Christian Houge, Shibari II, Ukirimono series, 2007-2018


« Le lien mordant mes chairs boursouflait mon corps. L’homme était habile. Du début jusqu’à la fin, dans un beau mouvement, ses gestes furent parfaits. Tous ses doigts remplissaient fidèlement leur rôle et je paraissais l’objet d’un tour de magie.
Je n’arrivais pas à me figurer l’aspect pris par mon corps. Pour le savoir, je ne disposais que de la vitre de la bibliothèque.
Mes bras étaient attachés dans le dos au niveau des poignets. Mes seins, difformes, écrasés, mais leur extrémité avait légèrement rosi comme s’ils désiraient être caressés. Le lien qui serrait mes genoux fléchis contre mes cuisses et mon bassin ouvrait largement mon entrecuisse. Au moindre mouvement pour le refermer, il serrait un peu plus, s’incrustant dans mes muqueuses les plus secrètes. La lumière pénétrait profondément dans des replis qui n’avaient connu jusqu’alors que les ténèbres. (…)
Mon reflet sur la vitre avait l’apparence d’un insecte en train de mourir. »

Hôtel Iris, bien sûr. Yoko Ogawa, of course. La plus grande romancière japonaise aujourd’hui, prix Nobel demain. À moins que certains passages sulfureusement froids de ce roman déjà ancien (1996) ne la desservent auprès des jurés du prix suédois. Mais qu’est-ce que les Suédois connaissent à l’art d’attacher son semblable ?

Evidemment, dans ce passage, tout tient à ce reflet, à peine discerné, dans la bibliothèque vitrée. Comme si la femme ficelée était un volume ajouté aux autres. Après tout, le protagoniste mâle d’Hôtel iris est traducteur professionnel, il vit au milieu des livres. Un volume est aujourd’hui généralement collé, mais les livres anciens, ou certaines éditions de luxe, sont cousus — et la couture est un cas particulier, quoiqu’extrême, du kinbaku. Voir ce qui se passa à la fin de la Philosophie dans le boudoir. Après avoir fait foutre Mme de Mistival, la mère d’Eugénie, par un valet vérolé, Dolmancé déclare :
« Il faut qu’Eugénie vous couse avec soin et le con et le cul, pour que l’humeur virulente, plus concentrée, moins sujette à s’évaporer, vous calcine les os plus promptement. »
Dont acte. Mme de Mistival « crie comme un diable » pendant l’opération. Je veux bien le croire. Et de conclure : « Adieu, chevalier, ne vas pas foutre Madame en chemin, souviens-toi qu’elle est cousue, et qu’elle a la vérole… »

L’association du ficelage et du sexe n’est cependant pas obligatoire. Kinbaku est le terme japonais traditionnel, que shibari a peu à peu remplacé. Quant à bondage, c’est le mot anglo-saxon : il est ironique de constater que sin vous interrogez Google Images sur ces trois quasi-synonymes, vous n’avez pas du tout les mêmes illustrations qui vous sont proposées —ô et que bondage vous amène tout droit vers un univers sexualisé, qui n’est pas du tout dans l’esprit du kinbaku classique, où seule importe la réalisation d’un objet d’art aussi bien ficelé que possible — d’où l’allusion, dans un paragraphe précédent, au « raphia plastique » qui sert à emballer les cadeaux . Et on sait que le paquet-cadeau est au Japon une discipline en soi, avec des boutiques spécialisées.

Attacher (en dehors du fait que c’est la réalisation effective de l’« attachement » affectif) ne relève donc pas entièrement du sexe, mais de l’abandon, du consentement à ne plus être qu’un objet. Et si possible, un objet d’art. Hans Bellmer ficèle ainsi sa compagne Unica Zürn — si bien qu’André Breton choisit cette image du corps méconnaissable comme couverture de la quatrième livraison de sa revue Le Surréalisme même. Peu de doutes que Breton, fort moraliste et quelque peu puritain, à sa manière, ne voyait dans cette image qu’un objet esthétique et énigmatique, combinaison qui est l’essence du surréalisme.
On sait que ça ne se terminera pas bien pour Unica Zürn, qui ne sort de Sainte-Anne, en octobre 1970, que pour se rendre chez Bellmer et s’y défenestrer — du sixième étage. Devenir objet est un jeu dangereux, où l’être s’abolit jusqu’à la chose — et ne supporte plus d’être. L’amour flirte volontiers avec cette recherche de l’abolition de soi — et y succombe.

