J’ai peu fréquenté la Maternelle — j’ai passé l’essentiel de l’année 1958 dans un sanatorium à Saint-Gervais. Mais je me rappelle pourtant les trois mois où je me suis aperçu que je savais lire, recomposant sans peine les phrases découpées sur des bouts de papier. J’avais appris par moi-même en feuilletant le Journal de Mickey…
Au passage, je n’ai jamais trouvé d’étude sur la façon dont les enfants qui ont appris à lire tout seuls s’y prennent. Probablement de façon globale.
Puis vint le CP. Evidemment, j’y fus fort dissipé, puisque je maîtrisais déjà la lecture — et qu’on m’apprit l’écriture en m’attachant derrière le dos la main gauche, dont je me servais spontanément, afin de faire de moi le mauvais droitier que je suis.

La maîtresse (un mot bien équivoque) était d’une sévérité exemplaire. Elle était jeune, sans doute avait-elle peur de se faire déborder par une classe de 40 élèves — la moyenne à cette époque. Les châtiments corporels étaient communs et fort variés.
Passons sur les coups de règle sur les doigts. Les fessées cul nu avec une badine étaient déjà un châtiment plus raffiné — et sans doute toutes celles que j’ai infligées par la suite étaient-elles un juste retour de ce que je reçus à cette époque : c’est ainsi que l’on fabrique ordinairement des masochistes — voir Rousseau — et, de temps en temps, des sadiques. Elle avait aussi la manie de nous mettre au piquet, à genoux sur une règle carrée, les bras écartés, tenant une brique pleine dans chaque main. Là, c’était moins une punition que de la torture pure et simple — et d’ailleurs, parlant de ça des années plus tard avec mes parents, ils m’apprirent que la créature de l’enfer avait été révoquée à la fin de l’année scolaire.

Le mot « maîtresse » dit bien les choses : l’homme (l’amant) est l’objet de la femme qu’il aime. Il s’expose (sexe pose, diraient Jean-Pierre Brisset et Jacques Lacan) aux mauvais traitements qu’elle veut bien lui infliger. Rappelez-vous les épreuves que Guenièvre impose à Lancelot dans Le Chevalier à la charrette. Le chevalier servant et la belle dame sans merci, comme disaient Alain Chartier d’abord et John Keats ensuite, couple fatal : « O what can ail thee, knight-at-arms, Alone and palely loitering ? »


Franck Bernard Dicksee (1853-1928), La Belle dame sans merci, c.1901

Dans le milieu SM, la « maîtresse » est l’équivalent féminin du « Maître » : une créature impitoyable qui applique sur son « soumis » des châtiments exemplaires. Voir le film homonyme de Barbet Schroeder, en 1975, où Bulle Ogier initiait Depardieu à cet univers de cuir et de fouet. Ou les albums de Bernard Montorgueil, par exemple Dressage (1997).

Ou parfois sa soumise. Le roman de « Jean de Berg » (Catherine et probablement Alain Robbe-Grillet), L’Image (1956), décrit ainsi les relations de domination qu’exerce Claire sur la petite Anne. Comme dit « PR » (Pauline Réage, probablement, c’est-à-dire Dominique Aury) dans la préface à ce court roman :

« Qui est Jean de Berg ? Voilà bien mon tour de m’amuser aux devinettes. Ce qui me paraît le moins sûr, c’est qu’un homme ait écrit ce petit livre. II prend trop le parti des femmes.
Et pourtant ce sont les hommes qui, d’ordinaire, initient leurs amoureuses aux plaisirs des chaînes et du fouet, à l’humiliation, aux tortures… Mais ils ne savent pas ce qu’ils font.
Ils pensent, ces esprits naïfs, assouvir ainsi leur orgueil, leur soif de puissance, ou même exercer les droits de quelque ancestrale supériorité. Pour accroître encore le malentendu, nos intellectuelles leur donnent aussitôt la réplique, assurant que la femme est libre, que la femme est l’égale de l’homme, qu’elle entend ne plus se laisser asservir…
Il s’agit bien de cela !
L’amant, dès qu’il possède quelque subtilité s’aperçoit vite de sa méprise : il est le maître, c’est vrai, mais il ne l’est vraiment que si sa compagne le veut ! Jamais les rapports de maître à esclave n’ont illustré si bien les échanges de la dialectique. Jamais la complicité n’a été aussi nécessaire entre la victime et le bourreau. Même enchaînée, à genoux, suppliante, c’est elle en fin de compte qui commande.
Et elle le sait bien. Son pouvoir grandit en fonction de son apparente déchéance. D’un simple regard elle peut tout interrompre, tout faire tomber en poussière d’un seul coup. »

Dialectique hégélienne. Le Maître n’existe qu’à la demande expresse de l’Esclave. En échange, il lui administre des châtiments qui lui permettent — elle le sait — de devenir ce qu’elle est. De la sortir de sa chrysalide.
Bien entendu, cela marche aussi au masculin. Soumis — j’avais 6 ans — aux caprices d’une « maîtresse » sévère, je suis devenu le très bon élève qui sommeillait sous la carapace du chenapan. Et, à terme, le Maître tout aussi sévère qui permet à d’autres créatures de se réaliser.

Jean-Paul Brighelli


330 commentaires

  1. Tout sexeplique :
    La maîtresse de maternelle lui a verrouillé l’école .
    Et au cp, par voie de con séquence, la détresse lui fit terriblement mal ô, marre !

    Oui, deux…

  2. « Au cours de ma scolarité j’ai eu […] des enseignants qui maîtrisaient leur discipline […] et qui étaient infoutus d’assurer la transmission des savoirs qu’ils possédaient. »

    Le truc du normalien autiste est inversement moins proportionnellement attesté empiriquement que dans le discours politique sur l’école. Dans la réalité, cela concerne deux pelés et trois tondus. Alors que neuf fois sur dix les élèves qui convoquent ce lieu commun sont des médiocres incapables de s’adapter et qui cherchent des excuses à leur médiocrité. Je suis nul parce que le prof est nul, ouin ouin ouin. Cette vieille démagogie, pffff…

    En tout cas, une chose est certaine : s’il existe une pédagogie, elle n’est pas déconnectée de la discipline, elle lui est consubstantielle, elle en dérive naturellement (on n’enseigne pas la physique comme on enseigne le français – il n’y a pas de pédagogie commune abstraite qui serait applicable tel jour à telle matière et tel autre jour à telle autre) et, surtout, surtout, cette pédagogie ne s’apprend pas dans les livres, elle s’apprend en se frottant au terrain, par l’expérience.

    Il n’y a que Bouvard, Pécuchet et le petit bourgeois lecteur de sociologie qui croient pouvoir découvrir le monde et les hommes dans les livres.

    • C’est comme les maths modernes d’ailleurs ! La catastrophe est (méta-)mathématique, elle n’est pas pédagogique.

      Ça se saurait si on avait attendu les Principia de Russell pour faire des maths – et Meirieu pour penser.

    • Excalibur
      10 septembre 2023 12h27
      Le truc du normalien autiste est inversement moins proportionnellement attesté empiriquement que dans le discours politique sur l’école. Dans la réalité, cela concerne deux pelés et trois tondus.

      Dans la réalité ? Quelle réalité ? La vôtre et la vôtre seule, jusqu’à plus ample informé.
      Dans ma seule réalité de ma scolarité, j’ai fait les comptes : sur 7 ans d’études secondaires, j’ai croisé la route de 8 (oui, huit) enseignants chahutés qui étaient incapables de seulement susciter intérêt et curiosité pour la discipline qu’ils maîtrisaient si bien. Mes camarades et moi-même sentions plus d’une fois le mépris que ces profs avaient pour nous : ces profs étaient indignés que nous ne possédions pas par miracle leur savoir, qu’ils étaient supposés nous transmettre…et payés pour le faire !
      Et je vous prie de croire que j’étais bon élève. Votre ironique « je suis nul parce que les profs sont nuls », réservez-le à d’autres.
      Vous pouvez faire l’autruche, être dans le déni de la nécessité d’un savoir-faire pédagogique. Mais ne venez pas clamer l’existence d’une réalité fantasmatique : les puits de science inaptes à l’enseignement, ça existe aussi, et pas qu’un peu. Les gens qui écrivent sur ce blog sont tous d’anciens élèves : leur témoignage sur ce point serait intéressant.

      • A PMF qui écrit :
        « Au cours de ma scolarité j’ai eu […] des enseignants qui maîtrisaient leur discipline […] et qui étaient infoutus d’assurer la transmission des savoirs qu’ils possédaient. »
        Moi aussi.
        Maîtriser la discipline ne suffit pas, mais c’est nécessaire .

          • En reprenant les propos du blaireau du blog, vous ne faites pas beaucoup avancer le schmilblick puisque personne n’a contesté ce point. La seule question intéressante est de savoir compléter les trous, passer du nécessaire et non suffisant au nécessaire et suffisant. Vous nous dites, en substance, « par une simple pédagogie abstraite ». Je vous dis que les trous sont à combler par la discipline elle-même – dans la quasi totalité des cas.

        • Apred 11 ans de maths la plupart des bacheliers ne maitrisent pas condition necessaire/condition suffisante

      • « sur 7 ans d’études secondaires, j’ai croisé la route de 8 (oui, huit) enseignants chahutés qui étaient incapables de seulement susciter intérêt et curiosité pour la discipline qu’ils maîtrisaient si bien »

        Qui vous dit qu’ils maitrisaient particulièrement bien leur discipline ? Ou mieux que les autres ?

        Et sinon, compétence « lire un texte simple » non validée. Je n’ai pas dit qu’aucun prof ne se faisait bordeliser ; j’ai dit que le fait de ne pas posséder la sainte pédagogie dispensée par les sciences educs ou autres n’en était pas la cause.

        « Et je vous prie de croire que j’étais bon élève. »

        Vous nous montrez assez régulièrement votre médiocrité intellectuelle. Alors bon.

        • Excalibur
          10 septembre 2023 20h37
          Vous nous montrez assez régulièrement votre médiocrité intellectuelle.

          Je n’ai ni le talent ni l’ambition pour répondre à cette remarque d’une si grande hauteur intellectuelle, remarque qu’auraient pu faire ces quelques profs si méprisants…Vous êtes sans doute du même moule. Êtes-vous enseignant? Si oui, ça se passe bien ? Vos élèves vous respectent? Pas trop de chahut ?

          Le « régulièrement » m’interpelle : inscrit sur ce blog depuis à peine un mois, je n’ai pas fait preuve d’une grande régularité…

    • @Excalibur
      Poussez votre logique à son terme : militez pour que tous les enseignants du primaire soient recrutés au niveau doctorat, et exigez que dans le secondaire, collège et lycée, TOUS les enseignants soient agrégés.
      Curieusement, la plupart des agrégés fuient le collège. Pourquoi ? La maîtrise de leur discipline, attestée par leur admission à l’agrégation, ne suffit donc pas à leur bonheur et à la reconnaissance éternelle de leurs élèves ?

      • « Poussez votre logique à son terme : militez pour que tous les enseignants du primaire soient recrutés au niveau doctorat, et exigez que dans le secondaire, collège et lycée, TOUS les enseignants soient agrégés. »

        Compétence « lire un texte simple » toujours pas acquise… Sortez-moi donc la proposition axiomatique de laquelle pourrait découler une telle assertion. Vous ne trouverez dans ma prose que des considérations en degré.

        • Sortez-moi donc la proposition axiomatique de laquelle pourrait découler une telle assertion.

          A vos ordres:
          Excalibur
          9 septembre 2023 At 16h31
          Le bon enseignement dérive naturellement de la maîtrise de la discipline.

          Naturellement. Tout est dans le « naturellement ».

          • Donc, vous inférez de « la pédagogie est dans la discipline » « tous les enseignants doivent avoir un doctorat »… et vous vous étonnez d’être pris pour un couillon ?!

          • Excalibur
            9 septembre 2023 At 16h31
            Le bon enseignement dérive naturellement de la maîtrise de la discipline.

            Reformulation naturelle : la maîtrise de la discipline engendre naturellement le bon enseignement.
            Si a implique b, je crois pouvoir dire que b est impliqué par a.

            Mais bon…Rejoignez votre Olympe, c’est aussi bien.

          • Vous mécomprenez deux choses : le sens de « dériver » (qui n’est pas synonyme d’« être engendré par ») et corrélativement le sens de « naturellement » (qui n’est pas synonyme de « automatiquement »).

            Lorsque je dis que la pédagogie « dérive naturellement » de la discipline, je qualifie d’une part… la nature (ô surprise !) et d’autre part le sens du lien entre discipline et pédagogie. « Dériver naturellement » implique un rapport de consubstantialité logique, pas un rapport de causalité effective. Votre ré-affirmation du conséquent est assez savoureuse quand vous vous piquez de logique.

          • Définition « Dériver De »
            v.
            1. Provenir de.
            2. Être construit à partir d’un mot ou d’une base par dérivation.
            J’ai retenu le sens 1.

            Définition « Naturellement »
            adv.
            1. Conformément aux lois naturelles, de manière naturelle.
            2. Par enchaînement naturel ou logique. Inévitablement, nécessairement.
            J’ai retenu le sens 2.

