Perico Legasse ne se contente pas d’être un éminent critique gastronomique et un spécialiste de tout ce qui se boit de bon (excellente revue de quelques whiskies souvent ignorés dans le dernier numéro de Marianne). Il a aussi une tête politique.
À Manuel Valls qui menace le pays d’une guerre civile, en cas d’élection du FN à la tête d’une région, et a fortiori à la tête du pays (mais Valls ne voit pas que si le FN reste à la porte des Régions, il enfoncera bien plus aisément celle de l’Elysée), il répond avec une fougue de jeune homme (d’ailleurs, c’est un éternel jeune homme — j’en connais d’autres — toujours susceptible d’indignations et d’enthousiasmes juvéniles) que les responsables d’une éventuelle insurrection ne sont pas à chercher à l’extrême-droite, mais bien à gauche (et à droite), dans cette bi-polarisation dont la France est en train de crever.
Pour vous mettre en appétit de lecture, je recopie juste le début de sa diatribe :
« Un peu facile de crier au loup pour sauver les meubles et de prédire le pire pour remonter dans les sondages. Faire peur, en appeler à la panique nationale, quitte à mentir un peu et à trahir beaucoup, pour détourner la colère populaire, c’est la base même du fascisme. Quelle est la politique qui peut aujourd’hui conduire à la guerre civile? Qui est au pouvoir depuis 40 ans en général et 4 ans en particulier et nous a conduit à la situation actuelle? Qui s’est essuyé les pieds sur le référendum de 2005 quand 55% des Français avaient voté non à un traité constitutionnel mettant l’Europe sous l’emprise de Goldman Sachs et des marchés financiers dirigés depuis Wall Street? Qui a réduit l’école de la République à une machine à fabriquer des analphabètes? Qui… »
And so on. L’anaphore est impeccable, le clou est enfoncé dans le mur. Si seulement il pouvait être enfoncé dans la tête des élites auto-proclamées qui cherchent par tous les moyens à se maintenir au pouvoir — eux ou leurs alliés « républicains », blanc bonnet bonnet blanc…
Nous sommes effectivement à deux doigts d’une guerre civile qui doublera la guerre que nous a déclarée l’islamisme — que le gouvernement et le président en particulier s’obstinent à ne pas nommer. Parce que le désir ne suffit pas à fomenter une révolution ; la frustration, oui.
Et combattre par des manœuvres d’appareil un FN qui se dégonflerait peut-être, aux yeux des électeurs, si on lui abandonnait quelques parcelles de pouvoir, c’est offrir à ce même FN tout le pouvoir à moyen terme.
Les électeurs du FN ne sont pas des fascistes — ni, aux Etats-Unis, ceux de Donald Trump (actuellement plébiscité par 30% des électeurs républicains, qui le mettent loin devant ses concurrents). Simplement les uns et les autres n’en peuvent plus du « politiquement correct » qui sévit des deux côtés de l’Atlantique. Just fed up ! Alors ils se saisissent du premier histrion décomplexé qui a compris que dire tout haut ce que pensent tout bas le café du Commerce et les rednecks de toutes origines sera électoralement payant. Il est piquant qu’en France, ce soit Marion Maréchal qui se soit attribué ce privilège — bien plus que sa tante, qui joue plutôt la carte de la compétence affichée, et très au-delà de ce que dirait Florian Philippot : le partage des rôles, dans ce parti, est flagrant. Le refoulé (l’ombre imputrescible du grand ancêtre), c’est Marion. Le changement, c’est Marine. La pensée structurante, c’est Florian. Les autres sont des seconds couteaux, des histrions, des nostalgiques, ou ce que vous voulez : piétaille qui a vocation à être éliminée, comme les SA l’ont été avant eux en fin juin 1934.
Du coup, il est un peu vain de se demander ce qu’un FN arrivé aux affaires garderait de ses intentions : pas grand-chose, forcément. Le discours sur l’immigration, par exemple, ne résisterait pas cinq minutes, d’autant qu’une foule d’immigrés de première génération votent pour le FN — par suspicion légitime des dernières vagues de migrants incontrôlés. À Marseille, Ravier a été élu — seul élu FN dans la ville — dans le XIIIème arrondissement, qui n’est pas particulièrement fréquenté par la « race blanche », comme dirait Claude Bartolone, l’homme qui éructe plus vite que son ombre (franchement, si un seul électeur sincèrement de gauche vote pour un type pareil en Ile-de-France, c’est qu’il ne vaut pas plus cher). Quant au discours sur l’euro, les faits sont têtus, et ce n’est pas en sortant prématurément du système que l’on transformera l’Europe des financiers en Europe des peuples.
Enfin, l’élection de représentants du FN (qui seront de toute façon présents, même s’ils ne gagnent pas) va transformer un système bipolaire en système tripolaire. Trois verrous au lieu d’un seul : ce n’est pas demain que les partis réellement d’opposition (qu’il s’agisse de Debout la France ou du Front de Gauche, étouffés par le carcan de la loi électorale française) parviendront à se faire entendre, alors qu’ils sont porteurs (l’un et l’autre, et pourquoi pas ensemble) d’un vrai projet correspondant aux attentes profondes du pays.
Jean-Paul Brighelli
Ce qui est amusant c’est que Brighelli et moi nous n’avions pas du tout les mêmes idées mais que nous nous entendions bien quand même : nous devrions faire un gouvernement d’union nationale à deux !
