In Mad Max Fury Road, 2015. George Miller n’a rien inventé, des ceintures de chasteté de ce modèle existent au XVIe siècle.


Dans une jolie comédie horrifique de 2007 intitulée Teeth / Les Dents de l’amour, l’héroïne est l’heureuse propriétaire d’un vagin denté, qui lui permet de couper quelques zizis inquisiteurs et les doigts du gynécologue qui tente de l’examiner. Finalement elle part sur les routes, sachant qu’elle saura s’occuper des vilains messieurs qui voudraient transformer l’auto-stoppeuse en occasion d’un jour… Et Jess Weixler prononce « vagina dentata » avec un délicieux accent yankee qui rend la perspective presque séduisante.

Le vagin denté est une obsession essentiellement masculine, née dans la peur immémorielle qu’exerce la sexualité des femmes sur la psyché des hommes. On peut y voir une affabulation à partir du vaginisme — ou de la capacité à « pincer le bonnet du grenadier », comme on disait dans les années 1800, c’est-à-dire à faire le « casse-noisettes », sensation délicieuse mais que d’aucuns trouveront perturbante.
Le psychanalyste jungien Erich Neumann (dans la Grande Mère, 1955) résume ainsi la situation : « Un poisson réside dans le vagin de la Terrible Mère ; le héros est celui qui la vaincra, brisera les dents du vagin et fera d’elle une femme. » Le mythe traverse les continents, et occupe aussi bien les Maoris que les Hindous, les tribus indiennes d’Amérique du Nord ou celles de la péninsule arabique.
Quant à l’Occident, il a réalisé quelques ceintures de chasteté à dents qui sont la concrétisation de cuir et de métal de ce fantasme commun.

Pendant la guerre du Vietnam, les prostituées qui travaillaient à Saigon pour le compte du Viêt-cong avaient développé une technique de guerre originale : elles s’introduisaient dans le vagin une canette de jus de fruits (les Asiatiques les font longues et étroites) dans laquelle étaient disposées des lames de rasoir — on a depuis conçu des équipements anti-viol sur le même principe. Le GI qui s’aventurait à tirer sa crampe avec ces dames était lacéré d’un bout à l’autre ; non seulement il était hors de combat, mais son traitement occupait plusieurs hommes pendant des jours et des jours, ce qui est bien plus efficace que de tuer l’ennemi.

(C’est par le même raisonnement que l’on est progressivement passé, pour les balles de fusil, d’un gros calibre (le 8mm des Lebel en 1914) au 7,65 Kalachnikov, et finalement au 5,56 des M16 américains, susceptible de blesser plutôt que de tuer — parce que là encore, un homme blessé coûte davantage en mobilisation humaine qu’un homme mort qu’on peut laisser pourrir sur le champ de bataille.)

Obsession curieuse de la gent masculine, à relier à l’angoisse de castration : ce qui théoriquement doit permettre le gonflement du pénis est vu comme un taille-crayon, auquel le malheureux outil ne survit pas. Combien d’impuissances résultent de ce fantasme sidérant et assez commun ? Le fait qu’en bout de course (et d’intercourse, si je puis me permettre un jeu de mots bilingue) le pénis revienne à l’état flaccide accrédite sans doute dans l’esprit des malheureux obsédés cette légende. Sans compter la crainte, dans la fellation, que l’on « mette les dents » et que l’on « raye le casque ». Il y a une scène de ce genre dans ce magnifique film de guerre qu’est Croix de fer (Sam Peckinpah, 1977) : une jeune femme de l’armée soviétique, sommé d’opérer une fellation sur un soldat allemand (la scène se passe pendant la déroute nazie en Crimée) se fait mordre jusqu’au sang — et James Coburn, magnanime, le livre à la vindicte des prisonnières.

Evidemment, les images de vagins dentées ne sauraient être que métaphoriques — et elles interviennent souvent sur des supports inattendus. Il y en a une que j’aime particulièrement dans Blanche-Neige, quand la jeune princesse tire de l’eau du puits sur la margelle duquel se sont posées des tourterelles (c’est ici, à 1mn21). À noter que l’image intervient alors que le Prince passe par là sur son blanc destrier et entend le chant de la blanche pucelle. Une façon pour les dessinateurs de chez Disney, qui en ont bien fait d’autres, de montrer que même passé à la moulinette américaine, un conte de fées garde son potentiel traumatisant. Et le vagin sa dangerosité énigmatique.

Enfin, cet article ne saurait être complet sans se référer à l’extraordinaire tableau de Guillaume Seignac (1870-1924), la Boîte à bijoux (c.1900). Longtemps l’association de la femme (coquette ou tentatrice) et de la boîte à bijoux — métaphore évidente du sexe — a été utilisée par les peintres de Vanités afin de signifier le caractère éphémère de la beauté. C’était une métaphore du tempus fugit. Mais ici, la gueule ouverte du lion / carpette (allusion probable à la domination de l’homme par la femme, écho de mythe d’Hercule et Omphale) est un redoublement de la métaphore sexuelle, et offre une image saisissante du vagin denté.



Jean-Paul Brighelli

345 commentaires

  1. Messieurs, évitez les prénommées Tiphaine.

    Reste le fantasme des pipes effectuées par de vieilles édentées (Roquet)

  2. Le calibre est du 5,56 ! 700 coups minute, on croit rêver, dit l’éjaculateur précoce…;

  3. Dents du puits ou têtes/culs des colombes ?

    Je ne suis pas sûr du tout que la volonté de blesser plutôt que de tuer soit la principale motivation de la diminution du calibre des munitions d’armes de guerre utilisées par l’OTAN. Cette diminution n’ayant en rien affecté la létalité du zimbrec.

    https://www.nato.int/cps/fr/natohq/topics_84112.htm

  4. J’avais écrit ça pour Causeur, mais ça doublonne avec un article paru il y a deux jours…
    Alors autant vous en faire profiter.

    « El buen patrón » : PME, ton univers impitoyable…

    Fernando León de Aranoa ne s’est pas contenté de filmer une comédie noire sur un chef d’entreprise doté de toutes les qualités et de tous les défauts : il a construit, prétend notre chroniqueur, une fable élaborée sur le capitalisme pseudo-paternaliste et la régie de l’Etat.

    C’est la lecture d’un article par ailleurs scrupuleux d’Olivier de Bruyn dans Marianne qui m’a convaincu d’aller voir El buen patrón, qui a reçu en Espagne toutes les récompenses possibles. Et c’est bien mérité. Non seulement c’est fort drôle — ce qui n’est pas toujours le cas dans le genre de la comédie, voir Bienvenue chez les Ch’tis —, non seulement c’est supérieurement bien joué par tous les acteurs, et pas seulement ce monstre de cinéma qu’est Javier Bardem, mais on lit à travers le scénario un décryptage subtil des jeux et enjeux du pouvoir. Et l’on devine que Fernando León de Aranoa ne porte dans son cœur ni l’actuel Premier ministre espagnol, le « socialiste » Pedro Sánchez, ni ses prédécesseurs, Martino Rajoy par exemple. Le chef d’entreprise que joue Bardem se comporte en potentat attentionné — licenciant, cajolant, couchant, manipulant. Et finalement manipulé.

    Jadis le capitalisme première manière, celui du XIXe siècle, se la jouait paternaliste. Voir Schneider au Creusot. Puis en changeant d’échelle, forcément, les liens pseudo-familiaux et affectifs entre patrons et employés se sont distendus. Il n’y a guère qu’au Japon, au moins jusqu’à une date récente, que le PDG de Toyota déjeune à la cantine au milieu de ses ouvriers (je peux en témoigner pour avoir vu la scène à Valenciennes il y a une vingtaine d’années).
    Dans les PME, on continue à se la jouer à l’affectif. Julio Blanco, PDG des Balances Blanco, s’occupe des soucis domestiques de l’un ou du fils dévoyé d’un autre. Le cœur sur la main. Ça ne l’empêche pas de coucher avec la stagiaire, ou de faire rouer de coups par quelques voyous désœuvrés un employé licencié qui proteste un peu trop bruyamment. Il est revenu, le bon vieux temps des milices patronales…
    C’est que le temps presse, une commission doit passer pour lui décerner (peut-être) le prix de la meilleure entreprise de Madrid (j’ai déduit Madrid d’un passage à la Mallorquina, la célébrissime pâtisserie de la Puerta del Sol). Il faut faire propre — car tout ce qui compte, c’est l’apparence : bien sûr, en contrepoint, tout est pourri au royaume de l’équilibre et du juste poids — et les plans sont volontiers composés sur un équilibre sans cesse menacé. Parce que la clé de cette PME, que son patron présente volontiers comme une grande famille — et où l’employé marocain est le « fils adoptif » —, c’est la violence, la triche, le mensonge. Mais si puissante est la séduction du bonhomme…

    Prenez Macron. Il a joué jusqu’à l’écœurement le scénario du séducteur discret, les yeux dans les yeux — même s’il ne regardait que la caméra, car un vrai homme d’Etat doit d’abord séduire les médias —, la voix bien posée, le geste sûr. Qu’il se soit peu à peu décomposé est le signe de son essoufflement. Ou de l’emprise de son hubris, jusqu’à laisser transparaître son mépris pour ses interlocuteurs, Marine Le Pen un jour et nous toujours.

    Julio Blanco, c’est Javier Bardem — oui, le tueur glacial de No country for old men, le tétraplégioque de Mar adentro, l’ex-espion homosexuel qui pleure le sort de « Maman » Judi Dench dans Skyfall, ou le vigneron de Todos lo saben. Un acteur protéiforme, qui joue ici tous les rôles, mari fidèle et adultère, patron compatissant et criminel, homme de justice (les balances, hein…) et d’injustice. Triomphant et berné par une gamine issue du même milieu que lui, parce qu’à la tête des entreprises comme à la tête de l’Etat ne résident que des héritiers. Almudena Amor (vue dans ce film terrifiant intitulé Abuela, en avril dernier), parfaite, l’empapaoute pile et face. À elle bientôt le pouvoir. Le genre d’Isabel Díaz Ayuso, qui s’est fait réélire à la tête de la Communauté de Madrid en filmant ses joggings matinaux en plein Covid. La battante du PP, futur premier ministre.

    Friedrich Engels jadis établit des parallèles entre la famille, la propriété privée et l’Etat, montrant que les trois sont régis par un seul et même mécanisme. Le film de Fernando León de Aranoa joue sur la même corde, en un montage serré qui va si vite que les deux heures du film passent en un enchantement — car nous sommes toujours ravis, à Causeur, lorsque le Camp du Bien en prend pour son grade. Et la façon dont ce grand pourri triomphe de tant d’enquiquinements fait de ce Buen patrón un modèle à diffuser dans toutes les écoles de management.

    Jean-Paul Brighelli

    https://www.marianne.net/culture/cinema/el-buen-patron-avec-javier-bardem-ce-film-qui-a-rafle-tous-les-prix-en-espagne

    https://www.youtube.com/watch?v=_ILC011sJq4

  5. Vision glaçante que cette machine de guerre en illustration, quelle horreur !
    Je connaissais les aventures des GI à Saigon, mais jamais vu « Croix de fer » du grand Sam (Peckinpah) – et l’image de J. Coburn, avec son incroyable dentition m’a fait sourire – du quoi mordre jusqu’au sang les tétons féminins.

    Serait-ce comme glisser la main dans la Bocca della Verità ? Certains auraient besoin de s’armer de courage ?

    • Très grand film de guerre — l’un des meilleurs.
      Cela dit, c’est sanglant. Mais bon, la guerre, hein…
      Les ceuss qui s’indignent à propos de l’Ukraine n’ont jamais vu d’œuvre de Sam Peckinpah. Ou de Samuel Fuller.

  6. « Buen patrón », tout comme Blanco comme neige…

    Intéressant aussi de lire cet article à propos d’un Bib’ Clermontois qui raconte sa vie dans un livre, et où l’on constate * (comme toujours) que, derrière l’apparent « buen patrón » (le saint !) c’est l’armada des petits chefs qui donnent le vrai la.

    Et les réactions des uns comme des autres ne doivent en rien nous étonner : elles font partie de cet immortel jeu de dupes :

    D’une part, Edouard n’a pas hésité pas à recevoir et congratuler le Bib, lequel est fier de poser à ses côtés et garde au mur la photo souvenir,
    de même qu’il sera le seul ouvrier « invité », et qu’il ira, aux obsèques d’Edouard, en présence d’autres grands (et buen ?) patrons.

    D’autre part, la gauche s’en est délectée, et Arte s’y intéressa, après l’intervention, sur les ondes, de… Claude Askolovitch, bien sûr !

    *
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/puy-de-dome/clermont-ferrand/j-etais-le-matricule-f276710-quand-un-ancien-ouvrier-raconte-ses-43-ans-passes-chez-michelin-2147692.html

    • Savez-vous que vagin et vanille ont la même étymologie ?

      (Vanille vient de l’espagnol vainilla (« gousse »), dérivé du latin vagina (« gaine, enveloppe ») dont est issu le français vagin.)

  7. Reste le fantasme des pipes effectuées par de vieilles édentées (Roquet)

    Pas toutes édentées, dudu. J’aime aussi que leurs bouches s’ouvrent à s’en déchirer, un peu, en meurtrières blanches et brillantes hérissées de leurs petites dents élimées, que leurs mâchoires crient à l’aide, poussées, frottées, écartelées par mon gros tube dentifrice qui leur redonne le sourire radieux de leurs vingt dents..
    Ça me rappelle ce jour où ta Josette m’a demandé de venir voir chez elle « Les dents de la mémère » pendant que tu faisais cours(sur la masse molaire?) à ton bahut.
    J’ai mordu à l’hameçon sans me faire prier, tu penses bien, moi qui aime pécho du gros en haute mer agitée.
    Bon, le casting de ce remake était un peu plus cheap que celui de l’original: à la place du requin aux dents nacrées, y’avait un gros thon aux dents en plastique, mais au moment où s’est écoulée une écume blanche et mousseuse sur le visage de l’héroïne, nous nous sommes tournés l’un vers l’autre d’un regard complice avec Josette. Salivation et peau douce, elle a de si beaux yeux.
    Mieux que Titanic(ta grand-mère).

