Cet essai est le dernier document que j’ai transmis à mes élèves avant de prendre ma retraite. J’espère que les plus intelligents y auront trouvé de quoi alimenter leurs démarches intellectuelles… C’est en tout cas un exemple typique de la façon dont j’agençais mes cours, entre verve, références littéraires sérieuses et allusions à des genres fort divers, y compris inattendus. La vraie culture vit de cumul. Quant aux relations adultérines entre cul et culture, je laisse chacun. libre d’y rêver.

Jean-Paul Brighelli

Préambule

Votre parti préféré vient de gagner les élections. Vous en voici tout réjoui. À huit heures du soir, moins une poignée de secondes, vous branchez votre téléviseur sur l’une ou l’autre des chaînes qui vous confirmeront votre sens de l’anticipation et l’excellence de votre choix.

Il est 20 heures. Les estimations, sûres déjà à 99%, s’affichent devant votre regard réjoui : un demi-camembert, coloré de portions inégales, bleu sur la droite et rouge à gauche, une petite tranche rose dissimulée dans un coin, une touche verte, peut-être un peu de noir. C’est le symbole de la future Chambre des Députés, qui représente sur l’écran la distribution en sièges de l’Assemblée fraîchement élue. Vos favoris, à l’extrême-centre, occupent un peu plus de la moitié des sièges — mettons 60%. En politique, ce n’est déjà plus une victoire, c’est un triomphe. Par exemple :


Passé le premier hourra, vous vous intéressez tout de même aux tranches, de plus en plus fines au fur et à mesure que l’on descend à droite et à gauche, qui représentent les gains des autres partis, particulièrement ceux qui formeront ce qu’il est convenu d’appeler « l’opposition ». Démocrate comme vous l’êtes, tout en baignant dans le bonheur d’avoir trouvé urne à votre pied, vous vous félicitez de vivre dans un pays qui permet l’expression de toutes les nuances, de toutes les opinions. Vous téléphonez d’ailleurs à tel ou tel de vos amis pour le consoler, la voix pateline et l’air chafouin, d’appartenir à une tendance commune à 3 % de vos concitoyens. À tel autre, vous adressez des félicitations ironiques : n’a-t-il pas bonne mine avec ses 1,4 % ? Vous allez, butinant sur les chaînes, vérifiant, d’un institut de sondage à l’autre, d’un commentateur au suivant, des résultats mieux affinés au fil des heures et des remontées des dépouillements. Amusé de constater que le petit village où vous passez vos vacances a voté très à gauche, en héritier de ces viticulteurs rouges d’autrefois, et que le gros bourg où résident certains de vos proches s’est laissé tenter par les sirènes d’un parti minuscule qui a fait là le score de sa vie. La France est bien connue pour sa diversité de paysages…

Ce n’est pas que vous vous identifiiez complètement au Parti gagnant. Certaines de ses options, sur la légalisation des femmes ou la juste rémunération du cannabis, vous inquièteraient presque. Vous êtes fort aise qu’une opposition cohérente se dégage, qui animera les futurs débats de l’Assemblée de quelques réflexions de bon sens, de quelque provocation bien sentie ou intolérable — mais l’intolérable aussi a son charme et son intérêt, reconnaissez-le. Il n’est pas jusqu’aux imprécations de tel ou tel chef de parti volubile et hargneux que vous n’approuviez parfois, sans trop le dire. Deux doigts de rhétorique éructée, c’est amusant, de temps à autre. L’outrance ne se goûte que dans la rareté.
D’ailleurs, aux élections présidentielles du mois dernier, c’est pour le candidat de ladite opposition que vous avez voté : vous avez autrefois étudié l’histoire romaine, vous approuvez depuis longtemps le partage du pouvoir entre deux têtes, vous éliriez volontiers deux consuls… D’ailleurs vous haïssez les dictatures, qu’elles soient d’un homme ou d’un parti unique, et comme une majorité des Européens, vous pensez que la cohabitation entre droite et gauche, en évitant de concentrer législatif et exécutif entre les mains d’un seul, est une excellente chose, promesse de compromis intelligents, quoiqu’un peu longs parfois à se dessiner. Votre sens de la démocratie est d’ailleurs si aiguisé que vous n’hésitez pas à dire, tout haut, que tel parti pose de bonnes questions (« Jusqu’où peut-on descendre le nombre de carats dans les bijoux de pacotille ? »), que tel autre propose de bonnes réponses (« un peu d’or dans le chocolat en rehausse l’éclat »). Il vous arrive même, parfois, d’approuver des discours extrémistes (« A mort les vélos ! »), et, surtout après la seconde bouteille de gigondas, ou la deuxième canette de Canada Dry, de défendre devant des amis très chers des solutions radicales (« Rétablissons l’empire du porte-jarretelles ! »).
Bref, vous êtes un adepte de la Théorie du Camembert — sans le savoir, comme Monsieur Jourdain faisait de la prose.

Pour une définition de la Théorie du Camembert

Le Camembert électoral qui s’affiche sur l’écran est un symbole. Tout ce que nous vous proposons ici — et le secret du bonheur est là —, c’est d’en faire une métaphore.
Et, d’une métaphore faire un mode de vie.

Reprenons d’un peu plus haut.

Votre femme (il va de soi que les questions de sexe sont ici parfaitement interchangeables, et que ce n’est que pour des raisons de clarté stylistique et de légèreté que je dis : Votre femme, et non : Votre femme ou votre mari), votre femme donc a remporté les élections dans votre cœur et dans votre chambre. Vous lui jurez un éternel amour de trois semaines, vous lui téléphonez à toute heure du jour et parfois de la nuit, vous lui envoyez des foules de SMS d’une sensualité ébouriffée (« Tu as fait les courses ? »), il vous arrive même parfois de penser à elle la nuit (« Demain, tarte aux fraises ou à la rhubarbe ? »), car elle occupe vos veilles et vos rêves. Bien. Partisan comme je le suis d’une morale sévère, je ne peux qu’approuver les fermes résolutions de votre cœur.
Tout comme votre parti préféré occupe la Chambre, votre chère et tendre campe dans vos sentiments — c’est-à-dire qu’elle les occupe majoritairement. Vous pouvez énumérer les beaux défauts qui forcent votre admiration, et les quelques qualités qui s’accordent aux vôtres. Tant qu’à faire, surtout dès que vous la connaissez mieux, vous identifiez très vite les qualités qui vous exaspèrent, et les défauts qui vous enchantent.
Par exemple, tenez.

Votre femme a horreur de l’agneau et des sardines grillées. L’odeur, surtout. Ce n’est pas rédhibitoire, direz-vous : oui, mais c’est crispant, parfois, quand de passage au Mont Saint-Michel on a envie d’un gigot à l’étouffée chez la Mère Poulard, ou de sardines succulentes sur la jetée de Biarritz, et que l’on se promène dans ces sites sublimes, avec l’élue de son cœur, à rester sur son envie — « une mélancolique promenade où ses yeux, à elle, réfléchissent la douceur du ciel, et où votre cœur, à vous, est crispé comme l’enfer », comme dit à peu près Baudelaire… Vous savez bien qu’elle ne vous embrasserait plus, ou alors sans respirer, si vous vous laissiez aller à ces délicates étreintes culinaires. Et tandis que vous explorez le labyrinthe construit sous les pieds de l’Archange, des souvenirs du menu lu au passage, à l’entrée du Mont à gauche, vous allèchent les narines ; et tandis que vous regardez les premiers surfeurs du printemps, des rumeurs de clupéidés vous montent aux oreilles.
Fatalitas ! comme disait Chéri-Bibi.
Vous vous sentez soudain corseté dans l’amour que vous lui portez. Engoncé dans une contrainte brutale. Et quelque part en vous, de manière fugace, pointe la langue bifide de la mauvaise humeur. Confusément, vous lui en voulez de ce qu’elle ne peut vous donner.
Halte-là : appliquez donc à vos désirs culinaires l’esthétique de vos soucis électoraux. Rappelez-vous que votre ami Marcel est un spécialiste de l’ovin en papillotes, qu’il en a partagé avec vous dans des auberges bien famées, de lui seul connues. Ou que votre copine Eléonore raffole des poissons à haut goût : le sacrifice que vous faites à votre belle est déjà moins sanglant, puisque vous savez que dans un avenir proche vous satisferez vos envies.
Oui, mais l’envie, la vraie envie, est brutale, vous entends-je dire. Certes : toutefois la paix de votre ménage ne vaut-elle pas quelque menue concession ? Rappelez-vous d’ailleurs le regard de votre femme, tout illuminée du soleil qui se couchait au loin dans l’océan, tandis que vous remontiez lentement de Saint-Jean-de-Luz à Biarritz, lorsqu’elle vous a dit : « Mon chéri, je sais, je sais, mais tu pourras dès demain manger jusqu’à plus faim des sardines basques avec Eléonore, qui est justement de passage — moi, j’ai du shopping à faire ».
Ça tombe bien, vous avez horreur du shopping. Par chance, son ami Guillaume passe ses vacances à Saint-Jean-de-Luz. Un coup de téléphone, un quart d’heure de route, et ils butineront dans les jolies boutiques toute l’après-midi.
Au moment même où vous dérivez inexorablement vers le pré-salé, l’élue de votre cœur, toujours avide de grandes déclarations et de jolies phrases gourmandes, se désole que vous ne goûtiez pas mieux la suavité de cette promenade à son bras. Peut-être pense-t-elle qu’Albert, qu’elle a fort négligé depuis qu’elle vous connaît, était un expert de « ces jolis riens qui sont tout », comme dit Roxane… Son silence, que vous prenez pour une communion des âmes, n’est que la trace de cette dérive vers l’Autre, ce vieux copain qu’elle appellera tout à l’heure pendant que vous prendrez une longue douche afin de vous refourbir le sentiment.
Elle fera, au téléphone, le plein de sentimentalité, un domaine où vous n’excellez guère. Cela lui permettra de se trouver parfaitement en phase avec vos désirs animaux. Et sur sa lèvre où vous vous leurrerez, vous baiserez les mots qu’elle aura dits à l’Autre.
Comme dit à peu près Cyrano.

Cet ouvrage moral ne peut en aucune manière être suspect de sexisme. Il est des hommes fous de shopping, et des femmes qui se damneraient pour des sardines. Chacune de ces perversions, les sardines en particulier, est en soi parfaitement estimable. De même, je ne voudrais pas être taxé de conformisme en attribuant le sentiment aux dames et l’agneau au messieurs. Il arrive d’ailleurs que les deux soient compatibles et se rencontrent chez le même individu d’élite — mais c’est rare. Le couple est fait de ces multiples mutilations où nous abandonnons une part de nos rêves sur l’autel des réalités grises, des demi-mesures et des concessions.
De nos rêves culinaires et cuculinaires.

Position du problème

Entendez ici l’apologie du « en même temps » !
La Théorie du Camembert, c’est la possibilité de gérer, dans des plans successifs, juxtaposés mais ne coïncidant pas, surtout pas, des désirs par définition incompatibles, de façon à ce que la satisfaction desdits désirs vous apporte la paix de l’âme, au lieu de frustrations secondaires mais répétées. En dévorant des sardines plus vite encore qu’elles ne grillent, vous n’ôtez rien à votre femme. En cédant à sa manie du shopping, activité épuisante pour tout individu qui n’est pas sportif de haut niveau, elle ne vous enlève rien. D’ailleurs, une fois vos poissons avalés, vous vous rincez soigneusement les dents. Et elle, parmi tous les paquets multicolores qu’elle ramène à la maison, en a certainement un ou deux pour vous.
La vraie paix des ménages repose sur ces dissociations d’emplois du temps.
Non seulement la paix, mais le bonheur. Car enfin, qui profitera, in fine, de votre extrême contentement culinaire, si ce n’est votre épouse ? Qui bénéficiera de son épuisement ravi, en bout de courses, sinon vous ?
Bref, c’est dans son intérêt (et dans le vôtre aussi, ne nous faisons pas meilleurs que nous sommes) que vous l’avez délaissée deux heures. Vous lui reviendrez plus enthousiaste, plus charmé de votre escapade alimentaire, tout prêt à lui expliquer les mystères du tourne-broche…
Tromper, ce n’est pas manger les sardines dont elle a horreur. Ce serait se délecter en suisse d’un plat qui fait ses délices.
La salade de lentilles aux lardons par exemple… Avec des échalotes.

Autre exemple de distorsion minuscule : votre femme aime les comédies musicales, vous avez le genre tout entier en horreur. Elle se rêve dansant avec Fred Astaire, virevoltant dans les bras de Gene Kelly, roucoulant sous l’œil noir de George Chakiris — toutes guimauves qui vous font frémir. Vous, c’est le western, et elle déteste ça. Par chance, votre copine Eva gémit pour Grégory Peck dans Duel au soleil, vibre pour Robert Mitchum dans El Dorado, rêve d’Ernest Borgnine dans la Horde sauvage.
Laissant votre épouse plantée devant la 253ème rediffusion de Chantons sous la pluie, vous avez invité Eva à la rétrospective Klaus Kinski, et vous vous délectez tous deux, dans une salle d’Art et d’Essai parfaitement déserte de la performance de l’acteur allemand dans le Grand silence, le seul western que tourna jamais Jean-Louis Trintignant, et le seul film où il est absolument parfait, puisqu’il n’y prononce pas un mot.
Les chasseurs de prime vont faire le ménage. Tout à l’action, vous serrez convulsivement la main d’Eva, ignorant, dans votre délire cinéphilique, s’il s’agit d’une main ou d’un colt. Elle-même se laisse aller à des rêveries pleines de coups de feu. Vous sortez de la salle ragaillardis l’un et l’autre, et partez partager une pizza violemment arrosée d’huile pimentée : ai-je précisé que votre femme a également des réticences intestinales sur les petits piments mexicains dont vous raffolez ?
Vous sortez de la salle et du restaurant ému et rasséréné. Qui en profite ? Votre épouse bien sûr ! C’est dans son intérêt que vous l’avez abandonnée le temps d’une pellicule. Et c’est dans le vôtre qu’elle s’est laissée aller aux bras de Gene Kelly (ou de Debbie Reynolds, et là, vous ne pouviez en aucune manière la satisfaire : autant la laisser explorer son propre Camembert).
Avec Josée, plus tard, un autre jour, peut-être irez-vous voir l’un de ces films d’horreur qui firent les beaux jours de la Hammer, dans les années 60 — l’Abominable docteur Phibes ou Théâtre de sang, deux nanars délectables de l’inépuisable Vincent Price… Votre épouse étant peu sensible aux épanchements d’hémoglobine (elle sanglote, à la même heure, devant la 345ème rediffusion de Funny face), vous ne lui enlevez rien, lorsque vous laissez Josée saisir votre avant-bras musclé, dans l’horreur d’une scène particulièrement saignante qui lui arrache de petits cris incontrôlés.

Le Camembert généralisé

De même vous n’ôtez rien à votre chère et tendre lorsqu’au sortir du film, vous consacrez à la jolie Josée une heure ou deux — car justement, elle aime particulièrement telle ou telle fantaisie que votre femme tolère mal… Comme plus haut après les sardines grillées, vous avez eu la délicatesse de prendre une bonne douche, afin de ne pas ramener à la maison quelques effluves malencontreux coincés dans votre moustache.
Est-ce tromper ? Non, c’est veiller à la bonne harmonie du couple. Si, sous prétexte d’une fausse fidélité, vous laissez en friche vos désirs les plus minuscules, les plus instantanés, c’est votre couple qui en pâtira. Insensiblement, vous en voudrez à madame de ce vide laissé sur votre droite, cette censure des désirs, ce sacrifice inutile que vous faites à une « fidélité » de mauvais aloi. La nature a horreur du vide. Le bonheur aussi.

La théorie du Camembert découpe en tranches fines, et parfois même imperceptibles, l’ensemble de vos désirs. Elle vous suggère de vous passer vos envies en temps réel, sans les laisser s’enkyster en vous. Vous en jouirez, elle en profitera : tout le monde est gagnant.
De fil en aiguille, et en étant à l’écoute de ses goûts, de ses désirs, de ses appétits, de ses envies, et autres pulsions hautement recommandables, on arrive assez vite à un camembert de ce type :


Bien sûr, à la même heure ou un peu plus tard, Albertine est allée, dans une obscure salle du Quartier Latin, voir une copie neuve de la Belle de Moscou — elle y est justement allée avec Daniel ou Jean, ou Marion, qui raffolent comme elle de ces sucreries rythmées. Bercée par les subtilités de Cyd Charisse, elle se laisse aller dans les bras de Marion ou de Jean pour un intermède que vous seriez bien en peine de réaliser vous-même, peu vous importe — et d’abord parce que vous n’en savez rien.
La fidélité n’est-elle pas avant tout silence et ignorance ? Don’t ask, don’t say : c’était la devise de l’administration américaine à propos de l’homosexualité, avant que la mode du coming out ne fasse des ravages — particulièrement chez les homosexuels sommés d’avouer urbi et orbi ce qu’ils n’avaient au fond aucune envie de dire. Dont’ ask, don’t say : tout alanguie à la sortie des bras de l’une ou de l’autre, elle vous retrouve le soir même, infiniment satisfaite d’avoir un mari si intelligent. Et peut-être même vous fera-t-elle profiter de sa bonne humeur. Vous la trouverez merveilleusement disposée, vous penserez en être la seule cause, vous en ressentirez une satisfaction plus intense : que vous faut-il de plus ? La vie à deux repose sur une multitude de petits mensonges qui permettent de se retrouver sans ennui — et pour longtemps. Le Camembert est gage de durée. Avec le Camembert, l’industrie du divorce a de mauvais jours devant elle !
Car le Camembert est avant tout politesse et civilisation bien comprise : si vous imposez à l’une ce qui ne lui plaît pas, qu’il s’agisse de quinoa, d’entrechats ou de sodomie, par ordre décroissant de vices, ne vous étonnez pas qu’au bout d’un certain nombre d’impolitesses minuscules, votre passion prenne l’eau. Du coup, élections générales, changement de gouvernement, instabilité, tensions, coups bas, rupture des alliances, voyages impromptus à Colombey ou au Palais de Justice — l’horreur.
À vous de gérer dans le temps et l’espace la satisfaction de vos désirs, en vous débrouillant pour établir des barrières étanches : si votre épouse est végétarienne, quel besoin de lui imposer l’idée que vous vous êtes délecté d’une côte à l’os pour deux personnes — avec Catherine, justement, une carnassière de première ?
Tromper, c’est mettre quelqu’un d’autre sur la même tranche, exactement, que celle qui est déjà occupée par la dame de vos pensées. C’est déloyal, et, féru comme je suis d’une vertu intransigeante, je réprouve un comportement aussi vicieusement velléitaire. La mère de l’auteur, qui lui a toujours recommandé la morale la plus étroite, n’aimerait pas qu’il prêchât ici la débauche effrénée qui fait les fausses délices de certains. Si vous vivez avec une végétarienne, la tromper avec un végan est un crime dont vous sortirez honteux. La quitter deux heures pour une entrecôte d’angus ou de salers tirée d’une vache deux fois mère, une viande persillée, juteuse, à couper à la fourchette, admirablement maturée dans un mûrissoir adéquat pendant quatre semaines, est un intermède adultère dont vous émergerez glorieux, ad majorem uxoris gloriam.
Car c’est dans l’intérêt de votre moitié que vous l’avez abandonnée le temps d’un petit plaisir. Pour son plus grand bonheur.
Les petites joies adultères font les longues félicités conjugales.

Nous avons à cœur d’encourager l’amour conjugal dans la durée, en absolvant les amours adultères, qui ne sont au fond que les pierres de touche de la conjugalité, et non des accrocs au contrat, comme le croient les imbéciles. Il faut beaucoup tromper pour rester fidèle.

Dans un film déjà ancien et dispensable intitulé Attention, une femme peut en cacher une autre, Miou-Miou vit en bigamie totale et inavouée avec deux compagnons, Roger Hanin à Paris, Eddy Mitchell à Trouville. Deux hommes auxquels elle procure en fait exactement le même arrière train-train. C’est une comédie faite de quiproquos, qui n’est pas ce que la plume de Jean-Loup Labadie a enfanté de plus fin, mais c’est surtout, à mes yeux, l’un des plus grands monuments d’immoralité jamais projeté dans une salle obscure, une œuvre qui aurait dû être interdite si la censure faisait son travail — et non Une chatte sur un doigt brûlant ni Eden Eden Eden. Cette apologie de la duplicité et du mensonge est insupportable, et en rien risible. J’aurais compris que l’héroïne collectionnât les aventures, qu’elle les réalisât ou non (et c’est ce qui fait tout l’intérêt d’Un éléphant ça trompe énormément, où Jean Rochefort combine son épouse, Danièle Delorme, sympathique et falote, avec une maîtresse de luxe vêtue de rouge, Anny Duperey). Je ne peux accepter qu’elle duplique parfaitement une conjugalité deux fois sans surprise. « Mon mari ne m’a jamais fait ça » doit être le refrain de la passade. Sinon, à quoi bon manger au restaurant ce que vous cuisinez chaque jour ?
Mais il en est tant pour qui l’adultère, comme dit Philip Roth, n’est que « le recrutement d’une nouvelle épouse » (la Bête qui meurt, 2001). Quelle horreur… Duplicité infâme, besoin de se rassurer au cœur même du mensonge, exploitation de l’homme par la femme, et réciproquement…
Non, l’adultère doit être embarquement pour Cythère, exploration de continents nouveaux, envie d’Orient ou d’îles sous le vent — ma Désirade…
Notez que la constance peut très bien être, pour un temps, l’exploration des limites. Je comprends fort bien qu’un libertin (voir Maurice Ronet dans Raphaël ou le débauché) abandonne sa vie de frivolités lubriques, répétitives et moroses pour l’expérience inédite de la vertu et de la fidélité, qui dans le film de Michel Deville se trouve avoir les yeux de Françoise Fabian. C’est le nœud central des Liaisons dangereuses, quand on y songe, où Valmont, collectionneur émérite, s’attache mortellement à une femme unique, la Présidente de Tourvel.
Elvire et Don Juan, époux pot-au-feu et femmes volages cherchent confusément ce qui complètera leur quête du bonheur, les uns dans le frisson joyeux de l’adultère, les autres dans le charme pervers de la fidélité. Ulysse ou Pénélope. « Ô balances sentimentales », dit le poète.
Rappelez-vous quand vous jouiez à la marchande avec votre petit(e) cousin(e) : après avoir chargé un plateau de produits divers, il vous fallait contrebalancer en rééquilibrant l’autre plateau. Quand vous y pensez, l’époux ou l’épouse du premier plateau pèse d’un tel poids dans vos sentiments qu’il faut plusieurs amants ou maîtresses de l’autre côté pour continuer à balancer. Sinon, déséquilibre, chute brutale, stabilisation et immobilité — la mort bientôt.
Le Camembert, c’est le tango perpétuel.
Et comme le précise Jacques A. Bertrand (in Tristesse de la Balance), c’est ce qui fait que les natifs de la Balance, comme l’auteur de ces lignes, sont les meilleurs danseurs. Toujours à la recherche d’un autre partenaire qui équilibrera les plateaux.
Ce n’est pas ma faute.

Tranches fines

Aux désirs habituels, qui tiennent du goût et de votre culture personnelle, s’ajoutent bien entendu les désirs brutaux, les envies folles qui vous traversent l’esprit. L’éclat d’un œil qui vous a jeté un regard au passage, la façon particulière dont telle autre arpente le boulevard, le parfum d’une troisième. Rien de sentimental dans ces sensations, et si vous vous les passez (ne parle-t-on pas justement de « passades » ?), votre chère et tendre n’en subira aucun préjudice.
À la même heure, l’autre couche elle-même en même temps avec Paul et Virginie, ou Pierre et Jean, et quelques autres peut-être encore. Elle en retire des sensations que vous seriez bien en peine de lui procurer, entaché de solitude et d’exclusivité que vous êtes…
Soyons sérieux. Il ne vous est jamais arrivé, lorsque vous étreignez Madame, d’imaginer ce que serait pour elle une intromission simultanée ? Eh bien, soyez sûr qu’elle y pense elle-même. Comme l’a dit un romancier célèbre, « il y a place pour deux ».
Pour trois. Pour dix. Pour cent. Dans À bout de souffle, une journaliste interviewe un auteur supposé grand (magnifiquement interprété par Jean-Pierre Melville). À la question « combien d’hommes une femme peut-elle aimer dans sa vie ? », l’homme de lettres feint de réfléchir, et compte sur ses doigts — une, deux, cinq, dix — avant d’envoyer au visage de l’interviewer des poignées de doigts, des liaisons par dizaines, des amantes par milliers. Et d’ajouter : « Plus que ça ».
Bien sûr ! Et comme dit le poète (un autre),
« Les pauvres bougres convaincus
Du contraire sont des cocus… »
Car il n’y a d’infidélité que sur le même segment. Vous n’allez quand même pas reprocher à votre partenaire végétarien d’aimer le steak de soja plutôt que la saucisse d’Auvergne ?

Historique du Camembert : l’argument cuculturel

« Goethe ? Il lui fallait cinq maîtresses sans qu’il en préférât aucune, afin de posséder en même temps toute la gamme des tendresses humaines, toutes les sortes d’inspiration nécessaires à son talent.
« Il garnissait toujours le fond de son cœur d’une passion purement idéale pour une grande dame inaccessible, quelque chose d’élevé, de pur, occupant son cerveau d’artiste.
« Il avait en même temps une liaison avec quelque femme du monde, intelligente et belle. Amour de l’âme et des sens, délicat et distingué, mélange de tendresse, de poésie et d’étreintes.
« Il entretenait une fille, chair docile à sa fantaisie ; instrument servile de plaisir et de repos ; table toujours mise, bras toujours ouverts.
« Mais il ne méprisait pas la bonne, la servante d’auberge aux bras bleus, aux mains rouges, aux cheveux gras, au linge dur et suspect. Car il faut aussi satisfaire les instincts grossiers.
« Et il courait le soir dans les ruelles, après les marchandes de spasmes. »
Maupassant, « L’Amour des poètes », Gil Blas, 22 mai 1883.

L’auteur de Bel-Ami s’appliquait à lui-même la bonne médecine de l’auteur du Faust et des Affinités électives — partagé entre de belles dames de la bonne société, des maîtresses incendiaires comme Gisèle d’Estoc, des rencontres de hasard telles qu’il les décrit par exemple dans les Tombales (où un Je qui lui ressemble fort ramasse une dame en deuil sanglotant sur la dalle mortuaire de son cher et tendre — du moins le prétend-elle), sans compter un nombre infini de prostituées de tous étages qui lui refilèrent sans doute le principe de la maladie infectieuse à dérives nerveuses qui le tua finalement.
Analysons un instant cette vie de Goethe selon Maupassant. Il y en a pour tous les stades du désir, étant entendu qu’aucun n’est en soi supérieur à l’autre. Un poète (mais tout aussi bien de nos jours un musicien, un publicitaire, un homme politique — voire un enseignant ou un chef d’entreprise) a besoin d’une Muse : avec elle, l’amour est confiné dans un Idéal quasi platonicien, et reste platonique.
Mais le désir a aussi un aspect social : on ne déteste pas s’afficher au bras d’une créature voluptueuse et peut-être spectaculaire, de l’un ou l’autre sexe. D’où la nécessité de la maîtresse connue, appartenant au monde que l’on fréquente, afin de donner à jaser — et de prendre avec elle le temps d’un déshabillage savant, des gants que l’on roule du coude vers le bout des doigts, du fourreau de soie ôté comme une peau de lapin. Puis « s’écorcher les lèvres à ses diamants », comme dit un autre poète. Toutes choses que l’on n’a pas avec une aventure de hasard au sortir d’une boîte avec une gourgandine vêtue d’une pelure minimaliste qui la déshabille déjà.
L’idée simultanée d’avoir à disposition (pas forcément chez soi, mais ce n’est pas exclu : voyez Bocuse, officiellement bigame) quelqu’un qui vous attend avec tendresse et docilité n’est pas désagréable. On en tire des accords différents, une musique plus classique, une volupté connue, des qualités reconnues, sans suspense, et la certitude d’arriver toujours à bon port. Ce n’est pas rien. Et c’est fort différent des rencontres aléatoires, délicieusement incertaines.
Nous avons moins qu’autrefois de bonnes dociles et de servantes d’auberge disponibles. Mais combien de liaisons de hasard, dans les trains ou dans les avions, dans la rue parfois, deux heures de bonheur glanées çà et là, d’autant plus heureuses qu’on les sait limitées dans le temps et l’espace…
Car le lieu aussi compte dans le Camembert. Etre chez soi, dans la moiteur familière de son lit, c’est une chose. Etre ailleurs, dans le lit d’une autre, chaud encore peut-être de l’odeur de son partenaire d’élection, c’est un plaisir différent. Sans compter les voitures, les escaliers, les chapelles provençales ou les cimetières parisiens…
Ou les châteaux cathares visités en décembre…
Enfin, il n’y a pas de raison de mépriser les professionnelles de l’amour, dont on tire des sensations particulières, à en croire des hommes qui les pratiquaient fort. Il y a un certain « usage » des prostituées, disait Roger Vailland — ajoutant : « Je préfère les hommes qui couchent avec les putains sans faire de phrases, aux puritains qui les font enfermer sous prétexte de les relever ». Que vous pratiquiez ou non les professionnelles de l’amour, que vous les rebaptisiez « demi-mondaines » en 1900 ou « escort » en 2018, si votre hypocrisie s’offusque du mot « putain », elles offrent en tout cas un type de service que la femme du monde ni l’étudiante à peine émergée de l’adolescence ne proposent pas forcément (quoique…). Nombre d’hommes mariés s’offrent des extras tarifés, nombre d’épouses délaissées se paient un gigolo impécunieux : voir Cliente de Josiane Balasko, où la riche Nathalie Baye s’offrait Eric Caravaca, qui réglait ainsi les factures de son épouse Isabelle Carré. Ils vont voir ailleurs, dit le peuple, parce qu’ils ne trouvent pas chez eux ce qu’ils désirent. Ou plutôt, pas tout ce qu’ils désirent. Et qui le pourrait ?
Les temps étant ce qu’ils sont, il y a d’ailleurs les occasions où vous sortez couvert, et celles où vous plongez en confiance. Ce ne sont pas les mêmes créatures, ce ne sont pas les mêmes sensations.
Et la sensation est tout. Vous avez l’habitude des formes de votre partenaire habituel(le). De ses préférences. De ses dégoûts éventuels — et avez-vous le droit d’oser quelque vilain chantage pour lui imposer des désirs qui ne sont pas les siens ? Il y a tant de créatures, de tous les formats et de toutes les couleurs, pour satisfaire tous vos appétits… La conjugalité est un menu à prix fixe et à carte courte. Offrez-vous de temps en temps un peu de luxe culinaire… Un dessert d’exception… Une part de tarte plus large que d’habitude…
Vous n’hésiteriez pas à le faire dans un restaurant. Pourquoi vous en priver dans les autres ordres de sensations ?

Il y a dans le Spartacus de Stanley Kubrick (1960) une scène fort célèbre que metteur en scène et scénariste (Dalton Trumbo, à qui le maccarthysme a fait bien des misères, et qui a dû trouver drôle de faire un pied-de-nez aux institutions américaines) ont glissé là au nez et à la barbe des censeurs — le fameux Code Hays sévissait encore à plein aux Etats-Unis. Crassus — Lawrence Olivier, au mieux de sa forme — est au bain, et se fait éponger en détail par son esclave grec Antoninus (Tony Curtis, beau jusqu’à l’ambiguïté).
Le maître lance alors à son esclave immergé avec lui dans le bassin :
– Tu manges des huîtres ?
– Quand j’en ai, Maître, répond l’éphèbe.
– Et les escargots, tu en manges ?
– Non, Maître, répond Antoninus, qui a parfaitement compris où veut en venir Crassus, et continue à le fourbir avec délicatesse.
– Considères-tu que la consommation d’huîtres est morale, et que la consommation d’escargots ne l’est pas ?
– Non, Maître…
– Bien sûr, dit Crassus. C’est juste une question de goût, n’est-ce pas ?
– Oui, Maître…
– Le goût n’est pas la même chose que l’appétit, et donc il n’a rien à voir avec la morale… Hmm… ?
– On peut argumenter en ce sens, Maître, dit prudemment Antoninus tout en continuant à laver consciencieusement le dos de Crassus.
– Ça ira comme ça. Donne-moi ma robe…
Il se lève, nu, et se vêt. Et ajoute :
– Mon goût à moi inclut les huîtres et les escargots…

Celles et ceux qu’une telle scène (analysée en détail dans le très beau documentaire de Rob Epstein et Jeffrey Friedman sur l’homosexualité dans le cinéma américain, The Celluloid Closet) choquerait, ceux qui sont exclusivement huîtres ou escargots, doivent se souvenir que la nature est diverse, les goûts pareillement, et que s’ils ou elles sont huîtres, ils et elles ne sauraient satisfaire entièrement quelqu’un qui ne déteste pas aussi les escargots. Crassus est marié, et il a acheté le bel éphèbe grec (les Grecs, hein, on sait ce que ça signifie…) pour ajouter une tranche à son Camembert — si l’on veut bien me passer un tel anachronisme.

Eclectisme, mon beau pays

Sur ce petit film, Umberto Eco offre à son visiteur une visite de sa bibliothèque — ou plutôt, de son appartement-bibliothèque. « 50 000 volumes », dit l’auteur du Nom de la rose. Et il sait où est chaque titre : il erre au gré de ses besoins ou de ses envies parmi ces rayonnages innombrables. Un simple mortel a réussi, chez lui, le rêve borgésien raconté dans « la Bibliothèque de Babel » : « El universo, que otros llaman la Biblioteca… »
Imaginez un Camembert à 50 000 tranches… Un Camembert qui vous permettrait de vous approprier l’univers…
C’est ce que raconte Marcel Aymé dans cette très jolie nouvelle assez peu étudiée dans les classes de collège et intitulé « les Sabines ». Une épouse douée d’ubiquité (et qui a commencé à utiliser son don pour faire le ménage dans plusieurs pièces à la fois, une belle métaphore de l’aliénation) prend un amant, puis un autre, et finalement un peu plus de 50 000, répartis tout autour de la planète. À chaque fois que l’un ou l’autre de ses clones jouit, l’épouse d’origine prend une expression extatique qui fait dire à son mari admiratif qu’elle « parle avec les anges ». Le décalage horaire étant ce qu’il est, elle finit par parler aux anges en permanence. Belle métaphore du bonheur absolu.

Sauf peut-être chez quelques universitaires encroûtés dans leur spécialité (le point-virgule chez Beauvoir ou la didascalie chez Beckett), toute bibliothèque bien tenue est diverse et disparate. On peut aimer Mallarmé et Dumas, Flaubert et Shakespeare, Aristophane et Paasilinna. Parmi tant d’autres.
Pourquoi dénier aux sensations ce dont l’esprit s’accommode fort bien ? Selon les jours, j’ouvre une page du Vicomte de Bragelonne, ou je relis l’un des essais de Montaigne. J’enrichis d’ailleurs sans cesse cette bibliothèque : on rencontre chaque jour de beaux livres que l’on n’a pas lus, on tâche de se tenir au courant de ce qui sort, on apprend avec l’âge à distinguer les sous-produits — Edouard Louis, Christine Angot ou Virginie Despentes (fatales) — et les grands écrivains, Echenoz par exemple. On est séduit par la lecture rapide, en librairie, d’une Quatrième de couverture bien troussée, on parcourt les premières pages, on l’achète pour mieux voir. Parfois on est déçu, mais souvent enchanté.
La créature qui marche devant moi dans la rue a elle aussi une belle Quatrième de couverture. Chatoyante. Animée. Spirituelle. Pourquoi ne l’essaierais-je pas, si tant est que je sois moi-même son type de roman ?

Italo Calvino a remarqué, il y a longtemps (c’est dans Si par une nuit d’hiver un voyageur), que la lecture et l’amour procèdent d’une même esthétique — même si leurs procédés sont légèrement différents. « À la différence de la lecture des pages écrites, la lecture que les amants font de leurs corps (de ce concentré d’esprit et de corps dont les amants font usage pour aller au lit ensemble) n’est pas linéaire. Elle commence à un endroit quelconque, saute, se répète, revient en arrière, insiste, se ramifie en messages simultanés et divergents, converge de nouveau, affronte des moments d’ennui, tourne la page, retrouve le fil, se perd. »
À chaque aventure nouvelle, un nouveau mode de lecture. Une découverte. Nous sommes des îles désertes où l’amour robinsonne. Au nom de quel principe factice voudriez-vous toujours rester sur le continent ? Il faut s’aventurer — sans préméditation, l’aventure préméditée (par exemple le soir où vous décidez de « sortir en boîte », selon l’expression consacre) est toujours d’une pauvreté insigne. Il faut « se balader sur l’avenue le cœur ouvert à l’inconnu… » comme dit l’autre. Ou, comme l’explique fort bien Dom Juan :
« La belle chose de vouloir se piquer d’un faux honneur d’être fidèle, de s’ensevelir pour toujours dans une passion, et d’être mort dès sa jeunesse à toutes les autres beautés qui nous peuvent frapper les yeux ! Non, non, la constance n’est bonne que pour des ridicules ; toutes les belles ont droit de nous charmer, et l’avantage d’être rencontrée la première ne doit point dérober aux autres les justes prétentions qu’elles ont toutes sur nos cœurs. Pour moi, la beauté me ravit partout où je la trouve, et je cède facilement à cette douce violence dont elle nous entraîne. J’ai beau être engagé, l’amour que j’ai pour une belle n’engage point mon âme à faire injustice aux autres ; je conserve des yeux pour voir le mérite de toutes, et rends à chacune les hommages et les tributs où la nature nous oblige. »
Le Principe du Camembert est un donjuanisme généralisé. Non pas la boulimie du Casanova de sous-préfecture (celui-là sort en boîte et fait de l’abattage), mais la délicate attention portée à sa nature profonde, et l’extrême politesse que nous témoignons à l’Autre lorsque nous nous laissons aller à sa « douce violence ». Souvent femme varie — et l’homme aussi.
Le XVIIe siècle, particulièrement dans sa période baroque, a élevé des temples à l’Inconstance. C’est que la constance, cet ancrage permanent d’un bateau qui a renoncé à être ivre, est une mutilation. Pour être constamment entiers, éparpillez-vous. Façon puzzle.

L’Ennui naquit un jour…

« Je ne sais quelle conjuration de cagots et de vieilles filles a pu réussir, en deux siècles, à discréditer le mot plaisir. C’est un des mots les plus doux et les plus nobles de la langue. Je ne suis pas croyant mais si je l’étais, je crois que je communierais avec plaisir. Le mal et le bien, aux origines, cela a dû être ce qui faisait plaisir ou non — tut bonnement. Toute la morale de ces cafards repose précisément sur ce petit mot fragile et léger qu’ils abhorrent. Pourquoi l’amour ne serait-il pas ce qui fait plaisir au cœur ? On a bien le temps de souffrir par la suite… »
Ainsi parle le Comte dans la Répétition (c’est au tout début du deuxième acte de la comédie brillamment noire d’Anouilh). Evidemment, une fois ces « deux siècle » de tartufferie bourgeoise éliminés, nous voici de retour dans ce fabuleux XVIIIème siècle où la morale commençait à s’échapper du cadre contraint que lui avait imposé, depuis 1700 ans, le christianisme. « Fais ce que voudras », disait Rabelais déjà au XVIe siècle. « Fais ce que tu dois », dit Kant — mais il s’agit d’un sentiment interne du devoir qui a moins de rapport avec des règles imposées qu’avec une contrainte librement assumée.
Analysons donc ce petit mot qui a fait tant de dégâts dans les consciences — adultère. De quoi gâcher le bonheur — encore que dans certains cas l’adultère ajoute du plaisir, et qui a connu l’exquise sensation du remords dans l’exercice du péché y retournera forcément, tant la sensation est forte et délicate. Voir ce qu’en pense Emma Bovary :

« Elle se répétait : « J’ai un amant ! un amant ! » se délectant à cette idée comme à celle d’une autre puberté qui lui serait survenue. Elle allait donc posséder enfin ces joies de l’amour, cette fièvre du bonheur dont elle avait désespéré. Elle entrait dans quelque chose de merveilleux où tout serait passion, extase, délire ; une immensité bleuâtre l’entourait, les sommets du sentiment étincelaient sous sa pensée, et l’existence ordinaire n’apparaissait qu’au loin, tout en bas, dans l’ombre, entre les intervalles de ces hauteurs.
« Alors elle se rappela les héroïnes des livres qu’elle avait lus, et la légion lyrique de ces femmes adultères se mit à chanter dans sa mémoire avec des voix de sœurs qui la charmaient. Elle devenait elle-même comme une partie véritable de ces imaginations et réalisait la longue rêverie de sa jeunesse, en se considérant dans ce type d’amoureuse qu’elle avait tant envié. »

Hier, Rodolphe. Demain, Léon. Et Charles, ce pauvre Charles, en filigrane. Ne pas penser que Flaubert s’acharne sur le mari cocu : la fin de Charles, qui meurt d’amour après la disparition d’Emma, est d’une tendresse significative. Emma était la femme de tous ses hommes. Il a fallu une singulière coalition d’intérêts étroits et de pruderie concentrée pour qu’elle succombe aux haines de son temps. Oh, Emma, Emma !

Tromper, verbe transitif, premier groupe

Qu’est-ce que tromper ? Les exemples des fables et des fabliaux, qui présentent le Renard comme le trompeur émérite en chef, ont malheureusement déteint sur notre conscience moderne. Elles ne sont, à bien considérer le mot, qu’un avatar de la conscience religieuse. Que Renart soit roux est, dans un temps où l’on croyait au diable, le gage de sa duplicité. Le Serpent, dit la Bible, trompa Eve en la cajolant. Langue bifide, vilain menteur.
Mais si nous sortons de ce schéma biblique, quelle est la réalité ? Tromper, c’est épargner l’autre. C’est une preuve d’amour majuscule. Un gage d’éternité. Tromper, c’est ne pas vouloir faire de la peine. Et pourquoi ne pas faire de peine, si nous n’aimons pas celle ou celui que nous trompons ? La haine dit la vérité. « Mon cher, je t’ai trompé » — ainsi parle la méchanceté qui n’aime plus.
Mais les ruses, les hôtels ou les restaurants payés en liquide, les portables miraculeusement déchargés, les séminaires impromptus et les exigences patronales débordant sur le week-end, les embouteillages miraculeux qui expliquent si bien les retours au bercail nocturnes, le piéton renversé que vous avez amené à l’hosto, le sanglier passant sur la voie qui vous a fait rater la correspondance, mince, et il n’y a plus de train avant demain matin, tout cela appartient à la politesse de ceux qui aiment et ne veulent pas heurter l’élu(e).
Sachez-le, Messieurs-Dames : être trompé(e) et ne pas le savoir est le gage que vous êtes toujours aimé(e). Inutile de faire les poches, de fouiller les relevés bancaires, d’attendre dans le noir, en affûtant sa navaja, le retour du vagabond qui rentre furtivement, ses chaussures à la main. Dormez du sommeil le plus profond, l’être aimé sera là demain, et bien plus amoureux que la veille. Combien d’hommes et de femmes font l’amour avec leur conjoint(e) le soir même d’un adultère magnifique ? Non pour donner le change, contrairement à ce que vous croyez, mais par excès d’amour : déguster des sushis à midi n’a jamais empêché d’apprécier la choucroute vespérale — et vice versa. Au contraire. Comme dit la Comtesse dans l’Heureux stratagème, une pièce de Marivaux qu’il faudrait remettre au goût du jour :
« Eh bien ! Infidèle, soit, puisque tu veux que je le sois ; crois-tu me faire peur avec ce grand mot-là ? Infidèle ! Ne dirait-on pas que ce soit une grande injure ? Il y a comme cela des mots dont on épouvante les esprits faibles, qu’on a mis en crédit, faute de réflexion, et qui ne sont pourtant rien. »
La subsistance de la vieille moralité biblique tue le bonheur dont aucune religion monothéiste ne s’accommode, puisque selon elles il n’est pas de ce monde. Bien qu’elle soit toujours inscrite dans l’article 212 du code civil, les maires ne parlent plus guère, lors des mariages, de fidélité, surtout depuis (1975) que l’adultère n’est plus un motif automatique de divorce — l’une des plus sages résolutions de la Justice. Pour être retenu comme cause de divorce, il faut qu’il soit « grave et renouvelé », « imputable au seul conjoint » (il ne peut donc être retenu en cas d’adultère croisé), et qu’il rende « intolérable le maintien de la vie commune ».
Tout n’étant pas rose sous le ciel judiciaire, il arrive plus fréquemment qu’on ne le souhaiterait que la Justice en revienne ou en reste à la vielle malédiction chrétienne. En 1986 la Cour d’Appel de Paris a retenu comme motif légitime de divorce les liens purement platoniques (mais, pour le juge, ambigus) d’une femme avec son directeur de conscience… La religion chrétienne attrapée par la queue !
Passéisme moral effrayant. Amis progressistes de tous les sexes, adultérez en conscience et de bonne foi afin de changer la loi — tout comme certaines ont affiché leurs avortements anciens, réels ou prétendus, afin de peser sur le législateur. Adultère, grande cause nationale, tel doit être le leitmotiv des vrais partisans de la Théorie du Camembert !