C’est le mécanisme de toutes les combinaisons sado-masochistes. « Lorsqu’on me brutalise, écrit la narratrice d’Hôtel Iris, lorsque je ne suis plus qu’un bloc de chair, naît enfin au fond de moi une onde de pur plaisir. » Que dans la culpabilité inhérente à bien des masochistes ¬–mais qui n’est pas systématique — il y ait la recherche désespérée d’une solution finale n’est pas douteux. L’intérêt est de se rapprocher le plus possible de l’annihilation, sans s’y dissoudre — reculant sans cesse la limite du non-Moi.

Reste que le kinbaku donne des résultats esthétiquement satisfaisants — et terrifiants en même temps. Voir les photos superbes et glauques d’Araki Nobuyoshi — par exemple celle-ci… Quant à savoir s’il s’agit d’une dégradation de la femme, ou de l’exaltation d’un objet d’art, je la laisse à plus savant que moi. Je sais simplement que dans les formes extrêmes de l’esclavage, dont le shibari est la manifestation plastique, une liberté particulièrement un bonheur de la reddition se font jour. Et je laisse aux censeurs la jouissance d’affirmer que ce n’est pas digne.

Jean-Paul Brighelli


113 commentaires

  1. « Attacher (en dehors du fait que c’est la réalisation effective de l’« attachement » affectif)… »

    « S’attacher » est un verbe pronominal; »attacher » n’est pas un verbe pronominal.

    Madame Pinchon , « la plus grande grammairienne du vingtième siècle » ne contredirait pas Lormier.

  2. « mes genoux fléchis contre mes cuisses »

    C’est une bonne traduction ?

    J’ai du mal à me représenter ça;il faudrait demander à Cécile B. de regarder l’original et de proposer une explication…ou une autre traduction.

    • La rotule n’est pas l’articulation ! Herméneutique à deux balles.

      genou – nom masculin : Partie du corps humain où la jambe s’articule avec la cuisse.

        • L’articulation — le genou — collée à la cuisse donne l’amplitude d’un mouvement poussé à son extrême.

          • Les Japonais et les Japonaises mangent à des tables basses,ils ont l’habitude de replier les jambes sous les cuisses…Passé un certain âge,ce doit être difficile;le shibari,ce n’est pas pour les arthrosés.

            Question annexe:y a-t-il des femmes qui shibarisent des hommes ?

            Deuxième question:si le Maestro avait accepté de se faire enculer par Mauzi,aurait-il fait carrière à l’Université ?

            Aurait-il fini professeur au Collège de France ?

  3. « Mes seins, difformes, écrasés, »

    Je suppose que,en temps ordinaire,ils ne sont pas difformes;ils sont rendus difformes par les liens qui les serrent.

  4. Christian Houge, Shibari II, Ukirimono series, 2007-2018

    Ukirimono ou Okirimono ?

    Okirimono= cadeau

    Pour qui le cadeau/

  5. L’artiste du shibari aurait pu travailler chez Ikea:

    « I became other things as well. A table, a shoe cupboard, a clock, a sink, a garbage can. He used the cord to twist my body into these shapes, tying my arms and legs, my hips, my chest, my neck. He worked quickly, binding wrists to drawer pulls, hips to doors, fingers to knobs. The cord obeyed him, and he used it to bend and tie me into whatever shape was in his head. »

    Transformer une meuf en placard à chaussures,faut le faire !

  6. « La lumière pénétrait profondément dans des replis qui n’avaient connu jusqu’alors que les ténèbres. »

    Et j’te dis pas l’odeur !

    • Va encore y en avoir qui vont prendre ça au pied de la lettre et s’illuminer la foufoune à grands coups de watts qui auraient été mieux utilisés pour l’éclairage public.

