Milo Manara et Jean-Pierre Enard, l’Art de la fessée, 1988


Natacha, la petite Natacha, était amoureuse de son prof de Philo — fatalité courante en Terminale littéraire, et même en sections scientifiques. Mais elle n’était pas la seule : Vincent, son copain de cœur, son grand ami de petites folies et de grands éclats de rire, folle perdue à dix-sept ans, avait lui aussi jeté son dévolu sur le quadragénaire buriné qui leur parlait de Kant et de Nietzsche — c’est probablement Nietzsche, plus que Kant, qui les avait conquis, l’un et l’autre. Tant pis pour Kant. D’ailleurs, le prof portait lui aussi la moustache.
– Au premier qui l’aura, avait jeté Vincent.
Depuis, ce n’étaient que pâmades, roulements d’yeux énamourés, et, surtout, petits billets échangés au vu et au su du Maître, afin qu’il lui prenne l’envie de savoir ce qui s’écrivait à sa barbe et à son nez : « Il doit baiser comme un dieu », « sûr qu’il en a une énorme », « à ton avis, quel goût a son foutre ? », « salé-sucré », « j’aimerais commencer avec lui », « ma pauvre, c’est certainement un décapsuleur de première, et même de terminale, mais tu le sentirais passer, crois-moi — commence avec le format sucre d’orge » — et autres gentillesses courantes entre élèves délurés.
Le prof les laissa mariner une semaine entière, puis se décida :
– Mademoiselle M***, s’il vous plaît, auriez-vous l’obligeance de me porter le mot doux que vient de vous faire passer votre ami Vincent ?
Sensation dans la classe, où tout le monde était au courant du petit manège — d’autant que Vincent s’alanguissait sur la droite de la classe, et que Natacha occupait le dernier bureau à gauche, si bien que les missives enflammées parcouraient un rang entier, souvent ouvertes par les intermédiaires, et commentées à la récré (« Tu crois vraiment qu’il en a une énorme ? Tu as vu son pantalon, drôlement moul’bit’, non ? Il a un de ces paquets… » — et autres banalités pédagogiques).
Natacha se leva, un peu flageolante. Elle marcha vers le bureau en se récitant, tout bas, la dernière gentillesse de Vincent — « C’est dans la classe que j’aimerais qu’il me baise, et devant tout le monde ».
Le philosophe se saisit du papier tendu d’une main mal assurée, le déplia et lut calmement. Puis il leva les yeux vers la jeune fille, chercha du coin de l’œil le jeune homme auteur de ce vœu incongru, et sourit froidement. Il savait, quand il voulait, avoir l’air cruel. Peut-être l’était-il, au fond. « Quand tu vas voir les femmes, dit Nietzsche, prends ton fouet ».
– Vous resterez l’un et l’autre après le cours, dit-il d’une voix sèche. En attendant, retournez à votre place, mademoiselle. Vous avez bien besoin de creuser davantage la différence entre épicurisme et hédonisme…
Garçons et filles, avec cette servilité typique des classes de bons élèves, ricanèrent avec un bel ensemble. Natacha rougit. Peu lui importait que le Maître connût enfin la teneur de leurs missives — après tout, ils n’avaient instauré le jeu que pour en arriver là. Mais que ces petits imbéciles se croient autorisés à rire d’elle…

Cinq heures ! La sonnerie stridente, le brouhaha des élèves qui, pour un peu, couperaient le prof au milieu de sa phrase, les regards apitoyés des unes et des autres jetés sur les deux condamnés qui, impavidement, restent assis à leur place…
– Vincent ! appelle le Maître. Venez ici.
Le jeune efféminé y va en traînant un peu les pieds. Il ne veut pas trop en faire dans le style bravache, et il a soudain une vague appréhension.
– Fermez la porte, ordonne le Maître en lui tendant la clef de la salle.
C’est inattendu. Vincent obéit, puis retourne au bureau. Le Maître est resté assis, tourné vers l’élève flageolant.
– Quelle punition vous siérait le mieux, jeune homme ? demande-t-il. En d’autres pays, dix coups de canne régleraient la question, n’est-ce pas … Ou, ajouta-t-il en soupesant l’objet, dix coups d’une grande règle à tableaux noirs…
Vincent tressaille. Serait-il possible que le Maître soit sérieux ?
– Vous avez entendu la sentence, Vincent ? » Le Maître crie soudain d’une voix terrible. « Et tu enlèves ton jean tout de suite, petite fiotte ! »
Vincent apparaît en boxer blanc. « Et ça aussi, mon mignon », jette le philosophe en pointant un index méprisant sur le linge moulant.
Natacha, sans même s’en rendre compte, a passé une main sous sa jupe, et sous l’élastique du slip, et commence à se tripoter le clito. Quand les fesses rondes, presque enfantines, de Vincent apparaissent, elle a comme une petite décharge. Cette scène, elle l’a rêvée — elle s’est déjà caressée, et violemment encore, à l’idée du Maître faisant subir les derniers outrages, devant elle, à son ami.
En attendant, le professeur a courbé Vincent sur le bureau. « Saisis un angle de la table dans chaque main », ordonne-t-il. Puis, d’une voix brève et cinglante, il ajoute : « Nous avons dit dix coups… Non, quinze… Tu compteras. »
Il se place de biais, à un bon mètre de l’éphèbe cassé en deux sur l’arête du bureau. Il a à la main la longue règle de bois jaune. Soudain, le bras se détend, et la planchette frappe les fesses tendues, bien à plat. » « Un ! » gémit Vincent. Puis deux, trois, quatre… À chaque fois, le Maître frappe un peu plus fort. À partir de six, Vincent crie, chaque fois, avant de gémir un chiffre. À dix, le professeur change de côté, et cingle cette fois de toutes ses forces.
À douze ou treize, Natacha jouit. Ses cuisses se referment sur sa main, son doigt planté dans la fente. Ses yeux se révulsent un court instant, son front se fronce, elle a une expression presque douloureuse, comme à chaque fois qu’elle s’abandonne à l’orgasme.
Les coups se succèdent — gifles sonores, la lame de bois bien à plat sur les rotondités déjà bleuies.
– Quinze ! halète enfin, en larmes, le malheureux Vincent.
Le Maître range tranquillement la grande règle sur le toit de l’armoire. Il inspecte, d’assez près, le pauvre cul martyrisé de l’adolescent. Puis il lève la tête.
– Viens voir, lance-t-il à Natacha.
Elle se lève difficilement. Elle est encore secouée par les sursauts de son plaisir… Elle arpente la classe, louvoie entre les chaises déplacées, les tables disjointes, tentant de se recomposer un visage, rapidement — qu’il ne lise pas sur ses traits décomposés, dans ses yeux battus, l’indice du plaisir qu’il vient de lui donner, sans même la toucher…
– Regarde, dit le Maître. N’est-ce pas joli ?
Les fesses de Vincent sont striées d’estafilades horizontales, bien parallèles. La peau est gonflée, soulevée par endroit, les meurtrissures virent au violet. « Il n’y est pas allé de main morte », pense Natacha — et un petit jet de mouille lui prouve, s’il en était besoin, combien ce spectacle l’excite et la bouleverse.
– Peut-être serait-il temps de le consoler, non ? suggère le professeur.
Brusquement, il abaisse le zip de son pantalon, plonge sa main dans l’ample morceau de tissu, et en retire une queue monstrueuse, déjà à demi rigide, grosse comme l’avant-bras d’un homme ordinaire, avec un gland affûté et épais comme une tête de gros serpent. C’est l’image que Natacha a immédiatement en tête : un python, un boa, un constrictor quelconque — rien d’humain dans ce tentacule barbare.
– C’est lui qui va en faire l’essai, pour l’instant, dit posément le Maître. Mais il serait juste que tu le prépares, non ?
Natacha hésite. Que veut-il dire ?
– À genoux, petite pute, hurle soudain le Maître. Et fais-moi bander vite, sinon…
La menace reste en suspens. Natacha s’est agenouillée, elle se penche en avant, elle s’affole, elle ne sait pas comment prendre un outil pareil. Dans la main ? Dans la bouche ? D’autant qu’elle n’en a pas vu beaucoup — juste assez pour savoir que celui-ci est monstrueux. Elle n’en a jamais sucé — alors, commencer par ce reptile menaçant… Elle le prend dans sa main, l’effleure de sa bouche, une larme de foutre, luisant, lui graisse les lèvres, elle tente de l’engloutir, et plus elle tente, plus l’envie de le saisir vraiment la prend au ventre. Elle avale enfin le gros abricot mauve, déjà gorgé de sang, elle le lèche, le reprend, laisse entrer dans sa bouche, dans sa gorge, cette énorme matraque — à la limite de la nausée…
Le Maître la laisse faire, quelques minutes, avant de la saisir aux cheveux.
– Tu es nulle, mais tu as des dispositions, commente-t-il. Allez, prépare l’anus de ton petit camarade, parce qu’il va devoir encaisser l’objet jusqu’au fond de ses entrailles, et une enculade à vif ne lui ferait pas de bien…
Il caresse du dos de la main la joue de la jeune fille.
– Mais tu ne sais pas encore cela, n’est-ce pas, petite gourde…
Natacha, toujours à genoux, s’insurge.
– Pas « petite gourde », proteste-t-elle. Traitez-moi de pute, de salope, de ce que vous voulez, mais pas de gourde !
– Lèche-lui l’anus, ordonne le Maître sans relever l’exclamation. Bien en profondeur. Ah, il sent un peu la merde ? C’est bien normal, à cette heure… Et que diras-tu quand je te ferai sucer ce qui ressortira de lui, dans dix minutes ?
Natacha surmonte sa répugnance initiale, et lèche, pourlèche l’anus tendu, la petite rosette palpitante. Elle se prend au jeu, finit par y enfoncer sa langue, le barbouille de salive… À nouveau, le Maître la tire en arrière.
– Et maintenant, dit-il, regarde, regarde bien…
Il pose le gland épaté à la perpendiculaire du cul rebondi, et, lentement, centimètre par centimètre, afin que le petit pédé sente bien ce qu’il abandonne, il s’enfonce jusqu’au couilles.
Vincent a un étrange glapissement étouffé, un cri d’écorché qui se termine sur un râle. « Oh oui ! » gémit-il ensuite. Ses mains se crispent sur les angles du bureau, Il se cambre légèrement, pour mieux tendre ses fesses rondes de demi-fille. Natacha, à genoux à quelques centimètres de cet étrange viol consenti, n’a d’yeux que pour cette queue qui maintenant pistonne le cul tendu, se retirant presque entièrement, se renfonçant avec brutalité. « Oh oui ! » supplie Vincent. « Tu aimes ça, n’est-ce pas, petite fiotte ? » demande le Maître. « Oh oui ! » balbutie Vincent. « Dis-le, alors… » « J’adore… ça… que vous m’enculiez… j’adore votre queue… Ah… Ah, encore… Plus fort… Défoncez-moi ! Défoncez-moi ! »
Et autres gracieusetés usuelles en ces circonstances…
Ce qui fascine encore Natacha, c’est, juste sous la lame du bureau, la petite verge fine de Vincent, tendue à l’extrême, et qui spasmodiquement jute un sperme clairet, qui retombe en gouttes sur l’estrade. Il a éjaculé quelques instants après que le Maître lui a pourfendu le cul — puis, par saccades, toutes les deux ou trois minutes, quand la poussée se faisait plus forte, et le déchirement plus intense.
Natacha boit des yeux le spectacle, l’œillet écartelé, le rectum dévasté, tunnel sans fond quand la bite monstrueuse s’extirpe entièrement du boyau dévasté, — et la verge écumante, souillée de matières ignobles. Sa main est retombée entre ses cuisses, elle s’est arraché un second, puis un troisième orgasme — tétanisée, à genoux sur le bois poussiéreux de l’estrade…
Sur une énième poussée, Vincent décharge sur le flanc du bureau ce qui lui reste de sperme dans ses petites couilles imberbes. Son anus se crispe comme une main autour de la verge du Maître, qui reste un instant abuté dans ses reins. Lentement, il sort du tunnel béant la matraque insensée, la tourne vers Natacha et lui gicle en plein visage un foutre épais.
Elle ferme les yeux sous l’averse. Elle sent les grosses virgules s’écraser sur ses paupières, son front, son nez et ses lèvres. Elle jouit une dernière fois, sans même se toucher.