            Si vous ne parlez pas le même français que le commun des mortels, ou bien si vous établissez à votre guise les définitions qui vous conviennent en excluant les autres, procurez à vos lecteurs le mode d’emploi et le dictionnaire adéquat.
            A défaut… que disiez-vous, sur les culs propres?

          • Écrire, c’est supposer que le lecteur saura comprendre le sens d’un mot selon son contexte général d’emploi – à plus forte raison quand il s’agit d’un sens propre. Écrire, c’est donc supposer l’intelligence de celui à qui on écrit. C’est sans doute là que j’ai péché.

          • Écrire, c’est utiliser une langue partagée par ses lecteurs. Malgré vos pétitions de principe, vous utilisez une langue connue de vous seul, c’est là que vous péchez.
            En outre et surtout, écrire c’est avoir la conviction que le résultat du processus d’écriture vaudra la peine d’être lu. Et dans le cas présent, de votre part, c’est plus qu’un péché, plus qu’une faute, c’est un crime.

  3. Le SM suppose une sacrée dose d’emmerdement, un paliatif à un ennui dans la vie. Je doute qu’il existe au paradis.

  4. « Les gens qui écrivent sur ce blog sont tous d’anciens élèves : leur témoignage sur ce point serait intéressant. »

    CQFD. L’histoire de la médiocrité est écrite par les médiocres.

    D’un côté, vous avez Lormier, Josip et abc. De l’autre, Dugong, Brighelli et ma modeste pomme. Chacun son compagnonnage !

    • C’est bien connu : Dumézil, Galbraith, Duby,Toynbee, De Romilly et bien d’autres ne l’ont jamais caché :
      « Le meilleur d’entre nous, c’est Excalibur », disaient-ils.
      Total respect.

      • Je ne sais pas ce qu’auraient pu dire tous ces augustes personnages. Mais je suis à peu près certain qu’ils n’auraient pas écrit, dans cette construction, « De (!) Romilly ».

        • Quand on monte à l’arbre, il faut avoir le cul propre. Sinon on fait sentir à tout le monde qu’on pue la merde !

        • Au sommet de votre Olympe, sait-on ce qu’est le ridicule?
          Vous êtes admirable de dévouement dans votre souci d’instruire vos congénères: vous en donnez l’exemple. Bravo et merci.

    • On y trouve ceci :
      « De Lattre est l’aîné de Charles de Gaulle »
      Avec Majuscule.
      Mais plus loin:
      « Jean de Lattre choisit de rester aux ordres du régime de Vichy. »
      Sans majuscule.
      Conclusion provisoire : usage fluctuant ?
      En tout état de cause, rien qui puisse obliger qui que ce soit à se laver les fesses, et encore moins qui puisse justifier la moindre indignation, le moindre reproche, la moindre vindicte.
      On a les Olympes qu’on peut.

      • Massalia,

        Achetez-vous un Grévisse! Je sais, c’est belge, ça fait pas sérieux, belge, mais il y en a pour 1500 pages de papier bible, avec d’innombrables exemples et contre-exemples très souvent pour la même chose, et d’innombrables citations d’immenses auteurs à mode d’emploi des machines à café…Nous on fait des blagues sur les belges, les belges n’en font sur sur nous qu’une seule….Différence entre un françai et lr sucre? Le sucre, lui, est raffiné….
        De Lattre en début de phrase est correct….Jean de Lattre est tout aussi correct, en fait Jean de Lattre est correct partout…X est l’aîné de Charles « de » Gaulle est correct…De Gaulle l’est aussi…
        L’usage de la majuscule des patronymes en « de quelque-chose » est assez complexe..Un Du Puy n’est pas exactement pareil qu’un « La Rochefoucault »…Si c’est un Du Puy de Saint-Aulnay, ça complique encore….Là on touche aux frontières de l’orthographe orthodoxe, des usages, des coutumes, et de la gestion des patronymes à particules qui confine à l’ANF…Je précise ANF ce n’est pas Afrique Noire Francophone comme chez SANOFI.
        Le Grévisse est un trésor.
        Plus compliqué encore les « de la « …de La Trémoille par exemple… Compliqué pour en bien user.

    • La particule dite « nobiliaire » a été adoptée sous l’Ancien Régime par de nombreuses familles nobles pour marquer généralement la propriété d’une seigneurie. (wiki)

      Une seigneurie se rapporte à ensemble de terres, bref, un lieu… Dois-je poursuivre pour vous compreniez que le « de » en question est une préposition marquant la provenance n’ayant pas le caractère de nom propre ?

  5. Je comprends tout à fait.
    Mais alors pourquoi trouve-t-on assez souvent D’Ormesson et De Broglie, avec majuscules?
    Reconnaissez au moins que l’usage est fluctuant…

      • Il faut croire alors que c’est fou le nombre de secrétaires de rédaction super naze.
        Mais bon…en fait on s’en fout, cette polémique est d’une vacuité totale, initiée par quelqu’un qui tente à tout prix de justifier sa présence au sommet de l’Olympe.
        Aucun intérêt.
        Aucun autre enjeu que la volonté de puissance.

        • Faites comme bon vous semble. Mais selon l’usage, elle ne prend jamais de majuscule sauf en début de phrase et/ou lorsqu’elle est elle-même précédée d’une préposition afin de ne pas les confondre, la particule se distinguera alors par la majuscule quand elle n’est pas nobiliaire. On dit « De Gaulle » (roturier) mais on ne dit pas « De sade »(noble) en début de phrase.

          • Merci de ces précisions.
            Me voilà soudain moins ignorant.
            L’enjeu du débat était si crucial qu’à tout moment l’Arabie Saoudite pouvait menacer de réduire sa production de 50%, provoquant ainsi un basculement du prix du SP98 au-delà des 3 euros/litre.
            Nous l’avons échappé belle.

          • Ça vous emmerde mais c’est comme ça.
            Que vous le vouliez ou non, votre sens tatillon vous empêchera une nouvelle faute. Vous n’écrirez plus jamais de votre vie De Romilly. Avouez…

          • (La particule ne s’emploie que si elle est précédée d’un prénom, d’un titre ou d’une dénomination… jamais lorsque le nom est isolé.
            Il eût fallu écrire Romilly )

          • abcmaths 10 septembre 2023 At 18h57
            (La particule ne s’emploie que si elle est précédée d’un prénom, d’un titre ou d’une dénomination… jamais lorsque le nom est isolé.
            Il eût fallu écrire Romilly )

            Non, il y a des exceptions. On dit les d’Harcourt ou d’Harcourt.

  6. Reconnaissez-le, Gérard (not Depardiou), JPB sait nous jouer de son idée, presque fixe, sur de multiples tempos –
    et « maître » (ou « maestro ») en matière d’illustrations (littéraires et graphiques).

    Comment tient-on un auditoire (même restreint)? (!…)
    C’est comme au théâtre : on subjugue, ou pas.
    Bien sûr, il y a le texte, les mots, le savoir, mais sans le savoir-faire, et l’expérience… A chacun sa (ses) méthode(s).
    Il y a aussi des règles (sans aller jusqu’à en donner des coups), de part et d’autre, sans lesquelles, on ne peut rien.

    J’ai déjà dit quelques mots sur « ma » prof de Lettres (5ème à 2de) ; notez qu’elle n’était même pas jolie, petite, maigre, mais savait s’habiller – ça compte sans doute pour un public de filles ; pour moi ça l’était… – j’ai fait beaucoup de croquis de mode, au lycée, en ce temps-là, et j’ai peut-être laissé passer quelque chose –

    Et pourtant… ma prof d’Espagnol (en Tle), avec qui j’ai beaucoup plus appris, en la matière, que toutes les années précédentes réunies, était revêche, dure, ne laissait rien passer, et aucun attrait ni physique, ni vestimentaire.
    Et pourtant… j’étais presque au garde-à-vous, une peur (presque toujours) bleue qu’elle « m’interroge », et elle m’interrogeait beaucoup. Je n’avais qu’une idée : dire et faire au mieux ! Etonnant, non ?!…
    Quand j’y repense, je me pose quelques questions sur sa vie (privée) – mais bon, c’est sans doute la mauvaise influence de JPB.

    Au cours d’un retour à la fac – comme aux débuts des années 70 (Sorbonne), avec une prof discourant sur Elisabeth 1ère et ce grand siècle – je dois, à un autre prof, d’autres superbes illuminations sur Shakespeare, dans un amphi, qui, à l’époque, n’avait rien à voir avec le passé, puisqu’il bruissait de bavardages…

    Autre temps, autres mœurs : en Tle, mon père eut un prof de Philo « chahuté, par tradition » » – par le fond de la classe ; mais à l’époque, le Bac ne se donnait pas…

    Au final, je les compte sur les doigts d’une main, ces enseignants qui ont su me transmettre ce qui me reste en mémoire, et qui m’ont permis d’aller plus loin.

    • Je lui reconnais aisément avoir une belle plume et un sens aigüe de la manipulation. Cette dernière chronique est le parfait exemple de ses deux particularités réunies en une seule.

  7. WTH
    10 septembre 2023 16h36
    Bien sûr, il y a le texte, les mots, le savoir, mais sans le savoir-faire, et l’expérience…(…)
    Au final, je les compte sur les doigts d’une main, ces enseignants qui ont su me transmettre ce qui me reste en mémoire, et qui m’ont permis d’aller plus loin.

    C’est courageux de votre part d’écrire des choses pareilles sous le regard de Monsieur Excalibur.
    Il vous dira que vous êtes nulle et que vous incriminez injustement vos professeurs si savants.

    • Vous tapez dans le vide là. Personne n’a soutenu : 1) qu’il n’existe que des bons enseignants ; 2) que la maîtrise disciplinaire était suffisante à un enseignement efficace.

      La question du débat porte plutôt sur la nature (!) de la pédagogie. Je soutiens qu’icelle est consubstantielle (sic – « substance », tout ça… tiens, je n’emploie pas les mots au hasard) de la discipline. Vous, vous avez l’air de soutenir, entre deux geignements, qu’il s’agit d’un art autonome et transmissible par les livres (quand ce ne serait pas dans les IUFM).

    • On peut évaluer le niveau des professeurs sur une courbe de Gauss : les excellents tout comme les exécrables sont très peu nombreux, la majorité se situant dans la moyenne. Aucune formation n’y changera jamais rien.

      Comme tout le monde, je n’ai eu que deux ou trois très bons professeurs, mais pour être franc, je n’en ai peut-être qu’un seul véritablement très mauvais.

      Et je suis moi-même probablement dans la moyenne. Ce serait tellement plus simple si tout dépendait de l’enseignant. Mais l’avenir d’un élève dépend tout autant de ses capacités, de son travail et de moult autres facteurs.

      Enfin, après avoir lu les différents échanges, il me semble que personne ici n’a jamais affirmé qu’il suffisait de bien maîtriser sa discipline pour être un bon enseignant. C’est juste une condition préalable et nécessaire. Mais avoir un niveau insuffisant dans la matière qu’on est censé enseigner nuit forcément à l’enseignement, même si le prof est doué d’un charisme hors du commun ou qu’il met en œuvre les pratiques pédagogiques les plus novatrices. Vous pouvez cuisiner de la merde avec brio, ça restera toujours de la merde.

  8. Quelle différence y a-t-il entre un pédophile et un pédagogiste?
    Le pédagogiste déteste les enfants.

    • Franchement, je crois tout l’inverse. Les pédagogistes sont le plus souvent emplis d’un amour niaiseux pour leurs élèves – qu’ils appellent « les enfants ». Ce n’est pas hasard si ce sont presque toujours des cathos de gauche. Et s’ils se recrutent chez le SGEN (alors que les inspecteurs sont à l’UNSA).

  9. @PMF-Massalia

    Le problème n’est pas typographique mais syntaxique. En construction absolue, la particule n’a aucune raison d’être pour les noms qui ne sont pas monosyllabiques (ou dissyllabiques avec finale muette). Vous dites « j’ai lu de La Fontaine ce matin » ou « j’ai dîné avec de Kersauson hier soir » ? J’espère pour vous que non. Les seules exceptions, fautives, tolérées dans la bonne langue sont historiques. Et madame de Romilly n’en fait pas partie.

  10. Le fait qu’il y ait pu y avoir une discussion – nourrie en plus – sur la question typographique m’atterre complètement.

    • Vous dites des conneries. Voilà. Abstenez-vous, rendez-vous service, vous vous faites vraiment passé pour un con qui refuserait d’avoir tort, qui ne supporterait pas de ne pas avoir la vedette.

    • (Et puis on écrit : J’ai lu du La Fontaine. Mais on n’écrit jamais le « la » en majuscule de : J’ai lu de La Fontaine. Pff…)

      Excalibur 10 septembre 2023 At 17h56
      @PMF-Massalia

      Le problème n’est pas typographique mais syntaxique. En construction absolue, la particule n’a aucune raison d’être pour les noms qui ne sont pas monosyllabiques (ou dissyllabiques avec finale muette). Vous dites « j’ai lu de La Fontaine ce matin » ou « j’ai dîné avec de Kersauson hier soir » ?

      Qui est le con ?

