Je venais de revoir, en DVD, Fedora, l’avant-dernier film, crépusculaire, de Billy Wilder, le réalisateur tant célébré de Certains l’aiment chaud ou Sunset Boulevard, quand on m’a offert le dernier roman de Jonathan Coe, qui est certainement l’un des plus grands romanciers britanniques contemporains (comment, vous n’avez pas lu Testament à l’anglaise ? Courez l’acheter !).

Billy Wilder et moi raconte donc le tournage de ce film que j’avais vu à sa sortie en 1978. Pour Wilder, certes, dont j’avais admiré cinq ans auparavant Avanti !, chef d’œuvre absolu conspué par la critique de l’époque, mais aussi pour William Holden (le chef de la Horde sauvage, de Sam Peckinpah, dont j’ai parlé par ailleurs), et pour Marthe Keller : je n’avais pas la télévision, dans les années 1970 (et toujours pas aujourd’hui), j’avais échappé à la Demoiselle d’Avignon, mais j’avais vu Elle court, elle court la banlieue, avec Keller et Higelin, Marathon Man, où elle tient un rôle secondaire, et surtout Bobby Deerfield, avec Al Pacino — dont elle devint la compagne pour quelques années.

Non, je ne confonds pas Causeur et Gala : ce couple Keller / Pacino apparaît à plusieurs reprises dans le roman de Coe — où Pacino, Américain jusqu’au bout des dents, s’acharne à commander des hamburgers et des cheeseburgers dans les très bons restaurants où on l’entraîne et où les chefs proposent des plats délectables. Tout le septième art des années 1950 à 1980 est convoqué par l’auteur — qui fut critique de cinéma et a écrit une très belle biographie de Humphrey Bogart.

La narratrice (Ciel ! Une appropriation de la féminité par un auteur mâle blanc de presque 60 ans), compositrice de musiques de films, et à ce titre sommée de regarder et noter les navets en lice pour les BAFTA Awards, se remémore les années 1970, où elle était une jeune quiche ignorante au point de ne pas savoir que « Nobody’s perfect » est l’ultime réplique-culte de Some like it hot, l’un des onze films que Wilder co-écrivit avec I.A.L. Diamond — qui tient dans le roman une place éminente.
Anglo-Grecque, elle est embauchée par Wilder comme traductrice lors du tournage de Fedora à Corfou, et elle suivra la production en Allemagne et à Paris — ce qui lui permet de se livrer à un éloge dithyrambique du Brie de Meaux et de Melun.
Ce genre de digression vaudra sans doute à Coe les sarcasmes d’Askolovitch, qui a jadis qualifié de « pétainiste » la rubrique d’un gastronome bien connu qui exaltait le camembert au lait cru : parler du terroir c’est, paraît-il, en revenir aux slogans de la Collaboration, du type « la terre ne ment pas » — et d’ailleurs, elle ne ment pas, la terre, et elle sait faire la différence entre un fromage fermier et les objets plâtreux vendus par Lactalis.

En Allemagne justement, lors d’un repas rassemblant des gens de la production, infiltrés de révisionnistes niant la Shoah, Wilder raconte qu’il avait été engagé en 1945 pour bâtir un documentaire sur les camps de concentration à, partir des images récoltées par l’armée américaine au fur et à mesure de sa progression en Allemagne. Et qu’il avait regardé des centaines de kilomètres de pellicule, cherchant désespérément à identifier sa mère, disparue dans l’Holocauste, parmi les survivants faméliques ou les victimes entassées à la pelleteuse.
Et vers la fin du livre, regardant la Liste de Schindler, dont il avait cherché à acheter les droits, il la cherche encore dans le film de Spielberg. « Je ne regardais plus les acteurs. Je regardais toutes ces silhouettes à l’arrière-plan. J’avais l’impression de contempler… la chose elle-même, en train de se produire, et je me suis rendu compte que j’étais toujours en train de la chercher. J’étais toujours en train de guetter son visage. »
Ainsi devient-on l’un des cinéastes les plus drôles d’Hollywood : il n’y a pas d’humour sans une profonde tristesse.

Parce que Billy Wilder s’appelait Samuel Wilder, à l’origine, et il était né en Pologne — tout comme I.A.L. Diamond se nommait Itzek Domnici (d’où son surnom de « Iz ») et venait de Roumanie. Nombre des très grands réalisateurs américains des années 1930-1940 étaient des Allemands réfugiés, des Juifs exilés, survivants d’une Europe mise à feu et à sang par qui vous savez. C’est ainsi que Wilder a commencé sa carrière comme co-scénariste de Ernst Lubitsch, pour lequel il a écrit Ninotchka (rappelez-vous : « Garbo rit ! »), autre Allemand parti plus tôt que les autres — avant Fritz Lang par exemple. Comme Manó Kertész Kaminer, devenu Michael Curtiz (Casablanca), Charles Vidor (Gilda) ou Fred Zinneman (le Train sifflera trois fois).
Comme Coe le fait dire à Wilder, « ce sont les pessimistes qui ont atterri à Beverly Hills avec une piscine dans leur jardin, et ce sont les optimistes qui ont fini en camp de concentration. »

Fedora est l’un des films testamentaires d’un certain cinéma « civilisé » (c’est le mot de Coe) dont il est de bon ton de se moquer en ces années 1970 — et aujourd’hui alors, je ne vous dis pas.
Dès le début, en 1976, Wilder se moque des « films à requin » (les Dents de la mer vient de sortir) et des « barbus » (Coppola, Spielberg, Scorsese) qui tiennent désormais le haut du pavé. Il est d’une autre époque. Fedora est donc le dernier feu de ce cinéma crépusculaire, qui s’efface alors devant Taxi Driver et autres histoires de sang et de sexe. Wilder salue une dernière fois cette civilisation dont il sent bien qu’elle va sur sa fin.

Et Jonathan Coe, via le cinéma, salue cette littérature — la sienne — dont il sent bien qu’elle disparaît sous l’indécence de l’autofiction et autres dégueulis imprimés. Il y a deux ans paraissait Le Cœur de l’Angleterre, où il fustigeait avec une certaine rage les Brexiters soucieux de se séparer de l’Europe — que Coe voit comme une manne culturelle, pas comme un « grand marché ».
C’étaient ses adieux à la France. Billy Wilder et moi, ce sont ses adieux à un monde d’humour, d’amour, de qualités humaines et de common decency, comme disait Orwell. Toutes choses que l’inflation nombriliste, l’indécence du « tout pour ma gueule » et la suffisance du selfie anéantissent très vite, pour les remplacer par une soumission aux diktats de l’instant, du politiquement correct et du prochain totalitarisme.

Tenez, en ces temps de confinement larvé, présent ou à venir, au lieu de vous focaliser sur les « séries » télévisées, voyez ou revoyez Assurance sur la mort, le Gouffre aux chimères, Sabrina ou Ariane, des films merveilleusement incorrects alors que sévissait le Code Hays, et qui le sont encore davantage aujourd’hui, où sévit la dictature « woke ».

Jean-Paul Brighelli

Jonathan Coe, Billy Wilder et moi, Gallimard, « Du monde entier », 22€
Billy Wilder, Fedora, DVD, Carlotta Films, 7,99€ à la FNAC.

402 commentaires

  1. Je connais un autre « imbécile optimiste » qui veut faire signer à la France un « pacte démographique » avec ses ennemis mortels !

    • Ses ennemis mortels (mortels comme tout le monde, soit dit en passant) ; les perfides de.chez Albion ?

  2. Billy Wilder, scénariste et dialoguiste de Lubitsch, raconte que ce dernier le mettait au travail dans une pièce fermée à double tour de clé en lui disant : « vous ne sortez pas d’ici avant que je sois mort de rire à la lecture de vos dialogues ! »
    Pas de Wilder sans Lubitsch. Lubitsch, Ninotchka oui, mais aussi « Jeux dangereux » (To be or not to be), « Le ciel peut attendre », cette fameuse « Lubitsch touch » inimitable et irremplaçable…dont Wilder a assuré la pérennité avec son style propre.
    Merci à vous, M’sieur Brighelli, d’avoir fait réapparaître ces figures dans votre chronique traitant du roman de J.Coe.

  3. Un ennemi héréditaire n’est pas forcément un ennemi mortel ! Il y a une nuance importante qui vous échappe !

    • Soit mais un ennemi mortel est lui aussi mortel ; souvenez vous à l’avenir.

      • Un peuple ne périt pas forcément – sauf évidemment si on fait tout pour lui retirer des raisons de vivre et d’espérer comme le soi-disant commissaire au plan de mort planifiée !

        • Un peuple, quel peuple ?
          C’est quoi un peuple ?
          Je peux vous en.presenter dans mon coin qui se réclament être le peuple
          Ce qui me permet d’affirmer, depuis longtemps que le peuple c’est de la merde.

  4. Brighelli il est drôle ! Redoublement du sujet – vous avez remarqué ? Moi aussi je parle comme le président c’est facile et puis c’est marrant le parler-affecté bébé !

    Il parait que moi je suis daté … ma mère disait que j’étais né vieux c’est sans doute que je prévoyais la suite ! A force de déconfiture dans les idées on arrive vite au néant !

    Vous avez des enfants de vieux jeunes – troisième génération après mai-68 – qui sont shootés dès leur naissance aux idées de fin du monde ! Dans un sens c’est pire que les Nazis qui ne promettaient la fin du monde qu’aux juifs et aux slaves et à ceux qui refuseraient de se soumettre à la grandeur du Reich !

    https://twitter.com/emma_ducros/status/1393605141387960323/photo/1

    • Tony Curtis – « Certains l’aiment chaud » – interdisait qu’on fume en sa présence et tournait pour la télévision américaine dans les années soixante des spots anti-tabac – tout en fumant du shit et se droguant et buvant ! Il ne voyait pas la contradiction … il arrive à Heathrow en 1970 pour tourner « Amicalement vôtre » et se fait coincer par la douane avec de la marijuana ! Roger Moore disait que les producteurs de la série versaient du vrai champagne dans leurs verres et qu’à la fin des tournages il était ivre mais que ce n’était pas trop grave car Tony Curtis lui était complètement défoncé …

      https://www.youtube.com/watch?v=0DgyTrE0QRc

  5. Dans l’exemple que donne Wilder, on voit l’importance que Lubitsch donnait à la stricte séparation intérieur vs extérieur, et donc aux portes, une constante chez lui.
    Et ça rendait folle Mae West, le sex-symbol de sa génération, qui disait : « Lubitsch? Ce type est complètement cinglé, au lieu de me filmer moi, il filme des PORTES !!!! »

    • Etrange, Truffaut disait de Lubitsch que c’était un prince, et pourtant, il semblait bien connaître les plaisirs de la porte.

      « Les rois ne touchent pas aux portes.

      Ils ne connaissent pas ce bonheur : pousser devant soi avec douceur ou rudesse l’un de ces grands panneaux familiers, se retourner vers lui pour le remettre en place, — tenir dans ses bras une porte.

      … Le bonheur d’empoigner au ventre par son nœud de porcelaine l’un de ces hauts obstacles d’une pièce; ce corps à corps rapide par lequel un instant la marche retenue, l’œil s’ouvre et le corps tout entier s’accommode à son nouvel appartement.

      D’une main amicale il la retient encore, avant de la repousser décidément et s’enclore, — ce dont le déclic du ressort puissant mais bien huilé agréablement l’assure. »

      Francis Ponge

  6. Coïncidence: j’ai fait découvrir To be or not to be à mes enfants ce jeudi, et hier soir, c’était Ariane.

  7. En règle générale les acteurs ne sont ni très intelligents, ni très cultivés ; ce sont de grands enfants à qui on demande d’amuser le public en singeant les adultes ! Leur demander d’orienter les choix de politique publique n’a absolument pas plus de sens que de demander à un enfant de dix ans s’il préfèrerait être cosmonaute ou pompier quand il sera grand …

    • Au sujet des cosmonautes on vient d’avoir la preuve que le premier imbécile venu peut être promu cosmonaute de choc avec ledit Thomas Pesquet qui envoie depuis l’espace des commentaires ridicules sur la vie sur Terre ! Tant de science et de conscience pour envoyer un homme dans l’espace aboutissent à des considérations proprement sidérantes de nullité …

  8. Gus
    16 mai 2021 At 10h51
    Coïncidence: j’ai fait découvrir To be or not to be à mes enfants ce jeudi.

    Eh bien rien que pour cela on peut dire de vous que vous êtes un père admirable.
    Je tiens ce film pour un des plus grands chefs d’oeuvre du 7ème art. Cette façon de rendre hommage au monde du théâtre et des acteurs, cette façon de les aimer tout en les tournant en dérision, ces dialogues hilarants, l’officier SS traité sur le monde clownesque, ces jeux de miroir allers retours incessants entre illusion et réalité, cette façon géniale d’utiliser la tirade de Shylock du Marchand de Venise, tout, absolument tout est parfait.
    Je suppose que vos enfants ont apprécié.
    Dans les années 1980, Mel Brooks à fait un remake de ce bijou. Très en dessous de l’original. La barre était placée trop haut.

    • Oui, le film a remporté un franc succès. Cela faisait quelques années que je ne l’avais pas revu mais l’émerveillement était intact. Et effectivement, ça m’a donné l’occasion d’expliquer un ou deux trucs sur les références shakespeariennes.

      En fait, je crois que quelqu’un – peut-être vous? – avait parlé du personnage de Joseph Tura ici même il y a peu de temps, et c’est probablement cela qui m’a donné l’idée de revoir le film.

      Je ne savais pas pour Mel Brooks, mais effectivement, j’ai du mal à croire qu’on puisse égaler un tel chef-d’œuvre.

  9. Tant que l’univers fictionnel reste à sa place – place seconde – ce n’est pas gênant ! Quand l’univers fictionnel empiète tout l’espace et devient une addiction c’est très ennuyeux pour la vie sociale !
    Je vois souvent le parent 1 ou le parent 2 qui tape comme un frénétique sur son smartphone pendant que l’enfant lui parle et essaye de capter vainement son attention !
    J’ai pitié de ce pauvre gosse qui essaye d’avoir une relation humaine et qui ne trouve plus en face de lui qu’un être psychotique – une espèce de drogué !

    C’est comme la religion à haute dose – c’est tout le sujet du Tartufe – une famille bourgeoise honnêtement pieuse et vertueuse introduit chez elle un malfaisant, un être profondément pervers infesté de bondieuseries qui la force à ne vivre plus qu’en fonction de la foi et de ses rites poussés jusqu’à l’absurde !

    Pour garder du plaisir au spectacle il faut toujours garder à l’esprit que ce n’est qu’un spectacle ! Une mômerie ce n’est pas la vraie vie … on est transporté pendant la durée du spectacle dans une vie seconde et ensuite on reprend ses esprits, on touche terre et on reprend le cours d’une vie normale.
    Sinon cela peut être une pathologie …

    • Moisture’s driver ou Les riches heures de Durit dans le tube (future ligne 15 mais il sera canné d’ici à qu’on lino gure). Ca le recharge en khonnerie…

      • Mister no-vagin no-penis moitié d’homme moitié d’hubris essaye de devenir mon futur ! Mon idée : il ne va pas y parvenir … il est pas assez situé et trop enfoncé ! La pythie du dimanche fait pitié …

  10. Les addictions à une réalité politique seconde c’est tout comme la religion qui devient un fanatisme.

    Un ancien ministre Yves Cochet se prépare pour la fin du monde – c’est un survivaliste – il vit retranché dans sa propriété campagnarde en état d’autarcie ou presque – attendant le grand effondrement ! The big crunch …
    La fameux géomètre Alexandre Grothendieck s’était lui aussi retranché dans une vie solitaire au fin fond de l’Ariège attendant que les prédictions apocalyptiques du Club de Rome se réalisent …

    • Beaucoup de gens ont déjà décrit l’avenir de Cochet : son home envahi par les crève-la-faim pillant ses serres et puits hyper bio. D’autant qu’il a commis l’imprudence de localiser samsuffit…

  11. Au sujet des projets du « Gross Paris » de la Kommandantur Merkel-Macron on veut me mettre une ligne de tramway sous mes fenêtres ! Alors comme ils sont redoutablement cons les SS du Passe Sanitaire ils veulent implanter des arbres géants juste devant chez moi histoire de me bouffer mon air et ma vue !
    Cela vous donne une vague idée du futur préparé par les débiles à la Dugong …

    http://documents.projets-environnement.gouv.fr/2019/09/18/598046/598046_RAAE.pdf

    • Ils sont encore plus dégénérés qu’un ex-agrégé de physique de l’enseignement secondaire débilisé par des décennies de fumette !

    • Et si jamais, vous pourriez toujours brouter les feuilles des arbres qui pousseront sous votre nez.

  12. Pour M Brighelli avant Avanti ( 1972) , Billy Wilder avait produit un petit chef d’oeuvre qui s »appelle : Un, deux , trois ( en 1961). Film bourré de situations cocasses à props d’un dirigeant de Coca Cola dans l’Allemagne ou Berlin occupé par nos amis les Youhesses. Ceux qui nous veulent du bien. Bien sûr.

    • Oh, merci! Après avoir regardé To be or not to be il y a trois jours, j’ai repensé à ce film que j’avais vu sur Arte il y a plus de vingt ans mais dont je ne me rappelais plus le titre ni le nom du réalisateur! Je vais essayer de me le procurer.

      • Un film  » so british »de 1949 pour vous Gus ainsi que votre petite famille.
        Vu à l’étrange lucarne sous l’unique chaine de TV du général en N&B , il y a plus de 50 ans de çela. Titre  » Passeport pour Pimlico »

        Synopsis : peu après la fin de la 2èGM , les habitants de Pimlico , quartier du centre de Londres, découvrent après l’explosion tardive d’une bombe allemande , l’existence d’un parchemin et d’un trésor Royal du XVè siècle, démontrant que leur quartier est une dépendance du duché de Bourgogne qui avait perdu son indépendance en 1482.
        Les 2 souvenirs que j’en ai, est d’abord celui de lachâge de nourriture des londoniens par le métro ( époque des tickets de rationnement) puisque le quartier a réclamé son indépendance à la couronne britannique.
        Enfin , la scène du banquet final au rattachement du quartier au pays , et ce jour là , il se met à pleuvoir. Comme quoi, rien ne change en England.

    • Avec un Horst Buchholz découvert dans les Sept mercenaires, si je me souviens bien.

  13. NOTRE JEU DE LA MI-MAI

    Bonjour les joyeux compères !
    Répondez à la question, facile,suivante :

    « Quel est la religion la plus conne, inventée pour les cons, par des cons ? »

    Premier prix
    Une semaine, tout frais payés, en immeuble central, GAZA

    Second prix
    Deux semaines dans une cave locale

    Prix de consolation
    Un missile palestinien, qualité iranienne….