…
Ceci dit moi je propose le régime « pain sec et à l’eau » pour la classe politico-fonctionnarisée sans distinction de partis pris. Car je suis équanime et démocrate ! Il faut gagner son pain à la sueur de son front et non de sa salive.
La sueur de sa salive ou la salive de son front ?
Ce qui énerve la classe politique américaine c’est que Donald Trump n’a pas besoin de l’argent de la politique !
Les candidats John Kerry et John McCain étaient riches par leurs femmes ; lui Donald Trump est riche malgré les femmes … c’est différent !
Je vous dis cela Brighelli car je sais que vous savez combien coûte un divorce ! Ivana Trump est loin d’avoir ruiné son mari.
En plus Trump épouse des top-model et un homme qui a bon goût en matière de femme et qui n’aime pas les intellectuelles – style Hillary Clinton – ne peut pas être foncièrement mauvais aux yeux des autres hommes !
Et toc la petite référence à Adolf Hitler et les SA quand on écrit un article sur le FN. Positionnement sage et rassurant.
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Vous imaginez un américain du Texas votant pour Hillary Clinton dans un an fin 2016 ?
Ouaf ! Une gonzesse qui ne sait pas préparer un cigare pour son mari … et qui préfère lire Le New York Herald Tribune c’est comme préférer Madeleine Albright à Jean Seberg !
Sarkozy depuis qu’il a épousé une femme riche – Carla Bruni – n’est plus que la moitié d’un homme. Tous ceux qui pouvaient encore le considérer comme un self-made-man de la politique n’ont plus qu’un mépris amusé pour ce petit maquereau.
…
La vie est dure pour ceux qui veulent avoir à la fois l’oseille et la considération pour ceux qui se sont élevés par eux-mêmes dans une condition supérieure !
Personnellement je ne peux pas imaginer que le Front de Gauche puisse sincèrement être une alternative louable quand à chaque second tour, il s’accoquine sans la moindre vergogne avec un PS et joue son rôle de toutou servile en donnant justement ses voix à un parti constitué de Macron en bonne et due forme prêts à tuer les uns après les autres tous nos acquis sociaux.
Je ne peux pas non plus me résoudre à voter dimanche pour un système qui, de toutes les façons, nous rendra cocus quel que soit notre choix ou notre absence de vote. Car en vérité, je vous le dis, rien ne changera, rien… Excepté que d’une manière ou d’une autre, nous allons droit dans le mur quoi qu’il arrive….
Entre l’austérité………et l’austérité……. Entre l’Etat d’urgence et ses dérives……….et l’Etat d’urgence…….. entre la peste et le choléra……. le sketch politique va se poursuivre et les dindons de la Farce ce sera nous, le peuple, pendant que les 1 % les plus riches de France et de Navarre et de la planète continueront de se gaver : 25 % de richesses en plus, mine de !!!!
Parce que franchement, la foire aux empoignes actuelle me fait doucement rigoler : entre Bartolone et Pécresse ou les professions de foi hallucinantes d’un Wauquier et sans parler d’un Estrosi qui se réclame soudainement de De Gaulle alors que 15 plus tôt il souhaitait s’accoquiner avec le FN, la politique est devenue une politique de bas étage, pleutre, politicarde, véreuse et mafieuse comme jamais et je ne m’étonne point que des abstentionnistes majoritaires refusent de participer à ce spectacle on ne peut plus pitoyable… D’ailleurs les mots me manquent tant j’ai du mal à rester polie…
Ce ne sont pas les institutions de la Ve République qui sont à revoir, ce sont nos politicards mafieux qui se les réapproprient à leur avantage personnel et les utilisent à des fins douteuses et non au service de l’intérêt général (leur mission à vraie dire première sur le papier) que l’on devrait traduire devant un tribunal pour forfaire et HAUTE TRAHISON DU PEUPLE FRANCAIS.
Hollande et toute sa clique, tout comme la droite, ont trahi le peuple français depuis 30 ans et plus encore en 2005 quand 55 % d’entre nous ont dit NON à l’Europe. Tous, sans exception, dans les hautes sphères politique, y compris les merdias – les Gardes Chiourmes du système – qui déroulent sans complaisance le tapis rouge à MLP pour pousser ensuite des cris d’orfraies lorsque les chiffres du FN atteignent les sommets, sont des escrocs et mériteraient soit d’être en prison soit la corde ni plus ni moins.
Et pendant ce temps, Mme Wagner, il y a Valls qui rit…
je corrige simplement : forfaiture ou au lieu de forfaire
décidément quand on ne se relit pas : hautes sphères politiqueS
Et l’Alsace, Sandra Wagner, dépecée par le PS avec la complicité de l’UMP…..!
Sandra, le Front de Gauche ne s’acoquine que par sa composante PC. Au second tour par exemple, Mélenchon ne donne aucune consigne — comme Dupont-Aignan, d’ailleurs. Ils ne se croient pas propriétaires des voix de leurs électeurs, et c’est très bien comme ça.
Certes, il n’y a pas eu de consignes, cela dit le parti de Méluche a bien fusionné avec la liste de Bartolone comme EELV….
Pour moi qu’il n’y ait pas eu de consignes, cela ne veut rien dire… Il y a trahison de toutes façons…
Jean67, je le sais très bien puisque je suis originaire de Lorraine. Je ne sais pas si vous parlez des Euros-Régions, mais je sais qu’en Alsace il y avait eu référendum avec une majorité de NON aux Euro-régions.