      • « Lire du Flaubert » ou « lire Flaubert », ce n’est pas tout à fait la même chose.

        Et on écrit toujours « La Fontaine » avec une majuscule à « La », début du patronyme. Du moins quand on sait écrire.

        • Oui, et c’est là votre unique fois où avez raison.
          On saura que vous ne figurez pas, avec ou sans particule, dans le Grand Armorial de d’Hozier. : )

    • Excalibur
      10 septembre 2023 At 18h23
      Le fait qu’il y ait pu y avoir une discussion – nourrie en plus – sur la question typographique m’atterre complètement.

      Consternant en effet. Comme déjà dit antérieurement :
      PMF-Massalia
      10 septembre 2023 At 17h04
      En fait on s’en fout, cette polémique est d’une vacuité totale, initiée par quelqu’un qui tente à tout prix de justifier sa présence au sommet de l’Olympe.
      Aucun intérêt.
      Aucun autre enjeu que la volonté de puissance.

      Mais…mais…mais…cette polémique idiote, sans intérêt, consternante, par qui a-t-elle été déclenchée?

      • (Votre texte de loi sur l’interdiction du voile religieux dans l’espace public pourrait vous redonner la vedette pour le coup, Excalibur. C’est vraiment le moment de le partager. Je dis ça…)

        • Ce que je trouve encore plus terrifiant dans « l’espace public », ce sont ces portables comme greffés dans la main de tout un chacun – y compris des voilées !
          Jamais la… prise en main des cerveaux humains ne me semble avoir été aussi totale.

          • Ce n’est pas avec ce type d’éclairage(s) qu’on éclaircira les points de vue ;
            bien au contraire ; ce n’est évidemment pas fait pour ;
            des pseudo lumières qui ne permettent en aucun cas d’ « ouvrir les quinquets ».

      • @PMF

        Mon commentaire sur la présence fautive de la particule n’est qu’une réponse à votre post qui, vous en conviendrez j’imagine vous-même, ne se présentait pas comme un argument (« Dumézil, Galbraith, Duby,Toynbee, De Romilly et bien d’autres ne l’ont jamais caché : « Le meilleur d’entre nous, c’est Excalibur », disaient-ils. »). Dès lors…

  11. « Have you seen the litte piggies crawling in the dirt ?… Life is getting worse …» (chanson des Beatles, années 60).

    Sept 2023 : avez-vous vu les gus du G20, se dirigeant, « le cou ceint d’une étole couleur crème », et, pieds nus (sauf exception chaussettes)… vers le mémorial de Gandhi, Rishi Sunak en tête de la procession ?

    Manque pas d’humour le Modi !

    https://twitter.com/i/status/1700725362139783653

  12. Selon des sources généralement petrifiantes, une ia juchée sur un vae aurait été vue dévalant un sentier grec, fuyant un incendie de forêt.

    • Camping et autocollants :
      « Nous croyons à la force de l’endurcissement du corps et de l’esprit.
      Nous sommes les héritiers d’une civilisation remarquable et combative.
      Trop pâles pour être plaints.
      Trop seuls pour être craints.
      L’heure est venue d’apporter un changement radical à la médiocrité actuelle ».

      Sans commentaire (ter).

        • @Excalibur
          A l’occasion, vous nous raconterez votre première réunion de randonnée/camping chez Jeunesse Alternative suite à votre adhésion motivée par votre rejet de l’homme soja.
          La randonnée, c’est bien, ça permet d’assouplir un peu les Rangers et d’éviter les ampoules. Éviter les ampoules, c’est cohérent avec l’état de l’intellect de ces jeunes gens qui n’ont pas la lumière à tous les étages.

          • Mais qu’est-ce ça peut vous foutre ? Franchement ? Cette volonté d’exercer une tutelle morale sur tout ce que font les gens de leur dimanche est proprement pathétique. Surtout avec du « sans commentaire », histoire de bien laisser ses couilles au vestiaire.

            Certains n’ont pas les mêmes idéaux que vous. Souffrez.

          • On n’assouplit pas ses Rangers lors d’une randonnée, c’est le moyen parfait pour s’assurer des belles ampoules, il faut qu’elles le soient avant la randonnée. Si vous ignorez ça, vous ignorez aussi qu’un beauf qui marche ira toujours plus loin qu’un intello soja vautré dans les certitudes de la bienpensance. Même avec 135 de QI un jeune intello qui fait 1200 au Cooper ne sert strictement à rien.

    • Je dois dire que le concept d’une société « captive de l’accélération », ce que l’on peut aisément comprendre comme une société « qui ne cesse d’accélérer », et qui aurait perdu « le sens du mouvement » c’est un sacré changement de paradigme…que dis-je un saut quantique, ce mec a fissuré l’atome! Ce type est un génie!
      Un truc qui accélère en ayant perdu le sens du mouvement c’est quoi au juste? Ca bouge plus? C’est immobile? Ca accélère mais le mouvement ralentit? Ou le truc part dans tous les sens comme une toupie folle ou une baudruche gonflée qu’on laisse s’envoler?
      En pensant aux dérives délirantes de notre société c’est l’image de la baudruche gonflée qui virevolte erratiquement dans un espace à 6 dimensions qui me vient à l’esprit!

  13. Particules: y’en a qui, d’une main, se piquent de la Mirandole et, de l’autre, se pignolent dans le picométrique.

    • Le 11/9, c’est Frankenstein appliqué à la géopolitique. Oncle Sam a créé Ben Laden qui s’est ensuite retourné contre lui.

  14. Hennessy soit-il

    Je crois que LVMH a acheté des terres dans le sud de l’Angleterre il y a déjà quelques années pour y planter des vignes(du seigneur)

  15. « L’amant, dès qu’il possède quelque subtilité s’aperçoit vite de sa méprise : il est le maître, c’est vrai, mais il ne l’est vraiment que si sa compagne le veut !»

    Combien de fois ai-je entendu, suppliantes à mes genoux, mes conquêtes me dire:
    «Non, ne pars pas mon amour, laisse-moi encore te dominer !»

    • Je suis un féministe dans l’âme! je me tue à le dire. Et aussi un mâle affectueux qui modère ses ardeurs, les réduisant au strict nécessaire. A savoir faire plaisir au Tout-Puissant, c’est à dire engrosser les pondeuses féminines de ma semence fertile afin de peupler cette belle planète bleue où tout n’est pas rose…Loin de moi l’idée d’y prendre plaisir.
      J’exécute les ordres venus du Ciel : engrossement obligatoire, un cadeau venu de Là-Haut où règnent des Incompétents inactifs et ennuyeux, donneurs de leçons versatiles, bons à jeter !

  16. Ce blog est une merveille !
    Où trouver une image aussi parfaite de la société en devenir ? Où ? Nulle part ! Messire Brighelli a, là, réussi un coup de maitre. Il me tarde de le voir candidat à la prochaine présidentielle : on a besoin d’un guide qui connaisse, et le chemin, et les moutons…sans oublier les chèvres, toujours consentantes.

  17. Week-end prochain, retour en France pour le mariage de ma cousine à Bordeaux. Puis tourisme à Marseille et sa région une petite semaine et retour au bercail.
    Un petit crochet avant de partir chez Pedro pour lui réclamer la moitié des dollars avec lesquels il a fui une fois le paiement des gode-ceintures acier/laine mohair livrés au Vatican effectué.
    Distrait, dans la précipitation, il avait oublié de partager avec moi ce revenu justement mérité…!
    Ah l’enculé !

  18. Excalibur
    11 septembre 2023 At 20h18
    Mais qu’est-ce ça peut vous foutre ?
    (…) Certains n’ont pas les mêmes idéaux que vous.

    Et voilà. On peut hélas écrire les mots ci-dessus quand on souffre de déficit culturel et de déficience intellectuelle.
    Le mouvement Argos Jeunesse Alternative est un des mouvements directement issus de Génération Identitaire, après la dissolution de ce groupe.
    Les quelques lignes que j’ai citées hier de leur manifeste en video évoquent presque mot pour mot les grands thèmes fondateurs d’organisations de jeunesse comme Opera Nazionale Balilla (Italie), Jugendbund (Allemagne) et, pour partie, Komsomol (URSS). Le refrain est toujours le même : face au péril du laisser-aller menant au déclin de la patrie, il faut que la jeunesse se muscle, bien entendu en vue de combats futurs. C’est à la lettre ce que dit la vidéo d’Argos, dans les mêmes termes qu’en leur temps Komsomol, Jugendbund et Opera Nazionale Balilla.

    Ignorer cela, c’est du déficit culturel.
    Ne pas faire le rapprochement pourtant évident entre la rhétorique d’Argos et la rhétorique de ces mouvements du passé, c’est de la déficience intellectuelle.

    Il ne faut surtout pas se moquer bêtement d’Argos, (ni de Génération Identitaire, groupe aujourd’hui dissout). Les prendre pour de doux dingues épris de randonnée, de camping et de fusion avec mère Nature, c’est soi de l’aveuglement soi de l’adhésion plus ou moins ouvertement avouée.

    • La réduction aux années 30, c’est d’un ringard… On n’est plus dans les années 80. Et en plus c’est complètement stupide. Ces gens appellent-ils à exterminer une partie de la population ou même à s’en prendre physiquement à quelqu’un ? Sont-ils entrés en contact avec des tiers de manière moralement (ou pénalement) répréhensible ? Ils font du masculinisme bas de gamme en réaction à la promotion de l’homme soja. Tout juste seraient-ils capables de faire le coup de poing si des antifas venaient les emmerder ou s’ils voyaient un Arabe détrousser une grand-mère.

      Le fait que vous soyez incapable de dire trois mots sur ce mouvement sans faire de rapprochement, de le juger pour lui-même est tout à fait révélateur. Au fond, vous n’avez pas grand chose à dire, mais en bon bourgeois vous jouez à vous faire peur, vous vous donnez des petits frissons en refusant de voir des différences profondes, qui tiennent aussi bien à l’époque qu’à l’idéologie de ces groupes. Car, non, tout ce qu’il y a à la droite d’Éric Ciotti n’est pas homogène ; et, oui, la sainte diversité existe aussi à l’extrême-droite.

      • Reçu 5 sur 5 : c’est donc à la fois de l’aveuglement et de l’adhésion, et à la fois du déficit culturel et de la déficience intellectuelle.
        En bref : la totale.

        • Ce n’est pas une répartie ! C’est une invitation à comprendre que votre raisonnement est foireux. Qu’est-ce qui vous permet de dire, analytiquement parlant, que nous sommes dans la situation du pareil et non dans celle du Hitler fêtait Noël ? Au stade de votre prose, rien. Rien ne distingue analytiquement ces deux types. Vous petitonnez comme acte de foi.

          • Chez moi, analyse de discours et rapprochement des rhétoriques, dans une perspective historique (ça paraît un peu pompeux, mais c’est bien de cela qu’il s’agit).
            Chez vous, comparaison minable entre Hitler et « les chrétiens » qui fêtent Noël.
            Vous maintenez que rien ne distingue analytiquement nos deux « démarches »?
            A votre place, j’irais, de honte, m’enfouir la tête sous le sable.

            Et ça prétend fustiger la médiocrité intellectuelle…C’est un peu triste, et en même temps assez savoureux.

          • « Vous maintenez que rien ne distingue analytiquement nos deux « démarches »? »

            Compétence « lire un texte simple » toujours pas acquise… Ce qui doit être distingué, ce sont deux situations types, le rapprochement pertinent et le rapprochement sans intérêt. Je vous dis – par une approche volontairement trollesque (« Hitler fêtait Noël ») – que vous n’y parvenez analytiquement pas, au moins dans le cas d’espèce (je laisse de côté le principe), faute de produire des éléments falsifiables.

            S’il vous le faut encore : Chez moi, analyse des pratiques cultuelles et rapprochement des rhétoriques*, dans une perspective diachronique et phénoménologique (ça paraît un peu pompeux, mais c’est bien de cela qu’il s’agit). Chez vous, comparaison minable entre des assassins et des amateurs de camping et de musculation.

            * Tiens, encore une substantivation lourdingue de demi-habile ! « Discours » ne devait pas faire assez sérieux.

          • Sur un maximum possible de 100 sur 100, la pertinence de votre réaction n’atteint même pas le niveau de votre température anal-ytique.
            Changez de termes au mètre.

  19. Que va donc venir faire le pape à Marseille?
    Hypothèse 1: rendre visite à des chrétiens (peu crédible car il n’en reste pas à Marseille)
    Hypothèse 2: trouver de la drogue (non car en tant que fournisseur d’opium du peuple, il n’en a pas besoin)
    Hypothèse 3: discuter pédagogie avec JPB (peu probable car le Saint Père est plutôt un disciple de Meirieu)
    Hypothèse 4: voir des enfants (…………………….)

    • « L’opium du peuple » : Marx mérite tellement mieux… Non seulement les crétins dans votre genre n’ont absolument pas compris le sens du propos (quand ils l’ont seulement lu) mais en le répétant avec toute la stupidité d’un curé ils jettent l’opprobre sur Marx lui-même. Quel dommage mais quel dommage.

