Maurice-Quentin de La Tour (1704-1788), Emilie du Châtelet à son bureau, c. 1740

Etait-ce en 2003 ou en 2004 ?
J’habitais alors les environs de Montpellier, et j’étais de passage à Paris pour rencontrer une jeune agrégée qui devait travailler pour une collection que j’animais alors, chez Magnard, avec mon ami Michel Dobransky. Des œuvres littéraires destinées au public des collèges, agrémentées d’un dossier intensément pédagogique, dont l’esprit était pile à l’inverse de l’intellect zéro des pédagogistes déjà dominants. La collection s’intitule Classiques & Contemporains, et comporte une centaine de titres.
N*** n’avait pas tout à fait trente ans, et un physique globalement agréable. Je lui avais donné rendez-vous à la Closerie des Lilas, gargote où j’aimais bien entendre l’écho des conversations entre Verlaine et Rimbaud, suivre les beuveries d’Hemingway et de la lost generation juste après la Grande guerre (c’est là que Scott Fitzgerald fit lire à Hemingway le premier jet de Gatsby le magnifique), et me remémorer l’émeute qu’y produisirent en juillet 1925 les jeunes surréalistes : fêtant Saint-Pol Roux, ils se déchaînèrent contre Rachilde, qui ne digérait pas, si je puis dire, d’avoir dîné à côté d’un Boche — Max Ernst en l’occurrence. Ils finirent qui à l’hôpital, qui au poste de police.
J’ai raconté ces anecdotes, et quelques autres, à ma nouvelle recrue qui buvait mes paroles — signe certain, dans le dialogue muet qui double la conversation entre les sexes, d’une ambition moins métaphorique. Pourquoi pas ? me dis-je. Elle a l’intelligence de ne pas piper mot, signe certain — etc.
Elle n’habitait pas très loin, rue Daguerre. Il suffisait de remonter un peu le Boulevard Saint-Michel. Je lui proposai de lui faire un bout de conduite, le quartier étant plein d’apaches, comme chacun sait, à 10 heures du soir.
Il faisait beau, la nuit brillait.

Elle habitait un petit trois pièces donnant sur une cour intérieure. Au second étage, mais sans vis-à-vis. « Vous m’excusez un instant ? » dit-elle juste après être entrée. Judicieuse précaution, pensai-je, combien d’orgasmes ont été contrariés par une lancinante envie de pipi…

En attendant, j’ai regardé les livres soigneusement rangés sur une étagère.

Erreur fatale. Il y avait là l’intégrale d’Anna Gavalda, les œuvres de Bernard Werber, les premiers romans de Marc Lévy. Et deux ou trois chefs d’œuvre de Barbara Cartland.
Posé bien en évidence, le CD de Carla Bruni, Quelqu’un m’a dit.
N*** était une midinette camouflée derrière une agrégation de Lettres. Elle se parfumait l’esprit à l’eau de rose.

Bien sûr, ce qui aurait été chic, c’eût été de partir, dans l’instant, en la laissant à ses chéris de papier. Je me serais retrouvé au carrefour de Denfert, je serais tranquillement descendu vers les Gobelins, Austerlitz, et au-delà le quartier de la gare de Lyon, où j’avais comme d’habitude réservé une chambre. J’aurais marché dans la nuit scintillante d’un pas allègre, débarrassé du poids immense de la Bêtise à front de taureau.
J’ai été faible, je suis resté. Et je lui ai fait payer, en la défonçant pile et face, les goûts délictueux qui étaient les siens.
Manque de pot, c’était juste ce qu’elle désirait. Les sucreries camouflent souvent des désirs indécents et incandescents.

« Aimer une femme intelligente est un plaisir de pédéraste », écrit Baudelaire en pensant à George Sand. C’est un peu caricatural : j’aime l’intelligence, parce qu’on ne baise jamais qu’avec un cerveau. Pas seulement deux fesses, mais deux hémisphères. L’intelligence supplée même aisément les qualités plastiques que l’on n’a pas — et le contraire n’est jamais vrai : une gourde ou un idiot restent deux imbéciles, aussi bien profilés soient-ils.
N*** n’était pas crétine au sens alpin du terme, elle comprenait les choses élémentaires — faire une dissertation pour décrocher un concours par exemple. Mais ses sentiments la portaient vers le courrier du cœur. J’ai conservé les centaines de mails que nous échangeâmes durant quelques mois, je pensais en faire quelque chose, littérairement parlant — mais on ne peut rien tirer de la niaiserie à l’état pur.
Flaubert évite de nous livrer les proses d’Emma Bovary : Rodolphe lui écrit des sucreries gluantes, nous ne connaissons pas la réponse. Quand il lui susurre en direct de belles déclarations pour romans de pensionnaires, il fait juste preuve d’intuition — les prédateurs ont forcément l’intelligence de la proie. Et les réponses (fort courtes) d’Emma ne donnent guère envie de connaître au sens biblique l’épouse de ce bon Charles, lui qui n’aura jamais l’intuition de dire d’une voix flûtée à la fille Rouault les bêtises lues dans les balivernes du couvent.
En cela, c’est certainement le roman le moins érotique que je connaisse : tout à son obsession de la Bêtise, Flaubert ne s’est pas soucié de conférer à son héroïne un tant soit peu d’esprit. Il baisait de loin, à l’époque, l’insupportable Louise Colet, dont il faut lire les œuvres (essayez Lui, qui prétend régler le compte de ce bon Gustave) pour mesurer exactement ce que peut être l’abîme d’un esprit féminin tout entier tourné vers le sentiment.

J’aime l’esprit — parce que c’est avec l’esprit que l’on se comprend — avec et sans jeu de mots. Pas avec le bas-ventre. Pas avec les nichons ni les fesses — ni la bite. Pas un hasard si les couilles sont les testicules, les petites têtes : elles ne peuvent rivaliser avec le crâne et son contenu, quand celui-ci est de qualité.

Sapiosexuel est un terme né dans les années 1990, quand la « théorie queer » s’est mise en tête d’identifier chaque facette de la sexualité humaine. C’était le bout du bout du structuralisme, au fond. Alors oui, j’aime les femmes intelligentes, avec lesquelles on peut parler — et même, plaisir suprême, avec lesquelles il n’est souvent même pas la peine de parler, tant on se comprend intuitivement. L’un commence une phrase, l’autre entame déjà la suivante, ainsi va le navire, sautant d’une vague à l’autre. Jamais on ne s’ennuie — misère suprême. Jamais on ne se lasse. « Tenez-vous lieu de tout, comptez pour rien le reste. » Et c’est vrai que les autres, ceux qui pensent moins vite, ne comptent pas pour grand-chose.

Jean-Paul Brighelli

Sur ce, fêtez la Saint-Sylvestre avec emphase, amour et volupté. J’ai dans l’idée que 2024 sera riche d’événements…

343 commentaires

  1. Baudelaire:
    « Mais parmi les chacals, les panthères, les lices,
    Les singes, les scorpions, les vautours, les serpents,
    Les monstres glapissants, hurlants, grognants, rampants,
    Dans la ménagerie infâme de nos vices,

    II en est un plus laid, plus méchant, plus immonde !
    Quoiqu’il ne pousse ni grands gestes ni grands cris,
    Il ferait volontiers de la terre un débris
    Et dans un bâillement avalerait le monde ;

    C’est l’Ennui ! L’œil chargé d’un pleur involontaire,
    II rêve d’échafauds en fumant son houka.
    Tu le connais, lecteur, ce monstre délicat,
    – Hypocrite lecteur, – mon semblable, – mon frère ! »

    Brighelli : « Jamais on ne s’ennuie — misère suprême. »

    Brighelli, Spleen et Idéal, la dichotomie baudelairienne fondamentale et fondatrice Elévation/Chute, « double postulation simultanée vers Dieu et vers Satan », tout est cohérent et confirme mon diagnostic…

  2. Rimbaud:
    « J’aimais les peintures idiotes, (…) romans de nos aïeules, contes de fées, petits livres de l’enfance, (…) refrains niais, rythmes naïfs. »

    Brighelli :
    « Il y avait là l’intégrale d’Anna Gavalda, les œuvres de Bernard Werber, les premiers romans de Marc Lévy. Et deux ou trois chefs d’œuvre de Barbara Cartland.
    Posé bien en évidence, le CD de Carla Bruni, Quelqu’un m’a dit.
    N*** était une midinette camouflée derrière une agrégation de Lettres. Elle se parfumait l’esprit à l’eau de rose. »

    Peut-être N*** marchait-elle sur les traces de Rimbaud…
    Qui sait si ses mails que Brighelli envisageait d’utiliser ne cachaient pas quelques géniales « Illumi ations » ?….

    Non, je déconne !🙂

  3. « — signe certain, dans le dialogue muet qui double la conversation entre les sexes, d’une ambition moins métaphorique. Pourquoi pas ? me dis-je. Elle a l’intelligence de ne pas piper mot, signe certain — etc. »

    Et quid d’une Émilie du Châtelet face à notre hôte, ce dernier ayant eu la mauvaise idée de recadrer la toile de Q. de La Tour sur les deux éléments qui la définissent et quand on connait la très haute qualité des échanges qu’elle a entretenus avec Voltaire ?
    Se serait-elle tue durant au moins une heure ?

    • (P’être bien durant les six premiers mois si la donzelle en mordait pour l’animal mais se terminait irrémédiablement en l’interrompant dans son monologue par un « Taisez-vous » calme et posé, suivi par un « Je vous fais mes adieux, Monsieur, d’autres devoirs m’appellent »… Ou raccrochait calmement sans prévenir lors d’un appel téléphonique, au milieu d’un phrase, sans en être autrement averti que par un gros soupir pour le laisser face à une tonalité « tut – Tut – Tut – Tut « …)

    • C’est le logiciel qui la recadre automatiquement pour qu’elle entre dans le format pré-défini (pas par moi). C’est déjà arrivé avec d’autres œuvres. Pas mon genre de priver Emilie de son compas.

  4. L’impression d’avoir déjà lu cette histoire ici-même mais avec une fin différente (Brighelli était parti)… Quel aimant à midinettes !

  5. « Il suffisait de remonter un peu le Boulevard Saint-Michel. »

    Oh ! Saint-Michel finit justement vers la Closerie. Direction le 14e, c’est l’avenue de Denfert.

  6. Cette histoire peut et doit se comparer avec celle (précédente) de la fille dont la bibliothèque (peu fournie) contenait les oeuvres de Meirieu.

