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Alexandre-Evariste Fragonard (1780-1850) Boissy d’Anglas saluant la tête du député Féraud, 1831

Rappelez-vous :

« Pourvu que je ne parle en mes écrits ni de l’autorité, ni du culte, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en place, ni des corps en crédit, ni de l’Opéra, ni des autres spectacles, ni de personne qui tienne à quelque chose, je puis tout imprimer librement, sous l’inspection de deux ou trois censeurs. »

C’est dans le Mariage de Figaro, écrit en 1778 mais joué pour la première fois dans une vraie salle de théâtre en 1784. Si peu de temps avant la Révolution ? Oui.

À quel propos évoqué-je Beaumarchais ? Une idée qui m’a traversé lundi dernier, en écoutant Macron. « Pourvu que je n’exige ni rétablissement de l’ISF, ni augmentation réelle du SMIC, ni taxation juste des grands groupes en général et du GAFAM en particulier, ni référendum d’initiative populaire, ni excuses pour les abus de langage du président de la République, je puis parler de tout librement — tant que je m’en tiens aux formes « démocratiques », ce qui consiste à m’en remettre à la représentation nationale et à des députés-godillots… »

Parce qu’enfin, les milliards perdus par la suppression de l’ISF, il faut bien aller les chercher quelque part — dans les poches de ceux qui n’ont pas grand-chose, par exemple. L’agent, surtout depuis que nous n’avons plus — contrairement aux Américains, aux Russes, aux Chinois et aux Japonais — la capacité de le créer nous-mêmes, il faut bien aller le chercher là où il est. Pas dans les banques qui prospèrent magnifiquement, mais chez les fauchés.

Quant au SMIC, je me demande (non, je ne me demande pas, en fait) comment feraient Macron et ses ministres pour vivre — se loger, manger, élever ses enfants, et payer le gaz, l’électricité et les impôts — avec 1200 € par mois.

Pendant ce temps le Premier ministre espagnol relève le SMIC ibérique de 22% en affirmant : « Un pays riche ne peut avoir des travailleurs pauvres ». Ciel, il va ruiner les entreprises de son pays ? Pas même, explique Libé. Et Podemos se paie le luxe de railler « l’indifférence sociale » de Macron, «  une des causes de l’explosion contestataire des gilets jaunes, une rébellion que nous voulons éviter ». Mais vous savez qu’ils pensent, en Espagne !

En 1629, Antonino Diana, un célèbre Jésuite, commence à publier ses Resolutionum moralium partes duodecim, dans lesquelles, reprenant l’opinion du doctissime Gabriel Vasquez, autre casuiste de référence, il note : « Ce que les personnes du monde [i.e les nobles] gardent pour relever leur condition et celle de leurs parents n’est pas appelé superflu ; et c’est pourquoi à peine trouvera-t-on qu’il y ait jamais de superflu dans les gens du monde, et non pas même dans les rois. » Traduisons, à l’usage de nos contemporains : les gens riches ne sont jamais assez riches pour maintenir leur condition de gens riches ; ils n’ont donc pas à payer d’impôt — ni, au XVIIe siècle, à pratiquer l’aumône. Seuls les pauvres y sont astreints. Cela émeut Pascal (dans la Sixième Provinciale). Cela n’émeut apparemment pas Emmanuel Macron. Il est pourtant facile d’imposer les riches, à commencer par les riches entreprises, sur la part de bénéfices acquis en France. Mais on ne le fait pas — alors que les Américains n’hésitent pas, eux, comme l’explique Marianne cette semaine.

Mais l’essentiel n’est pas dans ces considérations technocratico-économique : je ne suis pas Marine Le Pen pour me laisser enfermer dans un débat financier. L’essentiel est dans le mépris dont on inonde le peuple. Et dont on l’a inondé déjà lorsqu’une conjuration de politiciens et de médiocrates (le médiocrate est, comme son nom l’indique, un homme de médias de niveau médiocre) ont renversé le vote négatif sur Maastricht.

Cela fait des années que ces membres de l’oligarchie se croient supérieurs parce qu’ils ont le pouvoir au terme de processus électoraux biaisés. Des années qu’ils méprisent le peuple. Eh bien, quitte à en rester au XVIIe siècle, qui vaut bien le XXIe, voici que ce que Cardinal de Retz déclarait à Condé, qui avait pour la populace le mépris de tous les aristocrates, au moment de la Fronde :

« Je sais que vous comptez les peuples pour rien ; mais je vous supplie de me permettre de vous dire que l’on les doit compter pour beaucoup, toutes les fois qu’ils se comptent eux-mêmes pour tout. Ils en sont là : ils commencent eux-mêmes à compter vos armées pour rien, et le malheur est que leur force consiste dans leur imagination ; et l’on peut dire avec vérité qu’à la différence de toutes les autres sortes de puissance, ils peuvent, quand ils sont arrivés à un certain point, tout ce qu’ils croient pouvoir. »

(Quand même, quelle puissance d’analyse, et quelle classe stylistique ! Etonnez-vous que Retz fût l’une de lectures préférées de Mitterrand — l’un des derniers présidents à avoir des Lettres…)

Là encore, transposons. Peu importent les forces policières, la répression, les arrestations préventives (un concept qui fait frissonner d’extase un certain nombre d’avocats qui croient encore au Droit), les lacrymogènes par milliers. Peu importent les discours raisonnables, la condamnation de la violence (mais où est exactement la violence ?), les propositions de commissions-pour-noyer-le-poisson, et les aumônes de quelques sous. Le peuple a ouvert les vannes. Bien malin celui qui saura les refermer — ou même prévoir quand elles se refermeront. Même si le mouvement des gilets jaunes s’étiole en surface, il brûle désormais en sous-sol, et ressortira pour les Européennes — et au-delà.

Jean-Paul Brighelli

PS. À propos d’arrestations préventives… Si nous disposons de l’arsenal juridique qui permet d’arrêter préventivement un millier de gilets jaunes sous prétexte qu’ils ont un masque et un tuba dans leur voiture, pourquoi, sous prétexte qu’ils ont chez eux des armes et à leur palmarès quelques dizaines de méfaits divers, n’arrêtons-nous pas quelques milliers de Fichés S susceptibles d’endeuiller les marchés de Noël ? Je dis ça, je dis rien.

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506 commentaires

  2. Les Grandes Heures de la France c’est un débat sur la civilisation ! Pas sur les vases communicants …

  3. Une instit du 93 qui a ouvert sa gueule. Je relaye son courrier ici puis que finalement le sujet s’y prête peu ou prou. A quand des professeurs des écoles gilets jaunes ?
    Ça craque de toutes parts.

    Madame l’Inspectrice de l’Education Nationale

    Vous trouverez ci-joint une demande d’autorisation d’absence. Celle-ci n’est pas accompagnée d’un justificatif médical. Cela n’aurait aucun sens. Je vais voir mon médecin lorsque je suis malade. Je ne suis pas malade. Les raisons pour lesquelles, je n’ai pas pu venir travailler cette journée du 11 décembre, sont mes conditions de travail. Or, vous pouvez vous-même justifier mon absence, puisque vous êtes en connaissance de cause de ces conditions.

    Depuis 8 ans que je travaille à l’école sur votre circonscription, je n’ai quasiment jamais été absente. Mais ce matin, j’étais épuisée.

    Epuisée, car sur une journée à l’école, nous devons nous occuper des élèves des collègues absent.e.s non remplacé.e.s, nous devons être l’éducatrice spécialisée d’élèves qui ont des troubles du comportement, nous devons être la psychologue des élèves psychotiques, nous devons être l’infirmière des élèves qui se blessent ou qui sont malades, nous devons être l’animatrice du temps de cantine car la mairie n’en n’envoie pas, nous devons être la travailleuse sociale qui gère les carences éducatives des parents, nous devons être l’informaticienne qui tente de réparer un ordinateur ou une photocopieuse, nous devons être l’agent de service qui nettoie sa classe le soir car la mairie n’envoie pas de remplaçante pour les agents en arrêt. Et puis, bien sûr, nous devons être la professeure des écoles qui apprend à lire, à écrire, à compter, à se questionner, à réfléchir et chercher des réponses et à devenir des citoyen.ne.s.

    Epuisée, car nous avons sans cesse le sentiment d’être seule. Notre Institution, la mairie et de manière générale l’Education Nationale et l’Etat, ne semble pas prendre en compte ces conditions travail et surtout n’apportent pas d’aides adaptées à nos élèves et à leurs parents en difficulté.

    Epuisée, car sous prétexte que nous sommes en REP+, nous nous retrouvons à être malmenées de formations en conférences. Nous sommes parfois averties deux jours à l’avance, une semaine tout au plus. Ce matin – même, alors que j’étais passée à l’école de bonne heure pour poser tout ce que j’avais préparé pour la remplaçante REP+ et que j’allais ensuite me rendre sur le lieu de formation, mon directeur m’appelle pour me dire d’aller reprendre ma classe.

    Epuisée car les collègues sont épuisées elles-mêmes et que nous puisons sans cesse au plus profond de nous, pour tenir. A l’école, nous sommes une équipe soudée et chacune est présente pour l’autre, lorsque l’énergie vient à manquer.

    Et, ce matin, c’est moi qui n’avait plus d’énergie, alors permettez-moi de vous demander de m’accorder et de me justifier cette journée d’absence afin que je puisse me reposer pour pouvoir de nouveau revenir travailler jeudi en étant capable de faire tous les métiers que requiert d’être professeure des écoles en Seine Saint Denis.

    Je vous prie, Madame l’Inspectrice de l’Education Nationale, d’agréer mes sincères salutations.

    • Du moment qu’elle ne va pas se détendre sur un marché de Noël !
      Bon de sortie autorisée signé de ma main.

    • Ecriture inclusive +professeure=préjugé défavorable de ma part. Sans compter un style bizarre. Je note quand même qu’elle écrit à l’Inspectrice et non à l’Inspéteuse. Dommage.
      A part ça, je croyais que l’ISF avait bien été supprimé sur les placements mobiliers mais avait été recyclé en IFI sur l’immobilier. Je suis assez sensible à la question parce que j’ai possédé et habité, dans une vie antérieure, un bâtiment inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, grâce à quoi, j’ai payé l’ISF. Quand on n’a pas les revenus adéquats , il n’y a plus qu’à vendre, ce que j’ai fait. Et j’ai trouvé admirable que personne ne bronche devant le cadeau fait par notre président à ses copains financiers : immobilier, on paye , valeurs mobilières, on touche.

      • plutôt l’inspecteur.e comme docteur.e, professeur.e … il faut célébrer ces grandes victoires du féminisme militant sur le turbo-machisme ultra-dominant !

      • Concernant l’IFI c’est une consigne en off de ses amis banquiers qui ont une réticence épidémique contre l’investissement immobilier qu’ils contrôlent assez mal.

      • D’abord la suppression de l’ISF, ce ne sont pas des milliards perdus comme le dit bien légèrement Brighelli (mais c’est son habitude, qui trop écrit écrit mal) mais 2 milliards. Encore faudrait-il tenir compte de ce que la suppression a rapporté par le retour d’entreprises expatriées.
        Ensuite l’ISF n’ a pas été aboli mais remplacé par l’IFI qui rapporte 1.5 milliards. L’objectif était de pénaliser l’investissement non ou peu productif (l’immobilier) et d’encourager l’investissement productif avec des flux financiers s’investissant dans l’entreprise. Une évaluation doit être faite pour constater si l’objectif est à la hauteur espérée ou non. On peut critiquer mais d’abord comprendre.

    • Bel essai, refusé par l’arbitre.
      L’inutilité de ce genre de missive – si réelle- devra être compensée par une attitude plus pragmatique ( avec une Pilsen) : trop crevé pour dompter les fauves? Maison.
      F…the $

    • Réponse de l’inspectric …. etc

      Le bureau des chouineuses vient d’ouvrir, horaires aléatoires, votre numéro d’apel est le 70834819721448889879067650379590366967249499254527903372963616265897603949857674.

    • ce qui me gène c’est qu’elle a le même mépris pour les parents que l’inspectrice a pour elle.
      Et si au lieu d’accuser les autres d’incompétence, on se rendait compte que tout le monde est épuisée et que les raisons de cet épuisement généralisé est dû à un système, une organisation sociale, morale, philosophique, politique à bout de souffle qui ne trouve au fond de sa poche comme idée de régénération que des bouts de ficelle élimées cent fois déjà utilisées

  4. JPB écrit : « PS. À propos d’arrestations préventives… Si nous disposons de l’arsenal juridique qui permet d’arrêter préventivement un millier de gilets jaunes sous prétexte qu’ils ont un masque et un tuba dans leur voiture, pourquoi, sous prétexte qu’ils ont chez eux des armes et à leur palmarès quelques dizaines de méfaits divers, n’arrêtons-nous pas quelques milliers de Fichés S susceptibles d’endeuiller les marchés de Noël ? Je dis ça, je dis rien. »

    Vous ne dites effectivement rien, puisque les dits gilets jaunes ont été relâchés le soir même et au plus tard le lendemain matin. Le tueur de Strasbourg aurait pu être arrêté le matin de ses crimes de sang, les flics étaient chez lui, et être relâché le soir même, et tuer peut-être encore plus, sa haine étant décuplée. Alors non, pas vous ! Inutile de lire Retz et Voltaire pour tenir de tels propos. Laissez-les à Chalençon.
    Enfin, ce n’est pas grave. ceux qui vous lisent savent trier le bon grain de l’ivraie.

    • être fiché S, c’est juste une suspicion. Il y a un autre fichier pour ceux qu’on repère comme très capables de passer à l’acte

      • Mais JPB ne fait que dire tout haut ce que tout le monde pense! Elargissons: lorsque le pouvoir le veut, les forces de l’ordre sont présentes et efficaces; mais pourquoi pas pour tout le monde, surtout et y compris dans les fameux quartiers qui pratiquent l’inculture hors-sol?

      • Faudrait quand même calculer le taux de fichiers S pour radicalisation, parmi ceux qui sont passé à l’acte depuis 2012 (Merah) : je vous trouve légère Dobolino !
        C’est un sujet où l’on n’applique pas assez le principe de précaution.

        • J’aurais plutôt dit :
          Faudrait calculer le taux de fichiers S qui sont passés à l’acte depuis 2012 pour savoir s’il aurait été opportun de tous les guillotiner préventivement.

        • un début de commencement, serait de réaffecter le pognon destiné à l’achat des radars routiers (300 miyons ) à la surveillance des-dits fichés S.

    • Pfff… Lorsqu’il s’agit de jouer à Minority Report, ils savent très bien s’y prendre. Quand il fallait créer de toutes pièces une menace terroriste d’extrême-gauche, ils n’ont pas hésité à tomber sur Julien Coupat, uniquement pour avoir écrit un livre, qu’il n’a d’ailleurs même jamais écrit. Alors, oui, la justice à deux vitesses, j’ai bien l’impression que ça existe réellement. Quant au tueur de Strasbourg, l’un de mes meilleurs potes était aux premières loges, il m’a raconté hier sa soirée de mardi et n’arrêtait pas de chialer. Un mec condamné 27 fois n’avait strictement rien à faire dehors. C’est une honte absolue. D’ailleurs cette triste affaire est bien à l’image de la gabegie actuelle. C’est mon médecin traitant qui s’est occupé des premiers blessés: il m’a dit qu’il y avait UN policier présent lors de l’attaque. Heureusement qu’il y avait les militaires! Quant à mon copain confiné dans une autre zone, il m’a expliqué que personne n’ayant le droit de rentrer tant que le cinglé n’avait pas été repéré, le blessé qui se trouvait à quelques mètres de lui à l’extérieur n’a même pas pu être secouru par un médecin. Il est resté étendu dans le froid pendant près d »une heure! Alors, oui, désolé, mais je suis entièrement de l’avis de JPB: quand il s’agit de la sécurité des citoyens, il y a des progrès à faire dans la prévention.

      • pas seulement dans la prévention : la sécurité des citoyens est une fonction régalienne de l’état, les seules qui justifient son existence !

        • Gus c’est bien pour ça que je n’ai mentionné que les fichiers S de type radicalisation. Il me semble que les extrémistes de gauche n’ont pas tué depuis l’avant-guerre en France.

          • La réponse a déjà été donnée par Phledge mais je l’écris quand même : « Action directe, c’était l’ultra-droite ? »

          • En France c’était Action-Directe ( Georges Besse, le général Audran,…), en Allemagne la Rote-Armee-Fraktion, ou Baader-Meinhoff, et en Italie les Brigades-Rouges dont certains sont venu se réfugier en France sous la protection de Mitterand, le dignitaire de la Francisque-Pétainiste.

        • Et c’est, entre autres, pour cette raison là que vous payez des impôts: l’argent rentre mais les service ne sont pas rendus à proportion; ergo, l’Etat nous vole depuis toujours.
          Géronte:
          – Dix mille écus ? .. ce diable de Macron n’a-t-il donc point de conscience ?
          Scapin:
          – Enfin, Monsieur, de la conscience à Macron ?

          • Effectivement, quand l’habitant de villes moyennes comme Guéret, Aurillac, Tulle ou autres paie ses impôts et se rend compte qu’il n’a plus d’hôpitaux, plus de trains de proximité, plus de tribunal administratif, pas d’établissement d’enseignement supérieur, pas de routes gratuites et rapides, bientôt plus d’équipements culturels et sportifs … en revanche toujours plus de rond-points, peut-être est-ce normal qu’il se sente floué et abandonné. Au moins un tout petit peu ?

          • Cela rappelle ce qui se passe dans les « communautés de communes », où un chef lieu (mettons, Marseille) mange à lui seul tout ce qui lui vient de la périphérie (mettons, Aix). Eh bien, la France est une « communauté de communes » où Paris consomme 80% de tout ce qui vient des « territoires », comme on dit — comme on parle aux USA de réserves indiennes.

      • Une histoire de dingue l’affaire Julien Coupat : la justice est passée il y a peu (circulez il n’y a rien à voir ; rideau, terminé. D’après un journaliste l’état ne ferait pas appel ne voulant pas courir le risque d’une deuxième humiliation ; au dernières nouvelles qui datent un peu)
        A l’époque il m’avait été raconté que lors de l’intervention des services chez les Coupat (je ne connais pas les détails enfin pas tous) une mallette avait été oubliée ; elle contenait des PV pré-remplis.
        Ce n’était pas minority report c’était au minimum de l’amateurisme.
        Pour clore la petite histoire ; l’avocat des Coupat aurait détenu la dite mallette et averti les services qu’il la tenait à leur disposition. Ces derniers ne se manifestant pas (si c’est vrai, on imagine facilement l’ambiance)

  5. Les débats de civilisation s’invitent tout seuls parce que ce sont des questions qui se posent – et si un Etat fait la sourde oreille il pratique la politique du pire retard – surtout en inventant des questions de distractions.

  6. « Et dont on l’a inondé déjà lorsqu’une conjuration de politiciens… ont renversé le vote négatif sur Maastricht.’
    Le non , c’etait en 2005 sur le traité de Rome.
    En 1992, sur Maastricht, les Français ont voté oui.

    • Pas sûr que l’erreur soit involontaire: j’ai déjà entendu cela, de manière implicite, de la part de personnes un peu renseignées…

    • Ni l’un ni l’autre. Le TCE, Traité Constitutionnel Européen, n’avait pas encore de nom de ville. C’est venu plus tard quand l’alliance visionnaire entre Sarkozy et Hollande eut abouti à la scélératesse fondatrice de son clone qui continue à geler l’UE dans son carcan destructeur sous le nom de traité de Lisbonne.