  8. En parlant d’arse-nique et de vieilles dentelles, Flo si tu me lis en passant, puisque tu arrives à vivre sans moi sans regrets, tu devrais plutôt m’en être reconnaissante à jamais, crois-le, trésor !

  9. 700 coups minute, on croit rêver, dit l’éjaculateur précoce

    Moi aussi je reste dubitatif..comme disait Desproges.

  10. L’avortement consiste à tuer dans le ventre de la mère un petit animal humain incapable de se défendre des méchants criminels qui pensent peu.
    Quitte à tuer, il serait plus juste de sacrifier mère et père de ce pauvre petit animal, pour punir ces crétins de géniteurs de leur négligence anticonceptionnelle incurable.

    Mort aux khons ! (Sauf Bingbing et moi).

    Tchao !

  11. Un éditorialeux du Vespéral propose de remplacer le mot « anthropocène » par « capitalocène ».

    C’est pas khon…

    • Un chercheur qui cherche : un « doctorant en écologie humaine à l’Université de Lund » ! 🤣

  12. Roquet croit que Les narines de sa face de lune sont des horrifices à pénétrer. Négligence d’un père absent à l’adolescence…

  13. 50 ans d’avortissements, ça suffit ! ça n’aurait dû être qu’une « étape » ; une étape nécessaire, mais une étape, et qui devrait être dépassée.

    Les humains sont-ils capables de passer à une contraception intelligente ? La réponse est non ; ce n’est pas de la « négligence », c’est de l’imbécilité, et même, semble-t-il « incurable » ; un homo de moins en moins sapiens.

  14. Où l’on constate, avec délice, qu’Ifdh n’est pas du genre homo çapionce ; une capacité infinie à nous régaler de ses déliriums.
    Quelle chance pour lui d’avoir une blingbling ; car nidifier dans un pays où sortent régulièrement de leurs boîtes les spécimens de thons ci-dessus présentés, aurait de quoi faire fuir n’importe quel humain normalement constitué – enfin, le peu qu’il en reste.

  15. Mais attention ! J’aime les bêtes ! (les thons y compris, mais plutôt dans mon assiette).
    Je viens de me régaler avec « le Pingouin » d’Andreï Kourkov.

    L’auteur, qui parle pas mal du tout le français, Ukrainien de langue russe, aime son pays – nobody’s perfect ?- et d’ailleurs, il le défend très bien, tout comme son point de vue, sur les ondes françaises…

    Nous sommes au début des années 1990, de l’autre-côté de l’ex rideau de fer, à Kiev ; et dans ces années-là c’est, plus que jamais, misère et chômage ;

    à tel point que le zoo s’est vidé de ses animaux, et Victor – le héros, écrivain, puis préposé, de façon… inattendu, au rubriques nécrologiques pour le « Stolitchnyé vesti », c’est la trame de l’histoire… – a adopté un pingouin, Micha ;

    Micha, un dépressif, qui se traîne de la baignoire, chaque jour rempli d’eau glacée spécialement pour lui, au frigo, où l’attend, pour ses trois repas quotidiens, de gros morceaux de poissons ;
    Micha n’est heureux que lorsqu’on l’amène en balade, et qu’il peut plonger par le trou creusé par un pêcheur dans la glace du Dniepr, retrouver son élément, et nager,
    ou bien encore passer le Nouvel An, bien au frais, dans une datcha, au fond de la forêt.

    Deux âmes solitaires touchantes et complémentaires – même si une petite fille, une jeune dame et d’autres copains de passage viennent occuper l’espace – pour notre plus grand plaisir.

    Beaucoup d’humour, beaucoup de tristesse, de mélancolie, et d’absurde aussi, et comment ! C’est sans doute cela, l’âme « russe ».

  16. Une dernière : les seuls et vrais problèmes du moment – 😊
    « le conseil municipal du Blanc-Mesnil a décidé jeudi dernier de débaptiser le parc communal Jacques-Duclos, désormais nommé Anne de Kiev ».

    Il est vrai que Duclos avait dit (1971) : « Comment vous, pédérastes, avez-vous le culot de venir nous poser des questions ? Allez-vous faire soigner ! Les femmes françaises sont saines, le PCF est sain. Les hommes sont faits pour aimer les femmes ! »

    https://www.causeur.fr/jacques-duclos-blanc-mesnil-cancel-culture-homophobie-236683

    • Il existe certes des causes plus urgentes à défendre, j’en conviens aisément.
      Néanmoins j’aurais peine à regretter qu’on ne rende plus un vibrant hommage à Duclos qui était une véritable ordure stalinienne.

        • Elle ne m’éblouit pas non plus et j’en suis fort marri mais résigné.
          Apprendre à vivre avec soi-même est l’oeuvre d’une vie.

          Manifestement les témoignages permanents de votre amertume laisse penser que vous avez encore du boulot dans le domaine.

          • Ma seule amertume dans la vie est de vieillir… hélas !

            (Mais croyez bien que j’y travaille… j’ai couché avec une quinqua samedi dernier, en prévision. (Spoiler : pas fameux.))

      • « Stal », sans aucun doute, « ordure », oui m’enfin, tout petit, riquiqui…

        Continuons donc à jeter les STATUES et à REBAPTISER les RUES ! et l’histoire, grande comme petite, on s’en balance hein !

        Zorglub a d’ailleurs plusieurs fois affirmé qu’il manquait de « culture »… mais il se fera un plaisir de nous esspliquer toute l’histoire de l’Anne de Kiev ! ☺️

  17. En tant que vigie (?!), je signale la nouvelle mouture de JPB à propos des « origines de la démocratie »…

    J’ai bien aimé :
    « Qu’en pensent nos tribunaux européens, sommés de se plier au droit américain, dotée d’extra-territorialité, sous peine de sanctions extravagantes ? Il fut dans le passé des dictatures moins sévères que la bonhomie US… » (juste pour rappeler à Zorglub qu’il peut y avoir au moins aussi méchant que les méchants stals…).

    En ce qui concerne le :
    « les femmes du Missouri qui vont devoir faire quelques milliers de kilomètres pour se faire avorter ? »
    C’est en effet le résultat de la décision de la Cour Suprême : est « rendu » (reconnu) à chaque Etat le plein droit de légiférer comme bon lui semble ; et donc les Etats anti-avortement ne s’en trouveront que renforcés ; c’est moche.

    Ceci étant, je maintiens ce que je disais plus haut : 50 ans après, au moins en Occident… !, nous devrions avoir « avancé », en avoir quasiment fini avec cette forme de barbarie (le mot est certes trop fort) et utiliser des moyens de contraception parfaitement au point (j’ai connu l’avortement tout comme le Mlac dans ma jeunesse).

    Mais bon, c’est sans doute la même histoire que pour la démocratie.

    Et puis, un peu triste qu’il n’y ait pas d’autres voix « féminines » ici ! les retraitées (?) ont sans doute bcp mieux à faire (les mains dans la farine, le cul dans la soupière : attention, ceci n’est qu’un 😉… et pas autre chose).

    https://www.causeur.fr/origines-democratie-cabinet-des-antiques-michel-de-jaeghere-236680

    • Suis-je à ce point important que je suis l’objet de toutes vos sollicitudes alors que si rare en ces lieux ?

      Un aveu : je n’ai pas d’admiration particulières pour un pays qui a eu Reagan pour président et qui abolit la discrimination raciale si tardivement. Lorsque le dollar était au plus bas ma famille a insisté afin que nous allions profiter des fantastiques paysages et richesses naturelles et j’y ai mis mon veto.
      Un second : je ne suis pas fier de toutes les composantes de notre histoire même si je les revendique comme le résultat d’un réel avec lequel il faut composer. Je ne blâme pas les hommes qui les ont mis en oeuvre mais j’aurais préféré qu’il en fut autrement. Pour des raisons de confort personnel. Et bien entendu je ne prétends pas qu’en situation j’aurais fait mieux.

      Ma différence avec Prépuscule : la modestie et le droit que je me donne à être faillible. C’est une tragédie de croire qu’on a raison. Sans doute l’échec ultime. En être réduit à l’injure est une déchéance qui m’indiffère.

      Le XXIème siècle a mis du temps à conquérir ces lieux. C’est fait et je le déplore.
      JPB rêvait d’un salon XVIIIème nous en sommes réduits à jeuxvideo.com.
      Dommage, il ne s’y résout pas et poursuit inlassable à nourrir le brulot de ses chroniques pleines de culture et de science. La dernière m’a fait rire tant je la sait source d’effroi pour un nombre important d’hommes dont par bonheur je ne fais pas partie. Je révère le vagin ce lieu de délices ineffables.

      • « Ma différence avec Prépuscule : [bla-bla-bla gnangnan suintant la moraline et trahissant le type qui manifestement ne comprend pas tout] »

        Ce n’est pas la seule !

        • Je suis tout à vous, instruisez-moi.
          C’est quoi la moraline ? Aidez-moi à mieux voir à côté de quel savoir grandiose je passe et je vous remercierai. Je ne demande qu’à être élevé par votre grandeur.

          • Pfff… Je ne suis pas certain que ce genre de choses puissent s’instruire ; c’est une question d’esthétisme, de tempérament. C’est un peu comme si vous demandiez pourquoi telle blague est drôle, pourquoi tel type est un gros lourd, pourquoi la quinqua dont je parlais tout à l’heure m’a abordé en me rentrant dans le lard… Expliciter les comportements sociaux les détruit : qu’y a-t-il de moins drôle qu’une conférence sur le rire ?
            Mais heureusement que ma bonté est infinie !

            Alors, pour une définition académique, vous êtes un grand garçon, tout se trouve dans la Généalogie de la morale (deux premières parties notamment).

            Et pour l’emploi que j’en fais, bon… comment dire ? Votre propos, corrigez-moi si je me trompe, se résume à : « ouin-ouin-ouin, le méchant Prépuscule il est pré-ten-tieux et mal-élevé ! ». Nous sommes donc en présence d’une critique d’essence morale : c’est la critique du pauvre, celui qui n’a rien à dire dans le « fond » (comme disent les imbéciles) mais ergotent sur des détails – du même genre que Kévin, pardon, j’actualise mes références : de même genre que Karim kildi à Jean-Eudes « ouais t’as peut-être eu vingt au contrôle [alors que moi j’ai eu trois et demi] mais t’as pas d’amis, bouuuuuuh ». C’est le truc du faible ! De la tarlouze ! Le truc de la gauche actuelle ! Les raisons étaient trop verts, si vous préférez : quand on ne peut rivaliser, bam on abandonne un terrain [ici heuristique] pour un autre où chacun peut se la jouer puisqu’il n’y a pas de juge de paix [ici la morale, chacun peut à peu près construire la sienne, à la différence de la réalité]. Tiens, ça me fait penser que c’est exactement ce qu’a fait Brighelli en fermant Bd : tout le monde l’a taillé parce qu’il balançait connerie sur connerue et plutôt que se défendre et sortir les griffes il a fait l’enfant pleurnichard en se réfugiant dans l’asile des imbéciles et des grandes gueules, savoir le sexe, à propos duquel tout le monde peut se targuer. Oui, chacun peut bien raconter ce qu’il veut, personne n’est jamais là pour vérifier ; et comme tout marche un peu au fantasme là-dedans… que d’illusions ne se donne-t-on pas ? Même genre que Mamadou qui, quand on lui reproche d’être le dernier de sa classe, répond qu’il en a une grosse et qu’il ken des meufs, lui (alors que tout le monde sait qu’il va devoir sauter toute sa vie sa grosse Fatou à qui il a fait cinq gosses pendant que le premier de la classe pourra se payer une jeune bimbo). Mais je m’égare. Donc critique morale = critique du faible.

            Et j’ajoute que la vôtre l’est particulièrement, faible. Parce que, que me « reprochez »-vous précisément ? D’être narcissique ? Oh là là, quelle horreur ! Quasiment le nazisme comme dirait l’autre. Vous m’accuseriez d’avoir violé ou tué, on pourrait discuter mais là, le narcissisme sur un blog où tout le monde est anonyme… ouh là là ce que c’est puissaaant. Vous savez, je ne suis pas loin de penser que ceux qui disent être modestes et simples d’esprit ont toutes les raisons de l’être ! Le lieu commun du vieux sage ostentoirement humble, hein, très peu pour moi : le même genre de daube que « ouvrez des écoles, vous fermerez des prisons ». Un truc complètement faux, qui n’est là que pour rassurer les faibles sur leur condition ou flatter la morale de ceux qui cherchent à se distinguer. Quant aux gens ouvertement prétentieux… la prétention est gênante quand elle n’est pas « justifiée » : que Perelman ne soit pas modeste ne me le rend que plus aimable ; la fausse modestie, surtout quand elle est mal faite, traduit toujours le con (oui, je parle de vous). Or, pour en revenir où j’étais, si vous voulez juger de la légitimité d’avoir un boulard… ben il faut regarder le « fond », ce qui est évidemment plus dur (voir dessus) et même la raison pour laquelle les cons en restent toujours à la morale. De même que vous repérez les abrutis à ce qu’ils se gargarisent de « factuel », « objectif », « rationnel », etc. : en bonne logique, soit ce sont des *conclusions* avec OPA sur la valeur morale ajoutée des termes issues d’une démonstration au « fond » (donc pas un argument) et pourquoi pas, soit ce sont ce sont des badineries qu’on s’échange pour gagner du temps entre amis ayant déjà les mêmes références (donc pas un argument non plus) et pourquoi pas encore. Mais le reste… ZzzzzZzzzzZzzzz.

            Et dernière chose, très accessoire : je ne suis pas certain que vous saisissiez le ton exact de mes messages (voir intro) : je ne sais pas trop comment exprimer ça, disons que c’est fait pour le fun, avec un esprit de déconnade ? ça ne se veut pas sérieux, intelligent, encore moins policé. Si j’étais cuistre je vous dirais spoudogeloion… Alors, non pas que je ne sois pas narcissique, hein – ces deux dernières phrases vous le confirment – mais piouf… sans doute pas de la manière que vous pensez que je le suis. Question d’esthétisme et de tempérament : la boucle est bouclée.