    Voyant cela, le Maestro prétexta un appel urgent et s’enfut.

    M’est avis que la variante Meirieu est purement fictive mais…

    (Quand Lormier avait lu cette histoire,il avait trouvé bizarre la fuite avec queue roide entre les jambes. Il avait trouvé un peu étrange que le pédagogisme de la meuf ne se fût pas révélé à table.)

  7. « l’esprit était pile à l’inverse de l’intellect zéro des pédagogistes  »

    Quel est l’inverse de zéro ?

  8. « Manque de pot, c’était juste ce qu’elle désirait. »

    Manque de pot,elle voulait se faire casser le pot;alors le Maestro y est allé plein pot.

  9. une collection que j’animais alors… La collection s’intitule Classiques & Contemporains, et comporte une centaine de titres.

    Passage de l’imparfait au présent;les titres sont toujours disponibles à la vente.

  10. « Tenez-vous lieu de tout, comptez pour rien le reste. »

    Deuxième fois (au moins) que la fable des deux pigeons est citée-ce qui confirme(rait) que le Maestro connaît enfin le bonheur conjugal (seul vértitable bonheur).

  11. « L’un commence une phrase, l’autre entame déjà la suivante… »

    Et réciproquement ?

    Si l’initiative de la conversation revient toujours au même (l’homme par exemple) alors l’autre n’est finalement qu’un double, une espèce de miroir.

    Le dialogue n’est plus guère qu’un monologue.Le rôle de l’Autre (du parfait Autre) est d’anticiper ,deviner les phrases qui se forment dans la tête du partenaire.

  12. « J’ai été faible, je suis resté. Et je lui ai fait payer… »

    Payer quoi ?

    La cuisante humiliation de m’être senti faible ? (humiliation dont elle n’avait pas conscience et dont elle n’était pas responsable.)

  13. Jean-Paul Brighelli 29 décembre 2023 At 14h56
    Comme le zéro absolu en termes de froid.

    Hum…A première vue (et ce n’est pas rigoureux) il n’y aurait guère que l’infini qui puisse être considéré comme l' »inverse de zéro ».

    Les auteurs de la collection sont doués d’une intelligence infinie.

    Demandons à abcmaths ce qu’il en pense.

    • l’intellect des pédagogistes est voisin de zéro mais pas égal à zéro, il admet donc un inverse
      ( qui est très grand )

  14. Paul et Vanessa (suite)

    Paul est plus serein. Il s’est inscrit à un club de marche nordique et partage désormais son temps entre randonnées sportives en groupe, marche en solitaire et lectures philosophiques.
    « Seules les pensées qu’on a en marchant valent quelque chose » a écrit Nietsche.
    Paul est devenu un fervent disciple du philosophe.
    Sylvie, qui a repris son travail, ne lui parle plus de son passé.
    Elle ne put toutefois s’empêcher d’oser « met ta casquette » et la réaction horrifiée, presque violente de Paul fut très claire : Paul déteste cette contrepèterie.
    Sylvie a une autre contrepéterie test sous le coude « cette coquette a attrapé la génisse »
    mais renonce, ce serait trop violent; plus tard peut-être.
    « Il faut donner du temps au temps »

  15. Allons bon ! le maestro de retour dans un de ses (pseudos) rêves-cauchemars, d’autant que là, nous avons à faire à … une agrégée ; une agrégée brillant de « bêtise » … ? Diantre !

    Au passage, sornette, me semblet-t-il que celle de « l’abime d’un esprit féminin tout entier tourné vers le sentiment ». : qui a véritablement envie de puer « l’eau de rose » ?

    De même qu’il ne faudra pas, une fois de plus, s’étonner de ces jeunesses qui se laissent embrocher par un maestro, avec, disons, quelques années de plus.

    Oui mais : attention ! A mille lieues des mauvaises manières d’un Depardiou, incapable, lui, de… manier le verbe, comme il se doi(g)t,
    puisque c’est lui, au final, qui finit par se faire enfoncer.

    Le maestro, quant à lui, se sert de son brillant, et même éblouissant, hémisphère nord pour abreuver celle qui « buvait » ses paroles, en attendant le reste – se faire défoncer les hémisphères sud.

    Le maestro et son indéniable… maestria.
    Ainsi, à Périgueux, on le voit arriver, bien mal attifé, du gris tendu sur le ventre….
    Oui mais : un peu plus d’une heure passe, et on se dit qu’on l’aurait bien écouté deux heures de plus, voire des heures.

    Ne serait-ce pas là… se cantonner, une fois encore, au traditionnel rapport maître-élèves – tel qu’il fut du moins, autrefois ?
    Le maestro était là en conférence, comme dans un cours, pour transmettre, des « savoirs » (faire et être) qui semblent indispensables, en ces temps douloureux…

    Et… sans écho(s), sans répartie(s), sans retour(s)… peine perdue, ou presque.
    Faire que « jamais on ne s’ennuie, jamais on ne s’en lasse » !
    On dit d’ailleurs rencontrer « l’âme sœur – on parle d’âme, et âme est un mot féminin.

    Je serai à mille lieues de « volupté » pour cette fin d’année.
    Mais je me plais à croire aussi que « 2024 sera riche d’événements ».

  16. abcmaths 29 décembre 2023 At 16h48
    l’intellect des pédagogistes est voisin de zéro mais pas égal à zéro, il admet donc un inverse
    ( qui est très grand )

    Selon le Maestro, l’intellect des pédagogistes est égal à zéro.

    La question reste ouverte.

  17. mets ta casquette

    mASSE ta QUEquette (en admettant que le « è » de mets permute avec le « é » de quéquette)

    « cette coquette a attrapé la génisse »

    « cette QUEquette a attrapé la JAUnisse »

    • Le peuple aimerait pourtant savoir si lA rÉpubLiQUe autorise la mutilation sexuelle de ses enfants…

  18. Ce récit appelle des questions:
    Comment la « défoncer » si elle « manque de pot »?
    Un prix Nobel qui se masturbe est-il sapiosexuel?
    Pourquoi JPB baise-t-il un clone de la cruche Emma Bovary? A-t-il peur de copuler avec une Merteuil contemporaine?

  19. Jean-Paul Brighelli 29 décembre 2023 At 14h59
    C’est le logiciel qui la recadre automatiquement pour qu’elle entre dans le format pré-défini (pas par moi). C’est déjà arrivé avec d’autres œuvres. Pas mon genre de priver Emilie de son compas.

    Quelque soit le logiciel — Tous ! : quand vous importez un fichier, le contour du cadre dans lequel il apparaît propose, à chacun de ses angles, des points d’ancrage (les p’tits ronds) qui, si vous maintenez votre curseur (la petite flèche de votre souris à l’écran) dessus, permet d’agrandir ou réduire l’image et de cadrer l’image selon vos souhaits.

      • Je passe ma soirée avec Henry II, ses trois crétins de fils dont le très surfait Richard dans sa geste. Alors que Catherine Hepburn se mue impeccablement en Aliéonor d’Aquitaine (superbement racée) nous avons le droit à l’insipide Timothy Dalton (le Droopy anglais) dans les oripeaux de notre illustre Philippe Auguste. Autant dire que c’est aussi salaud pour sa mémoire que pour celle de Robert d’Artois campée par la nunuche-à-Josip, j’ai nommé Torreton Philippe.

    • Si le cadre est verrouillé, un clic droit sur l’image fera apparaître une option sur sa valeurs en x (ordonnée) et en y (abscisse) à augmenter ou réduire. Dans votre cas vous indiquiez 80% à vue de nez pour les deux indices et votre image apparaissait en totalité.

    • L’excellent Valentin Husson s’est lancé dans une analyse de la pseudo-affaire Depardieu que je partage d’un bout à l’autre. Le mauvais procès que la « génération Z » fait aux boomers n’est jamais qu’un complexe d’Œdipe mal digéré — c’est le principe, d’ailleurs…
      « L’affaire Depardieu déchaîne les passions. J’aimerais décaler le propos en prenant un peu de hauteur. Ce que l’on constate, massivement, c’est un choc des générations : les boomers rencontrent la génération Z. Les premiers, enfants de l’après-guerre ont révolutionné les mœurs : il était interdit d’interdire. La transgression était la loi ; l’immoralisme, une morale. On écrivait sur Sade, Sader-Masoch, il fallait décriminaliser tous les rapports. Jouir sans entraves. Foucault l’avait vu venir : toute libération sexuelle est une semi-aliénation. La nouvelle génération, natifs du digital, c’est-à-dire du « sans contact », s’y oppose. Il faut prendre très au sérieux le « ok, boomer » de la jeunesse. Le ressentiment s’adresse, non pas à ma génération, celle née entre 80 et 94, ni à la précédente, mais à celle de l’après-guerre. Dans leur imaginaire, les boomers auraient joui comme des porcs de tout : de la planète, des ressources, des femmes et des hommes, des drogues, de l’alcool, du sexe. « Balance ton porc » doit être compris comme un « balance ton boomer ». Le ressentiment – à tort ou à raison – est général ; aujourd’hui, il se focalise sur un point particulier : la sexualité. Le grand-père fut un pervers pépère. Toute révolution amène sa contre-révolution. On y est. 44 % des jeunes de 18-25 ans n’ont pas eu de rapport sexuel dans l’année ; et 36% des 18-38 ont décliné un rapport dans l’année pour regarder Netflix. Grand-père baisait ; on ne baisera plus. Et nah ! A la période perverse succède la période hystérique : tout maître a besoin de sa castratrice ; et toute castratrice, de son maître. Ou plus précisément : à l’hystérie masculine (l’homme, atteint de donjuanisme, se présente comme l’homme total, viril et phallique) succède l’hystérie féminine (« ton service trois pièces sur un plateau d’argent » : couic-couic la girafe et le Gérard!). Les boomers sont l’envers des Z, et les Z l’envers des boomers. L’époque s’est simplement retournée comme une peau de lapin : au « il est interdit d’interdire » succède le « il est interdit de ne pas interdire ». A la transgression perverse de la loi (morale et juridique) succède le retour de la loi et la normativité des rapports. Le jouisseur a besoin de son rappel à l’ordre, comme Dom Juan a besoin du Commandeur. Ce qui est étonnant, c’est que les petits-enfants sont devenus les parents des grands enfants qu’étaient leurs grands-parents. Les uns comme les autres se tiennent dans la perversion, qui est toujours, comme le savait Lacan, une « version » du père. C’est à lui qu’ils s’adressent, en avérant que le « phallus », qu’on l’aime comme un totem ou qu’on l’exècre comme un tabou, est bien ce qui « gouverne le monde » (et la jouissance non-phallique là-dedans?). Les boomers et les Z ont cherché des verges pour se faire battre ; et ils les ont trouvées. »
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  20. Jean-Paul Brighelli 29 décembre 2023 At 16h30
    « L’un » et « l’autre » sont épicènes, gros malin !