  7. Pallakhu 15 août 2022 At 13h00
    L’articulation — le genou — collée à la cuisse donne l’amplitude d’un mouvement poussé à son extrême.
    Un cuisse,c’est (beaucoup) plus long qu’un genou;c’est la jambe tout entière qui est collée à la cuisse.
    Et le talon contre la fesse, c’est plus évocateur.

  8. Emballage et conditionnement –

    L’Occident se suicide allégrement et se gardera bien de renvoyer tout aboyeur de mosquée (cf. l’article de JPB dans « Causeur »* (on en attendait pas moins de sa part !).

    Expulsion, synonymes : éjection, évacuation, élimination, délivrance, etc…
    Des mots qui finalement, de nos jours, ne concernent plus que la défécation ou le simple crachat de noyaux de cerises.

    Les juges obéissent au Politique, qui lui, s’obstine à entretenir (nourrir et soigner) ce type de prêcheurs et leurs dévoués serviteurs – tout comme tant d’autres, d’ailleurs, qui font autant de mal, comme les prêcheurs du médical ou de l’écologisme.
    Quant à l’agresseur de Rushdie, d’après les media, chiite libanais, connu pour ses propos sur les réseaux sociaux, l’aurait-on aussi laissé faire ?!

    En conclusion, nul besoin de se compliquer avec du packaging, des nœuds, de savants entrelacs.
    Un art réservé aux paquets-cadeaux, sous toutes leurs formes, selon la tradition japonaise.
    (Question subsidiaire, concernant la délivrance (!) : faut-il autant de temps pour défaire boucles et lacis que pour les réaliser ?)

    https://www.causeur.fr/expulsons-tous-les-precheurs-de-haine-et-tous-ceux-qui-les-approuvent-239837

    • « …faut-il autant de temps pour défaire boucles et lacis que pour les réaliser ? »

      Le shibari a une origine militaire;au Moyen Age, sous le nom de hojo-jutsu,se sont développées toutes sortes de techniques pour attacher les prisonniers capturés sur le champ de bataille.

      https://classicalmartialartsresearch.wordpress.com/category/hojojutsu-heiho-2/

      Aujourd’hui,dans certaines prisons israéliennes,on attache certains prisonniers dans des positions inconfortables et on les laisse ainsi des heures;ils doivent faire des tendinites graves qui perdurent après détachage.

    • « Les juges obéissent au Politique, qui lui, s’obstine à entretenir (nourrir et soigner) ce type de prêcheurs et leurs dévoués serviteurs – tout comme tant d’autres, d’ailleurs, qui font autant de mal, comme les prêcheurs du médical ou de l’écologisme. »

      Le simplisme est la caractéristique des théories générales dékhonnantes (sciances humanoïdes). La simplicité, elle, ne se trouve que dans quelques théories physiques (peu de concepts primitifs, génération de modèles testables sans apports extérieurs). Basta!

  9. « Le lien qui serrait mes genoux fléchis contre mes cuisses et mon bassin ouvrait largement mon entrecuisse. »

    genoux fléchis contre mon bassin ?

    • Où est la femme au milieu de tous ces liens ? Faut-il s’appeler Alexandre de Macédoine pour la retrouver dans ce ficelage ?

  10. Dugong 12 août 2022 At 13h09

    Avez-vous conscience que les couples moteurs développés par les moteurs de VAE sont du même ordre que pour des moteurs de grosses bagnoles ?

    https://www.larevueautomobile.com/Fiche-Technique-Auto/couple/porsche_911

    MECANIQUE PORSCHE 911 SPORT CLASSIC ANNÉE 2022:
    Cylindrée: 3.7L 6cyl. inj. directe biturbo
    Puissance: 550 ch à 6750 tr/min
    Boite de vitesse : Manuelle
    Transmission: Arrière

    Couple: 600 Nm à 2000 tr/min

    VTTs à assistance électrique:
    Specialized turbo levo: 90 Nm
    Scott Genius:85 Nm

    Le Power Play de chez Rocky Mountain est une exception: 108 Nm

    Alors 85,90, 108, c’est du « même ordre » que 600 ?