– Et toi, dit doucement le Maître, comment vais-je te punir ?
Il lui caresse le visage, ramasse du bout des phalanges les giclées blanches qui la défigurent, et lui donne, par intervalles, ses doigts crémeux à sucer. « Sucré plus que salé ! », pense la jeune fille en avalant.
– Debout ! ordonne-t-il soudain.
Elle obéit avec difficulté. Elle a les jambes molles, coupées par la jouissance. Vincent, encore haletant, est resté allongé sur la table. Son anus reste béant, couronné d’une mousse douteuse.
Le Maître s’est rassis sur sa chaise professorale. Il passe les mains sous la jupe de Natacha, et fait glisser à mi-cuisse la petite culotte blanche. Et soudain, il la prend à mi-corps, la renverse sur ses genoux, retrousse le tissu et se met à la fesser, à tour de bras, avec méthode — une claque sur une fesse, à la volée, une autre sur sa jumelle. Natacha se tortille, crie un peu, gémit, « non ! » proteste-t-elle, mais elle ne tente pas vraiment de fuir l’étreinte du bras qui la retient. Dix, vingt claques, trente peut-être. Elle a le cul en feu, et la vision, purement mentale, de ses fesses bleuies de coups la fait décharger une fois de plus.
– Va au coin, ordonne le professeur en la lâchant. Dans l’angle près de la porte. Les mains derrière le dos, en tenant ta jupe relevée.
Il les regarde tous deux — l’adolescent démantibulé, encore haletant, et la petite Natacha honteuse et obéissante, buvant l’humiliation comme elle siroterait un bon Champagne.
– Demain, même heure, même endroit, même punition. Et jusqu’à la fin de la semaine. C’est compris ?
Natacha tourne la tête vers lui, elle n’a que la force d’opiner. Le sperme commence à sécher sur son visage. Elle en sent le goût puissant sur sa langue. Et le cul la brûle, d’une brûlure exquise. Cette scène, elle l’avait rêvée — elle a une impression de déjà-vu parfaitement troublante…
– Oui, oui, dit Vincent en se relevant avec difficulté. Quand vous voulez.
– Suce-moi, ordonne le Maître.
La tête tournée en arrière, tout en restant face au mur crasseux, la petite Natacha regarde son ami qui enfourne sans dégoût la grosse queue baveuse, encore à demi tendue, qui déforme le joli visage du jeune garçon, fore ses joues, refoule sa langue, à la limite de la nausée — et pourtant à chaque fois il tente d’en gober davantage. Et elle se sent presque jalouse, elle aimerait la prendre elle aussi, elle aimerait être défoncée elle aussi par cet engin redoutable, entendre ses pucelages craquer, son intimité violée, son vagin dévasté et son cul écartelé… Elle entend encore la supplication de Vincent, « Défoncez-moi ! Défoncez-moi ! » — elle entend sa propre voix crier la même chose, elle sent son foutre couler sur ses cuisses, et le feu sur ses fesses n’est plus qu’une douce brûlure…

Jean-Paul Brighelli

199 commentaires

  1. Cette chronique de Jean-Paul Brighelli est un aveu éblouissant de sa bi-sexualité et de sa dilection obsessionnelle pour la sodomie.
    Certes, de beaux esprits diront sans doute : « Attention, il convient de ne pas confondre l’auteur et son personnage ! ».
    A d’autres. Ce que ce texte dévoile est absolument aveuglant. Aveu-gland.