    Situation idéale,peut-être.

    Une question se pose:quand dans un couple existe une énorme disparité intellectuelle entre le mari et sa femme, ce couple peut-il durer et être heureux ?

    Oui.

    Il en existe de très nombreux exemples; André Weil a vécu plus de 50 ans avec une femme, Evelyne, née Gillet qui était sténographe.

    A la mort de sa femme, il confia avoir perdu le goût de la vie.

    Je ne crois pas qu’un mathématicien ait forcément besoin de parler maths au plumard; et de toute façon,rares étaient ceux capables de donner la réplique à Weil.

    Il y a des choses qui ne passent pas par le discours.
    (En dehors des mathématiques, Weil s’intéressait à beaucoup de choses;le couple parlait sans doute art, théâtre…)

    (PS J’apprends qu’Evelyne avait d’abord été mariée à De Paussel,autre bourbakiste;on dit que De Paussel quitta Bourbaki pour des raisons scientifiques…mais il n’avait peut-être pas grande envie de voir régulièrement le mec qui lui avait niqué sa meuf;ça a forcément joué.)

  21. « la Closerie des Lilas, gargote où j’aimais bien entendre l’écho… »

    Comment comprendre le mot « gargote » ici ? Je n’y ai jamais mangé…je n’ai jamais entendu dire que c’est une bonne table.

    Antiphrase ?
    En tout cas, c’est cher..donc ce n’est pas une gargote.

    La meirieuïste laissée en plan avait,elle, été gorgée de vins fins et de mets délicats.

  22. J’habitais alors les environs de Montpellier, et j’étais de passage à Paris pour rencontrer une jeune agrégée qui devait travailler pour…

    « devait » peut se comprendre de deux façons au moins; i) « qui devait par la suite… » anticipation: la meuf a effectivement collaboré à la collection (ce qui étonne,eu égard à son esprit quelconque.) .

    « devait »: on envisageait de la recruter.

    La soirée à La Closerie des Lilas était-elle une sorte d’entretien d’embauche ? Mais alors pourquoi ne pas parler collège,lycée littérature ?

    • Pour que l’embauche soit confirmée, l’impétrante devait encore passer une épreuve globalement non académique où le potentiel de débauche est évalué par un tannage en règle où on teste la robustesse du fond plutôt que la forme.

  23. physique globalement agréable…
    ma nouvelle recrue … buvait mes paroles — signe certain d’une ambition moins métaphorique… Pourquoi pas ? me dis-je. Elle a l’intelligence de ne pas piper mot, signe certain — etc.
    Elle n’habitait pas très loin, rue Daguerre. . Je lui proposai de lui faire un bout de conduite, le quartier étant plein d’apaches…
    ________________________________________________________________________
    Dans l’après-guerre (premier balbutiements des ordinateurs) il était assez populaire de représenter les conduites humaines sous forme d’organigramme.

    En présence d’une meuf
    Baisable ? Oui,Non ?

    Oui:physique globalement agréable.

    On tente ?
    Conduite de la meuf , encourageante :oui, non ?

    Oui:elle buvait mes paroles.

    Alors on tente etc.

    Ce qui est capital, c’est le point de départ:en présence d’une meuf, la question systématique
    est:vais-je la baiser ?

  24. L’analyse (qui n’en est pas une) de V. Husson sur la « pseudo affaire Depardieu » (qui est au contraire une affaire pour de vrai, à condition de situer le problème à la bonne place), reprise à son compte par Brighelli, est affligeante.
    Husson et Brighelli y voient un affrontement boomers vs génération Z. En fait ils y voient ce que leur myopie – qui peut confiner à la cécité – les autorise à voir, rien de plus.
    Ce qu’ils ne voient pas (parce qu’ils ne veulent pas le voir) , c’est ce qui est pourtant aveuglant depuis plusieurs années : l’expression d’un ras-le-bol général des femmes – pas toute la génération Z, non, les femmes, uniquement ou presque uniquement les femmes, et sur plusieurs générations – qui n’en peuvent plus d’être traitées comme de la viande, à consommer avant (ou parfois même après) la date de préemption.
    Husson et Brighelli feront-ils un jour corriger leur myopie ? Jamais. Elle leur assure un confort permanent auquel ils ne sont pas près de renoncer.

  25. Excusez cette erreur de (petite) frappe. Mais sachez qu’au delà de la date de péremption, vous risquez d’acheter de la viande à varier.

  26. Je disais donc : la prétendue « pseudo » affaire Depardieu qui est au contraire une affaire pour de vrai, à condition de situer le problème à la bonne place.
    Quelle est la place de cette affaire ? Comme toujours, une affaire de pouvoir, de domination, par des dominants sûrs de leur impunité, et ce d’autant plus qu’ils bénéficient toujours de la complicité tacite de la foule des gens qui leur redevables de qqch.
    Weinstein, Depardieu, PPDA, Ramadan, Baupin, Hulot, DSK, Cauet, Abad et tant d’autres moins médiatisés, qui usent et abusent de leur pouvoir pour s’offrir du sexe avec des femmes qui sont sous leur emprise aussi bien personnelle que professionnelle.
    Voir une manifestation du complexe d’Oedipe dans la colère que suscitent ces affaires, c’est vraiment être complètement à côté de la plaque. Écoutez les femmes de votre entourage proche, mères, épouses, sœurs, filles etc. Écoutez-les vraiment. Écoutez ce qu’elles ont à raconter. Les mains au cul ou ailleurs, les dragues lourdes, appuyées, et la violence parfois physique quand elles osent répliquer et se rebiffer.
    Et osez revenir parler de génération Z et d’Oedipe après avoir entendu leurs récits.

    • Êtes-vous certain, Josip, que ces dragues lourdes, ces mains aux fesses, toutes ces violences du quotidien des femmes, mères, épouses, sœurs, filles anonymes sont à l’initiative de ces puissants que vous pointez, usant et abusant de leur pouvoir qu’elles auraient croisés par le plus grand hasard dans l’espace public ?
      Ne craignez-vous pas de tout mélanger ?

      Il est clair que cette affaire G. D. a pour elle d’éteindre médiatiquement beaucoup d’autres faits beaucoup plus graves aux conséquences politiques plus désastreuses.
      Le journal Marianne dans un article balançait, la semaine dernière, le nom des éditorialistes reçus dans la plus grande des discrétions à un déjeuner organisé par l’Elysée et l’hebdo de s’interroger sur la raison du secret de cette réunion. Quel était l’objet de cette entrevue secrète ? On aimerait savoir.
      Cette affaire existe que par la volonté des médias, ce principe de génération Z aux têtes de gondole pas piqué des vers vs boomer également. Interrogez, vos enfants, vos neveux et nièces, leurs copains de fac et osez me dire qu’il y a un conflit ouvert générationnel. Leur urgence, en l’état actuel, est à la stabilité professionnelle, au logement et au pouvoir d’achat.

    • Si vous pensez, Josip, qu’une accusation grave et infondée à l’encontre d’une personnalité publique ne mange pas de pain, à l’instar d’une sombre et jeune connasse d’actrice, Lucie Lucas, qui s’est sentie investie d’une toute puissance médiatique pour user précisément, et de la même manière, d’un abus de pouvoir par des mots mensongers plus violents que ne le seraient une main aux fesses.

      Elle a fait exactement ce qu’elle reproche au mâle cis genré blanc de plus de cinquante ans du cinoche à l’endroit de Victoria Abril. La même ! Elle rétropédale publiquement devant l’assignation qu’elle s’est prise dans les gencives et se faisant prouve qu’elle a menti. Sa Parole, comme je vous l’avais déjà annoncé, ne vaut d’ores et déjà strictement plus rien.

      • Très drôle, cyrano58. 🙂
        Mais votre passing-shot de revers croisé est annoncé « out » par les juges de ligne et par l’arbitre de chaise : les faits de sexisme dont je parle touchent TOUS les milieux, TOUTES les catégories socio-professionnelles, TOUTES les classes sociales, TOUTES les origines ethniques, TOUTES les couleurs de peau, et pas uniquement les arabes, les musulmans, les arabo-musulmans, dont il est exclusivement question quand vous faites votre collecte chez Cnews.
        Grosse différence, ne trouvez-vous pas ?

  27. Paul et Vanessa (suite)

    Paul et Sylvie sont de retour à Nice pour les vacances de février .
    Sylvie, bien décidée à reprendre son enquête, accompagne Paul qui est redevenu un excellent marcheur .
    Au programme aujourd’hui, sentier du littoral du port de Nice à Villefranche :
    Distance 6,4 km, dénivelé positif 145 m, une rigolade pour Paul.
    Terrain accidenté et rocheux, de nombreuses marches à gravir tout de même, mais la vue est magnifique.
    -Il y a probablement des ballades comparables à La Réunion ?
    -D’accord, je te vois venir, tu souhaites que je te parle à nouveau de mes aventures tropicales ?
    -Oui, Paul.
    -Ce soir, peut-être. En attendant, en route vers la splendide rade de Villefranche-sur-Mer. Tu n’est pas pressée de te poser au bar de la rade ?
    Sylvie, concentrée sur la montée des marches, ne remarqua pas la contrepèterie .

  28. On a bien compris que tu aimais te faire soumettre, Flo. Mais personne ici n’a envie de partager ta couche…

    • C’est Brighelli qui t’envoie ?
      Allez… Tu lui rends finalement service, elle accède à sa demande en deux bandes.
      Bdâ, un blog qui aura connu jusqu’à trente intervenants qui en sera réduit à cinq ou six aujourd’hui : Lormier, WTH, Cyrano, Dugong, Josip, toi et plus sporadiquement Un lointain lecteur.

  29. Josip, parlons plutôt circoncision. Pensez-vous que ceux qui mutilent des enfants innocents méritent de finir leurs jours en liberté ?