  20. https://fr.yahoo.com/news/laurent-berger-nomm%C3%A9-au-cr%C3%A9dit-080023134.html

    Une sinécure comme prix de la désertion. La banque -symbole du capitalisme- qui achète le dirigeant syndical ayant abandonné les prolétaires pendant le combat contre la réforme des retraites!

    Le loup capitaliste qui paie la trahison du berger syndicaliste aux dépens des prolétaires moutons. Et ce sont les moutons qui seront tondus, alors que ce devrait être le sort de celui qui collabore avec le capitalisme financier.

    S’il y avait encore des communistes -des vrais, pas des supplétifs du fascisme islamique vendus aux théocraties pétrolières- on qualifierait Berger d’ennemi du peuple. Et il serait traité comme tel.

    • C’est une dame qui a pris la relève – comme chez l’ex moustachu, qui n’a pas eu droit à une telle récompense ; faut dire qu’il claquait trop la porte, lors des négoc’.

      Questions marchandages, c’est tout bénef pour les syndicats.
      Rappel – dans le cadre du « dialogue social », l’Etat ne lésine pas :

      « La CFDT, devenue en 2017 le premier syndicat dans le secteur privé, a perçu 20,3 millions (18,7 en 2020) et la CGT 19,7 (18,1), Force ouvrière, 16,1 (14,7), la CFE-CGC 13,6 (12,4) et la CFTC 12,2 millions (11,1) »
      (2017, les Echos, etc…)

  21. L’intelligence périt souvent de ce que les petits Juifs ont envie de mettre une baffe à leur grand-mère orthodoxe. L’athéisme bas de gamme…

  22. Divertissement –

    Western : attention danger ! – Biden, hier, au sommet du G20, à propos du réchauffement clim’ :

    -“You know, it’s… and one… one of them is… there’s… there’s a movie about John Wayne. He’s an Indian scout. And they’re trying to get the… I think it was the Apache… one… one of the great tribes of America back on the reservation,”
    “And the Indian scout… the Indian looks at John Wayne and points to the Union soldier and says, ‘He’s a lying, dog-faced pony soldier’.
    “Well, there’s a lot of lying, dog-faced pony soldiers out there about global warming.”

    “I don’t know about you, but I’m going to go to bed”.

    https://www.skynews.com.au/world-news/united-states/us-president-joe-bidens-press-conference-in-vietnam-interrupted-by-white-house-staff-after-string-of-bizarre-responses/news-story/28cfbded8f7883a64b8fa52e11234f46

    • On dirait Andropov ou Brejnev…
      Les Etats-Unis sont devenus l’URSS d’autrefois: un empire qui n’en finit plus de mourir et qui est gouverné par un cacochyme dont les médias cachent (mal) l’état de santé.
      Faudrait que son fiston lui passe un peu de cocaïne pour le retaper.

      • Massalia contrairement à vous je sais faire différence entre Arabes, Chleuhs, Kabyles ou Maures. Il y a certes beaucoup d’Arabes au Maghreb, ce qui est normal car souvent qualifié d’Al Ararbi…L’Ouest des Arabes en traduction simple.
        Ma prose peut vous irriter mais moi j’évite de commenter les jeux dont je ne connais pas les règles. Vous me faîtes pensez à ces curetons qui parlent du mariage.

        • Piqué au vif, vous essayez de vous faire passer pour moins raciste et moins dupont-lajoie que vous ne l’êtes. C’est pathétique.

  23. PMF-Massalia 12 septembre 2023 At 20h45
    Piqué au vif, vous essayez de vous faire passer pour moins raciste et moins dupont-lajoie que vous ne l’êtes. C’est pathétique.

    Et d’enfiler une abaya pour se rendre en classe, est-ce un principe identitaire raciste et puisque le tenue n’est pas considérée comme étant un vêtement religieux ?

      • « Les extrémistes, tout comme les racailles qui dévastent régulièrement nos cités, sont français. Il faut leur appliquer la loi d’une nation « une et indivisible ». »
        Vous les considérez Français, ce sont de bi nationaux qui ne se contentent pas de jeter l’anathème sur toute tenues vestimentaires qui contreviendraient à leurs principes religieux mais qui n’ont de cesse, sur les réseaux sociaux, de condamner le métissage. Une certaine oumma présente en France se désolidarise à présent de l’individu mâle ou femelle qui aurait eu l’ambition d’être en couple avec un Français de souche non musulman, ouvertement sur les réseaux sociaux, sans qu’elle ne soit jamais inquiétée par les autorités et quand un Français tenant les mêmes propos se verrait poursuivre par toutes les associations dédiées au phénomènes. Ces dernières qui ont ne sait par quel miracle deviennent aveugles et sourdes aux racismes anti blanc par clairement énoncé par  » Il ou elle s’est métissé(e) »… Que la République si laxiste, se montre intraitable quant aux poursuites pénales à entreprendre et cesse d’être si permissive à l’égard du communautarisme.

        Le seul moyen de plier les réfractaires aux principes républicains sera de soustraire la nationalité française à tout individu contrevenant multi récidiviste se réclamant appartenir à sa patrie d’origine mais également ceux ayant exprimé des propos racistes ou des intentions par leurs actes contraires au bien commun.

        • Oups !
          « Ces dernières qui, ont ne sait par quel miracle, deviennent aveugles et sourdes aux racismes anti blanc clairement énoncé par » Il ou elle s’est métissé(e) »… Que la République si laxiste, se montre intraitable quant aux poursuites pénales à entreprendre et cesse d’être si permissive à l’égard du communautarisme. »

          Suivez les têtes d’affiche de la communauté sur les réseaux, écoutez les. C’est délirant de racisme. Et ils ne sont jamais inquiétés.

          • Enfin, je vous dis « Gaulois » mais les noirs, qu’ils soient ou non musulmans, s’en prennent autant dans la figure sur les réseaux.

        • Associations anti racistes aussi aveugles et sourdes que PMF-Massalia… Qui va s’exciter sur trois pelés et deux tondus d’Argos et qui feint d’ignorer les délits de racismes que subissent les « gaulois » aussi bien en virtuel que dans le réel au quotidien… Nous n’avons pas entendu PMF-Massalia s’émouvoir sur le cas de cette préfète qui s’était vue refuser une poignée durant une cérémonie officielle par deux énergumènes au motif que son sexe ne les autorisaient pas à la toucher.

          Et tu viens, PMF-Massalia, nous emmerder avec Argos ?

          • Je vous emmerderai avec Argos aussi longtemps qu’il me plaira, et aussi longtemps que nécessaire. Je rappelle qu’Argos est une émanation de Génération Identitaire, la bien connue « association-caritative-qui-ne-fait-pas-de-politique-et-qui-ne-milite-pour-aucune-idéologie-particulière ».
            Et il faut vraiment être teubé, ou borgne, ou hémiplégique des synapses, pour penser qu’une analyse critique de la vidéo de présentation d’Argos équivaut de ma part à une absolution ou une acceptation des attaques contre la laïcité et contre la République.
            Cette accusation – ou tout au moins ce soupçon – est tellement absurde que je ne vais pas m’emmerder à y répondre.
            Et à part ça, mon cher Gérard, si tu veux qu’on se tutoie, aucun problème, je sais parfaitement m’adapter à l’absence délibérée de courtoisie de mes interlocuteurs.

          • Il faut être particulièrement con pour ne pas mesurer la petitesse de l’effet (Argos) quand on constate l’énormité de la cause.
            Dans d’autres pays du globe, Argos aurait un effectif d’une telle amplitude qu’il lui permettrait d’être un parti politique au pouvoir.
            Le Français dans sa grande généralité n’est franchement pas raciste. Que vous découvriez un échantillon inhérent à une population est déjà lamentable (Si, il y en aura toujours) mais que vous fassiez un pataquès est plus inquiétant encore.

          • Ton laxisme vis-à-vis de Génération Identitaire en dit plus long qu’un long discours.
            Attaquer la nuisance à sa racine, avant qu’elle ne se développe et qu’elle s’installe, c’est visiblement un concept qui t’échappe.

            C’est pourtant faute d’avoir été intransigeant sur la laïcité en refusant d’attaquer la nuisance à sa racine, c’est pourtant pour avoir laissé la nuisance se développer, qu’aujourd’hui la gangrène anti-republicaine religieuse pose les problèmes qu’elle pose. Tu peux comprendre ça, Gérard, je suis sûr. Mais ton problème c’est que tu ne comprends qu’un fois sur deux, quand ça t’arrange…

  24. L’extreme droite protege les libertes,les catholiques aussi.Dans le Bordelais les colleges et lycers catholiques ne particioent pas a la campagne macroniste de vaccination contre le papillomavirus.

  25. Bill gates decetne une bonne note a Dugong qui a ete docile. Il explique que le covid etait un test d’obeissance

  26. @ PMF-Massalia

    Est-ce que refuser de serrer la main d’une femme au motif qu’elle serait impure relève du racisme ?

    OUI ou NON ?

    • Non. C’est sexiste, sans aucun doute. Et ça relève de la stupidité la plus abyssale qui soit, celle qui consiste à organiser sa vie et sa vision du monde en fonction d’une parole qui se veut divine, et qui est matérialisée dans des livres dont les auteurs n’ont rien de divin. Organiser sa vie en fonction d’une hypothèse, c’est d’une connerie ineffable.

      Le racisme, c’est autre chose.
      Femme, pour toi, est-ce une race?
      OUI ou NON ?

      • Non, c’est bel et bien raciste. C’est la condamnation sans appel par un comportement définitif à l’endroit d’un trait génétique particulier (la couleur comme le sexe par la naissance) quand le comportement sexiste peut-être momentané.

        • Gérard vient d’inventer une race lui tout seul : la race des femmes.
          On le félicite chaleureusement.

        • Le système a décidé de l’employer à toutes les sauces aussi bien pour dénoncer la grossophobie que l’islamophobie ; ces comportements seraient racistes. Soit ! Je ne fais que m’adapter à votre système de pensée.

      • Puisque vous êtes sensible à la question, penchez-vous donc sur le racisme anti blanc qui autrement plus important en terme d’impact que les effets d’Argos à ce jour.
        Parce qu’en effet si l’Etat continue la permissivité dans les propos et les actes envers une communauté, si des trous d’ukh ayant voix au chapitre dans nos cher médias continuent dans la politique de l’excuse comme vous vous échignez à le faire sur ce fil, ce ne seront pas quelques banderoles qui fleuriront en contestation mais vous pouvez craindre le pire.
        Et vous pourrez en toute légitimité hurler à l’injustice, parce qu’injustice il y aura.

    • Breizh-Info un des premiers sites où sévissait Boris Le Lay. Vous avez d’excellente références!

  27. PMF-Massalia 13 septembre 2023 At 12h18
    Ton laxisme vis-à-vis de Génération Identitaire en dit plus long qu’un long discours.
    Attaquer la nuisance à sa racine, avant qu’elle ne se développe et qu’elle s’installe, c’est visiblement un concept qui t’échappe.

    Inversion accusatoire à deux balles. Nul !
    Ton laxisme sur une communauté dont les nuisances racistes et prosélytes sont sans commune mesure avec aucune autre (Argos Compris) dans ce pays, on en parle ?

    • « Ton laxisme sur une communauté dont les nuisances racistes et prosélytes sont sans commune mesure avec aucune autre (Argos Compris) dans ce pays, on en parle ? »

      Ça, mon cher Gérard, ça s’appelle de la diffamation.
      Et si nous étions devant un tribunal, je demanderais des preuves.
      Mais là, sur un blog, ta diffamation ridicule, tu peux te la carrer dans l’oignon, je m’en contrefous.

  28. Kim Jong-Un est un poupon gonflable. Trouvez la valve et vous héritez d’une sinécure.Du même coup vous pourrez faire ce que vous voulez du souffleur Vlad.

  29. @ PMF-Massalia

    Vont-ils faire la même démonstration de force avec les tireurs de kalach marseillais qui ont tué cette jeune étudiante en droit, Socayna morte par une balle perdue, que celles déployées pour les zozos d’Argos ?

  30. Excalibur
    12 septembre 2023 20h27
    Rhétorique : « encore une substantivation lourdingue de demi-habile »
    Rhétorique est un terme qui n’a nul besoin d’être lourdinguement substantivé, pour la bonne raison que C’EST un substantif.
    Dans les années 1870 par exemple, l’équivalent de la Terminale de nos lycées s’appelait « Classe de Rhétorique ». Et voilà un autre de vos déficits culturels aimablement comblé par mes soins.

    Vous avez sans doute voulu réagir a « rhétoriqueS » au pluriel, au passage de l’indénombrable au dénombrable. Il n’y a pourtant là rien de surprenant ni de répréhensible : la rhétorique est l’ensemble des techniques de mise en œuvre des moyens d’expression et ces techniques varient en fonction de leurs utilisateurs. Il y a donc autant de rhétoriques que de « rhéteurs », si je puis m’exprimer ainsi. Recatégoriser l’indénombrable en dénombrable est ici parfaitement admis et attesté.

    A force d’être obligé de combler vos déficits culturels, je vais finir par me faire rémunérer.

