Cornelisz van Haarlem (1562-1638), Un moine et une béguine, 1591

Le diable sait le nombre infini de textes et d’illustrations brodant sur la lubricité des moines et des religieuses…
Le tableau de Cornelisz van Haarlem semble bien appartenir à cette série. La griffe monacale qui enserre le pauvre sein de la nonnette est impitoyable, le regard faussement apitoyé du moine tonsuré pourrait servir de modèle à tous les apprentis-Tartuffe ; les lèvres entrouvertes de la pauvre proie sont un écho des fruits (forcément défendus) posés sur la table, symboles désespérément flamands de la concupiscence ; et la malheureuse n’en est même plus à se débattre, ses mains ouvertes sont le symbole de l’offrande qu’elle fait de sa personne…
Oui, mais…
Dans les anciens catalogues du musée Franz Hals de Haarlem où cette toile est exposée, nous apprenons que le titre du tableau serait « le Miracle de Haarlem ». J’entends d’ici les beaux esprits ricaner, et sous-entendre qu’ils font tous les soirs des miracles de cet acabit (un bien joli mot, quand on y pense). Parce que l’histoire serait la suivante.
Une nonne de Haarlem (ils étaient catholiques là-bas à l’époque, le duc d’Albe avait conquis la ville rebelle en 1573 et expliqué aux habitants par le fer et par le feu, selon les usages du monde civilisé, où était la vraie foi) était accusée du double délit de grossesse suivie d’accouchement. On croyait alors que la maternité pouvait être prouvée en pressant le sein : si du lait en sortait, la faute était constatée. On confia donc la tâche à un moine, peu susceptible, vu ses vœux, de céder à la tentation de cette ample chair hollandaise — d’où le fait que le téton apparaît bien entre l’index et le majeur du savant docteur ès matières occultes…
Et là est le miracle : ce n’est pas du lait, mais du vin qui jaillit du sein comprimé — prouvant l’innocence de la religieuse, car le vin est symbole d’une vie virginale, comme le savent tous les ivrognes de Hollande et d’ailleurs.
Maintenant, savoir quelle explication du tableau est la bonne, entre la scène gentiment graveleuse et le miracle dûment constaté…
Vous voudrez bien y penser chaque fois que vous serez en position de juger d’un fait ou d’une situation qui, à l’évidence, paraîtraient limpides, mais qui, en seconde analyse…

Jean-Paul Brighelli

PS. Pour le plaisir des yeux, une autre toile célèbre de Cornelisz van Haarlem, Le Massacre des Innocents, peinte en 1590…

57 commentaires

  1. Et voici donc le retour du maestro à la con-cu-pis-cence,
    avec une leçon en mode La Fontaine :

    « Vous voudrez bien y penser chaque fois que vous serez en position de juger d’un fait ou d’une situation qui, à l’évidence, paraîtraient limpides, mais qui, en seconde analyse… »

    Brillantissime !

    (fascinée à ma première visite du musée Franz Hals de Haarlem – j’approchais de mes 16 ans)

  2. « entre la scène gentiment graveleuse et le miracle dûment constaté… »

    On constaterait un miracle si du vin sortait de ce sein…Mais rien ne sort.

  3. « des miracles de cet acabit » de Tel Aviv…

    Et voilà comment on en revient toujours à la question palestino raélienne…

  4. « Et là est le miracle : ce n’est pas du lait, mais du vin qui jaillit du sein comprimé — prouvant l’innocence de la religieuse »

    A witch ! A witch !

  5. Maintenant, savoir quelle explication du tableau est la bonne, entre la scène gentiment graveleuse et le miracle dûment constaté…
    Vous voudrez bien y penser chaque fois que vous serez en position de juger d’un fait ou d’une situation qui, à l’évidence, paraîtraient limpides, mais qui, en seconde analyse…
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Qu’il s’agisse de connaissance ou de baise, le Maestro aime les crêtes, les arêtes.

  6. Concupiscence ?

    Rebondissement – balle décisive – pour ôte-toi-d’la Castera, nouvelle prés’ du CNOSF, pour la modique somme mensuel de 9 000 balles ?

  7. Le tableau est un peu coupé…mais on voit quand m^me une partie du chapelet ,sous le poignet drit de la béguine. Quelle force le fait se dresser ainsi ?

    Parmi les instruments modernes du plaisir (anal) il existe des objets de cette forme.

    Sait-on si cette nonne aimait se faire enculer ?
    Et comment elle s’y préparait ?
    De son chapelet faisait-elle un usage licencieux ?