    • Je ne tiens pas particulièrement à parler circoncision….mais enfin, si vous y tenez…voici mon point de vue qui vaut ce qu’il vaut : mutiler un nourrisson – qui n’a rien demandé – pour se conformer à un rite religieux ancestral débile comme tous les rites religieux, me paraît abject.
      Abus de pouvoir, abus de faiblesse, et conséquences irréversibles pour la victime de l’aliénation de ses parents.
      Bien entendu, l’argument de la valeur « hygiénique » de la circoncision ne déshonore que ceux qui y ont recours.

        • J’ai dû louper un ou plusieurs épisodes, car je ne saisis pas en quoi cyrano58 est concerné…
          Il est au moins aussi virulent que moi sur la profonde débilité des rites religieux ancestraux que les gens acceptent par aliénation, sans oser les remettre en question…Il appelle ça, à juste titre, le respect de règles édictées par des grimoires vieux de plusieurs millénaires. Alors expliquez-moi le lien entre cyrano58 et toutes ces sornettes svp.

          • Je vais vous expliquer JG: comme tous les antisémites paresseux, votre promis (?) s’imagine que je suis juif. Ainsi, cela le dispense de réfléchir et de faire l’effort de fournir des arguments étayés puisque, dans sa névrose, un juif a forcément tort, représente le mal absolu et est responsable de tous les maux de la Terre.
            L’antisémitisme c’est l’explication universelle, c’est l’arme des indigents de la pensée. C’est bien pour cela que, de l’extrême-droite à l’extrême-gauche en passant par les islamistes, on retrouve la même déclinaison de la judéophobie.

          • 1) Il s’est plusieurs fois réclamé du peuple élu.

            2) Entre les discours et les actes, hein. Les athées à la petite semaine ne sont pas toujours conséquents.

          • En plus, je ne comprends pas cette obsession pour mon zizi et ma calvitie.
            Pour le premier, pas question de me dévouer pour son pucelage.
            Pour la seconde, c’est le résultat inéluctable du frottement des cuisses des femmes sur mon crâne.

        • Aux Tarterêts, il y a eu malheureusement des cas d’excision… Réaction très timide des autorités.
          On accable aujourd’hui Depardieu pour une réflexion lourdingue sur une gamine qui faisait du cheval, alors que des enfants des deux sexes sont mutilés chaque jour au nom de légendes hébreuses et de mythes bédouins.

  30. Court retour à l’« Embauche » –
    JG est une personne souvent mal embouchée ; après une mise en bouche (ailleurs que dans un des temples des germanopratins), serait-il resté assez d’appétit pour un embrochage, sous toutes ses formes ? Même pas.
    D’où l’envoi régulier de messages sur ce blog, loin d’être parfumés à l’eau de rose.

    • @WTH
      Je me perds en conjectures sur le sens profond, peut-être éventuellement crypté, de votre post ci-dessus de 14h31.

      • C’est juste pour rire, comme y disent à Montréal !
        Ni sens, ni profond ; quoique…

        Josip : la grande majorité des boomers ont été des pépères (enfin plus ou moins…) mais non pervers, bien évidemment !

        Faire du vent, tel est le mot d’ordre ; quelle bonne idée que de ressortir les vieux people
        – très bien trouvé l’affreux-vieux-gros-gaulois Depardiou ! – *
        dénoncés et affichés (en Unes !) par les nouveaux-zéros-pointés (autrefois on disait « starlettes »),

        car il s’agit surtout, et avant tout,
        de cacher ce qui, à tout prix (!) doit le rester :
        la casse de l’Ecole, de la Justice, des Hôpitaux, la pauvreté, la déculturation galopante, etc…

        Comme le résume d’ailleurs parfaitement Michéa :
        il est maintenant devenu « impératif (au nom du ‘provisoire’) de prôner rigueur budgétaire et salariale, privatisation accélérée du ‘public’ »
        et surtout,
        « libération des flux migratoires et des capitaux »…

        Quoi de mieux, Josip, que de remettre sur le devant de la scène le… khul – presque aussi vieux que le monde – quoi de mieux (entre autres rideaux) pour servir de paravent :
        Ne vous laissez plus toucher ! Ne vous envoyez plus en l’air ! Les hommes sont tous vos ennemis ! Dénoncez-les (enfin, pas tous, surtout pas certains, sinon ça ne serait que du racisme).

        Et même mieux : dégenrez-vous ! oh que oui !
        Et si vous souhaitez un jour un gosse –
        et moins vous en ferez, mieux ce sera… « pour la planète » –
        vous aurez bientôt la … GPA, à votre disposition !

        Résultat : des jeunes complètement hors-sol,
        qui vont tanguer entre le porno on the réseaux ** et… le viol – ce qui donne(ra) encore plus de grain à moudre… tout en prenant garde à ne rien changer… sauf quelques saupoudrages, par ci, par là, type « cours d’empathie » !

        * Qui a payé ? qui a lancé toussa ? et pourquoi maintenant ?! (cf ce qu’évoque Gérard)

        ** Le Palais de Tokyo a même fait l’effort de présenter l’oeuvre maîtresse (?!) « Fuck abstraction » !
        Il sera peut-être bientôt de bon ton de ne plus montrer de femmes nues, à l’Ecole ;
        des hommes peut-être, mais avec feuille de vigne ; plutôt des angelots, tiens, à supposer qu’ils soient encore tolérés par certains.

  31. L’antisémitisme comme pathologie de l’explication universelle… Vous le sentez, ce doux parfum venu des années 80 ? L’époque où cyrano avait des cheveux ! et où on prétendait réduire un phénomène complexe (l’antisémitisme) à une explication tout simple (l’irrationalité, la maladie) après avoir soi-même tonné contre tous ceux qui réduisaient un phénomène complexe (l’état du monde) à une explication tout simple (le judaïsme)… Aux poubelles de l’histoire !

  32. cyrano, votre avis sur la circoncision (– si ce n’est que l’excision pratiquée par les méchants musulmans est pire) ?

    Le peuple aimerait savoir si l’enfant de petit chauve le raciste a été mutilé !

    • « Pour la seconde, c’est le résultat inéluctable du frottement des cuisses des femmes sur mon crâne. »

      Tête de bite, qu’on ne cesse de répéter…

      • Il n’y a que les hypocrites que je n’aime pas. Je suis globalement ouvert à toutes les idées, y compris (et surtout) les plus surprenantes, les moins dans l’air du temps – à condition qu’on les assume. Quand vous voyez un type se proclamant athée faire la resucée du mysticisme rationaliste (hypocrite intellectuelle) et apparemment mutiler son gosse au nom de sa foi (hypocrisie de comportement), je ne peux que me payer sa tronche de bite.

        • Le mysticisme rationaliste (et républicain) est l’étendard de tous les demi-habiles et vrais couillons !

          • On parle quand même d’un type qui nous donne des leçons de rationalité alors qu’il croit encore à la potion du sorcier de Marseille pour guérir la maladie qui se guérit tout seule – malgré trois mille papiers démasquant le charlatan.

            Évidemment, toute cette science sera ravalée à « VendUS à bIgpHaRMa » – l’explication universelle, l’arme des indigents de la pensée, comme disent les abrutis.

          • (Frères humains pardonnez à ce mongolien sa sainte horreur de l’hydroxychloroquine, depuis cette expérience malheureuse où un dealer lui en a fourni la faisant passer pour de la pure CC colombienne. L’a rien senti, l’a rien monté, fut resté à occuper sur le trône toute une journée)

          • (Tout est bon – suite : C’est le seul qui ait demandé à ce que ses quatre doses d’injection lui soient faites dans le creux du bras en intraveineuse… L’infirmière lui ayant refusé la petite cuillère et le citron)

      • Chez JPB, c’est différent: son épaisse chevelure a pour origine les poils pubiens de ses nombreuses conquêtes.

  33. La discussion autour de la circoncision soulève quelques questions tout à fait intéressantes :
    – la circoncision – qui est sans la moindre contestation possible une atteinte à l’intégrité physique d’un être humain – peut-elle tomber sous le coup des lois de la République ? Je crois qu’il y a des lois spécifiquement dédiées à la protection de l’enfance et à la maltraitance des enfants : la circoncision peut-elle entrer dans le champ des poursuites possibles pour maltraitance ?
    – existe-t-il des exemples de poursuites effectivement engagées contre des responsables religieux pratiquant la circoncision, comme il en existe pour les responsables religieux pratiquant l’excision ?
    Deux questions qui, je l’espère, ne resteront pas sans réponse.

    • https://www.lepoint.fr/societe/un-couple-defere-au-tribunal-d-evry-pour-des-faits-d-excision-20-10-2011-1387151_23.php

      Concernant l’excision, comme ci-dessus, des peines dérisoires. Dans cette histoire que je connais un peu (c’était chez moi), le pire c’est qu’après la mutilation de la 1ère gamine, les autres avaient été laissées à la garde de leurs parents fanatiques religieux! Un hiérarque de l’EN m’avait même dit que j’étais limite raciste de ne pas respecter « l’altérité culturelle ». Je lui avais répondu d’une part que je lui trancherais volontiers le gland avec un Gilette et d’autre part que le raciste c’était lui, car il n’aurait jamais accepté qu’on coupe les clitoris d’une petite fille blanche.

      Concernant la circoncision, rien du tout. Cet acte sanglant (sans jeu de mot) est perpétré en toute impunité.

      La France donne des leçons de morale et de Droits de l’Homme au monde entier, mais elle laisse se perpétrer les mutilations sexuelles des enfants (au nom de grotesques mythes antiques ou moyenâgeux), ainsi que la torture des animaux d’élevage (au nom des mêmes grotesques mythes). Il semblerait que l’hypothèse-dieu se réjouisse de la souffrance des enfants et des animaux: cela en dit long sur ceux qui l’adorent…

      Circoncision et excision devraient être interdites dans une France véritablement laïque et ceux qui les pratiquent enfermés à vie (et déchus de leurs droits parentaux) pour actes de torture et barbarie.

      https://fr.yahoo.com/news/couple-fran%C3%A7ais-voulait-sacrifier-fils-165936101.html
      Encore un exemple de ce que la religion fait comme mal: elle transforme des parents en assassins de leurs gosses! Et là ce n’est pas CNEWS, c’est un journal de la gauche mondialiste et bien-pensante.

      Ecr l’Inf.

