Sebastiano del Piombo  (1485–1547), Martyre de sainte Agathe, 1520

Les rituels sanglants auxquels se soumettent volontiers les mystiques chrétiens et ceux qui les imitent permettent en fait d’éclairer en profondeur la réalité du sado-masochisme.
S’il existait bien des cultes sanglants avant le judéo-christianisme (celui de Moloch chez les Carthaginois, ou celui de Kâli en Inde), ce n’est qu’à partir de la Bible, et plus encore avec les Evangiles, que le sang devient l’objet transactionnel majeur de la liturgie. L’Ancien Testament est prodigue en déchaînements de toutes sortes — ainsi, l’exécution des partisans du Veau d’or sur l’ordre de Moïse, auquel on fait avaler l’or fondu de leur idole ; mais c’est surtout Dieu qui est le Maître suprême, et, comme il convient à un Dieu, il ne fait pas dans le détail : annihilation des villes de Sodome et Gomorrhe, « plaies » d’Egypte et autres éradications régulières de nouveaux-nés. Et le Nouveau Testament, en théâtralisant le sang versé, à partir de la Cène puis de la Passion, induit des rituels que les disciples pourront prendre à leur compte.

Il faut dès lors distinguer entre représentations et pratiques, entre martyrs et pénitents. Le martyrologe des saints, tel qu’il est narré par exemple par Jacques de Voragine dans La Légende dorée, offre une suave litanie de supplices, qui alimenteront l’iconographie chrétienne durant un bon millier d’années, du haut Moyen-Age à la fin du XIXe siècle. Seins coupés, yeux arrachés, membres brisés, fustigations, brûlures, empalements, écorchements ou sections (de membres ou de corps entiers), tout est en place pour alimenter l’imagination des peintres, et, partant, celle des fidèles. Surtout que les supplices les plus monstrueux s’accompagnent toujours d’une expression d’extase sur le visage de la victime : la connexion sado-masochiste est à son comble. Le bourreau donne l’impression de souffrir davantage.

Trois grandes époques ont alimenté cet imaginaire, et il n’est pas étonnant qu’à ces trois moments de la représentation de la souffrance correspondent les trois pics du désir de pénitence.

Première phase, primitive, les fresques qui ornaient les voûtes des églises romanes (presque toutes effacées aujourd’hui, mais ce qui subsiste est déjà très parlant), sorte de catéchisme naïf pour des époques analphabètes, entent dans la tête des fidèles le lien entre rédemption et douleur. Rien d’étonnant dès lors que les premières sectes de flagellants apparaissent vers 1259-1260, avec un pic un siècle plus tard, lors de la grande peste noire. Ces pratiques masochistes exacerbées (les pénitents se déchiraient avec des fouets garnis de limaille de fer, voire de hameçons) sont directement reliées avec les théories millénaristes. Des lettres envoyées par Dieu apparaissent sur les autels des églises, avertissant que la fin du monde est proche, et qu’il faut se repentir avant qu’il ne soit trop tard. Encore aujourd’hui, des sectes de même obédience ont pratiqué des suicides collectifs dans le même espoir de purification avant Jugement.

La seconde phase, consécutive aux délices des guerres de religion, se met en place avec la Contre-Réforme, et elle est alimentée principalement par l’art jésuite. De la fin du XVIe aux années 1680, il est frappant de constater que l’iconographie chrétienne se complaît dans l’exhibition de chairs meurtries, et corrélativement les pratiques de pénitence dure se multiplient. Haires, cilices, discipline, jeûnes, forment l’essentiel des manifestations extérieures de la foi : « Laurent, serrez ma haire avec ma discipline », dit Tartuffe en apparaissant.

La troisième phase, plus décorative mais non moins détaillée, est celle des peintres officiels, pompiers et autres, dont les immenses toiles, achetées benoîtement par le gouvernement de Napoléon III, iront garnir les murs de mainte église de province. Les Acta Sanctorum des Petits Bollandistes (1869) reprennent avec délectation tous ces détails, et les enrichissent de récits sur les pénitences que s’infligeaient les saints. On voit quelles images, quels textes Thérèse de Lisieux avait sous les yeux lorsqu’elle ressentit l’appel de Dieu…

L’analyse la plus poussée, et la plus polémique, de cette vogue masochiste a été réalisée en 1701 par l’abbé Boileau (frère du poète), qui dans son Histoire des flagellants (« le bon et le mauvais usage des flagellations parmi les chrétiens », dit le sous-titre) a à cœur de prouver que les délires masochistes sont longtemps restés étrangers à l’Eglise, en dehors de rares illuminés comme Saint Dominique l’Encuirassé (XIe siècle), capable de s’administrer (le record tient toujours) douze fois quinze mille coups de verges d’affilée, en récitant son Psautier. Le bon Père précise avec horreur que la mode de l’auto-discipline a évolué, et que les pénitents, qui autrefois se déchiraient surtout les épaules, se frappent désormais aussi sur les fesses, ce qui a pour effet d’allumer sans cesse la concupiscence que la pénitence voudrait étouffer : « Il faut de toute nécessité que lorsque les muscles lombaires sont frappés à coups de verges, ou de fouet, les esprits animaux soient repoussés avec violence vers l’os pubis, et qu’ils excitent des mouvements impudiques à cause de la proximité des parties génitales. Ces impressions passent d’abord au cerveau, et y peignent de vives images de plaisirs défendus, qui fascinent l’esprit par leurs charmes trompeurs, et réduisent la chasteté aux derniers abois. On ne saurait douter que la nature n’agisse de même, puisqu’outre les veines émulgentes, spermatiques et adipeuses, il y en a deux, qu’on nomme lombaires, qui sont entre les vertèbres de chaque côté de la moëlle spinale, et qui portent au cerveau une partie de la matière séminale. De sorte que cette matière échauffée par la violence des coups de fouet, se précipitent dans les parties qui servent à la génération, cause de la démangeaison, et par le choc de l’os pubis, au milieu duquel la nature a placé les pudenda de l’homme et de la femme, excite au plaisir brutal de la chair ».
On voit qu’à quelques détails près, le XVIIe siècle n’ignorait pas grand-chose du mécanisme psycho-physiologique de la tumescence, et du système nerveux dit « en queue de cheval » qui chez les femmes part du clitoris pour s’épanouir dans la zone lombaire, et qui induit l’amour de la fessée. Si le bon Père évite d’attaquer trop frontalement les saints et saintes connus pour leurs débordements masochistes (dont une immense majorité de femmes, de Sainte Catherine de Sienne à Sainte Rose de Lima, en passant par Claire d’Assise, Rose de Viterbe, Colette, Hedwige, Marguerite de Cortone, et tant d’autres), il réprouve la copie servile de ces débordements par des religieux ou des laïques non touchés par la Grâce, suggérant in fine que cette mode du fouet est le produit d’une foi jésuite dont il ne pense pas trop de bien.

L’un des cas les plus célèbres de débordements sado-masochistes est celui de Catherine Cadière et du Père Girard, son confesseur, tel qu’il est raconté par Michelet (La Sorcière) et par l’auteur anonyme (peut-être le Chevalier d’Argens) de Thérèse philosophe. Pour faire expier ses fautes à sa pénitente, Girard la fouettait régulièrement, et finit par la « purifier » intérieurement avec un « morceau du cordon de Saint François », tant et si bien qu’elle tomba enceinte. Il la fit avorter deux fois, lui fabriqua des stigmates aux mains, aux pieds et au côté avec de l’acide, la fit passer pour sainte, et lui fit fabriquer une couronne d’épines de métal, qu’il lui cloua sur la tête afin que de son visage inondé de sang il puisse tirer des véroniques (tissus imprimés à même la peau, à l’imitation du voile avec lequel Sainte Véronique essuya la face du Christ montant au Golgotha, et sur lequel le divin visage resta dessiné), afin de les vendre aux dévotes de Toulon (1729-1730). Mais j’ai déjà parlé de cette jeune fille exemplaire

On a bien sûr relié ces macérations à des formes plus ou moins avancées d’hystérie — voir ce qui a été dit et redit sur la sainte Thérèse du Bernin. Même si l’hypothèse clinique ouvre parfois des voies intéressantes, il est plus remarquable encore d’analyser ces comportements mystiques comme l’expression d’une culpabilité absolue au sein d’un orgueil et d’un narcissisme absolus — dans l’ambition de s’égaler au Christ. On se frappe pour se punir, pour s’égaler au Seigneur, ce qui est impossible, puisque sa douleur fut ineffable : d’où les surenchères masochistes. Cette culpabilité ne serait-elle pas la clef de comportements masochistes plus ordinaires ? La régression infantile qu’elle met souvent en scène, et en évidence, peut inciter à le penser.

