Capture d’écran 2017-09-24 à 10.38.18La grammaire, c’est mal : d’ailleurs, les programmes l’ont soigneusement étalée sur les quatre ans de collège. Désormais, c’est en Cinquième qu’on est censé repérer les verbes de la phrase (qu’est-ce qu’ils ont fichu exactement en Primaire ?). Et en Quatrième on se « propose de commencer par l’étude d’un élément essentiel de la phrase : le verbe ». Sic ! Afin de « comprendre la cohérence textuelle et l’énonciation ». Re-sic ! Je mets les liens sinon personne ne me croira. Reprendre sans cesse la même chose — c’est ça sans doute, la « progression spiralaire » dont se gargarisent les programmes Najat — toujours valides en cette rentrée 2017. Personnellement, quand je tourne « en spirale » autour d’un rond-point, c’est que je suis perdue, — et que je vais m’écraser bientôt.
Faire de la grammaire pour elle-même — la « grammaire de phrase », opposée à la « grammaire de texte » qui a la faveur des pédagos et des crétins diplômés — c’est l’horreur.
Et en Sixième, me demanderez-vous ? Eh bien mon tuteur m’a recommandé de commencer par l’étude… du verbe. « Toujours lui ! Lui partout ! » comme disait Hugo. Au commencement était le verbe, et à l’arrivée aussi. Pour le groupe nominal, on verra plus tard. Donc, dans la phrase « le chien a mordu l’inspecteur », ce qui compte, c’est « a mordu »… T’as rien compris, Jenny ! D’abord, « Mordre » est un verbe du troisième groupe, c’est pour plus tard, beaucoup plus tard. Et le passé composé suppose que l’on maîtrise « avoir » ou « être » selon les cas. Mais ils ne sont pas supposés maîtriser les auxiliaires, en Sixième.
Seul le verbe importe, parce que si vous changez de verbe, vous changez la phrase. Ah bon. « Le petit garçon est méchant » / « Le petit garçon est une fille ». Toujours le même verbe, donc toujours le même sens, si l’on part du principe surréaliste qu’ils savent tous que « est » est le verbe être. Et que « il a » ne s’écrit pas « il la », ni « ilà », ni « il l’a », ni « i la » — variante « y la ». Toutes trouvailles de mon premier paquet de copies.
Ben voilà, t’as tout compris Jenni ! Quel jet d’ail que tu t’es pas pris !

Pourtant… Je me souviens d’avoir vu — je devais avoir dix ans — un excellent documentaire intitulé justement Etre et avoir où un instituteur émérite, Georges Lopez (JPB, qui lit sur mon épaule, me souffle qu’il a participé à un débat avec lui, et que c’est vraiment un enseignant remarquable) apprend les fondamentaux de la grammaire et de la langue à sa classe unique, de la Maternelle au CM2, quelque part dans le Massif Central. Mais ça, c’était avant : le film remonte à 2001, a été couvert de prix et de distinctions, mais désormais, c’est le Mal. Dans les Bouches-du-Rhône, « être et avoir », c’est plus tard. Beaucoup plus tard. Aux calendes phocéennes. Surtout au passé simple, ce temps bourgeois. Pourquoi pas à l’imparfait du subjonctif, alors, ce mode lepéniste ?
Que pour moitié au moins mes élèves sachent conjuguer correctement les auxiliaires (parce qu’enfin, il y a encore des instits qui font leur boulot), ce n’est pas le problème, ce n’est pas le programme. C’est ce que pense mon tuteur, qui tient absolument à être dans les clous de l’IPR de secteur, qui fait des siennes depuis des années — même que certains profs s’en sont émus. En 2013 déjà, un stagiaire notait, au sortir d’une réunion pédagogique : « La chargée de mission du rectorat (elle a pris du galon, depuis quatre ans, en reconnaissance de ses compétences) s’est empressée de nous expliquer qu’il ne s’agissait en aucun cas de la leçon de grammaire telle qu’elle se faisait en des temps anciens. Non, c’est une leçon qui repose sur l’observation et la manipulation. En effet, avec « Et si on était des grammairiens » — la dénomination officielle de cette fabuleuse méthode —, les élèves sont acteurs de leur apprentissage. Ils nomment eux mêmes les différents composants de la phrase. L’exemple nous a été donné pour la reconnaissance des verbes conjugués, les mots subordonnants avaient été nommés par les élèves: « machin », « truc », « bidule »… Cette dénomination commune étant adoptée, il est nécessaire pour le professeur de conserver la même dénomination jusqu’à la fin de l’année. De plus, avec cette méthode, dans la mesure où les élèves manipulent la langue, il n’est pas nécessaire qu’ils apprennent par cœur : « cela ne sert à rien et d’ailleurs cela n’a jamais fonctionné ». »
Ben voyons.
Et c’est de cette pédagogue au-dessus de tout soupçon, comme disait jadis Elio Petri à propos d’un flic criminel, que dépend, in fine, ma titularisation…

Ma foi, depuis 2013 (vous vous souvenez ? Le ministre, c’était Peillon et l’école était en pleine « refondation »), rien n’a changé. À quoi ça sert que Blanquer, il se décarcasse ?

J’ai bien tenté de faire cours selon les bonnes intentions du ministre. Que n’avais-je pas fait ! Mon tuteur est venu assister à une « séance » (« cours », c’est ringard, ça pue la blouse grise), et il s’est fendu d’une longue diatribe de deux pages, écrite dans un français approximatif (j’ai utilisé le mot « symbolise » « sans m’assurer que les élèves en maîtrise — sic — le sens ») et pleine d’agressions gratuites (il me reproche par exemple de ne pas avoir lu le texte étudié moi-même, ce que j’avais fait dans la première heure de cours, mais évidemment, il n’avait pas le temps de venir deux heures, donc il a pensé qu’en son absence, il ne s’était rien passé) et d’erreurs manifestes : ainsi, il n’a pas vu que j’avais écrit au tableau ce qu’il me reproche de ne pas avoir écrit. Par exemple un « ô » vocatif — que mes élèves ont d’ailleurs correctement réemployé à l’écrit pour la plupart, mais va faire comprendre à un observateur passé en coup de vent qu’un cours se prolonge parfois à la maison, en ré-appropriation de ce qui a été fait en classe… Ah oui — « aucune présentation de la progression annuelle » — du coup, il exige que je passe mon week-end à prévoir la totalité des « séquences » sur un an : que je pense tenir compte des acquis successifs, des manques, des redites nécessaires, et de mes erreurs, ça n’existe pas pour lui : il faut décrire le parcours et s’y tenir aveuglément.

C’est ça, la pédagogie ? Ce ne serait pas plutôt de l’idéologie, au sens que Hannah Arendt donne au mot – « est idéologie ce qui n’a aucun point de contact avec la réalité » ?
Ce qui me choque le plus, c’est cette haine de la grammaire. À moins qu’ils ne tiennent compte, à l’ESPE, du niveau des stagiaires, formés eux-mêmes dans leur enfance et leur adolescence sans cours réels de grammaire, puisqu’à vingt-cinq ans (en moyenne), ils appartiennent tous à cette génération Jospin qui a construit ses savoirs toute seule… Mais moi, le constructivisme, ce n’est pas ma tasse de thé. Je cherche juste à apprendre quelque chose à mes loupiots — sans les lasser, et en tenant compte des disparités de niveaux. C’est mal, je le sais…
Si ça continue comme ça, si je persiste à vouloir transmettre des savoirs, je sens bien que je ne serai pas prof à la fin de l’année. Virée, la Cagole ! Déjà on me conseille de feinter, de ruser, de faire semblant de marcher dans leurs clous — et en attendant, je saborde les deux classes qui m’ont été confiées ? Ça se passe assez bien, j’ai le contact, ils travaillent volontiers — mais pas selon les diktats de l’Institution et de ses sbires. Blanquer, au secours, ils sont devenus fous !

Jennifer Cagole

219 commentaires

  1. Hannah Arendt est très mécontente d’outre-tombe ! On écorcha son prénom sur un blog distingué … par les ânes !

  2. Contrairement à Jean-Luc Mélenchon, Hannah Arendt ne voyait pas des Nazis partout !

    C’est la raison politique des nains que de voir du nazisme dans toute chose.

    • Elle ne voyait pas des nazis partout bien sûr, mais ses lectures de Saint-Augustin l’ont décervelée autant qu’Eichmann le fût par ses lectures des discours d’Hitler. Le mieux ça aurait été de pendre Eichmann à Jérusalem des le départ et ensuite de s’installer au frais et disserter à loisir sur le mal et la liberté. Mais les juifs aiment trop les intellectuels, les penseurs et les philosophes, tous ces gens au demeurant bien sympathiques mais qui, dans les coups durs, ne servent absolument à rien.

      • Le chef de la France insoumise s’est d’emblée déclaré prêt à se soumettre:si la « cohabitation » devient nécessaire,il acceptera avec joie le poste de premier ministre.

        Sa rhétorique lui vaut pas mal de sympathie chez nombre de jeunes gens qui ne savent rien de son passé:il fut ministricule de Mitterrand et,dans cette fonction saccagea méthodiquement l’enseignement professionnel.

  3. La grammaire peut être :

    – fastidieuse
    – embarrassante
    – répétitive
    – archi-connue
    – française
    – court-vêtue comme les laitières chez La Fontaine

    En vérité la grammaire est un miroir à facettes de la langue.

  4. La grammaire se veut le digest de la langue ; elle n’est ni le mal, ni le bien de la langue, elle en est la quintessence abstraite.

    Jean Paulhan se voulait un écrivain-grammairien de la langue donc anti-romanesque. Mais Furetière qui est l’auteur d’un fameux dictionnaire est aussi l’auteur du roman bourgeois !
    On peut donc aimer aussi la narration épisodique que les cas et les modes.