    • 1) Il n’existe pas en France de délit ou de crime de « maltraitance ». La répression de ce que l’on a coutume d’appeler ainsi se fait essentiellement par une aggravation des peines de délits ou crimes simples.

      Les poursuites dirigées contre l’excision se fondent par exemple sur l’infraction générale de « violences ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente » (CP 222-9), laquelle voit sa peine doublée (20 ans) lorsqu’elle est commise « sur un mineur de quinze ans par un ascendant » (CP 222-10).

      2) Le fondement de poursuite pour la circoncision, s’il faut en trouver un, est donc celui-là. Sauf que :

      a) La loi autorise les ablations pour motif médical (vous ne pouvez pas faire condamner votre médecin s’il a réalisé correctement votre splénectomie). La circoncision peut en faire partie, comme traitement du phimosis par exemple. Et puisque Dame Sécu rembourse en ce cas, pas mal d’amis de Crâne-d’Œuf-le-Raciste s’arrangent avec leur cousin médecin pour que le taux de phimosis autour de la synagogue soit astronomique.

      b) Surtout la France vit sous le régime d’opportunité des poursuites : le ministère public poursuit seulement s’il souhaite poursuivre. Et il ne poursuit jamais en pareil cas : la pression des amis de Crâne-d’Œuf-le-Raciste (encore) et de ses ennemis mahométans (cette fois) est trop forte. Quand tout se passe bien du moins. J’imagine qu’on s’arrange pour poursuivre quand le bébé n’en réchappe pas.

      • La circoncision n’entraîne pas d’infirmité contrairement à l’excision. Relis.
        « violences ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente ».
        Bien, à présent tu te poses deux questions : 1) Quelle est la différence entre une ablation et une mutilation ? 2) Tu sais où tu te le mets ton art. 222-9, tête de nœud ?

        • Gégé, certes la circoncision n’entraîne pas une mutilation aussi grave de l’appareil génital que l’excision (puisqu’elle n’empêche pas le garçon qui en est victime d’avoir du plaisir), mais elle demeure un acte de torture sur un bébé.

          • Les nourrissons sont souvent sédatés… les parents font de plus en plus souvent appel à un toubib, pas seulement parce qu’il est de la famille ou une connaissance comme le déb’ de 22h11 l’avance, mais parce que les drames plus sévères que ne l’est la circoncision sont évités.

          • Gégé, faites-vous donc couper les nichons sous sédation et vous m’en direz des nouvelles!
            La circoncision est une mutilation sexuelle et elle devrait être punie comme acte de barbarie sur les enfants, point final.

          • Non, on ne compare pas une paire de nichons à un prépuce (un bout de peau)… Les nichons sont un organe pas le prépuce, Cyrano.
            Ces bébés ne souffrent plus. Seul un taux de mortalité carabiné des suites d’une infection pourrait justifier d’une législation, ce que ce dark connard de 22h11, infoutu de faire la différence entre ablation et et une mutilation, pété dans les méandres des subtilités juridiques dont il n’est pas prêt de sortir — il est resté collé — ne peut pas comprendre.

            (Je vais de ce pas fêter la victoire de mon tournoi – cinquante types avec des gros bras, des vilains mal rasés, des affreux qui parlent si mal et se prennent pour je ne sais quoi, vous savez…un peu comme ce toxico qui voit des Juifs partout. Des imbus et des misérables que j’aie affrontés, moi, pauvre femme.(Quoique, il y en avait de très bons pour être honnête). Je les ai tous mis au tapis.
            Bien. Je n’ai pas encore diné, je vais me préparer de vraies linguines carbonara, tout en douceur, « en compagnie de l’ami qui soigne et guérit la folie qui m’accompagne et jamais ne m’a trahi ». sur ce en fond sonore que ce bon vent m’amène. Ça souffle ici. Bref, rien ne sera tiède cette nuit dans mo petit bonheur).
            Bye ! Cyrano, votre sensibilité m’émeut. Vous auriez tort d’imaginer quelques handicaps chez un homme circoncis…

          • N’oubliez pas de retourner à Sainte-Anne, sinon les infirmières vont vous chercher partout !

          • Un job (mal payé mais qui me suffit pour l’instant) et un appartement (loué à un marchand de sommeil à la Dugong). Autre chose ma grosse ?

          • Et j’oubliais ma KTM 350 ! Payée grâce à mes heures au McDo il y a quelques années. Autre chose la folle ?

  34. Certains chauves ont un col roulé trop serré. La circoncision chirurgicale les libère et leur permet d’avoir la banane.

  35. Jean-Paul Brighelli 30 décembre 2023 At 18h25
    La génération Z est un coup pour rien. À passer aux pertes et profits.

    i) Oui: pour l’essentiel des gens infréquentables, qui n’ont ni savoir ni savoir-vivre et qui passent leur temps à chercher de bonnes combines…des profiteurs,en quelque sorte.
    Nous coûtent très cher et ne nous rapportent rien.

    ii) Le prétendu conflit entre cette génération et celle née peu après la guerre est très largement une invention des pouvoirs publics. (Un truc un peu à la façon de la révolution cultuerlle chinoise.)

    iii) Ce (ceux) qui nous arrive(nt), les jeunes gens en âge de passer le bac,c’est encore pire:sales, bruyants, sans hygiène, réservoirs à microbes, font de la trottinette sur les trottoirs,font beugler leurs enceintes à dent bleue.

  36. Danielle CAPY-SALIOT qui a co-écrit un manuel avec Dobransky et Brighelli (+ un quatrième auteur) n’est pas la personne dont il est question dans le billet:trop vieille (née en 58).

  37. Par Crâne-d’Œuf-le-Raciste : « La circoncision est une mutilation sexuelle et elle devrait être punie comme acte de barbarie sur les enfants, point final. »

    Doit-on en déduire que le fils de Petit-Chauve-le-Raciste n’a pas été mutilé ? La peuple n’a toujours pas sa réponse…

  38. Z’êtes tous en retard Et sur la Nouvelle Religion Et sur les Nouvelles Mutilations : et le transgenrisme, alors ?

    Paraît qu’aux EU, les transgenrés vivent moins vieux (normal avec tout ce qu’IELS ingurgitent comme médocs), ou alors finissent par… se suicider.
    Et pour quelques morts de plus ! C’est toujours ça d’gagné… que certains doivent se dire (sans compter tout le brouzouf encaissé !)

  39. Et l’autre spécialiste de l’ensemble vide qui grimpe son autrichienne d’occase mal (pas) entretenue dans sa mansarde au 6ème sans ascenseur (fopadek) de peur de se la faire tirer par un branleur à surin du 9-3.

    Mais à quoi bon tenter de chourer une épave qui ne peut servir * qu’à lever d’infâmes boudins qui font la queue fantasmée devant des boîtes pourraves en ne faisant aucun effort pour ne pas ressembler à des putes ?

    * il se plante régulièrement en tentant de faire une roue arrière devant ces badeuses.

      • « Mon cheminement a commencé en 2011, quand j’ai initié un chemin de guérison personnelle et finalement, de rencontre avec moi-même.
        Puis la naissance de ma fille en 2017 et cette expérience profondément transformatrice qu’est la Matrescence a été un nouveau tournant, qui m’a fait comprendre la nécessité de changer de paradigme. S’est alors tissé le chemin vers une vie plus équilibrée et consciente, mais aussi plus alignée avec ma vérité profonde.
        C’est alors que de nouvelles portes se sont ouvertes et que j’ai commencé à m’initier à la sagesse du féminin sacré et de l’astrologie. »

        Il y a des moments où l’on pense que c’est le Gorafi, un quelconque site parodique.
        Et puis non…

  40. Paul et Vanessa ( suite de la fiction)

    La journée fut belle mais assez sportive car Paul a tenu à faire le retour à Nice par le sentier, contrairement à ce qui était prévu.
    Sylvie s’est bien gardée de le contredire, elle était prête à céder à tout aujourd’hui, afin de ne pas compromettre les chances des confidences qu’elle attendait.
    Et elle ne fut pas déçue.
    – La premiere soirée passée avec ma collègue fut très brève. Très peu de préliminaires, une seule pénétration, le coït fut minimum, d’une rare frugalité. Aucun sujet de conversation, son pays de naissance et les sciences physiques exceptés, une tête creuse, vide. Dans quelle galère m’étais-je embarqué ? Le lendemain, j’ai pris prétexte d’un lourd paquet de copies à corriger pour me libérer. En début de semaine, j’avais rendez-vous avec Carla, mon élève .
    -Oui, lapin, parle-moi de Carla.
    -Carla était une jeune fille sexy et gentille, pas très intelligente mais suffisamment habile tout de même pour réussir à me pousser à une faute déontologique majeure. Un professeur ne se laisse pas conquérir par une élève, un professeur doit avoir une conduite exemplaire, toute mon éducation a été fondée sur ce type de principes moraux qui avaient toujours régi ma vie .
    Carla a réussi à me faire perdre la tête dans un premier temps puis, involontairement cette fois, à me faire sombrer dans un état de démence sévère, avec altération du discernement.

  41. En ce dernier jour de l’année, j’invite amicalement les habitués de ce blog à méditer les fortes paroles d’un des linguistes majeurs de notre temps :
    « Derrière l’apparent chaos d’un foisonnement sans contrôle, il se dégage une remarquable régularité dans les opérations (énonciatives et prédicatives, qui oserait les séparer ?) par lesquelles les énonciateurs tissent un jeu structuré de relations et de références, produisant un surplus d’énoncés et modulant les significations. »
    (signé Antoine Culioli.)

    Bon bout d’an à toutes et tous, et rendez-vous en 2024 pour de nouvelles empoignades !

  42. Les Z – non pas comme Zoro, mais comme Zéro *.

    Hormis les rares ceusses qui sont miraculeusement nés avec un cerveau,
    les Z – loin d’être les seuls dans ce cas –
    avalent sans brocher toutes les mixtures
    concoctées par ces quelques,
    qui affichent un nombre presque incalculable de zéros – dématérialisés, ou pas. **

    *si ça peut les rassurer, le zéro n’existe évidemment pas en numéroscopie

    ** d’ailleurs papie Gates, hors son (lourd) penchant pour la Santé… est également le plus grand propriétaire terrien des EU.

    • C’est paraît-il, ce qu’a annoncé Toufriquet dans ses vœux, se disant « déterminé à réarmer la nation ».

      Les fondations d’une HyperFrance largement pipeautée (de Dunkerque à Tamanrasset et, vers l’Est, l’Oural voire…) ?

