Edouard Manet (1832-1883), Le Déjeuner sur l’herbe, 1863

Quatre, nombre divin. Quadrature du cercle. Quatre points cardinaux. Quatre paires de fesses.
La première Partie carrée de l’histoire de la peinture est celle de Giorgione / Titien, Le Concert champêtre, peinte vers 1510.

Dorénavant, l’association de la musique et de la quadrature des corps devient une métaphore usuelle. On la retrouve par exemple chez Watteau, dont le tableau s’intitule posément La Partie carrée — titre que Manet donnait, en privé, à son Déjeuner sur l’herbe.

Titre que James Tissot reprendra — avec la même association alcools, érotisme et bords de l’eau.

Adrien Thévenot respectera cet accord (eh oui, les mots ont un sens, pas un hasard si l’instrument de ces parties est toujours une guitare), mais en renchérissant sur la chair fraîche. Mais on sent bien que dans le pique-nique, c’est le second élément qui suscite les peintres. Comme dans la Partie de campagne de Maupassant, et la situation, dans le tableau de Manet, est du même ordre, la barque qui sommeille à l’arrière-plan suggère quelque île de la Seine où l’on a abordé pour déjeuner d’abord, et s’étreindre ensuite.


Du coup, inutile d’expliciter ces sous-entendus, comme l’a fait Peter Fendi (1796-1842) dans des représentations franchement obscènes, dans les années 1830.


L’allusion érotique est sous-jacente dans ces Parties carrées, jusqu’à Manet, qui l’affiche plein cadre : ce que rince la jeune femme au second plan est d’une évidence qui fit hurler à l’époque.
Le plus drôle, c’est que dans son compte-rendu, Zola insiste sur la femme nue du premier plan — Victorine Meurent, de son vrai nom, elle-même peintre de talent et modèle pour les copains. Puis tout à fait à la fin de son article, il évoque « cette délicieuse silhouette de femme en chemise qui fait dans le fond, une adorable tache blanche au milieu des feuilles vertes ». sans dire qu’il s’agissait d’un autre modèle bien connu de Manet et de ses amis, une certaine Alexandrine-Gabrielle Meley, qui deviendra Alexandrine Zola, dite « Gabrielle ».

L’épouse du romancier ne pouvait pas avoir d’enfants — et c’était de son fait, puisque Zola en eut deux avec Jeanne Rozerot, leur ancienne lingère. On a suspecté une maladie vénérienne mal soignée qui aurait pu provoquer une infertilité permanente.
Mais ce qu’il faut savoir, c’est qu’Alexandrine, entre autres escapades, a également posé pour Cézanne — l’ami de toujours de Zola, avant de devenir son pire ennemi, à la suite de la parution de L’Œuvre, l’une des plus grandes saloperies que jamais « ami » ait faite à son meilleur copain.
Les critiques se grattent la tête depuis une siècle et demi pour comprendre pourquoi Zola a choisi de portraiturer Cézanne en peintre incapable d’aller au bout de sa vision — c’est tout le sujet de L’Œuvre. L’ancien Aixois le prit très mal — surtout quand on connaît la production de Cézanne. Et révoqua d’un coup une amitié de trente ans — ils s’étaient connus au collège, où le grand Cézanne avait défendu le petit binoclard fauché.
Mais pouvait-il en être autrement ? Devenu seul possesseur d’une jeune femme délurée qui avait couché avec tout l’establishment pictural, et qui avait tâté des virilités bien plus avantageuses que la sienne, Zola tenta de révoquer le passé de son épouse — en assassinant par roman interposé le plus connu de ses anciens amants, le plus robuste aussi : il y a quelque chose du concours de quéquettes dans ce roman qui traite de l’impuissance du héros, comme un retour de bâton du frustré trouvant enfin sa revanche.
C’est l’hypothèse à laquelle je me suis arrêté, dans un récit sur Zola dont je vous parlerai un de ces jours et que j’écris quand l’actualité m’en laisse le temps.

La partie carrée, qu’elle se pratique entre quatre personnes réunies indépendamment les unes des autres ou entre deux couples pré-formés, suppose un équilibre. Il est douloureux de constater que l’un des messieurs n’a pas les dispositions naturelles de l’autre — aussi bien en termes de proportions que de résistance, rien de plus déséquilibré qu’une partie où l’un des protagonistes éjacule prématurément. Ou que l’une des dames (j’en reste à la partie carrée hétéro, chacun fait selon ses connaissances) est beaucoup plus douée pour les galipettes que l’autre, et se lance avec enthousiasme dans des caresses multipolaires pendant que l’autre en reste au missionnaire seul.
Bien sûr il n’est pas nécessaire d’offrir exactement la même chose à chacun. Une partie carrée est souvent l’opportunité, pour l’une ou l’autre des dames, de satisfaire son envie de double pénétration, mais rien ne vous y oblige si vous n’en avez pas le goût. C’est aussi l’occasion d’aller jusqu’au bout de sa tentation candauliste — rien de plus saisissant que de se lancer dans un 69 étourdissant et de voir, en très gros plan, quelqu’un combler sous votre nez la femme que vous vous efforcez de pourlécher au mieux.
And so on

Le tableau de Manet se situe après les galipettes — ce que prouve assez la corbeille de fruits renversée. Les messieurs se sont déjà rhabillés, l’une des dames s’évertue d’occire les vilaines bébêtes qui risqueraient de la fertiliser, l’autre profite encore quelques temps de la chaleur du soleil, puisque c’est elle qui prend toute la lumière. La pause après la fureur, l’oubli de toute pudeur quand on est rassasié de luxure, et le passage par inadvertance d’un peintre saisi devant la beauté du tableau — car il faut bien que Victorine regarde quelqu’un, elle esquisse l’ombre d’un sourire et, le menton dans la main, invite peut-être le cinquième élément à faire intrusion dans leur intimité à tous quatre.

Jean-Paul Brighelli

133 commentaires

  1. Quatre.
    A propos de JPB, me viennent à l’esprit quatre mots en F : fidélité, faconde, facilité, fécondité ; loin d’être les meilleurs, bien sûr, des synonymes même, mais il m’en fallait quatre – et j’aime bien le F, pourtant numéro 6, alors que le numéro 4 est le D.
    Il continue ici de distiller ce qui le distingue de tant de ses contemporains : l’aptitude à tisser des liens, parmi d’autres, en particulier entre plumes et pinceaux.
    Et tant pis pour l’Ecole !
    J’ai un faible pour la « partie carrée » de J. Tissot, avec celle qui nous regarde, qui n’a pas fini son verre, l’autre qui le termine, et le tchin-tchin des deux compères : à nous quatre !

  2. « Le roman de la momie » et « Le capitaine Fracasse » : mes 1ers romans, il y a bien longtemps…
    Je termine « La reine du Sud » : Perez-Reverte me fascine.

  3. L’IA, correcteur orthographique, en perdant ses accents, aurait retrouvé le dégoût de l’obscénité ?

  4. https://fr.yahoo.com/news/contre-harc%C3%A8lement-%C3%A0-l-%C3%A9cole-082222467.html

    Révélation de lange Gabriel:

    Voilà, les frères Kouachi, Mohamed Merah, la violeuse de la petite Lola et Oumar Haine n’avaient pas eu de cours d’empathie! Adolf Hitler et Landru non plus!
    Sinon, ils seraient devenus gentils et n’auraient fait aucune victime.
    Pour Poutine, ce n’est pas trop tard: une heure de cours d’empathie et il fera des bisous aux ukrainiens.
    Nous avions pourtant la solution depuis le début: il ne faut pas utiliser les peluches APRES les attentats et les carnages mais AVANT!

    PS: pour ce qui est de la bougie, j’ai bien une idée… (et allumée bien sûr).

    • « Cours d’empathie » : au Danemark : « Fri for Mobberi » (= libéré.e du harcèlement).

      « cours mis en place dans ce pays depuis 2005 par 2… ONG ! »
      celles à qui l’ange Gab fait appel…

      Après quelques recherches, il s’agit de la « Mary fondation » et de « Save the children ».

      « Mary » est la… princesse héritière, marraine de l’UNFPA : « agence directrice des Nations Unies en charge des questions de santé sexuelle et reproductive… »

      Ben voyons ! Que ne ferait-on, de nos jours, sans l’ONU et les (ses) ONG !

      Au lieu de faire ce qui devrait être fait, permettre (!) un retour à l’éducation parentale, aux punitions, à la Justice, etc, etc… (sciemment ?) bafouées depuis bien des décennies,
      sont préférées ces ONG (grassement) rétribuées par un système qui s’est acharné à tout pourrir !…

      Stratégie marketing très au point :
      « ce n’est pas un problème que les enseignants ou les équipes de classe peuvent résoudre seuls… » *

      Les enseignants demandent de l’aide… » *

      « Il existe un besoin évident pour ce type de programme, démontrés par des études… » *

      « une étude menée pour le compte du ministère danois de l’Éducation montre que 30 pour cent des écoles primaires manquent de connaissances sur la manière de prévenir et de mettre fin au harcèlement, et que les écoles et les PARENTS sont confrontés à des défis importants lorsqu’ils tentent de répondre aux incidents de harcèlement… » *

      https://www.maryfonden.dk/en/the-mary-foundation-boerns-vilkaar-and-save-the-children-denmark-behind-new-ambitious-effort-to-combat-bullying-in-schools/

      • Personne, bien entendu, n’évoque la simple (et totalement gratuite) possibilité de foutre une énorme baffe dans la gueule du jeune harceleur…

  5. WTH
    17 septembre 2023 At 15h36
    A propos de JPB, me viennent à l’esprit quatre mots en F : fidélité, faconde, facilité, fécondité.(…)
    Il continue ici de distiller ce qui le distingue de tant de ses contemporains : l’aptitude à tisser des liens (…).

    Les quelques lignes ci-dessus ressemblent étrangement à une déclaration d’admiration amoureuse.
    Si tel n’est pas le cas, on ne peut que rester confondu devant tant de flagornerie.

    Si ce blog avait pour vocation d’être l’organe officiel du Brighelli Fan-Club, il fallait le dire tout de suite !

    • Un grand merci à JPB d’évoquer la négrophobie arabo-musulmane dont les Noirs sont victimes en banlieue.

    • Et Castelnau, sur « Front Populaire » (extrait) :

      « La responsabilité des personnels de l’Éducation nationale impliqués dans la rebuffade et les menaces adressées aux parents de l’adolescent de 15 ans sautent aux yeux à la lecture des échanges de courriers.
      Qui ne sont pas seulement « honteux », pour reprendre le mot de Gabriel Attal, mais constituent en eux-mêmes l’infraction de chantage,
      et caractérisent un refus volontaire de porter secours à une personne en péril.
      Charline Avenel, habilement exfiltrée vers le privé en juillet 2023, sera-t-elle entendue après ce deuxième mort ?
      On peut malheureusement avoir quelques doutes quant à la célérité de la Justice, en tout cas lorsque cela concerne les amis d’Emmanuel Macron, qui sont autant de bénéficiaires réguliers de passe-droits et d’une immunité judiciaire confortable. »

      Quand à moi, je vote pour l’échafaud…

  6. cyrano (7h14) propose rien moins qu’ « une énorme baffe dans la gueule du jeune harceleur… ».
    Il a perdu la tête ? (bien que nous soyons loin de 1793) ; il s’expose nezenmoins à des sanctions : cf la loi adoptée par Le Sénat (2 juillet 2019) dit « loi anti-fessée ».

    « La France est le 56e pays à se doter d’une loi interdisant totalement ce type de ‘violences éducatives ordinaires’, déjà adoptée par une large majorité des pays européens » (lefigaro, 03/07/19)

    • Que oui ! Si bien que « le Monde » s’est empressé d’ajouter :
      « on retrouve également des activistes antivaccins qui s’étaient manifestés durant la pandémie de Covid-19, des adeptes de théories conspirationnistes, des climatosceptiques […] »

    • Je viens d’envoyer l’article ci-dessous à Causeur — ça, paraîtra quand ça paraîtra :

      Souris mâchée, soirée gâchée : les barbares sont aussi en classes prépas

      On ne dit plus « bizutage », on dit « soirée d’intégration ». Mais ce qui était autrefois prétexte à des débordements d’un goût douteux est devenu l’occasion de scène de barbarie, comme en témoigne l’affaire de la souris croquée vivante par un élève de classes préparatoires du lycée Thiers, à Marseille. Notre chroniqueur, qui y enseigna, s’en indigne — et toute la rédaction de Causeur avec lui.

      Et d’abord, les faits. Lors d’une « soirée d’intégration », un élève de classe préparatoire du lycée Thiers, à Marseille, a mis dans sa bouche la souris apprivoisée d’une camarade, et l’a tout simplement croquée — vivante.
      Même Néandertal les faisait cuire avant de les déguster…
      Et, précise Claire Tervé sur le HuffPost, qui diffuse des photos de l’acte en cours de réalisation, « le rectorat d’Aix-Marseille n’a pas souhaité faire de commentaires, les faits se déroulant lors d’une « soirée arrosée hors du lycée ». Il reconnaît toutefois une « affaire choquante ». La direction du Lycée Thiers de Marseille n’a pas souhaité non plus s’exprimer sur le sujet. »

      Je suis scandalisé. Non seulement en tant qu’ami des bêtes (et la Fondation 30 millions d’amis a annoncé son intention de porter plainte), mais en tant qu’ex-enseignant de ces mêmes classes prépas dans ce même lycée.

      Il y a quelques années, une racaille des Quartiers Nord avait eu l’intelligence de se faire filmer en train de fracasser un chaton contre un mur. Arrêté, il avait été condamné à un an ferme (la peine maximale, pour cruauté envers les animaux, est de 5 ans de prison et 75 000 euros d’amende), et envoyé aux Baumettes, où quelques durs incarcérés là-bas, qui ont obtenu l’autorisation d’avoir un chat dans leur cellule, lui ont expliqué le respect que l’on doit aux bêtes. À Brest, en 2014, c’est tout un groupe de jeune gens qui s’est « amusé » à torturer un chaton. Plus la proie est petite et sans défense, plus la cruauté des sadiques s’exerce imunément.

      L’attitude pour le moins réservé du recteur est inexplicable. L’élève en question devrait déjà être renvoyé du lycée, à titre conservatoire, et rayé de toutes les prépas à tous les concours, en attendant une condamnation en justice.
      Parce que tuer ainsi une souris témoigne d’une dégradation mentale irrattrapable. Tenez, un exemple :

      « La première fois qu’il éprouva ces « sensations », il sortit pour aller étrangler un chat. Après cela, il se sentit « soulagé » pendant tout un mois. En novembre, ce fut un grand chien de berger (…) après avoir dû, pendant deux mois, se contenter d’oies et de poules, il se risqua à égorger un vagabond endormi. »
      C’est ainsi que Ian Fleming décrit la jeunesse de Donovan Grant, dans Bons baisers de Russie.

      Je ne gloserai pas sur « qui gobe un œuf tue un bœuf » ; Mais ce dont témoigne cette répugnante affaire, c’est de l’ensauvagement, (la « brutalization », disait l’historien américain George Mosse) de la société française. Et plus seulement dans les quartiers déshérités où l’éducation est désormais limitée à la portion congrue. Non : même chez les enfants des CSP+, l’absence de conscience morale, la restriction nécessaire au niveau du Surmoi, n’existent plus. Les barbares sont parmi nous.

      J’appelle le nouveau proviseur du lycée Thiers et l’administration centrale à, prendre immédiatement les mesures de protection des élèves qui s’imposent. Un étudiant capable d’un tel acte de cruauté, quel que soit le prétexte alcoolisé dont il ornementera cette sinistre histoire, quel que soit le repentir dont il affichera les marques, est capable de tout — et du reste. Et du pire.

      https://www.huffingtonpost.fr/environnement/article/marseille-un-etudiant-filme-en-train-de-macher-une-souris-vivante-30-millions-d-amis-porte-plainte_223255.html

      https://www.youtube.com/watch?v=tlxq6ZwlnVg

      https://www.tf1info.fr/justice-faits-divers/surpris-en-train-de-jeter-un-chaton-contre-un-mur-ils-prennent-la-fuite-1555517.html

  7. S’il vous arrive de vous demander si telle ou telle IA est douée de conscience, vous trouverez peut-être éclairant cet article; aux Etats Unis,semble-t-il, il existe des départements de « science de la conscience. »

    Consciousness in Artificial Intelligence: Insights from the Science of Consciousness
    https://arxiv.org/abs/2308.08708

  8. « Je suis scandalisé. Non seulement en tant qu’ami des bêtes… »

    i) Le Maestro,on s’en souvient,avait recueilli un chat blessé…qui, bien soigné, s’avéra excellent grimpeur.

    ii) Peut-on être ami des chats et , »en même temps » des souris ?

    iii) Erdos,un jour, à propose d’un chat: »ce chat est fasciste »; « comment pouvez-vous dire cela ? » « Si vous étiez une souris,vous sauriez que ce chat est fasciste. »

    iv) Peut-on ête ami des chattes et vouloir les fouetter avec des orties ?

  9.  » Un étudiant capable d’un tel acte de cruauté… est capable de tout — et du reste. Et du pire. »

    Macron, en prépa, donna-t-il quelques signes ?

  10. Donovan Grant ;influence de la lune:

    It was about this time that his body began to feel strange and violent compulsions around ✔the time of the full moon.

    When, in October of his sixteenth year, he first got ‘The Feelings’ as he called them to himself, he went out and strangled a cat. This made him ‘feel better’ for a whole month. In November, it was a big sheepdog, and, for Christmas, he slit the throat of a cow, at midnight in a neighbour’s shed. These actions made him ‘feel good’. He had enough sense to see that the village would soon start wondering about the mysterious deaths, so he bought a bicycle and on one night every month he rode off into the countryside. Often he had to go very far to find what he wanted and, after two months of having to satisfy himself with geese and chickens, he took a chance and cut the throat of a sleeping tramp. »

    Siles vélos à assistrance électrique avaient existé,il aurait pu augmenter l’espace de ses activités.

  11. « Non : même chez les enfants des CSP+, l’absence de conscience morale, la restriction nécessaire au niveau du Surmoi, n’existent plus. Les barbares sont parmi nous. »

    et nous gouvernent

  12. Selon le professeur Segatori,la personnalité psychopathique de macron s’explique par le traumatisme subi à l’adolescence (son viol par Brigiite Trogneux).

    Le Maestro a,lui aussi, subi un viol (à l’âge de 14 ans);qu’il soit quelque peu psychopathe est évident,et ses confessions nous montrent qu’il en a conscience et en souffre… à ma connaissance,cependant, le Maestro n’est ni un Donovan Grant, ni un Macron.

    https://www.youtube.com/watch?v=fxrtz8Hw4q8

    • En fait, c’est elle la véritable coupable.
      Elle a fait shooter son petit gars et le traumatisme fut terrible .
      Oui…

  13. Il n’est pas sans importance que la souris tuée par l’élève de prépa du lycée où enseignait le Maestro il y a peu, ait été une souris apprivoisée,animal de compagnie d’une camarade.

    Ne serait-ce pas cette jeune fille qu’il visait ? S’était-elle refusée à lui ? Lui avait-elle préféré un autre ? Dans une partie carrée,le psychopathe s’étai-il montré défaillant ? La fille l’avait-elle moqué ? Sur la taille de sa bite (comparée à celle de l’autre) ? Sur sa faible endurance ?

    Dans Straw dogs, un chat est tué;c’est un avertissement pour ses maîtres.

    https://www.hyaenidae.org/uncovering-the-mystery-of-who-killed-the-cat-in-straw-dogs/

  14. « Peter Fendi…franchement obscène. »

    Oui;nous réprouvons cette obscénité.

    Et même,nous la condamnons avec la plus grande fermeté.

  15. « …rayé de toutes les prépas à tous les concours… »
    Interdire aux psychopathes de se présenter à tous les concours ?
    Drôle d’idée! Y aura plus grand monde;

  16. « Plus la proie est petite et sans défense, plus la cruauté des sadiques s’exerce impunément. »

    La copule « et » est très utile aux professeurs;elle permet de créer une quasi-infinité de sujets de dissert.

    « Sadisme et cruauté. » ?

  17. Dugong 19 septembre 2023 At 7h30
    Napalm !

    Dugong,semble-t-il,ne passe pas à l’acte;un surmoi encore efficace ?

    Mais la fréquence des manifestations de pulsions sadiques, le caractère obsessionnel de ces dernières incitent à recommander une surveillance clinique.

    Le patient souffre.

  18. Vous le croirez ou pas, les Bouches-du-Rhônes arrivent en en 78 ème position dans les classement des départements français ayant les plus de libertins (et quand on sait qu’il existe des spécimens qui à eux seuls comptent triple).

    https://libertin.io/

    Help Yourself !

  19. Concernant le lycéen qui a bouffé une souris, je propose qu’on lui fasse réitérer l’exercice.
    Avec un rottweiller.

  20. L’accusation de « cherry picking » est une de ces enculades anti-rationnelles dont la zététique a le secret.

    Soit la situation suivante : un individu sélectionne des informations, les met en relation et en tire une conclusion. À ce stade de la description, rien ne permet analytiquement de savoir si l’individu se trouve dans la situation A (il trie le bon grain de l’ivraie, ordonne les informations pertinentes et construit une démonstration valide) ou dans la situation B (il choisit a priori* ce qui l’arrange, bidouille un montage et en tire une conclusion foireuse). La différence entre les deux situations n’est pas analytique : la différence n’intervient logiquement que lorsqu’un tiers affirme la pertinence ou l’impertinence des informations sélectionnées. Autrement dit, la seule accusation de « cherry picking » est équivalente, rhétoriquement parlant, à un « c’est faux ». Elle n’a aucune espèce de valeur probante.

    [*Comme si ce n’était pas de toute façon le mode standard de la pensée… Certains feraient mieux de se zététer un peu eux-mêmes.]

    Le seul moyen (interne) de sortir de l’impasse argumentaire est de pousser la description analytique, c’est-à-dire de faire une théorie de la pertinence ou de l’impertinence, chose qui, bien sûr, est périlleux, sinon impossible. En tout cas, on n’a jamais vu les gogos de la zététique s’y risquer. Autre possibilité, par l’extérieur : dire carrément en quoi la proposition adverse est non pas issue-d’une-sélection-inepte mais proprement fausse. Et cela, évidemment, c’est beaucoup plus difficile – puisqu’il faut (savoir penser et) refaire tout le chemin.

    C’est à se prix que se distingue « l’héritier des Lumières » du demi-habile. En règle générale, tout pertinente soit-elle heuristiquement, une conclusion n’est pas une preuve rhétorique.

  21. Je sais que ça ne va pas plaire à tout le monde, mais Lampedusa, c’est « Le camp des saints » de Jean Raspail.
    Quant à Dardmalin, il est grotesque en prétendant que la France n’acceuillera personne: une fois qu’on est dans l’espace Shengen, on va où on veut.
    En plus, le Moloch capitaliste a besoin de chair fraîche pour exercer des emplois ubérisés et afin de constituer un lumpenprolétariat concurrent du prolétariat européen.
    Heil marché!

    • Ils ratissent large à droite, prépare le terrain pour placer Panda 1er. Ils n’hésiteront pas à jouer du karcher à la frontière. Baby Gab’ qui joue les physionomiste à l’entrée des bahuts et éteint quelques fusibles dans les rectorats pour montrer l’exemple ; Dard-aux-mains qui somme les Comores de reprendre ses ressortissants, et se fait entendre : la fête est finie.
      Ils s’agitent en ce moment, ils sont passés d’un deux de tension à un petit 17.

      • « Ils s’agitent »… Et si ce n’était que du vent, comme pour les moulins ?
        Je parie qu' »ils » sont déjà beaucoup moins nombreux sur l’île (Lampedusa), et qu’ils ont déjà été dirigés, ici et là…
        Demain le King, puis le Pontifiant…
        Tout va très vite, et tout s’oublie.
        Tiens, un « détail » (parmi tant d’autres) : qui se rappelle le « qatargate » ( » l’incertitude plane sur la poursuite de l’instruction » – LeMonde, 11 sept (!) ?
        Et puis, c’est bientôt l’automne : je remarque déjà quelques masques, de sortie.
        etc, etc…

  22. « En 45 ans, j’ai eu à intervenir deux fois sur des faits de harcèlement. La première fois, c’était sous mes yeux : j’ai pris le harceleur par l’oreille, en lui expliquant que s’il bougeait je la lui arrachais, et je l’ai traîné chez le principal. Mais j’ai la carrure pour ça.  »

    Et si un rejeton du Maestro avait été harcelé ?

    • C’est plus ou moins arrivé — en Primaire. J’ai croisé le gosse qui s’en prenait à mon fils et je lui ai dit que s’il ne cessait pas, je le mangerais. Je suis assez crédible dans ce genre de propos — je l’ai refait plusieurs fois pour calmer des p’tits cons qui beuglaient, dans les trains en particulier.

      • Ah oui, les trains ne sont pas toujours des lieux de silence où peuvent méditer et travailler les écrivains.

  23. ean-Paul Brighelli 19 septembre 2023 At 15h08
    Les romans sont très supérieurs aux films.

    Cette répétition du mot « time »,c’est moche.

  24. Le décès remonterait à plusieurs semaines
    Les services de sécurité ferroviaire ont fait la macabre découverte, ce jeudi 17 novembre, en effectuant une ronde. Un individu a été découvert pendu à un arbre, dans un tout petit bosquet situé entre la gare et l’université d’Agen, tout près des voies, dans l’après-midi.

    Selon les premières investigations réalisées sur place par les policiers agenais, la mort de ce malheureux remonterait à plusieurs semaines.

    https://www.sudouest.fr/faits-divers/lot-et-garonne-un-individu-retrouve-pendu-entre-la-gare-d-agen-et-l-universite-13014671.php

    Bizarrerie de la langue française:

    on dit « pendu à un arbre »;on peut dire aussi « pendu à une corde ».

    Et pourtant…la corde est ce qui relie à l’arbre.

    Les prépositions sont des putes.

  25. WTH 19 septembre 2023 At 23h55
    « Ils s’agitent »… Et si ce n’était que du vent, comme pour les moulins ?
    Je parie qu’ »ils » sont déjà beaucoup moins nombreux sur l’île (Lampedusa), et qu’ils ont déjà été dirigés, ici et là…

    Les autorité locales de Tunisie n’ont pas remarqué que 9 000 gus prenaient la mer au départ de leur côtes, ils n’ont rien vu. Ne les ayant pas vus, ils ne pouvaient pas agir, prévenir, interrompre une prise de risque conséquente… Bah oui. Mais les radars et les autorités européennes non plus ! RAS en Méditerranée. Aucun satellites, aucun navire de Frontex, des gardes côtes, n’ont vu les 9 000 gars éparpillés sur des petits bateaux arrivés tranquilles sur les plages italiennes. Personne n’a rien vu. À moins que les passeurs soient équipés de moteurs pareils à ceux qu’utilisent les passeurs des Comores financés (les moteurs) par le Qatar, auquel cas, pourquoi la Tunisie ou l’UE devraient s’inquiéter sur une traversée qui s’annonce peinarde ? Et le résultat est là ! Ils sont arrivés sains et saufs.

    • Ben oui (évidemment) ; du cousu de fil (blanc).
      La Tunisie aurait du mal à survivre sans ses touristes ; il fallait bien se débarrasser des « gêneurs ».
      Et quand un Darmanain annonce que « la France n’accueillera pas de migrants « , c’est que la répartition a déjà commencé…
      On en parle d’ailleurs déjà presque plus.
      J’attends (avec impatience) de voir comment seront habillés Les zinvités dans la Galerie des Glaces : Charlotte G. en robe longue, annonce-t-elle, Mick J., etc…
      Puis, le spectacle papal à Marseille.
      Ouf, une semaine de gagnée…
      Certes, deux fois à se coltiner l’accueil à l’aéroport, c’est pas la joie : mais bon, Babeth Bornée préfère encore ça à d’autres corvées.

      • On pense évidemment à Pierre qui s’en serait fait des gorges chaudes de l’évènement. Le King a averti en raison de sa défense de la cause animale : Pas de foie gras au menu.

        Mais que Charles aille se faire cuire un oeuf chez Plumo. Il bouffe ce que l’on lui sert, et au premier « j’aime pas ça » on lui en rajoute une part dans son assiette.

  26. Dugong 20 septembre 2023 At 7h35
    Vous préféreriez un mélange de nap et d’agent O ?

    i) Chimiquement parlant, qu’est-ce que ça pourrait donner *?

    ii) Je n’ai aucune préférence; j’analyse vos obsessions;j’ai dit « peu de variation » car il s’agit toujours du Vietnam. (l’autre pôle obsessionnel étant Sacré Graal)

    * Je pose la question car des effets produits par deux éléments distincts pris isolément,il n’est pas simple de déduire l’effet de leur combinaison.
    Tout récemment, j’ai écouté le Docteur Arturo Perez (qui exerçait il n’y a pas longtemps dans un hôpital de Suisse romande) expliquer qu’au moment où on a essayé la trithérapie contre le sida des voix se sont élevées pour dire que cela ne pourrait pas marcher puisque aucun des trois principes n’était efficace. Il compare à ce qui s’est passé pour l’association zinc+azithromycine+ hydroxychloroquine:les autorités médicales helvètes ont fait pression sur les médecins pour qu’ils ne prescrivent pas ce traitement en arguant parfois du fait que prises isolément ces substances étaient sans effet curatif.

  27. Dugong 20 septembre 2023 At 7h32
    Et les enculeurs de mouches nuisent à la biodiversité…

    Il ne suffit pas de se nouer une corde autour du cou pour se pendre;il est nécessaire que l’autre bout de la corde soit attaché à quelque chose (potence,branche d’arbre,montant d’un lit-gigogne).

    « Pendu à une corde » ne dérange pas; pendu « à une taie de traversin » laisse légèrement perplexe.

    Sur la préposition « à »,Lormier s’est déjà exprimé et s’exprimera encore quand il le jugera opportun.

  28. Jean-Paul Brighelli 20 septembre 2023 At 1h40
    C’est plus ou moins arrivé — en Primaire. J’ai croisé le gosse qui s’en prenait à mon fils et je lui ai dit que s’il ne cessait pas, je le mangerais.

    i) Donc intervention paternelle directe,avec menace qu’on suppose efficace; (le môme devait être bien jeune pour croire à l’existence des ogres.)
    Un père plus chétif aurait sans doute été moins convaincant. Rapport de force.

    ii) Je ne sais pas si les parents de Nicolas N* se sont adressés directement aux harceleurs;

    iii) A huit ans je crois, le Maestro eut à essuyer des quolibets; le plus coupable des persifleurs fut suivi un jour par le Maestro enfant et reçut une bonne raclée (nez cassé!).
    Rapport de force,encore. Sans doute les capacités puglistiques du jeune Brighelli n’étaient-elles pas évidentes,sinon le futur nez-cassé ne s’en serait pas pris à lui.

    iv) Les problèmes de harcèlement peuvent-ils tous se régler aux poings ? Quid du harcèlement d’une fillette par un garçonnet ?

    • Jouets pour le prochain Noël : au lieu d’offrir une poupée – quel que soit son genre – plutôt penser à des gants de boxe, taille fillette – et veiller à un entraînement régulier !

      • Les filles du Maestro (du moins celles qu’il a reconnues) ont suivi des cours d’auto-défense;elles ne sont cependant pas autorisées à participer à toutes les manifestations.

  29. Et quand les fillettes sont en rut, que doit faire le garçonnet ?
    Compter les points, bourrer les fillettes, tirer un trait d’un seul coup ou fuir la queue entre les deux jambes ?
    Oui…
    (quatre)

  30. Le tableau de Manet se situe après les galipettes — ce que prouve assez la corbeille de fruits renversée.

    Et les galipettes ont suivi le déjeuner.

    La corbeille de fruits renversée n’est pas un élément de « langage pictural » (comme peut l’être, par exemple une colombe dans une Assomption) mais simplement un indice ?

    Quid des guitares ? « Pas un hasard » ; est-ce parce qu’une guitare ressemble à un dos de femme ?

  31. « …ils s’étaient connus au collège, où le grand Cézanne avait défendu le petit binoclard … »

    défendu contre des harceleurs ?

    • Exactement.
      Emile était pauvre (son père venait de mourir en laissant une dette abyssale), il était petit, très myope, et d’origine italienne. Il n’en fallait pas plus.
      Et Cézanne, d’origine italienne aussi — mais bien plus riche, il était fils ,de banquier — le secourut.
      Que Zola ait écrit L’Œuvre ne peut s’expliquer que par une jalousie a posteriori — si je puis m’exprimer ,ainsi.

      • a) merci pour l’explication;quelqu’un pourrait tenter d’écrire une histoire du « harcèlement » à l’école (le mot me semble récent,mais je ne me rappelle pas ce qu’on disait dans le temps). Toutes sortes de configurations ont existé et existent;obtenir la protecion de plus fort que soi (Zola/Cézanne) est une bonne parade;Nicolas * n’avait-il aucun ami prêt à le défendre ? Est-ce que les enfants d’aujourd’hui sont si méchants ou lâches qu’ils laissent faire les harceleurs ?

        b) jalousie a posteriori — si je puis m’exprimer ,ainsi.

        Qu’est-ce qui pourrait vous en empêcher ?

  32. Où se passe le harcèlement scolaire ? Plutôt dans les couloirs et la cour que dans les salles de classe, non ?

    Alors l’absence de surveillants est propice.

    Quant à Internet…n’est-ce pas à la famille de surveiller et,le cas échéant, avertir la police ?

    • Pas de « corbeille de fruits » ; de fleurs, peut-être pour égayer l’atmosphèèèère.
      Pas « de galipettes » après diner ; ce n’est pas l’endroit ; on imagine mal, par ex, le gros plein de soupe (le Larcher), entrant dans la danse (à la rigueur, un menu-et).
      Quant à la « guitare » : Mick J. et Charlotte G. ? Fôpadec !

  33. Tout a fait d’accord sur la véritable cause:
    L’absence de surveillants qui circulent au milieu des rangs.
    Oui…

  34. WTH 20 septembre 2023 At 16h29
    Pas de « corbeille de fruits » ; de fleurs, peut-être pour égayer l’atmosphèèèère.

    On peut espérer une décoration soignée de la table;il y aura certainement ce que les Anglias (Dickens entre autres) appelaient naguère ou jadis un « epergne ».

    https://www.wordnik.com/words/epergne

    • Mr and Mrs Veneering, and Mr and Mrs Veneering’s bran-new bride and bridegroom, were of the dinner company; but the Podsnap establishment had nothing else in common with the Veneerings. Mr Podsnap could tolerate taste in a mushroom man who stood in need of that sort of thing, but was far above it himself. Hideous solidity was the characteristic of the Podsnap plate. Everything was made to look as heavy as it could, and to take up as much room as possible. Everything said boastfully, ‘Here you have as much of me in my ugliness as if I were only lead; but I am so many ounces of precious metal worth so much an ounce;—wouldn’t you like to melt me down?’ A corpulent straddling EPERGNE, blotched all over as if it had broken out in an eruption rather than been ornamented, delivered this address from an unsightly silver platform in the centre of the table. Four silver wine-coolers, each furnished with four staring heads, each head obtrusively carrying a big silver ring in each of its ears, conveyed the sentiment up and down the table, and handed it on to the pot-bellied silver salt-cellars. All the big silver spoons and forks widened the mouths of the company expressly for the purpose of thrusting the sentiment down their throats with every morsel they ate.

      OUR MUTUAL FRIEND

      Charles Dickens

      • Evidemment, un de ceux que je n’ai pas lu ;
        ici, par moments, c’est décourageant : comme une impression d’être totalement ignare, inculte.
        (visité sa maison, à Londres, il y a bien longtemps)

    • Je me suis appuyé d’un côté sur la bio immense de Mitterand, de l’autre sur les textes de Pleynet et de Sollers, qui sont fichtrement bien écrits — mieux que ce que Pagès, que j’ai bien connu à Paris-III, n’a jamais fait.
      Il se trouve que dans le roman que j’écris à temps perdu — une pure fiction —, ça m’arrange assez que Zola n’ait rien compris à l’art.
      Enfin, je relie moi aussi l’Œuvre au Chef d’œuvre inconnu (qui est d’un tout autre niveau), et à la polémique très ancienne de la supériorité de l’écrit sur la peinture — voir Scudéry. Zola avait un côté très péremptoire…

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