l-homme-surnumeraire-1138619816_L« Dom Juan fut la première œuvre que l’on me confia, après que Jérôme Beaussant m’eut exposé savamment les raisons de « l’abrogation de quatre passages moralement contestables ». Au fond, il y avait peu de réécriture, puisque la fin tragique du héros disait assez la vilénie de son libertinage. « En soi, m’expliqua Beaussant, le libertin n’est pas un sale type, mais ce qu’il y a de plus répréhensible dans son attitude, c’est son horrible machisme, sa revendication satisfaite de mentir aux femmes. Non, ça, on ne peut pas le laisser passer. J’ai donc réduit à l’extrême tout ce qui rend Dom Juan sinon sympathique, du moins ce qui pourrait, dans ses tirades, exalter un naïf lecteur. Et j’ai supprimé entièrement la scène où il séduit Charlotte, la femme de Pierrot : aujourd’hui, le racisme social de Molière est archaïque, on ne peut plus mettre en scène des paysans parlant le patois pour se moquer d’eux. C’est vraiment abject. »
« Je résumai donc une grande partie de l’acte II, en éradiquant le patois et le mépris social. Vider un auteur de son génie pour remplacer sa verve par de plats dialogues était à ma portée. »

Clément, l’un des héros tragiquement médiocres du roman de Patrice Jean, se retrouve chargé de la mise au point d’une collection intitulée « Littérature humaniste », classiques mis au goût du politiquement correct. Beaussant coupe, et Clément intercale dans les coupes des éléments permettant de suivre l’intrigue sans succomber aux tentations délétères d’une littérature en liberté. « Lorsque Beaussant m’informait qu’il avait céliné une œuvre, c’est qu’il n’en restait, dans le volume et dans l’esprit, presque rien. Le verbe, on l’aura compris, se référait à Céline : Voyage au bout de la nuit, gros roman de plus de six cents pages, avait subi une cure d’amaigrissement, de sorte qu’il se présentait, dans notre collection, sous la forme d’une petite plaquette d’à peine vingt pages, dont le contenu printanier, guilleret et fleuri, n’aurait pas choqué les séides les plus soumis au politiquement correct. »
J’ai adoré ce livre retors (résumons-le sans rien dire : Patrice Jean exploite jusqu’au bout les délices suspectes de la mise en abyme, et jusqu’à la lie l’enivrement de héros dérisoires — jusqu’à une femme de ménage vierge et frappée de sainteté, comme la bonne de Théorème, si vous vous rappelez le film de Pasolini jadis grand prix de l’office catholique, en pleine assomption après avoir été bibliquement connue par l’ange — Terence Stamp — venu visiter Sodome.

Bien sûr, rien n’est totalement neuf sous le soleil. La réécriture en conformité avec les codes et la vertu contemporains (accorder au masculin devient une jouissance suspecte) a été exploitée jadis par James Finn Garner, qui reformula dans les années 1990 les contes de fées selon les diktats du politiquement correct.pcbs-cover-lrg Mais là, il s’agit de chefs d’œuvres de la philosophie (ôtons de la Généalogie de la morale toute référence désormais irrecevable à « la superbe brute blonde rôdant en quête de proie et de carnage ») et de la littérature.
Et qu’en pense l’institution ? « Les professeurs de collège et de lycée, toujours enclins à promouvoir les idées de progrès et d’idéal démocratique, recommandèrent à leurs élèves notre collection apurée. Quelques ronchons tentèrent de s’y opposer, mais la grande masse du corps professoral tenait plus aux droits de l’homme qu’à la littérature. »
Comme il les connaît bien ! C’est qu’il est prof de Lettres lui-même — et talentueux, ce qui par les temps qui courent commence à friser l’oxymore. Un homme qui pense aussi mal ne peut être fondamentalement mauvais. Eugénie Bastié, qui l’a interviewé fin septembre, lui a d’ailleurs sans grand mal arraché quelques horreurs (ou quelques évidences, selon que l’on se situe à l’intérieur ou à l’extérieur de la pensée conforme).

Quant à définir ce qui n’est plus dicible… « Les femmes, les Noirs et les musulmans, dis-je un soir à Lise, sont les nouvelles vaches sacrées ! Pas touche, ou alors en précisant qu’un salopard de couleur ne représente pas toute la communauté. Idem pour les femmes, ne les critiquons pas. Et d’ailleurs, toute définition de « la » femme renvoie à une essentialisation nauséabonde. »
Clément (et Patrice) « aiment afficher, devant leurs amis épouvantés, des idées qu’ils jugent « nauséabondes », de la même façon qu’autrefois, devant des bigots, les libertins s’amusaient à nier l’existence de Dieu. » À vrai dire, la liste des idées « nauséabondes » s’allonge chaque jour. Il en est du politiquement correct comme de la Vraie Foi : peu à peu tout l’offense. Et il est si facile de se voiler la face, plutôt que de gifler les inquisiteurs qui vous agressent.
Ce roman est une réponse à l’abjection. Quelque chose me dit que Patrice Jean est lui aussi un mécontemporain.

C’est le plus enthousiasmant avec les vrais bons romans : ils ouvrent des perspectives au-delà de ce qu’ils racontent, ils incitent à produire du texte au-delà de leurs phrases. À prolonger la fiction, ou à s’en servir pour ouvrir le réel, comme le couteau ouvre les huîtres.
L’Homme surnuméraire m’a ainsi donné envie de croiser Daniel Pennac et Patrice Jean — qu’ils veuillent bien l’un et l’autre m’en excuser…

– Ecoutez, Malaussène…
Oh comme j’ai horreur quand la reine Zabo commence ainsi ses phrases ! Vous pouvez être sûr qu’elle va vous aligner de l’insoutenable, de l’indicible, hautement corrosif, et vous voici prisonnier de votre lâcheté, de votre servilité — oui, oui, j’écoute…
– Voilà. J’ai eu une idée — une de plus ! Les Cent romans indispensables remis au goût du jour ! Cent bouquins à réécrire, Malaussène ! Vous avez du boulot pour les deux ans à venir — à raison de deux titres par semaine…
– Heu…
Je sais, c’est une répartie pitoyable. Mais l’idée encore enveloppée de la Reine Zabo ne m’emballait guère.
– Par exemple… Moby Dick — hein, c’est quelque chose, Moby Dick ! Mais cet acharnement à vouloir tuer une espèce en voie de disparition — et blanche, de surcroît ! Alors voilà : votre capitaine Achab, vous en ferez un Japonais, un tueur de baleines, et vous créerez un personnage bien contemporain, un journaliste intègre au service de GreenPeace — qui convertira le Jap à l’écologie profonde ! C’est beau, non ?
– Réécrire Moby Dick ? Vous n’y allez pas un peu fort ?
– Des modifications élémentaires ! Juste en surface ! La couleur de la peau, la nationalité, la langue, la culture et la philosophie de l’ouvrage, trois fois rien ! Un personnage à créer de toutes pièces — vous avez l’imagination qu’il faut !
– Vous… vous voulez commencer par Moby Dick ?
– Entre autres. Vous connaissez le métier, Malaussène, vous savez qu’il faut sortir des séries, pas des livres isolées. C’est comme en art, hein, Twelve are Better than One, comme disait ce pauvre Warhol ! Alors douze volumes pour… pour le mois prochain.
Je jetai un coup d’œil sur la liste qu’elle me tendait. Les Misérables. Moby Dick. Les Liaisons dangereuses. Madame Bovary
Madame Bovary… commençai-je.
– Hé bien quoi ? Ça vous botte, vous, cette bonne femme empêtrée dans un adultère…
– Deux, dis-je.
– Raison de plus ! De la culpabilité, un suicide — ça ne va pas, non ? Vous allez me remettre ça au goût du jour. D’abord, je la veux lesbienne, Bovary ! Quand les hommes sont insuffisants, c’est entre femmes que ça se règle ! Albertine à la place de Rodolphe ! Une femme a besoin d’un homme comme un poisson d’une bicyclette !
« Et l’autre, là — comment l’appelez-vous ?
– Léon…
– Un acteur de films pornos, je veux — et elle va l’épuiser ! Bovary et Rocco, comme on dit Judith et Holopherne ! À la fin, elle le castre ! Elle se balade dans Rouen avec la bite de Rocco dans la menotte ! Comme dans l’Empire des sens ! Oshima forever ! Et elle fait opérer ce pauvre Charles, qui n’a rien à faire de sa nouille précuite — un mari transgenre, ça, ça va payer ! Elle renoue avec Albertine — ce sera mieux si elle est un peu typée, hein, Albertine, j’ai Danièle Obono parmi mes lectrices —, et ils finissent en ménage à trois ! Et quand elle baisera avec sa chérie — vous voyez ça : noir / blanc, un coup dessus, un coup dessous, chantilly / caramel ! —, elles attacheront le mari sur un fauteuil — un peu de candaulisme ne peut pas gâter l’affaire !
– Mais…
– Non ! Pas de mais ! Jamais de mais ! Mais, connais pas ! Notre public, ce sont des femmes ! Ce sont les femmes qui lisent ! Pas les hommes ! Les hommes boivent de la bière en regardant le foot ! Vous croyez que ça les amuse, les femmes, le châtiment de l’adultère et toutes ces fadaises ?
– Et la gamine — Berthe ?
– Eh bien quoi ? C’est un bébé ensemble, Emma et Albertine, avec des paillettes achetées au Danemark — soyons moderne !
« Et déplacez légèrement l’action, la Normandie de l’intérieur, c’est moyen. À Deauville ! Bord de mer ! Air salin ! Vivifiant ! Les vagues, les embruns, le casino, les courses…
« Vous nous ferez ça très bien, Malaussène… »
– Mais… Les Liaisons… Il y a déjà une Wonder Woman, là-dedans…
– La Marquise de Merteuil ? Certes — mais Cécile ? Une gourde, Cécile ! Et c’est une scène de viol, non — Valmont la viole ou je ne m’y connais pas…
Je la regardai, en pensant avec horreur à l’homme qui avait peut-être un jour tenté l’escalade de cet Anapurna — sous la contrainte…
– En fait, Valmont, je vais vous dire : un pédé ! Un type qui a tant besoin de se prouver qu’il aime les femmes, c’est suspect, forcément ! Ce n’est pas avec Cécile qu’il couche — c’est avec Danceny ! Il se révèle ! Le coming out de Valmont ! Personne n’y a pensé. Heureusement que je suis là !
– Danceny, vous le voulez noir, lui aussi ?
– N’en rajoutez pas, Malaussène ! Et puis ça a déjà été fait par les Américains, dans Sexe Intentions ! Non, une fiotte bien de chez nous, et à la fin, quand ils se battent en duel — un symbole ou je ne m’y connais pas, voyez la fin de Spartacus, quand Kirk Douglas dit à Tony Curtis qu’il l’aime tout en lui enfonçant son glaive, ha ha ! — ils se roulent une pelle au moment où ils sont fer contre fer… Et Mme de Tourvel portera leur enfant — un peu de Gestation Pour Autrui ne peut gâcher la fête…