Qu’ont-ils fait nos politicards (j’allais écrire politiconnards, même si le mot n’existe pas, ce sont de gros connards avant tout) ils ont fusionné toutes les régions en évitant scrupuleusement d’éviter le référendum pour que le NON se reproduise ailleurs…
Et avec ça hein, on parle de Front Républicain et de démocratie ???? Elle est plutôt belle la démocratie non ??!!!!
Correction : ils ont fusionné toutes les régions en évitant scrupuleusement le référendum pour que le NON ne se reproduise une nouvelle fois ailleurs…
En 2013 un référendum alsacien sur la fusion du département du Bas-Rhin et du Haut-Rhin en une « collectivité territoriale d’Alsace » a donné une majorité de NON, certains estimant que la disparition des départements et des conseils généraux éloignait les citoyens de leur administration, d’autres ( les socialistes, qui tenaient la puissante Communauté urbaine de Strasbourg ) voyant d’un mauvais oeil se dresser en face d’elle le nouveau Conseil régional. Cette « collectivité territoriale d’Alsace » aurait-elle empêché en 2015 l’absorption de l’Alsace dans l’ALCA ( Alsace-Lorraine-Champagne-Ardennes )? Rien n’est moins sûr. Car la carte de cette région Grand-Est a été faite en fonction du dessin de la région Nord-Pas-de-Calais, laquelle s’est vu accoler la Picardie ( les mauvaises langues chuchotent que c’était pour embêter Mme Aubry. Du coup, on ne savait plus quoi faire de la Champagne-Ardennes et on l’a collée à l’Alsace-Lorraine. Les Alsaciens ont protesté dès qu’ils l’ont su devant cet assemblage absurde, ont dénoncé le déni de démocratie, ont introduit un recours devant le conseil constitutionnel. En pure perte.
Et de ce fait, vous êtes d’accord avec moi que nous ne sommes plus en démocratie depuis longtemps !!!
Pour être en démocratie, le peuple doit être souverain. Avec Maastricht, il ne l’est plus depuis longtemps et plus encore avec le traité de Lisbonne signé dans son dos….
Il faut pouvoir battre monnaie, ce n’est plus le cas non plus depuis l’euro en 2002. Soit dit en passant on nous promettait la lune, aujourd’hui on sait ce qu’elle vaut avec 1500 personnes qui basculent tous les jours sous le seuil de pauvreté, avec une usine de fermée chaque jour…soit en moyenne 800 emplois de supprimés… La BCE de Francfort se chargera de notre croissance, dormez braves gens, la maison brûle mais tout va bien madame la Marquise !
Et pour ceux qui seraient tentés de dire que l’euro est une monnaie unique, c’est faux. C’est une monnaie commune puisque tous les Etats ont conservé leur monnaie nationale (chacun conserve sa banque centrale aujourd’hui) en plus de l’euro. L’euro n’a donc pas la même valeur selon les pays. Allez demander aux Grecs ce que vaut l’euro aujourd’hui. Demandez-vous bien si les plus riches de ce pays ne sont pas allés placer leur précieuses ressources en des lieux plus sûrs, comme l’Allemagne par exemple, histoire d’assurer leurs arrières. Cela étant je ne crois pas que les Allemands soient franchement ravis de percevoir des créances grecques pourries….
Et promulguer nos propres lois. Avec la Commission Européenne qui décide pour nous des grands orientations et directives vouées à être retranscrites dans notre législation, le tour est joué et la boucle est bouclée… Tout se décide à Bruxelles par des mafieux non élus par le peuple…
Et je n’oublie pas même pas que nous n’avons plus le droit de décider de faire la guerre ou non puisque nous sommes irrémédiablement et conformément à l’article 42 du TFUE obligés d’adhérer à l’OTAN piloté par Washington. En somme, toutes les guerres dont nous faisons partie sont décidées par Washington en premier lieu, sans passer l’ONU et sont illégales au regard du droit international.
Donc avec l’image que nous dégageons aujourd’hui, le désastre économique qui est le nôtre, sans parler de l’image politique en matière de relations internationales que nous offrons au monde, si vous pensez vraiment que l’UE fait contrepoids aux EU, c’est vraiment se moquer du monde et rester incroyablement naïf au point d’en pleurer de rage !!!!!!!
Moi, je ne suis pas allé voter car je n’ai pas envie d’entrer dans les manœuvres de Valls qui ne souhaite qu’une chose : interdire le changement nécessaire et nous habituer à ne plus voter que POUR ou contre le FN ?
Même en matière de politique, je me reconnais plus volontiers dans les discours de Gérard de Depardieu que dans nos politiciens :
« Depardieu n’est pas qu’un acteur énorme qui profite de son immense popularité pour multiplier les provocations. Il est bien plus que cela, pour qui veut bien aller au-delà des sentences que les médias qui le sollicitent s’empressent de populariser pour les besoins de leur renommée.
Si ce que dit Depardieu pèse aux yeux de ses contemporains, c’est bien parce qu’il fait écho avec les préoccupations du temps. Depardieu n’est pas Guillaume Canet, consensuel et émollient, bien dans l’air du temps, surfant jusqu’à l’indécence sur la vague des bons sentiments et les Petits mouchoirs de l’époque en veillant bien à ne déranger personne. Depardieu est authentiquement français à raison de ce qu’il n’est pas gros, mais énorme. Depardieu est là pour déranger, bousculer, casser.