    Lormier va de ce pas chercher quelques contenus explicites .

  8. Au passage, le titre évoque une  » begijn » .
    Béguine. femme pieuse qui vit dans une communauté religieuse dont les membres ne prononcent pas de vœux.

  9. Le tableau est probablement une commande d’un membre du « conseil municipal »

    n 1581 the city of Haarlem acquired control of the goods and
    properties of the convents, cloisters and religious colleges and guilds within
    its domain. During the following years all of the above-mentioned
    paintings, as property of the city, came to serve as decoration in the
    Haarlem Stadhuis, a building which functioned as both the residence of the
    Prince while in Haarlem and the town hall. The pre-eminence of the state
    over religious organizations in terms of property holdings and accumulated
    wealth reshaped the role and sometimes the identity of the patrons of art.
    The magistrates of Haarlem became avid art patrons and many of the
    most important commissions in the late sixteenth century were financed by
    the city. In many ways, the identity of the individual patrons did not
    change. Those who were appointed as burgomasters, aldermen, sheriffs
    and town councillors were quite often members of the patronal
    brotherhoods, guilds and religious societies. They may not have been
    responsible for the spiritual maintenance of the religious organizations, but
    they may well have been regents or important financiers of the groups.
    Patrons who may have once financed the decoration of religious grounds
    were likewise in a position to finance the decoration of civic places. In this
    sense, the function of the commissioned work of art changed although the
    patrons frequently remained the same.
    In the late sixteenth century Cornelis van Haarlem received a number
    of important commissions from the Haarlem magistrates and a few from
    other organizations in Haarlem, such as the militia. His works for the
    town hall are important forerunners of the more complex and schematic
    decorations carried out in seventeenth century town halls in the
    Netherlands, such as that in Amsterdam. The idea of art as a government
    affair, kunst als regeringszaak, is one that has been discussed in terms of the
    early Northern Renaissance and the Golden Age of Dutch Painting, but
    has not been associated with Netherlandish Mannerism. 3
    The city of Haarlem was one of Cornelis van Haarlem’s earliest and
    most consistent patrons.

    https://brill.com/display/book/9789004615199/B9789004615199_s010.xml

  10. Maestro,le livre dont j’ai donné un extrait renferme probablement l’explication la plus détaillée du « miracle » d’Haarlem.
    (Qui était cette béguine,qui était le moine, quels témoins ont prétendu avoir assisté au miracle, comment le Nollandais de la rue a-t-il réagi à ces sornettes ?)

    Malheureusement les pages concernant le « miracle » ne sont pas , en accès libre.

    Je conjecture que ce tableau est une commande de « conseillers municipaux » passablement affranchis des contraintes de la foi; alors,ils se sont peut-être régalés de ce tableau à double sens ,dont le titre changea.

    le moteur de recherche sort cette phrase
    Halsmuseum in Haarlem, depicts a monk squeezing the breast of a nun. It is … Yet, when tested, wine came forth from the breast of the accused nun …

    https://brill.com/display/title/25773

    • Nollande, une terre plate inapte à la vigne. On comprend pourquoi ils déferlent sur l’Europe du sud (avec une mention spéciale pour les migratrices dont les motivations sont d’un autre acabit (de Tel Aviv)

  11. Miracle.

    Un catalogue ancien du musée de Haarlem (édition 1899)
    dit :
     » Représentation du Miracle de Haarlem Toile 114 h 100 l.
    La tradition dit qu’une religieuse d’un des couvents de Haarlem était accusée d’inconduite/ Un moine expert en médecine fut chargé de l’examiner étant d’avis que l’accusation serait fondée si elle avait du lait. Mais au lieu de cela, il en sortit des fruits et du vin, les symboles de la pureté virginale , la calomnie se trouvant ainsi complètement réfutée. Signé 1591. Ce tableau et celui du Massacre des Innocents qui se trouve aujourd’hui au Musée Royal de La Haye ont été payés au peintre 600 livres.  »

    Selon une étude sur le peintre, Cornelis Corneliszoon Van Haarlem (1562-1638): Patrons, Friends and Dutch Humanists
    De Julie L. McGee, 2025, p 166-168 (en fait il s’agit du même auteur et peut être du même ouvrage déjà cité par Lormier – extraits sur google livres) :

    il fut reporté au 18 ème siècle que le tableau représentait un moine prenant du bon temps avec une religieuse et certains firent le rapprochement avec un moine assez connu du 16 ème siècle, le frère franciscain Cornelis, inquisiteur à Bruges pour le compte des Espagnols. Ce moine était accusé par ses nombreux adversaires de pratiques corrompues, par exemple  » whipping his female devotees on their backsides  » .
    Toutefois l’auteur du livre estime que rien ne prouve que Cornelis van Haarlem a voulu représenter « Brother Cornelis » et trouve que la référence au miracle est  » equally unreliable yet immediately more convincing ».