À vos plumes, amis lecteurs ! Faites donc des propositions vertueuses en cette période de l’Avent. Bâtissez les scénarios rénovés de la bibliothèque que mérite notre monde. En commençant par la Bible et le Coran, qui ont une tendance fort répréhensible au carnage et au châtiment des homosexuels. De l’amour, de l’amour, de l’amour ! « De la passion, de l’infortune, de la vertu par dessus tout, que de belles choses ! Au milieu de ce brillant cortège, on s’ennuie quelquefois à la vérité, mais on le rend bien » (Liaisons, lettre CV). Croyez-moi, vous ne vous ennuierez guère à la lecture de l’Homme surnuméraire, où les infortunes des héros sont comme celles de Justine — lucides, cocasses et pimentées.

Jean-Paul Brighelli

PS. Le roman ne se limite pas, loin de là, à médire du politiquement correct — il est bien plus profond, surtout quand il joue à être superficiel (pour mémoire, est superficiel aujourd’hui tout roman bien écrit). Mais je n’allais quand même pas tout vous dire.

294 commentaires

  1. Avec toutes ces histoires de brebis et de bergers, au lieu de « Gestation Pour Autrui », j’ai brièvement lu « Gestalt pour la truie ».

    Un point de contact entre soie et moi ?

  2. C’était « Comme un lundi ou la Tentation de Saint-Brighelli » d’après l’œuvre de Flaubert ; illustrations d’Odilon Redon aidé par … Lormier !

  3. On peut réécrire Le Hussard sur le Toit ? Ça manque cruellement de scènes de cul et maintenant, écrire un roman sans scènes de cul, ça ne se fait plus non plus. Le cul fait aussi partie du politiquement correct.

  4. J’ai lu goulûment l’interview de Patrice Jean.

    Prof de littérature au lycée de Saint Nazaire. Le vrai, pas l’autogéré.

  5. Les chromosomes surnuméraires font les trisomies et les chromos-hommes surnuméraires font les tris au lit.

  6. Je trouve extrêmement intéressante l’analyse comme quoi Valmont coucherait avec Danceny par procuration ! Ça me semble parfaitement crédible et sujet à un bon roman !
    Lormier s’interrogeait l’autre jour sur les confidences entre hommes sur les bons ou mauvais coups qu’ils avaient baisés. C’est pourtant un grand classique : la chaude fraternité des vestiaires ! Et j’ai toujours pensé qu’il y avait là une homosexualité refoulée.
    Pourquoi, quand on séduit un homme, on se retrouve avec tous ses copains sur le râble, jusqu’à ceux qui ne nous avaient jamais regardées et qui sont brutalement pris d’une envie pressante de nous séduire ?
    Ne sommes-nous pas là l’objet de transfert de leur homosexualité refoulée ? Qui baisent-ils quand ils arrivent à leurs fins ? Leur copain qui nous a baisées, ou nous ?
    La réponse me semble évidente !

    • Et voilà qui apporte de l’eau à mon moulin ! Eh oui ! A propos de mes ODF. C’est que je ne vais pas les lâcher comme ça, un petit changement d’article et hop. On vous efface tout ça ! Non,non, non.
      Donc, vous dites Dobolino que finalement derrière toutes les fesses que cherchent les mecs, in fine, ce sont celles de leurs potes qu’ils visent. Ce qui reviendrait à annuler la théorie de Mr Dugong à moins que Mr Dugong ne soit un cas exceptionnel, cherchant dans les globes azurés ( cf comtesse de Mortsauf, quel talent ce Balzac ) une fuite en avant, un voile, pour se cacher sa vérité profonde et non révélée ? Bon, faisons bref, tous à la recherche de fesses perdues, tous des PD. Et mes chèvres alors ? Parce quand même, je ne sais plus quel film fort ancien s’ouvrait sur un berger en action, revisitant la pastorale du XVIIè loin du goût éthéré des salons. Allons, bissons, trissons sur les bergers et les loups.

        • Et puis, avec chèvre ou brebis (ou vache, selon les goûts ! ), il s’agit de pénétration vaginale, en règle générale.
          Donc, je ne vois pas ce qui vous pose problème, Take it easy ?

          • Rien ne me pose problème. Je n’arrive pas à me souvenir du titre de ce film. Et pour tout dire, très, très jeune que j’étais, j’en fus fort choqué. Mais bon, certainement moins que JPB avec ses lectures sadiennes à 10 ans si je me souviens de ce qu’il a dit.

    • Et Abraham qui ne sacrifie pas Isaac non parce que dieu ou un ange quelconque l’interrompt (il est en ligne avec son lawyer pour des question de droits d’auteur de la Création) mais parce qu’il est fin saoul et que la bac du mont Moriah l’arrête et le menotte suite à une dénonciation anonyme.

      Cette scène peut être réécrite comme une séquence où Isaac apprend à rouler à vélo sous la houlette protectrice de son père qui l’empêche de se viander. Avec un passage à édulcorer : celui où Abraham enlève les roulettes en douce. Ce qui relève de la maltraitance à enfant.

      • Ouais bon ! Vous édulcorez, Dugong ! Il lui apprend à faire du vélo sur la route de la Corniche et Isaac est au dernier stade d’une leucémie !

  7. Par contre, les propos antisémites, on laisse, si j’ai bien compris ? On remplace juste  » juif » par « sioniste » ? C’est facile à gérer, réécriture !

  8. Mon père aimait bien attenter à l’honneur des postérieurs féminins mais je l’ai jamais vu se retourner sur un homme … les filles oui tout des filles jusqu’aux bas morceaux et rien des garçons !

  9. Puis moi, j’ai juste dit que les échanges scabreux entre mecs sur les « bons coups », c’était souvent de l’homosexualité refoulée. Pas plus !
    On ne va pas généraliser non plus !

  10. A ma connaissance, le Maître a eu deux fois recours à l’expression « un que je connais,comme dirait Brantôme »…

    Voici une occurrence, facilement retrouvée simplement en tapant  » Un que je connais, comme dit Brantôme »

     » Un que je connais, comme dit Brantôme, s’est vu maintes fois accuser de faire exprès de ne pas jouir, pour épuiser sa partenaire. DSK n’a jamais que quatre ans de plus que lui : tout ce que cette affaire proclame, c’est que les juges (et les psychiatres), quoique certainement plus jeunes — sinon, ils seraient à la retraite — n’ont pas ses capacités. Alors, basse jalousie d’hommes aux érections incertaines ?, s’est vu maintes fois accuser de faire exprès de ne pas jouir, pour épuiser sa partenaire. DSK n’a jamais que quatre ans de plus que lui : tout ce que cette affaire proclame, c’est que les juges (et les psychiatres), quoique certainement plus jeunes — sinon, ils seraient à la retraite — n’ont pas ses capacités. Alors, basse jalousie d’hommes aux érections incertaines ? »

    A vous de juger s’il s’agit d’un ami intime,d’un alter ego…

    http://blog.causeur.fr/bonnetdane/mots-cles/moraline

    • Et voilà une deuxième occurrence,rtrouvée par le même procédé élémentaire:

      « Un que je connais », comme dit Brantôme, rencontra un jour dans un train (sur la ligne Versailles-Chantiers / Montparnasse) une créature pourvue de la même chevelure blond cendré que ces Madeleines peintes, et qui, à l’usage, révéla des jambes parfaites mais velues comme celles d’une jument, une façon, expliqua-t-elle à mon ami, de tromper sa mère qui pensait que jamais sa fille, avec une telle toison sur les gambettes, n’oserait se vautrer dans le stupre et la fornication. Son copain de l’époque collectionnait les trains électriques, et avait percé les cloisons de leur trois-pièces de façon à ce que ses locomotives puissent circuler — « elle avait enclenché le système pour me montrer, me raconta ledit ami, et j’eus l’impression en l’étreignant de me retrouver dans la séquence finale de la Mort aux trousses, quand la caméra, pour symboliser l’union tant différée de Cary Grant et d’Eva Marie Saint, passe à l’extérieur du train où ils font connaissance, comme on dit dans la Bible, et filme le rapide s’engouffrant dans un tunnel — nous enfilâmes ainsi toutes les métaphores hitchcockiennes possibles… »

      https://blog.causeur.fr/bonnetdane/marie-madeleine-la-passion-revelee-%E2%80%94-abbaye-de-brou-001481.html

      J’ai noté:

      a) jambes poilues comme celles d’une jument (mais la ressemblance s’arrêtait-elle là ou bien la belle était-elle capable de « cligner de la vulve » ?)
      b) itinéraire de Versailles-Chantiers à Montparnasse; le point de départ était-il Saint-Cloud ?