      Politiquement, une surenchère inéluctable. Touf’ arrivera-t-il à suivre ?

      Bonne année quand même !

  43. Paul et Vanessa ( suite du brouillon )

    -Altération du discernement, c’est une expression qu’utilisent les juges, tu as commis un délit, un crime, Paul ? Et qu’est-ce qu’elle avait donc de plus que les autres, cette Carla ?
    -Son corps ? Un sablier de chair bronzée, gorge libre et fière, fessier musclé, visage d’un ovale parfait, sourcils épais et bien formés, de grandes lèvres charnues, moue légèrement boudeuse, bref physiquement, elle cochait toutes les cases et dans notre aventure, c’est elle qui fit le premier pas en m’offrant un rendez-vous que je n’avais non seulement pas sollicité, mais pas même imaginé un seul instant. Je me suis rendu au lieu convenu, je ne suis pas un extra-terrestre.
    Mais ce n’est pas à cause de son physique que je suis devenu fou .
    -C’est quoi alors, elle t’as ensorcelé, fanafoudé, elle était malgache , elle aussi ?
    -C’est pire que cela, Sylvie.

  44. Et Bonne Année – poils au nez (pas d’quoi en faire un tapis).
    Rappel : aujourd’hui commence le « dry january » – j’entends déjà les ricanements de ce blog d’imbibés.

    • Elle est trop gonflée la poupée. Là dessus, si j’ose dire, faut suivre scrupuleusement la notice. Mais évidemment, elle a été égarée par le précédent locataire qui a tout laissé là, telle que.

      • Quand IAL voit une notice il ne peut s’empêcher de la reformuler corrèque la rendant ainsi imbitable. C’est Meiriol contre Shakespeare…

  45. Et je lui ai fait payer, en la défonçant pile et face..

    jipé l’encule et après i la pousse dans l’vide du 2ème étage au top du climasque..
    vertige de l’hamour qu’elle va encore soupirer bonne floraline..
    raz l’cul du romantisme en 2024, merde!

    • Dans le vide, un moyen comme un autre de vérifier l’identité masse inerte/masse gravitationnelle

  46. Paul et Vanessa ( suite)

    J’appris très vite que Carla, bien qu’elle ne portât pas le même nom, était la fille de ma partenaire du week-end. J’avais donc copulé le samedi avec ma collègue et le mardi suivant avec mon élève qui était ausi sa fille. Pour moi qui, dans ma Lorraine natale avait toujours eu une conduite exemplaire dans le respect le plus rigoureux des règles de mon éducation chrétienne, ce fut trop lourd à supporter, trop violent.
    Je suis devenu fou. Ma tête et mon corps tout entier lâchèrent. Je me sentais brûler vif comme un carré de sucre plongé dans un café. Pour la première fois de ma carrière, je dus m’absenter pour raison de santé.
    Mais je n’annulai pas la rencontre prévue samedi avec la collègue .
    Et peu importe si elle n’était pas pleinement coupable, elle avait tout de même abusé de ma gentillesse, de mon hospitalité, de ma naïveté, elle allait le payer très cher.

  47. Asie du sud-Est –

    « happy nouille year » : chez Xi, c’est bientôt l’année du dragon (de bois) – un dragon qui crache du feu, loin du lapin (2023), amateur de carottes *

    Corée du Sud (politique poignardé) : Kim or Xi ? rappel : 1ère escale du pasquebeau, parti du port de Shanghai …**

    *« mon lapin » peut-il néanmoins refaire surface dans la prose d’abcm ?

    ** https://twitter.com/ChinaDaily/status/1740309220892008808?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1740309220892008808%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=

    • reprise du texte caviardé :
      Asie du sud-Est –
      « happy nouille year » : chez Xi, c’est bientôt l’année du dragon (de bois) – un dragon qui crache du feu, loin du lapin (2023), amateur de carottes *
      Corée du Sud (politique poignardé) : Kim or Xi ? rappel : 1ère escale du pasquebeau, parti du port de Shanghai …**

  48. D’après des sources généralement pétrifiantes, IAL aurait pris un coup de takouk avec une jeunette et serait en voie de claquer tout le pécule laborieusement accumulé pour couvrir les frais de son futur ehpad.

  49. Itinéraire d’une enfant gavée(suite)

    Le top bouffe 2023 de la nièce de Bingbing que cette petite martyre nous a écrit -forcée assurément sous la dictée de l’idiotie crasse des joues molles de mon beau-frère- hier:

    https://nsm09.casimages.com/img/2024/01/02//24010205025023694418330182.jpg

    Elle a 10 ans et quand on lui a demandé pourquoi il n’y avait pas de macdo dans son top ten elle nous a dit qu’elle n’avait pas aimé leurs Xmas-socks cette année.

    Je déconseille le Café Limo que j’ai pratiqué un jour sur le coup de 7h avec un expresso/croissant scandaleusement facturé 10€ sauf si tu aimes te faire enculer de bon matin..

  50. Paul et Vanessa ( suite )

    (Sylvie se garde bien d’intervenir car cette fois, Paul semble résolu à aller au bout de son récit .)
    Pendant trois jours, j’ai tourné en rond dans mon appartement comme un lion dans sa cage. J’étais bien décidé à donner le maximum de mes forces physiques ce samedi afin de la défoncer avec violence jusqu’à ce qu’elle me supplie d’arrêter.
    Hélas, ce fut un échec total.
    J’ai pourtant fait preuve d’une brutalité extrême pour la pénétrer et me retirer avec bestialité, au rythme hallucinant d’une saccade par seconde, mais, contrairement à toute attente, cette sotte en redemandait .
    Permets-moi d’abréger le récit des ébats, Sylvie, je vais toute de suite à la conclusion, au dénouement, si j’ose dire :
    Pour couronner en toute beauté ma performance -est-ce elle qui aurait dévié, volontairement ou pas, je n’en sais rien, toujours est-il que j’ai buté …Plus précisément, mon pénis a buté .

    • Mais non ! Il se prend encore pour OSS 117 : il suffit d’observer ne serait-ce que son sourcil gauche.
      Quel bel homme dirait Jack (encore à la tête de l’IMA, à bientôt 85 ans).

    • The witch that came (the withered hag)
      To wash the steps with pail and rag,
      Was once the beauty Abishag,

      Robert Frost

    • Old guys, vieilles bouillottes… et même tire-bouchons (!) : bientôt que des vieilles chaussettes ?

  51. b) Je suis devenu fou. Ma tête et mon corps tout entier lâchèrent.
    a) Je me sentais brûler vif comme un carré de sucre plongé dans un café.

    a) L’image est frappante;il y avait (assez) peu d’images dans la prose d’abcmaths auparavant; C’est prometteur.

    NB « brûler vif » :peu d’aux khuls rances d’un tel emploi de cette tournure.
    ( On brûlait vifs les hérétiques;je brûle d’amour pour ma poissonnière aux yeux de braise;MAIS « on alluma le bûcher;bientôt la malheureuse se sentit brûler vive. » me paraît peu courant.)

    b) Un écho de
    Je sentis tout mon corps et transir et brûler
    Je reconnus Vénus et ses feux redoutables ?

    Si oui, c’est bien la preuve qu’en ce temps-là…

  52. Dugong 3 janvier 2024 At 17h41
    Toufriquet mesure la vitesse avec laquelle il va dans le mur :

    https://media.sudouest.fr/17990163/1000×625/dambin-2.jpg

    Sur la route des Hôpitaux Vieux à Jougne, il y avait naguère deux gendarmes postés chaque été au même endroit, équipés d’un radar-contrôleur de vitesse;je me demande si on leur a fourni un appareil dernier cri.

    A eux ou leurs successeurs,s’ils ont pris leur retraite.

    A la sortie de Chamonix,sur la nationale,on peut rouler à 90,sauf sur certains tronçons, où, brusquement la vitesse est limitée à 50 (je ne parle pas de la partie sinueuse sur le viaduc); on y a mis des radars;les touristes se font prendre.

  53. Canette de cacolac pinardière (suite)

    En « mini canettes » de 15 cL, le pinard pourra être vendu à 1 € la cannette. Donc, aux alentours de 7 €/L, pour une infâme piquette trafiquée pour correspondre aux goût des nouveaux publics (djeun’s, bonnes femmes). Et que j’te balance des sucres, des arômes de pomme, de fruits rouges, de banane, d’ananas. Un débouché pour les Bordeaux bas de gamme qui font actuellement l’objet d’une campagne d’arrachage subventionnée.

    https://www.sudouest.fr/vin/arrachage-des-vignes-a-bordeaux-le-guichet-va-ouvrir-debut-novembre-17002941.php

    Bien sûr, pour les soiffards, on diffusera aussi le breuvage en cannettes de 33cL (et en packs de 24 pour les soirées et autres regroupements festifs)

    « Ce Pommard a un goût de pomme mais y’a aut chose »

  54. Paul et Vanessa (suite du brouillon)

    Sylvie, qui n’a pas pipé mot pendant tout le récit, ne peut s’empêcher d’intervenir:
    – Paul, ce que tu me décris là, cela ressemble un peu à un viol, il me semble.
    – Non, non, pas toi, Sylvie, pas toi, pas toi !
    C’est le contraire d’un viol ! C’est elle qui s’est introduite dans ma chambre ! Non seulement elle était consentante, mais elle en voulait davantage encore et encore- c’est le mot qu’elle hurlait à chaque secousse et c’est moi qui dus rendre les armes pour cause de mutilation.
    La victime c’est moi !
    Tu as une idée du traumatisme résultant d’une fracture du pénis ?
    -Ah, j’y suis maintenant, quand tu dis « mon pénis a buté » il faut comprendre :
     » je me suis fracturé la verge « , Tes propos n’étaient vraiment pas clairs du tout, trop d’implicite Paul, d’autant que cet accident de coït n’est pas connu des femmes.
    Donc non, je n’ai aucune idée de l’ampleur du traumatisme.
    Chez nous, les femmes, le gland du clitoris ne casse pas .

  55. Ils se foutent de not’ gueule –

    La « crise » ! ah celle-là ! toujours là, toujours elle, et sous toutes ses formes : c’est maintenant le tour de la vigne !
    La pauvreté gagne du terrain, la vigne en perd ; ou comment se faire mettre en boîte…
    par des canettes !