    • Arrêtez prophète de prendre le lecteur ( WTH principalement)pour l’aveugle qui aime sentir le vent. JPB est juste l’auteur d’une belle thèse. Crier l’aveu n’apporte rien de plus.
      Oui…
      (Trois)

      • Trois – cher abcm, je verrai un peu plus tard (fait trop chaud, etc…).

        Quant à la fessée, rebelote avec la pouf et le khonnard au veston ;
        mais pas celle du bas (montant à mi-cuisse) et du khonnard, gueule vieux-bourge-bafreur.

        Et honte à vous : après vos delirium prof-élève il relève le défi, à sa manière… comme d’hab, bien sûr ;
        il n’y va jamais pas quatre chemins (enfin presque) ;
        et avec le soleil qui tape, il est passé de Dumas au Marquis.

        Et même que je n’ai lu qu’en travers, car tout ce qui coule (dans la gorge et ailleurs) ne peut que finir par donner la nausée – c’est un peu sot de recracher du rosé bien frais.

        Remarque 1-
        Comme d’hab, après un narratif frappé (!) du sceau d’un imaginaire bien plus que con-vulsif, le sirénien s’en tient à une forme de neutralité, histoire de faire retomber la pression ;
        il s’agit quand même d’actes mis en scène dans une salle de classe, en attendant la prochaine rentrée, où après le mignon Tattal, on ne sait si la vieille sorcière sera encore de la partie (tout sauf fine !).

        Remarque 2 –
        Notre psy y va de son analyse, sans cependant s’attarder sur la pas si lisse-éenne, mi pute, mi soumise.

        Remarque 3 –
        Lambda si-déré qu’il en a même oublié de signer.

        Remarque 4 –
        « Natacha » : ça me remet en mémoire une remarque (lue dans « La violence des riches – chronique d’une immense classe sociale », des M. et M. Pinçon, 2013) :
        la réaction de la Natacha P. les qualifiant de « sociologues carburants du Front National », dans le figaro du 12 oct. 2013.
        Depuis elle est passée de la famille Dassault à Křetínský, en attendant la suite.

  2. Si Pierre ne revient pas après cette démonstration, c’est à n’y rien comprendre.

    Pierre, admettez que Brighelli s’est fendu d’un bel effort à visée inclusive, un genre qui normalement vous touche. Un homme sodomisé dans une chronique Brighellienne est une première, elle est à marquer d’une Pierre (oui, c’est nul).

    PS : JPB est infichu de donner des indices physiques sur ses protagonistes ; il aurait pu faire l’effort pour vous satisfaire pleinement de prêter ceux de votre Tadzio à cet élève, ça ne mangeait pas de pain.

  3. J’ai un titre pour un prochain article dans l’Osservatore Pedago : « L’enculerie, un(e) geste pédagogique traçable pas à pas ? »

  4. « On gagne toujours à être ouvert » proverbe chinois de l’époque Tangerine Dream (modifiée Samsung)

    • Des goûts et des couleurs – à la coréenne :
      Tout comme l’orangé, le galaxie purple n’a non plus rien à voir avec le purple haze.

  5. Tu parles d’une baise ! (abcm : je verrai le reste plus tard ; encore trop chaud pour mes méninges).
    Et sinon l’EN, loin d’en avoir encore fini avec sa pédagogie, vaste « enculerie » ?

  6. « Sacrée tables. Au fond c’est toujours la même chose : on veut moderniser la Cène, ce goûter à treize qui fait rêver,
    la grande dinette eucharistique qu’on voudrait réorganiser.
    Et puis ça rate évidemment, et ce qui ressort de l’entreprise,
    c’est l’autre cène, la cène primitive, si vous voyez ce que je veux dire, le banquet préhistorique totémique, avec son sacrifice aussi voulu qu’inconscient »
    (Ph. Muray, « Le XIXe siècle à travers les âges » ; p.458)

  7. « Pierre, admettez que Brighelli s’est fendu d’un bel effort à visée inclusive, un genre qui normalement vous touche. »

    Les efforts quotidiens de JP auquels il faut rendre hommage tant ils s’avèrent désespérés: « Être Pierre Driout, sinon rien ! »

    • Enfant raté
      Amusant. C’est de cette remarque que j’ai gratifié un ami, hier, spontanément après qu’il m’avait conseillé la lecture de Vivant Denon. J’étais agacée par son itinéraire que j’estimais raté quand lui le revendiquait le contraire (ce que tu revendiques aussi, n’est-ce pas) celui d’un type d’une grande érudition à qui j’ai reproché d’avoir consacré sa vie à faire « vulgairement » du fric par millions quand une chair l’attendait au Collège de France. Le « vulgairement » le fit sourire…
      Tu es, parfois, toi aussi, parfaitement vulgos.

  8. C’est toujours comme ça, on lit en diagonale le billet de JP car dans un blog les deux moments de la critique d’un texte n’existent plus : lire puis parler de. Alors on débute la lecture des commentaires optimiste et insouciant, on y croit. Embarqué dans le flux on est intégré au processus, comme le consommateur est intégré à la chaîne de marchandises, pris dans une sorte de régime pulsionnel de lecture effrené et alors on continue, et une fois qu’on en a lu 3, déchantant vite, on se dit que ce serait trop bête de ne pas aller au bout de la page, et on finit leur lecture dans un demi-sommeil sans espoir.

    • … « et on finit leur lecture dans un demi-sommeil sans espoir »

      Oui mais, en somme, le lecteur s’en sort nezenmoins en meilleur état qu’avec cette consommation d’opioïdes que l’on dit avoir été effrénée chez nos cousins z’américains.

  9. « Le Maître la laisse faire, quelques minutes, avant de la saisir aux cheveux. »
    « Le Maître », autrement dit « Le aestro ».

  10. Il pose le gland épaté à la perpendiculaire…

    Scène épatante;épater le bourgeois est tout un art.

  11. ce qui lui reste de sperme dans ses petites couilles imberbes.

    Le sperme est-il stocké dans les testicules ?

  12. « Elle avale enfin le gros abricot mauve, déjà gorgé de sang, elle le lèche, le reprend… »
    ——————————————————————————————————
    Le texte de Ponge ci-dessousfut naguère cité par le Maestro (autrement dit le Maître) à propose je crois d’une paire de fesses de (jeune femme).

    C’est fou le nombre de choses qui ont la forme d’un abricot.

    Nervure centrale, embryologie, morphogenèse…Thom en a sûrement parlé.
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    L’abricot

    La couleur abricot, qui d’abord nous contacte, après s’être massée en abondance heureuse et bouclée dans la forme du fruit, s’y trouve par miracle en tout point de la pulpe aussi fort que la saveur soutenue.
    Si ce n’est donc jamais qu’une chose petite, ronde, sous la portée presque sans pédoncule, durant au tympanon
    Toutefois, il s’agit d’une note insistante, majeure.
    Mais cette lune, dans son halo, ne s’entend qu’à mots couverts, à feu doux, et comme sous l’effet de la pédale de feutre.
    Ses rayons les plus vifs sont dardés vers son centre. Son rinforzando lui est intérieur.
    Nulle autre division n’y est d’ailleurs préparée, qu’en deux : c’est un cul d’ange à la renverse, ou d’enfant-jésus sur la nappe,
    Et le bran vénitien qui s’amasse en son centre, s’y montre sous le doigt dans la fente ébauché.

    On voit déjà par là ce qui, l’éloignant de l’orange, le rapprocherait de l’amande verte, par exemple.
    Mais le feutre dont je parlais ne dissimule ici aucun bâti de bois blanc, aucune déception, aucun leurre : aucun échafaudage pour le studio.
    Non. Sous un tégument des plus fins : moins qu’une peau de pêche : une buée, un rien de matité duveteuse – et qui n’a nul besoin d’être ôté, car ce n’est que le simple retournement par pudeur de la dernière tunique – nous mordons ici en pleine réalité, accueillante et fraîche.

    Pour les dimensions, une sorte de prune en somme, mais d’une tout autre farine et qui, loin de se fondre en liquide bientôt, tournerait plutôt à la confiture.
    Oui, il en est comme de deux cuillerées de confiture accolées.

    Et voici donc la palourde des vergers, par quoi nous est confiée aussitôt, au lieu de l’humeur de la mer, celle de la terre ferme et de l’espace des oiseaux, dans une région d’ailleurs favorisée par le soleil.
    Son climat, moins marmoréen, moins glacial que celui de la poire, rappellerait plutôt celui de la tuile ronde, méditerranéenne ou chinoise.

    Voici, n’en doutons pas, un fruit pour la main droite, fait pour être porté à la bouche aussitôt.
    On n’en ferait qu’une bouchée, n’était ce noyau fort dur et relativement importun qu’il y a, si bien qu’on en fait plutôt deux, et au maximum quatre.

    C’est alors, en effet, qu’il vient à nos lèvres, ce noyau, d’un merveilleux blond auburn très foncé.
    Comme un soleil vu sous l’éclipse à travers un verre fumé, il jette feux et flammes.
    Oui, souvent adorné encore d’oripeaux de pulpe, un vrai soleil more-de-Venise, d’un caractère renfermé, sombre et jaloux.
    Pource qu’il porte avec colère – contre les risques d’avorter – et fronçant un sourcil dur voudrait enfouir au sol la responsabilité entière de l’arbre, qui fleurit rose au printemps.

    Francis Ponge, Pièces

  13. « …petits billets échangés au vu et au su du Maître… »

    Une pincée de sainte-beuverie.

    Dans l’hypokhagne (ou khagne ?) fréquentée par le Maestro futur,circulaient entre garçons de petits billets d’une teneur différente:ces jeunes gens racontaient leurs nuits avec les demoiselles de la classe,filles étonnamment délurées aux spécialités baisationnelles bien marquées.

    Un jour, le professeur de latin (ou de français ?) intercepta un billet. Le lisant, il rougit jusqu’aux oreilles.

  14. ce qui lui reste de sperme dans ses petites couilles imberbes.

    Le sperme est-il stocké dans les testicules ?

    Non.

  15. le professeur a courbé Vincent sur le bureau. « Saisis un angle de la table dans chaque main »

    Quelles sont les dimensions d’un bureau de professeur dans une salle de classe ?

    Le jeune homme a-t-il les bras assez longs ?

    Il est là sans défense,comme un soldat de 14 acculé jusqu’à à la tranchée.

    • 1)acculé jusqu’à la tranchée.
      Oui…

      2)Il est là sans défense.
      sans défense devant la vierge ?
      Oui…

  16. « … cette servilité typique des classes de bons élèves… »

    Cette notation doit être attribuée à l’auteur,dont on sait qu’il fut longtemps professeur; le moustachu qui enseigne la philosophie la reprendrait-il à son compte ?

  17. Il s’agit de pédagogie,cela a été dit;et cette seéance sera suivie d’autres.

    Un nipéaire demanderait le bilan-évaluation de cette première séance;

  18. cette queue qui maintenant pistonne le cul tendu

    Licence poétique: »pistonner » n’a pas le sens de « se mouvoir comme un piston. »

  19. Dugong 30 juillet 2024 At 8h09
    Sera-t-il nécessaire d’inscrire ces punitions dans le « règlement intérieur » ?
    ——————————————————————————————————-
    « punitions »;s’agit-il vraiment de punitions ?

    « J’adore… ça… que vous m’enculiez… j’adore votre queue… Ah… Ah, encore… Plus fort… Défoncez-moi ! Défoncez-moi ! »

  20. Ô merveille !
    Le blog reprend son rythme de croisière (et il s’amuse) avec quelques pièces de valeur, remontées du coffre au trésor.

    Rappelons que, quel que que soit le spectacle, aucune raison de montrer sa défiance.

    Et aux escales, le capitaine, aidé de quelques membres d’équipage, en profite pour vous rappeler que l’on ne peut s’amarrer à une seule bitte.

    Seule une pauvre poire pourrait encore y croire.

  21. Dans cette scène de Full Metal Jacket,à laquelle le (Pol)pote du Maestro se réfère souvent,le sergent Hartmann fustige les enfoirés qui enculent sans tripoter les couilles et la bite. (vers 4mn):

    https://www.youtube.com/watch?v=tHxf17yJsKs

    Dans le récit intitulé Pédagogie,Vincent l’enkhulé n’a pas besoin qu’on le branle pour éjaculer.

    Voilà qui est intéressant.

    « Ce qui fascine encore Natacha, c’est, juste sous la lame du bureau, la petite verge fine de Vincent, tendue à l’extrême, et qui spasmodiquement jute un sperme clairet, qui retombe en gouttes sur l’estrade. Il a éjaculé quelques instants après que le Maître lui a pourfendu le cul — puis, par saccades, toutes les deux ou trois minutes, quand la poussée se faisait plus forte, et le déchirement plus intense. »

    On se demanderait pressque si le Maestro n’a pas fait exprès.

    • … Et à force de « pousser », on finit par être « acculé jusqu’à la tranchée » de telle façon qu’il ne reste plus qu’à… dégueuler ses tripes…
      Une overdose qui ne risque plus l’embastillage.

    • Ah, que de souvenirs… du même tonneau…
      J’y étais à l’époque bénie de la guerre civile algérienne, avec des élèves partisans du Front islamique du salut…
      Et d’autres qui m’invitaient aux combats de pittbulls le vendredi soir — aux Tarterêts même.

    • Y’en a des qui ne changent guère…
      Et d’autres, qui changent, comme le Nice Jazz Festival, chaque année un peu plus – cuvée 2024 :

       » Pour conquérir de nouveaux publics, le Nice Jazz Festival ne mise plus sur le jazz seulement (…)
      Le public découvrira le rappeur américain Nas, le groupe de pop rock français Phoenix ou le chanteur franco-camerounais Yamê, qui a fait les premières parties de Stromae en 2023. »
      (le Figa)

  22. « Il savait, quand il voulait, avoir l’air cruel. »

    Il joue la comédie, comme un garçon de café joue les garçons de café,lui joue les profs sévères.

    Mais il sait très bien de quoi parlent ces deux élèves et ce que veut Vincent. (Ils n’ont fait qu’attirer son attention,avec l’espoir que le professeur demande qu’on lui remette l’un ou l’autre des billets.)

    Préfère-t-il les garçons ? A-t-il vraiment envie de ce Vincent ? Et la meuf,elle l’intéresse ?

    Le programme de la prochaine séance est-il déjà défini ?

  23. « Ça ne va pas plaire à Dugong »

    M’en fous. Je fais ma fusion Zappa-Coltrane

  24. Pas la moindre remarque sur le fait que les membres de l’équipe de France de judo, femmes et hommes, multi-médaillés aux JO, sont tous noirs ?

    • Et 40% d’entre-eux tous sont des militaires selon les gazettes…Curieix non?
      Le nageur lui est blanc car les noirs ne flottent pas selon une veille légende sur les fibres musculaires…

    • On s’en fout.

      Comme on se fout que les membres de l’EDF d’aviron sont blancs. Comme on se fout que les joueurs de l’équipe de hand sont blancs, noirs et métis.
      Et comme on se fout que tous ces sportifs sont peut-être hétéros, homos, chrétiens, musulmans, athées, pastafaristes, philatélistes ou qu’ils préfèrent les frites aux épinards.

      L’important c’est qu’ils sont français, chantent la Marseillaise et font rayonner la nation.

      Que les racistes d’extrême-droite et les racialistes/antisémites d’extrême-gauche aillent se faire foutre.

        • Aimer le gland c’est une histoire de bout…J’en connais ici qui préfère le noir même si son bout est grand…

      • @Cyrano

        Oui comme on se foutait de la vie sexuelle de Chazot, Brialy et Le Luron, c’est bien pour cela que j’ai souligné que 40% d’entre eux seraient militaires…Je l’ai lu mais je trouve ce chiffre presque incroyable d’autant qu’aucun journaliste ne l’a mentionné…Est-il vrai?
        Mais il ne faut pas non plus oublier que parmi ces sportifs il y a une grosse minorité qui refuse de chanter notre hymne, ne mange pas de cochon, nous donnent des leçons de vie et dont l’armée se demande quelle serait leur comportement s’il devaient choisir entre coran ou règlement de discipline générale des armées…

    • Et si ce triomphe des judokas français noirs marquait une fois pour toutes la supériorité, dans le combat, de la race noire ?

      • C’est sans doute la raison pour laquelle les Africains ont à peu près perdu toutes les batailles livrées aux Blancs…
        Ça va, vous réalisez l’absurdité du propos ?

      • @Ras

        Globalement mes nègres sont en bien meilleure condition physique que mes congénères, même moi qui chasse, je viens encore de le constater après 9 jours. Moins de bouffe, de meilleure qualité, moins d’écran, plus de travaux physiques..Une petite vieille arrière-grand-mère de 65 ans ici, à l’extrême frontière du pays d’à côté, se tape 20km par jour pour l’eau ou le bois, et une enfant, son arrière petite-nièce, de 11 ans de même, elles font le travail ensemble. Passage des acquis également, 20km, 3 à 4 heures d’échange avec grand-mère…qui t’explique les règles, les hommes, ta place, la société…ou comment cuire les tripes du buffle que j’ai tué vendredi denier…Comment est le blanc, ou bien que faire si ton mari n’est pas sérieux…
        La petite de 11 ans m’a fait du charme pour un morceau de barbaque, que je lui ai volontiers abandonné, en en rajoutant.
        Les nègres ont plein de choses à nous apprendre, et vis versa…
        Pour revenir au judo Terry c’est juste du poids, quelques beaux mouvements rares, un peu comme dans les années 70/90 tous les judokas de l’Est étaient d’anciens, mauvais, lutteurs. En lutte gréco-romaine y’a pas de grip…Les turcs s’huilent, encore plus dur…

      • Le suprémacisme noir n’est pas moralement supérieur au suprémacisme blanc: c’est juste un racisme comme un autre.

  25. « fucking twirling baton » (Dugong, 8h09) –

    Les pom-pom(mes) girls à l’entraînement, avant d’être mises à l’épreuve ?
    Pas si facile.
    Faut bien plus que du doigté ; et une jeune poire (même pulpeuse) prête à tout gober, a peu de chance de décrocher La médaille.
    Quelle que soit, d’ailleurs, la couleur de ses fesses.
    Lesquelles se doivent d’être de cette fermeté acquise tout au long d’exercices de haute-voltige, après bien des séances de fouette cocher (de nos jours dits training-coachs).

  26. Jean-Paul Brighelli
    4 août 2024 At 13h30
    C’est sans doute la raison pour laquelle les Africains ont à peu près perdu toutes les batailles livrées aux Blancs…

    Il y a un mois, à propos de la colonisation de l’Algérie, Brighelli tenait des propos dignes de Pierre Lagaillarde, de Jean-Jacques Susini, OAS, Algérie Française etc.
    Aujourd’hui, nous avons droit à un discours de suprémaciste blanc.
    Où s’arrêtera sa chute ?

    Rappelons-lui une fois de plus qu’en août 1944 sa ville de Marseille a été libérée de l’occupant nazi par des Arabes….(7ème Régiment de Tirailleurs Algériens, faisant partie de la 3ème Division d’Infanterie Algérienne), ces Arabes dont il dit que ce sont de piètres combattants…

    • Je me souviens que mon père a failli être tué par ces jeunes gens bronzés parce qu’il avait — à douze ans — une ceinture avec la croix scout, que ces barbares prirent pour une croix gammée.
      Et sans l’intervention d’un officier corse, je ne serais pas là pour en parler.

      • Vous l’affirmâtes vous-même maintes fois : la guerre ne se fait pas en dentelles. Un gosse de douze ans que l’on croit porteur d’une croix gammée peut être considéré comme un tueur potentiel dans le feu de l’action d’une opération militaire.
        Il n’y a donc rien de barbare à vouloir le neutraliser. C’est la guerre et ses horreurs.

        Ceux que vous appelez ici « barbares » risquaient leur vie pour la France pendant que Céline et ses amis collabos – les ancêtres idéologiques du RN – sirotaient du champagne à Sigmaringen en chantant Heili Heilo. Ne l’oubliez pas…

        • Remarque: les collabos sont aussi les ancêtres idéologiques de LFI (Doriot, Déat et toute cette clique d’antisémites forcenés).

        • @serbo-croate 18h41

          Vous êtes navrant de bêtise et de simplisme…Et vous ne connaissez rien à Céline ce qui est plus grave encore.
          Qu’est-ce que le docteur Destouches a à voir avec la collaboration et le RN?

  27. Plaisante histoire ethno-politico-socio- linguistique:

    Hier, lors de la finale olympique du tournoi de judo par équipes, le Français Joan-Benjamin Gaba, nouveau venu à ce niveau, affrontait le japonais Hifumi Abe, légende vivante de ce sport, invaincu depuis 5 ans.
    Le japonais était donné gagnant à 99%. Le Français était l’outsider absolu, celui dont la victoire constituerait une énorme surprise. Dans le vocabulaire sportif anglais, on appelle ça « the underdog ».

    Que croyez-vous qu’il arriva ? Devant tous les spécialistes du judo médusés, « the underdog » est venu à bout du légendaire judoka nippon.
    « The underdog », c’est stricto sensu le sous-chien. Par sa victoire, le jeune Français issu de l’immigration, le sous-chien, devenait subitement souchien, Français de souche….acclamé et fêté par tous les faux-culs qui dès demain le considéreront à nouveau comme un Black de plus, partie prenante du grand remplacement.
    Underdog, sous-chien, souchien, Français de souche, ces glissements trans-linguistiques font mes délices.

  28. Peu lui importait que le Maître connût enfin la teneur de leurs missives …
    Mais que ces petits imbéciles se croient autorisés à rire d’elle…

    Je vois deux façons d’interpréter le passage au subjonctif présent:

    i) effet d’immédiateté;ce que la meuf pense sur le moment (d’ailleurs, le verbe introducteur a disparu)
    ii) que ces petits imbéciles se crussent autorisés à rire d’elle… hum un peu difficile à faire passer

  29. Fécalisation externe,dirait le narratologue:

    Ah, il sent un peu la merde ? … Et que diras-tu quand je te ferai sucer ce qui ressortira de lui, dans dix minutes ?

  30. Pudeur,retenue, minauderie,périphrase de précieuse.

    On a d’abord de l’explicite qui nomme la chose et ne tourne pas autour du pot.

    « Ah, il sent un peu la merde ? … Et que diras-tu quand je te ferai sucer ce qui ressortira de lui, dans dix minutes ? »

    Puis ça commence à minauder,à recouir au lexique abstrait,à pas y aller franchement:

    « la verge écumante, souillée de matières ignobles. »

    et enfin,on minismise on euphémise:

    « Son anus reste béant, couronné d’une mousse douteuse. »

    douteuse,douteuse, non mais §et mon khulm c’est du poulet peut-être ? Y a rien de douteux;on sait très bien de quoi cette mousse est faite.

    (Tout son sacre ?

    Rance nuit de la peau quand sur moi vous passiez,
    Ne sachant pas, ingrat ! que c’était tout mon sacre)

  31. « Dans le vocabulaire sportif anglais, on appelle ça « the underdog ». »

    Et hors le contexte sportif, l' »underdog » peut aussi être la victime constante d’injustices et:ou de persécutions.

    • Un bilan pour évaluer une cote
      Un collant …

      (Reference à « …vu son pantalon, drôlement moul’bit’ « )

  32. « Beneath the underdog » : Charlie Mingus –
    (je n’ai pas oublié son entrée sur scène, a long time ago, sa contrebasse à la main…)

  33. Josip Gavrilovic 4 août 2024 At 15h11
    Jean-Paul Brighelli
    4 août 2024 At 13h30

    Où s’arrêtera sa chute ?
    ——————————————————————————————————-
    Si l’on n’y veille,[il]ira jusqu’où ?

  34. Josip Gavrilovic 4 août 2024 At 15h37

    « …Underdog, sous-chien, souchien, Français de souche, ces glissements trans-linguistiques font mes délices., »

    Dès qu’un souchien jappe, JG accourt et l’ouit.
    Oui…

  35. Un Lointain Lecteur 4 août 2024 At 17h27
    Lormier
    Ca s’appelle le style…

    Oui, sis vous retenez l’interprétation i).

  36. Underdog (suite) – années 70 (seule le vocab’ a changé)

    The last poets : « run nigger « , « wake up niggers »…

    New York, New York, the big apple
    Sixteen million feet
    Nationals, Tom McAns, Florsheims
    Stepping on each other
    Rejoicing over the death of one nigga toe
    Cold, calloused feet
    Trotting up and down synthetic avenues
    Streets and gardens
    Gardens that grow shit
    Gardens where putty faced beings sit emotionlessly
    Admiring bastard flowers
    New York, New York
    (The big apple)
    A prerequisite to America
    A disguised sin
    Where some brother from that closed southern shit
    Comes to some open northern shit
    For a vacation
    For an opportunity
    An opportunity that knocks up sisters
    And knocks them in the head
    For an opportunity that takes them home
    With dope in the arm
    And Clairol on their brain
    New York, New York
    (The big apple)
    New York, New York
    New sameness, new food, same shit
    New car, same gas without Platformate
    New love, same neurosis
    New installation, same hoes
    New hairdo, same minds
    New style, same influence
    New York, New York, the big apple
    Where jive Maryland farmers are running around
    Shaking hands with all the grass-root people
    Never getting choked by the grass
    New York, New York
    Where Queen Liberty tin shit
    In the middle of pea-green water
    Telling a brother he’s liberated
    (Statue of Liberty is a prostitute)
    Yeah, he is liberated
    From the old Mississippi to the new Mississippi
    New York, New York, the big apple
    Where freak looking filthy white rodents are running around
    Spreading new kinds of venereal diseases
    Talking about « we love everybody »
    « We love everybody »
    New York, New York
    (The big apple)
    Watching movies marked « adults only »
    When it should be for kids only
    The A train, the D train, the F train
    That underground, undercurrent steel plated frame
    Unworkable air vents, ass aching benches
    And then there’s that corny paraphernalia
    All over the interior
    Inside of this there’s a brother
    Being soaked in by that shit on the wall
    Suffocating from bad breath in the air
    In pain ’cause some white jackass is riding on his foot
    New York, New York, the big apple
    New York, New York
    While on the train
    You see young and old white wrinkly faces
    Peeking over crooked shoulders and under cardboard hats
    Poking their noses at you
    Vampire eyes staring at you, wondering who you are
    New York, New York
    An exploited colony called Brownsville
    Bedford-Stuyvesant or Harlem
    Where tiny, fat Jews are holding the fiery hoop
    And watching you burn your ass jumping through it
    New York, New York, the big apple
    Siren sounds through the streets
    Putting your mind in a state of mental paralysis
    New York, New York
    New York is brogan, boot-shaped state of Madison Avenue
    Negro button downs
    Hungry, lost nigga souls screaming downtown for death
    Semi black, obscured blackness, plastic trees and phony grass
    New York is a state of mind
    That doesn’t mind fucking up a brother

    https://www.youtube.com/watch?v=De_N7Yaz2pE

  37. @ un lointain lecteur :
    Le 28 octobre 1944, Louis-Ferdinand Céline et son épouse Lucette arrivent à Sigmaringen. Ils y rejoignent la cour du maréchal Pétain, installée sous tutelle allemande dans cette bourgade en surplomb du Danube.

    Voilà ce que Céline a à voir avec les collabos.
    Avant de me dire que je ne connaissais rien à Céline, vous auriez dû vous renseigner un peu. Il est vrai que dans la connaissance que vous avez de moi, votre expertise s’arrête au dosage de l’huile de ricin que vous me destinez. « Viva il Duce! ».
    Est-il besoin que je dise que je connais un peu le « Voyage », « Mort à Crédit », et aussi, hélas, les « Bagatelles pour un massacre » ?

    • Le serbo-croate t’es vraiment trop bête, pour ne pas écrire khon…Céline accoquinné avec les allemands c’est factuellement vrai, mais y voir une démarche intellectuelle c’est stupide..Ce gars était ingérable, seul, un électron libre…Son anti-sémitiste des années trentes, en dépit de ses mots très virulents, extrêmes, n’avait rien de racial. Juste un génie ingérable…

      • « Son anti-sémitiste des années trentes, en dépit de ses mots très virulents, extrêmes, n’avait rien de racial. »
        😂😂😂
        Un lointain lecteur a décidé d’entrer au livre Guinness des records dans la catégorie « plus grosse connerie proférée sur le ton pénétré de celui qui sait ». Avec la citation ci-dessus, il a toutes ses chances.
        Allez donc rejoindre les é(lec)trons libres ingérables dans votre Sigmaringen psychique, là est votre place naturelle.

        Au passage, je vous adresse mes félicitations : vous avez réussi à rédiger 3 messages sans y employer une seule fois le mot « bougnoule ». Ça a dû vous coûter, mais vous avez tenu bon, bravo.

      • Le génie n’excuse pas la saloperie. Céline était un génie et un salopard.
        Comme le stalinien Sartre.

  38. @un lointain lecteur
    En ces temps olympiques, je parierais volontiers que votre podium littéraire verrait sur sa plus haute marche votre Louis-Ferdinand préféré, avec Brasillach médaille d’argent et en 3ème position, coulant comme à son habitude un bronze, Lucien Rebatet.
    J’ai bon ?

      • Et sur Céline rejoignant le haut du pavé du collaborationnisme à Sigmaringen en octobre 1944, pendant que les « barbares » de la 3ème DIA (dixit Brighelli) se faisaient trouer la peau pour la France en remontant vers l’Alsace après avoir – avec beaucoup de chance – survécu à Monte Cassino, au débarquement en Provence, aux combats de la libération de Toulon et de Marseille, sur tout cela, donc, vous avez quelque chose d’intelligent à dire ?

        • Qu’ai-je à dire ? En matière de collaborationnisme 2.0 avec l’entité ultra libérale démocrate mondiale , vous n’avez strictement rien à apprendre. Vous citez imprudemment le débarquement de Provence, action ayant participé à bouter l’étranger hors du sol français, vous rangeant ainsi du côté des forces alliées dirigé par De Gaulle, et ce faisant vous rangeant dans une action de pur souverainisme. Des âmes de tempêtes cela existe nous disait Hugo, mais vos perpétuelles contradictions placent la votre dans celle du trublion qui se complaît dans une instabilité idéologique, soudainement thuriféraire gaullien, convertis à la minute, au plus près de ses intérêts pour se parjurer le lendemain.
          Voilà, c’que je pense, Josip…

        • @Croate 12h35

          Les bougnoules ont pris Monte Cassino, car c’était des muletiers et non pas de la chair à canon comme le disent vos livres…Même légende qu’en 14/18 où les nègres étaient censés être envoyés en première ligne alors que 85% d’entre eux crevaient de froid et avaient un rhume.
          Ici en ce moment, au Sud de l’équateur, la nuit il fait 18/16°C, les nègres en crèvent. Les blancs dorment sous un drap…

          • Ah. Revoilà donc les « bougnoules » sous la plume du lointain lecteur.
            Et pour le déminage en Alsace, on a utilisé les gars de la 3ème DIA en raison de leur savoir-faire de muletiers ?
            Lointain lecteur, non seulement vous etes une pathétique queue de comète du révisionnisme le plus éhonté, mais, ce qui est plus grave, vous êtes con (oui, con, c-o-n, sans hydrure de potassium) comme une valise sans poignée.

  39. Piqure de mosquito (suite) –
    JG serait-il « l’individu (qui) a contracté la dengue* après la piqûre d’un moustique tigre » en PACA ?
    En Fidel(e) soutien à tous les underdogs de la planète.

    *dengue : « Emprunté de l’anglo-américain issu, par l’intermédiaire du parler des esclaves noirs, du swahili de Zanzibar, dinga, denga, « attaque subite semblable à une crampe » (gogol)

    • WTH,

      Je parlais un peu swahili il y a un temps…Votre étymologie me parait fumeuse pour le dengue…même si, pour le reste, je puis la raccrocher au verbe « percer » « frapper avec une lance »…Au Kenya j’étais en anglais kenyan  » a dungger »…

      • « votre » ? C’est rien que du google !
        Jamais ne fus-je pom pom girl, mais là, prête à,
        si vous nous balancez vot’ portrait en mode pagne et lance !

        • WTH,

          En anglais kenyan « dunggering » c’est la chasse-sous-marine… C’est un swahilisme issu de « dunga »…Le redoublement du g est typiquement anglais…

        • Madame,

          Mon portrait? Vous seriez déçue…
          Un vieux blanc bedonnant, pas très grand, petit même, un gros nez, de beaux cheveux grisonnants, le reste banal…
          Si vous me dîtes comment ici poster une photo je vous l’envoie.

          • Passage de WTH à Madame ! (ouaf)
            Ne vous donnez surtout pas cette peine.
            Nous avons ici droit à des portraits de JPB, sous presque toutes les coutures. c’est suffisant !

      • Mon « survival swahilli » et mon kenyan english après tant d’années m’ont fait défaut… Je n’étais pas  » a dugger » mais « a duggerer »….Pas le perceur, mais celui qui perce…
        Lormier agrégé de tout, d’anglais aussi, dira la nuance…

  40. Pourquoi intervenir dans ce débat? Vacuité des vacances?
    J’avais rencontré voici déjà une bonne dizaine – quinzaine d’années, un monsieur qui avait participé au débarquement de Provence. Il était hors de lui quand on laissait entendre que la plus grande partie des forces débarquées était composée des fameux « indigènes » célébrés par un film sorti à l’époque, alors que selon lui, les 3/4 des effectifs étaient des Européens d’Afrique du nord, d’ailleurs mobilisés. Et un autre monsieur ( je les avais rencontrés dans un. cadre professionel) lui aussi vétéran de ces forces, d’origine Corse, ajoutait avec une colère que les années n’avaient pas diminuée, que les Corses, libérés dès 1943, avaient été les seuls métropolitains à être mobilisés pour le reste de la guerre par décision du général De Gaulle, alors qu’après la libération de la France continentale en 44, le même De Gaulle (et son gouvernement multipartite) s’était bien gardé de mobiliser les jeunes Français pour ce qui allait être quasiment encore une année de combats. L’injustice de la mobilisation des jeunes Corses restait en travers de la gorge de ce monsieur,, qui travaillait à un dictionnaire corse comparatif selon les divers dialectes (sachant mes origines lointainement sartenaises, il me demanda si je savais comment on disait boutonnière en Corse sartenais, ce qu’ évidemment j’ignorais) comme la minoration de l’action des pieds-noirs dans la
    libération de la France, restait dans la gorge de l’autre. Sans doute sont-ils tous deux morts aujourd’hui.
    Sur les qualités guerrières des peuples nord-africains, qui a été évoquée, l’honnêteté oblige à dire que leurs encadrants étaient des Européens.
    Un esprit mal intentionné pourrait ajouter que ce donnent des troupes nord-africaines quand l’encadrement fait défaut, est illustré par le triste épisode connu en Italie sous le nom de marocchinate.
    Ayant lu un article universitaire (italien, certes) sur le sujet, je peux dire qu’on en sort écœuré (et encore l’auteur, en bon universitaire, à choisi de moderer ses effets).
    Un historien français publia il y a quelques années
    un livre sur le corps expeditionnaire français en
    Italie (en grande partie composé de troupes nord-
    africaines, quoique j’ignore la proportion) intitulé
    Triompher sans gloire – mais ce livre n’ a pas eu le
    succès du film Indigènes…

    • @ECHO
      Un de mes très grands et très chers amis est anglais, et son père a fait toute la guerre 1940-45 dans les rangs de l’armée britannique. Cet homme incroyablement courageux et chanceux – il a survécu à tout, du désastre de Dunkerque à la contre-offensive allemande des Ardennes de l’hiver 1944 – à participé au débarquement en Provence du 15 août 1944, du côté de Cavalière.
      Quand il en parlait, il disait sans se cacher que lors de ce débarquement et des opérations qui ont suivi, le haut commandement refilait aux troupes de la 1ère armée française (et en particulier aux « Indigènes » de la 3ème DIA) tout le sale boulot et toutes les opérations à risque.
      Dans une guerre qu’elle qu’elle soit, les hommes sont toujours peu ou prou de la chair à canon. Mais on sait très bien que certaines unités sont considérées comme plus aisément « sacrifiables » que d’autres…

        • C’est moche, hein JG ?!
          Le « sale boulot » est en général (!) refilé aux plus bas de l’échelle, en temps de guerre, comme d’ailleurs en temps de paix.
          De chair à canon à sweatshop…

          PS : Sont-ce les JO qui vous on fait déraper de Cavalaire à Cavalière ?!

    • Que peut répondre JG ?
      car ce n’est pas avec des :
      « vous ne pensez pas. Penser c’est autre chose »
      ou encore
      « con, c-o-n »
      qu’il fera avancer le schmilblick…

        • (je n’emploie jamais l’expression « à toutes et à tous », et pour cause… !)

      • (Il a répondu…
        Ne pas oublier le facteur chance :
        en 14-18, mes deux grands pères – dont une croix de guerre puis légion d’honneur.
        L’un a laissé sa peau dans les tranchées, l’autre pas…)

  41. Animaux (suite) –

    De la vilaine petite fouineuse (ça c’est Paris) au super doggy * (ça c’est la Californie) :

    « JO Paris 2024: le mystère est levé, c’est une fouine qui a sectionné les câbles de la fibre optique dans la fan-zone de Vincennes » (lefig’)

    « Une nouvelle édition des World Dog Surfing Championships a eu lieu ce samedi sur les plages californiennes. Cacau, un labrador venu du Brésil, a décroché la médaille d’or » (lefig’)

    *(rappel : « doggy style » = « en levrette » )

  42. Josip G. , ce que vous dites du sale boulot confié aux Algériens est probablement vrai. S’agissant des Marocains (essentiellement),du corps expeditionnaire en Italie, on a mis en cause un ordre mais c’est non démontré) du marechal Juin accordant aux troupes nord-africaines, pour les récompenser et les motiver, 3 jours de « quartier libre » (laissant comprendre que les hommes avaient l’autorisation de tout faire).
    Les sentiers de la gloire sont loin d’être toujours glorieux.

    • « probablement vrai » ; « non démontré » et notre bon Josip d’acquiescer sans surprise…

    • A ECHO, on est sur le net où les rumeurs les plus foldingues se propagent….
      Le père de mon épouse, m’a raconté exactement la même chose que les anciens lui avaient dîtes…De vieux chibanis, qui encadraient les bougnoules marocains de Juin, qui ont remonté de la Sicile à Rome, lui ont dit que leurs gars n’avait qu’un truc en tête, le butin…Vous n’êtes pas obligé de prendre mes propos pour véridiques mais le père de mon épouse était, lui aussi, militaire et votre hypothèse sur le « quartier libre » des troupes de Juin est absolument conforme à ses dires et aux dires de ses anciens…Et , selon lui, il fallut, à plusieurs reprises, toute l’autorité des officiers, français, blancs, pour modérer l’ardeur prédatrice des hordes indigènes…Les italiens étant devenus nos alliés entretemps…Mais il y a eu les maroquinades…de douloureuse mémoire en Italie.

      • Les armées en campagne se comportent toutes de la même manière.
        Il n’y a pas une soldatesque pour rattraper l’autre.
        « La guerre ne se fait pas en dentelles », disait Brighelli. Et la littérature en porte abondamment témoignage : « Les Noces Barbares », Quéffelec.

    • @ ECHO

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Crimes_de_1944_en_Ciociaria

      « Durant toute la campagne d’Italie, 207 soldats du CEF ont été traduits devant les tribunaux militaires français pour violences sexuelles et sur ce total, 39 ont été acquittés. Au total, 156 soldats ont été condamnés (87 Marocains, 51 Algériens, 12 Français, 3 Tunisiens et 3 Malgaches) dont 3 fusillés. Parmi les 156 condamnés, on compte un seul goumier marocain. À ces condamnés s’ajoutent « 28 tirailleurs pris en flagrant délit de viol ou de pillage à main armée » qui ont été exécutés sur le champ. »

  43. Rajoutons que les sentiers de la paix ne sont guère plus glorieux, surtout quand ils consistent à pédaler pour livrer des saletés à consommer…

  44. Natacha, la petite Natacha, était amoureuse de son prof de Philo … Vincent… avait lui aussi jeté son dévolu sur le quadragénaire buriné qui leur parlait de Kant et de Nietzsche — c’est probablement Nietzsche… qui les avait conquis, l’un et l’autre.
    ——————————————————————————————————-
    Deux élèves qui (à certains moments) écoutent le cours et sont loin d’être idiots.

    Conquis par Nietzsche ? Je veux bien…mais le récit ne donne aucun détail;c’est plutôt la grosse bite du Maestro qui attire Vincent…et je me demande un peu pourquoi;la mise en garde qu’il adresse à Natacha (tu ferais bien de commencer par un sucre d’orge) il pourrait se l’appliquer à lui-même .

    Il va en chier,et d’ailleurs il en chie…mais c’est cette douleur qui le fait jouir.
    Bof,un maso,un de plus.

    « C’est dans la classe que j’aimerais qu’il me baise, et devant tout le monde ».

    Le Maestro (à propos d’Emma Sulkowicz) nous enseignait que le masochisme est souvent associé à l’exhibitionnisme.

    Vincent est une illustration de cet apophtegme.

    Quant à Natacha,c’est la plus intellectualisante du trio;elle cultive le fantasme et c’est le fantasme qui l’amène à l’orgasme (avec la masturbation que, manifestement, elle pratique depuis longtemps:rare qu’elle n’ait pas le doigt dans la chatte.)

    J’y reviendrai.

    Curieusement, le « philosophe » me semble bien peu intellectuel;grosse bite,oui mais cerveau ? Ses propos manquent de subtilité.Et pourquoi porter un pantalon moulant ?

    Il semble peu douteux que le Maestro ait attribué ses attributs à ce personnage…mais on se souvient qu’à la différence du « philosophe », le Maestro aurait plutôt tendance à vouloir dissimuler ses proéminences.

    Quand il avait cinq ans le maillot de bain ne dissimulait guère sa bite;après nous avoir montré une photo,lenMaestro,embarrassé,la retira vite.

    Un amateur de viande rouge qui déjeune volontiers aux Routiers.

    • .Et pourquoi porter un pantalon moulant ?
      C’est vrai, une cotte moulante, c’eût été plus élégant.
      Oui…

      • Et même que y’en a des pour qui l’argent coule à flots et qui font croire à la théorie du « ruissellement ».

  45. « Tu es nulle, mais tu as des dispositions, commente-t-il. »

    Ce philosophe est un disciple de Meirieu:natacha est nulle à l’instant t mais delle a un fort potentiel qui, grâce à la pédagogie,s’actualisera.

  46. « …Tu es nulle mais tu as des dispositions… »
    Un con à sa disposition ?
    Oui…

  47. Un jour prochain, la gastronomie du Gers sera basée sur des tranches (fine) de culs humains qui seront vendues aux plus offrants.

  48. Gérard,
    Sur les marocchinate, effectivement le bilan des condamnations donné par Wikipedia est étonnamment faible, surtout en ce qui concerne les soldats marocains et pour un fait qui tire justement son nom de ces soldats. On peut se demander si les condamnations ne concernent pas des actes commis en-dehors de la période de trois jours de « vacances  » qui aurait été accordée par Juin.
    La suite de l’article Wikipedia donne une idée de l’ampleur des exactions.
    Je donne la référence ci-apres de l’article d’in historien italien (écrivant sur mon téléphone et avec difficultés! je n’arrive pas à copier-coller le lien). Cet article évoque par exemple le cas d’une femme âgée qui aurait été découpée vivante.
    Moravia à évoqué les viols de masse commis par les nord-africains (mais de façon plutôt intimiste si mon souvenir est bon), dans son livre La Ciocciara (un film en fut tiré avec Sophia Loren).
    De son côté, Malaparte, dans La Peau, montre les
    soldats marocains à Naples, achetant (ou louant) pour  » consommer  » des petits garçons et petites
    filles de 5 et 6 ans, sous le regard d’officiers
    français. Ceux-ci parlent avec mépris des parents
    italiens qui vendent leurs enfants. Malaparte qui
    connaît les officiers, leur reproche de ne pas
    comprendre la détresse des Napolitains à qui il ne
    reste rien pour vivre et d’être passifs devant ce que font leurs hommes: c’est leur coutume, répondent
    les Français.

    L article trouvable sur internet :
    Le corps expéditionnaire français en Italie
    Violences des « libérateurs » durant l’été 1944
    Tommaso Baris
    Dans Vingtième Siècle. Revue d’histoire 2007/1 (no 93), pages 47 et suivantes

    • Cela ne me surprend pas, j’ai toujours entendu dire qu’un viol commis par un soldat et pris en flagrant délit par un officier, obligeait ce dernier à l’exécuter d’une balle dans la nuque. La règle était valable dans tous les corps de l’armée.(Un grand-père Colonel en Algérie…)

      « 28 tirailleurs pris en flagrant délit de viol ou de pillage à main armée » qui ont été exécutés sur le champ. » nous dit wiki.
      28 exemples qui auront très certainement dissuadé la majorité de ces hommes.

  49. Les armées en campagne se comportent toutes de la même manière.
    Il n’y a pas une soldatesque pour rattraper l’autre.
    « La guerre ne se fait pas en dentelles », disait Brighelli. Et la littérature en porte abondamment témoignage : « Les Noces Barbares », Quéffelec.

    • Si vous voulez une vraie référence de haut niveau, c’est Tombeau pour cinq cent mille soldats (de Pierre Guyotat) qu’il faut lire.

  50. Un lointain lecteur a propos de L.F
    Céline :
    « Son anti-sémitiste des années trentes, en dépit de ses mots très virulents, extrêmes, n’avait rien de racial. »

    Objectivement, une fois qu’on est passé par dessus les fautes d’orthographe et de frappe, cette phrase n’est-elle pas absolument MA-GIQUE ?
    Merci, lointain lecteur, pour ce moment. Vraiment.

  51. Commentaires sportifs un peu religieux (suite)

    «le mana était avec moi» sont les premiers mots du champion olympique de surf Kauli Vaast

  52. « C’est quoi sur la Deux ?  »
     » Quels jeux !  »
    Ah, non , tous les soirs, c’est de la torture .
    Oui…
    (deux)

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