    Evidemment, si la gamme allait de 1 à 1 000 000, on pourrait dire que tout ce qui est en-dessous de 1000 est du même ordre.

    • 110 et 600 sont du même ordre de grandeur car ils ont la même puissance de 10 en notation scientifique (1,1×10^2 et 6×10^2).

      Ceci dit, je reconnais volontiers avoir un peu forcé le trait mais, puisqu’une voiture possède 4 roues, on devrait comparer le couple moteur de la bagnole à celui de 4 moteurs électriques…

      PS ; Valéo fabrique un moteur électrique pour VAE dont le couple vaut 130N.m ce qui est beaucoup. Ca sort en 2023/2024…

      • « je reconnais volontiers avoir un peu forcé le trait  »
        Félicitations.
        Despentes,suite.
        Il y a des pentes qu’on ne parvient pas à gravir en VTT musculaire et qui passent en VTTAE…
        MAIS,
        il y a Despentes qu’on n’arrive pas à gravir ni avec du musculaire ni avec de l’assistance.
        Tout n’est pas qu’une question de couple, si c’est caillouteux,racineux et si on n’a pas la bonne technique,on ne passe pas.
        On a vu des gens faire des soleils-arrière parce qu’ils ne pesaient pas assez sur la roue avant.

          • Oui, vous avez même été champion de France en 58,année de création de la marque,disparue en 83.

          • Pour moi,le « soleil » c’est quand vous basculez vers l’avant et passez par dessus le guidon;ça arrive si par exemple vous freinez trop fort sur la roue avant ou que celle-ci est bloquée par un obstacle.

            J’en suis resté là:
            (la priorité de chaque vététiste était alors d’éviter à tout prix le fameux OTB ou “over the bars”, aussi connu sous le doux nom de “soleil”.)
            https://www.glisse-alpine.fr/vtt-guide-technique-descente/

            Et ce que j’appelais « soleil-arrière »,c’est ce qui se passe quand vous envoyez tout le jus en montée sans charger la roue avant;alors le vélo peut se cabrer et vous tombez lourdement sur le dos,vers l’arrière.

            « soleils-arrière »
            Pléonasme…
            Une explication ?

          • Le soleil, en ce qui me concerne, est une roue arrière mal maîtrisée qui finirait son angle à 180 °.

          • Les deux types de soleil peuvent se produire. Dans tous les cas, le risque est de se recevoir la machine sur la tronche (et de se faire (très)mal). Dans le cas d’une moto, c’est une « petite » centaine de kg mais aussi la possibilité d’un contact plutôt désagréable avec les parties chaudes de la machine (notamment, – faut-il le préciser,- le pot d’échappement)

          • J’ai lu pendant les vacances un roman de Brigitte Giraud, Vivre vite, qui va paraître incessamment, sur la mort de son jules dans une roue arrière involontaire et un soleil qui a fini avec soin crâne sur le trottoir, sur une Honda 900 Fireblade qu’il venait d’emprunter — et qu’il a cru pouvoir conduire comme sa 125 Suzuki.
            Pas mal d’ailleurs le roman.

          • Les rodéos peuvent dégénérer en soleils. C’est la faute des flics qui font monter la pression…

  11. VTT AE à boîte automatique;oui,ça existe et ça semble plaire à Dugong.

    Alors, le moteur est fabriqué par Valeo et la boîte par Effigear; difficile de savoir comment ça marche;j’ai déniché une photo de deux cônes dentés…apparemment ça se connecte et ça donne SEPT rapports (alors que la plupart des VTT AE à dérailleur en ont douze.

    Une boîte automatique sur un vélo de ville, pourquoi pas ? Utile sans doute pour les livreurs de pizza.
    Mais sur un VTT ?
    Il y a déjà beaucoup d’électronique ta mère sur un VTT AE;des capteurs de vitesse,cadence etc.et un microprocesseur pour analyser tout ça et envoyer le jus en fonction des paramètres.
    Bientôt des capteurs sur le cycliste pour mesurer la fréquence cardiaque, la glycémie etc ?