    D’autant que la pub va y aller fort *… Rien n’est plus facile que d’endormir les cerveaux, surtout quand les porte-monnaie sont vides, tout comme les papilles trafiquées par des années de saletés.

    * Au contraire (toujours dans le sud-ouest, ailleurs on n’en dit rien – tout comme bouche cousue sur les manifs paysannes), des « hard discounts qui ont installé des hangars où ils revendent, à prix cassés, des produits alimentaires et ménagers, dont la date de péremption est dépassée » (déjà cité)

  56. Ils se foutent de not’ gueule (suite) –

    Le Béchu – l’homme des « bonus » et de « ma Prime adapt’ « et du « Accélérer, simplifier, s’adapter, au 1er janvier 2024 nous continuons de vous faciliter la vie » ! –
    accompagné de l’innommable Véreux, porte-parole, ex porte-seringue,
    de passage (en bottes en caoutchouc) dans le Pas-de-Calais, a déclaré « rendre inhabitable certaines zones n’est pas tabou » (!!).
    Faut dire que sans les shadoks le pompage va être encore plus compliqué.

    * il n’est pas envisagé de reloger les populations les pieds dans l’eau, en lieu et place de pieds de vignes du Bordelais : les parcelles sont déjà promises à d’autres cultures, comme par ex les oliviers – jusqu’à une prochaine crise ?! 😊

  57. Véreux : « comment peut-on voir des propos » ?
    Le véreux, maintenant Porte-Parole en titre, peut se permettre (du) n’importe quoi !
    N’oublions pas que beaucoup ont bu ses paroles (d’évangile) pendant des mois, et n’ont vu que la Vérité dans ses propos.

  58. « Grevisse » : Lefe(b)vre Utile –
    oui (je sais) aussi mauvais que le petit Lu… – mais un « è» à Lefèvre.

  59. cyrano58 4 janvier 2024 At 15h41
    « Sylvie, qui n’a pas pipé mot »…

    abcmaths 4 janvier 2024 At 16h38
    Quelle est votre question ?
    ——————————————————————————————————-Une fois encore,Lormier met les pieds dans le plat.

    Le Maestro:

    J’ai raconté ces anecdotes, et quelques autres, à ma nouvelle recrue qui buvait mes paroles — signe certain, dans le dialogue muet qui double la conversation entre les sexes, d’une ambition moins métaphorique. Pourquoi pas ? me dis-je. Elle a l’intelligence de ne pas PIPER mot, signe certain — etc.

    Selon Lormier le mot « piper » a été choisi à dessein,pour susciter chez le lecteur une idée de pipe.

    Il n’est pas douteux (toujours d’après Lormier) qu’abcmaths tire profit de sa lecture des billets du Maestro;n’est-ce pas cette fréquentation régulière qui lui a inspiré l’idée de nous offrir sa production ?

    Je ne dis pas qu’abcmaths a fait exprès d’utiliser le verbe « piper », je ne dis même pas qu’il y a été poussé inconsciemment…je relève la coïncidence-laquelle semble avoir frappé Cyrano aussi

    Le contexte est différent…

    Il ne serait pas absurde que Sylvie soit prise d’une envie de sucer la bite de Paul:quel meilleur massage de quéquette (blessée) ?

    D’où une belle page,pleine de métaphores,où se répondraient les variations succionnelles et les divagations nietzschéennes de Paul.

  60. cyrano58 4 janvier 2024 At 15h45

    Question à notre hôte et à Lormier (réincarnation de Grevisse): peut-on dire, comme véreux, « je suis choqué par les propos que j’ai vus ». N’est-ce pas au pire incorrect, au mieux maladroit?

    Jean-Paul Brighelli 4 janvier 2024 At 15h46
    Comment voir des propos ?
    ——————————————————————————————————-
    Le Maestro vous a répondu; c’est faire à Lormier trop d’honneur que de l’associer à lui dans une même question;quant à voir en Lormier une réincarnation de Grevisse…

    « Voir des propos » est une tournure évidemment aberrante,mais « lire des propos » est acceptable.

    « Propos » n’implique pas toujours une parole sonore;un propos peut être écrit (il ne suffit pas de le « voir »,il faut le lire); « le propos de l’auteur »,c’est ce qu’il se propose de montrer,d’évoquer,de décrire.
    Quelques aux khuls rances,pêchées au chalut à grosses mailles:

    Wokisme : des “traumavertissements” pour alerter sur le contenu des livres au Québec
    L’objectif de ces mises en garde est que les lecteurs qui ne souhaitent pas LIRE DES PROPOS en lien avec des thématiques jugées problématiques puissent être tenus au courant.
    Par valeursactuelles.com
    Publié le 26 février 2023 à 14h02

    Outil 12. Les faits
    Muriel Gani
    Dans La boîte à outils Écrire pour le Web (2022), pages 44 à 45
    Chapitre
    Plan
    Auteur
    La désinformation guette et nécessite d’être en alerte. Dans ce contexte de défiance, qui a envie de LIRE DES PROPOS ronflants, de déchiffrer ce que signifient concrètement des tournures élégantes, mais vagues ? Bien sûr, vous pourrez donner à voir vos réflexions, la stratégie de votre organisation, ses valeurs… Mais autant que faire se peut avec exemples, faits ou chiffres à l’appui.

    Lettres: Des propos désolants
    [Accueil] [Opinion] [Idées]
    Christian Richard – Sherbrooke, le 1er octobre 2007
    3 octobre 2007
    IDÉES
    Idées
    Lettre à Mario Dumont – Vous m’inquiétez lorsque je LIS VOS PROPOS Fen ce qui concerne la construction de barrages au Québec. Lorsque vous parlez de «capacité à construire» comme seul frein, votre absence de nuances me fait peur, et j’imagine que je ne suis pas le seul Québécois à y voir un danger. J

  61. pomme du pommard (suite)

    tout ça c’est à cause de cette putain de vinification gravitaire qu’il aurait dit Isaac.

  62. pomme du pommard (suite)

    « pom pom pom pommm.. » parce que c’est la gravité de son destin qu’il aurait rajouté Ludwig.

  63. Dugong 4 janvier 2024 At 8h08
    Canette de cacolac pinardière (suite)
    _________________________________________________________________________
    Il n’est pas impossible d’imaginer que dans certaines régions peu montagneuses et vinicoles des promeneurs souhaitent boire du pinard lors de la pause pique nique (ta mère). Dans le Sud Ouest, le vaillant randonneur de 127 kg,épuisé,affamé,assoiffé après deux km de marche et un dénivelé positif cumulé de 27,3 m veut s’asseoir et arroser son foie gras de liquoreux…avant une sieste réparatrice.

    Ornythorinque (marque américaine qui pense à tout) a pensé à ce gros et lui propose une gourde souple spéciale pour le vin. Le bouchon, breveté, tient le liquide à l’abri de l’air.

    https://www.platy.com/fr/bottles/platypreserve/10968.html

    NB Lormier ne trimballe jamais de vin en promenade;il ne peut donner d’avis éclairé sur ce produit.
    Il indique seulment qu’il a renoncé aux gourdes à eau de chez Ornythorinque,parce que les plis de la base finissent toujours par percer.

    Lormier recommande maintenant Hydrapak.

  64. Dugong 4 janvier 2024 At 17h04
    « comment peut-on voir des propos »

    En les interprétant géométriquement.

    i) toujours l’obsession thomiste
    ii) lire des propos,c’est lire la transcription de ces propos

    « Oui, j’ai vu votre texte » , »J’ai vu passer des textes sur le sujet » sont des tournures acceptables à la rigueur.

    Dire au Maestro: »j’ai vu votre texte dans Causeur;très bien, votre texte » c’est quasiment une insulte;

    « Lire des propos »,oui; »voir des propos »,non.

  65. à abcmaths

    Il ne serait pas absurde que Sylvie soit prise d’une envie de sucer la bite de Paul:quel meilleur massage de quéquette (blessée) ?

    D’où une belle page,pleine de métaphores,où se répondraient les variations succionnelles de Sylvie et les divagations nietzschéennes de Paul.

  66. Paul et Vanessa ( suite du brouillon)

    -Un pénis doublé de volume qui ressemble rapidement à une bringelle bleu foncé, puis une verge noire, un sexe malgache qui passe ensuite progressivement par toutes les variantes du métissage réunionnais, une gradation continue allant du marron le plus sombre au mat clair, jusqu’à retrouver enfin la couleur initiale du phallus métropolitain de base.
    Pour la partie physique, une convalescence de quatre semaines seulement fut nécessaire. Mais pour le psychisme, les dégâts furent plus sévères.
    Voilà, cette fois, Sylvie, tu sais tout de mes aventures réunionnaises.
    Heureusement pour moi, le miracle eût lieu. La demande de poste dans un lycée français à l’étranger que j’avais déposée sans trop y croire me permit d’intégrer le lycée de Curepipe trois mois seulement après mon accident sexuel.
    Je ressuscitais …

  67. « voir des propos » – langue française (suite)

    Loin d’être une fana de la Russie, je n’en reste pas moins étonnée d’entendre (de nouveau) un personnage haut placé (le vice-président de la Douma, Piotr Tolstoï) parler un français quasi parfait.
    ça met un peu de baume au cœur, l’anglo-américain étant plutôt préféré sur l’ensemble de la planète ;
    hormis les gouvernants (et consorts) français qui ânonnent la langue de leur maître, tout comme d’ailleurs ils sont, la plupart du temps, incapables de s’exprimer correctement dans la langue qui devrait être la leur.

    • une fois sobre, le trentenaire a pu quitter le commissariat au petit matin en compagnie de son animal et d’une amende pour ivresse sur la voie publique.

      Est-ce une figure de style ?

    • Pourquoi une chèvre, demande le policier?
      Parce que le bouc m’écoeure, répond le soulard!