On serait François Hollande et Manuel Valls, seuls et abandonnés par les forces vives d’un pays saisi par le déclinisme, gouvernants sans boussole en quête des moyens de raviver l’optimisme et l’espérance parmi les Français, on lirait et relirait Depardieu dans le Figaro. On y trouve en effet un diagnostic sur l’état de la société française à travers la représentation de ses élites, dans tous les domaines, d’une acuité exceptionnelle.
« Le verbe était de haute volée »
Depardieu éclaire le présent par le passé : « J’étais ami avec Michel Audiard, comme avec Jean Carmet, Jean Gabin… Le verbe était de haute volée. Ils avaient tout ce qui nous manque aujourd’hui. Pas de la distance, mais de la distinction. Maintenant, personne ne se distingue de rien, à commencer par les hommes politiques. Journalistes, acteurs pareil. On ne vit pas dans un monde où l’on peut se distinguer ».
« La France s’ennuie », dit en substance Depardieu. Elle s’ennuie parce que dans tous les secteurs de la vie publique, politique, médiatique, artistique, elle ne produit plus rien qui ait pour ambition de se distinguer. Qu’on ne s’y trompe pas, Depardieu ne fait pas dans le « C’était mieux avant » à la Zemmour. Il n’est pas question pour lui de tomber dans l’engourdissement d’une nostalgie identitaire qui précède le tombeau. Non. Si Depardieu évoque ce que fut le cinéma d’avant, celui des Audiard, Gabin ou Carmet (il a oublié son copain Blier -ce génie- au passage) c’est pour regretter que de tels monstres aient disparu, et que ce phénomène est aussi, à travers le cinéma, le révélateur d’une France qui s’ennuie à l’image d’un cinéma où rien en distingue.
Depardieu a raison. Le cinéma français a toujours été le reflet de la vitalité française. On a les films que l’époque mérite. Et les stars qui vont avec. Songeons à ce qu’est devenu, par exemple, le spectacle de la cérémonie des César. Les Morgan, Gabin, Noiret, Deneuve, Rochefort, Marielle, Léotard, Ventura, Coluche ou Depardieu des années 70/80 ont été remplacés par Manu Payet, Kev Adams et les anciennes Miss météos de Canal Plus. Le cinéma français n’est plus qu’une suite de téléfilms à sketchs, produits dérivés des amuseurs de Canal Plus, dont le dernier avatar, le film « Connasse » est l’emblème parfait. Jacques Audiard est un arbre qui cache la forêt du vide. Qui oserait aujourd’hui, produire un film comme le Corbeau de Clouzot, sur l’état de la société française ?
Une France tout à la fois pèpère et mèmère
Depardieu voit juste. Le cinéma français est le reflet d’une France sans héros à distinguer. Une France tout à la fois pèpère et mèmère. Une France normale. Une France désespérément normale. Or une France normale est une France qui s’endort. Une France de Bidochon. Sans ambition et sans dessein. De ce point de vue, François Hollande, qui a été élu en promettant de renoncer à toute distinction, en proclamant qu’il serait un « président normal », est bel et bien le pendant politique de ce qu’est le cinéma d’aujourd’hui. Depardieu a tout bon. Tout se tient. La France 2015 panthéonise les grandes figures du passé parce que ses contemporains ne se distinguent en rien. Et quand elle tient un Prix Nobel de littérature, la ministre de la Culture en charge avoue qu’elle ne l’a pas lu. Même ceux qui devraient être distingués ne le sont pas. Quel vertige…
Sous Mitterrand, le cinéma célébrait Noiret, Rochefort et Marielle, Signoret, Deneuve et Baye. Sous Hollande, on célèbre Kev Adams, Manu Payet et Guillaume Canet, les Miss météo et la « Connasse » de Canal Plus.
Sous Mitterrand, les ministres s’appelaient Mauroy, Joxe, Badinter, Defferre. Même un simple Secrétaire d’Etat pouvait se nommer Max Gallo. Sous Hollande, à trois ou quatre exceptions près, on ne connait même plus les noms des ministres. Qui sait aujourd’hui le patronyme du Secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur, de la Promotion du tourisme et des Français de l’étranger auprès du ministre des Affaires étrangères et du Développement international ?
Une partie de l’élite française moque Depardieu. Depardieu, le monstre. Depardieu, le copain de Poutine. Depardieu, l’autodestructeur. Depardieu, Chronos dévorant ses enfants. Depardieu qui se vend à n’importe qui, n’importe où. On même vu, en son temps, un Premier ministre, empreint de la « normalité » de l’époque, accuser Depardieu de trahison. « Minable » avait dit le premier chef de gouvernement de l’ère Hollande lorsque Depardieu avait annoncé son exil volontaire pour la Belgique, avant de choisir, in fine, la Russie. Surtout condamner Depardieu et refuser de la comprendre. Casser le miroir qu’il nous tend, à l’insupportable reflet.
Peut-on réveiller un peuple qui s’ennuie ?
Une sphère non négligeable de l’élite politique, médiatique et artistique de l’époque se refuse à comprendre que Depardieu se donne à Poutine parce que la France le désespère. Poutine n’est pas un président normal. Poutine se distingue parce qu’il a de l’ambition pour son pays et son peuple. Depardieu choisit Poutine comme on lance un ultime appel au secours. Paradoxalement, c’est par patriotisme que Depardieu brandit l’étendard de Poutine. Pour réveiller un peuple en proie au déclinisme sur fond de mésestime de lui-même. Quand Depardieu proclame que « Les Français sont plus malheureux que les Russes », il constate une évidence que l’élite française persiste à nier.