La fidélité en tant que contrainte sociale fut instaurée en des temps où la durée de vie d’un couple n’avait rien à voir avec ce qu’elle est aujourd’hui. Mais on sait que pour les croyants, hier, c’est aujourd’hui et demain, et que la loi de Dieu est « incréée » — ah, les imbéciles !
Quels sont les faits ? Au XVIIe siècle, un mariage durait en moyenne 7 ans : au bout de ce délai, l’un des deux époux avait disparu. Soit la femme, morte en couches, soit le mari, succombant naturellement à la différence d’âge. Sans compter les épidémies, les famines, les guerres et les duels. On pouvait alors ne pas penser urgente la constitution légale du divorce, et même condamner l’adultère, dans la mesure où la reproduction et la transmission de l’héritage étaient strictement subordonnées à la monogamie et à la fidélité de l’épouse. Loi barbare en soi, mais que les circonstances à la rigueur expliquaient. Et 7 ans, cela donne le temps d’espérer — que l’autre meure, en particulier. Calculez la durée du mariage de Mlle de Nevers et du Prince de Clèves. Juste le temps de voir apparaître le tiers inclus, si je puis dire — le duc de Nemours. Un an peut-être.

Quand la Révolution française, en 1792, institua le divorce (avant que Napoléon, pour les raisons natalistes et guerrières que nous connaissons, ne revienne en 1804 sur cette avancée fondamentale, tout en gardant le « consentement mutuel », qui lui était indispensable pour se séparer de Joséphine), un couple durait plus de 20 ans, tant la mortalité avait déjà reculé. La loi Bonald, en 1816, supprima toute possibilité : c’est à cela que l’on reconnaît les régimes destinés à mourir. Ils ne ménagent aucune respiration, aucune soupape. Les derniers Bourbons ne firent pas long feu. La Révolution de Juillet 1830 est peut-être sortie tout autant de ces limitations idiotes que des lois scélérates sur la Presse.
Quand la Troisième République consentit enfin en 1884 à ce que la loi reconnaisse les séparations entre époux, un couple durait en moyenne 35 ans : en cas d’erreur initiale, cela constituait une sanction effroyable. 35 ans de prison conjugale ! Les malheureux mariés agrémentaient donc largement leur pénitence d’en-cas physico-sentimentaux. Les hommes particulièrement : les lois du Code Napoléon sur l’adultère condamnaient en effet l’épouse infidèle à une lourde peine de prison, quel que soit le cas de figure, et le mari volage à une petite amende, et encore à condition qu’il ait commis l’adultère sous le toit conjugal. Souci de la transmission patrimoniale, des filiations sûres et des héritages bien compris. Disparité insupportable, qui disparut peu à peu des jugements, et de la loi de 1975.
L’adultère s’en portait-il plus mal ? Au XVIIIe, dans la bonne société, Monsieur et Madame avaient chacun leur étage dans l’hôtel particulier, et étaient libres de recevoir qui ils désiraient. C’est à peine si certains maris prenaient la peine de visiter leur femme une fois par mois, « pour éviter les commérages » en cas de grossesse visible. Le plaisir était la grande règle de la bonne société de la Régence et du règne de Louis XV. De tout temps le peuple a été si aliéné qu’il a longtemps porté seul le poids de la morale officielle. Que ce soit celle de l’Eglise ou celle des puritains de gauche. Il faut lire les articles de l’Humanité quand au milieu des années 1950, Dominique Aury / Pauline Réage sortit Histoire d’O. « Débauche bourgeoise », « mœurs décadentes », les prolos officiels du PC avaient la dent dure contre le plaisir bourgeois. Tant pis pour eux. J’imagine le rire sardonique de Roger Vailland, qui arrivait en retard aux réunions de cellule parce que, expliquait-il, il n’en finissait pas de fouetter une prostituée — un divertissement qui renforçait chaque fois son amour pour son épouse, Elisabeth…
Comme quoi le Camembert permet d’être communiste, dandy, entiché de mœurs XVIIIe siècle (Vailland a adapté les Liaisons pour Vadim), accessoirement drogué, surréaliste par la bande et alcoolique professionnel.
Des données contradictoires mais compatibles dans un seul et même homme, pourvu qu’il prête attention aux tranches fines de ses désirs…

Oui, évacuons toute culpabilité (légale et psychologique, l’une enfante l’autre) de la notion ou de la pratique de l’adultère. Non seulement il n’a rien de contre-nature, mais il est la nature. Si Silvia quitte Arlequin dans la Double inconstance, et si Arlequin finalement lui préfère Flaminia, il n’y a rien à leur reprocher : ils ont suivi leur pente naturelle.
Jean-Didier Vincent, éminent biologiste des passions, explique que si vous fournissez une ratte à un rat, dans une cage, il prend un petit quart d’heure pour l’honorer et la farcir de messages à haute teneur génétique. Puis il s’arrête : un scientifique de petite race penserait qu’il est fatigué — exemple-type d’une identification qui n’ose pas dire son nom, et d’un transfert animal / humain bien peu rationnelle. Mais, poursuit notre biologiste, fournissez-lui une ratte fraîche, et il recommence illico sa gymnastique. En fait, il n’était pas fatigué : il s’ennuyait.
Certes, nous ne sommes pas des rats ; nous avons greffé une culture sur notre hypothalamus, et nous contrôlons nos hormones avec Roméo et Juliette ou saint Ambroise. Mais le rat guette en nous, le rat s’impatiente, le rat se ronge les sangs, le rat pousse à la faute, crie, tempête, fait des scènes. Le rat ferait mieux d’aller voir s’il n’y a pas une ratte fraîche dans la rue. Ou chez le voisin.
D’ailleurs, la culture dont vous panachez os instincts vus fournit autant d’exemples d’inconstance que votre conscience en réclame. Un e excellente chose, la culture : elle légitime tous les débordements. Ne dites plus : « Eh oui, je t’ai trompée ! » — dites : « Je fais comme Goethe… »
Ou Maupassant. Ou Hugo. Ou Sand. Ou Colette. Ou…
Plus on se cultive, et plus on a le choix.

Quant à la vieille question de la reproduction et des enfants adultérins… Primo, les techniques de contraception et d’avortement rendent obsolètes les diktats de la société mâle : les femmes sont propriétaires de leur ventre. Secundo, depuis les années 1970, les enfants naturels (un adjectif significatif, n’est-ce pas…) ont les mêmes droits à l’héritage que les enfants légitimes : la succession de Picasso (1973) inaugura la question. Il n’y a guère que la présomption de paternité, au profit du seul enfant né de parents mariés, qui porte encore la trace de l’ancien code. On sait qu’aux Etats-Unis (les tests génétiques y sont autorisés alors qu’ils sont interdits à la vente en France), 30% des troisièmes enfants des couples sont d’un autre père que le père officiel. Et alors ? Aucune importance, le père est celui qui élève l’enfant. Une que je connais, comme dit Brantôme, tomba enceinte sans savoir si elle devait l’heureuse surprise à son mari ou à son amant — mais le mari seul éleva la petite fille, qui porte son nom et ressemble… à sa mère. Relisez ce petit chef d’œuvre qu’est le Pierre et Jean de Maupassant. Des deux frères, l’un est le fils du voisin — et qu’importe…

Le Camembert n’implique pas forcément une nuée de partenaires différents. Vous pouvez, avec votre cher et tendre, hanter les restaurants français, italiens, maghrébins, japonais ou thaïlandais, et fréquenter les gargotes lusitaniennes, et seulement ces dernières, avec un autre, parce qu’il est le seul parmi tous vos amis à aimer vraiment la bacalhau…
Maintenant, si vous fantasmez plutôt sur les banquets à la bonne franquette, rien ne doit vous empêcher de bouffer de la morue au Cap d’Agde…
Entendons-nous pourtant : le Camembert n’est pas incitation à la pornographie. Il est essentiellement une ascèse de la diversité. Il est exigence, au fond : ne pas se contenter de l’ordinaire — traquer l’extraordinaire. Chercher aussi en soi sa vérité. Sa nature. Tout le monde peut décréter que sa moitié est son tout : l’adultère doit être une possibilité, au même titre que le steak tartare, mais il n’est pas obligatoire. La liberté est liberté de faire et de ne pas faire, alors que la contrainte est interdiction de faire et obligation de ne pas faire.
Dans les Liaisons dangereuses, le Vicomte de Valmont se laisse aller à faire le bien, en secourant une famille qu’un huissier allait expulser. Et de soupçonner immédiatement les honnêtes gens de ne faire le bien que parc qu’ils y trouvent du plaisir (ce qui n’est pas faux). « Je serais tenté de croire qu’il y a vraiment du plaisir à faire du bien et qu’après tout ce que nous appelons les gens vertueux, n’ont pas tant de mérite qu’on se plaît à nous le dire, », dit-il. Mais c’est qu’il a l’habitude de ce que des gens vertueux nommaient alors le Mal (et nomment toujours ainsi, à force de penser le temps immobile, ils finissent par le rendre rétrograde). A l’inverse, les gens vertueux découvrent chaque jour que ce qu’ils croient être le Diable porte en soi tous les germes du bonheur — à commencer par cette amorce que l’on nomme plaisir. Rien de moins Camembert que de s’enfermer dans la litanie d’un rituel immuable. La souplesse d’esprit, de sensations, de connaissances, doit présider à l’expérience des femmes et hommes de bien que ces pages pourraient inspirer.

Le sexe n’est pas tout dans la vie

Nombre de couples acceptent que l’un ou l’autre se livre seul à des activités qui n’enchantent pas particulièrement l’autre. Qu’il s’agisse de petites bouffes entre filles (principe du tiers mâle exclu) ou de matches de foot (adrénaline testostéronée seule admise), la gestion intelligente du camembert doit permettre à chacun de continuer à cultiver son jardin, surtout quand il n’est pas porté sur les souvenirs de collégiennes des copines ou l’odeur des fumigènes et de la bière rotée.
Elargissez le principe : voici deux époux dans leur lit, chacun lisant un livre différent (variante : Madame lit un livre, Monsieur traîne sur le canapé, canette en main, face à OM-Leipzig). Quelqu’un a-t-il à redire au fait qu’ils ne se livrent pas à la même heure à la même activité ? Il faut être croyant comme on l’est dans un couvent pour se précipiter ensemble à genoux et prier le Seigneur toujours à la même heure. Les mouvements d’ensemble de la messe (à genoux !) ou à la mosquée (le front à terre !) n’ont d’autre objet que d’anéantir l’individu dans un collectif (église ou oumma, même sens — l’Assemblée) qui doit transcender les désirs personnels. La Règle définit une frontière que l’on ne saurait franchir.
Mais voilà : le Camembert est arrivé ! Le Camembert mystifie l’église et la mosquée ! Il démystifie la Règle ! Le Camembert est le vrai Mathematicum Principium de la liberté individuelle ! Si une majorité de nos concitoyens s’habille de la même manière, si quelques-uns, sur les marges, portent des nœuds papillons ou des tee-shirts détendus, des costumes Armani ou des jeans troués, si trop de gens adoptent, jour après jour, la même vêture, le Camembert vous permet de vous habiller et de vous déshabiller au gré de votre fantaisie. Parce que le Camembert est pluralisme, géométrie variable, fantaisie sans cesse renouvelée, aspiration au bonheur, ambition de l’extase, ascenseur vers le (septième) ciel ! Le Camembert est le seul paradis, le nirvana à la portée de toutes les consciences, l’apex de la conscience humaine ! Il est la révolution permanente !
En bouleversant nos habitudes, nous bouleverserons cette société bloquée sur des chimères. Faire croire que le bonheur se réduit à des achats, à des possessions, alors qu’il est enfanté par nos audaces, notre refus de la routine, notre recherche de la perfection…

Je dis perfection et je le prouve.
Retour au camembert politique et à notre soirée électorale. Tant que les derniers résultats ne sont pas tombés, le demi-cercle qui symbolise la future assemblée n’est pas parfait — susceptible de variations, parfois à la marge, parfois fondamentales. Le bonheur du partisan du groupe gagnant ne se résume pas à la victoire annoncée dès 20 heures de son parti. Il veut connaître le détail, savoir qui ralliera peut-être un jour la majorité, avec qui fomenter des alliances inédites, soupeser telle ou telle tendance fine. Il s’étonne qu’Untel ait rallié à lui tant d’électeurs (5,1% — passer la barre des 5% est en soi une réussite, et une surprise), ou qu’Unetelle se soit écrasée sans douceur… Il veut tout, tout connaître, tout saisir.
Que n’en fait-il pas autant dans sa vie personnelle, affective, sensorielle, culturelle ?
Le Camembert procède d’une connaissance intime de soi. Mais en même temps, il permet cette connaissance. On mange parce que l’on sait que c’est bon, mais on goûte en se demandant si c’est bon. Refuser de goûter, c’est retomber dans le caprice enfantin. « Mais enfin, goûte au moins ! » Quel parent n’a pas prononcé ces mots jupitériens ? Mais ce même parent a-t-il réalisé ce que pourrait en faire son enfant, s’il prenait ce conseil de bon sens au pied de la lettre tout au long de sa vie ?
Faire goûter à son enfant des produits variés, c’est lui fabriquer un palais. Un goût. Construire ses papilles pour les décennies à venir. Les goûts et les dégoûts doivent se construire dans l’enfance — trop de gens abonnent leurs enfants à la sempiternelle trinité nouilles au beurre / filet de dinde / petits suisses (variante : purée / francfort industrielle / flan). Ou, pire, McDo / Coca / Fried Chicken.
Ce n’est pas sérieux. Il faut l’initier à tout. Lui faire tout goûter de ce que mangent (et boivent) les adultes. Ne rien lui interdire qui peut accroître ses papilles.
Huîtres et escargots.

On dit un peu vite, comme si on le regrettait (et en tout cas en se méfiant) que l’adolescence est la période des expérimentations. J’espère bien ! Ados des deux ou trois sexes, n’écoutez pas les professeurs de désespoir qui vous enjoignent d’être sages, rangés — petits vieux. Essayez. Expérimentez. Construisez votre camembert : il se remplira de lui-même si vous êtes attentifs.

Compartimenter le sentiment

« Se laver les dents après la côte de bœuf », disions-nous plus haut.
L’intellectualisation du Camembert ne date pas d’hier.
« Sartre n’avait pas la vocation de la monogamie », dit plaisamment Beauvoir — qui ne l’avait pas davantage. Et de préciser :

« « Entre nous, m’expliquait-il en utilisant un vocabulaire qui lui était cher, il s’agit d’un amour nécessaire ; il convient que nous connaissions aussi des amours contingentes. » Nous étions d’une même espèce et notre entente durerait autant que nous : elle ne pouvait suppléer aux éphémères richesses des rencontres avec des êtres différents ; comment consentirions-nous, délibérément, à ignorer la gamme des étonnements, des regrets, des nostalgies, des plaisirs que nous étions capables de ressentir ? »

Beauvoir s’est ainsi offert, dès qu’elle fut enseignante, quelques jolies élèves, Bianca Lamblin ou Natalie Sorokine (dite Sarbakhane). Sans compter Olga Kosakiewicz, « l’invitée », et sa sœur Wanda, qui se partageait elle-même entre Sartre et Camus. Elle les rabattait ou non sur Sartre. Elle a eu en outre des liaisons passionnées avec tel élève (Jacques-Laurent Bost) ou tel secrétaire de Sartre (Claude Lanzmann), ou tel écrivain américain (Nelson Algren, l’auteur de l’Homme au bras d’or). Les unes et les autres, on le comprend aisément, avaient des agréments que Sartre ne pouvait fournir. Mais lui-même offrait au Castor des échanges avec lesquels personne ne pouvait rivaliser. Et il multipliait les contingences dans es bras de Dolorès Vanetti. L’un ou l’autre pouvait friser la passion pour tel amant de passage — des passages parfois fort longs, Beauvoir coucha avec Lanzmann pendant près de sept ans. Et après ? Il y a l’accessoire, et l’essentiel — mais un amateur de mode vous expliquera que tel accessoire peut être ponctuellement essentiel.
Camembert, Camembert, vous dis-je !

Mais tout le monde n’a pas la largeur de vue du couple de philosophes le plus célèbre de la scène intellectuelle française et peut-être même mondiale. Si votre partenaire est du genre à s’offrir les affres de la jalousie (qui, rappelons-le, est un sentiment ancré dans l’imaginaire bien plus que dans la réalité, voir le joli film de Chabrol sur le sujet — l’Enfer, 1994), veillez à compartimenter soigneusement les divers correspondants de vos divers désirs. Evitez les malentendus, les factures inopportunes, les témoins embarrassants. Rappelez-vous que le bénéficiaire de l’adultère doit toujours être l’Autre, celui dont vous partagez la vie et l’essentiel des désirs et des plaisirs. Il serait malséant de gâcher ce bel altruisme par quelque inconséquence.
D’ailleurs, il n’y pas de hasard. Si vous laissez traîner dans une poche la note du restaurant à viande que réprouve votre végétarien(ne) préféré(e), c’est que votre inconscient vous y a poussé(e). Vous ne voudriez tout de même pas vous laisser régir par un inconscient ? Rappelez-vous Corneille : « Je suis maître de moi comme de l’univers ». Pour vivre pleinement vos désirs, restez maître de vous — en toutes circonstances.
De surcroît, cela évite les éjaculations précoces…

Désir masculin, désir féminin

On se rappelle les trois vers fameux de Vigny — c’est dans « la Colère de Samson » :

« La Femme aura Gomorrhe et l’Homme aura Sodome,
Et, se jetant, de loin, un regard irrité,
Les deux sexes mourront chacun de son côté. »

Vigny a peut-être songé, en les écrivant, à la fin de son aventure avec Marie Dorval. Peut-être était-il enclin de rancœur (il en était si plein qu’il refusa, à la mort de la comédienne en 1849, de co-financer son tombeau avec les autres Romantiques, qui mirent tous la main à la poche, de Dumas à Hugo : pour un ancien amant, c’est peu élégant). Mais en vérité je vous le dis, il est miraculeux, quand on y pense, qu’hommes et femmes parviennent à se reproduire, tant ils appartiennent à des espèces différentes.
Proposons une interprétation conforme à la théorie du Camembert. Vigny, tout au long de son œuvre, met en scène, lorsqu’il parle positivement des femmes, des figures maternelles ou maternantes, des déesses de la Fécondité plutôt que des grandes prêtresses de l’Amour, : et combien d’hommes recherchent de telles figures ? Pensez que Rousseau appelait sa première maîtresse, Mme de Warens, « Maman »…
Combien de femmes, symétriquement, recherchent un Père idéalisé, bien plus qu’un amant frénétique…
Quant à Pygmalion, il a les deux sexes. Et ses créatures — au sens propre du terme — sont fort nombreuses.

Reprenons l’exemple de Beauvoir : elle aimait la nature, elle adorait les marches dans des sites pittoresques et accidentés, deux spécialités que Sartre, passionné de bitume, fumeur de pipe invétéré, ne partagea jamais. Aurait-elle dû se mutiler et se résoudre à ne pas arpenter les calanques de Marseilleveyre durant l’année où elle enseigna à Marseille pendant que lui était au Havre ?
Seule ou accompagnée…
Car sur le Camembert se greffe une répartition des lieux aimés et indispensables. Imaginons : j’aime la Corse, côté montagne plus que côté plage, je me délecte de l’atmosphère marseillaise, empuantie de testostérone et d’ordures mal ramassées, j’adore Paris — par éclipses, tant cette ville n’est plus celle que j’ai connue —, et je fréquente assidûment les chemins de randonnée pyrénéens : autant de lieux incompatibles, auxquels je ne renoncerais qu’au risque de me mutiler, des lieux sur lesquels prédomine, chaque fois, une ombre aimée, amie ou amante. Au nom de quelle conception étriquée de la « fidélité » devrais-je exclure tel ou tel paysage de mon atlas mental ?
Qui a la vocation de la monogamie ?

« … chacun de son côté… »

On aura reconnu, dans le dernier vers de Vigny, l’épigraphe de Sodome et Gomorrhe : Proust est un merveilleux exemple de Camembert — son œuvre au moins. Particulièrement ses personnages féminins, Albertine ou Odette, toutes deux tentées par les amours saphiques, adeptes probables de la sodomie (« je préférerais encore me faire casser… » — dit Albertine, et le narrateur met un certain temps à compléter l’expression : « se faire casser le pot »), mais aussi (Odette au moins) en quête d’une légitimité d’épouse, de mère, et de grande bourgeoise.
Or, on ne peut pas en même temps, avec la même personne, faire des bébés, se comporter en courtisane expérimentée, et se laisser entraîner dans les buissons par des gourgandines averties — ou coucher avec Mme Verdurin, but that’s another story. Cela demande plusieurs intervenant(e)s qui ne se situent pas exactement dans les mêmes draps.
Le Camembert permet de cumuler les êtres et les espaces incompatibles. Nous ne sommes pas d’une pièce : nous sommes des puzzles dont il nous faut ordonner toutes les pièces, sous peine de laisser des béances qui feraient de nous des vides au lieu d’être des pleins. Ce que les mauvais physiciens appellent fidélité n’est que l’organisation du manque. Nous négligeons souvent des pans entiers de nous-mêmes, et la nature ayant horreur du vide, nous finissons par en rendre responsable la personne pour qui nous avons fait ces sacrifices, alors même qu’elle n’y peut rien, puisqu’elle ne peut assouvir tel ou tel aspect de votre nature.
Alors complétez le puzzle, afin de préserver l’essentiel, celle ou celui qui a gagné les érections — pardon, les élections.
Sinon, « les deux sexes mourront chacun de son côté ». Vous n’allez pas donner raison à ce vieux misogyne de Vigny, quand même !

Conclusion provisoire

Le Camembert est l’épreuve de la liberté, mais pas de l’anarchie. Il ne s’agit pas de semer à tout vent, de courir le guilledou, de draguer comme un fou. Il faut au contraire un esprit puissamment organisé.
Tout commence au fond par un Gnôthi seauton, connais-toi toi-même. Identifie tes envies, distingue-les de tes fantasmes, et explore cette zone grise, entre les deux, où tu peux t’aventurer afin d’explorer les plus infimes nuances du désir. La morale, la société, les « responsabilités » dont on nous accable ont laissé l’homme mutilé. Le Camembert vous permet de rentrer en possession de vos royaumes. Il fait de vous des souverains. Il fait de vous des dieux.
Et que je sache, aucun dieu ni aucune déesse n’a jamais consenti à s’amputer d’une part de ses désirs en s’engluant dans la fidélité et la popote. Soyez rois et reines d’un univers démesuré. Tout désir aspire à être assouvi. Sinon, il devient idée fixe, tumeur, douleur, et votre partenaire préféré fera les frais de votre inconséquence. Les abeilles butinent, c’est même ce qui les fait rentrer à la ruche. Les humains lutinent, c’est ce qui les fait revenir à la maison. Osez donc le papillonnage afin de rester fidèle. Osez le Camembert !

1186 commentaires

  1. Maintenant c’est Vache-qui-pleure pour tout le monde et camembert pour les rares élus du système !

  2. Le camembert n’est pas extensible à l’infini contrairement à ce que les utopistes croient !

    D’ailleurs la division de votre camembert fait furieusement penser à une société de classes qui repointe le bout de son nez !

  3. Le tsar Pierre 1er le Grand en visite en France disait que le luxe tuerait la France ! Il aurait pu aussi bien dire la disette d’intelligence dans laquelle elle plonge vertigineusement en 2022 !

  4. @ WTH
    « Flo, j’espère que ça va ; il y a ceux qui s’en sortent bien, et les autres… »

    Je me porte comme un charme. M’éloigner de la toile, réduire le temps énorme consacré à ce blog par les faiblesses d’envie de cliques et qui, accumulés les uns aux autres, prenait des proportions délirantes, me défaire de cette habitude, me font le plus grand bien. Je vous recommande vivement d’essayer. J’ai survolé la théorie Brighellienne, son hymne à la solitude par sa vie partagée avec une moitié qui n’en est pas une, et les justificatifs d’une son addiction au cul plus que maladive (terrifiant). Des messieurs lui répondront peut-être…
    Je ne me manifesterai plus ; la provocation de Zorglub m’a fait sortir du bois.

    Bonne courage à vous !

    Bye !

    —–

    « Zorglub 19 septembre 2022 At 11h04
    Il y a ceux qui s’en sortent et ceux qui sortent.
    Il y a ceux qui cherchent et ceux qui trouvent. »

    Et parfois ceux qui sèment récoltent.

    Zorglub explique les raisons pour lesquelles j’aurais mérité ces outrances balancées par Dugong, je propose de vous offrir les dites raisons présentes dans les échanges supra, qui m’échappent encore parce qu’en ce qui me concerne, je ne vois rien d’outrancier dans la question que je pose et que beaucoup se posent également sans que jamais ils ne l’aient formulée… par je ne sais quelle crainte.
    Chacun jugera. Quelques soient les réponses et les commentaires qui suivront je ne reviendrai pas.

    ECHANGES :
    Dugong 6 septembre 2022 At 9h16
    Deux heures de propagande poutinienne, faut aimer mais, manifestement, il y a un public pour ça.

    Flo
    Vous réglez vos comptes avec Jean-Paul par notre biais ?
    Expliquez-nous, cher Professeur, vous qui évoluez quotidiennement sur le blog d’un homme qui a appelé à voter MLP. Vous ne vous êtes pas caché de vouloir voter Touf (puis vous vous êtes ravisé).
    La première des règles est de savoir à qui on a affaire, cette vidéo nous offre une première réponse qui contredit la propagande de Mendax et la votre accessoirement. Oui, il y a de la propagande, tout ce qui a été « révélé » devra être vérifié et j’espère pour Touf (pour qui vous vouliez voter !) et pour ce pays qu’il s’agit de propagande quant à son affaire de Prank.

    Flo 6 septembre 2022 At 10h22
    Ô vous n’êtes pas le seul à éviter un mode frontal avec le notre hôte, Zorglub use du même stratagème. Evidemment un mode frontal vous obligerait à rayer JPB de votre carnet d’adresse et ne plus ballader la vedette, une fois l’an, dans les rues du village. Vous avez raison un carnet d’adresse est précieux.
    Je pensais simplement que vous étiez de ceux qui avaient un peu plus de coucougnettes et d’intégrité.

    Dugong 6 septembre 2022 At 10h41
    L’intégrité, je m’en tamponne le coquillard et si je ne craignais pas les mst, je vous montrerais bien à vif jusqu’où mes « coucougnettes » peuvent approcher votre rondelle.
    Ceci dit, si la poutinolâtrie devait constituer un jour une condition nécessaire pour venir sur BdA, notre hôte nous le signifierait et chacun de nous se déterminerait.
    En n’attendant pas ce jour…
    Flo 6 septembre 2022 At 11h06
    Mais oui, mais oui…

    • dans les échanges infra *

      (Quand on confond moitié et faire-valoir (suite)
      Les divergences de goûts dans ce couple sont telles que la seule raison qui puisse fonder leur union n’a pas d’autre objet que celui d’être un faire-valoir pour elle : je m’emmerde sec avec bobonne mais bobonne est : connue avec un carnet d’adresse ; pétée de blé ; diplômée…)

  5. Contrairement à ce que croient tous les physiciens : on ne remonte pas l’aiguille du temps !

    C’est une notion légèrement trop simple pour être comprise par des numérologues !

  6. « L’outrance ne se goûte que dans la rareté » ; voilà qui laisse songeur (sur ce blog).
    Une longue (?) vie à deux ne peut être faite que de concessions – au travers de légères, ou plus intenses con- sessions, au fur et à mesure du temps ;
    et même si l’on est un as en cuisine – comme j’avais dit une fois « on ne quitte pas un homme qui sait faire la cuisine » – il semble bien que si ;
    quant à amener sa belle, de nos jours, chez la mère Poulard, ça ne pourrait que la faire fuir, en courant – poissons, coquillages et crustacés, « tout est ori » ne vous a pas laissé de marbre.
    Les « dissociations d’emploi du temps », celles des quatre mains, des deux bouches gourmandes et du reste, de même qu’ « une vie qui repose sur une multitude de petits mensonges » finit pourtant, encore et toujours, par engraisser « l’industrie du divorce ».

    Ceci n’était que de petites remarques, de petits détails.
    La suite est, et bien oui, épatante,
    et la partie « Tromper, verbe transitif, premier groupe », particulièrement, disons, instructive.
    Nous ne remercierons jamais assez ceux qui ont réussi à faire évoluer les choses, à commencer par nous détacher… de l’église –
    tandis que tout est fait, de nos jours, pour nous faire retomber dans cette nouvelle « morale officielle », qui ne vise qu’à la fin du, et des, plaisirs.

    Enfin bref, JPB, heureux le lecteur qui vous retrouve, vous et vos leçons de sagesse (!), entre votre amour des westerns, de la bonne bouffe, de la (vraie) Littérature, que vous avez l’art de savamment distiller ;
    une vraie Balance – vous prenez un an de plus, et vos souvenirs remontent à la surface ; au passage, vous n’avez pas mentionné la « liaison de hasard » dans l’ascenseur ; vous avez dû y échapper –

    Une leçon de vie, riche en nourritures, y compris romanesques, et cinématographiques ;
    car tel est votre bon plaisir, et le nôtre.

  7. Il y a un couple fameux au cinéma c’est celui d’Alfred Hitchcock et de sa femme qui était sa script-girl et bien plus encore ! D’après Jean-Pierre Mocky Hitchcock avait des liaisons masculines notamment avec un des héros de « La corde ». Son acteur favori était Cary Grant dont l’ambiguïté sexuelle est bien connue …

    • Et voici une illustration de ce que je dis, plus bas ; franchement je vous admire.
      Ah Hitch et ses superbes félines, longues et blondes, toute en fausse froideur.
      Je ne sais ce qu’il en fut d’Eva Marie-Saint, mais quand on zieute la descendance de Tippi Hedren, et surtout Grace Kelly, c’est à pleurer…

  8. Flo :
    « me défaire de cette habitude… me font le plus grand bien. Je vous recommande vivement d’essayer. »
    Ah ben non alors, pas encore ; je n’ai pas 15 ans d’ancienneté, moi ;
    de l’âge, peu ou prou, du maître des lieux, je m’amuse, j’aime ça – et « l’addiction au cul » ne me gêne pas plus que ça,
    même s’il m’arrive de réagir, au 1er degré, un peu violemment, à ce qui est tout fait pour…
    P. Driout avait dit une fois (il me semble) : « il ne sait pas parler aux femmes » ! pas lui, l’autre ; ou les deux, peut-être ;
    ils sont comme cul et chemise, et c’est tout l’art de P. Driout, de savoir relancer la machine.

    Vous verrez quand vous serez plus vieille, le soir, à la chandelle (à moins d’un rabibochage avec l’Est).

    « Bon courage » ; quel courage ? Tout ceci n’est qu’un jeu ; en aucun cas en « mode frontal » ! il faut en profiter, tant que ça dure ; rien n’est éternel.

    • Il faut bien dire et admettre qu’il y a quand même une condition pour avoir une vie sexuelle débridée : que l’argent coule à flots comme c’était le cas à Hollywood.

      Le camembert brighellien suppose qu’il coule beaucoup sur les bords …

  9. Cette chronique relève de la psychiatrie. Brighelli qui ne travaille qu’à une seule chose qui le fasse bouger de son padok qu’est l’admiration, s’effondre un peu plus à mesure de la aprution de ses chronique.
    L’ensemble est confus, contradictoire, et tellement crade envers les petites gourgandines du cap d’Agde, comme il les qualifie et qu’il a pourtant apprécié les offices et parmi lesquelles ont retrouverait certainement d’ex oies blanches converties à ses moeurs par ses conseils.

    Vous trouvez ça amusant ? Moi pas ; non, ce n’est pas drôle.

    Vous trouvez admissible que ses comparses s’autorisent à l’outrance qu’avec des femmes ?
    Ce ne serait pas à prendre au premier degré ?
    Ce que c’est types ne se permettent pas avec un homme, ils ne le font pas avec des femmes, ou se sont des lâches. Il n’y a pas à tortiller.

    Quand Brighelli s’effondrera totalement, quand il se réveillera un matin en réalisant qu’il n’a qu’un champ de ruine derière lui; je ne serai pas là, pire, je m’en fous déjà.

    Vous aurez peut-être le mérite d’être la dernière femme à intervenir sur ce blog, je n’en vois pas d’autres.
    Le courage concernait votre vie courante, winter is coming. Que votre esprit de contradiction en fasse ce qui bon lui semblera…

    • Oups, réédition, annule et remplace :
      Cette chronique relève de la psychiatrie. Brighelli qui ne travaille qu’à une seule chose qui le fasse bouger de son padok, c’est l’admiration, il s’effondre un peu plus à mesure de la parution de ses chroniques.
      L’ensemble est confus, contradictoire, et tellement crade envers les petites gourgandines du cap d’Agde, comme il les qualifie et dont pourtant apprécié les offices et parmi lesquelles ont retrouverait certainement d’ex oies blanches converties à ses moeurs par ses conseils.

        • C’est ça, vous êtes décevant.
          Lers deux groupies qui vous applaudissent plus bas me font penser à ces bonnes femmes présentes à une réunions de fondamentalistes, hurlant qu’elles approuvent la loi donnant droit à leur mari de les battre. Les mêmes

          Le plus triste est que vous vous donnez à un mal fou à créer le buzz par des provocations, cherchant à figurer dans un top tweet.
          Et bien vous y êtes Brighelli, vous tutoyez l’oubli, personne ne réagit plus à vos provocations.

        • Vos supporteurs mariés depuis plus de 30 ans ont déserté.
          Mais où sont-ils passés ?

          Le plus grave, Brighelli, c’est à des types comme vous que nous devrons le retour du puritanisme, découlant en toute logique de cette ultra surveillance étatique qui se met en place doucement sûrement,
          Transmission des savoirs disiez-vous ? Tenez-vous en qu’à ça ! Et laissez aux parents ce qu’il leur incombe d’inculquer à leurs enfants et qui ne vous regarde en rien !

          • Le retour au puritanisme, c’est la faute à JPB ! 🤣
            ça rappelle, l’affaire Polanski (bientôt 90 ans) et le « Brighelli complice ».

          • Dugong, est-il possible que Flo vive dans un univers énantiomorphe d’antimatière où les quatre forces fondamentales seraient inversées, tout comme la symétrie chirale, les lois de la causalité, les définitions lexicales, les critères esthétiques, le spectre des couleurs, les clivages politiques et religieux ainsi que l’ensemble des valeurs morales?

            Parce que c’est une théorie qui expliquerait tout.

  10. Ce texte donné par Brighelli à ses étudiants en guise d’adieu est tout simplement un brillant exercice de style.
    Mais je connais des collègues qui ont eu des plaintes de parents et des ennuis avec leur hiérarchie pour beaucoup moins que ça !

  11. « Contradictoire » vous- même !
    « il n’aura » (ou « n’a jamais »), me souviens plus, » eu mon cul », mais n’avez-vous pas rêvé d’être une de ses « gourgandines » ?! Tenir tant d’années, ça fait long ;
    – au passage, en ce qui concerne les Corses, j’ai déjà donné ; mais beaucoup plus clair de poil, aussi grand, plus mince, et un corps à se damner.
    Et peu me chaut d’être la dernière (vieille) ici présente.
    Et enfin, aucun souci, moi je n’aurai pas froid cet hiver.

    • Si j’ai rêvé d’être une gourgandine… au Cap tsoin tsoin, me faisant sauter par lui sur la banquette d’une boîte du coin ? Ce n’est pas ce que les femmes amoureuses envisagent en général.
      Je me fiche de savoir si vous avez un faible pour ce perv’ que j’ai mis du temps à cerner, s’il y a lieu ou non… ça vous regarde. Je m’en fiche d’une force, si vous saviez.

      Je suis dans la lecture très saine de Thomas O’Crohan, du bonhomme comme on n’en fait plus, un homme des îles qui ne s’est pas inventé de vie, loin des circonvolutions cérébrales à deux balles qui fleurissent ici.

      • j’ai passé l’âge des zamourettes ! J’ai déjà dit, plus d’une fois, me semble-t-il, que j’apprécie ce que JPB écrit ; il m’a mis sur la piste de tas de choses intéressantes à lire ; et j’aime bien aussi ses fidèles (quoi qu’il en coûte, par moments, ouaf !).

        Thomas O’Crone, nom qui m’était inconnu ; j’ai lu qu’il avait été traduit par Heinrich Böll – encore quelques souvenirs lointains.

  12. Flo,

    Pourquoi s’acharner contre Jean-Paul ? Sa liberté sexuelle l’a ruiné ! Qu’est-ce que vous voulez de plus ?
    Comme je l’ai dit plus haut il faut de la thune et beaucoup si on veut vraiment avoir une grosse part du camembert !

    • Je ne m’acharne pas, Pierre, du reste a-t-il besoin de mes services pour se détruire ? Non, il se suffit largement à lui-même.
      J’étais intervenue pour reprendre Zorglub qui s’est permis de philosopher, le sujet étant les outrances de Dugong (et celle de Zorglub)… avec les femmes uniquement. Et alors que je n’avais vraiment pas prévu de le faire, je me suis risquée à lire cette chronique « mémoire d’un queutard ».

      • Il est vrai qu’ils n’ont pas fait dans la dentelle, les deux lascars, et je l’ai dit, me semble-t-il !
        Mais, faut savoir pardonner aux vieux, qui, ne peuvent plus dire de leurs vieilles (souris), l’a ses ragnagna.
        Et puis, faut reconnaître que comme « mémoireS d’un queutard », c’est quand même pas mal torché.

        • Quels vieux ? Je ne vois que des petits zizis, qui s’imaginent pouvoir se fondre dans les scores du tableau de chasse et la particularité physique et tellement vantée que les éléphants s’en inquiètent, de l’hôte de ce lieux… Aucune femme n’est dupe. Des bouffons.

  13. Flo
    19 septembre 2022 At 18h14
    « Les deux groupies qui vous applaudissent plus bas me font penser à ces bonnes femmes présentes à une réunions de fondamentalistes, hurlant qu’elles approuvent la loi donnant droit à leur mari de les battre. »

    Madame,
    Je suppose que c’est le fait d’avoir qualifié le texte de notre hôte de brillant exercice de style qui me vaut d’être traité de groupie. Il vous en faut peu…
    Il faut avoir été enseignant à un niveau élevé pour connaître les périls de l’exercice auquel s’est livré Brighelli. J’ai donc dit et je répète : chapeau l’artiste.
    La suite de votre message n’est ni plus ni moins que diffamatoire à mon égard.

    • Oui, c’est pour la raison que vous indiquez. Des exercices de styles brillants, Brighelli en a fourni à la pelle, il excelle d’avantage dans d’autres domaine que celui de son appendice.

    • Ce qui est plus révoltant encore venant de votre part, en étant femme et enseignante, c’est que vous ne fournissiez aucun commentaire sur la conclusion à tirer de ce texte. Vous vous abstenez.
      Vous ne faites pas cas de l’absence étrange de sentiment pour ces « mille et tre » ; l’homme dont il est question ne craint pas le piège du sentiment qui est une disposition qui ne se commande pas, et ce de façon surprenante. Quelle en serait la raison ?
      Pas plus que pour les « mille e tre » que pour épouse, l’hôte n’éprouve de sentiment. L’épouse est une raison sociale, un faire-valoir.
      Je ne vous félicite pas.

  14. L’intempérance sexuelle quand on est vieux … même célèbre ! Si Johnny n’avait pas été pété de thunes sa Laeticia aurait fait la malle bien avant sa mort !

    • Et bien voilà, comme d’habitude, qui clôt admirablement le débat, passionnant et passionné.
      Et quid du Front de l’Est ? Parce que, ç’en est (enfin) fini de Queue et Queen…

      • Pas de coup d’éclat digne de celui d’il y a une semaine.

        Les ukrainiens avancent lentement mais sûrement. Le Kremlin rejoue pour la énième fois la stratégie du fou (« Retenez-moi ou je fais un malheur, j’ai la bombe nucléaiiiiiiiiiiiiire! Pis d’abord, je peux tirer sur la centraaaaaaale! ») L’armée russe va globalement assez mal mais la propagande continue pour l’instant de faire le job à Moscou, notamment avec Dougine, le pote de Lormier (?) qui parle de Troisième Guerre Mondiale contre l’Antéchrist – sans déconner – alors que d’autres qui sont sur le terrain (je pense à Girkin) prennent une juste mesure de la panade dans laquelle ils sont plongés.

        Rien que pour vous, l’appel à la mobilisation de Dougine, qui vaut son pesant de cacahuètes :
        https://wartranslated.com/aleksandr-dugin-in-his-article-calls-for-mobilisation-of-the-whole-russia-to-fight-the-antichrist-western-world/

        Tout n’est pas encore joué mais la reconquête semble quand même bien engagée. Je pense que les ukrainiens vont essayer de prendre Kherson avant l’hiver. Aucune idée s’ils peuvent y arriver. On verra.

        En attendant, ça m’amuse beaucoup de voir éructer les capitulards et les collabos habituels qu’il faut négocier en utilisant toujours les mêmes raisons moisies qu’au mois de mars, comme si la situation n’avait pas radicalement changé depuis lors.

          • Non, vous faites erreur, j’ai émis une hypothèse cosmologique vous concernant quelques messages plus haut.

            Je n’interviens à propos de l’Ukraine que pour deux raisons : la première c’est qu’il s’agit pratiquement du seul sujet qui me tienne à cœur en ce moment ; la seconde c’est que je suis assez rancunier et que je tire un vil plaisir d’importuner les adorateurs du nabotoxé qui traînent par ici.

            (Les funérailles de la reine ou vos déboires sentimentaux, pardonnez-moi mais je n’en ai rien à faire.)

            Par ailleurs, je crains que vous ne me croyiez pas mais personne ne m’a jamais offert de me payer pour m’exprimer. Je fais tout ça gracieusement.

          • Si j’étais un troll, j’écrirais beaucoup moins et je ne prendrais pas le temps de répondre à mes contradicteurs, je me contenterais de semer la zizanie avant de passer à un autre site – c’est ça, le mode opératoire des trolls. Et si j’étais un propagandiste, je ne perdrais pas mon temps à écrire dans les commentaires de ce blog ; j’essaierais de trouver une plate-forme qui puisse avoir une audience beaucoup plus large. Non, bizarrement, je suis un internaute lambda qui essaie de se faire ses propres opinions en fonction de ses propres expériences.

            Mais si vous préférez croire que je suis un agent de la CIA, libre à vous. Finalement, je trouve ça assez marrant.

  15. Le petit-fils du dessinateur Jacques Faizant m’avait raconté que le célèbre croqueur des « Parisiennes » se ruinait pour ses jeunes maîtresses à quatre-vingt-ans passés !

    • Si on n’est pas blindé … on fait pâle figure auprès d’une parisienne bon chic bon genre !

  16. J’ai relu, avec attention ;
    et j’ai le devoir d’insister : c’est presque magique ;
    une façon terriblement osée et inédite pour de jeunes cerveaux, même si ces derniers avaient certainement l’habitude des incessantes et nécessaires références au « sérieux »,
    c’est-à-dire à ce qui a construit notre culture, et continue de le faire… y compris le goût de la bonne chère, comme de la chair.

    Certains ont peut-être été choqués, et même loin d’avoir tout saisi ; il faut du temps, pour digérer ; lire et relire ;
    mais je suis sûre que plus qu’on ne l’imagine ont précieusement rangé les feuillets, et y reviendront un jour, ou l’autre, en prenant quelques années…

    et se diront quelle audace, quel culot, quand même ce Brighelli !
    Mais quelle réussite, quelle imagination, quelle incroyable idée que celle du camembert!

    « Contruisez votre camembert », « Osez le camembert » !

    C’était donc le dernier cours, celui où le professeur s’est laissé aller, est allé très très loin, s’est même permis de mêler discrètement quelques souvenirs, de laisser un peu de sa personne.
    Une leçon de vie.
    Un « the end » vraiment haut de gamme ; chapeau bas !

    (désolée, Flo, c’est peut-être l’heure vraiment très tardive).