  5. Citer le nom de Jean Paulhan c’est répondre sommairement à Hervé ! Car voici un intellectuel qui résiste avec élégance aux Nazis ! Il ne cède rien pourtant des Lettres …

  6. Etre grammairien c’est peut être une ambition contrariée par la réalité d’une langue ! Comme être romancier c’est vouloir faire concurrence à l’état civil selon le mot même de Balzac !

    Maintenant une ambition contrariée vaut peut être mieux que pas d’ambition du tout.

    • « une ambition contrariée par la réalité d’une langue !  »

      Ah ce mur du réel,soutenu par la démocratie!

    • C’est amusant de citer du Berger chanté par sa brebis Galleuse.
      Quant à Jennifer, elle a bien raison de venir ici exprimer sa douleur d’être incomprise. Les occasions de rire se font rares…uhuhu !

  7. O tempora ! O mores !
    La base de la grammaire, d’après René Thom s’apprend dans la phrase
    le chat mange la souris
    verbe manger
    sujet chat
    objet souris
    Ou bien :
    LA femme forte bat son mari faible (version politiquent correcte)

    • Question à Maître JPB, quelle est la différence entre épithète et adjectif ?. Cette question me taraude depuis de longues années. Merci de votre réponse, car je ne veux pas mourir idiot !

      • Un mien ami fut jadis coopérant dans un pays d’Afrique (j’ai oublié lequel mais j’ai retenu nombre d’anecdotes savoureuses).
        Comme il était licencié-ès lettres on lui confia une classe primaire.

        Il fit une leçon sur « épithète et attribut » (et non « épithète et adjectif » car un adjectif peut tenir les deux rôles).
        Le lendemain ,visite d’un inspecteur;l’instituteur coopérant demande: »qui peut donner deux exemples pour illustrer la différence entre épithète et attribut? Le plus enthousiaste lève aussitôt la main;on lui donne la parole et il dit: »Aujourd’hui,il fait beau et pis p’tète que demain il fera beau sur la tribu. »

  8. Cher Maître,
    Une question de grammaire m’empêche de dormir depuis des années et vous pourriez peut-être soigner mes insomnies :
    quelle est la différence entre adjectif et épithète ?
    Merci d’avance

    • Si vous avez un certain âge (disons plus de 50 ans), vous avez fait des dictées suivies de questions.
      Dans les questions, l y en avait sur la « nature » (adjectif, par exemple), et d’autres sur la fonction (« épithète », au hasard).
      Ma nature, c’est d’être un homme. Ma fonction, c’est d’empêcher les crétins de penser en rond — gros boulot !
      Evidemment, si vous avez subi l’école post-Jospin, rien de ce qui est écrit ci-dessus n’est compréhensible.
      Pour compléter le propos de Jennifer, il lui est interdit, dans son analyse des déterminants du nom (adjectifs, complément de nom, compléments circonstanciels — par exemple les « épithètes homériques » du type « aux doigts de rose ») d’ajouter les propositions relatives (« l’homme qui a une belle queue » n’est pas admis par les IPR au niveau où elle enseigne — pour protéger les élèves, sans doute.
      Encore que les programmes scolaires les exposent assez précocement aux spécificités sexuelles — mais pas aux difficultés grammaticales :

      https://www.youtube.com/watch?v=FiSipSQ0qpI&feature=youtu.be

      • Merci beaucoup. Vous expliquez très bien !
        Dans une autre vie, vous pourriez faire professeur de Lettres, et non polémiste.

          • Fiat lux ! dans le groupe nominal Jean-Foutre, foutre est donc épithète et non adjectif, la copulation étant une fonction, évidemment et non une nature

          • Oui — le tiret remplace de toute évidence une préposition : qu’est-ce qu’un jean-foutre, sinon un Jean à foutre ?
            Ou un « j’en ai rien à foutre »…

      • Sur le même thème, il serait dommage de se priver de l’écoute de :
        https://www.youtube.com/watch?v=cqr8Usvyl78

        Avec autant de stupeur que de regret je note que la pratique précoce du shibari n’est même pas évoquée.
        Pourtant autrefois les maîtres et maîtresse attachaient volontiers les jeunes enfants turbulents sur leur chaise ce qui a suscité bien des vocations.

  9. La grammaire c’est chiant, les conjugaisons idem, les accords ingérables…
    Pour faire passer la pilule, faudrait que les gosses aimâssent la lecture, pour y puiser de quoi jouer
    avec les temps verbaux et autres jubilations.
    On sent bien la pente sous nos pieds: celle qui fait glisser vers une novlangue que n’importe quel abruti pourra pratiquer, dans le genre du poor & global english transcontinental.
    Les gens de ma génération furent souvent sauvés des méthodes modernes des 70’s par de bonnes âmes charitables hors école…

  10. Si vous enseigniiez en primaire vous sauriez que la grammaire est une science bien abstraite
    pour nos petites têtes blondes. Il y a encore cinq ans j’enseignais les subtilités de la proposition subordonnée complétive aux CM2 et c’était imbitable, inutile, abscons. Depuis, après réflexion et parce que je fais exactement ce que je veux dans ma classe, je simplifie au maximum comme les anglophones qui abordent la grammaire seulement en 7th grade ( cinquième).

    • « Si vous enseigniiez en primaire vous sauriez que la grammaire est une science bien abstraite. »

      La logique de cette phrase m’échappe complètement.
      En quoi le fait d’enseigner à l’école primaire vous permet-il de mieux caractériser la grammaire ?

      Et puis, une « science » ?

      « abstraite »…peut-être,mais son objet est fort concret.

      Et l’arithmétique,vous l’enseignez aussi,je suppose.
      C’est abstrait,abscons,imbitable ?

      Ou bien,vous l’enseignez de telle manière que cela paraisse abstrait,abscons,imbitable ?

      Le Maître nous faisait savoir,il n’y a pas longtemps, qu’on n’enseignait plus la division à l’école primaire;vous savez faire une division ?
      Vous sauriez expliquer la méthode d’une manière compréhensible ?

      Pouvez-vous nous dire quand la grammaire qui s’enseignait fort bien à l’école primaire voici cinquante ans est devenue abstraite,inutile, imbitable ?

      Pouvez-vous m’expliquer pourquoi la division,qui s’enseignait fort bien à l’école primaire il y a cinquante ans ne s’enseigne plus aujourd’hui ?

      • Méat coule pas:je n’avais pas vu le retour à la ligne « abstraite pour nos petites têtes blondes. »

        Cela dit,il faut bien que peu à peu les petites têtes blondes rencontrent les concepts.

        Et je ne retranche rien à mes questions.

    • Pardonnez-moi mais je saisis mal le propos que vous tenez et selon lequel vous feriez ce que vous voulez dans votre classe.
      Si je comprends la liberté pédagogique je suis bien certain qu’au contraire il ne doit pas exister de liberté dans la définition des programmes et leur progression, surtout dans l’école publique.
      En effet à chaque début d’année le programme précédent est « supposé acquis », du moins il l’était par mes profs, et en outre un élève peut changer d’établissement et doit pouvoir suivre sans rupture.
      Enfin j’imagine que, quelles que puissent être la qualité et la pertinence de ceux-ci, ces programmes sont construits globalement puis découpés selon les années.
      L’élaboration du cours est certes de l’artisanat, sinon de l’art, mais la définition générale de la scolarité est un processus industriel.
      Et d’ailleurs, selon moi, c’est bien ici que ça coince. Au lieu, comme chez Rolls-Royce, de conserver l’artisan au sein du processus de production (comme c’était le cas depuis le début de l’école publique) on a voulu fordiser la chaîne jusqu’au bout. L’école de masse, celle du pauvre. La rencontre improbable (quoique !) des maoïstes et de Taylor. On a la même chose dans tous les domaines et les « pédagos » ne sont que les idiots utiles de la progression de la déshumanisation. Ceci dit j’ai toujours pensé que le rétablissement du bagne serait une excellente mesure prophylactique et que l’on pourrait commencer par ces gens-là. Mais les temps sont à la collaboration !
      Bonne journée malgré tout !

      • La question essentielle,évidente-que presque tout le monde refuse de poser et de se poser est:un enseignement de masse est-il possible ?
        Combien coûterait-il ?

        Les gouvernants ont tous prétendu vouloir sauver l’école publique;dans les faits,ils ont laissé les masses entrer à l’école-en dégradant celle-ci au fur et à mesure.
        Ce qui se dessine clairement maintenant,c’est:sabordage de l’école publique,aide à l’école privée-car la bourgeoisie estime nécessaire d’instruire ses enfants.

        Ce qu’on nous sert aujourd’hui,c’est: retour aux fondamentaux,fin du n’importe quoi.

        Et comme le bon peuple est toujours heureux de lancer des tomates,cailloux ou ordures sur ceux qu’on cloue au pilori,on lui donne Najat et quelques pédagoles en pâture.

        Pendant ce temps-là Blanquer (alias tête de noeud) poursuit la démolition.