  7. Arrestations préventives des S et mise au taf(f) aux Kerguelen *.

    * proposition que m’avait piquée dupaignant

    • Décidement, vous n’aimez point les iliens. Et puis les Kerguelen c’est très joli; pourquoi gâcher le paysage avec des barbus sans tondeuses?

    • « Dès 2016, Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, propose d’envoyer en relégation des djihadistes condamnés dans un bagne à construire aux Kerguelen, il réitère régulièrement cette proposition.. » MERCI WIKIPEDIA

      … en effet, rien de tel qu’un séjour balnéaire dans les mars froides pour calmer les esprits échauffés par les délires du Coran: une région où le burnous ne peut pas suer, trop froid, trop de vent.

  9. Je trouve que les manifestations actuelles posent des questions importantes pour l’avenir. En effet, si certains payent trop d’impôts, c’est parce que d’autres n’en paient pas, ou presque pas. Malheureusement, tous les Etats sont confrontés à ces questions. Les grosses entreprises et les gros contribuables savent très bien comment éviter l’impôt (Trump, qui a toujours refusé de rendre publique sa déclaration d’impôts, en est un exemple notoire) et cela fragilise évidemment encore plus les Etats où un certain nombre de services sont socialisés, comme le nôtre. Avec l’accroissement de la robotisation, et le fait qu’un nombre de plus en plus important de gens vont perdre toute utilité sociale et même toute employabilité, comment va-t-on faire? Le pouvoir économique et productif sera alors concentré dans un nombre réduit de mains. Taxer les GAFA à la mesure de leurs profits? Cela me semble plus facile à dire qu’à faire, sauf à bâtir, comme en Chine, une grande muraille électronique qui interdit de fait aux Facebook et autres Google de gagner de l’argent dans ce pays, et oblige leurs alter ego chinois à verser leur obole à l’Etat. La France seule contre Google et Amazon? J’ai bien peur que cela ne donne qu’un nouvel Azincourt économique, du moins si l’on se lance dans ce combat sans stratégie. Si l’on ne trouve pas de solution, cela menace évidemment notre modèle démocratique. Dans un pays confronté à de telles difficultés, j’envisage plusieurs voies:
    _une évolution à la russe: un Etat autoritaire, qui s’appuie sur une classe moyenne mondialisée et délaisse sa « périphérie » paupérisée (la France dans vingt ans?). Mais cela ne tient en Russie que grâce à l’argent des hydrocarbures, la main de fer de Poutine et la fatigue de la population.
    _un scénario à la chinoise: l’Etat contrôle en sous-main l’économie et a la main sur le système bancaire, tout en étant capable, lorsque c’est nécessaire, de redistribuer.
    Ces deux solutions impliquent évidemment la fin de la démocratie (tout à fait possible dans notre pays) et la mise en place d’un système économique libéralo-étatique où les services actuellement socialisés deviendraient payants et privés, mais où l’Etat serait quand même présent dans toutes les instances économiques qui comptent.
    _un scénario à l’allemande: une puissance économique fondée sur la primauté technologique et la compétitivité (l’Allemagne a inventé en même temps le travailleur Low cost, le Hard discount et le contrôle des loyers). L’Etat pourrait alors, fort de la richesse du pays, redistribuer celle-ci ou baisser les impôts. Mais il faudrait battre les Allemands à leur propre jeu, et accomplir un effort de formation et d’innovation sans précédent.
    _le scénario du déclin, suivi ici depuis Chirac au moins : l’endettement massif se poursuit, les impôts et taxes augmentent d’autant, les riches fuient, ceux qui ne le peuvent pas paient pour les premiers, la paupérisation du service public accompagne ces phénomènes et finit par créer de la révolte et un sentiment d’impuissance. A terme, c’est une forme d’anarchie douce et de désagrégation de l’Etat qui se profile.
    _ la fin de la mondialisation. Les Etats se replient sur leurs propres marchés, mais l’avance technologique de certains est telle qu’ils continuent malgré tout à exporter, certains sortant gagnants de cette parenthèse (les BRIC), d’autres perdants (nous).
    J’ai l’impression que face aux mutations actuelles, les seuls à avoir en main leur destin sont des Etats autoritaires ou totalitaires, qui exercent notamment un contrôle ferme sur l’internet et verrouillent l’économie tout en pratiquant dans leurs marchés intérieurs le libéralisme le plus échevelé, ou des puissances économiques triomphantes, telles que les Etats-Unis, Le Japon ou l’Allemagne, qui grâce à leur prospérité, parviennent à maintenir une forme de paix sociale. Il se peut que j’aie la goutte à l’imaginative, et que les soubresauts actuels fassent émerger un nouveau modèle démocratique, mais je ne suis guère optimiste. Qu’en pensez-vous?

    • Je vous rejoins tout à fait sur le fait que l’informatisation outrancière que nous connaissons aboutit à l’inemployabilité des personnes peu éduquées ou peu capables de comprendre la technicité de notre monde (même si ce niveau technique reste en réalité très fragile et ne me paraît pas pérenne). Cela est déjà devenu absurde.

      • ahhhh, l’informatisation qui supprime des emplois ! dans les années 80 on nous le ressortait, cet argument qui remonte aux Luddites. Qu’a-t-on constaté ? plus de chômage ? non, une transformation économique, la création de nouvelles activités de nouveaux métiers, l’abaissement de coûts de productions qui rend accessibles plus de produits et dope la consommation et crée de l’emplo !

        On raconte cette histoire : « Mitterand et Auroux, qui observent des pelleteuses sur un gros chantier de TP, Auroux « ah, imagine le nombre d’ouvriers avec des pelles et des pioches … » Mitterrand répond  » et toi, imagine un peu, s’ils avaient des petites cuillères … »

        Affligeant !

        • Ce qui est affligeant c’est de croire que Mitterrand ait pu tutoyer et se laisser tutoyer par un gueux ordinaire comme Auroux.

          • Pour rappel :
            A un militant de base qui lui demandait : « Je peux te tutoyer ? », François Mitterrand aurait répondu : « Si vous voulez ! », raconte la journaliste Claude Aubry dans Dites-moi tu ! (Horay, 1999).

        • rohhh la la, z-y vas, comment qu’il lutte pas, la truffe retraitée du Périgord ! c’est pire que si j’avais blasphémé ! je l’ai à peine égratigné votre idole, et pis c’est qu’une histoire … 😉

          • Suivez bien mon propos : il y a un niveau d’intelligence que certains n’ont pas, pour occuper les nouveaux emplois. Il faut en général savoir lire ou se concentrer pour travailler avec des interfaces.

          • bin tout le monde sait lire et compter, non ? 😉
            faites confiance aux gens, ils ont la capacité de s’adapter, arrêtez d’avoir peur !
            Dans les année 90 j’ai appris à mes employés, de robustes créoles, officiellement « niveau 3 ème », à se servir d’appareils de mesure numériques, puis je leur ai expliqué et montré la chaine de traitement. Ils ont fini par faire de la DAO … avec une pédagogie adaptée, j’ai simplement « traduit » certains concepts, qu’ils ont intégré facilement. Ils ont parfaitement compris l’évolution de leur métier, qui devenait plus facile avec ces outils. Des exemple comme ça, il doit y en avoir plein …

          • ne parlez pas de ce dont vous ignorez tout, ça vous évitera de débiter trop de c0nneries … 😉

            Vous n’êtes qu’un aigri, un envieux, un jaloux parmi tant d’autres. Insulter et essayer d’avilir les autres, vous donne l’illusion de vous extraire un instant de voter médiocrité.
            Faites vous aider, ça ne vous coûtera pas grand chose, avec la MGEN. 😉

        • Je ne suis pas économiste,et j’aime poser des questions bêtes aux économistes.

          A quoi servent les gains de productivité ?

          A permettre des gains de productivité.

          • Normalement, ça sert à produire plus pour le même coût, donc à baisser les prix.
            En France, ça sert à absorber les augmentations de charges étatiques, en maintenant les niveau de prix au lieu de les augmenter. Exemple type, la mise en oeuvre des 35 h payées 39.

          • ça a aussi servi à nourrir des personnes qui, il y a 100 ans, avec les méthodes de l’agriculture d’alors, seraient mortes de faim. Imaginez que vous soyez obligé de payer la baguette de pain plus de 10 euros.
            Arrêtons de cracher sur la productivité.

  10. « ils peuvent, quand ils sont arrivés à un certain point, tout ce qu’ils croient pouvoir. »
    J’aime!
    – sur l’ISF: s’il côute plus cher que ce qu’il rapporte, à quoi bon?
    – sur les « riches »: certes, leurs prélèvement doit être en adéquation mais, comme disait l’autre, si on ponctionne trop, que fait le « riche »? Il se casse et il en a les moyens. D’honorables ( ah ah ) vedettes – bien-pansantes de gôche – du chaud-bizness font ça depuis longtemps…
    – Pour le mépris du peuple, voire du bas-peuple qui englobe beaucoup de CSP, bien d’accord; ceci dit, lorsque l’estomac sera privé de ses nourritures quotidiennes, la fronde deviendra impopulaire et l’Etat reprendra les rênes, en distribuant quelques friandises achetées à crédit.
    Les prochaines élections ne changeront rien car leur trame restera ce qu’elle est, que Mélenchions est un démagogue parvenu et que la marine s’est sabordée sans gloire.

    • « que fait le « riche »? Il se casse et il en a les moyens. »

      L’appauvrissement a commencé avec la révolution:les nobles (qui étaient à peu de chose près les « riches » de l’époque) ont émigré.

      Si nous n’avons plus de riches,qui donnera du travail aux pauvres ?

      La première catastrophe économique,c’est peut-être même l’abolition du servage,qui sait ?

      Voyez d’ailleurs,la Russie tsariste ,pays capitaliste et prospère jusqu’en 1917;ils ont conservé le servage bien plus longtemps que nous…et quand ils ont finalement aboli,ça ne leur a guère réussi.

      Oignez vilains,il vous poindra.

    • mon pauvre Sisyphe, c’est un éternel recommencement*, chaque jour il faut leur tenir le même langage, et malgré ça, ça nous ressort toujours les mêmes poncifs à la Besancenot !
      Je m’étonne qu’on n’ait pas encore appelé au secours, la « taxe Tobin » sur les transactions financières … après tout, faut faire payer les salauds de riches !

      Taxer les GAFA ? brillant, à l’époque du VPN et des serveurs délocalisés ? génial ! et au final qui paiera cette taxe, en appliquant le principe « ce n’est pas la vache qui paie les taxes sur le lait », ce sera le consommateur ! alors autant le taxer tout de suite, pour éviter de monter une de ces usines à gaz, planque à énarques et copains sans mandat, qui prennent leur commission au passage.
      Comment pouvez-vous être naïfs à ce point ?

      La meilleure façon, de faire contribuer un riche, comme n’importe qui, c’est de le laisser dépenser librement ! son p.tain de pognon qui vous excite tous, il ne le garde pas comme Picsou dans une piscine pour s’y baigner tous les matins ! Il travaille ce pognon, il fait travailler. Et c’est bien plus efficace que de le filer à l’état, pour les dépenses clientélistes de la caste en place !

      Il y a bien une solution pour sortir de la m3rde quelques temps : envahir la Suisse ! 😉

      *faut dire que l’éternel recommencement, c’est votre domaine de compétence comme on dit …

  12. – Les gouvernants font semblant de dire leurs vérités au monde.
    – Les gouvernés dissimulent leurs sentiments en public.

  13. La stratégie de Trump est d’abord et avant tout économique avec comme axiome : l’Etat américain travaille pour le travailleur américain ; du coup il s’attaque à la Chine et à ses entreprises emblématiques comme Huawei – 2e fabricant mondial de portables – la Chine arrête deux Canadiens car la vice-présidente de Huawei est en état d’arrestation à Toronto sur ordre E.U.

    …

    Pendant ce temps-là le Japon arrête le président français de Renault-Nissan.

    En clair : c’est le retour du nationalisme sur le devant de la scène.

  14. En France on fait semblant depuis si longtemps qu’on est tout étonné quand tout d’un coup les questions qu’on avait glissé sous le tapis ressurgissent !

  15. Mais vous les mettez où, vos fichés S ? C’est ça que je ne comprends pas ! On peut pas tous les mettre en tôle ad vitam aeternam parce qu’ils sont suspects de radicalisation ? On a essayé la résidence surveillée+bracelet électronique et ça a fini avec un malheureux curé égorgé.
    Bon ok, vous les renvoyez au bled, mais vous savez bien que c’est impossible. Il y a des accords internationaux et ils sont nés Français, pour une bonne grosse part d’entre eux.
    Vraiment, je ne sais pas …
    Le dernier, là, Cherif, c’est une petite merde de petit délinquant condamné pour des délits merdiques. On n’allait pas l’emprisonner en quartier de haute sécurité jusqu’à 70 ans pour 300 balles piqués chez un pharmacien ? Si ?

    Je trouve que notre pays, et les autres d’Europe de l’Ouest, font vraiment tout ce qu’ils peuvent en matière de police et de prévention du terrorisme. C’est une gangrène et ça pourrait être bien pire que ce que c’est.
    Vous êtes injustes avec nos gouvernants successifs. Vous frôlez la mauvaise foi. D’ailleurs vous faites plus que la frôler …
    Je ne me souviens pas vous avoir entendu tels sur la bande à Baader, Carlos, l’ETA, Action Directe, les Brigades Rouges etc
    Z’êtes racistes picétou, les gars, et ça vous en fait perdre tout bon sens. Y’a pas à tortiller du cul pour avancer droit.

    • et ne vous imaginez pas que ces saletés de terroristes me font plaisir ou que je leur trouve des excuses; C’est de la pure vermine humaine.

    • Dans la bande à Baader, il y avait quelques dizaines d’individus et ils ont « plombé » l’Allemagne pendant 30 ans.
      Les « radicalisés » d’aujourd’hui, ils sont quelques dizaines… de milliers
      La différence est là.

    • le Chérif n’était pas en prison, mais pas à cause de Mel Brooks, malgré 27 condamnations … il avait fait 2 ans de taule de 2013 à 2015 « c’est là qu’il s’est radicalisé ».
      Comme quoi, faut supprimer la prison pour les adeptes de la RATP.

      Sinon, pour le terrorisme rouge des années 70-80, la grosse différence, c’est le nombre de membres … la RAF tenait ses réunions dans une cabine téléphonique, Action Directe pareil.

        • j’ajoute, pour continuer sur ma VDM (vie de m3rde je suppose …), que je suis un heureux grand père d’une petite de 4 mois, que je coache pour le Nobel, et que dans une semaine je fête mon premier anniversaire de mariage (mon seul et unique, pas comme des certains 😉 ).
          Ca serait une bonne occasion de me faire un cadeau, ça permettrait à des certains périgourdins, et autres gourdes en péril, de se racheter, pour les méchancetises et jalousetés balancées à longueur de commentaire ! 😀

          A toutes fins utiles, voici mon adresse XMR, pour des dons en espèces, dans un anonymat parfait !
          4BrL51JCc9NGQ71kWhnYoDRffsDZy7m1HUU7MRU4nUMXAHNFBEJhkTZV9HdaL4gfuNBxLPc3BeMkLGaPbF5vWtANQpSUPh59ADNJJpDVpx

        • Pour rester dans le domaine du 7ème art et du thème carcéral, il est intéressant de se souvenir que tous les classiques des années 70 (Orange mécanique, Punishment Park, Midnight express) nous ont dépeint des systèmes ultra-répressifs, mais qu’aucun n’a prévu le système de molle répression que nous connaissons aujourd’hui.

          La vie imitant l’art, une vision un peu plus diversifiée à l’époque nous aurait peut-être conduit à un système carcéral plus cohérent aujourd’hui.

          Notez que je ne blâme pas Kubrick et P. Watkins d’avoir réalisé des oeuvres manichéennes – l’artiste est libre. Je critique les films qui n’ont pas été faits.

      • je porte encore vaillamment mes 57 ans 1/2 😉
        J’étais au collège, 4 ème je crois, et c’est la prof d’anglais qui nous avait organisé une sortie cinéma dans le cadre des 10 % instaurés par M. Haby René.

        Bon y’a eu aussi des sorties « fête de l’Huma », j’ai même failli prendre une carte des Jeunesses Communistes, pour que le militant qui nous avait abordé, nous foute la paix ! en plus, c’était symbolique : 1 F 😀

      • C’est très mauvais, la prison. Les méchants y deviennent très méchants. Mais au moins, pendant le temps qu’ils sont en prison, les méchants se mangent entre eux.

  16. « De l’influence de Donald Trump sur le mouvement des Gilets jaunes. »

    Sujet de thèse pour amis de l’histoire et de la politique.

  17. « Quant au SMIC, je me demande (non, je ne me demande pas, en fait) comment feraient Macron et ses ministres pour vivre — se loger, manger, élever ses enfants, et payer le gaz, l’électricité et les impôts — avec 1200 € par mois. »
    Moi non plus je ne sais pas comment vivent ces gens-là. Une chose paraît certaine,cependant :nulle trace d’acide asparagusique dans leurs urines.
    Eux ne connaissent pas l’expérience si magnifiquement racontée par Proust.
    « Mon ravissement était devant les asperges, trempées d’outremer et de rose et dont l’épi, finement pignoché de mauve et d’azur, se dégrade insensiblement jusqu’au pied,-encore souillé pourtant du sol de leur plant,-par des irisations qui ne sont pas de la terre. Il me semblait que ces nuances célestes trahissaient les délicieuses créatures qui s’étaient amusées à se métamorphoser en légumes et qui, à travers le déguisement de leur chair comestible et ferme, laissaient apercevoir en ces couleurs naissantes d’aurore, en ces ébauches d’arc-en-ciel, en cette extinction de soirs bleus, cette essence précieuse que je reconnaissais encore quand, toute la nuit qui suivait un dîner où j’en avais mangé, elles jouaient, dans leurs farces poétiques et grossières comme une féerie de Shakespeare, à changer mon pot de chambre en un vase de parfum. »
    cf
    « Puis le jet de pisse le plus célèbre de l’histoire du cinéma, dru, moussu, impétueux, frappe une souche pétrifiée où s’agitent des fourmis, qui succombent l’une après l’autre sous le flot de sodium / potassium / chlore / bicarbonates… Comme c’est un péon inculte et désœuvré qui se soulage, peu de chances que cette urine-là contienne de l’acide asparagusique. »
    Il Maestro

  18. JPB : Je vous cite : À quel propos évoqué-je Beaumarchais ?

    Il faut vraiment un accent plus que pointu pour prononcer cela ! 🙂

  19. « Mes lunettes sont des loupes — achetées 15 € chez le pharmacien.
    Et j’ai 8 dents à me faire implanter, quand je serai millionnaire. En attendant, je mange avec deux demi-mâchoires. »

    Une question me taraude. Les deux demi-mâchoires sont-elles du même côté ?

    • pour les implants, regardez sur le Net et allez faire un tour en Hongrie, ça vous coûtera bien moins …

      • Il y a aussi une autre solution. Ne remplacez pas vos dents, mais changez de sexe, cela vous sera remboursé par la sécu sans que personne ne puisse rien vous reprocher à moins d’être « transsexuelophobe ». Blague !!!

  20. Le 12 décembre 2018 à 18 h 43 min,abcmaths a dit :
    Repos Driout, cessez de nous conter la Bible, on n’en peut plus.
    PS:
    Oui, …
    ca me semble plus dur que les précédentes :il faut,je crois permuter trois consonne:
    Repos Driout, cessez de nous pomper la bite, on n’en peut plus.