    • Non, non, il s’agit bien d’une substantivation. Ouvrez donc un dictionnaire étymologique : « la rhétorique » fonctionne par ellipse (« la (technique) rhétorique »), alors qu' »une rhétorique » fonctionne de manière autonome, par substantivation simple. Et comme toujours en pareil cas, cette substantivation, qui veut faire sérieuse, est l’attrape-gogo de ceux qui ne savent pas écrire. Elle pue le langage de l’universitaire demi-habile.

      Le cas est parallèle avec « combinatoire » (« l'(analyse) combinatoire » vs « une combinatoire »). Vous vous souvenez ?

      • Si ma mémoire est bonne, la RPR consacre une section à la différence entre substantivation simple et substantivation par ellipse. Un helléniste vous rappellerait la différence entre ê oikoumenê et to philein.

        • Grosse modo, pour vous, le français contemporain, ça commence à quelle date ? Parce que la substantivation de Rhétorique par ellipse ne s’est pas produite ex abrupto hier après-midi, n’est-ce pas ?
          « Rhétorique » n’est pas un nouveau-né parmi les substantifs, c’est même un substantif qui a pas mal d’heures de vol…

          Quant au phénomène qui fait passer de LA rhétorique à UNE rhétorique, vous reprenez l’appellation GMF de substantivisation simple, alors qu’il s’agit ni plus ni moins qu’une recatégorisation d’un indénombrable en dénombrable, comparable à la doublette « LA politique ne m’interesse pas »/ »les politiques gouvernementales varient d’un pays à un autre » ou bien, en anglais, par exemple la doublette « Business is business »/ »he owns two or three businesses ».
          Là où vous voyez deux types de substantivation dont la diachronie n’est pas absente, je vois la langue en synchronie avec recatégorisation et glissement sémantique.
          De votre part, voir là-dedans une semi-habileté lourdingue destinée à impressionner les gogos est une interprétation totalement malveillante.

          • « Grosso modo, pour vous, le français contemporain, ça commence à quelle date ? Parce que la substantivation de Rhétorique par ellipse ne s’est pas produite ex abrupto hier après-midi, n’est-ce pas ? »

            L’emploi de « rhétorique » comme synonyme ronflant de « discours » n’a pas plus de dix ans dans la langue du CSP+, vingt ans peut-être dans la langue strictement technocratique.

            « Quant au phénomène qui fait passer de LA rhétorique à UNE rhétorique »

            Mon propos est justement de vous dire qu’il n’y a pas passage de l’un à l’autre, seulement une pression analogique.

            « vous reprenez l’appellation GMF de substantivisation simple »

            Non. Je n’ai jamais parlé de substantivisation (sic).

            « comparable à la doublette « LA politique ne m’interesse pas »/ »les politiques gouvernementales varient d’un pays à un autre » »

            Sauf que ce que vous faites s’apparente justement plutôt à « LE politique est machin-chose » – (op)pression analogique en moins, d’où l’effet de genre.
            Du sabir d’universitaire qui trompe le gogo mais navre l’honnête homme.

            « Là où vous voyez deux types de substantivation dont la diachronie n’est pas absente, je vois la langue en synchronie avec recatégorisation et glissement sémantique. »

            Moi pas comprendre toi.

            « De votre part, voir là-dedans une semi-habileté lourdingue destinée à impressionner les gogos est une interprétation totalement malveillante. »

            Je veux bien que la langue technocratique soit à ce point banalisée et intériorisée que vous ne vous rendiez même plus compte de son ridicule. Mais je vous sais suffisamment intelligent pour avoir un minimum de réflexivité une fois qu’on vous l’a fait remarquer. Errare…

            Encore faut-il le vouloir. La combinatoire de ces deux facteurs ne se retrouve pas toujours.

          • « Mon propos est justement de vous dire qu’il n’y a pas passage de l’un à l’autre, seulement une pression analogique ».

            Et mon propos est de vous confirmer qu’il y a ici une divergence sérieuse d’analyse.
            Sur l’exemple anglais que je vous donne avec « business », diriez-vous qu’il y a seulement pression analogique ? Ou bien recatégorisation avec glissement de sens?

            Sur « politique », vous introduisez avec LE politique l’élément qui appuie votre thèse : substantivation par ellipse (le monde politique, le milieu politique, voire le personnel politique). C’est bien joué, mais c’est très malhonnête. C’est le revolver caché dans la chaussette que sort traitreusement l’homme qui se sent menacé de perdre son duel à la régulière.
            Vous ne traitez aucunement la doublette initiale que je vous soumets, LA politique vs « les politiques gouvernementales ». Là encore, simple pression analogique? Ou bien recatégorisation avec glissement de sens?

            Pour revenir à « rhétorique », tout se passe comme si vous cherchiez à passer sous silence le fait que la substantivation originelle par ellipse remonte à des décennies, et qu’en conséquence la recatégorisation de l’indénombrable vers le dénombrable (i.e. mon analyse) a partir d’un substantif « installé » est infiniment plus plausible que la substantivation simple (i.e. votre analyse).

            Substantivisation est un barbarisme, je me suis laissé emporter par ma fougue suffixante ni nécessaire ni suffisante.
            Barbarisme à coup sûr, mais malgré tout assez proche de l’idée d’un néologisme intéressant qui n’a pas eu de chance et aurait mérité un meilleur sort !

          • « Sur l’exemple anglais que je vous donne avec « business », diriez-vous qu’il y a seulement pression analogique ? »

            Je ne sais pas, je n’ai aucune connaissance en linguistique anglaise.

            « Sur « politique », vous introduisez avec LE politique l’élément qui appuie votre thèse : substantivation par ellipse »

            Justement pas. Je crois que « le politique » est conçu comme « le commun », c’est-à-dire « le » + adjectif abstrait. Un peu comme le to kalon grec. Donc pas d’ellipse (hors structuralisme forcené).

            « Vous ne traitez aucunement la doublette initiale que je vous soumets, LA politique vs ‘‘les politiques gouvernementales’’ »

            Je veux bien vous suivre sur cette analyse (encore que je ne parlerais pas de dénombrable ou d’indénombrable – mais c’est autre chose).

            Le cas me paraît cependant différent de l’espèce, puisque ‘‘[la] politique’’ fonctionne de manière autonome alors que ‘‘[la] rhétorique’’ est nécessairement une ellipse. La répartition nom/adjectif est d’ailleurs à front renversé.

            « la recatégorisation de l’indénombrable vers le dénombrable a partir d’un substantif « installé » est infiniment plus plausible que la substantivation [avec pression analogique] »

            Si je puis me permettre, l’analyse de la substantivation n’est pas nécessairement diachronique (de longue durée). Elle peut s’envisager, avec du structuralisme forcené, comme une création continuée en quelque sorte.

            La question est alors plutôt pourquoi rejeter ce structuralisme forcené en établissant la distinction des substantivations et l’adopter en analysant le rapport temporel de l’adjectif au substantif.

        • P*tain, « j’y comprends rien » (comme disait le Deschiens Morel), en versant quelques (fausses) larmes.
          Vivement le retour de l’IA pour essplications indispensables ; sinon bientôt le moral dans les chaussettes (et pas le revolver).

          • Peu importe, c’est très, très, très drôle !

            Si un dramaturge amateur nous lit, je pense qu’il y a là de la matière brute fort prometteuse pour ranimer le cadavre du théâtre de l’absurde.

  31. « J’ai signé des manuels, des romans… et d’autres à caractère érotique très prononcé » ; pub du maître à bord ? (cf abcm, 12h17).
    Ce sidi, si d’aventure un lecteur s’avançait sur cette terra incognita, loin de la terre ferme, qu’est BdÂ, oserait-il , lors d’un autre voyage, utiliser la formule « un libi dix nœuds » ?

    (je reste sous l’influence de « Cadix… »)

  32. Bientôt le Pontifiant au Vélodrome de Massalia.
    Question : l’IA « juchée sur un vae » oserait-elle brandir l’étendard « destitution » ?

    • Cyrano vous êtes trop anxieux, selon Massalia le véritable problème c’est Argos et les jeunes adeptes de randonnée. La randonnée c’est terrible pour le vivre-ensemble et cela nous rappelle les zeureslesplussombres.

  33. Pire, le ( pseudo) président manque de finances pour bien goûter les fêtes.
    Il se sent éculé sans finance.
    Oui…
    (Deux, faciles pour Lormier)

  34. Cocoon : « c’est très très drôle ».
    J’ai donné ma réaction de lecteur lambda : « j’y comprends rien » !
    Fort difficile d’imaginer un revival du dit théâtre de l’absurde ; le spectateur n’y entendrait rien, en un temps où les mots, même ordinaires – bien qu’aucun mot ne soit ordinaire, chacun ayant une longue histoire, ou fruit d’une construction extravagante (mais fort sensée) ici-même… –
    les mots donc, n’ont plus, pour grand monde, guère de signification(s) ; les (nos) sens sont entièrement brouillés (« réseaux » or not !).

    Et ainsi, les conversations s’évanouissent (au profit des « causements »), de même que la…. transmission (hors « réseaux » !).

    Le théâtre de l’absurde c’est, par ex., Arnault et les restos du cœur, ou les coups de couteau journaliers ;
    actes, mises en scène, rejoués ad nauseam, dans la confusion des… « réseaux ».

    « Choc des photos, poids des mots » – mots réduits à rien, ou, stéréotypés, comme les photos, elles-mêmes souvent truquées – : on y est ; en plein !

  35. Lu dans le Vesperal où les stagiaires n’ont pas tous disparu : « les Bleus auront à cœur de ne pas faire redescendre le soufflet ».

    Yades baffes qui se perdent

  36. Apparemment ce blog regorge d’amoureux transis de Thaïs d’Escufon, cette jeune donzelle qui pourrait incarner un revival de Travail Famille Patrie…
    Ah non en fait, pas Travail…pour elle, le rôle de la femme n’est pas d’avoir une vie professionnelle, mais de faire des enfants et de les élever. Avec un discours pareil, elle pourrait être imam.
    Ah non en fait, pas imam. Elle était cadre de Génération Identitaire. Encore un rapprochement hasardeux de ma part, sans doute.
    La donzelle a 24 ans…
    Au secours !

    • Au même égard que personne ici ne me semble avoir soutenu l’opinion qu’il suffirait de maîtriser sa discipline pour être un bon professeur, je n’ai pas l’impression que beaucoup de gens sur ce blog aient témoigné de l’admiration envers cette personne dont, pour ma part, j’ignorais même l’existence.

      Je crois que vous faites des raccourcis.

      • Cocoon
        14 septembre 2023 At 18h47
        Je crois que vous faites des raccourcis.

        Je ne conteste pas cette éventualité. Il faut dire qu’avec Gerard, Un Lointain Lecteur et Excalibur, je suis à bonne école.
        Si seulement tout le monde faisait preuve du même sens de la mesure et de la même courtoisie que vous…

        Au sujet de « être un bon professeur », je vous rappelle qu’un des intervenants de ce blog a écrit textuellement ceci :
        « Le bon enseignement dérive naturellement de la maîtrise de la discipline ».
        Ça me semble assez clair et dénué d’ambiguïté, en dépit des circonvolutions explicatives de l’auteur de cette sentence.
        Mais peut-être me trompé-je…

    • Massalia ce n’est plus des raccourcis que vous faîtes mais carrément des courts-circuits!
      Ayant vécu, et vivant encore sous de lointains cieux, souvent très différents, je n’ai jamais rencontré personne qui ne valorise pas le travail, la famille et la patrie. Pour la patrie je vous accorde que notre patrie en forme d’état-nation n’a pas cours chez les Lobis ou les Bamilékés. Mais ces gens là en chérissent ce qui en est l’équivalent local traditionnel, leur village, leur région, leur tribu. Avant les blancs, pas de nation en Afrique mais cela n’empêchait pas de se sentir appartenir à quelque chose de plus grand que sa famille proche. Ce pouvait être l’ethnie, le clan ou la corporation comme les fascistes italiens.
      Et d’Alger à Tananarive, ou de Dakar à Mombasa tous les honnêtes gens révèrent le travail, le sérieux, l’application à bien faire . Tous sont soucieux de leur famille, de son bien-être, tous ont la volonté d’en améliorer le quotidien. Travail, famille, patrie, moi ça me va bien et ce n’est parce que un vieux maréchal ayant perdu une grande part de son esprit en fait une devise honnie qu’aujourd’hui ces valeurs seraient nauséabondes. Votre idéologie de traîne-savate vous aveugle! Qui peut croire un instant que l’on peut obtenir quelque chose sans fournir d’effort? Les parasites raciaux qui envahissent nos CAF sûrement, un bon père de famille qu’il soit du Berry ou du Ferlo jamais.
      Famille je vous hais c’est bien, c’est rebelle, on peut ne pas s’entendre avec sa famille, elle peut vous rejeter ou l’inverse, mais dans l’immense majorité des cultures et des cas particuliers cela reste la pierre angulaire, le dernier recours, le refuge, ce à quoi on tient le plus.
      Quant à la patrie depuis longtemps elle est l’objet de quolibets et de railleries, souvent étayés par des considération pseudo philosophiques sur la guerre, celle de 14 et les autres. Ca c’est vraiment la valeur de merde décriée par tout ce que la bienpensance compte de donneurs de leçons. Mais là encore regardez ce qui se passe ailleurs, l’image que notre immense pays est en train de donner au travers d’un président qui, aux yeux du monde, et particulièrement en Afrique, n’est qu’une tafiole hystérique, aussi arrogante qu’impuissante. Même les derniers des « shit-holes countries » se foutent de nous. Notre petit giton n’impressionne même pas les Comores ou le Niger qui n’en font qu’à leur tête. Je ne parle même de l’Algérie où là-bas il y a une majorité de menschs, rien à voir avec les blattes dégénérées qui nous envahissent. Et manu qui sait tout mieux tout le monde et n’écoute personne va faire la kelba en pensant apaiser les relations et ne récolte qu’un insondable mépris qui contamine la France entière.
      Vous ne comprenez pas le monde. Pour une majorité de pays de la Chine à l’Argentine ou des Inuits aux Zoulous, tous reconnaissent le travail, la famille et la patrie comme essentiels.
      Quand un pays se préoccupe plus de dégénérés à la bite coupée qui se disent femme, quand on pense que le sort des toros bravos ou des mamans moustiques est un sujet d’intérêt, quand on invente le féminicide parce qu’une centaine d’emmerdeuses se sont pris un bourre-pif fatal ou que l’on admet qu’un enfant de 12 ans à l’esprit perturbé par ses parents indignes même d’avoir un chien, puisse vouloir changer de sexe, et bien tout cela c’est la décadence dans laquelle vous prenez visiblement plaisir à vous vautrer.
      Je suis convaincu qu’elle n’est pas irréversible à condition de travailler, de faire bloc avec sa famille et d’avoir une haute idée de sa patrie.