        • Ce que vous écrivez au sujet de l’école privée me semble devoir être précisé en parlant de « hors contrat ».
          En effet le « sous-contrat » n’a le vent en poupe qu’en raison de la violence endémique du public et de la démission de beaucoup de ses professeurs.
          Sinon le ratio coût-bénéfice serait à son désavantage, étant entendu qu’en outre la bienpensance y exerce ses ravages avec plus de virulence car elle se déploie sur un terrain infecté par une foi abâtardie et dévoyée. Nous ne parlerons pas de la qualité des cantines ! et un élève du privé saura tout de l’islam en sortant mais il ne saura pas comprendre une pietà. Mais en a t’il besoin ? On fait un peu de littérature à l’école, mais aborde t’on la peinture, la musique ? J’entends de manière sérieuse. Les cours d’arts plastiques et de musique au collège sont un des scandales de l’école. Comme la technologie. Je m’arrête là car le nettoyage coronarien avant de dormir est déconseillé.
          Donc pour résumer le privé est un refuge, un havre, ce n’est pas la Terre promise.
          Or donc Blanquer, que peut-il faire ? Rien. Pourquoi ? Car l’esprit du temps chez ceux qui envoient leurs enfants à l’Ecole alsacienne lui est hostile et que ce sont ces gens-là qui soutiennent Macron. Comme partout en Europe.
          La seule issue serait dans le rétablissement d’un système de pensée fondé sur la prééminence du groupe pour sa survie et au bénéfice des générations futures. Cet énoncé ferait rire (sans préjudice de poursuites morales) les étudiants de Sciences-po et leurs parents cadres de la Fonction publique (enseignants compris) ou commerçants. Je ne parle même pas de familles riches qui m’intenteraient un procès dont l’objet est à la discrétion du procureur (une histoire d’âne, de peste et d’abscence de vaccins).
          Le seul groupe qui agit en Europe dans cette perspective est l’islam chez qui c’est consubstantiel (Révérence gardée envers la Pologne et la Hongrie qui savent encore les menaces derrière les Ismes).
          Donc les réformes de Blanquer ne seront possibles que dans un contexte islamisé. Je crains toutefois que les programmes ne soient différents sur certains points.
          Je suis en revanche tout à fait certain, et n’y voyez nulle arrogance, de la solidité de mes propos.
          C’est dire si je suis optimiste et heureux ! Je n’ai pas de goût pour les désastres et voir ce qui fut la civilisation la plus aboutie être détruite par la crapulerie des régisseurs me défrise. Un peu.

          • Il faudrait faire lire par tous les politiques et tous les bourgeois, « le confort intellectuel » de Marcel Aymé, géant de la langue française, réduit au rôle d’auteur pour les enfants, puis au silence.
            En revanche Daniel Pennac qui écrit à la truelle a donc forcément pignon sur rue. Comment peut-on lire  » l’œil du loup  » et conserver le goût de lire ?

          • Très grand livre, le Confort intellectuel.
            On y apprend entre autres que Baudelaire est quasiment responsable de la Seconde guerre mondiale — en fait, de l’affaissement de la conscience française. Explication au scalpel de ce monument de Charles B*** qu’est « la Beauté » — Aymé le descend en flammes (http://blogs.ac-amiens.fr/let_convolvulus/index.php?post/2008/04/25Marcel-Aym%C3%A9%2C-encore…-92).
            C’est très réjouissant.
            Et Uranus donne toute la mesure du courage français en 40-45. Le film qui en a été tiré n’était pas mauvais.
            Et je ne saurais trop recommander aussi de visiter, la prochaine fois que vous visiterez Montmartre n— pente nord-ouest —, le monument à Marcel Aymé — passe-muraille sortant d’un mur :
            http://www.coolstuffinparis.com/le-passe-muraille.php

          • Curieuse analyse qui doit être basée sur une statistique solide.
            Pour ma modeste part, petit enseignant en collège public ayant mis ses enfants dans un collège-lycée catholique de renom, je n’ai aucune critique à formuler.
            Les programmes sont respectés mais à haut niveau d’exigence, le travail est soutenu et encadré, le climat est serein et propice à l’étude, les diverses confessions sont respectées et le côté religieux affiché n’est, en aucune manière, un poids pour ceux qui n’en n’ont cure.
            La réalité, c’est que lorsque les parents paient, les mouflets la ramènent moins; dans le public ils peuvent tout, sans risque aucun.

      • Remarquable analyse à laquelle je souscris totalement.
        Disons que la liberté ne porte pas sur le fond (la poursuite de la vertu, diraient ensemble Socrate et les sophistes qu’il s’appliquait à réfuter) mais sur la forme — l’interrogation maïeutique, dans le cas de Socrate.
        Le vice des pédagos institutionnels, c’est qu’ils ont inventé une forme (le constructivisme) qui a de terribles implications sur le fond (le relativisme de tous les savoirs).
        Et voilà 25 ans (depuis la création des IUFM) que cette forme institutionnalisée pervertit le fond.
        Il est évident que la forme inverse (la transmission quasi verticale) génère un autre fond, bien plus unificateur — ais de cela, ces gens ne veulent surtout pas. Ils adorent (et sont responsables de) l’émiettement de la culture française en pseudo-cultures exogènes antagonistes.

  11. Le 24 septembre 2017 à 22 h 42 min,
    Xenophon
    a dit :
    Fiat lux ! dans le groupe nominal Jean-Foutre, foutre est donc épithète et non adjectif, la copulation étant une fonction, évidemment et non une nature.
    « Fiat lux » signifie « Que la lumière soit. » Or,si j’ai bien lu ,vous vous félicitez d’avoir ;compris;pour vous lumière est faite.
    Xenophon parle bien le grec;il se mettra au latin plus tard.

    • Non Lormier. Fiat lux est placé en introduction de la phrase; la définition qui suit occupe la fonction de « et facta est lux ».

      • Votre défense de Xénophon me semble tirée par les cheveux.
        A quel moment Xenophon est-il censé avoir dit: »Fiat lux » ? Et qui est-il pour prononcer une telle parole;nous avons un Jupiter;au moins ne se prend il pas pour le dieu des chrétiens.

        Mais je ne pousserai pas plus avant la discussions sur ce point;je me bornerai à saluer votre goût de la polémique.

        M’intéresse bien davantage votre réflexion sur le rouge et le rose;est-ce simplement parce qu’elle conforte ma position ?

        On peut parler de « camaïeu de verts parce qu’un vert pâle,c’est encore un vert;on ne peut parler de « camaïeu de rouges parce qu’un « rouge pâle »,c’est du rose.

        Ai-je bien compris ?

        Le Maître ne s’intéresse pas à toutes les questions que font naître ses réflexions (comment le pourrait-il ?) Plût au ciel cependant qu’abcmaths qui a participé au débat daigne nous honorer d’une remarque.

        Dans les commentaires relatifs au billet précédent,vous me disiez souhaiter parler de « mon transfert »…

        mais,Madame,je ne suis pas footballeur.

        • Hélas mon cher Lormier, il y a transfert et transfert.
          Laissez-moi vous expliquer : Vous interrogiez de savoir si je souhaitais une prostate… Sujet grave et douloureux s’il en est.
          Pensez-vous qu’à nous fournir le lien du site marchand concernant ce petit model à trou, non stop durant près de 2 semaines, il nous avait échapper que ce model vous intéressait.
          Lâchez-vous Lormier, achetez cette petite culotte !

          Ayant pour seul objectif que celui d’accroître la volupté latente que dessinent vos sens à la promesse de cette tenue, je vous suggère de la compléter par une perruque et des talons. Et qui verrez-vous enfin dans votre miroir impavide ? Hein… qui ? Flo avec une prostate. Voilà le véritable objet du fameux transfert. Vous n’aurez pas l’air d’un footballeur, je vous le certifie.

          PS : Dites à Driout que vous venez de la part d’Hervé, il vous fera un prix.

        • Il daigne:
          Ne franchissez pas la ligne rouge avec vos provocations, Lormier:
          Rouge vif, rouge sang, vermillon, pourpre, carmin, bordeaux, etc …

          « Le champ chromatique des rouges regroupe des nuances variant du vermillon tirant vers l’orangé au carmin tirant vers le pourpre »
          ( Wikipédia )

          • Wikipédia n’est pas le Larousse.
            Peinture monochrome, recourant à un dégradé de valeurs d’une même couleur ou teinte.

            Le carmin et vermillon ont les mêmes valeurs que celles du raja : J100 M100
            Le bordeaux contient une valeur de bleu supplémentaire qui l’exclue de fait de la définition du Larousse.

          • Flo
            a dit :
            « Wikipédia n’est pas le Larousse…
            valeur de bleu supplémentaire qui « l’exclue » de fait de la définition du Larousse. »

            Le verbe « excluer », vous l’avez trouvé aussi dans le Larousse ?

          • abcmaths,
            J’accepte votre réponse. Je ne vous exclure pas

            Ou sinon pour ce qui est des valeurs. D’acc,’ pas d’acc ?

          • Flo
            a dit :
            « Ou sinon pour ce qui est des valeurs. D’acc,’ pas d’acc ? »

            Désolé, je ne suis pas compétent.

  12. Oulala ! Vous soulevez avec la relation tourmentée de l’adjectif et de l’épithète une question complexe et terrifiante à laquelle seul un Macron pourrait répondre avec la maîtrise suffisante (Melenchon est occupé).
    En effet ce qui chez certains (le plus grand nombre) est une fonction (la copulation) est la nature même d’autres êtres vivants. Le contraire de la diversification, l’évolution à l’envers en quelque sorte.
    Dans ce blog, par exemple, une lecture, même distraite, fait apercevoir des entités logorrhéiques chez qui la nature se confond avec la fonction, sinon reproductrice, Dieu nous en garde s’il nous aime vraiment, du moins (é)jaculatoire.
    Cette réduction de la nature à cette fonction s’observe non seulement dans le monde enseignant mais aussi (surtout ?) chez les hommes politiques. La parole (pas celle qui engage, celle qui endort) aurait-elle des conséquences sur le métabolisme ? Est-on ce que l’on dit ou dit-on ce que l’on est ?
    On voit par là que la fusion adjectif-attribut est un de ces grands mystères sur lesquels Pascal, trop tôt retiré à notre affection, n’aura pas eu le temps de se pencher.
    Ne laissons donc pas des enfants innocents jouer avec des adjectifs, voire des attributs. Attendons qu’ils aient quittés l’école.
    Restons vigilants.

  13. D’après Freud les enfants ne sont pas si innocents que cela donc on doit pouvoir les laisser jouer à un certain nombre de jeux pour qu’ils grandissent et mûrissent sans se flétrir.