  11. Et voilà une deuxième occurrence,rtrouvée par le même procédé élémentaire:

    « Un que je connais », comme dit Brantôme, rencontra un jour dans un train (sur la ligne Versailles-Chantiers / Montparnasse) une créature pourvue de la même chevelure blond cendré que ces Madeleines peintes, et qui, à l’usage, révéla des jambes parfaites mais velues comme celles d’une jument, une façon, expliqua-t-elle à mon ami, de tromper sa mère qui pensait que jamais sa fille, avec une telle toison sur les gambettes, n’oserait se vautrer dans le stupre et la fornication. Son copain de l’époque collectionnait les trains électriques, et avait percé les cloisons de leur trois-pièces de façon à ce que ses locomotives puissent circuler — « elle avait enclenché le système pour me montrer, me raconta ledit ami, et j’eus l’impression en l’étreignant de me retrouver dans la séquence finale de la Mort aux trousses, quand la caméra, pour symboliser l’union tant différée de Cary Grant et d’Eva Marie Saint, passe à l’extérieur du train où ils font connaissance, comme on dit dans la Bible, et filme le rapide s’engouffrant dans un tunnel — nous enfilâmes ainsi toutes les métaphores hitchcockiennes possibles… »

    https://blog.causeur.fr/bonnetdane/marie-madeleine-la-passion-revelee-%E2%80%94-abbaye-de-brou-001481.html

    J’ai noté:

    a) jambes poilues comme celles d’une jument (mais la ressemblance s’arrêtait-elle là ou bien la belle était-elle capable de « cligner de la vulve » ?)
    b) itinéraire de Versailles-Chantiers à Montparnasse; le point de départ était-il Saint-Cloud ?

    • Il n’y a pas à tortiller du prose : pour aller à la selle, le plus court chemin est souvent le meilleur.

  12. « À vos plumes, amis lecteurs !…/…De l’amour, de l’amour, de l’amour ! « De la passion, de l’infortune, de la vertu par dessus tout, que de belles choses ! Au milieu de ce brillant cortège, on s’ennuie quelquefois à la vérité, mais on le rend bien ».

    Brighelli nous lance un défi jubilatoire. Ce serait amusant de relever son défi en lui écrivant un cadavre exquis, non ? Comme l’écriture, même dans ses manifestations les plus jubilatoires, procède nécessairement d’une blessure secrète, je commence par celle que je raconterais à mon psy, si j’en avais un (*):

    « Ma blessure secrète à moi, ce sont les attouchements libidineux que j’ai subi de ma nourrice à un an à peine, alors que j’étais dans ses bras une victime innocente et, je l’avoue, déjà consentante. Jubilatoire, cette blessure secrète !
    Ma nourrice, elle ressemblait à Taubira mais en mince, pas courte sur pattes, longues jambes, plus jeune, bien mieux quoi, mâtinée de Marine le Pen, avec une pointe de Marylin Monroe dans les yeux et une langue, une langue… »

    Suivant !

    (*) pas comme cet enfant gâté de Driout !

  13. Nos amis les bêtes :

    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2017/12/18/des-pratiques-sexuelles-regulieres-observees-entre-des-femelles-macaques-et-des-cerfs-males_5231554_1650684.html

    « le « scoop » documentait, pour la première fois, une pratique sexuelle interespèce chez un primate, humain excepté. »

    Plus près de nous, si j’ose dire, tolérerons-nous longtemps que des roquets s’agitent dans l’encolure de biches pour décharger au bout du bout de 3 minutes ? L’alibi de l’épouillage a bon dos.

    • Mets tes pas dans les miens, frère Dudu ! Ils te guideront sur le chemin de la sagesse éternelle, courant lubricité.

  14. Bon, je vais bosser. Retour à l’heure de l’apéro, où j’espère bien voir mon exquis cadavre s’agiter un peu, bande de cossards !

  15. Comment n’avez-vous pas pensé immédiatement à ce titre ignoble de sous-entendus racistes : » L’étranger », de ce blanc issu de la diversité sociale : Albert Camus ?
    Je suggère d’en faire un roman sur la Grande Guerre : » Les Tranchées » ! Là, Meursault irait main dans la main avec un blanc de type nord africain mourir avec gloire et beauté au bord d’une tranchée, d’où, vous m’avez compris à demi-mot, ce titre d’une infinie subtilité.
    Il y a aussi » La nausée », que l’on devrait transformer en « Primpéran », ce qui ajoute un petit côté primesautier et optimiste à ce torchon nihiliste.

  16. J’ai croisé une fois D. Pennac qui expliquait qu’il avait choisi l’enseignement privé afin de pouvoir suivre ses élèves de la 6ème à la 3ème.
    Rien de scabreux et totalement hors sujet.
    Il est aussi, pour moi, à l’origine de cette expression ; … il est mort de saturnisme … pour désigner quelqu’un qui est mort par balles

    Voilà donc un livre supplémentaire pour une bibliothèque mobile de campagne
    Merci pour cette présentation apéritive.

  17. « Ma blessure secrète à moi, ce sont les attouchements libidineux que j’ai subi de ma nourrice à un an à peine, alors que j’étais dans ses bras une victime innocente et, je l’avoue, déjà consentante. Jubilatoire, cette blessure secrète !
    Ma nourrice, elle ressemblait à Taubira mais en mince, pas courte sur pattes, longues jambes, plus jeune, bien mieux quoi, mâtinée de Marine le Pen, avec une pointe de Marylin Monroe dans les yeux et une langue, une langue… »
    « Un soir de demi-brume, je sortais d’un bouge infâme où je m’étais juré d’oublier Oriane, trop Parisienne pour moi, trop riche aussi et qui m’avait laissé tomber pour un freluquet de son espèce qu’elle allait épouser sous peu. Les rues du Trastevere sont sombres en hiver et le quartier quasi désert. Le Romain n’aime pas le froid. Dire que je marchais aurait été présomptueux. Je titubais plutôt, tellement j’avais fait honneur à un vin de Montepulciano, fort bon cru, ma foi et dont je cherchais éperdument à me rappeler le nom comme pour me raccrocher à la réalité. Les yeux de la pulpeuse Sabina me poursuivaient. Une ogresse. J’étais repu de ses chairs brunes, de ses gestes trop brusques, de son parfum trop lourd. Capiteux, aurait dit Oriane, capiteux. Tu parles vraiment trop vulgairement. Lourd, donc.
    Jusqu’à l’écoeurement.
    Au tournant de la via della Lucia … »

    Next !

  18. « Ma blessure secrète à moi, ce sont les attouchements libidineux que j’ai subi de ma nourrice à un an à peine, alors que j’étais dans ses bras une victime innocente et, je l’avoue, déjà consentante. Jubilatoire, cette blessure secrète !
    Ma nourrice, elle ressemblait à Taubira mais en mince, pas courte sur pattes, longues jambes, plus jeune, bien mieux quoi, mâtinée de Marine le Pen, avec une pointe de Marylin Monroe dans les yeux et une langue, une langue… »

    Une retenue dans le geste et dans le verbe qui se voulaient maîtrisés mais quelques failles peu subtiles dévoilées par une faiblesse de caractère la rappelait malgré elle à une personnalité si commune de « petite » bourgeoise n’ayant jamais saisi le fondement même d’une bonne éducation : celle de savoir s’adapter à tous les milieux sans jamais à avoir se sentir gênée… Elle admirait Charlotte qui présentait, par sa flamboyante personnalité et un esprit brillant, tous ces mécanismes manquants dont son éducation étriquée l’avait privée. Qu’importe finalement, Charlotte saura la protéger…

  19. Juste besoin d’une réponse pour continuer. On le fait remuer comment notre cadavre ? En faisant notre machin chacun dans notre coin ( et on recolle les morceaux quand alors ?) ou en poursuivant ce que le dernier a écrit ?

  20. J’aimais mieux quand hier on chassait à courre le loup par monts et par vaux … je ne chasse pas la gueuse !

    • Mais rien ne vous empêche de chasser le gueux avec nous, au contraire. On peut même y fourrer un loup. Qu’en pensez-vous ?

      • Oui mais a-t-on le droit de manger le gibier une fois chassé devant un végétarien comme Hervé sans qu’il pique une sainte colère ?

        Hervé chasse la gueuse mais ne la fait pas saigner – enfin à ce qu’il prétend.

  21. DECLARATION CAPITALE:
    « Critiqués pour leur décision de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël, les Etats-Unis ont donc fait jouer leur droit de veto, mais les 14 autres pays se sont prononcés en faveur du texte » (RFI)
    Comme si Jérusalem n’était pas depuis toujours la capitale naturelle de tout le peuple juif !
    Le voisinage du lotissement Moyen-Orient est vraiment hors cadre.
    Palestine ? Invention du Diable !
    Vas-y Donald, te laisse pas faire par des Mickey bibiphobes…

    • La saison de la chasse au juif est ouverte ? Chic alors … eh ! oh ! Dobo ! ma petite dinde, ma petite caille, j’ai du petit plomb pour toi ! On va fêter Noël à la maison avec le fantôme d’Hervé … comme dans le conte de Dickens.
      Esprit es-tu là ?

  22. Pour en revenir à un sujet qui me tient à cœur – la naïveté des géomètres dès qu’ils abordent le monde politique – je crois qu’ils n’ont tout simplement pas assez de vices et donc d’imagination pour croire que le royaume de la politique est aussi le royaume où le mensonge est roi !

    Le monde politique est fabuliste !

  23. Puisque mon cadavre exquis ne prend pas, j’en propose un autre, à l’approche de Noël, sur le thème de la religion.
    En tant qu’immonde incrédule pas bien portant, je vous propose de réécrire à plusieurs mains la complainte du grand comique troupier Ouvrard pour en faire un catéchisme d’une nouvelle religion revisitée façon Patrice Jean.
    Je commence:

    J’ai la Foi
    Qui va pas,
    La Sourate
    Qui s’dilate,
    J’ai l’Esprit
    Qu’est trop p’tit,
    Y’a qu’mon Culte
    Qui exulte

    J’attends la suite et vos lumières divines.