    ??? Mais où mettre le c de conter ? on ne peut le mettre à la place du p de peut.

  21. Citation du jour:
    « …Il faudrait que je me triture les méninges pour écrire quelque chose de vraiment crasseux histoire de faire concurrence à toute cette médiocratie qui nous encombre. »

  23. C’est fascinant de voir à quel point les gens les plus instruits sont aussi les plus faciles à méduser !

      • une chose est certaine, c’est que depuis 40 ans on applique des recettes qui marchent du tonnerre de Zeus : hausse des impôts, hausse des taxes, hausse des charges sur les entreprises, et les particuliers , et que le résultat fait l’envie et la jalousie de nos voisins d’Europe ! plus faible croissance, plus fort taux de chômage, record du taux d’imposition, des dépenses de l’état, et une dette en croissance soutenue !
        Et au lieu de dénigrer systématiquement avec de phrases toutes faites, sorties du catéchisme du NPA et consorts, donnez-vous la peine de consulter l’INSEE et Eurostats, trouvez-nous des arguments solides !

    • Ce qui n’empêche nullement les demi-crétins, les idiots utiles, les blaireaux du libéralisme de prendre les divers bréviaires qu’on leur jette pour argent comptant (argent que les pauvres n’ont pas, bien sûr mais qu’ils pourraient avoir s’ils se levaient le fondement et s’enlevaient les doigts).

      Exemple typique, l’usage de phrases àlakhs comme « entre la création de l ISF et sa suppression, la France a fabriqué 9 millions de pauvres, et s est vidée de son industrie » qui est destinée à induire une causalité chez les demeurés à évangéliser alors qu’on ne fait qu’exploiter une vague temporalité.

  24. Dans la veine « on a scié gaillardement la branche qui nous porte, maintenant on pense s’attaquer au tronc, tant qu’il y a encore un tronc ! »:
    https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/charente-maritime-les-ventes-d-huitres-en-baisse-de-50-en-raison-des-blocages-routiers-des-gilets-jaunes_3098519.html
    Rappel : entre la création de l ISF et sa suppression, la France a fabriqué 9 millions de pauvres, et s est vidée de son industrie…. alors, forts de cette flamboyante réussite, alourdissons l’ISI et recréons l’ISF, c’est sûr, cette fois ça va marcher !

    Parce que bien sûr, la pauvreté, c’est la faute aux riches, qui, c’est notoire, s’enrichissent en volant l’argent qui doit revenir aux pauvres ! donc il est normal de les faire payer !

    • Maître, ô Magistral que vous êtes, ça vous tente d’écrire « la fabrique du gauchiste » ? 😉 parce que là, vous aurez l’adoubement de Mélenchon, Artaud, Besancenot, on ira même dépoussiérer Krivine et Arlette, également la bénédiction de MLP !

    • Je suis totalement contre l’ISF. Les seuls impôts « justes » à mon avis sont les impôts sur les gains qui se renouvellent ou qui augmentent (ça a sûrement un nom, mais je ne le connais pas et je m’en balance) et dans une certaine mesure sur la consommation, parce que s’il est vrai que tout le monde doit manger, il est non moins vrai qu’on n’est pas obligé de se goinfrer. Mais le raisonnement qui consiste à dire : vous avez une pomme et de ce simple fait vous devez m’en donner un morceau, c’est prendre les gens pour des poires. Si j’ai une pomme, c’est que j’ai fait pousser un pommier, que je l’ai achetée,trouvée, volée, que j’ai envoyé son précédent propriétaire ad patres (Noblesse oblige, pour les amateurs de cinéma….)…bref que je me suis donné un minimum de mal. L’ISF était avant tout, à mes yeux la consécration, le couronnement de la jalousie. J’ajouterai quand même qu’en Suisse on paie un impôt sur le capital, même s’il est maigre (application du principe : de la merde, oui, mais pour tout le monde), et qu’on a le bonheur de connaître le système du loyer fictif, c’est à dire d’être imposé sur le loyer qu’on recevrait si on n’occupait pas soi-même son logement. Raison pour laquelle les hypothèques sont florissantes parce qu’on les déduit de ses « revenus ».

      • Cela me rappelle l’histoire (vraie) du saunier de Noirmoutier qui votait communiste dans les années 70 et 80, et qui trouve scandaleux d’être assujetti à l’ISF à cause du quadruplement du prix de son logement. Le vilain riche qui doit payer, c’est toujours l’autre.
        Ceci dit, et en même temps (comme dirait EM), admettons que l’ISF soit injuste et inefficace, peut-être n’est-ce pas le seul impôt dans ce cas, et peut-être n’était-il pas très opportun ni habile, sans parler d’équité, de le supprimer en même temps (toujours comme dirait EM) que l’on augmente de 2 points la CSG, que l’on projette de diminuer la pension de réversion des veuves, et que l’on veut fragiliser le sort des retraités, car ils ne constituent (pas encore) un groupe de pression suffisamment puissant.

    • C’est à St Germain-lès-Corbeil, pas loin des Tarterêts.
      De plus en plus (cf rapport Obin), le harcèlement scolaire prend la forme d’une discrimination fondée sur des motifs ethnico-religieux. Aucun média n’ose l’évoquer.

      • Ne pas chercher plus loin LE motif des « phobies scolaires », pathologie en croissance lente avant d’être exponentielle.

          • Ah ben moi c’était in the 14ème à une époque. C’était la reconquête du moi de juin. Tous les espoirs étaient permis vu de loin et cependant nous prenions des balles sur la façade.

        • 10 ans aux Tarterêts aussi. Des 2 côtés du bureau.
          Mais pas sous.
          On devrait organiser des commémorations pour les vétérans.
          Du moins pour ceux qui ont survécu.

  26. Le gaz de gilets jaunes est maintenant distribué dans la queue de Gauss. Il s’est spontanément divisé en deux compartiments (« gilets jaunes libres » qui a fait dissidence du « canal historique » selon l’hebdo télé)

    Siméoni se retourne déjà dans sa tombe. Tout ça pour que de petits Talamoni * émergent…

    * un blase qu’on dirait une maladie

  29. L’essentiel c’est que les Droits de l’Homme soient respectés pour les fichés SS, pauvres jeunes de banlieue victimes d’une France moisie et par essence raciste.
    Par contre, concernant les Gilets Jaunes (salauds de pauvres!), la détention préventive, les gaz lacrymos et les coups de matraque sont bien trop doux. Il faut rétablir le supplice de la roue.
    Du moins pour ceux que les fichés SS n’auront pas encore égorgés ou fusillés.

    • Cyrano, il en est où, le Cherif de l’autre jour ? Ça ne tient pas, votre histoire ! Il a été descendu clair et net, comme les précédents. On les abat à chaque fois qu’on peut, et sans sommation A la guerre comme à la guerre

        • Les pauvres bêtes ne méritent pas une telle alimentation.
          Comme l’écrivait Desproges (et ce ne serait plus possible aujourd’hui sans encourir de djihad judiciaire: « les animaux ne sont pas racistes. Ainsi un cochon affamé mangera du musulman ».

  30. De l’avantage d’être myope: dès le plus jeune âge, on est habitué à porter des lunettes de vue en permanence, et vivre sans est impensable. De ce fait, on ne lésine pas à cette dépense absolument incontournable.
    Pour la dentisterie, j’ai un dentiste belge installé en France, beaucoup moins cher. En outre, il est assez débrouillard et ingénieux, d’où des frais dentaires diminués, quoiqu’inabordables à un smicard. 1500 balles l’implant et il va se débrouiller pour n’en mettre qu’un par demi-mâchoire type Sanseverina soit 3000 balles.

    • pour les implants, le tarif est dégressif, ce qui coûte, c’est d’entrer en salle d’op. La bonne affaire , c’est si le dentiste peut poser plusieurs d’un coup.

  31. Pour les terroristes, vous avez raison. Le souci avec les nouveaux venus, c’est le nombre. Mais bon, une chance : globalement ils ont l’air suffisamment abrutis et limités pour qu’on enraye assez souvent avant passage à l’acte. Carlos était autrement ingénieux.
    Ceci dit, personne, à part Brighelli, n’a proposé de solution. L’exil en Corse me semble extrêmement pertinent mais je ne suis pas certaine que les insulaires aient envie de servir de dépotoir ?

    • Disons qu’ils sauraient s’en occuper… Rappelez-vous la façon dont ils ont géré les premiers pas du burkini.
      Il suffit de les subventionner pour ça.
      Il y a déjà dans ‘est de l’île une célèbre prison à ciel ouvert, Casabianda, qui produit des mandarines et des kiwis —entre autres. Faudrait les multiplier. Assigner à résidence agricole. Et s’ils bougent, ils meurent.

      • le « s’ils bougent, ils meurent » va provoquer un tollé parmi les bien-pensants, et vous classer définitivement dans la catégorie des dangereux ultra-droite de fachos réacs … Essayez pour voir, de balancer l’idée en salle des profs, je suis curieux de connaître le résultat.

      • pour rappel, dans un système libéral, l’état n’a pas pour vocation de redistribuer, ni de servir de paillasson au capitalistes : l’état assure les missions régaliennes, la police la justice, et la défense du territoire, point !
        Mais bon, pour des gens qui trouvaient Hollande faisait du libéralisme, c’est pas étonnant qu’avec Macron, ils parlent de turbo-néo-libéralisme.

    • néolibéral ? avec un état qui dépense 57 % du PIB ? avec un niveau de prélèvement et une dette record ? avec le nombre de fonctionnaire qui ne cesse d’augmenter ?
      Ahhh mais ouais, c’est Libé … le torchon à Joffrin !
      Dire qu’il y a des gens qui lisent ça et qui le prennent pour argent comptant, si j’ose dire ! 😉

  33. Blague communiste (hors-sujet)

    Staline interroge Beria qui revient du congrès annuel des scientifiques soviétiques :
    – Alors, camarade Beria, qu’as-tu appris chez les scientifiques ?
    – Camarade Staline, une bonne et une mauvaise nouvelle !
    – Commence par la bonne nouvelle !
    – Camarade Staline, demain, nous mangerons tous de la merde !
    – Ah bon ! et quelle est la mauvaise nouvelle ?
    – Camarade Staline, il n’y en aura pas pour tout le monde !

  34. Tout à l’heure j’ai vendu le célèbre livre de François Furet « Le passé d’une illusion – essai sur l’idée communiste » ; maintenant si j’ai toujours été hostile au totalitarisme communiste depuis mon enfance ce n’est pas soudainement pour me convertir au totalitarisme du capitalisme !

    • PD, ou Piere Driout, fait du bruit incohérent sur cette agora.

      Moi aussi, je peux faire du bruit avec de la vraie transcendance !

      e =

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      49958862342818997077332761717839280349465014345588970719425863987727547109629537
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  35. Je veux préciser mon point de vue : l’Etat français ne veut plus des lois de la république ! Il peut toujours envoyer des S.S faire du bruit avec les décimales de pi si cela l’amuse …

    • Ouh la la ! confusion mentale entre république et démocratie, état et nation.
      Mon pauvre PD, vous relevez de la psychopathologie. Heureusement pour vous, grâce à la sécurité sociale, vous serez pris en charge gratuitement !
      Dans votre cas désespéré, la sismothérapie, ou électro-choc, me semble la seule solution !

      • Oui on sait ! Les asiles pour les déviants … les docteurs Mengele pour les expériences interdites.

        • Pauvre cloche !
          Tu n’as rien compris une fois de plus !
          Les expériences de Mengelé étaient inutiles, en plus d’être insensées, cruelles, en un mot inhumaines.
          J’ai vraiment l’impression d’enfoncer des portes ouvertes, pour zéro rouble et zéro kopeck !

          • Pas sûr: le réchauffement corporel entre deux gonzesses à poil, efficace.
            Expériences ( guillemets) réalisées avec des polonais (sobres) au préalable plongés dans de l’eau froide.

  36. Ce que dit Jean-Claude Monod est intéressant mais il oublie le principal : le capitalisme s’appuie sur le réservoir de petites mains de l’immigration en provenance d’Afrique principalement et du Proche-Orient en second lieu. C’est l’armée de réserve comme on dit souvent mais qui est de fait devenue l’armée principale !
    C’est le véritable levier et le moteur principal donc en résumé Monod a juste oublié le moteur dynamique pour considérer juste un état statique du capital !

    • Le patronat allemand qui mène la danse dans l’union européenne grâce notamment à son relais luxembourgeois – la plate-forme bancaire – vient de déclarer qu’il est ravi de l’intégration de la main-d’œuvre immigrée lâchée par Angela Merkel.

  37. Et si on avait un accord avec Israël pour les prendre en charge ? Ils ont l’air de pas mal se débrouiller, là-bas, pour les gérer.

  38. Connaissez-vous le frère Hilarion ? Il n’était pas un adepte d’une théorie de la folie. Mais il a eu cette idée géniale de fonder des asiles médico-agricoles comme Leyme dans le Lot où la sœur d’un de mes aïeux a vécu jusqu’à sa mort – Caroline Regnault (1807-1860) qui avait d’abord été enfermée à Cadillac en Gironde mais Leyme était un asile beaucoup plus humain.

    http://psychiatrie.histoire.free.fr/pers/bio/hilarion.htm

  39. keske j’disais c’tantôt:
    « Critiqué par les oppositions de gauche, le gouvernement a renoncé à en faire un thème à part du grand débat qui doit permettre de répondre à la colère des «gilets jaunes».

    À la table du «débat sans précédent» détaillé par le chef de l’État pour répondre à la colère, l’immigration fait figure de convive inattendue. «Je veux aussi que nous mettions d’accord la nation avec elle-même sur ce qu’est son identité profonde, que nous abordions la question de l’immigration. Il nous faut l’affronter», a déclaré le président, peu familier de ce registre, dans son intervention télévisée, lundi. Mais il restait encore à définir la place de la thématique dans le débat national.

    Mercredi, un document présenté en Conseil des ministres rapporte cinq sujets: transition écologique, fiscalité, services publics, démocratie… et immigration. «Quelles sont les attentes et les inquiétudes des Français relatives à l’immigration, dans un contexte de mondialisation et de laïcité parfois bousculée?», énonce le libellé du thème, diffusé sur le site Internet du gouvernement.

    Mais à 10 heures, autour de la table du salon Murat, à l’Élysée, l’exécutif s’apprête à renoncer de faire de l’immigration un thème distinct. «Pourquoi en faire un sujet à part, alors qu’on a mis ensemble dépense publique et fiscalité?», demandent des membres du gouvernement. «Les ministres sont entrés à l’Élysée avec cinq thèmes, ils en sont ressortis avec quatre», résume l’entourage du premier ministre. L’immigration a été retirée et a intégré le volet «démocratie-citoyenneté». «On parlera d’immigration, on ne s’interdit aucun sujet, explique un conseiller à Matignon. Ce qui n’est pas dit ressort comme une névrose.»
    «Au cœur des européennes»

    Le soir, devant les maires de l’association Villes de France, le premier ministre n’énonce dans son discours que les quatre premiers thèmes. Mais sur le site Internet du gouvernement, jeudi, l’immigration figure toujours en cinquième position – sa mention a été supprimée vendredi. Matignon plaide «une erreur». «Je n’ai pas numéroté ce qui était au débat», a minimisé Emmanuel Macron vendredi, lors d’une conférence de presse à Bruxelles. Avant de laisser entendre que l’immigration devrait bien en faire partie: «Il est évident que les sujets importants pour nos compatriotes peuvent être discutés.»

    «On improvise un peu», reconnaît un membre du gouvernement, quand un ministre de premier plan juge que l’immigration «mérite des prises de décisions fortes du politique, plutôt qu’un débat ouvert». «C’est un sujet dans la société française, il ne faut pas le nier, avance le ministre des Relations avec le Parlement, Marc Fesneau. Mais il ne faut pas que ce soit un élément qui vienne soit tronquer le débat, soit empêcher certains d’y participer.» «L’immigration ne me semble pas en haut de la pile des revendications des “gilets jaunes”, avance pour sa part un proche du chef de l’État. Même si le thème, c’est vrai, sera au cœur des européennes.»

    «Le grand débat est une excellente idée mais la question autour de l’immigration n’y a pas sa place»
    Matthieu Orphelin, député LaREM du Maine-et-Loire

    Cette valse-hésitation n’aide pas à éteindre les vives réactions, à gauche, mais aussi dans la majorité. Le député La République en marche (LaREM) Aurélien Taché s’en émeut, rejoint par son collègue Matthieu Orphelin: «Le grand débat […] est une excellente idée», mais «la question autour de l’immigration n’y a pas sa place», a-t-il estimé jeudi.

    En coulisses, certains élus LaREM déploraient jeudi soir un «lobbying intense des (députés LaREM) Bisounours qui censurent un thème pourtant au cœur des préoccupations des Français et des “gilets jaunes”». Un tract du parti macroniste comportant la notion «d’identité nationale», a même été modifié in extremis. Malgré le revirement de l’exécutif, la nomination d’un député LaREM chargé de l’immigration, parmi cinq référents thématiques nommés pour accompagner le débat, a été évoquée dans une réunion interne aux députés de la majorité, jeudi soir. Les élus ont fini par se plier à la décision du gouvernement. Sans mentionner l’immigration. »

    source: http://premium.lefigaro.fr/politique/2018/12/14/01002-20181214ARTFIG00338-imbroglio-au-sein-de-la-majorite-sur-la-place-de-l-immigration-dans-le-debat-national.php

    • Le 1er février 1935,le jeune Mitterrand participa à une manifestation « contre les métèques »;il en existe quelques photographies;je crois que ce sont les seules que Mitterrand n’ait pas laissé Pierre Péan publier.

      Le mot « métèque » ne s’utilise guère aujourd’hui;il me semble plus clair que le mot « immigré ».

      Qu’est-ce qu’un « immigré de la deuxième ou troisième génération » ?

      Balladur est-il un immigré ?

    • Le capitalisme dans sa version Gafa & Cie est en train de se muer en un totalitarisme à visée scientifique – ou si vous préférez à « prétentions » scientifiques. En clair : nous savons ce qu’est le bonheur de l’humanité mieux que vous et nous allons vous le faire goûter de gré ou de force !
      …
      Mais qui connaît le bonheur de l’homme ?

  41. Il est étrange, dans ce grand « débat » sur le fiscalisme, que nul ne parle jamais des droits de succession.

    Si les néolibéraux étaient logiques ils proposeraient leur augmentation jusqu’à des taux confiscatoires en échange d’une diminution drastique de l’impôt sur les revenus (quels qu’ils soient).
    Ce serait le moindre afin de de mettre en adéquation talent, initiative, engagement avec la réussite individuelle.
    En tout cas plus cohérent avec l’idéologie qu’ils promeuvent et se gardent bien d’appliquer.

    • On connaît l’histoire de Rockfailer ou de Trump and co : enfant*, il trouva une pomme dans la rue. Il l’astiqua et la vendit cents avec lesquelles il acheta pommes.[…] Un jour, il hérita.

  42. Avant de mourir Stephen Hawking s’inquiétait de l’avènement de l’intelligence artificielle qui mettrait fin au règne de l’humanité – mais pour le moment sa version la plus viable est représentée par le capitalisme mondialisé qui prétend régenter la vie du monde et être une fin du monde en soi.

    • Pour savoir la vérité, je ne vois qu’une solution:
      Il faut interroger durement Giscard.
      PS:
      Il lui arrive d’avouer ses khonneries, il a reconnu récemment (plus de 40 ans après ) que le regroupement familial en était une.