  14. @lormier
    Vous n’avez pas lu ma phrase jusqu’au bout. La grammaire est abstraite POUR de jeunes enfants.
    C’est un enseignement peut-être prématuré et ingrat car essayez d’évaluer les connaissances de vos élèves trois mois après le cours et vous vous apercevrez qu’ils auront de grandes difficultés à repérer un épithète, un attribut, un complément circonstanciel, une subordonnée.
    @ferracci
    (je fais ce que je veux dans ma classe). petite provocation pour exprimer mon incompréhension lorsque j’entends à tout bout de champ sur ce blog ou ailleurs que les profs sont sous le contrôle pédagogique sévère et permanent des inspecteurs. En fait on les voit une fois tous les quatre ans pendant 2 heures et le reste du temps vous pouvez enseigner comme vous le souhaitez et personne ne viendra vous ennuyer. Le métier d’instit est le plus indépendant et le plus solitaire qui existe.

    • « En fait on les voit une fois tous les quatre ans pendant 2 heures »
      Chez les profs, il suffit de leur tenir tête franchement et vertement et/ou de se moquer d’eux avec un brin d’insolence pour qu’ils ne reviennent plus du tout vous voir avant une quinzaine d’années.
      (la conséquence un peu fâcheuse, c’est que votre carrière est ralentie; mais la liberté a-t-elle un prix ?)

      • « mais la liberté a-t-elle un prix ? »
        Je ne sais pas si je me suis bien exprimé: Je précise pour Jennifer qui nous lit:
        Si vous vous moquez éperdument des instructions insensées, des inspections et de la « terrible » note qui va avec, vous serez libre, totalement libre de professer selon vos convictions et vous verrez très peu d’inspecteurs, mais vous risquez fort de gravir quelques échelons au rythme le plus faible, ce qui vous coûtera sur toute une carrière quelques dizaines de milliers d’euros ( après impôts)

        • Merde, ça c’était avant! Je ne suis plus dans le coup et je suis en train d’enduire d’erreur la pauvre Jennifer qui ne mérite pas cela. Pardon Jenny !
           » L’Éducation nationale s’apprête à modifier le système d’avancement des carrières en vigueur pour tous les enseignants. Ils feront l’objet d’une inspection quatre fois au cours de leur carrière qui pourra se solder par une augmentation … »

          http://www.lefigaro.fr/emploi/2016/09/15/09005-20160915ARTFIG00200-les-enseignants-meritants-pourront-bientot-beneficier-d-un-bonus.php

          PS: C’est le lugubre Jospin qui créa la hors classe pour « caporaliser » les profs.
          Et il semble qu’ils ( Belle Machin-j’ai déjà oublié son nom- et ses successeurs) en rajoutent une couche avec des classes exceptionnelles accessibles aux dociles uniquement
          Il en a fait, des dégâts, celui-là .

      • 12 ans, pour mois — douze ans maintenu au même échelon (le dernier) sans passage à la hors classe. Elle est pas belle la vie ?

        • Un truc:
          le jour où l’inspecteur débarque, vous sortez du casier à droite la chemise jaune où vous avez une préparation de cours toute prête. Lors de ce cours, les élèves seront en situation active de recherche, vous partirez de situations concrètes vécues par les apprenants, ils seront acteurs de leurs apprentissages,
          L’inspecteur sera ravi et augmentera votre note et …changement d’échelon+ picaillons supplémentaires.
          Comme dit Tarik Ramadan, en situation de guerre la ruse est permise.

        • Et vous avez fini par y être admis ?

          Un mien collègue était aux antipodes de ce qu’il fallait faire, surtout pas pédagol, mais pas plus pédagogue (au sens noble du terme) pour autant. On lui confiait les classes « sans risques », celles où les impasses n’étaient pas trop nuisibles aux élèves. Eh bien le proviseur, au moment de son départ à la retraite, nous avoua que même lui avait fini par être admis à la hors classe.

          • Non : j’ai obtenu une prépa, et je suis devenu « chaire sup ». Ce qui revient au même.
            Aucun proviseur n’a jamais voulu appuyer mon accession à la hors-classe.

      • C’est exactement cela. Rajoutons que ces inspections de m… interviennent en fonction des passations d’échelon, réforme actuelle ou pas.
        Honnêtement: il est de vieux inspecteurs qui peuvent donner d’utiles conseils aux jeunes qui démarrent; pour le reste, cette clique ne mérite que des claques*

        * sans filles faciles

        • Avant la réforme – mais elle n’y changera rien- la HC était surtout destinée aux aspirateurs, pour être poli. Les vrais hussards des quartiers Nord pouvaient tjs se brosser, surtout s’ils se contentaient de faire régner ordre et discipline savante.
          Pffffffffffffff……………………….

    • Il y a pas mal de façons d’enseigner la grammaire — entre autres, pour de jeunes enfants, en les mettant très tôt en contact avec des textes plaisants et remarquablement écrits (cela existe, à commencer par La Fontaine), surtout si l’on sait qu’en famille, la langue qui se parle n’est pas exactement celle de Vaugelas.
      Que la récitation en général et La Fontaine en particulier soient l’objet d’une vindicte de la part des pédagos modernes n’est pas tout à fait un hasard. Probablement pour eux le phrasé de Najat (et de quelques autres du même sac à bites — pardon ! acabit) est la quintessence du bon français.

      • Quelques souvenirs de mon stage de CAPES (c’était en 1969)
        – « Il ne faut pas leur parler de ce qu’ils ne connaissent pas. »
        – « La Fontaine ? sans intérêt! tout le monde connaît ! » (Vous admirerez la logique).
        – Un de mes confrères dans la peine, fils de professeur d’allemand, a fini par demander à ce directeur de stage s’il apprécierait que ses enfants reçoivent un enseignement de ce calibre. Réponse : « Vous n’y pensez-pas?! mes enfants sont dans l’enseignement privé! Pas question de les inscrire dans ce foutoir! »
        Et détail sympa, alors que les 3 malheureux stagiaires que nous étions, constations avec stupéfaction qu’aucun des devoirs que nous avions donnés n’était fait, la dame a levé le doigt et déclaré au milieu de la classe : « Je leur ai dit que ça n’avait aucune importance, que je n’en tiendrais pas compte pour leur évaluation. »

      • O p…quand tu vois le niveau de langage des 6e qui débarquent…la fontaine c’est pour y boire, et encore.
        On n’a pas idée, lorsqu’on oeuvre dans les hautes sphères, du délabrement linguistique des gosses de 10/12 ans qui arrivent au collège.
        Nous en sommes au point de chercher les mots les plus simples et les phrases les plus courtes.
        J’en tremble.

    • Le 25 septembre 2017 à 1 h 02 min,
      Lormier
      a dit :
      Méat coule pas:je n’avais pas vu le retour à la ligne « abstraite pour nos petites têtes blondes. »

      Quand on s’aperçoit qu’on a mis trop de dentifrice sur la brosse à dents,il est bien difficile de faire rentrer l’excédent dans le tube;de même ici,on ne rattrape pas ses erreurs.
      Je vous sais gré de m’avoir répondu avec douceur mais s’il vous plaisait de me fustiger,je vous assure que ,comme Madame Guyon,je baiserais la verge avec laquelle vous m’auriez infligé un châtiment mérité.

      C’est à ce prix qu’on peut espérer s’élever.

    • Pouvez-vous nous dire pourquoioi la grammaire qui s’enseignait fort bien à l’école primaire voici cinquante ans est devenue abstraite,inutile, imbitable ?

      Pouvez-vous m’expliquer pourquoi la division,qui s’enseignait fort bien à l’école primaire il y a cinquante ans ne s’enseigne plus aujourd’hui ?

      • Parce que ( souligné en gras) les parents s’en battent l’oeil.
        Car il est des sujets plus intéressants.
        Et, surtout, pour la raison primaire que tous n’ont pas l’intelligence nécessaire.

  15. Je respecte beaucoup les instituteurs qui sont face à une petite boîte noire qu’on appelle un enfant !

    Que faire avec ? La secouer, l’ouvrir, monter un lego, que sais-je … en tout cas il ne faut pas rester inerte. Il faut y mettre de l’huile de coude comme on dit.

  16. « La base de la grammaire, d’après René Thom s’apprend dans la phrase « le chat mange la souris » »

    Le roi René s’est intéressé à la phrase Sujet Verbe Objet comme une des formes archétypes dominantes de la linguistique. Il n’en a pas fait une « base » pour autant…

    Voilà un passage éclairant de sa façon de voir les choses qui vaut de passer un peu de son temps de vie à le lire :

    « Le type SVO se décrit comme suit : le paysage épigénétique de la phrase comporte un grand fleuve, le sujet ; un affluent, l’objet qui débouche sur le sujet par une vallée suspendue ; le confluent, véritable cataracte, représente le verbe V, capture de l’objet par le sujet. L’inondation progressive du paysage conduit alors effectivement à l’ordre SVO. Ce n’est sans doute pas un hasard si l’étymologie place le sujet (sub-jectum) en-dessous de l’objet (ob-jectum). La dominance quasi-universelle de l’ordre SO sur OS s’explique alors aisément : quand on décrit un bâtiment, on ne commence pas par le toit. »

    • Dans votre commentaire vous passez de la grammaire à la linguistique. Vous souhaitez sans doute obscurcir encore plus le débat.
      Pour ma part, je suis un esprit simple qui aime les exemples simples. Bien à vous

      • De quel « débat » parlez-vous ? Où avez-vous vu que je « passe » de la grammaire à la linguistique ? Quel sens a pour vous un tel « passage » ?

        Que de passionnantes questions…

        • Vous posez trop de questions et vous n’apportez aucune réponse. Je ne suis pas la Pythie de Delphes , mon petit lapin !

          • Que des techniques médicales dernier cri (d’agonie) laissent un peu de répit à Driout, passe encore mais qu’ils en profitent pour le cloner en douce, yakom un problème éthique.

    • Ça, c’est de la métaphore ! C’est autre chose que le « pronom amoureux » de la cinglée d’IPR qui chapeaute les Lettres en Provence !
      En physique, je ne sais pas, mais en Français, nous avons ramassé le fond du panier pédago.