    • Il cite Eco, il a ce culot torve et manipulateur à l’excès d’amalgamer les 50 000 ouvrages de l’illustre italien au plaisir de l’instant ; puis, plus loin, le plaisir au bonheur ; et la haine, pendant de l’amour, à la vérité.
      Je serais bien curieuse de lire la réponse du sémiologue italien, marié en 1962 jusqu’à sa mort.
      Le bonheur selon Brighelli ? L’instant.
      Et c’est bien ce qui diffère Brighelli du monument italien, Eco ne se perdait pas dans l’instant et savait garder ses distances et selon le vieux proverbe qui réduit la femme à la plus médiocre des fonctions mais qui résume hélas, le seul moteur qui anime Brighelli : « Changement d’herbage pour le veau, donne de l’appétit ». Brighelli et ses vacances attendues avec impatiente depuis Septembre au Cap d’Agde.
      Non, on ne se construit pas sur l’instant, lui aurait peut-être dit Eco.
      Si c’est ce qu’il souhaite, si ce sont là ses traces… Pauvre histoire.

      • L’absolution de son vice en amalgamant Eco et ses livres à ses penchants.
        Mais non, nous ne l’avons pas vu venir… Mais non, mais non.

      • On parle du dernier texte, LE DERNIER, remis à ses élèves de rpépa qui ne les oriente pas sur les grands horizons littéraires passés, présents, et ceux futurs à explorer, non, il propose comme dernier sujet : ma queue, ses pulsions et la logistique.
        Pour une éjaculation faciale, c’est de l’éjaculation faciale.
        Et Messeguiche qui applaudit… « Oh lala, mais quel talent »…

    • Merci de m’avoir si bien compris.
      Ce n’est pas le cas de tout le monde, il y en a qui ne lisent (et ne disent) qu’à travers leurs affects.

      • Quel affect quand vous réduisez le bonheur à la durée d’un instant « ici et maintenant », quand vous le confondez sciemment le plaisir au besoin ?

      • Mais c’est bien votre drame, Brighelli : vous avez beau le singer, vous n’avez aucun affect. La dimension créative des pieds au coeur du poète se situe chez vous autour de votre queue.
        Ne vous étonnez pas de voire disparaître le lectorat de bdâ après qu’il ait saisi que ces deux notions étaient vos deux piliers.

      • Si seulement ! Mais si seulement Eco avait eu des maîtresses ! (comme Camus comme Sartre mais qui à zux deux n’atteignent pas encore votre score délirant)
        Nous avions droit toutes les semaines à un JPB nous les énumérant une par une, pour mieux se persuaduer du bien fondé de son comportement, de sa valeur morale. Qu’à cela ne tienne, il a 50 000 ouvrages…
        Vous aurez encore des réponses et des réactions dans les commentaires aussi malhonnêtes que ne l’est votre chronique, dans le seul but de vous plaire, mais reconnaissez qu’elles vont en s’amenuisant. On n’en comptre que deux, les habitués bizarrement absents ne se sont pas mouillés.

  17. Ce qui m’amuse dans ce blog et certains de ses personnages innommables, c’est leur côté reviviscent. Rien ne les entame. Des espèces de camemberts un peu trop faits qui se reconstituent au fur et à mesure qu’ils coulent.

  18. Y en a des qui ont été privées de camembert et ça se voit.

    Un problème (?) : les bords de secteurs sont nets, les couleurs (toutes dans le visible) tranchent

    Des irisations sur les bords ?

    • Ou l’expression du sectarisme nourri aux « petits bonheurs » mercantiles des boîtes du Cap d’Agde… Voilà toute son envergure. Et quand l’occasion lui est donnée, il ne manque pas de l’exprimer (son sectarisme) mais seulement à plus faible que lui, hein…
      Entrée payante et sans risque. Mais quelle aventure !

      • Madame,
        Juste une question, par pure curiosité : comme vos probables icônes Despentes et Haenel, « vous vous levez et vous vous cassez », mais non en fait, vous ne vous cassez pas, vous êtes toujours là, vous faites vos adieux mais vous ne parvenez pas à partir vraiment, vos adieux ne sont que comédie et fausse sortie. Alors, question: avez-vous réfléchi à la raison qui fait que vous ne réussissez pas à partir vraiment ?

        • Posez-vous donc d’autres questions que celles du pourquoi et du comment de mes interventions, de mes sorties. Votre réflexion (logiciel) s’en porterait mieux.

          • Je dépose très peu de messages sur ce blog (messages essentiellement en lien avec l’enseignement et l’éducation nationale). Mais j’en suis une lectrice assidue. J’ai lu ces dernières semaines un certain nombre de messages s’interrogeant sur votre santé mentale ou sur votre bien-être psychologique. Je les trouvais très exagérés.
            Jusqu’à hier. Je les trouve aujourd’hui légèrement en dessous de la vérité. Soignez-vous. Il y a des prises en charge efficaces de votre pathologie. Prenez soin de vous. Je suis sûre que vous valez beaucoup mieux que vos interventions sur ce blog.

          • Bah voyons, l’écueil sur la pathologie, l’attaque ad hominem pour planquer votre impair à adhérer ouvertement à une cette escroquerie intellectuelle.
            Si vous voulez…

  19. Flo à Brighelli :
    « Vous aurez encore des réponses et des réactions dans les commentaires aussi malhonnêtes que ne l’est votre chronique, dans le seul but de vous plaire (…)  »
    Nous voilà donc soupçonnées, WTH et moi-même, de deux méfaits :
    – malhonnêteté de nos réponses ou réactions
    – dans le seul but de plaire à l’auteur de la chronique.

    @WTH
    Je ne sais pas comment vous réagissez à ce pur délire, mais je n’aime pas me faire diffamer de la sorte.
    @ Jean-Paul Brighelli
    Sur votre blog, peut-on laisser cette dame dire n’importe quoi de malveillant, au premier degré, sans la moindre distance humoristique ou ironique? Reconnaître les mérites stylistiques d’une chronique bien conçue et bien écrite, ça devrait me valoir d’être diffamée? Tout ça commence sérieusement à m’echauffer les oreilles.

  20. Bon alors les beaux qui sont baisables sur ma gauche tout proches de moi et les vieux emmerdeurs imbaisables au fond !

  21. Vous savez pourquoi aucun muslim n’a suivi les funérailles de Queen Elizabeth two ?
    La meilleure excuse que j’ai lue : pas moyen de faire ses 5 prières quotidiennes dans une queue de douze heures !
    Et hier pas besoin de faire la queue n’est-ce pas ? Il suffisait de se poster à un endroit où le cortège passait !

    • C’est génial ! Quand on ne veut pas voir la vérité en face on trouve toujours de bonnes excuses ! C’est le principe des religions : plus c’est absurde mieux ça marche !

  22. Ce qui est particulièrement intéressant c’est que depuis que l’école ne se soucie plus de former rationnellement les enfants elle se charge de leur bourrer le crâne avec des idées toutes faites !

    Bien entendu je vise « tous » les membres de l’éducation nationale !

    • Quand vous saurez ce que signifie « former rationnellement les enfants », vous pourrez peut-être émettre un avis qu’on mettra dans la poubelle ad hoc.

  23. Il y a des gens qui déjà jeunes sont très chiants comme Alain Delon ce mauvais coucheur sans culture et sans conversation ! Alors vieux non seulement ils ont perdu leur beauté native mais encore ils deviennent encore plus sinistres … heureusement pour lui il a de l’argent sinon qui irait s’embêter à vivre avec ce vieux con qui ne pense qu’à la mort ?

  24. Je pense que les gens qui ont développé leur narcissisme à l’extrême parce qu’à vingt ans ils étaient très beaux et remportaient de grands succès comme Johnny Hallyday et Alain Delon doivent s’auto-suggestionner jusqu’à croire que vieillards ils plaisent encore !

  25. Des nouvelles du front de l’Est:
    https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/guerre-en-ukraine-ce-jour-la-j-ai-voulu-me-suicider-enfin-liberees-ces-ukrainiennes-racontent-les-sevices-subies-sous-l-occupation-russe_5344339.html
    Si Flo veut exercer à bon escient son féminisme, elle trouvera dans le lien ci-dessus de quoi la combler.

    Mais je viens de voir que son féminisme retentit bien au delà de l’Ukraine…avec elle il vaut mieux dire tout le mal possible de Brighelli.
    Sacrée Flo…Si elle quittait vraiment ce blog, elle manquerait à tout le monde.

    Revenons à l’Ukraine : Xi Jinping prend de plus en plus ses distances avec Poutine, Erdogan demande la restitution de tous les territoires (Crimée comprise) occupés par la Russie…Grand exploit de Poutine : il réussit à faire passer ces deux-là pour de grands démocrates et des hommes de paix !

    • « Sacrée Flo… Si elle quittait vraiment ce blog, elle manquerait à tout le monde. »

      Oui, oui ! Et je serais le premier à pleurer ce rayon de soleil qui illumine mes furtifs passages en ces lieux d’un immense éclat de rire.
      Mais ne soyez pas inquiet, elle menace de nous quitter depuis des années, force est de constater que /…/

      Je n’ai qu’un regret : elle ne m’abreuve plus d’injures. C’est décevant, je suis obligé de me rabattre sur le rakı pour me désaltérer.

        • C’était top.

          Musées, centre ville touristique, gastronomie proche-orientale très diverse, plages désertes, balade dans les montagnes verdoyantes de la région de la mer Noire, papotages en famille avec les amis, déambulation dans les lieux urbains les plus divers, etc.
          Je ne peux que vous encourager à profiter de cette ville aussi folle qu’accueillante.

          Nous préparons une destination plus ambitieuse, un important road-trip en Mauritanie. Étrangement la sécurité y est absolue, en dehors des dangers inhérents au désert.

          • Je précise dans la zone où la circulation est autorisée. Ailleurs l’armée tire à vue sur les véhicules non déclarés ce qui a refroidi (!) pas mal d’ardeurs.

          • « C’était Top »… kapi ;
            Y reste-t-il encore quelques petites tasses taillées dans l’émeraude, et non rapatriées par le nouveau Sultan, dans son immense palais d’Ankara ?

  26. Jusqu’à preuve du contraire la Turquie est membre de l’Otan ! Enfin si vous connaissiez un peu l’histoire vous sauriez que toutes ces terres sur les bords de la mer Noire comme la Crimée ont été prises à l’empire Ottoman par la Russie tsariste !

    • Fondamentalement la Turquie et la Russie sont ennemies ! En 14/18 les Ottomans étaient du côté Allemand et les Russes du côté Franco-Anglais !

    • Le général ne descend pas en deçà du XIXe ;
      et peu lui chaut l’histoire de la Tauride… jusqu’à la grande Catherine,
      et jusqu’au geste, de cet abruti de Kroutchev qui, sans ménagement, a fait « don » d’une péninsule, où la population avait beaucoup plus à voir avec la Russie, qu’avec l’Ukraine…

    • Erdogan est membre de l’OTAN en tant que virus destiné à répandre l’infection.
      La Turquie a une expérience historique et homérique du principe du cheval de Troie.

      • Et bien, il semblerait que non : aucune trace n’a été découverte, jusqu’à présent, prouvant l’existence de Troie – et ne parlons même pas du cheval) ;
        il s’agit tout au plus d’une histoire… d’adultère !

    • L’hôpital a toujours eu mauvaise réputation auprès du peuple – mais là on reprend les mêmes habitudes … la tiers-mondisation de la France est voulue par l’oligarchie !

  27. Les burnes de Jean-Michel sont déjà dans le formol vous ne voudriez pas quand même que je me les coupe moi-même et que je vous les offre en trophée ?

  28. Moi j’avoue : je touche un chèque chaque mois pour admirer les burnes de Jean-Paul ! Mais attention pas touche c’est réservé aux dames bien mignonnes ! Moi je les encense de loin …

  29. Attention ! Prudence ! N’allez pas trop loin : nous sommes sous l’oeil et de Moscou et de l’Otan.
    Mais pas question de hisser le drapeau blanc, ni, encore moins, de fuir (vers la neutralité suisse).

  30. « La théorie du camembert unifié » ; enfin le syndicat de l’éducation nationale parvient à ses fins : un grand service unifié du dessert et du fromage !

  31. EN (suite) : pour que vive et perdure le distanciel !

    « Crise énergétique – Strasbourg : l’université fermera ses portes 15 jours de plus cet hiver pour faire des économies d’énergie » (france3-regions.francetvinfo.fr)

  32. En 1972 Maurice Duverger (1917-2014) avait écrit un livre sur les déclins des valeurs de l’Occident – son triomphe apparent masquait mal en fait selon la perte des valeurs qui avaient fait son succès.
    Juste un demi-siècle après on est en plein dedans !

  33. Arts et Merveilles, Elysée, tendance 2022 :

    Nouvelle table fabriquée spécialement pour le Conseil hebdo des Ministres, désignée par quatre étudiants de… l’ENSAMA (école nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d’art),
    et qui sera « inaugurée » à l’occasion des journées du Patrimoine… (17 et 18 sept.).

    https://resize-parismatch.lanmedia.fr/f/webp/r/933,621,FFFFFF,forcex,center-middle/img/var/pm/public/media/image/2022/09/20/16/t9.jpg?VersionId=_lCf4qKLqPUMHAEGwY5zV1AreVglK0U_

  34. Je ne comprends à peu près rien aux choses de la guerre. Je ne suis donc absolument pas en mesure de prétendre que les propos tenus dans cette vidéo sont crédibles. Si c’est le cas c’est stupéfiant. La seconde armée du monde mise en déroute par des gueux.

    https://www.youtube.com/watch?v=6jzXB9QRXS4

    C’est si étrange. Qui sait ce qui va advenir si la Russie se prend dans quelques mois la tôle que prédit ce commentateur.

    Un film à grand spectacle et à suspens que je n’aurais jamais imaginé voir.

    • Xavier Tytelman a clairement un biais pro-ukrainien et se montre parfois un peu trop optimiste, mais chez nous, je pense que c’est malgré tout le commentateur qui tend à être le plus factuel. Il y a aussi Michel Goya dont les analyses sont plus techniques, et qui s’est pas mal planté dans ses « prédictions » (pour le coup plutôt pessimistes) mais qui a toujours eu l’honnêteté de le reconnaître après coup.

      Et puis, dans le camp d’en face, il y a Xavier Moreau, qui vit en Russie. Après les premiers succès de la contre-offensive, il a posté un message qui en prenait acte, mais comme la réalité est en russie une notion assez floue, il l’a effacé pour le remplacer quelques heures plus tard par un autre message expliquant que tout se déroulait selon le plan.

      On va voir si l’autre boucher va décider ou pas de décréter la mobilisation générale. Si j’avais des lettres, je dirais que la situation est kierkegaardienne : il ne peut pas le faire mais il ne peut pas ne pas le faire mais il ne peut pas ne pas pouvoir le faire mais il ne peut pas ne pas pouvoir ne pas pouvoir le faire etc. Ce serait presque drôle si ce n’était pas aussi horrible pour les gens dont la survie dépend des caprices du monstre.

      Tu m’étonnes que son allocution d’hier ait été reportée.

      Mais bon, il va y avoir des référendums. (J’ai cru comprendre que Flo aimait ça…) C’est tellement magnanime de demander leur avis aux gens après les avoir plongés dans la guerre.

    • Un démembrement de l’Empire au profit de petits pays comme l’Azerbaïdjan dont les dirigeants sauront mettre au pas les russes et assimilés.

  35. Il devrait y avoir une grande bataille dans les jours prochains puisque des deux côtés on masse des forces importantes – 800 avions côté russe et une armée importante côté ukrainien.

  36. Bayou et Quatennens sont-ils adeptes du camembert ?

    En tout cas, ils préfèrent la baratte au baratinage

  37. occuper la Belgique pourrait utilement être utilement dévolu à la force Barkhane, actuellement désoeuvrée

  38. Aujourd’hui les parlements des Républiques de Donetsk et de Lugansk ainsi que des régions de Kherson et Zaporozhie (ville de Melitopol) se sont prononcés en faveur d’un rattachement de leurs entités à la Fédération de Russie. Les présidents et chefs de région ont décidé de consulter les citoyens par referendum, qui auront lieu du 23 au 27 septembre.

    A Moscou Vlasheslav Volodin, président de la Duma Fédérale a déclaré que le Parlement soutiendrait les résultats du referendum.

    La décision finale a été prise le week-end dernier au Kremlin: Vladimir Poutine validera les résultats des referendum et prononcera le rattachement de ces 4 entités de l’ex-Ukraine à la Fédération de Russie.

    Au vu des possibilités de réaction « négative » (!) des pays occidentaux, le Parlement Russe a aujourd’hui mis en place des dispositions juridiques qui s’appliqueront si un ordre de mobilisation est donné par le Kremlin.

  39. En vertu du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, ces référendums (referenda pour les latinistes intégristes) ont leur légitimité. Mais à plusieurs conditions, comme pour toute consultation par les urnes en situation ultra -sensible:
    – contrôle, par des observateurs internationaux, de la provenance des votants et de la régularité du vote à l’intérieur de chaque bureau de vote
    – contrôle de la régularité du dépouillement par des observateurs internationaux
    – contrôle de la conformité de la proclamation des résultats.
    Au vu de la situation actuelle et du contexte des référendums voulus par Poutine, leurs résultats ne pourront être que contestables et contestés puisque ces conditions ne sont pas remplies.

    Si un référendum devait être organisé en Ukraine – ce qui me semble indispensable, le dernier mot devant revenir au peuple – il faudrait qu’il soit soumis aux mêmes conditions de contrôle.
    Les observateurs internationaux contrôlant la régularité de la consultation devraient être missionnés par l’ONU, qui trouverait là le moyen de servir à quelque chose.

    • Et incidemment, un référendum en période de guerre, lorsqu’une proportion significative de la population a fui la région, c’est encore moins légitime.

      Mais RIEN n’a de sens dans la « stratégie » de Proutine. Il se met derechef à brandir la menace nucléaire si les ukrainiens attaquent ces régions prochainement annexées parce que ce sera prétendument le territoire russe. Est-ce qu’il l’a fait quand les ukrainiens ont bombardé la Crimée ou Belgorod?

      « Attention, ce n’est pas du bluff. » Si c’en est – et ça y ressemble quand même pas mal – c’est du bluff particulièrement pitoyable.

      Il y a des manifs ce soir dans les grandes villes de Russie. On va voir si le peuple russe est prêt à aller se faire massacrer pour satisfaire aux délires de grandeur de leur tyran cacochyme.

      Mais je ne me fais guère d’illusions. De toute manière, il y a maintenant des places toutes fraîches dans les prisons depuis que les taulards ont été envoyés au front.

      Ce qui m’intéresse davantage, c’est de voir comment vont réagir Scholtz et notre cher président, qui ont peut-être enfin pigé que ça ne va plus être possible de faire semblant de ménager la chèvre et le chou.

  40. Les champions vont entrer en lice ; un hourra pour les glorieux combattants qui vont s’illustrer sur le champ de bataille !

    PS Que de métaphores agricoles !

  41. Poutine décrète la mobilisation de 300 000 hommes supplémentaires. Comme il n’a jamais manqué de culot, il affirme que le but est de « protéger la Russie et son peuple ». Fin février 2022, c’est donc la Russie qui aurait été agressée et envahie par l’Ukraine. Trop fort, le Vlad !
    Cette mobilisation supplémentaire montre en tout cas qu’actuellement, côté russe, il y a le feu au lac. Cette guerre absurde va donc durer encore plus longtemps qu’imaginé. A moins que dans les couloirs du Kremlin on se rende compte que Vlad est en train de perdre les pédales. Pas seulement les pédales, d’ailleurs. De quoi donner à certains l’envie de le destituer?

  42. La SDN était en Suisse à Genève – Poutine aurait pu s’y rendre – alors que maintenant l’ONU est à New York aux USA impossible pour lui d’y aller !

    Je propose que le siège de l’ONU soit transféré de nouveau à Genève dans un pays neutre.

    • Soyez plus ferme dans vos requêtes. Je ne doute pas que vous serez entendu. Les Grands de ce monde n’hésitent pas à suivre vos conseils, encore moins vos injonctions.

  43. On m’informe que la Suisse a fait un pas de clerc dans l’affaire Ukrainienne en se joignant aux sanctions européennes. Elle profitait de sa neutralité depuis 1815 garantie notamment par la Russie tsariste mais si elle l’oublie tant pis pour elle …

  44. Mon cher Zorglub,

    Si un jour lointain on fouille dans les archives de la Reine Elizabeth II on y trouvera une missive que je lui avais envoyée au sujet de l’affaire Irlandaise. La reine soucieuse de plaire à son cousin s’était immédiatement rendue en Irlande du nord pour accéder à ma requête.
    Comme vous le voyez la paix en Europe a toujours été une de mes préoccupations immédiates.
    D’ailleurs est-ce que je ne descends pas d’Anne de Kiev ? Donc j’ai mon mot à dire sur les affaires ukrainiennes.

  45. Cette mobilisation par Vlad de 300 000 soldats supplémentaires évoque irrésistiblement ce que faisaient les USA au Vietnam. Avec le succès que l’on sait.

      • Xavier Moreau, le commentateur pro-russe à double nationalité dont je parlais plus haut et qui vivait jusqu’ici à Moscou est apparemment rentré en France hier.

        On se demande bien pourquoi.

        • Quoi ? Encore un folle histoire ? à la Jirnov ? Agent double ? mais oui, mais non, ne sait pas. Bref, pas de quoi nous occuper vraiment, en attendant l’hiver…

  46. Je fais un tabac sur twitter avec ma modeste proposition de transfert du siège de l’Onu ! Franchement je risque de devenir un vaniteux influenceur moi aussi !

    D’ici à ce que Gala m’interviewe !

    • Une bonne idée, Genève, surtout s’il était possible de provoquer un gigantesque raz-de-marée du Léman.

  47. Speech :

    – Je remercie Jean Paul qui m’a accueilli, je remercie Dugong qui a toujours cru en moi, je remercie Lormier pour ses critiques constructives, je remercie Flo pour son affection distraite de sa passion pour JPB, je remercie aussi tous ceux que j’oublie ! Cet oscar du meilleur influenceur de l’année je le dédie à l’influenceur inconnu qui essayera de me faire oublier – je lui souhaite bien du plaisir !

    • Ayant été oubliée, dans ce court speech de remerciement, je me contenterais de vous guetter, derrière le rideau, pour vous enfariner, comme il se doit.

    • Pour résoudre le mystère il serait facile de faire un prélèvement adn ; soit c’est xx soit c’est xy ! On ne change pas un adn en cours de route …

      Pour le prince Harry il faut faire un caryotype complet – analyse du génome – et voir s’il y a correspondance avec celui du roi Charles III ou avec le professeur d’équitation de la princesse Diana mais la famille royale d’Angleterre n’a aucune envie de créer une crise dynastique !

      • Pas de le peine de s’en donner ; Il n’est pas un Brit qui ignore la vérité ; c’est bien pour cette raison que l’Etat profond s’est débarrassé et de la mère (ad patres) et du fils (aux Amériques)

  48. A messieurs les guerriers :

    Ici aussi, on aimerait tant destituer notre petit tsar…
    Au lieu de s’intéresser à cette guerre et cet autre tsar, messieurs les guerriers- – qui regardent de loin et se garderaient bien d’y mettre le pied – vous feriez peut-être mieux de vous intéresser à ce qui se passe, ici et maintenant, sur le sol européen, et français…

    • S’intéresser de très près à ce qui se passe en Ukraine ne fait pas de moi un guerrier.
      S’intéresser de très près à ce qui se passe en Ukraine ne signifie pas que je me désintéresse de ce qui se passe en France. Les deux préoccupations ne sont pas mutuellement exclusives.
      D’une certaine façon, vous dites vous aussi que cette guerre n’est pas la nôtre. Dramatique erreur d’analyse. Cette guerre nous concerne directement, que ça plaise ou non. Je ne suis pas particulièrement ravi d’être pris contre mon gré dans ce conflit que je n’ai pas voulu. Mais il me semble que j’en vois les enjeux mieux que vous.

      • Rien de plus normal ! vous êtes rien de moins qu’un général, et donc, tout étoilé – rien à voir avec l’ancêtre préfontaine en cubi, pour la troupe, s’entend –
        et moi qu’une faible femme, tout ce qu’il y a de plus ignorante (Flo, please come back).

        • (Pour la dernière fois, WTH, je ne reviendrai pas. Je ne passerai jamais l’éponge à l’outrance qui m’a été formulée, qui ne m’a pas value cette aide que d’autres intervenantes ont pourtant reçue manu militari quand les verbes se faisaient trop verts … sans qu’ils ne soient aussi graveleux que ce qui m’a été adressé. On dit jamais deux sans trois : Zorglub avait été épargné après qu’il m’ait traitée de pouffiasse. Qu’il me ressorte un seul commentaire où je l’insulte de la sorte et le Sadien en chef de dire que je récolterai ce que j’ai semé, repris en coeur par ses larbins… . Que Brighelli et ses soutiens se faire voir chez les Grecs… friands d’oignon. Mais peut-être sera-t-il plus vigilant avec vous, je vous le souhaite.

          Ne répondez plus au trolls payés à la ligne, ils ne convainquent personne. Si je m’en fie aux réactions sur ce conflit que j’entends en dehors de celles que je lis sur de bdâ, Le Monde, Libé, la majorité de la population (les mêmes 70% contre Touf’) ne sont pas dupes.).

          Bye !

          • « Ne répondez plus au trolls payés à la ligne, ils ne convainquent personne. Si je m’en fie aux réactions sur ce conflit que j’entends en dehors de celles que je lis sur de bdâ, Le Monde, Libé, la majorité de la population (les mêmes 70% contre Touf’) ne sont pas dupes.). »

            Merci du conseil! Vous avez brillamment montré à quel point vous savez faire preuve de lucidité!

            A bientôt, Flo.

          • PS : Si j’étais chicanier, je vous dirais d’y regarder à deux fois avant d’agiter l’argument de la majorité, parce qu’il semblerait quand même qu’une majorité d’intervenants ici vous ait fait remarquer aussi bien votre manque de probité intellectuelle que de savoir-vivre. Parmi lesquels le maître de séant – oh pardon! – de céans.

            Et cette majorité-là est vérifiable, contrairement à votre « ressenti ».

          • 1) Parleriez-vous du savoir-vivre du maître de ce lieu qui ne se prive pas d’un « Messieurs-Dames » dans sa chronique après avoir cité Goethe ? Nous sommes chez Plouc-Land, vous avez raison je ne devrais pas m’étonner que l’on se sache pas faire le distingo entre un f** off lancé à l’unisson, sans cible particulière et le projet funeste d’une sodomie pratiquée à sec à mon adresse.

            2) Cette majorité de bdâ ayant voté Touf’ au premier tour personne ne contestera votre conclusion ; ils appartiennent tout de même, et ne vous en déplaise, à la minorité de 30% des votants de l’élection présidentielle… qui n’a pas de majorité à l’Assemblée.

            Si je reviens ce sera dans le seul but de troller ce blog et son auteur, je peux encore me faire plaisir si j’en ai le temps.

          • Après, ne me demandez pas les raisons pour lesquelles Brighelli est entouré de toufréquistes, foies jaunes qu’il défend bien plus que les intervenants de son propre camp politique, ça m’échappe autant que les deux seuls papiers qu’il aura écrit pour le Front Pop’, peut-être récolte-t-il ce qu’il a semé…

          • Je ne vous le demande pas, je m’en tape. Je n’ai pas la moindre idée de ce que ça peut vouloir dire ni même si c’est simplement vrai. Et pour ma part j’essaie de ne pas catégoriser les gens en fonction de la personne pour qui ils votent.

    • Qu’est-ce qui se passe?

      « Tensions en Guadeloupe et en Martinique » (ça c’est sûrement un coup des américains).

      « Le taux de mortalité a augmenté de 14% depuis 2020 » (ça, c’est sûrement à cause des vaccins).

      « Insécurité dans les transports : les villes les plus touchées » (ça, c’est sûrement parce que la France est vendue à McKinsey, à MacDonald ou à MacGuffin).

      « Les tests de dépistage des IST vont devenir gratuits jusqu’à 26 ans » (ça c’est sûrement un coup de Brighelli et ses théories libertines subversives).

      Vous voyez, on se tient au courant.

      • L’aide de camp (?) prend la parole.
        Un duo donc (?), un aide de camp qui méprise les femmes autant que son général, à l’égal des autres.

        Mais, n’étant pas de la légion, donc, en principe, peu goûteux de la chair caprine, sans doute, le duo réserve-t-il (!) sa préférences aux jeunes recrues – loin de celles qui rentrent de barkhane.

        • Mais d’où sortez-vous ça? J’adore les femmes et leur voue toute mon estime.

          Ce n’est pas parce que vous êtes une femme que je vous contredis, c’est juste parce que vous racontez des bêtises. Aucun mépris là-dedans. Ni à l’égard de Flo, d’ailleurs.

          (Je parle des bêtises que j’arrive à comprendre, parce que vos allusions très elliptiques me passent bien souvent au-dessus de la tête. Il faut dire que votre syntaxe hasardeuse n’aide pas beaucoup.)

          • De la part de WTH ici, c’est l’ « argument » si souvent entendu chez le maghrébin ou le Black ou l’immigré lambda, qui dit une grosse bêtise (ça peut leur arriver, ni plus ni moins qu’à tout le monde), à qui vous faites donc remarquer qu’il a dit une grosse bêtise, et qui vous rétorque alors : « Raciste ! »….
            C’est du même acabit, et du même niveau.

          • Que vous soyez noir, blanc, jaune, rouge à pois verts ou gris anthracite m’importe autant que l’influence des alizés sur la maturation des goyaves en Indonésie septentrionale.
            Si vous dites des choses qui me paraissent sensées, je vous approuve.
            Dans le cas contraire, je conteste votre point de vue de façon aussi argumentée que possible.
            C’est aussi simple que ça.
            J’ai pu constater que vous faisiez de même.

          • Merci à vous, j’essaie de faire pareil, avec tous mes biais dont je n’ai pas toujours conscience.)

            (Et c’était une tentative d’humour. Caramba, encore raté!)

          • J’avais bien saisi l’humour. En fait je suis en quelque sorte passé par dessus votre message pour m’adresser à d’autres…

  49. Moi je suis pour la mobilisation générale en France de tous les hommes de moins de 59 ans – ça tombe bien j’aurai bientôt soixante ans !

  50. J’ai fait le calcul : je suis à 8 kilomètres par la route de la porte Maillot – si une bombe russe mégatonnique tombe sur le palais de l’Elysée j’ai une petite chance de m’en sortir, en courant vite …

    • C’était prévisible. Ils hurlent à la russophobie, pleurent à cause des sanctions, trouvent quand même que l’opération spéciale est justifiée, mais bon, faut pas non plus déconner : pas question d’aller se faire trouer la peau pour ça.

      Impérialistes, hypocrites et veules.

  51. Flo:
    « Pour la dernière fois, WTH, je ne reviendrai pas. »
    Une heure plus tard, Flo :
    « Si je reviens ce sera dans le seul but de…etc… »
    Traduisons : je dis que je ne reviendrai pas mais je n’écarte pas totalement l’idée de revenir.

    Flo, je le répète : si vous partiez vraiment, tout le monde vous regretterait. Vous comprenez certainement pourquoi.

  52. Au  » maître de séant – oh pardon! – de céans » :
    Ici chacun ne raconte presque que des bêtises
    – « syntaxe hasardeuse » ou pas.
    Il en est un, d’ailleurs, qui a clairement indiqué qu’il n’était ici que pour dire des connery – oh pardon ! conneries.

  53. Général :
    Quelle chance de pouvoir s’envoler – surtout pour Istanbul ou Erevan (ouaf).
    Quelle extraordinaire liberté octroyée aux citoyens russes, (jeunes et mâles ?!).
    Aux EU, les jeunes mâles étaient obligés de fuir, en douce, souvent vers le Canada, durant la guerre du Vietnam.

    Comme quoi, d’une démocratie à l’autre !…

  54. Par contre Pap’ a fait le plein – du lycée français de NY, à Harlem, jusqu’à à l’univ. Howard, WDC (la dite Harvard noire).

    Ici, en France, où les « les organisations d’extrême droite sont puissantes actuellement »,
    Pap’ promet néanmoins de faire tout ce qu’il peut pour « identifier les quartiers les plus pauvres et investir davantage dans leurs écoles ».

    https://actu.orange.fr/france/en-france-il-est-difficile-d-evoquer-avec-amp-quot-nuance-amp-quot-les-inegalites-raciales-regrette-pap-ndiaye-CNT000001SDk6j.html

  55. Mon souci c’est que si Poutine commence à bombarder la France il commencera par pilonner le Mont Valérien où se trouve le centre des communications de l’armée française et malheureusement il est à peine à plus d’un kilomètre de chez moi !

  56. et le projet funeste d’une sodomie pratiquée à sec à mon adresse…

    je dirais plutôt « à mon endroit »…normal depuis que jp a décidé que bda devienne le monopole des chauds du uc…voilà ce que c’est que de lui avoir retiré le monopole du cœur, floraline…t’es punie par où t’as péché.
    biz

  57. j’ai une petite chance de m’en sortir, en courant vite …

    inutile de courir pedro, reste tranquille à rueil et résiste passivement à la bombe mégatonnique que vlad t’enfoncera dans le uc, tu résistes déjà aux antibiotiques.

  58. Dernier message aux amis du blog, aux amoureux de la civilisation occidentale, celle qui lave plus blanc que bielo :

    « Soyez pas idiot, les gars…vous avez déjà un clavier … achetez une kalachnikov ! »

    À l’Institut Saint-Émilion-Bartabacs nous avons trois modèles à votre disposition :
    – la kalachnikov islamiste, excellente pour arroser flics, sous-chiens, juifs, dessinateurs, mécréants divers.
    – la kalachnikov de riposte, orientée grand public, permet de se défendre autrement qu’en papotant sur blog ou en défilant en famille sous protection policière
    – la kalachnikov laïque, modèle à revoir car ne fonctionne pas dans tous les départements, ni dans certains quartiers, elle est souvent enrayée par faute d’entretien….
    Bien entendu, notre département  » Armes à impulsions électrique de contact  » continue à commercialiser notre célèbre gode-ceinture-gyrophare, plans déposés Driout Inc, conformité européenne, béni par les plus hautes autorités religieuses. L’essayer, c’est l’adopter !
    Paiement en cash only.

  59. Et du coup la théorie des jeux qui anime aujourd’hui la géopolitique est faillible essentiellement ! On va voir le résultat de la guerre en Ukraine mais je parie que cela ne va pas se dérouler comme les programmes stratégiques du Pentagone l’ont prévu …

  60. Vous prenez l’exemple des vaccins anti-covid-19 : ils ont été conçu en quelques jours par des programmes informatique et c’est un échec complet !

  61. Vous ne pouvez pas réduite le hasard comme cela ! La théorie des probabilités est beaucoup plus compliquée qu’elle n’en a l’air ! Je vous suggère de lire Bernard Bru qui en est l’historien patenté.

  62. « La théorie des probabilités est beaucoup plus compliquée qu’elle n’en a l’air  »
    Parfois on se dit qu’on aurait pu se dispenser de vous donner la parole.

      • Durit aspire à être consulté avant chaque nobélisation. On lui doit des travaux théoriques majeurs sur l’équilibre des échelles posées contre un mur.

    • Pour vous servir !
      Et si ça se trouve il se vendra mieux que vos mémoires de reclus acrimonieux et phraseur. Lui au moins prêtera-t-il à rire.

    • Je ne vais pas plus loin car je ne suis pas compétent ! Mais enfin ceux qui veulent compléter … le pourront !

      • « Je ne vais pas plus loin car je ne suis pas compétent »

        En allant bien moins loin, durit aurait été plus lucide sur ses compétences de non lauréat au certificat d’études primaires

  63. https://www.huffingtonpost.fr/international/article/guerre-en-ukraine-les-annonces-de-poutine-sont-un-signe-positif-pour-bernard-guetta_208061.html
    Analyse prédictive intéressante. Selon cet ex-journaliste aujourd’hui député européen, Poutine, s’appuyant sur les « référendums » dont l’issue favorable pour lui ne fait aucun doute, pourrait décider un cessez-le-feu et fixer la frontière russo-ukrainienne sur la ligne de front actuelle, en gros.
    Il pourrait alors se prévaloir d’un accroissement du territoire sous tutelle russe par rapport à février 2022, et faire oublier le grand écart entre les objectifs initiaux et la réalité d’aujourd’hui.
    Tout cela ne serait pas dénué d’habileté.

    L’inconnue de l’équation serait alors la réaction ukrainienne : acceptation d’un cessez-le-feu? Ou bien poursuite de la « reconquête »?
    Mon sentiment est que la Russie a commis l’irréparable et que les Ukrainiens ne sont pas près de l’oublier. Si l’objectif est aussi de mettre Poutine en grande difficulté, ils continueront l’affrontement.

    • Les ukrainiens ont clairement posé leurs exigences pour d’éventuelles négociations:

      1) Retrait intégral de l’armée russe.
      2) Recouvrement de tous les territoires ukrainiens avant 2014 – y compris la Crimée.
      3) Réparation financière par la Russie de tous les dégâts causés par la guerre.
      4) Poursuite pénale des crimes de guerre devant un tribunal international.

      Ces exigences sont les mêmes depuis la découverte du charnier de Boutcha. Avant cela, les ukrainiens étaient prêts à « négocier ». Plus maintenant, et certainement pas depuis la découverte des mêmes atrocités à Izium. Le seul à avoir revu ses exigences à la baisse, étonnamment, c’est Poutine.

      Comme les USA et le Royaume-Uni ont réaffirmé hier leur complet soutien à l’Ukraine jusqu’à recouvrement intégral de son territoire, avec certes un peu moins d’enthousiasme du côté franco-allemand qui reste malgré tout sur la même ligne, je vois mal les ukrainiens accepter un cessez-le-feu.

      Poutine et ses sbires agitent la menace du nucléaire. Soit. Où ça? Toutes les villes ukrainiennes importantes sont soit des points stratégiques évidents qu’il serait stupide de sacrifier, soit des villes proches de la Russie, soit proches d’un autre pays ami ou au contraire membre de l’OTAN, soit traversées par un cours d’eau dont l’eau est captée pour alimenter la Crimée, soit russophones à au moins 50%, soit symboliques du mythe fondateur de la Sainte Russie. Regardez une carte, il ne reste pas grand-chose.

      A supposer qu’il utilise quand même une arme nucléaire, ou même des armes chimiques comme en Syrie, il me semble que désormais le camp occidental sera moins enclin à tergiverser qu’autrefois et qu’un réponse est crédible. Inutile de penser à quelque chose de spectaculaire comme une bombe sur Moscou. N’oublions pas qu’une frappe nucléaire peut aussi viser une cible maritime, par exemple. Blinken a encore déclaré aujourd’hui qu’il était hors de question de laisser Poutine s’en tirer car il avait « mis en pièces l’ordre international ».

      Poutine mobilise maintenant 300 000 soldats et on parlerait même d’un million à moyen terme. A voir comment les Russes fuient le pays, on se demande si cette armée sera vraiment très motivée. Mais admettons. Il faut les entraîner, les équiper, développer des chaînes logistiques, etc. Comment la Russie va-t-elle pouvoir faire tout ça alors qu’ils rament déjà comme ça sur le plan matériel et que de nouvelles sanctions sont déjà dans les tuyaux?

      Et tout ça pour quoi, exactement? Pour « dénazifier » l’Ukraine? Mais ce branquignol a libéré aujourd’hui les prisonniers du régiment Azov ! Le lendemain de la mobilisation ! Pourquoi libérer ces dangereux individus si ce sont de tels terroristes nazis?

      Les russes sont un peuple servile. Ils ne se révolteront pas, ou du moins pas suffisamment, mais on peut néanmoins espérer que désormais, ils ne font plus confiance à Poutine.

      Tout ça pour dire que la guerre va continuer et que tant que l’Occident leur fournit des armes – et pour l’instant, ça semble être toujours le cas – les ukrainiens ne sont pas près de s’arrêter.

  64. Les Anglo-saxons souhaitent que la guerre s’éternise le plus longtemps possible – ce qui veut dire que si la guerre russo-ukrainienne dure dix ans nous n’aurons plus de gaz et de pétrole russes sinon à un prix prohibitif par des canaux détournés !

  65. Les Français n’ont pas de conscience collective, ils n’ont qu’une conscience individualiste alors qu’Orban représente fort bien la conscience collective hongroise.

    • On attendra vainement que par solidarité les professeurs d’université se mettent en grève illimitée pour dénoncer le fanatisme religieux des covidistes !

  66. L’intégrité intellectuelle chez les porteurs de parchemin c’est très rare ! Ils ne font pas carrière en pourchassant la vérité dans les alambics mais en la persécutant dans les corridors du temps !

  67. Saurez-vous reconnaître le porteur de peau d’âne ? Le commentateur inutile qui devise sur le néant de sa vie ?

  68. Après le pseudojournaleux anglais Tommy Robinson, Durit s’est trouvé un nouveau persécuté qu’il lâchera après (més)usage

  69. https://www.lemonde.fr/international/live/2022/09/23/guerre-en-ukraine-en-direct-des-crimes-de-guerre-ont-ete-commis-selon-les-enqueteurs-de-l-onu_6142823_3210.html

    Et à part ça, les « référendums » poutiniens sont une plaisanterie magistrale : les urnes se baladent de maison en maison, sans aucun contrôle…
    Même en Corse ça se passe de façon plus réglementaire.
    Et il y a des gens qui vont y croire? Et Poutine va s’offusquer qu’on ne prenne pas cette consultation au sérieux ?

    • En ce qui concerne les dernières élections (américaines et ) françaises,
      Faites-vous parti de ceux qui y ont cru ? Si oui, je m’offusque de votre sérieux.
      Chacun joue à la démocratie ; pas de raison qu’à l’Est, on ne joue pas moins au con qu’à l’Ouest !

  70. A quoi reconnait-on l’imbécilité ? A ce qu’elle ne connaît pas ses limites … toujours plus loin toujours plus profond comme n’avait pas dit Coubertin.

    « Je m’enfonce donc je suis ! » disait l’illustre philosophe périgourdant !

    • Que vous vous laissiez faire ou pas, le résultat est le même : aucune appétence pour vos culs dont vous seriez bien en peine de faire la promo, y compris dans des culs de basse fosse où grenouillent la boutine et assdelinotte.

      • Il faut battre le tous les jours Mesdames comme les tapis ! Sinon ça fait pas propre … ça dégouline de foutre de tous les côtés à la fois !

        • Même si à son âge le foutre doit être bien rare – mais sa pensée dégouline tellement que cela ressemble foutrement à du foutre !

      • Là, je vais être méchante : à continuer de la sorte, le petit tas sirénien, bouffé aux mites – pas aux souris, il a ses tapettes ! – risque une rechute ; et là, nul ne sait s’il retrouverait même l’usage des mots – ne parlons pas du reste.

  71. Pourquoi l’irrationalité triomphe maintenant dans l’université ? Que voilà une bonne question !

    Les étapes de la régression intellectuelle sont marquées par une déconstruction totale de la méthode.

    • votre universatilité à grosses chenilles ne m’intéresse pas et j’ai la faiblesse de croire que je ne suis pas le seul.

    • L’irrationnel ne se rencontre malheureusement pas que dans les « salons santé magie » ;
      il a presque tout envahi.

      Dans « Abattre l’occident », Douglas Murray , témoigne de la haine des racialistes envers les « Lumières » du XVIIIe : « le grand bond en avant vers la vérité objective » en prend un sacré coup ; nous vivons la fin de la Raison.

      Les anglo-saxons sont d’ailleurs allés beaucoup loin dans le temps, et même bien avant Descartes, jeté lui-même aux orties :
      « le Washington post, en 2018, publia un article contre Aristote, l’accusant d’être le père du ‘racisme scientifique’ ».

      Une petite anecdote, sans importance ? Et bien non, dont les répercussions se font et se feront encore douloureusement ressentir, dans les monde occidental,

      pas plus, mais pas moins, que les referendums à l’Est, n’en déplaise au général et à son double.

  72. Là j’étais dans le métro à Paris et c’était sinistre ! Moi qui avais tellement de joie dans le temps de prendre le métro parisien …

      • Je ne sais pas mais voir tous ces visages fermés sans l’ombre d’un sourire c’est pas gai du tout !

        • « Moi qui avais tellement de joie dans le temps de prendre le métro parisien … »
          Les passagers riaient, dansaient, vous taquinaient, c’était quand ?

          • Utopia, version P. Driout.
            La seule et unique fois où j’ai vu des gens se sourire, se parler, rire, et même danser… c’était le soir du 10 mai 1981, en allant sur la Bastille.
            Les pauvres, s’ils avaient su !

          • Il y eut aussi décembre 1995 pendant les grèves où on rejouait un peu partout « amicale des gens dans la merde » à guichets (tous) fermés.

  73. Sincèrement voir une civilisation sombrer ce n’est pas un spectacle auquel on a envie d’assister !

  74. J’ai quand même une bonne nouvelle : aujourd’hui c’est l’équinoxe ! Le jour de l’égalité parfaite qui devrait durer toute l’année selon les matheux !

    • Les matheux ont des idées très arrêtées sur le monde tel qu’il devrait aller et tel qu’il ne va pas !