Depardieu pose la bonne question : peut-on réveiller un peuple qui s’ennuie, doute, avec une élite anesthésiante et conformiste ? Peut-on plaider pour le retour de l’optimisme et de l’ambition quand on se prétend président normal ? Ou se poser en Premier ministre avocat d’une réforme du collège qui promeut un enseignement de l’histoire qui ne distingue pas la France dans ce qu’elle emporte de plus exaltant auprès de jeunes consciences ?
Depardieu sera-t-il enfin entendu ? Ecouté ? Lui-même en doute. On lui laissera le mot de la fin, tout en souhaitant qu’il se trompe : « Moi, je suis au-delà de la révolte. C’est fini ça. J’adorerais donner des coups à condition que j’en prenne. Je parle de vrais coups, qui font saigner. Pas de petites polémiques sur le fait que je ne veuille pas payer mes impôts. La masse est bête. Et ceux qui font la masse, c’est-à-dire les journalistes, encore plus bêtes ». »
Depardieu, un acteur ô combien brillant et talentueux que l’on a traîné sans la moindre honte dans la boue…
Je me souviens surtout du film Camille Claudel de Bruno Nuytten, un pur chef d’oeuvre ce film sans parler de Cyrano….
Il est vraiment l’un de mes acteurs fétiches…et m’a fait mille fois rêver…
Il a l’Américano-coolitude ! Depardieu en France c’est James Dean qui a survécu à son accident de Porsche ! Salauds de Boches !
Vous savez que dans son enfance Gégé fréquentait tout le temps les Américains de la base aérienne de Châteauroux ? Il en gardé le style dégingandé cher aux « Valseuses » !
Au fond Depardieu c’est un mixte de l’énormitude de Balzac (qu’il a incarné pour la téllé) et du mulâtre Dumas (le comte de Monte Christo encore une de ses incarnations mémorables) avec la cool-attitude de Fonzie !
Mariez-le à une croqueuse de diamants comme Ivana Trump et faites-en un président pour la galerie au moins on rigolera bien à défaut de devenir plus riche !
Pour être mémorable en Monte-Cristo,
notre Gégé c’est sûr qu’il l’était mémorable !
Je me demande encore comment ils ont réussi à le faire tenir dans le sac, à le porter et à le jeter -) !
La classe politique française ? Des mots-vivants mais ils ne le savent pas encore et ils continuent à hanter la maison commune comme s’ils n’étaient pas déjà tombés à la flotte dimanche dernier !
Tchao Pantins !
Mots vivants !! Non morts-vivants … quand on s’exprime comme un hachoir à légumes on ne se représente plus jamais à la présidence de la république, salute amigo !
Si au moins le presse-purée DSK n’avait pas envoyé la purée trop tôt, on n’aurait pas tous ces ectoplasmes !
L’or le nerf de la guerre … parfois c’est l’or noir !
http://www.leprogres.fr/france-monde/2015/12/12/entre-donald-trump-et-le-prince-al-walid-c-est-la-guerre
A nos amis lorrains qui semblent presque nombreux à commenter JPB, quelques minutes qui vont vous réconcilier avec la démocratie si besoin :
https://www.youtube.com/watch?v=NJPiU8m5a_Y
Je suis au courant, et sincèrement je suis plus que scandalisée que nos impôts puissent être utilisés pour financer qui ? L’Etat Islamique ? Honteux……. et encore j’ai du mal à trouver les mots
Un petit bijou d’article qui vous donne mécaniquement envie d’aller jeter un bulletin FN dans l’urne
http://www.liberation.fr/chroniques/2015/12/11/pauvre-petite-france-aigre_1420110
Tout y est. Le crétin qui expose sa satisfaction, son combat contre le fascisme, sa hauteur morale, son mépris et sa haine des petites gens, des braves gens. Si avec cet article il n’arrive pas enfin à décrocher un prix littéraire c’est à désespérer.
Ah oui, quand même…
Tout redeviendra normal ce soir : Estronzo roitelet de paca, la Terre sauvée des eaux, Nigo en orbite de transfert vers sa réélection, la droite en affinité élective, le ps exténué de rabougrissement, la pme familiale comptant ses sous après son introduction sur le premier marché.
En plus, le Soleil se couchera à l’Ouest.
Dire qu’il y en a qui se plaignent.
Dugong, c’est admirablement résumé.
Depardieu ? Combien, sur sa feuille d’impôts ? pouah !
Je ne sais pas combien paie Depardieu sur sa feuille d’impôts, mais je sais qu’il apporte de la richesse à la France, contrairement à certains ministres qui dépensent sans compter (18 000€ un aller retour Barcelone pour un match de foot, c’est 18 fois ce que je paie en impôt). En tout cas, voici ce que Depardieu dit tout haut :
« Où vivez-vous désormais ?
Sept mois hors de France. A Saransk, en Mordovie, à Moscou, en Belgique, en Italie… Mon foyer est là où les gens m’aiment et là où j’aime les artistes. Je peux vivre n’importe où. Partir n’importe quand. Je ne tourne plus volontiers en France, où il y a bien trop de charges à payer. Je les acquitte déjà pour les quatre-vingt-douze employés que je fais travailler dans la restauration, les vignes, le commerce de bouche…
Quand j’ai joué Love Letters au Théâtre Antoine, avec Anouk Aimée, j’ai même préféré lui laisser mon cachet. Gagner de l’argent en France est trop compliqué. Je paie mes impôts à Saransk comme entrepreneur d’une société de cinéma et de vidéo, ils sont bien plus faibles qu’ici ; et en Belgique, on est exonéré sur les plus-values…
Pourquoi l’argent vous intéresse-t-il tant ?
Parce que mes parents n’avaient rien. Et que je me suis promis de ne jamais manquer de rien. En fait, j’aime tellement la vie que je me suis toujours senti riche. Je me suis contenté de ce que j’avais au moment où je l’avais. Même quand je devais piquer leur montre et leur portefeuille aux jeunes bourgeois qui s’endormaient en occupant l’Odéon en mai 1968.
L’argent m’importe peu. Même si j’aime m’acheter moi-même des œuvres d’art. Et les revendre. Parce qu’une fois qu’elles m’ont appartenu, elles sont pour jamais dans ma vie. C’est le luxe, surtout, qui compte. C’est-à-dire la liberté, l’autre, l’amour, la paix, la sérénité, le don de soi. »
Monsieur Brighelli, faites encore un pas, un tout petit, faites-le Bon Dieu ! Je le fais bien, moi, avec toute l’analyse dont je suis capable, sans votre intelligence, avec la mienne, et sans votre renommée puisque je n’en ai pas. Vous semblez tourner autour de ce vote comme un chat qui hésite à manger une proie nouvelle. Le vote doit aller vers ceux qui osent nommer le danger le plus grand et c’est pour cela, sans doute, que certains immigrés de Marseille votent FN, ils savent, eux. Pendant ce temps, nous tergiversons et Tariq Ramadam se frotte les mains. Combien faudra-t-il de 13 Novembre ? Il faut juste montrer, avec un petit papier dans une enveloppe, qu’on ne se laissera pas faire sans bouger, ensuite nous revoterons dans une autre direction, s’il le faut. On a la vie devant nous !
Un peu d’évergétisme littéraire en ce dimanche de la Sainte Lucie.
Je viens de commencer « Palmyre » de Paul Veyne (Albin Michel, 14,50€).
Ce n’est pas ouvrage d’érudit mais plutôt un entretien avec un lecteur considéré comme un honnête homme du XVIIème siècle.
Paul Veyne nous parle de Palmyre comme s’il nous y emmenait en promenade historique, calmement et non au pas de charge d’un guide-conférencier. C’est sa manière à lui de compenser l’horreur tragique du massacre des ruines comme celui de son archéologue en chef par Daesch.
Atténuer, calmer sa douleur, laisser trace, garder la mémoire du lieu inouï.
Je vais le finir et après, j’irai peut-être voter.
Bonne journée.
Manque de Veyne, Palmyre a été rasée.
Par les barbus, qui n’en sont pas à un paradoxe près.
Tristan pourquoi payez-vous 14,50 euros un livre que vous pourriez voler ? Enfin … je ne vous reconnais plus !
Mékilékhon. Il fallait se débarrasser de ces tas de vieilles pierres branlantes pour aménager Palmyre II avec un tas de partenaires daeshiens compatibles et de grands parkings pour garer les bus.
http://www.reveilcommuniste.fr/2015/09/assez-avec-le-fn-ce-n-est-qu-un-epouvantail.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail
Il faut avoir la niqueur-attitude en ce dimanche d’avent Noël !
Niquer la bourgeoise qui sommeille en chaque Française afin qu’elle ne reste même pas Vierge en ses rêves ! Pour le bourgeois ce sera plus hard genre pilori et pal …
Je n’aurai qu’un mot : « Vive les Valseuses ! »
Ce qu’il faut dire en saluant la France un jour d’élection ? Quelle érection !
Même Torreton, qui fut un enthousiaste de Hollande, a compris :
http://www.humanite.fr/front-republique-rien-592403
Moralité : il ne faut pas nécessairement désespérer d’une bille en cour ou qui le fut.
« Arthur 12 Décembre 2015 à 19 h 51 min
A nos amis lorrains qui semblent presque nombreux à commenter JPB, quelques minutes qui vont vous réconcilier avec la démocratie si besoin :
https://www.youtube.com/watch?v=NJPiU8m5a_Y »
Merci Arthur pour cette vidéo qui montre qu’au Conseil régional de Lorraine, en octobre dernier le PS a voté une subvention d’argent public de 600 000 euros pour la formation au maniement des armes de militaires… saoudiens, pays des droits de l’homme comme chacun l’ignore, et que l’UMP s’est … ABSTENU ! Oui, vous avez bien lu : ABSTENU !
Torreton fait partie de cette palanquée de planqués derrière l’alibi de l’exception culturelle ! Une nouvelle aristocratie qui n’a jamais eu à faire ses armes et qui parle du grand soir bien à l’abri derrière les persiennes de la Comédie française !
Je rappelle que Molière, fils de bourgeois parisien, a commencé par courir les routes de France avant d’obtenir la protection royale face à une église toute-puissante dans la France du 17e siècle.
Un sot en trois lettres …
Les titres de Torreton : meilleur comédien du théâtre subventionnée, de la télévision subventionnée, du cinéma français subventionné…
Carrière internationale ? Néant.
Un mot Torreton : « Toi tu es subventionné pour entretenir la connerie ! »
Je n’accorde aucun intérêt ni crédit aux artistes: ce sont, avant tout, des opportunistes égocentriques.