  24. Faudrait savoir Fantôme, moi, j’ai été bon petit soldat mais vous ne répondez pas aux questions qu’on vous pose. Donc, j’en conclus que vous c’est vous qui laissez tomber. Breton nous aurait établi des règles claires, lui.
    Mais bon, as you want.

    • Désolé Melo, pas vu passer ton post. Quelqu’un a du envoyer une contremesure.
      Plus sérieusement, en général quand je fais un détour par le blog je ne remonte pas le fil au-delà des cinq derniers coms, ceci explique cela.

      • Sfrontato bugiardo ! L’ha visto bene . Ma non me ne frego niente !
        Ho fatto una crostata meravigliosa ! Meglio che scrivere qui.
        Et cinq coms ! Diantre ! Quel homme ! Mais quel homme !

  25. Marie Ekeland, la fille du mathématicien de Paris-Dauphine Ivar Ekeland, vient de démissionner de la tête du Conseil du numérique suite à la bisbille avec le gouvernement sur Diallo.
    Comme quoi le vivre-ensemble même dans le domaine du virtuel ça marche pas trop fort …

    • Quel rapport ? Ivar Ekeland veut le boycott d’Israël … et son chargé de cours fut un certain Cédric Villani.

      Ah ! la politique et les maths ne font pas bon ménage.

  26. La politique est pleine d’arrière-pensées et les matheux ne savent pas gérer les arrière-pensées. Ils ne connaissent que le plat pays des pensées qui vont tout droit leur petit bonhomme de chemin …

    • Ivar Ekeland,ancien président de Paris Dauphine, est un mathématicien reconnu par ses pairs.

      On dit qu’il a maintenu,tant bien que mal,dans cette université vouée à la « gestion »,un

      enseignement mathématique digne de ce nom.

      Sa fille,Marie, est diplômée de cette université (maths-info);elle a travaillé comme informaticienne dans une banque américaine, a créé un fonds d’investissement; elle s’est aussi intéressée à la « science politique » (a suivi,sur le tard, un cours à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes).

      Bref, ce n’est pas une pure mathématicienne. elle fréquente et a fréquenté beaucoup d’hommes de pouvoir et d’argent-ce qui laisse supposer qu’elle s’y connaît en arrière-pensées.

      Est-elle uniquement la fille de son père ?

      Lui est membre d’un comité international pour le « boycott universitaire » d’Israël.

      Et elle ?

      Bref, Pierre Driout fait du Driout.

  27. Lormier,

    Vous nous expliquerez en détails quand vous aurez le temps – mais ne vous pressez point – la politique de la France au proche-orient ainsi que les tenants et aboutissants de la dialectique Bachar El Assad versus Emmanuel Macron.

  28. Lormier qui lui n’est pas du tout un géomètre connaît très bien le pays aux sentiers qui bifurquent !
    Donc il pourra nous tailler un chemin au milieu des haies et des ronces …

  29. De quoi Villani est-il le nom ?

    Une fois de plus, Pierre Driout remet Villani sur le tapis.

    Il y a deux sortes de mathématiciens:ceux qui comprennnent quelque chose à la politique,et ceux qui n’y comprennent rien.

    Cédric Villani, chargé d’une mission sur le » big data » s’est dit très impressionné par Cathy O’Neil et son livre « Weapons of Math des truction » (Armes de destruction mathématique/massive).
    Cathy O’Neil est docteur-ès mathématiques, a été professeur de mathématiques à l’université,puis a travaillé pour un fonds d’invetssisement- dans le big data…jusqu’au jour où elle en a eu assez de contribuer à détruire la vie de ses compatriotes.

    On peut donc être mathématicien et comprendre la politique.

    Dans l’article dont je donne le lien ci-dessous, elle explique clairement comment l’utilisation du big data par les assurances-santé privées ne peut conduire qu’à une baisse de la protection des personnes les plus fragiles, les plus susceptibles de contracter des maladies graves et donc coûteues à soigner.

    Cédric Villani a-t-il lu cet article ?
    Les raisonnements de Cathy O’Neil lui sont-ils inaccessibles ?

    Je ne le crois pas.

    Lorsque il déclare: « trier les malades selon leur profil-risque, ce n’est évidemment pas ce que nous voulons », je crois plutôt qu’il fait semblant de ne pas comprendre;je m’étonne de l’entendre utiliser l’adverbe « évidemment »-qui sonne bizarrement dans la bouche d’un mathématicien.
    Pourquoi,à un peu plus de quarante ans, cet homme cesse-t-il de faire des maths ?

    Est-il une espèce de nouveau Rimbaud qui estimerait son génie épuisé ?

    Et pourquoi rejoint-il Macron ?

    Est-ce parde qu’il ne comprend rien à la politique ?

    Est-ce parce qu’il la comprend très bien et qu’en parfait cynique arriviste,il a calculé que Macron était le marche-pied vers la fortune matérielle ?

    https://www.bloomberg.com/view/articles/2017-08-04/big-data-is-coming-to-take-your-health-insurance

    • La fortune matérielle ? Vulgaire. Non. Mais le pouvoir…
      Il se frotte à un milieu qui aura vite fait de son cas de mathé- d’éthique.

      • Oui, vous avez raison,c’est plutôt le pouvoir qu’il rechercherait.

        Et à part ça,avez-vous lu Brantôme (moi pas) ?

        Comment comprenez-vous le « un que je connais  » cité à deux reprises par Il maestro ?

        Je suis à peu près sûr que ce « un que je connais  » désigne Il Maestro « soi-même »; ce serait un peu difficile d’écrire: »de nombreuses femmes m’ont reproché de faire exprès de ne pas jouir pour les épuiser » ,n’est-ce pas ?

        Dans ce cas,dobolino bat la campagne lorsque elle affirme que « les mecs » parlent entre eux de leurs bons coups…façon de dissimuler leurs désirs homoseuels.

        • Oui ! Elle dit souvent à son mari le chevrier quand il la besogne : « Arrête de battre le beurre ! »

        • Lormier, my dear, je vous ai enfin retrouvé.

          Oui, ce serait délicat de l’écrire à la première personne. A savoir si votre alibi est le bon ?
          Dobo n’a pas tout à fait tort. A la mode romaine où la passivité était proscrite; L’hétéro se veut être un pd, uniquement actif.

          • Bien sûr que Dobo n’a pas tout à fait tort ! Mais du refoulé, c’est du refoulé ! Il faut dix ans de divan pour commencer à le défouler.

  30. Je ne dis pas, Lormier, qu’ils dissimulent leur désir homosexuel. C’est totalement inavoué à eux-mêmes.
    Mais enfin, c’est quand même très surprenant, ces deux faits:
    1) ils veulent des détails sur les coucheries hétéro de leurs potes qui se réjouissent à leur en donner, et ils désirent très communément la nouvelle conquête de leur meilleur ami
    2) le fantasme des petits bonshommes médiocres***, c’est la femme qui accepte la sodomie. Eux n’y arrivent, s’ils osent et en ont les moyens, et ne bandent pas trop mou qu’en payant très cher des prostituées qui ne le font que pour le fric et tarifent cet acte à un prix plus élevé que la pénétration vaginale.
    Si vous trouvez une explication plus pertinente qu’un refoulé d’homosexualité, je la lirai avec attention et intérêt.
    *** les non médiocres ne le fantasment pas. Ils le font gratuitement avec des femmes qui y prennent plaisir.

    • Accepteriez-vous de revenir au point de départ ?

      Comment interprétez-vous le « un que je connais  » emprunté par deux fois à Brantôme par le Maître ?

  31. Bon, ce billet montre ses limites. On peut très bien imaginer un monde sans livres. Il suffit de revenir aux débuts du Paléolithique, soit 2,5 millions d’années environ sans livres !

    • Mon cher, comment vous en seriez-vous sorti au début du Paléolithique ? avez-vous les épaules adéquates pour assommer un urus à coups de gourdin ? Ou pour lancer le javelot sans propulseur ? Ou pour pérenniser vos gamètes dans une aimable anthropopithèque en dominant la concurrence ? Heureusement que nous avons dépassé ce stade — heureusement pour vous, en tout cas.Et que nous sommes entrés dans l’ère de l’écrit — depuis 6000 ans, quand même.
      Quant au monde sans livres, Ray Bradbury l’a très bien imaginé dans un futur proche — et nous y allons tranquillement. Peut-être pas sans livre, ais avec un livre unique — Mein Kampf ou le Coran, blanc bonnet bonnet blanc : bûchers à Nuremberg et destruction de la bibliothèque d’Alexandrie.

      • « mais avec un livre unique — Mein Kampf ou le Coran »
        Ah ! Que dieu ait eu l’astuce de charger Allah de nous éliminer, nous les meilleurs, les libres, les lumineux, les voltairiens, en ayant raté la Shoah malgré la Deutsche Qualität, me stupéfie autant que vous.
        Pour le reste, j’aurais sans doute survécu, le danger est un ami qui me veut du bien.

    • Il se faisait masser les vésicules séminales par son ami Ben, ours brun de son état, au fond d’une grotte.

  32. Bon, ce billet montre ses limites. On peut très bien imaginer un monde sans livres. Il suffit de revenir aux débuts du Paléolithique, soit 2,5 millions d’années environ sans livres !

  33. Et puis Daniel Pennac, j’vous jure ! Aller chercher un gonze qui s’est enorgueilli d’avoir réussi tout en étant un cancre à l’école ? Brighelli devrait changer de cognac fissa !
    Moi, je veux bien que l’on rémunère les écrivains, à la condition que l’on paie les lecteurs pour lire.
    Lire du Pennac, l’immense auteur de « Chagrin d’école », cela mérite une indemnité, pour les raisons que vous connaissez si vous avez été contraint de le lire !

    • L’absence d’un possible plaisir ?

      « Renoncez. »; il faut savoir renoncer; mais à quoi, précisément, m’invitez-vous à renoncer ?

        • Ne seriez-vous pas en train de confondre plaisir et éjaculation par massage des vésicules séminales ?