      Moi évidemment je suis infiniment plus modeste – je me contente d’un monde imparfait du moins tant qu’il n’est pas gâché par les imbéciles cités plus haut !

  75. WTH :
    « Chacun joue à la démocratie ; pas de raison qu’à l’Est, on ne joue pas moins au con qu’à l’Ouest ! »

    Le jour où je verrai en France des représentants de l’Etat se déplacer, urne en main, de maison en maison, sans aucune sécurité, sans aucun contrôle d’aucune sorte, pour « permettre » aux électeurs de cocher une croix, sans isoloir, donc à vote non-secret, devant les porteurs d’urne, alors je saurai que mon pays est devenu une parodie de démocratie comme la Russie d’aujourd’hui. A l’heure actuelle ça n’est pas le cas.
    Si WTH ne voit pas la différence, les bras m’en tombent. Comme disait, évidemment, la Vénus de Milo.

  76. WTH:
    « En ce qui concerne les dernières élections (américaines et ) françaises, faites-vous parti de ceux qui y ont cru? »
    Pour les élections françaises je viens de vous répondre.
    Pour les élections américaines, seriez-vous par hasard en train de nous ressortir les inepties trumpistes sur le vote truqué/volé de 2020? Le taré coiffé de plumes de chef indien à l’assaut du Capitole, c’était vous?
    Parce qu’alors ça expliquerait tout.

  77. Camembert (suite)

    Albertine disparue, Camille tata le genou de Claire et Josée se coucha sur Eva tandis que Marcel reluquait tout ce beau monde en engloutissant les madeleines qu’Eva avait préparées.

  78. On attend avec fébrilité les commentaires de Régis de Castelnau, grand juriste devant l’Eternel, sur la régularité de ces « référendums ».
    En espérant qu’il soit meilleur juriste que stratège.

    • News.ua : c’est la voix de Kiev, plutôt Kyiv.
      A chacun sa propagande !

      Ma préférence à moi, ce soir, c’est la propagande de notre Lizbête :
      « La Première ministre a annoncé un nouveau fonds pour le vélo de 250 millions d’euros en 2023, et un comité interministériel »….
      … « je profite de ces aides pour acheter un vélo » !

      Je pose la question : si ça marche, enfin si ça roule, quid des futurs « tours de France » ? (nul besoin d’un referendum).

      https://www.gouvernement.fr/actualite/elisabeth-borne-celebre-les-quatre-ans-du-plan-velo

      • Ouest France, instrument de propagande? Ce qu’il y a de bien avec la presse mainstream, c’est qu’elle recoupe les infos, elle…

  79. Pitoyable Zorglub : entre cette triste video et vos « ragnagna » vous faites vraiment le poids ! Gros lourdingue… qui bientôt ira jouer au touriste sans risque, dans les steppes ; on vous y souhaite d’avance bien du plaisir !

  80. Quant au général, merci de me lâcher avec cette put’hein de guerre ! Je plains Ukrainiens (comme Russes), qui ont eux, malheureusement, l’habitude… de s’en prendre plein la patate.

    Cette guerre est une magnifique aubaine (provoquée) pour que nous aussi, en prenions bientôt, plein la patate…
    comme une suite, en pire, de ce que nous avons supporté avec ces deux années de covid…
    Ne vous faite aucune illusion là-dessus.
    Eux, là-bas, et nous, ici, trinquons, pour que la vraie guerre, celle qui concerne les EU vs la Chine, poursuive son chemin.

    • Et dernière remarque, Bugeaud :
      je vous rappelle qu’ici, dans l’UE, c’est von der leyen et ELLE SEULE , qui prend TOUTES les décisions, lesquelles sont scrupuleusement suivies par… la France, alias, le Poudré – fidèle parmi les fidèles –
      alors qu’elle n’a jamais été ELUE par le peuple, pas plus en Allemagne, qu’au sein de l’UE.
      Alors après, se moquer des referendums, ici et ailleurs, et porter aux nues nos « démocraties » !…

      • Un mensonge de plus… Le Président de la Commission Européenne est élu par les députés européens, eux-mêmes élus par les citoyens européens.

        Je sais, je sais, c’est un scrutin indirect… Quel abominable déni de démocratie ! Sauf que c’est comme ça que votre copain Trump a réussi à être élu en 2016. Là aussi c’était antidémocratique?

        Si vous n’aimez pas Von Der Leyden, à vous de vous manifester lors des élections européennes, qui ont effectivement autant de poids sur la politique française que les présidentielles. Mais là aussi, autant vous prévenir : même le parti d’Orban avait à l’époque voté pour elle.

        Que vous osiez comparer les démocraties européennes ou américaines, aussi imparfaites soient-elles, avec la pourriture intérieure de la FDR donne une assez bonne idée des dimensions de votre mauvaise foi… ou de votre bêtise. C’est très sincèrement que je vous souhaite de ne jamais faire l’expérience de ce qu’est une vraie dictature maffieuse, la contrepartie étant que vous n’aurez sans doute jamais conscience de la chance que vous avez de vivre ici.

        Vous avez le droit de vitupérer autant que vous voulez, mais essayez d’abord de démêler le vrai du faux dans vos convictions intimes.

  81. Prospectus ou prospect russe ? (suite)

    Le révérend dum-dum fait du porte à porte en Ukraignos occupée. Des « enseignants » assurent le portage de l’urne et la paperasse.

    « Elle est scellée et fermée de façon hermétique », dit l’une des enseignantes.

    J’en connais des ici qui sont admiratifs du procédé.

    On peut se demander pourquoi l’urne n’est pas déjà remplie à l’avance.

  82. Pourquoi les Russes promènent les urnes de porte en porte ? Parce que les Ukrainiens tirent sur les bureaux de vote !

    • Même dans les territoires conquis et occupés par les Russes depuis mars 2022?
      Décidément la résistance ukrainienne est incroyable : invisible et insaisissable jusqu’aux abords des bureaux de vote du Donbass, quel talent !

  83. Il y a une guerre civile en Ukraine depuis 2014 entre la minorité russe et la majorité ukrainienne.

    • L’une des deux parties est appuyée par la Russie et l’autre par les USA et donc l’Otan.

      • Bien entendu le rôle de la France serait d’apporter la paix et pas la guerre ! Mais pour cela il faudrait avoir un regard franc et objectif sur la situation.

        • « Mais pour cela il faudrait avoir un regard franc et objectif sur la situation. »

          Et là, heureusement, vous êtes présent pour nous désigner le lampadaire allumé le plus proche. Allons le compisser !

          • il n’y a même plus de lampadaire allumé depuis la réélection de Macron et la crise ukrainienne ! On ira plutôt compisser votre porte …

        • L’armée russe incapable de protéger un bureau de vote? Ils seraient descendus aussi bas?
          Ça vous paraît crédible, monsieur Driout?

  84. En France on ne peut même plus protéger les résultats d’un référendum comme celui de 2005 qui a été allègrement piétiné par l’américanophile Sarkozy !

  85. Et bien, le clan s’est donné le mot ! assez d’être traitée d’imbécile, et d’ignare ;
    cracher à la gueule des autres a des limites, et il arrive un moment où ça ne passe plus ; à ce point d’acharnement, il n’y a plus rien à faire !
    je vous souhaite une bonne continuation.

    • Vous draper dans votre dignité froissée dans une fausse sortie sarahbernhardtesque ne vous dispense pas de vous renseigner sur le mode d’élection du président de la Commission Européenne.
      Et peut-être même d’aller voter aux prochaines élections européennes dans des bureaux de vote sécurisés.

        • 383 voix en faveur d’Ursula, 327 contre, 22 abstentions.
          On peut contester le mode d’élection, en effet très contestable et imparfait.
          Mais reconnaissez qu’on est loin des habituels 99,8 % de votes en faveur de Leonid Brejnev ou Idi Amin Dada.

  86. WTH:
    « Cette guerre est une magnifique aubaine (provoquée) pour que nous aussi, en prenions bientôt, plein la patate… »

    Provoquée, sans doute, par ces salopards d’Ukrainiens qui ont honteusement décidé d’envahir les territoires russes et bielorusses pour les re-nazifier?

  87. Je vais demander à JPB de rédiger une demande polie des Corses pour une indépendance maîtrisée et socialement acceptable.

  88. WTH 24 septembre 2022 At 0h15

    Pitoyable Zorglub : entre cette triste video et vos « ragnagna » vous faites vraiment le poids ! Gros lourdingue… qui bientôt ira jouer au touriste sans risque, dans les steppes ; on vous y souhaite d’avance bien du plaisir !
    _________________________________________________

    Ben si on ne peut même plus partager des vidéos prorusse …
    Vous n’avez pas regardé jusqu’à la fin, sinon vous auriez vu l’autrice de ce monument du cinéma expliquer sereinement et sans second degré son approbation sans réserve du protocole de vote. C’est une propagandiste nommée Christelle Néant (ça ne s’invente pas !).

    https://www.youtube.com/channel/UCgJlkrUxyd2WDcL25nvIDFA

    Pour le reste, vos connaissances en géographie sont défaillantes pas de steppe en Mauritanie (oui une certaine euphonie avec Mongolie a pu vous induire en erreur).

    Et vous, quels risques prenez-vous ?

    L’état du monde est tragique, il me reste peu de temps à vivre dans un état physique à peu près correct. Je ne vois pas au nom de quoi je devrais me priver de papouilles dans un hammam ou d’un road-trip en solitaire au milieu des dunes.
    À moi le monolithe de Ben Amira, le Guelb er Richât, le dôme de fer de Zouerate, les splendeurs ornithologiques et halieutiques du banc d’Arguin, les mines de sel de F’derick, la fabuleuse traversée de la Vallée blanche, les passes ensablées au milieu de canyons vertigineux, les baignades dans les gueltas, et toutes ces immensités avec parfois des traversées de 300 km sans oasis ni ressources dans la solitude de mon vieux HZJ, ma fidèle coéquipière à mes côtés.
    Il faut avoir connu un bivouac dans les dunes qui chantent sous un ciel dont vous n’avez pas idée pour savoir que le thé vert trop fort et trop sucré y a une saveur inimitable. Être en prise directe avec l’univers, dans un instant où rien de vous distrait de vous-même est un privilège rare.

    Et, lorsque pelle et plaques à sable en main je sortirai le Camion du sable, je penserai à vous, à votre côté peine à jouir. Ce sera un encouragement à ne pas renoncer à faire le con sur la planète comme je l’ai fait une vie entière.

    Vous devriez vous réjouir. Avec un peu de chance je me rate et je sèche au bord de la piste. Et durant tout ce temps je ne consommerai pas de cette électricité devenue précieuse, conséquence de l’invasion d’un pays « ami » par votre chouchou.

        • Ah Flo enfin ! Je désespérais.

          J’assume avec la plus totale sérénité le côté Bidochon. Et je sais même le surjouer avec un peu de talent.

          Mais pour ce qui est du Paris-Dak vous vous fourvoyez. Nous nous promenons à très petite vitesse avec de nombreuses pauses, flâneries à pied ou repos méditatifs sous un improbable acacia au milieu d’un oued.

          Le désert est d’une beauté aussi magique que maléfique. Il faudrait être fou pour ne pas en jouir si on est en capacité technique de le faire. C’est notre cas, et ce sera un bain de jouvence. Un retour sur notre histoire qui a inclus tant de traversées de Sahara ou de parcours des pistes d’Afrique de l’Ouest.

          Lisez Monod et tant d’autres.

          Aucun risque de prise d’otage ou de rencontre malencontreuse, c’est d’une absolue sécurité de ce point de vue dans les deux tiers du pays. C’en est même étrange. Renseignez-vous mieux.

    • J’avais déjà posté une vidéo de Christelle Néant. Je suis totalement fan. C’est au-delà de toute parodie. On dirait un épisode de Groland en mieux.

    • L’envolée Zorglubéenne ! MDR ! LOL ! comme dit l’autre !
      J’ai déjà eu le courage de vivre, et ce ne fut pas toujours facile.

  89. C’est surtout l’invasion de la France depuis un demi-siècle qui me préoccupe énormément !

  90. Une fois que vous aurez fini de manger les gros seins de Christelle vous pouvez lire ceci :

    AU-DELÀ DE LA PHYSIQUE ; L’ÉMERGENCE DE LA VIE
    Stuart Kauffman
    Traduction JULIEN BAMBAGGI – Langue d’origine : ANGLAIS (ETATS-UNIS)

    Dunod Quai Des Sciences 7 Avril 2021
    Sciences & Techniques
    Voir les informations du produit

    À propos
    Parmi les mystères de la science, l’un des plus grand est la question de savoir comment la vie a émergé de la matière inerte. Depuis le début du XXème siècle les chercheurs tentent sans y parvenir d’élaborer une théorie dérivée des lois fondamentales de la physique. Spécialiste des systèmes complexes, Stuart Kauffman expose une vision en rupture avec cette démarche : les cellules sont des systèmes créatifs qui s’auto-organisent en générant leurs propres contraintes. Il ne peut donc pas y avoir de lois mathématiques pour modéliser l’émergence puis l’évolution de la vie. Cette vision originale ouvre la voie vers de nouvelles recherches associant des domaines aussi divers que l’étude des flux d’information, l’exobiologie ou encore la vie artificielle.

    Sommaire
    Prologue.
    Le monde n’est pas une machine.
    La fonction des fonctions.
    Propagation de l’organisation.
    Démystifier la vie.
    Comment créer un métabolisme.
    Protocellules.
    Variations transmissibles.
    Les jeux auxquels nous nous adonnons.
    L’histoire surprenante et véridique de Patrick S.
    « Le Premier », Rupert R., Sly S.
    Et Gus G., protocellules en leurs tout débuts.
    Le décor est planté.
    Exaptation et tournevis.
    Un monde au-delà de la physique.
    Epilogue : l’évolution de l’économie.
    Références bibliographiques.
    Index.

  91. La Flole n’a jamais quitté son eple mais elle fantasme sur l’homme bleu du désert qui la prendrait (de force) derrière le chameau.

      • C’est exactement ce dont je parlais en utilisant l’expression « peine à jouir ».
        Devenir insensible aux beautés du monde est une injure à celles-ci. Être envahi par la sécheresse de la ménopause de l’esprit est une pitié.
        Je vous plains.

        Parce qu’au total, quels sont vos plaisirs ? Ils ne doivent pas être si nombreux pour vous soyez dans un tel état atrabilaire permanent.

        • On ne peut pas vous faire le reproche de ne pas être égal à vous-même, my dear. On vous retrouve à la même place que celle que vous aviez quand vous nous aviez partagé ces photos de guerre alors que vous étiez à Istanbul.
          Avec ce supplément d’âme qui le caractérise votre comparse fraternel vous expliquera qu’il a connu, jadis, un chirurgien attaché à une ONG finissant ses journées en allant courir avec un sac à dos rempli de pierre pour évacuer toutes les horreurs qu’il avait vues — que votre comparse sirénien n’a pas vues, ça ne figurait pas dans son contrat de mikado… il fut témoin tout au plus de gamins apprenant leur devoir sous les lampadaires la nuit tombée… — La question est de savoir si ce chirurgien aurait en tête de revenir en Afrique pour découvrir ce paysage qui lui aurait échappé, et ce, à quelques mois d’une famine annoncée ?

          • En quoi observer avec affliction la guerre depuis Istanbul plutôt que Paris change la donne ?

            Et donc, sous prétexte que la situation est tragique, nous devrions tous nous priver des plaisirs qui nous agréent ? Les vôtres, si tant est qu’il y en ait, valent-ils mieux que les miens ?
            Que ne reprochez-vous à JPB les joies que lui procure l’usage des donjons ?

            Au final, c’est marrant et Driout confirmera, mais c’est une posture très chrétienne : espérer racheter la douleur du monde par l’anhédonisme ou la mortification. J’espère que cilice et discipline trônent en bonne place dans votre chambre à coucher et que surtout … vous n’y prenez aucun plaisir sinon c’est de la triche.

    • Doit-on s’étonner que vous soyez, vous, my dear Zorglub et votre comparse, de fumeux va-t-en-guerre ?

      • Ah ! Jusqu’à preuve du contraire c’est toujours la Russie qui a attaqué l’Ukraine et qui s’apprête à déclarer siens des territoires conquis par la violence.

    • Flot : Les vieux, et leurs « bains de jouvence », c’est pas triste !
      Y’en a un qui se la joue les anciens du Désert – mais attention, il est pas d’la légion ! la fem’ fait l’affaire ;
      Un autre, qui, se contente d’aboyer aux rondelles ; à l’époque, le cul moins moulu – il se contentait de c’est « l’amour qui passe » ; c’était déjà mieux que rien ;
      Et enfin, notre poussah (préféré, bien sûr), qui, sur fessebouc, c’est selon, soit se prend de bons coups, soit se fait onguenter par les muses de passage.
      Quel(s) tableau(x) !

  92. Michel Lancelot (1938-1984) était le fils d’un serrurier qui considérait que la seule poésie était celle de la nature ! Un jour Michel Lancelot avait déniché un nid de mésanges et il s’est fait passer à tabac par son père … d’ailleurs les poings étaient le mode de discussion préféré de son père quand un intello venait chez lui pour parler du sens de la vie et de toutes autres foutaises de ce style !

    En conclusion on peut être un adorateur de la nature et une parfaite brute par ailleurs !

  93. @Dugong (et aux autre si c’est dans votre pré carré) : Est-ce que vous connaissez une citation d’Einstein qui dirait quelque chose comme : « si les lois de la physique reflètent la réalité, elles ne sont pas exactes, et si elles sont exactes, elles ne reflètent pas la réalité. » ?

    J’ai lu ça quelque part mais je ne sais plus où.

    Questions subsidiaires:

    1) Est-ce que ça veut vraiment dire quelque chose ou est-ce que ça a juste l’air d’être une réflexion profonde ?
    2) Est-ce qu’Einstein a vraiment dit ça ou n’est-ce qu’une de ses nombreuses citations apocryphes?

    • Je ne crois pas qu’Einstein ait jamais dit ça.
      Je ne sais pas non plus très bien ce que signifie, pour une loi physique, « refléter la réalité ».
      Si on entend par là un cadre théorique qui permet l’élaboration de modèles du réel qui le décrive dans des tests expérimentaux avec un accord jugé correct alors on peut commencer à causer.
      Mais là, je parle comme si le réel était une chose existant en soi (on ne peut le décrire qu’à travers un corpus théorique donné auquel on se réfère et dont on ne peut se passer). Le réel de la mécanique de Newton, n’est pas le même que celui de la mécanique relativiste.
      En ce sens, une loi physique ne peut être exacte. Les lois de l’électromagnétisme (Maxwell 1865) sont exactes au sens où on ne cherche plus depuis lurette à les modifier pour détecter un écart au réel. C’est, comme la mécanique de Newton, une théorie fermée (c’est suffisamment précis, simple, et même parfois beau*). Pour envoyer un engin en douceur, à la surface de Mars, la mécanique de Newton suffit.

      * On peut se demander si le réel des babiologistes existe tant un corpus théorique explicite et mathématisé leur manque…

      • Merci, je crois que vous avez répondu à ma question – même si je ne sais toujours pas qui est censé avoir dit ou écrit ça.

  94. Flo
    21 septembre 2022 At 14h00
    « Pour la dernière fois, WTH, je ne reviendrai pas. »

    LOL.
    MDR.
    PTDR.

    Souvent femme varie.
    Bien fol est qui s’y fie.

    • Z’avez vu, Bugeaud, la prestation de Touf’ à l’ONU, hier, devant deux pelés trois tondus ?
      Ils avaient tous piscine…

      • Oui, j’ai vu.
        Ça en dit long sur ce qui reste d’influence à la France en tant qu’entité isolée.
        Vous êtes toujours aussi sûre, Flo, que le souverainisme est la solution ? Une France souveraine que personne n’écoute et dont personne n’a rien à cirer?
        PS: merci d’être revenue, ça nous promet encore quelques bonnes tranches de rigolade.

        • Elle est parfaite et nous espérons tous qu’elle ne changera rien.
          Surtout ne consultez pas, la médecine fait parfois des miracles, ce serait dommage.

      • Ceci pour la général et son double ;
        quant à DK, qui se croit dans un « splendide isolement » dans son bunker, à l’ancienne, qu’il se méfie…

  95. Flot : Les vieux, et leurs « bains de jouvence », c’est pas triste (je reposte, j’aime pas être dans les sous-sols, et j’en rajoute même que)

    Y’en a un qui se la joue les anciens du Désert – mais attention, il est pas d’la légion ! la fem’ fait l’affaire ;
    Un autre, qui, se contente d’aboyer aux rondelles ; à l’époque, le cul moins moulu – il se contentait de c’est « l’amour qui passe » ; c’était déjà mieux que rien ;

    Et enfin, notre poussah (préféré, bien sûr), qui, sur fessebouc, c’est selon, soit se prend de bons coups, soit se fait onguenter par les muses de passage – et qui se contente de regarder par le trou (de la serrure), c’est son plaisir, et se garde bien d’intervenir ;
    Quel(s) tableau(x) !
    Leurs plaisirs, de vieux, c’est d’enkuler mais surtout de loin !

    • Je sens comme un dépit.
      Oui nous avons beaucoup rigolé et déconné, et ce n’est pas tout à fait fini. Nous en sommes fiers. N’avez-vous donc pas compris que c’est une blague tragique ?

  96. DK (14h12) de temps à autre, revêt son vieil habit de « mes leçons de physique » ; faut bien lui faire plaisir, et lui permettre de changer de vocab’ – débris, pissottière, rondelle, ça finit pas lasser –
    mais il n’oublie jamais son petit couplet final contre la « babio » ; y’en a, ils ne s’en remettent jamais…

  97. M’avait échappé « la sécheresse de la ménopause » : l’élégance ne fait jamais défaut à certains ; à moi non plus, il est vrai, et encore, je m’efforce de rester dans certaines limites ;
    on note, par contre, que l’hémisphère sud n’est pas dans les goûts du général.

    • Vous tronquez à dessein la métaphore (chuis pas certain que ça en soit une ?) et lui enlevez tout le sel :
      « la sécheresse de la ménopause de l’esprit »

    • Les altercations entre gamins de cour d’école primaire n’ont jamais été de mon goût. Je les laisse à qui y prend plaisir.

  98. Sur le fond : lorsqu’on s’est enorgueillie de laisser les ukrainiens se démerder face aux orcs afin de ne pas risquer de devenir partie au conflit, on est mal placée pour donner des leçons de compassion. D’autant que la motivation affichée était d’éviter de prendre le moindre risque d’avoir à réduire notre train de vie et notre niveau de confort hivernal.

    Ce pourrait être drôle si ce n’était pathétique.

    J’insiste : que faites-vous concrètement pour diminuer le malheur du monde ?

  99. A la vitesse où les vieux cons vaccinés meurent je n’aurais bientôt plus de clients du tout !

  100. Tiens, tiens:

    « Huit députés Renaissance ont demandé l’ouverture d’une commission d’enquête à l’Assemblée sur de possibles «financements russes» de partis français, après la révélation d’informations déclassifiées américaines faisant état de plusieurs centaines de millions d’euros versés par la Russie dans plusieurs pays. Dans un communiqué publié samedi, ces députés du parti présidentiel font référence à une lettre adressée la veille à la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, dans laquelle ils justifient l’instruction d’une telle enquête «au regard de la gravité des faits» et afin que les informations établies puissent «être portées à la connaissance des citoyens français et de notre justice».

    Il s’agit, détaillent-ils, «de savoir si des partis politiques français -et lesquels- ont bénéficié de financements russes». Ils citent «des prises de position en faveur de la Russie de plusieurs dirigeants politiques français de premier plan», ainsi que «des prêts contractés pour financer des campagnes électorales et dont les sommes sont toujours dues bien des années plus tard» ou encore «la nomination au sein d’entreprises russes d’anciens parlementaires et ministres français».

    Selon un document déclassifié du renseignement américain rendu public le 13 septembre, plusieurs centaines de millions d’euros ont été versés depuis 2014 par la Russie à des partis politiques de plusieurs pays dans le but d’accroître son influence et de peser sur les scrutins. Vendredi, le Rassemblement national, qui a financé des campagnes électorales par le biais de prêts de banques russes mais nie toute collusion avec le Kremlin, a annoncé vouloir une commission d’enquête similaire pour «préciser la nature des liens entre certains élus de la majorité présidentielle et le Qatar», la Chine ou entre Amazon et Uber. »

    Source : 20 minutes

    • Ce sera toujours plus léger en comparaison aux 800 millions d’euros versés à Mc Kinsey en trois années par Touf’. Et pourvu qu’il n’y ait pas eu de rétro commissions… Hein, parce que même si l’a Justice, en son état actuelle, ne s’est pas penchée sur ce dossier « patate ultra chaude », croyez bien qu’un juge sera, par la force des choses, amené à y mettre son nez. Nous pourrons juger du noyautage de Washington dans nos institutions et dans notre classe politique même si nous savons d’avance que peu, très peu peuvent se targuer d’avoir les fesses propres, sachant qu’un rouleau de papier toilette ne suffira pas pour se laver d’une accusation de haute trahison.

          • Et les 800 000 millions d’euros d’argent du contribuable qui auraient pu être utiles : aux hôpitaux et aux enseignants, aux infrastructures, à la justice, à l’enseignement supérieur, à la sauvegarde de plein de truc… versés aux cabinets de conseils amerloque, c’était donc faux ?!!! Ah, les salauds !

      • Toujours le même sophisme pourri, hein?

        « Oui, j’ai volé, M’sieur l’juge, mais y’a pas qu’moi, d’abord. Y’en a d’autres qu’ont fait bien pire! »

        Pathétique.

    • Le cas de François Fillon est bien connu. Quand on aime le pognon comme lui l’aime, les russo-dollars (si l’on peut dire) ça ne se refuse pas.
      Il y a probablement bien des pistes à explorer aussi du côté du Rassemblement National.

  101. La vaccination forcée c’est pire que cela ! Ce sont des fausses couches en série et une augmentation de la mortalité des nourrissons !

  102. Mon cousin-germain est mort en juillet dernier au Mans mais il avait 90 ans – donc même si sa mort a été causée par le vaccin ce n’est pas un drame – mais la mort des nouveaux-nés si !

  103. Les allusions à Bidochon se sont multipliées dans les messages d’aujourd’hui.
    A tout prendre, je préfère largement Bidochon à Marcel Déat.

  104. Le pauvre il fut ouvrier chez Renault Le Mans toute sa vie comme son père ! Alors un accident de circulation par-dessus cela …

  105. Est-ce qu’il est possible – je veux dire scientifiquement possible – de trouver un vaccin contre les conneries du le périgourdant ?

  106. ‘Mendax 24 septembre 2022 At 18h56
    Toujours le même sophisme pourri, hein?

    « Oui, j’ai volé, M’sieur l’juge, mais y’a pas qu’moi, d’abord. Y’en a d’autres qu’ont fait bien pire! »

    Pathétique.’

    Ah, Vous vouliez jouer au con, vous avez largement gagné, Mendax d’une large tête devant Bugeaud. Frizou.

    Que ces 800 millions filés à Mc kinsey soient un sophisme pourri, bravo, fallait oser.

    Clap clap clap

    • Non mais merde ! Je croyais être votre héros ce soir.
      Et patatras. L’estime de moi-même chute lamentablement.
      Puisse l’alcool me consoler. À moins que ce ne soit une épaule d’agneau en cuisson lente partagée avec les convives qui ne tarderont pas à sonner ?

    • Ben oui. C’en est un. Toujours le même. Vous n’en avez pas d’autre : le sophisme de la double faute.

      Ce n’est pas parce que telle personne a commis un crime que ce crime devient acceptable s’il est perpétré par quelqu’un d’autre.

      Par conséquent, gueulez contre Macron et MacKinsey tant que vous voulez si ça vous fait plaisir. C’est juste que ça n’a rien à voir avec la corruption de nos politiques par la Russie.

      (Que, au demeurant, vous mettiez en doute il y a encore quelques jours.)

      Me faire injurier ne me fait ni chaud ni froid, mais puisque vous semblez avoir été passablement échaudée par les invectives échangées ici même il y a peu, je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée de recommencer à vous en prendre ainsi aux uns et aux autres. Mais bon à vous de voir.

      • « C’est juste que ça n’a rien à voir avec la corruption de nos politiques par la Russie. »

        Ça a peut-être à voir avec la corruption par les US…
        Et ça ne date de 2014. ; )

    • Flo :
      « Que ces 800 millions filés à Mc kinsey soient un sophisme pourri, bravo, fallait oser. »

      Flo, un sophisme est un raisonnement faux ou irrecevable malgré une apparence de vérité ou de recevabilité. En conséquence dire que votre interlocuteur a traité de sophisme une somme d’argent est une ânerie de plus de votre part, ça n’a simplement aucun sens.
      Clairement, votre interlocuteur a qualifié de sophisme votre façon de (dé)raisonner.
      Vous avez la curieuse manie d’attribuer à vos interlocuteurs, par contamination, vos carences en logique comme en rhétorique. Et c’est précisément cela qui vous rend si drôle. On vous aime pour cela, Flo. Si si, je vous assure.

        • Votre sens de la répartie force l’admiration.
          L’intervenante qui a pour pseudonyme Messeguiche vous comparait l’autre jour à Virginie Despentes alias « On se lève et on se casse ». C’était assez bien vu, car c’était le jour où vous preniez congé. Mais vous, c’est « je me rassoie et je ne me casse plus ». Tout compte fait, Despentes a quand même beaucoup plus de cohérence que vous. Forcément, ça la rend ipso facto beaucoup moins amusante que vous. On vous aime, Flo !

          • Bugeaud, ça fait seulement 3 mois que vous êtes présent, Considérez-vous comme un « apprenti » avec tout ce votre grade suppose.

          • L’argument (si l’on peut dire…) de l’ancienneté est le signe le plus patent d’une débâcle de l’intellect.

  107. C’est gentil pour la peinture, Zorg, mais avec JPB, j’ai ma ration ; et là , en plein dans le mille (autour de la mi-XIXe) ;
    incredible but true ! la toile fut commandée par un pacha, et non, pas Turc ; et le harem ne fait plus guère partie des fantaisies, sauf exception(s)…

    • Suivez-vous ce qui se passe en Iran ?
      On entend pas Sardine s’indigner sur le choix délibéré qu’ont les femmes de porter le voile odieusement contesté par des hommes.

    • Ah ! Khalil Chérif Pacha n’était pas Ottoman, on m’aurait menti ?

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Khalil_Ch%C3%A9rif_Pacha

      Sur le fond, on ne peut en aucun cas rattacher Courbet aux peintres pompiers qui font les délices de JPB. Il n’avait rien de strictement académique, bien au contraire. C’est beaucoup plus subtil et transgressif. Jetez un oeil à sa fiche Wiki si besoin.

      Bidochon se marre !

    • Bien ! Pas mal comme accompagnement
      Thx !

      (Je suis au chorizo et pinard, la flemme de me faire à diner ce soir. Je repense à Zorglub et ses confidences sur des invités qu’il recevrait ce soir et en admettant que ce soient eux. Je n’imagine pas JPB au milieu des conversations de Miss Périgord et Bidochon sans une envie violente de taper dedans)

      • Tout d’un coup il remonte dans votre estime ?
        Les amours déçues ressurgissent parfois comme une vieille nostalgie envahissante …

          • Le souverainisme a le vent en poupe : quand Macron s’adresse à l’ONU au nom de la France-en-tant-que-France-Nation-Souveraine-à-ne-pas-confondre-avec-l’UE, le grand amphithéâtre de l’Assemblée Générale fait salle comble, les délégués du monde entier se battent pour entrer et écouter la France Souveraine, on refuse du monde, des écrans géants sont installés un peu partout pour que chacun puisse entendre la voix de la France Souveraine sans en perdre une miette.
            Oui, vraiment, le souverainisme a le vent en poupe.

      • La phalange du Grand Chorizo Contondant, organe scissionnaire nonossiste proteste contre cet usage dégradant de leur icone sacrée.

    • Rhooo. Je suis devant Salamé sur la 2. Hallucinant. Elle trône en dame patronnesse affublé de Dechavane assis plus loin, placé à côté d’un acolyte payé un chouille moins cher. Elle, vêtue d’un habit de lumière, le revers scintillant, Léa nous fait la parasha de la semaine de la bien pensance, du pain béni pour Mendax, Bugeaud et Miss Périgord.

  108. Si j’ai bien suivi, « Miss Périgord » serait le nom moqueur attribué par Flo à Dugong, individu de sexe masculin.
    Donc Flo, pour marquer par le langage sa volonté d’inférioriser un individu de sexe masculin, le nomme par un vocable désignant une personne de sexe féminin.
    La féminité est donc, pour Flo, par essence dépréciative.
    Machistes et sexistes de tous les pays, dormez en paix : avec Flo comme alliée objective, vous avez encore de beaux jours devant vous.
    Féministes sincères de tous les pays, inquiétez-vous : avec Flo dans vos rangs (c’est du moins ce qu’elle prétend), surveillez vos arrières, un coup de poignard dans le dos est vite arrivé…

    • Laissez ! La Flole n’a plus de sexe depuis le temps longtemps où elle se branlait sur nonoss. La culotte à la main, elle aspire mais ça ne vient pas.

    • Vous n’aviez donc pas fait le rapprochement avec son discours d’un politiquement correct digne de celui d’une Miss se présentant à son élection (et aussi caricatural qu’un Bidochon) ?

      Le concours se poursuit donc aujourd’hui. Souriez, vous gardez la pole position, Bugeaud.
      Good job !

      • Flo, vous êtes merveilleuse, on vous adore.
        Entre tous les référentiels de « discours-politiquement-correct » à votre disposition, vous auriez pu choisir, au hasard:
        – la profession de foi d’un candidat à un mandat politique quelconque…
        – les visites courtoises et courtisanes d’un postulant à l’académie française pour obtenir les votes des académiciens déjà en place…
        – les chroniques sans aspérités de tel ou tel journaliste désireux de se faire bien voir du pouvoir…
        – une déclaration de footballeur voulant continuer à profiter tranquillement de ses milliards sans qu’on l’emmerde avec des questions qui l’obligeraient à réfléchir…
        Etc. etc., la liste est longue, vous aviez l’embarras du choix.
        Mais…mais…mais…in fine, sur quoi se porte votre choix de rapprochement avec un « discours-politiquement-correct »? Bingo ! Sur ce qu’il y a de plus humiliant, de plus réifiant, de plus infériorisant, de plus objectifiant pour les femmes : l’élection d’une reine de concours de beauté!…Impossible de mieux démontrer la puissance de votre inconscient.
        Pour déprécier le féminin, inutile de faire appel au plus misogyne des mâles, Flo y pourvoira mieux que quiconque !
        Le plus drôle étant évidemment que vous n’en ayez aucune conscience, et que vous pensiez avoir démontré votre habileté! Mais pour notre plus grand plaisir vous avez l’habileté et la finesse d’une armoire normande…Ne changez rien, Flo, on vous adore !

        • J’allais oublier : si vous avez du mal à saisir le sens de mon message ci-dessus, je peux essayer de le reformuler avec des mots plus simples, des monosyllabes par exemple. N’hésitez pas à demander.

  109. Oukilè (suite)

    Nonoss serait en Italie pour apprendre les dernières techniques de manipulation des foules chez les « postfascistes ». Ses thuriféraires français ne sont plus cadrés et bullshitent dans le vide.

  110. Calme plat sur BdÂ.
    Peu d’invectives, pas de sortie théâtrale, aucun article de fond.
    Pourtant, l’actualité est riche.
    Georgette Melon qui va diriger l’Italie par exemple, quelle image de la botte ?
    Oui…

    • Une très vieille bite en la personne de Berlusconnaud, la momie ; verra-t-on aussi Lolo B., le retour, en brûlante Esmeralda, au Sénat ?

  111. « Jane attend son Tarzan à la consigne » ; veuillez je vous prie la délivrer de son angoisse !

  112. Ces salauds de Napoléonâtres ont tiré une salve à blanc devant mes fenêtres ! Grand défilé impérialiste sous mes fenêtres qui m’ai tiré du lit où je me prélassais !

  113. Vivre dans un monde sordide ou ne plus vivre du tout – j’opte pour la seconde solution question d’honneur !

  114. Vous savez bien général, on dit de certaines femmes qu’elle « en ont », mais pas les « miss », ça passerait très mal (!) ;
    d’où le choix de Flo, pour caractériser rien d’autre qu’un no man ; tandis que vous, en vrai et grand con-quérant, au panache vocabulistique…

  115. Bernard Bru explique cela très bien : si l’argent est libre c’est vous qui finirez en servage !

    On le dit très bien sous forme de proverbe : l’argent est un bon valet et un mauvais maître !

  116. DK : dernière !

    Doug Murray (« Abattre l’occident ») raconte que même le « jardinage » a été touché par la folie racialiste ;
    ainsi (my beloved) Kew Gardens ont été critiqués, ou plutôt ses jardiniers, pour continuer d’entretenir des plantes, « inexorablement liées à l’Empire », arrachées par des « hommes blancs » cherchant à « s’approprier l’exotisme ».

    Au Canada, ce sont les pelouses qui sont montrées du doigt :
    « un jardin avec une pelouse ressemble à l’antichambre du colonialisme » (dixit un prof de l’univ de Kamloops) .

    Pour un certain (« biologiste conservateur chevronné pour la sauvegarde de la Nature »), une pelouse se doit d’être « diverse » – « it is time to decolonise your lawn » !

    Or le DK périgourdin a dit abhorrer les pelouses ; on lui reconnaitra donc le mérite de fuir la « blanchitude » et toutes les horreurs qui lui sont attachées.
    Ainsi pourrait-on lui attribuer, dorénavant, un petit plus – ce qui en ferait une sorte de miss +

    • En toute honnêteté, un grande étendue de pelouse aseptisée de marguerites ou de bouton d’or me fiche le cafard. Certains les entretiennent à un point qui vire à l’obsessionnel et ils donnent l’impression d’avoir passé l’aspirateur. Le must de l’horreur quia le vent en poupe en ce moment : le faux gazon… Le pompon.

      • Tout à fait d’accord …
        Mais le degré atteint par la « blanchitude » et le « racialisme » dans le monde anglo-saxon a quelque chose de vraiment hallucinant !
        je ne pensais pas que ça pouvait atteindre jusqu’aux… fleurs et brins d’herbe !

        Rapporter et entretenir avec soin, toutes ces merveilles de la Nature, témoigna, au contraire, de la volonté de faire connaître et admirer à tous… les « blancs », toutes les richesses du monde – encore inconnues de l’Occident – un des bons côtés, ne leur en déplaise, du fameux (et maudit) Empire !

  117. Le père de Michel Lancelot était un type génial – un véritable homme du peuple qui détestait les branleurs-intellos et qui foutait des trempes aussi bien aux gendarmes qu’aux curés ! Un vrai anarchiste à l’état sauvage … c’est à peu près la seule chose de potable dans le livre de Michel Lancelot que j’ai parcouru – quant à ses idées … je m’en branle comme c’est pas permis !
    Son père étant mort en 1950 quand son fils était âgé de 12 ans il n’a pas pu foutre une raclée à son fils devenu un grand branleur !

  118. Je connais mal les usages en vigueur sur ce blog, mais une chose m’interpelle : je vois qu’un intervenant, Dugong, a choisi de poster des messages sous pseudonyme. Or deux autres intervenants le désignent parfois sous ce qui semble être son vrai nom – initiales DK.
    Est-il consentant pour que son nom soit révélé? Ou bien s’agit-il d’un « coup de pute » en douce?

    • Cher Monsieur ou Madame ou je-ne-sais-quoi,

      Les doléances sur la tenue de ce blog vous les transmettez directement à Monsieur le professeur Brighelli qui en fera bon usage selon moi : direct une boulette dans la corbeille à papier !

    • Nous saurons que s’il y a une roulure ici, ce n’est pas Miss Périgord.
      En deuz’ : les lettres DK sont l’acronyme de « Dans ton Khul », vous comprendrez que les usages ne permettent pas l’utilisation de cette version originale, le nom que vous citez n’est qu’un habillage.

  119. Ok. C’était donc bien un coup de pute. J’ai comme l’impression que ce blog est en fait un endroit encore plus mal famé que ce que je craignais.
    Avec Monsieur Driout qui joue les délateurs kaïra (ça lui va à ravir) et Madame Flo qui n’a même pas à jouer ce qu’elle est (puisqu’elle l’est), la fachosphère poutinolâtre de notre France souverainiste a trouvé ses meilleurs fers de lance.

  120. Aux dernières nouvelles le scrutin d’indépendance de la Nouvelle Russie sera clos le 27 septembre ! Après cela risque fort d’être un déluge de feu … mais aux âmes droguées par « Le Monde » rien n’est assez impitoyable !

    • Avouez, monsieur Driout, que votre indulgence envers Poutine est toute empreinte ‘de sensualité :
      https://images.app.goo.gl/mfJjV2726u2CKCkHA
      Mais méfiez-vous de Flo, rivale redoutable : elle convoite elle aussi la virilité ostentatoire du très sexy Vladimir.
      En revanche vous n’avez rien à craindre de WTH : c’est une suiviste. Vous savez bien, la copine moche qui permet à la plus attirante des deux de briller à peu de frais.
      Derrière la fachosphère, cherchez le sexe. Il est toujours là, parfois caché, mais toujours bien présent.

      • Nous avions les demis fachos de Joe B., vous, en revanche, vous ne faites pas la demie mesure : ce que vous pouvez être stupide et immature !

        • La fachosphère n’aime pas être traitée de fachosphère.
          L’extrême-droite n’aime pas être appelée « extrême-droite ». Sans leurs masques, la fachosphère et l’extrême-droite ont l’impression d’être toutes nues.

          • Mantras tièdasses et remâchés sortis du petit précis de la novlangue à l’usage du va-t-en-guerre collabo-atlantiste de base…

          • Vous n’aimez pas vous sentir toute nue, c’est évident.
            On vous comprend : ça n’est pas très joli à voir.
            Métaphoriquement et idéologiquement parlant, cela va de soi.

  121. Vous avez ce dialogue entre Georges Brassens et Michel Lancelot – vous avez d’un côté un type qui sait ce qu’il dit parce qu’il l’a pensé par lui-même et de l’autre un type qui ne comprend pas ce qu’il dit parce qu’il interprète ce qu’on lui a appris à l’université.

    https://www.youtube.com/watch?v=DFyqFxnb6qw

  122. Et encore une fois, l’excellentissime Monsieur Driout ; et pan dans la gueule du général(nul)issime !
    il semble qu’hors fachosphère, le sexàpile fonctionne aussi… plus ou moins bien.

    • Ces dames n’aiment pas trop être bousculées? Toutes les vérités ne sont pas bonnes à leur dire ? Parfait ! Excellente raison de ne pas s’arrêter.

  123. Je note, pour clore cette journée, que le « coup de pute » qui consiste à révéler l’identité d’un intervenant (Dugong) sans son consentement ne choque ni Monsieur Driout, ni Madame Flo, ni Madame WTH. Non, ce qui choque ces trois-là, c’est qu’on puisse être choqué de ce coup de pute.

    Il est donc logique d’attendre de ces trois intervenants qu’ils n’aient aucune réticence à intervenir désormais sous leurs VRAIS noms.
    Pour Pierre Driout c’est peut-être déjà le cas. Pour Flo et WTH, on est en droit d’attendre une réponse courageuse et positive. Des noms, des noms !

    PS : je viens de parler de « logique » et de « courage ». J’ai peut-etre un peu présumé de leurs capacités. Tant pis, aucun regret : j’essaie de faire du mieux qu’elles peuvent. Attendons.

      • Tellement prévisible, et tellement malhonnête de votre part WTH. Vous n’avez pas bronché au contraire, quand ce coup de pute a été accompli. Moi si. C’est toute la différence entre une suiviste et un qui ne l’est pas.

  124. « …sous mes fenêtres qui m’ai tiré du lit où je me prélassais ! »

    « Tu peux le faire ! » s’écria pedro, bien décidé à arrêter tout net d’écrire son traité sur l’irrésolution, puis, bondissant de son lit sur le coup de 11h du matin il se demanda devant quelle tâche il allait bien pouvoir s’appliquer à flancher aujourd’hui…peut-être reprendre la rédaction de son traité sur les velléités et la contemplation…peut-être..

  125. La dernière communication de Girkin, mais attention, ça fait très très très peur, sauf s’il y a parmi vous des apocalypsophiles, ce qui va sans doute bien avec la théorie de Brighelli sur l’érotisme comme dévoilement :

    « L’ULTIMATUM DE POUTINE APRÈS LE RÉFÉRENDUM ▫️Les déclarations du président le 21 septembre concernant l’Ukraine signifiaient le changement définitif du concept pacifique actuel du NWO en un concept modérément agressif. Imaginons ce scénario : après les référendums et l’entrée d’une partie de l’ancienne Ukraine en Russie, Poutine lancera un nouvel appel au peuple et annoncera un ultimatum à l’Ukraine sur le retrait volontaire des troupes ukrainiennes du territoire de la Russie. En cas de refus, Moscou déclarera la guerre à Kyiv dans les 24 heures. Après cela, Kyiv, Lvov, Dnepr, Krivoy Rog, Kharkov et Nikolaev seront détruits dans les 72 heures. Le reste du territoire ukrainien sera soumis à des frappes massives de missiles et de bombes. Les bombardiers Tu-22M3 équipés de bombes FAB-5000 détruiront tous les ponts sur le Dniepr, les aéroports civils et toute l’infrastructure ferroviaire. Les DRG endormis à Kyiv détiendront tous les hauts dirigeants de l’Ukraine, et si cela est impossible, ils seront détruits sur place. Et ce n’est que le début. Dans 48 heures, un groupe de 200 000 soldats sera transféré en Biélorussie, ce qui coupera … LIRE LA SUITE DANS LA SOURCE dans 24 heures. »

    Juste pour donner une idée du degré de démence de ces gens…

    • Vous semblez le découvrir et ce n’est pas faute d’avoir tenté de vous l’expliquer. « Comment Poutine irait jusqu’au bout ?! comment, nos sanctions ne sont d’aucun effet ?!

      Vous et vos comparses avez largement participé à convaincre l’opinion qu’il fallait le maintenir dans sa logique. Vous avez le résultat pour lequel vous avez largement oeuvrez par votre propagande, vous viendriez pleurer. C’est une blague ?

      • oeuvré*

        Réjouissez-vous Mendax, c’est une gabegie internationale et de préférence sur le sol européen qui s’annonce.

        De va-t-en-guerre en pleureuse…

      • Non, c’est vous qui décidément ne comprenez rien.

        Apparemment, vous croyez vraiment à ces menaces ridicules.

        A longueur de temps, vous jouez les oiseaux de mauvais augure. Et là vous êtes toute contente lorsqu’un dingue vient éructer ses rodomontades. Pour quelle raison? Juste pour le plaisir de dire « Je vous l’avais bien dit »?

        Si nous sommes toujours vivants, on en reparle dans 72 heures.

        Je ne doute pas que Poutine ira jusqu’au bout… Un type comme ça ne s’arrête pas tout seul. Voilà pourquoi il faut que quelqu’un s’y colle pour le faire. Pour l’instant, les ukrainiens ne s’en tirent pas trop mal.

        • Sombre inconscient,
          Pensez-vous que Poutine s’engage sur des faits aussi graves, les verbalise pour revenir sur son engagement signifiant ainsi sa défaite ?
          Vous n’êtes pas à Las Vegas à une table de poker, Mendax, Poutine n’a jamais bluffé.

          • 🤣🤣🤣

            Il ne fait que ça depuis sept mois, ma pauvre Flo!

            Déjà au mois de mars il menaçait tout le monde du feu nucléaire.

            Puis en juillet, il a déclaré qu’on allait voir ce qu’on allait voir. Qu’il y aurait une riposte comme on n’en aurait jamais imaginé.

            Puis il a dit que la ruSSie répliquerait avec ses missiles hypersoniques si l’Ukraine attaquait le territoire ruSSe. En août les ukrainiens ont frappé Belgorod et la Crimée et… rien.

            Je ne dis pas que sa mobilisation générale n’est pas grave et qu’elle n’aura aucune incidence sur le conflit. Mais quand on brandit toujours la même menace sans jamais la mettre à exécution, la peur cesse de faire son effet – parce que les gens menacés finissent par se dire que si, c’est probablement du bluff.

            Il faut arrêter d’avoir peur de ce type.

        • Vous vous tenez là, en petite pourriture qui vient déverser sa fiente nauséabonde de va-t-en-guerre, avec des analyse géostratégique au doigt mouillé : « bah naaan, il bluffe, même pas vrai ! »

          • analyses géostratégiques* (flûte !)

            Il ne vous restera plus qu’à aller vous cacher, vous, Zorglug, miss Périgord, toute votre clique d’abrutis quand l’Ukraine se sera faite stratifiée.

        • À vous entendre il y a trois mois, Poutine était isolé, Poutine allait se coucher sous le flot des sanctions. Poutine était foutu.
          Vous n’avez pas honte de votre bilan ? On en parle :
          L’EU et les US contre le reste du monde !

          • Alors, ça m’étonnerait beaucoup d’avoir dit (écrit) cela. D’abord, il y a trois mois j’étais en vacances et ne participais guère. Par ailleurs, je ne crois pas avoir jamais pensé ça. En outre l’état du front il y a trois mois me rendait beaucoup plus pessimiste pour les ukrainiens.

            Cela étant, pour réagir à vos remarques : 1) Poutine est maintenant beaucoup plus isolé qu’il y a trois mois (la Chine et l’Inde l’ont assez ostensiblement lâché) ; 2) les sanctions fonctionnent et elles vont s’accentuer et avoir un effet d’autant plus délétère d’autant plus que le pays entre en économie de guerre ; 3) je ne comprends toujours pas très bien dans quel monde vous vivez, mais là, c’est plutôt la ruSSie contre le reste du monde – y compris contre certaines de ses régions qui ont toujours eu des velléités d’indépendance telles que le Daghestan ou le Tatarstan où la nouvelle de la mobilisation-partielle-mais-pas-vraiment a semble-t-il du mal à passer.

            Je passe sur les noms d’oiseaux, bien que ce soit à peu près tout ce qui reste d’intelligible dans votre diatribe.

          • Sur l’Ukraine comme sur beaucoup d’autres sujets, Flo n’a pas assimilé le sage précepte Boileau :  » ce qui se conçoit bien s’énonce clairement ».
            Ses énoncés obscurs sont la trace d’une conception erronée.
            Merci Boileau.

          •  » 1) Poutine est maintenant beaucoup plus isolé qu’il y a trois mois (la Chine et l’Inde l’ont assez ostensiblement lâché)  »

            Mensonge ! La chine (comme la Turquie qui n’applique aucune sanction !) n’a aucunement l’intention JinPin et Poutine se sont rencontrés, mi Septembre ,en Ouzbekistan pour convenir du renforcement de leur coopération économique. Arrêtez de mentir !

        • L’OTAN. Vous êtes au courant ou faut-il ENCORE vous avertir que la Turquie, pays membre, achète son pétrole à son voisin russe, mais pas que, c’est également Erdogan et non Touf’ ou Ursulla qui arrange les rencontres et les deals (échanges de prisonniers) entre l’Ukraine et la Russie.

  126. Je n’ai pas bien suivi. L’identité secrète d’un intervenant aurait été révélée?

    Mais alors « Dugong », c’est son nom ou son prénom?

    • En ces temps très troublés, et troublants, de guerre mi froide, mi chaude, d’agents doubles, et même pire, la Vérité Vraie ne sera dévoilée qu’en 2085, selon l’usage.

      • Bon allez, DK alias Dug, c’est tout simplement Dupon- avec un D, ou un T, selon l’heure et l’humeur.
        Bref, on ne va pas s’attarder sur une question aussi futile, quand l’équilibre du monde est en danger et que nos vies mêmes sont menacées.

          • Dugong, vous seul pouvez mettre fin à cette polémique, en disant si oui ou non le nom qui a été rendu public (et dont les initiales sont DK) est effectivement le vôtre.
            Si vous ne le souhaitez pas, tant pis pour nous, le doute subsistera sur la réalité de ce « coup de pute », ou sur son caractère fictionnel.

          • Je m’emploie à effacer tout ça. Si quelqu’un utilise un pseudo, ce n’est pas pour des prunes.

        • Question futile?
          Rendre public le nom de quelqu’un qui souhaite garder l’anonymat n’est pas sans conséquence.
          Seule une cervelle de moineau peut traiter ça de question futile.

  127. Faut pas hésiter à prendre l’ascenseur ; c’est ainsi que j’ai découvert, suite au « sommeil », de Courbet (Zorg, hier, 19h38), la réponse de JPB (vénéré maître), postée, elle, aux aurores : « J’ai quelque chose de prévu sur le thème… « . Youpi !

  128. @Flo :

    Envisageons les deux branches de l’alternative au sujet du nucléaire

    1) Poutine bluffe – comme, incidemment, il le fait depuis sept mois. Par conséquent, pourquoi changer quoi que ce soit à notre approche ? Poutine va lancer des milliers – peut-être des millions – de pauvres types même pas entraînés avec un matériel antédiluvien sur le front ukrainien, WWII-Staline-steez mais sans l’armement amerloque. Ce sera une boucherie et ils feront des dégâts, mais face à une armée ukrainienne bien armée, bien entraînée et qui se bat pour son pays, ils ne pourront pas gagner. Pendant ce temps, l’économie russe continuera sa dégringolade et Poutine devra faire face à de plus en plus de fronts intérieurs parmi les régions qui réclament leur indépendance. Il meurt ou finit par être remplacé par un gonze du même acabit. L’Ukraine panse ses plaies et au bout de quelques années finit par intégrer l’OTAN. Un nouveau rideau de fer s’érige à sa frontière et la Russie s’effondre sous l’effet de sa pourriture interne. Générique de fin.

    2) Poutine ne bluffe pas. Nouvelle alternative.

    a) Première solution. On arrête d’aider l’Ukraine. Les ukrainiens, bien qu’ils soient maintenant en position de force avec la montée en puissance de leur armée, sont obligés de négocier. Ils cèdent la Crimée, une partie du Donbass, que sais-je, en échange d’une troisième version des accords de Minsk qui ne seront pas plus respectés que les deux premières. Le conflit est vaguement gelé pendant quelques années, on revient au « business as usual », les occidentaux sont contents de payer à nouveau leur gaz moins cher. Et puis l’armée russe reprend des forces et Poutine recommence ses conquêtes au bout de quelque temps, parce qu’ainsi qu’il l’a mainte fois montré, sa parole ne vaut rien et que sa seule ambition est de reconstituer l’empire russe. Retour à la case départ.

    b) Seconde solution. Poutine balance une bombe nucléaire sur l’Ukraine. Comme je l’ai expliqué plus haut, c’est un peu compliqué de trouver à quel endroit parce qu’il ne peut pas non plus faire ça n’importe où. Mais admettons. Croyez-vous vraiment qu’il n’y aurait aucune réaction du camp occidental? Biden a explicitement averti Poutine que cette ligne-là, il n’avait aucun intérêt à la franchir. Je sais bien qu’il y a un précédent avec Obama et le coup des armes chimiques en Syrie, mais le contexte n’est désormais plus du tout le même. Dans ce cas-là, on peut tout à fait imaginer une intervention de l’OTAN. Et la Russie ne fait clairement pas le poids.

    J’ai du mal à envisager d’autres scénarios. Mais ce n’est certainement pas en donnant à une petite frappe ce qu’elle exige qu’on obtiendra d’elle de nous laisser tranquille. Alors si Poutine ira jusqu’au bout, il faut bien se dire que l’Occident y est tenu lui aussi.

    • L’Occident ? Non, La France et l’Allemagne seulement, elles avaient des obligations qu’elles n’ont pas tenues, elles n’ont pas supervisé le respect des accords de Minsk. La France et l’Allemagne sont dans le viseur de Poutine pas l’Occident. L’occident américain dont vous parlez sans doute se tient géographiquement loin du conflit qui se prépare, la « vraie guerre » pour reprendre Poutine, et votre « Occident », voyez-vous, s’en lavera les mains.

  129. Par ailleurs, Mendax, depuis trois jours pas un spécialiste, pas un politique, ne s’est permis de considérer ces menaces comme à prendre à la rigolade, tous s’accordent sur le risque très sérieux de leur application, pas un seul n’a évoqué un bluff. Tous sauf vous… Mais nous savions que vous n’étiez pas spécialiste.

    • Voir ma réponse plus bas. Il est tout à fait possible que je me trompe. Mais ça ne change rien : lui donner ce qu’il veut est un très mauvais calcul. D’ailleurs Biden a largement ignoré ses menaces. Mais peut-être que ce Monsieur qui était sénateur pendant la guerre froide n’est pas « un spécialiste ».

  130. Dites, Flo, vous croyez vraiment que parce que la Turquie ou la Chine n’appliquent pas les sanctions, elles soutiennent la Russie ? 🙄

    Pour l’instant, je crois qu’ils sont surtout contents de leur acheter du gaz et du pétrole à prix réduit. Mais pour le dire vulgairement, cette guerre fait chier tout le monde, y compris les alliés de la Russie. Et au moins sur le plan diplomatique, la Chine et l’Inde le lui ont clairement signifié.

    Il reste l’Iran et le Mali. Pas bézef.

    • Ecoutez, nous ne sommes pas à avoir des croyances !!! Les faits, rien que les faits !

      Et les faits nous disent que les échanges commerciaux avec la Chine et la Turquie vont bon train, c’est ainsi.

      • Peut-être, mais les faits, ce sont aussi les déclarations du Vice-Ministre des affaires étrangères :

        « Les objectifs et principes de la Charte des Nations Unies doivent être suivis, les préoccupations sécuritaires légitimes de tous les pays doivent être pris en compte, et tous les efforts propices à une résolution pacifique des crises doivent être soutenus, a déclaré Wang Wenbin. La Chine appelle toutes les parties concernées à aplanir leurs différences convenablement par le dialogue et la consultation, et est prête à travailler avec la communauté internationale pour continuer à jouer un rôle constructif dans les désescalade de la situation », a-t-il ajouté, insistant sur la nécessité de respecter « l’intégrité territoriale de tous les pays. » Comme pour enfoncer le clou, le vice-ministre chinois des Affaires étrangères a ajouté : « Certains disent que la Chine serait du mauvais côté de l’histoire pour ne pas avoir rejoint les États-Unis et d’autres pays occidentaux qui condamnent et sanctionnent la Russie. La Chine poursuit une politique étrangère indépendante de paix et détermine sa position en fonction des circonstances. »

        On verra bien si d’ici quelques mois l’idylle sino-russe est toujours aussi fringante.

        • Rassurez-moi, vous aviez compris que c’est une façon déguisée de condamner l’action de Biden et de l’UE qui arme et conseille l’Ukraine ?

          • Non, j’ai bêtement cru que lorsqu’il parlait de l’intégrité territoriale de tous les pays, il faisait allusion au fait que la Russie avait envahi l’Ukraine. Saleté de compréhension littérale! En revanche, je crois avoir bien compris que votre dernier message est une façon déguisée de reconnaître vos erreurs et d’implorer ma mansuétude.

            En fait, je ne vois pas pourquoi je me complique la vie. Je vais faire comme vous et comprendre uniquement ce que j’ai envie de comprendre dans ce qu’on me dit même si cela signifie exactement le contraire, ça doit sûrement avoir ses inconvénients mais le sentiment d’être tout le temps dans le vrai doit être hyper rassurant.

  131. Z’êtes vraiment, totalement, inexorablement à côté de la plaque. Les accords de Minsk ont été violés pour la première fois par la Russie avec l’attaque de l’aéroport de Donetsk, et une dernière fois par la Russie avec la reconnaissance de l’autonomie des territoires occupés. Pourquoi voudriez-vous que Poutine en veuille à la France et à l’Allemagne? Merkel a tout fait pour lui faciliter la tâche de rendre l’Allemagne dépendante de son gaz et Scholz traîne les pieds pour livrer les blindés que l’Ukraine lui réclame depuis des mois. Macron est complètement à côté de ses pompes depuis le début du conflit en essayant ridiculement de résoudre les choses par le dialogue avec un type qui le méprise ostensiblement vu qu’il ne respecte que la force. En plus, il n’arrête pas de répéter qu’il ne faut pas humilier la Russie! Enfin, dois-je vous rappeler que la France possède un arsenal nucléaire, le seul sur le continent, et que si Poutine nous a dans le viseur, il risque fort de le regretter s’il frappe le premier?

    J’arrête là.

    • Dites-vous qu’il faut absolument éviter que Poutine tire le premier, parce qu’on ne se relèvera pas pour répondre. Un mort par définition, ça ne répond plus.

      • En fait, je crains que vous ne connaissiez même pas le principe de la dissuasion nucléaire.

        Quelqu’un lui explique? Moi j’abandonne.

        • Et que quelqu’un vous explique que Poutine n’appréhende pas la menace nucléaire selon votre principe.
          Comprenez-vous à présent l’inquiétude générale ?

    • Il faudrait, il faudra, arrêter avec ce genre de délire !
      Vous êtes, vous aussi, « à côté de la plaque » ;
      le problème n’est pas là, comme je tente de le dire, dans mon post qui suit…

      Franchement, une von der Leyen qui s’envole chez les Azéris, pour quémander, tout comme le Poudré en Algérie – bientôt suivi de Lisbête – vous trouvez ça intelligent ?

      c’est plutôt se faire moquer d’une bonne partie de la planète – n’oubliez pas que 70 % des pays du monde se sont abstenus de voter soit « contre » la Russie, soit contre les « sanctions ».

      Quant à « l’arsenal nucléaire » français, s’il est en aussi bon état que le reste – les centrales par exemple – c’est pas gagné !

      • « Vous êtes, vous aussi, « à côté de la plaque » »
        =
        « C’est celui qui le dit qui l’est. »

        Mon Dieu…

        Pour le reste du message, je n’ai rien compris.

        « le problème n’est pas là, comme je tente de le dire, dans mon post qui suit… »

        Continuez d’essayer. Mais sans moi. Bonne nuit.

    • Mais Poutine n’a pas la France dans le viseur ! Il s’en moque ; l’intéressent, d’abord, ceux qui lui achètent ce qu’il met sur le marché et sont prêts à échanger et… négocier.
      Le reste n’est que bavardage, qui coûte très cher en stupidités, sous forme de guerres et de milliers de morts.

      • Si, la France et l’Allemagne comme alliés US,. Lavrov ne s’est pas privé de le formuler, hier, à l’ONU.
        À titre individuelle : La partition de faits sur les échanges commerciaux et autres contrats non respectés n’est pas en notre faveur.

        La menace nucléaire concernerait l’Ukraine, souhaitons que Touf’ s’en tienne au bon sens ( Touf’ et le bon sens font deux, comme vous le savez) en cas de frappe.

        • Il est normal que Lavrov se soit exprimé ainsi, me semble-t-il ; il a dit ce qu’il avait à dire… sans se priver, comme les autres !

          Lavrov est partout, très à l’aise et parle même presque mieux anglais que Touf’ –
          Après son grand tour d’Afrique – où il a du arroser pas mal de monde – Lavrov est resté 3 jours à NY, ou il a rencontré, encore une fois, pas mal de monde…
          Le pauvre Touf’ a fait un aller-retour, pour filer à St Nazaire et applaudir les moulins à vent.
          Attendons les résultats de ces referendums dum dum, comme le dit Dupond-t,
          formule au fond, assez pertinente…

    • (Mendax) : « Pour l’instant, je crois qu’ils sont surtout contents de leur acheter du gaz et du pétrole à prix réduit » –
      Chine, Turquie, et Inde aussi, puisque des gazoducs sont en cours de construction ;
      et Chine + Inde, c’est autre chose que la petite Europe de l’ouest…
      qui tente, par tous les moyens, d’acheter gaz et pétrole… peut-être, pour plus qu’on ne croit d’origine russe,
      mais qui, via d’autres mains (avides),
      achève de la ruiner…

      Poutine n’a pas la France dans le viseur ! Il s’en moque ; il a tourné le dos à l’Europe ;
      l’intéressent, d’abord, ceux qui lui achètent ce qu’il met sur le marché et sont prêts à échanger et… négocier.

      Le reste n’est que bavardage, qui coûte très cher en stupidités, sous forme de souffrances des populations, guerres et milliers de morts.

  132. « Foutaises »…
    Oui : ce n’est pas la fin du monde ; c’est le déclin de l’empire américain, sans doute la fin de son hégémonie ;
    un exemple, parmi d’autres, l’accélération, ces derniers mois, des adhésions aux BRICS, dont, aujourd’hui même, celle de l’Algérie (acceptée par Xi),
    – et dire que la pauvre Lisbête Borne, va tenter à son tour d’amadouer Tebboune !

    La roue tourne ; c’est ainsi.
    Il reste à l’Europe, et à la France, de gérer au mieux leur avenir, en négociant intelligemment avec les uns… et les autres…
    Encore faudrait-il des leaders, des stratèges de qualité ; c’est là que le bât blesse, et même cruellement !

  133. « Mendax 25 septembre 2022 At 21h52
    Non, j’ai bêtement cru que lorsqu’il parlait de l’intégrité territoriale de tous les pays, il faisait allusion au fait que la Russie avait envahi l’Ukraine. »

    Sans qu’elle ne soit jamais nommée… Il y a une raison pour que l’Ukraine ne soit pas citée stricto sensu. Mais enfin comprenez-vous que de ne pas la nommer sert un objectif ? Cette absence de nomination à pour but de viser l’ensemble des nations, parmi lesquelles se trouve les US… elles ne sont pas véritablement en odeur de sainteté sur le terrain de la violation de l’intégrité territoriale ou l’auriez-vous oubliez ?
    Comme vous, je partage cette même impression qui est votre volonté de tordre le sens de cette déclaration dans le sens d’intérêts et d’avis que nous ne partageons pas vous et moi.

    • déclarations du Vice-Ministre des affaires étrangères :
      (…) a-t-il ajouté, insistant sur la nécessité de respecter « l’intégrité territoriale de tous les pays. » (…)

      Et non pas d’un pays, mon cher Mendax… Comprenez ce qu’il y a à comprendre, pas ce qui vous arrange.

      • Merci je sais lire. OK. Là aussi, alternative :

        1) Soit la citation est volontairement ambiguë et il n’y a pas plus de raison de la tordre dans mon sens que dans le vôtre.

        2) Soit elle ne l’est pas et désigne de manière elliptique une situation réelle et non pas hypothétique. Or d’après le contexte – j’étais tenté de l’écrire en gras ou en capitales pour montrer que c’est la vérité vraie puisque vous avez l’air de croire que ce procédé est efficace – le seul pays dont l’intégrité territoriale n’a vraiment pas été respectée les sept derniers mois, c’est l’Ukraine. Pas la Russie, ni Taïwan. L’Ukraine.

        Par ailleurs, je m’en tape royalement d’avoir tort ou raison au sujet de cette citation. Les faits rien que les faits, comme vous dites, c’est que l’Inde ou la Chine n’ont rien fourni à la Russie pour les aider dans leur guerre ignoble, pas plus de matériel que des hommes ; les faits, rien que les faits, c’est que les USA et le Royaume-Uni viennent de réaffirmer qu’ils vont continuer d’armer l’Ukraine, et contrairement à Poutine, ils font ce qu’ils disent, eux. Voilà tout ce qui m’importe.

        Quant aux dernières déclarations de WTH au sujet de Lavrov et de la fin de l’empire américain, c’est complètement lunaire.

        Attendons l’issue des référendums si vous voulez. Je doute que cela change quoi que ce soit à l’ardeur des ukrainiens pour reconquérir leur territoire ou à la détermination du camp occidental à les soutenir.

        • Pardon, Mendax, mille excuses. Mes balises htlm ont pris des libertés sur les territoires de l’Ouest quand leur mission ne concernait que « un »… Désolée.

          Oui, attendons la fin référendums.

  134. « Et que quelqu’un vous explique que Poutine n’appréhende pas la menace nucléaire selon votre principe.
    Comprenez-vous à présent l’inquiétude générale ? »

    Non. D’ailleurs il ne me semble guère que cette inquiétude soit largement partagée.
    Et il ne s’agit pas de « mon » principe. La dissuasion nucléaire fonctionne comme ça : même si Poutine atomisait la France, il y aurait riposte. Vous avez entendu parler de la Force Océanique Stratégique ? C’est grosso modo la même chose que la Force Aérienne Stratégique, mais sous l’eau.

    Enfin, l’arme nucléaire est loin d’être le seul moyen pour répliquer. Si Poutine lance une bombe nucléaire quelque part, il perd tout, parce qu’en face de lui, il y a tout l’arsenal de l’OTAN, par rapport à quoi, la Russie, c’est peau de balle. Et il le sait probablement très bien.

    Mais s’il est fou et qu’il ne bluffe pas, personne n’y peut rien, ni vous, ni moi, ni les puissants de ce bas-monde.

    Par conséquent, dans un cas comme dans l’autre, il est parfaitement oiseux de s’inquiéter.

    • Mendax, je vous admire sincèrement d’avoir la patience et la grandeur d’âme de continuer à argumenter de façon logique avec ces dames sur le sujet russo-ukrainien. Pour ma part, j’y ai renoncé, c’est Mission Impossible. Et puisqu’avec elles user de rationalité c’est pisser dans un violon, c’est même Miction Impossible.

    • « La dissuasion nucléaire fonctionne comme ça »

      Bien. Les règles de ce principe théorique n’engagent personne. Lorsque vous écrivez « même si Poutine atomisait la France, il y aurait riposte. » ça n’engage que vous pour y croire. De mon point de vue, il n’en n’est rien de moins sûr. Rien de moins sûr que les Américains souhaitent une escalade des réponses, que leur en frappe expose leur territoire, je préfère encore croire au Père Noel.

    • Vous avancez que la Chine et l’Inde n’apporteraient pas de soutien à la Russie, je vous ai fourni la preuve du contraire pour la Chine. Ne perdez pas de vue — même si la Chine lorgne sur des territoires russes, et ce serait prendre les Russes pour des canards sauvages que de ne pas intégrer cet élément dans leur rapports avec la Chine — que les Américains se seront jamais, au grand jamais, les alliés de la Chine et de l’Inde. Les bases installées de l’Otan en Turquie n’ont pas empêché Erdongan de en pas imposer de sanctions à la Russie et de continuer ses activités Félix Potin avec son voisin.

  135. J’aimerais que ce qui suit soit clair pour tout le monde.

    Si quelqu’un choisit de s’exprimer ici sous un pseudo, ça le regarde et il a sans doute d’excellentes raisons

    Il est hors de question que qui que ce soit évente sa réelle identité.

    Driout, je me fais bien comprendre sur ce coup ?

  136. Aux angoissé(e)s de la bombe, un visionnage en boucle est prescrit :

    https://www.youtube.com/watch?v=WizvOfDX2wg

    Ce qui est inquiétant, c’est l’idée que des militaires (russes, qui d’autres ?) puissent avoir le sens de la bricole parallèlement à celui du strict respect des ordres.

    Nombreux sont les « experts » en nucmili qui aimeraient observer les conséquences réelles d’une frappe de cette nature sur le champ de bataille (« mininuke »)

  137. Flo
    25 septembre 2022 At 19h18
    ÇA N’EST PAS SON NOM !

    (En maj’ et en gras, peut-être va-t-il comprendre ? Mais quel âne…)

    Reply
    Zorglub
    25 septembre 2022 At 19h21
    En fait … si ! Et je l’assure formellement.

    Pour qui sait lire entre les lignes, les interventions du responsable de ce blog sont sans ambiguïté, il y a bien eu « coup de pute ».
    On se doutait que Flo n’avait pas inventé la poudre, on la savait cyclothymique et vulgaire, on la découvre menteuse péremptoire.
    S’enfouira-t-elle trente pieds sous terre rongée par la honte? N’y comptons pas.
    Pour ma part, ayant vu de quoi certain(e)s étaient capables, je me casse.

    • Et il ne vous est pas venu à l’esprit que Zorglub que vous ne connaissez pas pouvait mentir ?
      Qu’est-ce qui vous dit par exemple que je ne suis pas un homme, du con ?
      Vous nous avez la démonstration de votre logique.

      Et Brighelli s’dresse à tous, et à vous aussi, vous qui insistiez pour qu’on révèle notre identity (en anglais, tu comprends mieux pourriture)

      C’est ça, partez, le blog est complet en va-t-en-guerre

      • Ne changez rien à votre vulgarité permanente, c’est rafraîchissant dans un lieu sensé être d’une haute tenue intellectuelle. Moi qui traîne dans les bas-fonds, je m’y sens plus à l’aise, grâce vous en soit rendue.

        • Ah, vous voila ! ,Mister courtoisie ou toute l’élégance à la française incarnée, vous êtes la bienvenue pour intervenir sur ce sujet… On vous écoute.

          Vous disiez ?

    • Ou un coup d’Vlad’ ; prétexte à fourbir les mininukes (c’est trop mignon) ; et chacun sait que, quelle que soit la réponse, et l’arrivée d’un « nuage » radio-activiste, celui-ci prend toujours soin de s’arrêter à nos frontières (d’où l’intérêt d’en conserver !)

  138. Bugeaud, vous avez eu votre réponse quant à la putitude extrême de Driout.
    Et la confirmation de l’inconnaissance de Flo. S’il en était besoin voila qui la discréditerait encore un peu plus.

    Mais, doutiez-vous de l’un ou de l’autre ?

  139. Cher Jean Paul Brighelli,

    Je me souviens que vous m’aviez demandé de revenir il y a quelques mois !
    J’ai beaucoup de défauts mais je ne suis ni plat ni lâche – votre ami a toujours refusé de se mesurer à moi peut être que vous allez relevé le gant de votre dulcinée ?
    Vous connaissez mon adresse ? Je vous propose une rencontre les armes à la main.
    Sinon adieu !

      • Le concerné lui-même ne s’en était pas plaint. Je n’ai, pour ma part, jamais utilisé le nom propre attribué à cet intervenant, ses syllabes tout au plus, prétexte à un dérapage rigolo que je ne regrette pas.
        Vous êtes monté au créneau avec le courage qui vous caractérise tant pour dénoncer, appeler au lynchage, mettre de l’huile sur le feu. Cette affaire ne concernait que Pierre et cet autre intervenant, ne vous en déplaise.
        Il appartenait, depuis trois semaines, au dit intervenant, de se manifester en privé auprès de l’hôte de ce lieu pour demander réparation.
        Ce ne sont pas vos salades.

        • Ceci est une autre histoire.

          Vous vous êtes ridiculisée en hurlant « ÇA N’EST PAS SON NOM ! ». Puis en insistant « Et il ne vous est pas venu à l’esprit que Zorglub que vous ne connaissez pas pouvait mentir ? »

          C’est implacable. Vous avez ainsi montré que souvent vous parlez sans savoir, avec un aplomb stupéfiant. Sur ce sujet comme sur tant d’autres vos affirmations péremptoires sont dérisoires.

      • Si toutefois vous ne saisissiez pas l’allusion qui est faite dans ce dernier titre, l’hôte saura vous en expliquer la teneur.

    • « Je vous propose une rencontre les armes à la main. »
      Convoquez la presse, on veut des vidéos.

      Vous êtes l’offensé et choisirez les armes. Je vous déconseille le fouet, j’ai quelques raisons de penser que vous feriez face à un expert.

  140. Me battre avec vous ? Aux crachats de virus ? Un combat inégal, je vous le concède : je suis loin d’avoir la même charge virale que vous.

    D’autant que vous êtes bien capable de faire des réserves en douce.

  141. J’avoue attendre avec gourmandise la réponse de JPB.

    Cette matinée forte en émotions me conforte dans l’idée que tout n’est pas perdu en dépit de la décrépitude liée à l’âge. Il reste quelques belles occasions de rigolade.

    Dans le passé, qui aurait envisagé la proposition d’un duel entre notre hôte et celui qui est l’éternel et principal contributeur ?

  142. Bravo Brighelli, vous pouvez être fier de votre armée de pleureuses collabos atlantiste, les petits va-t-en-guerre à la petite semaine qui occuperont à présent la totalité de l’espace des commentaires.
    La pluralité des avis ne rejoint pas l’équité de vos interventions que vous vous deviez d’appliquer.
    Comment ne pas conclure par ce fait de sinistre mémoire et alors que vous vous étiez absenté pour plusieurs jours. Souvenez-vous, vous aviez confié les clés de votre blog à ce même intervenant. Les anciens savent de quoi il est question et se marrent…

  143. La dernière fois qu’un membre de ma famille s’est battu en duel c’était en août 1893 par deux fois d’abord au pistolet sans résultat puis la semaine suivante aux épées entre l’explorateur Ferdinand de Béhagle et le médecin Paul Brunache sur l’île de la Grande Jatte à Neuilly pour les beaux yeux de Rosine Dehoux épouse Béhagle (ce que ne dit pas l’article). Béhagle d’abord touché au front a demandé à poursuivre le combat puis Brunache touché à l’auriculaire les médecins ont demandé l’arrêt des combats.

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3251682p/f1.image.r=brunache%20behagle?rk=300430;4

    • Il y eut des duels encore au XXème siècle mais c’était ridicule comme en 1958 le duel du marquis de Cuevas et de son danseur favori Serge Lifar avec comme témoin Jean-Marie Le Pen ! Ils sont tombés dans les bras les uns des autres …

    • L’un des duellistes est resté cul de la Grande Jatte, une distinction de haut rang dont la médaille s’agrafe sur la braguette.

    • Ca en dit long sur la stupidité de cette pouffe qui acceptait qu’on lui ouvre les lèvres à la lame froide.

  144. Flo
    25 septembre 2022 At 19h18
    ÇA N’EST PAS SON NOM !

    Flo
    26 septembre 2022 At 11h09
    Le concerné lui-même ne s’en était pas plaint. (…)
    Il appartenait, depuis trois semaines, au dit intervenant, de se manifester en privé auprès de l’hôte de ce lieu pour demander réparation.

    1. Comment pouvez-vous le 25/09/2022 à 19:18 affirmer que ça n’est pas son nom? Qu’en savez-vous? Pour être aussi péremptoire, connaissez-vous son vrai nom?
    2. Votre message d’aujourd’hui 11:09 contredit sans rougir celui d’hier. Si vous pensez que réparation il pouvait y avoir, alors c’est que c’est le vrai nom de l’intervenant qui avait été éventé.
    Je le dis une dernière fois : vous êtes une grosse menteuse. C’est vraiment très moche.

    • Elle parle beaucoup sans savoir et affirme sans preuve. Se dédit sans rougir lorsqu’elle est prise la main dans le sac.
      Dissonance cognitive.

      Mais elle est si distrayante qu’il faut la ménager afin qu’elle nous reste et surtout ne se fasse pas soigner.

      • Et cette épaule congelée à cuisson lente, Zorglub, ?
        Le nain a-t-il aimé ? Un nain ce n’est pas ce qui coûte le plus cher en invité, un « menu kid » avec des frittes et c’est plié… Ne pasd oublier le ketchup. Comme le tout petit père fouettard n’a plus droit au jaja, un coca sans sucre fait parfaitement l’affaire. Des amis à peu de frais.

    • ( Entre nous deux : Ils se fichent tous de vous et vous ne vous en rendez même pas compte : ce n ‘est pas son nom)

      • Ah ça y est j’ai enfin compris !
        Flo veut préserver l’anonymat de dugong qu’elle révère et c’est pourquoi elle affirme contre toutes évidences que le patronyme qui a été publié à de nombreuses reprises ces derniers temps n’est pas son nom.

        Sérieux, Flo est une farce sur pattes.

      • Hé bien dites donc, il s’en passe de belles sur ce blog dès que j’ai le dos tourné.
        Après avoir lu tous les posts concernant « l’affaire du nom révélé », et si ça peut intéresser quelqu’un, je vous livre mon impression : il y a un élément qui semble montrer que c’est bien une vraie identité qui a été dévoilée, et cet élément c’est ce post de Brighelli :
        Jean-Paul Brighelli
        26 septembre 2022 At 8h31
        « Je m’emploie à effacer tout ça. Si quelqu’un utilise un pseudo, ce n’est pas pour des prunes. »
        Si le responsable de ce blog prend la peine d’effacer toute trace d’un nom, ça signifie que c’était le vrai nom de quelqu’un qui préférait utiliser un pseudo. Brighelli et Dugong se connaissant visiblement, Brighelli a bel et bien reconnu le nom en question.
        Fin de l’enquête.
        Digne de « La lettre volée » et de « Double assassinat dans la rue Morgue ».
        Je vais changer de pseudo. Auguste Dupin me va finalement mieux au teint que Messeguiche.

        • Je m’évertue à le clamer.
          Vous verrez que Flo démentira en dépit de toute évidence.
          C’est de la communication en mode Poutine, Trump ou Xi. La réalité alternative.

        • Rien ne prouve formellement que Zorglub connaisse l’identité de Miss Périgord, rien ne prouve formellement que tous ce qu’avance Zorglub soit vrai. Donc.
          Je maintiens que rien ne prouve que le nom cité soit celui véritable que porterait cet infâme nain à la mentalité de midinette.

          • Si ce n’était pas le cas pourquoi JPB se serait emmerdé à farfouiller dans le fil afin d’en effacer la trace ?

          • Ce qui est épatant dans cette pauvre histoire, c’est que JPB intervenant tous les jours (ou quasiment) sur son blog, se réveille subitement un bon matin au bout de trois semaines d’abus pour réaliser que la règle de l’anonymat n’est pas respectée. Durant trois semaines, le sieur en chef voit défiler ce nom sans moufeter ou s’inquiéter de l’anonymat de son ami.
            Trois semaines ! … Dites, de qui se moque-t-on ?

            De l’effacer reste en effet un bon moyen de faire passer un faux nom pour un vrai.

          • Ah non ! La question, je vous la pose :
            – Quel est l’intérêt de ne pas intervenir et laisser publier ce nom durant plus de trois semaines ?

  145. Deux heures sont passées et le gant jeté par Driout est toujours à terre.
    On pouvait s’y attendre; relever un vieux gant qui plisse, faut vraiment en avoir envie.
    Oui…

    • Je ne suis pas certain qu’elle soit conforme à la règle. A-t-on le droit de déconstruire (hahaha !) l’association « PL » afin d’en extraite le « = »L » ?
      Je pense que ce débat doit être animé chez les théoriciens.

  146. Pour en revenir aux choses (vraiment) sérieuses :
    « lèvres » ouvertes à la « lame froide », dixit ?? à 11h50.

    C’est fini, nous n’en sommes plus là ; il y en a des qui se les font araser, sous anesthésie bien sûr, car très gênées par les frottements endurés à cause de leur jeans hyper moulants.

    (je ne peux décemment pas donner mes sources, ici, et je m’en excuse auprès de ceux qui les exigent à tout bout de champs – opératoire).

  147. Bonjour Madame.
    Et le post du responsable de ce blog que je cite ci-dessus, vous estimez que ça n’est pas une preuve? Si ça n’est pas le vrai nom, pourquoi effacerait-il « tout ça »?
    A vrai dire « tout ça » ne me concerne pas directement, mais il est toujours amusant de voir des caractères se révéler sans fard, en pleine lumière, dans leur grandeur ou dans leur mesquinerie. C’est un des ressorts de la littérature.

    • Pardon, Messeguiche, j’ai répondu plus haut à Zorglub qui faisait la même remarque que la vôtre. Voici ma réponse :

      Ce qui est épatant dans cette pauvre histoire, c’est que JPB intervenant tous les jours (ou quasiment) sur son blog, se réveille subitement un bon matin au bout de trois semaines d’abus pour réaliser que la règle de l’anonymat n’est pas respectée. Durant trois semaines, le sieur en chef voit défiler ce nom sans moufeter ou s’inquiéter de l’anonymat de son ami.
      Trois semaines ! … Dites, de qui se moque-t-on ?

      De l’effacer reste en effet un bon moyen de faire passer un faux nom pour un vrai.

      • Quand bien même aurais-je rencontré ce nain en personne, au détour d’un malheureux hasard pour faire le tout aussi triste constat que son nez m’arrive à la hauteur du nombril, rien ne me permet d’affirmer que ce pseudo est véritablement Miss Périgord. Rien, nada… À moins d’être en possession de son adresse IP. Mais sachez que même une adresse IP se maquille et se vole…

  148. Pourrait-on sortir de ces histoires de nom(s) + prénom(s), dont on se fout éperdument ?!
    – en ce qui me concerne, je signale néanmoins, que notre famille a perdu son « de », à la suite de la Grande Révo – un de mes ancêtres, fermier-général, ayant goûté à la veuve ; d’où mon intérêt pour la noblesse, et mon suivi, tout aussi passionné que celui de Monsieur Driout, pour les obsèques outre-Manche – 😊

  149. Zorglub 26 septembre 2022 At 16h57
    Aucun intérêt.
    La flemme ? L’indifférence tant que personne ne proteste ?

    Bah, voilà, enfin !
    Vous ne marchez pas vous courez tous derrière les cris de vierge effarouchée poussés par Bugeaud, qui se masturbe l’esprit sur un détail dont on se fout royalement ; je n’ai fait que rajouté à la bêtise ambiante en m’amusant avec Bugeaud. Vous êtes stupéfiants, nous ne sommes jamais au bout de nos surprises sur bdâ.

    • Le responsable de ce blog, Jean-Paul Brighelli, n’a pas trouvé ça amusant du tout. Ne l’oubliez pas, tout de même.
      Moi non plus, je ne trouve pas ça amusant. Si j’ai décidé de m’exprimer sous pseudonyme, c’est pour un certain nombre de raisons. Je n’aimerais pas – mais alors pas du tout du tout – que mon identité soit révélée. Si cela devait arriver, cela se finirait devant les tribunaux. Révéler le nom de quelqu’un contre sa volonté n’est pas anodin, c’est un acte grave, qui peut avoir des conséquences que vous semblez ignorer ou minorer.
      Je vous pose une question qui devrait vous amuser : pourquoi postez-vous vos messages sous un pseudonyme? Pourquoi pas sous votre vrai nom?
      Je suis certaine que vous avez de bonnes raisons. Ce qui devrait vous aider à comprendre celles des autres internautes.

      • La révélation d’une identité n’est pas discutable et personne ne le souhaite, ce qui l’est, en revanche : c’est le délais de réaction au maître des lieux et la véracité de l’information.

      • Cette histoire (?!) devient un peu lourde – vraie ou montée de toute pièce ?
        Un lourd contentieux entre certains ?!
        Pourquoi en effet ne pas avoir réagi plus tôt, de la part et de Dugong et du maître du blog ? –
        Otan vs Ukr ?
        Les échanges extrêmement libres (!) – infos + ricanements – me semblent EXIGER le pseudonyme.
        Et il est déjà, d’une certaine façon, courageux, de la part de JPB, de tenir un tel blog.
        J’espère que la situation va se détendre, ou alors, ou alors quoi ?
        Drapeau blanc !

        • Il n’y a aucun contentieux que des divergences d’opinions. Pierre qui n’intervient pas sous pseudo, qui assume tout ses propos, se laisse faire comme un nouveau né dans la plupart des cas, il réagit rarement aux attaques incessantes de Dugong et de son groupe de hyènes qui l’accompagnent. La réponse de Pierre était certes trop excessive mais franchement compréhensive. Il n’y a pas un jour où ce nain visqueux ne lui rappelle pas sa sérologie, sa situation pro etc…

  150. L’intervenant qui a soulevé la question a eu complètement raison de le faire. L’anonymat sur les réseaux sociaux n’est pas un point de détail. Croyez-moi, il ne faut pas faire n’importe quoi avec ces questions-là.

    • Le premier article est assez factuel. Mais sa conclusion est d’une candeur à peine croyable.

      La Russie est en guerre contre l’Occident. C’est on ne peut plus clair. Militer pour la paix, c’est choisir le camp des munichois. On sait comment ça finit.

      Mais ce qui est vraiment rigolo avec Macron, c’est qu’il ne dit jamais ce qu’il fait. Quand il s’agit de combattre le Covid, il dit que nous sommes en guerre. Quand nous le sommes vraiment, il s’abstient très prudemment de le dire.

      Rigolo n’est sans doute pas le terme idoine.

      Je lirai le second article plus tard.

      • « Militer pour la paix, c’est choisir le camp des munichois. »

        En 2005, la majorité des plus de 70 ans avaient majoritairement voté pour l’adhésion à la Constitution européenne. Pour l’avoir faite ou vécu, tous redoutaient la guerre et espéraient pas cette adhésion, pérenniser une paix chèrement acquise. Heureusement que beaucoup mangent aujourd’hui les pissenlits par la racine et ne sont pas amenés à vous lire pour arriver à cette triste conclusion : finalement l’EU c’est la guerre.

        • Post hoc ergo propter hoc. Ou effet atchoum.

          Vous renouvelez votre stock de sophismes. C’est toujours ça de pris.

          Mais bon, c’est toujours aussi bête.

          • Vos éléments de langages balancés en matra que l’ont retrouve dans toutes les bouches des obligés de ce gouvernement et de l’UE ne masquent pas le vôtre (de bêtise) pour que vous vouliez une guerre sans jamais l’avoir vraiment connue. Triste sir.
            Non, je n’accepterai pas que des jeunes gamins aillent se faire tuer pour un conflit qui ne nous concerne pas. Ce conflit ne sera jamais le notre. C’est un conflit américano-russe mené par procuration et préparé de longue date dans chacun des deux camps.

          • « Ce conflit ne sera jamais le nôtre. »

            De fait, il l’est. Allez expliquer ça à Macron qui a filé des Caesars et des missiles Milan à l’Ukraine. Mais si ça peut vous consoler, nous donnons beaucoup moins que d’autres pays.

          • Non, nous sommes partie prenante. si ça vous avait échappé les armes envoyées par la France sont théoriquement des armes défensives et non d’attaque, les Américains n’ont pas encore envoyé d’avion de chasse. On sait que vous en rêvez mais seulement quand des soldats français seront envoyés en Ukraine vous pourrez dire que « c’est notre guerre », pas avant.
            Et vous ne ferez pas le planqué, Mendax, vous n’arguerez pas d’un problème psychiatrique réformé P4 si les effectifs réclamaient vos bras, hein, vous joindrez aux troupes, n’est-ce pas ?

          • Touché. Je suis handicapé, figurez-vous. Croyez bien que je le déplore amèrement. Si j’étais capable d’aller me battre, j’y serais déjà allé.

            Expliquez-moi la différence entre armes offensives et armes défensives. Je crois qu’elle est assez subtile. 😂

          • Il n’y en a pas. L’art du combat est de transformer n’importe quelle arme défensive en arme offensive — et réciproquement. Y compris sans arme — cf. le ju-jitsu.

          • Votre question est d’autant plus étonnante que ce sujet a animé les débats au tout début du conflit, il était difficile d’y échapper. Je n’ai pas manqué de vous préciser le refus qu’ont les US d’envoyer des avions de chasse (arme offensive) qui signerait leur entrée en guerre. Le vernis s’écaille un peu chaque jour, Mendax.

          • Je n’accorde pas de distinction entre ces deux types d’armes parce que celle-ci est complètement futile. Les USA n’ont pas livré d’avions de chasse mais ils ont livré des pièces détachées… qui ont permis aux ukrainiens d’avoir à nouveau une aviation. Ils n’étaient pas censés livrer d’armes dites « offensives », mais quand les ukrainiens ont fait deux gros trous en Crimée, ça ressemblait beaucoup à ce que peut produire un ATMC. Alors entre ce qu’on dit et ce qu’on fait…

            Comment les ukrainiens seraient-ils censés repousser une invasion avec des « armes défensives » ?

            Jetez un œil à ce qu’en dit le Colonel Goya, qui doit quand même un peu savoir de quoi il parle :

            https://twitter.com/michel_goya/status/1499644388674256897?lang=fr

          • Que vous trouviez la différence futile, comme ce colonel qui, en pleine introspection, semble s’interroger sur le sens de la guerre dans un mode transcendantal, n’empêche pas les US de se prêter au subterfuge pour ne pas être accusés de participation directe et déguisée, à l’ONU par exemple.

          • Ben oui. Vous admettez donc qu’il n’y a pas de réelle différence entre armes offensives et armes défensives? La France a donné des missiles antichars et antiaériens, des mines ainsi que les fameux canons Caesar. De quoi faire déjà pas mal de dégâts. Voilà pour les livraisons officielles. Il y a peut-être autre chose, je n’en sais rien. Ce n’est pas beaucoup par rapport à d’autres pays mais j’ai cru comprendre que notre armée n’est plus ce qu’elle était. Apparemment, Macron cherchait à faire des économies de ce côté aussi. Il a bien été obligé de reconsidérer son jugement.

            Si celle-ci existe vraiment, je ne sais pas très bien où se situe la limite entre armes offensives et défensives. Peut-être à partir de la frontière russe? Avec la tartufferie qui le caractérise, Macron insiste beaucoup sur le fait qu’il faut aider les ukrainiens à se protéger sans jamais leur donner la possibilité d’attaquer la Russie. Mais comme je l’ai déjà souligné, les ukrainiens ont déjà frappé à plusieurs reprises Belgorod et la Crimée sans qu’il y ait de réaction particulière du côté russe, alors…

          • Jean-Paul Brighelli 26 septembre 2022 At 21h28
            Il n’y en a pas. L’art du combat est de transformer n’importe quelle arme défensive en arme offensive — et réciproquement. Y compris sans arme — cf. le ju-jitsu.

            L’idée n’est pas de savoir s’il y a différence réelle fondée ou non — on ne compare pas le potentiel d’un fusil avec celui du char d’assaut —, elles sont catégorisées, répondent à des fonctions permettant d’évaluer les interventions de tiers et de mesurer leur implication lors d’un conflit. Je répète : les USA n’ont pas souhaité envoyé de troupes ni d’avions de chasse officiellement. Un gamin de douze comprendrais la responsabilité qui engage une nation et la différence entre livrer 10 000 fusils et des munitions et envoyer 50 avions de combat.
            Mais rien ne vous empêche de sodomiser les diptères sur l’absence réelle de différence d’intention entre telle arme ou une autre. À vous entendre, les frères Kouachi étaient armés d’une même intention avec leur kalachnikov que les pauvres flics abattus sur leur passage armés que d’un pistolet. Un moment, il faut arrêter de raconter n’importe quoi !

      • En passant, il y a quand même une grosse malhonnêteté sur les huit millions d’ukrainiens qui ont fui le pays et ne pourraient donc rejoindre les rangs militaires : ce sont très majoritairement des femmes et des enfants.

  151. Je vais finir par provoquer une rencontre au plus haut niveau entre Driout et Dugong. Je suis sûr que face to face, ils s’adoreront.

  152. « Tout est à prendre avec des pincettes », est-il plusieurs fois répété par ResPublica ; Flo a raison de le signaler : TOUTES les sources sont à manier avec précaution, y compris celles de l’ONU – qui un jour souffle le froid, le lendemain, le chaud (cf. les 2 dernières années covid).

    Il faudrait un sacré sursaut à (tout !) l’Occident, pour retrouver la Raison, et mettre fin à son espèce de « suicide » en cours depuis des années (et dont Bd s’est appliqué à en faire l’écho).

    Parce que, tirer un trait, définitif, avec ce que fut notre civilisation, et tomber dans les griffes de Xi…

    … de cette Chine, au nord de laquelle se niche la Mongolie… et son « Gengis Khan et les dynasties mongoles », dont C-A N. nous donne un sympathique compte-rendu, sur « Causeur », avec… une seule référence cinématographique (c’est maigre).

    Mais l’essentiel est là : « tout montre notre besoin d’empire, de grandeur commerciale ET idéologique ».

    • Vous l’avez déjà dit plein de fois : il n’y a pas d’information, il y a juste de la propagande des deux côtés.

      On voit bien quel est le but de la manœuvre : comme on ne peut pas discréditer l’adversaire par des données vérifiées et un vrai raisonnement logique, on essaie de tout faire disparaître dans une sorte de brouillard relativiste.

      Libre à vous de croire une telle sottise. Mais je vous ferai remarquer que si ce postulat est correct, on arrive assez logiquement à la conclusion d’Ivan Karamazov : Rien n’est vrai, tout est permis.

      Pour ce cher Ivan, ça finit assez mal.

      D’ailleurs ça risque de finir mal pour tous les ivans.

      • Depuis la guerre des Balkans, l’information est totalement confisquée par des services spécialisés (vous ne vous rappelez pas ce fringant officier britannique qui distillait les infos de l’OTAN ?). L’expérience du Vietnam, où les reporters contredisaient sans cesse le discours des états-majors, n’a pas été vaine.

  153. reposté

    Jean-Paul Brighelli 26 septembre 2022 At 21h28
    Il n’y en a pas. L’art du combat est de transformer n’importe quelle arme défensive en arme offensive — et réciproquement. Y compris sans arme — cf. le ju-jitsu.

    L’idée n’est pas de savoir s’il y a différence réelle fondée ou non — on ne compare pas le potentiel d’un fusil avec celui du char d’assaut —, elles sont catégorisées, répondent à des fonctions permettant d’évaluer les interventions de tiers et de mesurer leur implication lors d’un conflit. Je répète : les USA n’ont pas souhaité envoyé de troupes ni d’avions de chasse officiellement. Un gamin de douze comprendrais la responsabilité qui engage une nation et la différence entre livrer 10 000 fusils et des munitions et envoyer 50 avions de combat.
    Mais rien ne vous empêche de sodomiser les diptères sur l’absence réelle de différence d’intention entre telle arme ou une autre. À vous entendre, les frères Kouachi étaient armés d’une même intention avec leur kalachnikov que les pauvres flics abattus sur leur passage armés que d’un pistolet. Un moment, il faut arrêter de raconter n’importe quoi !

    • Navré Flo mais vous vous mettez encore une fois le doigt dans l’œil. Depuis le début du conflit, on assiste à une montée en puissance des armes livrées à l’Ukraine : Javelin en mars, HIMARS en juin, et maintenant on parle de livrer des chars. Cette montée en puissance est conditionnée par l’avancée des ukrainiens : il n’y aurait rien eu du tout si la résistance n’avait pas été aussi acharnée, et je sais bien que votre copine et vous méprisez Zelensky mais c’est en partie grâce à lui si les USA ont bien voulu donner ces armes. Par ailleurs, cette montée en puissance est aussi stratégique, donc délibérée : les ukrainiens ont d’abord mené une guerre d’attrition contre la Russie ; or, à mesure que la puissance de feu de l’armée russe s’effritait, celle de l’armée ukrainienne n’a fait que monter. Il y a forcément eu un moment où les courbes se sont croisées, moment que l’on peut situer au début du mois de septembre. Les USA et le Royaume-Uni maintiennent leur soutien et leurs livraisons d’armes. Quant à l’Allemagne et à la France, elles continuent de traîner les pieds et on entend toujours les mêmes capitulards exiger de l’Ukraine qu’elle se mette à la table des négociations alors qu’elle est maintenant en position de force. Ces gens-là ne sont pas pour la paix. Ils veulent simplement que l’Ukraine perde.

      • « elle (Ukraine) est maintenant en position de force. »

        En effet, elle a repris un peu de poil de la bête et du territoire. Il n’empêche que quatre référendums sont tout de même organisés et maintenus par les Russes sur le sol ukrainien.

  154. Ma chère Flo : détendez-vous ! Sinon, pour son prochain anniv. JPB ne fera aucune exception – et pourtant, vous le valez bien !
    Vous avez certes, du temps devant vous ; mais, pensez (déjà) à autre chose que l’agneau ; surtout que d’ici là, la viande aura peut-être disparue ; et puis, passé un certain âge, ça devient trop gras, ce n’est pas donc pas très recommandé.

    (tout ceci est évidemment du 2ème degré).

  155. Si internet et son grand cortège de taré(e)s avaient existé dans les années 1960, nous ne serions peut-être pas en train de lire les productions puantes des bullshiteurs qui savent ce qui s’est passé (interprétations comprises) avant même que les choses se produisent.

    • Oui, oui, le nabot. Aligné sur les pensées universitaires et boomers qui composent le vote Toufriquet. Viendé avec ton fouet mettre de l’ordre, on t’attend, sale vendu.

      • Dugong 27 septembre 2022 At 9h48
        Vous avez les résultats ?

        La groupie la ramène, fort des analyses géopolitiques pourries et orientées plein Ouest de la fille de l’illustre Thom, qui ne doit ses invitations sur les médias (France Inter) qu’à son blaze, corrompue jusqu’à l’ose pour garder son poste d’universitaire.
        Depuis quand une agrégée de langue se permet des analyses politiques de ce niveau ?

        • Depuis qu’une quasi annalphabête bullshite sur BdA des analyses politiques de haut caniveau à propos de « l’opération militaire spéciale » du camarade Pout’.

          • Depuis quand un prof de physique se prend pour un physicien ?
            Bouffon !
            Je vous en présente, des vrais en poste à Saclay qui vous lancent d’avance des cacahuètes.
            Elle n’a pas le niveau, elle n’est pas experte en géopolitique ta Zaza, l’est nulle Zaza.

        • Vous ne pouvez plus donner votre corpse tout pourri à Pout’ qui n’en a d’ailleurs jamais voulu. Alors, vous donnez des avis opignoillogiques que même vos potes de la Loub’ ne sollicitent plus.

          • Que vous ont-ils promis ?
            Si nous avions un souci avec notre parc nucléaire, vous en superviseriez les réparations ?

      • Les prochaines livraisons d’armes des Anglais et leurs orientation dans le conflit seront commentées par un agrégé d’anglais. Normal, c’est ainsi que ça se passe chez vendus-connexion

  156. Pap’ réforme le collège :

    https://www.swisstransfer.com/d/c0170b59-9da6-4eee-8d47-5734d6fbc802

     » Pap Ndiaye insiste sur le « faible » niveau des élèves à la fin de la 3e, surtout en mathématiques et en anglais, et sur les inégalités qui se « creusent » en 6e pour justifier la nécessité d’une transformation. Les tests passés en début de 2de montrent, en effet, qu’une partie des élèves n’a pas une maîtrise suffisante des compétences et des connaissances évaluées en maths et en français, et que les importants écarts de niveaux sont fortement corrélés à l’origine sociale des élèves. »

    Il suffit de diminuer encore le niveau des entrants en seconde pour lisser la courbe de niveau de nos veaux (et ainsi de suite).

    • Ben oui, so what ? Dans la logique du « cadre du Conseil national de la refondation, cette instance de dialogue lancée par E. Macron » ;
      ça continue de couler, en mode fromage qui pue, en toute sérénité.

    • Réformer le collège pour lui faire remonter la pente c’est pourtant simple. Il faudrait:
      – réformer d’abord l’école élémentaire pour que TOUS les élèves entrent en 6ème en sachant vraiment lire, écrire, compter, tables de multiplication, division à 2 chiffres etc.
      – réformer les concours de recrutement d’enseignants pour exiger d’eux une bien meilleure maîtrise des contenus, ce qui est loin d’être le cas actuellement, et leur donner une formation sur le terrain assurée par les meilleurs de leur pairs rémunérés comme il se doit, ce qui n’est pas du tout le cas actuellement
      – restaurer, par tous les moyens, l’autorité du professeur qui redeviendrait le SEUL incontestable détenteur des savoirs dans la salle de classe
      – comprendre que ces enseignants-là, de qui beaucoup serait exigé, mériteraient alors une rémunération à la hauteur de ce qu’on exige d’eux
      – exiger que les parents d’élèves restent à leur place et ne se mêlent ni de pédagogie ni de contenus
      – donner aux chefs d’établissement, au cas par cas, les moyens et la souplesse de réduire considérablement les effectifs de certaines classes en cas de besoin.
      C’est simple. Il suffit de le vouloir. Tout en sachant que si ce que je préconise entrait en vigueur aujourd’hui, il faudrait plusieurs années pour obtenir des résultats observables.
      Aucun responsable politique n’aura le courage de s’y aventurer.
      Le slogan de V. Peillon en 2012 « refonder l’école de la République » m’avait donné quelques espoirs, très vite déçus. Le navire Education Nationale coule inexorablement et Pap N’Diaye n’y pourra rien.

      • Voilà. Vous l’avez dit — et c’est d’ailleurs ce que je propose à la fin de mon dernier livre.
        C’est pour ça que je ne parle plus que de cul, ici. Sur le plan éducatif, j’ai perdu contre une conjuration de cloportes. Et croyez-moi, je ne dis pas ça à la légère.

      • En 2012 « quelques espoirs » ?!
        Avec des Sakorzy, puis Hollande au pouvoir ! Seriez-vous un tantinet naïve, Madame ?
        Le combat est perdu, et pour un moment.
        L’occident s’acharne à faire traîner son suicide ;
        tout dégringole, de toutes parts ;
        et même si parfois, les media – plus que jamais voix de son maître – s’agitent un peu, ça ne semble guère remuer l’ensemble des citoyens,
        cette vox populi, dont on se demande si elle existe encore.
        Triomphe total de l’individualisme exacerbé, du rouleau compresseur de l’illettrisme,
        sans oublier la distribution de petits chèques, aux uns et aux autres :
        voilà le tableau, la configuration générale.
        Le possible remontée sera longue et difficile, là comme ailleurs,
        car tout est lié – l’EN n’est pas une entité à part –
        et nous risquons de passer par d’autres destructions, où il s’agira peut-être même, pour certains, de penser surtout à sauver leur peau.
        Le fond n’est pas encore atteint ; l’épisode covid a donné le ton : la majorité des individus n’ont pas bronché, l’obéissance a été presque totale,
        alors que les libertés, chèrement acquises, étaient bafouées, comme jamais elles ne l’ont été… du moins jusqu’à ces vingt dernières années.
        LA « guerre » continue, et ce qui se passe actuellement, comme ce qui devrait suivre, a peu de chance de faire (re)naître un brin d’optimisme.

  157. Toujours aussi aimable le nain à moto ; d’ailleurs devenu tellement revêche qu’ils n’en veulent même plus, dans les petits cirques locaux.

      • C’est ici qu’il se distingue de vous : il tient sa parole lui.
        JPB a refusé de l’affronter au pistolet, il a quitté le terrain enveloppé dans son orgueil dérisoire.

        Pour mémoire, combien de fois nous avez-vous annoncé votre départ définitif ?
        Et ne me répondez pas qu’il en fut de même dans mon cas, je n’ai jamais parlé d’autre chose que de pauses temporaires. Je ne vais sans doute pas tarder à récidiver. L’étalage de l’abjection me distrait un temps puis me lasse. Et puis, j’ai tant à faire …

    • (Hè psst : tes toutous peuvent monter au créneau, la baffe que tu t’es prise grandiose pour commencer ta journée était en mémoire de Pierre, tu te l’as prenait même si tu ne l’avais pas chercher. Un mètre vingt les bras levés sur une chaise, c’est tout ce qu’on retiendra de toi)

  158. En intervenant sur ce blog créé par un homme qui s’est constamment battu pour la qualité de l’enseignement, je pensais mêler ma voix à d’autres voix essentiellement préoccupées par les problèmes d’enseignement.
    Je découvre, au fil du temps, bien d’autres choses dans lesquelles je ne me reconnais pas : de plus en plus de vulgarité, de mesquinerie, de querelles où les insultes pullulent, de bassesse parfois, de polémiques stériles sans arguments audibles etc.

    N’y pouvant rien changer, je préfère vous tirer ma révérence.

    • « je pensais mêler ma voix à d’autres voix essentiellement préoccupées par les problèmes d’enseignement. »

      Les problèmes érotico-pornos sont mis à présent à l’honneur sur bdâ. Il est impossible que vous le découvriez, on vous lue prenant fait et cause pour une moeurs particulièrement débridée.

      Grossièreté mais jamais de vulgarité

      Parliez-vous de ce genre de post ?

      Dugong 27 septembre 2022 At 9h23
      Votr touille_merde favori lèche ses purulences

      Certains seraient autorisés plus que d’autres à déraper ?

      Pour finir, vos très bonnes suggestions de 12h26 ont été mille fois postées sur bdâ…

      • Ce n’est pas un dérapage.

        Vous allez perdre. Rien de ce que vous souhaitez ne se produira.

        Un conseil : transformez vous modestes économies en or pour pouvoir vous payer une tiny isba le jour venu…

        • À mon tour :
          Votre hargne vous dessert autant qu’elle ne peut desservir Brighelli qui vous laisse agir de façon inacceptable. Cette sale rogne que vous traînez ne se soignera pas ; vous êtes cuit. Nous savons d’avance que d’autres en feront encore les frais. La petite cour qui gravite autour de JPB, qui par flagornerie vous défend encore, pourrait virer de bord le jour où vous franchirez ces lignes qui n’étaient pas à franchir que vous ne discernez déjà plus à en croire cette homophobie que vous affichez sans complexe.
          Je vous crois sur un point, vous êtes capable de faire couler Brighelli et son navire.

        • J’adore l’endroit où je vis, je ne l’échangerai pas contre ses étés à 40° irrespirables, un coin envahi par le tourisme qui n’aurait rien à envier à St trop’, (aux dires d’un ami qui a passé quelques jours en Août, il en est revenu trauma et épouvanté).
          Je me marre quand je lis les prétextes à deux francs que nous a trouvé JPB pour faire propre sur lui, rattraper la dame in extremis justifier de sa grosse « envie », un bagatelle qu’il a toujours pratiqué dans le seconde, pas dans l’heure ou la minute mais dans la seconde. Mais qu’il drôle ! :

          Jean-Paul Brighelli 27 septembre 2022 At 13h12
          Voilà. Vous l’avez dit — et c’est d’ailleurs ce que je propose à la fin de mon dernier livre.
          C’est pour ça que je ne parle plus que de cul, ici.

          Ça passe crème, Jean-Paul !

          • Allons, allons, n’enfoncez pas le pal (comme dirait…).
            Quant à se balader, où que ce soit, ou presque, sur la planète, il est hautement préférable d’exclure le mois d’août !

          • Mon coin est préservé de ce point de vue, c’est un très bel endroit aux étés sublimement doux où vous pouvez encore vous autoriser des balades de deux ou trois heures sous un ciel bleu sans craindre la chaleur. Les baignades ont été exceptionnelles cette année, un vrai délice.

  159. Bien sûr que si, Madame, les « arguments audibles » existent ici – noyés, il est vrai, au milieu… du reste – une cour de récré qui cache aussi un certain désespoir, ou un désespoir certain.
    Les problèmes de l’EN sont eux-mêmes noyés au milieu des autres, et si, seuls ces derniers vous intéressent, on comprend votre déception.

    • Merci à JPB pour sa réponse à Mendax (6h19) : beaucoup de leçons ont en effet été tirées de la guerre du Vietnam – pour ceux qui ont vécu cela d’assez près.

      En ce qui concerne la chouine « dans les jupons » de Brighelli, oh non ! pas lui aussi !
      Certaines locutions sont à revoir ; encore du boulot pour Sardine et consoeurs.

      • Brighelli dit ceci :

        « Depuis la guerre des Balkans, l’information est totalement confisquée par des services spécialisés (vous ne vous rappelez pas ce fringant officier britannique qui distillait les infos de l’OTAN ?). L’expérience du Vietnam, où les reporters contredisaient sans cesse le discours des états-majors, n’a pas été vaine. »

        Et j’avoue que je ne sais pas très bien où il veut en venir. Que l’information soit manipulée en temps de guerre, merci, je suis au courant.

        Cela ne signifie absolument pas que la propagande d’un camp soit aussi fausse que celui d’en face.

        Comme je l’ai déjà souligné, on a aujourd’hui accès très facilement (et très vite) aux infos de l’un et de l’autre camp.

        Il est donc assez aisé de faire des recoupements sur ce qui se passe et de s’en faire une idée, même grossière.

        Par ailleurs, il est aussi très facile aujourd’hui de faire des comparaisons entre les communiqués des états-majors antagonistes. Et par conséquent d’étudier les discours de propagande.

        Un exemple parmi d’autres : pendant le mois d’août, je comparais systématiquement le rapport quotidien de l’EM russe et celui de l’EM ukrainien. Dans les deux cas, on pouvait partir du postulat qu’ils minimisaient les pertes et accentuaient les victoires, c’est, pour ainsi dire, de bonne guerre. Mais au fil des jours, même si on n’a pas forcément la bosse des maths, on finit malgré tout par additionner ces chiffres, et les comparer.

        Le résultat est assez éloquent : si l’armée russe a tué autant d’ukrainiens et capturé autant de matériel, cela signifie qu’ils ont déjà vaincu l’armée ukrainienne plusieurs fois.

        Les russes ont le mensonge chevillé au corps. Peu importe si ce mensonge est invraisemblable.

        Alors bien sûr, on peut simplement se dire que le camp occidental ment beaucoup mieux et que la vérité est inatteignable.

        On peut aussi croiser les infos – c’est plus contraignant et ça prend plus de temps – et se dire que la vérité est quelque part entre les deux.

        Je veux bien qu’il y ait la propagande. Mais il y a aussi le bon sens.

        • Je dis juste que je ne crois à rien de ce qui se dit d’un côté ou de l’autre.
          Quant aux « infos », comme vous dites, elles peuvent être trafiquées sans peine. Rien n’est vrai de ce qui se dit d’une guerre.
          C’était vrai sous Thucydide, ça l’est toujours. Les technologies modernes ont juste permis des mensonges grand format.
          Ce n’est pas paranoïa, c’est bon sens. Je serais à leur place, je manipulerais aussi l’information. C’est une arme.

  160. Transformez vos économies « en or » : Dugong tenterait-il, lui aussi, de suivre les conseils avisés de certains investisseurs ?
    Rassurez-vous, Flo, il est encore très loin de faire aussi bien que son Touf’ !

  161. Flo : Dugong est un vieux iench qui aime bien qu’on lui lance la baballe ; ça le maintient en forme ; il peut s’amuser tout seul, il y réussit même très bien, mais c’est moins excitant…
    qu’une vraie cour de récré.

  162. Quelques temps auparavant, vous vous gaussiez lorsque je déplorais que ce lieu soit devenu un jeu de massacre.
    J’y contribue désormais à ma modeste mesure, j’en ai presque honte.

    Mais Flo est si drôle que je ne peux pas m’empêcher de remettre une pièce dans la machine. D’autant qu’on gagne à tous les coups.
    Ça pourrait être lassant mais le système de récompense est ainsi fait qu’il est insatiable.

    L’être humain dysfonctionne. De manière quasi biologique.

      • Vot pauv’ pote Pout’ est de plus en plus isolé. Allez donc le réconforter. Une bonne pipe, pour lui, c’est mieux qu’un Mars.

        • Adressé au « La lèche… sluuuurp »

          Mais c’est si stupide. La lèche auprès de qui et comment ?
          Je suis affligé d’observer ce qu’est devenu un lieu qui fut de haute tenue. Et vous portez une part de la responsabilité dans ce désastre (même si vous n’êtes pas seule).

          Je suis triste pour JPB. Je le sais gourmand des horreurs humaines, nous y sommes. J’espère néanmoins qu’il aurait pu lui rester quelque espoir. Le désastre en cours est de nature à les lui faire s’évanouir.

          Brighelli, je vous en supplie, faites-vous violence et sautez-la. Et ensuite qu’elle la boucle enfin !
          C’est vous qui voyez pour la cravache, à votre guise et nous ne voulons rien en savoir.

          J’ai tant de nostalgie de l’époque dobolino, catmano de tous les grands anciens (dont certains reposent, en paix j’espère).

          • Du temps de ces grands anciens (plénonasme), Dugong ne connaissait pas encore le Bob (par Marley, comme pour Corneille) ?

        • Et voilà La Lèche qui, dans une envolée lyrique à la Bidochon, suggère à ce vieux JPB, lui-même en peine disons le, ne cachant plus ses difficultés à —- de me sauter, va jusqu’à agiter le joujou en cuir. Ils sont cruels entre eux !

          • Hallucinant d’associer « la lèche » et « ils sont cruels entre-eux » dans le même post.
            Vous ne savez plus où vous en êtes ma pauvre. N’avez-vous pas des proches qui pourraient s’inquiéter pour votre santé mentale et prendre les dispositions requises ?

        • Miss Périgord ne pas tenir. On va l’avoir, nous avons le droit à son vocabulaire, ses petit mots magique qui font sa journée.

    • Un petit jeu qui a fini par coûter très cher à Coluche ;
      mais nous ne sommes pas du tout ici, dans la même cour de récré.

  163. Si ça devient à ce point pathétique, autant fermer boutique ?
    Je regretterais beaucoup JPB et certains persiflages.

        • Pas d’idée. Peut-être temporairement fermer boutique comme ce fut déjà le cas dans le passé ?
          Vous et moi ne sommes pas en accord mais c’est resté tenable entre-nous.

          Je crois que je vais prendre quelques vacances temporaires.
          Flo va très très mal et c’est contagieux d’une certaine manière. Une sorte de pulsion pousse à lui répondre alors qu’il faudrait zapper ses inepties.
          C’est le monde 2.0 dont nous sommes à la fois les victimes et les acteurs. Tragédie humaine !

        • Mais je vais très bien, c’est Pierre qui va mal. Vous étiez le premier a participer à son harcèlement. Et vous venez le ton calme et expliquer doctement le pourquoi du comment…
          Bande de clowns. Bidons tous autant que vous êtes à venir gratter le peu de lumière que vous apporte encore pour peu de temps Brighelli. Brighelli qui intervient dans les dérapages de certains et pas pour d’autres.
          Bande de clowns !

    • C’est bon, je quitte WTH, pas de problème. J’arrête parce que vous me le demandez et que vous avez été impecc’.
      Good luck, vous avancée sur un chemin puant mais au moins vous êtes avertie.

      • avancez * (fatigue)

        Zorglub qui me pointe du doigt sans jamais le diriger vers ce nain qui passe sa journée aux invectives, aux insultes, à qui bdâ doit le départ de Pierre et s’étonne qu’on le surnomme La Lèche…

    • Pff… Fin des années 60, début des années 70.
      quand tous ces petits cons se sont pris pour des émules de Bourbaki.
      En Français, ilks se sont bien pris pour des émules de Chomski…

  164. Je n’interviens plus sur ce forum depuis plusieurs mois, atterré par le niveau de certains échanges.
    Je tiens tout de même à rappeler qu’il y a encore quelques années, il y avait sur ce forum des Lormier, des Cyrano, des Gavrilovic, des Gus, qui le maintenaient à un niveau élevé, dans une langue de haute tenue, souvent dans la polémique mais sans jamais la moindre insulte.
    Ces personnages ont tous peu ou prou disparu, peut-être parce qu’ils ont, comme moi, senti que ça virait à la foire d’empoigne avec des règlements de compte personnels.
    Je n’accuse personne nominalement mais il y a des contributeurs et des contributrices qui portent une grande responsabilité dans cette dérive. En tout cas je ne regrette pas de m’être tenu à l’écart des affrontements au ras des pâquerettes comme ceux que j’ai lus aujourd’hui.
    Bonne continuation à toutes et tous.

  165. « Rien n’est vrai de ce qui se dit d’une guerre. »

    Voyons, Brighelli, vous savez aussi bien que moi que ce genre de déclaration à l’emporte-pièce ne veut strictement rien dire. Il y a des données factuelles et objectives dans n’importe quelle guerre et sur lesquelles il y a consensus dans l’un comme dans l’autre camp. Et si vous ne croyez rien de ce qui se dit dans un camp comme dans l’autre, pourquoi partager ces articles que vous dites pouvoir contresigner?

    Vous ne faites que reprendre avec un peu plus d’élégance le pseudo-argument de WTH. Mais il n’en est pas plus valide pour autant. Il y a des données qui sont sujettes à caution, soit, mais il y a des faits sur lesquels tout le monde s’accorde et sur lesquels seules les interprétations différent. Et puisque vous avez cité Umberto Eco, ce n’est pas moi qui vous apprendrai que toutes les interprétations ne se valent pas : elles dépendent, entre autres, du contexte.

    A ma connaissance, c’est la première fois qu’on peut suivre une événement d’une telle ampleur, avec toutes ses conséquences mondiales, pratiquement en direct. Moi je veux bien que l’information soit contrôlée, mais j’ai du mal à croire qu’elle puisse l’être à tous les niveaux. Il y a plusieurs canaux, plus ou moins officieux, et on se rend compte assez vite lesquels sont relativement fiables parce que ça se vérifie ensuite assez vite sur le terrain (deux ou trois jours avant le coup d’éclat des ukrainiens de la semaine dernière, si vous vous rappelez, j’avais dit que le vent commençait à tourner – cette info, je ne la sortais pas de mon chapeau, il y a quand même plusieurs sites où l’on peut voir les concentrations de troupes). Encore une fois, en croisant les informations, on arrive à se faire une idée de ce qui se passe.

    Ou bien vous pouvez tout remettre en question. Mais alors pourquoi s’arrêter en si bon chemin? Existe-t-il le moindre substrat objectif qui permette d’affirmer que ce qu’on perçoit du monde est réel? Même le monde physique ne peut fondamentalement être considéré comme le soubassement ultime de la réalité puisque personne ne sait ce qu’il advient du monde quand on ne l’observe pas. Quant au raisonnement de Descartes, nous savons tous les deux que ce qui manque entre le « cogito » et le « sum », c’est précisément le « ergo ». Qui peut garantir que vous ou moi existons réellement?

    Vous voyez, moi aussi je sais être de mauvaise foi, mais comme disait Kafka, « la vérité n’en existe pas moins. »

    Bonne soirée.

    • Pitié, WTH, pas lui. Autant les articles dont Brighelli a donné les liens sont plutôt factuels, autant ce type raconte absolument n’importe quoi. Son papier est truffé de mensonges. Je sais bien que vous ne faites pas de différence entre les informations puisque pour vous, c’est propagande contre propagande, mais il doit bien y avoir sur ce site un prof documentaliste qui peut patiemment vous expliquer comment on peut malgré tout établir des critères pour déterminer dans quelle mesure une information peut être fiable ou non. Chacun a ses opinions et ses biais, ce n’est pas ça le problème.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Thierry_Meyssan

      Qu’un type pareil puisse être ainsi associé au nom de Voltaire me donne la nausée.

      • Je ne m’attendais pas à une réaction aussi rapide !
        Je sais qui est T. Meyssan ; merci à vous ;
        vous devriez quand même savoir que wikipedia est parfois (!) à prendre avec des pincettes.
        Certes je vous concède que le choix de « Voltaire » est un peut gênant…
        Quant à ce qu’on peut appeler la recherche, l’analyse, le suivi, etc… de « l’information », ce fut l’essentiel de ma vie (de travail), dont la dernière (!) partie, en effet, dans l’EN – passer un capes pour ce faire, était-ce vraiment nécessaire ? de quoi fort en douter ! Mais, pour diverses raisons, assez dramatiques, j’ai dû « finir » dans cet autre panier de crabes, particulièrement nauséabond, par les temps qui courent.
        Je n’ai ni votre assurance, ni votre distinction (!) et que sais-je encore, mais j’ose espérer avoir acquis un certain savoir en la matière, sur le « traitement » de l’information et sa fiabilité !

        • [précision, puisqu’on en est aux confidences (!), quand j’ai passé ce concours, il fallait encore plancher à l’écrit sur sa discipline de « licence », ou « maîtrise » (mon cas) – je crois que tout a changé, sans compter que ce « capes », de toute façon, ne doit plus valoir grand-chose –
          j’ai donc eu à l’écrit, à coeff équivalent, l’épreuve de dissert du capes d’Anglais, avec ma meilleure note obtenue, soit : 14.75 ; oui, je sais, si j’avais été plus jeune, et mieux dans ma peau, j’aurais sans doute préféré enseigner l’anglais…

        • « Quant à ce qu’on peut appeler la recherche, l’analyse, le suivi, etc… de « l’information », ce fut l’essentiel de ma vie (de travail) »

          Alors vous devriez savoir quels sont ces critères de fiabilité. Et par conséquent avoir conscience que malgré tous ses défauts, Wikipédia est infiniment plus fiable qu’un site tel quel Réseau Voltaire.

          Félicitations pour votre note de dissertation.

          • Merci pour votre mépris, votre condescendance ; me fait traiter comme une gamine n’est pas très facile en encaisser ; j’ai peut-être deux fois votre âge ;
            peu importe ; je sais bien que l’on récolte ce que l’on a semé, mais quand même.
            Restons en là.
            N’en doutons pas un instant, grâce à vous, un air frais va souffler sur Bd ; mais il vous faudra tenir la distance.
            Quant à la guerre de l’inclusivité, elle a maintes fois fait sujet, ici, mais vos remarques permettent à JPB de vous, et de nous, donner des des liens intéressants ;
            c’est d’ailleurs ce pourquoi il nous est, si je puis dire, précieux, et qu’il fait l’intérêt premier de BdÂ.

          • Où voyez-vous du mépris ??? De l’ironie, peut-être, mais du mépris?

            Je suis simplement atterré de voir que vous mettez sur le même plan un site complotiste (navré, je ne sais pas trop comment le dire autrement, j’ai vu que Flo se met à parler de « novlangue » lorsque l’on emploie ce mot) et une encyclopédie participative, surtout si vous déclarez avoir travaillé dans la recherche.

            Toutes mes excuses si je vous ai blessée car ce n’était pas mon intention.

  166. @Flo, sur la Chine qui soutiendrait la Russie dans ses projets de conquête. Dépêche AFP arrivée dix minutes après les résultats des mascarendums : China, on Ukraine, urges respect for « territorial integrity of all countries ».

    Mais peut-être qu’ils parlent, encore une fois, d’autre chose.

    Et maintenant, bien que je déteste avoir l’air de faire des prédictions juste pour essayer de montrer qu’on peut avoir des informations fiables sur cette guerre, j’annonce que les ukrainiens reprendront Lyman cette semaine.

    Si je me goure, je le reconnaîtrai humblement et je promets d’arrêter de poster pendant dix jours.

  167. Le texte déborde le cadre – littéralement, hein. On n’arrive pas à tout lire. Ou bien faut-il changer de navigateur?

    Deux autres liens sur le thème, d’un type qui dit la même chose que vous mais sur un ton nettement plus satirique :

    https://unodieuxconnard.com/2017/11/14/lecriture-pas-tres-inclusive/

    Et en plus concis :

    https://unodieuxconnard.com/2021/02/17/une-tres-courte-aventure-de-batman/batmanbeginpointepoints/

    Tout le monde sait pourtant que la grammaire française est un complot whorfien fomenté par le patriarcat.

    • Ayant la vue courte, et bien loin d’avoir votre finesse, je viens de réaliser… le lien avec l’article (« Causeur ») ; grâce à vous, tout est (en) clair ; vous avez droit à une exception ; quelle chance !

  168. Malaise dans la langue française

    Ceux qui pensent que l’épidémie d’écriture inclusive et de points médians est un phénomène marginal se trompent lourdement : ce sont toujours les mêmes forces qui sont à l’œuvre pour dissoudre la France, via le communautarisme ou l’éparpillement de la langue façon puzzle, affirme notre chroniqueur — et bien d’autres avec lui.

    La très récente parution de Malaise dans la langue française, sous la direction de Sami Biasoni, me fournit l’occasion de rappeler, en évoquant les contributions très riches et variées de cet essai, que ce qui se joue en ce moment n’est pas seulement le destin de notre langue, émiettée et ridiculisée par une poignée d’activistes des trois sexes : c’est notre civilisation tout entière qui est sous la menace d’une vaporisation.

    De quoi s’agit-il ? De substituer aux anciens registres du masculin et du féminin un langage épicène, sans marqueur de genre— étant entendu que ces militants confondent le genre grammatical et l’identité sexuelle : chaque fois que vous entendez « genre », sachez qu’ils pensent « sexe » — ils en voient partout.
    Et comme le souligne Sami Biasini dès l’avant-propos, ce n’est plus un phénomène marginal : « Certains médias l’utilisent, de grandes entreprises le plébiscitent, l’université et l’école y succombent lentement. » Il faudra se rappeler, quand on demandera des comptes, que les éditions Hatier ont les premières sorti un manuel d’Histoire de CE2 en écriture inclusive.
    Ce qui facilitera sans doute l’apprentissage d’une orthographe déjà fort malmenée.

    « Le masculin l’emporte sur le féminin » : il faut être singulièrement obtus pour voir dans ce principe une « violence symbolique ». Il faut confondre masculin et mâle, féminin et femelle. Par exemple « vagin » et « con » sont mâles, selon ces crétins patentés, et « verge » et « bite » sont femelles. Vous n’en doutiez pas.
    Un peu comme Olympe de Gouges qui, mauvaise latiniste, n’a pas compris que dans « Droits de l’homme », « homme » renvoyait à « homo », l’être humain — et non à je ne sais quelle virilité qui l’effrayait sans doute, bien qu’elle ait été courtisane dans ses premières années parisiennes. D’où son pamphlet alternatif, les Droits de la femme et de la citoyenne. Les révolutionnaires y virent un beau solécisme, sans compter qu’elle instillait une fracture entre deux classes de citoyens, et ils l’envoyèrent à l’échafaud.
    Ainsi traitait-on les mauvais latinistes en 1793.

    Une grande partie des malversations linguistiques de ces militants de l’épicène (un mot épicène n’a pas de marqueur de genre : journaliste, par exemple) vient de leur méconnaissance diachronique de la langue (en linguistique, la diachronie est l’étude historique de la langue, la synchronie celle de son fonctionnement structurel immédiat). La croyance par exemple que le « e » muet féminise : rosa, la rose, disent-ils. Oui — mais templa (le pluriel du neutre templum) donne temple. Aucune flexion sexuelle dans les mots : le français a ramené à deux (masculin et féminin) des classes de mots qui en latin incluaient le neutre. Le masculin, qui est le genre non marqué, inclut le neutre — ce qui déconcerterait bien des hommes, s’ils étaient assez bêtes pour s’imaginer que le masculin est le mâle. Voir clitoris ou utérus.

    N’empêche : des médias et certains universitaires militent pour un « e » muet ajouté à la fin des noms de métiers pour les « féminiser ». J’appelle ça la finale marseillaise — puisqu’on est obligé, à l’oral, de faire sonner ce « e » muet afin de le différencier pour l’oreille de son homologue masculin : « Tu fais quoi dans la vie ? » « Je suis professeure, con ! » — à dire avec l’accent de Raimu.
    À noter que des universitaires insistent pour être désignées comme « maîtresses de conférence ». Mais ne vous avisez pas d’appeler votre avocate « maîtresse ». De pseudo-règles qui fluctuent ne sont pas des règles, mais des oukases. Maréchal, les voilà !

    Quel est l’objectif de ces réformateurs ? Comme l’explique très bien Boualem Sansal dans le même livre, « à force de masturbation mondaine, ils en vinrent à croire qu’en changeant la langue et ses déclinaisons, ils changeraient la société et la guériraient de ses maux ».
    L’objectif des réformateurs était donc politique — versant totalitarisme.

    En 1947 le philologue allemand Victor Klamperer fait paraître Lingua Tertii Imperii — par abréviation LTI —, un livre où il étudie la façon dont les nazis ont tenté de dénaturer l’allemand pour obliger à penser comme les théoriciens du Troisième Reich. Langue pauvre et totalitaire. C’est le pendant dans la réalité de la novlangue qu’au même moment, George Orwell prête à Big Brother, le dictateur de 1984.
    Nos réformateurs ne sont pas bien intentionnés : ce sont des fascistes en puissance.

    Ce sont surtout — et c’est un point essentiel — des fabricants de communautarisme. Bérénice Levet a publié dans le Figaro il y a quelques jours un très puissant article sur la façon dont les « stéréotypes de genre » nient la différence naturelle des sexes. Elle a beau jeu de prouver, dans sa contribution à l’ouvrage, que vouloir féminiser à toute force, c’est s’opposer à la vocation universaliste de la langue française. C’est dégrader les femmes en ce qu’elles sont nos égales en tâchant à toute force de les singulariser pour les « désinvisibiliser » : « Partout où était un masculin générique, nos activistes veulent voir advenir un féminin. » Et Beauvoir ou Colette, elles étaient auteures, peut-être ?
    Pas même autrices. Elles étaient romancières, femmes de Lettres, grands écrivains (et non écrivaines), auteurs majeurs de la littérature française. Ma foi, ça leur suffisait.

    Heureusement que certaines refusent encore d’être des « autrices » ou des « auteures », comme le rappelait tout récemment le Figaro… Comme l’a très bien dit D’Ormesson à Marguerite Yourcenar en la recevant à l’Académie française : « Ce n’est pas parce que vous êtes une femme que vous êtes ici aujourd’hui : c’est parce que vous êtes un grand écrivain. »

    Jean Szlamowicz (je rendrai compte très prochainement de son remarquable essai, Les Moutons de la pensée, sur les « nouveaux conformismes idéologiques ») a étudié en 2018 les relations du sexe et de la langue, et les « stratégies militantes de la bien-pensance ». Il insiste ici sur la confusion entre la règle (grammaticale) et le pouvoir qui lui serait symboliquement attaché. Le masculin l’emporte ? Ne sentez-vous pas dans ce verbe toute la violence symbolique issue du rapt des Sabines par les Romains ? La langue serait le dernier bastion des masculinistes », note-t-il, expliquant comment les ayatollahs du Verbe nouveau ont greffé une flexion morale sur des règles grammaticale. « C’est une forme de complotisme, analyse-t-il, corrélée à la croyance en une langue qui aurait été « construite » par des hommes pour dominer les femmes ».
    Et c’est effectivement de l’ordre de la foi — à quoi on ne peut opposer d’argument rationnel :
    « Les inclusivistes voient dans la langue un sac de mots qui seraient attachés au sexe des personnes de manière positive ou négative. Cette vision n’est pas seulement naïve, elle relève véritablement du mysticisme en affectant les mots d’une valeur sacrée, talismaniques, que des prêtres de la néolinguistique seraient seuls capables de manipuler pour conjurer les injustices. »

    Cette croyance s’appuie sur la foi en la performativité de la langue.

    Performative, la parole de Dieu lorsqu’il dit « Que la lumière soit » — et la lumière fut. Performative, la parole du maire (ou de la mairesse, le mot existe en français, mais certainement pas « la maire ») lorsqu’il vous déclare unis par les liens du mariage. Mais c’est tout : j’explique dans mon dernier livre que La Fontaine s’est amusé avec la performativité en l’appliquant au discours du Renard dans la fable — qui reçoit en échange de son propos le fromage convoité.
    Mais croire que parler d’« auteure » donne du talent à des écrivaillonnes du troisième rayon, ou à des universitaires à la ramasse… C’est de la pensée magique, note fort justement François Rastier, que de croire que le mot est la chose. Platon s’en moquait déjà dans le Cratyle au Ve siècle av. JC.

    Nombre d’universitaires médiocres, dans les années 1990, incapables de se faire un nom en Lettres ou en Philosophie, se firent embaucher dans les IUFM que Jospin venait de créer : le pédagogisme s’est ainsi appuyé, originellement et depuis cette date, sur des sous-penseurs, des ratés de leur discipline d’origine, trop heureux d’enfourcher le canasson bancal de la didactique. Il en est de même avec l’inclusivisme : à quoi pouvait prétendre une femme comme Eliane Viennot, en dehors de son champ de recherches originel (le XVIe siècle en littérature) si elle ne s’était pas auto-proclamée papesse de l’écriture inclusive depuis les hauteurs indépassables de l’université de Saint-Etienne ? Honte aux universitaires qui ont qualifié pour le grade de professeur une telle dispensatrice d’ignorance. Mais après tout, Sandrine « Barbecue » Rousseau est bien vice-présidente de la fac de Lille…
    Il y a quelque chose de pourri dans l’université.

    Cette division de la France en sexes antagonistes n’est qu’un incident de plus dans sa fragmentation en « communautés » antagonistes, comme le souligne à fil d’articles l’Observatoire du décolonialisme. Le pseudo-féminisme des Chiennes de garde joue sur l’intersectionnalité des luttes : j’aimerais être sûr que les papesses de l’écriture inclusive s’opposent par ailleurs à l’excision et au port du voile, qui sont des dégradations des femmes bien plus graves que d’accorder un adjectif au masculin lorsqu’il détermine deux noms de genres différents.

    Jean-Paul Brighelli

    Sami Biasini et alii, Malaise dans la langue française, Cerf, 258p, 20€
    https://www.amazon.fr/Malaise-dans-langue-fran%C3%A7aise-d%C3%A9construction/dp/2204145467/ref=sr_1_1?crid=25QN0JZ1MOKFA&keywords=malaise+dans+la+langue+fran%C3%A7aise&qid=1664089415&sprefix=Malaise+dans+la+langue+fran%C3%A7aise%2Caps%2C329&sr=8-1

    Jean Szlamowicz, Les Moutons de la pensée, Nouveaux conformismes idéologiques, Le Cerf, 220 p., 20€
    https://www.amazon.fr/moutons-pens%C3%A9e-Nouveaux-conformismes-id%C3%A9ologiques/dp/2204147753/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&crid=3CP9VX3SP47QR&keywords=Jean+Szlamowicz%2C+Les+Moutons+de+la+pens%C3%A9e&qid=1664200255&sprefix=jean+szlamowicz%2C+les+moutons+de+la+pens%C3%A9e%2Caps%2C388&sr=8-1

    Jean Szlamowicz, Le Sexe et la langue, Intervalles, 2018, 144p., 14€
    https://www.amazon.fr/sexe-langue-f%C3%A9minisation-strat%C3%A9gies-Arch%C3%A9ologie/dp/2369560711/ref=sr_1_2?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&crid=3CP9VX3SP47QR&keywords=Jean+Szlamowicz%2C+Les+Moutons+de+la+pens%C3%A9e&qid=1664200273&sprefix=jean+szlamowicz%2C+les+moutons+de+la+pens%C3%A9e%2Caps%2C388&sr=8-2

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Lingua_Tertii_Imperii

    https://www.lefigaro.fr/vox/societe/berenice-levet-stereotypes-de-genre-la-negation-de-la-difference-naturelle-des-sexes-20220913

    https://www.lefigaro.fr/langue-francaise/actu-des-mots/ces-femmes-de-lettres-qui-refusent-d-etre-des-autrices-ou-des-auteures-20220925

    https://decolonialisme.fr/

  169. « des données factuelles et objectives » / «  il doit bien y avoir sur ce site un prof documentaliste qui peut patiemment vous expliquer comment on peut malgré tout établir des critères pour déterminer dans quelle mesure une information peut être fiable ou non »

    Et c’est factuel et objectif cette épistémologie tarte à la crème ? Les grands thuriféraires de l’esprit critique ferait bien de l’appliquer à l’esprit critique lui-même.

    Mais faut pas être paresseux, certes.

    • Je vous attendais.

      PERSONNE ici ne comprend que dalle à vos verbigérations sur l’épistémologie métanoïaque – sauf peut-être Dugong, qui pour l’instant n’y a pas autrement réagi qu’à sa façon habituelle : en balançant des vannes. Je jure devant Sa Très Divine Gidouille Pataphysique que j’ai essayé d’y entraver quelque chose. J’ai sauvegardé la longue tartine que vous avez rédigée sur le « méta » et l’ai relue plusieurs fois. C’est sûrement un truc de très haute volée intellectuelle du niveau de ce que Bateson appelle le « quatrième apprentissage » mais c’est beaucoup trop fort pour moi. Navré, vraiment. Je sais que Flo et WTH sont ravies quand vous venez la ramener sur ce sujet parce que j’avoue à chaque fois ma totale incompréhension, mais je pense que vous devez avoir bien conscience qu’elles n’y comprennent rien elles non plus.

      Rien à voir avec la paresse, juste la limitation intellectuelle. Vous pouvez tout à fait en conclure que je suis un crétin, je peux vivre avec ça.

      • Parce que l’horizon est dégagé des complonimbus.e.s menaçants, j’ai décidé d’être un peu sérieux, ce matin.

        N’allez pas croire qu’il s’agit d’une conversion définitive…

      • (« Je pense que vous devez avoir bien conscience qu’elles n’y comprennent rien elles non plus »

        Oui.)

      • « Rien à voir avec la paresse, juste la limitation intellectuelle. »

        Voilà votre différence avec Zorglub. Je peux croire à la sincérité de votre proclamation de naïveté. 🙂

        Mais bref : appliquez l’esprit critique à l’« esprit critique » lui-même, demandez-vous si la neutralité est bien « neutre », doutez du doute, raisonnez sur la raison, etc. Ça sent moins son bon élève.

  170. L’humilité intellectuelle est inversement corrélée à l’humilité du langage, qu’on se le dise.

  171. Mendax:
    « Tout le monde sait pourtant que la grammaire française est un complot whorfien fomenté par le patriarcat »
    L’hypothèse n’est pas seulement amusante, elle mérite d’être considérée.
    Dans le français d’aujourd’hui vous avez certainement relevé, comme moi, la disparition progressive des substantifs « quadragénaire/quinquagénaire/sexagénaire » au profit de « quarantenaire/cinquantenaire/soixantenaire », termes à l’origine dévolus à la durée de « location » (!) des tombes autres que la fosse commune dans les cimetières. Eh bien si Whorf est dans le vrai, dire « cinquantenaire » au lieu de « quinquagénaire » doit signifier qu’à cet âge on se voit plus près du tombeau qu’il n’y paraît !
    Blague à part : toutes les polémiques liées à l’écriture inclusive sont inutiles et stériles. On sait depuis toujours que dans les langues, c’est l’usage qui domine tout, qui décide de tout. On peut s’en lamenter ou s’en réjouir, mais ça ne change rien.
    « Malgré que » est fautif, mais l’usage l’a imposé.
    « Après que + subjonctif » est fautif, mais l’usage l’a imposé.
    Les médecins évoquent « la » covid, mais l’usage à imposé « le » covid.
    Pour ce qui est du langage inclusif, l’usage fera le tri entre ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas. Par exemple, « autrice » me paraît acceptable, sur le modèle « rectrice/directrice/lectrice ». « Auteure » me paraîtrait le résultat d’une générativité beaucoup plus aléatoire. Mais de fait, je n’ai pas vraiment mon mot à dire, mon opinion sera submergée par l’usage qui est « une force qui va » et qui imposera (ou pas) une évolution.
    Dernier exemple qui n’a rien à voir avec le langage inclusif. Il y a 40 ans, un commentateur sportif devait dire : « Le match semblait perdu, mais c’était compter SANS le talent de Platini (voire « mais c’était SANS compter le talent de Platini »). Aujourd’hui, on ne compte plus « avec » ou « sans », on compte « sur ». Et notre commentateur sportif dirait sans doute aujourd’hui : »Il aurait fallu boycotter la Coupe du Monde au Qatar, mais c’était sans compter SUR la bêtise, l’égoïsme et la pusillanimité des footballeurs professionnels. »
    L’usage a imposé « compter sur » et provoqué la mort lente de « compter avec/sans ». Mort subite ou mort lente, de toutes les façons ça se termine au cimetière dans un cinquantenaire, que l’on soit quinquagénaire ou pas, n’est-ce pas?

  172. La folie, ne disait pas Einstein, c’est faire du Vaugelas en se croyant à la pointe de la modernité !

    • Les blaireaux de l’idéologie normativiste : « la loi est bonne parce qu’elle est la loi, inutile d’en discuter ».

      Un grand esprit : « l’usage est bon parce qu’il est l’usage, polémique stérile ».

      Les marxistes de pacotille sont souvent plus conservateurs qu’ils ne le pensent !

      • – Ne seriez-vous pas en train de commettre la regrettable erreur conceptuelle consistant à confondre « conservatisme » et « orthodoxie »?
        – dans l’analyse des langues, la notion de « bon » ou « mauvais » usage n’a strictement aucun sens. Comme je l’ai dit plus haut, on peut le déplorer ou s’en réjouir (ou, d’ailleurs, s’en foutre royalement), mais les langues évoluent, changent sous l’effet de multiples facteurs. Il ne vous aura pas échappé que vous ne parlez pas tout à fait le même français que Montaigne, et que vous ne l’écrivez pas avec la même orthographe que Voltaire (allez voir leurs manuscrits ou les textes originaux, c’est très instructif). Que s’est-il passé pour que de tels écarts – parfois importants, touchant la syntaxe et pas seulement le lexique – soient possibles ? Poser la question c’est y répondre : le temps, la démographie, le niveau d’instruction, la sociologie ont modifié l’usage que la population francophone faisait de sa langue.
        Dans deux ou quatre siècles, soyez assuré (,ou assurée) que les francophones de 2220 ou 2420 ne parleront pas le même français que vous.

        • En politologie, la notion de « bon » ou « mauvais » vote n’a strictement aucun sens. Vous votez à l’escalier pour autant ?

          • Allez savoir pourquoi les tenants de l’écriture inclusive disent assez peu « qu’ils soillent » – conjugaison qui fait pourtant partie d’un certain usage. Mais il est vrai qu’il y a l’usage bourgeois et l’usage prolo, reste à savoir ce qu’on enseigne.

        • Au rythme où vont les choses, en 2220, parlera-t-on encore français quelque part ? Le globish n’aura-t-il pas triomphé ?
          Bonjour, Josip !

          • Rhôôôô, il ne faut pas parler comme ça, vous me faites penser à un irréductible Gaulois qui… Non, rien.

          • Bien le bonjour M’sieur Brighelli.
            Comme vous le voyez, dès qu’il est question de langue/langues/langage (et par ailleurs évidemment de l’avenir de la gauche en Europe), je rapplique ventre à terre mettre mon grain de sel pour épicer le ragoût.
            Le globish n’est pas une langue. C’est un sabir ou un volapuk simplifié qui fait office de pis aller pour touristes mondialisés. Si il reste circonscrit à cette fonction il est loin d’être inutile.
            La disparition de la langue française? Je n’y crois pas une seconde. Pas plus que vous, j’en suis sûr.

  173. « Tout le monde sait pourtant que la grammaire française est un complot whorfien fomenté par le patriarcat »

    Un complot pour rendre impossible une langue commune avec les genrées ?

  174. Paglapouf
    28 septembre 2022 At 12h23
     » reste à savoir ce qu’on enseigne »
    C’est en effet la grande question.
    Pour que l’ascenseur social ait encore quelque chance de fonctionner, il est impératif d’enseigner la langue normée, ce que vous nommez sans doute « l’usage bourgeois ».
    Mais vous ne pouvez pas ne pas constater que l’usage bourgeois évolue lui aussi, sans que vous y puissiez quoi que ce soit.
    Vous avez comme moi entendu « Après que + subjonctif  » sortir de la bouche de normaliens ou énarques ou les deux, n’est-ce pas ?
    Vous avez comme moi entendu la confusion « compter avec/sans » vs « compter sur  » sortir de la bouche de normaliens ou énarques ou les deux, n’est-ce pas ?
    Normaliens, énarques, pas vraiment des prolos de base, me semble-t-il…
    Il va bien falloir vous y faire : vous avez l’air parfaitement éduqué(e), on vous a visiblement enseigné le français « usage bourgeois », mais vous ne parlez pas le même français « usage bourgeois » que celui de Montaigne ou de Voltaire.

    • Mentalité de Procuste : l’usage PEUT évoluer, donc l’usage DOIT évoluer. Je choisis mes usages en essayant de ne pas être moutonnier, moi.

      • Vous pourriez certes dire en pastichant Cyrano de Bergerac :
        « Moi c’est linguistiquement que j’ai mes élégances. »
        Le résultat est alors ce qu’on appelle un idiolecte (non, ça n’est pas une insulte, ça s’appelle vraiment comme ça).
        Mais on aborde là un de mes sujets favoris : à quelles conditions la communication (la compréhension mutuelle) est-elle possible ? Elle n’est possible que si les locuteurs sont capables d’ajuster leurs idiolectes respectifs pour qu’ils soient compréhensibles de leurs interlocuteurs. Sans cet effort d’adaptation à l’autre, chacun reste dans sa tour d’Ivoire linguistique. Je pourrais vous citer des centaines d’exemples pour illustrer ce phénomène.
        Si vous poussez à l’extrême votre volonté de « choisir vos usages et de ne pas être moutonnier », vous vous exposez au risque d’être dans l’incapacité de communiquer avec vos semblables. Peut-être est-ce d’ailleurs ce que vous souhaitez in petto, mais ça serait bien dommage.

        • C’est l’un des thèmes récurrents de Proust.

          (abcmaths, je vous tends là une énorme perche, le nom de Proust doit avoir un potentiel assez élevé de contrepétarades.)

        • Il ne me semble pas que je vous mécomprends quand vous mettez du point-euh-point-esse. Vous passez, juste, pour un con.

          • Et il ne me semble être mécompris quand je dis « les voyageurs du train » au lieu de « les voyageur.euses du train ».

          • Votre « vous » ne peut-être que générique, car je n’emploie pas cet artifice typo-orthographique. J’en emploie d’autres, mais la plupart du temps j’utilise le mot au masculin ET le même mot au féminin, dans la foulée. Voir par exemple plus haut dans mon message de 12:11 : « soyez assuré (ou assurée) »
            Mais surtout vous ne semblez pas vouloir comprendre ce que je dis (ajustons nos idiolectes!) : mes habitudes typo-orthographiques, tout comme les vôtres, n’ont aucun poids sur l’usage qui se fixera, ou pas, dans les cinquante ans à venir (il faut bien ça) quant au langage exclusif. Aucun poids. Si raz-de-marée il doit y avoir, vous ne l’arrêterez pas avec vos bras tendus et vos mains. Ni vous ni moi. Et si le raz-de-marée ne se produit pas, vous n’y aurez été pour rien, et moi non plus.

          • Si raz-de-marée pro Le Pen il doit y avoir, vous ne l’arrêterez pas avec votre petit bulletin Roussel. Ni vous ni moi. Et si le raz-de-marée ne se produit pas, vous n’y aurez été pour rien, et moi non plus.

            Donc on arrête de voter ou de causer politique ? VOUS N’Y POUVEZ RIEN ! Le vote n’a aucun rapport avec les votants, c’est bien connu.

  175. Grâce soit rendue à Josip, le niveau des échanges sur BdA s’est nettement redressé aujourd’hui.
    Je n’ose même plus contrepéter.
    Je ne suis cependant pas d’accord avec tout ce qu’il dit :
    En particulier, lorsqu’il affirme:
    « On sait depuis toujours que dans les langues, c’est l’usage qui domine tout, qui décide de tout…
    « Malgré que » est fautif, mais l’usage l’a imposé.

    Imposé dans votre entourage peut-être, mais pas dans le mien.
    Non.

    • « Malgré que » n’a pas cours dans mon entourage non plus. Vous et moi avons eu la chance d’être éduqués dans un contexte français normé, français « usage bourgeois », et nous avons nous-mêmes tenu à éduquer nos enfants dans le même contexte, car nous savions que hors la maîtrise de cette langue normée, nos enfants n’auraient pas eu accès à l’ascenseur social ( qui est en outre si souvent en panne).
      Mais : vous ne pouvez pas faire abstraction des évolutions/changements qui affectent notre langue commune, en dehors de nous. Dans la population francophone d’aujourd’hui, il semble bien que « malgré que » soit jugé recevable et « énonçable » par une majorité (ne me demandez pas à quel pourcentage, je suis bien incapable de vous le dire). C’est en cela qu’il me semble s’être imposé.

      • L’ascenseur social est en chute libre. Tout le monde pourrait y voir ascenseur, patrons et ouvriers y tomber dans un bel ensemble.

        La gravitation est un phénomène très égalitaire.

  176. abcmaths
    28 septembre 2022 At 12h51
    « Grâce soit rendue à Josip, le niveau des échanges sur BdA s’est nettement redressé aujourd’hui.
    Je n’ose même plus contrepéter. »

    Bien aimable de votre part, abcmaths.
    Mais par pitié, persistez à contrepéter tout votre saoul, il y a sur ce blog des amateurs éclairés…

  177. Et bien voilà ; les choses ont repris ont leur cours : le bon ton, les bonnes manières, la bonne langue ; d’ailleurs Josip est salué et remercié : normal, il faisait partie de ceux en capacité d’élever le débat.

    Nul autre qu’un « agrégé » en mode EN (normalien étant un plus) n’est accepté sur ce blog ; l’entre soi est exigé, celui de l’ancien régime, au tournant des Lumières, s’entend, bien sûr ;

    un monde de petits aristocrates, qui tentent de surnager – et on ne peut qu’applaudir à leurs (vains) efforts – à des années (lumière) du pouvoir, puisque celui-ci n’est maintenant occupé , entièrement dominé même, que par ceux qui ne savent rien et ne savent même plus l’exprimer…
    …et pourtant, pour certains, passés par le « moule » de ceux qui l’enseignent, ce haut-de-gamme !

    Je n’étais pas de deux mois sur ce blog que son aimable hôte s’était empressé, pour mon grand plaisir, il est vrai, et je l’en remercie encore, de m’envoyer quelques uns de ses cours de « Litt » : le pédagogue ne quitte jamais son habit, et se fait toujours un devoir de distribuer la manne au petit peuple.

    Le monde n’est fait que de petits cercles *, tous imbus de leur importance, et malheureusement, chaque jour en apporte la confirmation absolue, et de manière de plus en plus tragique, terrifiante ; le cercle, ici, n’est pas destiné au commun des mortels.

    Toutes mes excuses pour cet ensemble de platitudes, et, comme le disait ifdh – quelque chose comme ça – : « ferme là ! »
    Une triste constatation cependant : le monde de l’EN est en effet descendu bien bas, ces temps derniers, pour qu’aucun nouveau museau enseignant ne pointe ici son nez ; ainsi va notre monde.

    * ce mot n’est évidemment pas un clin d’oeil à Dugong, spécialiste en la matière ; et dernière remarque, à propos des maths : il est maintenant d’usage, dans certaines écoles, inutile de préciser où, de remplacer le terme « théorème de Pythagore » par « relation longueur-largeur pour les triangles à angle droit ».

    • …. remplacer le « théorème de Pythagore  » par « relation longueur-largeur pour les triangles à angle droit ».
      Ciel ! Vous êtes sûre ?Je n’avais pas imaginé qu’on en soit arrivé là !
      Où ça ?
      Dieu merci, Thalès est toujours à faire !
      Oui…

    • Bonjour WTH !
      Votre message et l’approche que vous y adoptez me semblent sur-marqués par l’influence de Bourdieu – ou du moins ce que j’ai compris de Bourdieu, notamment lorsqu’il évoque le capital socio-culturel comme un des marqueurs de ce qu’il appelle « la distinction ».
      Vous pensez bien qu’a priori ça n’est pas pour me déplaire, moi qui suis nettement plus proche de Bourdieu que de Maurras ou…Giorgia Meloni.
      Pour moi, être de Gauche n’a de sens que si la Gauche – c’est son devoir historique – unit/unifie autour des mêmes valeurs et des mêmes luttes toutes les couches de la société, les intellectuels comme les manuels, les linguistes comme les plombiers-zingueurs, les philosophes comme les terrassiers, les documentalistes comme les maraîchers. La lutte des classes oppose – je caricature un peu et je simplifie beaucoup – les nantis aux déshérités. Elle n’a pas vocation à opposer ceux qui ont eu la chance de bénéficier d’un capital socio-culturel élevé à ceux qui n’ont pas eu cette chance.
      C’est pour cette raison – entre autres – que la démarche intellectuelle de F. Ruffin m’intéresse au plus haut point. Il s’inscrit dans ce que j’appelle plus haut « le devoir historique de la Gauche ». Devoir historique rangé aux oubliettes par le PS depuis au moins trois décennies.

    • Un théorème est l’objet d’une vision malgré que les ceusses qui ne voillent pas ça la ramènent, c’est pas corrèque.

      Si j’te cause de Pythagore et que tu ne percutes pas la longueur, la largeur, la profondeur et l’angle droit, j’te tiens pour inenseignable.

  178. La presse : les fuites de méthane devraient durer « au moins une semaine »

    C’est curieux, les journaleux ne disent pas CH4 alors qu’ils n’hésitent pas à nous fourguer du CO2.

    C’est Poutine qui a fait le coup.

      • On peut croire ce qu’on veut puisque dans ce cas on ne sait vraiment pas grand-chose.

        Mais je vois mal pourquoi la Russie ferait ça. Si encore on avait retrouvé un exemplaire dédicacé de Mein Kampf enveloppé dans un drapeau ukrainien, on verrait où ils veulent en venir.

        Cela dit, leur « stratégie » est tellement absurde depuis sept mois… Alors pourquoi pas?

        Mais j’aurais plutôt tendance à croire que c’est un coup des américains. La Russie vient de convoquer une réunion du conseil de sécurité de l’ONU. Avec tout ce temps passé à mentir comme des arracheurs de dents, ce serait vraiment comique que pour une fois, ce ne soit pas les russes!

  179. Josip, après avoir mal resucé Vaugelas, j’attends de vous voir écrire « qu’ils soillent » : c’est l’usage !

    • Non. L’usage se définit à partir du nombre d’occurrences. Aujourd’hui les occurrences de « le » covid sont très largement plus nombreuses que les occurrences de « la » covid. L’usage a donc, selon moi, imposé « le » covid.
      Vous n’allez tout de même prétendre que les occurrences de « qu’ils soillent » sont les plus fréquentes, supérieures en nombre ?
      PS : il se peut que j’aie « mal resucé Vaugelas », pourquoi pas. En ce cas, pourriez-vous bien le resucer à notre intention, s’il vous plaît ?

      • 1) Je ne suis pas certain qu’il y ait beaucoup plus de pointeuxpointesses du quotidien que de soyeux. Généralement, l’usage, on l’indice, selon l’époque, le lieu, le contexte, le milieu, l’âge, les contraintes diverses…

        2) Bah… usage vs bon usage, ce n’est pas très nouveau. C’est Vaugelas contre Wilmet si l’on veut.

  180. La presse : « Le gestionnaire du réseau électrique, RTE, va rendre à ses clients un milliard d’euros, du fait de recettes exceptionnelles »

    En petites coupures (de jus) ?

  181. Lutte des classes (suite)

    Entre Le Pen et Macron, quel est le candidat des classes populaires ? Le reste n’est que du vent pour bourgeois apeurés.

    • Macron est assurément le candida albicans des classes populaires. Ces dernières s’en foutent puisque l’antifongique est remboursé par la sécu.

    • Macron n’est certainement pas le candidat des classes populaires.
      Mais Le Pen non plus ! En avançant masquée, elle se fait passer pour, et ça ne marche pas trop mal.
      D’où les efforts d’un Ruffin pour essayer de remettre les pendules à l’heure…

      • Si j’serais * prolo, j’me méfierais du Ruffin. Un ancien journaleux, tu penses !

        * l’usage, mon cul…

        • Croyez-vous vraiment qu’il y a une majorité de francophones pour dire « si je serais » à la place de « si j’étais »?
          C’est la fréquence (le nombre d’occurrences majoritaires) qui finit par déterminer l’usage, je ne cesse de le dire.

      • Je m’étonne que ce genre de théorie du complot marche encore. Mais bon, hein, quand on veut croire – comme dirait l’autre (oui Zorglub, c’est toi l’abruti dont je parle).

        • Le Pen avançant masqué pour transformer la France en grande fascisterie c’est aussi crédible que Montebourg en bolchevik. Mais bon, preuve qu’il y a encore des nigauds pour y croire – et avoir peur.

  182. D’ailleurs, si c’était l’usage qui dominait tout, qui décidait de tout, la langue serait bien plus féminisée,
    les femmes étant beaucoup plus bavardes que les hommes.
    Qui oserait nier qu’ elles ont, pour la plupart, la langue bien pendue pour leur type ?
    Oui…

  183. Où est l’intérêt des classes populaires ? Chez Macron ou chez Le Pen ? Chez Le Pen ou chez Macron ? Le problème est là. Le reste, c’est littérature pour bourgeois qui ne s’assume pas.

    • Pourquoi les prolos votent-ils très majoritairement pour Le Pen ? Parce qu’ils savent bien où est leur intérêt ! Et parce qu’ils n’ont pas les pudeurs de la moraline bourgeoise du grand méchant loup – ce en quoi ils sont plus informés que les bourgeois qui se font des films.

      • « Moraline bourgeoise »…bon sang, mais bien sûr! Fregoli is back !
        « Les prolos votent Le Pen parce qu’ils savent bien où est leur intérêt »: dire cela est au moins très imprudent. Modalisez, nuancez : « parce qu’ils croient naïvement que c’est leur intérêt, parce que Le Pen le leur a dit. »

        Avant la bataille d’Austerlitz proprement dite, les Russes et les Autrichiens ont occupé la position haute du plateau de Pratzen parce que toute l’histoire militaire leur disait que leur intérêt était d’occuper cette hauteur.
        Ils ne savaient pas que Bonaparte leur tendait un piège génial par sa simplicité. Le Pen n’a pas le quart du dixième de l’intelligence tactique de Bonaparte, mais le raisonnement est du même ordre. Le Pen piège les prolos à son unique profit.
        Sauf erreur de ma part nous avons déjà eu cette discussion il y a plusieurs mois. Avez-vous envie de remettre le couvert ? Pas moi, car nous nous sommes tout dit sur ce point.

        • Nous y voilà ! Le paternalisme bourgeois, enfin !

          Oui, j’avoue, j’ai la faiblesse de penser qu’un prolo votant Le Pen sait mieux où est son intérêt que Josip Gavrilovic, le pontifieur du blog qui n’a jamais rencontré un prolo votant Le Pen… Mais bon, hein, je peux me tromper. Et si ça permet aux bourgeois de lustrer leur petit capital moral tout en ne menaçant pas l’ordre établi… les prolos peuvent bien servir de marche-pied ! On sait qui sont les marxistes !

          • Fregoli : « Mais bon, hein, je peux me tromper. »
            Vous tromper? Vous?
            C’est rigoureusement im-po-ssible.

          • Euh oui… quand on n’a plus rien à faire valoir, on fait de la petite morale. Ouin-ouin-ouin, j’ai plus d’argument, mais il est va-ni-teux !

            (Car c’est moi qui suis humble, moi je sais où l’intérêt des autres mieux que les autres eux-mêmes. Vous qui refusez le paternalisme, c’est vous les immodestes !)

          • Merveilleuse illustration de ce que j’expliquais sur l’humilité langagière et l’humilité intellectuelle !

        • « Avez-vous envie de remettre le couvert ? »

          Votre façon de parler des électeurs du RN sans jamais en avoir rencontré un me fait rire. Donc pourquoi pas, moi j’aime rire !

  184. Ce n’est pas parce que l’usage domine – mon œil ! – qu’il est interdit de réfléchir à l’usage et au bon usage… Des fois que l’usage ait quelques menus rapports avec les usagers.

    • Tous les débats sur le meilleur candidat sont vains ! À la fin c’est le vote de la majorité qui compte…

      Et c’est ça qu’on appelle réhausser le niveau du blog !

      • Fregoli, vous retombez dans vos travers : vous travestissez – sans honte – les propos de vos interlocuteurs et vous leur prêtez des paroles qu’ils n’ont jamais prononcées ( le syndrome des dames patronesses de Samuel Johnson, si vous avez un peu de mémoire).
        Dans ces conditions je ne vois pas l’intérêt de continuer.

        • Bien. Alors, permettez quand même deux questions.

          1) Diriez-vous que « tous les débats sur l’écriture inclusive sont vains, à la fin c’est l’usage qui décide » correspond à votre propos?

          2) Si oui, quelle différence (substantielle – vous me pardonnerez cet aristotélismo-cartésianisme, on n’est plus à ça près) faites-vous entre :
          – « tous les débats sur l’écriture inclusive sont vains, à la fin c’est l’usage qui décide » ;
          et
          – « tous les débats sur la politique sont vains, à la fin c’est le vote majoritaire qui décide » ?

          • Comparaison est rarement raison.
            C’est à partir de comparaisons foireuses qu’on bâtit les sophismes.
            C’est typiquement le cas ici.

          • C’est un peu court, maître Gavrilovic.

            Je suis tout à fait près à admettre que la comparaison ne vaut pas ici. Il faut simplement me dire : pourquoi ?

  185. Dugong assume bien sa part de boomer. Certains feraient bien d’assumer qu’ils sont des marxistes de pacotille !

  186. Ce n’est pas comme si l’usage était quelque peu le fait des usagers, hein… il leur est complètement extérieur – raison pour laquelle il est interdit de réfléchir dessus !

    • Bégaudeau – que j’aime beaucoup, sauf pour sa daube intramurale – dirait qu’il y a là une manifestation typiquement bourgeoise : ne vous révoltez pas contre l’ordre établi, vous n’y pouvez rien, il est extérieur à vous !

  187. « ne vous révoltez pas contre l’ordre établi, vous n’y pouvez rien, il est extérieur à vous ! »
    Contresens absolu.
    En linguistique, l’ordre établi c’est la grammaire normative.
    Il arrive justement que cet ordre établi-là soit contesté par….l’usage.
    Je m’arrête là pour ce soir.

    • « En linguistique, l’ordre établi c’est la grammaire normative. »

      Mais bien sûr ! L’ordre établi, ce n’est pas l’usage, c’est même tout l’inverse ! Bien sûr, bien sûr !

      Ça aussi, c’est une jolie propension bourgeoise, se figurer des ennemis imaginaires pour mieux sentir le petit frisson de la rebellitude !

  188. Josip sait mieux où est l’intérêt des prolos que les prolos eux-mêmes… ce en quoi il est parfaitement raccord avec Macron ! Mais c’est eux le camp de l’humilité intellectuelle, bien sûr, bien sûr !

    Zorglub est un tocard, mais vous valez quand même mieux que cela Jojo…

  189. Bis:
    Fregoli, vous retombez dans vos travers : vous travestissez – sans honte – les propos de vos interlocuteurs et vous leur prêtez des paroles qu’ils n’ont jamais prononcées ( le syndrome des dames patronesses de Samuel Johnson, si vous avez un peu de mémoire).
    Dans ces conditions je ne vois pas l’intérêt de continuer.

      • Définition du verbe « pontifier » dans l’idiolecte fregolien:
        « Pontifie, quiconque met à jour mes sophismes. »

        • 1) Vous savez, les accusations, c’est bien beau, mais tant qu’on ne les démontre pas… (Pour Mendax, point 1 de ma tartine sur le méta si j’ai bonne mémoire : point de performativité en la matière, dire à quelqu’un « tu es un sophiste/tu mens/j’ai raison » n’a jamais été un argument de grand poids).

          2) Quand vous venez nous dire que vous connaissez mieux les intérêts des prolos que les prolos eux-mêmes – paternalisme qui est déjà délirant d’hybris à lui tout seul –, alors que vous prétendez les défendre et que vous ne les avez même jamais rencontrés, ce me semble assez modeste de vous trouver pontifiant, oui.

          • J’ai compris que selon vous, démonter les vices de raisonnement de l’adversaire n’est pas probant. Je n’ai pas compris pourquoi. Pas la peine de me réexpliquer, je pense que c’est vain.

            En revanche, vous pouvez essayer de me renseigner à ce propos : Qu’est-ce qu’un argument de poids?

            Parce que je vous avoue que dans la discussion qui vous oppose à Josip (et pour laquelle je n’ai au demeurant qu’un intérêt limité), je ne vous trouve pas spécialement convaincant.

          • « J’ai compris que selon vous, démonter les vices de raisonnement de l’adversaire n’est pas probant. »

            Bah vous avez mal compris. 😅

            Les démontrer nullement. Mais affirmer qu’il y a paralogisme, ce n’est pas montrer qu’il y a paralogisme.

            « Qu’est-ce qu’un argument de poids? »

            Disons que (selon le sens que j’ai utilisé plus haut, qui est assez ironique) c’est un argument qui n’en est pas parce qu’il ne démontre rien.

            « 1 + 1 = 2. — C’est faux. » : vous affirmez que c’est faux mais vous ne l’avez pas démontré (et pour cause…).

            Mais comme j’ai l’humilité de ne pas prétendre pouvoir affirmer d’autorité « ceci est un argument, cela n’en est pas » (quand ça concerne les autres), je maintiens « argument ».

            Voyez, c’est un peu la même chose que les gens qui mettent « démonstration » (entre guillemets) quand ils parlent de la prose de l’autre pour montrer qu’ils sont en désaccord ou qu’ils la jugent faible – c’est de la mesquinerie rhétorique qui n’apporte rien. Autre exemple : les abrutis qui disent tel truc n’est pas une opinion mais un délit… ce qu’il faut de prétention intellectuelle (inconsciente en plus !) pour prétendre délimiter le domaine de l’opinion aux opinions qu’on juge soi-même acceptable.

            « Parce que je vous avoue que dans la discussion qui vous oppose à Josip, je ne vous trouve pas spécialement convaincant. »

            Vous savez, l’une des choses qui peuvent me rendre le plus malheureux, c’est quand je convaincs une personne (si, si, ça arrive). Car alors elle ne m’est plus d’aucune utilité : à quoi bon discuter ? Certains rêvent d’un monde où les gens penseraient comme eux (à bonnet blanc et blanc bonnet près) : pour moi, c’est une bonne vision de l’enfer.

  190. Bizarre, Conspiracy Watch ne s’est pas encore penché sur « Le Pen complote ! »… Un hasard, sans doute.

    • Le Pen ne complote pas. Elle spécule avec succès sur la crédulité de ses électeurs.
      En clair, elle est une professionnelle de la politique.

      • « professionnelle de la politique » : ils sont (très) nombreux, sur à peu près toute la planète.
        Ruffin a encore des progrès à faire ; mais ça vient.

      • « Elle spécule avec succès » : parce que vous sondez les âmes en plus ?

        C’est un pur procès d’intention – et en l’occurence il est foutrement mauvais. Mais bon… vous qui n’avez jamais discuté avec un électeur du RN vous êtes sans doute capable de connaître ce que leur cheffe ne connaît pas elle-même.

        • Là aussi j’ai du mal à comprendre l’argument. Moi j’ai déjà discuté avec un électeur du RN. Une électrice en l’occurrence, et très régulièrement. Ma voisine vote RN depuis quinze ans au moins. C’est une vraie prolo. Je l’apprécie bien qu’elle soit très ouvertement raciste et assez limitée intellectuellement. Elle a d’autres qualités, c’est la complexité de l’être humain. M’enfin bon, les raisons pour lesquelles elle vote pour Marine me semblent d’une débilité insondable : en gros, il faut foutre les étrangers dehors et comme ça les salaires et les retraites augmenteront. Excusez-moi, mais je ne trouve pas ça tellement convaincant. Je comprends que les prolos et les déclassés soient attirés par le discours des extrêmes (droite ou gauche) puisque les partis traditionnels les ont laissés tomber, mais je crains fort qu’ils regrettent beaucoup leur vote si un jour ces extrêmes arrivent au pouvoir.

          Après, pour ce qui est de la dérive fasciste, je crois aussi que vous faites une sérieuse erreur d’appréciation mais là mes raisons sont évidemment la complaisance du RN avec la Russie, et j’en dirais tout autant de Mélenchon et sa clique.

          • Note : pour avoir une idée un peu moins fantasmatique de ce que ferait le RN au pouvoir, il faudrait connaître ses militants et surtout, surtout ses cadres. Comme Josip n’a déjà jamais discuté avec un électeur ou un sympathisant… j’en reste au degré zéro.

            – – –

            Pour votre voisine, il y a un truc qui marche bien dans ce genre de situation, c’est la réponse (en trois partie, on ne se refait pas) : restriction / retournement / légitimité ; autrement appelé « t’en es bien sûr ? » / « tu t’es vu ? » / « et alors ? ».

            I) T’en es bien sûr ?

            En êtes-vous [vous générique] bien sûr que ce ne serait pas l’intérêt de votre voisine (à supposer que vous puissiez y accéder, voir III) de voir tous les Arabes dehors ? Et ce que vous ne confondriez pas VOTRE intérêt avec le sien, la projection que vous vous faites des intérêts de la France avec celui propre à votre voisine ? Permettez mais je ne suis pas certain que votre voisine aurait à pâtir si on foutait tous les fouteurs de merde dehors. La vision que se font les petits bourgeois de leur pays et de leurs concitoyens peut-être… mais c’est autre chose, on appelle cela la lutte des classes.

            II) Tu t’es vu ?

            Vous croyez vraiment que le vote pour les autres candidats est beaucoup plus réfléchi ? Mmmh… quand vous écoutez un peu des macronistes ou des mélenchonistes parler, ça sent tout autant son vote de classe épidermique. Alors certes, c’est plus enveloppé, mieux emballé, mais finalement c’est la même chose : un vote d’intérêt que tout un chacun a du mal à expliquer sur la longueur (et ça n’a rien de problématique).

            III) Et alors ?

            Et alors, qu’est-ce que ça peut foutre si votre voisine n’a pas pondu trois traités pour justifier son vote ? Ça le rend moins légitime ? Mais vous êtes qui pour vous faire arbitre des intérêts politiques ? Vous vous rendez compte de ce que ça suppose, métaphysiquement et moralement, de prétendre connaître l’intérêt des gens d’une part, mieux qu’eux-mêmes d’autre part, alors que vous ne les fréquentez pas ou peu d’autre part encore ? Là, on est sur un niveau de prétentions métaphysiques absolument délirants : transcendance de la morale (mentalité de curé), universalité d’icelle (mentalité de coupeur de tête) et accès expertal (mentalité de tyran) ?!? Vous vous rendez compte ? Le boulard qu’il faut pour penser tout ça… Parce que c’est la démocratie, oui, oui : si vous reconnaissez chacun souverain dans son vote, vous devez lui laisser la souveraineté de ses critères de choix. En démocratie un vote à l’escalier n’est pas moins légitime qu’un vote de politologue. Après, certes, on peut ne pas être démocrate. Et il n’a rien de mal à ça, le tout c’est de l’assumer.

            – – –

            Sur le fascisme et autres fantasmes, y a deux possibilités.

            1) Ou bien vous considérez que le programme de Le Pen est fasciste et je vous déconseille de lire celui du RPR.

            2) Ou bien vous pensez qu’elle complote, qu’elle propose une version adoucie pour faire du hard quand elle sera au pouvoir, blablabla, et dans ce cas là je vous dis : « ok, vous n’avez vraiment aucune idée de ce que pensent ces gens ». Exemple déjà donné trente fois : vous croyez vraiment qu’il y aurait une ratonnade d’État des LGBT si elle passait au pouvoir, alors que quiconque s’est déjà approché un tant soit peu de ce parti sait qu’il est bourré, bourré d’homos ? J’ai la faiblesse de penser qu’ils connaissent un peu mieux que vous leurs intérêts, et, partant, que le RN n’a rien de particulièrement menaçant contre les LGBT – si on entend par LGBT les homos, et pas l’incarnation médiatique, bourgeoise, des homos, qui effectivement pourrait un chouïa être affecté (horreur, malheur, on ne fera pas la GPA immédiatement).

            Le Pen est une caissière : incompétente mais (globalement) inoffensive. (L’inverse de Macron.)

          • I) Oui. L’extrême-droite a été au pouvoir dans d’autres pays, elle n’a guère amélioré le sort de qui que ce soit.

            II) Oui. Je suis bien d’accord que la majeure partie des gens votent de manière épidermique mais pour ma part, ma réaction épidermique c’est plutôt le dégoût : je n’ai jamais voté POUR quelqu’un. Convenez que ce n’est pas tout à fait pareil. Et pourtant je vote ; on a vu récemment ce qui se passe quand d’autres votent à votre place.

            III) Et alors : rien. Chacun vote comme il veut.

            Je ne réponds pas au 1) et au 2) subsidiaires, ma journée est encore longue.

          • (C’est à vous que j’avais fait le truc sur l’indexation de l’extrême-droite ? Genre : ED_Hitler = ED = mal ; or ED_Le-Pen = ED ; donc Le Pen = mal ?)

  191. @Fregoli
    Usage, suite:
    Essayons de raisonner sur un exemple précis.
    La règle, la grammaire normative, dit : « Après que » doit être suivi de l’indicatif.
    Or vous constatez que l’immense majorité des francophones fait suivre « Après que » du subjonctif. L’usage tel que je le définis a imposé le subjonctif.
    Donc, deux questions :
    – quelles dispositions aurait-il fallu prendre, selon vous, pour faire respecter la règle et éviter la « tyrannie de la majorité »? Et qui aurait pu les prendre?
    – maintenant que l’usage s’est imposé, quelles dispositions préconiseriez-vous, et à appliquer par qui, pour revenir à la règle et éradiquer cet usage fautif?
    Vos réponses donneront la mesure de votre crédibilité sur ce point.

    • « La règle, la grammaire normative, dit : « Après que » doit être suivi de l’indicatif. »

      Vous confondez norme et autorité institutionnelle. « Grammaire normative », c’est une expression qu’il faut indexer. Il existe autant de grammaires normatives qu’il y a, disons, de foyers de normes grammaticales. Oui, « après que + indicatif » dans GN_autorités-institutionnelles mais « après que + subjonctif » dans GN_homme-de-la-rue.

      – – –

      « quelles dispositions aurait-il fallu prendre, selon vous, pour faire respecter la règle et éviter la « tyrannie de la majorité »? Et qui aurait pu les prendre? »

      Ce qui est drôle, c’est qu’au bout de mois et de mois de discussions, vous n’avez toujours pas cerné un trait assez fondamental de ma personnalité. Voyez-vous, étant foncièrement égoïste, je me fous royalement de ce que font les autres (du moins en première approche : quand je n’ai pas d’affection particulière pour eux) tant qu’ils ne viennent pas m’emmerder. Conséquence 1 : je n’ai rien de particulier à prescrire en situation zéro. Conséquence 2 : je suis de ceux qui sont en deuxième lame, en critique, les piques-assiettes du discours.
      Dit autrement : je me fous royalement que les gens pensent de telle ou telle manière, la seule chose qui peut m’intéresser, c’est la cohérence, la conséquence dans les raisonnements – parce qu’elle seule peut m’être utile. Chacun fait bien ce qu’il veut tant qu’il assume (intellectuellement surtout).

      Donc, dans le cas qui nous occupe, « les gens » parlent bien comme ils le veulent ; je n’en ai pas grand chose à faire. Le seul truc qui peut m’intéresser, ce sont les prescripteurs dans votre genre (deuxième lame). Aux prescripteurs (par refus de prescription) disant vogue la galère, tout cela est neutre, le temps fera son tri, etc., etc., je réponds : c’est de la connerie.

      Déjà parce que ce n’est pas neutre : dans certains milieux, quand vous dites « après que + subjonctif », vous passez pour un con, oui, c’est une réalité ; et quand vous dites dans d’autres « après que + indicatif », si ça fait lever le sourcil et que vous êtes entre amis, vous pouvez toujours « élever le niveau de la récré » (Brighelli dixit) en faisant un peu de grammaire historique, en parlant virtualité et réalité des modes, etc., etc. Et surtout vous donnez une carte supplémentaire aux gens de ce milieu si d’aventure ils souhaitaient pénétrer l’autre.

      Ensuite parce que, je ne sais pas si vous l’avez remarqué mais les grands défenseurs du néolibéralisme linguistique (« parlez comme vous êtes ! ») sont toujours les bien nantis du système : « mais non mes braves, ça ne sert à rien d’apprendre ‘‘après que + indicatif’’ [n’empêche que moi je connais la règle et c’est sciemment que je choisis de ne pas appliquer] ».