      • Lointain lecteur, vous venez de brillamment gagner votre place à la table de l’émission de Pascal Praud sur CNews.
        Félicitations.

      • Merci UL.. teut !
        Pour la petite histoire : Agathe, ex Rémy (coiffeur.se) sera absent.e pour cause de coupage de roubignoles : 6 mois… entièrement pris en charge.
        Alors, « l’empathie » à la française, vous savez où je me la colle, Cocoon & co ?!

    • « je prends beaucoup de trains » –
      Il n’y a plus guère de trains de nuit… Réduit donc à rester sagement à votre place, et à vous abandonner à l’écriture. Quelle chance pour nous !

    • Est-ce que vous trouvez ça sans intérêt ou bien vous considérez que c’est un signe supplémentaire de la déshumanisation ambiante ?

      J’ai participé à des ateliers de ce genre et ce n’est pas idiot du tout : beaucoup de gens ont de grandes difficultés à identifier leurs émotions et certains les oblitèrent même complètement. Les conséquences peuvent être d’une très grande violence. Mais des exercices très simples sur une petite période ont de réels effets, ne serait-ce que sur l’humeur des participants. J’ai même rencontré des personnes ayant réussi à dépasser des traumatismes terribles grâce à la méditation compassionnelle. L’article ne va bien entendu pas jusque là, et je ne crois pas que ce soit une panacée contre le harcèlement, mais je ne vois pas en quoi une telle démarche serait une mauvaise chose, parce que l’empathie n’est pas forcément une qualité naturelle, et qu’il est tout à fait possible de la développer.

      • Ce que vous expliquez est parfaitement recevable. Mais.
        L’empathie n’est pas le propre de l’adolescence et dans l’ordre des choses, ce n’est normalement pas à l’EN de développer ce sens chez un élève mais à la charge de ses parents.
        Il va falloir songer à responsabiliser sérieusement les parents.

        https://www.youtube.com/watch?v=tSlhJasWCZY

      • Tant mieux !
        Et donc… Y’a plus de parents ? Ils arrivent de quelle planète, les djeuns ? Ce sont des mutants ?
        Le boulot des profs (de Lettres) me semble être de « développer cette empathie » en les faisant lire, et encore lire, des oeuvres dignes d’être lues !
        A six ans, et des poussières, j’ai lu « En famille », et je me renvoie pleurant sur les genoux de ma mère…

        Aux parents de les « élever » (!) – et de les mettre en garde… contre le tél portable, qui n’est rien d’autre qu’une laisse de chien…
        Oui, je sais, c’est une de mes obsessions ! A chacun les siennes…

        L’empathie, ce sera, aussi, selon moi, leur faire accepter TOUT, leur faire avaler, sans broncher, les diktats qui nous gouvernent…
        Vous voyez ce que je veux dire ?!

  37. En suivant le grand René,on pourrait affirmer que les grands bonds en avant en sciences (les vraies…) proviennent de l’empathie, de la capacité de se mettre dans la peau des CHOSES.
    Les génies, par identification, voient ce que le pequenaud de base ne peut que sentir par morceaux grâce à un enseignement adéquat.

    Y en a qui appelle ça la grâce…

    • Dans ce cadre, si j’ose dire, l’enseignement des sciences idéal,pour les élus. Consisterait à les placer devant un objet de science (une bobine, par exemple)et de leur donner deux heures pour en sortir les lois de l’auto induction.

      Un constructivisme,en quelque sorte !

  38. A JPB, sur le nouvel antiracisme.

    https://www.cnews.fr/videos/faits-divers/2023-09-12/bretigny-sur-orge-un-homme-roue-de-coups-pour-avoir-demande-des

    Concernant cette agression d’un policier (en civil) blanc par deux jeunes hommes vraisemblablement d’origine subsaharienne, on remarque deux éléments:

    1) Non seulement, l’antiracisme actuel n’est absolument pas antiraciste, mais de plus il est générateur de violences racistes. En effet, l’un des agresseurs hurle, comme un mantra ou un slogan, que la victime est « raciste ». C’est faux puisque ladite victime est simplement intervenue pour demander aux deux jeunes, qui faisaient un rodéo à proximité des passants, de se montrer plus prudents. Mais il se trouve que les deux agresseurs en scooter sont des Noirs, tandis que l’homme qui les incitait au civisme est un Blanc. Ayant intégré la propagande du gauchisme culturel -qui domine les médias et dont le nouveau nom est le wokisme- ces deux jeunes ont compris que toute limitation à la satisfaction immédiate de leurs désirs doit s’interpréter comme une manifestation du prétendu racisme systémique de la société française et justifie par conséquent une réaction violente. Bref, selon la religion woke, un Blanc (flic de surcroît) est PAR NATURE raciste et un « racisé » dispose donc, PAR NATURE également, du droit moral de le lyncher en toute impunité. Cette scène évoque le tabassage de Georges Floyd, mais avec des rôles inversés: la victime est blanche et flic et le bourreau est noir et violent. Sauf qu’il n’y aura pas de scandale national ou international, car la question du racisme anti-blanc comme mobile d’agression est taboue et ne sera pas posée. Evoquer l’éventuelle existence d’un racisme anti-blanc suffit d’ailleurs aujourd’hui à vous disqualifier moralement et vous vaut excommunication de toute vie sociale et intellectuelle par les inquisiteurs wokistes. L’antiracisme hémiplégique actuel créé des légions de jeunes racistes/fascistes maghrébins et subsahariens (du moins se perçoivent-ils comme tels, même quand ils sont français de naissance) qui agissent avec la bénédiction morale des médias dominants et bénéficient de l’indulgence (pour ne pas dire de la complaisance) des magistrats chez lesquels l’idéologie woke islamogauchiste et le laxisme compassionnel sont prégnants. La justice n’est plus rendue au nom du peuple français, mais CONTRE le peuple français: la preuve en est que Dahbia Benkired et Oumar Haine étaient en liberté et ont pu assouvir leurs pulsions criminelles alors que la première aurait dû être renvoyée en Algérie par des magistrats et le second enfermé par les mêmes .

    2) Les européens ou français dits « de souche » sont paralysés et impuissants face aux provocations, insultes ou agressions des jeunes issus de l’immigration maghrébine et africaine. En effet, sur la vidéo, les deux seules personnes qui volent au secours du policier lynché par les deux jeunes délinquants sont une femme noire (d’un courage insensé pour s’interposer face à deux gaillards déchaînés!) et un agent d’entretien, noir également. Ces deux individus remarquables ne sont d’ailleurs pas mis à l’honneur par les politiques et les médias qui préfèrent valoriser et montrer en exemple à la jeunesse tel rappeur antisémite et homophobe ou tel footballeur islamiste et sexiste, donnant ainsi une image déplorable des personnes originaires d’Afrique. Que faisaient les témoins blancs pendant cette agression barbare? Ils filmaient la scène avec leur portable ou bien ils se tenaient éloignés, tétanisés qu’ils étaient à l’idée d’être à leur tour accusés de racisme si jamais ils intervenaient pour neutraliser un agresseur dit « racisé » (beurk, quel vilain mot qui réintroduit la notion de race dans le débat!). On en est là : le témoin blanc d’une agression n’ose plus intervenir quand le criminel est « racisé » car l’accusation de racisme à l’égard d’un jeune issu de l’immigration maghrébine et africaine est devenue le crime ultime, indépassable et impardonnable. En clair, mieux vaut laisser un lynchage ou un viol aller à son terme (parfois la mort) plutôt que de risquer la marque infamante et indélébile du racisme. Les médias et la justice pardonneront à un violeur ou assassin multirécidiviste (« il n’avait pas les codes » de notre société déclarait, ému aux larmes par le calvaire de son client, l’avocat d’un violeur immigré), tandis que celle ou celui qui est accusé -à tort ou à raison, peu importe- de racisme subira l’opprobre à tout jamais. Le criminel immigré bénéficiera d’une chance de réinsertion, le français dit « de souche » accusé de racisme sera un paria pour toujours.

    Or, ce n’est pas en ployant le genoux devant les suprémacistes (ou les affairistes) afro-américains de BLM, comme le font les obèses WASP dégénérés, qu’on accordera une égale dignité à l’homme Noir, ce n’est pas en faisant de l’homme Noir le nouveau représentant de la « race des seigneurs » devant lequel le Blanc doit se prosterner qu’on fera oublier l’esclavage, ce n’est pas en lui appliquant un laxisme judiciaire spécifique -ce laxisme judiciaire à l’égard de certaines communautés immigrées n’est jamais que l’autre nom du paternalisme…raciste- qu’on accordera l’égalité à l’homme Noir : on en fera juste un irresponsable paresseux, capricieux et immature, un geignard matérialiste et assisté tout juste bon à piller une boutique de Iphones ou à manifester avec le gang Traoré. On sait peu en France métropolitaine à quel point de nombreux africains subsahariens et maghrébins restés sur le continent Noir méprisent les racailles nées en France : quand lesdites racailles viennent en visite dans le pays d’origine de leurs aïeux et essayent de se comporter comme l’État français défaillant les laisse se comporter dans les cités de banlieue, on les corrige. Il n’y a pas de récidive de vol quand Kévin et Mokhtar ont les deux bras dans le plâtre suite à une remédiation pédagogique en compagnie d’un gros flic bantou pourvu d’énormes bourrelets de nuque ou d’un commissaire de police marocain qui ne prononce pas un mot et dont on ne voit jamais les yeux derrière ses Ray-Ban.

    La doxa woke transforme certains jeunes maghrébins et subsahariens en fascistes, racistes et intégristes persuadés de leur supériorité morale, raciale et religieuse ; tandis qu’elle transforme en même temps (pour reprendre l’expression favorite du chef de l’Etat) les français d’origine européenne en larves munichoises et résignées: appelons cela la dhimmitude volontaire, pour paraphraser la Boétie.
    A propos de dhimmitude volontaire, je me souviens d’une visite à Parliament Square (Londres) devant la statue de bronze de Nelson Mandela. Un couple de retraités anglais blancs se tenait devant. Déboule un garçon qui m’est très proche et qui a le physique et le look d’un basketteur NBA. Aussitôt les deux vieux Blancs se sont éloignés en courbant l’échine et en psalmodiant des excuses, comme s’ils avaient commis un blasphème d’oser se tenir à proximité du bronze de l’ancien président de l’Afrique du Sud alors qu’un ado mélanoderme approchait ; comme si des personnes d’origines ethniques différentes ne pouvaient pas célébrer le même grand homme et que le Noir était plus légitime pour célébrer le Noir ; comme si le Noir et le Blanc ne pouvaient pas rendre hommage ensemble à de Gaulle et à Senghor ; comme si le Noir et le Blanc ne pouvaient pas ressentir la même émotion à écouter Jacques Brel et Bob Marley ; comme si le Noir et le Blanc ne pouvaient pas apprécier pareillement Voltaire et Alexandre Dumas. L’antiracisme woke interdit aux Noirs et Blancs de communier ensemble devant la statue de Mandela, un géant qui transcende les différences superficielles d’épiderme et incarne tout simplement la liberté, l’égalité et la fraternité ; l’antiracisme woke organise des réunions en non-mixité raciale, réinstaurant le sinistre apartheid ; l’antiracisme woke promeut le communautarisme et combat l’esprit universaliste issu des Lumières, préparant ainsi la guerre civile la plus sale, celle qui se fonde sur des motifs ethnico-religieux ; l’antiraciste woke c’est un Hitler cool avec un keffieh qui achète du boulgour bio dans une épicerie commerce équitable avant d’aller cramer un flic dans une manif où ses potes  racisés  braillent « mort aux juifs ! » .
    Je n’oublie pas ces deux vieux. Je les ai vus partir « à reculons, tout crabe bancal » comme l’écrivait Céline. Eux, les descendants des sujets de la reine Victoria ; eux , les enfants de Richard Francis Burton ; eux, dont les ancêtres avaient exploré la moitié de l’Afrique et du monde, ils fuyaient tels des cafards pris dans un rai de lumière. J’aurais dû avoir pitié, mais non, ils me répugnaient d’avoir ainsi accepté une infériorité morale martelée par des décennies de culpabilisation et de repentance post-coloniale ; ils me dégoûtaient d’exhiber et de quasiment revendiquer leur statut de dominés, à quelques mètres des plus beaux monuments londoniens, témoins désormais inutiles de leur Histoire glorieuse. Eux, qu’on n’avait pas capturé, marqué au fer rouge et déporté dans une plantation à l’autre bout du monde, ils semblaient consentir à cet avilissement, à cet esclavage mental et volontaire qu’est finalement l’antiracisme woke.
    Comment peut-on demander à de nouveaux arrivants, issus d’une culture différente, de respecter un pays d’accueil quand les habitants de ce pays ne se respectent plus eux-mêmes ?
    Ce jour là, j’ai compris que l’Occident était foutu.