      • En maths la situation est plus ambiguë et contrastée.
        Quelques idéologues intégristes purs et durs (pléonasmes).
        Pour le reste beaucoup tiennent le discours officiel en public, lors des premiers contacts ou avec les jeunes collègues et stagiaires.
        Par contre, lors de leurs relations avec des interlocuteurs un peu plus aguerris et moins consensuels, constatant avec effroi l’état des lieux ils finissent par dire « Si vous arrivez à leur apprendre quelques bricoles en rapport avec le programme vous êtes un héros, et je ne viendrais pas vous faire des histoires pour des raisons pédagogico-théoriques, eventuellement je peux vous donner quelques pistes que certains ont suivi avec un peu de profit ». Parfois même, émergent quelques idées pas stupides …

        Il semblerait donc rester des IPR de maths qui ont aimé et aiment encore les maths ce qui n’est plus forcément le cas pour les lettres.

        J’ai ouï dire qu’en physique ils sont tragiques, certains ici confirmeront peut-être ?

        • En physique, les maigres bêtes de la nuit ont entériné l’introduction des compétences *, l’anéantissement de presque toute mathématique dans les contenus, la diminution drastique des horaires.

          Ça fera beaucoup au jugement dernier…

          * par des voies « naturelles » plus fréquemment fréquentées dans l’autre sens

          • La physique est maintenant enseignée comme du droit : aucun calcul, du verbiage, des discours, aucun raisonnement, aucune description des expériences fondatrices. Pascal, Galilée, Aristote, Newton, Maxwell, Avogadro : inconnus au bataillon. Bienvenue dans le Meilleur des Mondes

          • Pour Avogadro, ça peut s’excuser : c’est de la chimie et il était vraiment très laid même si on raconte que c’était un tombeur

          • « Pour Avogadro, ça peut s’excuser : c’est de la chimie et il était vraiment très laid même si on raconte que c’était un tombeur »

            Il était surtout connu pour sa demi mole…

          • Exact.
            Les Sc Nat’s sont devenues, avec ces thuriféraires dévoyés, le porte-étendard d’un écologisme politique qui n’a que peu à voir avec la science, en prétendant être une pierre angulaire de l’enseignement.
            Les ZIP et hères de cette discipline ( l’ancien) ne sont plus que des VRP pas VIP, qui s’essoufflent et crachotent à l’envie leur bile commerciale.

    • Déluge de métaphores.

      Vous-même vous eûtes recours à la métaphore,lorsque vous nous expliquâtes,le passage de la physique de Maxwell à celle moderne (débarrassée de la « gangue » mécaniste).

      D’aucuns tiennent que le discours philosophique ne peut se passer de métaphore.

      Dans l’extrait thomiste que vous nous offrez,je crois voir le reflet des obsessions de votre roi-potentiel, capture…

      Il nous parle des langues SVO ;j’ose espérer qu’il connaissait l’existence de langues non SVO…

      Et même sans chercher si loin,voici un exemple en langue anglaise qui donne à réfléchir.

      Madame Flatbuttock ayant tenu pendant plus de soixante ans un bordel fort prisé,décida qu’il était temps d’aller se reposer;elle mit tout en vente,murs et mobilier.

      Devant chaque lit,on pouvait voir cette notice (qui n’était point mensongère).

      This bed has never been slept in.
      (Il n’a jamais été dormi dans ce lit-traduction bien gauche qui rend manifeste la structure si particulière ce cette phrase anglaise.)

      • Déluge de métaphores.

        Vous-même vous eûtes recours à la métaphore,lorsque vous nous expliquâtes,le passage de la physique de Maxwell à celle moderne (débarrassée de la « gangue » mécaniste).

        D’aucuns tiennent que le discours philosophique ne peut se passer de métaphore.

        Dans l’extrait thomiste que vous nous offrez,je crois voir le reflet des obsessions de votre roi-potentiel, capture…

        Il nous parle des langues SVO ;j’ose espérer qu’il connaissait l’existence de langues non SVO…

        Et même sans chercher si loin,voici un exemple en langue anglaise qui donne à réfléchir.

        Madame Flatbuttock ayant tenu pendant plus de soixante ans un bordel fort prisé,décida qu’il était temps d’aller se reposer;elle mit tout en vente,murs et mobilier.

        Devant chaque lit,on pouvait voir cette notice (qui n’était point mensongère).

        This bed has never been slept in.
        (Il n’a jamais été dormi dans ce lit-traduction bien gauche qui rend manifeste la structure si particulière ce cette phrase anglaise.)

        métaphores de cette phrase

  17. J’ai noté: « La chargée de mission du rectorat …s’est empressée de nous expliquer qu’il ne s’agissait en aucun cas de la leçon de grammaire telle qu’elle se faisait en des temps anciens. Non, c’est une leçon qui repose sur l’observation et la manipulation.
    Quel drôle de mot à double sens. Est-ce que la chargée de mission s’en rend compte ?

  18. Mlle Cagole,

    Je me permets d’intervenir en tant qu’ancien. J’ai été stagiaire CPR en 80-81, justement dans l’académie d’Aix-Marseille. Je m’inscris en faux concernant votre vision quelque peu idyllique de ce qui se faisait « avant ». Il se trouve que j’ai été non pas inspecté, mais « visité » en cours d’année (d’ailleurs sans que je sois prévenu, mais bon …), par M. Négrel, fringant IPR de lettres.
    Un petit passage issu de notre conversation : « Mais voyons, en 6e, il ne faut pas être ambitieux. S’ils savent reconnaître une phrase, avec majuscule et point, c’est déjà pas si mal ! » Un peu plus tard : « … et puis, jouez avec les mots. Vous ferez à la dois du vocabulaire et du latin. Par exemple Didon dîna dit-on de dix dodus dindons. » Et enfin : « Je sais, vous avez le défaut de tous les débutants : on enseigne de manière progressive, du plus simple au plus complexe. Eh bien non ! On donne la globalité d’abord, dans des situations problèmes ».

    Situations problèmes : ça vous dit quelque chose ? C’était en février 81, encore sous Giscard, Président censément conservateur. En fait, le mal vient du milieu des années 7O (Haby). Tout le fatras pseudo scientifique était déjà en train de grignoter l’institution. Tous à punir ! Tous avec un bonnet d’âne !

    • Le mal ne viendrait-il pas plutôt de la fin des années 60 ?

      Tiens, l’an prochain c’est le cinquantenaire. Vont-ils oser…?

    • J’explique dans mon dernier livre (pub !) que le mal remonte en fait à 1962-1968, quand le Directeur de l’Enseignement Scolaire (la DGESCO) s’appelait… René Haby. Pas de hasard en ce bas monde. C’est lui qui a fait entrer les pédagos dans la bergerie.

      • Je trouve ça un peu mesquin de mettre ensemble Brousseau et Chevallard, parce que le deuxième nommé, pour qui en a déjà lu dix lignes (c’est-à-dire, dix fois la première), c’est sans discussion possible le point Godwin de la didactique.

    • Quant à Giscard, il n’a jamais passé pour autre chose que libéral, ce qui est un autre courant politique que le conservatisme.

      Si vous (ou vos frères) vouliez un conservateur, il fallait choisir Messmer, passé par la saine formation de l’Ecole coloniale (réveil au clairon à 5h du mat’, et tout le toutim).

      Ecole coloniale dont les locaux parisien ont fini par accueilli l’ENA : déchéance s’il en fut. Une autre époque commençait, européenne et libérale…

      • Je ne « voulais » pas un conservateur, j’essaie de montrer simplement que ce n’est pas, et de loin, un rapport droite/gauche. Cela dit, Giscard avait le défaut de se considérer comme jeune, donc progressiste. Ce qui, lui permettait de révéler sa modernitude en matière d’enseignement et « en même temps » de faire des économies (recrutement massif de maîtres auxiliaires, assèchement des postes aux concours).

  19. Question pour un champion:
    Quel ministre de l’actuel gouvernement est diplômé en « sciences de l’éducation » ?

  20. « Le type SVO se décrit comme suit : le paysage épigénétique de la phrase comporte un grand fleuve, le sujet ; un affluent, l’objet qui débouche sur le sujet par une vallée suspendue ; le confluent, véritable cataracte, représente le verbe V, capture de l’objet par le sujet. L’inondation progressive du paysage conduit alors effectivement à l’ordre SVO. Ce n’est sans doute pas un hasard si l’étymologie place le sujet (sub-jectum) en-dessous de l’objet (ob-jectum). La dominance quasi-universelle de l’ordre SO sur OS s’explique alors aisément : quand on décrit un bâtiment, on ne commence pas par le toit. »

    Je ne lis plus souvent ce blog parce que ce genre d’idée c’est trop compliqué pour moi.
    Sérieux, je comprends rien à cette histoire de fleuve !
    Sérieux, y’en a qui balancent comme ça des vérités à l’emporte pièce c’est hyper flippant !

    • Ecoute Roquet, petit putricule informe, tu seras jamais qu’une raclure ! De naissance, déjà étron… Est-ce que tu m’entends ? Cependant, peut-être, peut-être, en y regardant de tout près, que t’as encore une petite chance de te faire un peu pardonner d’être comme ça tellement immonde, excrémentiel, incroyable… Te manque la chose essentielle : la Culture. T’essouffle pas ! Cherche pas midi à quatorze heures ! Épelle bien les mots. Peut-être qu’à la fin du calvaire, si t’es extrêmement régulier, un héros de fermer ta gueule, tu claboteras dans les principes – mais c’est pas certain – un petit poil moins putride à la crevaison qu’en naissant. Pour un étron comme toi c’est vraiment le maximum.

  21. Sérieux, y’en a qui devraient lâcher de temps en temps leur bouteille de scapa. Ça leur fait prendre leurs géraniums de commentaires pour des séquoias de la pensée !

