voulu me brûler vive, en fait ! »
    Il n’y a de véritables amitiés que masculines, nous le savons bien ! Jamais les hommes se détesteront autant que les femmes entre elles !
    L’amitié entre femmes ? A condition que les deux femelles soient très laides … et encore !

  114. Dobo dixit: « C’est normal que Hervé me tutoie ??????????????????? »

    Dobo est comme un pétale de coquelicot, un geste trop brusque la froisse. Allons, Dobo ! Allons… Nous ne sommes pas ici dans un salon de courtoisie, petits gâteaux et sourires et pour l’heure, nous ne sommes pas encore assez intimes pour nous vouvoyer.
    Ceci dit, tu peux me vouvoyer si ça t’amuse: j’adore qu’on me manque de respect…jusqu’à un certain point: au-delà de la ligne rouge, j’en parle à maman !

  115. Maman vient de m’envoyer le texto suivant après avoir lu ma réponse à Dobo:
    « Calme toi, mon enfant ! On ne parle pas aux dames puissantes comme Dobo de la sorte ! N’oublie pas que Lucrezia fut plus forte que sa larve de frère, César Borgia… »
    Maintenant j’ai peur pour mon ordinateur connecté sur ce blog qui risque d’exploser prochainement. J’espère que mon assurance responsabilité civile a été fignolée par Séraphin Lampion himself.

  116. Non mais ça surprend, ici, Hervé ! Ce n’est pas le genre de la maison.
    La plupart de mes chasseurs de sanglier me tutoient.

    • « La plupart de mes chasseurs de sanglier me tutoient. »…Ceux-là même avec qui tu as élevé les cochons sauvages ?

      • Mais enfin, Maestro ! Faites quelque chose ! Ce garçon me tutoie sur VOTRE blog ! Expliquez-lui la bienséance ! Vous, il vous croira ?
        Impossible de lui trouver Catherine Le Forestier !

        • « Les mots d’amour, quand on quitte le « vous », n’ont plus rien dans la tête… »

  117. Quand deux chiens se battent, ils se flanquent une bonne dérouillée et il faut parfois des points de suture. Entre deux chiennes, c’est en général à mort.

    • Pareil pour les chats. Certains chats, exemples pour leur nourricier, sont pleins d’une sagesse inouïe : respectant poissons sur paillasse de cuisine, souris de cave, tourterelles apprivoisées, lectures du patron.
      Certaines chattes sont tout le contraire !

      • Des chats qui se battent jusqu’à ce que mort s’en suive, je n’ai jamais vu !
        J’ai vu une petite chatte mourir d’une morsure de fouine à la carotide.

  118. Ras-le-bol de ce calendrier des vacances de Noël totalement stupide. On n’en peut plus et les élèves non plus. D’habitude, on est en vacances à peu près autour du 17/18 décembre. C’est l’apocalypse dans les classes des bahuts difficiles. C’est un cadeau de la mère Najat ?

    • Ah, ça a été décidé l’année dernière…
      C’est vrai que le trimestre est long, pour certains. Et comme les conseils sont passés…

      • Pfff ! La chasse au grand gibier, ça dure six mois, à présent !
        Et il faut vraiment qu’il tombe des grêlons gros comme le poing pour qu’ils s’arrêtent un peu.
        J’en peux plus !

    • Feignante ! Moi j’ai dit à mes chasseurs que j’arrêtais le 24/12 à 16H00 jusqu’au 26/12 9H30
      Sont pas forcés de courir après la bête noire le 24/12 aprèm’, ces pignoufs !