  46. e 15 décembre 2018 à 5 h 20 min,
    Pheldge
    a dit :
    Proust aimait les asperges, et la béchamel qui les accompagnait souvent

    La fabrique de l’écriture.

    La littérature,on le sait, n’est pas faite de phrases qui empruntent les plus courts chemins;la langue littéraire n’a pas de visée pratique.

    Pourquoi,Il Maestro,voulant nous signifier la pauvreté d’un peone mexicain,nous dit-il qu’on n’eût point trouvé dans ses urines la moindre trace d’acide asparagusique ?

    Voulait-il nous convier à une rêverie,rêverie que peut-être lui-même avait eue ?
    En tout cas,lorsque on nous parle d’asperges…Proust n’est pas loin.

    (Subsidiairement le jeu de mots asperge/asperger a-t-il mis quelque chose en branle ?)

    Pheldge,vous avez raison de vous intéresser à la cuisine chez Proust.
    « Le bœuf froid aux carottes fit son apparition, couché par le Michel-Ange de notre cuisine sur d’énormes cristaux de gelée pareils à des blocs de quartz transparent…
    » — Vous avez un chef de tout premier ordre, madame, dit M. de Norpois. ..
    — Voilà ce qu’on ne peut obtenir au cabaret, je dis dans les meilleurs : une daube de bœuf où la gelée ne sente pas la colle, et où le bœuf ait pris parfum des carottes, c’est admirable !  »

    Les saveurs (carottes,viande) doivent-elles demeurer juxtaposées ou se compénétrer ?

      • Maître,je n’ai jamais mangé d’asperges à la béchamel et sur ce sujet comme sur tant d’autres je me flatte d’être du même avis que vous.

        Je ne de voudrais pas avoir l’air de rabaisser un commentateur,mais il me semble tout bonnement que dans cette histoire d’asperge à la béchamel,il y a une comparaison douteuse.

        En tout cas,je ne suis guère surpris qu’à ma seconde tentative d’exploration de la « fabrique brighellienne » vous opposiez une deuxième manœuvre d’esquive.

        Je me souviens de Mavis Gallant (sublime auteur canadien de nouvelles en langue anglaise.)

        De temps en temps,elle donnait des lectures,rencontrait son public;toute question sur l’oeuvre était éludée…

  47. J’ai toujours rêvé d’adopter une girafe pour la faire peindre par Lormier !
    …
    Pour les asperges je ne sais pas encore si je veux ou non partager mon bol odoriférant avec le divin Lormier le peintre des girafes.

    • Peindre la girafe n’a pas le même sens que peigner la girafe, opération longue et fastidieuse qui ne sert strictement à rien puisque la girafe est toujours présentable telle quelle.

  48. Zorah Ramdane, pour la Gauche Républicaine, a très bien résumé la proposition de Macron sur les 100 euros — autopsie d’une illusion :

    http://www.gaucherepublicaine.org/respublica/macron-lillusionniste-qui-invente-les-100-euros/7402946

    Par ailleurs, je ne sais pas ailleurs, mais ici, il y a bien 5000 personnes sur la Canebière à 15h — gilets jaunes, CGT et protestataires du logement marseillais réunis. Ça en fait, des mécontents…
    Je crois me rappeler que Jean-Claude a soutenu Macron, non ?

  49. à abcmaths:
    On sait que le onzième « répunit » (onze milliard cent onze million cent onze mille cent onze) est le produit de deux facteurs premiers :21649 et 513239 ).

    Mais existe-t-il un moyen (un test de primalité par exemple) qui permette d’établir (sans nécessairement factoriser) que ce répunit n’est pas premier ?

    • un nombre décomposable en produit de facteurs premiers, n’est donc pas premier, puisqu’il a des diviseurs autres que lui-même et 1 …

      • La question est:je suppose que je ne possède pas de table donnant les facteurs de R 11. (et que personne n’ait encore réussi à factoriser ce nombre.)

        Existe-t-il un test,un raisonnement, qui permette d’établir qu’il n’est pas premier ?
        ( Exemple très simple:tous les répunits d’indice pair sont divisibles par 11.)

        (Je laisse de côté la méthode évidente qui consiste à essayer de diviser successivement par tous les nombres premiers inférieurs à R11).

        Je ne pense pas que la question soit oiseuse.

        Vous savez, la primalité de R 19 n’est établie que depuis moins d’un siècle.

        • Non, là, il n’y a pas de contrepet
          « une truie qui doute  »
          est le titre d’un livre écrit en 1979 par un prof de philo qui avait perdu le désir d’enseigner (déjà )

          • Je me disais aussi que le contrepet était un peu bancal … Il y a dans ma bibliothèque  » la puce à l oreille  » que mon paternel avait acheté à sa sortie et que j ai lu dans la foulée … comme  » l album de la Comtesse  » un peu avant…

          • Merci, dans mon souvenir il était prof de français ! Pheldge 😉 , mon exemplaire est de 1978 chez Stock (Coke en), je devais être en seconde et à Bergson c est le ciné club du bahut qui m a fait découvrir  » Blazing Saddles « . Je ne compte plus le nombre de fois où les profs nous y ont emmené voir  » le Cuirassé Potemkine  » (que j adore surtout avec la musique de Chostakovitch) et  » Quand passent les cigognes  » (sortez les mouchoirs) ; à croire que le lycée était sponsorisé par l URSS (et le russe y était enseigné) …

          • @ anne acrouse, : pour les guillemets, il faut les coller au texte, vous devez certainement laisser un espace …

      • « les deux derniers contrepets n’ont pas été déchiffrés . »

        J’ai laissé filer…Je vais voir de quoi il s’agit.

        Quand vous enseigniez,aimiez-vous les élèves qui posaient des questions ?

  51. Révolution : la gauche ne veut plus avoir peur du brun et elle ose tout :

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/12/15/le-chantage-electoral-a-la-peste-brune-rend-impossible-le-changement-politique-en-france_5397962_3232.html

    « rejoindre un mouvement dont tous les participants ne sont pas très recommandables est la meilleure manière d’éviter que ces derniers emportent le morceau, ou soient seuls à agir – c’est le principe du pavé dans la mare, ou de la provocation énoncée dans un sage entretien. Et plus on sera divers, nombreux, incompatibles, moins ce peuple-là ressemblera au peuple uni, pur, monochrome, de la régénération »

    C’est un exercice délicat que, je crois, notre hôte verrait plutôt d’un bon œil : on prend le pouvoir « ensemble » et alors, le premier qui égorge « l’allié » gagne la partie. Au vu de ses leaders, je ne sens pas la gauche blanche cokhonne prête à ce genre de blitzkrieg avec le diable qui, lui, a toujours un long couteau…

  54. pour le trop glodite du Blog et ses copains les adorateurs du collectivisme, y’avait aucun doute, Flamby faisait du libéralisme, même du turbo-libéralisme. Mais il le faisait à sa façon, il avait sa recette, on appelait ça le turbo* sauce Hollandaise …

    *et n’allez pas invoquer les mânes de Günter Grass, il ne mérite pas d’être sali, par une association avec le commis charcutier de Tulle !

  55. A Pheldge entre autres : ignorant de bien des choses, je n’avais jamais ni lu ni entendu C Gave avant ce matin.
    Sans avoir fouillé, je le trouve intéressant car une société ne progresse pas en montant les pauvres contre les riches ou en laissant les riches s’enrichir au détriment des pauvres.

    http://www.kernews.com/charles-gave-le-gouvernement-actuel-tape-sur-les-petites-gens-mais-il-laisse-les-aristocrates-de-letat-bien-a-labri/7514/

    Extrait :
    – Vous êtes un libéral et vous parlez presque comme Mélenchon !

    – Je parle presque comme Mélenchon parce que je suis un libéral. Mais un libéral, c’est quelqu’un qui réclame l’égalité de tous devant la loi. Le libéralisme, ce n’est pas une série de recettes économiques qui permettent une meilleure exploitation de l’homme par l’homme, c’est en fait l’égalité de tous devant la loi. Or, aujourd’hui, nous avons deux catégories de citoyens : ceux qui sont à l’intérieur de l’État et qui sont protégés, et ceux qui ne sont pas à l’intérieur de l’État et qui sont massacrés. Un homme comme Mélenchon constate que les petites gens sont massacrées, cela le perturbe, mais il n’y a pas un libéral qui ne peut pas être perturbé non plus. Un système économique n’est justifiable que s’il permet la hausse du niveau de vie des plus défavorisés. Un philosophe américain, John Rawls, spécialiste des questions de justice, disait qu’un système économique est juste si, lorsque les riches s’enrichissent, les pauvres s’enrichissent aussi. En quelque sorte, tout le monde monte, c’est comme la marée qui fait monter tous les bateaux. Or, ce que l’on a mis en place depuis une dizaine d’années dans beaucoup de grands pays, sous le nom de globalisation, c’est une espèce de façon de permettre aux plus riches de s’enrichir encore plus en prenant moins de risques, et tout cela au détriment des pauvres. C’est de cette manière que l’on juge la justice d’un système et, aujourd’hui, notre système n’est pas juste. Un système qui n’est pas juste n’est pas durable.

        • tant que vous y êtes, pourquoi pas le libéralisme à la soviétique, à la cubaine ? Ah tiens et puis un grand pays libéral, le Vénézuela ! non Maître JPB, là ça devient lourd, le mot libéral est vidé de tout son sens et désormais utilisé pour qualifier « le grand satan », le mal absolu.
          Ca me fait de la peine de voir que des personnes intelligentes, se laissent aller à répéter les mantras gauchistes, alors qu’ils peuvent se faire une idée claire par eux-mêmes en lisant un peu …

    • Toujours le même discours dékhonomoreligieux. Ça commence par « Le libéralisme, ce n’est pas… » et ça khoncatène des bouts de phrase déguisés en « arguments » de bon sens *.

      Une chèvre qui éructe dans le suraigu : Le privé ! Le privé ! Le privé !

      * qui n’est plus tant « l’excuse que se donnent les imbéciles d’être aussi nombreux » que l’exploitation sans vergogne de la khonnerie humaine au bénéfice de quelques uns.

      • et, bien sûr, en « réponse », ces maigres bêtes de la nuit vont me taxer * de communisse et me vouer aux gémonies vénéneuzuéliennes. La même technique de pacotille en paillettes qui consiste à traiter un critique du darwinisme en tant que « théorie » molle et mal branlée, de créationniste.

        Ramènent toute chose à leur médiocrité pâteuse.

        Sale race.

        * les taxes, voilà l’ennemi !

      • Toujours le même discours dékhonomoreligieux. Ça commence par « Le socialisme, ce n’est pas… » et ça khoncatène des bouts de phrase déguisés en « arguments » de bon sens *.

        Une chèvre qui éructe dans le suraigu : L’état ! L’état ! L’état !

        Comme d’habitude aucun argument, des affirmations péremptoires, un mépris proclamé à la place.

        Je reprends votre diarrhée, j’y change un mot et ô miracle ça prend tout son sens 😉

      • Change de boulot, kôm_pol ne te réussit pas … Causes kk et pets c’est ce que tu fais de mieux … TdB des TdN !

  56. Post complètement HS au saut du lit..dsl..hier soir me suis goinfré de trucs salés pour pas oublier de picoler..cafouille encore sous les couvrantes ce matin car ai perdu ma naine lubrique et la cherche désespérément au fin fond du grand pucier conjugal.

    Viens de lire ça sur Houellebecq (suite):

    https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/michel-houellebecq-amoureux-inspire-comment-il-a-rencontre-son-epouse-lysis_423157

    « Son épouse Qianyun Lysis Li qui a vingt ans de moins que lui, est originaire de la ville de Shanghai en Chine. Comme nous vous le révélions dans le numéro de Gala paru le 10 octobre dernier, le couple s’est rencontré dans le cadre des études de la jeune mariée. Celle-ci préparait en effet un mémoire à la Sorbonne. Or celui-ci avait pour thème l’oeuvre de Michel Houellebecq. »

    Impasse de secours, pensé-je. Ce rêve de la fille de vingt ans de moins que toi que tu bades !?.. Un classique !
    L’était derrière moi hier aprème au cinoche (vu « Une affaire de famille » de Hirokazu Kore-eda..en reparlerai peut-être plus tard..) ce quinqua au bide aussi gros que son nez rond et fendu au milieu comme un gland qui lui bouffait la trogne. À ses côtés, une de ces étudiantes, jeune, jolie, qui l’a pas mal attendu à la sortie du ciné parce que..la prostate, hein !?
    Mais toi la fille, que j’avais envie de lui dire, justement, toi tu sais que « ma fille » est un usage, une fonction, un rôle, qui est bientôt en passe de ne plus t’être dévolu. Tu as assisté in vivo à la torture de ta mère, et les pères tu sais que c’ est rien qu’une sale espèce avivée par les filles liées. Oh, des fois, on est comme l’ânon, ou le poulain, ou le poussin, qui respirent et sentent à la fois, par le nez ou par ce qui en tient lieu, « le vert de l’herbe et le cul de la mère » comme disait je sais plus qui..où on est happés dans un oxymore: ivresse et soumission !
    Et puis, des fois, le miracle arrive : voici que la mère, l’ânesse, la poule,.. se mettent elles aussi à sentir l’odeur d’herbe…Et à y répondre…C’est ainsi que les petites chanceuses grandissent : sur les épaules de mères soufflant large par leurs narines enivrées.
    Alors bien sûr, tu te persuades que la faiblesse confite des filles de Shanghaï ne te concerne pas, ni leur désir d’intégration à des années-lumière de leur grande muraille, mais quand même, la curiosité qu’elles t’inspirent et de leur catastrophe paternelle, tu te questionnes.
    Ces types qui cèdent au décalage de génération, ni tu les envies, ni tu les conspues, ni tu ne les juges et pas même ne t’animent d’un vague mépris. Tu te dis surtout que ce qui est vraiment extraordinaire c’est que hommes et femmes, si différents, aient pu s’accoupler depuis la nuit des temps alors que tout, absolument tout, les sépare définitivement.
    Si bien que la différence d »âge entre partenaires, dans un sens ou dans l’autre, n’est qu’un détail minime, tant la distance, l’écart, est naturellement immense entre mâles et femelles. Pas grave, tu fais avec..!
    Te dire que l’avatar avec lequel tu baises maintenant va remplacer ce qui a été gâché irrémédiablement : l’estime de soi, la confiance tranquille, etc…en sachant pertinemment que ton padre qui t’a ratée ne sera jamais remplacé par un autre qui te remettra sur tes pieds mais que tu sauras, toi, sous ta splendide enveloppe corporelle pourquoi Soulages accorde une telle importance au noir, et que cela suffit amplement à ton bonheur presque certain mais fragile.

    • C’est vraiment intéressant, Une affaire de famille… L’autre face du Japon — celle qui ne regarde ni vers les samouraïs, ni vers les yakuzas, ni vers les yuppies. Quelque chose comme « l’amour malgré tout » — et allez voir le film, ce « tout » comporte quand même pas mal d’horreurs. Sans compter le côté freudien de la chose — ce sont les enfants qui choisissent (ou devraient choisir) leurs parents. Afin de ne pas être massacrés.

  59. La révélation grace à Samantha Fox

    Samantha Fox, une perfide Anglaise, était l’icône sexuelle de tous les mâles des joyeuses années 1980 avec son physique avenant de 95D, ses chansons gaies et son dynamisme pétillant.

    Hélas, trois fois hélas ! cette belle femme préférait les femmes aux hommes.

    D’où, logiquement, cette révélation :
    Le Monde est absurde, et il faudra faire avec !

    • Bof… Vous craquez pour les « Page Three girls » du Sun, vous ? Six kilos de glandes mammaires, et vous voilà conquis ?
      Et je crois qu’à l’époque, dans le genre Anglaise blonde qui fait de la variété, je préférais Kim Wilde…

      • Vous êtes un littéraire qui fait dans l’exagération : 6 kilos ne sont pas conformes à la réalité. J’ai pesé un nichon d’une 95C, et il avait une masse de 1.5 kg.

      • O p…!! Kim Wilde, égérie de toutes les soirées étudiantes des 80’s!!
        Yavé Sabrina et son décolleté 205 aussi…
        ( en fait je préfère les petits seins)

        • Les seins de jeunes filles sont généralement moins gros mais plus fermes que ceux des femmes mûres.

          L’essaim de jeunes filles se précipita en riant vers la sortie lorsque la cloche sonna.

  60. Je propose d’organiser un duel à la mode ancienne entre Dugong et Pheldge. Rendez-vous sur le pré qu’il vous plaira; je fournirai ( en série) les larmes.

    • C’est à dire que l’un défendra l’honneur de … qui ? L’autre pourfendra l’honneur de quoi ?
      Je ne crois pas que le terme honneur leur sert beaucoup dans le contexte Gilets jaunes et compagnie.

      • Pierre Driout, ou PD, méprisable troll et chatbot de la CIA qui fait du Deep Learning, ou apprentissage profond sur cette agora, est de sortie.
        A part le point Godwin, qu’il utilise en traitant ses interlocuteurs de SS ou de docteur Mengelé, il n’est pas très performant.

        Pour alimenter sa base de connaissances, voilà une proposition digne d’Aristote :

        Il ne s’agit pas d’un plan d’actions. Il s’agit d’intelligence émotionnelle.

    • je vais arrêter de relever ces commentaires inutiles et stupides, si ça l’amuse lui, moi ça me fait perdre du temps, ça n’apporte rien d’intéressant aux discussions du Blog, et je pense que ça fatigue les lecteurs.
      Si au moins c’était rigolo … hélas, c’est juste désolant.

  61. Je suppose que Carlos Ghosn a blessé l’honneur japonais – et qu’il ne se doutait nullement que cela puisse avoir de quelconques conséquences fâcheuses pour lui !
    L’honneur se rapporte à un code moral et d’attitudes physiques propres à une société hiérarchisée.
    …
    Dans une société en plein décomposition de l’ordre ancien comme la France et la plupart des sociétés occidentales, on voit mal quel code pourrait conduire à un duel pour l’honneur !

  62. Ce dont je suis sûr et certain c’est que les Japonais n’accepteront jamais de « vivre-ensemble » comme le propose le maire de Strasbourg après l’attentat du marché de Noël !
    Que celui qui viendra chez eux pour les forcer à accepter cet ersatz de société à la libanaise, à la brésilienne et maintenant à la française sera illico presto renvoyé à ses chères études !
    …

    • Une de mes cousines a épousé un Japonais et y fait souche – si j’allais y vivre je m’y ferais tout petit et je ne viendrais pas donner de leçon politique au Japon tout entier !

    • Pauvre Troll,

      Par mon esprit Tout-Puissant, je peux créer de multiples réponses à tes provocations minables et ridicules, malheureusement dans la langue de Shakespeare :

      Goals-based adjustments transfer the senior support staff. The enabler formulates non-manufacturing initiators. Lever, co-innovation and pre-plan seamlessly invigorate the policy makers.

  63. Ma chère Dobo,

    Vous m’avez dit un jour : je suis xénophile sous-entendu que moi j’étais xénophobe.
    Voyez-vous je crois que les Japonais qui venaient visiter la France étaient profondément curieux de la vie à la Française – mais si la France devient un gourbi infect à l’africaine je me doute que leur intérêt diminuera d’autant !
    Pour qu’il y ait xénophilie il faut au moins qu’il y ait l’intérêt d’un étranger pour une société exotique. Certains Japonais comme Foujita ont épousé la culture française … mais aucun la culture africaine !

    • Continue ton discours, petit Troll !
      J’ai la réponse à tes commentaires stupides :
      Le levier et le pivot consolident les décideurs. En même temps, les ressources établissent une ligne d’affaires innovante et inter-plateformes.