        • Il arrive qu’une question « renonce » à se poser à moi;je n’ai pas le pouvoir de faire taire les questions qui viennent s’imposer.

          • Fort bien, vous connaissez les problèmes de logistique relatifs à cette question
            qui s’impose à vous; je vous les expose à nouveau : Il n’y a pas de salon privé.

  34. Quittons-nous sur cette angoissante question: QUI SOMMES NOUS ?
    Réponse: Nous sommes quelques-uns en Bd dont le Q.I. se situe nettement au-dessus de 150.
    Préparés aux activités de création, nous tâchons par nos commentaires d’aider les autres à déterminer l’orientation de leurs connaissances. Nous sommes clairement les génies de notre époque, nous inventons de nouvelles théories et de nouveaux concepts. D’après mes estimations nous représentons 5% de la population. On peut citer parmi les personnes célèbres atteignant ces valeurs, Jean-Paul Brighelli travailleur littéraire et porte-muscles, Driout le génial inventeur du gode-ceinture laine mohair-acier, Lormier explorateur de la pensée féminine corporelle, Dugong chanteur de charme péri-gourdin et moi-même, polytechnicien polymorphe, polygame de surface.
    Les personnes enregistrant les valeurs du QI comprises entre 80 et 95 sont, elles, en mesure de terminer des études secondaires et de réussir dans des professions manuelles. Il s’agit d’une population dont l’intelligence est légèrement inférieure à la moyenne. Cette catégorie représente 10% de la population. Inutile de citer des noms du blog, ce sont les contributeurs à pseudos multiples que vous connaissez…
    Ne vous étonnez pas de ne trouver dans ces listes aucune femme du blog. Elles sont trop occupées à vivre une sexualité parallèle après avoir emmené les enfants à l’école, fait les courses, le ménage, la lessive, etc…

    p.s. On vient de dénoncer anonymement Flo et Dobo : en dessous de 80. Tout aussi indiscutable…uhuhu !

    • En fait, si par hasard votre estimation était exacte, ce serait beaucoup moins de 5%.

      Par définition le calcul du QI est étalonné pour que la moyenne soit de 100 et l’écart type de 15.
      Au delà de 150 on est à plus de 3 sigmas soit moins de (100-99,7)/2=0,15 %
      (on commence à parler de HQI à partir de 130)

      Dans la réalité c’est moins de 0,15% à cause de l’asymétrie de la courbe de dispersion (expliquée par les accidents périnataux etc.).

      Il est amusant de savoir que l’étalonnage des tests est réalisé pour une zone géographique donnée à une époque donnée.

      Ainsi un QI de 100 à Singapour est très différent du même à Paris ou Port Moresby …
      On connait cet écart mais c’est un secret d’état pour cause d’antiracisme pathologique !
      On le mesure en faisant passer les tests à des personnes bilingues
      France = Singapour -10 …
      Quant aux Papous je manque de données fiables !

  35. Vous savez dans le fond nous sommes juste un support-gamètes … le reste c’est contrepéteries et joyeusetés de carnaval.

    • Ah mais moi, inféconde comme je suis, au cas du hasard, j’en veux pas, de vos gamètes, Driout !
      J’ai donné !
      J’en ai fait deux et je suis dans la moyenne nationale ! Un fille dents au vent qui a de l’accroche et un petit mec sympa …

  36. Je n’ai pas qualité à « analyser », « argumenter » « disséquer » comme les spécialistes littéraires doivent pouvoir le faire par formation, ou déformation. Je ne suis qu’une pauvre bête de lecture de formation matheuse, mais parfois un livre comme « Chagrin d’école » fait jaillir de mes viscères un cri d’alerte, empreint de la plus grande franchise spontanée.

    Sinon, bonnes fêtes de Noël à tous ! Je pars demain à Saint Gervais les passer en famille, totalement déconnecté, avec le Mont-Blanc en unique point de mire: je m’en fais une montagne à l’avance !

    • Voilà des besogneux qui s’arrêtent au Fayet dans les odeurs chlorées alors qu’avec un peu d’effort ils auraient pu se hisser aux moins jusqu’aux Houches.

  37. En dessous de 80 nous ne saurions pas écrire, même des banalités, des insultes et des cochoncetés !
    Ni Flo ni moi n’avons moins de 80.

  38. Et je parie bien que nous nous en serions sorties toutes deux au début du paléolithique, avec bien plus d’efficacité qu’Hervé !

  39. Hervé a tout à fait le profil à être abandonné au sommet d’une fourmilière géante dès sa naissance par le chaman de la tribu.

  40. Avec sa tronche d’homo sapiens sapiens sapiens sapiensis+++, il aurait flanqué une trouille bleue à tous les Néanderthals.

  41. Flo said: « On sait qu’avec ou sans massage, l’éjaculation n’est pas synonyme d’orgasme. »
    J’ai loupé un truc. Ca doit être en rapport avec le QI.

        • Quand on en est à discutailler de son système d’exploitation, on en est vraiment au niveau des neopoufs. C’est foutu !

          • kika lancé le sujet, ô retraité?
            Pour éclairer- un tant soit peu- votre QI ( actualité BDA) raccorni, il était question de totalitarisme littéraire et autre…
            Osez donc quitter, pour un moment, les doux rivages de votre quiétude, pour vous plonger dans le fleuve tumultueux et vivifiant de la vie réelle.

          • Eh, les profeux ! En matière de vie réelle, je vous enfonce grave, les pitchounets profignons, en exercice ou retraité !
            Moi, je recouds de la sous muqueuse avec du fil polyglycolique, sans même savoir pourquoi donc je le fais. Et ça marche !!!!!
            Trop forte, Dobo ! Elle pose les points de suture là où il faut !
            Yeah !

    • Quoi! Le grand Tex Avery est censuré. Les froggies sont devenus cinglés.

      Vont pas nous inventer un nouveau code Hays tout de même!

      Allez une bonne lampée de single malt pour se remettre.

  42. Les FEMEN s’accoquinent avec les muz esstrêmes pour faire taire le diable hautain.
    Vive la Raie publique.

  43. A part ça, joyeux Noël à tous, hors aspect commercial qui me révulse de plus en plus, et bon bout d’an.

    • ah oui ! Moi, j’ai eu l’article dans le Daubé. C’est un client qui me l’a découpé pour me le faire lire.
      Les loups vont le bouffer, le pauvret ! Ça va pas faire un pli !

      • Un chacal doré ? Un nouveau prédateur ? Doré, dites-vous ? Pas compliqué, c’est à cause de Macron. Brighelli serait là, il vous le dirait. C’est toujours à cause de Macron, toujours, surtout si c’est doré.

  44. D’ailleurs ma sinusite, laryngite qui ne me lâchent pas, je me disais bien que si Macron n’eût pas été là !
    Cela dit, il a été très bien l’autre soir, enfin la moitié que j’en ai vue.

    • Je suis justement en train de préparer un jeune chien (doré sensu stricto) à se faire exporter vers l’île Maurice.
      Un parcours du combattant. Trois mois minimum de préparation, de paperasses et analyses diverses.

  45. Dites-moi quand organise-t-on à la télé un Tapie-thon ? Je veux verser mon obole au plus grand chicaneur de la justice française …

    • Il va faire défiler au tribunal des témoins d’honorabilité : Maître Sarkozy, l’O.M, son pote le Bredin, la grande Duduche …

  46. Au fond le grand procès politique qui n’aura jamais lieu c’est celui de François Mitterrand, l’homme qui dénichait les pourris et les agitait comme des marionnettes au bout de ses fils …

  47. Analyse de Mme B. dans le Figaro, politiquement correcte en diable, qui sait se mettre au service de chaque ministre. Elle n’était pas mal du tout avec l’affreuse Najat, elle découvre les fautes d’orthographe des profs avec Blanquer ( comme son ministre s’en occupe, elle s’en occupe ) J’aime ces gens qui suivent le courant pour rester toujours à la surface! En plus, elle est infoutue de dire que les profs qui font des fautes sont ceux qui sont passés par l’école des crétins. A son actif, elle met en cause les inspecteurs. Bonne chose, puisqu’ici les inspecteurs sont dédouanés systématiquement sauf par le sieur Dugong qui ne les rate pas.

    • Les zipéaires sont les sicaires du Moloch. S’ils avaient quelque chose d’humain, ils se suicideraient et tout le monde apprécierait le geste qui les rapprocherait un peu d’une difficile rédemption.

      Je le redis : je me remets difficilement d’avoir contribué à en former un. Certes, un chimiste mais quand même.

      Une vraie tache dans ma carrière.

      • Les zamis j’ai candidaté aux IPR pour sortir de ma condition de prof : j’ai écrit notamment « il faut remettre le professeur et le savoir au centre du système scolaire; faire du professeur un maitre, un guide pour ses élèves ». Le contraire de l’animateur qui regarde les apprenants redécouvrir l’eau tiède…

        Je ne pense pas avoir l’oral avec ça, mais ça m’a fait du bien de l’exprimer.

        • On vous mitonne déjà une petite inspection de derrière les fagots. Fagots qui seront enflammés pour vous transformer en composant atmosphérique.

          Votre avocat pourra peut-être, peut-être, négocier qu’on vous étrangle avant mais c’est vraiment pas certain.

          Préparez-vous…

        • Ah ah, excellent!!!
          Bon, c’est peut-être dans l’air du temps? Vont encore changer de discours, les marchands de soupe?
          P…faut en avoir pour briguer cette fonction!

      • Why not? Toujours de grands moments comiques ces inspections, où les protagonistes font semblant de, en attendant la prose lettrecreuse qui s’en suit.

      • Jennifer Cagole est un homme ? Le participe passé inspecté me le laisserait penser ? Et ça confirmerait mes hypothèses …

        • M’enfin, Dobolino ! Ce n’est pas faute d’avoir essayé de vous prévenir et à plusieurs reprises en plus !

        • Mais non ! C’était juste une faute de frappe !
          Descendez à Marseille, je vous la présenterai.