  14. même le plus bâtard des Bataves parle encore l’anglois, tout le monde le sait !

    mais les Français, entre le globish et le reste (et bientôt à l’école les langues régionales, sans compter l’inclusif), ayant déjà du mal avec leur propre langue …

    et que dire de ces enfants, pour lesquels certaines hôpitaux de l’AP-HP ont ouvert des consultations « pédiatrie : surexposition aux écrans »,

    où les parents défavorisés (!) viennent pleurer parce que leurs 3-6 ans ne prononcent que quelques mots, incapables d’en associer deux, encore moins de faire une courte phrase, et de gérer leurs émotions ;

    les ordonnances délivrés : « fermez tous vos écrans » (?!) « parlez leur » (!) et « achetez leur une dinette et des petites voitures » (!) ;
    l’addiction et le retard pris sont parfois très difficiles à soigner.

    • Essayez ce film un nanar de série B (2006)
      Intéressant en cela que le réalisateur déclarait il y a peu que c’était devenu un documentaire dans l’Amérique de D. Trump
      Ça arrive tout doucement où ce n’est pas encore le cas, en France

      https://youtu.be/BBvIweCIgwk

  15. “Fedora est l’un des films testamentaires d’un certain cinéma « civilisé » (c’est le mot de Coe) dont il est de bon ton de se moquer en ces années 1970 — et aujourd’hui alors, je ne vous dis pas.”
    J’ignore quel terme anglais a été traduit par “civilisé”.
    S’il s’agit du mot “civlized”, “civilisé” n’en est pas forcément la meilleure traduction.
    Quelquefois, “raffiné” peut faire l’affaire.
    Voyez par exemple:
    Parmi diverses acceptions…

    used to describe a pleasant or comfortable place or thing:
    « This is all very civilized, » he said, settling himself down in a chair by the fire.

    https://dictionary.cambridge.org/dictionary/english/civilized
    Qu’en pense Josip Gavrilovic ?

    • « Raffiné » pour « Civilized » me semble excellent. « Civilized » a toujours des connotations de politesse voire d’amabilité.
      En français le mot « urbanité », polysémique, comporte également dans son sens de politesse extrême, me semble-t-il, cette connotation de raffinement.

  16. Gus:
    « En fait, je crois que quelqu’un … avait parlé du personnage de Joseph Tura ici même il y a peu de temps, et c’est probablement cela qui m’a donné l’idée de revoir le film. »

    Je me demande toujours si les khommentaires (parfois) déclenchent des associations d’idées ont des effets dans la vie réelle .

    Oui,cela arrive,donc.

  17. « …il avait regardé des centaines de kilomètres de pellicule, cherchant désespérément à identifier sa mère, disparue dans l’Holocauste, parmi les survivants faméliques ou les victimes entassées à la pelleteuse*. »

    Poignant.
    Le Juif est celui qui ne peut vous emmener au cimetière voir la tombe de ses ancêtres, Cioran approximativement.

    * pelleteuse:dans Procès à Nurmberg,on voit un bulldozer.

  18. à Josip Gavrilovic:

    J’ai l’impression que vous ^tes obnubilé par le mot « vaccin ».

      • Josip Gavrilovic 12 mai 2021 At 17h01
        Il me semble qu’être opposé à la vaccination anti covid (ou être au moins très réticent), c’est, dans les circonstances actuelles, pousser un peu loin l’obsession sécuritaire (« on ignore les effets à long terme » etc.) ou paranoïaque (« le vaccin instrument de contrôle, d’atteinte aux libertés » etc.).
        Il faut savoir raison garder et faire des choix : voulons-nous retrouver une vie sociale, une vie culturelle non entravées? Eh bien actuellement la vaccination à grande échelle est la seule solution à nous offrir ces perspectives. Que ça plaise ou non, les exemples britannique et israélien en apportent la preuve statistique.
        Oui, il y a des cas d’effets secondaires indésirables voire mortels. Et pourtant, si l’on observe la situation de façon rationnelle et dépassionnée, ces cas relativement peu nombreux ne remettent pas en cause l’utilité de la vaccination.
        Bien entendu, il faut que les recherches continuent pour mettre au point un traitement. Le préventif ne suffit pas, il faut aussi du curatif. Mais actuellement la vaccination à grande échelle est le seul moyen d’espérer retrouver une existence à peu près sans contraintes.

        • Ah je comprends mieux. Mais alors ce n’est pas le mot vaccin qui nous occupe, c’est la chose. Et je ne change pas d’avis.

          • Moi non plus je ne change pas d’avis;on vous dit « vaccin » et aussitôt vous croyez qu’il existe un vaccin;une fois la mixture injectée, vous allez sauter comme un cabri en vous écriant: « je suis vacciné », « je suis vacciné », plus rien à craindre de la part du virus !

            Renseignez-vous.

          • Juste un texte (d’un médecin américain) datant de décembre 2020, alertant sur le risque inhérent à la vaccination anti-covid.

            « While there are pieces to this puzzle that have yet to be worked out, it appears that the viral spike protein that is the target of the major SARS-CoV-2 vaccines is also one of the key agents causing the damage to distant organs that may include the brain, heart, lung, and kidney. Before any of these vaccines are approved for widespread use in humans, it is important to assess in vaccinated subjects the effects of vaccination on the heart (perhaps using cardiac MRI, as Puntmann et al. did). Vaccinated patients could also be tested for distant tissue damage in deltoid area skin biopsies, as employed by Magro et al. As important as it is to quickly arrest the spread of the virus by immunizing the population, it would be vastly worse if hundreds of millions of people were to suffer long-lasting or even permanent damage to their brain or heart microvasculature as a result of failing to appreciate in the short-term an unintended effect of full-length spike protein-based vaccines on these other organs. »
            https://www.regulations.gov/document/FDA-2020-N-1898-0246

            Créer un « vaccin » qui « programme » l’organisme humain de manière qu’il se mette à produire une protéine (la fameuse « spicule ») alors qu’on ne comprend toujours pas l’évolution de la maladie et pourquoi , dans sa forme grave, elle se « comporte » en maladie auto-immune est extrêmement imprudent.

            Quant à l' »immunité », que prouvent vos « statistiques » ? Et que prouve le fait que des vaccinés attrapent le covid dans la semaine qui suit ?

  19. @ Josip, en réponse au prout d’hier 10:21.

    Mon cher Josip — permettez, même venant d’un petit con qui n’a pas le chic d’injurier son interlocuteur —, vous tentez une nouvelle fois de faire dériver la discussion vers d’autres lieux (marécageux) que la pertinence définitionnelle de l’objet « gauche ». C’est un peu agaçant, au bout de la quatrième fois. Non, pas plus que votre bla-bla sur le bilan du Front populaire, mes (mal) supposées opinions politiques ou l’influence de l’article 50, votre détour vers la linguistique générale ne m’intéresse (surtout si c’est pour vous voir massacrer Culioli, que je préfère lire à la source — encore une histoire de « référent » chez Saussure ça). Je suis désolé d’être têtu, je n’attends qu’une réponse aux deux questions que je ne cesse, sous une forme ou sous une autre, de vous poser depuis le début de notre poussif (et un peu lassant) échange. Pour rappel :
    – quelle est la légitimité de votre OPA sur « gauche » ? y a-t-il un consensus*, une étymologie, un Talmud, ou même une grâce qui vous aurait touché, pour penser que votre définition est la seule, la vraie, l’unique qui vaille (devant saint Jean Jaurès ou en humaine société — voyez comme je suis arrangeant) ? pourquoi donc la définition de Mélenchon ou celle de Hollande, qui doivent être différentes de la vôtre, ne pourraient être retenues ? d’où, d’où, d’où cette prétention démiurgique ? — « gauche » (comme « liberté », « République », « factuel ») n’est pas tout à fait « courgette » (ou « canard », « table basse » et « copulation »)* ;
    – quel est l’intérêt d’une telle définition ? pour qu’elle soit un minimum opérante (ce qui ne risque pas d’arriver à ce stade avec du « capital », aliénation, « dépossession », « obscénité », mais bref), il vous faudrait « de la précision intellectuelle, une explicitation des définitions outils de la définition principale, un ensemble de critères consensuellement validables*, etc. » ; or une définition aussi foutrement compliquée ne serait-elle pas inutile ? ne passeriez-vous pas « beaucoup plus de temps à m’expliquer pourquoi une idée/un engagement/une personne est de gauche qu’à m’expliquer pourquoi il vaut la peine d’être défendu ou considéré » (car, selon vous-même, aucune charge morale intrinsèque à la définition ne vous épargnerait la deuxième étape (étant entendu que, vue votre obstination à ne pas lâcher l’idole, votre mobile n’est pas l’honneur de l’esprit humain, la connaissance pure, mais bien l’action politique, l’art de convaincre votre prochain)) ? quel est l’intérêt d’une usine à gaz qui accouche d’une souris ? — « gauche » n’est pas tout à fait « eurosceptique » (ou « décisionniste », « isolationniste » et « protectionniste »)*.

    PS. Si vraiment vous vouliez changer de sujet, dites-moi plutôt ce que vous pensez de la définition d’« islamo-gauchiste », on pourrait rire à nouveau.

    * Quand je pense que celui qui n’est pourtant pas un blaireau d’habitude a écrit que j’étais nominaliste…

  20. @ Dugong, en réponse à « Il en est mort ? ».

    Ça l’a grillé auprès de la philosophie analytique. Et pour griller Debray, il faut se lever de bonne heure.

    (Certaines mauvaises langues ont raconté que les motifs de Jacques n’étaient pas aussi kantiennement purs que ce qu’on pourrait imaginer et qu’il y avait là-dessous une réactivation de quelques bisbilles normaliennes, le plouc Bouveresse ayant intégré dans les wagons à 21 ans quand le fils-de Debray, lui aussi de 40, a caciqué l’affaire à 20.)

  21. Le « Grand délabrement » des esprits est en route et personne – je dis bien personne – ne pourra s’y opposer. C’est notre projet à l’éducation nationale …

  22. Brighelli a encore peloté Jennifer à côté du gros bouton rouge du filtre anti-spam : un message de Mycroft a disparu !

    • C’est possible. Quand vous avez 500 spams à gérer au petit matin (je n’exagère pas) et qu’un message de bon aloi s’est perdu là-dedans pour des raisons que souvent je ne m’explique pas, il arrive qu’il passe à l’as.

  23. Bonjour Jean-Paul,
    J’ai lu « La pluie avant qu’elle tombe » de Jonathan Coe, roman qui est le récit de la vie d’une femme de 73 ans à partir de vingt photos chronologiques en partant de la plus ancienne. Je simplifie un peu mais c’est ça. Deux choses me restent de ce livre : que l’auteur arrive à composer un personnage de vieille femme tout à fait crédible dans sa façon de parler et de raconter, avec des tics de langage, des digressions, des trous de mémoire. Cela dit, difficile d’écouter parler une vieille femme raconter son passé au-delà d’un certain temps. J’ai donc moyennement aimé le livre, même si Jo ménage le suspense, ce qui fait que je suis allé jusqu’au bout de ma lecture, j’ai même lu les 20 dernières pages qui sont complètement niaises, des histoires de destin au travers des générations, un tube romanesque pour ceux qui aiment..
    Comme j’avais trouvé que Jo écrivait bien malgré ça, j’ai voulu tenter un autre livre, un recueil de nouvelles, pas le genre favori de l’auteur selon ses dires, mais je trouve qu’il s’en sort plutôt bien : « Désaccords imparfaits ». Le recueil de nouvelles, vraiment bon, m’a plus convaincu que le roman: qualité de l’écriture, suspense, trouvailles.
    Exemple de « trouvaille » : dans la nouvelle « 9ème et 13ème », Coe superpose des significations à 9ème et 13ème, le titre de la nouvelle : il habite au croisement de la 9ème et de la 13ème rue puis il parle de la résonance des 9ème et 13ème, intervalles musicaux qu’il fait sonner sur un piano ; le passage d’une signification à l’autre permet d’avancer habilement dans la narration, du domicile au piano-bar où il joue le soir et où il va faire la rencontre d’une femme un soir, le sujet de la nouvelle, autour des « possibles », possibles qu’on entend à l’écoute des accords de 9ème ou de 13ème, possibles au moment de la rencontre d’une inconnue .
    Une autre nouvelle de ce recueil: « version originale ». Ça se passe dans une station balnéaire en France, un homme est invité comme jury d’un festival de film d’horreurs, on compte sur lui pour repérer la meilleure musique de film. Jo réussit bien dans cette nouvelle à décrire des situations décalées, drôles et fines. Je pense que cette nouvelle pourrait vous plaire pour les relations de cette homme aux femmes, quatre en tout dans la nouvelle si on compte bien :
    – sa femme, absente mais qui tient sa place, symbolique,
    – une journaliste avec laquelle il flirte plus ou moins,
    – une femme membre du jury, belle femme assez solaire,
    – une ancienne liaison, absente, mais présente à travers son film présenté au festival et film très empreint de sa liaison passée avec cet homme.
    Extrait:
    « Ils étaient installés à la terrasse d’un bar de bord de mer, sur un petit promontoire, de sorte que l’océan les entourait sur trois côtés, scintillant d’un éclat turquoise et opalescent. Il avait oublié ses lunettes de soleil en Angleterre, et s’apprêtait d’ailleurs à en acheter une paire lorsqu’il s’était arrêté à ce bar où il était tombé dans une embuscade de charme. La journaliste lui avait demandé s’il accepterait de la retrouver dans la semaine pour lui accorder un entretien, et il lui avait répondu pourquoi pas tout de suite. » . Moment up.
    Un moment down, pour balancer :
    « Une fois le public sorti, William resta dans l’auditorium un moment. il était incapable de se ressaisir, incapable de s’arracher à son siège. Lorsqu’il trouva la force de se lever, il traîna dans le secteur de l’hôtel, sonné, sans faire attention aux gens qui l’entouraient ni leur répondre quand ils lui parlaient. »
    Je ne sais s’il est vraiment « l’un des plus grands romanciers britanniques contemporains » mais il fait le job, je trouve. Page-turner ou vraie littérature ? Difficile à dire.

  24. Lormier s’interroge et m’interroge :
    « Quant à l’ »immunité », que prouvent vos « statistiques » ? Et que prouve le fait que des vaccinés attrapent le covid dans la semaine qui suit ? »

    Soyons clair : je ne suis ni médecin, ni chercheur en immunologie ni en virologie. Je n’ai donc aucune compétence réelle pour répondre avec des arguments scientifiques aux questions que Lormier pose.
    Cela posé, je sais lire des chiffres, et je constate qu’en Israël le nombre de décès dûs au covid est tombé à un niveau dérisoire. Cette statistique (élémentaire, voire rudimentaire) ne prouve-t-elle rien ?
    Pour ce qui est de la deuxième question : oui, sans aucun doute, il y a des cas de personnes vaccinées qui attrapent le covid. Là encore, ce que j’ai cru comprendre, c’est que le vaccin garantissait aux vaccinés de ne pas être atteint de formes GRAVES du covid. En d’autres termes plus abrupts, le vaccin garantirait de ne pas MOURIR du covid.
    Eclairez-moi, bonnes gens : est-ce que j’ai tout faux?

    • Ce qui est bath avec les stats, c’est qu’on n’a jamais « tout faux »…

  25. « le nombre de décès dûs au covid » est-il une statistique rudimentaire ?
    Quand on meurt du covid, on meurt aussi d’une autre pathologie.
    Qui décide de la cause du décès ?
    « Il y a trois sortes de mensonges : les mensonges, les sacrés mensonges et les statistiques « 

  26. « « le nombre de décès dûs au covid » est-il une statistique rudimentaire ? »

    Faut demander aux zotorités sénégalaises…

  27. Ce qui est moche avec la physique c’est qu’on n’a jamais « tout vrai » !

    Il faut savoir gérer l’incertitude – on appelle cela l’art de faire des probabilités basées sur des statistiques – fausses, demi-fausses ou demi-vraies !

    • Même en politique me dit-on il y a des demi-mensonges qui valent mieux que des demi-vérités ! Alors … comme alors !

    • Ce n’est pas une raison pour en dire n’importe quoi, comme vous (ou vos ancêtres alakhs)

      • Victor Regnault (1810-1878) qui n’est pas de mes ancêtres mais est un distingué ingénieur des mines – et le père du peintre Henri Regnault – montrait avec habileté les incertitudes des théories physiques de son époque … ce qui faisait grandement progresser les connaissances positives !
        Il a d’ailleurs travaillé pour la compagnie du gaz parisienne.

    • IL n’empêche que c’est la physique newtonienne qui permet de poser en douceur un robot sur Mars.

      • En soulevant beaucoup de poussières … et ensuite qui c’est qui nettoie ?

  28. Revenons aux choses sérieuses : le prince applique un baiser charmant sur la princesse qui d’un bond se réveille alors qu’elle était au pays des songes – une espèce de coma cotonneux si vous voulez … du coup ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants !

    En somme le prince n’a pas d’égard pour la belle endormie qu’il viole sans ménagement nous dit la conscience publique moderne.*

    *Question : la « Vox populi » est-elle conne ou le fait-elle exprès ?

  29. Leçon de morale tirée de la belle au bois dormant : si vous restez coincé dans le virtuel des sentiments vous contrevenez à l’ordre naturel et vous y substituez un ordre factice qui reste stérile.
    Il y a un droit d’entrée à payer : le baiser volé !

  30. Qu’est-ce qu’un homme politique français qui a des « valeurs républicaines » ?

    C’est un Jean-Luc Mélenchon qui vous explique que les races n’existent pas mais qu’en 2050 50% de la population française sera métissée et qui trouve que son discours est d’une logique confondante !
    D’ailleurs le type qui affirme que ce n’est tout à fait logique est forcément un fasciste … voire un nazi à éliminer d’urgence !

  31. Un métis d’idées folles j’imagine ça doit être possible … dans le paradis utopique où tous les hommes sont gris ! Gris parce qu’ils ont trop bu d’une liqueur communiste à fort taux d’alcool.

    • Driout friand de pastèque n’aime guère les métis.
      Trop de métis le peine ?
      Oui.. (deux)

  32. Pour M Brigrhelli, je suis HS par rapport à votre billet mais pas trop.
    Vous qui alliez 2 passions : l’écriture et le cinéma.
    Dans le bonus du DVD du délicieux film de 1989  » Quand Harry rencontre Sally » avec la scène d’orgasme simulé.
    La scénariste Norah Ephron commente la différence entre une comédie juive et une comédie catho. Je vous laisse découvrir si ma mémoire est bonne.

  33. Josip Gavrilovic 17 mai 2021 At 10h16

    « Eclairez-moi, bonnes gens : est-ce que j’ai tout faux? »
    Oui.

    Sans être ni médecin,ni biologiste, vous pouvez vous renseigner,avant de prendre votre décision.