  39. Excellent texte de cyrano58. J’y vois une hauteur de vues que d’autres intervenants de ce blog pourraient envier.
    Ce passage a, entre autres, retenu mon attention :
    « L’antiracisme woke interdit aux Noirs et Blancs de communier ensemble devant la statue de Mandela, un géant qui transcende les différences superficielles d’épiderme et incarne tout simplement la liberté, l’égalité et la fraternité ».

    Il eut aussi été opportun de rappeler que ce géant qui incarne la liberté, l’égalité et la fraternité a passé 30 ans de sa vie en prison, embastillé par un régime BLANC qui organisait la société en séparant par tous les moyens les blancs des sous-hommes non-blancs. Et ce régime totalement contraire à l’esprit universaliste des Lumières a été pendant des décennies soutenu par l’Occident.
    Cyrano58, et Jean-Paul Brighelli, que n’avez-vous pensé, pendant ces années où l’Occident soutenait sans barguigner ce régime institutionnellement raciste, que l’Occident était foutu ! A propos de l’affaire Dreyfus, Péguy disait que la France se mettait en état de péché mortel…Que n’avez-vous clamé haut et fort que l’Occident soutien de l’Afsud raciste commettait une erreur fatale, et qu’il était foutu ?!
    Ce couple de retraités britanniques évoqué par cyrano58 était peut-être accablé par le souvenir de ces décennies de servitude volontaire de l’Occident devant les lois du marché et les réalités du commerce des armes et du diamant.
    Quand on courbe l’échine devant le marché et le capital, il est dans la logique des choses qu’on accepte de collaborer avec un régime qui emprisonne à vie le géant qui incarne la liberté, l’égalité et la fraternité. Il en a fallu, du temps, avant que le régime d’apartheid de l’Afrique du Sud soit dénoncé et combattu par l’Occident…
    Cyrano58 dénonce à bon droit l’antiracisme hémiplégique. Qu’il ne s’abstienne pas de dénoncer l’amnésie, qu’il ne s’abstienne pas de dénoncer cette forme de servitude volontaire devant l’Afsud de l’apartheid, qui explique en partie la dhimmitude volontaire dont il parle à propos de ce couple de retraités britanniques.

    • L’apartheid n’existe plus en Af Sud, il revient en France: il y a des priorités dans la dénonciation. Battre sa coulpe parce que Giscard a maintenu des relations diplomatiques et économiques avec ce régime ségrégationniste n’aidera pas à combattre le communautarisme actuel qui est un apartheid volontaire. Sortez de l’auto-culpabilisation et de la repentance! Et la France collabore bien avec l’Europe maastrichtienne ultralibérale qui met en place un apartheid social (séparant les classes urbaines aisées gagnantes de la mondialisation et la France périphérique des classes moyennes paupérisées)…

      • https://www.monde-diplomatique.fr/publications/l_atlas_histoire/a54075
        Quand l’Occident soutenait sans état d’âme ce régime raciste, n’était-il pas peut-être encore plus foutu qu’il ne l’est aujourd’hui selon vous?
        Péguy aurait dit qu’il était en état de péché mortel. Et vous, cyrano58, n’avez-vous pas envie de le dire? L’avez-vous dit à l’époque ? Où était, alors, le géant qui incarne liberté égalité et fraternité ? Embastillé par les intouchables partenaires commerciaux de l’Occident, qui n’y voyait aucune abjection…

        Ne croyez pas une seconde que je me complaise dans la repentance et l’auto-flagellation. Je ne me sens aucune culpabilité ni responsabilité dans les exactions des générations qui ont précédé la mienne.
        Je suis simplement agacé par les indignations à géométrie variable ou les dénonciations à sens unique. Comme vous. Mais vous et moi n’appuyons pas toujours sur les mêmes plaies.

        • Je n’ai pas denoncé non plus le génocide des arméniens (qui d’ailleurs est peut-être sur le point de reprendre, mais tout le monde s’en fout). Allez-vous me le reprocher?
          Le sujet abordé par notre hôte était l’antiracisme woke et j’ai juste voulu rester (pour une fois!) dans ledit sujet.

          • Admettez qu’on parle du soutien de l’Occident à l’Afsud raciste quand vous évoquez Nelson Mandela. Ça n’est pas totalement illogique ou incongru.

          • C’est certes très regrettable, mais comme l’est le soutien (pardon la soumission) de la France à l’otan, donc à l’empire américain. Sans oublier le soutien de l’Occident au régime théocratique saoudien, qui pratique l’apartheid sexiste.
            En géopolitique, il n’y a pas d’amis ni d’ennemis, il n’y a que des intérêts.

        • @Massalia
          « Quand l’Occident soutenait sans état d’âme ce régime raciste, n’était-il pas peut-être encore plus foutu qu’il ne l’est aujourd’hui selon vous? »

          A cette époque l’Occident avait encore un peu de lucidité et soutenait ceux qui partageaient ses convictions. A cette époque c’était la guerre froide, l’ANC était absolument communiste, des cubains combattaient aux frontières de la RSA aux côtés des rebelles, l’URSS fournissait matériel et conseillers militaires, La RSA était assiégée, la Rhodésie également, ça craquait au Mozambique et en Angola.
          Ensuite l’Occident a lâché les sudafs les laissant se débrouiller avec la subversion communiste.
          On peut rendre grâce à Mandela ET de Klerk, on l’oublie toujours mais de Klerk a bien tenu ses troupes, pour avoir su trouver une issue politique sans trop de casse sur le moment. Mais aujourd’hui 30 ans après qu’en est-il de la situation de la RSA pour les noirs comme pour les blancs?
          Ce pays magnifique où le régime d’apartheid fut somme toute assez accommodant est en passe de rejoindre les pires « shit-hole countries ».
          Viols, drogue, car-jacking, home-jacking, black economic empowerment, corruption, incompétence, production électrique en berne au point de coûter entre 2 et 3 de PIB, chômage, submersion migratoire, SIDA….
          Je ne parle même de l’ex-Rhodésie qui n’est plus que ruine.
          La RSA, ou le Zimbabwe c’est un peu comme la Guinée de Sékou Touré: « préférer la liberté dans la pauvreté que la richesse dans la servitude »….Pour une fois qu’un président africain tient ses promesses!
          Champagne!

    • PMF-Massalia 15 septembre 2023 At 14h32
      Excellent texte de cyrano58. J’y vois une hauteur de vues que d’autres intervenants de ce blog pourraient envier.

      Le pro woke, intersectionnel à mort, vegan à donf, plus inclusif tu meurs, défenseurs du pédago, pourfendeur de l’homme cis genré blanc de plus de cinquante ans et on en passe, le seul spécimen du blog vient distribuer les bons points ; qui serait vertueux de qui ne le serait pas.

  40. EXCELLENTISSIME – mille merci à vous, cyrano (8h28). Quel brio !
    Retour à.. l’« empathie » avec : « les témoins filmaient la scène avec leur portable ».

    Dans le Finistère, des baigneurs en difficulté avaient été secourus par un couple sous l’oeil indifférent des autres qui se sont contentés de filmer tout ça sur leurs portables. Le couple a du également appeler les secours car personne d’autre ne l’avait fait .
    « Fait divers », rapporté par ma sœur, comme ce qui suit :

    « en réponse au harcèlement scolaire, l’Etat luxembourgeois a nommé un « confident », dans chaque établissement, pour écouter les pauvres malmenés ; mais que font parent 1 et parent 2 ? »

    Ce sidi, le sirénien nous essplique
    – « j’y comprends rien », enfin si peu – je me pencherai dessus un peu plus tard, bien que sachant qu’en se penchant un peu trop, on peut finir par tomber –
    que « se mettre dans la peau des choses », seuls quelques « génies », rares élus, le peuvent.
    Quant aux élus (par le peuple) : la peau des autres ne les intéresse que dans la mesure où ils peuvent la faire suer.

    Et quant aux scolarisés, « au centre » de tout ce ramdam, « pauvres malmenés »…

  41. Je confirme pour le traitement des racailles dans les commissariats d’Alger, ou du Congo. A Alger les commissariats affichent tous la chartes des droits de l’homme en français et en arabe, les policières ne sont pas voilées et globalement la courtoisie est de mise. Par contre malheur à celui qui crache sur un policier ou insulte une collègue.
    Ici sous l’équateur les moeurs sont plus relâchées, mais il y a bien des commissaires à la nuque bosselée qui ressemble plus à des dos argentés qu’à nos flics. En général le savoir-faire social et l’atmosphère débonnaire arrondissent les angles même si la confrontation semble volcanique. Il y a toutefois des limites à ne pas franchir, et si King-Kong s’énerve c’est quelquefois tellement brutal qu’il faut ensuite que le plaignant, moi en l’occurrence, fasse preuve de compassion financière envers le commissaire pour éviter un drame. Ici en gerde à vue y’a 20 mecs dans 12m², y’a pas de WC, y’a pas d’eau, y’a pas à manger, si c’est une vendredi que tu entres y se passera rien avant lundi soir, le week-end les commissaires se reposent. Si t’as une famille qui apporte à bouffer et à boire, elle devra payer les policiers et partager ta pitance, ce qui restera tu devras encore le partager avec le 19 mecs du bloc, et parmi eux y’a toujours un dos gris.
    Et ça c’est la version soft à la capitale il y a une belle maison de pierre qui date des années de Gaulle, les gens changent de trottoir en passant devant et de toute façon ils évitent de passer dans cette rue..

      • « Drame » – (dernière) :
        Au Niger, l’ambass, « otage », en est réduit « à manger des rations militaires » ! 😊

        • Les rations militaires actuelles sont très correctes et non plus rien de commun avec les boîtes de « singe » de Verdun, fournissent ce qu’il faut de calories à de grands gaillards énergiques, sont équilibrées et variées. Bien des Nigériens seraient heureux d’en recevoir ne serait-ce qu’une par jour pour une famille de 7 personnes, voire plus.
          Ce genre de déclaration pleurnicharde ça décrédibilise complètement notre ambassade et montre l’insondable mépris des « élites » envers le peuple. Cet ambassadeur est un crétin fini, que pense-t-il que les soldats de Barkhane mangent? Des ortolans, ou du caviar?

          • C’est McRon qui l’a dit : « ma déclaration » !…
            McRon, roi de « l’insondable mépris », qui n’a aucune idée de ce dont il cause(et ment).

    • A la prison de Kondengui (Yaoundé), si ta famille ne t’apporte pas à bouffer, tu as droit aux fayots avec charançons.

  42. On apprend que faisant un problème de réputation trop entachée, l’Open Society quitte Bruxelles, la queue entre les jambes, après trente années de présence nauséabonde pour investir dans les Balkans.

    Tchin, Mendax !

    Mais ce que c’est bon… Les prochains ? La fondation Willy et Belinda G. Si, si…

  43. cyrano58
    15 septembre 2023 At 22h32
    Sans oublier le soutien de l’Occident au régime théocratique saoudien, qui pratique l’apartheid sexiste.
    En géopolitique, il n’y a pas d’amis ni d’ennemis, il n’y a que des intérêts.

    Voilà.
    Là nous sommes bien sur la même longueur d’ondes. Ce n’est pas parce qu’un couple de retraités britanniques fait profil bas devant un grand gaillard noir que l’Occident est foutu.
    L’Occident sera foutu tant qu’il déroulera le tapis rouge à l’Arabie Saoudite, au Qatar etc. Actuellement, c’est pour cela qu’il est foutu.

    A part ça, cyrano58, si je puis me permettre, vous ne pouvez pas ad vitam æternam fonder une réflexion géopolitique convaincante sur la seule lecture de la rubrique Faits Divers du Parisien Libéré, du Midi Libre ou de la Voix du Nord.