    Mais l’auteur n’aborde pas un point qui me semble discutable. A une date que je ne connais pas mais qui peut se trouver, Haarlem fut incluse dans les Pays Bas protestants à qui les Espagnols furent obligés de concéder une indépendance de fait.
    C’était certainement le cas quand fut peint le tableau. Il est curieux qu’un peintre (probablement) protestant ait pu être commissionné par des édiles protestants pour célébrer un miracle mettant en scène un moine – l’ambiance de ce miracle semble un peu trop catholique .
    L’auteur indique en note qu’un autre historien (Van Thiel) estime qu’il s’agit bien d’une satire de la religion catholique.
    Il est tout de même curieux qu’une telle satire ait été commanditée à l’artiste par des édiles – même protestants – pour un bâtiment officiel, le Prinsenhof, résidence du prince (de la famille d’Orange on suppose) faisant partie du stadhuis (hôtel de ville, p 158 ) de Haarlem, le tableau n’ayant alors pas l’aspect sérieux qu’on attend pour une décoration d’un lieu officiel ….

    L’auteur indique que ce tableau est « the most perplexing of all the paintings completed by Cornelis for the Prinsenhof » (p 166)

    https://books.google.fr/books?id=od5BEQAAQBAJ&pg=PA168&dq=cornelis+haarlem+miracle&hl=fr&newbks=1&newbks_redir=0&sa=X&ved=2ahUKEwi42KXw-PyNAxW5UaQEHcY7OgIQ6AF6BAgEEAM#v=onepage&q=cornelis%20haarlem%20miracle&f=false

  12. IAL ne nous fait plus braire avec ses exercices de numérologie. Est-il tombé dans un tonneau de réel ? Dans les filets d’une créature mystico-déconnante ? Autre ?

    TDPQQRSR

  13. ECHO 18 juin 2025 à 14h59
    L’histoire a, pour certains, comme utilité d’ éclairer le présent.
    Paul Veyne je crois détestait cette façon de voir; pour lui l’histoire n’avait pas d’autre utilité (ou justification) que nous permettre de connaître le passé, intéressant en lui-même (de nous permettre de nous promener dans une rue de la Rome antique, dit-il dans le passage que l’évoque).
    Reconnaissons que l’histoire peut aussi éclairer le présent.

    L’Histoire a cette autre utilité de pouvoir offrir des perspectives sur l’avenir. Prenons l’exemple des pays du bloc de l’Est avant la chute du mur, pays en proie à une propagande et une répression féroce et qui, du jour au lendemain, ont vu leur système politique basculer et changer de mains en quelques semaines. Les dirigeants et leurs suppôts des médias d’hier devenus parias aujourd’hui. Et pas qu’un peu. Je pense à ces journalistes du camp du bien qui risquent fort, par leur méthode informatives plus propagandistes que journalistiques, devoir assumer une marque d’infamie sur la tronche et ce, jusqu’à leur mort, dans les temps futurs pas si lointain.

    • On se souvient des menaces de Lulu à je ne sais plus quel Davos sur la propagande à mettre en place comme priorité absolue dans le programme.

      Si Lulu tombe : ils tombent tous. (Hello ! Mendax. Vos copains pourront durant encore quelques temps attaquer les médias dits alternatifs en les taxant de pro Russes à l’instar d’un Martin Weill à l’endroit de Tocsin, en leur faisant fermer leur comptes bancaires comme ce fut le cas pour TV Liberté. Oui, il y aura encore de la casse, des éclopés victimes d’un « système » qui a encore le pouvoir d’abuser et de faire très mal et oui, la majorité silencieuse, celle des victimes de ce système, cet immense groupe de pression qui rêve d’exploser, sera toujours plus nombreuse. Que le système se le tienne pour dit. Quand le système basculera — c’est mathématique — il faudra alors compter sur les sages, nos plus anciens, ceux qui connaissent les affres de la nature humaine dans ses pires versants pour que les potences ne fleurissent pas à chaque coin de rue. Il faudra savoir raison garder ; ce sera le plus dur.