    On ne peut vous vacciner sans avoir recueilli votre consentement éclairé.

    Il n’y a pas de liberté sans connaissance (Maître Di Vizio.)

    Vous qui êtes linguiste,vous aurez certainement relevé l’expression: « la balance bénéfice/risque RESTE favorable à la vaccination »…qu’on entend après chaque nouvel accident.

    Si elle RESTE,c’est qu’elle évolue et que les énonciateurs de la formule sacramentelle l’admettent.

    Elle évolue en fonction des accidents qui surviennent ainsi que des échecs.

    Quand un homme de 40 ans meurt d’une thrombose après vaccination ,les autorités repoussent la vaccination aux plus de 55 ans;puis un homme de 64 ans meurt lui aussi; alors que font les autorités ?

    Je préconise que ne soient vaccinés que les cadavres.

    La réalité est que ni les risques ni les bénéfices ne sont connus;on ne peut donc les comparer.

    Il y a aussi des accidents avec les vaccins bien connus (rougeole ou grippe par exemple) ; mais,ils sont BEAUCOUP plus rares.

    ( On découvre chaque jour de nouveaux risques…Et on ne sait absolument pas ce qui va se passer dans un ou deux ans;des savants -qu’on s’applique,évidemment, à déboulonner (trop vieux,pédalent dans la semoule, sucrent les fraises)- parlent de cancers.

    Qu’est-ce qui a poussé les Danois à rejeter Castrat Zanetta et Johnson and Johnson ?

    La Jordanie, proche d’Israël, a très peu vacciné et pourtant elle a aussi peu de décès covid qu’Israël.

    Franchement vous avez envie qu’on introduise dans votre corps des OGM* (« vaccins » à virus modifié) ou qu’on demande à vos cellules de produire de la spicule,chose qu’elles ne feraient jamais de leur propre chef (« vaccins »à ARN messager) ?

    Et tout ça pour déclencher un processus immunitaire dont on ne sait pas s’il va dérailler .

    Comment le covid a-t-il tué ? Souvent via la réaction immunitaire excessive et désordonnée.
    Le système immunitaire non content de s’en prendre au virus s’en est pris aux cellules saines de l’organisme,d’où caillots,inflammation de l’intérieur des vaisseaux, troubles cardiaques etc.

    *Vous qui vous intéressez à la politique, vous n’avez pu manquer de remarquer comment les instances européennes ont suspendu à vitesse grand V toutes les règles concernant les OGM afin de permettre la production de vaccins à base d’OGM .

    Vous refusez les tomates OGM, mais vous acceptez l’injection d’OGM dans votre deltoïde ?
    vous,si logique ?

    • Lormier. Oui, ils viennent aussi de découvrir des pancréatites aiguës avec le Pfizer.
      Un peu plus tous les jours. Mais tout va bien. Et les gens s’arrachent les rdv.
      Chacun se disant, les problèmes, ce ne sera pas pour moi. Forcément, c’est toujours pour les autres.

    • @Lormier
      Vos arguments me semblent recevables.
      Ils sont marqués du sceau d’une logique que je fais mienne.
      J’ai donc l’intention de me renseigner plus avant.

  34. Il y a une généalogie des idées scientifiques – c’est la spécialité des historiens de sciences d’étudier en détails cette généalogie.

    Rien de plus faux que d’imaginer que les idées des savants ne viennent de nulle part ! Qu’elles apparaissent ex-nihilo …

    • Certains comme le chimiste Jean Jacques disent que la sérendipité joue un rôle – sans doute – mais pas le rôle majeur ! Juste un rôle accessoire …

  35. Regnault de veau, l’était dans l’gaz ?

    C’est quoi une « connaissances positive » ?

    • C’est une connaissance qui transforme le monde !

      PS Quand vous aurez une fuite de gaz non traitée dans votre maison vous verrez à quel point il est important de fermer l’arrivée du gaz si vous ne vous voulez pas que votre bicoque de 1834 saute en confettis dans les airs comme un vulgaire bouchon de champagne avant d’atteindre son bicentenaire !

      • Chez moi, il y a de l’air et on ne pète pas assez fréquemment pour créer des conditions explosives. Pas de gz combustible…

        • Il y a des malfaisants … qui pourraient laisser traîner une bouteille de Butagaz dans votre garage tout près de la BMW !

  36. Connaissez-vous Dugong l’histoire du type qui passe toute sa maison à la désinsectisation avec des bombes et qui très fier d’avoir réalisé lui-même ce travail harassant s’allume une chibiche pour se récompenser d’avoir si bien boulonné ? Depuis il n’a plus de visage … il ressemble à un homard trop cuit !

  37. Gaz propulseur inflammable. Un khon qui ne lisait pas les modes d’emploi.

    A part foutre le feu à votre conapt comment votre successeur va-t-il se débarrasser des moisissures ?

  38. Et en tout cas, si vous avez un examen médical à faire dans une clinique, ils n’ont pas l’air de faire confiance à leurs vaccins. Vaccinés ou pas, un test PCR est requis de la même manière tant ils pensent que les vaccinés peuvent répandre leurs miasmes comme tout un chacun non vacciné.
    D’où l’absurdité du vaccin pour prendre un avion. Mieux vaut un test.
    Bref, c’est la blanquérisation des cerveaux. Tout et son contraire.

  39. 3 remarques:
    – qu’aurait fait Hitler sans Himmler?
    – la série dano-suédoise Bron, remarquable de jjustesse et d’humanité.
    – jai enfin vu Mystic River de Clint Eastwood, remarquable;

  40. Laissez les enfants rêver dit-on souvent ! Pas trop quand même … je suggère néanmoins que confondre l’univers fictionnel et la réalité peut engendrer de graves troubles de la conscience arrivé à l’âge adulte.

  41. « Se faire un film » jolie expression … se faire une toile c’est parfait ! Rester coincé dans la réalité virtuelle c’est sacrément peu commode à vivre !

  42. Vous savez que Jean-Paul Brighelli a deux qualités principales : il est agrégé de lettres modernes et normalien !
    Ex-agrégé pour être précis puisqu’il est maintenant retraité de l’enseignement.
    Toujours est-il qu’il partage la qualité d’agrégé avec François Bayrou agrégé de lettres classiques qu’il connaît personnellement et pour qu’il éprouve de l’amitié – je crois.

    JPB a aussi assez de réalisme pour reconnaître qu’un grand nombre d’enseignants recrutés dans les dernières décennies n’aurait jamais eu le niveau requis pour être enseignant sous la IIIe république, voire la IVe et même le Vème à ses débuts.
    C’est la massification de l’enseignement secondaire qui a amené ce flot constant de recrutement notamment depuis 1981.

    PS Ceci est le prologue d’une démonstration.

  43. @initials BB
    Le temps me manque un peu pour répondre à votre dernier message, mais je m’engage à le faire d’ici peu. Je finis toujours par répondre aux questions qu’on me pose. Et pas toujours en 5 points. Parfois beaucoup plus.

  44. remarques (1) – libertins :
    un peu de pitié pour le boss, qui, dès potron-minet, doit affronter des centaines de spams, et à qui il n’est resté de force que pour réagir à ce mot.

  45. remarques (1) – libertinage :
    un peu de pitié pour le boss, qui, dès potron-minet, doit affronter des centaines de spams, et à qui il n’est resté de force que pour réagir au mot.

    (je reposte, le 1er va sûrement filer droit à la poubelle)

  46. (2)
    (Dugong, 7h07) – une mouquère à Gaza : au moins une photo qui restera dans les annales (?), Al Jezeera ayant été pulvérisée ;
    attention aux conséquences possibles : les affronts peuvent se payer très lourdement ;
    et d’ailleurs les faits divers ne feront que se succéder dans les Unes, en cette trépidante année électorale qui s’ouvre.

  47. Gabrielus :
    « Bron »… j’ai assez vite abandonné (lourdeurs et poncifs) ;

    rappel d’une petite histoire à propos de Himmler (dans la série les héros invisibles) :

    à son masseur, Felix Kersten, qui lui était immensément utile, le souffreteux Himmler, a accordé « de grandes concessions sous la forme de grâces et de libérations de personnes arrêtées par la Gestapo »,
    ce qui a permis de sauver quelques 100 000 personnes (dont 60 000 juifs).

    https://www.lepoint.fr/culture/kersten-le-masseur-de-himmler-qui-a-sauve-des-juifs-04-04-2013-1690188_3.php

  48. J’ai la vague impression – c’est juste tiré de mon expérience personnelle – que tout est en train de se dérégler en même temps ! Que l’économie réelle déraille …

    PS J’espère que ce n’est qu’une subite dépression et que l’avion va pouvoir revenir sur son plan de vol après ce trou d’air.

    • PS Si d’autres personnes que moi ici travaillent dans la sphère productive je suis tout prêt à écouter leurs remarques rassurantes – car moi-même je suis assez peu rassuré.

      • La.sphere productive ?
        Les bouquins que vous revendez sous le manteau ?
        (le maréchal Pétain, Alexis Carrel, Hyppolyte Taine …) c’est pour cela que vous n’avez de cesse de parler de races ?

        • Ben oui c’est pas la sphère bureaucratique ! Désolé de vous décevoir … je vends et j’achète donc je fais partie bon gré mal gré de la sphère productive.

          • Visiblement vous n’avez toujours pas saisi que Dugong plaisante quand il dit que je vends de la moisissure !

          • Désolé mais j’ai maint fois vu des bouquins jaunies d’écrivains merdiques qui sentaient un peu la moisissure
            Acheter et vendre n’est pas un certificat de qualité (pour les ouvrages aussi)
            Comme la prostitution c’est le plus vieux métier du monde.

    • L’économie basée sur des échanges de moisissures est totalement artificielle. Ca pue la vieille pisse de vespasienne.

  49. A la rigueur si je faisais le commerce des ferments lactiques on pourrait dire que je vends des moisissures …

  50. Réponse à Initials BB. Ce qui suit se veut sérieux, intellectuellement honnête et dépourvu de toute agressivité inutile ou déplacée.

    Vous :@ Josip, en réponse au prout d’hier 10:21.
    Moi : Cessez donc de faire l’enfant, et appelez un pet un pet. Je retiens quant à moi l’acception du mot pet’ qui désigne un coup porté qui laisse des traces. C’est apparemment le cas.

    Vous : Mon cher Josip — permettez, même venant d’un petit con qui n’a pas le chic d’injurier son interlocuteur —,
    Moi : « couillon » sous votre plume n’était donc pas une injure? Vous voilà de nouveau en danger dans les sables mouvants des signifiés – et de la norme sociale.

    Vous : « vous voir massacrer Culioli, que je préfère lire à la source »
    Alors vous le lisez mal, ou trop vite, trop sûr de vous. Lorsque j’ai utilisé l’expression « ensemble de propriétés physico-culturelles faisant consensus », vous avez répondu par trois emoticons morts de rire pour la disqualifier. L’expression n’est pas de moi, elle est de Culioli lui-même. Mais je reviendrai sur ce concept simple plus loin dans mon message, en réponse à vos questions. En attendant, laissez-moi vous faire part de ma conviction profonde : vous avez probablement lu de Culioli les brefs (mais instructifs) ouvrages de chez Ophrys, « Pour une linguistique de l’énonciation ». Vous avez peut-être lu également « Variations sur la linguistique », entretiens avec Culioli, chez Klincksiek. Je crains que cela soit tout, et que cela explique votre sentence expéditive « Culioli, oui, il y a de quoi rire ». Permettez-moi donc de vous suggérer la lecture de quelques articles fondamentaux, qui éclairent la démarche et les procédures de ce linguiste. Désolé, mais tout prouve que vous ne les avez pas lus. Alors voici :
    – « La formalisation en linguistique », in Cahiers pour l’Analyse, 9, Paris Seuil.
    – « A propos d’opérations intervenant dans le traitement formel des langues naturelles », in Mathématiques et Sciences Humaines, 34, Paris, Gauthier-Villars, 1971
    – « Sur quelques contradictions en linguistique », Communications 20, Paris, Seuil, 1973.
    – « Comment tenter de construire un modèle logique adéquat à la description des langues naturelles », in Modèles logiques et niveaux d’analyse linguistique, Paris, Klincksieck, 1975.
    – « Valeurs aspectuelles et opérations énonciatives : l’aoristique », actes du colloque sur la notion d’aspect, Metz, 1978.
    – « Valeurs modales et opérations énonciatives », in Le Français moderne, 1978.
    – transcription du séminaire de Culioli 1983-84, très complet, passionnant, éclairant: https://www.dufaye.com/documents/culioli-83-84.pdf
    Lisez, lisez, lisez. Vous verrez que ça n’est pas moi qui massacre Culioli, mais vous qui le lisez trop peu ou trop mal (vous ne manquez pas de culot, cela dit). Il n’est jamais trop tard pour apprendre, avec sérieux et humilité. C’est tellement plus productif que de vouloir à tout prix démontrer à vos interlocuteurs que c’est vous qui pissez le plus loin ou qui avez la plus grosse…

    Vous : Je suis désolé d’être têtu, je n’attends qu’une réponse aux deux questions que je ne cesse, sous une forme ou sous une autre, de vous poser depuis le début de notre poussif (et un peu lassant) échange. Pour rappel :
    – quelle est la légitimité de votre OPA sur « gauche » ? y a-t-il un consensus?
    Moi : revenons donc, comme promis, à cet indispensable « ensemble de propriétés physico-culturelles faisant consensus ». Sans consensus, communication impossible, en l’absence de repérages communs permettant la compréhension. Si j’emploie le mot « table » (vous c’est courgette, moi c’est table), mes interlocuteurs (co-énonciateurs, dira Culioli, mais là il sodomise un peu les diptères, lui aussi) francophones sauront que j’évoque un objet dont les propriétés physico-culturelles sont « objet muni d’un plateau et de pieds, en général au nombre de quatre » (voilà pour le physico) « autour duquel plusieurs personnes peuvent éventuellement se regrouper pour manger, boire, discuter, débattre, lire etc. (voilà pour le culturel). Ces propriétés physico-culturelles font consensus, incontestablement, non? Pas de quoi ricaner de façon un peu imbécile ou puérile.
    Eh bien si vous voulez bien considérer maintenant ma définition de « la Gauche », disons pour simplifier que j’ai voulu mettre au clair dans cette définition un « ensemble de propriétés physico-culturelles faisant consensus ». Contrairement à ce que vous affirmez, il ne s’agit pas d’une OPA menée à titre personnel. Il s’agit de 5 points qui ont TOUJOURS fait partie de l’ADN de la gauche (mais les avez-vous seulement lus ?), et que la gauche institutionnelle en France en 2021 a lamentablement oubliés. De ma part ça se voulait donc une piqûre de rappel salutaire. (Par ailleurs n’oubliez pas, je vous prie, que je vous faisais l’honneur de répondre à VOTRE question. A quoi bon poser une question si c’est pour disqualifier par avance (et par ironie inutile voire déplacée) la réponse que l’on s’efforce de vous faire ?). Pour faire pièce définitivement à cette accusation absurde d’OPA, de captation de signifié et autres balivernes, notez au passage qu’à peine ma définition en 5 points était mise en ligne qu’un contributeur à ce blog répondait « d’accord avec vous sur tout » et ajoutait un 6ème point, la défense acharnée de la laïcité. Nous étions donc déjà deux. Potentiellement rejoignables, je n’en doute pas, par de très nombreux autres membres de ce peuple de gauche (à commencer par le lectorat du Monde Diplomatique) auquel j’appartiens de façon totalement assumée. Eh oui, que ça vous plaise ou non, nombreux sont ceux qui se reconnaîtront à 100% dans ma définition des propriétés physico-culturelles de la Gauche. Tout simplement parce que cette définition est d’une part minimaliste (c’est le noyau dur) et d’autre part adossée à toute l’Histoire de la Gauche ! Pourquoi voulez-vous que le peuple de gauche soit amnésique ?
    Vous :
    – quel est l’intérêt d’une telle définition ? pour qu’elle soit un minimum opérante (ce qui ne risque pas d’arriver à ce stade avec du « capital », aliénation, « dépossession », « obscénité », mais bref), il vous faudrait « de la précision intellectuelle, une explicitation des définitions outils de la définition principale, un ensemble de critères consensuellement validables*, etc. » ; or une définition aussi foutrement compliquée ne serait-elle pas inutile ? ne passeriez-vous pas « beaucoup plus de temps à m’expliquer pourquoi une idée/un engagement/une personne est de gauche qu’à m’expliquer pourquoi il vaut la peine d’être défendu ou considéré » (car, selon vous-même, aucune charge morale intrinsèque à la définition ne vous épargnerait la deuxième étape (étant entendu que, vue votre obstination à ne pas lâcher l’idole, votre mobile n’est pas l’honneur de l’esprit humain, la connaissance pure, mais bien l’action politique, l’art de convaincre votre prochain)) ? quel est l’intérêt d’une usine à gaz qui accouche d’une souris ?
    Moi : Je vous l’ai déjà dit : sur ce point vos objections sont légitimes, et je les comprends fort bien. Comprenez aussi qu’un blog n’est pas le lieu idéal pour rédiger une thèse de philosophie politique à valeur programmatique pour la prise de pouvoir par le peuple de gauche. Amorce de réponse tout de même :
    – L’intérêt d’une définition quelle qu’elle soit (et la mienne n’y échappe pas) est de proposer un ensemble de concepts UNIFICATEURS.
    – Je ne prétends pas être Jean Moulin (qui serait assez fat et arrogant pour le faire ?). Néanmoins j’attire votre attention sur le fait que tout le travail de cet homme a été de proposer aux groupes de résistance de toutes obédiences de s’UNIR autour de concepts UNIFICATEURS en vue des actions à mener. Son travail a débouché sur la première réunion du CNR le 27 mai 1943 rue du Four à Paris. Le groupe qui s’est réuni ce jour-là a validé l’ensemble de propriétés physico-culturelles de la notion « actions de résistance », par un texte comportant ……quatre points (4 !) faisant consensus. L’usine à gaz Résistance a-t-elle accouché d’une souris ? Eh bien la Gauche française institutionnelle a besoin de se retrouver autour de quelques concepts unificateurs qu’elle a oubliés, et qui font cruellement défaut dans le paysage politique de notre pays en ce moment.
    PS 1 : Je ne refuserai jamais le débat contradictoire, même musclé. Au contraire, si je peux le susciter, je le suscite. Mais vous me semblez (peut-être à tort, je ne vous connais pas) plus soucieux de montrer à quel point vous pouvez être caustique, ironique, pour affirmer votre supériorité intellectuelle présumée par vous-même, que de procéder à un véritable échange d’idées. Dites-vous bien que vous n’arriverez pas à grand-chose de cette façon-là. Pour ma part, je le répète, j’ai passé l’âge de jouer à celui qui pisse le plus loin.
    PS 2 : Bouveresse était un grand esprit. En faites-vous une autorité ? Pas moi. Pas plus que je ne fais de Culioli une autorité. Je vois en ce dernier à la fois le plus rigoureux et le plus original des linguistes des 50 dernières années, le plus original car le seul, comme je le dis souvent, à concevoir un modèle rendant compte des phénomènes souvent inexpliqués de la langue orale authentique. Grand bonhomme, oui. Une idole, non.
    PS 3 : Quand Bouveresse s’en est pris à Debray, vous dites qu’il l’ a « saigné à la gorge ». Curieuse façon d’envisager les échanges philosophiques. L’odeur du sang vous attirerait-elle ? Pas moi.
    Pour solde de tout compte, en ce qui me concerne. Provisoirement ?