Jean-Paul Brighelli

herbert Schmalz (1856-1935), Fidèles jusqu’à la mort, 1888


251 commentaires

    • Oui, le covido-macronisme est sans aucun doute un masochisme. La preuve en est que les soumis ont réélu le maître qui les a enfermés et violentés. Et qui, à présent, va les faire travailler comme des esclaves jusqu’à la sénescence.

      • Et c’est aussi un mysticisme:ils sortent d’un épisode covid,malgré (en réalité,pus probablement à cause de) leurs cinq doses et ils retournent se faire piquer.
        Rien n’ébranle leur foi en la sainte mixture.

  1. del Piombo (plomb) : garde des sceaux de la papauté, mais qui osa peindre,crument, une scène de « sado-mysticisme ».

    Avec « Fidèles jusqu’à la mort », on est passé dans un autre espace et un autre temps ; la foule des spectateurs est à l’arrière-plan, et on ne voit plus que les corps joliment sculptés de celles qui ne sont plus que des « fidèles » ; quel supplice que de jeter aux lions de si magnifiques créatures !

    On ne pouvait imaginer plus parfait billet… après « du contrat SM » !

    je viens de lire (parfait hasard) « La Femme au miroir » (E-E Schmitt) ; magnifiquement écrit et construit – peut-être une forme classique, pour des spécialistes de Littérature ; pour moi, parfaite.

    Fascinante Anne de Bruges, incomprise, puis adulée, et finalement condamnée, qui, trainée loin de son tilleul préféré au béguinage, finira au bûcher…

    Scène que jouera, comme en extase, l’actrice Any – elle-même adulée et incomprise – quatre siècles plus tard :
    « Marchant vers le bûcher, elle semblait ignorer les violences du monde. Son beau visage épanoui s’offrait à la lumière, savourant chaque seconde. Lorsqu’on l’attacha au piquet, elle rayonnait. Son corps paisible diffusait des pensées inouïes ; il disait qu’elle aimait la vie, qu’elle aimait la douleur autant que le plaisir, qu’elle ne craignait pas la crainte, et qu’elle aimait aussi la mort »

    Et quelle scène, parmi tant d’autres, que celle de la « salle des audiences », entre Anne et l’archidiacre ! Extrait :
    – « Vous saignez, Monseigneur » (…)
    – « Pourquoi faites-vous cela ? »
    Elle évoquait le cilice qu’il portait, cette chaîne hérissée de fines pointes (…)
    – « Je traîne ma croix, mon enfant. J’imite Notre Seigneur qui mourut déchiré par les clous. (…)
    – Si vous voulez mon avis, Monseigneur, votre appel au supplice ne vient pas de Dieu. Il vient de vous (…)
    – (Anne) « Il souffre pour lui, pas pour Dieu. C’est de l’orgueil, sinon de la vanité »…

    • J’ai oublié un important… « détail » : Anne a fait la promesse au moine Braindor d’étudier la Bible.

       » La profusion des horreurs, des meurtres, des ruses, des guerres, des supplices, des exécutions, des infanticides, des incestes l’accablait « (…)

       » Comment les curés et les nonnes, avec leurs visages placides se repaîtraient-ils de ces épisodes sanglants ?  » (…)

      Scandalisée, suffoquée, terrifiée !

       » Que de dragons, satyres, d’hyènes, de chats sauvages, de vêtements arrachés, de forêts abattues, de villes rasées, de morts qui se relèvent quand la vermine bourgeonne… »

    • Dites-moi, la structure de La Femme au miroir me fait furieusement penser à celle de The Hours

      • Merci pour la référence cinéma, qu’évidemment j’ignorais… tout comme « Mrs Dalloway » (V. Woolf)… Appris, par la même occasion, qu’un certain M. Cunningham s’en était aussi inspiré avec l’écriture de « The Hours » – Cunningham, dont j’avais lu (début années 90) « La maison du bout du monde », que j’avais trouvé pas mal –

  2. Paul et Vanessa (suite de l’essai)
    Et effectivement, Virginie apprenait très vite à jouer avec les mots.
    Popaul était devenu mon surnom rigolo d’usage, mais son goût très douteux ne me faisait pas rire du tout. Bien sûr, ce n’était qu’un jeu, mais c’était elle qui jouait, pas moi.
    Que idiot étais-je d’avoir autant culpabilisé avant d’entreprendre cette relation que je pensais immorale parce que j’avais trente ans et elle quinze !
    Plus tard, j’eus droit à d’autres surnoms intimes de mauvais goût :
    Une semaine, c’était mon neuneu, la semaine suivante ma baguette, ma branche ou ma chandelle.
    Je fus contraint de réagir en lui disant clairement et d’un ton furieux que j’en avais assez qu’elle me réduise à une fine appellation ( Syvie, comme le sont souvent les profs de maths était experte en contrepèterie, elle en connaissait des centaines et j’en avais retenu quelques unes)
    Sa réponse fut sidérante :  » Paul, tu t’affines ? « 

  3. i) QueL idiot étais-je

    ii) fine appellation Pine à Fellations

    iii) Paul, tu t’affines PINE, tu t’affOLes

    NB C’est pas du jeu

  4. Paul et Vanessa (suite)
    J’en suis resté abasourdi, paralysé, pétri d’admiration. Moi qui espérait marquer un point avec cette note d’humour, je suis vaincu par K.O.
    Non seulement elle a toute suite déchiffré la contrepèterie, mais la pertinence et la fulgurance de sa répartie parfaitement adaptée au contexte sont impressionnantes.
    Ainsi donc, mon élève, introvertie en classe et médiocre en sciences physiques serait, à quinze ans, une experte en jeux de mots coquins.
    Je la croyais candide, quelle mauvaise analyse de ma part, l’attardé, c’était moi !

  5. Comment le prétendu vaccin vous rend plus vulnérable (surtout si on répète les injections)

    IgG4 Antibodies Induced by mRNA Vaccines Generate Immune Tolerance to SARS-CoV-2’spike Protein by Suppressing the Immune System

    « les vaccins antiCovid (surtout quand les injections sont répétées) suscitent chez certains (outre la production d’IgG1 anti-Protéine S) une production importante d’IgG4 – immunoglobulines G de type 4, dit simplement – qui induisent une tolérance inattendue à la Protéine S du virus Covi-19 [c’est le titre de l’article ci-dessus] et ainsi autoriserait des réinfections par le virus et évidemment des complications (notamment cardiovasculaires) provoquées par la Protéine S. »

    https://michel.delorgeril.info/cancers-2/vaccination-anticovid-a-repetition-une-etude-importante-avec-les-igg4-en-vedette/

    Ceux qui se font piquer tous les six mois sont des maso-mystiques.

  6. Ça me fait penser qu’ya un bouquin culte de SF qui date des seventies que j’aimerais bien relire, genre docteur moreau du sexe..qui aime les unijambistes et les gonzesses à 3 nibes, ..putain son nom m’échappe..Tu le connais pas Jipé ?

  7. On voit quelles images, quels textes Thérèse de Lisieux avait sous les yeux lorsqu’elle ressentit l’appel de Dieu…

    C’est khon qu’on ait pas le son Jipé, rien que pour faire bisquer les voisins envieux …. dans son HLM…hurkhurkrhuk !

  8. Paul et Vanessa (suite)
    Virginie était de plus en plus dominatrice, j’étais devenu son jouet.
    Elle aimait prendre le contrôle du déroulé du rapport sexuel. Je me soumettais volontiers à ses directives, je faisais tout pour lui faciliter la jouissance en privilégiant les positions ou les pratiques qui lui permettaient de prendre plus de plaisir.
    C’était une équilibriste (excepté toutefois lorsque l’équilibre concernait une réaction chimique d’oxydo-réduction )
    Liane , antilope, petit-pont, j’ai eu droit à toutes les positions les plus acrobatiques
    et chaque semaine une nouvelle contrepèterie pour m’encourager; parfois très osée:
    Un buteur digne de ce nom recherche l’équilibre pour tirer, m’avait-elle murmuré un soir à l’oreille, avant de me tourner le dos.

  9. Cyrano, la fondation Jean Jaurès vient de me commander une note sur « la débilité en politique »… Accepteriez-vous de répondre à quelques questions ?

    • Hello !
      Puisque vous êtes la, vous n’auriez pas un texte pour l’interdiction du port de l’abaya dans les établissements scolaires qui traînerait au fond d’un tiroir, avec cette petite fantaisie en plus qui la diffère du voile qui ne vous aurait pas échappée : l’abaya n’est pas religieuse.

      • Ça, on s’en tape. Analyse à venir demain sur Causeur.
        Tout ce qui attaque la République « Une et indivisible » doit être anéanti.
        L’abaya est communautariste — donc factieuse.

        • 1) « Une et indivisible », ça ne veut rien dire.

          2) L’expression s’applique à République – c’est-à-dire l’État, pas la société !

          3) Ce n’est de toute façon pas sur ce fondement que sera prise la circulaire.

      • Je pense que la la circulaire va passer (les Y- du CE savent qui sont leurs ennemis) mais ric-rac.

        Quant au texte… reprendre celle de 2004 (?) et y ajouter « abayas » en insistant sur le côté « par destination ». La difficulté n’est globalement pas là.

        • La circulaire passera mais son application sera compliquée sinon impossible. La seule solution est celle de Stanislas ou des pubs anglo-saxons; « right of admission reserved » à la discrétion du chef d’établissement.

        • La circulaire ne passera pas. Et il est impossible pour un chef d’établissement en quartier sensible d’endosser cette responsabilité. Tempête dans un verre d’eau qui aura eu pour elle d’éteindre les différents feux de la rentrée dont celui de l’augmentation de la taxe foncière parisienne de 59 %.

          • J’étais ce matin au lycée Victor-Hugo, nœud de problèmes l’année dernière.
            Les gamines qui arrivaient avec un voile ou une abaya (ou assimilé) entraient et étaient immédiatement dirigés vers une sale prévue à cet effet donnat sur le sas d’entrée même. Ça respectait les termes du décret.

        • Excalibur 3 septembre 2023 At 21h02
          D’autant qu’Attal à dû assurer ses arrières.

          Ah oui ? Gab’ fait seulement ce qu’on lui dit de faire.

    • Moi je veux bien participer, je pourrais vous parler des différences culturelles entre la débilité politique d’ici et de celle de là-bas, où, dois-je avouer, les africains ont pris une avance remarquable sur l’Europe et plus particulièrement l’ancienne puissance coloniale qu’était la France.

        • 2ème degré voyons! Question corruption l’Afrique est loin devant, et pour les décisions stupides ou la débilité politiques elle est à des années-lumières de la France.

  10. Y’a pas qu’la « lutte » contre les abayas. Y’a aussi la « lutte » contre LaVieChère.
    Burno promet « d’accélérer la lutte contre l’inflation », et assure même « avec fermeté » (!) :
    « nos compatriotes doivent se dire la semaine prochaine ‘ça arrête de flamber’ sur leurs tickets de caisse. » (lefigaro)

    La « débilité profonde » de « l’ancienne puissance coloniale » reste, quand même, et plus que jamais, spectaculaire – en attendant le spectacle du G20, la semaine prochaine !

  11. Lointain Lecteur :

    Je crois que vous êtes à des « années-lumière »… de la France. Rien de neuf peut-être sur le continent africain, mais ici…
    « corruption » et « stupidités politiques » ont atteint des sommets, presque inimaginables, et qui s’est accentué dès le début des années 2000.
    Mouvement des GJ, covid, guerre Ru-Ukr n’ont fait qu’accélérer le délabrement en cours, depuis ces années-là.
    la « république » (laïque ?!) craque de partout.
    Si récession, appauvrissement, etc… s’aggravent, on ne peut qu’être très inquiet.

    • (« qui s’est accentué » = à remplacer par :  » situation qui s’est détéroriée dès « …)

    • Si malheureusement je le constate tout comme vous car je rentre de loin en loin selon les pays ou la distance, mais à chaque retour le pays se tiers-mondise de plus en plus. Et pas seulement par l’immigration galopante, mais aussi par les comportements, le dégradation des services publics et privés…Aujourd’hui on débarque plus vite de l’aéroport de Luanda ou de Brazzaville qu’à CDG où, à 6h du matin, les portiques PARAFES sont tous en panne ou réservés aux touristes US, japonais, UK, Koréens, Canadiens…c’est ubuesque, et aux guichets de la PAF 4 domiens endormis ou pas réveillés pour des milliers de passagers. Puis le joyeuse traversée du 93 pur saluer ma mère à l’ombre de la basilique.
      Benito santo subito!

    • … » Brighelli remet surtout l’école au centre du village. C’est-à-dire à sa juste place ». Merci Naulleau !

    • Pendant ce temps les quelques salopards de l’exécutif qui détiennent en portefeuille d’actions dans les énergies se régalent de l’augmentation de 10 % sur l’élec’ appliquée au mois d’Août. Vous vous étonniez que la France ne soit pas sortie du marché de l’énergie européen à l’instar de l’Espagne et du Portugal ? Ah il y a l’abaya, c’est beaucoup plus important. Vous noterez que les députés de la caissière et de LFI laissent faire, aucune destitution, aucune poursuite pénale pour conflit d’intérêt n’est à prévoir dans leurs agendas
      La mairie de Paris, endettée jusqu’aux oreilles, respire après avoir frôlé la mise sous tutelle : elle va pouvoir remplir ses coffres avec 59 % d’augmentation de la taxe foncière. Il y a l’abaya, c’est aussi beaucoup plus important.
      Et Jean-Paul qui passe à la téloche, cité (enfin !) par Naulleau qui exulte.

      Pauvre histoire…

      • Heu… et l’entrée de l’Iran et l’Arabie dans les Brics, on en parle ? Oui, non ?
        JP l’Américain fait garder la face à l’oncle Sam en agitant le chiffon rouge sur l’abaya, rejoignant ainsi Gab’ sur le focus impératif à faire sur une tenue de blédard portée par 2% des élèves. Wèèè, super ! On ne parle surtout pas du reste.

        • (Que JP qui en sait long sur les valeurs de la République qui serait une et indivisible, nous explique quelles sont ces si belles valeurs américaines enfin de retour et mises à l’honneur dans le film Oppenheimer comme il l’écrivait dans un article consacré à sa sortie… Tss tss.
          Ok, j’arrête. Mais sans déconner, ouvrez les yeux ou débarrassez-vous des peaux de saucisson qui les garnissent)

      • Ce n’est pas con. On se saisit d’un fait comportemental, quel qu’il soit (abaya, burkini, voile, etc) approuvé par la bien-pensance et que l’on dénonce comme 70% des électeurs de la France périphérique dans un article ou un livre épais comme un bottin pour mieux placer en fin d’ouvrage l’idée d’un certificat de fin d’étude « à l’américaine » qui ouvre un marché de l’endettement des particuliers que les banques européennes n’avaient pas encore. Ces garces de banques peuvent compter sur Brighelli, le bonhomme est perçu comme un résistant, ce qu’il dit est parole d’évangile et en plus plus il a une grosse teub’.
        Tchao !

        • (Heu, touchez-vous du blé pour distiller cette infecte idée de certificat de fin d’étude ou vous tiennent-« ils » avec un doss’ ? Hmm, qui sait si un jour nous ne le saurons pas… Même si nous savons déjà que la CIA avait infiltré certains organes mao. )

          • Pff…
            Je prône un diplôme de fin d’études avec des certification par matière (comme aujourd’hui en langues : A1, A2, etc.) obtenues sur trois ans et qui serviraient à s’inscrire dans le Supérieur.

          • Je vous retrouve ; ça fait plaisir :
            « on ne parle surtout pas du reste » !

            Oui, l’abaya est un « détail » parmi (tant) d’autres, un bon paravent, très utile, qui va occuper la rentrée (scolaire), en attendant d’autres paravents, tel que le retour du virus, etc, etc…

            Tout faire pour cacher la triste réalité, le délabrement général ; comme le dit souvent h16 : « ce pays est foutu » !

            Ce sidi, JPB défend en quelque sorte son… pré-carré ; il ne se fait, selon moi, guère d’illusions.

            Et je ne rentrerai pas dans la querelle des anciens et des modernes.
            Il faudrait commencer par strictement interdire le portable à l’école, ré-affirmer l’autorité, et… (ré)apprendre à lire, écrire et compter (les Suédois semblent décidés à abandonner les ordis en Primaire !).

            Puis, reconstruire tout le système scolaire (programmes) et universitaire (les 3/4 des options offertes ne mènent à rien, sinon dans le mur !).

            Reprendre en main l’Ecole suppose de reprendre en main la totalité d’un Système, dont elle fait partie, ne serait-ce qu’au niveau de… l’autorité : une Economie à terre, et donc une Ecole à terre…

            Ne pas oublier que, si on ne veut pas être totalement rejeté par les media bien-pensants, il faut, disons, mettre un peu d’eau dans son vin,
            sinon on est impitoyablement rejeté, broyé ;
            c’est pourquoi j’avais utilisé, en parlant de l’article de JPB dans le Figaro, les mots « habile et mesuré » ;
            il est plus que jamais mission impossible de s’exprimer dans les mainstream ; il est (encore) possible de s’exprimer ici, ou sur quelques autres (qui restent rares) media.

            Et c’est un grand plus que de pouvoir écrire Et éditer, contre « la fabrique du crétin » et mettre en lumière l’état réel de l’Ecole (« l’Ecole à deux vitesses).
            Plus de parents le liront, mieux ce sera…

  12. WTH
    4 septembre 2023 At 0h09
    … » Brighelli remet surtout l’école au centre du village. C’est-à-dire à sa juste place ».

    Remettre l’école au centre du village, pour Jean-Paul Brighelli, c’est cesser de placer « l’élève au centre du système ».
    Questions:
    – si l’élève n’est plus au centre, qui occupe le centre laissé vacant?
    – si l’élève n’est plus au centre du système, où le place-t-on? A la périphérie du système ? Ou même carrément hors du système ?
    Des classes sans élèves…D’innombrables enseignants en ont rêvé et en rêvent encore, plus que jamais peut-être…
    Bonne rentrée à tous les enseignants et à tous leurs élèves !

  13. Jean-Paul Brighelli 4 septembre 2023 At 11h23
    J’étais ce matin au lycée Victor-Hugo, nœud de problèmes l’année dernière.
    Les gamines qui arrivaient avec un voile ou une abaya (ou assimilé) entraient et étaient immédiatement dirigés vers une sale prévue à cet effet donnat sur le sas d’entrée même. Ça respectait les termes du décret.

    Une permissivité de supprimée sortie du chapeau. Et une !
    Qu’ils s’attaquent donc aux permissivités des pédagos, qu’ils s’attaquent au passage à la permissivité de Touf’ qui aura distribué un milliard à l’Afrique du Sud pour sa transition énergétique 850 millions à l’Ukraine après ses très grande largesse à l’égard des cabinets de conseils américains et quand 80 % de français tirent la langue, rackettés qu’ils sont, étranglés le quinze du mois quand ils ne sont pas en désert médical.
    Il y a un moment où les banlieues pigeront l’intérêt qu’elles auront à s’unir avec les GJ. C’est à ce moment que les gangsters qui nous gouvernent devront avoir peur. Mais vraiment peur.

  14. https://www.cahiers-pedagogiques.com/ne-pas-renoncer-a-mettre-l-eleve-au-centre-du-systeme/

    J’ai lu très attentivement le texte ci-dessus. Très éloigné de la caricature anti-Meirieu que donne Jean-Paul Brighelli de son auteur.
    Je n’ai trouvé dans ce texte aucune énormité, aucune absurdité, aucune contre-vérité.
    J’ai peut-être tout faux. Mais alors, je conjure les enseignants de ce blog de m’expliquer où est mon erreur, et de m’expliquer, texte en main, ce qui dans le texte ci-dessus est à rejeter.
    Merci d’avance.

    • Du Meirieu typique — filandreux, doucereux et hypocrite. Toute sa formation religieuse (les JOC) qui ressort.
      Y compris dans ses références — Rousseau, forcément. C’est un très vieux débat : Voltaire (ou La Fontaine) d’un côté, Rousseau de l’autre — qui préconisait de ne pas enseigner La Fontaine, justement.
      Le sommet c’est, vers la fin, la déploration des carences de la formation des maîtres — alors que les pédagos en assurent l’intégralité, au détriment des savoirs.
      Parce que ce sont les savoirs (et leur transmission verticale) qui sont mis en cause là-dedans.
      Le plus crapuleux, c’est le couplet sur les raisons externes de la baisse de niveau. On met tout sur le dos des causes sociologiques, alors que justement l’Ecole doit raboter ces causes en dispensant le plus haut niveau possible aux enfants des ghettos.
      Ça mériterait une analyse de détail, effectivement — mais je ne fais que ça depuis 20 ans.

    • Un texte difficilement réfutable parce qu’analytiquement il ne pose rien – ou pas grand chose. La parole tournée vers elle-même : un flot de lieux communs et de formules mièvres. Vous voyez le début du commencement d’une méthode ou d’une mesure ?

      Ici s’opposent encore ceux qui connaissent le terrain et ceux qui font des phrases.

    • Tout ce qui est dans ce texte est appliqué depuis des décennies et explique par conséquent la baisse de niveau.

    • Beaucoup de vent et quelques mensonges. Cette phrase par exemple est complètement fausse : « Les « injonctions pédagogiques » se sont toujours trouvées en position d’affrontement avec une hiérarchie modélisatrice qui, dans notre système scolaire, amène les enseignants à caler systématiquement leurs pratiques sur celles de leurs collègues qui occupent les places les plus prestigieuses avec les plus hauts salaires. »

      En vingt ans de carrière, je n’ai jamais rencontré un seul professeur cherchant à « caler [ses] pratiques sur celles de ses collègues plus prestigieux » ou mieux payés. Pour quelle raison le ferait-il ? Il n’y a là aucun enjeu véritable : votre façon d’enseigner ne vous apportera pas un meilleur salaire. En revanche, pour gagner le respect de ses élèves, il suffit de se montrer juste et exigeant.

      A ma connaissance, les seules pratiques qui sont imposées aux enseignants, ce sont celles des organismes de formation – quel que soit le nom qu’on leur donne aujourd’hui. Et tout le monde sait ce qu’elles valent.

  15. @ Un lointain lecteur

    « La circulaire passera mais son application sera compliquée sinon impossible. »

    Franchement je ne pense pas. C’est ce que j’expliquais déjà à Gégé. En 2004, on a produit toutes les arguties logiques possibles sur la définition du voile : voile religieux, voile non-religieux, voile religieux par destination, etc., etc. Affirmeriez-vous que cette loi n’est pas appliquée en ce qui concerne le voile ? Ce me semble difficile. Les voilées sont moins hypocrites que ceux qui défendent leur droit à l’être. Pourquoi en irait-il différemment avec les abayeuses ?

    À choisir, le défaut de base légale me semble plus probable que l’impossibilité d’appliquer.

    • Pour qu’elle soit appliquée il faut se passer de la « base légale » sinon ce sera des discussions sans fin ni fondement. Il est impératif que prévale « Right of admission reserved », c’est le maître des lieux qui décide de qui porte une tenue correcte ou pas. Ouvrir la discussion avec des juristes à la petite semaine paralysera l’affaire.

      La seule solution c’est ce qui se fait ici sous les tropiques dans tous les lieux d’enseignement, publics ou privés, la plupart sont privés et globalement le niveau est très médiocre mais pour ce qui est des tenues vestimentaires la plupart des établissements ont un uniforme, de la simple blouse ou tenue marronasse, à l’uniforme presque british avec haut et bas adaptés à nos chaleurs mais assortis Bien sur cela varie considérablement d’un lieu à l’autre selon le coût de l’enseignement et donc le pouvoir d’achat des parents, mais globalement même au fond des quartiers les élèves présentent mieux que dans bien des établissements du 93.
      Certains établissement affichent des pictogrammes sur leurs murs de clôture: GSM, casquette, tongs ou shorts barrés d’un large trait rouge.

      J’ai longtemps vécu au Kenya, là-bas tout est privé mais que la scolarité coûte 200€ l’an ou 18000 USD tout le monde porte l’uniforme et sans fantaisie aucune: TINA!

  16. L’instauration de l’uniforme est vraiment la mesure boomer par excellence ! Le genre de truc qui excite les retraités du parti de l’ordre soixante-huitards sur le retour mais qui n’aura évidemment aucune espèce d’effet sur l’autorité des maîtres. Eric Ciotti le propose… il n’y a pas de mystère.

    • L’instauration de l’uniforme est aux boomers ce que la signature d’une charte est aux pédagos !

  17. A 13:24, je pose deux questions. Aucune réponse pour l’instant.
    A 13:52, je demande qu’on veuille bien m’éclairer sur un texte précis. Les réponses :
    – celle de Jean-Paul Brighelli montre qu’il préfère l’attaque ad hominem (« filandreux, doucereux, hypocrite »)
    – celle de WTH montre qu’il s’en remet à Jean-Paul Brighelli
    – celle de Dugong est limitée à un mot
    – celle de cyrano58 attribue à un texte de 2017 les carences de l’école apparus depuis des décennies, je crois qu’on appelle ça un anachronisme
    – celle d’Excalibur se trompe d’objet (le texte de Meirieu ne se prétendait pas analyse) et dérive quasiment vers les reproches stylistiques (« un flot de lieux communs et de formules mièvres »)
    – celle de Cocoon présente, comme contre-argument à un « mensonge » de Meirieu, le fruit d’UNE de SES observations, ce qui semble tout de même un peu court.

    Je n’ai pas du tout été éclairé par ces réponses. D’où la conclusion suivante, peut-être provisoire : ces réponses émanent de piètres enseignants qui se prétendent instructionnistes et qui ont, ici, échoué à m’instruire.
    Essayez encore.

      • Quand on est suffisamment sot pour ne pas faire la différence entre « qui fait une analyse » et « qui est susceptible d’être analysé » (!) ou pour ne pas savoir, en bon saussurien, que le « style » est la même chose que le « contenu »… on n’est peut-être pas éducable !

        • Sans doute.
          Je retourne donc à mes chères études, auprès d’enseignants qui sauront peut-être se montrer moins décourageants, et qui sauront me permettre, selon les propres mots de Jean-Paul Brighelli, « d’aller au maximum de mes possibilités ».

    • L’affirmation de Merieu est-elle étayée par le moindre argument ? Non. Mon allégation vaut donc ni plus ni moins que la sienne, à ceci près que j’ai fait remarquer qu’un professeur du secondaire n’a aucun intérêt à essayer d’imiter la façon d’enseigner d’un professeur d’université ou de classes préparatoires. Sur le plan de l’avancement de carrière, il aurait même plutôt intérêt à prêter allégeance à la doctrine pédagogiste qui prévaut largement chez les inspecteurs. J’ai encore été inspecté il y a moins d’un an, et peu importe qui j’ai en face de moi, on me reproche systématiquement de faire des cours trop structurés qui ne laissent pas assez de place à la démarche inductive permettant à l’élève de construire son propre savoir.

      Il me semble au contraire que Brighelli vous a répondu avec un argument solide : Merieu laisse entendre que si l’école ne remplit plus son rôle, c’est à cause du déterminisme social alors que c’est précisément ce qu’elle devrait corriger. Il fut d’ailleurs un temps pas si lointain où elle y parvenait. Ce déterminisme social s’est-il donc aggravé au point que l’école est désormais impuissante ou bien faut-il blâmer un changement dans la manière d’enseigner ?

      • Justifier la faillite de l’école en blâmant le déterminisme social, c’est un peu comme exonérer un mauvais médecin de son incapacité à soigner parce qu’il existe des maladies. Oui, Merieu affirme cela, et oui, c’est une énormité, une absurdité et une contre-vérité. Si l’école va mal aujourd’hui, il y a forcément d’autres raisons que le déterminisme social et le mimétisme mal à propos des enseignants envers leurs collègues de l’université.

        • Vous ne croyez pas si bien dire. Ce soir vers 18h45 locale ici sous les tropiques dans la capitale on reçoit RFI en FM locale. Débat avec 3 ou 4 intervenants experts en science de l’éducation, un peu comme il existe des savants en science islamique. Et que je te cite le rapport Delahaye à tour de bras pour étayer le fait que la grande pauvreté entraine une faible niveau scolaire. Sans dekhonner comment est-ce possible?
          Rien sur la grande pauvreté qui entraine l’alcoolo-tabagisme, l’obésité, la surconsommation de psychotropes ou carrément la drogue…Nos experts découvraient, comme Delahaye l’eau tiède. Et de se plaindre que l’on dépensait trop en kholle et pas assez chez le populo…Quelle découverte!
          Quel bande de Tartuffes.

        • (« une contre-vérité »

          Un si beau texte gâté par par une si abominable expression… snif !)

    • Moi je peux vous répondre sur ce texte du Danube de la pédagogolerie. Le mariole il est tellement certain de sa science qu’il se sent obligé de rameuter une foule d’illustres inconnus, des connus aussi, à son secours. Si l’on se rappelle Rousseau et mimile, qui se souvient, ou n’a même jamais entendu parler de Diesterweg ou de Vygotsky?
      Quel est l’intérêt de rappeler, en convoquant les mânes de Jean Zay assassiné par la Milice, que la bête immonde au ventre si fécond est prête à mettre bas une portée de sextuplés? Message subliminal pour faire passer l’idée que les tenants de la méthode Boscher sont d’immondes nazis?
      La notion d’espace « hors menace » m’a tout l’air de relever de la géométrie Riemannienne, ou pour le moins des espaces hyperboliques, quant à la « zone proximale de développement » c’est sûrement le point de deal en bas de l’immeuble. Alain disait qu’il y a un manière d’interroger qui tue la bonne réponse…Demandez à M. Charbonnier, qui doit être mort depuis, mon premier prof de grec ancien en 4ème, pourquoi diable il m’a fait transpirer 15 minutes au tableau noir, sur les déclinaisons irrégulières d’astus, pelekus et pékus ( désolé pas de caractères grecs sur mon PC) et sous le regard moqueur de mes 4 ou 5 condisciples dont la première de la classe et qui le restera jusqu’à son doctorat à Assas. Plus tard, lors de nos séances de coït effréné elle s’en souviendrait ironiquement…
      Alain dont je ne prétends pas égaler la pensée aurait dit que les notes de cours magistraux ne serviraient à rien, des génération de médecins, ingénieurs et avocats disent le contraire, et moi aussi, d’ailleurs les meilleurs notes de cours dans mon école se polycopiaient et se transmettaient religieusement d’année en année, il parait qu’à l’X aussi, quid de l’ENS?
      Alain n’a pas dit que des choses pertinentes.
      Le paragraphe où se trouve « métabolisme », « processus de subjectivation » et « conflit socio-cognitif » c’est amphigourique et ne mérite que des coups de pied au khul, voire un bourre-pif tellement c’est du n’importe quoi. Jt’en foutrais moi des « conflits socio-cognitifs »!!!

      Ca c’est bien aussi: « En effet, nul ne peut contester qu’enseigner suppose de maîtriser ce que l’on enseigne.. » sachant que bien des profs ne maîtrise aucunement ce qu’ils tentent d’enseigner, et il ne le maîtrise pas car on les recrute en speed-dating un peu comme les Uber et qu’ils sont formés dans une quatrième dimension où l’on apprend rien, si ce n’est à complaire aux petits marquis.

      Maintenant on passe à Victore le sauvage de l’Aveyron, mais à côté de Mouloud et Omar les racailles du Clos Saint-Lazare à Stains, Victor c’était de la petit bière! Comment peut-on prendre des exemples aussi khons?

      Ce paragraphe aussi vaut aussi son pesant d’arachides:
      « D’abord, évidemment, l’École n’est pas toute-puissante et les phénomènes de ségrégation urbaine et la crise économique, la montée de l’individualisme social et la mise en concurrence des établissements, les effets de la disqualification de l’écrit dans la « société de la com’», les ravages psychiques sur les capacités d’attention des technologies numériques mal maîtrisées, la relativisation et le scepticisme généralisés dans l’ère de la « post-vérité », tout cela érode le « projet scolaire » et vient contrecarrer bien des efforts qui sont faits par ailleurs. »

      Ségrégation urbaine=ghetto, mais qui l’a voulue? La bourgeoisie est méchante mais à ce que je sache la méchante bourgeoisie n’a jamais livré d’HML avec des ascenceurs en panne et en forme d’urinoir, des boîtes aux lettres incendiées, des halls d’immeuble transformés en pissotières ou en point de deal. En général, même à Saint-Denis, St-Ouen ou la Courneuve les offices HML livraient des cités neuves en bon état, cité Allende par exemple où j’ai habité quelques années, après ça devenait pourri. Par qui? Pour quoi? Comment?

      El le reste est à l’avenant. Ce mec est un khon de première grandeur, je le savais déjà mais c’est toujours agréable de se voir confirmer dans ses certitudes. Lire des trucs pareils ça me donne des envies de Polpotisme voire de machette qui est un excellent outil pédagogique.

    • « Je n’ai pas du tout été éclairé par ces réponses »

      Je vous suggère de trouver les réponses à vos questions grâce à un mode d’emploi de machine à laver, comme le préconise Meirieu.

      https://www.darty.com/nav/achat/gros_electromenager/lavage_sechage/lave-linge_hublot/samsung_ww90ta026ae.html?dartycid=sea_shopping_stocke_BING-PLA-STK-GEM_adgroup_GEM&esl-k=sem-msn%7cno%7cc%7cme%7ck%7cp%7ct%7cdc%7ca1200666940232858%7cg325683750&msclkid=7b793645d90710f0e0d452b3e65e3a43&gclid=7b793645d90710f0e0d452b3e65e3a43&gclsrc=3p.ds

      Voltaire, Hugo et Proust ne peuvent rivaliser face au SAMSUNG WW90TA026AE

  18. JPB in « Causeur » : mon ange Gab viserait La Mairie ?
    Chic alors ! ça changerait de MonÂne, et ça ferait sûrement le bonheur de l’ex Maire, Bertrand D.

  19. « si l’élève n’est plus au centre, qui occupe le centre laissé vacant? »

    Le monde, dont l’existence précède curieusement la naissance de l’élève ?

    « si l’élève n’est plus au centre du système, où le place-t-on? »

    À la périphérie du monde – jusqu’à ce qu’il puisse l’intégrer ?

  20. D’où viennent les inégalités sociales en milieu scolaire ? De ce qu’on en a fait un problème en soi. Dès l’instant où l’on a décrété que les inégalités étaient en elle-même problématiques, on les a accentuées.

    Ne jamais confier la défense des prolétaires aux bourgeois, qui traiteront toujours bourgeoisement des questions bourgeoises… pour l’intérêt des bourgeois. C’est une règle d’or, de Jean Zay à Najat Vallaud-Belkacem.

    • Heu ?!
      Quant à la réaction de JPB (Cnews) – pas mal ! ironie et 2d degré :
       » Je pense que l’attitude très ferme du ministre de l’Education et du président de la République va influer sur les comportements.

      Les enseignants se sentent, pour une fois, soutenus ».

      • Panier-Ruché (cf cyrano 22h39) :

        « Je suis donc fière d’appartenir à une autre gauche que cette gauche. Une gauche qui, tout en se référant aux valeurs d’hier, n’a jamais été aussi moderne.

        Je suis fière également d’appartenir au gouvernement d’Emmanuel Macron. Un gouvernement qui poursuit les combats de la gauche : la lutte contre l’assignation à résidence identitaire, sociale et ethnique ; la défense d’une école républicaine et émancipatrice ; la croyance dans la science et le progrès ; l’égalité des sexes et le droit des femmes de disposer librement de leur corps.

        Fière, mais aussi rassurée que les combats de Jean Jaurès, Léon Blum ou Pierre Mendès France ne soient pas laissés en héritage à cette gauche qui dénonce «la tyrannie du mérite» et soutient l’effacement symbolique des petites filles de l’espace public. »

        Comme c’est grand et beau !
        Allez hop, « en marche » vers un 3ème mandat ! 😊

  21. Jean-Paul Brighelli 4 septembre 2023 At 14h02
    Pff…
    Je prône un diplôme de fin d’études avec des certification par matière (comme aujourd’hui en langues : A1, A2, etc.) obtenues sur trois ans et qui serviraient à s’inscrire dans le Supérieur.

    Oui, comme chez l’oncle Sam. Pareil. Se faisant vous instaurez une disparité sur la valeur du certificat selon l’établissement qui l’émettrait. Un certif’* d’Aubervilliers n’aura jamais, (ne serait-ce que l’espoir) une valeur identique à celui émis par Janson de Sailly… auprès de l’Administration (l’Etat) en vue d’une embauche. Parce que le bac n’a pas comme objet d’être uniquement destiné à la fac mais il sert également comme échelon pour des cadres fonctionnaires. Tout ce pays ne tourne pas autour des facs…

    * Je vous laisse tout de même l’honnêteté de ne pas galvauder ce si beau mot de « baccalauréat » en lui prêtant la fonction de ce mot tellement plus étriqué qu’est le « certif’ « .
    Le bac est mort vive le certif’ ! Bienvenue dans le monde sans envergure de Brighelli.

    • (Après « Maîtrise » pour « Master » ne me dites surtout pas qu’il vous viendrait peut-être de proposer de remplacer « bac » par « bachelor ». Nous en viendrions aux mains, Brighelli)

      • On mettra dix, vingt ans, mais on rétablira et un véritable enseignement et la valeur intrinsèque du bac.
        Que tous les traîtres et les vendus à l’oncle Sam moribond se le tiennent pour dit. Suivez mon regard…

      • Et Darcos aurait échoué dans sa mission après qu’il ait pris conseils auprès de vous et quelques autres idiots utiles convaincus de votre légitimité qui vous ont suivi ?
        Sans blague…

        Ce sera le feu aux barraques des traîtres. On crâmera tout.
        Priez votre dieu, à genoux, Brighelli ,que les archives de la CIA ne soit pas révélées de votre vivant.

        • soient*
          (j’ai une très méchante dent contre les pédagos et tous ceux qui ont participé à leur avènement au sein ,de l’EN y compris les traîtres infiltrés dans le camp adverse, comme Gus et moi-même, l’avions supposé sur le fil de votre blog il y a quelques années. Nous savions qu’il y avait des traîtres. J’aurais payé toute ma vie leur sabotage. On aura leur peau, qu’il ne pensent pas s’en tirer. Je ne viendrais pas tous les jours vous dénoncer, je me tais à présent, je rejoins le camp de R. Chiche)

          • Précision : Je laisse méditer sur cette citation de Kissinger :  » Il n’est pas bon d’être l’ennemi de USA mais il est pire d’être son ami « .

            Pas sûr que vous obteniez un passeport en cas d’obligation à déguerpir de ce pays dans l’urgence … ^^

            Au vent mauvais, Brighelli

  22. « Alain n’a pas dit que des choses pertinentes. »

    Vous êtes encore bien gentil. Alain est le philosophe de l’homme de la rue, celui qui donne un peu de lustre aux lieux communs les plus convenus. Dès qu’on veut justifier une connerie en la matière, on le cite. À égalité avec Aristote – qui a au moins pour lui l’excuse de la novation.

    • … quand il est correctement cité d’ailleurs ! Puisque une citation sur deux qu’on lui prête est apocryphe.

  23. Brighelli, vous est-il déjà arrivé de croiser dans un contexte sérieux une demoiselle (ou un damoiseau sait-on jamais) croisé(e) dans un contexte plus libidineux ? Ça vient de m’arriver et j’ai perdu mes moyens… La honte !

    • (Je parle en dehors du détournement d’élèves ! Une demoiselle croisée d’abord dans une boite échangiste qu’on retrouve au cocktail du Lions club.)

        • Je vais très, très peu dans les clubs échangistes ou libertins. Le sexe m’ennuie… à la différence de la drague !

    • Heureusement qu’il y a de bonnes âmes qui veillent et grâce auxquelles les Restos du Cœur vont pouvoir tenir bon.

      (Deuxième spectaculaire achat d’indulgences – après Notre-Dame – pour la famille A., assurée ainsi de gagner le Paradis, autre pays de Cocagne.)

  24. Un peu plus haut, Gérard (11h46) :  » Darcos  » et  » Sans blague ».
    Dans  » Rire avec les anciens, l’humour des Grecs et des Romains « , l’auteur (Danielle Jouanna) a choisi Darcos pour la préface intitulée
     » Entretien avec X. Darcos, ‘Tacite a toujours raison’ « , lequel (Darcos) ne manque pas de piquant.

    Et, parmi d’autres, il cite le Philogelos :
    – « Cette nuit, je vous ai vu en rêve et je vous ai parlé »
    –  » Navré, répond l’autre, j’étais pris par mes pensées, et je ne vous ai pas remarqué ».
    (J’espère que, la nuit, JPB ne va pas jusqu’à hanter vos cauchemars)

  25. « Rentrée littéraire » – complètement à côté de la plaque :
    Avant (sans doute) « Sidi », je suis actuellement plongée dans « Cadix, La diagonale du fou » ; ah Arturo…
    Et il me faudra vraiment faire un saut à Cadiz.

  26. Jean-Paul Brighelli 5 septembre 2023 At 13h07
    Darcos en a eu marre des syndicats.

    Et votre adhérence à la réforme des retraites décidée par Touf’ ?

    Voyez-vous, le fait que vous approuviez que des fonds de pensions américains mettent la main sur nos billes — vous savez parfaitement que c’est ce qui se joue précisément avec cette réforme, que des organismes financiers privés s’emparent de cette trésorerie par le biais de Bruxelles, ne faites surtout pas semblant de ne pas le savoir— ont eu raison de mes doutes vous concernant. C’est ce qui vous a trahi… Mais vous avez encore ici, l’assistance et le soutient de deux ou trois collègues (de partouzes ? ça-ne-nous-regarde-pas !) et une ou deux autres jolies âmes qui sous l’effet de votre séduction sont encore convaincues de votre sincérité. Mais il y a un moment où leurs paupières s’ouvriront, n’en doutez pas.

      • Une faciale en mode Mao, pareille à celle de Klauss qui ne s’est jamais caché, lui non plus, de son admiration pour le Grand Timonier.

        • Ben oui ! Vous découvrez la Lune (qui peut-être aussi regonflée et retendue, en mode faciale) ?

          C’est que dresser et contrôler 8 milliards d’individus, ça fait du boulot !

          Et en effet le « contrôle social », c’est la panacée, autant pour un Xi que pour un Schwab (et fils).

          Alors laissez-nous encore un peu digresser, nous mettre en colère, comme nous amuser, ici-même,
          et profiter du temps qu’il nous reste pour nous exprimer, encore relativement librement.

          Nous avons passé le temps des « partouzes » et tant pis pour vous si vous n’en n’avez pas profité.

          Quant à la « séduction », elle n’a pas disparu, signe que nous sommes encore vivants !
          Il est un fait que JPB semble, par moments, nager en eau trouble, mettre de l’eau dans son vin… Il faut aussi savoir lire entre les lignes, et faire la part des choses ; « nobody’s perfect » !

          N’empêche que rares sont ceux qui depuis des décennies ont parfaitement décrit et expliqué la lente décrépitude du système scolaire.

          Quant à la disparition du Bac (rien à voir avec « Bachelor »), et autres suggestions (si j’ose dire), il me semble difficile d’en discuter vraiment quand on est hors sérail, qu’on ne connaît pas le terrain, la réalité – ce qui me concerne itou, n’ayant jamais enseigné, même si j’en connais un bon bout, de ce sérail…).

          Camarades lecteurs, faites un effort : participez * (à ce blog) !
          Et ceux qui y participent, continuez, contre vents et marées – le sirénien, par ex, habitué des eaux calmes, ne fait aucun effort !
          cyrano, Excalib’, abcm, (M)Lointain, lfdh et quelques autres : que the beat goes on !
          Et l’IA alors ?

          * Vive le sport (J.O. 2024) !

          • Que ce menteur aux velléités eugénistes ( » Il n’y a pas assez de mort au Pakistan ! ») aille se faire cuire un oeuf chez son véné Klauss pour rester correcte.
            Vos excuses bidons d’amourachée justifiant vos ignorances qu’entraînerait la disparition du bac arrangent les organismes financiers qui projettent déjà l’endettement sur 30 ans des foyers à revenus faibles à l’instar des américains moyens. NONJ, il n’est pas utile d’être du sérail pour le comprendre et que ce connard feigne d’ignorer que le bac n’est pas seulement un pass universitaire mais un véritable diplôme à lui seul qui, durant des décennies, a permis l’accession à des postes dans l’administration public ou dans le privé et que son certif’ de merde n’autorisera pas.
            Et non, je ne vous souhaiterais pas de faire touzer par Papy, ce serait vraiment dégueulasse de ma part.

          • (Il ferait caca sur la table et expliquant que Libé lui offert une Tribune qu’elle trouverait ça génial. C’est Toooop !
            Putain ! Mais rien que Le Point qui l’interroge récemment, lui demande son avis (!!!) devrait déjà lui mettre la puce à l’oreille… Mais nan, l’est trop bôôô Jean-Paul !)

          • « Coupe du monde » ; Je l’attendais la bonne excuse !
            ça me rappelle (c’est vieux) ma soeur en 1ère et Terminale (Paris), qui me disait : « y’en a qui sèchent les cours, pour cause de Roland Garros. »

            Z’avez aussi la saga Galthié, en plusieurs épisodes, sur lefigaro.

          • Ça vous fait rire « bacho »* ? Vos parents ne devaient pas l’avoir, vous seriez coutumière de l’expression. Ma mère a obtenu le sien quand 20 % de la population l’avait, il y a très très longtemps. (Vas te faire etc etc…)

            Faites-nous plutôt un laïus défendant sa position sur la réforme des retraites. On attend. Qu’allez-vous nous pondre pour le défendre ?

            * Rire équivalent à celui d’une mongole du neuf cube ne comprenant rien à Molière. Brighelli, je ne brillais pas par mon orthographe mais celle ne vous redore pas le blason de votre blog.

          • Calmez vous, Flo ! Vous faites pitié !
            Prenez-vos pilules ! Détendez-vous !
            Sinon vous allez, une fois de plus, péter les plombs, et franchement, on s’en passerait…

          • Vous faites plus pitié que moi… Vous vous êtes particulièrement illustrée aujourd’hui.
            Et puis arrêtez avec l’IA. L’IA a signé un contrat avec un Maestro, elle n’en a pas respecté l’article 12 et se voit actuellement puni pour un temps indéterminé.

          • Punie *
            On attend vos arguments pour la défense de JPB sur la réforme des retraites. Ne changez pas de sujet.

  27. Féminisme

    Et non, je ne vous souhaiterais pas de faire touzer par Papy, ce serait vraiment dégueulasse de ma part.

    Quand les deux filles du blog ne se serrent pas les coudes, elles se serrent les fesses.

    • Je ne suis pas une fille, et je ne vis pas exactement sur la même planète que Gérard – qui aurait pu, au moins, garder un prénom féminin !

    • Il n’y a pas de problème, je m’y attends, je sais que je vais peut-être morfler. Ce fut fait en connaissance de cause. En revanche, vous allez vous aussi morfler, là non plus ça ne fait pas un pli. Tu vas prendre, Dudu, si Touf’ venait à être destitué, ton anus ne sera pas plus beau à voir, tu sais. Je t’en fais la promesse…

    • (il serait capable de leur faire des « offrandes », le salopiaux. Oh oui, oui, oui, tu vas kiffer, Dudu ! »)

  28. https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/retour-du-d%C3%A9lit-de-blasph%C3%A8me-au-danemark-charlie-hebdo-publie-un-appel-pour-alerter-les-citoyens/ar-AA1gkvj4?ocid=msedgntp&cvid=611fe437fbce4fbd8cd8379d0bfded85&ei=37

    Pendant que la nébuleuse Nupes prétend que l’abaya n’est pas un vêtement religieux tout en hurlant à l’islamophobie (comprenne qui pourra), il y a encore de véritables militants de gauche qui défendent la liberté d’expression et la laïcité contre les munichois et contre l’extrême-droite musulmane.
    Mélenchon, Rousseau, Panot et cie ne sont pas Charlie. Ils sont mes rats dirait peut-être Charb qui, lui, était vraiment de gauche.

  29.  » Dès que j’ai commencé le rugby, j’avais déjà le ‘truc’ en moi « : Fabien Galthié, les années entraîneur… (lefigaro – épisode 2).
    Eh ben !

      • Voilà ! Encore et encore des signes de la fin d’une Culture, d’une Civilisation… la nôtre.
        Nous ne sommes plus que… des barbares !

        • Non, nous sommes des dégénérés victimes des barbares.
          Quand l’un des leurs est blessé ou tué lors d’un énième acte de délinquance, les barbares ravagent les banlieues.
          Quand l’un des nôtres (y compris un enfant) est égorgé, violé, démembré, torturé, écrasé, mitraillé par un barbare, nous sortons des bougies et des peluches.
          Je le répète: une société qui n’est plus capable de protéger ses enfants mérite de crever.
          Et c’est un descendant de « barbare » qui vous le dit.

          • Oui, vous avez raison ; désolée, cyrano ; je vous ai en grande estime, bien évidemment !
            « victimes de barbares » ; oui !
            mais, nous l’acceptons, non ?
            Plus rien que des « dégénérés »…
            C’est à craindre.

          • Oui nous l’acceptons.
            Nous sommes passés de la servitude volontaire à la dhimmitude volontaire.

  30. Voyez-vous Gérard, ici, nous ne sommes (presque !) qu’entre « vieux » ; comme le dit le Bosco, un peu plus haut : « dans dix ou vingt ans, je serai mort ».

    De nos modes de vie, de nos siècles d’Art, de Littérature, de Culture, d’Histoire, de notre Civilisation, nous, Européens, nous Français – héritage des Grecs, des Romains, des Lumières – il ne restera bientôt pas grand chose – excepté nombre de trésors consultables, en ligne, dans les Musées, par ex.).

    Nous nous en éloignons chaque jour, ou presque, d’avantage.

    « l’Avenir » est ailleurs ; il est loin de nous ; loin des querelles sur les « retraites » et autres sujets, pourtant oh combien dignes de débats et de luttes…

    l’Avenir semble être dans ces pays, fournisseurs de « terres rares » , de « transition énergétique », de formidables… forces de travail…

    le Pouvoir est en train de passer aux mains de la Chine, vraiment très en avance,
    – peut-on appeler ça du progrès ?! –
    sur à peu près tous les savoirs-faire,
    – à commencer par la gestion du matériel humain ! -,
    avec l’Inde, l’Indonésie… l’Océan indien, pour l’essentiel, et quelques autres (sur les continents africain et sud-américain).

    C’est chacun son tour ; l’Occident a tenu des siècles, et, par moment, brillé de mille feux ; il s’efface ; c’est sans doute dans l’ordre des choses.

  31. « La faillite de Birmingham », titre le figaro ; ben oui, comme ailleurs, comme partout en Europe ! Brexit or not…
    On se rappelle – fin années 90 – « The full monty » !…

      • Heureux comment mon loulou? Il y aurait moyen de penser que t’as un gun planqué dans ton calssif et braqué sur moi ? Sinon c’est pas la peine !

          • Je suis prête à t’allonger un taquet qu’après tu ressembleras à une flaque de vomi, pov’type! A même pas 27 ans, une vieille peau ? Non mais dites-moi que je rêve !

          • Tout ce qui a plus de 25 ans – ce sera bientôt mon cas, dans quelques jours – est une vieille peau !

    • La proposition « l’envie d’assurer l’intérieur de son partenaire » m’a laissé perplexe …

      • Gilbert, c’est le ballon, je suppose ? Ils sont vraiment trop choupinous, ces rugbymen, ils donnent même un petit nom affectueux au ballon !
        Et sinon, pour cette histoire de ballon dans le cul, on dirait que tu parles d’expérience, hein, Ducong ! Ça sent le vécu tout ça.

    • Excellent enseignant (sachant transmettre ce qui lui tient à coeur), et donc acteur, que JPB – qui élève la voix, quand il le faut.
      (la meilleure prof de Lettres que j’ai, nous, avons connue, et dont nous buvions les paroles, était arrivée un jour avec près de 10 minutes de retard ; cause : accident de voiture ; elle avait eu si peur, nous dit-elle ; et de temps à autre, de presque chanceler.
      Nous, au premier rang, plus attentives que jamais, nous étions prêtes à nous précipiter, pour la relever…

    • (Photo : on remarque la tenue, chic et décontracté, comme le geste, de l’homme qui cherche à convaincre…)

      • Ah, vous voulez dire que je ne réfléchis pas…
        Bon. Je m’abstiendrai dorénavant de donner les fils de mes diverses interventions. Veuillez m’excuser pour ce moment d’égarement narcissique.

  32. Après l’abaya, le MEN s’intéresse au harcèlement.
    Les deux thèmes sont connexes dans la mesure ou une large partie du harcèlement relève en fait de la dhimmitude.

  33. Quoi qu’on pense du fond politique de l’affaire, la motivation de l’arrêt du CE est d’une rare indigence. Va falloir faire un peu mieux dans la décision au fond.

  34. Jean-Paul Brighelli 6 septembre 2023 At 18h12
    My gode ! J’ai compris qui était Gérard !
    Jamais lasse, hein…

    Toutes les trois semaines vous nous faites part de votre soudaine compréhension sur mon pseudo, « Mais c’est bien sûr ! ». Vous êtes à présent vieux et gras, vous arrondissez vos fins de mois par les offrandes de quelques allumé(e)s en échange de prestations (parmi lesquels nous trouverions un physicien rugbyman autorisé à vous renifler l’anus durant 30 mn ? Dites-nous !) ; mais que vous êtes pathétiques. Vous pensez que vous faites encore envie ? Et bien pour le coup : vous ne vous lassez pas d’y croire.
    Il m’a fallu plus de temps pour savoir qui vous étiez réellement. Ayez la certitude devant la surprise que votre véritable fonction suscite que je ne me lasse jamais de le faire savoir ; mes arguments vous concernant sont factuels.
    Vous non plus vous ne vous lassez pas de battre campagne, mandatez que vous seriez, depuis maintenant deux ans, pour le certif’ à l’américaine, hein. Vous avez placé votre projet schwabesque en milieu d’interview chez TVL, ce vous a permis de le développer à l’aise, sur 50% du temps de l’entretien au détriment des autres urgences à mettre en place au sein de l’EN. L’est en mission le Jean-Paul…

    Non, je ne me lasserai jamais, Brighelli. : )

    • Et vous, toujours jeune, belle et mince ?!
      On se demande bien quels seraient vos « arguments », vos propositions, quant à l’avenir de l’EN ;
      critiquer, c’est facile ; proposer, et défendre son point de vue, c’est une autre paire de manche !
      Difficile de se satisfaire de « renifler les anus », « pipi » ou « caca », vos leitmotiv préférés.
      Quoi qu’il en soit, vous ne ferez pas partie des accompagnateurs de l’ange Gab, qui ira bientôt jusqu’à… « dormir à l’internat » !

      https://etudiant.lefigaro.fr/article/en-immersion-dans-un-lycee-pendant-trois-jours-gabriel-attal-va-dormir-a-l-internat_ba5bb05e-4e2e-11ee-92e6-ff4392c238ed

    • Vous savez, Brighelli, que durant longtemps l’idée qu’un toufriquétiste ait pu vous renifler le derrière à quatre pattes en aurait satisfait plus d’un sur le blog. Je me demande même si on se serait pas cotisés pour lui constituer une cagnotte et voir si éventuellement, il n’y avait pas moyen de durcir vos prestations de services en laissant le soin à votre si belle imagination de le satisfaire dans les grandes largeurs.

    • Sur le papier tout ceci est formidable.
      J’aimerais juste savoir ce qui se passe si, dans ce beau modèle théorique, sont introduits en tant que nouvelles données Mokhtar et Kevin qui se mettent à brailler « zyva l’prof nik ta mère la pute qui suce pour 2 euros »?

      • C’est ce qu’on appelle l’enseignement explicite — d’où les références aux Canadiens, grands spécialistes — et ça marche bien dans le Primaire.

    • « Pour un béotien comme moi, c’est pain béni. »

      Défiez-vous de vous-même. Dans 90 % des cas, tout le méta pédago ou instructo-machin-chose est de la daube. Le bon enseignement dérive naturellement de la maîtrise de la discipline. Il n’a pas à être théorisé abstraitement et hors discipline.

      Ceux qui savent savent. Les autres, voulant savoir, font du Bouvard et Pécuchet.

  35. Aujourd’hui, une seule personne m’a demandé si j’allais bien, au boulot. C’était un mec. Je me demande s’il ne voulait pas me pécho.
    Et vous, ça va ?

  36. Faut dire qu’en ce moment, je ne parle que rugby à mes collègues et qu’ici, le rugby tout le monde s’en foot.

  37. Ajoute un cœur à ta réponse à mon commentaire si toi non plus, PERSONNE ne t’adresse la parole au boulot et que quand tu tapes un tweet en souriant trop, les autres s’imaginent que tu envoies des sextos à Thibaud Flament.

  38. j’aimerais que cette histoire soit fausse mais c’est vrai et le seul avantage à l’invisibilité c’est que je n’ai pas eu besoin de me cacher pour pleurer(*).

    (*)À tous mes (only)fans, merci de ne pas moins m’aimer à présent que je vous ai confié quelle tafiole j’étais.
    Bon WE à toussent.

  39. C’est promis, dès la fin de l’année, les proprios de riads à Marrakech se lanceront dans le couscous parasismique

  40. Paraît même qu’en incorporant jusqu’à 18% de semoule dans le ciment, on diminue drastiquement la durée de vie des habitants.

    • Jamel D. a d’ailleurs promis d’envoyer au plus vite de la graine de son Dar Mima – via un avion prêté par la France, grâce au bon Jack.

  41.  » Au milieu de la nuit, alors que tous dormaient, un grondement (…) avait réveillé les habitants de Béni-Mellal (…).
    Tout le monde s’était retrouvé dans la rue, les marches de l’escalier avalées quatre à quatre (…).
    Medhi, ‘Le général Dourakine’ à la main (…) était allé s’asseoir en tailleur sous le lampadaire (…)
    Chose curieuse le séisme de force 6 n’avait pas perturbé l’éclairage public (…)
    Son père et son frère le regardaient avec incrédulité (…). »

    « La terre avait cessé de trembler (…) Petit à petit, les gens rentraient chez eux, ou avaient étalé des couvertures, sur le trottoir, et s’apprêtaient à passer la nuit à la belle étoile (…)

    Sa sœur Salima s’était plantée devant lui :
    – Mais qu’est-ce que tu fais ? Tu lis ? T’est fou ou quoi ? (…)

     » S’extirpant à regret de la berline ‘commode et spacieuse’ du général Dourakine, »
    qui « après Paris, l’Allemagne, et une semaine seulement à St Petersbourg (…)
    était impatient d’arriver avant les grands froids dans sa terre de Gromiline, près de Smolensk »
    .
    Quelle aventure… !
     » Et le lendemain matin, (…) Mehdi eut l’impression qu’on le regardait d’une façon étrange. »

    (« Une année chez les Français » – M. Laroui)

  42. Excalibur
    9 septembre 2023 At 16h31
    Le bon enseignement dérive naturellement de la maîtrise de la discipline.

    Au cours de ma scolarité j’ai eu, comme beaucoup d’élèves et comme vous je suppose, des enseignants qui maîtrisaient leur discipline (certains étaient même des puits de science) et qui étaient infoutus d’assurer la transmission des savoirs qu’ils possédaient. Au point d’être violemment et méchamment chahutés.
    Non, le bon enseignement ne dérive pas naturellement de la maîtrise de la discipline. Il faut aussi que les enseignants maîtrisent les techniques qui permettent la transmission des savoirs dans de bonnes conditions et l’appropriation de ces savoirs par leurs élèves.
    Rendre le savoir accessible en un temps T à un public P, c’est un métier, et comme tous les métiers ça s’apprend. La maîtrise de la discipline n’y suffira pas.

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