  14. Kikiprokokul (suite)

    La nonette, pompette, avait éclusé une mignonette de vin blanc en vue d’augmenter sa collec. Le moine, englué de confusion a cru qu’il s’agissait d’un accessoire de cul.

  15. Selon une étude sur le peintre, Cornelis Corneliszoon Van Haarlem (1562-1638): Patrons, Friends and Dutch Humanists
    De Julie L. McGee, 2025, p 166-168 (en fait il s’agit du même auteur et peut être du même ouvrage déjà cité par Lormier – extraits sur google livres) :

    Oui c’est extrait du Chapitre VI du même livre. Google books offre beaucoup plus de pages au lecteur…mais manquent cependant quelques pages, les plus intéressantes pour nous en ce moment.

    C’est ce livre:
    Cornelis Corneliszoon van Haarlem (1562-1638): Patrons, Friends and Dutch Humanists (Bibliotheca Humanistica & Reformatorica) by Julie L McGee (1991-01-01) Hardcover

    https://www.amazon.fr/Cornelis-Corneliszoon-Haarlem-1562-1638-Reformatorica/dp/B01K03VZPA

  16. Indubitablement l’histoire doit permettre des comparaisons entre situations passées et situations présentes.
    Mais il existe aussi des comparaisons abusives, comme celles de l’historien Chapoutot ( largement relayée par les sympathisants LFI notamment) qui compare l’Allemagne de 1933 avec la situation actuelle en France) en oubliant tout ce qui rend la situation différente, donc en oubliant le premier devoir de l’historien qui est , autant que marquer les sililitudes , de marquer les différences.
    Avec ce type d’historien, nous sommes en présence d’une instrumentalisation politique de l’histoire.

  17. Le Moyen N’o’ : ça commence (déjà) à lasser ?
    La guerre ne fait (déjà) plus la Une – du moins sur le figaro.fr –

    ‘Reusement kil y a le climat ! une valeur sûre :
    . « Qu’est-ce que le «blocage en omega» qui cause de si fortes chaleurs en France ? » –
    « Cette situation de blocage est en forme de fer à cheval… et de la lettre grecque Omega » *

    . « Climat: dépasser 1,5°C de réchauffement est «désormais inéluctable»

    * J’ai rien compris, mais ne vais pas lancer de pétition en mode
    « C’était trop dur » :
    « la pétition des lycéens mécontents du bac de physique-chimie récolte plus de 10 600 signatures »
    (« trop mathématique » ; « inaccessible même aux élèves les plus motivés »…)

  18. Pourquoi neuf ?

    Qu’est-ce que ce chiffre a de particulier ?

    Dans la marine britannique, les matelots incorrects étaient fouettés avec un « chat aux neuf queues. »

  19. Ce chapelet anal est constitué de neufs « boules » non sphériques et de volumes

    Il doit y avoir une version vaginale ?
    Il me semble que les ( soi- disant) boules de geisha sont autre chose …

    • Certainement très différente…au point que parler de « version vaginale » me semble un peu tiré par les cheveux.

      Je vais mettre à disposition du commentariat une courte vidéo montrant de manière très

      didactique comment se servir d’un chapelet anal. (Sur cette vidéo, il est difficile, voire

      impossible de compter les « boules »).

      Construisons nos savoirs !

  20. Dugong 19 juin 2025 à 8h34
    Protocole commotion années 50 : çuila, il a talonné avec son occiput…
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Pendant les matchs (foort,rugby, football américain, on a observé ces dernières bon nombre d’accidents cardiaques . Certains s’en sont tirés, d’autres pas.

    Damar Hamlin, victime d’un arrêt cardiaque sur le terrain ,a été pris en charge efficacement et s’en est tiré.

    L’explication « officielle » tout de suite mise en avant est la « commotio cordis »:un choc violent au niveau du coeur qui brise le ryhme.

    Mais des cardiologues qui ont vu le film, contestent cette explication; ça ne ressemble pas du tout à une « commotio cordis ».

    Dr. David Roberts, medical director of the Sutter Heart & Vascular Institute in Sacramento, says that because Hamlin got up right after being hit and then received immediate CPR suggests that Hamlin’s cardiac arrest was not commotio cordis.

    “Commotio cordis is where if you get a hit to the heart, right at a certain point in the cardiac cycle where the heart is resynchronizing, the heart stops,” Dr. Roberts explains. “It’s a considerably rare condition, but it’s a known condition.”