          • ah non ! Je n’aime guère Marseille ! Vous pourriez tous deux venir nous voir à la montagne !
            Vous découvririez de nouveaux horizons bornés qui suffisent à mes yeux

    • Mais où donc vîtes-vous que les IPR sont, ici, systématiquement dédouanés?!
      Pour ma part, j’ai souvent exprimé l’indifférence ou le mépris que ces ilotes m’inspirent.

  48. A propos de Jérusalem (cette fumisterie de monothéiste) :
    Ce serait pour plaire aux évangéliques :
    … D’ailleurs, la fameuse déclaration de Jérusalem comme capitale de l’état d’Israël est bien plus qu’une simple décision politique de la part de Donald Trump. Plusieurs ignorent que ce geste vise à plaire aux membres de la base évangélique de son électorat. En effet, un grand nombre d’évangéliques estiment que Jérusalem est la capitale d’Israël d’après les récits bibliques, et que cette ville doit jouer un rôle prépondérant à la fin des temps…
    https://theconversation.com/connaissons-nous-vraiment-lhistoire-de-noel-89284

    Je m’interroge ; il faut dire les évangéliques (ça m’arrache quelque chose) ou les évangélistes ?
    Est-ce la traduction ?

    C’est la plus grande progression en France ces dernières années (600 000 personnes en 10 ans)
    Il y avait les barbus déjà et les culs bénis (grenouilles de bénitier pour les dames), il y avait les évangélistes et il y a les anthroposophes au gouvernement depuis mai (Culture) ; qu’attend l’éducation nationale pour éclairer cette horde d’affreux ?

    J’attends toujours le discours de Jupiter (qui est sorti de la cuisse de sa femme) pour le 9 décembre (loi de 1905) ; comme annoncé.
    En lieu et place il y a eu l’avé maria pour un chanteur qui a l’age de mon père ; que fait la police ?

  49. Tiens, je ne savais pas que ces brebis-là allaient croissant en France. Jusqu’à présent, je disais toujours évangélistes mais vous me faites douter. Manque de foi. Il est vrai qu’on parle des quatre évangélistes et qu’ainsi, il serait plus à propos de dire évangéliques ?
    Et c’est à cause de la musique qu’ils progressent ?
    Allez, une secte de plus : les religieux de tout poil, les vegans, les trans, les bi., les nationalistes and so on. Nous sommes nombreux encore à ne pas vouloir bêler avec un groupe ?

  50. Il faut prolétariser à tour de bras ! Nouveaux profs-prolétaires enchaînez-vous à la misère intellectuelle de votre temps !
    Ceci est le nouveau mot d’ordre ! Soyez fiers de votre inculture …

  51. Il n’y a plus de bas-quartiers, il n’y aura plus que les Champs-Elysées de l’ignorance où règnera la fleur de Léthé !

  52. Question :
    Pourquoi l’A340 luxueux qui a été loué au dernier moment pour le Premier Ministre est plus rapide que l’A340 de l’Armée de l’air ?

    • Parce qu’il est plus luxueux ?
      Parce qu’il y a des hôtesses de l’air ?
      Parce qu’il y a un service bar (d’où les hôtesses) ?

      Parce que l’A340 de l’armée de l’air est en rade ?
      Ca date et ils n’osent pas trop faire de publicité ; parfois plus de la moitié du matériel est inutilisable faute de certaines pièces détachées disponibles ; quelque soit l’arme. Il y aurait même eu une histoire de SNLE tous indisponible en même temps, il y a une dizaine d’année.

      Heureusement qu’il n’y a pas de guerre, malgré ce que dit la propagande, parfois.

      • Le coup des SNLE j’ai toujours subodoré l’intox par contre.
        Peut-être à tort (ce serait ça le pire, alors)

  53. Je crains si je crée l’association « S.O.S profs bafoués » d’être submergé par les appels !

  54. Pauvre Edouard Philippe avec ses vols à 250.000 euros ! Mohamed Ben Salmane a acheté à Louveciennes une copie moderne d’un château Mansart pour 275 millions d’euros !

    • Ah, j’ai compris: Il a changé d’avion pour éviter l’escale technique!
      C’est vrai, quoi, c’est insupportable, ces escales pour aller De Paris à Nouméa !
      21 heures pour joindre deux villes françaises au 21° siècle! Ce n’est pas acceptable!

      • J’ai lu l’article; à l’aller aussi, il a pris deux avions différents pour éviter l’escale technique (qui peut durer moins d’une heure d’ailleurs, je crois, sur un avion militaire)
        Mais Edouard n’a pas de temps à perdre, il ne supporte pas les escales !

        • Oui, sauf qu’au final il y a moins de 2 heures d’écart à l’arrivée.

          Vous pourriez poser un nouveau problème sur votre blog avec ce banal fait d’hiver.
          (sachant qu’à l’arrivée le décalage horaire est le même pour tous)

          • Bonne nouvelle:
            Selon la Tribune, le chef de ce qu’il reste de l’Etat souhaitait « s’offrir son Air Force One » d’une valeur estimée entre 130 et 150 millions d’euros mais aurait décidé, face à la polémique soulevée mercredi par le vol Tokyo-Paris d’Edouard , de reporter la commande de l’appareil.
            (l’avion de luxe que Sarko avait fait aménagé ne serait plus suffisant )

            Je vais lancer une pétition pour que ce projet d’Air Force One soit définitivement abandonné.
            Quand on demande des sacrifices aux classes moyennes, on se doit d’être soi-même exemplaire !

  55. Ben Salmane de son petit nom Mohammed cache sous des dehors un peu rugueux un grand cœur d’humaniste ; soucieux des deniers du royaume il a fait pendre par les pieds quelques vieillards qui tels des grigous avaient caché dans des coffres de coquettes poires pour la soif – quelques centaines de milliards de dollars – et qui ont fini par cracher le numéro des coffres secrets d’Ali Baba.

  56. Non content d’être raciste et misogyne, Hergé fait l’apologie de la fessée donnée aux enfants. Un motif de censure de plus !
    On va se mettre à réécrire tout Hergé selon les règles prescrites dans le sujet-titre de ce bavardage ! ça va être un travail de titan car il faudra aussi modifier les dessins, les personnes issues de la diversité étant en général très vilainement caricaturées voire stigmatisées.

    • Ah ! non, Dobolino, pas la fessée ! Ne relancez pas la fessée ! JPB va être trop content. Il va repartir sur un de ses thèmes favoris. Et si vous saviez, mesdames,messieurs, toutes celles que j’ai données dans le train, en dehors du train, à des maigres, à des blondes, à des brunes, à des rondes. Et tout ci et tout ça parce que j’ai lu Sade à 10ans. Non!
      Vous cherchez vraiment les ennuis !

      • Mais non ! Il me fait rire !
        Et puis, de toute façon, moi, j’ai lu la comtesse de Ségur à six ans. Donc, JPB n’a qu’à s’écraser sur le sujet sado-maso. je le bats à plate couture !

        • Ne risque-il pas de nous infliger sa formule ritournelle en ce moment ?
          De quoi XXXX est-elle (il ) le nom ? Adonques : De quoi la fessée est-elle le nom ? Et paf! se déroulera le chapitre attendu comme dans un prône le dimanche matin à la messe.
          Moi, je ne trouve pas ça très drôle.
          Ma lecture de la comtesse de Ségur remonte à fort loin. C’était si hard que ça, Dobolino ?

          • Ah oui ! La comtesse de Ségur, c’est du Sade pour enfants.
            Je suppose qu’aujourd’hui, ils expurgent les textes pour les rendre lisibles !

          • « Les enfants portèrent le poids de sa colère ; elle tira les cheveux, les oreilles des plus petits, donna des soufflets et des coups d’ongles aux plus grands, les gronda tous, sans oublier les bonnes, qui eurent aussi leur part des arguments frappants de leur maîtresse. Ainsi se passa le premier jour de son entrée en possession de Gromiline et de ses dépendances.

            Les jours suivants, elle se promena dans ses bois, dans ses prés, dans ses champs, en admira la beauté et l’étendue ; marqua, dans sa pensée, les arbres qu’elle voulait vendre et couper ; parcourut les villages ; parla aux paysans avec une dureté qui les fit frémir et qui leur fit regretter d’autant plus leur ancien maître ; le bruit de la donation de Gromiline à Mme Papofski s’était répandu et avait jeté la consternation dans tous les esprits et le désespoir dans tous les cœurs. Elle leur disait à tous que l’abrock serait décuplé ; qu’elle ne serait pas si bête que son oncle, qui laissait ses paysans s’enrichir à ses dépens. Quelques-uns osèrent lui faire quelques représentations ou quelques sollicitations ; ceux-là furent désignés pour être fouettés le lendemain. Mais, quand ils arrivèrent dans la salle de punition, leur staroste[4], qui les avait accompagnés, produisit un papier qu’il avait reçu du capitaine ispravnik, et qui contenait la défense absolue, faite à Mme Papofski, d’employer aucune punition corporelle contre les paysans du général-comte Dourakine : ni fouet, ni bâton, ni cachot, ni privation de boisson et de nourriture, ni enfin aucune torture corporelle, sous peine d’annuler tout ce que le comte avait concédé a sa nièce.

            Mme Papofski, qui était présente avec ses trois aînés pour assister aux exécutions, poussa un cri de rage, se jeta sur le staroste pour arracher et mettre en pièces ce papier maudit ; mais le staroste l’avait prestement passé à son voisin, qui l’avait donné à un autre, et ainsi de suite, jusqu’à ce que le papier eût disparu et fût devenu introuvable.

            « Maria Pétrovna, dit le staroste avec un sourire fin et rusé, l’acte signé de M. le comte est entre les mains du capitaine ispravnik ; il ne m’a envoyé qu’une copie. »

            Le staroste sortit après s’être incliné jusqu’à terre ; les paysans en firent autant, et tous allèrent au cabaret boire à la santé de leur bon M. le comte, de leur excellent maître.