  22. Sérieux, i s’fait tard pour certains ! Y’en a qui devraient pas oublier pas de faire leur pipi d’ange et de changer leur couche avant de retourner dormir dans leur berceau
    d’intellectuel à l’essai…uhuhu !

  23. Sérieux, sur ce blog il y a une paresse inouïe de l’imaginaire, un énooorme manque d’audace, un défaut évident de confiance dans sa subjectivité, une absence de risque et un très gros déficit d’assurance.
    Inutile de se le cacher !

  24. Sérieux, je lance aujourd’hui même un grand concours du commentaire le plus déjanté:
    1er prix: des pneus neufs !

    • Merci Mr Brighelli, grâce à vous je viens de découvrir  » Valeurs actuelles »; comme journal ça a l’air très bien, du coup je m’y suis abonné pour le lire en ligne, merci!

    • « Trente ans de cécité volontaire ! Trente ans de ministères impuissants ! »
      Vous avez parfaitement raison; il faut continuer à le dire: Cela fait trente ans (et non pas quinze) que les responsables savent et ferment les yeux.

      • Cinquante ans de démographie galopante, surtout.
        Ceux qui faisaient ch…au stade de la Rose lorsque j’avais 12 ans sont aujourd’hui parents voire grands-parents. Les rejetons ont pris la suite, en pire.
        A Marseille, tout le bla-bla-bla et toutes les commissions que vous inventerez ne seront que poudre aux yeux; la solution ne peut venir que de ces populations, mais le veulent-elles?
        Je ne doute pas, je suis convaincu du contraire: la passivité plus ou moins forcée n’est que complaisance inavouée.

  25. Dugong, je te suis supérieur en modestie, en humilité, en délicatesse, en courtoisie,
    en pudeur, en détachement, en réserve, en distinction, en finesse, et même en jugement !

    Bordel, fais pas l’innocent : tu t’en doutais, non ?

  26. A ce jour, toujours pas de suicide ou de démission à l’ygen ou chez les zipéaires.

    Étonnant, non ?

    • Et dans les ESPE, ils serinent aux stagiaires qu’il ne faut pas écouter ce que dit le ministre, qu’ils sont la loi, etc.

      • Ils ont juridiquement raison puisque les textes n’ont pas été modifiés ! et ils sont politiquement assurés de vaincre.
        Peyrefitte, ministre sous de Gaulle, et quel ministre! à une époque où ça ne rigolait pas dans la Fonction publique, raconte comment, ministre, il a échoué par deux fois (il fut ministre deux fois à des années d’intervalle au Travail) à faire aligner le statut des mineurs de glaise (métier dangereux et très pénible) sur celui des mineurs de charbon car le directeur de son administration centrale n’en voyait pas la nécessité. (In « Le mal français »).
        Croire dans la démocratie c’est penser que le verre est encore à moitié plein alors que d’autres l’ont vidé depuis belle lurette. Certains, plus réalistes, croient en Dieu.

  27. Pour une “cellule laïcité” rue de Grenelle :
    « (…) Comme est accablante aussi l’ambiance de certains quartiers de Paris — ou de Marseille, ou de Lyon, ou… Une femme ne peut pas y passer sans se soumettre, vestimentairement parlant, aux diktats d’une poignée de fanatiques qui se sont érigés en gardiens de la Loi — qu’ils mettent bien au-dessus de la loi de la République. (…) »
    Dites donc vos fanatiques ils pourraient pas faire un tour dans les quartiers de l’Elysée, parce que j’ai l’impression qu’ils ne font pas bien leur boulot : y a une nana toute fripée qui se balade les cuisses à l’air devant des jeunes filles distinguées prix Nobel et ça n’a l’air de gêner personne… A moins que la coquine n’attende que l’on fasse attention à elle, elle qui ne veut surtout pas être dans la lumière…

    • Brigitte montre ce qu’elle devrait cacher afin de cacher ce qu’elle ne voudrait pas montrer. Son drame c’est que le maquillage c’est moins efficace que Photoshop.
      Ce vieux truc de prestidigitateur (agiter une main pour que l’autre se coule où l’on veut, montrer ses fesses pour distraire l’attention du visage) lui a été enseigné par son élève particulier qui fait de même en politique. Agiter sur la scène de Guignol Melenchon/Gnafron pendant la refonte du code du travail par exemple.
      Pygmalionne et sa créature naviguent de conserve.
      Chez ces serre-livres je dois reconnaître toutefois que le maquillage est plus efficace chez l’homme que chez la femme. Macron fait beaucoup moins que ses 30 ans alors que Brigitte fait plus que ses 70.
      J’en déduis que la maquilleuse de Brigitte est fonctionnaire car nous savons que celle de Macron est une prestataire.

      • C’est ni le lieu ni l’endroit pour prendre fait et cause pour Brigitte. Je sais, et je m’en tamponne le coquillard.
        Faute de goût vestimentaire – c’est selon – Cette femme ne s’est pas trompée sur le choix fait d’offrir à des élèves de CM2, comme cadeau de fin d’année, les fables de La Fontaine. Je dis ça, je ne dis rien. Quand le Canard révèle qu’elle répond à un certain courrier adressé à l’Elysée en employant « on » pour décrire la politique générale mise en place par son mari, nous sommes en droit de penser, en appuyant notre raisonnement sur l’option de lecture qu’elle a proposé à ces enfants de CM 2, qu’elle n’est peut-être pas étrangère à la nomination de Blanquet… Peut-être même, a-t-elle lu la dernière lettre que lui a écrite JPB dans VA ? Qui sait ?
        Des jeunes filles distinguées prix Nobel ? Ne vous fiez pas aux apparences.

          • Méthode globale + mémoire auditive prédominante + gauchère.

            Il va falloir vous y faire abctmâtes. Nous sommes nombreux à souffrir à vie des troubles qu’imposent ces méthodes d’apprentissage de la lecture.

            Je préfère encore mes fautes à votre mentalité. Cette façon particulière que vous avez, comme celle d’un roquet d’ailleurs, de faire allégeance au plus fort (Dugong est indéniablement le fort) en venant mordiller le jarret d’une de ses cibles alors qu’elle ne vous avait pourtant rien fait. Attaque sournoise de petite b*te pensant gratter les faveurs et la protection de l’Alpha. Je te lance des cacahuètes à toi et à tes contrepets à une inconnue.

            Ch’ti merde.

        • Pour les jeunes filles prix Nobel je ne suis pas sur de comprendre.m.
          En revanche pour l’apparence de BM je serais moins indulgent que vous car elle est, volens non volens, une personne politique. Elle représente la France et elle est vêtue par Chanel.
          Ainsi elle est à la fois symbole de mon pays et panneau publicitaire, ce qui ne me choque pas. Mais ceci engage et sa désinvolture vestimentaire et son attitude de collégienne sont incompatibles tant avec l’idée que je me fais de ce pays que de l’intérêt que je porte à son commerce extérieur !
          Quant au « on » dont mon instituteur nous disait qui il était, il me scandalise.
          Que BM choisisse la porcelaine ou la couleur des murs soit. Qu’elle se mêle de cinéma pourquoi pas ?
          Mais quelle est sa légitimité pour traiter de politique ? Vous me direz que lorsque l’on voit qui sont les députés LREM tout est est possible.
          Mais alors je préfère le tirage au sort !

  28. « La rue à Paris… à peine plus d’un mois avant le débarquement des troupes américaines et alliées qui ont libéré la France »
    https://twitter.com/hashtag/HonteAMelenchon?src=hash

    Certes, on voit bien dans ce docu que la France de la rue est toute occupée…à chasser l’occupant nazi comme le déclarait dimanche Mélenchon: non mais, il y a encore des zoulous qui votent pour ce roi nègre ?!
    Mardi, c’est piscine ! Je vous quitte pour aller taquiner mes ondines de nage (ça fera du bien au nageur…)

  29. Je passe comme le chat,
    Rien à dire …
    Si ce n’est bonjour à Cheval H , qui découvre VALEURS
    Le seul journal avec CAUSEUR, je crois, à ne pas recevoir de subventions (des milliards pour l’ensemble de ces messieurs dames les journalistes libres, cela va de soi, « dépensants », »indépensants ») ( l’ensemble de cette presse entre les pattes de 6/7 Grosses légumes cyniques et insasiables).
    Tous, finalement, des rats dans le fromage.
    DREUZ, en ligne, c’est aussi très très bien!
    (Grumberg, Martoia, Guy Milliere etc… )

    • Vapeurs actuelles : 111.000 exemplaires vendus au second semestre 2015, 0,22 € d’aide par numéro. Chiffres OJD

      • On va signer une pétition pour que le Maître reçoive une augmentation.

        Vous êtes à 14% de PIB…alors lui ?

    • Lili, je suis entre 2 eaux et en retard, en retard…et noyé sous le boulot, des amas abominables à trier…mais toujours heureux de vous lire, ce qui est un plaisir rare.
      Non, je n’ai pas découvert hier « Valeurs Actuelles » mais je taquinais gentiment jpb car je trouvais sa présence dans ces colonnes assez incongrue, perdu parmi ces malheureux ‘magaziniers’ à bas salaire.

    • Je crois que le seul journal à ne pas avoir de subventions, en France, c’est le Canard enchaîné — qui a une énorme trésorerie.
      Pour Causeur, je ne sais pas — je demanderai.

  30. Depuis que je commente « Bonnet d’âne » je touche des millions … de cacahuètes ! Ceci dit c’est mon opinion et je la partage … « Bonnet d’âne » est le premier média de France depuis que je m’y suis installé à demeure.

  31. Après NVB, après Robine, c’est Lussault le révisionniste des programmes d’histoire qui « s’en va comme un prince ». Bien sûr, la mise à l’écart de ces trois nuisibles et fossoyeurs de la transmission des savoirs ne changera sans doute pas beaucoup de choses sur le terrain tant que les recteurs et IPR pédagogistes restent en place… N’empêche…Champagne!