  51. Je vous aime bien Thierry L. ! Ici vous êtes vraiment le mètre-étalon ! Vous avez votre place au milieu des maîtres tout court …

    • Certainement pas ; à mille mètres en dessous, dans les abysses de l’ignorance, pas au milieu.

  52. Il est formidablement goûteux de fêter aujourd’hui la fière « Journée Internationale de lutte contre l’homophobie », surtout pour des attardés qui, comme moi, fêtent tous les autres jours de l’année les joies saines de l’Hétérophilie … !

    Bonne journée, les égarés !

  53. Quoi???? Un de mes messages a disparu?
    Est-ce que je peux demander des dommages et intérêts?

    • Puisque vous êtes là, on fait actuellement un sondage un peu gore dans un autre salon, votre participation nous serait précieuse : Et vous, Joffrin, fréquentez-vous les club échangistes du troisième âge (ou quatrième)* ?
      *Etant entendu que les loulous participants tapent tous au-dessus de 65 ans, (la ride des fesses sérieusement prononcée), ils ne rentrent pas s’il ne sont pas accompagnés d’une fraîcheur de mois de trente ans – l’entrée leur est gratuite si toutefois ils se présentaient avec trois demoiselles, sans cerveau, ou des laissées pour compte, (ou p’t’être bien des petites cannibales, ça se trouve ?), bref des affamées muselées et à tenir impérativement en laisse.

      • Flo a dit :
        « Et vous, Joffrin, …(….) »
        Pas de chichis entre nous, appelez-moi Jules.
        Je réponds à votre question : je ne fréquente que les clubs spécialisés dans les échanges de bons procédés. Nous sommes comme ça, nous autres les francs-maçons.
        Et vous, clubs échangistes du 3ème âge ? 4ème ? Dites-nous tout, de grâce !

        • On ne m’a jamais ni muselée ni tenu en laisse et j’ai toujours pour habitude de choisir tout en faisant croire à l’autre que la décision lui appartenait. Une chasse de longue haleine ; les meilleures. Enfin, mon gibier n’est pas celui que l’on trouve en club libertin, pareil à des perdreaux élevés en batterie, présentant le même gabarit gras, la même humeur impavides.

        • Jules, vous ne nous dites rien : n’importe quel deb’ est franc maçon aujourd’hui ; présentez donc d’autres atouts, je vous prie.

      • Je fais parfois des passes avec les vieux, si des fois ça vous intéressait, Flo.

  54. un peu d’Art(s) et Merveilles :

    après avoir enlaidi le palais Grassi de sa collection d’horreurs,
    Pinault rebelote à la Bourse de Commerce – les fanas de MonAnne trépignent de joie ;
    avec, entre autres merveilles, qques oeuvres de David Hammons, afro-Am (« sculpteur, photographe, vidéaste, performeur (?), écrivain et installateur (?) », dixit wiki)*
    exemple :
    https://backend.artreview.com/wp-content/uploads/2014/12/cb230ad7277005fae5215ddbed0a2dff_0.jpg

    * entre ces haillons exposés et les « moisissures » de Driout, il n’y a évidemment pas photo !

    • Son père Victor a été un maître de la photographie et un des présidents de la SPF.

  55. @Lormier
    Retour sur votre message où vous dites :
    « vous aurez certainement relevé l’expression: « la balance bénéfice/risque RESTE favorable à la vaccination »…qu’on entend après chaque nouvel accident.
    Si elle RESTE,c’est qu’elle évolue et que les énonciateurs de la formule sacramentelle l’admettent. »

    Vous prenez ici le verbe « rester » au premier degré, et votre interprétation est bien sûr recevable.
    Mais il peut aussi s’agir d’une utilisation métalinguistique du verbe « rester », pour introduire la notion de concession. Je glose :
    – Il y a certes des inquiétudes, mais il RESTE que la balance bénéfice/risque est en faveur de la vaccination.
    – Des incidents sont certes survenus, mais il n’en RESTE pas moins que la balance bénéfice/risque est en faveur de la vaccination.
    On aurait alors à faire au « reste » au sens arithmétique, comme pour le reste d’une division par exemple.

    • Plutôt que de faire des restitutions improbables (contraires à la diachronie en plus), on peut se dire que l’équivoque porte sur le sujet, « la balance » : si la balance est fixe toutes choses égales par ailleurs, son estimation peut, elle, évoluer et donc rester d’un certain signe.

      (Pour le petit Lormier, qui n’a toujours pas répondu à mon simplissime exercice de mathématiques, ce n’est pas parce qu’on ne connaît pas précisément une grandeur qu’on ne peut l’encadrer, et l’encadrement peut naturellement fluctuer (en fonction de divers paramètres) à grandeur constante. Lisez l’article Wikipedia sur l’échantillonnage-inférence, bordel.)

      • Comme il était prévisible, BB n’a rien compris à l’utilité des gloses.

  56. c’est comme pour le couscous ?
    cf : « les Français sont les plus gros mangeurs de couscous », déclaration de Mélenchon en mything à Autun,
    mais n’en RESTE t’il pas moins vrai que, sans pinard pour l’arroser, le métissage serait incomplet ?

    • Rien ne vaut le petit lait avec ce plat très très complet. Pourquoi vouloir à tout prix le gâcher avec du pinard et réciproquement ?
      Un peu d’assimilation, que diable !

  57. @ Josip, en réponse au joyau de 14:51.

    « intellectuellement honnête »

    https://www.youtube.com/watch?v=vF34AHJzbU0

    « ‘couillon’ sous votre plume n’était donc pas une injure? Vous voilà de nouveau en danger dans les sables mouvants des signifiés – et de la norme sociale.

    Permettez-moi (que de permissions pour un enfant !) de penser que « couillon », formulé comme troisième élément d’une disjonction, entre parenthèses, n’est pas tout à fait superposable à « petit con » (pour ne rien dire de son caractère injurieux, qui aurait dû, en bonne logique, être le sujet de ma réponse). Cela dit, je vous laisse ce pli de bon cœur. Je ne voudrais pas vous laisser de nouvelle échappatoire pour dériver comme la galère.

    « Lorsque j’ai utilisé l’expression ‘ensemble de propriétés physico-culturelles faisant consensus’, vous avez répondu par trois emoticons morts de rire pour la disqualifier. »

    Décidément vous ne me comprenez pas, Josip. Las ! Je ne riais pas en externe mais en interne — du reste je dois à l’honnêteté de dire que je ne pensais pas à Culioli à ce moment-là. Je crois en effet (mais je peux me tromper, il faut bien commencer un jour dans sa vie) vous avoir vu par le passé, avec un autre interlocuteur, défendre une conception disons moins transcendante, plus… saussuro-wittgensteinienne — qu’Épos me pardonne ! — (certes contradictoire avec vos allégations du lendemain, mais bref). Formulée ainsi, donc, cette expression m’étonnait, et m’amusait. Mais… vous avez tout à fait le droit de changer de gourou linguistique, hein.

    « En attendant, laissez-moi vous faire part de ma conviction profonde : vous avez probablement lu de Culioli les brefs (mais instructifs) ouvrages de chez Ophrys, ‘Pour une linguistique de l’énonciation’. Vous avez peut-être lu également ‘Variations sur la linguistique’, entretiens avec Culioli, chez Klincksiek. Je crains que cela soit tout, et que cela explique votre sentence expéditive ‘Culioli, oui, il y a de quoi rire’. Permettez-moi donc de vous suggérer la lecture de quelques articles fondamentaux, qui éclairent la démarche et les procédures de ce linguiste. Désolé, mais tout prouve que vous ne les avez pas lus. Alors voici : [déballage] ».

    Encore une fois — quo usque tandem abutere, Josipe, patientia mea ? — : je préfère Socrate à Platon (et Juvénal à Cicéron). Vous me verrez donc rarement affronter les théories front à front, et les arguments d’autorité n’ont qu’une, semble-t-il, faible prise sur moi (je suis un effronté, vous l’avez dit, je ne respecte rien). Ce n’est donc pas Culioli (dont je respecte le travail avec la religiosité et l’humilité de l’étudiant) mais bien vous, Josip Gavrilovic, qui êtes l’objet de mes sarcasmes. Et plus précisément votre tendance à éluder les deux malheureuses questions que je m’échine à vous poser depuis une semaine, en recourant à des déballages, hors-sujet donc, tantôt michuesques (vous comprenez maintenant pourquoi « bla-bla-bla Josip » et pas « bla-bla-bla la Gauche » ?), tantôt savants (avec la candeur de celui qui se sent obligé de préciser que RPR est la Grammaire méthodique bla-bla-bla — ce qu’évidemment tout le monde sait, même Brighelli, qui est une tarte en grammaire, c’est dire à quel point tout le monde le sait, vraiment tout le monde le sait)… avec, en prime, le risque habituel de dérapage référent-chez-Saussure.

    Je vous remercie donc infiniment pour vos conseils de lectures, pour beaucoup de moi inconnues. Je m’empresse de les inscrire dans ma liste des choses à faire si un jour, à force de trop de persiflage, on m’exile aux Kerguelen après m’avoir refusé de boire la ciguë au prytanée élyséen.

    « C’est tellement plus productif que de vouloir à tout prix démontrer à vos interlocuteurs que c’est vous qui pissez le plus loin ou qui avez la plus grosse… »

    Tt-tt, tout le monde sait que c’est Brighelli, voyons.

    « Pas de quoi ricaner de façon un peu imbécile ou puérile. »

    Oh… on dirait un vaudeville où le cornard découvre après tout le monde ce que tout le monde sait depuis l’acte 1, scène 2. Je suis un gamin (à un GROS détail près !) imbécile (pas d’objection), il serait temps de s’en apercevoir, Josip.

    « Contrairement à ce que vous affirmez, il ne s’agit pas d’une OPA menée à titre personnel. Il s’agit de 5 points qui ont TOUJOURS fait partie de l’ADN de la gauche (mais les avez-vous seulement lus ?), et que la gauche institutionnelle en France en 2021 a lamentablement oubliés. De ma part ça se voulait donc une piqûre de rappel salutaire. […] Pour faire pièce définitivement à cette accusation absurde d’OPA, de captation de signifié et autres balivernes, notez au passage qu’à peine ma définition en 5 points était mise en ligne qu’un contributeur à ce blog répondait « d’accord avec vous sur tout » et ajoutait un 6ème point, la défense acharnée de la laïcité. Nous étions donc déjà deux. Potentiellement rejoignables, je n’en doute pas, par de très nombreux autres membres de ce peuple de gauche (à commencer par le lectorat du Monde Diplomatique) auquel j’appartiens de façon totalement assumée. Eh oui, que ça vous plaise ou non, nombreux sont ceux qui se reconnaîtront à 100% dans ma définition des propriétés physico-culturelles de la Gauche. Tout simplement parce que cette définition est d’une part minimaliste (c’est le noyau dur) et d’autre part adossée à toute l’Histoire de la Gauche ! Pourquoi voulez-vous que le peuple de gauche soit amnésique ? »

    Donc si je résume : légitimité historique et légitimité par consensus.

    Sur le consensus. Déjà, je me permets — finies les politesses de gamin non-imbécile — de vous signaler que les contributeurs qui vous rejoignaient sur ce point étaient respectivement cyrano et Méditerranée… Manque Lormier pour le tiercé gagnant (dans le désordre). Ensuite, je me permets aussi de vous signaler que je n’ai pas vécu dans une grotte à la dernière présidentielle… Il me semble que les gens se revendiquant « de gauche » et ne répondant pas (selon vous même, hein) à votre définition étaient plus nombreux que les gens se revendiquant « de gauche » et répondant (selon vous même, toujours) à votre définition. Pour rappel, au premier tour : le banquier Macron (j’imagine non) 24 %, le barbu Mélenchon (j’imagine non) 20 %, le barbu Hamon (j’imagine non) 6 %, Philippe Poutou (oui ? non ?) 1 vénérable %, Nathalie Arthaud (oui ? non ?) 0,5 prodigieux % ! Bref, un consensus entre deux pelés et trois tondus, ça n’a jamais été un consensus.

    Sur l’Histoire. Reprenons donc les six sourates josipiennes. 1) Je suis ravi d’apprendre que Robespierre desserrait l’emprise du capital, au XVIIIe siècle. 2) Je suis ravi d’apprendre que Georges Marchais connaissait Bill Gates et Jeff Bezos. 3) Je suis ravi d’apprendre que Jean Jaurès connaissait Bernard Arnault et la famille Bettencourt. 4) Je suis ravi d’apprendre que le général Foy avait lu Karl Marx. 5) Je suis ravi d’apprendre que Bonanno défendait un État fort. 6) Je suis d’apprendre qu’Odilon Barrot défendait la laïcité, au début du XIXe siècle. Viiiite, un point supplémentaire qui me ravisse ! J’adore fréquenter les crèches (pour un gamin, pas étonnant).

    Bref, quand un terme à grosse valeur morale se voit définir par l’accord de deux pelés et trois tondus, sans grand rapport avec l’Histoire et selon la météo (paraît qu’on peut rajouter des points comme on veut !), ça s’appelle une OPA, mon cher Josip. Mais vous pouvez le revendiquer, hein, tout le monde fait des OPA. Mais chacun son prix, après. Moi, voyez, en frugal homme (de gauche ?), je n’ai pas la monnaie de singe pour acheter de telles valeurs… Je me contente des premiers prix (« Macron mêle-toi de tes oignons, qui ne sont pas israéliens ») ou des sous-marques (« pédagogols »), et, au début du mois, parfois, je fais des folies (« libéral »).

    « Comprenez aussi qu’un blog n’est pas le lieu idéal pour rédiger une thèse de philosophie politique à valeur programmatique pour la prise de pouvoir par le peuple de gauche. »

    Oh ! je ne vous en demande pas tant. Mais comme vous employez « gauche » comme j’emploie « je », c’est-à-dire tout le temps, je pensais naïvement que vous aviez réfléchi à pourquoi.

    « – L’intérêt d’une définition quelle qu’elle soit (et la mienne n’y échappe pas) est de proposer un ensemble de concepts UNIFICATEURS. »

    Mmmh… Il s’agit donc d’unifier, autour d’un terme que presque tout le monde revendique selon vous illégitimement, ceux (et j’imagine seulement ceux-ci) qui le revendiquent selon vous légitimement ? Mmmh… Vous n’avez pas peur d’unir sur un gros gros malentendu ? Comprenez, moi si demain je veux unir tous les gens qui aspirent à me placer sur le trône de France, je ne nous appellerai pas « Les Anarchistes » ou « Les sociaux-démocrates » mais je créerai un néologisme ou quelque chose comme ça.

    « Je ne prétends pas être Jean Moulin »

    Vous avez tort. Vous devriez.

    « Néanmoins j’attire votre attention sur le fait que tout le travail de cet homme a été de proposer aux groupes de résistance de toutes obédiences de s’UNIR autour de concepts UNIFICATEURS en vue des actions à mener. Son travail a débouché sur la première réunion du CNR le 27 mai 1943 rue du Four à Paris. Le groupe qui s’est réuni ce jour-là a validé l’ensemble de propriétés physico-culturelles de la notion « actions de résistance », par un texte comportant ……quatre points (4 !) faisant consensus. L’usine à gaz Résistance a-t-elle accouché d’une souris ? »

    C’est-à-dire que « résistance à l’occupant nazi » et « gauche » n’ont pas la même épaisseur référentielle (pour employer un terme dont je devrais me moquer)… Je n’ai jamais prétendu que l’union des courgettes reposait sur un gros gros malentendu.

    Fin de l’hors-schmilblick.

    « Mais vous me semblez (peut-être à tort, je ne vous connais pas) plus soucieux de montrer à quel point vous pouvez être caustique, ironique, pour affirmer votre supériorité intellectuelle présumée par vous-même, que de procéder à un véritable échange d’idées. Dites-vous bien que vous n’arriverez pas à grand-chose de cette façon-là. Pour ma part, je le répète, j’ai passé l’âge de jouer à celui qui pisse le plus loin. »

    Ok.

    (Sauf pour « votre supériorité intellectuelle présumée par vous-même » : je ne cesse de vous dire que je suis un bouffon.)

    « Bouveresse était un grand esprit. En faites-vous une autorité ? »

    Oui, bien sûr. Mais l’auctoritas n’est que l’auctoritas.

    « Quand Bouveresse s’en est pris à Debray, vous dites qu’il l’ a « saigné à la gorge ». Curieuse façon d’envisager les échanges philosophiques. L’odeur du sang vous attirerait-elle ? Pas moi. »

    (Une idée (un peu) à la Gus ça.)

    Si vous imaginez que le débat philosophique universitaire se fait dans les hautes sphères pseudo-platoniciennes, avec des loques dépassionnées qui n’aspirent qu’à faire progresser la connaissance pure et tout le bla-bla bigot, vous vous fourrez un doigt dans l’œil aussi gros que celle de Brighelli (qui pisse le plus loin). Pour être philosophes, ils n’en sont pas moins hommes. Ça tombe bien, moi aussi.

    (Et je vous rappelle qu’en réponse à Mycroft je vous ai donné « la victoire » sur le billet précédent.)

    • La jouissance que vous éprouvez à continuer à jouer à celui qui pisse le plus loin produit un message congestionnant d’inintérêt. Le mépris avec lequel vous toisez vos interlocuteurs est, lui, extrêmement intéressant. On pourrait y voir l’occasion d’une psychanalyse sauvage, ou bien d’une exemplification de la notion de lutte des classes au XXIème siècle. Mais je ne suis pas sûr que le sujet (vous) en vaille la peine. Bonsoir. Le sujet est clos.

      • Et sinon sur mes arguments ? Et sinon en dehors de la moraline ? Et sinon en dehors de cette grossière manœuvre de repli ?

        (« exemplification de la notion de lutte des classes au XXIème siècle » : je vous déconseille ce terrain-là, vous pourriez perdre (pour une fois).)

  58. « Vos arguments me semblent recevables. Ils sont marqués du sceau d’une logique que je fais mienne. »

    La boucle est bouclée !