            Mme Papofski resta seule avec ses enfants, qui, effrayés de la colère contenue de leur mère, auraient bien voulu s’échapper ; mais le moindre bruit pouvait attirer sur leurs têtes et sur leurs épaules l’orage qui n’avait pu encore éclater. Ils s’étaient éloignés jusqu’au bout de la salle, et s’étaient rapprochés de la porte pour pouvoir s’élancer dehors au premier signal.

            Une dispute s’éleva entre eux à qui serait le mieux placé, la main sur la serrure ; le bruit de leurs chuchotements amena le danger qu’ils redoutaient. Mme Papofski se retourna, vit leurs visages terrifiés, devina le sujet de leur querelle et, saisissant le plette (fouet) destiné à faire sentir aux malheureux paysans le joug de leurs nouveaux maîtres, elle courut à eux et eut le temps de distribuer quelques coups de ce redoutable fouet avant que leurs mains tremblantes eussent pu ouvrir la porte, et que leurs jambes, affaiblies par la terreur, les eussent portés assez loin pour fatiguer la poursuite de leur mère.

            Mme Papofski s’arrêta haletante de colère, laissa tomber le fouet, réfléchit aux moyens de s’affranchir de la défense de son oncle. »
            (…)
            « Malgré sa résistance, Mme Papofski fut enlevée par ces hommes robustes qu’elle n’avait pas aperçus, et entraînée dans un salon petit, mais d’apparence assez élégante. Quand elle fut au milieu de ce salon, elle se sentit descendre par une trappe à peine assez large pour laisser passer le bas de son corps ; ses épaules arrêtèrent la descente de la trappe ; terrifiée, ne sachant ce qui allait lui arriver, elle voulut implorer la pitié des deux hommes qui l’avaient amenée, mais ils étaient disparus ; elle était seule. À peine commençait-elle à s’inquiéter de sa position, qu’elle en comprit toute l’horreur, elle se sentit fouettée comme elle aurait voulu voir fouetter ses paysans. Le supplice fut court, mais terrible. La trappe remonta ; la porte du petit salon s’ouvrit. »

          • Oui, oui, Mme Papofski, je me souviens! Mais rien de sadien dans tout ça.
            On fouettait les enfants à cette époque, m’étais-je dit. Bon. Bizarre, je n’ai gardé aucun souvenir horrible. Le seul souvenir qui m’était resté de cette lecture est celui de ces salauds de riches qui cognaient sur les pauvres. Faut croire que la lutte des classes avait frappé dès la primaire !

  57. Les Martiens ont voulu envahir Melbourne ; les cons ils ont emprunté un SUV japonais pour circuler incognito, ils ont tout de suite été repérés, il fallait prendre un Kangoo …

  58. Ce correctif concerne le commentaire de 14h32mn (heure de Bonnet d’âne)
    l’avion de luxe que Sarko avait fait aménager (et non pas aménagé)
    P… de tablette

  59. Théorie de la vexation

    Il faut vexer le bon peuple ! Bien lui faire sentir qu’il est pauvre et qu’il le restera, sinon il prendra des grands airs et il voudra tout régenter.

    • Bof ! Le peuple est tellement susceptible ! C’est un jeu d’enfant que le vexer. Plus il est cultivéou se croit tel, plus il est vexable.

  60. Nous avons donné des réjouissances à notre bon peuple il y a dix jours sur nos Champs-Elysées afin qu’il s’ébaudisse aux funérailles de son troubadour préféré mais point trop n’en faut !

    Vous chantiez hier j’en suis fort aise, eh bien ! dansez maintenant aux sons du clairon et des trompettes de notre renommée !

  61. Certains demandaient des idées de bouquins, je retombe sur un que j’ai beaucoup, beaucoup aimé cet été mais dont il a été peut-être déjà question ici, ( je ne suis pas tout ce qui se dit tout le temps ) c’est : L’usage du monde , de Nicolas Bouvier . Ce n’est pas un roman et il est au programme d’agrégation. Ils ont un beau programme d’ailleurs.
    Je suis sûre qu’il plairait à Dobolino. Voyage garanti tout en restant en Provence.

      • Melocoton ! ça a l’air très chouette !
        Je prends note !
        J’ai voulu copier un lien pour le mettre ici mais quand j’ai cliqué, un prétendu orange m’a dit que j’avais gagné un I-Phone, alors je me suis barrée sans coup férir !

        • J’aurai longtemps vécu sans savoir grand-chose de la haine. Aujourd’hui j’ai la haine des mouches. Y penser seulement me met les larmes aux yeux. Une vie entièrement consacrée à leur nuire m’apparaîtrait comme un très beau destin. Aux mouches d’Asie s’entend, car, qui n’a pas quitté l’Europe n’a pas voix au chapitre. La mouche d’Europe s’en tient aux vitres, au sirop, à l’ombre des corridors. Parfois même elle s’égare sur une fleur. Elle n’est plus que l’ombre d’elle-même, exorcisée, autant dire innocente. Celle d’Asie, gâtée par l’abondance de ce qui meurt et l’abandon de ce qui vit, est d’une impudence sinistre. Endurante, acharnée, escarbille d’un affreux matériau, elle se lève matines et le monde est à elle. Le jour venu, plus de sommeil possible. Au moindre instant de repos, elle vous prend pour un cheval crevé, elle attaque ses morceaux favoris : commissures des lèvres, conjonctives, tympan. Vous trouve-t-elle endormi? elle s’aventure, s’affole et va finir par exploser d’une manière bien à elle dans les muqueuses les plus sensibles des naseaux, vous jetant sur vos pieds au bord de la nausée. Mais s’il y a plaie, ulcère, boutonnière de chair mal fermée, peut-être pourrez-vous tout de même vous assoupir un peu, car elle ira là, au plus pressé, et il faut voir quelle immobilité grisée remplace son odieuse agitation. On peut alors l’observer à son aise : aucune allure évidemment, mal carénée, et mieux vaut passer sous silence son vol rompu, erratique, absurde, bien fait pour tourmenter les nerfs – le moustique, dont on se passerait volontiers, est un artiste en comparaison.

          Cafards, rats, corbeaux, vautours de quinze kilos qui n’auraient pas le cran de tuer une caille; il existe un entre-monde charognard, tout dans les gris, les bruns mâchés, besogneux au couleurs minables, aux livrées subalternes, toujours prêts à aider au passage. Ces domestiques ont pourtant leurs points faibles – le rat craint la lumière, le cafard est timoré, le vautour ne tiendrait pas dans le creux de la main – et c’est sans peine que la mouche en remontre à cette piétaille. Rien ne l’arrête, et je suis persuadé qu’en passant l’Ether au tamis on y trouverait encore quelques mouches.

          Partout où la vie cède, reflue, la voilà qui s’affaire en orbes mesquines, prêchant le Moins – finissons-en…renonçons à ces palpitations dérisoires, laissons faire le gros soleil – avec son dévouement d’infirmière et ses maudites toilettes de pattes.

          L’homme est trop exigeant: il rêve d’une mort élue, achevée, personnelle, profil complémentaire du profil de sa vie. Il y a travaille et parfois il l’obtient. La mouche d’Asie n’entre pas dans ces distinctions-là. Pour cette salope, mort ou vivant c’est bien pareil et il suffit de voir le sommeil des enfants du Bazar (sommeil de massacrés sous les essaims noirs et tranquilles) pour comprendre qu’elle confond tout à plaisir, en parfaite servante de l’informe.

          Les anciens, qui y voyaient clair, l’ont toujours considérée comme engendrée par le Malin. Elle en a tous les attributs : la trompeuse insignifiance, l’ubiquité, la prolifération foudraoyante, et plus de fidélité qu’un dogue (beaucoup vous auront lâché qu’elle sera encore là).

          Les mouches avaient leurs dieux : Baal-Zeboub (Belzébuth) en Syrie, Melkart en Phénicie, Zeus Apomyios d’Elide, auxquels on sacrifiait, en les priant bien fort d’aller paître plus loin leurs infects troupeaux. Le Moyen-Age les croyait nées de la crotte, ressuscitées de la cendre, et les voyait sortir de la bouche du pécheur. Du haut de sa chaire, saint Bernard de Clairvaux les foudroyait par grappes avant de célébrer l’office. Luther lui-même assure, dans une de ses lettres, que le Diable lui envoie ses mouches qui “ « conchient son papier” « .

          Aux grandes époques de l’empire chinois, on a légiféré contre les mouches, et je suis bien certain que tous les Etats vigoureux se sont, d’une manière et de l’autre, occupés de cet ennemi. On se moque à bon droit – et aussi parce que c’est la mode – de l’hygiène maladive des Américains. N’empêche que, le jour où avec une esquadrille lestée de bombes DDT ils ont occis d’un seul coup les mouches de la ville d’Athènes, leurs avions naviguaient exactement dans les sillage de saint Georges.

          • Qui, comme moi, a eu à curer des plaies remplies d’asticots,ou même des conduits auditifs, comprend ce langage !

          • Très bien ! Merci.

            Que de souvenirs (et je sais que le lamantin les partage …) !
            Des crises de rage, des larmes qui montent aux yeux à cause des mouches dans le Sahara.
            Les mains couvertes de cambouis sortent d’un moteur éventré pour chasser les démons qui butinent les gouttes de sueur au bord des paupières.
            Et alors la vieille huile de vidange brûle la cornée.

            A Bamako elles sont si indolentes en saison chaude !
            Sur le marché il faut les écarter en raclant la surface pour reconnaitre quelle pièce de viande est proposée à la vente.
            Sur le carrelage du sol, parfois, elles préfèrent se laisser écraser sous le pas du promeneur plutôt que s’envoler.
            Peut-être par indifférence, par mépris de la mort ou de l’homme qui marche ?