  68. Paul et Vanessa( suite du brouillon)

    -Permets-moi d’abord de te dire que je trouve la description de l’évolution de l’apparence de ton phallus assez raciste. Mais ce n’est pas ce qui me choque le plus.
    « Je ressuscitais …  » Ça alors !
    A Saint-Malo, il y a six mois, tu m’a dis que tu étais encore incapable de me parler de ton vécu à Maurice tellement il fut dévastateur. Tu as oublié peut-être, moi je me souviens encore mot à mot de ta déclaration lors de ce séjour.
    « Quand je suis arrivé à Gérardmer, cela ne se voyait peut-être pas, mais j’étais très aigri. Si je ne t’avais pas rencontrée, je ne suis pas sûr que j’aurais refait surface.  »
    Je ne comprends plus, Paul .
    – Curepipe ! Juste après la fracture de ma verge qui avait encore besoin de soins délicats, Curepipe Sylvie !
    J’ai évidemment pris cette affectation pour un don du ciel !
    Mais tu n’as pas complètement tort. Cette résurrection fut de courte durée; en réalité, ce ne fut qu’une rémission. Je vais t’expliquer et cette fois tout te dire.
    Et Paul passa toute la soirée et une bonne partie de la nuit à confier à son épouse sa vie tourmentée à l’île Maurice.
    Sylvie l’écouta très attentivement et sut une fois encore trouver les mots et d’autres arguments plus féminins pour détendre Paul, dont la charge émotive fut pesante pendant tout le récit.

    • Maurice + la Réunion : on est quand même à des milliers d’années lumière de Little Saint-James… que l’on pouvait rejoindre avec le « Lolita express » (imaginez la « charge émotive » on board !)

  69. – Tu es sûre ? Vraiment sûre ?
    – J’te dis que non, enfin !
    – Non ! Ni JP ni Dudu ne figurent sur la liste de Jeffrey Epstein.

  70. « …sut une fois encore trouver les mots et d’autres arguments plus féminins pour détendre Paul… »

    Les mots,ce n’est pas très « féminin » ?

      • 1)Réflexion mysogyne.

        Ce n’est pas une « réflexion »,c’est une question.
        Si l’auteur avait écrit « d’autres arguments ENCORE plus féminins »,je n’aurais pas posé ctte question.

  71. abcmaths 5 janvier 2024 At 18h09
    Non, exceptée une très légère courbure en forme de parabole

    Seulement pendant l’érection,évidemment ?

  72. Paul et Vanessa (suite du brouillon)

    Retour à Gérardmer le lendemain.
    Pendant le long trajet, Paul reprend mentalement la trame du discours rhétorique que lui a tenu Sylvie, à la fin duquel elle avait subtilement, pour détendre l’atmosphère et conclure en beauté, réussi à glisser un enchaînement remarquable de contrepèteries parfaitement inscrites dans le contexte, tout en caressant de ses deux mains le sexe de son partenaire.
    -Le remord est associé à un sentiment de culpabilité beaucoup plus prononcé que le regret. Si tu avais honoré ce rendez-vous, je suis certaine que ta vie aurait été rongée de remords.
    Il est encore temps d’oublier, Paul !
    “Les deux grands secrets du bonheur : le plaisir et l’oubli.” a écrit un très grand auteur.
    Rêve encore, Paul ! Ne laisse pas les regrets prendre la place des rêves !
    Quand c’est le cas, c’est le signe que la vieillesse s’est installée.
    Oublie les îles homophobes ! Rêve de pépées de Chine ! Quand tu me parles de l’île Maurice, tu as une petite mine Paul ! Retrouve vite ta verve joyeuse !

  73. Comme Lormier a pu le dire ici un jour,les plus cruelles blessures qu’un homme puisse subir, ce sont celles infligées par une femme;et le malheureux ne peut espérer en guérir que grâce à une autre femme…
    Sylvie sera-t-elle la « guérisseuse » de Paul ou, au contraire, versera-t-elle du sel dans ses plaies mal refermées ?

  74. Little Saint-James :
    Lors d’une séjour réservé à l’élite française, les trois compères ci-dessus auraient-ils été capables d’animer quelques quarts d’heure récréatifs, histoire de détendre l’atmosphère ?

  75. Dernier rappel:
    « Oublie les îles homophobes ! Rêve de pépées de Chine ! Quand tu me parles de l’île Maurice, tu as une petite mine Paul ! Retrouve vite ta verve joyeuse ! »
    Oui…

    (un enchaînement de quatre contrepèteries ignoré, ce blog n’est plus ce qu’il était )

  76. Paul et Vanessa (suite du brouillon)

    Dix heures plus tard et treize degrés en moins, Syvie et Paul retrouvent leur chalet recouvert de neige.
    Dans le train, Sylvie a continué à aider Paul à chasser définitivement ses vieux démons.
    Et elle ne fit pas dans la demi-mesure .
    Elle lui parla d’un écrivain américain obsédé par l’idée que chaque homme est très doué pour construire sa propre prison, le mariage étant la prison la plus commune.
    On finit toujours par tout regretter. C’est l’essence de ce qu’on appelle la condition humaine.
    « J’aurais pu mais je ne l’ai pas fait » « Je voulais mais me le suis interdit »
    Après cette citation , Sylvie fit cette confidence bouleversante qui restera à jamais gravée dans la mémoire de Paul :
    – Eh bien, moi, depuis que je te connais, lapin, pas un seul jour, je me suis senti en prison.

    • Maestro,
      Guy Moquet résistant?
      Sarkozy le croyait mais pas vous quand même.
      GM a été arrêté comme militant communiste à une date où ce parti était interdit mais n avait encore entrepris aucune action de résistance car pacte germano soviétique oblige.
      Toujours incarcéré lorsque l occupant a eu besoin d otages, fils d un député PC, il a été désigné pour être fusillé. Mais de là a en faire un résistant, non, mille fois non.

      • Il s’est trouvé dans le même lot que Gabriel Péri. Pour les nazis, aucune différence.

  77. Cinéma (suite) – les Golden Globes

    Une soixantaine de stars (sans stripes) prennent la pose.
    Oh surprise : quasi disparues nudité, transparence, et globes (devant comme derrière – et devant, c’est même presque souvent raplapla). Même la Oprah W. a perdu du poids.

    Aucun intérêt, ou presque, de plonger le regard dans la plupart des décolletés. Triste changement (de perspective) ?

  78. Paul et Vanessa (suite du brouillon)

    Une semaine plus tard.
    Paul n’est pas encore totalement remis du choc émotionnel provoqué par la magnifique déclaration d’amour de Sylvie lors de leur retour à Gerardmer, que celle-ci en rajoute une couche.
    -Avant toi, j’ai connu plusieurs hommes. Certes, on les compte sur les doigts de la main – les deux mains peut-être, l’échantillon est donc insuffisant pour valider des statistiques, mais je suis certaine qu’aucun d’entre eux ne m’a fait jouir aussi intensément que toi.
    Je suis allé hier interroger mon gynécologue pour lui poser une question qui me tracassait depuis que tu m’as parlé de ton accident sexuel à la Réunion
    Une déformation minime du pénis peut-elle procurer davantage de plaisir à sa partenaire qu’un sexe d’une platitude banale ? Plus précisément, une verge coudée, une érection légèrement parabolique peut-elle favoriser la réponse physiologique qui a lieu lors de la phase d’excitation sexuelle ?
    Sa réponse fut claire:
    Oui, c’est tout à fait possible, madame.

  79. Cinéma (encore) – Là aussi, la génération Z = Zéro.
    (Jodie Foster, The Guardian, 06/01/24)

    “They’re really annoying, especially in the workplace,” Foster joked.
    “They’re like: ‘Nah, I’m not feeling it today, I’m gonna come in at 10.30am.’
    Or in emails, I’ll tell them: this is all grammatically incorrect, did you not check your spelling?
    And they’re like: ‘Why would I do that, isn’t that kind of limiting?’”

  80. Cinéma (dernière) –
    Un nouveau gouvernement, pour continuer les réformes (!), donc utiliser le 49.3 (compteurs remis à zéro) ;
    osera-t-il le faire plus de 20 fois, comme l’a osé la Babeth Borne ?

  81. WTH 8 janvier 2024 At 15h45
    (« disparus » sans e : le masculin a toujours l’avantage. 😉)

    « toujours » a ici deux interprétations possibles: « en toutes circonstances », « encore maintenant »

  82. Finkielkraut ne semble pas capable de regarder ce qui se passe…Il se demande si Attal…

    Plus intéressant:il revient,une fois encore sur son échec à Ulm en 68;on apprend que sa maman en était si désolée qu’elle n’en dormait plus; c’est par crainte de lui infliger des tourments indicibles en cas de nouvel échec qu’il décida de ne pas cuber et choisit d’intégrer Saint Cloud où il était admis.

    Incroyable! Il rumine encore,plus de 50 ans après.

    (Causeur édition papier,6,50 euros)

  83. Je suis allé hier interroger mon gynécologue…

    On croirait que c’est un homme qui parle.

    NB Les gynécologues sont bien emmerdés avec les trans (en transition H>>F ).

  84. Selon Descartes,si mes souvenirs sont bons, les deux sources d’erreur sont la prévention et la précipitation;Dugong est tombé dans le panneau,par précipitation; ses idées toutes faites sur Lormier (prévention) ont pu jouer aussi un rôle.

    Laisse béton !

  85. Les spectateurs sont des lycéens;ils se comportent au cinéma de la même manière qu’en classe.

    Le problème des directeurs de salles ?

    Ils manquent de formation.

    Dans les INSPE on apprend à « gérer » ce genre de situations.

    Incidents et déprogrammations
    À Bollène, dans le Vaucluse, la salle du cinéma Le Clap a dû être évacuée suite à des jets de projectiles et des pétards en pleine séance. Ces phénomènes rappellent les débordements qui avaient émaillé la sortie du film Creed 3. À Marseille, au cinéma de La Joliette, des hurlements avaient gâché la séance.

    À Mont-de-Marsan, dans les Landes, la direction a pris la décision de supprimer les Segpa de l’affiche pour protéger son personnel. D’autres séances ont été interrompues à Saint-Etienne, Auxerre ou encore Montpellier. Même chose à Dole, dans le Jura, où la séance a été écourtée par l’arrivée de policiers, indique Le Progrès.

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/il-y-a-des-cons-qui-gachent-tout-la-colere-d-un-acteur-des-segpa-apres-des-debordements-dans-les-cinemas-2899715.html

  86. La température baisse dangeureusement; le gouvernement met en place: « le plan grand froid. »

    Oui…il y a.

  87. Y’a pas que les écrans (de cinéma) ! Y’a aussi le sport !
    Vive le sport ! Au moins ¼ d’heure de sport par jour, qu’il a dit le Touf (looké sportif) – sauf bien sûr les djeunettes qui n’ont jamais piscine.
    Les moments de franche rigolade sont rares, et là une vraie pépite : 2 mns de mon Âne Hidalga, en 2017; à propos des JO… :

    https://youtu.be/MKLBYCeVDzY?t=1609

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