  59. Site bouclé .
    Ouf, on respire !
    Oui…
    (facile pour Lormier, s’il passe encore)

  60. Dis-moi, Josip, les années ont passé.
    Pourquoi n’as-tu jamais pensé à me fesser ?
    De tout’s les tant’s qui vivaient ici,
    Tu es la seule sans daddy.

    Non, non, non, ne rougis pas, non, ne rougis pas.
    Tu as, tu as toujours un beau nœud.
    Ne rougis pas, non, ne rougis pas.
    Tu aurais pu rendre Driout heureux.

    Dis-moi, Josip, toi qui es notre pédé,
    Toi qui fus notre bear, toi qui l’as rembourré,
    N’as-tu vécu pour nous autrefois
    Que sans jamais baiser sans moi ?

    Non, non, non, ne rougis pas, non, ne rougis pas.
    Tu as, tu as toujours un beau nœud.
    Ne rougis pas, non, ne rougis pas.
    Tu aurais pu rendre Driout heureux.

    Dis-moi, Josip, qu’est-il donc devenu
    Ce gentil p’tit minet qu’on n’a jamais revu ?
    Est-c’ pour ne pas nous abandonner
    Que tu l’as laissé t’enfiler ?

    Non, non, non, ne rougis pas, non, ne rougis pas.
    Tu as, tu as toujours un beau nœud.
    Ne rougis pas, non, ne rougis pas.
    Tu aurais pu rendre Driout heureux.

    Mais non, Josip, ta vie n’est pas perdue.
    Nous sommes les amants que tu n’as jamais eus.
    Il y a longtemps que je le savais
    Et je ne t’oublierai jamais.

    Ne pleure pas, non, ne pleure pas.
    Tu as toujours le nœud d’autrefois.
    Ne pleure pas, non, ne pleure pas.
    Nous resterons toujours derrièr’ toi,
    Nous resterons toujours derrièr’ toi.

      • Vous pensez qu’il me contacterait ? Mais bon… pourquoi diable voudriez-vous que lui et Driout me sussent poète ?

    • Ce pastiche fera rire ou sourire, mais à vos dépens.
      Quel besoin avez-vous de vous ridiculiser de la sorte?

      • J’aime bien rire, des autres, de moi. Si je vous décroche un rire ou un sourire, j’ai fait ma journée.

        La moraline, l’aigreur et le balai dans le huc, c’est pas trop mon truc.

    • Quel poète !
      Une fois cet élégant poème lu, les larmes me sont venues aux yeux malgré moi, et j’ai pleuré, pleuré devant tant de beauté … à en remplir deux seaux hygiéniques ras bord.

      Compliments !
      Je vous envie camarade, quel art !

    • Faut il être blanc, ravagé, coincé dans la France des années 1930 pour traduire Pierre Driout en Inuit ?

    • Il s’est levé à mon approche
      Debout, il était plus petit
      Je me suis dit c’est dans la poche
      Ce mignon-là, c’est pour mon lit
      Il m’arrivait jusqu’à l’épaule
      Mais il était râblé comme tout
      Il m’a suivie jusqu’à ma piaule
      Et j’ai crié vas-y mon loup

      Fais-moi mal, Josip, Josip, Josip
      Envole-moi au ciel… zoum !
      Fais-moi mal, Josip, Josip, Josip
      Moi j’aim’ l’amour qui fait boum !

      Il n’avait plus que ses chaussettes
      Des bell’ jaunes avec des raies bleues
      Il m’a regardé d’un œil bête
      Il comprenait rien, le malheureux
      Et il m’a dit l’air désolé
      Je n’ferais pas d’mal à une mouche
      Il m’énervait ! Je l’ai giflé
      Et j’ai grincé d’un air farouche

      Fais-moi mal, Josip, Josip, Josip
      Je n’suis pas une mouche… Bzzzzzzzz !
      Fais-moi mal, Josip, Josip, Josip
      Moi j’aim’ l’amour qui fait boum !

      Voyant qu’il ne s’excitait guère
      Je l’ai insulté sauvagement
      J’lui ai donné tous les noms d’la terre
      Et encor’ d’aut’s bien moins courants
      Ça l’a réveillé aussi sec
      Et il m’a dit arrête ton char
      Tu m’prends vraiment pour un pauve mec
      J’vais t’en r’filer, d’la série noire

      Tu m’fais mal, Josip, Josip, Josip
      Pas avec des pieds… Si !
      Tu m’fais mal, Josip, Josip, Josip
      J’aim’ pas l’amour qui fait bing !

      Il a remis sa p’tite chemise
      Son p’tit complet, ses p’tits souliers
      Il est descendu l’escalier
      En m’laissant une épaule démise
      Pour des voyous de cette espèce
      C’est bien la peine qu’on paie des frais
      Maintenant, j’ai des bleus plein les fesses
      Et plus jamais je ne dirai

      Fais-moi mal, Josip, Josip, Josip
      Envole-moi au ciel… zoum !
      Fais-moi mal, Josip, Josip, Josip
      Moi j’aim’ l’amour qui fait boum !

  61. Le 8 mai 1945 il n’y a à peu près rien à fêter à moins de fêter la ruine et le massacre de l’Europe ! Et ceci est entièrement de la faute des Français …

    • « Le mot « seum » nous vient du mot arabe « sèmm », venin. »

      Comme s’il n’y avait pas assez d’arabisation comme cela !

    • Mais vous vivez où ? À part dans vos moisissures rueilloises (big up à Dugong) ?

      Tu me le dis Pierre si tu veux que je t’apprenne comment on cause dans la rue.

  62. Dugong hier m’a demandé ce que c’était qu’une connaissance positive … tout un poème en somme !

    • Bayrou n’élève pas des Français, il élève des chevaux – il a un peu de mal à faire la différence !

      • Je reconnais volontiers à ces hommes politiques de grandes valeurs républicaines d’éleveurs de bétail sur pied !

  63. Le négrier Mélenchon et l’éleveur béarnais Bayrou sont faits pour s’entendre et mettre dans la même bétaillère les Français qui auront le bon goût de voter pour eux !

  64. Flo, pourquoi donc aurais-je besoin d’un gode ceinture ? Vous doutez de mes compétences à ce point ?!

    • Moui. Pourquoi pas, une rencontre un soir, chez vous, chez moi, dans le noir, une découverte à l’aveugle du bout des doigts et pourvu que les vôtres soient de ceux de la taille de l’oeil de … de…

      • Le frère Spanghero, il a les doigts tellement gros que quand il baise une femme il doit mettre la bite d’abord.

      • Je vous avoue que le pieu est la chose où je puisse m’enorgueillir de finir premier !

  65. « clubs libertins » – ça a tilté, comme prévu, et la reine des butineuses est ressortie ; mais bon, sur les vieux écrans de leurs nuits blanches, ces mal-baisant et leur triste cinéma, ça n’amuse pas grand monde ; ils font juste encore semblant de se la jouer.

    • « sur les vieux écrans de leurs nuits blanches »

      Finaud, qu’est-y pas la fib !

      • Si je vous dis qu’ elle a un gros zieux en silicone ? Alors… Faites pas le fine bouche.

        • Oh, il n’a pas dû passer celui-là, ou je ne saisis pas le vôtre.

  66. Beer-Lambert, tu abîmes et gâches ton génie en passant de l’effronterie drôlatique à la vulgarité dégradante ! Reviens-nous dans la pureté et la virginité de tes provocations inaugurales! Grandis-toi en ne contestant point la victoire de Gavrilovic !

    • 🎵 La mère sup’ m’a vu venir
      Dieu avait mis un kilt
      Y’a dû y’avoir des fuites
      Oh Oh Vertige de l’amour 🎵

    • Eh oui… on finit toujours par être déçu par les beaux esprits. Regardez, quand j’ai appris que Brighelli était normalien, j’ai été fasciné par cet Apollon, à la fois bombardeur du marigot et autorité académique. Mais quand j’ai appris qu’on parlait de Saint-Cloud… Post mihi non simili poena commissa luetis.

      (Et je ne conteste pas « la victoire » du Josip, je passe mon temps à la proclamer ! Je me permets seulement de demander quelques précisions essentielles, qu’on me refuse par une grotesque dérobade en dame-patronnesse — qui ne trompe personne. Ceux qui comptent savent ; le reste c’est littérature, et je laisse ça à mon cloutard préféré.)

      • (Dieu me garde cependant de tomber si bas et de faire des pipes à Blanquer !)

  67. Voilà, j’espère que tout le monde sera content.
    Gus et Sanseverina, désolé, je prends sur moi les critiques que vos comptes-rendus ont déchaînées.

  68. Attention ! Il y a peut être erreur … la suppression du fil d’or « Brighelli Trismégiste » n’a à voir qu’à la marge avec la critique des critiques !

    Peut être que c’est le déchaînement de Flo cette nuit contre Natacha Polony qui a déclenché la vive réaction de son adorateur !

  69. CENSURE ! Je crie à la censure ! Brighelli vient de supprimer deux de mes merveilleux commentaires sur CE billet.

  70. « Trismégistez-nous le fion, quoi ! »

    Heu, pardon mais ça risque de faire du monde… ou alors je passe en preum’s ? JE PLAISANTE !

    @ Josip,
    J’ai eu l’heureuse idée de garder le lien de votre vidéo gardé au chaud, je vous dis à ce soir,

    • « Heu, pardon mais ça risque de faire du monde… »

      Et voilà, elle persifle encore celle-là… Brighelli va fermer son blog si ça continue !

    • Le plus regrettable dans cette affaire est que je vais devoir travailler sur du Josip de tête… Et comme j’ai prévu de passer la journée au bar et que notre prestidigitateur n’est pas connu pour ses qualités de logicien… va encore encore faire mal à la caboche.

    • Bis, au calme

      @ Josip,
      J’ai eu l’heureuse idée de garder le lien de votre vidéo au chaud, je vous dis à ce soir,

  71. J’appelle à la dissolution de Jean-Paul Brighelli, grand ennemi de la liberté d’esssspression ! Et sans recours devant le Conseil d’État.

  72. Il faut aussi compter sur la mauvaise foi des gens !

    Ainsi Jean-Marie Le Pen décrétant au sujet d’Eric Zemmour « il est trop clivant pour faire un bon président de la république » ne manque pas de sel si l’on considère que cela vient de quelqu’un qui a passé sa vie à provoquer le bourgeois !

    • Mais le Menhir a-t-il un jour prétendu à être président de la République… ?

      • En tout cas il y a une belle constance dans son esprit : pas question d’être gouverné par un juif plutôt un arabe !

        • Vous vous souvenez ce qu’il avait dit en 2002 ? « [Les] seuls trois journalistes qui se montrent corrects à son égard » sont Élisabeth Lévy, Éric Zemmour et Serge Moati…

          • Des ennemis corrects en somme !

            Comme on disait en juin 40 dans le petit peuple français : les Allemands sont des occupants corrects !

          • Mouais… Ses interview avec Moati sont des cafés crèmes. Il y a du respect chez les deux hommes.

          • Je suis d’humeur puriste avec l’alcool à flot. On aurait pu écrire *interviews…

  73. Je me demande quand même pourquoi on se met soudainement à tenir compte de « nos » avis. Le petit peuple, on en fait litière (— une des meilleures drioutinades) !

  74. Je soupçonne le ci-devant Josip Gavrilovic d’avoir soudoyé le ci-derrière Jean-Paul Brighelli — eh oui, les têtes vont tomber ! — pour qu’il efface ses très nombreuses dérobades sur l’ex-billet d’à côté. Bd vire à la DICTATURE AUTORITAIRE.

    • Une véritable démocrature illibérale ! Bientôt tous fichés pour l’éternité …

    • Aucune dérobade. Mais exaspération devant votre égocentrisme et votre mauvaise foi, qui dans un premier temps me font dire que toute discussion est peine perdue.
      Mais in fine, je ne me dérobe JAMAIS.

  75. Pierre DRIOUT 19 mai 2021 At 11h39
    Peut être que c’est le déchaînement de Flo cette nuit contre Natacha Polony qui a déclenché la vive réaction de son adorateur !

    Bah, voyons ! Qu’ai-je dit de si grave ? Est-il si grave de dire de NP était issu de la grande bourgeoisie que son son cursus en était de fait beaucoup moins impressionnant, est-il si grave de dire que la valeur de diplômes ne nous assurent pas d’une qualité d’analyses et d’honnêteté intellectuelles ? Que l’on se mette d’accord, j’ai lu et relu les plaintes de notre hôte, se posant en dernier témoin et acteur d’un ascenseur social aujourd’hui disparu et dont la génération de NP n’a pas connu. voyez-vous où je me mets les louanges sur le cursus d’une personne dont les parents seraient chirurgiens et qui aurait passer suivi son instruction dans le privé ? Je me les Trismégisise…
    Ou peut-être était-ce parce que je renonçais à participer à payer son impôt sur l’ISF, ou bien préférais-je investir dans un Debray ?

    • On dénonce l’entre soit germanopratin, on se moque des sachants, on prend fait et cause pour les GJ, les trémolos dans la gorge en écrasant une larme, mais on ne manque de se revendiquer ce même élitisme pour valider une idéologie ? C’est bien ça ?
      No futur.

    • (Je disais qu’elle flinguait Marianne, je pouvais comprendre MAIS je ne l’ai même pas dit !)

    • « Qu’ai-je dit de si grave ? »

      Ce qui est grave est d’inclure les origines sociales de quelqu’un dans le jugement qu’on porte sur lui. Le « mérite » comme « qualités propres », « sans héritage » et autres fariboles mal ou non définies, c’est la pignolade des bourgeois condescendants et l’échappatoire des ratés pleins de ressentiment.

      Parole de fils de pauvre(s), qui n’a, ma foi, académiquement pas trop mal réussi (pour l’instant).

      • Par sur lui, non, justement mais d’avancer des diplômes qui ne sont plus à la portée de tous.
        Vous l’avez vécu la méthode globale, les cours de français avec un prof assis en tailleur sur son bureau grillant une gauloise, quand d’autres dans la même matière, vous font construire la maison de Vendredi la vie sauvage, 1h consacrée à coller des allumettes ? Non, oui ?

        • Les concours de recrutement sont ouverts à tous, point. Le reste, c’est meirieuserie, soit pour se grandir à peu de frais en s’appuyant sur l’épaule des prolos chez le bourgeois (« Voyez comme je suis bon, je défends les pauvres (que je ne fréquente certes pas). Les pauvres loulous sont incapables d’avoir un concours ? Mais déresponsabilisons-les encore un peu plus, supprimons la valeur de tels diplômes. »), soit pour se rassurer comme on peut quand l’ego ne correspond plus à la réalité (« Debray est peut-être normalien et pas moi… mais… euh… ses parents étaient des privilégiés… et en plus paraît qu’il trompe sa femme Régis. Et il a un groooos nez ! »).

          Intérêt ? Que dalle. Petites passions d’égotiques. La pente est naturelle mais il faut se faire violence.

      • Et en effet, si vos origines sociales sont modestes, avec des parents travaillant tous les deux, vous auriez tort d’avoir à rougir de votre parcours.
        J’ai trop été témoin des gamins qui avaient leur parents ou la nounou à la sortie, les mêmes qui partaient en voyage linguistique et les autres.
        Non, il n’y a aucune gloire d’être agrégé ou avoir fait science po quand on est enfant de chirurgien. Je maintiens.

          • Du moins tant que cet ascenseur social ne sera pas réparé.

            Qu’elle se le mette dans le crâne, la spontanéité du mouvement des GJ n’est pas sorti de son logiciel, de l’inspiration d’un de ses éditorialistes, chez elle ou ailleurs, (il n’y a qu’à voir la position ré-ajustable sur la politique vaccinale du Front Pop’ qui sent le compromis à 100 m) et personne ne compte sur eux pour retisser un tissu social, que ce genre de louanges, qui appartiennent à une époque lointaine, aurait comme effet contraire de détruire.

          • Vous avez oublié de dire qu’elle a un gros nez.

            Il me semble que Brighelli précise le diplôme de Polony pour montrer un certain niveau intellectuel, pas pour jouer à saint Pierre avec l’entéléchie de la garçonne. Il ne la juge pas en tant qu’être humain mais en tant que journaliste. Parce que, voyez-vous, dans la vie et dans l’analyse, il existe autre chose que le « J’aime/J’aime pas » facebookien. M’est avis que si ses origines sociales devaient être mentionnées, elles le seraient pour éclairer un positionnement politique ou quelque chose comme ça. À nouveau, autre chose que saint Pierre et les entéléchies.

        • Mais c’est vous qui parlez de gloire ! Il n’y a aucune gloire à être agrégé, point. Indépendamment de vos origines.

          Quel manque d’assurance il faut avoir pour faire des ontologies sur des critères pareils.

          • Ne me faites pas cette tactique de dialectique par la technique de l’épouvantail, please BB. Lisez. Ce sont les premiers mots de l’article.

            « Bien sûr, poser la question, c’est y répondre — surtout avec l’adjonction de ce délicieux « encore » qui postule que nous fûmes, jadis, il y a longtemps, en démocratie. Natacha Polony a sur nombre de journalistes l’avantage d’avoir réussi l’agrégation de Lettres avant de passer le master de Sciences-Po, et d’avoir fait force explications de textes et dissertations. Il lui en reste quelque chose, dans l’analyse du sujet, le glissement opportun d’une problématique à une autre, dans la clarté de l’expression, la qualité du style, l’absence de ce Je hypertrophié qui caractérise tant de ses confrères, le maniement discret des références indispensables, et un je ne sais quoi de ténu, constamment ironique, qui est la vraie marque du désespoir. » JPB

            Savez-vous ce qu’il manque pour que l’ensemble soit honnête, sans qu’il n’y ait rien à y redire ? Il suffisait d’indiquer simplement son milieu d’origine sociale et la totalité de son cursus. Même elle ne s’en cache pas, il suffit de consulter sa page wiki.

          • « Natacha Polony a sur nombre de journalistes l’avantage d’avoir réussi l’agrégation de Lettres avant de passer le master de Sciences-Po, »

            Qu’est-ce que veut dire ce mépris pour l’EFJ ?
            Qui souffre de complexe d’infériorité ?

          • Vous avez oublié de dire qu’elle a un gros nez.

            Il me semble que Brighelli précise le diplôme de Polony pour montrer un certain niveau intellectuel, pas pour jouer à saint Pierre avec l’entéléchie de la garçonne. Il ne la juge pas en tant qu’être humain mais en tant que journaliste. Parce que, voyez-vous, dans la vie et dans l’analyse, il existe autre chose que le « J’aime/J’aime pas » facebookien. M’est avis que si ses origines sociales devaient être mentionnées, elles le seraient pour éclairer un positionnement politique ou quelque chose comme ça. À nouveau, autre chose que saint Pierre et les entéléchies.