  32. La sirène a retenti encore à 11h56 de ses propos stupides avec la régularité d’un métrognome ! Réjouissant !…On ne s’en lasse pas ! Mérite nos félicitations.

  33. Tirage au sort pour entrer à l’université:quelle horreur!

    Tirage au sort pour s’inscrire en classe bilangue au collège:quelle excellente idée !

    http://clg-camille-claudel-latresne.fr/30-vie-du-college/renseignements-pratiques/les-options/article/les-options-au-college

    « Le choix de la langue se fait à l’inscription, si le nombre d’élèves désirant faire bilangue Espagnol-Anglais est supérieur à la capacité d’accueil, un tirage au sort sera effectué. Les élèves non retenus feront anglais 1 (ou bilangue allemand-anglais, s’ils le souhaitent, en fonction des places disponibles). »

    Et pendant ce temps-là, l’Express annonce:Blanquer rétablit les classes bilangues.

    Peut-on juger d’une politique en se fondant exclusivement sur les déclarations des responsables ?

    Blanquer se fait fort de régler le problème des téléphones portables…

    On va voir.

  34. On m’a dit qu’Hervé prendrait la tête d’un ministère du « désir masculin » dans le cadre d’un gouvernement de « valeurs actuelles » ! Jennifer me trompè-je ? Suis-je taquiné ?

  35. Menue digression.

    …H à Cheval… soit!
    Parceque chevaleresque? Claro que sí ! (cf épisode Allons Bon)
    Proposition perso: la belle image Hébraïque du  » nesfesh et du rouah », l’Esprit qui tient les rennes du Souffle vital et animal . Le fruit de cet accord ne faisant qu’ UN.
    homme cheval.
    Je propose aussi Homme Hache
    Parceque, s’il y a beaucoup de causticité ici, et des sarcasmes en fagots, beaucoup d’ironiques alacrités en ce lieu de rigolade,
    Cela manque de sensible, donc cela manque de SANG!!
    Alors « Homme Hache, » c’est pas mal, parce qu’il n’y manque ni le sensible ni le sang.
    Pues hasta otra Matanza…

    • Parceque, s’il y a beaucoup de causticité ici, et des sarcasmes en fagots, beaucoup d’ironiques alacrités en ce lieu de rigolade,

      Je propose donc : Moumoune fée clochette

  36. Extrait du Dernier journal, de Livingstone :

    « 21 novembre 1868 ; Casemmbé y a fait faire, pour mener chez lui, une route de deux kilomètres et demi de longueur et aussi large que nos chemins carrossables. Un mur de roseau de huit à neuf pieds d’élévation, entourant un espace de 300 mètres carrés, enferme la résidence du chef. La porte de cette muraille est ornée de soixante crânes humains. (…) Beaucoup d’habitants ont les oreilles et les mains coupées ; le chef actuel s’est souvent rendu coupable de cette barbarie. L’un de ces mutilés est justement devant nous ; il essaie d’exciter notre compassion par une sorte de gazouillement qu’il produit en se frappant les joues de ses moignons. »

    et, comme Conrad admirait initialement Stanley, il l’a aussi lu. Pas la peine d’aller chercher des poux dans la tête des Belges.

    Variante contemporaine :

    https://i.guim.co.uk/img/media/e37d5ef0081152fa53985a22717f09523d9153a6/0_0_5616_3744/master/5616.jpg?w=640&q=55&auto=format&usm=12&fit=max&s=9b387bde0587e3ac37ec00cbbc590203

    certes remise au goût (occidental) du jour, repentant et victimaire.

    • Autres extraits :

      « 14 juin 1869. Six esclaves chantaient comme s’ils ne sentaient pas leur abjection et le poids de la fourche qu’ils avaient au cou. Quand je leur ai demandé la cause de leur gaîté, ils m’ont répondu qu’ils se réjouissaient à l’idée de revenir, après leur mort, tourmenter et tuer ceux qui les ont vendus. « Vous m’avez envoyé à la côte, disait le chant ; mais quand je serai mort, je n’aurai plus de joug et je reviendrai vous hanter et vous tuer ». Et tous reprenaient le refrain, qui était formé du nom de chaque vendeur. »

      1/1/71 « les maux infligés par les Arabes sont énormes ; mais les naturels s’en infligent peut-être à eux-mêmes d’aussi grands. Les meurtres commis de sang froid sont horriblement nombreux. On tue pour pouvoir mettre à sa coiffure une plume de perroquet. Et pourtant ces gens ne sont pas laids comme ceux de l’Ouest. Beaucoup d’entre eux ont la tête aussi bien faite qu’on peut le voir à Londres. Si les Européens étaient nus, ils feraient triste figure à côté de ces corps bien découplés, aux membres élégants. Sont-ils vraiment cannibales ? Ce que j’ai vu fait naître de graves soupçons ; toutefois un jury écossais répondrait : Not proved. Les femmes, elles, ne sont pas coupables. »
      13/2/71 « hier, des gens sont venus en foule pour manger un homme accusé de meurtre. L’homme n’étant pas là, ils furent très déçus d’apprendre qu’il ne leur serait pas offert de victime. Décidément, ils sont cannibales. »
      14/4/71 : « les gens d’ici ne mangent que les hommes tués à la guerre ; il semblerait que c’est par vengeance, car le chef me disait l’autre jour : « cette viande est mauvaise, elle me fait rêver du mort à qui elle appartenait ». Tous s’accordent à dire que la chair humaine est légèrement salée et n’exige que peu d’assaisonnement. Cannibales ! Et cependant quelle belle race ! »

      • Merci pour ces extraits que peu ont lu ( moi itou) mais qui m’ont rappelé des lectures d’enfance.
        Il est criminel que cette littérature historique soit tombée aux oubliettes de la bien-malpensance.

  37. Réponse à flo,

    Merci pour ce portrait, très court. Mais quel Talent!

    C’est fou ce que vous visez bien , ce que cela me ressemble, quelle profondeur de vue!

    Vous êtes un scalpel, le pinceau de Leonardo…

    Je vous réponds, Madame flo, parceque ce n’est pas la première fois que vous venez derrière moi
    pour déposer un petit hoquet mauvais, oh juste une toute petite et prudente flaque!
    Alors que je ne m’occupe pas de vous.
    Je vais quand même réagir cette fois ci.
    Bon « fée clochette » c’est mimi… Mais tout est infirmé par le mot précédent.

    Vous connaissez cette petite ritournelle : c’est celui qui dit qui est.
    Et bien c’est bigrement vrai! Car si vous avez pensé à ce terme vieillot, memérisant, qui cherche à ridiculiser,
    Sans le vouloir et sans vous en rendre compte, c’est de vous que
    vous y avez mis..vous n’avez fait que votre portrait!
    Miroir mon beau miroir…

    Quelque chose qui vous a déplu?…
    ne me dites pas que vous suivez le savoureux exemple de madame « sans séve »!

  38. Dans les crap bullsheets, Brissiaud cause de la division en cp en « découvrant » la méthode de Singapour mais ignore toujours que le GRIP existe…

    http://www.cahiers-pedagogiques.com/Les-quatre-operations-au-CP-le-manuel-de-Singapour-et-la-reussite-a-l-ecole

    « Or, en France, les élèves sont en moyenne plus jeunes qu’à Singapour quand ils commencent à étudier avec un manuel de mathématiques et ils ne bénéficient pas de l’avantage culturel considérable que constitue le bilinguisme, surtout quand l’une des langues exprime les nombres à plusieurs chiffres de façon régulière. De plus, et fort heureusement, les écoliers français ne sont pas plongés dans un système hyper compétitif qui, s’il conduit à de bonnes performances, n’est certainement pas, en termes éducatifs, celui que l’on peut souhaiter pour nos enfants. Comment peut-on laisser croire que l’usage du « même » manuel qu’à Singapour conduirait en France à des performances similaires ? Un tel copié-collé d’une méthode présentée comme « la meilleure » sans réelle étude comparative sérieuse est-il souhaitable pour la réussite des écoliers français ? »

    Et kisséki va faire une « étude comparative bidon et à hurler » ?

    Comment dit-on fokhul en pédagol ?

  39. Ne lâche pas Jenny, il y a des parents aussi qui se battent pour la grammaire ! Je fais un programme parallèle en français à mes enfants tous les mercredis du temps scolaire, du CE2 au CM2. En 3 ans de mercredis pourris, je balaie intégralement un bouquin des années 50 (je ne suis ni instit, ni très pédagogue !), mes enfants dans la tranche d’âge détestent, moi aussi, certain-e-s :)) instituteur-trice-s-s…, désolée l’écriture inclusive n’existait pas dans les années 50, certaines instances supérieures donc, n’apprécient pas (surtout quand elles font des fautes d’analyse au tableau) mais mes aînées me disent merci ! Dictée , analyse grammaticale, puis logique en CM2 et conjugaison. Pourquoi ? Parce que sans grammaire, on ne peut pas penser et je ne veux pas que mes enfants deviennent des adultes lobotomisés qui réagissent à l’instinct devant leur télé. Ce qui représente quand même 540 mercredis…enfin bon, je triche, j’ai eu plusieurs fois des enfants en Ce2 et Cm2 en même temps… courage, il m’en reste encore 102…101 demain soir…

  40. Conformément au jugement sans appel de la magistrature de l’époque, j’ai fait mes deux ans de blog pédagogique,moi qui ne sais ni lire ni écrire, et à peine compter les euros par millions.
    Je vous quitte définitivement…
    Le niveau ne manquera pas de monter et la joie reviendra au cœur des simplets compliqués qui sortent de leur tente Quequechua pour critiquer le pédagogisme qui, nous le savons tous, est une source de bonheur transmissible et non imposable.
    Longue vie et mille ans de force…à tous
    Avant de vous quitter pour toujours, un bonheur palpable résiduel : je vous laisse, en la personne de quelques individualités qui se reconnaitront, des crétins encore plus crétins que moi, ce qui n’est pas peu dire !
    Je lègue, libre de droit, ma remorque de vélo bleu marine à Allons bon, qui j’en suis persuadé, viendra fleurir ma tombe de fleurs aussi artificielles que ses sentiments le furent à mon égard…Moi qui était fou d’elle, si sensible…ah cruelle !
    Je pars sans même avoir la force de vous dire ce que j’ai mangé ce soir.
    Adieu mes amis !