  119. Petit cadeau de Noël !

    Des mots du grand Gaston Roupnel immortel historien de la campagne française rapportés par Henri Vincenot :
    « Sur la longue et droite voie romaine nous ne retrouvons sur son passage qu’indifférence aux lieux et violence faite aux choses. C’est l’image de la culture romaine indifférente à nos âmes celtes et qui les viole brutalement, froidement, techniquement. »

    Quel réquisitoire contre le militarisme romain ! Cette sorte de nihilisme de l’ordre organique …

    • Sur les vieux chemins tracés par les Celtes et les Gaulois dans cette Bourgogne « toit du monde occidental » :
      « – C’est la vieille humanité qui, de ses morts les plus lointains, semble agiter encore cette route rampante, la faire s’émouvoir de toutes les habitudes humaines que chaque coin de ce sol reçut, dans la subtile ferveur d’une terrestre mémoire … »

      N’y-a-t-il pas quelque chose de japonais dans ce respect de l’âme torturée des choses ?

    • Bravo Pierre ! Tu enrichis, par ta diversion superbe et dérangeante(*), le poussif débat morne sur cette Anne Sylvestre, causette qui agonise, lentement mais sûrement…uhuhu.
      (*)Elle était pas farouche Suzy…

    • C’est ce qu’on appelait autrefois un « crêpage de chignons »…Le doute plane sur ce qui a été dit ou pas dit et par qui.

      Cependant, le fait qui paraît incontestable est que Marlène Schiappa, tout en chantant les louanges de l’école laïque, de l’école de la République et gna gna gna,inscrit ses enfants dans une école privée confessionnelle.

      La suppression du baccalauréat en tant que premier grade universitaire est passée comme une lettre à la poste.

      La destruction de l’école publique va maintenant s’accélérer.

      Réunis en conclave, les pisse-copies du Monde préparent une série d’articles sur la re-définition du métier et du statut de professeur,les nouvelles pistes étudiées pour le recrutement etc.

      • Parfaite réaction de Schiappa ; elle ne dénote en rien de ce que l’on attendait d’elle . Tentative minable de diversion par l’argument de la mise en danger de ses enfants.
        Vu ! Marlène – grillée !

  120. Quittons-nous sur ce constat lucide –car je dois aller bosser aujourd’hui samedi avec toutes vos conneries de la semaine qui m’ont mis en retard– d’un type qui a tout appris de l’humaine condition chez Brighelli : moi-même, votre serviteur. Seuls des êtres exceptionnels peuvent l’admettre, en changeant bien sûr de référentiel :
    Dugong, Driout, Lormier, sisyphe, etc…qui polissent sur ce blog leur écriture jusqu’à plus soif, sont des génies. Incontournables ! Purs ! Magnifiques ! Des cristaux de couacs qui vibrent et rayonnent jusqu’aux confins de la civilisation, i.e. en ce qui me concerne, au-delà du périphérique. S’ils animaient une émission littéraire, j’achèterais une télévision.
    Parité oblige, nous avons des génisses (c’est bien le féminin de génie, non ?) : Dobolino, Flo, Allons bon, etc…aux coeurs généreux, dodus, charnus, repus…mais avec lesquelles il est bien plus difficile de manier le tutoiement ou l’insulte aussi fièrement que le paysan conduit son attelage. Le blog numérique doit pourtant favoriser la grossièreté la plus vulgaire, le mépris le plus clair, le mensonge le plus gros, l’incivilité la plus discourtoise… mais… DANS LA JOIE ET LA BONNE HUMEUR.
    Le taulier a toutefois bien de chance d’avoir entrainé dans ses billets-filets de pareilles bestioles à écailles.
    Bonne journée !

    • Les décors sont de Roger Hart, les costumes de Donald Cardwell et l’illustration sonore de Pierre Driout*.

      * : Adoubé DJ bonnet d’âne pour sa remarquable et salvatrice pépite de 22h51, nous frôlions la catastrophe sans sa courageuse intervention.

  121. quand on a trimballé dans sa voiture des enfants de deux à huit ans, sur de longs trajets, on a tout le répertoire enfantin d’Anne Sylvestre en tête. Mais elle a aussi chanté pour les grands, et pas des mièvreries.
    Henri Dès, aussi, si vous voulez !
    Qualifier ces fabulettes de mièvreries est insultant pour le petit public qui s’en régale depuis près de cinquante ans et pour encore bien longtemps.

    https://www.youtube.com/watch?v=c2WybkvlVhQ

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