      La limite à cette tendance est le degré d’affection que je porte aux gens. Et comme celui-ci n’est pas nul pour les écoliers bouseux ou banlieuzards, l’école est un cas particulier. Ma position : il faut donner toutes cartes, chacun abaissera celle qu’il veut par la suite. La carte subjonctif est donnée par la rue, à l’école de donner celle avec l’indicatif.

      (Désolé pour le style, on m’attend pour picoler !)

      • Comme prévisible, vos réponses donnent la mesure de votre crédibilité sur le point qui nous a occupé une bonne partie de l’après-midi : égale à zéro.
        Vous avez cherché à apporter la contradiction à mes dires sans aucun biscuit convaincant en poche, à coups de sophismes repérables à 100 km, pour finir dans une de ces envolées de langage masturbatoire dont vous avez le secret.
        Si votre seul objectif est de traquer les incohérences des discours d’autrui, braquez vos projecteurs sur votre miroir : vous y verrez un magnifique objet d’étude : le débat portait au départ sur la notion d’usage. Prenant appui sur ma réponse à WTH vous avez fait dériver la discussion vers Le Pen, en me faisant dire à son sujet ce que je n’ai jamais dit. Le tout a donné lieu à un salmigondis totalement décousu. Quel que soit le sujet par moi abordé, vous pensez avoir votre mot à dire?Vous inventez la notion de polémique généralisée ? Pour traquer l’incohérence, balayez donc devant votre porte.
        Vous avez cet après-midi tout de même consacré un temps considérable….à ne rien dire de solide. Chapeau l’artiste !
        Vous ne changez pas, Fregoli. Derrière le vernis (parfois brillant en apparence), en grattant un peu on trouve quelques habiletés, beaucoup de malhonnêteté auto-complaisante, et finalement une grande vacuité.
        Échanger avec vous pourrait être un plaisir. C’est hélas un pensum auquel je me suis livré aujourd’hui par pur orgueil mal placé. Vous ne méritez pas cet excès d’honneur.

        • Josip,
          L’école a le devoir de donner ces « cartes », vous le savez. Il n’a pas tort, la permissivité linguistique des pédagos qu’il nomme « défenseurs du néolibéralisme linguistique » a fait des ravages.
          Le sujet me concernait, m’en étant pris plein la figure (mérité et j’assume) je me suis permise de passer une tête, je disparais immédiatement.
          J’ai trouvé votre intervention très intéressante. (Je vous rejoins sur Ruffin).

        • Maintenant, je vous prie de m’excuser mais je ne suis pas plus effondrée que cela pour avoir lu dans les commentaires cette faute très courante « j’ai été voir » aussi vilaine et utilisée parfois par des ministres.
          Je suis revenue après vous avoir dit que je disparaissais. Tss Tss
          (spéciale dédicace au gros con)

  192. Conspiracy ?

    Si l’on peut en croire (?!) l’agence Reuters :
    « if Russia invades Ukraine, there will be no nord stream 2 » (conf. de presse de Biden, dont la diction était déjà très lente), le 07 février 22).
    Olaf Scholz, alors à ses côtés, n’aurait pas remué un cil – à ce qu’il se dit (?!).
    Et bien aujourd’hui, c’est chose faite ; et encore aucune réaction de Scholtz – à ce qu’il se dit (?!).
    On ne sait si gaz azérie et yankee, voire norvégien, seront suffisants.
    Mais que Scholtz ne désespère pas ; Macron fera tout pour venir à son secours, comme toujours ; c’est ce que l’on continue d’appeler « l’amitié Franco-allemande ».

    https://www.reuters.com/business/energy/if-russia-invades-ukraine-there-will-be-no-nord-stream-2-biden-says-2022-02-07

    • Mais il y a aussi ça :

      https://twitter.com/CovertShores/status/1538270419551145989

      La Norvège a apporté un soutien militaire substantiel à l’Ukraine. Et sans le gaz norvégien, l’Europe serait effectivement bien embêtée.

      Je suis assez perplexe. Manifestement, quelqu’un veut faire passer un message à quelqu’un d’autre. Mais tant que l’acte n’est pas revendiqué, le message n’est guère compréhensible.

          • abcmaths, je comprends l’ironie : c’est stupide de revendiquer l’attentat parce que c’est un acte de guerre et qu’il serait pris comme tel, avec représailles immédiates. Mais il faut bien admettre aussi que sans aucun autre contexte, le message est pour le moins ambigu.

            Mais effectivement, vu les développements récents, ça ressemble au mode opératoire de la Russie : je casse tout, je nie, j’accuse quelqu’un d’autre. Avec leur passif, c’est complètement débile et il n’y a aucune chance que ça marche, mais de leur point de vue ce n’est pas absurde.

  193. « Professionnelle de la politique » (bis) –
    Marine, et ses chats, n’ont jamais voulu le pouvoir, et on ne les verra jamais à l’Elysée (où les chats ne sont d’ailleurs pas acceptés – l’exception se situant évidemment du côté de la Perfide, et de son 10 Downing st.).

    Il sera donc très instructif d’observer les faits et gestes de « la » Meloni.
    Et à ce sujet, « le Monde » a titré, dans une de ses tribunes :

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/09/26/giorgia-meloni-n-incarne-pas-le-retour-du-fascisme-mais-l-apparition-d-une-nouvelle-formule-politique_6143300_3232.html

    Nous avons hâte de voir fonctionner, sur le terrain, cette toute « nouvelle formule » !

  194. Fregoli:
    « Quelle différence faites-vous entre :
    – « tous les débats sur l’écriture inclusive sont vains, à la fin c’est l’usage qui décide » ;
    et
    – « tous les débats sur la politique sont vains, à la fin c’est le vote majoritaire qui décide » ? »
    Magnifique exemple de sophisme bâti sur une comparaison foireuse.
    Mais je vous en ferai la démonstration demain, car dans l’instant j’ai beaucoup mieux à faire !

  195. Je passe ici juste pour recommander un film que je viens de découvrir sur la Cinetek « A Swedish love story » du père spirituel de Ruben Ostlünd(dont j’attends avec impatience la sortie la semaine prochaine dans mon bled de son dernier film, Triangle of sadness, pour prendre un bon bain de marxisme chimiquement pur comme seul il sait les concocter),
    Roy Andersson, film de 1970 que RO considère comme le plus beau film suédois, n’en déplaise à Bergman.
    Je ne suis pas étonné qu’il l’ait autant marqué. Il s’agit d’une histoire d’amour très belle
    et très simple entre deux adolescents vivant leurs premiers émois, dans un style très romantique mais filmée avec beaucoup de justesse et de poésie(magnifique photographie) qui se déroule en parallèle des gesticulations grotesques et pathétiques des adultes. Il y a beaucoup de scènes comme RO les aime et les crée, des situations absurdes qui durent et qui provoquent le malaise; c’est assez féroce et plein d’humour noir. Les partis pris
    formels sont très intéressants et là aussi on retrouve RO, notamment dans les longs plans séquences filmés à distance où en observant bien, on perçoit des micro événements décalés, et il y aussi un art de la transition peu commun.
    Je ne spoile pas la dernière partie, géniale, sur fond de beuverie scandinave.
    C’est ici :
    https://www.lacinetek.com/fr/film/a-swedish-love-story-roy-andersson-vod

    ps: un grand film réalisé un an plus tard en 1971 lui ressemble étrangement : Taking off, de Milos Forman. Milos avait-il vu le film d’Andersson avant de réaliser le sien ? Je lui poserai la question.
    Quant à Roy Andersson, au niveau de la fréquence de sa production cinématographique, c’est vraiment le Terrence Malick suédois : d’abord trois films en trente ans puis ensuite un film tous les cinq ans depuis l’an 2000. Pas mieux!..qu’il dirait pedro qui s’y connait en cadences infernales.

  196. Kikapété les tuyaux ?

    Poser discrètement des charges sur un pipe et déclencher l’explosion plus tard est à la portée des otaneux comme des Ouraliens.

    Même les plongeurs français qui s’entraînent à Aspreto en seraient capables. Restait à ne pas opérer en canoé gonflable la veille…

    Un vrai crime environne mental en tout cas.

    PS : l’expression « kikapété » est en passe de validation par l’usage

    • On se remembère* des activités corses dans le port d’Aukland contre les salopards qui voulaient nous empêcher d’en savoir plus sur la volatilisation des coraux.

      * en cours de validation

  197. Et, selon le Vespéral :

    « Fin février, l’Agence internationale de l’énergie révélait que les émissions de méthane issues du secteur de l’énergie sont 70 % plus élevées que les quantités déclarées officiellement par les gouvernements. Au total, les émissions mondiales de méthane pèsent environ 600 millions de tonnes par an, dont 60 % sont liées aux activités humaines. »

    • C’est l’illustration toddienne par excellence : ça pond de grandes théories sur la linguistique, la Gauche (majuscule s’il vous plaît !), le monde… et ça se fait prendre à un attrape-couillon de trente ans d’âge !

      • Bref, ça agit selon son appartenance sociale ! Josip est un bourgeois, je suis un marxiste, que voulez-vous…

        • C’est le grand malheur des prolos. Être défendu nominalement par des gens qui les méprisent et être défendu un peu plus effectivement par des gens qui les ignorent…

        • Je vous ai promis une démonstration, vous l’aurez. En attendant, ce n’est pas en postant les messages en rafale (technique Driout pour occuper le terrain, c’est vieux comme le monde) que vous serez pris au sérieux.

          Vous êtes marxiste, dites-vous? Alors vous êtes favorable à l’appropriation collective des moyens de production, opposé à la propriété privée de l’instrument de travail, et, en attendant l’avènement du communisme, prêt à lutter contre la politique du profit effréné mené par le capitalisme. Vous confirmez tout ça ?

          • Non mais Josip… vous vous faites des films – une fois de plus ! Je poste parce que je m’ennuie comme un rat mort dans la file d’attente du bureau de la scolarité de ma fac, voilà tout. Et comme je glousse en écrivant un message sur deux…
            Vous avez tout votre temps pour répondre, cela va de soi. Pas de mesquinerie entre nous, nous connaissons depuis si longtemps !

            Oui, je suis d’inspiration marxiste, du point de vue théorique au moins : je crois en la lutte des classes. Pas comme tout le monde !

  198. Josip connaît mieux l’intérêt des prolos que les prolos eux-mêmes… Et après ça me donne des leçons en modestie !

    • Si le renouvellement de la Gauche, c’est remplacer la paternalisme de bourgeois par le paternalisme d’autres bourgeois… c’est non merci !

    • Quand un catholique me dit que la Vierge Marie s’est retrouvée enceinte par l’opération du Saint Esprit, j’ai une forte envie de le détrompez.
      Quand un musulman me dit que Mahomet est monté sur son cheval ailé et a fendu la lune en deux d’un coup d’épée, j’ai une forte envie de le détromper.
      Quand un électeur du FN me dit que M. Le Pen défend ses intérêts, j’ai une forte envie de le détromper.
      Paternalisme? Encore un de vos sophismes repérable à 100 km.

      • Aveu merveilleux ! Vous amalgamez deux jugements de fait et un jugement de valeur. Ce faisant, vous montrez :
        – que vous êtes un curé puisque vous essentialisez la morale ;
        – que vous n’avez rien compris aux fondamentaux de la lutte des classes : le propre de la politique (comme de l’esthétique), par opposition à un autre ordre de l’esprit comme la science, c’est l’impossibilité de l’objectivation des jugements ; pour un marxiste, en sciences* il y a de bonnes et de mauvaises réponses, pas en politique, où il n’y a que des intérêts divergents !

        * Avec une épistémologie tarte à la crème.

        • La base de la base du marxisme, c’est l’immanence de la morale et partant de la politique ! Non, mais c’est pitié d’avoir à expliquer un truc pareil…

          • Sophismes n° 3854 et 3855.
            Je suis en train d’établir un catalogue complet de vos sophismes.
            C’est encore plus énorme que le catalogue BWV.

          • Sophiste, vous-même ! On attend une preuve, un exemple, une objection… bref le début d’un argument !

          • « Vous amalgamez deux jugements de fait et un jugement de valeur.  »
            Phraséologie à la fois creuse et boursouflée (façon calzone) destinée à masquer l’essentiel : le catholique, le musulman et l’électeur du FN sont tous trois, à égalité, les jouets de leur foi aveugle et de leur crédulité. Les détromper n’a rien de paternaliste : c’est un acte de santé publique qui devrait être remboursé par la sécurité sociale.

      • « Mahomet est monté sur son cheval ailé et a fendu la lune en deux d’un coup d’épée »

        Voire la planète elle-même.

        C’est un savoir-faire qu’il conviendrait de valoriser chez les futures générations qui ne savent que bâcher les vendredis.

      • « la Vierge Marie s’est retrouvée enceinte par l’opération du Saint Esprit »

        Une opération ovarienne spéciale ?

  199. Lu ce titre dans la une du Vespéral :

    « Se présentant comme une plateforme de porno amateur, le site internet « French Bukkake » est accusé d’avoir été au cœur d’un système industriel de traitre de femmes. »

    Traitre à la cause ?

  200. Quel est le point commun entre Macron et Josip ? Les deux prétendent que la morale, les valeurs, les intérêts politiques et toutes les choses de cet ordre sont inscrits en transcendance (1) et que, la condition posée, il y a des docteurs de la loi plus aptes que d’autres à les déterminer (2).

    Dès lors la grande question qui m’intéresse, c’est de savoir si Josip suit Macron sur la condition 3, à savoir l’universalité de la morale (non seulement la morale préexiste aux hommes, non seulement sa connaissance ne dépend pas de son objet, mais en plus elle est (ontologiquement) la même pour tous, le riche comme le pauvre). On a compris que Josip n’avait rien compris au marxisme, on aimerait savoir s’il en est l’exact opposé !

  201. On prétend mieux connaître l’intérêt des pauvres que les pauvres eux-mêmes, et après c’est moi qu’on accuse d’être dame patronnesse !

    • – appropriation collective des moyens de production,
      – opposition à la propriété privée de l’instrument de travail,
      – en attendant l’avènement du communisme, lutte contre la politique du profit effrénée mené par le capitalisme.
      Voilà ce qu’est le marxisme mis en pratique.
      Vous, vous êtes marxiste tendance Harpo, le muet des Marx brothers : son silence vous donne l’illusion des espaces infinis et de la profondeur. Je comprendrais mieux que vous soyiez marxiste tendance Thierry, le chef doublement étoilé : vu les tarifs pratiqués, vous seriez obligé de mettre la pédale douce sur les bouteilles…

      • C’est pas mal non plus de savoir de quel type raisonnement sort un programme politique, hein, ça fait moins foi aveugle en les mots.

        (Accessoirement, je trouve les outils intellectuels du marxisme intéressants, le reste, typiquement le programme politique… je le garde pour moi.)

    • Et si vous pouviez nous épargner ces pseudonymes ridicules…
      Fregoli vous irait bien au teint. Et il y a des variations possibles : frigo laid, lit gaufré, l’ego frit, gaulé frit…à vous de voir…

  202. Kikapété les tuyaux?

    Pas de preuve, mais un mobile possible : Gazprom aurait eu des pénalités a payer si elle avait coupé le gaz intentionnellement. La coupure des NS résout le problème : la coupure du gaz n’est pas le fait de Gazprom, mais d’un cas de force majeure. Dès lors, pas de pénalités.

  203. Merci à Ifdh, pour cette respiration au milieu de ce foutral fatras, cet amoncellement sur lequel il vaut mieux glisser, et qui cache, heureusement, quelques courtes sornettes bienvenues.
    (« taking off », c’était en 71, et des post-ados, dans mon genre, avaient aimé).
    Avec Mr Driout, il n’est pas question que des partouses politicardes en jeu ; il a d’autres atouts dans sa manche ; c’est appréciable.

  204. Réjouissez-vous Josip : la « caste » souhaite aussi la fin de la propriété privée… mais pas la même.
    (Rien pour tous, tout à « l’exploiteur »)

  205. « Les détromper n’a rien de paternaliste »

    Marche aussi pour la religion de l’athéisme dogmatique ? Parce que niveau foi, vous vous posez là.

    « Phraséologie à la fois creuse et boursouflée »

    Si vous trouvez l’opposition entre jugement de fait et jugement de valeur trop difficile à comprendre… je ne sais pas qui doit rougir.

    • Depuis quand « creux » et « boursouflé » signifient difficile à comprendre ? Ça vient de sortir dans le dernier volume de la revue « Idiolecte Fregolien »?
      Et l’esprit de déconne dont vous étiez si fier, il est aux abonnés absents actuellement chez vous?

      • Disons que trouver une banalité creuse et boursouflée laisse à supposer qu’elle n’a pas été comprise. Mais l’inférence est hardie, je veux bien l’admettre.

        Quant à la déconne… vous ne savez manifestement pas ce que c’est. Laissez ça aux happy few !

      • Creux/boursouflé qualifiaient la totalité de votre message en question (j’admets que ma remarque prêtait à confusion).
        Que voulez-vous, quand je me retrouve devant les mots « ontologique » ou « transcendance », j’ai un peu tendance à perdre mon sang-froid…
        Sur la déconne, je vois bien que vous êtes au top, mais à mes heures je ne m’en sors pas trop mal non plus…

  206. Jojo connaît mieux les intérêts des prolos que les prolos eux-mêmes. Mais il n’est pas paternaliste. Bien, bien.

    • Je récuse complètement ce soupçon de paternalisme, qui est le signe d’un sophisme de plus à votre actif.
      Voir plus loin que le bout de son nez, voir la grosse ficelle lepéniste destinée à capter l’électorat des déshérités, diffuser, rendre publique l’analyse de cette supercherie auprès des déshérités en question, ses tenants et ses aboutissants, c’est tout simplement faire un travail de citoyen.
      Munis de l’information et de l’analyse de cette supercherie, les déshérités en font ce qu’ils veulent et votent pour qui ils veulent. Personne ne leur tient la main qui glisse leur enveloppe dans l’urne. Et leur vote doit être évidemment respecté. Mais tenter en amont de leur donner à voir que M. Le Pen les manipule, c’est tout simplement les placer devant leurs responsabilités, au même titre que tous les électeurs. Placer les gens devant leurs responsabilités en les informant et en faisant appel à leur intelligence, depuis quand est-ce paternaliste ?
      Fregoli nous sort là un exemple de plus de ce qu’est une forme de sophisme : « paternalisme », un mot accusateur et accrocheur, qui peut sembler approprié au premier abord, et dont la justification ne résiste pas à l’examen.
      La suite à cet après-midi sans doute.

      • « rendre publique l’analyse de cette supercherie auprès des déshérités en question, ses tenants et ses aboutissants, c’est tout simplement faire un travail de citoyen. »

        Le bœuf de base n’a rien à cirer des analyses. il veut croire. Donnez lui à croire et il vous votera dans la main.

        • Le petit-bourgeois de gôche n’en a rien à cirer de la réalité du RN ! Il veut croire qu’il est une menace.

      • Même pas une grosse ficelle lepéniste (ils sont bien incapables de penser ficelle — Philippot passe encore, mais Marine…).
        C’est juste le produit des calculs florentins de Mitterrand.
        Aux élections de 1973, le FN fait 0,62%. Et en 1974 Le Pen obtient 0,75%. Il y alors un PC fort.
        En 1978? le FN est à 0,33%. En 1980, le FN ne compte que 270 adhérents — et 0,18% aux législatives de 1981.
        Alors commence la grande opération visant à déstabiliser la Droite — alors que Chirac, fort de son soutien discret mais efficace à Mitterrand au second tour de la présidentielle, pense que 1988 c’est pour lui.
        Le 16 octobre 1985, Jean-Marie Le Pen est invité dans l’émission L’Heure de vérité — sous pression de « Tonton ».
        Aux élections de 1986, le FN est à 9%.
        En 1988, Le Pen fait 14,38% au premier tour.
        La suite, vous la connaissez.
        IL y avait le double effet KissKool. Il y a eu le double effet Tonton — l’objectif étant qu’aucun PS ne survive après lui (et surtout pas Fabius ou Rocard). Objectif rempli.
        Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_du_Front_national

      • Récusez, récusez tant que vous voulez ! – mais il restera toujours cette tout petite chose, ce minuscule grain de sable, ce détail de l’histoire… : prétendre mieux connaître l’intérêt des gens que les gens eux-mêmes, c’est la définition de base du paternalisme ! Je ne vois pas comment on pourrait mieux ramasser le concept en quelques mots. Pourquoi le père agit contre les intérêts de l’enfant ? Parce qu’il prétend mieux les connaître que l’enfant lui-même ! Alors, ça vous fait chier parce que vous vous rendez (un peu) compte du ridicule de la situation, mais c’est comme ça : si j’avais une métaphysique aussi molle du bulbe que la vôtre, je dirais un truc à la con comme « le réel ne résiste pas à votre idéologie, les faits et les définitions sont têtus ».

        Gramsci, quand il faisait le peuple ignorant contre lui-même, avait au moins le bon goût d’être sur le mode de la proposition, de l’hypothèse, du débat. Vous, vous arrivez avec cette certitude, ce dogme, cette croyance – cette foi ! – que Le Pen, par ce qui est un pur procès d’intention, un complotisme acceptable parce que bourgeois, est NÉCESSAIREMENT un mauvais choix pour les prolos. Vous ne laissez même pas la place à la discussion : non, non, il rigoureusement impossible que vous vous trompiez, que, par extraordinaire, des gens que vous ne connaissaient pas connaissent un peu mieux leur intérêt que vous… VOUS, vous savez, et c’est tout qu’il y a à retenir. Que vous n’ayez même jamais un tant soit peu discuté avec un sympathisant ou un militant du RN ? Oh une bagatelle : vous ne savez même pas de qui on parle, mais vous connaissez mieux leurs intérêts qu’eux-mêmes, parce que vous êtes la gauche !

        Ce faisant, vous êtes exactement comme la petite gauche que vous pourfendez en permanence : peu importe la réalité ou la légitimité de ses désir, le peuple ne compte que comme une valeur morale, un truc dont les bourgeois s’affublent dans leur discours pour flatter leur petite fierté d’être « de gauche ». Ils ne rencontrent pas, hein, mais ils le connaissent mieux que lui-même. Qu’il soit à l’opposé de toute votre carlingue, qu’il la méprise profondément par son indifférence ? Pfff… il se trompe, VOUS, vous savez que vous êtes dans le vrai, et lui dans le faux. Il n’y a même pas besoin de discuter. Et qu’importe aussi que vous êtes bien incapable de développer un peu quand on vous demande de préciser les dangers de cette fameuse extrême-droite, vous tournez toujours autour de trois ou quatre mots dans un raisonnement grossièrement circulaire : l’extrême-droite est dangeureusement parce que c’est l’extrême-droite… et pour les définitions on verra plus tard. Tout cela n’est jamais qu’un éternel procès d’intention : quoi que puisse dire le RN, vous avez décrété qu’il est d’extrême-droite et partant contre le peuple, donc s’il dit un truc favorable au peuple, c’est qu’il ment, qu’il est insincère, qu’il manipule nécessairement – quoi qu’il dise, quoi qu’il fasse, il a un postulat général d’insincérité. Là encore vous êtes bien informé, hein… vous n’avez aucune espèce d’idée de la sociologie, de la psychologie des cadres de ce parti – du reste, vous ne savez pas comment fonctionnent les gens en général, vous n’arrivez pas à les « sentir » (faute de les côtoyer ?). Le RN EST une menace, même si on ne sait pas en quoi elle consiste, c’est tout ce qu’il y a à retenir pour le discours bourgeois. Tant qu’on peut parler au nom du peuple…

  207. J’espère que le товарищ Josip répondra à mes remarques.
    Dans les news du jour, comme j’aime écouter à peu près régulièrement tous les sons de cloches (!), d’Est en Ouest,

    dans le dernier en date de X. Moreau (l’homme de Vlad’),
    j’ai pu admirer, posé devant lui, un mug, avec le portrait de sa préférence à lui ;
    c’est une première !
    Xav semble droitier, mais l’anse du mug est orientée côté gauche de façon à ce que Vlad’ soit bien vu de tous, comme les mots армия Россия !

    • Episode 101 de Stratpol. 18 minutes. Je vous admire. Moi je n’ai pas réussi à tenir jusqu’au bout. Au début ça fait rire, puis ça fait penser à un épisode de la quatrième dimension, et puis on se rappelle qu’il est vraiment sérieux, et là…

      Après la guerre, je le verrais bien dans une émission de téléréalité avec Girkin et Christelle Néant.

      • … Tandis qu’à l’Ouest, ce qui est bien avec Biden, c’est que quand il prend la parole, ça ne dure pas – même si son élocution est plutôt lente et trébuchante – sauf si le prompteur lui dit de recommencer ; alors là…

        • Si vous voulez suivre la guerre du côté russe, je vous conseille plutôt Girkin. C’est une ordure et un criminel, mais ses compte-rendu sont beaucoup plus factuels que les délires de Xavier Moreau. Et la plupart de ses déclarations se vérifient ensuite sur le terrain.

          Dites tout le mal de Biden que vous voulez si ça vous chante, mais là encore, je trouve ça bizarre que vous le mettiez sur le même plan qu’un lampiste tel que Moreau.

    • Je dois des réactions circonstanciées à au moins trois BdAnautes…: Fregoli, WTH et Flo.
      Aujourd’hui j’étais « on and off », peu de temps long vraiment disponible, donc il va falloir patienter un peu…désolé. Mais je n’oublie pas !

    • En physique, l’électricité apporte ses bienfaits et permet de diminuer le cheptel en douce : un TP d’électricité en début de terminale où il n’y a qu’une bobine sur les paillasses avec pour consigne « quelles sont les propriétés électriques de cet objet ? Vous avez 2 heures ». Bien sûr les élèves n’ont jamais entendu parler de ce genre d’objet.

      Un rêve pour les pédagos qui peuvent lire intégralement Libé sans être interrompus par des élèves en demande au lieu de construire leur (im)propre savoir.

  208. Arrêt des fonctions supérieures, mise en pilotage automatique des organes.

    dudu: prout
    floraline: prout

    Toute histoire d’amour est une histoire d’échange, de trop peu et de trop plein, de vides à remplir, du profit de se laisser aller, de se lâcher et d’oublier, mais le grantamour c’est de bien salir ses draps, pas ses fonds de calbut.

  209. La presse : « La Floride face à la dévastation causée par l’ouragan Ian, au moins douze morts »

    Après les trou dans les tuyaux, les trous d’air ?

  210. Imaginez un peu le niveau de développement de malade que nous aurions eu sans ce cancer que fut et est encore le regroupement familial !

    • Eh oui… comme vous pouvez vous en douter j’ai pris mon RER tôt ce matin et « ça » puait l’épice !

      • J’ai horreur des eaux gazeuses ! Et je ne sais pas pourquoi, mais quand quelqu’un boit un de ce trucs devant moi, je suis toujours gêné, mal à l’aise, l’impression de voir quelqu’un dans une situation qu’il le compromet, un peu comme si je le voyais faire caca… C’est à lui d’avoir honte mais c’est moi qui suis gêné…

        C’est complètement con mais c’est quand même comme ça !

  211. Un documentaliste dans la salle pour expliquer à Josip que plus le rapport longueur de la conclusion/longueur des arguments est grand, plus la démonstration est faible ?

    Vingt lignes pour affirmer que je suis un sophiste, cinq pour entendre le démontrer… (Sans rien dire de la nullité des arguments, hein !)

    • Voilà le grand problème de l’« éducation aux médias » et autres naufrages éducatidfs ! C’est qu’elle est confiée à des blaireaux qui n’ont jamais lu trois lignes de philosophie analytique ou même critique… On en reste aux platitudes sur l’autorité : ayez une foi aveugle dans l’« esprit critique » et l’« objectivité », nos divinités à tous !

  212. J’avoue que je vis dans un univers où « prétendre mieux connaître l’intérêt des gens que les gens eux-mêmes » est la définition du paternalisme… Mais peut-être suis-je un peu dans la lune ! Il faudrait alors ajuster nos idiounivers !

    • Je crois que j’ai réussi à comprendre le personnage Josip : c’est un post-moderne de raisonnement mais moderniste un moderniste d’expression !

      Ma vérité, c’est que la vérité existe et nous dépasse tous !

  213. Vous savez à quoi on reconnait le bourgeois ? Il dit « les déshérités » – expression sans chair et sans histoire que pas un prolo n’emploie pour s’identifier. Mais après il faut parler au peuple, hein, à la « ruralité » notamment !

    • Vous avez remarqué d’ailleurs la curiosité de la formulation ? Ruffin et tous les tocards de leur espèce, ils appellent à « reconquérir les classes populaires » ! Ce qui les intéresse, ce n’est donc pas de satisfaire les aspirations desdites classes populaires (ou de défendre leurs intérêts), c’est de les avoir auprès d’eux – pour gagner l’élection (dirait un mesquin un peu con comme Zorglub) ou pour flatter sa morale (dirait Bégaudeau).

      C’est là où on voit que la méthode Terra Nova ne pouvait pas mener à autre chose qu’à sa conclusion bien connue : on parle des électeurs comme on pousse des pièces sur un jeu d’échecs, la perspective c’est « comment faire une gauche forte ? », pas « quelle idée avons-nous à défendre ». L’inductivisme politique est bourgeois, et le déductivisme prolo !

      • Qu’importe ce que signifie la gauche pourvu qu’on soit de gauche ! Ça fait une belle jambe à l’ouvrier…

    • Déshérités.
      J’emploie ce mot à dessein et en toute connaissance de cause. Un certain nombre d’études récentes montrent que nos compatriotes qui s’en tirent le mieux financièrement sont UNIQUEMENT ceux qui ont reçu des biens en héritage. Pour les autres, les revenus du travail ne suffisent pas, ne suffisent plus à assurer une vie décente à eux seuls.
      De ce point de vue je suis un déshérité.
      Et vous, Fregoli?

      • Prolétarisation des classes moyennes.
        C’est par là (et par elles) que viendra la révolution : les prolos n’en ont jamais fait une.

  214. Pourquoi les prolos sont-ils les seuls à voter pour Le Pen ? Parce qu’elle les défend ? Moui… non ! Parce qu’ils sont les seuls à ne pas être nimbés par la moraline bourgeoise du grand méchant loup : les vomissements et les pincements de nez des petits bourgeois effarouchés sont un truc qui leur passe complètement au-dessus la tête ! Partant, ils sont les seuls Français que la peur ne tient pas par les couilles – et ils peuvent voter comme bon leur semble…

    Le bourgeois est lâche, le prolo n’est que conséquent.

    • Le prolo est un coquin. D’ailleurs la plupart ne votent pas.

      Ceux qui votent ne sont pas assez cons pour voter caissière.

      Ils ne voteront pas plus pour le petit arriviste qui pointe son groin.

      • Occupez-vous donc de la Russie et du vaccin. Et laissez les grandes personnes causer entre elles sur les sujets sérieux.

        • Mais… Si le prolo que je représente à autant voix au chapitre au sein du RN dont vous défendez la cause et leur supposé combat pour ma classe sociale par trente lignes pondues plus haut, je préfère peut-être voter pour un petit arriviste qui n’a lui non plus aucune chance d’accéder au pouvoir
          Mais je me tais…

          • S’agirait d’être un peu plus précis…

            Je ne fais pas la promotion du RN, je dis que la gauche bourgeoise* lui fait un mauvais procès en agitant la fascisme blablabla – vielle affirmation.

            * Enfin… seulement sur les plateaux télés pour le haut clergé, hein. En privé, à part deux ou trois benêts (genre Loiseau ou Beaune), personne n’y croit.

        • Pardon, je reviens… Mais il y une cohérence, à votre différence, entre la suffisance de votre interlocuteur, son vote Toufriquet et son discours ; il faut tout de même lui accorder cette qualité. Zéro surprise.
          Vous représentez parfaitement ce que les petites gens avec un peu de bons sens redoute au RN, une caissière en façade, aussi chaleureuse que versatile dans ses programmes politiques et une arrière boutique remplie d’une mentalité aussi détestable que celle de Touf, brandissant la cause prolo pour mieux l’écraser comme vous venez de le faire avec moi-même. Vous foutez vraiment les jetons.

        • Paglapouf
          30 septembre 2022 At 12h24
          Occupez-vous donc de la Russie et du vaccin. Et laissez les grandes personnes causer entre elles sur les sujets sérieux.

          On sait désormais, avec le post ci-dessus, où se situent le paternalisme (rapport de subordination et domination) et le mépris de classe.
          Derrière les pontifiants discours où il n’est question que de « transcendance », d' »objectivation », de rapport « ontologique », se pourrait-il que se cache un pitoyable petit macho arrogant et imbu de sa personne?
          Je pose la question.

          • 1) Je ne vois pas trop ce qui vous permet d’affirmer qu’il y a mépris de classe (expression bourgeoise devant l’Éternel). Ai-je fait référence à un quelconque instant à l’origine sociale réelle ou supposée de Flo ? Non.

            2) Ce qui vous classe aussi dans les catégories des bourgeois, mon cher Josip, c’est votre incapacité à comprendre un humour qui sort du cadre sérieux, argumentatif – à élever un peu le front. N’importe quel type qui a un peu vu du monde dans sa vie comprend assez vite que celui qui parle d’une querelle de blog comme d’un sujet sérieux et de la menace d’une guerre de la part de la Russie comme d’un sujet mineur est un tantinet ironique… Mais bon, l’ironie suppose que les références soient ajustables – hypothèse lourde dans un débat entre un bourgeois et votre serviteur.

    • Oui.

      (Mais sans trop faire parler les morts, pas sûr que la réserve de voix ne soit pas justement lepéniste.)

      • Sur certains sujets, mon sens de l’humour est lnexistant.
        A part ça, le vôtre n’est visiblement pas le même que le mien. Je suppose que c’est ontologique.

  215. Fregoli :
    « prétendre mieux connaître l’intérêt des gens que les gens eux-mêmes, c’est la définition de base du paternalisme »
    Au lieu de pontifier (vos posts, vu leur longueur, leur contenu et leur phraséologie, ne peuvent avoir été écrits que par un souverain pontifiant : vous en êtes même pour moi désormais l’exemple canonique), revoyez vos classiques. Vous êtes expert en déconne, c’est certain. Restez alors dans le domaine de la déconne qui vous convient si bien, et oubliez la lexicologie, car dans ce domaine-là vous avez peu d’avenir. Votre « définition de base » du paternalisme est franchement pathétique.

    Regardez plutôt la définition que donne de ce mot notre bon vieux Larousse:
    1. Conception selon laquelle les rapports entre patrons et ouvriers doivent être régis par les règles de la vie familiale, caractérisées par l’affection réciproque, l’autorité et le respect.
    2. Comportement, attitude consistant à maintenir un rapport de dépendance ou de subordination tout en lui donnant une valeur affective à l’image des relations familiales.
    Rien à ajouter sur ce point.
    Sauf qu’une fois de plus ça met en évidence votre dilection pour les sophismes : à partir d’une définition fantaisiste, vous fabriquez un raisonnement en apparence séduisant, et en réalité faux dès le départ.
    Démasquer par des analyses argumentées et exemplifiées la supercherie élaborée par le FN pour capter ses électeurs n’a rien à voir avec le paternalisme. Au moins, trouvez un autre mot.

    Fournir à tous les électeurs, de toutes les couches de la société, les informations et les décodages permettant d’y voir clair avant de voter, donc placer les électeurs devant la responsabilité (responsabilité, corollaire de la liberté, cours de philo de 1ère semaine en Terminale) de leur vote accompli en toute connaissance de cause, ça n’a rien à voir avec le paternalisme.

    A 20 ans, alors que j’étais un jeune con qui se croyait omniscient, un livre a profondément influé sur ma vision du monde et de ma place dans ce monde : Mythologies, Roland Barthes. Ce livre a eu sur moi l’influence que je souhaiterais que le décryptage du FN ait auprès de ses électeurs avérés ou potentiels.
    Mythologies, ouvrage paternaliste? Hypothèse hardie, et intenable.

    • J’ai suivi les cours de Barthes, pendant une année, en 1975. C’était un pur génie, d’une intelligence sidérante, et d’une gentillesse accablante pour le jeune crétin que j’étais.

    • 1) Sur la lexicologie. Il ne vous aura pas échappé qu’un terme peut s’employer dans différents contexte, non. Et surtout, à votre avis, qu’est-ce qui fonde l’attitude du patron face à son ouvrier, du père face à son fils, si ce n’est le sentiment de supériorité de ses propres convictions de l’intérêt des gens ? Littré donne « attitude volontaire ou involontaire, consciente ou non, qui consiste à se conduire comme un père envers d’autres adultes sur lesquels on exerce ou tente d’exercer une autorité d’un ordre parental ». C’est totalement ce que vous faites : avant même toute discussion, vous prétendez exercer un tutorat moral et politique sur les classes populaires (que vous ne connaissez pas – mais c’est autre chose).

      2) Sur la liberté/responsabilité, c’est justement ce que je vous reproche d’habitude. Définitions molles de la métaphysique de l’homme de la rue – qui permet au terminal appliqué de pondre ses deux copies doubles pour le bac, mais qui fait s’arracher les cheveux au logicien.

      3) Et c’est le prolongement : votre machin sur les informations c’est bien beau, mais ce n’est que la reformulation de votre prétention à mieux connaître les intérêts des prolos que les prolos eux-mêmes.
      Accessoirement c’est totalement réversible : eux ont les informations sur leur intérêt (et pour cause : ils sont eux et pas vous !).

      • Vous répondez à côté, comme souvent. C’est un peu lassant. Votre truc c’est le « meta », on a compris depuis belle lurette.

  216. Paglapouf
    30 septembre 2022 At 9h41
    Eh oui… comme vous pouvez vous en douter j’ai pris mon RER tôt ce matin et « ça » puait l’épice !

    Hypothèse : Fregoli semble avoir moins d’indulgence et de compréhension pour les prolos très bronzés ou basanés que pour les prolos électeurs de Le Pen.
    Les prolos très bronzés ou basanés, on a même l’impression qu’il ne les connaît que superficiellement, et qu’il ne cherche pas vraiment à affiner son analyse.
    L’internationalisme prolétarien, finalement, ça ne lui parle pas trop.
    Vous avez dit « marxiste »?

    • 1) Je n’ai jamais prétendu être dans une foi aveugle au marxisme et à ses conclusions ; je trouve les outils d’analyse intéressants, nuance de taille.

      2) Et sinon, oui, le lupenprolétariat a moins ma sympathie que le prolétariat du commun, c’est évident. Et le prolétariat étranger – sans même aller jusqu’à l’assimilation – aussi.

      3) Que savez-vous de mes rapports avec lesdits basanés ?

  217. Fregoli me pose la question suivante :
    Quelle différence faites-vous entre :
    – (situation 1) « tous les débats sur la politique sont vains, à la fin c’est le vote majoritaire qui décide », et
    – (situation 2) « tous les débats sur l’écriture inclusive sont vains, à la fin c’est l’usage qui décide »
    La mise en parallèle de ces deux questions, formulées avec en grande partie avec les mêmes termes, fait apparaître de la part du « questionneur » un raisonnement sous-jacent, implicite, dont l’aboutissement ne peut visiblement être que celui-ci : il n’y a pas aucune différence entre les deux situations présentées. C’est ce que le « questionneur » voudrait que l’on conclue avec lui, tant le parallèle est séduisant, accrocheur, presque convaincant. Or nous sommes là devant un exemple parfait de sophisme : le raisonnement est séduisant, il a les apparences de la logique, mais il est faux.
    Pour juger de la validité de la comparaison entre les deux situations, déterminons d’abord les caractéristiques de chacune d’entre elles, puis voyons s’il et possible d’établir une identité entre toutes leurs caractéristiques respectives. Si tel est le cas, alors on pourra affirmer : il n’y a aucune différence. Mais qu’une seule des caractéristiques vienne à correspondre à une seule situation mais pas à l’autre, alors on pourra affirmer : il n’y a pas identité. Et a fortiori, qu’aucune des caractéristiques de la situation 1 ne soit commune avec celles de la situation 2, alors on pourra dire : non seulement il n’y a pas identité, mais il n’y a que des différences.
    Situation 1, caractéristiques :
    -vote majoritaire, donc processus électoral. Donc choix de l’électeur entre plusieurs options.
    -donc campagne électorale. Donc information de l’électeur sur les projets des candidats, leurs conséquences possibles.
    -donc à l’arrivée, choix conscient et réfléchi de l’électeur. L’addition des choix individuels (les votes) finit par dégager une majorité. La décision émergeant de la majorité s’impose à tous.
    Situation 2, caractéristiques :
    -pas de vote. La population francophone ne sera pas consultée. Les débats sur l’écriture inclusive ne donnent pas lieu à référendum. Il est simplement proposé à la population francophone de modifier ses habitudes typo-orthographiques. Cette proposition n’a pas force de loi. Aucune obligation.
    – Pas de véritable information de la population. La règle en vigueur (« le masculin l’emporte sur le féminin ») ne fait l’objet d’aucune explication de la part des institutions, ni diachronique, ni psychologique, ni symbolique.
    -la façon dont les locuteurs utilisent leur langue maternelle à l’oral est le plus souvent inconsciente. Nous utilisons la langue orale sans être toujours conscients que nous appliquons des règles de bonne formation ou pas. A l’écrit la donne change, le scripteur a le temps de la réflexion. Seul le temps (pas moins de 50 ans au bas mot) dira si l’écriture inclusive entre dans les mœurs. Mais de toute façon, même si une majorité de francophones adopte la typo-orthographie de l’écriture inclusive (et personne n’y pourra rien si c’est le cas), elle ne s’imposera pas à tous, contrairement aux décisions issues du suffrage universel direct. Chacun continuera à faire comme bon lui semble. Aucun diktat de la majorité.
    Conclusion : entre les situations 1 et 2, rigoureusement aucune identité.
    La thèse implicitement avancée par Fregoli pourrait se décrire comme suit :
    -les zèbres ont des rayures sur la peau
    -les tigres aussi.
    Entre les zèbres et les tigres, pas de différence.

    Je laisse les BdAnautes juges.
    Desolé d’avoir été un peu long et peut-être pontifiant.

    • « la façon dont les locuteurs utilisent leur langue maternelle à l’oral est le plus souvent inconsciente. Nous utilisons la langue orale sans être toujours conscients que nous appliquons des règles de bonne formation ou pas. A l’écrit la donne change, le scripteur a le temps de la réflexion »

      Une langue s’entretient.
      Si cela était possible, je prendrais le parie avec vous que ce pignouf hautement lettré perde son parfait français en dix ans de temps seulement pour avoir été plongé durant cette même période dans un milieu exclusivement prolo. Monsieur devient trilingue : verlant, manouche, reubeu – lu, parlé, écrit. Tout comme il perdrait, du reste, sa langue maternelle, au bout du même temps, en vivant à l’étranger sans jamais la pratiquer.
      Comme l’exige sa très haute capacité d’adaptation (ou pas !) ainsi que sa ferme volonté de se faire reconnaître et accepter pour mieux se faire comprendre.

    • « Puis voyons s’il et possible d’établir une identité entre toutes leurs caractéristiques respectives. Mais qu’une seule des caractéristiques vienne à correspondre à une seule situation mais pas à l’autre, alors on pourra affirmer : il n’y a pas identité »

      J’ai parlé de différence substantielle (dans un aristotélisme dont j’ai un peu honte, oui Dugong)… Par nature, des propositions qu’on compare ne sont pas jamais identiques, Ducon : sans quoi il n’y aurait rien à comparer. C’est plus une question de conclusion face à des relations d’hypothèse : qu’est-ce qui, dans un cas justifie l’inférence et pas dans l’autre. Là vous êtes un peu en train de dire à quelqu’un qui dirait « le bleu est à l’océan ce que le jaune est à la banane » : « non, non, la banane est un fruit et l’océan un légume »…

      « pas de vote »

      Ben oui… mais c’est typiquement à côté de la plaque : ce que je pointe dans les deux situations, c’est le fait majoritaire, pas la façon dont on en a connaissance – il y a une action de la majorité dans les deux situations, qu’elle soit exprimée par un vote (banane) ou un usage (océan) n’importe pas.

      « Donc information de l’électeur sur les projets des candidats, leurs conséquences possibles »

      Et donc ? « tous les débats sur la politique sont vains » / « tous les débats sur l’écriture inclusive sont vains »

      « choix conscient et réfléchi de l’électeur »

      Parce que chacun vote en faisant « un choix conscient et réfléchi » ? Parce qu’on ne peut choisir ses mots en faisant « un choix conscient et réfléchi » ? Alors, oui, il peut y avoir une différence dans les deux situations, c’est une différence de degré, certainement pas de nature : la conclusion devrait être, en ce cas, les débats sur la langue sont plus vains que les débats sur la politique – ce qui n’a à peu près rien à voir avec ce que vous dites.

      • Vous avez mal lu ou lu trop vite.
        Munissez-vous de papier et d’un stylo, prenez des notes, prenez le temps de bien peser le sens des mots que j’emploie, et revenez en deuxième semaine.
        PS : la référence à Aristote ne vous suffira pas ici pour faire illusion.

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