  18. Renaming (comme on dit en français) – suite :

    Le stade de Lille « Pierre-Mauroy » devient « Decathlon arena » 🤣

  19. Jean-Paul Brighelli 27 juin 2022 At 2h01
    Et le pire, c’est que certains hommes sont hystériques…

    Vous ne vous viseriez pas par hasard ? Parce que fermer un blog en raison d’une des critiques parues sur le fil ne vous convenait pas, nous sommes en droit de penser que vous en êtes un parfait spécimen. Ça démontre surtout cette obsession que vous avez pour votre image. Il faut à tout prix que l’on vous admire, vous, le plus fort, le grand écrivain méconnu. Vous faites fonctionner votre blog dans ce sens : Il y a les groupies (sans différence de sexe ou d’âge et quoique la femelle de moins de trente ans est particulièrement la bienvenue) et gare à ceux qui ne rentreraient pas dans le moule qui oseraient mettre en doute votre talent sur un extrait d’une chronique et non dans sa globalité. Jean-Paul-Claude-François, moâ, moâ, moâ.
    Je regrette, vous avez une petite plume, de l’érudition mais vous n’êtes pas le seul. Pire, il y a plus talentueux que vous. Si, si. Vous pensiez vos écrits supérieurs en érudition et en style qu’à ceux de certains immortels ou d’autres normaliens/ agrégés ? Et bien non.
    Ah, ça ne vous plaît de le lire, vous avez une sainte horreur de la vérité ! Mais il vous faut parfois l’entendre Jean-Paul-Claude-François.
    On se souvient de vos envies de suicides, « Comediante, Tragediante ! », vous nous en pondiez une tous les trois mois, vous nous aviez saoulés… mais saoulés d’une force durant une année (je ne sais plus laquelle). Terrible et insurmontable situation qui était la votre : un homme adulé à la Cloclo, enseignant en classe prépa, alignant 400k/an à sa banque et accompagné d’une jeune femme de moins de trente-cinq ans affublée du doux surnom de Jennifer Cagole. Nous devions, pardon, nous avions l’obligation d’être attentifs à votre IMMENSE souffrance tout naturellement parce qu’il n’y a que vous qui avez le droit de souffrir. N’est-ce pas ?
    Mais quand vous-même, vous amenez une de vos lectrices dans le pire des états dépressifs, dans l’humiliation, dans la souffrance, par jeu sournois de séduction (et parfois/souvent/ts le temps, les copains intimes de bdâ en profitant également si la malheureuse un peu con-con parce qu’amourachée vous aurait finalement cédé une photo humhum que vous auriez obtenu après l’avoir harcelée de demandes), son état mental, à ce moment précis, vous importe beaucoup moins. Soyons honnêtes, vous n’aimez pas l’honnêteté mais soyons-le : vous vous contrefoutez complètement de savoir que si vous l’avez plongée ou non dans une dépression par vos manoeuvres et vos pulsions sadiques dégueulasses, cradingues, vous n’en avez RIEN À FOUTRE ; pourvu que vous ayez votre petit plaisir instantané de mer** et une tranche de rigolade en privé avec les quelques mikados* de l’EN qui sévissent sur le blog.
    Vous vous dites sadien, vous le revendiquez haut et fort. Et bien le sadien est sadique, point. Ne vous cachez pas derrière votre petit doigt.

    Non, je n’aborderai pas votre côté planche pourrie qui bouffe à tous les râteliers politiques, une jambe dans chaque camp, c’est toujours utile pour avoir des alliés. Avec des grands écarts non négligeables, frôlants les 360 degrés et dans le désordre :(Pécresse, Dupont-Aignant, Sarko, Chevènement, MLP, n’en jetez plus). Non, je ne l’aborderai pas.

    Il vous reste un fan club composé de quatre membres sur bdâ, quatre membres (et à l’exception de WTH qui est nouvelle venue), qui n’ont plus vraiment de cerveau, peut-on penser… Parce que devant toutes les démonstrations que vous leur avez faites depuis des années, ces gentils emebres n’ont toujours pas compris que des talents épistolaires, érudits, polyglottes, ancien beau gosse ou encore frais dans l’argus, en beaucoup plus équilibrés et plus drôles que vous ne l’êtes : il y en a quinze à la douzaine ! Alors, bien sur, votre notoriété subsistante, bientôt en berne, les flatte, ils connaissent un type qui passe à la télé ékikonè Polony… mais quoiqu’un peu hystérique…

    Je ne vous salue pas.

    * Le premier qui a bougé a perdu, spéciale dédicace à Sisyphe

      • Oui, nous sommes entièrement d’accord, le couplet sur la non remise en question aurait été incompris.
        Disons alors que c’est à l’adresse de l’éveil des consciences des Clodettes, dont je fus, hélas.

  20. « Un homme adulé à la cloclo » ? Sans déconner ! « il » saurait aussi danser, enfin se trémousser, et chanter, en plus de tout le reste ?!

    Et s’il a pris envie à une jeunette de se taper un (plus) vieux, grand bien (400 k/an, à ce prix, qui, mais qui, résisterait ?!) lui fasse !

    « se cacher derrière son petit doigt » ? avec les 100 kgs, dont il s’est, une fois, me semble-t-il, glorifié, c’est difficile, quand même, non ?

    Et puis moi j’en ai marre qu’on me traite de petite dernière, c’est injuste !
    j’excuse des exiges !

    SVP, détendez-vous, essayez d’oublier, la vie est courte…
    Et il y a bien plus matière à se faire du souci, pour l’avenir, qu’à ronger éternellement un vieil os…

    • Quand on pense que Cloclo aurait 83 ans, on rend hommage à la fée électricité (Dufy inside).

  21. @Flo, c’est peut-être à cause des presque 30 ans qui séparent les deux photos que tu as du mal à la reconnaître, non ? The one explains the other. C’est pourtant bien la même, foi de morue !
    Et je me moque de savoir ce que les gens pensent de mes « penchants », il y a longtemps que sur ce blog le ridicule est mort de n’avoir jamais tué, hélas, et Bingbing me pardonne ces petits coups de canif dans le contrat, ça colle parfaitement à l’éthique de notre petite entreprise de couple qui mise sur un management hédoniste.
    Love !

  22. Je m’autorise un petite digression au motif que le hors sujet n’existe pas dans ce blog pour vous signaler le très beau « Séjour dans les Monts Fuchun » de Gu Xiaogang visible sur Arte :
    https://www.arte.tv/fr/videos/104436-000-A/sejour-dans-les-monts-fuchun/
    même s’il faut bien avoir conscience que vous n’en reviendrez jamais complètement de ce séjour, qu’il y aura un avant et un pendant, ce pendant qui ne deviendra jamais un après, comme aurait dit Lao-Tseu s’il avait écrit pour l’Office de tourisme de la province du Zhejiang.
    Je signale aussi que les chinois mangent des tortues pour gagner en longévité. Ce qui fait que j’occulte la blague que j’aurais bien aimé vous transmettre. Elle restera à tout jamais dans l’abîme de moi-même…ou alors faudrait vite que quelqu’un(Flo ?) aille y chercher très profond avec une grosse pelle à tarte…uhuhu !

    Tchao !

    • Je crois savoir que le modérateur bda laisse courir les trolls comme moi pour étudier in situ certains fonctionnements viraux et faire avancer la science.
      Profitez comme moi de ce précieux laboratoire.

  23. comme tous les membres de son espèce dulciquipicole, roquet, dans son « laboratoire », utilise les déplacements lents et tortueux pour mesurer le temps qu’il met pour bander molasson (avec ou sans turluth).

  24. Servitude volontaire des Clodettes (suites)

    Prépuce, à deux heure du matin, dit :
    (…)Tiens, ça me fait penser que c’est exactement ce qu’a fait Brighelli en fermant Bd : tout le monde l’a taillé parce qu’il balançait connerie sur connerue et plutôt que se défendre et sortir les griffes il a fait l’enfant pleurnichard en se réfugiant dans l’asile des imbéciles et des grandes gueules, savoir le sexe, (…)

    Nan, nan, il a aussi sa loi anti casseur, il choisit aussi ses opposants. La règle est indolore, sous le manteau de la liberté d’expression, il accueille en son lieu tous les bords politiques, tous sans exception à une condition, une seule, c’est qu’aucun ne produise une critique même infime sur un des ses écrits sous peine de fermeture générale. Ce qui signifie qu’en d’autre terme, qu’il n’est pas regardant sur le bord politique de sa clodette parce, qu’il se fout royalement de sa clodette, ne compte que son ego… Vous me suivez ?
    Le concept est bien foutu. Ce qui nous faire lire ceci à longueur d’année : « Wè mais tu vois, au moins chez Jean-Paul, bah tu peux TOUT dire, ben wè, il nous offre le dernier terrain de liberté ».

    • Ah les Doms, ah les Doms, ils les rendent marteau…
      Les fumigations au chlordécone, puis, très récemment, les tentatives d’injections médicamenteuses, n’ayant pas donné tous les résultats escomptés, voici donc une dernière (?) tentative, qui fait suite à la découverte de sa consoeur… sur le continent africain.
      Que pourrait en faire Gates et ses copains ? Encore une Q dont nous connaîtrons (fatalement ?) la R, un jour ou l’autre.

  25. L’homme de Spirou n’a « pas toute ma sollicitude » ; c’est juste que nous ne sommes que (plus ou moins) quatre, donc je m’étale, et j’en demande pardon (enfin, je fais comme si).

    Je me permets juste de noter qu’entre Reagan et le joueur de pipeau ukrainien, il y a au moins une différence, ne serait-ce que dans le jeu, acquis, il est vrai, au sein des studios hollywoodiens,
    et que, vous avez joué, vous, votre rôle de parfaits pater familias, en disant niet à un voyage vers un pays qui a si « tardivement aboli la discrimination raciale » (ouaf) – encore une fois les femmes à la cuisine, etc…

    … C’est donc mon heure (con)sacrée, dans ma biblio-(ex)fumoir à une futilité plutôt plaisante, qui, sur un blog XXIe, ne pourrait égaler un salon XVIIIe – comme celui de feu ma tante où ne s’échangeaient que des platitudes d’un ennui mortifère.

    Quant à la Clodette Dentata, fée Clochette ( ?), si d’aventure (!) elle ouvrait son salon, serions-nous tous très vite mis à la porte ? Peut-être que non, puisqu’elle est passée, en ce qui me concerne, des mots d’oiseau les plus virulents au panneau « attention danger » (reouaf) ; comme quoi, virevolter d’un parti (et pas que politique), à l’autre n’a rien de nouveau !

    https://www.youtube.com/watch?v=hDfA7VIZpNw

    • « nous ne sommes que quatre »
      Ben en même temps faut avoir les nerfs solides pour rester en lieu où Prépuscule traite de con et d’abruti tous ceux qui osent être différents de lui.
      Je peux imaginer que ça refroidit les ardeurs de ceux qui se pointeraient ici par hasard.

      D’ailleurs, ce que je ne comprends pas, c’est en quoi mon idiotie le fâche. Je ne lui nuis pas directement, il lui suffirait d’ignorer mes interventions sporadiques pour rester serein et zen. L’insistance qu’il montre à m’humilier est pour moi étrange. Je mesure mal quel est son bénéfice lorsque je m’abstiens temporairement de fréquenter les lieux et que « vous restez trois ».
      Je suis resté des heures accroché au comptoir à écouter les poivrots ratiociner et ça me dérangeait bien moins qu’une mouche dans la bière. Ma pensée (indigente forcément) courrait son chemin et le temps passait au calme.

      Prépuscule je suis désolé d’être encore en vie et d’occuper tant de place dans le malheur qu’est votre vie. Je ne compte pas changer et si j’étais moins flemmard je viendrais ici plus souvent afin de vous faire souffrir par ma seule présence. Au final, il faut en convenir, je suis important à vos yeux et j’en suis flatté ou presque. Comme j’aimerais connaître vos succès et exploits afin de mieux vous admirer. Vous êtes hélas trop discret et secret quant à votre oeuvre.

      • Vous ai-je déjà fait part de mon admiration pour Charles Pasqua ? Je ne négocie pas avec les terroristes, je les terrorise !

        • Je suis bien mou pour un terroriste et vous le déploriez.
          Je vis avec mes terreurs, ce sont des compagnes fidèles. Elles sont bien plus redoutables que vos rodomontade dérisoires qui n’effraieraient pas un poussin fraichement éclos.

          Votre vie soit être singulièrement vide pour que vous en soyez à trouver plaisir à tenter de « terroriser » un inconnu virtuel dont vous vantez la stupidité. Puisqu’on en est aux grands anciens : « ça m’en touche une etc. ».

          Je reste cependant perplexe et j’irai presque jusqu’à dire que votre cas m’intéresse. J’aimerais tant que vous vous livriez plus. Soyez rassuré par avance, nulle passion dévorante naissante, juste une curiosité d’entomologiste.

          • Vous êtes encore plus con que je ne l’imaginais. C’est une allusion à votre chantage de sale gosse : soyez gentil avec moi sinon je m’en vais, ouin-ouin-ouin – bah tire-toi mon gros.

  26. @Zorglub
    Je n’ai certes pas tous les éléments en main (loin s’en faut), mais a priori, l’internaute qui se fait appeler Prepuscule (et qui, si j’ai bien compris, change de pseudonyme plus souvent que de chaussettes) présente pas mal de signes extérieurs du « pervers narcissique ».
    Eh bien tous les psys vous le diront : quand vous tombez sur un pervers narcissique, fuyez, fuyez, fuyez sans vous poser de questions et sans vous retourner !

    • C’est une hypothèse qui mérite d’être envisagée. En tout cas elle est à la mode et vous vous doutez que les faibles d’esprits dans mon genre y succombent volontiers.

      À charge, sa propension à me traiter d’abruti puis à me critiquer lorsque je l’admets. Idem, il me reproche tout autant ma présence que mes absences. C’est typique de la situation de dissonance cognitive qui peut amener à un système de pensée défaillant.
      À décharge, il n’a jamais tenté de devenir mon ami, mais peut-être a-t-il senti que la tâche était insurmontable et s’est-il senti dispensé cette phase d’approche pourtant habituelle ?

      Toute chose étant, en dehors des chronique de JPB qui restent des morceaux de bravoure dont il serait sot de se passer et de quelques belles contrepèteries, le lieu n’est plus si passionnant qu’il fut.

      Tiens pour les amateurs de jeux de lettre une anagramme brillante dégotée dans Franc Tireur l’excellente revue de Fourest qui taille avec autant de virulence à droite qu’à gauche, c’est rafraichissant :
      « Valeurs de gauche » – « Vague de chaleur »

  27. Vagin denté, quelles conséquences sur le brossage ?

    Faut-il conserver les pâtes au fluor ?

      • Vous d’abord… et plutôt deux photos, côté pile et face… qu’on se marre !
        ça vous dérange les obèses, y’en a chez vous ?!

  28. Vagin denté, quelles conséquences sur le brossage ?

    C’est toujours capillotracté par les poils du khul avec dudu.

  29. et on a envie de titiller le bouton rouge.

    Moi aussi j’veux les codes nucléaires.

  30. capillotracté..c’est le primate qui tire sa primate par les cheveux qu’elle dirait dobeulyou

  31. Faites péter une photo de vous qu’on se marre. (le Z)
    Vous d’abord… et plutôt deux photos, côté pile et face… qu’on se marre !(dobeulyou)

    Entre le Z et dobeulyou, je choisis un grand sac pour les foutre dedans dans n’importe cul de basse fosse.

  32. Jean-Paul Brighelli 28 juin 2022 At 18h40
    J’ai moi aussi le droit d’avoir des états d’âme. Je ne suis pas payé pour ce blog. Je ne suis pas un service public, ni un bureau des pleurs.

    On ne vous met pas le couteau sous la gorge que je sache pour écrire.
    Vos états d’âmes ne vous autorisent pas non plus à de sales manoeuvres sur les lectrices nouvelles arrivées sur votre blog par le biais de Causeur.

    Sans lecteurs, point de blog. Tenez-le pour dit !

    • C’est une accusation gratuite — en fait, un coup d’épée dans l’eau.
      Même pas bien tenté.

      • Vous ne déciderez pas de savoir si ces possibles intentions sont crédibles ou non, votre réputation se passe de votre avis, réputation qui n’a rien d’un coup d’épée dans l’eau.

        (Dites, vous ne seriez pas entrain de vous découvrir un goût pour la souffrance, l’humiliation, disons-le : une tendance maso ?)

  33. Zorglub 28 juin 2022 At 16h41
    Je suis bien mou pour un terroriste et vous le déploriez.
    Je vis avec mes terreurs, ce sont des compagnes fidèles. Elles sont bien plus redoutables que vos rodomontade dérisoires qui n’effraieraient pas un poussin fraichement éclos.

    Monsieur Zorglub, vous nous aviez confié votre grande tristesse à ne pas pouvoir vous exprimer dans des murs privées au parquet Versaille et virtuels d’un salon XVIII ème rêvé par cet hôte, qu’à votre grand désaroi, vous vous sentiez au présent dans l’univers de jeuxvideo.com. Relisez-vous, vous ne croyez pas si bien dire.
    Il est toujours étonnant de voir cette petite bourgeoisie villipender l’aristocratie, se faire des chantres révolutionnaires, et finalement se rever en habit de taffetas sur talons rouges à deviser avec Voltaire en ommétant de s’avouer, par déni viscéral, que jamais ils ne franchissaient, dans leur condition actuelle, diplômés ou non diplômés, ces portes à double battant.

      • Dans un rêve au Voltaire virtuel, plus réel qu’un hologramme et sans pixel, s’épatant de leurs traits d’esprit à la finesse diabolique et de leur maîtrise non dissimulée de toutes les règles de savoir-vivre.

  34. Vagina dentata :
    Difficile d’imaginer une créature de chez Spirou, s’avancer pour faire sa révérence, dans la galerie des Glaces ; il lui manquerait l’entregent…

    Et pour revenir, à…l’entre-cuisses : « beaucoup d’hommes pensent qu’il suffit de tripoter le clitoris des femmes pour qu’elles jouissent comme un feu d’artifice»,
    dixit Emma Thompson.
    A méditer (😉), sauf, bien sûr, pour les de ce blog qui connaissent tous les mystères du corps féminin, et plus encore ; en tout cas, Emma quand même plus bandante que les qui glapissent, et dont j’ai abusé des photos…

    https://d34zrgnx1tq8w.cloudfront.net/573541/uploads/8c702150-ee3c-11ec-9882-7ff16e762d3f_800_420.png

    • « Difficile d’imaginer une créature de chez Spirou, s’avancer pour faire sa révérence, dans la galerie des Glaces ; il lui manquerait l’entregent… »

      Sans aller jusqu’à Versaille, emperruqué, la manche débordant de dentelle, notre prout-prout-ma-chère ne rentrait pas non plus chez Scarron.

  35. (« Omellette doigts sur clavier »)
    (Etrange, j’avais pourtant veillé à l’accord)

    J’ai honte pour toi vagina de tenter de te trouver ces excuses pour te dédouaner, honte !

  36. Quelqu’un a-t-il vu « Séjour dans les Monts Fuchun » sur ArteTV que j’avais signalé et conseillé ?
    En le revoyant j’ai trouvé que le film était bon et que Xiaogang promettait, mais je ne sais pas si c’est un chef d’œuvre comme l’a qualifié la presse car il m’a bcp moins impressionné que la première fois.
    J’ai trouvé que:
    1. Dans certains plans-séquence, à part celui sur le canal une après-midi ensoleillée où l’on suit et perd les personnages –et qui est de fait très fort, on sent une petite volonté « d’épate » dont je dirais à Gu qu’il va falloir guérir. Cela révèle souvent un manque de confiance en soi;
    2. Il aurait pu souvent se passer de la musique;
    3. Sa carte assumée de Fuyang n’est pas si riche – un peu trop centrée sur le fleuve;
    4. Son récit manque de trous, tout y est un peu attendu et explicite;
    5. Les dialogues sont souvent réduits à leur minimum diégétique, et j’aurais aimé des scènes qui durent et qui se perdent(certaines, heureusement sauvées par le plan large avec tout ce qu’il attrape, demeurent quand même très instrumentales);
    6. Enfin, le contexte général, politique, spécifiquement immobilier, est bien installé, mais peu creusé, niveau tractopelle , Gu devrait monter en gamme(en cela il m’a rappelé le limité Zhang Yimou).

    • cinéroquet (suite)

      « j’aurais aimé des scènes de branlette qui durent et qui se perdent(certaines, heureusement sauvées par le plan large avec tout ce qu’il attrape, demeurent quand même très instrumentales) »

      Roquet aimerait monter une petite gopro à pas cher à proximité de son méat mais « son récit manque de trous, tout y est un peu attendu et explicite »

  37. « Dans un rêve au Voltaire virtuel, plus réel qu’un hologramme et sans pixel, s’épatant de leurs traits d’esprit à la finesse diabolique et de leur maîtrise non dissimulée de toutes les règles de savoir-vivre. »

    gloup gloup gloup.

  38. Mendax :

    « Entrée dans l’Otan » de la Finlande et de la Suède (sonnez trompettes) !
    Espérons, pour les Scandinaves, que dame Amérique n’y installera pas quelques labos (cachés loin des lacs, et au fond des forêts), détruits (ou repris à leur compte) par les Russes, en Ukraine…

    Et, qu’a donc promis l’Otan au grand sultan Erdogan ? Libre circulation en Méditerranée ? au détriment, par exemple de la Grèce, dont ils se moquent éperdument, vu qu’elle a atteint depuis (mauvaise) lurette le point zéro, dans tous les domaines – un « exemple » que la France pourrait malheureusement suivre, sous peu –
    Ou bien, tout simplement versé (via l’UE), au Sultan, une fois de plus, un très joli chèque, pour « retenir » ces migrants encombrants (et oh combien pour la Suède, qui s’en plaint chaque jour d’avantage).

    • Qu’a promis l’OTAN au sultan Erdogan? Je n’en sais rien et je m’en fous. La Turquie fait déjà partie de l’OTAN, on peut le déplorer mais c’est comme ça.

      Je constate simplement qu’il y a deux semaines, vous laissiez entendre que l’entrée de la Finlande et de la Suède dans l’OTAN, c’était certainement pas gagné. Eh bien, ça en prend tranquillement le chemin.

      Poutine a envahi l’Ukraine sous prétexte que l’OTAN menaçait la Russie. Maintenant, il partagera une frontière de 1300 bornes avec l’Alliance. C’est ballot, quand même. Si je me souviens bien de mes cours de littérature au lycée, je crois qu’on appelle ça l’ironie tragique.

      Quel grand stratège…

  39. Blanc vs Noir (suite) –
    Je rappelle un détail (?) auquel il va pourtant falloir se décider mettre fin : en musique, certains principes font violence et sont maintenant inacceptables : une blanche vaut deux noires !
    Devons-nous en saisir, pour de bon et au plus vite, la Sandrine R. et tous les autres ?

    • Excellentissime article (oui, je sais…) ; et on admire au passage, « la » photo d’illustration (plusieurs interprétations possibles).

  40. De la lecture…
    Court passage, au début de « l’Eclaireur, de Serguei Jirnov (né en 1961).

    (URSS, Moscou,1969) : le pouvoir politique imprime par millions des livres de propagande que personne ne lit vraiment… ce qui engendre mécaniquement la pénurie de la bonne littérature. Aussi les gens tiennent à leurs bons ouvrages comme à la prunelle de leurs yeux…
    Les lectures sont des voyages virtuels que l’on peut faire, sans sortir de chez soi, même emprisonné derrière un rideau de fer.
    Ainsi, j’ai visité le monde entier dès mon enfance, grâce à la littérature, qui a aboli toutes les frontières…
    J’ai lu M. Twain, A. Dumas, C. Doyle, J. Vernes, Stevenson, O. Wilde, Dickens, Kipling, et tant d’autres ; je connaîtrai « Les trois mousquetaires » et « Les aventures de Tom Sawyer », quasiment par cœur en Russe ».

    Plus loin.
    (1979, Moscou) : « un jour je déniche une librairie que je n’avais pas encore repérée ; elle est privative et dite « commissionnaire » : les particuliers peuvent y revendre et y acheter des livres d’occasion, moyennant une commission pour l’établissement. Ce sont souvent des diplomates et d’autres personnels voyageant à l’étranger qui se font ainsi de l’argent, avec les trésors rapportés de leurs missions…
    Je prends l’habitude d’y aller régulièrement… je fouille…
    – « Vous cherchez quelque chose en particulier ?
    – Alexandre Dumas, « les trois mousquetaires »…, j’ai un doute dans la voix.
    Il se retourne en brandissant un gros bouquin, la victoire dans le regard.
    – Et ça, c’est quoi ?

    Je suis ébloui ! Il tient à la main mon livre français préféré… en français ! Pour moi qui possède déjà la version russe, c’est le Graal »…

    (ce qui lui permettra, entre autre, de devenir parfaitement bilingue…)

  41. Voilà donc ce qu’est devenu ce blog :
    Une mamie zinzin + un pervers narcissique + une groupie enamourée + un ermite qui s’en fout + un critique de cinéma frustré et raté….
    Avec un pareil panel, ils ont tous pris la fuite, les Driout, les Cyrano, les Gavrilovic, les Gus, les Lormier…Reste plus que Zorglub qui a l’air de vouloir encore un peu s’amuser avec l’autre pervers….
    O tempora! O mores !
    Ce blog se meurt, ce blog est mort !

  42. Franchement… si les flèches de ce blog étaient cyrano, Lormier et Zorglub on n’a pas grand chose à regretter !

    • Cyrano : prix Nobel de médecine.
      Lormier : prix Nobel de mathématiques.
      Zorglub : prix Nobel de philosophie.
      Thierry (des nouvelles ?) : prix Nobel de littérature.

  43. à Mendax (14h53) :

    S’en fout le tsar ! ce qu’il voulait de l’Ukraine, c’était l’Est et le Sud (l’ouverture sur les mers) : il les a ! (ou quasi) ; l’Ouest il s’en fout, c’est pauvre, ça touche Pologne, Roumanie…,
    et la petite Europe occidentale (dont les EU se moquent bien !), il s’en balance encore plus !

    Il a son immense ouverture… à l’Est, et vers l’Inde et surtout la Chine, soit des populations et des richesses (sous-sol),
    inexistantes,
    de par chez nous…

    Pauvres de nous qui allons devoir payer très cher à peu près tout ce que nous consommons et qui proviendra… encore une fois… de l’Est ! (quant au gaz schisteux yankee, n’en parlons même pas !).

    • Non, c’est faux. Le « tsar », comme vous dites, qui n’est en passant qu’un pégriot kleptocrate d’une abominable brutalité, vise à conquérir toute l’Ukraine. Depuis le début, il vise Kyiv, Liviv et Odessa. Il n’a d’ailleurs toujours pas abandonné cette idée et il est toujours possible qu’il y parvienne. Mais pour l’instant, les gains sont absolument ridicules eu égard aux pertes engagées. Il est vrai que la Russie n’a jamais accordé beaucoup de prix aux vies humaines – celles de ses ennemis ou bien de ses propres soldats. Maintenant, Poutine a renforcé l’OTAN et monté la majorité de l’occident contre lui. Je vois mal comment il pourrait s’en foutre.

      La Russie possède effectivement un potentiel considérable… complètement gâché par la corruption et un régime totalement paranoïaque. Elle devrait être un géant, mais économiquement, c’est un nain. Alors les conquêtes russes en Ukraine… Comment croyez-vous que la Russie pourra les exploiter ? Là où les russes, passent, ils détruisent tout. Avec quel argent pourront-ils reconstruire? Et je ne parle même pas du gros problème démographique qu’ils ont depuis plusieurs années. Ce n’est pas en envoyant leur jeunesse au casse-pipe qu’ils vont le résoudre.

      La Chine a ses propres problèmes, et malgré son alliance avec la Russie, vous aurez remarqué que jusqu’à présent, elle soutient « l’opération spéciale » surtout en paroles. Il y a peu de risques qu’elle se mette à dos ses principaux clients, à savoir l’EU et les Etats-Unis.

      Le plus grand ennemi du peuple russe, c’est Poutine lui-même. Je me demande si l’admiration que vous lui portez ne tient pas simplement à cette brutalité froide et aveugle qui le caractérise. Et si c’est le cas, je vous plains.

      • La Chine regarde et apprécie l’attitude des Etats-Unis : ils n’en feront pas plus pour défendre Taïwan. C’est le pion suivant.

      • 🤣🤣🤣🤣🤣🤣
        il n’y a rien à jeter : les lieux communs, la novlangue, ne manque que l’inclusive et nous serions au top.

        Je vous suis tellement reconnaissante WTH de le faire réagir cette courge, mais quelle bonheur !

        Et ce passage si magnifique passage de la courge :
        « La Chine a ses propres problèmes, et malgré son alliance avec la Russie, vous aurez remarqué que jusqu’à présent, elle soutient « l’opération spéciale » surtout en paroles. Il y a peu de risques qu’elle se mette à dos ses principaux clients, à savoir l’EU et les Etats-Unis. »

        (Quels clients ? L’UE et les US sont à sec et la Russie est beaucoup plus sexy et ne paie pas en dollars, la maison ne fait plus crédit. Mais quelle courge…)

        • C’est ça. Il ne vous reste que les insultes – et encore, vous allez les chercher chez l’autre cinglé. Pour le reste… zéro…

          Vous aussi, je vous plains.

          • Relisez-vous :
            « Harold Painter 30 juin 2022 At 17h43
            Voilà donc ce qu’est devenu ce blog :
            Une mamie zinzin + un pervers narcissique + une groupie enamourée + un ermite qui s’en fout + un critique de cinéma frustré et raté…. »

          • Je vous confond avec votre binôme, que voulez-vous ça ne fait jamais un pli : vous apparaissez toujours en même temps que lui.

          • Mandax : Insultes ? où ça ? je ne donne que qques « arguments » qui valent ce qu’ils valent (en roubles, en dollars, en euros – non pas en euros, ce n’est pas une « vraie » monnaie -) ;
            Et ne me plaignez-pas ! Je ne suis ni Russe, ni Américaine, ni Européenne… 😉

          • @WTH : Je parlais à vagina dentata, qui semble assez prompte à balancer des quolibets. J’ai répondu à vos « arguments » (qui sont en réalité de simples opinions, mais passons.) Je vais me contenter de répéter ce que je dis depuis le début : je crois que vous êtes très mal informée sur ce qu’est la Russie aujourd’hui, ainsi que sur ce qu’est l’Ukraine. Après, vous avez parfaitement le droit d’admirer quelqu’un comme Poutine. Mais le comparer au tsar (lequel?) me semble très exagéré. Surtout qu’il me semble partager plus d’un point commun avec un autre ancien dirigeant de la Russie (enfin, de l’URSS).

            Sur ce, je m’en vais vraiment avant que le drosophilophile me tombe à nouveau dessus. J’ai comme l’impression qu’il a pathologiquement besoin d’avoir le dernier mot et je sais que je me lasserai avant lui.

            Bonne soirée.

        • Rappelez-moi comment ça s’est fini, la dernière fois que vous avez essayé d’argumenter? Ah oui, pétage de plombs général à propos d’une sibylline histoire de séduction… Mais ça avait commencé de la même manière : des gros rires hors de propos et des insultes.

          Je m’en voudrais de provoquer une rechute.

          Je suis vraiment tombé dans un drôle d’endroit.

          Allez, ciao.

        • Mendax est une courge ! (vous remarquerez que je n’utilise pas un certain mot, dont j’ai proscrit précédemment l’utilisation).

          Et je ne porte pas plus Vlad dans mon coeur, qu’un autre ! – bien que lui au moins ait « redressé » l’économie de son pays, depuis 20 ans – rappel : parmi les 1ers exportateurs de gaz et blé –

          Je n’ai aucunement l’intention de finir mes jours chez lui !

          Mais, vous croyez vraiment que le Zelenski vaut mieux ? ou le Biden ? ou encore « notre » poudré ? – qui lui n’a fait que continuer le travail de ses prédécesseurs, c’est à dire vendre à la découpe son pays et remplir les poches de Pzifer et Mc Kinsey ?

          Dernières remarques :
          – c’est Lviv, et non pas Liviv,
          – et oui il est vraisemblable que depuis le début le tsar visait Odessa, après Marioupol… – l’est, le sud ; Kiev et le reste, sans intérêt,
          – enfin, aucun pays ne peut se passer de la Chine : et, en effet, pas plus que les EU n’ont fait (pour de vrai, pour de bon) pour aider l’Ukraine, ils ne feront pour aider Taïwan : dérisoire pour eux, encore plus que cette vieille Europe, là-où, au moins, ils peuvent stocker quelques armes et surtout vendre leurs camelotes (dernière en date : leurs produits Big pharma).

          • Je n’ai rien dit au sujet de Zelenski, Macron, ou Biden. Mais je vois bien où vous voulez aller: le bon vieux coup du relativisme et le sophisme du pire. Ben non. Que certains aient commis des atrocités ne justifie en rien que d’autres puissent en perpétrer. Envahir un pays souverain est un crime. Pour l’instant, ni Macron ni Zelenski ni Biden ne se sont rendus coupables d’une telle ignominie. Si encore vous veniez me parler de Sarkozy et de la Lybie… Mais même si c’était le cas, qu’est-ce que ça changerait ?

            Pour l’économie russe : sujet déjà évoqué. Il est très facile de vérifier que l’écrasante majorité des russes vivent en-dessous du seuil de pauvreté. Poutine a redressé l’économie, mais (si j’ose dire) à quel prix? En attendant, nous vivons toujours beaucoup mieux qu’eux. Oui, ils exportent beaucoup de céréales, mais l’Europe également. Et maintenant, ils viennent de voler le blé ukrainien en pratiquant le chantage à la famine : claaaaaasse.

            Pour l’aide de l’UE et des USA à l’Ukraine : euh, pour l’instant, la camp occidental fournit de l’aide régulièrement et massivement. Biden vient d’annoncer une nouvelle « tranche » d’1,3 milliards de dollars et plus de cinquante pays se sont engagés pour fournir des armes. A ma connaissance, c’est du jamais vu. En face, la Chine ne lève pas le petit doigt et seule la Syrie a daigné reconnaitre les républiques séparatistes. Même certains autres alliés de la Russie traînent les pieds, comme on a pu le voir lors de ce fameux discours que vous avez récemment posté.

            Il semble quand même assez évident que Kiev était la cible privilégiée dès le départ, mais des problèmes logistiques ont manifestement infléchi la « stratégie » de Poutine. Je ne crois pas qu’il ait changé d’idée : à mon avis, il veut toujours conquérir toute l’Ukraine. Mais c’est juste une opinion.

            *Lviv, bien sûr. Navré pour la faute de frappe.

            Et sur ce, bonne soirée. J’ai vraiment d’autres choses à faire.

      • « Le plus grand ennemi du peuple russe, c’est Poutine lui-même. »

        Ah, la subtilité…

  44. « Une mamie zinzin + un pervers narcissique + une groupie enamourée + un ermite qui s’en fout + un critique de cinéma frustré et raté…. » (le Painter, 17h43) :
    VIVE NOUS, les meilleurs !

  45. Jirnov n’est pas tendre avec Poutine… et sa 1ère rencontre avec lui vaut son pesant de cahouètes :

    1980, J.O., Jirnov (19 ans), affecté aux « renseignements téléphoniques » – standard, pour d’éventuelles questions posées par des étrangers ;
    rien ; soudain, un Français, qui, au vu de l’excellent accent de Jirnov a du mal à croire qu’il n’est pas français, et se lance dans une longue discussion (3 heures !) avec lui…
    jusqu’au point même de l’inviter à prendre un pot dans Moscou (évidemment, Jirnov est obligé de décliner ) et lui laisse même son adresse à Paris.

    Convocation immédiate… dans le bureau de Poutine, alors capitaine (au Kgb) ;
    très malin le Jirnov (on comprend pourquoi le Kgb tentera d’en faire un parfait espion), qui se met, au bout d’un moment, à citer Soljenitsyne et « L’Archipel du goulag » !

    Et l’oeil du capitaine de se mettre à briller…
    jusqu’au moment où il se dépêche d’arrêter son magnétophone :
    – « C’est Andreï Brejnev qui m’a prêté le livre »
    – Brejnev, vous avez dit Brejnev ? Il a un rapport de parenté avec « lui » ?
    – C’est son petit-fils ! Nous faisons nos études ensemble au MGIMO *! Vous pouvez le convoquer au Kgb pour l’interroger ! Il vous dira la même chose que ce que je viens de vous raconter »
    … et il est prié, illico, de retourner à son standard téléphonique !

    * institut d’Etat des relations int’les – mélange de l’Ena et de Sc Po – auquel accèdent les fils de… et les meilleurs élèves ayant réussi les difficiles examens, comme Jirnov.

  46. « Envahir un pays souverain est un crime. »

    Ben justement, en droit international, c’est un peu plus compliqué que ça – comme toujours avec le droit mou.

  47. « vos « arguments » (qui sont en réalité de simples opinions, mais passons.) »

    Le genre de daubes épistémologiques qu’approuve Zorglub !

    • Ooooooooooooooh, mais en voilà, un argument péremptoire. Tout mon édifice s’écroule.

      Convenez que pour quelqu’un qui se réclame de Socrate, c’est un peu léger.

      • Plait-il ? Je moque seulement vos accointances avec le platonisme de la rue : limiter le champ de l’argumentaire à sa sienne pensée, c’est un peu… Du genre : il n’existe de pensée que de gauche/de droite ? Daubesque est la distinction opinion/savoir – voir ce que je raconte depuis…

        • Je ne comprends plus ce que vous racontez quand vous parlez de platonisme. Si quelqu’un ici y entrave quelque chose et se montre capable de vulgariser le propos, je veux bien m’instruire. Sinon, je continuerai à prendre ça pour de la poudre aux yeux.

          • Disons qu’établir rigoureusement la distinction savoir-opinion (distinction platonicienne s’il en est) est moins économique que discerner le vrai du faux. Voir ce que j’ai raconté dix fois sur la « factualité », l’« objectivité » et consorts.

          • Sans doute. Et je n’ai jamais rien compris à ce verbiage. Mes leçons de philo sont très loin, mais les deux distinctions que vous avancez ne me semblent pas fondamentalement contradictoires. Ce n’est pas Platon, justement, qui parlait d’ « opinion vraie »?

            De toute manière, je crois fermement que personne ici ne pige ce que vous voulez dire quand vous partez là-dessus. Je mets au défi quiconque de me l’expliquer clairement (vos nombreux alias ne comptent pas.)

    • Les points de vue se construisent après s’être sérieusement documenté : lectures d’analyses, venues d’ horizons divers, voire contradictoires, comparaisons, synthèses…; c’est cela se « faire une opinion ».

  48. « Si encore vous veniez me parler de Sarkozy et de la Lybie… Mais même si c’était le cas, qu’est-ce que ça changerait ? »

    Ne pas admette une ignominie est en admettre aucune.

    Les voix qui se sont élevées contre l’intervention en Lybie, ou plus antérieurement à celle de l’Irak étaient peu nombreuses au moment des faits parce stygmatisées et quasi interdites d’antenne. Et ce sont ces mêmes voix du camp adverse qui soutenaient ces interventions militaires sous motif fallacieux de droit d’ingérence, ce fameux camp du bien qui aujourd’hui se fait entendre contre l’intervention russe. Or la décence les obligerait à se taire parce qu’il est parfaitement légitime, en ayant largement prouvé qu’ils ne savaient pas dicerner une ignominie d’une autre (embargo irakien et intervention militaire aux centaines de milliers de morts civils), de penser que ces mêmes soutiens à Sarko, à Bush, à idéologie variable, se confondront encore dans une ignominie ; leur procès d’intention est largement fondé. Le drame de leur mauvaise foi et de leurs méfaits est de rendre n’importe quel tortionnaire en un type sympathique.

  49. … Et remember, mister, parmi tant d’autres, la Mad Albright qui disait avoir pleinement « assumé » la mort de 500 000 enfants irakiens.

  50. 8:32 pm, 55°F, ciel variable, brise enfantine

    BDÂ
    Ouvrage collectif dont l’avenir m’inquiète, après tant d’années de travail d’illustres inconnus célèbres, hélas disparus, morts ou vifs.
    Perpétuité incompressible. Et si ce pénitencier pestilentiel ouvrait ses portes ?… Qui en sortirait ? Jean-Paul, peut être, qui tient la barre en main alors que l’esquif léger se détériore de jour en jour, s’enlisant banc après banc, heurtant rocher après rocher un rivage amusé par le langoureux naufrage prévisible voulu par les dieux.

    Par bonheur, en ce moment même sous mes yeux, le réel: un nouvel enfant arrivé un peu en avance qui vagit dans le berceau et le soleil, un ami de longue date, fidèle et sûr lui qui se couche sur la Maris Pacifici.

    Bonne continuation, les amis !

    • Ne vous inquiétez pas de l’avenir de ce blog ; réservez plutôt votre inquiétude à ce petit être, lui-même frêle esquif, qui tanguera au gré des flots, Maris Pacifici, ou autre ; « le réel » se compose de multiples artifices.

  51. Je vois qu’il est inutile de continuer. Voici un résumé dans le désordre de ce qu’on m’a rétorqué jusqu’à présent :

    • « Même pas vrai. »
    • « Ah, ah, ah ! »
    • « Mais non mais non. » (En chantant.)
    • « Pauvre courge. »
    • « Y’en a d’autres qu’ont fait pareil, donc vous zavez rien à dire. »
    • « C’est de la daube épistémologique. »
    • « Comme Zorglub. »
    • « C’est des lieux communs. »
    • « Ça manque de subtilité. » (sous forme antiphrastique, pour échapper à la critique qu’on vient soi-même de formuler. Subtil, non?)

    Sans oublier les classiques hommes de paille et autres inversions accusatoires. Si certains passent par ici et s’infligent la lecture de ces échanges dignes de la cour de récré, je les laisse juger de leur pertinence.

    Un petit dernier quand même à notre amateur de diptères : Morosophi moriones pessimi.

    Vale.

    • P.S. : J’ai vérifié ce que vous me reprochiez à propos du sens direct et du sens réciproque. C’est n’importe quoi. Il m’arrive de faire des fautes et je suis parfaitement prêt à l’admettre, mais en l’occurrence, la tournure que j’ai employée était parfaitement correcte.

      • Point de grammaire, logique seulement. De mémoire – parce que je viens seulement de décamper de chez la donzelle après avoir snifé, TMCT : affirmation du conséquent (« toutes les courges »…). Vous qui aimez la zététique carte Yu-Gi-Oh (la plus daubesque), vous devriez apprécier.

        (Mais j’avais peut-être mal interprété vos propos.)

    • « P.S. : J’ai vérifié ce que vous me reprochiez à propos du sens direct et du sens réciproque.  »

      🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣

      (Respect, Prépuce)

        • Epargnez-nous, de grâce, ces fragments culturels de très haute lignée laissés en bas de commentaire comme pour nous renvoyer à votre supposée érudition quand il vous faut chercher les différences des sens direct et reciproque.

          Bien à vous

          PS : Je vous suggère de relire le sens du mot « sophisme » que vous employez à tour de bras, nous aborderons ensuite le sens du mot « introspection ».

          • Mais expliquez-moi le distinguo entre sens direct et sens réciproque – en logique, hein, comme dit l’autre, parce qu’en ce qui concerne la grammaire, j’ai compris, et accessoirement, il y avait bel et bien une ambiguïté car j’avais utilisé un verbe pronominal – je ne demande qu’à m’instruire.

            J’attends.

            Quant aux mots que j’emploie, j’essaie de les utiliser dans leur acception commune. Pour l’instant, ce n’est pas en m’envoyant chercher une définition que je connais déjà que vous arriverez à réfuter mes propos : Vous en êtes toujours au niveau des émoticônes. Est-ce que vous pouvez faire mieux?

    • « Pauvre courge » et « mais non, mais non », c’était 😉 ! en tout cas de ma part ; de l’humour bas de gamme, certes ; mais l’humour est indispensable à la survie ; vous verrez, en vieillissant ; très pratiqué d’ailleurs dans l’ex Urss.

      • Et que deviendrions-nous sans celui, sans cesse renouvelé, du camarade Dug et des plus rares assemblages du camarade abc ?

  52. Le théorème de D’Alembert au CM2 ? Le superficiel peut attendre… Hypocrite du Moloch saura trouver les tournures pour « justifier » de ne pas avoir mené à bien ce qu’il promouvait.

    • En passant, les théorèmes d'(in)existence sont souvent les plus difficiles à établir… J’attends la « démonstration » babiologique de l'(in)existence de vagin denté (y compris en Empapapouasie-Nouvelle Gouinée)

      • Là-bas, comme ailleurs, se pratique communément l’empapaoutage, ce qui peut faire croire qu’ainsi tout risque inconsidéré sera évité.
        Hors, en terre inconnue, ou point encore défrichée, une mauvaise surprise est toujours possible, et peut même en cacher une autre.

  53. Voulons-nous une école où la maîtresse de (cir)conférence * gagne autant que sa consœur du supérieur (en orthodontie vaginale) cherchant à établir une procédure canonique de germination/arrachage d’une racine d’un polynôme de degré n ?

    * capable de démontrer simplement la rationalité de pi

  54. Le Fogari titre : « Brevet des collèges : l’Éducation nationale va porter plainte après la fuite de sujets »

    La preuve par le Moloch de la liquidation des connaissances ?

  55. Les seules vraies questions qui ne sont pas sans réponses (suite)

    Zelensky (de fond) change-t-il de tee-shirt kaki tous les jours ?

  56. Sur la question : « envahir un état souverain est-il un crime? », plutôt que de faire appel au droit (dur ou mou) ou à la morale, observons pragmatiquement l’attitude de l’ONU au cours des décennies écoulées.

    1990 : l’Irak envahit le Koweït. Condamnation de l’ONU.
    1991 : une coalition internationale sous mandat de l’ONU libère le Koweït. Cette opération militaire (Desert storm) comportait des incursions non négligeables en territoire irakien, avec l’aval de l’ONU.
    2003 : sous l’impulsion des USA de G.W. Bush, une coalition internationale envahit l’Irak. Bush aura essayé par tous les moyens d’obtenir l’aval de l’ONU pour cette opération. En vain.
    2022 : la Russie envahit l’Ukraine. Condamnation de l’ONU.
    Conclusion : L’ONU ne pense pas l’invasion en termes de crime. L’ONU considère que certaines invasions sont justifiables (Irak 1991), et d’autres non (Koweït 1990, Irak 2003, Ukraine 2022).
    Ce type d’approche soulève bien des questions. Ni plus ni moins que n’importe quel autre type d’approche.
    Il pourrait tout de même y avoir consensus sur le fait que les justifications russes de l’invasion de l’Ukraine sont pathétiquement risibles. Mais sur ce blog, ces justifications poutiniennes semblent avoir convaincu quelques esprits simples…
    @WTH : comment pouvez-vous dire sans trembler de honte que la conquête de Kiev n’intéresse pas Poutine? Dix jours après le déclenchement de l’invasion, quand Poutine pensait que tout irait très vite, deux colonnes blindées faisaient route vers la capitale ukrainienne !!! Pour faire du tourisme, sans doute? La réalité est évidemment que Poutine voulait couper la tête du gouvernement ukrainien et installer à Kiev des marionnettes à sa botte…Seule la prise de conscience tardive de l’impossibilité de la chose, à cause de la perspective d’une résistance acharnée des Ukrainiens, rue par rue, immeuble par immeuble, lui a fait changer son fusil d’épaule.
    Un beau jour, Brighelli écrira quelque part que la conquête de Kiev était un objectif premier de Poutine. Ce jour-là, puisque tout ce qu’il écrit est remarquable, forcément remarquable, vous en conviendrez naturellement. Mais pas avant…

      • Donc, vous confirmez implicitement que la conquête de Kiev était bel et bien un objectif majeur de Poutine.
        Essayez donc d’en convaincre WTH, entre deux mises en garde à son intention sur les turpitudes supposées de Brighelli. Ça aurait au moins le mérite de faire un peu monter le niveau de ce blog…

        • Je ne m’avancerai pas sur ses objectifs, mais les éléments abondent dans ce sens. Que Poutine ne souhaite pas avoir un pays sous égide américaine limitrophe au sien ne me paraît pas surprenant. Vous, ainsi que les médias, vous vous absolvez d’une question qui a sa raison d’être :
          Que fichaient les américains dans la gestion politique de ce pays que vous osez encore considéré comme souverain, quel était le but de leur présence ?

          • Ils gèrent leur sphère d’influence, tout comme Poutine gère la sienne. La différence, c’est que les premiers utilisent le soft power et le second les bombardements. Les ukrainiens ont choisi de se rapprocher de l’occident. On se demande bien pourquoi…

      • Non. Rumeurs. On-dit. L’auteur de l’article (2014, quand même, il s’est passé pas mal de choses depuis) souligne lui-même plusieurs fois que l’information n’est pas confirmée.

        Ce qui s’énonce sans preuve se réfute sans preuve.

        Bref: du vent.

      • Il n’y a, bien sur, aucune suspicion à avoir, aucune question à se poser, sur les influences qu’aurait pourrait subir un gouvernement français et surtout pas à la nomination de Pap Ndiaye, chantre du wokisme, fort d’avoir fait ses classes aux US et défendu, il y a peu, par cette vague corporatiste, tous ces Cloutards et Ulmiens réunis et faisant front contre les attaques infondées à son endroit, louant en bons croyants l’arrivée rue de grenelle de ce divin intellectuel, un vrai, relevant d’un ordre messianique — on ne déconne plus — jusqu’à la parution de sa première missive ministérielle aux enseignants.
        L’effet pschitt escompté, confirmé.

        • C’est ça. Changeons de sujet puisque vous avez montré que vous ne connaissez rien à celui qui faisait l’objet du débat.

          J’attends toujours que vous m’expliquiez la différence entre sens direct et sens réciproque.

          😁

          • Grand bien vous fasse, mais convenez alors que se moquer de moi lorsque j’avoue mon ignorance dans un domaine que vous ne maîtrisez pas non plus n’est pas particulièrement pertinent.

          • « Mais même si c’est vrai, qu’est-ce que ça change? »

            Vous ne pouvez pas conforter votre logiciel d’analyse sur les effets, uniquement sur les effets, il vous faut savoir anticiper.
            Faites un effort.

          • Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah. J’ai pigé où vous voulez en venir : ce sont les Américains qui sont responsables de la guerre. Mais dites-le clairement, sapristi. Ce sera toujours n’importe quoi, mais au moins on vous comprendra.

          • « La différence, c’est que les premiers utilisent le soft power et le second les bombardements.  »

            C’est une blague ? Dites-moi que vous plaisantez…
            Ils ont la mémoire tenace au Kosovo, vous savez, aussi férocement ancrée que lcelle des Irakiens.

          • Ecoutez, vous allez encore me sauter à la gorge, mais c’est une nouvelle illustration du sophisme du pire. J’ai déjà expliqué plein de fois pourquoi ça n’a pas de valeur argumentative. Rendez-vous service et allez voir par vous même sur Google de quoi il s’agit, vous aurez appris un truc et peut-être que ça vous sera utile.

  57. @Mendax
    Vous avez tout compris depuis le début, naturellement, même si vous feignez la découverte récente.
    Oui, ici, sur ce blog, les responsables/coupables de tout, c’est, en vrac : les USA, l’UE, l’OTAN, l’Atlantisme, le Federalisme, la Démocratie Parlementaire, l’Occident.
    Ici sur ce blog, la solution : le souverainisme. La France seule, maîtresse de son destin (interdiction de rire. L’interdépendance, ça n’existe pas. Circulez y a rien à voir.). Le coq gaulois qui chante haut et clair les pieds dans le fumier.

    • Non, non, juré, je n’avais pas les codes, mais là, d’accord, j’ai compris. (Enfin, pas tout, parce que si la France doit régner seule, je ne vois pas pourquoi elle devrait aimer la Russie à la place des américains…)

      Je vous laisse. Y’en a qui sont en train de cuver mais pour moi c’est l’heure de l’apéro.

      • J’ai pas tout compris non plus, et surtout j’ai renoncé à comprendre.
        A l’impossible nul n’est tenu.

    • Est paru un article dans Le Point sur les bouleversements sociaux et comportementaux à L’Est après la chute du mur. Il faisait mention de cette marque d’infamie que portait les anciens agents du régime communiste qui les condamnait à une mort sociale, il leur était préférable de quitter le pays. Des gens qui se comptait au centaine de millier, se pensant forts par leur nombre pendant près de cinquante ans se sont crus appartenir à un Pouvoir immuable. Lâchés et isolés en quelques semaines après que les archives les aient dévoilés, leur grand nombre n’y changea rien.

  58. « Justifications pathétiquement risibles », « esprit simple », « sans trembler de honte », et qui dira amen à JPB, géopolitologue distingué comme chacun sait.
    Je suis dévastée (pire que l’Ukraine).
    Nezenmoins, preuve est presque faite que la géopol, les Mendax et Painter ça leur passe au-dessus de la tête, là-haut, très loin, d’où les B52 se lâchaient sur le Vietnaaaaam.

  59. Intermède Pub 😊-
    Il était une fois deux lecteurs, sur Causeur, réagissant à la lettre réponse de JPB (à celle de Pap’) :

    – « Excellente réponse de Brighelli à un ministre empêtré dans l’idéologie.
    Et qui ne fera strictement rien de constructif car comme le rappelle l’auteur de l’article dans son dernier livre le marasme éducatif actuel est voulu.
    Afin de produire des cons-ommateurs toujours plus cons et dociles. »

    – » ‘cons-ommateurs’ ! Dis-donc, tu nous l’avais pas encore faite celle-là ! »

    – « J’avoue humblement qu’il l’a trouvée dans mon livre — qu’il cite et je l’en remercie. »

  60. WTH disait hier :
    « oui il est vraisemblable que depuis le début le tsar visait Odessa, après Marioupol… – l’est, le sud ; Kiev et le reste, sans intérêt »
    Kiev, sans intérêt.
    En mars, Poutine a donc envoyé deux colonnes de blindés s’étendant sur 60 km de route en direction de Kiev pour montrer que Kiev ne l’intéressait pas.
    C’était quoi, alors, ces blindés? Une manœuvre de diversion? Un convoi de touristes déguisés en soldats?
    Instruisez-nous sur la géopolitique poutinienne, svp.

    • On vous retourne la question : que fichait les US dans la potique d’Ukrainienne, si l’Ukraine ne les intéresaient pas ? À quelle souveraineté du peuple ukrainien faites-vous référence quand on vous prouve que les nominations en charge de l’exécutif sont pipées, soumises aux injonction US quand elles ne sont pas en proie à la pègre.
      Que Mendax pousse des cris d’orfraies à la réponse trop pragmatique de Poutine faite aux américains sans s’interroger sur la légitimité qu’à l’OTAN dans sa conception depuis la chute du mur et en ayant choisi pour bases d’anciens pays membres du bloc de l’Est pouvait êtree aussi interprétée par Poutine comme une volonté d’agression. L’Otan n’avait rien à faire dans en Europe de l’Est, l’URSS n’est plus.
      Les deux : « nan-c’est pas-vrai-y’a-pas-d’nazis en Ukraine »… Allez, accordez-vous un peu de supplément d’âme à votre intelligence.

      • La prochaine fois qu’une fille se fait violer, n’oubliez pas de l’incriminer parce qu’elle s’habille trop court.

        Ben quoi? Le violeur, il voit ça comme une provocation.

  61. Vous vous souvenez de Flo/Junichiro? Eh bien Poutine est comme elle, un peu parano : il voit des volontés d’agression partout.
    Et quand il croit voir une volonté d’agression, hop, illico, il envahit l’Ukraine. Simple, non?
    A propos de supplément d’âme à l’intelligence, la menace nazie en Ukraine, vous y croyez vraiment ? Dur comme fer? Ou bien vous faites semblant pour le plaisir enfantin de polémiquer?

    • « Après la révolte de Maïdan, le début de la guerre civile* au Donbass et l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014, le président ukrainien Petro Porochenko promulgue, en mai 2015, les « lois de décommunisation ». Elles punissent la promotion des idées communistes, interdisent les symboles soviétiques et élèvent au rang de « combattants pour l’indépendance » des groupes antisémites ayant collaboré avec les nazis : l’Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN) dont les milices participèrent à l’extermination des Juifs, et à sa branche militaire, l’Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA), responsable entre autre du massacre » de cent mille Polonais. L’une et l’autre bénéficient désormais d’un hommage national, le 14 octobre. Et chaque 1 er janvier, une marche au flambeau honore la mémoire de Stepan Bandera, dirigeant de ces deux organisations et collaborateur du IIIème Reich. Ce sympathique tableau serait incomplet sans mentionner l’intégration à l’armée, en mai 2014, du bataillon Azov, une milice néonazie qui emprunte son emblème à la division SS Das Reich. » Pierre Rimbert – Le Monde Diplomatique (mars 22)

      • Déjà réfuté par Painter: à tout prendre, il y a plus de nazis chez nous qu’en Ukraine. Cela n’autorise pas un pays à envahir son voisin.

        Autre chose?

  62. A implique B : sens direct.
    B implique A : sens réciproque.
    non-B implique non-A : « sens » contraposé.

    En logique classique (tiers exclu), proposition directe et proposition contraposée ont même valeur de vérité – mais pas la réciproque.

    S’il pleut, le trottoir est mouillé. Si le trottoir n’est pas mouillé, il ne pleut pas. Mais on ne peut rien conclure de la pluie si le trottoir est mouillé. Le faire, c’est utiliser ce que les zététiciens cartes Yo-Gi-Oh – les courges que Zorglub adorent – appellent l’affirmation du conséquent.

    – – –

    Maintenant, hier aux alentours de 19 heures :

    Prépu : « C’est sûr que comprendre les sous-textes n’est pas à la portée de toutes les courges. » : être une courge => ne pas comprendre les sous-textes

    Dadax : « Mais vous vous en rendez compte, ce qui prouve que tout n’est pas perdu pour vous. » : [tel que je l’interprète, mais la formulation est assez énigmatique] Prépu ne comprend pas les sous-textes, donc Prépu est une courge… Non, l’arrosage automatique a pu mouiller le trottoir !

    • C’est la même différence qu’entre modus ponens et modus tollens? Ou encore : « ce n’est pas parce que c’est faux que l’inverse est vrai »? (Je crois avoir étudié ça il y a fort longtemps.)

      Je ne vais pas commencer à disséquer toutes les vannes que nous avons échangées hier soir, mais il me semble en toute honnêteté que ce n’est pas ce que j’ai dit, ni même voulu dire, ni même essayé de vouloir dire. C’était beaucoup moins sophistiqué que ça. Quelque chose du genre: bien que vous soyez une courge, il vous arrive d’en avoir conscience, donc tout n’est pas perdu.

      Comment appelle-t-on quelqu’un qui voit du sous-texte là où il n’y en a pas?

      Gare à l’apacoloquintose.

      • « C’est la même différence qu’entre modus ponens et modus tollens? »

        Euuuuuuuuh… le modus tollens, c’est mon histoire de contraposée toujours valide. Le modus ponens, c’est autre chose : A et A-implique-B est équivalent à B. C’est la règle qui sous-tend l’utilisation d’un théorème : hypothèses (A) et théorème (A implique B) me permettent d’affirmer la conclusion (B). Et ne jamais oublier le A ! Si ma tante en avait deux… oui mais elle n’en a pas !

        Pour le reste, oui, c’est très possible que je n’ai pas (bien) compris vos propos. Quitus donné de bon cœur !

  63. @Painter

    Et à votre avis, les condamnations de l’ONU, elles sont faites sur quelle base, si ce n’est une base légale ? Quand l’ONU condamne, elle condamne en tant que violation du droit international qui la fonde (sans rire, lisez la Charte de San Francisco, c’est pas long : le principe d’interdiction du recours à la force… et ses exceptions, ce genre de choses…). Sauf qu’elle n’a aucun pouvoir de juridiction (peu d’États reconnaissent la compétence de principe de la CIJ) et plus encore de coercition – raison pour laquelle une partie de la doctrine refuse de considérer le « droit international » comme du droit authentique.

  64. « De toute manière, je crois fermement que personne ici ne pige ce que vous voulez dire quand vous partez là-dessus. »

    Ça je veux bien le croire ! Donc j’insiste…

    En gros, tous les termes méta* à forte valeur morale**, qui ne sont jamais définis par ceux qui les emploient, se ramènent plus ou moins toujours au même schéma :

    [* Vous suivez jusque là ? Les termes qui ne parlent pas de l’objet mais du discours sur l’objet, du genre « factuel », « neutre », « irrationnel », « intellectuellement honnête », « rigoureux », « objectif », « pas sérieux », etc.

    ** Toujours ? Les termes dont on s’affuble si vous voulez.]

    – – –

    I) Ou bien ils en font un synonyme de vérité… et bon, j’imagine que vous voyez le hic : c’est pas parce que tu dis qu’c’est vrai qu’ça l’est. Tout le monde peut retourner le truc : non, c’est moi qui suis dans le savoir et vous dans l’opinion, moi qui suis dans les faits et vous dans l’interprétation (?), etc. Bilan : plus-value intellectuelle non ; plus-value dans le discours négative (= parasite).

    II) Ou bien les mauvais platoniciens en font un synonyme d’une notion plus faible, genre, typiquement, le consensus ou l’appui par l’« autorité du domaine ». Le savoir est l’avis de l’expert, l’opinion celui du premier venu. Alors, deux problèmes :
    a) C’est pas parce que tu l’dis qu’ça l’est, bis. Ce n’est pas parce que telle idée est un savoir, i.e. une idée consensuelle/reconnue par les experts, que j’ai la preuve qu’elle l’est, consensuelle/reconnue par les experts. Il reste toujours à montrer qu’elle EST consensuelle, indépendamment de toute question de vérité. Quand on entend « tous les spécialistes affirment que… », j’aimerais bien qu’on me prouve qu’effectivement les tous les spécialistes affirment que. Et vous voyez aussi rapidement un autre loup arriver : quel critère pour établir l’autorité d’un individu dans son domaine ? On peut rapidement arriver à un problème de réseau, de pluralité des autorités :
    spécialiste A approuve spécialistes B et C mais pas X, Y Z
    B approuve A, C mais pas X, Y, Z

    Z approuve X, Y mais A, B, C.
    On peut alors arriver à plusieurs ordres parallèles de « savoirs », ce qui met quand même un peu de plomb dans l’aile à l’usage qui est fait du mot. Alors évidemment il y a certains moyens de s’en sortir, par exemple en introduisant un critère numérique ou un critère institutionnel (universitaires, prix Nobel, etc.) mais j’imagine que vous voyez rapidement les autres problèmes que cela soulève : les savoirs du prix Nobel Montagnier sont-ils de vrais « savoirs » ?
    b) On attend toujours le modus ponens général : je veux bien croire que telle idée soit consensuelle (A) mais rien n’indique que le consensus soit preuve de vérité (A => B) – à moins bien sûr de définir la vérité par ce critère justement mais je ne pense que les zététiciens Yu-Gi-Oh aient autant d’audace. Bon, bien sûr, on peut ne pas avoir cette attente, la preuve de vérité, avec la définition de « savoir » et se contenter de dire : « votre discours n’est pas appuyé sur des savoirs, c’est-à-dire qu’il est est minoritaire/n’est pas appuyé par les autorités ». Et alors on arrive immanquablement à « Galilée aussi était seul » et autres tartes à la crème de la rebellitude scientifique.
    Bilan des opération : à supposer que vous démontriez le consensus (a) et que vous soyez clair dans votre définition, on arrive à :
    – force probante : que dalle, aucune preuve de vérité ;
    – force heuristique : dépend des domaines et des tempéraments des uns et des autres (votre rapport aux autorités) mais plutôt faible.
    Donc plus-value intellectuelle modeste ; plus-value dans le discours faible mais pas nul (vous ne dites rien d’autre que votre discours est appuyé par les autorités : ce n’est pas si mal mais ce n’est pas la panacée).

    III) Ou bien les partisans de la distinction la fonde à partir d’une définition foutrement plus complexe, du genre un savoir est une opinion élaborée suivant une méthode répondant à tel et tel critère de neutralité, de factualité, de rationalité, de bla-bla-bla, et… en gros, mêmes problèmes que précédemment, mais en pire.
    a) Reste à montrer, comme précédemment, que les savoirs en sont, qu’ils répondent bien à la méthode bla-bla-bla…
    b) D’une part OPA (« vous n’avez pas le monopole de la définition ») – mais à ce niveau-là c’est véniel ; d’autre part (et surtout) tout critère va très vraisemblablement mobiliser des notions qui peuvent elles-mêmes s’insérer dans le schéma que je suis en train de décrire : Ça tourne en rond… et grossièrement. C’est, me semble-t-il, ce que Dugong, fut un temps, a élégamment résumé dans « Il n’y a pas de définition rigoureuse de la rigueur » : toute définition mobilisera des éléments contraires à l’intuition que vous avez de la notion.
    c) On attend encore le modus ponens général ou, à défaut, une explication sur l’intérêt de raisonner avec des savoirs(-avec-cette-definition-ci). Et je crois qu’on peut attendre longtemps.
    Donc :
    – force probante : que dalle encore ;
    – force heuristique : faible.
    Bilan : plus-value intellectuelle faible ; plus-value dans le discours très, très négative (en gros, et tout mon propos pourrait se résumer en la phrase qui va suivre : vous aurez plus tôt fait de me démontrer que telle proposition est vraie que de me démontrer que telle proposition constitue un « savoir » – auquel cas ça me fera une belle jambe.

    Tout ce pâté pour dire que le le méta est inutile avec les gens avec qui vous débattez de front – quand il n’est pas contradictoire. Le méta c’est uniquement entre amis !

    • Dites-moi s’il y a quelque chose que vous n’avez pas pigé et qui vous intéresserait.

    • Il y a lurette eut lieu sur ce blog une polémique – interminable et profondément chiante – entre deux internautes sur les fonctions du langage et leur nombre. Je ne sais pas qui avait raison et à vrai dire je m’en contrefous.
      Mais quand je lis Prépuscule, je sais qu’il incarne à lui seul une fonction imprévue du langage : la fonction masturbatoire.

      • Si vous voulez, il n’y a pas de mal à se faire du bien. Disons que ça permet de raisonner un peu plus proprement – bagatelle pour certains !

    • Là, ça m’intéresse beaucoup, mais je n’ai plus le temps de lire ça en détails ce soir. Je ne manquerai pas de le parcourir attentivement. Merci.

  65. Mendax 1 juillet 2022 At 17h46
    La prochaine fois qu’une fille se fait violer, n’oubliez pas de l’incriminer parce qu’elle s’habille trop court.

    Ben quoi? Le violeur, il voit ça comme une provocation.

    Vous comparez l’ingérence des US dans l’exécutif ukrainien à une fille qui s’habillerait court ?
    En ce qui me concerne, je compare dèjà cette ingérence à un viol de la souveraineté ukrainienne. Vous avez un sens du délit à gravité très variable… Selon votre logique, vous ne vous offusquereriez donc pas que Poutine puisse intervenir dans les décisions gouvernementales françaises par le biais de ses ambassadeurs. Ce serait selon vous tout à fait normale.

    • Non, je compare l’invasion de l’Ukraine par la Russie à un viol. Et la justification de Poutine à celle du violeur.

      • Tss, tss, n’esquivez pas ma question :

        Trouveriez-vous normal que le corps diplomatique russe s’ingère dans les décisions gourvenementales françaises ? Répondez svp.

        • Et sans que les électeurs en soient informés comme ce fut le cas pour l’Ukraine.

          • Merci pour toutes vos excellentes infos.
            Mendax va certainement esquiver : toucher au corps diplo, ça va trop loin pour lui.

          • @WTH : ça va surtout trop bas. C’est pour ça que je n’avais pas compris : j’y avais déjà répondu.

  66. Je signale, au cas zou, à Dugong : un message de JPB (17h02) l’attend – nécessité de remonter l’ascenseur jusqu’à 9h13 – ça fait duchemin !

  67. Mendax 1 juillet 2022 At 18h11
    Déjà réfuté par Painter: à tout prendre, il y a plus de nazis chez nous qu’en Ukraine. Cela n’autorise pas un pays à envahir son voisin.

    Autre chose?

    Vous mentez. C’est pathologique chez vous ; vous n’êtes pas mythomane, vous ne croyez pas un instant en votre propagande.
    Qu’il y ait du nazillon en France est une chose mais leur nombre n’atteint certainement pas les 40% de votes de la région de Lviv en 2005 ou 2006. Je vous en prie lisez.

    Où serait donc passés ces 40% de votants à l’idéologie douteuse de la région de Lviv ? TDQQRSR

    bbc.co.uk/news/magazine-20824693

    Par ailleurs, j’attends toujours votre réponse sur cette question : Trouveriez-vous normal que le corps diplomatique russe s’ingère dans les décisions gourvenementales françaises ?

    • Soyez tous témoins. Réponse de Mendax dit le foie jaune, suppôt de l’oncle Sam :

      Mendax 1 juillet 2022 At 20h16
      Je n’esquive pas, je n’ai juste pas compris.

      • Rôôôô, quelle terrible provocation. Je vais sûrement répondre, alors!

        Sauf que je n’ai toujours pas compris.