      • Je ne sais pas pour les Japonais, Driout, mais il y a des Européens en nombre non négligeable qui adoptent volontiers l’une ou l’autre des cultures africaines. La culture africaine est un mot vide de sens. L’Afrique n’est pas un pays, c’est un continent immense aux nombreuses peuplades et tribus.
        Et quand vous qualifiez de gourbi infect les modes de vie africains dont vous ignorez tout, comme moi d’ailleurs, qu’est-ce donc d’autre que de la xénophobie ?

          • Au fait vous savez ce que c’est qu’un gourbi ? Un mot arabe désignant un habitat ni fait ni à faire …

            Si pour vous toutes les peuples et peuplades se valent et qu’on ne saurait comparer les modes de vie les uns avec les autres certes la discussion va vite prendre fin !

        • C’est encore un tissu de menteries !
          La culture africaine est pleine de sens : fièvre Ebola, malaria, dengue,amibiase et j’en passe. Il parait que vous avez étudié la biologie. Visiblement, nous n’avons pas fréquenté la même école .

          • L’école que j’ai fréquentée m’a aussi appris que nous avons gentiment apporté rougeole et variole sur le continent américain qui en était indemne, renards et lapins en Australie etc
            Un partout la balle au centre

          • A l’exception d’Ebola et autre fièvre de Marbrurg, voire du SIDA, l’Afrique n’a pas le monopole des maladies infectieuses tropicales.
            Voir Chagas, p.e et autres….

        • Les anciens colons étaient, sur ce point – pas tous mais beaucoup – beaucoup plus intriqués et fusionnels avec les cultures locales qu’ils vivaient au quotidien que nombre de boboïdes actuels.
          Mais ça, c’est du passé.

  65. Au fond Dobo vous me dites : toutes les races de chiens se valent car je les aime toutes ! C’est possible … mais ce qui est néanmoins certain c’est que malgré votre amour toutes les races de chiens ne se valent pas.

    • Mais où voyez-vous de l’amour? Juste du respect que je souhaite mutuel, et si ce n’est pas le cas, alors, c’est la guerre.

      • Quant aux races de chiens, je suis comme tout le monde. Il y en a dont je me passerais volontiers, mais je ne refuse pas de les soigner, tant qu’ils ne me mordent pas.

        • Et on ne va pas remettre sur la table le débat sur le sens du mot race tel qu’employé en zootechnie et le sens races humaines. On a déjà fait ça il y a bien longtemps

          • pas de races humaines au sens biologique du terme, puisqu’aucun peuple ne possède un pool de gènes particulier.
            Pour le reste, chacun voit midi ou six heures à Saporta.

    • Avant Henri 4, ce grand roi, vivait Charles-Quint, grand connaisseur des peuplades d’Europe qui a dit :
      Les Espagnols paraissent sages et sont fous.
      Les Français paraissent fous et ne le sont pas.
      Quant aux Portugais, ils paraissent fous et ils le sont effectivement.

      J’y pense chaque fois que je vois Manuel Valls dans les media.

  68. Je me demande si les organisateurs de la répression (je parle des chefs, pas des exécutants) ont pris la précaution d’exiger de leur maître, à tout *hasard*, pour se *couvrir*, un papier de ce genre :

    « C’est par mon ordre et pour le bien de l’Etat que le porteur du présent a fait ce qu’il a fait.
    Date : __/__/____
    Foutriquet 2.0
    par délégation de ses Grands Maîtres Inconnus »
    (« bien de l’Etat », ça devient ici d’une noire ironie)

    Nouvelle entrée pour le *Dictionnaire des idées reçues* : « *Violence* : à condamner absolument quand elle est employée par le peuple des gueux ; à encourager et à approuver sans la moindre réserve quand elle est employée par l’oligarchie, ses miliciens et ses *supplétifs*. »

    Autre jolie citation de Retz pour le présidenticule (sur le modèle du ministricule d’Escarpit) — c’est une reine qui parle : « Il y a de la révolte à imaginer que l’on puisse se révolter ».

    • Ciel ! Un connaisseur de Dumas !
      La première citation est dans les Trois mousquetaires (mais vous ne pensez quand même pas que Macron est Richelieu, n’est-ce pas…), l’autre vient de Vingt ans après — et concerne Retz, elle n’est pas de lui, même si le cher Alexandre a consciencieusement pillé les Mémoires du Cardinal.

      Et connaisseur de Flaubert en sus ! Un régal !
      Lequel Flaubert a peu apprécié la violence des Communards — mais pas davantage celle de Thiers et des Versaillais.

      • On sait que le niveau baisse en ces temps de ténèbres blanquériennes, mais être félicité pour Dumas, Flaubert et Retz, c’est d’une excessive ironie, cher Monsieur. 😉 (Vous me pardonnerez si je réserve « Maître » à Boutang).
        Un article de *Réaction* s’amusait de ces connaisseurs de Dumas qui, à l’image des holmésologues, peuvent répondre à *toutes* les questions sur leur oeuvre de prédilection — les normaliens d’*avant* savaient, eux, et de première main, « Qui a éteint quoi ? » et « Qu’arriva-t-il ensuite ? ».
        Pour en revenir à Dumas, j’ai même vu les films sans honte aucune (le Hunebelle de 1953 et le Sidney de 1948), comme j’ai apprécié l’excellent *Club Dumas* de Perez-Reverte, bien supérieur au film *La neuvième porte*. Ils sont peu nombreux, ceux qui aujourd’hui font l’éloge de Sabatini et de Hope, de Scaramouche et de Rassendyll — je me demande si Laurent les connaissait.
        Si, si, la seconde citation est bien chez Retz, et vous la retrouverez ici :
        https://fr.wikisource.org/wiki/M%C3%A9moires_(Cardinal_de_Retz)/Livre_second/Section_3
        FLaubert était un précurseur de ces Fruttero et Lucentini que vous aviez appréciés. J’ai longtemps espéré que F&L nous donneraient un *Triomphe du Crétin*.

        • ah, mais non, pour le « Triomphe du Crétin », c’est tous les jours en continu, dans ces pages, avec dans le rôle titre, Messire Dugong, qui se donne un mal de chien pour être au niveau 😀

          • Si l’icone alakh’ est présente pour calmer quelques ardeurs agressives, elle n’enlève rien à l’indélicatesse pataude de votre commentaire à la suite de l’excellente intervention de J. Niemand.
            Je vous souhaite, à l’avenir, d’être autant lu et apprécié que ne l’est Messire.

            Dommage, le fil était de qualité. On se demande bien qui manque de finesse ; )

        • Ces quelques paragraphes sembleront probablement aussi fastidieux, aussi hors-sujet que bien des interventions d’*habitués* (interventions d’ailleurs dissuasives, tant elles donnent au nouveau venu le sentiment désagréable d’avoir à subir le long exposé public d’obscures querelles privées). Pourtant, *mutatis mutandis*… :

          « À compter de ce jour les attentats anarchistes se succédèrent durant une semaine sans interruption. Les victimes furent nombreuses, elles appartenaient presque toutes aux classes pauvres. Ces crimes soulevaient la réprobation publique. Ce fut parmi les gens de maison, les hôteliers, les petits employés et dans ce que les trusts laissaient subsister du petit commerce que l’indignation éclata le plus vivement. On entendait, dans les quartiers populeux, les femmes réclamer des supplices inusités pour les dynamiteurs. (On les appelait ainsi d’un vieux nom qui leur convenait mal, car, pour ces chimistes inconnus, la dynamite était une matière innocente, bonne seulement pour détruire des fourmilières et ils considéraient comme un jeu puéril de faire détoner la nitroglycérine au moyen d’une amorce de fulminate de mercure.) Les affaires cessèrent brusquement et les moins riches se sentirent atteints les premiers. Ils parlaient de faire justice eux-mêmes des anarchistes. Cependant les ouvriers des usines restaient hostiles ou indifférents à l’action violente. Menacés, par suite du ralentissement des affaires, d’un prochain chômage ou même d’un lock-out étendu à tous les ateliers, ils eurent à répondre à la fédération des syndicats qui proposait la grève générale comme le plus puissant moyen d’agir sur les patrons et l’aide la plus efficace aux révolutionnaires ; tous les corps de métiers, à l’exception des doreurs, se refusèrent à cesser le travail.

          La police fit de nombreuses arrestations. Des troupes, appelées de tous les points de la confédération nationale, gardèrent les immeubles des trusts, les hôtels des milliardaires, les établissements publics, les banques et les grands magasins. Une quinzaine se passa sans une seule explosion. On en conclut que les dynamiteurs, une poignée selon toute vraisemblance, peut-être moins encore, étaient tous tués, pris, cachés ou en fuite. La confiance revint ; elle revint d’abord chez les plus pauvres. Deux ou trois cent mille soldats, logés dans les quartiers populeux, y firent aller le commerce ; on cria « Vive l’armée ! »

          Les riches, qui s’étaient alarmés moins vite, se rassuraient plus lentement. Mais à la Bourse le groupe à la hausse sema les nouvelles optimistes, et par un puissant effort enraya la baisse ; les affaires reprirent. Les journaux à grand tirage secondèrent le mouvement ; ils montrèrent, avec une patriotique éloquence, l’intangible capital se riant des assauts de quelques lâches criminels et la richesse publique poursuivant, en dépit des vaines menaces, sa sereine ascension ; ils étaient sincères et ils y trouvaient leur compte. On oublia, on nia les attentats. Le dimanche, aux courses, les tribunes se garnirent de femmes chargées, appesanties de perles, de diamants. On s’aperçut avec joie que les capitalistes n’avaient pas souffert. Les milliardaires, au pesage, furent acclamés.
          […]
          Néanmoins, on ne pouvait conserver d’illusions : l’ennemi invisible était maître de la ville. Maintenant le bruit des détonations régnait continu comme le silence, à peine perceptible et d’une insurmontable horreur. Les appareils d’éclairage étant détruits, la ville demeurait plongée toute la nuit dans l’obscurité, et il s’y commettait des violences d’une monstruosité inouïe. Seuls les quartiers populeux, moins éprouvés, se défendaient encore. Des volontaires de l’ordre y faisaient des patrouilles ; ils fusillaient les voleurs et l’on se heurtait à tous les coins de rue contre un corps couché dans une flaque de sang, les genoux pliés, les mains liées derrière le dos, avec un mouchoir sur la face et un écriteau sur le ventre.

          Il devenait impossible de déblayer les décombres et d’ensevelir les morts. Bientôt la puanteur que répandaient les cadavres fut intolérable. Des épidémies sévirent, qui causèrent d’innombrables décès et laissèrent les survivants débiles et hébétés. La famine emporta presque tout ce qui restait. Cent quarante et un jours après le premier attentat, alors qu’arrivaient six corps d’armée avec de l’artillerie de campagne et de l’artillerie de siège, la nuit, dans le quartier le plus pauvre de la ville, le seul encore debout, mais entouré maintenant d’une ceinture de flamme et de fumée, Caroline et Clair, sur le toit d’une haute maison, se tenaient par la main et regardaient. Des chants joyeux montaient de la rue, où la foule, devenue folle, dansait.

          — Demain, ce sera fini, dit l’homme, et ce sera mieux ainsi.

          La jeune femme, les cheveux défaits, le visage brillant des reflets de l’incendie, contemplait avec une joie pieuse le cercle de feu qui se resserrait autour d’eux :

          — Ce sera mieux ainsi, dit-elle à son tour.

          Et, se jetant dans les bras du destructeur, elle lui donna un baiser éperdu. »

          Le talon de fer de l’oligarchie (appuyée par merdiatiques, hommes en armes et supplétifs) saura bien étouffer le feu qui couverait encore sous la braise, surtout avec l’appui des *jaunes* qui sont parmi les Gilets de la même couleur.

      • « Ciel, un connaisseur de France ! » 😉
        Vous avez reconnu l’auteur du « Procurateur de Judée » et de *La révolte des anges*. « De l’entretien que j’eus cette nuit avec un fantôme sur les origines de l’alphabet » se termine sur une belle et déprimante leçon donnée par un Cadmus pédagogue : « Adieu et tâchez de vous enrichir : les seuls biens de ce monde sont la richesse et la puissance. »

        • « Il n’y a que deux choses au monde qui comptent:le pouvoir et l’argent;nous avons eu le pouvoir;maintenant faisons de l’argent. »

          Phrase attribuée à Jean Charles Naouri, PDG actuel du groupe Casino,jadis directeur de cabinet de Pierre Bérégovoy. »

  69. Ce qui est génial c’est que le Japon est à la fois un Etat féodal et un Etat moderne ! Les Burakumins qui forment le gros des troupes des yakuzas sont les parias du Japon quoique sans aucune différence raciale avec l’ethnie dominante contrairement aux Aïnous de Hokkaïdo.

    • Si le mot race gêne Dobo on peut en employer un autre au choix de chacun ! Je ne suis pas spécialement attaché à ce mot trituré par les philosophes et les généticiens au XXe siècle.

  71. Qu’est-ce qu’une vérité historique ? C’est une vérité qui fait sens à un moment donné pour une population donnée. Dobo voudrait donner un sens scientifique à une vérité historique … je serais curieux de savoir comment elle va s’y prendre !

    • En 1914 les Français se sont rués aux frontières pour recouvrer l’Alsace et la Lorraine car pour eux la France était un hexagone à qui il manquait un petit quart nord-est ! Vérité historique du moment qui ne résultait pas d’une démonstration de savant !
      …
      La vérité historique s’incarne dans un sentiment populaire ou elle n’existe pas !

  72. Ma chère Dobo,

    Vous reprochez aux peuples de faire de la littérature – que voulez-vous ? Ils ne savent que faire cela – bien ou mal.
    Jacques Perret se définissait comme un fieffé réactionnaire qui a écrit « Mutinerie à bord » histoire d’un trois-mâts nantais de Cette baptisé le « Foederis Arca », « l’arche d’alliance primitive car il n’a de force que pour appeler sa mère ». La « mère-patrie » cela vous parle ou pas ! Désolé de ne pouvoir en dire plus … ce navire de haut-bord m’attend !

  73. « Bien sûr, unité, universalité, c’est un vieux rêve, une noble hantise ; et sur le plan temporel elle sert de caution à toutes les entreprises d’hégémonies, à toutes les tyrannies autocratiques et doctrinaires » Jacques Perret.

    Je contresigne !

  75. Driout, j’ai passé du temps avec ces peuples que vous méprisez.
    Et vous avez raison, leur littérature, leur musique, leur peinture ne valent pas les nôtres (encore que, la Perse, l’empire Ottoman ou des Omeyyades, les Byzantins, …).
    Admettons pour l’Afrique si vous voulez (mais faudrait aussi voir ce que furent Tombouctou, l’empire Mandingue, etc.).
    Et c’est d’ailleurs sans importance.

    Beaucoup des moments les plus sereins de ma vie ont été partagés avec eux (pas seulement, mais souvent).
    La nuit sur le toit d’une cabane au bord du fleuve à boire du thé trop fort, en écoutant la flute et la mélopée des esclaves de mon ami Yara Nangoré.
    Assoiffé à courir derrière un troupeau avec les Peuhls dans l’harmatan brûlant au milieu les épineux.
    À cheval avec des éleveurs kirghize afin de rassembler des brebis ou des juments dans les steppes d’altitude.
    Avec les Kurdes des hauts plateaux d’Anatolie qui égorgent un mouton pour bien montrer l’honneur que je leur fait en les visitant.
    Assis avec un Vezo au bord d’une lagune à Madagascar admirant les oiseaux limicoles dans la lumière du soir.
    Le fusil à la main dans la forêt du Cameroun à partager l’excitation de la chasse avec des villageois Bamileke.
    Assis à côté d’un artisan dans une échoppe sombre et puante, étonné qu’il est de la sincérité de mon intérêt pour son savoir-faire.
    Sur une barque hasardeuse à pêcher les « hamsi » en mer Noire.
    Etc.

    Et tous ces gens m’ont regardé avec bonhommie, un peu d’ironie, mais une réelle bienveillance et mille questions en retour.
    Lorsque la langue ne nous a pas trop séparé nous avons ri de nos différences, de nos incompréhensions.
    Et toujours, nous avons perçu l’appartenance à la même race !

    Je vous plains de ne pas avoir connu ces joies simples, élémentaires qui ramènent à la vraie humanité.
    Je vous plains de n’avoir rien connu que la culture livresque.
    Je vous plains de ne pas avoir été rempli de nature et de simplicité.

    Vous pourrez moquer l’exotisme de pacotille si vous le souhaitez – feindre de vous étonner qu’on puisse prendre plaisir à découvrir des univers aussi intellectuellement médiocres – rire de ces images d’Épinal de couchers de soleil sous les tropiques – mépriser l’ethnologie de comptoir – vous divertir de ces pouilleux qui partagent si volontiers un repas infect et du clown blanc qui prend tant de plaisir à être assis auprès d’eux – etc.

    Il n’en reste pas moins que vous n’avez pas marché sur vos deux jambes mais sauté frénétiquement à cloche pied toute une vie, croyant courir alors que vous ne faisiez que claudiquer.

    • Puis-je vous faire remarquer que c’est vous jugez ma vie et pas moi la vôtre !
      …
      Mais je me situais sur un plan politique donc collectif ! Maintenant en supposant que ma vie est d’une grande médiocrité je ne vois pas bien en quoi mon jugement politique serait amoindri – c’est en tout cas le principe éminent de la vie démocratique. La voix de l’ilote vaut celle du prince !

      P.S Possible que votre vie soit celle d’un prince de l’esprit ! Et la mienne d’un nain intellectuel.

      • C’est la grâce de la vox populi des urnes, on ne demande ni l’état de la fortune, ni le QI, ni la densité de la bibliothèque, ni rien du tout : venez comme vous êtes et votez comme vous le sentez !
        J’admets d’ailleurs que certains hommes politiques cherchent à profiter de cette règle du jeu si simple, si élémentaire !

      • « je me situais sur un plan politique donc collectif  »
        Ben moi, individuel et humain.

        Et je n’aime pas qu’on méprise ces gens que j’ai aimé.
        Et je hais votre racisme tacite permanent.
        C’est sans doute ce qui m’amène à juger votre vie car pour le reste, elle m’indiffère.

        • Vous ne voyez pas que le troll Driout ne fait que poser des questions tendancieuses, ou jouer l’agent provocateur.
          J’ai trouvé la parade pour l’enfumer. une riche syntaxe avec une sémantique nulle comme dans :
          Notre sentiment intime est que notre segmentation inspirée permet l’émergence de leaders d’opinion.

    • Vous perdez votre temps à tenter de convaincre ou d’émouvoir ce triste individu. Sa xénophobie s’apparente à une névrose obsessionnelle. Il ne peut pas s’empêcher de succomber à son délire raciste.

    • Zorglub, faut quand même reconnaitre que l’attraction fonctionne plus dans le sens « vers l’europe » que « vers l’afrique » …

  76. Au fait cher Zorglub moi je suis trop hautain pour vous mépriser – que pensez-vous de ce salaud de Jacques Perret qui se disait « clodovicien patriotard » ?N’est-ce pas pousser un peu trop loin l’amour de la patrie que de se fondre dans l’histoire de France ainsi ?
    …
    Perret était physiquement très courageux – mais on peut être salaud et avoir des couilles !

    • Comme résultante du flood de Driout, nos compétences fondamentales structurent des perspectives.
      Notre support spectral inspire avec précautions les penseurs de marché.