Qu’ils gardent donc leurs avis pour les fats qui leur tiennent lieu de cour; le citoyen lambda n’en a que faire!
Les sermons moralisateurs de cette soi-disant élite, proférés telles des intifadas, ne les rendent que plus déconnectés et ridicules.
Ce qui est étrange c’est qu’on leur demande un avis politique ou autre sur l’avenir de la planète et de la France par la même occasion !
Etrange perversion ; je ne me souviens pas qu’on demandait à Raimu, à Fernandel, à Maurice Chevalier ou à Jean Gabin ce qu’ils pensaient de la politique de la France ou à Marilyn Monroe son opinion sur la crise des missiles à Cuba !!
Tout ce qu’on demandait aux artistes avant c’était d’aller soutenir le moral des troupes en faisant une tournée aux armées ! Ainsi Marlène Dietrich pendant la seconde guerre mondiale, Marilyn Monroe en Corée ou les artistes français pendant la drôle de guerre.
Leur rôle s’arrêtait là, pas d’être des espèces de Gandhi de la politique spectacle !
Euh des fatwas, dans le contexte, plutôt que des intifadas.
Sinon, c’est juste que les leçons de morale en provenance de « cultureux » exilés fiscaux ou subventionnés, c’est devenu pénible.
Il faut connaître les limites de son génie – pour autant qu’on en ait !
Ainsi Marivaux écrivait d’admirables textes sur les mœurs parisiennes de son temps – et parfois aussi en contraste avec le rude parler paysan – mais ne s’aventurait pas dans de longues digressions sur la chute et la décadence du monde romain antique ! Il laissait cela à Montesquieu …
Je reconnais tout le génie du monde à Raimu pour autant qu’il est farcesque ou dramatique – je suppose que son génie politique était à peu près nul !
Cela dépend, Sisyphe !
Il faut distinguer ceux qui gagnent leur vie grâce à leur seul talent, et ceux qui survivent en perfusion sur l’argent public ! Cette deuxième espèce s’arrange toujours pour sentir le vent et se mettre du côté du « politiquement correct » du moment. Eh oui, on ne mord pas la main qui vous nourrit , ou celle qui va selon toute vraisemblance vous nourrir demain.
Pierre Driout 13 Décembre 2015 à 12 h 58 min #
Ce qui est étrange c’est qu’on leur demande un avis politique ou autre sur l’avenir de la planète et de la France par la même occasion!
On s’en sert comme panneaux publicitaires: ça rapporte des voix!
Remarquez Marilyn est mort au mois d’août 62 et la crise des missiles est du mois d’octobre 62 ! Donc un peu difficile pour elle … remplacez crise des missiles par affaire de la baie des cochons !
…
Etant né en mars 1963 je n’ai pas vécu ces évènements en direct !
est morte … cochon de clavier !
Bientôt 3 heures sans un seul commentaire, je vais peut-être regarder la télé, ou aller voter …
Mais les commentaires, c’est vous !
En arriver à se référer à Depardieu pour la conduite de la France ! Berk ! Déjà, se référer à lui en tant qu’acteur !
Ce mélange des acteurs, chanteurs, journalistes avec les politiques est un contresens absolu. Mais manifestement, c’est ce qui fait recette. Comme le dit Dugong, ce soir, nous aurons le même spectacle qu’avant. Rideau ! Mieux vaut faire de la pâtisserie.
» Mieux vaut faire de la pâtisserie. »
Une spéciailité régionale ? Un mille-feuilles administratif ?
Don Bartolone ne craint qu’une chose, c’est qu’à Versailles les gens de couleur votent blanc.
http://www.lemonde.fr/culture/reactions/2015/12/13/jacques-attali-reussir-sa-vie-c-est-faire-en-sorte-que-le-monde-soit-moins-pire-apres-soi_4830734_3246.html
Conjecturons : s’il avait été voir le concert des eagles of death metal au bataclan, on ne l’aurait peut-être pas raté et la vie de ceux qui sont excédés par le Réussi aurait été probablement plus meilleure.
Caramba ! Encore une vie ratée !
Excellent le papier de Perico Legasse : simple, juste, efficace.
Concernant la sortie de l’euro, il sera rappelé que le RU n’a pas adopté la monnaie unique et qu’aucune malédiction ne s’est abattue sur eux, depuis.
Une monnaie c’est une fiction ; la question quel crédit accordons-nous encore à l’union européenne ? Si ce crédit est en baisse alors sa monnaie baissera jusqu’à devenir une pure fiction de monnaie, du papier de singe. Un torche-cul …
Lors de la guerre de Sécession chaque camp continua à utiliser le dollar en le marquant à ses armes.
Il suffirait donc de marquer les euros à nos couleurs pour sortir d’une monnaie unique.
« Il suffirait donc de marquer les euros à nos couleurs pour sortir d’une monnaie unique. ». Ben oui.
L’europe ? un bidule mal pensé, qui a décapé toutes les identités sans ne rien proposer en retour, L’europe c’est, dans le contexte, le néant.
OUF!!!
ILS ne passeront pas! Merci à tous, merci aux gens de gauche d’avoir voté à droite et aux gens de droite d’avoir voté à gauche.
La patrie est sauve, et pourtant: ce sont ceux qui la dénigrent le plus qui s’accoquinent pour la sauver? Etrange, bizarre?
Le jeu démocratique français – ploutocratique plutôt – trouve sa fin dans les résultats de ces élections régionales.