  62. Il y a une pièce qu’il faut revisiter: c’est Le Mariage de Figaro, Cet empaffé de Beaumarchais fait dire à l’ex-barbier une tirade nauséabonde (allons, n’ayons pas peur !!):
    « … Je broche une comédie dans les mœurs du sérail : auteur espagnol, je crois pouvoir y fronder Mahomet sans scrupule : à l’instant un envoyé… de je ne sais où se plaint que j’offense dans mes vers la Sublime Porte, la Perse, une partie de la presqu’île de l’Inde, toute l’Égypte, les royaumes de Barca, de Tripoli, de Tunis, d’Alger et de Maroc ; et voilà ma comédie flambée, pour plaire aux princes mahométans, dont pas un, je crois, ne sait lire, et qui nous meurtrissent l’omoplate, en nous disant : Chiens de chrétiens ! ».
    Non seulement, la tirade blasphéme, mais encore elle nous incite à penser que les musulmans ne savent pas lire…

  63. Critique dithyrambique du dernier ouvrage de Natacha Polony dans Charlie Hebdo ! La donzelle y est quasi comparée à Rabelais !
    Faut que je m’y colle de vous le copier ici mot à mot ou y’a une bonne âme capable de faire un copier-coller à partir de Charlie Hebdo ?
    Bon, le titre de l’article est  » copinage  » … Je ne sais ce que cela signifie !

  64. Il a beaucoup lu ce Nicolas Bouvier les classiques ! Il a fait sa rhétorique comme l’on disait avant la mort des études humanistes.

  65. OK Ok ! Autant réveiller un âne mort !
    Je m’y colle donc !
     » Copinage
    Le changement, c’est pour quand ?

    Ce livre se présente sous la forme d’un dictionnaire d’idées reçues, de A comme  » aliénation » à V pour « vivre ». En s’attachant à une minutieuse définition des mots, Natacha Polony, journaliste et essayiste, entend démontrer combien ils peuvent être dévoyés et mis au service d’idéologies qui ne placent jamais l’humain au cœur de la société. Ce livre pulvérise ce libéralisme qui réduit le citoyen en consommateur abruti, et dénonce le cynisme de dirigeants qui ne parlent que de ce qui est quantifiable aujourd’hui et méprisent les générations futures.
    En se référant aussi bien à Sartre, Rousseau, Camus, Condorcet, Lévi-Strauss _ liste non exhaustive_ et en s’appuyant sur des exemples significatifs, l’auteure insiste sur le goût du savoir et la curiosité, nécessaires pour qui veut s’inscrire dans le débat démocratique. C’est déjà ce qu’écrivait Gargantua à son fils en 1532 ! Natacha Polony espère que le combat politique, qui a déchiré la gauche et englouti la droite, va enfin reprendre de la hauteur.  » Changer la vie  » était le titre du programme du Parti Socialiste en 1972 :  » bien commun sont juste les deux mots oubliés  »

    Mk

  66. Moi aussi, j’aurais la haine des mouches, si elles ne se convertissaient pas in fine en espèces sonnantes et trébuchantes.

  67. Et puis bon, avec un coup de fipronil (oui oui ! le fameux diââââble !), tout est dégommé en moins d’une heure

  68. Si j’avais vraiment voulu être méchant j’aurais dit que c’était de la littérature suisse obsédée par l’hygiénisme …

  69. Si vous avez besoin d’appâts bien gras pour la pêche, n’hésitez pas à me demander ! Avec une carte de membre de BDA, ce sera gratuit.

    • Je me souviens enfant avoir cultivé des larves de mouche – des asticots – jusqu’à ce que ma sœur les ayant découvertes les jette trouvant cela trop dégoûtant.

      Gloire aux mouches ! gloire aux insectes nourrisseurs des oiseaux et qui accomplissent tellement de prodiges avec si peu de moyens …

      • Question frappe chirurgicale de précision, les asticots sont meilleurs que les hommes ! Une plaie remplie d’asticots, une fois ceux-ci retirés, est d’une propreté parfaite et cicatrise très vite; Ils nettoient admirablement les tissus nécrosés. On les utilise d’ailleurs pour soigner les escarres.

          • Je ne sais toujours pas aujourd’hui, si c’est la narration de ses exploits par une personne présente quand je découvre Sitting Bull en photo ou si c’est ce regard de dingue conjugué à la primeur de la vision de colliers de perles autour du cou d’un homme (waooo… une touche extraordinaire !), qui sont à l’origine de la construction de mon très fidèle attachement à cette Figure. Je devais avoir 5 ou 6 ans; ce fut immédiat.

            Je décampe pour un petit moment, je ne pourrai plus répondre. Je vous souhaite encore à tous de passer de bonnes fêtes.

            A tout seigneur tout honneur – particulièrement vous, Messieurs Driout et Lormier… Et JPB bien sur !

    • « En réalité, rien n’est drôle dans la vie. Un piano, ce n’est pas drôle. Un type qui marche dans la rue, ce n’est pas drôle. Mais un piano qui tombe du dixième étage sur la tête d’un type qui marche dans la rue, c’est drôle.  »

      extrait de l’article obligeamment mis à la disposition du commentariat par Marie-Antoinette, alis Madame Veto,alias dobolino.

      c’est un pur plagiat de Devos (la main de ma sœur dans la culotte du zouave)

    • je me demande si, avec certificat médical, celui qui a plusieurs pathologies ( rein+ foie+ cœur) a le droit de prendre le volant ?

  70. Asticots ou pas, les Catalans se débattent comme de beaux diables !

    Il y a deux thèses :
    – La construction européenne pousse aux identités régionales en effaçant le devenir historique des Etats-nations.
    – La mondialisation nous renvoie à nos identités locales afin de nous conserver dans la pureté de notre culture et de notre être comme dirait Spinoza.

    • Curieux:on nous parle beaucoup de la volonté d’indépendance de nombre de Catalans;on nous parle beaucoup moins de leur désir de vivre en république.

      Attendons la suite.

      Puigdemont va sans doute rentrer en Catalogne;le gouvernement espagnol va-t-il demander qu’il soit jeté en prison,comme le prévoit l’article 155 de la Constitution ?

  71. La mondialisation conduit à une vexation des identités locales et l’européanisation à une vexation des identités nationales !

  72. Il y a clairement quelque chose de nouveau qui se fait jour en Europe et se manifeste sous diverses formes en Angleterre, en Pologne, en Hongrie, en Autriche, en Catalogne ou en Corse ! Face à la matrice tentaculaire représentée aussi bien par Bruxelles ou par la City …

  73. On connaît la réponse dilatoire de Lormier et sa technique dite de l’étouffoir : Driout fait du Driout !! Il faut croire que les peuples se sont donnés le mot eux aussi pour réaffirmer leur existence en disant : nous sommes ce que nous sommes !
    Comment appelle-t-on en rhétorique ce principe de répétition ?

  74. Catalogne: C’est tout simple.
    Ils n’apprenent plus l’Espagnol à l’école et on voudrait qu’ils se sentent espagnols?
    En France, on en est pas encore là .
    Quoique …

  75. Nous nous regroupons par affinités. Pas besoin de plus de lux dans la lanterne de la comprenote.
    Le reste n’est qu’électoralisme.

    • Par affinités de porte-monnaie ? Oui vous avez raison ô relégués et parqués du ghetto Neuilly-Auteuil-Passy !

  76. Le 22 décembre 2017 à 12 h 35 min,
    Lormier
    a dit :
    « Puigdemont va sans doute rentrer en Catalogne »
    Franceinfo 12h50:
    « DIRECT. Elections en Catalogne : Carles Puigdemont se dit prêt à rencontrer Mariano Rajoy « mais pas en Espagne »
    14 heures:
    Rajoy parle.

  77. Christophe Guilluy a étudié de près les phénomènes de ségrégation sociale en France.
    Il aurait pu faire la même chose en Angleterre ou en Belgique. Pour habiter Londres intra-muros il faut un sacré porte-monnaie ou accepter des conditions de vie très précaires.
    A Paris en 1900 on avait une ségrégation sociale dans un immeuble en fonction de l’étage alors que les ascenseurs n’étaient pas encore la norme. Je me souviens des chambres de bonnes dans les immeubles haussmanniens.

    • Les dites chambres de bonnes sont aménagées en  » petit studio « ; à peine de quoi se tourner mais louées à prix d’or. Il faut pendre les rentiers qui s’engraissent en ne faisant rien et qui saignent les autres.

  78. Vous savez que vous allez me rendre jaloux avec ces imbéciles heureux qui sont nés quelque part ? Brassens est un type sympathique, ce trouvère du Midi gouaille avec bonheur, mais n’en faites pas un héros ! Il rigole de la France profonde parce qu’il faut bien rigoler quelque part … n’y trouvez pas malice !

    • Il y a un film-pochade que j’aime bien « Le jour de gloire » où Jean Lefebvre le facteur-parisien devient le héros sauveur d’un petit village à l’heure de l’occupation allemande parce qu’il est l’étranger du pays ! C’est un proverbe filmé … on a toujours besoin d’un plus petit que soi !

  79. Au risque de passer pour un âne (ce qui en ces lieux etc.), une question pour les scientifiques :
    Je m’aperçois avec stupeur que : 1428 57 x 4 = 57 1428

    Existe-t-il une typologie des nombres respectant cette particularité (avec évidemment le droit de multiplier par le chiffre de son choix) ?
    Un moyen de les générer ?
    Ces nombres portent-ils un nom ?

  80. Ce matin j’ai envoyé un « Petit guide du romantisme à l’usage des hommes » à quelqu’un qui vit au fin fond de l’Auvergne, donc bien de quelque part et qui demande des conseils de bien-séance pour séduire les femmes ! Il n’y a donc pas que des ours mal-léchés qui vivent dans la France profonde ! Et puis Brassens a aussi écrit une chanson sublime pour l’Auvergnat sans doute un paysan très enraciné qui lui donna un bol de soupe …

  81. Les 5 premiers nombres têtus sont:
    142857
    0588235294117647
    052631578947368421
    0434782608695652173913
    0344827586206896551724137931

    (Je suis sûr que le sieur Lormier ne connaissait même pas les nombres têtus)

Comments are closed.