    • Les caniches du pouvoir anticipent et sur-interprètent ses désirs.

      On retrouve ça chez les toutous dressés des cirques libéraux.

  79. À propos de « Une affaire de famille » de Hirokazu Kore-eda. Beaucoup aimé, comme son « Tel père, tel fils ».
    Suite de son questionnement sur la famille. Qu’est-ce qu’une famille ? Là, il déconcerte magnifiquement car cette soi-disant famille très atypique qui vit dans cet amoncellement d’objets hétéroclites, dont les membres volent, se montrent dans des peep-show, ne craignent pas de fuir en abandonnant leur enfant à l’hôpital (volé aussi) mais recueillent une fillette maltraitée. Des prodiges d’affection dans une « famille » complètement marginale. Vie foisonnante, émouvante, drôle et cruelle. Enfants formidablement filmés et autres acteurs justes dans leur jeu. Une deuxième partie inattendue après la première très très lente (je me demandais où le réalisateur voulait nous mener) mais nécessaire pour comprendre ces perdants qui savent et aimer et être moches car ils sont toujours dans la survie, ces marginaux.
    Beaucoup de thèmes à débattre: l’honnêteté, le Japon traditionnel en lambeaux noyé au milieu du nouveau monde, la morale pour finir est présentée du début à la fin. La justification morale apportée aux vols et donnée à l’enfant et je ne dévoilerai pas la fin pour ceux qui ne l’auraient pas vu. C’est un film rempli de tiroirs dont le contenu ne nous est révélé qu’au dénouement; avant cela, tout est accepté, justifié, le film propose même la prostitution comme une banalité, un vécu pas plus traumatisant qu’une autre activité. Il ne condamne pas ni ne se donne pour but de montrer la marginalité des personnages et de leurs comportements, je l’ai plus compris comme un questionnement sur l’honnêteté et l’intégrité, la confiance, l’amour…mais aimerais bien en discuter plus profondément avec quelqu’un qui a vu ce film et qui connait le Japon.

    Vu aussi « Aga » de Milko Lazarov. Tant de blanc…!
    Bingbing a un peu roupillé au début du film, puis a lutté pour voir l’histoire.
    Elle m’a dit à la fin » tout ce blanc, cela m’a détendue. »
    On va partir en Laponie !

  80. N’importe quoi ! Mon porte-avions s’appelle le « Napoléon Bonaparte » et en plus il est Corse ! Vous n’aimez donc pas les Corses bande de petits enfoirés ? J’en parlerai à mon pote Jean-Guy !

  81. C’est assez fascinant. Quand les français comprendront-ils qu’avec l’ISF, qui n’a pas été supprimé mais modifié en IFI, notre pays se tire une balle dans le pied ? Cet impôt essentiellement symbolique, horriblement mal fichu, bêtement et inutilement intrusif tout en prédisposant structurellement à l’évitement, avec des niches ésotériques (œuvres d’art et forêts… ) et qui, au final, rapporte de manière dérisoire, tout cela dans un pays qui est le numéro un mondial du luxe, c’est vraiment n’importe quoi. Le premier apport du vrai riche à son pays, c’est la dépense sur place, le deuxième l’investissement, ou le contraire, l’impôt ne vient qu’après.
    Comparer le rapport ISF – IFI, environ 2,5 Mds avec le coût annuel de la dette, bien supérieur, pourrait faire un peu réfléchir.
    Mais pour cela, il faut prendre un peu de temps et sortir des clichés.
    On peut reprocher tout au plus à Macron de ne pas l’avoir suffisamment expliqué.

    • Quand les français comprendront-ils ? jamais ! c’est foutu ! après des décennies d’étatisme, et d’enseignement du collectivisme, c’est foutu !
      Quant à « sortir des clichés »… bon courage !

      • « jamais ! c’est foutu ! »

        Ne vous découragez pas ! Si même les perroquets de base cessent de psyttacismer, qui reprendra le flambeau ? On pourra toujours sauver quelques exemplaires comme vous dans des zoos pour édifier les enfants. Peut-être, vous reproduiriez-vous mieux en captivité ?

  83. La citation du jour:
    « On ne peut pas continuer à paralyser l’économie française, paralyser le commerce dans nos villages, dans nos villes en + embolisant + un rond-point »

  84. Bonjour,
    Merci de votre attention
    Gilets Jaunes. M. Macron n’est qu’un pion (comme ses prédécesseurs depuis Mitterrand) du mondialisme et de l’UE totalitaire (laboratoire populicide dont il ambitionne avec orgueil et arrogance de devenir le premier président élu par un parlement européen aux ordres). Son ‘agenda caché’ et perfidie suprême : il croit faire de la France son tremplin, et du Peuple Français un tube à essai.
    Il faut tout reprendre à partir du référendum du 29 mai 2005 (traité de Lisbonne) : 54,70% de NON à l’UE (et 70 % de participation !). Ce jour-là, la sphère politico-intello-médiatique a congédié le Peuple Français qui a dit NON.
     »libre circulation des personnes, des capitaux, des travailleurs, des marchandises, des services  » ? c’est NON !
    Délocalisations et désindustrialisation? financiarisation? immigration anarchique? décentralisation jusqu’au-boutiste? régionalisation autonomiste? désintégration nationale? soumission supranationale? C’est NON !
    Il faut quitter l’UE et sortir de l’euro.
     »Nos frontières, nos lois, notre monnaie (le Franc), notre budget ?  ». C’est OUI !
    Entente, concorde, coopération équitable et loyale de Peuples souverains et de Nations indépendantes : la vraie mondialisation !
    Construire l’alliance des Patriotes-Souverainistes pour libérer la France.
    Souveraineté du Peuple Français.
    Indépendance de la France.
    CASTELIN Michel / 09dec18

  85. Et bis repetita:

    « Cette voix qui sentait l’ail et le mauvais alcool
    C’est la voix des nations et c’est la voix du sang »

    • Pas khon mais ni à Trump, ni à Kim MaJong, ni à Poutine, ni à Bolchonarrow, ni à Orbannissement, ni à Conte18mois, ni à Dutertedelamuerte, ni à Mayfécekilteplait, ni à Xi-Gin-Pig, ni à …

      Peut-être faudrait-il se rapprocher des teutons qui ont montré par le passé un intérêt et un attachement certain à notre beau pays.

      • Mais on s’est DEJA rapproché de très près, maintenant, il faut se donner, il est temps, il faut savoir conclure.
        On va tout de même pas brûler tout Paris nous même alors que le Général Der Infanterie Dietrich von Choltitz s’est dégonflé.

        j

    • aujourd’hui, une fois la prime de Noël empochée, des Gil & John ont voulu recommencer à bloquer le dépôt de carburants pour « bloquer les avions » …

      Je me dis que pour le méthode Darwin, c’est pas gagné, alors des fois, dans un grand élan de lassitude, je me dis « finalement, la bombe à neutrons … » 😉

  91. Grande soirée de première à la Comédie Française : Des sans-papiers réclamaient les papiers des comédiens afin de réciter à leur place Ruy Blas et On ne badine pas avec l’amour de la patrie !
    C’était beau c’était grand … comme du Musset ou du Hugo !

  93. Bis: qu’est-ce?
    « Ping : Monsieur Macron, les gilets jaunes reviendront. Même s’ils sont moins visibles, les gilets jaunes sont toujours aussi nombreux ! | Espace détente, poésie, judaïsme et lutte contre la désinformation »

    Apparaît entre les lignes…

  95. « Et tous ces gens m’ont regardé avec bonhommie, un peu d’ironie, mais une réelle bienveillance et mille questions en retour.
    Lorsque la langue ne nous a pas trop séparé nous avons ri de nos différences, de nos incompréhensions.
    Et toujours, nous avons perçu l’appartenance à la même race ! »

    Le reste m’a beaucoup touchée. Et ça encore plus.

  96. Le 17 décembre 2018 à 16 h 57 min,Dugong
    a dit :
    « blabla…Il faut quitter l’UE et sortir de l’euro… blabla »

    Non.

    Fallait pas y entrer.

    Ça me rappelle un célèbre limerick.

    There was a young harlot from Kew
    Who filled her vagina with glue.
    She said with a grin,
    « If they pay to get in,
    They’ll pay to get out of it too. »

    Il y avait une jeune catin de Kew
    Qui se remplit le vagin de colle.
    Elle dit avec un sourire:
    « S’ils paient pour entrer,
    Ils paieront cher pour sortir aussi. »

    • Les perfides albioneux avaient compris qu’il ne fallait pas prendre l’entrée principale. Du coup, ils ont pénétré par l’autre corridor où il n’y a pas de glu.

      Pour autant, ils ne devraient pas croire qu’ils pourront se désengager en restant immaculés.

  97. L’allégorie de la catin au vagin englué me semble contestable:
    L’Europe n’est pas la prostituée, l’Europe, c’est le lupanar. Les putes, ce sont la France et l’Angleterre qui pourraient très bien quitter, par effraction, la maison close, s’ils avaient des couilles!

    • Le tenancier, Moscomachin, vient d’ailleurs d’annoncer, qu’il ne sanctionnerait pas la France, pour ses récentes incartades, ce qui prouve bien que c’est un maquereau de seconde catégorie, lui aussi.

      • Moscovici est un maquereau ? bon, c’est un suiveur, pas un leader, un mouton quoi. Ensuite, même s’il n’est pas suprémaciste, il est quand même blanc, trop ou pas assez, là n’est pas la question.
        Donc on secoue bien le tout et ça donne « maquereau, ovin, blanc » Intéressant, non ? 😉

        • Je me suis mal exprimé et je ne veux surtout pas attaquer les personnes, effacer le qualificatif au nom de poisson, qui ne convient pas, sauf à coller au contexte des posts précédents.
          Je voulais juste dire que l’Europe est un « machin » dont les pouvoirs des dirigeants ne sont pas si puissants.
          Il est possible d’en sortir, avec ou sans accord.
          Et aucune puissance financière ou autre n’a intérêt à ce qu’une grande nation d’Europe soit isolée .
          .

  98. Les lobbyistes climatoridiens veulent que le Moloch introduise « un enseignement sur le changement climatique » (une dizaine d’heures par an de la 6ème à la terminale, entre l’apprentissage du laçage de mocassins et la place des lgbtazeryuiop dans une société libérale avancée) :

    https://ilestencoretemps.fr/programmes/

    « L’un des objectifs mis en avant dans le préambule du programme de seconde est de faire de contribuer à faire des élèves des « personnes lucides » ».

    Les vaches espagnoles du climat rotent des mots dans un français approximatif, provoquant un lâcher de méthane très préjudiciable alors que l’esperanto inclusif est la seule langue possible pour ne pas ruminer dans son coin, acquérir les bases comportementales et moralisantes des noueaux évangélistes et prier pour des lendemains moins pires que la veille.

  99. « Nous sommes tous frères ! » prêche pour sa paroisse le missionnaire Zorglub sur Bonnet d’âne – sauf le méchant Driout qui est moins que frère de race.

    Je ne suis pas seul à être un méchant bougre !

    « 22 nov. 2018 – John Chau, un touriste américain de 27 ans, a été tué le 16 novembre par des … isolée vivant sur l’île de North Sentinel, dans l’océan Indien. »
    Missionnaire protestant en fait qui voulait les convertir aux douceurs du vivre-ensemble !

    • Les Sentinelles rigoureux gardiens du dogme « Pas d’étranger chez nous » l’ont tué avec des flèches.
      Ce qui me fait penser à ce jeune membre de la dynastie Rockefeller qui dans les années 1960 était allé faire un voyage d’études du côté des îles indonésiennes et qui avait rencontré une tribu anthropophage ! Contrairement à Zorglub c’était lui le plat principal du banquet sous les étoiles avec ses frères de race !

        • Le gouvernement indien dans sa grande sagesse laisse les Sentinelles vivre leur vie tranquillement comme les Hindoues qui ont quelques milliers d’années de civilisation derrière eux laissent les tigres en liberté au lieu de les enfermer dans les zoos comme en occident !
          …
          P.S L’Alsacien du Périgord qui est un Schleu mal dégrossi aurait envoyé l’armée prussienne exterminer cette tribu depuis longtemps !

          • M’étonne que doriout n’ait pas encore proposé de lâcher des fichés S sur les Sentinelles comme dans une sorte de jeu fléché.

            Faut dire que la prévisible pénurie de flèches déstabiliserait rapidement cette archéo-société vulnérable.

          • Vous êtes gonflé d’instruire un procès en racisme à Dugong après vos innombrables délires xénophobes.
            Lui, il insulte tout le monde sans discrimination.
            Un authentique misanthrope ne peut pas être raciste.

          • « Lui, il insulte tout le monde sans discrimination… » bin s’il pouvait de temps en temps me fiche la paix 😉

  100. Proposition un pour réconcilier les Français et le président Macron qui veut les passer à la toise : un grand banquet républicain où l’on communiera sous les étoiles en mangeant du cochon grillé et des châtaignes !

    Vous voyez la politique c’est une doctrine simple …

    • De temps en temps un tigre devient un mangeur d’hommes – comme le président Macron – alors on est obligé de l’abattre. Les Indiens le font à reculons car ils ont le respect de la vie.

  101. « Un oligarque, proche du président Vladimir Poutine, suspecté par plusieurs magistrats européens d’être lié à la mafia russe, a rémunéré la société de sécurité de l’un des principaux protagonistes de l’« affaire Benalla », le gendarme Vincent Crase, selon une enquête de Mediapart révélée lundi 17 décembre.
    Le site d’information a retrouvé la trace d’un versement de 294 000 euros, le 28 juin 2018, à une date où M. Crase était encore salarié du parti présidentiel La République en marche (LRM) au titre de responsable adjoint « sûreté et sécurité » du mouvement.
    Vincent Crase avait été introduit auprès de LRM par Alexandre Benalla, chargé de mission, coordinateur de différents services lors des déplacements officiels et privés d’Emmanuel Macron. Il a également travaillé, entre novembre 2017 et mai 2018, comme réserviste de l’Elysée auprès du commandement militaire de la présidence de la République.
    Lien avec un groupe criminel moscovite
    Alexandre Benalla et Vincent Crase sont tous deux mis en examen, notamment pour les violences commises sur des manifestants le 1er mai à Paris. Révélée par Le Monde, l’affaire Benalla avait contraint l’Elysée à se séparer définitivement de M. Benalla, qui avait seulement écopé d’une mise à pied de quinze jours en mai. Vincent Crase n’avait été, quant à lui, licencié de LRM que le 31 juillet 2018. »

    Macron mangeur d’hommes …

    • « Selon Mediapart, c’est au cours du premier semestre 2018 que des discussions ont été engagées à Paris entre un intermédiaire français proche de l’oligarque russe Iskander Makhmudov et Vincent Crase. Le contrat portait sur la protection de proches et de biens de M. Makhmudov, lequel est à la tête d’un empire industriel et détenteur de plusieurs propriétés en France. L’homme d’affaires est soupçonné d’être lié au groupe criminel moscovite Ismajlovskaya, réputé comme l’un des plus dangereux au monde, d’après des documents judiciaires obtenus par Mediapart en Espagne et en Allemagne. »

      Bien entendu c’est moi le grand méchant qui ne veut pas communier avec le groupe mafieux russe !

    • « Le domicile du président de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) a été la cible dimanche de militants antispécistes rapporte Le Parisien. La maison de Philippe Manguin, à Arcueil, a ainsi été taguée de « zoo criminel » écrits avec de la peinture noire et rouge.  »

      Ah ! c’était donc vous mon petit Hervé …

      • Non ce n’était pas moi, Pierre. Mon fait d’armes le plus éclatant qui a fait ma légende à l’Association Sentience à laquelle j’appartenais quand j’étais étudiant, je l’ai établi près de la maison de campagne de Maman dans l’Essonne, quand, nuitamment, j’étais allé scier des échelles de tours de guet des chasseurs du coin avec photos à l’appui ramenées comme autant de trophées à ce repère de gonzesses où je suis devenu charismatique.

    • ne pas oublier nos amies les araignées, nos copains les cancrelats, nos frères animaux les crocodiles, victimes de maltraitances ! Aymeric Caron, où es-tu ?

      • J’aime l’araignée et j’aime l’ortie,
        Parce qu’on les hait ;
        Et que rien n’exauce et que tout châtie
        Leur morne souhait…
        (totor, poète)

  104. Libé, ISF, hausse du SMIC, taxer les riches, toussa, je me disais bien que citer Ayn Rand, l’autre jour, c’était un accident.
    Vous êtes sûr de ne pas avoir fait un AVC non détecté ?

    • Je suis encore capable de vous étonner.
      L’un de mes films préférés est le Rebelle, avec Gary Cooper — d’après un roman d’Ayn Rand.
      Je ne suis pas monobloc, quoi que prétendent certains des gens qui me haïssent, à gauche.

      • Trois erreurs dans ce film (si mes souvenirs sont exacts) : le choix de Gary Cooper capable de simuler toute la gamme des émotions humaines de A jusqu’à B ; le suicide de Wynand ; Toohey, présenté d’abord comme une puissance intellectuelle redoutable puis comme un simple petit salarié s’informant des lubies de son nouveau patron (homme de presse, il devrait les connaître sans avoir à les demander, comme tout bon journaliste capable d’aller au devant des désirs de ses maîtres). 😉

        • Cooper tomba amoureux fou de sa partenaire Patricia Neal pendant le tournage — la toute grande passion, qui déstabilisa quelque peu son ménage de Mr Perfect…
          Ça ajoute un petit quelque chose au film, au fond.

          • Une illustration du « I came, I saw, she conquered » d’Heinlein, qui ajoutait, facétieux : « The original Latin seems to have been garbled. »
            (« de A jusqu’à B », vous le savez, c’est de Dorothy Parker évaluant le jeu de Katherine Hepburn, mais comme beaucoup d’autres, j’avais [re]trouvé ce mot facile alors que j’ignorais tout de cette Miss Parker et de son antériorité.)

  105. Pour en revenir à l’école qui est un peu la spécialité de JPB, JM Blanquer a fait fermer une école clandestine à Marseille – coranique je suppose – ce matin.

  106. coranique ? comme dans la chanson « Coranique nique nique … » ♫♪

    ah zut, c’est pas Cora, c’est Domi ! 😉

  107. Et pendant ce temps, le fils de dieu et mignon de la République méprise ostensiblement les juges. Qui le méritent.

  108. Crano58 : « Vous êtes gonflé d’instruire un procès en racisme à Dugong après vos innombrables délires xénophobes.
    Lui, il insulte tout le monde sans discrimination.
    Un authentique misanthrope ne peut pas être raciste. »

    Je parle librement politique je suppose que c’est cela selon vous un délire xénophobe ?

    Certains ne veulent pas d’un débat de civilisation – on se gausse beaucoup de moi ici quand je dégaine le mot culture – à mes yeux le point d’indice de la fonction publique a moins d’impact culturel que le rapport aux animaux par exemple puisque Hervé est un fervent apologiste de l’alimentation non carnée !

    • Soit on défend l’idée de débat public comme le fait Brighelli soit on défend l’idée de dictature c’est à dire selon le sens du mot : une liste de mots interdits et de thèmes tabous !
      Plus de démocratie au sens strict mais juste un démocratie populaire avec dictature du prolétariat !

    • Débat de civilisation ou débat politique ne signifie pas débat racial.
      Si vous n’êtes pas capable de voir la différence, je vous renvoie à un manuel d’éducation civique de 5ème.

    • Mon pauvre M. Driout, vous êtes dans une succursale du Camp du Bien, y’a des mots qui sont pas bisous, et que c’est pas bien de les dire.