    • J’aurais tendance à avoir la même opinion. Il m’est déjà arrivé plusieurs fois de souligner que beaucoup de gens sur ce blog ont un penchant prononcé quoique pas forcément volontaire pour le cherry picking.

      ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Cherry_picking )

      L’Occident décline, que peut-il faire d’autre ? C’est bien pour ça qu’on l’appelle l’Occident. Cent ans plus tard, Spengler doit encore bien se marrer.

        • Wait and weep.

          Vladimir. – Alors, quoi faire?
          Estragon. – Ne faisons rien. C’est plus prudent.
          Vladimir. – Attendons voir ce qu’il va nous dire.
          Estragon. – Qui?
          Vladimir. – Godot.
          Estragon. – Voilà.
          Vladimir. – Attendons d’être fixés d’abord.
          Estragon. – D’un autre côté, on ferait peut-être mieux de battre le fer avant qu’il soit glacé.
          Vladimir. – Je suis curieux de savoir ce qu’il va nous dire. Ça ne nous engage à rien.
          Estragon. – Qu’est-ce qu’on lui a demandé au juste?
          Vladimir. – Tu n’étais pas là?
          Estragon. – Je n’ai pas fait attention.
          Vladimir. – Eh bien… Rien de bien précis.
          Estragon. – Une sorte de prière.
          Vladimir. – Voilà.
          Estragon. – Une vague supplique.
          Vladimir. – Si tu veux.
          Estragon. – Et qu’a-t-il répondu?
          Vladimir. – Qu’il verrait.
          Estragon. – Qu’il ne pouvait rien promettre.
          Vladimir. – Qu’il lui fallait réfléchir.
          Estragon. – A tête reposée.
          Vladimir. – Consulter sa famille.
          Estragon. – Ses amis.
          Vladimir. – Ses agents.
          Estragon. – Ses correspondants.
          Vladimir. – Ses registres.
          Estragon. – Son compte en banque.
          Vladimir. – Avant de se prononcer.
          Estragon. – C’est normal.
          Vladimir. – N’est-ce pas?
          Estragon. – Il me semble.
          Vladimir. – A moi aussi.
          Repos.
          Estragon (inquiet). – Et nous?
          Vladimir. – Plaît-il?
          Estragon. – Je dis, Et nous?
          Vladimir. – Je ne comprends pas.
          Estragon. – Quel est notre rôle là-dedans?
          Vladimir. – Notre rôle?
          Estragon. – Prends ton temps.
          Vladimir. – Notre rôle? Celui du suppliant.
          Estragon. – A ce point-là?
          Vladimir. – Monsieur a des exigences à faire valoir?
          Estragon. – On n’a plus de droits?

    • Ces retraités anglais sont les mêmes que les français qui ne sont pas intervenus lors du lynchage fasciste d’un policier en civil. Le virus woke infecte toutes les sociétés occidentales, comme toutes les modes (vestimentaires, musicales, idéologiques, alimentaires) merdiques venues des EU.
      Quant à faire passer des faits de société pour des faits divers, c’est un comportement d’autruche (ou bien dicté par des arrière-pensées idéologiques bien vilaines). Et c’est surtout manquer de respect aux victimes. Lola n’était pas un fait divers. La jeune femme mutilée avec un manche à balai à Cherbourg par Oumar Haine n’était pas un fait divers. La barbarie (c’est-à-dire la violence perpétrée par les barbares, au sens 1er du terme) n’est pas un fait divers.

      • Personne ne dit le contraire.

        Je note avec une certaine malice que vous reprenez à votre compte le terme de « barbare » que vous m’avez tellement reproché il y a plus d’un an.

        Même si la définition du mot prête à débat, bien sûr qu’il y a des barbares. Disons qu’il s’agit de personnes incapables d’intégrer les règles les plus élémentaires d’une civilisation démocratique. Et il y en a aussi chez nous. Une démocratie digne de ce nom se doit de prendre leur existence au sérieux et de les combattre fermement. C’est loin d’être toujours le cas.

        • Pardon, mais je répondais à Massalia.
          Et non, il n’y a pas de barbares chez nous, il n’y a que des petits anges!

          • cyrano58 :
            « Quant à faire passer des faits de société pour des faits divers, c’est un comportement d’autruche (ou bien dicté par des arrière-pensées idéologiques bien vilaines). »
            De grâce, ne me faites pas ce procès d’intention-là.

            « Et c’est surtout manquer de respect aux victimes. Lola n’était pas un fait divers. La jeune femme mutilée avec un manche à balai à Cherbourg par Oumar Haine n’était pas un fait divers. La barbarie (c’est-à-dire la violence perpétrée par les barbares, au sens 1er du terme) n’est pas un fait divers. »
            Comme vous n’êtes pas né de la dernière pluie, vous connaissez aussi bien que moi les ravages des réactions émotionnelles brutes devant l’horreur, même quand ces réactions sont légitimes, justifiées et profondément humaines. N’oubliez pas le 21 avril 2002 et l’impact dans l’opinion publique de l’agression sauvage d’un vieil homme la veille du 1er tour de la présidentielle. Jouer sur l’émotion, ça a toujours un côté un peu opportuniste et putassier, vous le savez fort bien.
            La délinquance en col blanc suscite beaucoup moins de réactions émotionnelles. Et pourtant elle ronge notre système démocratique et judiciaire beaucoup plus violemment, à mon avis, que les horreurs que vous mettez régulièrement en liens sur ce blog. Les Balkany, Cahuzac, Emmanuelli, Fillon, Sarkozy sont en profondeur infiniment plus dangereux que les petites frappes que vous évoquez. Leurs délits sont en apprence plus soft (« il n’y a pas mort d’homme »), mais dans la vie démocratique du pays leurs ravages sont en réalité plus hard : pensez par exemple à la montée de l’abstention, entre autres.

          • Si cela peut vous rassurer, je suis partisan du même traitement pour les violeurs et les politicards corrompus: l’enfermement à vie.
            De préférence avec un violeur et un politicard dans la même cellule…
            Ainsi le politicard corrompu et incarcéré (à votre liste il faut rajouter les macronards corrompus) se retrouverait à la fois derrière les barreaux et devant le barreau.

      • C’est quoi le « sens premier du terme » ?

        Il y a fort longtemps, j’ai souvenir que mon prof d’histoire-géo laissait entendre qu’il y avait une proximité étymologique entre « barbare » et « barbe », car la plupart des grecs étaient glabres, prétendait-il.

        Pas sûr qu’il puisse s’aventurer à tenir ce genre de propos aujourd’hui.

        • Barbare est un terme polysémique (attention, j’ai pas dit « polysémite », sinon l’autre cinglé va débarquer en éructant dès qu’il aura fini de se masturber sur une photo de soral!).
          Il peut signifier aujourd’hui une personne violente et brutale.
          A l’origine il désignait, pour les grecs, les peuples extérieurs (les étrangers) au monde héllénique, à savoir ceux qui ne parlaient pas grec, ne croyaient pas aux dieux grecs et n’avaient pas les moeurs des grecs. L’étymologie du mot n’a, je crois, rien à voir avec une quelconque barbe (même si les nouveaux barbares les plus sanguinaires de nos jours portent la barbe). Il s’agirait plutôt d’un terme (sans doute péjoratif) forgé sur les sons (br br br) que croyaient entendre les grecs lorsque les étrangers parlaient. Oui, nos ancêtres (ancêtres culturels en ce qui me concerne) étaient assez fats!
          S’il y a un hélléniste, merci de me dire si barbare et borborygme ont la même étymologie, auquel cas, je suis sans aucun doute un barbare.

        • @Mendax
          J’ai souvent entendu que l’étymologie de barbare rejoignait celle borborygme, mais je ne me souviens pas qu’aucun e mes professeurs de grec n’ait mentionné celle-ci. Le CNRTL indiqueemprunté au grec sans plus de détail. Est-ce que Démosthène assimilait les parlers étrangers aux bruits des intestins? Ce serait bien dans l’esprit de la cité…
          Si un distingué helléniste voulait faire l’effort de nous éclairer.

          • J’ai oublié d’ajouter que la proximité étymologique entre « barbare » et « barbe » me semble très douteuse car la majorité des représentations humaines de la Grèce antique montre des hommes barbus, que ce soit sur la céramique à figures rouges ou celle à figures noires. La statuaire également.

          • Quelle proximité étymologique ? Barbare vient du grec βάρβαρος et barbe en grec se dit πώγων…
            Rien à voir.

  44. Gerard
    15 septembre 2023 At 18h01
    écrit ceci à propos de votre serviteur:
    « Le pro woke, intersectionnel à mort, vegan à donf, plus inclusif tu meurs, défenseurs du pédago, pourfendeur de l’homme cis genré blanc de plus de cinquante ans et on en passe (…) »

    Ça, c’est très au-delà de la diffamation.
    C’est une petite annonce de mise à prix de ma tête à paraître dans Valeurs Actuelles.

  45. « margoulin » (après « pangolin ») : politiquement incorrects (cyrano et le sirénien, plus haut) –

    Rappel – « margouliner » : dans l’ancien Bas-Maine, des colporteuses allaient de village en village vendre leurs « margoulines », sorte de bonnets – rien à voir avec le bonnet phrygien.

  46. European news : projet Eurslam – (en route vers un « european islam »…)

    « L’EURSLAM vise à fournir des outils aux étudiants de maîtrise pour mieux comprendre les relations complexes entre l’Europe (entendue à la fois comme entité culturelle et comme sujet économique et politique résultant du processus d’intégration) et la présence musulmane au sein de l’Europe… »

    https://erasmus-plus.ec.europa.eu/projects/search/details/101126598

  47. Education (suite) –
    Contre la shrinkflation, épluchez vos légumes ! préconise O. Grégoire (ministre ? Commerce, etc…) ;
    elle a même rajouté : « Il faut que les cours de cuisine rentrent à l’école. Il y a un vrai enjeu de grand-mère d’éducation à la petite cuisine du quotidien » (bfm).
    Une corde de plus à l’arc de JPB ?

  48. @Cyrano
    Exposé de cette façon cela semble très contre-productif, mais la filière des visas étudiants reste un des bons moyens de venir en France plus ou moins légalement puis d’y rester illégalement sous des prétextes divers. Je reçois régulièrement des demandes de stage pour des étudiants désireux de faire études de santé en France (cursus commun médecine, pharmacie, dentaire) et très honnêtement je n’arrive pas à comprendre comment leur dossier a pu être validé par les services consulaires. Incapables de lire un texte un peu élaboré, lettre de motivation pompée sur le net, élocution franchement limite, culture générale frôlant le néant…
    Et puis il y a, depuis des années, ces rumeurs persistantes du Burkina au Madagascar qui mentionnent des combines, des petits arrangements avec les agents de l’ambassade, les dossiers privilégiés des fils d’archevêque ou de créatures peu farouches, les concours ou examens de niveau bidonnés ou carrément indigents…
    Le niveau est vraiment pas terrible sauf rare exception, à tel point que la Russie, ancien pays frère, qui du temps de l’URSS accueillait quasi gratuitement les Africains dans ses universités comme n’importe que étudiant soviétique, a créé des cursus spécifiques, et payants, pour les Africains.
    Il suffit de voir le nombre de demandes d’inscription en études sups pour comprendre l’arnaque, même ici ce sont des centaines de demandes chaque année, au Sénégal, RCI des milliers. J’ai du mal à croire que dans des pays où trouver une secrétaire digne de ce nom, maîtrisant le français et l’anglais, est une gageure, puisse former autant d’étudiants niveau bac susceptibles de suivre des études sups sérieuses en France.
    Le système d’excellence qui a formé Senghor et Houphouet Boigny n’est plus qu’un filière clandestine comme une autre.

    • « Incapables de lire un texte un peu élaboré, lettre de motivation pompée sur le net, élocution franchement limite, culture générale frôlant le néant… »: parfait, ils seront des étudiants français exactement come les autres! L’illettrisme est devenu un facteur d’intégration à la société française.
      Sinon, pour obtenir le visa, c’est très facile: il suffit d’allonger un dessous de table conséquent. C’est ainsi que des dealers ou des prostituées rentrent chaque jour sur le territoire français.

  49. Le Niger, ou plutôt ses actuels putschistes, se sont avisés que l’est de l’Aïr est pétrolifère avec des coûts d’extraction qui ne sont peut-être plus rédhibitoires en ces temps de réchauffage climatoridien.

    • EELV va probablement affréter un avion prpre pour faire le siège de la presidence à Niamey, en exigeant l’abandon de ce projet carbono déconnant. Ils connaitront les délices des geoles africaines déjà un peu décrits ici…

  50. https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/ces-profs-qui-ne-parviennent-pas-%C3%A0-quitter-l-enseignement/ar-AA1gPG9I?ocid=msedgntp&cvid=54d53d98cf234b51af0a6d0a2312b935&ei=6

    L’EN, une secte qu’on ne peut pas quitter.
    Le prof démissionnaire fugitif qui aura été en fuite pendant un mois à compter du jour que son maître l’aura dénoncé en justice, aura les oreilles coupées et sera marqué d’une fleur de lys sur une épaule. Et s’il récidive, il aura le jarret coupéet il sera marqué d’une fleur de lys sur l’autre épaule.

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