Méfions-nous des frustrés du scrutin. La démocratie est ou n’est pas. L’an 2017 sera terrible! Si on y arrive…mais j’ai confiance en les élites gouvernantes: elles peuvent, encore, faire pire.
Et après? L’autruche a la tête dans le sable et le cul en l’air.
Ah, il doit être content, Nigo 1er ! Il doit sabler le champagne ! Le voilà sûr d’être réélu. La vieille tactique de Tonton a marché.
Bon alors, il faut maintenant qu’il se mette le chapeau ad hoc sur la tête et l’écharpe qui va avec. Il ne lui reste plus qu’à épouser la Gayet au bon moment , juste avant les élections. Et le tour est joué.
Quant aux autres dindons qui n’ont toujours pas décidé de se départir de Sarko…
On a vraiment envie de se barrer de ce pays.
C’est un excellent résumé, même s’il est bien triste au demeurant.
Sauvés!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Nous voilà Gros-Jean comme devant.
Je n’adhère pas aux idées du FN mais j’avoue avoir secrètement espéré qu’il remporte une ou deux régions, dont la mienne, PACA. Estrosi (j’ai adoré Estronzo !!) déteste cet acronyme et veut le faire interdire, pour vous dire où se situent ses priorités.
J’espérais que cela produirait un électrochoc et réveillerait les politicards qui feignent de nous gouverner, car oui je suis une incorrigible optimiste.
Nos régions restent donc aux mains de partis qui font pour du semblant de se déchirer à longueur d’année mais poursuivent en réalité un seul et même but : sauver leur peau aux dépens des pauvres imbéciles qui ont voté pour eux. (ne lisez pas une insulte de ma part mais le mépris des politicards)
De ces magouilles d’entre deux tours, je retiens que nous ne sommes plus en démocratie. La prochaine présidentielle ressemblera à des élections russes, quelle perspective réjouissante…
Je gardais espoir de voir Valérie Pécresse remporter haut la main l’IDF mais le scrutin est encore incertain. Qui peut donc voter pour une personne aussi malhonnête que Bartolone ? Je suis déçue et inquiète ce soir. Rien ne changera en France.
Eh oui, Pan Bagnat, des électeurs qui votent pour ceux qui les étranglent d’impôts, accroissent le nombre de chômeurs et de miséreux et sont incapables de les protéger , peut-on rêver mieux?
On a beau dire aux gens qu’ils resterons quoi qu’il arrive les dindons de la farce, ils continuent de croire que le pouvoir du vote leur donne le pouvoir de changer la face du monde. Or il n’en est rien, ce sont les 1 % les plus riches qui dirigent la planète et leur garde chiourme, c’est-à-dire nos médias et politicards de pacotille…
Excusez moi mais j’ai aussi envie de dire « pauvres imbéciles » et ce sans le moindre mépris mais c’est une triste réalité…
Par ailleurs je l’avais maintes et maintes fois répété : le FN est l’épouvantail du système qui permet de canaliser la colère des électeurs et de faire élire n’importe quel parti puisque chacun de nous préfère encore se couper un bras ou s’abstenir plutôt que de voter FN…. Hormis les 40 % de votants car si l’on comptabilise ce votant au regard des inscrits, cela ne fait pas grand monde.
En attendant, les attentats, l’état d’urgence et la probabilité de voire un Guantanamo bis s’implanter dans notre pays, sans oublier le chômage et la pauvreté qui va grandissant, continueront leur course incessante et la gueule de bois sera totale pour tout le monde car nous allons dans le mur quoi qu’il arrive de toutes les façons…
Les électeurs n’ont visiblement toujours pas compris qu’ils sont les otages d’un sketch pitoyable orchestré et organisé par l’oligarchie en place.
je corrige cette faute d’orthographe : leurs gardes chiourmes
et cette faute de grammaire : sans oublier le chômage et la pauvreté qui vont grandissant
Un éléphant ça Trump !
Le candidat à l’investiture républicaine Donald Trump inquiète jusque dans son propre parti après sa proposition de fermer les frontières aux musulmans, mais le favori a assuré dimanche que ceux qui pensent lui barrer la route vers la Maison Blanche « se font des illusions ».
Le milliardaire américain en tête des sondages a passé la semaine à se justifier, en dépit du tollé international déclenché par une idée qui semble enfreindre la Constitution américaine et l’interdiction des discriminations religieuses.
Sur la chaîne Fox News, il a réagi à un article publié jeudi par le Washington Post, rapportant que les décideurs du parti avaient évoqué au cours d’un dîner les moyens de contrer le candidat Trump s’il maintenait son avance au moment d’attribuer le ticket républicain au moment de leur convention d’investiture en juillet.
« Je pense qu’ils font une grave erreur. Je pense que je suis celui qui peut battre Hillary [Clinton, NDLR] (…) Je pense plutôt qu’ils se font des illusions », a-t-il déclaré en référence à la favorite démocrate. « Je comprends ce que (les leaders du parti républicain, ndlr) endurent », a ironisé Donald Trump. « Cela n’était pas supposé arriver, ils devaient prendre un gouverneur, un sénateur, une marionnette qu’ils peuvent contrôler à 100% », a poursuivi le magnat de l’immobilier, insistant sur son profil d’outsider.
« Il se tue en répétant la descente du Père Noël » : Ô j’ai cru qu’il s’agissait du fameux retour de Nicolas Sarkozy façon descente en rappel !
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