  109. Dudong et Zorglup,

    Tantine dit : – ah oui, vous connaissez l’Afrique? L’Afrique vous fait un grand sourire, les 2 blancs, L’Afrique NOIRE, comme vous dites, les blancs!
    Aou Bakan, tantine, dit qu’ il faut introduire *Akissis, ou petit piment trés fort.
    Ca va vous faire du bien au teint, vous aurez moins teint de navets, et odeur de blanc.

    * Akissi: fourmi rouge ( Baoulé)

  110. Je ne confonds pas le Misanthrope de Molière avec les éructations de Dugong quand même ! Je veux bien qu’on dise que je suis raciste mais enfin au moins j’ai un peu de vernis littéraire sur ma personne …

  111. Cyrano58 nous a appris qu’il était nègre – on ne le lui demandait nullement ! Et maintenant qu’il nous a imposé sa négritude, si je puis dire, il vient nous expliquer que c’est lui qui choisit les intervenants sur le blog de Brighelli et dicte les mots qu’ils ont le droit d’employer !
    …

    • Supposons que je dise – ce que je ne fais jamais – je suis blanc (ou rose comme disait le cher Peter Ustinov aux douaniers) et qu’ensuite je déclare : je vous interdit d’insulter les blancs en les critiquant ! Que penseriez-vous de moi sinon que je suis un épouvantable dictateur, un terroriste des mots en attendant les actes qui suivraient nécessairement !

    • Rien ne vous permet de savoir ma couleur. Qui n’a d’ailleurs pas la moindre importance.
      Rien ne vous permet non plus d’affirmer que je m’impose en censeur du blog.
      C’est trop facile de se poser en victime quand on énonce des horreurs xénophobes à longueur de post.
      Vous ressemblez aux suprématistes noirs du CRAN ou aux salafistes des Indigènes de la République qui se font passer pour des victimes de racisme tout en proférant des insanités xénophobes à longueur de journée.

  112. En Afrique du Sud la parole des Noirs est maintenant totalement libérée – et certains de leurs leaders appellent clairement au massacre des Blancs qui ayant perdu le pouvoir politique risquent fort de perdre aussi la vie !
    Ca c’est une réalité civilisationnelle. Doit-on la taire pour faire plaisir à Monsieur Cyrano ?

    • Le fait que des Noirs d’Afrique du Sud (et d’ailleurs) soient racistes ne vous disculpe pas de vos propos xénophobes.
      Je vous laisse avec votre névrose.
      Vos préjugés raciaux sont les mêmes que ceux du PIR.

  113. Une politique de civilisation c’est une politique qui porte sur tous les aspects d’une vie d’une collectivité !
    …
    Je n’ai pas l’intention de disculper les censeurs

  114. Quant à dire que mes options de civilisation sont une névrose – je laisse le docteur Freud et ses émules discuter entre eux de cette question passionnante en vérité mais qui ne concerne guère que les adeptes de la psychanalyse !

    • En supposant évidemment qu’il y a un paradis prévu pour les psys où ils se retrouvent tous pour discuter du surmoi de l’ego et du complexe de refoulement !

  115. Il n’y a pas encore eu d’études sérieuses concernant les effets sociétaux du web.
    Voyez la France périphérique ; des enseignants remontés à blogue après la lecture du bloc Bonnet d’Âne, dérapent.
    D’où des bavures ; comme avec les pédagos si souvent décriés, ce sont les élèves qui prennent.
    http://www.courrier-picard.fr/155761/article/2018-12-17/des-enseignants-accuses-de-violences-amiens

    PS
    Le tableau est alléchant ; si il y avait une ambiance comme ca à l’assemblée !
    (l’actuelle d’ambiance et d’assemblée ressemble plus à un conseil d’administration d’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, tenu par des jeunots pas très pointus et instrumentalisables à merci ; le vieillissement de la population globale de la France est une donnée incontournable, s’en est le reflet)

  116. Franchement psychiatriser les opinions politiques c’est quand même une idée de gros débile ! Jacques Soustelle se demandait comment les Aztèques civilisation florissante en était arrivée dans les derniers temps à de tels sacrifices humains de masse … les dieux ont soif aurait répondu Anatole France !

    • Au moment de la Grande Terreur tout le monde craignait tout le monde et les hommes politiques s’empressaient de faire guillotiner leurs voisins de peur de l’être eux-mêmes ! Etaient-ils névrosés ? Disons que c’était un moment d’hystérie politique collective. Ceci dit on aurait été stressé à moins …

    • Quand on s’interroge uniquement sur la couleur fantasmée de son interlocuteur au lieu de répondre à ses arguments, il s’agit bel et bien d’une névrose raciste à caractère obsessionnel. Comme Houria Bouteldja, la seule chose qui vous préoccupe, c’est l’origine de votre contradicteur.

      Quant à assimiler civilisation et ethnie, c’est un grossier contresens. Notre civilisation occidentale recèle de nombreuses ethnies. Et c’est pareil pour le monde musulman. Vos saillies xénophobes ne valent pas mieux que les consternantes remarques homophobes du troll qui vous insulte régulièrement sur ce blog.

      Au lieu de vendre des livres, vous devriez en lire. Puisse cela vous aider à tolérer l’altérité.

      • Driout,il y a quelque temps nous avait parlé d’un Africain qu’il hébergeait;pour lui obtenir des papiers,il s’était décarcassé,écrivant même au ministre de l’Intérieur.

        Nous sommes tous au courant de l’homosexualité de Pierre Driout,qu’il porte en bandoulière.

        Je me risquerais donc à une interprétation terre à terre de sa « négrophobie ».

        Cet amant au cul d’ébène aura plaqué ou trahi l’honorable commentateur qui,pour noyer son chagrin-haine, pour le rendre supportable,construit une théorie raciste délirante…
        Il ne regarde plus passer les camions-poubelles avec leurs nègres au cul d’ébène.

        Si c’est bien ça (ou quelque chose d’approchant) mieux vaut peut-être hausser les épaules.

        Ça lui passera.

  117. Il faut être lucide : la France traverse une période de crise civilisationnelle.

    Les instances supérieures du pouvoir complotent la dissolution de la nation exactement comme lors de la querelle des Armagnacs et des Bourguignons quand la reine Isabeau de Bavière livrait en signant le traité de Troyes la France aux Anglais (1420).
    Dans ces cas-là de grande instabilité institutionnelle et donc politique, les phénomènes d’hystérie collective se font jour – je vous ai parlé du bourreau Capeluche de Paris qui au nom de Jean sans Peur le chef des Bourguignons exécutait à qui mieux-mieux les Armagnacs et tous les parisiens qui lui déplaisait …

    • « Dans ces cas-là de grande instabilité institutionnelle et donc politique, les phénomènes d’hystérie collective se font jour »

      Restons dans le concret:
      Le calcul de la nouvelle CSG par exemple, (impôt proportionnel à taux unique mais qui est doté maintenant de quatre taux differents) je n’ai pas le courage ni l’envie de l’expliquer ici mais je peux vous assurer que c’est veritablement une histoire de fous furieux.
      Sous ce lien, pour les masos seulement, ils en parlent un peu, mais en oubliant de parler des effets de seuil qui mériteraient à eux seuls de longues explications.

      https://www.capital.fr/votre-retraite/baisse-de-la-csg-voici-les-derniers-arbitrages-du-gouvernement-1320351

      •  » Un projet de loi portant mesures d’urgence économiques et sociales …. Parmi les quatre articles qu’il comprend, un concerne la mesure visant à exonérer de la hausse de la Contribution sociale généralisée (CSG) les retraités percevant des pensions inférieures à 2.000 euros nets par mois  »

        Dans votre article,comme dans bien d’autres, »l’exonération de la hausse est appelée « baisse ».

        Imaginons qu’un pickpocket pique cent euros dans votre poche;pris de remords (c’est une situation imaginaire) il vous remet habilement 50 euros dans la poche.

        Avez-vous gagné quelque chose ?

    • Ce site est un vrai nid de grosbeaufskimontrentlalune. Vos jumeaux, parole !

      Ça pue le retraité franchouille à gilet jaune qui girationne sur les ronds-points en pissant ses frustrations.

      Cékoi vot’blaze dans cet asile de vioque ? fredleborgne ? idnaze ? ecureuilsansnoisettes ?

      • Ah, Dugong, je ne sais pas … J’ai lu l’article et ça colle bien avec mon équipement neuf de radiologie Je viens de traverser 3 mois cauchemardesques. Je suis enfin aux normes (Kafka, c’est un joujou pour enfant, à côté), mais j’ai augmenté le tarif de la radiographie de 10 euros et je dois en passer plus, pour absorber le déficit.

  119. vous avez pris vos gouttes ce matin ? et l’article ne vous était pas destiné, vous, vous ne lisez pas, vous en êtes incapable, vous arrivez avec vos préjugés, et repartez avec.
    J’espère que l’image ubuesque du technicien devant utiliser un camion nacelle pour intervenir sur un boitier à hauteur d’escabeau parlera à certains.

    Anecdote : Il y a 20 ans environ, à la campagne en métropole, dans la famille, j’avais signalé à FT un problème avec Internet.
    Une fourgonnette est arrivée avec 2 techniciens, et l’échelle sur le toit ( au cas où …). Ils ont fait une petite inspection « ah c’est dehors, faut faire refaire la câblage par une entreprise agréée » moi « mais c’est peut-être la live box, vous ne voulez pas vérifier ? » réponse « non, pas la peine, c’est l’installation ». Visite 20 mn pas plus, aucun résultat. Je suis allé au centre commercial, acheter une livebox et ô miracle après installation, ça a marché ! 😉

    • Vous nous fourrez votre lien gluant sous le pif, souffrez qu’on y jette un œil goguenard.

      Vous est-il arrivé de vous demander par quels processus on est parti des PTT pour aboutir à des tas de guignols sous-traitants de France Télecom ?

      • Quand bien même on en serait restés aux PTT, les normes de sécurité auraient été tout aussi impavides et onéreuses.
        Quand je pense que ma fille a failli faire une formation d’ingénieur en prévention des risques. Ouf ! On y a échappé …

      • vous êtes vous posé la question « combien ça coûterait votre offre triple play, s’il n’y avait pas eu l’ouverture du marché ?  » vous avez oublié le temps béni du Minitel et des appareils spécifiques agréés FT seul autorisés ? et je ne parle pas du be-bop ?

        Les guignols qui sont venus, étaient de FT ! pas des sous-traitants !

        pour ce qui est de mon lien, vous nous vomissez votre fiel avant de l’avoir lu, alors ne venez pas chouiner quand vous vous faites moucher !

        • Je me souviens surtout que téléphoner en Am’Sud du temps de France-télécom coûtait 16 F la minute…il y a pus de trente ans.

        • « Le temps béni du Minitel … »

          Jeune homme,le Minitel peut paraître ringard à votre génération;n’empêche que ce fut une remarquable invention;de même la pascaline ne se trouve plus que dans les musées,n’empêche que…

          Je ne sais pas exactement ce qui s’est passé avec le minitel;j’ai entendu toutes sortes de rumeurs:certains politiciens auraient tout fait pour empêcher la France de bâtir sur cette avancée technique majeure.

          Petite anecdote: il y a bien des années,alors que je me promenais dans le Devon avec un groupe anglais principalement mais qui comptait aussi une Américaine et un Américain,ceux-ci m’interrogèrent sur le minitel -qu’ils n’avaient pas chez eux.

          Je me souviens de leur avoir dit que l’usage principal (créateur de richesses) était le minitel rose.

          Et le jeune retraité américain (il avait une quarantaine d’années et, fortune faite à Wall Street,se prélassait en Europe) avait eu ce commentaire:ah les gens du peaurneau,ils sont toujours les premiers à sauter sur les innovations !
          Stanislas Dehaene vous confirmera que la zone céré
          brale de la créativité est aussi celle du peaurneau.

        • le Minitel et l’entêtement de l’étét pour le maintenir, est la principale cause du retard de la France dans son développement !
          En 1994 le rapport Théry déclarait à propos d’Internet :«Son mode de fonctionnement coopératif n’est pas conçu pour offrir des services commerciaux.».et concluait par « Internet n’a aucun avenir !
          Le pire de tout, il n’y avait aucune emprise étatique, aucun contrôle étatique, ce qui était inconcevable pour nos ingénieurs X-télécom et nos énarques réunis.
          https://www.contrepoints.org/2015/10/12/225088-quand-letat-vous-disait-quinternet-navait-aucun-avenir

  120. A tous les minus du blog qui se pensent (?), et qui veulent manger du noir, Aou Bakan propose un supo au piment ou intromission d’*Akissis.
    Ca leur fera oublier leur teint de navet et leur odeur de cadavre.

    * akissi, fourmi rouge.

  121. Je fonde, à cette instant présent, le comité de lutte des beaufs, victimes d’une ostracisation qui frise le racisme.
    L’Université se penche d’ores et déjà sur ce phénomène qui victimise toute une catégorie de minorités.
    Beauf un jour, beauf toujours! Vive la beaufitude et les anisés, à bas le pinard frelatté des apéros parigouilles têtes de nouilles!
    Vive le peuple et mort aux tyrans bien pensé-planquant!

  122. Sans déc’, je ne connais pas Dugong mais je le tiens pour une personne intelligente et avec du vécu; que propose-t-il, hors couillonades bloguesques?

  124. … Et pourtant, monsieur Brighelli, ils sont bien vos articles!

    Mais lorsque je passe par ici, paresseusement, c’est vrai, je lis toujours le même jaja.
    La plupart de vos léches- bottes sont toujours dans leur pijama mental gocho , leurs petits jeux de mots sarc-asticots, et leurs chaussons fourrés bofoantifachomulticulturo -conformisto soviétoides .

    … vous laissant, vous seul, mouiller le maillot.

    • Lèches-bottes??!
      Vous signifiez lèches-culs, avec le regret que ne pas offrir le vôtre?
      Perso, je vous laisse à votre oxyurose.

      • QUELS SONT LES SYMPTÔMES DE L’OXYUROSE ?
        Le plus souvent, votre enfant ne se plaint de rien. Toutefois, plusieurs signes peuvent être révélateurs de la présence des oxyures (petits vers) dans les selles :

        votre enfant présente un prurit anal : il se gratte l’anus, surtout le soir au coucher ;
        il souffre de diarrhées épisodiques et inexpliquées, de douleurs abdominales ;
        il se montre irritable, il a des insomnies ou fait des cauchemars.

        Chez la petite fille, des signes d’inflammation de la vulve (vulvite) sont possibles à cause d’un grattage intensif*. Ils peuvent s’accompagner de difficultés à uriner ou au contraire de fuites urinaires.

        *Plus tard:une chance au tirage,une chance au grattage.

        Les cas d’oxyurose doivent être rares chez l’adulte.
        Et chez l’adulte de sexe féminin,cette parasitose s’accompagne-t-elle de vulvite ?

        Quoi qu’il en soit,
        i) je doute qu’anilinctus ou cunninlinctus soient de nature à soulager le prurit provoqué par l’oxyurose.

        ii) Fasse le ciel que le Maître n’aille pas se contaminer de cette façon;enfin,il est assez grand garçon pour ne pas fourrer sa langue n’importe où.

        iii) Tout ce qui précède est de nature spéculative.

  125. Mouais…
    … c’est un peu bas, quoique recherché, mais c’ est de bonne guerre!
    … c’ est marrant tout de même, quand on parle du Pacte de Marrakech, et de l’ONU, (l’Organisation des LOUPS Unis, assemblée de tyrans, génocideurs, assassins et cie) pas de réponse bien enlevée , personne ne bouge, silence radio se fait.
    Tout le monde se tait.
    …
    C’est un peu pourquoi j’étais venue vous chatouiller.

  126. Je n’invente rien ! Ce soir sur LCP canal 13 :

    États-Unis, le nouvel apartheid – Romain icard
    « Mais la ségrégation, pourtant interdite par la loi, fait son retour partout en Amérique, notamment dans les écoles publiques. Dans l’Alabama, la ville de Selma est coupée en deux, avec, d’un côté, la Selma High School et son millier d’élèves, tous noirs, et de l’autre, la John T. Morgan Academy, un établissement privé qui porte le nom d’un des fondateurs du Ku Klux Klan, et qui compte 500 élèves – tous blancs. Enquête auprès des lycéens de l’école publique, de leurs professeurs et de leur entourage. »

    Dès qu’ils le peuvent noirs et blancs se fuient mutuellement !

    • On peut toujours jouer aux cons et dire que les noirs et les blancs se comprennent – ce n’est pas vrai !

      • Et pensez-vous qu’il n’y aurait pas besoin de jouer au con pour dire que que les blancs se comprennent entre-eux ????

  127. Le Maître:
    (Quand même, quelle puissance d’analyse, et quelle classe stylistique ! Etonnez-vous que Retz fût l’une de lectures préférées de Mitterrand — l’un des derniers présidents à avoir des Lettres…)

    Le Maître,dans un commentaire à un billet antérieur (en l’absence d’appareil critique,je ne peux être plus précis et d’ailleurs,je cite de mémoire et sans doute pas littéralement…)

    « Un texte qui appelle une longue exégèse est un texte qui se passe d’exégèse. »

    C’est parce que le billet se passe d’exégèse que j’en tente une sur le mot « derniers ».

    Cet adjectif est ambigu et s’il a été choisi c’est bien pour cette raison:si l’on pense que « l’un des derniers » implique qu’il n’y en aura plus d’autre,un léger parfum de mélancolie (couleur ambrée d’un single malt vieux de 26 ans) s’exhale de cette prose.

    Mais le lecteur reste suspendu,il balance entre deux interprétations.

    « Amélie Driout de la Serpillière, dans son dernier recueil poétique, (Le susucre à sa mémère) a su admirablement restituer l’atmosphère brumeuse de ces sous-bois,au petit matin. »

    Est-elle morte ?

    Beaucoup de gens ont du mal à comprendre que si « late » en anglais signifie « en retard » (« Sorry to be late »:désolé d’être en retard) il signifie aussi au superlatif (« latest ») « le plus récent ».

    Celui qui est arrivé le plus en retard à la réunion des coprophages est aussi celui dont l’arrivée est la plus récente.