          • « M’est avis que si ses origines sociales devaient être mentionnées, elles le seraient pour éclairer un positionnement politique ou quelque chose comme ça. »

            Bah ça tombe bien ! Il s’agit d’un essai et non d’un article, hein et qui a pour fonction d’être un objet politique ^^. Tss.

          • Vous pourriez citer la phrase d’après, des fois que… : « À nouveau, autre chose que saint Pierre et les entéléchies. »

            Essai politique, pas biographie de saint. Pourquoi lier les origines sociales à la question des diplômes, si c’est pour éclairer un positionnement politique ?

          • Je n’ai plus le lien… mais Brighelli a bien écrit un article et Polony un essai, non ?

  76. @Dugong
    Lordon est un excellentissime ailier gauche.
    Mais il ne VEUT pas centrer. Il reste à gauche et VEUT que le ballon reste côté gauche. Il s’en explique dans la vidéo que j’ai mise en ligne à l’attention de Flo.
    PS: Étoile Rouge de Belgrade du début des années 1990 : une magnifique escouade d’artistes du ballon rond. Ensuite ils se sont fait piller par les clubs les plus riches du continent…

  77. @ Flo

    Et pour répondre sur la lecture : j’ai eu l’immense chance, au CP, d’avoir une veille de la vieille (?), qui ne se laissait, j’imagine, pas faire par les IEN. J’ai fait de la syllabique, autant que je puis reconstituer (« éléphant on aurait pu aussi l’écrire avec un f »). Elle est partie à la retraite deux ans après mon passage. Et j’ai appris à faire mes opérations en CM1 à l’ancienne. Pareil, prof muté l’année d’après puis rapidement parti à la retraite. À quoi ça tient des fois…

    Les pédagogos, je les ai connus, outre de manière diffuse par capitulardisme des profs (îlots mon cul, projets à la con, LA horaires de merde…) et chez les CDE, surtout au collège et au lycée : une prof d’anglais (5e à 3e) et un prof de maths (6e à 5e), grands copains en plus, qui fayotaient comme pas possible avec le principal (votre serviteur, représentant des élèves au CA, a d’ailleurs pris quelques coups en votant contre la suppression des notes) avec du non-cours abondamment relayé dans la feuille de chou locale ; une prof d’allemand (2nde-1e), sgeniste de son état, qui était presque aussi nulle que moi. Mais dans l’ensemble, j’ai eu beaucoup de chance (ma prof de français en Seconde, femme brillante qui n’aurait jamais dû atterrir au beau milieu des bouseux, a changé ma vie) et un peu de magouilles (j’ai déjà raconté comment j’avais honteusement fait pression pour obtenir une place dans la Camif en Terminale) — j’ai eu les répliques plus que le séisme principal.

    (Cela dit, quand on regarde les matières où je suis vraiment vraiment une queue… 😬😬😬)

    • Les résultats voudraient que je lui en tienne sérieusement rigueur mais j’ai adoré mon institutrice de CP.
      Les différences de niveaux entre un établissement parisien et un établissement de banlieue sont telles qu’il n’est plus donné à n’importe quel élève méritant banlieusard d’accéder à l’agrég’. Toutes les statistiques font état d’une réalité, une seule : Depuis vingt ans, la majorité des agrégés, sont eux mêmes enfants d’agrégés, le reste, des Gus, sont est l’ordre de 10%.

      Et toute la saveur de cette réussite, et compte tenu de la difficulté qu’il y a à l’obtenir, serait justement de l’indiquer dans un article, si toutefois NP était issu d’un milieu modeste avec des parents quasi absents. Je m’incline platement devant un tel cursus ayant comme point de départ un apprentissage de la lecture par la méthode globale. Je m’écrase.

    • Vous faites de cette information une question de « mérite » (gros nid à OPA merdeuses, sans grand intérêt en plus — mais passons). Est-ce le cas de JPB ? Je ne crois pas : son texte est un article d’opinion, pas une hagiographie.

      A-t-il écrit qu’elle était affreusement laide et qu’elle avait un gros pif — ou que c’était un excellent coup au pieu ? Non, c’était vraisemblablement hors-sujet. Allez savoir pourquoi.

      • Non, ce n’est pas le cas pour JPB puisqu’il a bénéficié d’un enseignement de qualité et de l’ascenseur social.
        J’ai souvent vanté les bonnes analyses de Polony, son honnêteté intellectuelle qui se fait rare dans les médias en général, ici sur bdâ et ailleurs, je n’ai donc aucun problème à lui préférer Debray.

        Gros nez ou pas, Polony en agrégée de Philo (ce qu’est Debray), je ne vous faisais pas le même topo… Voyez-vous ?
        Donc, s’attaquer à la classe journalistique pour légitimer une analyse qui n’est habituellement pas de sa première compétence – elle est journaliste – est pour le moins cocasse.

        • Je ne comprends rien à ce message. (Mais il est vrai que j’en suis à la sixième pinte !)

        • Polony agrégée de lettres modernes d’après wiki – elle n’a pas une tête d’agrégée de philo ! Debray par contre si …

          • Faut-il lui expliquer que de traiter du principe démocratique, ses vices, ses turpitudes relève plus des compétences de Debray ?

    • Tout dépend des dates de votre CP, B.B. Peut-être qu’à votre époque, les IEN s’occupaient davantage de faire appliquer la loi Soleil en vérifiant les placards et tiroirs des instits que des I.O…

  78. Quand on attaque le raisonneur avec de la moraline plutôt que le raisonnement, hein, c’est rase campagne.

    • Où voyez-vous de la moraline quand je me permets de mettre en doute un ouvrage supplémentaire sur ce que nous savons déjà par coeur ? Nous n’avons pas attendu Dame Polony pour connaître les tenants et les aboutissants organisés de la mouise de l’offre politique que nous vivons actuellement. Ce n’est pas mon problème qu’elle soit en manque d’inspiration, qu’elle ait un engagement avec une maison d’édition qui l’oblige pour laquelle à fournir trois parutions et qu’arrivé à la deuxième, le sujet lui pose déjà un problème.
      « Heu…. Sommes nous encore en démocratie ? Wè, ça va le faire ».

      Nous connaissons tous la réponse !

      Je l’attends dans un autre registre et je me promets d’être dithyrambique à son sujet ; si ça devait être le cas. Qui aime bien, châtie bien.

      • qu’elle ait un engagement avec une maison d’édition qui l’oblige à fournir trois parutions et qu’arrivéE à la deuxième, le sujet lui pose déjà un problème.*

      • Mmmh… ce message ne référait pas vraiment à vous, Flo. Si vous voyez qui je veux dire.

        • « Ouinouinouin, le méchant monsieur il est pas gentil avec moi… »

      • Il faut bien que des personnes cultivées écrivent ces vérités pour celles qui ne le sont pas… il ne nous est pas forcément destiné, cet opus…

  79. On ne dit pas à une femme qu’elle est bien gaulé comme on lui dit qu’elle est bien diplômée. Dans le premier cas, elle se fâche (si elle est bien éduquée), dans le second, elle esquive.

  80. Ceci dit en ce moment il y a un essai politique qui a le vent en poupe c’est celui de Philippe de Villiers consacré au Grand Reset et à tout ce qui s’ensuit ! Cela s’appelle « Le jour d’après » un peu un thriller politique hollywoodien à grand spectacle …

    Malheureusement Brighelli déteste Villiers ! Sinon on pourrait avoir un article de l’un sur l’autre ou un entretien à fleurets mouchetés !
    C’est dommage parce que moi j’aime bien la castagne sur fond de catastrophe intellectuelle !

  81. Et bien je constate que la « censure » marche bien ici 😉; il est vrai que le roi fait ce qu’il veut en son royaume ;
    et avec toutes vos querelles de boudoirs, qui échappent aux simples (mortels) – un peu le propre des relations qui durent et s’éternisent –

    Nous ne sommes (malheureusement !) pas dans l’hémicycle…
    … ni sur le « terrain », et, au passage, tout le monde n’a pas le courage d’une Coralie Deleaume – paix à son âme ;

    quant à N. Polony – l’agrég n’y est sans doute pas pour grand chose ; on pense plutôt au carnet d’adresse de Pericolo -,
    on sait bien qu’elle fait partie d’une élite, la « vraie » petite élite de ceux qui pensent, qui lisent, qui ont une culture, à même de réfléchir, de se poser (les bonnes évidemment !) questions, de tenter d’y répondre…

    et qui contemplent, de haut et de loin – entendu que dans un media, elle est tenue à un minimum d’auto-censure ;

    « sommes-nous encore en démocratie ? » : court essai, pertinent, parfaitement accessible, excellent condensé de TOUT ce qui a fait et continue de faire =notre actualité ; on ne peut que la remercier dans ses efforts réussis de clarté, de simplicité ;

    « la démocratie contre les peuples », « la destruction du citoyen » – rappel de Lasch et son « trahison de la démocratie », presque 30 ans après » –
    et pis encore « nous avons inventé une forme de suffrage censitaire qui ne dit pas son nom », ce n’est jamais facile à encaisser …

    merci donc à N. Polony ! rien n’est à dédaigner, par les temps qui courent,
    en espérant que nombreux seront ce qui reste de « citoyens » à s’y intéresser ;
    peu de jeunes, j’en ai peur ; vous avez-vu beaucoup de jeunes parmi les GJ ? moi pas !

    parce que les multiples et redoutables Bastille à prendre en ce 1er quart du XXIe (21e) siècle me semblent encore plus coriaces que celle de 1789…

    on ne peut presque QUE compter sur ce qui reste de véritables enseignants, tels ceux qui s’expriment sur ce blog, pour tenter d’instiller ces capacités qui donneront envie et force d’en découdre et d’en recoudre, pour que « le temps est venu de… » ne se limite pas à une incantation mais se meut en réalité concrète.

    • « quant à N. Polony – l’agrég n’y est sans doute pas pour grand chose ; on pense plutôt au carnet d’adresse de Pericolo -, »

      ça c’est beaucoup plus salaud que ce que j’ai pu en dire. Purée !

      • salaud ?! c’était une simple hypothèse ! 😉 et puis peu importe ;
        l’essentiel est ailleurs ; ne faites pas semblant de ne retenir qu’un détail !

        quant à « elle mange à tous les rateliers », comme Josip le dit, et la comparer à ne serait-ce que Barbier… faut oser !

        (sinon : en place et lieu de diverger et de le pousser à boire des bières, encouragez plutôt le Bear à procréer à tour de b., comme le préconise notre « haut Commissaire » du rantan Plan !)

        • Une première lecture nous pousse à penser le contraire et je ne sais pas si elle mange à tous les rateliers, (j’ai de sérieux doutes depuis peu sur Onfray) si c’est le ca et en toute logique, ils seraient tous les deux du niveau de Barbier. 😉. Il n’existe pas de faux compromis.

  82. Je ne suis pas un fanatique de Philippe de Villiers grand défenseur de la morale catholique devant l’éternel et des hauts faits et gestes de l’ost français – mais là en l’occurrence il a trouvé un angle d’attaque de la modernité en mettant en scène le changement civilisationnel en cours : l’ost numérique – la bataille du nombre contre l’esprit !
    Parce qu’il s’agit bien de cela : la digitalisation est une armée en campagne contre la liberté individuelle sous le faux prétexte de servir la cause de la liberté de l’esprit !

    Vous savez ce que c’est : on fait une alliance temporaire et on se retrouve pris dans une allégeance qui obère l’avenir !

    Toujours est-il que l’essai de Philippe de Villiers est évidemment beaucoup plus palpitant que les mignardises doucereuses, les confiseries et les calissoneries de Natacha Polony ! Halte aux sucrettes qui carient les dents et ne nourrissent pas le guerrier !

  83. Ce pataquès autour de Polony me laisse froid.
    En quoi se différencie-t-elle des autres éditocrates qui squattent nos médias? En quoi se différencie-t-elle fondamentalement d’Alain Duhamel ? De Christophe Barbier ? De Nicolas Demorand?
    La réponse saute aux yeux : en RIEN.
    Comme eux, elle mange à tous les râteliers, presse écrite, télévision, radio. Comme eux, elle a une vision au fond très soft, très mollement consensuelle de la politique, de la situation actuelle de notre monde. Passer du libéralisme social au socialisme libéral et vice-versa ne lui pose aucun problème.
    Je ne comprends pas cet engouement pour cette dame.

    • En effet, si vous en faites l’égale d’un Barbier, il est inutile de préciser que vous ne comprenez pas… 🙂

    • Polony mollement consensuelle ? Mmmh.

      Il n’y a qu’à regarder par où elle a commencé : quel éditorialiste tient les mêmes positions qu’elle sur l’école ? quel éditorialiste fustige les pédagogos (quand il sait très mais alors très très vaguement ce que ça veut dire) ?

      Et on peut prolonger… Quel éditorialiste défend des positions souverainistes ? Quel éditorialiste pourfend aussi régulièrement l’UE dans son principe même ? Quel éditorialiste donne régulièrement la parole à Onfray ? Quel éditorialiste ne traite pas les électeurs du FN en pestiférés sans soutenir (euphémisme) ledit parti ?

      Des noms, des noms !

      • Des noms ? Trois me viennent immédiatement à l’esprit : Onfray justement, Todd, Lordon.
        Todd n’est pas à proprement parler un éditorialiste. Sa présence régulière dans les médias fait de lui un assimilé.
        Lordon tient un blog. Il éditorialise donc régulièrement.
        Onfray? Il est un éditorial permanent à lui tout seul.

        • Dans « quel éditorialiste » (et j’aurais pu être plus vicieux en reprenant vos termes : « éditocrate »), il y a « éditorialiste ». Vous m’en citez trois qui n’en sont pas, malgré des contorsions aussi bien réalisées que si Roselyne Bachelot devenait danseuse étoile (rouge ?).

          Et je ne crois pas avoir lu sous la plume de Lordon ou Todd (Onfray, c’est plus compliqué) une critique précise des pédagogos.

  84. Quant à la déification en cours sur ce blog du statut d’agrégé, c’est franchement risible.
    Être agrégé montre simplement qu’à un certain moment de son existence, on a maîtrisé les codes nécessaires à l’obtention de l’agrégation. Ni plus ni moins.
    La maîtrise de ces codes ne garantit ni une intelligence supérieure (on connaît des agrégés bêtes à manger du foin), ni un ensemble de compétences qui feront de vous un bon enseignant (on connaît des agrégés enseignants exécrables, bordélisés par leurs classes au bout de 3 minutes de cours). La maîtrise des codes nécessaires à l’obtention de l’agrégation débouche donc sur une parfaite tautologie : elle ne garantit que la maîtrise des codes nécessaires à l’obtention de l’agrégation.
    Et vous appelez ça le Graal ? Laissez-moi rire.

    • Exemple canonique : Sartre recalé à sa première tentative (il ne voulait pas maîtriser les codes), reçu 1er l’année suivante (il avait appris à maîtriser les codes).
      Barthes n’a jamais passé l’agrégation. Il s’est trouvé en bute à l’opposition des agrégés de l’université de son époque, ce crétin de Raymond Picard en tête….
      Etc. Etc……

      • « Sartre recalé à sa première tentative (il ne voulait pas maîtriser les codes), reçu 1er l’année suivante (il avait appris à maîtriser les codes). »

        Oui, alors, ça c’est la mythologie sartrienne pour expliquer son échec.

        Et de toute manière, ne faut-il pas être sacrément con pour se présenter à un concours (quel qu’il soit) en ne voulant pas maîtriser les codes qui le régissent ? Révolutionnaire façon vévé !

    • Et voilà les inédits de Flaubert annoncés !

      Agrégation. La dénigrer, mais tâcher de l’avoir, si on peut.

      • Agrégation : vous ne comprenez pas. Je ne la dénigre pas, je la remets à ce que j’estime être sa juste place. Ni excès d’honneur, ni indignité.

        • C’est bien ce que je dis, vous enfilez les perles.

          « on connaît des agrégés bêtes à manger du foin »

          Sans blaaaaaaaague ?

          « on connaît des agrégés enseignants exécrables, bordélisés par leurs classes au bout de 3 minutes de cours »

          Noooon ? pas pôssible !

          • Eh bien alors? Si vous ne contestez pas ces deux points, pourquoi placer l’agrégation sur un piédestal?

          • D’où sortez-vous que je la place sur un piédestal ? Je ne fais que dire : « Agrégation. La dénigrer, mais tâcher de l’avoir, si on peut. » Je ne peux être plus clair : « la dénigrer », infinitif d’ordre.

          • Vous illustrez donc admirablement la célèbre sentence de Pierre Dac : « “Parler pour ne rien dire et ne rien dire pour parler sont les deux principes majeurs et rigoureux de tous ceux qui feraient mieux de la fermer avant de l’ouvrir.”

  85. Flo, je suis allé draguer une gonzesse à la table d’à-côté (succès mitigé : mais elle avait 60 ans), j’ai dû un peu décuver. Je reviens sur votre message.

    « Non, ce n’est pas le cas pour JPB puisqu’il a bénéficié d’un enseignement de qualité et de l’ascenseur social. »

    Là, j’ai toujours pas compris le rapport — mais ça viendra peut-être ce soir !

    « Gros nez ou pas, Polony en agrégée de Philo (ce qu’est Debray), je ne vous faisais pas le même topo… Voyez-vous ?
    Donc, s’attaquer à la classe journalistique pour légitimer une analyse qui n’est habituellement pas de sa première compétence – elle est journaliste – est pour le moins cocasse. »

    Aaaaaah ! Vous voulez dire qu’elle n’a pas la légitimité pour publier des essais sur ces sujets parce qu’elle est LM (comme notre CENSEUR !!!), à la différence de Debray, qui est philouzophe ? Mmmh… Mais vous fétichisez des concours là ! L’obtention de l’agrégation atteste ce qu’elle atteste, mais je me demande bien sur quel fondement vous en faites un passe-droit pour la parole (si j’ai bien compris ce message — ce qui n’est pas assuré vu mon état). Et du reste elle est citoyenne, c’est un motif bien légitime pour la ramener, et penser.

    • Je fais un passe droit sur le choix de lectures qui me sont proposées, j’exprime la raison de mes préférences de la légitimité de tel ou untel à aborder un sujet. Mais de qui parle-t-on ? Dieu le père ?.
      Je fais le choix de ne pas payer son ISF, j’en prends le DROIT. Je ne vais pas vous dire qu’elle a un gros nez quand je la trouve belle femme enfin !( Elle reconnaît du reste que ça lui a été utile pour être face à une caméra… bah oui)

    • « Je fais le choix de ne pas payer son ISF, j’en prends le DROIT. »

      Absolument, et je ne l’ai évidemment pas contesté. J’ai exprimé en revanche un étonnement (et j’insiste : un étonnement), en réaction au message (en partie) compris après avoir un peu décuvé, sur la manière dont vous fondez la légitimité des individus à tenir le crachoir. J’avoue ne pas voir pourquoi un ingénieur ne pourrait pas publier un essai intéressant sur le droit européen ou un agriculteur une bafouille revigorante sur le néolibéralisme. Le raisonneur n’a qu’une valeur heuristique pour discuter du raisonnement, jamais probante, crois-je.

  86. Eh ! vous les gros bonnets, mouillez-vous jusqu’au cou ! Il va faire un gros succès son opus riquiqui ou un gros plouf dans la baignoire à nouveautés filou-politiques ?

    • Riquiqui parce 18 x 11 cms et moins de cent pages ! Pas foulée du poignet …

  87. Après tout, Perelman n’a jamais fait que montrer qu’il connaissait quelques codes mathématiques.

    Et vous appelez ça le Graal ? Laissez-moi rire.

    • Eh oui… les choses n’attestent que ce qu’elles attestent. Surprise, surprise !

  88. Loi de Berland-Bear 19 mai 2021 At 15h48
    Mmmh… ce message ne référait pas vraiment à vous, Flo. Si vous voyez qui je veux dire.

    Pardon, non, je ne vois ce que vous voulez dire.
    Voulez-vous connaître le fond de ma pensée sur NP ?
    Je suis d’avance agacée que Josip puisse avoir raison à son sujet : qu’elle se mue dans la seule ambition d’occuper l’espace médiatique parce que la pauvreté par sa vulgarité du sujet de son essai qu’elle propose le signifie clairement. Je lis tous les jours des post d’anonymes au contenu rédactionnel qui vaut largement le sien, qui triturent et épuisent ce thème. Je m’arrête ici, je garde le reste pour moi.
    Cela étant dit, je ferais toujours volontiers l’acquisition de son avant dernier ouvrage, une idée assez originale et qui lui correspond qui marque encore une époque, avant ce virage qu’elle entreprend actuellement.

    • Ce message ne vous concernait, ni de près ni de loin. Il référait (comme chez Sau… non, rien, ça devient lourd) à un contributeur spécialisé dans le « je ne réponds pas à vos arguments passque vous zêtes vraiment pas zentil, très prétenssieux ». D’où :

      « Quand on attaque le raisonneur avec de la moraline plutôt que le raisonnement, hein, c’est rase campagne. »

      — — —

      « … qu’elle se mue dans la seule ambition d’occuper l’espace médiatique parce que la pauvreté par sa vulgarité du sujet de son essai qu’elle propose le signifie clairement. »

      Vous avez lu le bouquin ? Moi non. Mais je crois que sur la démocratie, pour peu qu’on définisse ça proprement, il y a des choses à dire — et hors des banalités. Regardez, tous les posts que je lance sur les organes politiquement irresponsables (justice, « préfets », Conseil d’État, UE…) ne recueille généralement aucun commentaire, au mieux Pierre me fait l’honneur d’un bon mot. C’est dire si le public est informé !

      • Non, et vous ne lisez jamais un livre avant de l’acheter. Je suis au regret de vous l’annoncer. Vous vous fiez au titre, à la quatrième de couverture, si vous n’aviez pas eu l’occasion lu une critique.
        Si les arguments de vente, en dehors de son pauvre titre ultra naze, sont Science Po comme Yvan Attal (vous voyez où je veux en venir, hein) et son agrèg de français, et sa casquette de rédac chef à Marianne : je n’en ai rien à braire.

        • Vous lisez vraiment les CV des gens dont vous achetez les bouquins (pour vous décider j’entends) ? Eh bah… pas moi ! Je me fie à la réputation. Et Polony en a une qui parle pour elle, ce n’est pas comme si elle n’avait jamais écrit. Et c’est précisément la raison pour laquelle je n’achèterai sans doute pas ce bouquin : tout est déjà dans Marianne !

          • Non, je ne lis pas les CV des gens avant de les lire ; raison de plus pour en trouver l’argument franchement pauvre. Vous dites exactement ce que je dis mon pauvre ami.
            Je vous redis ce que je disais à un autre récemment, vous n’appréciez pas de la même façon chacun des livres de l’oeuvre complète d’un auteur, il y en a certains que vous trouverez plus nazes que d’autres. Oui Polony a une plume, comme Gus a une plume, comme Sansèv a plume… Si celle de Polony est à se taper le ukh par terre ? Non, je regrette ce n’est pas non plus Brighelli.

          • « Non, je regrette ce n’est pas non plus Brighelli. »

            Vous, vous voulez écrire la prochaine critique sans complaisance de ce blog !

            (Si vous dites que nous sommes d’accord alors…)

          • Mais si le sujet réclame une compétence particulière, je m’attarde sur
            le CV. : )

          • Une « compétence particulière »… Mais oui mais c’est bien sûr !

      • Gloups, c’est la tournée générale aujourd’hui : *recueillent !

  89. Le message sur Polony va pouvoir rejoindre celui sur le projet d’établissement comme moyen de refondation antipédagogole de l’EN. His-to-ri-que !

  90. Loi de Berland-Bear 19 mai 2021 At 16h11
    Flo, je suis allé draguer une gonzesse à la table d’à-côté (succès mitigé : mais elle avait 60 ans), j’ai dû un peu décuver.

    Dites-moi : Hier, vous étiez pédé ou encore simplement bourré ?

    Madame Claude racontait qu’arrivée à l’âge de 40 an, elle avait pris la décision de ne plus se montrer nue devant un homme. Je la trouve sévère avec les femmes de 40 ans quand il m’apparaîtrait plus normal de renoncer à la bagatelle arrivé à 60 ou un peu avant.

    • « Dites-moi : Hier, vous étiez pédé ou encore simplement bourré ? »

      Ça fait deux fois que vous me sortez ça ! Non, je n’ai jamais été homosexuel (au plus grand désespoir d’une grande partie du Quartier latin et de quelques amis, mais pour le plus grand bonheur de ces dames bien sûr). N’écoutez pas les rumeurs calomnieuses qui m’entourent, elles viennent de jaloux !

      (Et mon intérêt (charnel) pour Driout procède précisément du fait que je n’ai jamais pratiqué le coït avec un homme : c’est le plaisir du dépaysement ! Mais il n’est pas octogénaire comme je me l’étais imaginé. Snif !)

    • « Je la trouve sévère avec les femmes de 40 ans quand il m’apparaîtrait plus normal de renoncer à la bagatelle arrivé à 60 ou un peu avant. »

      À ce propos, j’ai prévu de renoncer à toute vie sexuelle à 25 ans… il faut que je me dépêche !

        • Alors ça je ne peux pas ! (Fin, à moins de 2 grammes…) J’ai bien des appétits étranges, j’adore les vieilles méditerranéennes bien mises et un peu autoritaires, mais les cheveux courts c’est NON ! À ce compte-là, autant prendre un mec — je suis rue Soufflot d’ailleurs si vous passiez dans le coin…

  91. Initials BB a dit :
    « Le message sur Polony va pouvoir rejoindre celui sur le projet d’établissement comme moyen de refondation antipédagogole de l’EN. His-to-ri-que ! »

    Ok. Remettons donc ce sujet sur le tapis. Je ne sais pas si vous êtes enseignant. Moi, je ne le suis pas. Avant de venir traîner mes guêtres sur ce blog, j’ignorais à peu près tout du conflit instructionnistes vs pédagogistes. Je ne sais pas vraiment comment fonctionne un établissement scolaire. Je sais en revanche que le système se targue d’associer les enseignants à l’élaboration du Projet d’Etablissement. J’ai lu les textes. Attentivement. Je répète donc, sûr de moi (mais pas dominateur): RIEN, absolument RIEN n’interdit à des enseignants instructionnistes de proposer un projet d’établissement qui aille dans le sens de leurs voeux. Montrez-moi dans les textes la moindre virgule, le moindre alinea qui interdise une telle proposition, et je m’inclinerai de bonne grâce.
    Pourquoi des enseignants instructionnistes feraient-ils une telle proposition? Pour faire bouger les lignes. Pour provoquer le débat, éventuellement musclé. Pour secouer les cocotiers qui ont peut-être besoin de l’être. Pour libérer des paroles muselées.
    Le projet d’établissement, c’est une de ces failles que le système dominant présente à son corps défendant, et qui peut le mettre en sérieuse difficulté pour peu que cette faille soit exploitée intelligemment. Appelez-ça de l’entrisme (c’est une forme d’entrisme en effet) si vous voulez. Retourner contre lui ce que le système propose, c’est un grand classique de l’action concrète à l’échelle locale. Vous ne connaissez visiblement pas ces classiques-là. Vous ne connaissez pas les Yes Men. Vous êtes plus à l’aise avec la mise en oeuvre de l’article 50….chacun son truc.
    Retourner le projet d’établissement contre le système dominant, apparemment personne ne le fait. C’est dommage.
    J’aime beaucoup cette phrase de je ne sais plus qui saluant l’exploit inouï de je ne sais plus qui non plus : « Personne ne leur avait dit que c’était impossible, alors ils l’on fait ». Vous faites partie de ceux qui disent que c’est impossible, du coup vous voudriez dissuader autrui de tenter de le faire.
    Pour finir : l’ironie, la causticité, la volonté de briller à peu de frais n’ont jamais constitué un mode d’action politique. Tout au plus permettent-ils à ceux qui en usent d’apparaître brillamment superficiels et superficiellement brillants. Et ça, ça n’a rien d’his-to-ri-que. C’est d’une banalité….consternante d’inefficacité. De l’agit-prop de salon.

    Je le répète : montrez-moi dans les textes qui régissent le projet d’établissement quoi que ce soit qui démente ce que je dis.
    Et renseignez-vous sur les Yes Men.

    • « Remettons donc ce sujet sur le tapis. »

      Oh non, vous me donnez trop de boulot là ! Répondez d’abord sur Polony. (Et je vous dois deux réponses sur la « gauche » en plus.)

      « Vous faites partie de ceux qui disent que c’est impossible, du coup vous voudriez dissuader autrui de tenter de le faire. »

      Tt-tt : vous savez, ce que font les autres, hein… tant qu’ils ne viennent pas dormir dans mon pieu…

      « Je le répète : montrez-moi dans les textes qui régissent le projet d’établissement quoi que ce soit qui démente ce que je dis. »

      Il y a la loi et il y a le réel, Josip. Je crois qu’un contributeur particulièrement brillant, le genre de génie qu’on ne rencontre qu’une à deux fois par siècle, vous avez expliqué sous la forme d’un long apologue (truffé de fautes d’orthographe si ma mémoire est bonne) pourquoi une telle chose ne pouvait arriver. Je vous le retrouverai ce soir — si je tiens encore debout.

  92. @Initials BB

    Spécial dédicace, un texte que vous reprendrez certainement à votre compte :

    Je m’fous des autres, y’m’servent à rien
    J’ai pas d’parents, j’ai pas d’copains
    Pas d’poisson rouge, pas d’chat pas d’chien
    Y’a que quand je suis seul que je suis bien

    J’ai l’type athlétique enveloppé
    C’est juste le genre de mec qui m’plait
    Comment penser un seul instant
    Que quelqu’un puisse m’aimer autant

    Je m’aime, oh oui, je m’aime
    Je m’aime, oh oui, je m’aime

    Avec passion avec ivresse
    Dans mon regard plein de promesses
    Je vois passer des paquebots
    Quand on s’aime il fait toujours beau

    Pour m’envoyer en l’air, j’ai un blocage
    Quand j’vois tout c’qu’y’a à déplacer
    J’aimerai en prendre que la moitié
    Laisser le reste pour un autre voyage

    Le soir, tout seul, je m’émoustille
    Des heures nu devant mon miroir
    Ça m’rend fou quand j’me déshabille
    Que tout ça soit à moi, j’peux pas y croire.

    Je m’aime, oh oui, je m’aime
    Je m’aime, oh que je m’aime

    Avec furie et volupté
    Quand j’m’aperçois que j’suis si beau
    Mon œil s’allume comme un fourneau
    Quand on s’aime on a toujours chaud

    Je m’aime, oh, je m’aime
    Que je m’aime, que je m’aime!

    Ca finit par être un problème
    Quand je suis seul avec moi-même
    Faudrait quand même que j’me surveille
    J’entends d’ja plus rien d’une oreille

      • Allez, oui, cette fois je vous fais la morale pour de bon : j’ai trouvé votre réaction aux deux commentaires critiques du roman de Brighelli franchement dégueulasses, bouffie d’un complexe de supériorité à gerber. Vous vous souvenez de ma remarque sur l’odeur du sang? Eh bien je crois Bien que vous l’aimez vraiment , cette odeur. Et il n’y a pas de quoi se vanter.

  93. Initials BB, pour la x ième fois : j’ai lu les textes. Aucun conseil d’administration d’établissement scolaire ne peut s’opposer à une proposition qui serait faite dans le respect de la loi.
    Cette proposition fera l’objet d’un vote. Avant le vote, il y a nécessairement débat. C’est lors de cette phase de débat qu’il peut se passer des choses amusantes.
    Qu’au bout du bout le vote soit défavorable, je n’en doute guère. Mais le débat….quel coup de pied dans les fourmilières ! Quel pavé dans la mare !

    • « Initials BB, pour la x ième fois : j’ai lu les textes. »

      Tsss… vous feriez mieux de lire LE texte !

      • Initials BB, je vous ai dit que je n’étais pas enseignant. C’est tout ce que vous saurez sur mes activités professionnelles.
        Pouvez-vous me dire si vous, vous l’êtes?

        • (« LE texte » = le texte composé par le brillant esprit dont j’ai rappelé la mémoire, qui vous expliquait pourquoi, dans les faits, une quête comme celle que vous rapportez était vouée au(x) suicide(s). Les projets d’établissement sont un gadget issu de la Meirieuserie — vous pensez une seule seconde que la guêpe serait assez folle pour introduire le ver dans le fruit ? Si oui, vous ne pouvez qu’être extérieur à la boutique.)

          Je suis fonctionnaire (stagiaire) dans un établissement public d’enseignement supérieur. Mais je ne vois pas bien l’intérêt de votre question : pourquoi cette obsession sur les raisonneurs ?

          • Ma question avait un seul objet : savoir si vous aviez une expérience supérieure à la mienne (donc supérieure à zéro) dans un collège ou un lycée.

  94. Le métier d’amuseur public étant mieux payé que le métier d’attristeur public on va y aller doucement la prochaine fois !

    • Pierre, il m’arrive de marcher sur vos plates-bandes d’esprit le plus drôle de ce blog, mais sachez que je suis d’une dévotion filiale à votre endroit — et que je ne m’appelle pas Œdipe.

  95. Vous êtes donc 15 rue Soufflot à m’attendre devant l’école des secrétaires de direction ? Pas de jolie brune, pas de jolie blonde à l’horizon ? J’arrive alors …

    • Presque ! Au 16, au bar du même nom. Il y a bien un trio de jeunettes qui ne demandent qu’une présence virile, mais rien ne saurait me faire plus plaisir que vous rencontrer, Pierre.

  96. Trop tard. Après avoir revu les immortels premiers chapitres de « Soleil noir » et quelques réflexions de M’sieur Brighelli sur Polony, j’allais ironiser facilement sur le pigiste qui lèche la main attribuant les papiers pour redevenir persona grata, sur la journaliste très ordinaire qui croit que le cuir lui donne une personnalité, et sur ces profs sans complaisance soucieux de plaire à un autre prof un peu plus connu. Je pensais même ricaner sur Le comité invisible et le groupe Tiqqun, peut-être aussi évoquer Asensio, et faire l’éloge du grand Monteilhet. Dommage. C’était, comme les chapitres, billets et avis prétextes, écrit avec de l’opium sur des feuilles de plomb, dans le registre « Achat vérifié » chez un vendeur que j’appellerai Penthésilée, quand les chroniqueurs se prennent pour des intellectuels.
    Too late !

    • Bear est certainement autre chose qu’un petit joufflou à la Daniel Balavoine !

      • Dites pas ça ! Si par le plus grand des malheurs vous deveniez mon légataire universel, je veux ceci comme épitaphe :

        Et partout dans la rue
        J’veux qu’on parle de moi
        Que les filles soient nues
        Qu’elles se jettent sur moi
        Qu’elles m’admirent, qu’elles me tuent
        Qu’elles s’arrachent ma vertu

        • Elle est un peu longue mais les demoiselles se rappelleront pourquoi.

    • 🎵
      Qui est-ce qui viole les filles
      Le soir dans les parkings ?
      Qui met l’feu aux buildings ?
      C’est toujours les ARABES !
      🎵

      • J’espère quand même que vous n’avez pas la voix criarde et haut perchée de Balavoine – c’est une cause de divorce assuré avant même la consommation du mariage.

        • Je vous ai déjà dit pour ma voix : quitte ou double. Elle est très versaillaise (surtout lors des premiers rendez-vous) : si elle n’insupporte pas c’est b(r)anco, sinon… Mais rassurez-vous : mes « ex » l’adorent !

          • Pour vous donner une idée (mais je creuse ma tombe) : mes amies trouvent — je reste incrédule — que j’ai la voix de Jacques Dutronc dans « J’aime les filles »…

          • Initials BB a dit : « ma voix (
            ..) est très versaillaise. »
            Nooooooon! Mais quelle surpriiiiiise!
            Allez savoir pourquoi, je ne suis pas du tout étonné.

  97. c’est parti du jardin du Lux, puis ça remonte maintenant rue Soufflot ! ça va finir où ? au Panthéon, entre deux tombes ?

  98. Pierre ?!? Est-ce vous le vieux monsieur qui vient de me lancer un regard lubrique et des gestes obscènes ?!?

  99. josip : bravo pour la « special dédicace » ! ça fait du remplissage en l’absence de Lormier…

  100. C’est mon grand kif en soirée : que des gars qui ont fait l’École alsacienne ou Sainte-Marie de Neuilly prennent le petit bouseux que je suis pour un des leurs. Et quand ça arrive, je dis toujours que mon père est neurochirurgien et ma mère avocate ! Reste à savoir si l’affaire va finir Rastignac ou Rubempré…

  101. « spécialE », « accéléréE » : féminin escamoté (sans E) = un signe (al) ?

  102. Pierre, comme vous m’avez posé un lapin, j’ai quitté le Soufflot. Je suis à la Contrescarpe, c’est noir de monde ! (Mais des blancs rassurez-vous.)

  103. une halte à la Contrescarpe, là où les clochards dansaient en rond ; mais c’est fini, MonAnne a fait raser l’endroit !
    une halte dans vos délires à lak, qui font baisser les performances de Driout !
    allez, tchao bonsoir, bonne cuve.

  104. En 16 ans, je n’avais jamais rien censuré sur BA. J’y ai même laissé des injures et des menaces de mort qui m’étaient destinées.
    Il y a un début à tout. Quand ça vise non pas ma pomme mais celles de deux personnes qui ont eu l’amabilité de faire un compte-rendu d’un livre non publié (et qui ne le sera pas, ça devrait rassurer Hervé, qui a envoyé hier le dernier coup de pied de l’âne), j’ai le droit de les préserver. L’individu qui a supposé que j’avais sélectionné un quelconque fan-club pour écrire ces articles est un gros khonnard — et rien d’autre. Et je sanctionnerai chacun de ses écrits dès qu’il sortira des bornes de la bienséance

    • Et bien sanctionnez-moi, allez-y.
      Je maintiens que l’intro de Sansèv’ est un grotesque plagiat, reprenant sous sa jolie plume le phénomène d’oubli inhérent à la majorité des Goncourt qu’il m’avait été donné de lire dans je ne sais plus quel article, quelle chronique, ou commentaire. Esbroufe.

      Vous vous imaginiez quoi au juste ? Que la majorité absolue des commentaires serait dithyrambique ?

      • @Flo
        Je ne suis pas certain que ce soit vous que notre hôte a dans le collimateur. Hier j’ai moi-même écrit ceci, qui s’adressait à quelqu’un d’autre que vous: « J’ai trouvé votre réaction aux deux commentaires critiques du roman de Brighelli franchement dégueulasse, bouffie d’un complexe de supériorité à gerber. »

        • Salut,

          Josip, c’est le jeu dès lors qu’un article est ouvert aux commentaires !
          Ou JPB se tient à sa règle de ne pas censurer ou il se tait sur cette supposée liberté d’expression.

        • Vous n’étiez pas encore présent, mais vous auriez eu l’occasion de constater que sa règle de non intervention est à géométrie variable. Sansèv menaçant JPP de poursuites judiciaire s’il ne supprimait pas un commentaire qui insultait son pseudo (si si) et JPB de s’exécuter illico Macias en modifiant le dit commentaire, se répandant en excuses et en consolations auprès d’elle.

    • On accepte une relative petite popularité sans aucun travers ?
      Quel est votre concept : « je veux bien vivre mon quart warholien mais je porte des lunettes, faut pas me taper » ?

    • Quant à Hervé, que vous avez parfois remercié pour la critique d’une film, d’une expos, il s’est pris des tombereaux de critiques, d’insultes, même sa moitié devenue maman profitait de la vague pour pas un rond quand sa plume dérapait. Et vous n’interveniez pas, et pourtant j’ai le souvenir de vos mise en garde à l’endroit Hervé lui recommandant la prudence quand il se permettait d’aborder le sujet d’une épouse d’un intervenant. Quel est le problème ? Votre garde rapprochée, pas ce cercle éloigné auquel appartient Sansèv’ et Gus, mais ces proches dont fait partie Pascale feu Dobo qui décidederaient peut-être de qui mérite ou non votre bienveillance ?

      Seraient-ce vos vieux démons qui vous rappellent à leur souvenir, et qui prennent un peu trop le dessus, mon cher Jean Paul ?

      • Allez, une hémorroïde supplémentaire, une !

        Entre la critique d’une expo d’Hervé et de Sansèv, je préfère celle d’Hervé et de très loin.

  105. Lamentable d’avoir supprimé les commentaire d’Hervé, de Loi Berland-Bear… Et le mien sur la fabrication d’un Damas : )

  106. @ Josip Gavrilovic

    Flemme de tout lire, mais je réponds volontiers à votre questionnement sur le projet d’établissement.
    Ce que vous dites est juste mais se heurte au réel.

    Avec deux collègues et amies, lors de la refonte du projet d’établissement, nous avons conduit une réflexion très complète allant bien au delà des déclarations d’intention, afin d’envisager, jusque dans les détails de sa mise en oeuvre, l’étalement sur 3 ans des classes de 6ème 5ème pour les élèves les plus faibles (avec effectif réduit et programmes adaptés).
    Il était prévu des passerelles dans les deux sens (sortie ou entrée en cours de cycle). On avait étudié les critères de recrutement : exclure de ce dispositif les élèves souffrant de handicap cognitif au profit de ceux « normalement intelligents » mais en échec du fait d’une scolarité du primaire « hasardeuse » et qui pouvaient être « rattrapés ».
    Nous nous proposions de reprendre à la base les savoirs fondamentaux élémentaires (lire et comprendre, écrire et être compris, choisir et utiliser les opérations, tracer, etc.) en s’accordant des allègements sur le reste moins essentiel.

    La direction nous a fortement incité à poursuivre ce travail.
    Lorsque nous en présentions l’évolution au cours des réunions plénières, les collègues pédagogo nous défonçaient.
    L’argument principal, de haute tenue intellectuelle, était « Mais te rends-tu compte de l’humiliation que tu ressentirais si on te disait que tes enfants sont intégrés dans un tel dispositif ? ». On a beaucoup prononcé le mot « stigmatisation » (sans en connaître le sens premier), etc. Une autre question était « Oui, mais quel prof acceptera de se confronter à des classes aussi particulières et potentiellement difficiles ? ». Nous étions évidemment volontaires (maths, français, histoire-géo). Et là « Oui mais que se passera-t-il si vous quittez l’établissement ? ». Je vous épargne les autres mesquineries.

    Nous avons tenu bon et la direction a feint de s’intéresser à notre travail, nous recevant parfois pour en parler. Elle est même allée jusqu’à contacter (ou prétendre le faire ?) les Hautes Instances du Rectorat (dégoût ?) qui a donné son aval à l’hypothèse en trouvant une « case réglementaire ».

    Puis est venu le temps des votes au CA, par tranches de projets.
    Et là, tous se sont ligués contre nous en dehors de quelques délégués parents d’élèves hétérodoxes ou profs rebelles à la bienveillancitude.

    Cette anecdote se déroule 5 ou 6 ans en arrière, guère plus.
    Toujours penser que ceux qui veulent sauver l’école des apprentissages sont désormais largement minoritaires.

    En conclusion, on a créé des classes avec exigences diminuées mais 6 h de rugby par semaine, des dispositifs de reconquête de l’estime de soi, fait mille déclarations avec la main sur le coeur, et autres fariboles que je vous laisse imaginer.
    Et le projet a été accepté à l’unanimité ou presque.

    Une dernière anecdote (peut-être déjà racontée ?) :
    Lors d’un conseil de classe de fin d’année nous examinons le dossier d’une élève normalement constituée mais en échec très sévère dans toutes les matières. Durant toute l’année, elle a été prise en charge par le « camp du bien » dans un de ces dispositifs délirants et dégoulinant de bons sentiments (mais payé en heures sup, faudrait pas déconner non plus, charité bien ordonnée etc.). On en fait le bilan. J’interviens « Ben si on regarde le résultat elle a plafonné toute l’année dans le dernier décile de la classe et ce dans toutes les matières. C’est beaucoup d’argent foutu en l’air sans résultat (sauf pour les cuisinistes qui sont intervenus dans vos domiciles). »
    La réponse a été définitive : « Oui, c’est vrai. Mais désormais elle n’en souffre plus ! ».
    Tout est dit, non ?

    • Merci de votre réponse éclairante et circonstanciée. Dans mon message que vous avez bien voulu lire, je disais que l’issue du vote défavorable à votre initiative ne faisait guère de doute, et que la phase précédent le vote (la phase de discussion) me semblait apte à secouer le cocotier. Est-ce que ça a été le cas? Est-ce que ça a un tant soit peu provoqué des prises de conscience ?
      Autre point crucial, le positionnement du Chef d’établissement. Il semble avoir retourné sa veste au cours de l’élaboration du projet. Avez-vous pu savoir ou comprendre pourquoi ?

      • Dans la réalité, le « camp du bien » a été soudé lors de tous les débats.
        Vous savez fort bien qu’on ne peut jamais faire sortir une personne de son système de croyance (les ânes volants ou l’HCQ) par la rationalité.
        Lorsqu’un membre se sent ébranlée dans ses conviction et vacille, le groupe le perçoit et le réconforte.
        Souvent en utilisant des processus de victimisation (« Il dit ça parce qu’il t’en veut »), des attaques ad hominem (« Oui ! mais c’est un fasciste ») ou des procès d’intention (« Dans le fond, l’élitisme est une forme d’eugénisme abject »), etc.
        Donc : effet NUL !
        On a rêvé un hiver d’un monde meilleur avec mes copines, le camp du bien s’est encore plus convaincu de notre vilénie.

        La direction a manoeuvré avec talent. Elle nous a incité à créer notre « groupe de travail sur un sujet spécifique » auquel elle a parfois participé. Ainsi, nous n’avons pas tapé l’incrust’ dans les autres groupes et n’avons pas modéré les propos les plus grotesques ou calmé les ardeurs les plus brûlantes.
        Elle a présenté notre projet en CA, en apparence avec neutralité, après avoir expliqué en sous-main qu’elle y était défavorable. Les votes ont lieu à main levée, chacun attendant de voir l’avis de la direction avant de s’exprimer … (les profs sont des veaux serviles, hélas sans tête ce qui exclut leur usage en cuisine de bouchon lyonnaise)
        Habile !

  107. Quel que soit l’objet de connaissance, l’apprentissage fait souffrir. L’essentiel est d’apprendre joyeusement à s’en passer.

    Vive les pédagols !

  108. Encore merci de votre témoignage.
    Mais j’ai encore une question : grâce à Dugong l’année dernière, j’ai découvert avec consternation les évaluations qui attribuent à nos élèves (de CM1 me semble-t-il ) un classement (à l’echelle européenne) catastrophique et très alarmant en calcul et en maîtrise de la langue. Je suppose qu’il y a 5/6 ans, quand vous avez mené votre action, les évaluations donnaient déjà des résultats alarmants. Les avez-vous utilisées pour tirer la sonnette d’alarme et expliquer votre démarche ? Si oui, comment ces évaluations ont-elles été reçues par votre opposition pédagogiste ? Meme chez les pédagogistes extrémistes, n’y a-t-il pas une limite à l’aveuglement ?

    • Sauvez les lettres, organisation à laquelle j’ai appartenu dès sa création, a sonné l’alarme dans les années 1990. Qui nous a écoutés ?
      Voir https://www.sauv.net/

    • Vos questions sont sensées mais montrent une méconnaissance bien pardonnable du monstre.

      Longtemps ils sont restés dans des postures de déni même face aux évidences.
      Ils nous nommaient les « déclinistes ».

      La réforme Belkacem acte au final le constat, mais en secret. En gros, elle a consisté à constater qu’il fallait faire en 3ème ce qu’on faisait en 4ème auparavant (je schématise et caricature, c’est plus complexe). Mais c’est évidemment resté tacite et lorsque nous nous sommes élevés contre la réforme ce fut un bordel terrible. Nous avons été menacés, on nous a envoyé des IPR en mission d’intimidation.
      J’étais en fin de carrière, je me suis régalé !
      Les profs sont des veaux (bis) qui ne mesurent pas à quel point ils sont en réalité intouchables (surtout avec la modif’ du système d’inspection) la plupart a baissé la queue.
      Le plus drôle est que ce combat a réuni les syndicats du camp du bien avec les instructionnistes mais pour des raisons opposées, les uns jugeant la réforme trop laxiste, les autres pas assez et ne mettant pas assez en avant « les moyens » (un leit motiv’ habituel) ! On m’a même proposé de prendre des responsabilité à la CGT (un des plus grands moments d’anthologie de ma carrière !)

      La réforme du BEPC et les consignes de correction strictes ont permis de continuer à obtenir un taux de réussite impressionnant avec des sujets qui en apparence actent d’un niveau décent. Sauf qu’en faisant le quart du sujet qui est niveau primaire et en répondant des conneries aux autres questions (« Toute tentative de résolution sera valorisée »)
      on obtient 8/20. Et que les épreuves orales dont la moyenne tourne à 14/20 et l’évaluation continue suffisent pour atteindre la moyenne.

      Arrive ce nouveau bordel d’évaluation par compétences.
      On note « acquis » « en voie d’acquisition » ou « non acquis » des points spécifiques des savoir-faire exigibles. Par exemple « Utiliser les outils de calcul pour résoudre un pb ».
      Et ce dans n’importe quelle matière. Et le prof de sport mettra un « acquis » à tous les élèves parce qu’ils sont capables de faire la moyenne de deux chronos sur des 100 m. Et celui-ci aura autant de poids dans la machine infernale Pronote (le logiciel de synthèse dont le fonctionnement est secret) que les 10 évaluations « non acquis » du prof de maths !

      Et donc tout va bien. Après avoir utilisé des thermomètres faux, on a les a cassés.

      Survient le coup de grâce :
      Voir https://www.liberation.fr/france/2020/12/08/niveau-en-maths-et-en-sciences-la-france-s-enfonce_1807926/
      Je ne travaillais plus cet automne. Je ne sais pas ce qu’il s’en est dit.
      je n’ai ni haine ni admiration pour Blanquer (contrairement à certains ici !). Je lui reconnais le SEUL mérite d’avoir accepté d’admettre et de diffuser la débâcle. Pour le reste il est mou du genou, et j’ai peine à lui en tenir une immense rigueur. C’est un r^ve de croire qu’unministre a du pouvoir dans une machine aussi gigantesque et sclérosée

      Le système est « tenu » à tous les échelons par le courant pédago bienveillant (« Tous ont le droit de réussir, sinon ça les rend malheureux. Donc n’enseignons plus rien afin qu’ils y parviennent »).
      Ajoutons pour des raisons financière masquées sous celui de « l’intégration sociale » l’arrivée dans nos classes d’enfants souffrant de handicaps parfois lourds (déficits cognitifs, autisme, dévastation psychologique etc.) et l’injonction de faire de la différentiation. Enseigner simultanément des savoir différents par des méthodes différentes à un gosse HPI, à un paresseux pathologique, à un môme ne parlant pas français, à un gosse défoncé du matin au soir, à un enfant souffrant d’alcoolisation foetale, etc. Et ce, dans une classe de 30 élèves adossés sur les rézosocios et youporn.
      Et pour améliorer le tableau le recrutement de jeunes profs qui sont des billes disciplinaires. Même avec une pince à linge sur le nez le jury n’arrive plus à pourvoir tous les postes mis au concours dans les matières scientifiques tant les salaires sont merdiques, l’image du prof dégradée et les conditions de travail en début de carrière trash, avec la garantie d’être expédié à l’autre bout du pays dans les territoires perdus de la république.

      J’aimerais voir ceux qui en ces colonnes lui chie à la gueule en situation. Pas pour autant que c’est un ange ni que j’approuve toutes ses actions, et largement pas. Mais force est de constater que son pouvoir réel est très limité. C’est d’ailleurs hélas le cas plus généralemant de la nouvelle « gouvernance » des nations dans le cadre de la mondialisation.

      La réponse ancienne a longtemps été : « Le traitement actuel n’est pas efficace parce qu’il n’est pas appliqué avec encore assez de rigueur ! »
      Blanquer affirme (trop) timidement la volonté de revenir à un peu plus de raison dans les méthodes. Le mettre réellement en oeuvre est une autre histoire … Contre combien de divisions et avec qui ? Avec quels moyens, quelles compétences ? etc.

      En ces lieux s’est longtemps exprimé une sainte laïque (un peu casse-couille comme tous les grands mystiques, mais j’ai néanmoins pour elle une admiration sans limite. Bisous Cat’). Elle a rédigé des manuels de lecture écriture en grande section et début de primaire d’une qualité éblouissante. Les expériences en vraie grandeur ont montré une efficacité exemplaire.
      Mais la « liberté pédagogique des équipes » et l’endoctrinement sont tels qu’ils ne sont pas utilisés au profit de

      Votre dernière question est terrible.
      Ne voyez-vous pas dans l’histoire tous les aveuglements pouvoir perdurer contre les évidences lorsqu’ils sont fondés sur des idéologies ? Ai-je besoin de vous donner des exemples ?

      L’être humain dysfonctionne par nature. Et souvent pour des raisons définitivement valables du point de vue anthropologique. On peut trouver des avantages évolutif à la plupart des biais cognitifs. Souvent, une économie d’énergie dans les cas les plus fréquents au prix d’erreurs terribles à la marge. Et nous en sommes TOUS là. L’intelligence ou la culture ne font que déplacer vers le haut le lieu de leur exercice et les rendre moins grotesques.
      En ce lieu où l’humilité est rare, peut-être pas con de le rappeler.
      C’est d’ailleurs un exercice d’hygiène personnelle de beaucoup traîner parmi les pauvres d’esprit. Les défaillances de leurs comportements ou raisonnements nous sautent au visage. De ce fait on peut les conceptualiser et s’apercevoir que nous ne sommes pas indemnes.
      Pas pour autant qu’on s’en préserve, mais peut-être peut-on alors plus facilement accepter de les reconnaître lorsqu’on vous les jette à la gueule ?

      C’est tout en vrac ci-dessus, tapé au fil de la rage d’une vie de combat. Parmi les humbles au lycée technique en génie méca puis au milieu du tout venant (et dieu sait qu’il en venait de bien étranges …) au collège en maths.

      • Merci beaucoup, Monsieur. Ça vous fera certainement une belle jambe, mais permettez-moi de vous assurer de mon respect.

        • Non ! c’est bien aimable de votre part et ça me touche.

          Par chance, je suis resté prolo dans l’âme, ça aide à moins souffrir. D’autant que le bar PMU a ré-ouvert ses portes, la Jupiler coule à flots, pisseuse à souhait. J’en sors. Le 7 gagnant dans la quatrième en nocturne de Vincennes demain, mon pote Momo a un tuyau, je vous en fait profiter.

  109. Le chois des spécialités au lycée fait l’objet d’une note de la depp (sur papier jauni) :

    « La doublette la plus fréquente en terminale est la très classique mathématiques, physique-chimie, issue pour moitié de la triplette mathématiques, physique-chimie, SVT. C’est la doublette avec la plus importante surreprésentation d’élèves d’origine sociale très favorisée. »

    Tu m’étonnes !

    https://www.education.gouv.fr/des-choix-de-specialites-plus-classiques-en-premiere-comme-en-terminale-pour-les-eleves-d-origine-323282

  110. Oubli d’un mot (et pas mal de fautes, mais je suis inculte et un gueux non agrégé, donc …) :
    « Mais la « liberté pédagogique des équipes » et l’endoctrinement sont tels qu’ils ne sont pas utilisés au profit de bouses. »

    Et puis à la relecture j’ai été saisi d’une crise de colère …

  111. Le « tout venant bien étrange » est la preuve que des « intelligences extraterrestres » sont parmi nous. Vu les limites drastiques des vagabondages intergalactiques, il ne peut s’agir que d’êtres chtoniens, inféodés aux maigres bêtes de la nuit, remontés à la surface par on ne sait quels maléfices.

    • Le culte de Cthulhu …

      Peu savent à quel point nous sommes soulagés d’avoir quitté le Titanic. Même si, vous comme moi, devons subir quelques nuisances d’une autre nature. Elles sont trivialement liée à notre condition humaine et, au final, plus acceptables.

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