    Mais je sais bien qu’avec Dugong il est impossible de parler sérieusement des choses sérieuses.

    https://ateliers-heritagebike.com/heritagebike/43-53-heritage-altitude.html#/5-couleur-vert_heritage/8-taille-l

      • Vous êtes riche de vos contradictions;c’est vous qui aviez manifesté de l’intérêt pour le vélo à moteur Valéo.

        (Si vous commandez,ce n’est pas demain la veille que vous serez livré; je parie qu’ils attendent d’avoir trouvé suffisamment de gogos payant des acomptes avant de commencer la production;et si ça sort vraiment, ça tombera tout le temps en panne.
        NB Les fabricants ne doivent pas connaître la « supériorité intrinsexe de la courroie »:ils ont équipé le prototype d’une chaîne;)

  12. La question des VTT ne se posera bientôt plus puisqu’ils seront interdits de circulation (destruction des sentiers pédestres). Les irréductibles iront se vautrer dans des parcs dédiés.

  13. Quand je songe que mon cou n’est même pas mis à prix ! On est peu de chose …

    Un Pakistanais promet 20 millions de dollars pour Geert Wilders : « il est le prochain après Salman Rushdie »

  14. On m’avait dit que l’islam est la culture la plus conne au monde et on m’aurait menti ? Visiblement la religion du changement climatique ou du covidisme font encore plus de victimes …

  15. Rien ne m’excite moins que le BDSM.

    (Bon, si Brighelli ou Dugong est la victime, je peux faire un effort…)

    • Le vioque a des suspensions, la meuf doit se contenter de ses nibards (on retrouve le concept de batteurs à inertie popularisé par Citroen avec la 2 cv)

      • Suspensions à l’avant seulement pour Joe Biden;etJill roule sur une bicyclette tout à fait ordinaire,sans aucune suspension, avec un petit panier pour les commissions devant.
        Le vélo du Président est un Trek; la marque a été soigneusement choisie;crée en 1975 par deux Américains qui s’étaient rendu compte qu’on ne produisait aucun vélo de qualité sur le sol américain.
        Aujourd’hui Trek produit encore 1% de ses vélos entièrement aux Etats Unis (c’est le très haut de gamme.);

        La sortie se fait sur une plage;le sable est bien tassé.
        Encore humide,après la marée ?
        Bien tassé au rouleau compresseur au prélavage ?
        Sur un tel terrain,on n’a pas besoin d’amortisseurs,on peut les verrouiller.

  16. ean-Paul Brighelli 16 août 2022 At 9h03
    J’ai lu pendant les vacances un roman de Brigitte Giraud, Vivre vite, qui va paraître incessamment, sur la mort de son jules dans une roue arrière involontaire et un soleil qui a fini avec soin crâne sur le trottoir, sur une Honda 900 Fireblade qu’il venait d’emprunter — et qu’il a cru pouvoir conduire comme sa 125 Suzuki.
    Pas mal d’ailleurs le roman.

    On n’est pas forcé d’être sextaire: Lolo Cochet aime le VTT et la moto.
    Pour ses grandes randonnées lointaines à moto,il a équipé son engin de ballons auto-gonflables (genre airbags) .

    Ainsi quand il chute sur le flanc il a des chances de ne pas rester coincé sous la moto (qui pèse 200kg).

    https://www.youtube.com/watch?v=wO-BCrZXn6U

        • J’y étais il y a quelques jours dans les Vosges de mon enfance.
          Je ne les ai pas reconnues.
          Envahies par les quad débiles…
          Sapins malades (Bostriche qu’ils disent – ca existait déjà avant que je naisse mais les sapins savaient se défendre autrefois)
          Lacs à moitié vides, etc.
          L’air des Vosges, c’est fini.
          Oui…

          • « Jusqu’à 40 ans, Monsieur, moi, j’ai cru que c’était un os… » (Henri IV)

          • L’os des verges ? (mais le « s » de Vosges est sourd…alors ça ne marche pas.)

            PS Un jour que j’étais dans la capitales,une touriste allemandesse m’a demandé de lui indiquer la Place des Vossegès…
            Et il y a plus longtemps,une Espagnole cherchait la rue Couillasse

  17. Quand l’idéologie par définition indéterminée et illimitée rencontre le mur des réalités physiques qu’est-ce qui se passe ? Un grand boum ou une grande taxe … et le soufflé s’effondre !