  41. Vous souvenez-vous des gimmicks du fayot, celles qui vous donnaient une envie soudaine de le taper ?

    Le regard fuyant, la bouche pincée en cul de poule avec un air de mater dolorosa, tenant de ses deux mains sa feuille, il avançait d’un pas qui traîne vers le bureau du prof au moment où il ne lui demandait rien et que tout le monde était assis. Et c’est seulement après la bonne remarque qu’il attendait que sa bouche et sa nuque se décontractaient pour laisser échapper un petit soupir. Ce foutu moment où vous vous êtes rêvez de vous lever pour lui mettre une gifle : une seule, efficace et bien placée.

    • Flo,je vous l’ai dit,j’ai la manie de chercher des liens.

      Est-il interdit de penser (en théorie) qu’il peut y avoir, entre divers membres du commentariat (lesquels bien sûr peuvent n’avoir aucune existence hors le cyberespace) des transmigrations d’affects,obsessions ou « représentations sensori-motrices » ?

      Vous nous parlez du fayot à la bouche en « cul de poule »;or c’est exactement le terme employé par Dugong (alter ego du Maître) à propos du président de la Corée du Nord.

      Il y a plus encore;en suggérant une analogie entre la bouche du fayot et un anus, vous me ramenez au cas Driout-qui, récemment, nous entretint du toucher rectal* pratiqué sur lui par une certaine Orianne, en qui il voulait voir un double de la duchesse de Guermantes.

      Le relâchement de la nuque, le contentement du fayot n’aurait-il pas quelque rapport avec le moment de mini-béatitude auquel Driout fait allusion ?

      Qu’est-ce qui structure notre inconscient ?

      *c’est le nom médical de cet examen;le Maître fit exprès d’appeler cela « stimulation prostatique »-terme propre au domaine peaurnographique,dont le Maître a établi (enfin!) la taxinomie rigoureuse.

      • La bouche en cul poule est une expression que j’accorde plus volontiers à un caractère obséquieux plutôt qu’à une caractéristique physique comme l’emploie Dugong. Pour le reste de votre commentaire, je vous laisse le plaisir du processus de vos déductions si ce sont là vos certitudes. Grand bien vous fasse. Peut-être aurais-je dû préciser ce que dit le fayot à son professeur en lui tendant sa page : « J’ai fini de m’exprimer ici ». Puisque cela vous amuse, à vous d’en faire une corrélation.

        • En fait, il ferme les yeux au moment où il entend la remarque. Ce n’est pas un simple clignement de cil, c’est plus long. Il ferme les yeux et il soupire avec un mouvement de la tête se tournant légèrement qui accompagne.

  42. Zakhartchenko et Zakhartchouk

    « …une cérémonie à la pompe légèrement balbutiante, illustrée par la difficulté du représentant officiel à prononcer le nom de « son » président, le chef séparatiste Alexandre Zakhartchenko. »

    Et nous,saurions nous prononcer le nom de Zakhartchouk le « bullshitter » du CRAP,parfois compissé par le Maître ?

    • « Zakhartchouk le « bullshitter » »

      J’avais émis le vœu que tout ce qui sort de mes divers orifices ne m’appartienne plus (en propre). Je ne reviendrais pas là-dessus. Cependant néanmoins par contre, j’aimerais qu’on écrive « crap bullsheets », et donc « bullsheeter » pour le retraité pisse copie pédagol, eu égard aux feuilles, certes à l’évidence excrémentielles et aberrantes, desdits cahiers.

      Par ailleurs, quand on voit Zatchouck(nougat), on ne pense pas immédiatement à un taureau mais plutôt à un mouton. Il s’agit donc précisément d’un bullsheeter-sheepshiter

  43. Réponse pour Ferracci:
    MP

    Le 25 septembre 2017 à 18 h 26 min, abcmaths a dit :
    Question pour un champion:
    Quel ministre de l’actuel gouvernement est diplômé en « sciences de l’éducation » ?

    Répondre ↓
    Le 25 septembre 2017 à 23 h 54 min,
    Ferracci
    a dit :
    C’est qui ? C’est qui ?

  44. Je suis consterné qu’aucun des chroniqueurs émérites de ce blog n’ait traité de l’une des plus importantes nouvelles du jour (plutôt de la semaine) selon laquelle le Tweet passerait de 140 à 280 caractères.
    Pour un système dont le succès est fondé sur la pénurie, la limite, à une époque où le stockage de l’information ne coûte plus rien et dans laquelle le mot contrainte est injurieux c’est un risque énorme (de dire encore plus de bétises, aussi).
    En revanche pour les bavards impénitents, compulsifs et logorrhéiques de Bonnet d’âne ce doit être un soulagement et une incitation à évangéliser les hordes d’élèves perplexes devant les choix orthographiques et angoissés au niveau syntaxique. Ne les abandonnez pas !
    Question aux professionnels : Twitter ne serait-il pas un support pédagogique remarquable pour enseigner la grammaire ? Je trouve qu’il réunit plusieurs avantages. Utilisation de la motricité fine acquise au CP pour taper sur le clavier, maîtrise de l’alphabet, programmation du correcteur orthographique (ou pas), maîtrise des concepts numériques, développement de la sociabilité (c’est son objet tout de même !) qui peut rejoindre le travail d’équipe si profitable pour les TPE (Un travaille les deux autres valident en mettant leurs noms) et préparant ainsi à la vie fiscale future. Je passe sur la maîtrise syntaxique, la virtuosité orthographique, le sens de l’humour, de la formule, la démocratisation qu’il entraîne (salut @macron). L’instruction civique y trouverait son content. Les départements seraient heureux de financer des Iphone X (c’est le nom, pas une incitation à la débauche) avec abonnements illimités pour fidéliser au plus tôt de jeunes têtes incultes et destinées à le rester.
    Je vais m’arrêter là car je ne suis pas payé pour faire le travail des autres (cette manie de l’acte gratuit…) ! Mais Jennifer a ici le moyen de se concilier les bonnes graces de sa hiérarchie favorite malgré un handicap naturel qui aurait pu sembler rédhibitoire (la maîtrise du parcours du regard de l’interlocuteur est à la base du succès des maîtresses, chacun sait cela).
    Bon, sur ce je retourne chez Twitter.

    • « Angoissés au niveau … ». Je sais à quel point je vais surprendre, voire choquer le lecteur distingué, mais il arrive que cette formulation soit utilisée par le « grand public ». Je l’ai utilisée non pour choquer mais pour montrer à quel niveau il faut se rendre pour rencontrer la réalité. Il faut savoir faire peuple quand on tweete. Ce sera dur.

  45. Jenny Cagole est, pour l’Education Nationale, ce qu’a été Zoé Shepard pour l’administration….une rebelle pleine de bon sens, qui dit les choses telles qu’elles sont, avec un humour sarcastique qui frise la déprime..
    A moins que Blanquer n’envoie aux champs en rééducation type Mao cette génération de Diafoirus responsable de la dégringolade de l’enseignement scolaire, on est mal barré..

  46. https://start.lesechos.fr/entreprendre/actu-startup/visite-chez-marc-dorcel-qui-veut-booster-les-startups-de-la-sextech-9588.php

    Dans le porno, pas besoin de quadragénaires qui lancent leur incubateur mais plutôt des tridécimètrés sévèrement burnés.

    Les Echos, journal bien connu pour son humour décapant, est-il bien conscient des remous qu’il va provoquer en écrivant : « aujourd’hui pas moins de 70% de son chiffre d’affaires se fait grâce au digital » ?

  47. https://start.lesechos.fr/entreprendre/actu-startup/visite-chez-marc-dorcel-qui-veut-booster-les-startups-de-la-sextech-9588.php

    Dans le peaurno, on a moins besoin de quadragénaires bien décidés à lancer leur incubateur que de tridécimétrés sévèrement burnés.

    Les Echos, journal bien connu pour son humour décapant et son appétit pour la gaudriole, se rend-il compte des remous qu’il va stimuler en énonçant ce khonstat : « aujourd’hui pas moins de 70% de son chiffre d’affaires se fait grâce au digital » ?

  48. Je suis surpris de constater que la plupart des intervenants ont loupé le vrai sujet, qui n’est pas la grammaire mais Jennifer Cagole.
    Madame Cagole, soutenue par notre Brighelli national (on l’aime, celui-là!), est de toute évidence motivée, intelligente, consciente de ses devoirs, et attentive à ces pauvres petits qui sont en train de se faire plomber par l’Education Nationale. Bref elle pourrait bien devenir une excellente prof. Et bien sûr, ça ne va pas se produire, parce qu’elle va au mieux ne pas être titularisée, et au pire, elle va l’être, et va se faire écoeurer par ce qui est devenu un environnement toxique à l’enseignement: Cette bureaucratie cancéreuse qui se fait appeler l’Education Nationale. Ca va se terminer avec des ulcères d’estomac, diverses maladies psychosomatiques, et des arrêts-maladie à répétition. Je luis souhaite TOUT, sauf de se faire titulariser. Ce qui bien sûr me rend très triste.

    • Allez, elle trouvera la force de passer l’agrég, ce qui joint à la thèse qu’elle prépare en ce oment, lui donnera une opportunité pour exercer ses talents dans un milieu moins hostile — quoique rien ne soit bien sûr (l’agrég, la possibilité, et la moindre hostilité).

    • Transmis à l’intéressée, qui dit que vous avez tout compris — avant elle.
      Mais bon, vivre de quoi ?

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