      • Ah, ça y est, je crois que j’y suis : vous sous-entendez que les USA se seraient immiscés dans le pouvoir exécutif ukrainien, c’est ça? Et vous me demandez si je trouverais ça normal? Eh bien non. Mais comme vous vous contentez d’affirmer ça sans preuve, je ne vois pas exactement ce que je dois répondre.

        Ce qui s’énonce sans preuve se réfute sans preuve, etc.

        (Et tant que j’y suis, le raisonnement contrefactuel n’a pas beaucoup de valeur non plus.)

        • Eh bien non. Mais comme vous vous contentez d’affirmer ça sans preuve, je ne vois pas exactement ce que je dois répondre.

          Si, les preuves, du vent selon vous je vous ai apportées.
          Allez, vous faire cuire un oeuf.

          • Un omelette, en l’occurrence.

            Je vous avais donc effectivement déjà répondu… D’où mon incompréhension.

    • Encore une fois : renseignez-vous auprès d’une source fiable.

      Tenez, voici un rapport de l’IFRI – un organisme indépendant:

      https://www.ifri.org/sites/default/files/atoms/files/rnv95_versionfr_likhachev_far-right_radicals_final.pdf

      Et si vous n’avez pas la patience de lire tout ça, voici la conclusion:

      « La participation au conflit russo-ukrainien de nombreux radicaux de
      droite, y compris de néo-nazis assumés, suscite un grand intérêt au
      sein des médias et de l’opinion publique. Pourtant, même s’ils ont
      joué un certain rôle dans les premiers mois de la confrontation (au
      printemps et à l’été 2014), leur rôle est largement surestimé.

      L’utilisation par la Russie des nationalistes radicaux aux côtés des
      « séparatistes » dans les oblasts de Donetsk et de Lougansk a été plus
      significative, au niveau militaire comme politique, que la participation
      des Ukrainiens à l’opération antiterroriste. Quoi qu’il en soit, à l’heure
      actuelle, le poids des ultranationalistes diminue des deux côtés.
      L’évolution du contexte politique en Ukraine et dans les
      « républiques populaires » de Donetsk et de Lougansk contribue
      également à une nouvelle marginalisation des militants d’extrême
      droite. Cependant, les régimes de la DNR et de la LNR sont marqués
      par un profond conservatisme de droite, et leur idéologie et leurs
      discours sont empreints de xénophobie.

      En Ukraine, depuis la victoire de la « Révolution de la dignité » à
      l’hiver 2014, les nationalistes radicaux, à l’exception de quelques
      individus, perdent de leur poids politique à chaque nouveau scrutin.
      Cependant, la situation du pays demeure difficile et instable, et la
      population est de plus en plus déçue par le pouvoir en place. Dans ce
      contexte, les ultranationalistes, qui se sont forgé une image héroïque
      grâce à leur participation à l’opération antiterroriste, pourraient
      renforcer leur influence, comme le montrent les exemples du
      commandant d’Azov Andreï Biletski et de l’ancien leader de Secteur
      droit Dmytro Iaroch. Outre les difficultés économiques, les populistes
      nationalistes pourraient exploiter les sentiments revanchistes d’une
      partie des citoyens, surtout en cas de nouvelle flambée du conflit dans
      le Donbass.

      Pour prévenir un renforcement de l’influence de l’extrême droite
      en Ukraine, les autorités devront mettre en œuvre des mesures pour
      résister à la menace militaire russe, mais aussi à la propagande du
      Kremlin. Les réformes efficaces de l’économie ukrainienne et la
      consolidation des institutions publiques sont indispensables pour
      faire évoluer la société dans le sens des valeurs européennes. »

      Sur ce, bonsoir, j’ai vraiment mieux à faire que de répondre à toutes vos bêtises.

  68. Existe-t-il un sentiment plus jouissif que surprendre une femme en train de vous mater avant de détourner le regard honteuse ?

  69. l’INFRI : « source fiable », « organisme indépendant » ?

    A part une dotation d’environ 20 % émanant de Matignon,
    ce sont les « membres et soutiens », en particulier les grandes entreprises, qui versent le restant des oboles (dont Banque de France, Bnp, Lazare, Rothschild, Dassault, L’Oréal, Sanofi, Suez, Sodexo, Total, Vinci, etc… – que du beau monde)

    https://www.ifri.org/fr/soutenir-lifri/liste-membres?type=111

    • Toujours le même mode opératoire : raconter n’importe quoi, sans la moindre preuve. Quand quelqu’un apporte une information sourcée, immédiatement la remettre en question en sous-entendant qu’elle est forcément biaisée.

      On vous voit. Et vous n’êtes pas crédible. C’est du trollage, ni plus ni moins.

        • Alors déjà, c’est Ifri. Puisque vous semblez accorder une telle importance à l’orthographe.

          C’est vous qui affirmez que le lien que vous avez posté est faux, pas moi. En revanche, vous avez insinué que cet organisme ne serait « pas fiable » à cause de ses contributeurs financiers. Vous pouvez ainsi jeter la suspicion sur tout ce que vous voulez, c’est fort commode.

          Vous pouvez remettre cette source en question, mais en attendant, un rapport d’une trentaine de pages provenant d’un organisme mondialement reconnu a davantage de poids que de simples rumeurs étayées par rien du tout.

        • « En revanche, vous avez insinué que cet organisme ne serait « pas fiable » à cause de ses contributeurs financiers. »

          Que cet organisme soit financé par d’illustres contributeurs financiers ne garantit en rien la probité des anlyses qu’il diffuse. Ceci étant, et contrairement à ce que vous avanciez, l’ensemble du texte que vous partagez ne minise absolument pas ni l’action politique des ultranationalistes ni sa représentation en Ukraine, et contrairement à vous encore, il s’en inquiète.

          • Nous n’avons pas lu le même texte, manifestement.

            Mais là n’est pas le plus intéressant. Voilà ce que vous me dites:

            1) Votre source n’est pas fiable.
            2) En plus elle affirme le contraire de la thèse que vous soutenez.

            Logique du chaudron (ou raisonnement de la marmite, ça dépend des traductions.) Est-ce que vous arrivez à vous rendre compte que les deux propositions s’excluent mutuellement?

          • De dire, de façon générale, que ce ne sont pas les soutiens financiers du support qui valident la probité d’une analyse mais l’indépendance et l’honnêteté de son auteur.
            Si un journaliste intègre écrit dans un journal véreux à la trésorerie confortable, son papier n’a pas à souffrir de la réputation du journal.
            Comprenez-vous ? Exemple : Le Monde est financé par un grand acteur majeur économique (l’Etat, si,si), l’ensemble de leurs articles ont pour angle idéologique la politique du pouvoir en place actuellement. Rony Brauman s’exprime parfois dans ses colonnes, il ne souffrira pas de la réputation du journal pour autant.

  70. Sinon, entre « my name is » le classieux (17h23) et l’ex ppp (playing piano with penis), puis nu, puis en cuir-talons aiguille (bouh abominable influence occidentale), et maintenant en tee-shirt sale, m’enfin, y’a quand même pas photo ! 😊

    https://crowdbunker.com/v/BwTDWNfVQs

    • ¿ « Evolution de l’Ukraine dans le sens des valeurs occidentales » ? – Mendax/Infri, 20h27

  71. Vous avez déjà procédé de la même manière quand Warlord vous a donné des documents chiffrés et sourcés dans votre discussion sur l’économie. Dès que ça ne vous convient pas, vous niez la validité de la source. Comme c’est commode. Pour le reste, votre contribution au débat s’en tient au persiflage sur le mode « aha, ouais, vas-y trop bon, comme tu l’as cassé, l’autre. » C’est un peu pathétique, je trouve.

    Ma vanité m’a poussé à essayer d’argumenter, mais il semble que c’est complètement vain.

    • « aha, ouais, vas-y trop bon, comme tu l’as cassé, l’autre. » ?? m’enfin, je n’ai pas l’habitude de m’exprimer de la sorte.
      Et… « 30 pages » : ça fait quel poids ?! Pas vraiment lourd et même très léger pour un « rapport… international » !
      Le plus pénible chez vous, c’est que vous n’avez aucun, mais alors aucun, sens de l’humour !
      à tchao bonsoir !

      • Non, effectivement, vous ne vous exprimez pas comme ça. Je vous singeais en grossissant le trait. Vous non plus vous n’avez pas d’humour?

        Oui, bien sûr, trente pages c’est peu, mais c’est toujours plus que de simples rumeurs non sourcées.

    • Guide d’achat :
      « Ce guide a été rédigé par la rédaction de Wirecutter (groupe New York Times) et traduit par Le Monde. Les produits sont sélectionnés de manière indépendante. Le Monde et Wirecutter perçoivent une rémunération lorsqu’un de nos lecteurs procède à leur achat en ligne… » !

      Oh ! Sont prêts à tout les vilains chenapans que sont les grands groupes de presse. Et puis quoi encore ! Les Yankees seraient (aussi) es-maîtres en matière de boules ?

    • ça va être difficile ; « les petits chenapans » – du 13 et d’ailleurs – aiment se pavaner en Naudi et Béëmme

  72. « 1) Votre source n’est pas fiable.
    2) En plus elle affirme le contraire de la thèse que vous soutenez.

    Logique du chaudron (ou raisonnement de la marmite, ça dépend des traductions.) Est-ce que vous arrivez à vous rendre compte que les deux propositions s’excluent mutuellement? »

    Mmmh… je ne sais pas ce qu’il en est pour le vrai, mais pour le faux, je suis à peu près certain qu’il peut être divers…

  73. Depuis quand les soutiens financiers d’une source sont-ils une *preuve* de sa bonne ou de sa mauvaise qualité ? C’est raisonner salement.

    • On m’a bien expliqué récemment sur FB que Natacha Polony était pro-russe parce que le financier de Marianne est tchèque…
      Les pro-ukrainiens sont dingues, de plus en plus.

  74. Dugong, une question sans intérêt : vous arrive-t-il de « ne pas être d’accord » avec René ?

  75. Le Monde est vraiment devenu un journal de référence :
    « Guerre en Ukraine en direct : les Russes contrôlent environ 1 500 km² du territoire ukrainien
    Le compte « Ukraine War Map », qui cartographie les mouvements militaires et l’avancée des Russes en Ukraine depuis le début du conflit, a calculé vendredi qu’à la fin du mois de juin, Moscou contrôlait environ 1 500 km² de territoire ukrainien, soit 19,2 % du pays. »

    Et on fait tant d’histoire pour un pays dont la superficie est de 5*1 500 = 7 500 km² moins de 1,5% de la superficie de la France.

    Si j’aurais su j’aurais devenu journaliste et je m’aurais spécialisé dans les cucurbitacées et les kilomètres carrés.

    https://www.lemonde.fr/international/live/2022/07/02/guerre-en-ukraine-en-direct-les-russes-controlent-environ-1-500-km-du-territoire-ukrainien_6133044_3210.html

    • Si on voudrait débaucher au Vespéral, on pouvrait choper les journaleux et leur faire khonvertir des km en kW.h et réciproquement. Ceux qui produiraient un résultat seraient exécutés sur le champ. Ceux qui gueuleraient que ce n’est pas d’yeux sensé le seraient aussi. Les autres à popaul emploi avec formation de dames-pipi…

      • Ce blog est fondementalement anti-fém et je vais m’en plaindre auprès de ma blonde (laquelle ?).
        Pitié, surtout pas d’hommes-pipi (surtout quand on lit la dernière mouture de JPB) ; quant aux hommes-sages-femmes… ?

  76. achant que 19,2% est proche de de 20% et que 20% de cakechoz vaut 0,2 fois ce cakechoz on trouvera la surface de l’ucrainie en divizan 1500 par 0,2.

    Merci d’impliciter que diviser par 0,2 revient à multiplier par 5 soit 10/2 (j’ai eu quelques rares élèves de collège capable de faire ces transformations de tête (de veau). Et maintenant, que poudrions nous y faire ?

      • Le Ricain de base se souvient avoir contribué à envoyer un des siens sur la Lune et l’en faire revenir à peu près entier.

        Le Franchouille de base ne se souvient même plus d’avoir contribué à financer des allers-retours express de banquiers d’affaire.

        • Je rappelle que le Concorde n’est pas qu’une réalisation franchouill(ard)e…et tant pis pour les territoriaux du bas-périgord qui n’ont pu jamais s’l’offrir…
          et qui s’éclataient avec leur Naudi et Béëmme, comme tous les pequ qui s’la pètent !

          • Les britanneux voulaient que Concorde vole à gauche et qu’une bonne proportion (20% ?) de l’espace dévolu aux premières soit occupé par le trône royal et ses facilités.

            Et puis, les moteurs (Rolls Royce) pissent l’huile comme une vulgaire mécanique anglaisequi se prend une poutrelle dans le buffet.

  77. Dame(s) pipi (suite et fin):
    Triste franchouille, que le Gong, tout penaud, maintenant qu’il n’a plus son alter spécial pissotières, celui qui ne balance plus, et pour l’éternité, qu’entre Gallica et son Pat’.

  78. Ayant pris l’ascenseur, je constate, avec plaisir que Polo et Pégas(s)e – trop gros pour un seul s – accompagnent un bel aréopage, que Dugong aurait pu avoir la gentillesse (et l’honneur) d’inviter pour un spécial gigot de 7h – y’a pas de raison que seul JPB ait droit à son article régulier in Marianne ! une exception (gourmande), devrait être la règle.

    • … ah, on me dit que c’était l’an dernier ; trop tard alors ; dommage ; allez, c’est l’heure de l’apéro…

    • ça vous choque aussi ? vous pensez vraiment que ce blog plonge et finira par cramer comme un des Concorde ? que nenni !

      • Ai pris la 4 à 19 heures : sans mentir, nous étions deux blancs dans toute la voiture…

  79. Des fois je me fais des piqûres de rappel : ça n’a pas manqué ! La Tronche en Biais est bien un couillon.

  80. wonderful put up, very informative. I’m wondering why the opposite experts of this sector do not understand this. You must continue your writing. I am confident, you’ve a great readers’ base already!

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