  18. Je comprends bien la nécessité pour l’homme de s’évader de la matière … mais enfin un peu de mesure dans les rêves ne fait pas de mal non plus !

  19. Merci à Lormier d’avoir répondu à ma question subsidiaire « faut-il autant de temps pour défaire les nœuds que pour les faire » ? (l’a fallu que je remonte assez haut, mais l’ascenseur ne nécessitant pas de pédaler, ça va assez vite) ;
    du prisonnier à la femme… ceci explique cela ; quant aux Israeliens, il doit y avoir un lien, mais lequel ?

    • Vous êtes bien indulgente:en réalité,je n’ai pas répondu à votre question sur le temps nécessaire pour dénouer l’ensemble.
      Cette question me préoccupe.
      L’héroïne d’Hôtel Iris dit que les nœuds se resserrent quand elle tente de refermer les cuisses;la respiration elle-même doit avoir un effet sur les nœuds (nœuds dont j’ignore la nature exacte.)
      J’ose espérer que les « esthètes » qui pratiquent le shibari ne laissent pas marronner leurs « œuvres » trop longtemps.
      J’ai lu jadis une nouvelle (de Roth ?) où un type, ayant dragué une meuf dans la rue, monte chez elle dans un immense condo, l’attache avec du fil dentaire, puis sort faire une course;quand il revient avec l’intention de la détacher,il ne se rappelle absolument pas à quel étage se trouve l’appart et il se met à paniquer (je ne me rappelle pas s’il avait niqué…)
      Quand des geôliers israéliens attachent des prisonniers dans des positions très inconfortables, ils ne sont pas mus par « l’esthétisme » et ils ne sont pas pressés de détacher les sujets;souvent,il s’agit de leur faire avouer des crimes qu’ils n’ont pas commis.

      • Les « joutes » de kinbaku ne peuvent pas durer trop longtemps car on court le risque de se faire définitivement très mal à certaines articulations.

        C’est une discipline. Ne tentez pas ça avec n’importe qui.

        • Shibari Safety Tips
          Shibari is considered one of the most dangerous BDSM practices. The safety rules should be taken very seriously.
          Here are some tips to remember during your shibari session:
          1. Always finish bondage with a safety knot.
          3. Never tie a rope around your partner’s throat.
          4. Always have near you a pair of bondage scissors just in case you have an emergency and need to instantly release the partner.
          5. To avoid the danger of suffocation, always make sure that the partner can breathe easily. Never bind someone facing down onto a soft ground – they could easily suffocate without you noticing.
          6. Avoid pressure around the places where there are nerves and veins and make sure that you are not over-stretching any muscles.
          7. Do not try suspension bondage, until you are sure of your skills and your body knowledge.

          On peut asphyxier le sujet,ou provoquer des lésions de nerfs…

          Le « safe » shibari ,ça me fait un peu penser à la pêche sportive,celle où on remet le poisson à l’eau tout de suite après l’en avoir sorti.

          Le nawashi détache son sujet aussitôt terminé le ficelage.

          NB Cela dit…
          i) En Occident,les séances sont organisées pour faire du flouze en donnant l’occasion à des mecs frustrés de se rincer l’œil tout en se prétendant esthètes.

          ii) Ecraser déformer des nibards sous des cordes,c’est un attentat au Beau.
          Esthètes…mon khul.
          Je ne veux pas voir d’images;rien que d’y penser me révulse.

    • Oui, on peut traverser la Loire à pied.
      Je m’en vais en Loire avec mes pieds.
      Oui…
      (facile pour Lormier)

  20. J’avais (presque) oublié le grand sérieux de Lormier…
    Et donc, une nouvelle de P. Roth (?) avec… du fil dentaire ?
    Si Henri IV (merci à JPB !) l’avait connu (le fil), ça lui aurait peut-être évité d’avoir une aussi mauvaise haleine, accentuée par de possibles tout petits bouts d’ail coincés entre les dents.

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