    D’ailleurs,avec le superlatif…

  128. Amateurs de tomates de tous les pays,unissez vous !

    Les gilets jaunes vus depuis le pays d’en bas, par Jean-Claude Michéa

    Publié le 18/12/2018 à 10h05 par Jean-Claude Michéa, philosophe. Dernier ouvrage paru : « Le loup dans la bergerie », Flammarion, coll. Climats.

    https://www.sudouest.fr/2018/12/17/les-gilets-jaunes-vus-depuis-le-pays-d-en-bas-par-jean-claude-michea-5663900-10275.php#article-comments

    « Si j’ai choisi de vivre, depuis maintenant plus de deux ans, dans un petit village des Landes – à 10 kilomètres du premier commerce, du premier café et du premier médecin (26% des communes françaises, mondialisation oblige, sont déjà dans ce cas), c’est … sans doute aussi parce que j’étais assez « réactionnaire », ou assez épicurien, pour oser encore croire qu’une tomate cultivée sur place et sans manipulation chimique aurait forcément un tout autre goût que son ersatz industriel importé de Chine ou d’Australie par containers géants (lesquels, au passage, utilisent un fioul nettement plus polluant – quoique non taxé ! – que celui des voitures diesel). »

    • Assez drôle de voir Michéa qui tient à tout prix à dire que lui, au moins lui, il n’est pas dans un centre ville bobo mais que lui, au moins lui, vit dans la campagne à 10 kms de tout service. Il est presque comme les gilets jaunes, il est donc bien. Il est le bien !
      Deuxième point ( pas rond ) , quand il s’extasie sur la capacité des gilets jaunes à réinventer le monde et la politique. On se marre. Voilà bien une idée et un regard de philosophe bobo campagnard ! Le bobo peuple aussi les campagnes mais il a l’impression d’être lavé de toute souillure boboesque.
      Ils s’en tapent, de la réinvention du monde, les gilets jaunes. Ils sont loin d’une volonté de changement de la société comme en 68, loin d’une solidarité avec les peuples voisins comme en 68, loin de remettre en cause le capitalisme, le modèle de société, loin de vouloir créer un monde nouveau. Ce n’est pas  » Sous les pavés la plage » c’est « Sous les pavés, le fric ».
      Ils voudraient juste être princes à la place du prince. Cette obsession à vouloir pénétrer à l’Elysée en dit long.
      Quant à la solidarité avec les autres peuples … Aller dénoncer à la police deux immigrés en rade dans un camion aurait répugné à la gent soixantuitarde.
      Il y a bien sûr deux mouvements extrémistes qui leur soufflent quelques idées politiques pour leur donner une vague colonne vertébrale à supposer que le mouvement jaune ne soit pas déjà bien noyauté par ces deux mouvements.
      Qu’il y ait un problème et qu’il faille le résoudre, certes, mais qu’on arrête de supposer des vues politiques à une jacquerie qui a choisi comme symbole de sa révolte le fait de tourner en rond.
      PS: J’ai parlé et longtemps avec des gilets jaunes avant de me permettre d’écrire cela.

      • Par ailleurs, j’ai été frappée par le fait que nombre d’entre eux m’ont expliqué que pour rien au monde, ils ne voudraient habiter dans nos « cages à lapins », de centre-ville; qu’ils préféraient ne pas avoir tous les services mais vivre dans de grandes maisons. Il y avait d’ailleurs un mépris à peine voilé pour les gens qui vivent dans des « clapiers ».
        D’autres m’ont dit qu’ils avaient toujours vécu loin de la ville et qu’ils ne voulaient pas changer même si cela pose des problèmes.
        La force de l’habitude.
        J’ai vu aussi beaucoup de mauvaise foi sur la nécessité des services publics.
        Pour avoir vécu comme Michéa pendant des années, je me souviens de parents qui râlaient parce qu’une école primaire de campagne fermait, à juste titre, puisqu’il y en avait une plus grande 4 kms plus loin. Et pour 4kms de plus, on avait la révolution ! Même cirque pour les maternités le kilométrage changeant, bien sûr.
        J’ai retrouvé le même genre d’argument fallacieux et irréaliste sur ces problèmes en parlant avec les GJ.

        • « Ils voudraient juste être princes à la place du prince. Cette obsession à vouloir pénétrer à lElysée en dit long. »

          Manifester près de l’Elysée a un sens;c’est là qu’est le pouvoir.

          Les chefs des syndicats,pour calmer les ardeurs, organisent toujours des défilés entre la Bastille et la République.

          Cette fois-ci,ça déborde; Macron avait lancé un appel aux syndicats pour qu’ils ramènent le calme…Ces messieurs ne peuvent pas faire grand chose (alors que depuis des décennies,ils sont les auxiliaires zélés des pouvoirs en place.)
          Voyez l’image postée par dobolino.

          Les gilets jaunes ne demandent pas à être « princes à la place du prince »;ils font savoir qu’ils ne veulent plus d’une politique qui,d’année en année, les appauvrit et ne peut les mener qu’à la misère.

          Macron est obligé d’en tenir compte;c’est un fait.

          Ce qui sortira de tout ça,je n’en sais rien et je ne suis pas particulièrement optimiste.

          Il est fort probable que ça débouche sur une espèce de coup d’Etat; Macron n’a aucune base électorale;son seul soutien ,c’est un « consortium financier » qui l’a placé là pour liquider ce qui restait de l’héritage de la Libération.

          Je ne vois guère comment il pourrait se maintenir sans utiliser les ressources de la constitution anti-démocratique de 1958;il souffle sur les braises en calculant qu’une fois venus les troubles sanglants,il pourra s’attribuer les pleins pouvoirs et mater l’insurrection.

          En général,cette démarche réussit .

          A moins que…

          J’oubliais: qui est « le prince » ?

  131. Foaming out politique (suite)

    « que propose Dugong, hors couillonades bloguesques? »

    Rien ! Si ce n’est rigoler de façon veulontariste des opportunistes misérables qui rampent entre boutiques ma caissière et cid illuminati avec et sans gilets.

    Je sais ce que je ne veux pas.

    • « cid illuminati « , la boutique au couturier Gérad Nieh ? *

      *ami lecteur, si tu es, en plus jeune, tu cumules les handicaps, et ne peut saisir les blagues successives du sieur Dugong et de ton serviteur, alors pour t’aider :
      cherche CIDUNATI 😉

      • Mes détestations ordinaires sont exposées ici. Mes grandes détestations sont entassées aux confins de mon jardin secret.

        J’vais quand même pas tout déballer aussi sec…

  132. Le dernier doudou politique, baptisé « référendum d’initiative citoyenne » pour éviter les sarcasmes sur l’acronyme RIP, fait l’objet de nombreux commentaires y compris sur le Diplo(docus et faits) :

    « Proposée au nom de la démocratie, la procédure de consultation directe serait-elle donc dangereuse pour la démocratie ? Toute paradoxale qu’elle soit, cette question se pose depuis que des républiques existent. Dans la tradition parlementariste, les mises en cause visaient plutôt les chefs, capables de tromper les citoyens, que les citoyens capables d’être trompés. Il n’eut pas été politiquement correct d’affirmer l’incompétence du peuple, même si du côté des classes instruites, les doutes étaient aussi forts qu’ils étaient tus. Quant aux démocrates sans nuances, ils espéraient dans l’avenir : les progrès de l’instruction et des lumières de la connaissance résoudraient les travers de l’incompétence politique. »

    https://blog.mondediplo.net/la-republique-des-ric

    Le peuple voudrait-il se représenter lui-même comme il aimerait un gps gratos pour son diesel avec des cartes à l’échelle 1:1 ?

  134. Allez, une petite fable contemporaine avec moralité.
    ..

    Il était une fois une superbe Maison Commune, qui abritait tout un tas de copropriétaires. Tout le monde élisait, tous les 5 ou 7 ans, un syndic, histoire que tout le monde comprenne bien ce qui se passait et où allaient les sous. Parce qu’évidemment, c’était au moment de la répartition des charges que les habitants se rencontraient. Et devaient se mettre d’accord…
    Au début, quand l’immeuble était tout neuf, tout beau, tout se passait bien. On y allait même joyeusement de sa poche, s’il fallait consolider la construction. Et que je te vote pour un petit embellissement par ci, et que je te rajoute des colonnes grecques à l’entrée, façon péristyle, mais si mais si puisqu’on vous dit que c’est joli… Ca discutait pas mal, mais dans l’ensemble, tout le monde était plus ou moins fier d’habiter là. D’autant que tout autour, dans le quartier, fallait voir ce qui se construisait, jésus marie joseph, des horreurs sans nom, bref…
    Mais petit à petit, ça a commencé à coincer question pognon.
    Au départ, l’idée était que chacun paie en proportion des mètres carrés qui lui appartenaient. Ca faisait que les proprios des beaux appartements de 150 mètres carrés avec vue sur jardin payaient plus que les smicards dans les chambres de bonne de 11 mètres carrés sous les toits sans isolation. Ca convenait, grosso modo, à tout le monde…
    Oui mais voilà, les charges ont commencé à augmenter, à augmenter, et toujours pour des trucs dont les gueux des chambres de bonne ne profitaient pas. Un nouvel ascenseur, pour desservir les « suites royales », pendant que la femme de ménage ne prenait même plus la peine de nettoyer l’escalier de service. Et ça empirait chaque jour. On aurait dit que plus les gros proprios en voulaient, plus ils en prenaient, et moins ils daignaient participer à la Maison Commune…
    Surtout que la Maison prenait un sacré coup de vieux, qu’il fallait sans arrêt, désormais, voler ici ou là pour réparer le chauffage, remplacer les fenêtres, et comme par hasard, du côté des chambres de bonne, le boulot n’était jamais bien fait.
    Fallait voir les courants d’air, la nuit. Et certains étaient obligés de dormir avec leurs manteaux sur le dos, l’hiver, sinon ils se caillaient salement les miches… Alors que dans les beaux appartements, rien n’était jamais assez luxueux pour ces messieurs-dames. Jacuzzi, sauna, ambiance tropicale…
    Ca commençait à chier grave, quoi. C’est à la dernière assemblée que ça a basculé. Les gros proprios ont voté une baisse du taux de charges, comme ça, pour tous les appartements de plus de 300 mètres carrés (y’avait eu des regroupements, les anciens appartements de 150 mètres carrés étaient apparemment devenus trop petits…), au motif que, eux, ils devaient employer plus de femmes de ménage pour nettoyer que les habitants les chambres de bonne, mais que cet effort-là était absolument nécessaire pour le standing dont tous profitaient, alors quand même, merdum ! Et ils ont expliqué aux smicards qu’étant logés directement sous la toiture, c’était à eux de payer la réparation, qui devenait urgemment nécessaire… Quant aux propriétaires des appartements intermédiaires, ils n’étaient carrément pas venus à la réunion, va savoir ce qu’ils foutaient, de toute manière on ne les entendait jamais ceux-là.
    Alors, évidemment, ça a commencé à dégénérer salement. Les smicards ils en avaient plus rien à foutre de la Maison Commune. Ou alors, à la rigueur, si les gros se barraient de là, peut-être, à la bonne heure, on pourrait réorganiser l’immeuble… Mais en tout cas, payer la toiture à eux seuls ? Plutôt foutre le feu au tout, tiens !
    Evidemment, la question que tout le monde se posait, c’était le syndic. Tout le monde payait pour qu’il soit là, celui-là. Qu’est-ce qu’il foutait, à la fin, ce P…de B… de M… de syndic ?

    • et le « moralité », il est où ? avec la conclusion idoine ?
      Dans une copro, chaque copropriétaire possède des parts, calculées en tantièmes, 10 000 èmes souvent. Les charges sont proportionnelles aux tantièmes, et les droits de votes aussi. Ca vous semble anti démocratique ? il faudrait que celui qui possède 1/10000 ème paye ses charges sur 1/10000 ème, mais que sa voix compte autant que celle de son voisin qui a 5000/10000 èmes ? ah bon …

      • Comme le disait le petit père des peuples quand il rentrait at home (DeepL inside) :
        « Давай, Гори ».

        J’ai à nouveau dû faire appel à mon fidèle ami afin de traduire en français cette interjection qui, par souci de vérité historique, me vient seulement dans sa langue natale :
        « Allez Gori ! ».

  135. Hervé,

    Nous sommes un immeuble en co-propriété bâti en 1958 donc il y a des travaux de maintenance – 60 ans d’âge.
    Nous avons eu « Foncia » comme syndic pendant près de vingt ans – après a eu lieu son rachat par un fond de pension américain puis une banque puis deux autres fonds boursiers ; les charges et les travaux se sont mis à augmenter de façon vertigineuse ; ils nous avaient envoyé comme fondés de pouvoir de jeunes gens aux dents longues … je l’ai senti passer !
    Nous avons laissé tomber Foncia pour une petite société de syndic qui calcule au plus juste !
    Voilà …

      • Pheldge,

        En 2011 nous avons dû payer deux fois pour les mêmes travaux – Foncia s’était adressée à une entreprise qui était incapable de faire les travaux d’étanchéité de la terrasse ! Et ce ne sont pas de petits travaux …

          • les TP. Mais j’ai eu à découvrir les joies de la copropriété …
            Le conseil syndical aurait dû demander des comptes à Foncia …
            Le problème c’est que personne ne veut s’en occuper, et que les gens qui se dévouent se font souvent rouler dans la farine par les gestionnaires du syndic. La copro, si on veut rentrer dans les détails, c’est chronophage et très ingrat. Peu de personnes s’y intéressent, préférant déléguer et donner des procurations, et sont souvent les premières à se plaindre …
            Sans oublier que depuis des années, pour générer artificiellement de l’activité, sur le dos des propriétaires fonciers, il y a eu une avalanche de lois, et de normes, qui se sont traduites par de coûteuses obligations de travaux … J’ai dû payer, en 5 ans 2 fois la réfection/mise au normes de l’ascenseur, à 100 K€ dans une copro de 22 lots … en plus des charges ordinaires, et en attendant le ravalement !
            Et le Hulot qui voulait « mettre fin aux passoires thermiques » ! j’imagine sans peine les devis pour les immeubles haussmaniens de la capitale. Des malades !

  136. Vous connaissez le mot fameux de Frédéric II le Grand au sujet de Voltaire le philosophe ami des princes éclairés ?

    « Lorsque le citron est pressé, je jette l’écorce ! « 

    • Nous avons d’un côté la Finance qui veut presser la France comme un citron et la jeter au caniveau ensuite et de l’autre le peuple qui sent bien que son destin lui échappe et qu’on va lui faire payer deux fois le douloureux privilège d’être né !

  137. Il est vrai que ce sont des raisons d’ordre économique qui ont fait sortir les GJ dans la rue. ( pas l’extréme misére qui, elle, se tait).
    Cela ne se peut comparer avec 1968, pays riche, sans chômage de masse etc…
    Il y avait de bonnes raisons, idéalistes, propres, certes, et cela venait d’enfants à qui l’avenir souriait… et puis, com dab , ça s’est dévoyé, c’est devenu moche, veule, égoiste, mortellement angéliste et déconstructiviste ADONF etc…

    Ici avec les GJ que je soutiens totalement et terriblement, les raisons véritables et encore informulées sont incomparables.
    Et sous l’économique se cache, non pas la plage, mais des raisons existencielles et civilisationnelles, qu’on le veuille ou non! Ces véritables raisons c’est un peu comme le souffle d’un inconscient collectif irrépressible et irréductible qui ne veut pas être dénié.

    La Vérité noyée par la Bienpensance Doxante surgira du fond du puits.
    E t ce seront des gens simples avec des mots simples qui la diront.

    Pourquoi?

    Parceque les GJ ont semé une graine, et que cela donnera un arbre, et que cet arbre donnera des fruits. Ils auront la saveur de notre culture magnifique, le goût de notre histoire et celles de nos péres, les couleurs mêlées que les déconstructivistes ont détestées.
    Parceque, vous allez rigoler, pour ceux qui n’ont plus rien le Patriotisme devient un bien,
    Parceque par le sang ou par le coeur, des gens aiment leur pays.

    C’est humain, ce mouvement de feu venu du coeur et des entrailles, sera récupére par les éteignoirs de service…
    Tant pis!
    Trop tard!
    Les braises sont là!

    • Il paraît que Francis Lalanne veut représenter les « Gilets jaunes » aux élections … pourquoi pas Nicolas Hulot le shampouineur des peuples sponsorisé par l’Oréal pendant qu’on y est ?
      …
      J’ai croisé un jour le Lalanne en question.

  138. Les copropriétés sont des exhausteurs des bassesses de l’âme humaine. Les pires : les chieurs qui ont une petite compétence et qui font payer tout le monde (à tous les sens du terme) au motif de faire des « économies » (genre experts-comptables ou architectes, les pires…)

    Nous étions 2 dans ma dernière copro, 50/50. Les assemblées générales ordinaires et extraordinaires se faisaient chez l’un ou chez l’autre mais toujours façon saucisson/pinard. Obligation d’entente (jusqu’à extinction improbable du saucisson ou du pinard prévus en QSP) donc entente. Même pas de fumée blanche pour avertir le bon peuple qui, de toute façon, n’en a rien à battre tout occuper à se masser dans des cités pour pauvres au lieu de chercher un demi-garage à pas trop cher au Roucas Blanc :

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/marseille/marseille-partie-cite-du-parc-corot-va-etre-evacuee-1581813.html

  139. « Le 19 décembre 2018 à 15 h 09 min,
    Dugong
    a dit :
    Mes détestations ordinaires sont exposées ici. Mes grandes détestations sont entassées aux confins de mon jardin secret.
    J’vais quand même pas tout déballer aussi sec… »

    Dans la cabane aux lapins ?

  141. « Il est vrai que ce sont des raisons d’ordre économique qui ont fait sortir les GJ dans la rue. ( pas l’extréme misére qui, elle, se tait). »

    En effet, les GJ n’ont pas de mots assez durs, du moins ceux avec qui j’ai parlé, pour l’extrême misère. Ils détestent les miséreux sous prétexte me disaient-ils « qu’on leur donne tout à eux, qu’ils ont tout payé (sic), qu’à la fin, ils ont plus qu’eux ( re-sic ) »
    Je leur ai donné l’exemple de gens qui dormaient dans leurs voitures. Ils m’ont dit que ce n’était pas leur problème :  » nous, on poursuit notre objectif. » ( sic )
    Voyez-vous, moi, des gens qui crachent sur la misère des autres et qui dénoncent leurs « semblables » à la police, je ne les soutiendrai jamais.
    C’est de la graine non pas de beaux arbres comme vous le dites ( avec la rhétorique d’un petit curé ) mais de milices fascisantes qui s’arrogent des droits contraires à la liberté de tous et qui se moquent du bien commun.

      • Non ! Trop facile de penser que la reine des neiges soit un oeil de Moscou. Je penche personnellement pour un syndrome de Stockolm – je vous rappelle tout de même qu’ il y a une semaine elle nous expliquait avoir brunché en compagnie de Sarko et l’entendit parlé corse (?). Prudence, attendons l’avis de son little evil sidekick – sa copine – comportementaliste réputée de nos amis les bêtes.

  142. Quand il y a une guerre civile ou disons un période déchirée où les factions l’emportent sur le commun on a le choix de rejoindre une faction ou bien d’attendre tranquillement que la victoire se dessine pour pencher au dernier moment du côté du bon camp.
    En 14 c’était l’Union sacrée … maintenant c’est plutôt la sacrée désunion !

    • Jacques Perret était un espèce de traditionnaliste anarchiste … il a rejoint les maquis de la résistance mais dans le sens « bandera » c’est à dire qu’au fond la question de la légitimité des opinions politiques des uns et des autres l’indifférait.
      L’union dans le combat contre l’ennemi commun ! Les arrière-pensées des uns et des autres il s’en foutait – il n’a pas fait une carrière politique comme bien d’autres sur sa résistance après guerre ! Pas un « marchand de gloire » comme aurait dit Pagnol.

  143. Il y a les vrais maquisards et il y a les faux maquisards ! Et les Corses en connaissent un rayon sur le maquis …

  144. Dame sanseverina,

    Désolée, mais le fait même de rapporter ce que vous avez CHOISI d’entendre sur le terrain, les expressions et le ton, en disent long. Et vous ne m’avez donc pas comprise, car j’ai fait état de raisons profondes et informulées LATENTES. Que vous ne vouliez pas cette interprétation est votre droit.

    En revanche, parceque vous savez envoyé ce piqué , par en dessous, (oh fonctionnaire perfide!), sur mon côté « curé », vous avez visé de façon gratuite, (car enfin vous ai-je jamais cherché querelle?)… et visé à tort, car je vous avoue ne pas les aimer beaucoup. Moi itou! Vous me semblez une bigotte du bien penser, du petit-penser tout court, et vous n’avez pas la générosité suffisante pour vous rendre compte.

    Vous n’y pouvez rien, votre cerveau est ainsi formaté. Tant pis.

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