    Dr. Roberts says the first sign that this probably was not commotio cordis is that, after Hamlin took the hit, he stood back up.

    “With commotio cordis, it’s something that happens immediately, so you wouldn’t expect them to be able to get up,” he says.

    Then, with immediate medical care, which Hamlin received, he would’ve likely recovered within just a matter of a couple of minutes, Dr. Roberts says. Hamlin has been in critical condition in a hospital intensive care unit since his cardiac arrest.

    Le Docteur complotiste, marginal et isolé Peter McCullough (qui est cardiologue) a dit aussi que ça ne ressemblait pas à une « commotio cordis ». Il a ajouté qu’il aurait aimé connaître le statut vaccinal du joueur, car ce genre d’accident arrive à des injectés souffrant de myocardite, lors d’efforts violents entraînant une poussée d’adrénaline.

    (Pas nécessairement besoin d’un effort spécial; des enfants sont morts dans leurs lits au petit matin, la préparation du réveil comportant une sécrétion importante d’adrénaline)

    https://vitals.sutterhealth.org/damar-hamlins-collapse-cardiologist-explains-promotes-aeds/

  21. Gérard :
    « compter sur les sages, nos plus anciens, ceux qui connaissent les affres de la nature humaine dans ses pires versants  »

    Heureusement que n’en font pas partie le trio, voire quatuor, et même plus de BdÂ…
    par qui est bien connu l’aller comme le « retour de bâton » !

  22. ECHO : « boules de geisha » –

    My god ! An old and universal practice ?
    Vu un titre de « La libre Belgique » : « 6 plans pour être au mieux dans sa culotte »

  23. chapelet,desbich,komboloï… 33 ou 99 ?

    Les musulmans utilisaient des « Desbich » ou « Tesbih », des chapelets de 99 perles, pour chaque prière, qui seront ensuite ramenées à 33, à égrener 3 fois dans la journée.

    Pendant la domination Ottomane, ce chapelet de 33 perles devient un véritable marqueur social, les plus riches pouvant arborer des chapelets d’ambre, d’or, de résine naturelle (la masticha) et ainsi marquer leur différence de statut avec la plèbe qui manipule des perles de moindre valeur, souvent en bois.

    Les grecs s’approprient cette coutume de l’envahisseur et transforme ce chapelet à connotation religieuse en objet de revendication politique et culturelle : Le Komboloï est né.

    Les Grecs sont donc passés des chapelets turcs de perles de prière serrées au komboloï et ses perles espacées, symboles de liberté et d’identité nationale. Le Komboloï deviendra, avec le temps, un moyen de divertissement et de relaxation mais aussi un accessoire de mode original, mélange de spiritualité, de tradition et de style…

    Le Komboloï est incontestablement l’un des symboles de la culture grecque contemporaine. Il a pris son essor moderne à Santorin ou Mykonos, mais aussi bien Athènes et la Crète. Depuis, sa popularité ne cesse de croître. Grâce – entre autres – à la diaspora grecque et au tourisme philhellène, le Komboloï a désormais une notoriété internationale. Il a aujourd’hui toute sa place non seulement dans les musées mais surtout dans les collections des créateurs de bijoux contemporains qui aiment sublimer son côté ethnique.

    Pour résumer, le Komboloï n’est pas seulement un chapelet de perles que l’on triture sans relâche pour se calmer ou apprendre la patience : c’est avant tout une illustration de l’incroyable richesse culturelle et artistique grecque, véritable reflet des innombrables influences (perses, byzantines, ottomanes) qui ont laissé leur empreinte dans ce pays depuis des millénaires.

    https://photyne.com/les-7-secrets-du-komboloi-le-guide-ultime-pour-tout-savoir-sur-le-chapelet-grec/

    Vous pouvez toujours tenter d’insérer un komboloï dans un trou de balle…vous aurez du mal .

  24. Dugong 19 juin 2025 à 11h52
    Kikiprokokul (suite)

     » une mignonette de vin blanc  »

    J’ai souvent vu des mignonettes de whisky, coganc, Grand Marnier,liqueurs diverses…mais des mignonettes de vin blanc ?

  25. « Ce qui me frappe c’est que vous êtes… » (Lormier) –

    Mot « frapper » à consommer avec modération.
    D’où l’utilisation de « mignonetttes » – quelle que soit la couleur du breuvage –
    fabriquées en exclusivité pour Dugong.

Répondre à ECHO Annuler la réponse

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici