Pieter Brueghel L’Ancien, Le Triomphe de la mort, 1562

Puzzle


Ils ne sortaient plus guère. Le matin, il trottinait jusqu’à la boulangerie. Parfois, en fin d’après-midi, ils faisaient une courte promenade, appuyés l’un sur l’autre, le pas hésitant, deux arbres criblés d’orage mais qui se soutenaient encore. Elle avait gardé cet œil bleu, toujours entre sourire et larmes, plus pâle à présent d’être entouré de cils blancs. Lui s’était un peu voûté, mais toujours bronzé, la main puissante. C’était du côté des jambes que parfois ça n’allait pas très fort. Ces jours-là, il se rendait quand même à la boulangerie lui acheter un croissant qu’elle grignotait par gentillesse, mais ils ne sortaient pas, le soir. « On ne vous a pas vus, hier », leur disait, le jour d’après, le gérant du bar de la plage. Ils souriaient, sans vraiment répondre, contents que leur absence, même pour une seule soirée, ait marqué le village.

Le goût des puzzles leur était venu tard. Un cadeau qu’on leur avait fait, le volet de droite du Jardin des délices de Bosch, l’Enfer découpé en trois mille pièces. « Qu’est-ce qu’ils veulent que nous fassions de ça ! » s’était-elle écriée. Et puis un soir, ils s’y étaient mis, tous les deux. On avait tenté de leur expliquer qu’un puzzle est une entreprise individuelle, mais la logique du raisonnement ne leur était pas apparue clairement. A deux ils avaient patiemment identifié chacune des figures monstrueuses, à partir des cartes à jouer en bas à gauche, et de la croupe du cochon en bas à droite. Les deux coins supérieurs, c’étaient les ombres de l’Enfer.
Ils l’avaient gardé, bien sûr, comme ils gardèrent plus tard tous les autres. Dans la grande maison toujours trop vide à présent, ils avaient de la place à revendre, et les puzzles réalisés avaient, petit à petit, occupé tous les murs. L’Enfer, le premier fini, ils l’avaient mis dans leur chambre. Et l’année d’après, le même ami leur avait offert le Paradis — le volet de gauche, qu’ils avaient fini bien plus vite, et qu’ils avaient joint à son pendant infernal. Face à eux, chaque soir avant d’éteindre, les deux promesses de l’au-delà. Et ils se promettaient bien de s’y retrouver, dans l’un ou dans l’autre.

Ils ne conduisaient plus, depuis ce jour où il s’était assoupi au volant, oh, un quart de seconde, mais il avait eu très peur pour elle, assise à côté de lui. « Je n’ai rien, je n’ai rien », avait-elle dit, tandis qu’ils se dépêtraient tous deux des replis de l’air-bag. Mais il en tremblait encore, en y pensant, et depuis, il ne conduisait plus. Alors, ils avaient pris l’habitude, une fois par mois, d’aller jusqu’à la ville proche, en car, où un magasin spécialisé leur fournissait un nouveau puzzle pour le mois à venir.
Elle n’y voyait vraiment bien que de près, quand ils étaient tous deux penchés au-dessus de leurs puzzles inachevés. Leurs mains s’effleuraient, les formes découpées selon des géométries aberrantes mais immuables coulaient entre leurs doigts. Ils se regardaient soudain, leurs regards pétillaient comme autrefois, il souriait dans sa moustache blanche, elle jetait un œil narquois par dessous les demi-lunes de ses lunettes, contents tous deux, en même temps, d’avoir trouvé l’emplacement d’un motif. Peu à peu une forme précise émergeait du rectangle de carton blanc qui leur servait plus tard de fond, lorsqu’ils collaient définitivement les pièces du puzzle achevé avant de l’encadrer et de le clouer au mur. Comme une photo qui se serait développée de façon anarchique, par taches isolées, entre de grandes plages blanches, et que d’autres taches, peu à peu, rendaient moins énigmatique. Jusqu’aux derniers trous, remplis très vite avec les derniers morceaux de carton découpé.
C’était un jeu du soir. Ils regardaient un peu la télévision. Et puis ils se mettaient au puzzle — en vêtements de nuit, souvent, comme si c’était une manière ultime de partager une étreinte. Le puzzle était par terre, ils se couchaient l’un près de l’autre à plat ventre sur des tapis ou des fourrures, selon la saison, ils sentaient la chaleur qui montaient de la vaste peau d’ours jetée au sol, et la chaleur du corps de l’autre, leurs doigts s’emmêlaient parfois, ils avaient des disputes courtes qui se concluaient immanquablement sur des éclats de rire. Et le puzzle sortait du grand support blanc.

Puis il y eut l’époque des surenchères. Trois mille, cinq mille pièces. Des motifs de plus en plus compliqués — Bosch leur paraissait à présent lointain, et enfantin. L’œil, la main et l’esprit s’étaient aiguisés. Leur fournisseur peinait à les satisfaire. Pour corser la difficulté, ils ne regardaient plus jamais le motif en son entier tel qu’il était peint sur la boîte. Ils allaient à l’aventure, s’immergeant dans le flot des pièces, sans savoir ce qu’ils devaient trouver à l’arrivée. Mais même ainsi, ils arrivèrent vite à une virtuosité sidérante.
Ils avaient sollicité leurs enfants, qui n’osaient pas leur envoyer des choses difficiles, ni des choses faciles. Puis des amis : ils avaient reçu quelques belles pièces, dont un Triomphe de la mort, venu d’Espagne (peut-être parce que le tableau de Breughel était au Prado) qui leur avait donné, de squelette en squelette, bien du fil à retordre.
Ils l’achevèrent, un soir, ou plutôt un matin, à deux heures. Il se releva pour mieux juger de l’effet : « Thanatos », dit-il. Ils éclatèrent de rire. Ils étaient bien trop vieux, l’un et l’autre, pour que l’idée de la mort les tourmentât encore. Voilà beau temps qu’ils savaient, de toutes leurs fibres, que l’un disparaîtrait avec l’autre. Le « Quand » n’avait aucune importance.
– Bien. Et puis ? demanda-t-elle.
– Faut voir, dit-il. On va se coucher ?
Ils se pelotonnèrent frileusement l’un contre l’autre, en cuillères, et elle pleura très doucement d’angoisse et de bonheur de sentir ce grand corps efflanqué serré contre elle.

Il avait remarqué, à la ville, qu’un photographe proposait de transformer en puzzles les photos qu’on lui demandait d’agrandir. L’idée avait germé, doucement. Sans rien dire, un matin, pendant qu’elle dormait encore — elle avait toujours adoré dormir —, il fouilla dans de très vieilles affaires, retrouva de très vieilles photos, aux couleurs passées, mais aussi les pellicules, presque immortelles, qui paraissaient en bon état.
Il fit sa sélection, et alla voir le photographe.
L’affaire mit un certain temps à se conclure. Pendant trois semaines, ils n’eurent plus de puzzles pour travailler le soir.
Leur humeur en fut affectée.

– J’en ai un, dit-il en rentrant, ce jour-là, vers midi.
– Qu’est-ce que c’est ? demanda-t-elle.
– Tu verras, dit-il.
– Ce n’est pas juste. Toi, tu sais.
– Personne ne t’a jamais dit que la vie était juste…

Les pièces étaient très petites, et glissaient entre leurs doigts. Assez vite ils reconstituèrent le cadre, apparemment bleuté, avec des reflets curieux. La dominante du reste étaient dans les orangés-mordorés, comme une eau très lisse au soleil couchant, sur laquelle seraient apparues, de loin en loin, de grandes rides.
Ils bâtissaient le puzzle au hasard, trouvant deux ou trois pièces qui s’accordaient dans un coin, trois ou quatre autres qui s’emboîtaient un peu plus haut, puis un grand vide, qu’il faudrait bien combler, et quelques autres plaques isolées, comme une peau de léopard mitée. « Combien y-t-il de pièces ? » avait-elle demandé. « Sept mille », je crois. « Et tu ne veux pas me dire ce que c’est ? » Ses yeux se plissèrent. « Je te le ferai bien avouer, dit-elle en haussant les épaules, tu n’as jamais su garder un secret. »
Elle roulait un bout de carton découpé entre ses doigts toujours si fins, malgré quelques poussées d’arthrose. Elle le regarda plus attentivement : « Tu sais ce que je crois ? dit-elle. Je crois que ce que je tiens dans ma main, c’est un bout de sein. » A son tour il haussa les épaules. « C’est quoi cette cochonnerie ? » dit-elle. Et ils décidèrent d’en rester là pour ce soir.
Le motif central émergea le lendemain. Comme des bulles de mercure qui roulent les unes vers les autres et se réunissent soudain en une bulle plus grosse : les divers morceaux épars du puzzle finirent par se connecter, et un corps nu de femme émergea lentement, mêlé à un corps d’homme, emmêlés dans une étreinte compliquée, sous une lumière diffuse de lampe de chevet, deux corps roulant sur un grand drap de satin bleu foncé. Elle lui prit la main, la serra avec une force qu’elle ne croyait plus avoir : « Toi, dit-elle, toi… » Sa voix était caressante et menaçante, pleine de reproches et de promesses. Il la regarda : « Eros », dit-il.

Une ère nouvelle commença. Il sélectionnait d’anciennes photos prises autrefois dans leur chambre — ils se rappelaient bien, tous deux, l’appareil posé sur un pied, la mise au point délicate, la petite lumière rouge du déclanchement automatique, tandis qu’il la rejoignait et la serrait contre lui, et qu’elle lui échappait. De brefs instants d’éternité que l’appareil figeait dans un éclair. Puis il les apportait au photographe, qui les agrandissait, et les découpait, à l’emporte-pièces, en des milliers de bouts de cartons où le sens se diluait, en attendant d’être recomposé.
Il y avait chez eux une pièce autrefois baptisée chambre d’amis qui n’avait pas servi depuis très longtemps. Un grand lit, un miroir — et, à présent, des puzzles sur les murs, toujours plus nombreux, toujours plus compliqués, cinquante, soixante ans avant, jeunes et triomphants, et toujours triomphants, pour l’éternité. Le photographe chargé de ces travaux particuliers pouvait bien penser ce qu’il voulait du vieillard qui lui passait de si singulières commandes. Eux passaient maintenant des nuits entières à recomposer, morceaux par morceaux, l’image de cet autrefois si parfait, soudain ressuscité dans un aujourd’hui si tendre. Leurs doigts, en courant sur le puzzle, se rencontraient de plus en plus souvent, de moins en moins par hasard, et les nuits s’étiraient, l’air de rien. A la surface du puzzle, à la limite de la peau d’ours sur laquelle ils étaient allongés, il n’y avait que la lumière d’une petite lampe de chevet, à la lumière dorée, qui ne lui faisait pas mal aux yeux — la lumière la plus proche de l’obscurité.

Il revint une dernière fois de la ville avec un gros paquet sous le bras. « Combien de pièces cette fois ? » « Quinze mille », dit-il.

La même fourrure blanche, un carton rectangulaire de grandes dimensions. Elle s’est vêtue, parce que c’est l’été, d’un pyjama très clair, coquille d’œuf, d’où elle émerge plus pâle encore, avec ses cheveux très blancs, qu’elle ne le paraît pendant la journée. « Tu ressembles à une statue », dit-il, plein d’admiration. « Tu n’es pas mal non plus », plaisante-t-elle. Il porte un peignoir souple et soyeux, d’un rouge si foncé que hors de l’orbe de la lampe, il paraît noir. « Les pièces ! », ordonne-t-elle, tout excitée. Il ouvre le sac, et répand en une grosse pile, à côté du carton, quinze mille pièces blanches — totalement blanches.
– Ah – je vois, murmure-t-elle.

Ils sont allongés l’un contre l’autre. Leurs doigts fouillent dans les petits bouts de carton blanc, essaient des combinaisons, les rejettent, trouvent deux ou trois pièces qui s’accordent, les disposent, un peu au hasard, sur le grand support blanc. Parfois ils se regardent, se sourient, il lui caresse la joue, elle se frotte contre son épaule. Le puzzle lentement émerge, blanc sur blanc, dans la lumière pâle. Assez curieusement, la nuit dure. « Tu as sommeil ? » dit-il. « Mais non, non, pas encore, encore une minute », dit-elle. Leurs mains repartent à l’assaut, le puzzle prend tournure, prend vie, la nuit dure, « non, non, pas tout de suite », dit-elle, quand il lui propose encore d’arrêter, de morceaux en morceaux une page blanche déchirée avec art se recompose sur une page immaculée, dehors peut-être l’aube s’est levée, mais dans la clarté lunaire de la lampe, ils jouent encore, l’un contre l’autre, se disputant, riant et s’étreignant, éternellement jeunes, éternellement beaux, la nuit n’en finit pas.

Jean-Paul Brighelli, 19 septembre 1998

126 commentaires

  1. Nouvelles parisiennes.
    Écrites à Paris , je suppose, mais pouvant avoir un autre lieu ( imprécis) comme cadre.
    Ici , un cadre de petite localité balneaire ( » le bar de la plage. ..leur absence [a] marqué le village » .)

    JG va pouvoir s’éclater … à défaut de s’éparpiller façon puzzle…

  2. Ce texte est magnifique. Très réussi.

    Et…Non, ECHO, je n’en fournirai aucun décryptage*.
    Je laisse ce soin à Lormier, qui vaincra peut-être un jour l’aphasie qui le frappe dès qu’il s’agit de parler d’autre chose que du « vaccin » anti-covid19.

    *sauf si on me le demandait instamment, auquel cas mon sens du sacrifice se révélerait une fois de plus…😇

      • Je laisse ce soin à Lormier, qui vaincra peut-être un jour l’aphasie qui le frappe dès qu’il s’agit de parler d’autre chose que du « vaccin » anti-covid19.
        Have a go at it, Lormier, please do !
        Show us what you got.
        The floor is yours.

  3. la main puissante

    Tiens !

    ses doigts toujours si fins, malgré quelques poussées d’arthrose.

    Tiens!
    Je m’étais demandé si les mans de la vieille nourrisseuse de pigeons étaient arthrosées.
    Elle ne semblait aps éprouver de difficulté à émietter le pain;longue habitude sans doute.
    Le photopgraphe aux doigts puissants,allait-il plus vite ? Sans doute pas;pas une question de force,mais d’habileté.

    ses doigts toujours si fins, malgré quelques poussées d’arthrose.

    L’arthrose déforme les doigts (les articulations);elle ne les fait pas grossir.

  4. Oui JPB excelle dans la nouvelle – je tiens au mot français * – mais pour ce qui est du roman, il lui manque (encore) l’étincelle, celle par exemple d’un Perez-Reverte ; d’ailleurs je n’ai pas encore lu son 2ème tome ; mais je vais le faire ! **

    JPB est aussi Reporter (mieux que Tintin et son Milou), et, cette fois il nous envoie une carte postale, de Bretagne ***.
    Il fait partie de ceux qui croient encore à la France éternelle – qui elle ne l’est plus, et qui a peu de chance de le redevenir, même dans quelques générations.

    Evidemment, il est en Touriste, les poches pleines, Mais le regard éveillé (du photographe et de l’homme cultivé), qui peut s’offrir,
    ce que beaucoup ne peuvent (pas ou plus)
    et quelques autres milliers préférant, par exemple, détruire à qui mieux mieux le peu qui reste de mode de vie (à l’ancienne),
    dans, par exemple, autrefois splendides villes (et campagnes) européennes,
    voire petits bouts de terre, jamais oubliés par une croisière, de passage..

    ** nouvelle, très courte (à la French ? )

    ** j’ai par contre souvenir des quelques « analyses » (désolée de l’emploi de ce mot) de sa « moitié » (***) (un peu moins quand même, niveau tour de taille),
    dans Causeur et autres feuilles (mais pas de chou, pas dignes d’un palais comme le sien) :
    une façon d’écrire à tel point copier-coller de la sienne, que j’ai même cru qu’il en était l’auteur.
    Déteindre à ce point sur l’autre, ça tient du miracle ; ou bien il suffit de (très) bien travailler les bases.

    Ce qui reste l’ambition première de JPB : form(at)er ;
    et, encore une fois, à l’ancienne…

    Et jamais je n’irais lui en tenir rigueur ! Tout au contraire ! Evidemment !
    Pas plus que je n’irais même sourire d’une « médiéviste » – rappelons l’« Emma F., animaliste-vegan-climatoblablabla… et son « master générations futures et transitions juridiques  » !…

    Ce sidi (!) – la France est malheureusement à mille lieues d’une « l’assimilation » (***) surtout dans l’état de délabrement atteint.
    Elle continue même de s’effondrer – sur tous les plans – voire de se noyer – certes, toutes les piscines et plans d’eau n’ont pas encore fermé, mais jusqu’à quand ?

    Et elle n’est pas la seule : en GB, comme en Espagne, par exemple, ont eu lieu d’assez violentes émeutes ; les « locaux » qui résistent encore n’en peuvent plus.

    ça ne pourra donc que mal finir…

    Surtout quand s’accélère la reproduction de pseudo élites – bien loin d’en être –
    et qui forcément se retrouvent sur le carreau – dans des tentes, sur les trottoirs, aux EU… –

    tout comme les pauvres, puisqu’il n’y a plus beaucoup d’emplois, et qu’ils ne savent même plus lire…
    et que, là-bas, comme ici, rien n’est fait pour y remédier…

    ***
    https://www.causeur.fr/ma-france-brighelli-ete-2025-313783

    • … La mort de « ma France » sera-t-elle à ce point triomphante,
      qu’il n’en restera plus que quelques pierres,
      pièces d’un « puzzle » à reconstituer, si dans un futur, plus ou moins lointain,
      s’égare un chercheur (sachant encore chercher) ?

  5.  » Châteaux édifiés haut pour résister aux Anglais, cadets de Gascogne, volontaires de 93, le jeune Bara mourant pour la République ..  »

    Cette France paraît choisir quelques références plutôt jacobines !

    Les châteaux forts furent aussi élevés contre le roi de France ( château de Tarascon par exemple ) par les princes territoriaux qui avaient leurs mérites – pensons aux ducs de Bourgogne, qui méritaient un meilleur sort .
    Et le jeune Bara, tué par les  » brigands du Poitou  » savait – il pourquoi il mourait ? Il aurait crié Vive la république, mais à part ceux qui l’ont tué, personne ne peut dire ce qu’il a dit ( son supérieur affirma qu’il avait simplement refusé de donner les chevaux qu’il était allé faire boire).Mais il fallait un grand exemple à la Révolution et on lui inventa des paroles plus héroïques.
    Quant au supérieur ( l’adjudant général Desmarres , qui avait pris à son service personnel le jeune Bara, fils d’une de ses domestiques) il fut guillotiné ( pour tiedeur et mauvais résultats contre les  » brigands »).
    La pantheonisation du jeune Bara et du jeune Viala ( son alter ego provençal) était prévue pour le 10 thermidor an III, mais ce jour la, on exécuta Robespierre et ses amis, et la pantheonisation des jeunes martyrs de la République fut remise à tout jamais ( et quid de leurs depouilles ?)

  6. 10 thermidor an II ( et pas an III) !
    Pour me faire pardonner , l’étrange et si belle representation du jeune Bara par David, esquisse d’un tableau jamais terminé.

    Elle se trouve au musée Calvet d’Avignon ( et on a fait remarquer la coïncidence qui fait que l’effigie de Bara se trouve ainsi dans la ville où est né son alter ego – moins connu tout de même- Joseph Agricol Viala Jospeh, comme Bara !)
    Rappelons que ce dernier fut tué par les  » fédéralistes » marseillais, alors qu’il essayait de couper la corde du bac de la Durance pour les empêcher de traverser la rivière.

  7. L’affaire mit un certain temps à se conclure.

    On « admirera » le remarquable « double entendre » du verbe « conclure ». (voir, par exemple dans les Bronzés: »j’étais sur le point de conclure ». Michel Blanc)

  8. Ses yeux se plissèrent. « Je te le ferai bien avouer, dit-elle en haussant les épaules… »

    Dans le cinéma pornographique existe une rubrique « femdom » (femmes dominatrices);cette nouvelle entre parfaitement dans cette rubrique;

    On peut avoir des « mains puissantes »…et être dominé.

  9. Puis il les apportait au photographe, qui les agrandissait, et les découpait, à l’emporte-pièces

    Perec a quelque part parlé des puzzles,opposant les artisanaux, à l’ancienne aux modernes, industriels.

    L’artisan d’antan (sans être de race rapace) semait ses puzzles de pièges:il faisait ses découpes de manière à induire en erreur le reconstiteur.

    Un truc qui, à première vue pouvait passer pour le museau du chein s’avérait être, en fait un nibard.

  10. When my grandmother, the Queen, or anyone else, pieces together my grandfather’s puzzles, he has anticipated them, outwitting them at every turn; rounding or scalloping the corners, creating identically shaped pieces and “false edges” (as internal straight edges are called), or cutting along the colour lines to create visual red-herrings. “The art of jigsaw puzzling,” Perec continues, “begins with a wooden puzzle cut by hand, whose maker undertakes to ask himself all the questions the player will have to solve, and, instead of allowing chance to cover his tracks, aims to replace it with cunning, trickery, and subterfuge.”

    NB Dans le texte que je cite,confusion courante entre « peddle » et « pedal »

  11. Lormier 28 juillet 2025 à 14h20
    « je n’en fournirai aucun décryptage*. »

    Décrypter le cryptique, c’est déjà assez fort…mais pour décrypter un texte qui n’a rien de cryptique,il faut maîtriser à fond la narratologie.

  12. Peut-être se trouve-t-il dans le commentariat de ce blog des contributeurs qui ont lu la nouvelle de Balzac intitulée Sarrasine.
    Si tel est le cas, j’aimerais savoir si les lecteurs de ce texte de Balzac le considèrent comme cryptique, ou non-cryptique, pour reprendre les termes de Lormier.
    Simple curiosité de ma part.

  13. Je n’ai pas lu Sarrasine ( peut être un jour ).
    Cette nouvelle a fait l’objet d’un célèbre ( tout est relatif) décryptage (?) ou analyse, étude en tous cas, de Barthes, sous le titre assez cryptique de S/Z .

    • Oui.
      S/Z est une des études les plus riches que Barthes ait produites.
      C’est celle qui illustre le mieux son projet d’élaborer une « théorie libératrice du signifiant ».

      Il y aura toujours des esprits un peu limités (ou jaloux) pour ne voir en Barthes qu’un imposteur jargonnant.
      Who cares ?
      Ce qu’a fait et initié cet homme est considérable.
      “Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux.”

    • JG,

      C’est très simple, le Maestro méprise Ernaux parce que c’est juste une grosse daube, gonflée au Prix Nobel. Sa prose est nulle, c’est banal, insipide, barbant, ça ne raconte rien et c’est surtout totalement nombriliste. J’ai lu les « armoires vides » et « memoire de fille ».
      Oserais-je dire que c’est le degré zéro de la narration et que même Genette n’aurait pas trouver deux mots à en dire tellement c’est vide…au moins autant que ses armoires.

      Comme il n’y a pas de fumée sans feu Judith Gode Rêche, ou Gros Derche, on ne sais trop, se propose d’adapter « mémoire de fille ». Le filon est inépuisable, après avoir harcelé Jacquot la voit-y pas qu’elle surfe sur la vague du féminisme hystérico-hormonal.

      Cette vieille harpie décatie d’Ernaux, avec ses formules apotropaïques « je venge ma classe, mon sexe » est bien le pendant féminin, si je puis dire, d’Edouard Louis, le chti qui fait étalage de sa misère sexuelle et qui pense que nous sommes intéressés lorsqu’il nous compte par le menu ses enkhulationnements par Reda qui, au passage, lui pique son Iphone et le cogne un peu.

      La Ernaux elle a pris position pour toutes les lubies wokistes post-décoloniales, quelquefois frisant l’antisémitisme, mais surtout elle a été une actrice majeure de la cabale contre Richard Millet, et rien que pour cela on devrait brûler ses livres.

  14. Des milliards de « lecteurs »,pendant des milliers d’année, ont cru savoir lire des récits…alors que la narratologie n’exsitait pas.

    Il faudra un jour faire la théorie de cette enorme masse de lecture fautive.

    • Les fondements de la narratologie, c’est à Aristote qu’on les doit. Il n’a jamais été nécessaire, « pendant des milliers d’années », de connaître Aristote pour lire et apprécier le récit.
      Ce que la narratologie des années 1960/70 a apporté de considérable, c’est la démonstration que construire un récit n’était pas seulement le fait du génie ou de l’inspiration du romancier, mais que c’était AUSSI une affaire de mise en œuvre de TECHNIQUES narratives. La narratologie a en quelque sorte procuré aux gens que le récit intéresse une « boîte à outils » qui donnait certaines clés de l’acte d’écriture.
      Ça n’empêche évidemment pas la lecture-plaisir.
      Savoir comment Bach travaillait le contrepoint n’empêche pas d’être saisi par la beauté de sa musique.

      • La narratologie a en quelque sorte procuré aux gens que le récit intéresse une « boîte à outils » qui donnait certaines clés de l’acte d’écriture.

        Et alors ? Une fois qu’on a les clefs ?

        Ça n’empêche évidemment pas la lecture-plaisir.

        C’est-à-dire celle pratiquée par les gens qui « ne comprennent rien à la littérature « .

  15. On avait tenté de leur expliquer qu’un puzzle est une entreprise individuelle, mais la logique du raisonnement ne leur était pas apparue clairement.
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    En effet,ils ont transformé ce jeu solitaire en masturbation à deux;c’est du « chaturbate » sans la distance.

    NB chaturbate mot-valise:chat ( convesation, bavardage…) + masturbate.

    Projet:un site de chaturbate pour éminents narratologues;fonctionnement:une IA alimentée par Le Maestro,célèbre auteur de nouvelles pornographiques.

  16. Pour commenter intelligemment un récit, chacun fait avec le matériel intellectuel et conceptuel dont il dispose.
    Si Lormier ne peut pas s’appuyer sur la narratologie ou l’analyse structurale du récit, eh bien qu’il s’appuie sur ce qu’il maîtrise le mieux et qui n’est certainement pas sans intérêt.
    Mais pour l’instant, sur l’une ou l’autre des deux « nouvelles parisiennes » proposées par JPB, toutes les remarques de Lormier mises bout à bout aboutissent à un résultat assez indigent. Rien de solide à se mettre sous la dent. Des bribes, du parcellaire, de l’elliptique. Pas sérieux. Certainement pas de quoi s’ériger en contempteur de qui que ce soit, certainement pas de quoi pouvoir se permettre de prendre de haut quelque approche que ce soit.
    Allez, Lormier, vous pouvez certainement faire mieux.
    On vous espère, on vous attend.
    Show us what you got.

  17. Jacco Gardner 28 juillet 2025 à 19h55
    Les fondements de la narratologie, c’est à Aristote qu’on les doit. Il n’a jamais été nécessaire, « pendant des milliers d’années », de connaître Aristote pour lire et apprécier le récit.
    ======================================================
    Comme d’habitude,vous éludez la question essentielle.

    « Lire et apprécier »,ça ne veut rien dire.

    Est-ce que la narratologie permet d’aller au fond des choses, de « comprendre vraiment la littérature » ?

    Si oui, avant son arrivée, on lisait de travers.

    (Remarque annexe:les « fondements  » d’une science, ce n’est pas cette science. Aristote n’est pas narratologue.)

  18. Anecdote:

    Un jour ,j’ai entendu quelqu’un poser une question à Barthes . Je ne me souviens plus de la question, mais je me souviens bien de la réponse: »je ne sais pas. »

    Voilà qui est fort utile.

  19. Et ben !
    JG n’est plus du tout fa-ti-gué ; il pète même la forme !
    Il espère s’adjuger le pouvoir ! grand bien lui fasse !
    Il est grand temps de partir ! Et même en courant !…

      • … sur l’IA(L), entre autres.
        ouin, ouin, m’sieur Brighelli : « le bien-fondé de mes remarques sur le « temps perdu » a été confirmé et validé par JPB »…
        Je réitère :
        « pitoyable… (23h47)…

  20. Aristote, précepteur d’Alexandre serait le premier narratologue! Bigre!

    Et donc Alex y serait aller pisser dans l’Indus parce qu’il avait un gros bagage de narratologie?

    J’ai appris à lire dans l’Odyssée, édition GF traduction de Médéric Dufour, une des meilleures, selon moi, bien meilleure que celle de Bérard (trop emphatique et ridicule avec ces noms genre delarame…) ou de Mazon.

    Proust est mon chevet, au bac de français j’avais ajouté pas mal de Baudelaire, et tros ou quatre lettres de Laclos dans la liste à minima, et quand je lis j’ignore tout de la narratologie, mais à la fin du bouquin je sais avec certitude s’il m’a plu ou pas, s’il me semble digne d’intérêt ou de recommandation.

    La narratologie donc ça sert à quoi? Comprendre le fond de la pensée de l’auteur? Mais quand Marcel fait dire à Swann:
    « Dire que j’ai gâché des années de ma vie, que j’ai voulu mourir, que j’ai eu mon plus grand amour, pour une femme qui ne me plaisait pas, qui n’était pas mon genre ! »

    Que faut-il entendre de plus que ces simples mots qui, pour l’honnête homme, se suffisent à eux-mêmes, touchent l’âme de celui qui s’est aussi fourvoyé de cette redoutable manière, et transcendent toutes les exégèses grotesques de sorbonnards jargonnants?

    • Pour moi, Proust est l’auteur le plus « facile » à lire. Tout est expliqué,explicité, Proust vous tient par la main, vous dit comment le lire, vous indique quel passage est à relier à tel autre…

      Débarque un narratologue qui commence par faire un énorme contresens sur l’expression « temps perdu » puis prétend nous expliquer où se trouve « la matière de l’oeuvre »…La « matière de l’oeuvre », c’est l’oeuvre.

      • Lormier persiste à nier que le bien-fondé de mes remarques sur le « temps perdu » a été confirmé et validé par JPB, son maestro.
        Jugez plutôt :
        (début de citation)
        Josip Gavrilovic
        19 juillet 2025 à 9h02

        Dans le cas qui nous intéresse, pour étayer mon hypothèse, je m’appuie sur un faisceau concordant d’indices :
        – Brighelli est un grand lettré, qui a une connaissance encyclopédique des grandes œuvres (et même des moins grandes !) de la littérature mondiale. Cet homme est imprégné de littérature, il baigne dans les lettres, il en est imbibé. Si cet homme, pour présenter un texte de son cru très personnel (voire intime), utilise l’expression « A temps perdu… », j’estime que la probabilité que ce soit un écho proustien est très élevée.
        – Le fait qu’il ajoute en incise « et je n’ai plus le temps de le perdre » appuie considérablement mon hypothèse : je ne peux pas imaginer que Brighelli-le-grand-lettré ne fasse pas ici allusion inconsciemment (ou pas…) à la course contre la montre/contre la mort livrée par Proust pour terminer son œuvre à temps.
        – Le contenu de la lettre que Brighelli écrit à sa fille n’est pas exempt de souvenirs qui ressurgissent…inutile ici que j’en dise plus.

        Jean-Paul Brighelli
        19 juillet 2025 à 18h27
        Hé oui…
        (fin de citation)

        Ce déni de la part de Lormier est absolument prodigieux, un cas d’école.
        Un gamin qui se cache les yeux de ses mains, pensant que ce qu’il refuse de voir n’existe pas. Stupéfiant et consternant.

        Mais au fond, tout cela n’est guère étonnant : il est tellement plus facile d’accuser son prochain de contresens et de le traiter de mouton lobotomisé que d’aligner un commentaire intéressant sur un texte quelconque…

    • J’ai pensé un instant prendre Benito au sérieux et lui répondre sérieusement…et puis non.
      Qu’il aille casser du bougnoule, du gauchiste et du sorbonnard jargonnant si ça lui fait plaisir.
      Tout ce que vous voudrez, Benito.

        • « sauve des vies en Afrique »

          Des vies générées par surcopulation
          génèrent des vies par surpopulation
          La boucle est bouclée ?

          • Tiens, vous revoilou. Vous aviez pris congé ?
            Oui, la boucle est bouclée. JPB, le plus beau des beaux, me tiens rigueur pour l’avoir un peu taquiné. JPB ne comprends pas que l’on taquine seulement ceux qui n’ont pas à souffrir d’un seul doute sur leurs qualités diverses et variées, celles de notre hôtes sont autant intellectuelles que physiques. Mais bon que voulez-vous, le marseillais est très susceptible (c’est chiant, fut un temps où il avait de l’humour). Aussi suis-je bannie du fan club « à-JPB » et je m’en vais loin. La bonne nouvelle, JPB n’a pas besoin de ma présence, et je me passerai de le lire à présent ce qui n’est pas et ne sera jamais sans regret.

            Gégé with Love

          • Dugong 29 juillet 2025 à 9h23
            Des vies générées par surcopulation génèrent des vies par surpopulation. La boucle est bouclée ?

            Dugong vous qui connaissez bien l’Afrique savez bien que la surcopulation y est dramatique et quand des types comme moi réduisent la mortalité infantile et augmentent l’espérance de vie c’est encore plus dramatique.

            C’est très fasciste comme idée mais si je décidais aucun projet de développement de quelque nature que ce soit (puits, appui à l’agriculture, réserve naturelle, aire protégée, électrification ou adduction d’eau….) ne verrait le jour sans qu’il ne soit associé à un volet contrôle des naissances, planning familial des plus drastique.

        • Gérard 29 juillet 2025 à 8h21
          Ce monsieur, qui ne m’apprécie pas spécialement et que vous taxez de facho, sauve des vies en Afrique…

          GG je n’ai aucune animosité envers vous même s’il m’arrive de vous trouver confuse et très elliptique.
          Pour ce qui est de sauver des vies en Afrique, je ne suis pas médecin, je n’aurais donc pas cette prétention. Disons que je contribue, très modestement, à améliorer le système de santé publique. Je ne soigne personne mais je contribue à ce que tous puissent se soigner, au moins pour les trucs les plus sérieux.

  21. Avec certaines interventions ci-dessus, ce blog n’est plus très loin de toucher le fond.
    Me voilà de nouveau très fa-ti-gué.
    Trop fatigué pour conduire à la rivière tout un tas d’équidés déshydratés. Tant pis pour eux, ils s’assécheront à petit feu. Processus en cours.

  22. Autrement plus fin que vous… le « Benito » !
    Pitoyable JG :
    Juste bon à nous casser les pieds,
    inlassablement se répéter,
    chouiner,
    et quand il se croit atteint dans sa dignité (?!),
    juste bon à menacer (?!)
    et à transmettre… son mailo !
    Avec un tel pet au casque, juste bon à jeter… à la rivière…

  23. ECHO 28 juillet 2025 à 17h55
    Je n’ai pas lu Sarrasine ( peut être un jour ).
    Cette nouvelle a fait l’objet d’un célèbre ( tout est relatif) décryptage (?) ou analyse, étude en tous cas, de Barthes, sous le titre assez cryptique de S/Z .
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    « titre assez cryptique »…ou énigmatique ?

    A mon avis il faut distinguer les deux notions, même si, parfois, c’est difficile.

    On déchiffre (ou décrypte) un message crypté; si on vous a fourni le code, c’est assez facile.

    Si c’est à vous de découvrir le code, cela peut être extrêmement ardu. La cryptographie (grosso modo,une branche de l’arithmétique…) est à la « mode » aujourd’hui,puisque il est nécessaire,sur Internet, de tout chiffrer.

    Une énigme ne se déchiffre pas,elle se résout. J’ai dit plus haut que parfois la frontière entre l’énigmatique et le cryptique est indécise…Pour « résoudre » l’énigme du sphynx il faut savoir décoder les mots.

    Si le Ministre envoie un message à un ambassadeur,il a tout intérêt à ce qu’il soit chiffré.

    S’adresser à des lecteurs en usant d’un langage sibyllin peut être un simple truc pour donner l’illusion de la profondeur.

    La barre oblique /, depuis quelque temps, est utilisée par les imposteurs afin de donner l’illusion de la mathématicité; (on se souvient de l’opérateur Qnt/Qlt du fameux gangster corse.)

    Ca marche très bien avec les moutons lobotomisés.

    Est-ce que des romanciers, des nouvellistes « cryptent » à dessein leurs récits ?

    Ou alors,ils n’ont pas conscience du « message » caché que contient leur texte; le lecteur naïf, qui pratique la lecture-plaisir, n’y a pas accès.

    Le privilège (insigne) des narratologues, c’est d’y avoir accès.

  24. Intersectionnalité.

    Josip Gavrilovic a la chance de pouvoir jouer au foot avec des personnes absolument

    « authentiques », des footballeurs-narratologues.

    Belle intersection de deux ensembles; et si, par hasard, se trouvaient parmi eux des

    adeptes de la chaturbation, on pourrait avoir une intersection de trois ensembles,

    encore plus rare, encore plus raffinée !

    imaginez un instant les vestiaires,après le match! La profusion de technolectes!

    Tellurique,cosmique, orgasmique!

  25. « il se rendait quand même à la boulangerie lui acheter un croissant qu’elle grignotait par gentillesse… »

    Elle n’aime plus les croissants ? Elle ne les a jamais aimés ?

  26. Jacco Gardner 28 juillet 2025 à 18h20
    Le mépris affiché par Brighelli envers Annie Ernaux est pour moi une énigme, que je ne parviens pas à déchiffrer.
    =====================================================

    « déchiffrer » ou « résoudre » ?

    Plus besoin de chercher, maintenant:

    Jean-Paul Brighelli 28 juillet 2025 à 23h51
    Voilà.

  27. WTH 28 juillet 2025 à 22h04

    JG n’est plus du tout fa-ti-gué ; il pète même la forme !
    Il espère s’adjuger le pouvoir ! grand bien lui fasse !
    =====================================================
    JG, c’est l’ancien élève qui espère se consoler de l’échec en inversant les rôles,en notant les professeurs.

    Josip Gavrilovic 28 juillet 2025 à 11h54
    Ce texte est magnifique. Très réussi.

    Un autre jour,il annotait: Ce texte ne présente aucun intérêt.

    Je l’imagine allant expliquer au professeur de français de son fils comment faire cours.

    • Scoop : je peux expliquer à Lormier comment faire un vrai commentaire de texte qui ne serait pas une suite indigente de remarques hétéroclites.

  28. Elle avait gardé cet œil bleu, toujours entre sourire et larmes, plus pâle à présent d’être entouré de cils blancs.
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
    L’allusion à Rimbaud ne fait ici aucun doute:l’oeil c’est l’oeillet,qui n’est plus froncé ni violet; les poils de son cul ont blanchi et depuis le voyage en Perse, ils sont assez rares.

    Que d’hommages rendus à ce trou de balle;que d’enculationnements! et maintenant, à son tour, elle l’enfile avec un gode-ceinture qu’elle enfile.

    Comme remarqué plus haut,ils finiront dans l’un ou dans l’autre.

    • Une nouvelle pseudospécialité médicale comme le fut l’iridologie. A moins que les spécialistes des lunules et spicules convergent en urgence

  29. La dominante du reste étaient dans les orangés-mordorés, comme une eau très lisse au soleil couchant…

    Soleil,cou coupé ? Ou sang menstruel?

    Parfois quand il l’enculait avec sa bite épaisse,énorme,elle saignait.Son plaisir en était fortement augmenté.

    Pas étonnant qu’il aime les couleurs du soleil couchant.

    De même,le narratologue, qui connaît les « techniques narratives » et possède le « technolecte » pour les décrire, jouit plus fortement de ses lectures.

  30. Un Lointain Lecteur 28 juillet 2025 à 22h22

    « Dire que j’ai gâché des années de ma vie, que j’ai voulu mourir, que j’ai eu mon plus grand amour, pour une femme qui ne me plaisait pas, qui n’était pas mon genre ! »
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Je crois me souvenir que Swann n’est pas le seul qui vive avec une femme qui n’est pas son genre. C’est plutôt courant,selon Marcel.

      • Une énigme dans le dernier paragraphe de cette lettre: quelle est l’histoire fausse à laquelle il y est fait allusion?
        ( Oui, à Broadland il y avait des puzzles, mais ce n’est pas la reine qui a fait ce qui a été fait; si une pièce d’un puzzle se perdait, Sa Majesté serait la première personne à aider à la retrouver.)

        Lormier n’a,pour le moment, pas trouvé.

  31. Certains ici se pensent subtils parce qu’ils répètent toujours les mêmes choses, obsessions de « sachants » méprisant les pauvres moutons ou infimes détails lexicaux notés au fil des messages pour ce qu’ils croient être des piques à leurs interlocuteurs… en réalité ils cul-ânonnent.

  32. Et pendant ce temps :
     » Variety is the spice of life and all that. Last Thursday I was at Channel 4, attending the premiere of porn star Bonnie Blue’s new documentary, followed by a Q&A with the woman herself. The next day I was in the Cotswolds to give an after-dinner speech at “Scrutopia”, the annual summer school run in memory of conservative philosopher Sir Roger Scruton. One of these events was much more fun than the other. »

    Lequel etait le plus drôle? Je l’ignore car il faut s’abonner a Unherd pour le savoir.
    Ce journal en ligne propose aussi des titres comme
    The police can’t control Britain’s streets Spineless senior officers need the sack
    ou
    Cracks in the trans movement reveal its ugly core

    Encore un journal infrequentable …

  33. puzzles, timbres, etc. font partie de ces plaisirs tristes qui occupa(t)(ss)ionnent la fin de vie de nombreux « seniors ».

    Je n’en fais pas partie. Il n’en reste pas moins que le puzzle est une entreprise de continuité/discontinuité du réel.

    • Ce n’est pas le jeu qui est triste, c’est la posture à laquelle vous l’associez et que vous entretenez comme un dogme sacré. Il se savoure comme une occasion qui se présenterait devant vous, qui ne dépendrait d’aucune contrainte horaire. Parce que vous aurez pris soin de le disposer sur table à la disposition de chacun, petits et grands. C’est la plus chouette des constructions joyeuses et collectives, tous les âges confondus.

    • Ce n’est pas  » qu’est-ce que cette activité m’apporte ? » , c’est « de quoi ai-je l’air ? »…
      Je n’aurais jamais pensé que vous puissiez être à ce point « petit bourgeois ».
      (La nouvelle de JPB n’en reste pas moins belle)

  34. Hcc1
    29 juillet 2025 à 9h35
    Certains ici se pensent subtils parce qu’ils répètent toujours les mêmes choses, obsessions de « sachants » méprisant les pauvres moutons (…)

    Bien vu : portrait craché de ceux qui méprisent les vaccinés et les footballeurs.

  35. ces plaisirs tristes qui occupa(t)(ss)ionnent la fin de vie de nombreux « seniors ».
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
    Tristes ?

    Ils n’intéressent pas que les seniors; Sa Majesté a commencé très jeune.
    =====================================================
    Le premier puzzle date de 1760;il avait un but pédagogique:enseigner la géographie;

    à la grande époque, (presque) tous les puzzles avaient une destination pédagogique

     » In about 1760, John Spilsbury, a London engraver and mapmaker, invented the world’s first jigsaw puzzle. He mounted one of his maps of Europe on a wooden board and carefully cut around the borders of each of its kingdoms. The simple “dissection,” as jigsaws were then called, was intended to teach children their geography. (In a rare surviving example of his handiwork, Prussia, Corsica, and Naples are missing.) Spilsbury’s invention caught on, and at first all jigsaws were pedagogical aids—cut-up maps, genealogies, mathematical tables, scenes from Bible stories, and nursery rhymes—with titles like Ladder of Learning, Moral Pictures, and The Hill of Science: An Allegory. »
    +++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
    une entreprise de continuité/discontinuité du réel.
    Oui, et comme souligné par Perec,tout dépend du découpage.
    La découpe artisanale permet de créer des leurres, de poser des pièges;

    Elle se fait à la scie sauteuse (et quand on rassemble six sauteuses, y a d’la joie)

  36. WTH 28 juillet 2025 à 23h47
    JG :
    Juste bon à nous casser les pieds
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Un jour Libération lança un questionnaire,adressé à des écrivains:pourquoi écrivez-vous ?

    Réponse de Beckett: « Bon qu’à ça » (qui peut s’entendre de deux façons).

    • WTH, elle, a une utilité incontestable : applaudir JPB à tout bout de champ à grands coups d’emoticons et d’exclamations à peine outrées du genre (?!) (?!) (?!) ou bien (!!!) etc., dont le contenu de pensée laisse pantois.
      Bisous.

  37. ECHO 29 juillet 2025 à 10h05

    Unherd

    Encore un journal infrequentable …

    Surtout pour les grégaires (herd:troupeau;heard :entendu ;phonétiquement semblables); les grégaires:les moutons lobotomisés,par exemple.

  38. Je signale en passant que ce blog me doit une fière chandelle : tout occupé qu’il est à commenter mes propos, Lormier, alléluiah, n’a même plus le temps de nous abreuver de liens vers des sites pornos ou d’interminables pensums anti-vaccins covid19…
    Merci qui ?
    Le temps ainsi gagné, Lormier pourrait le mettre à profit pour apprendre à faire un commentaire structuré. J’en connais un qui pourrait l’aider.
    Merci qui ?

  39. Si je devais utiliser le même volume de communication que le volume occupé par les bêtises de Lormier, pour équilibrer
    je serais à plein temps sur ce blog H24 7j/7 et 365j/an.
    Ne l’oubliez pas !

  40. Ce qui au départ fut un trait d’esprit, un bon mot, produit dans un contexte singulier devient par le pouvoir de la bienpensance une généralité, une règle immuable de la posture du bon goût.

  41. Lormier y revenant toujours – car oui, oui, c’est bien lui qui y revient toujours, les faits sont têtus – , j’anticipe sur sa prochaine allusion à mon supposé « contresens », alors que Brighelli a confirmé mon hypothèse :

    (début de citation)
    Josip Gavrilovic
    19 juillet 2025 à 9h02

    Dans le cas qui nous intéresse, pour étayer mon hypothèse, je m’appuie sur un faisceau concordant d’indices :
    – Brighelli est un grand lettré, qui a une connaissance encyclopédique des grandes œuvres (et même des moins grandes !) de la littérature mondiale. Cet homme est imprégné de littérature, il baigne dans les lettres, il en est imbibé. Si cet homme, pour présenter un texte de son cru très personnel (voire intime), utilise l’expression « A temps perdu… », j’estime que la probabilité que ce soit un écho proustien est très élevée.
    – Le fait qu’il ajoute en incise « et je n’ai plus le temps de le perdre » appuie considérablement mon hypothèse : je ne peux pas imaginer que Brighelli-le-grand-lettré ne fasse pas ici allusion inconsciemment (ou pas…) à la course contre la montre/contre la mort livrée par Proust pour terminer son œuvre à temps.
    – Le contenu de la lettre que Brighelli écrit à sa fille n’est pas exempt de souvenirs qui ressurgissent…inutile ici que j’en dise plus.

    Jean-Paul Brighelli
    19 juillet 2025 à 18h27
    Hé oui…
    (fin de citation)

    Lormier n’a toujours pas compris que les traces de sa mauvaise foi sont ineffaçables…et que je les ressortirai autant de fois que nécessaire.
    A plus !

  42. Josip Gavrilovic 29 juillet 2025 à 11h14
    tout occupé qu’il est à commenter mes propos, Lormier
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Ces temps-ci, j’ai pas tellement commenté vos propos…Je me suis intéressé davantage

    à la nouvelle du Maestro.

  43. Le temps ainsi gagné, Lormier etc

    Encore la thématique proustienne
    Au lieu de perdre leur temps sur un blog, les commentateurs ( moi compris) devraient – ou pourraient- se consacrer à une œuvre pérenne. Mais probablement ne sont- ils pas bons à ça, comme disait Beckett.
    Mais peut être l’un d’entre eux a-t- il entrepris cette œuvre, se dissimulant parmi les futiles commentateurs qui se rejettent mutuellement l’accusation de moutons lobotomises.
    Rassurez- vous, si c’est de nature a vous rassurer, ce soldat encore inconnu de la littérature n’est pas moi.

    PS je plaide non coupable pour les accents manquants.

  44. Vu en titre dans la feuille de chou à la k’ détenue par le vieux tas d’os « Nous ne pouvons pas nous permettre de nous brouiller avec les États-Unis » :

    « Un crime lié au football et à la maladie mentale ? « (« Ce que l’on sait de Shane Tamura, le tireur de Manhattan »).

    L’homme aux (nombreuses) initiales JG serait-il capable d’en arriver là ?

    • En attendant, merci à « l’homme aux (nombreuses) initiales JG » de garder ses « bises » pour lui : je ne suis pas du tout fan (fâne) de la bave de crapaud.

      • Tout le monde sait bien ici que je cRoasse. Pour pouvoir être assimilé à un crapaud, il faudrait que je manque d’R.
        Bisou quand même, de nature à réveiller n’importe quelle donzelle intellectuellement endormie.

        • Et vot’ cinoche en V.O. – hors Bd – parvient-il à réveiller quelques « donzelles intellectuellement endormies » ?
          Mieux vaut, me semble-t-il, plonger dans les bras de Morphée,
          plutôt que sombrer dans l’ennui de vos causeries,
          auquel aucun « bisou » (quel horrible mot)
          ne saurait mettre fin.

  45. Triomphe de la mort… qui leur avait donné, de squelette en squelette, bien du fil à retordre.

    Pas étonnant: ce tableau a été peint de manière à ne pas permettre une vue d’ensemble;et pour être grouillant, c’est grouillant!

    Ce petit documentaire permet de voir des détails;la voix est désagréable, le propos peut sembler quelconque…mais les images valent la peine.

    https://www.youtube.com/watch?v=ye_N-_Ef5XE

  46. Josip Gavrilovic 29 juillet 2025 à 10h38
    Hcc1

    Bien vu : portrait craché de ceux qui méprisent les vaccinés et les footballeurs.
    =====================================================
    Lormier aimerait connaître l’avis d’E.T. Quand reviendra-t-il ? Reviendra-t-il un jour ?

    Qui méprise les footballeurs ?

    Qui méprise les vaccinés ?

    Il y a deux sortes de vaccinés:ceux qui n’ont pas subi d’effets néfastes ( la majorité) et ceux qui en ont subi (une minorité,plus ou moins abandonnée à son sort).

    Lormier aime son prochain et salue la décision de Kennedy de porter secours aux victimes du vaccin,aux EU.

    Loin de mépriser les vaccinés, Lormier salue et admire le courage et la franchise des médecins victimes du vaccin qui ont témoigné devant le Sénat et reconnu qu’ils s’étaient fait pigeonner,eux, des médecins qui auraient dû se méfier.

    https://www.hsgac.senate.gov/wp-content/uploads/Sullivan-Testimony.pdf

  47. Je ne connais pas personnellement Brighelli.
    Mais j’aimerais bien savoir ce qu’il pense, lui l’admirateur de Roland Barthes, de ce qu’est son blog actuellement, à bien des égards une place-forte d’une idéologie ultra-conservatrice, et surtout un bastion de l’anti-intellectualisme poujadiste, incarné notamment par un contributeur qui se dit ouvertement admirateur de Mussolini.

    S’il lit ce post et s’il a le temps d’y répondre..

        • … et si ce blog vous semble « à bien des égards une place-forte d’une idéologie ultra-conservatrice, et surtout un bastion de l’anti-intellectualisme poujadiste »
          qu’attendez-vous alors pour le fuir… ASAP ?
          (oui, je sais, vous vous adressez à notre hôte, mais étant moi-même considérée comme une des « pièces » du « bastion » etc…)

  48. WTH, dans ses interventions élégantes, raffinées, spirituelles, ressemble de plus en plus à Flo/Gerard.
    Je comprends mieux pourquoi elle apprécie en Brighelli l’homme qui lui permet d’accéder à la culture et qui lui ouvre l’esprit.
    Il est son Mr Higgins, elle est son Eliza Doolittle.

    • Pourquoi ne pas parler à votre super toub’ de cette douloureuse souffrance que vous impose ce blog ?
      A moins qu’il ne se déclare, pour le coup, incompétent….

      • Absolument aucune souffrance, je vous rassure.
        En revanche, étonnement toujours renouvelé, qui stimule mes élans analytiques d’entomologiste et mobilise les méthodes de la sociologie politique.
        Vous y êtes en bonne place.

        • Ainsi donc, certains vieux insectes peuvent se révéler intéressants pour un « entomologiste » dans votre genre,
          spécialisé en (-tre autre) : « socepol » *

          Il est un autre vieil insecte, d’une carrure incomparable à la mienne, à propos duquel un « célèbre » … « géopolitologue » aurait déclaré :
          « Donald Trump a donné « un cours magistral d’économie »…**

          * bien le court b(r)ouillon ne soit pas votre tasse de thé.

          ** selon la feuille de chou déjà citée et propriété du milliardaire amoureux des EU.
          Il est vrai qu’entre socepol, géopol, écopol, on finit par s’y perdre.

    • C’était sans doute plus gai quand régnait un unanimisme de bon aloi, sans aucune voix discordante (disruptive?) qui se fasse entendre.
      Oui mais voilà :
      « L »ennui naquit un jour de l’uniformité… »
      Et l’uniformité des posts interminables de Lormier dans sa croisade anti-vaccin covid19, c’est encore plus chiant que la narratologie.

      • La « narratologie » peut faire mourir d’ennui.
        Conséquences du vax :
        de graves séquelles,
        pour un nombre non négligeable d’humains, et ce sur les cinq continents –
        sans compter,
        ce qui semble vous avoir complètement échappé,
        la mise en place d’un TOTALITARISME,
        dont nous n’avons encore que l’avant-goût…

  49. JG
    Vous demandez à JPB s’il cautionne ce qu’est devenu son blog , livré aux  » ultra- conservateurs. » , en supposant donc qu’il pourrait se désolidariser de cette évolution ( si elle existe).
    Mais est – ce bien raisonnable de votre part, qui, à diverses reprises, avez reproché à JPB de vanter la politique de la force, de soutenir le génocide à Gaza, de faire l’éloge de la politique française en Algérie coloniale…
    Assurément JPB est aussi ( en même temps comme on disait volontiers il y a encore peu) un lecteur de R. Barthes.
    Mais ce n’est pas à un fin lecteur de Proust qu’il faut rappeler le passage où le narrateur ramarque que sovent les opinions politiques et les goûts littéraires sont découplés, un socialiste pouvant admirer des auteurs académiques et un royaliste des écrivains novateurs…

    • Barthes a été un pourfendeur de l’anti-intellectualisme poujadiste. Et je sais que Brighelli admire Barthes.
      C’est l’implicite de la question que je lui pose.

          • 😁: genre de réponse dont serait bien incapable JG, qui s’intéresse, en priorité , à son nombril.

            N’en déplaise à l’embryon de formule chimique, ci-dessous,
            dont les très rares réactions… ont du mal à me revenir en mémoire,
            et qui se permet, néanmoins de se plaindre : rassurez-vous ! Nous aussi sommes mortels…
            Et vous itou, si ce blog vous ennuie, rien ne vous empêche de fuir…

          • Etant cataloguée comme faisant partie « d’une place-forte d’une idéologie ultra-conservatrice, et surtout un bastion de l’anti-intellectualisme poujadiste »,
            après ce que j’ai vécu, est un peu dur de café – à avaler…

  50. De plus en plus drôle ce blog, quand on se moque des Ummites on se fait traiter de « grosse merde », quand on émet un avis discordant on vous recommande d’aller vous faire soigner. Dommage, il y a parfois des choses interessantes. L’âge est un naufrage pour les blogs aussi.

  51. Un intellectuel peut s’opposer à un autre intellectuel…sans pour autant être « anti-intellectualiste » (La Palice) . D’ailleurs les « intellectuels » passent beaucoup de temps à s’opposer les uns aux autres.

    Etre « anti-Barthes » ce n’est pas forcément être anti-intellectualiste ou poujadiste.

    D’ailleurs,il y a des poujadistes qui apprécient Barthes.

  52. On avait tenté de leur expliquer qu’un puzzle est une entreprise individuelle, mais la logique du raisonnement ne leur était pas apparue clairement.
    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
    « Doing a jigsaw…is a form of detective work. (It is no accident that Sir Arthur Conan Doyle was on the board of directors of Tuck Puzzles, manufacturers of the “Zag-Zaw.”) Puzzling, like reading, is never a solitary art, but a duel, like chess: “Every move the puzzler makes, the puzzle maker has made before,” Perec writes. »

    https://www.cabinetmagazine.org/issues/16/turner.php

    Quand on fait un puzzle, on a pour « adversaire » le fabiricant;il est lointain, mais c’est bien contre lui qu’on exerce son talent. (On suppose évidemment que le puzzle est l’oeuvre d’un artisan).

    Les partenaires de jeu,c’est encore autre chose.

  53. un corps nu de femme émergea lentement, mêlé à un corps d’homme, emmêlés dans une étreinte compliquée, sous une lumière diffuse de lampe de chevet, deux corps roulant sur un grand drap de satin bleu foncé.

    C’était avant Betamax et VHS…sinon,ils se seraient filmés. Pas de flash,juste l’éclairage de la lampe de chevet;ils prenaient la pose,dans le temps que leur laissait le déclencheur automatique (réglé sur la plus longue durée possible).

    Etreinte compliquée…des artistes pornographes qui,aujourd’hui « uploaderaient » les films de leurs ébats sur des sites de porno amateur.

Répondre à Jacco Gardner Annuler la réponse

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici