Un commentateur de ma dernière chronique a commencé à développer un roman plein de sensualité et d’exotisme. Ma foi, j’ai, pensé qu’il ne serait pas malséant que je prouvasse, moi aussi, que je pouvais écrire sur le sujet.


C’était l’une de ces journées de décembre où par miracle la région parisienne baigne dans une atmosphère alpine : un froid de loup, un air cristallin et un ciel d’un bleu miraculeux.
Ils étaient sortis du lycée La Bruyère et avaient dévalé l’avenue de Paris jusqu’au château. Négligeant l’édifice, ils s’étaient accoudés à la balustrade qui domine la fabuleuse vue des jardins, des bassins silencieux et du grand canal.

Elle était un peu plus petite que lui, mais les talons hauts de ses escarpins égalisaient presque leurs tailles. Elle portait un grand manteau de laine brute dans lequel elle s’emmitouflait frileusement, et, dessous — il l’avait remarqué tout à l’heure, quand ils étaient au chaud —, une robe de soie grège écrue, qui lui collait au corps comme une seconde peau.
Comme lui, elle avait horreur des collants, et portait des bas — on était en 1986, l’époque bénie où l’on venait d’inventer les Dim Up.
Juste en dessous, un groupe de Japonais, rassemblés autour du petit drapeau rituel, écoutait les explications de leur guide, une jeune femme emmitouflée dans une parka polaire, d’où ses propos savants s’échappaient en volutes de vapeur.

Il passa sa main gauche dans l’échancrure du manteau, et descendit jusqu’à la limite de la chair et du bas. Il pressentait le contact frissonnant de sa main glacée sur la chair nue, et il la réchauffa longuement, caressant les fesses magnifiquement rondes et fermes par-dessus la culotte de soie — il la lui avait offerte, il savait ce qu’il en était des parures de La Perla.
Devant eux s’allongeait la plus belle perspective du monde…

Longtemps il laissa sa main errer sur les éminences tendues par la pose et la cambrure. Là-bas, l’exposé historique s’éternisait. Parfois l’un ou l’autre des Japonais perdait le fil, son regard s’égarait et fixait ce couple qui les dominait — puis revenait docilement aux propos de la conférencière.
Il remonta encore, et passa sous l’élastique supérieur du boxer. Puis il reprit sa caresse, à même la peau cette fois.

Il descendit enfin dans le sillon entre les globes, s’attardant un instant sur l’anus, qu’il décrispa de l’index, avant de continuer vers le sexe — elle avait ouvert un peu plus les cuisses pour lui faciliter la tâche.
Elle était trempée. Il s’y attendait — quoi qu’il lui fît, quelque préliminaire qu’il osât, verbal ou manuel, voire même en la brutalisant quelque peu, elle répondait dans l’instant.
Il passa ses doigts dans la fente, s’introduisit un instant dans le vagin mouillé, remonta le court périnée et enfonça doucement son pouce dans son cul, tout en remontant de l’autre côté vers le clitoris. Il avait des mains puissantes, des doigts assez longs, et elle se penchait assez pour faciliter la caresse.
Il vit ses phalanges se crisper sur la pierre de la balustrade.

Les Japonais, l’un après l’autre, levaient la tête. Sans doute, par en-dessous, ce qui était invisible aux promeneurs d’en haut était-il plus évident pour les touristes d’en bas. Ils commentaient à voix basse, se poussaient du coude, riaient de toutes leurs dents — les femmes aussi, mais en se cachant la bouche, comme le font ordinairement les Nipponnes.

Il caressait le bouton gonflé de désir, tout en enfonçant son pouce au plus profond du rectum. Il sentait les tressaillements de la chair, les hoquets de l’extase à venir, la prière muette d’en finir vite.
Pourtant, son buste n’avait pas bougé, appuyé sur ses bras. Seule la crispation de ses mains sur la pierre témoignait de l’intensité de la sensation.
Il abandonna un instant le bouton fatal, et enfonça ses quatre doigts dans le vagin. Il la tenait désormais en pince de crabe, saisie par le milieu du corps. Il la branlait si fort qu’il la soulevait presque.
Les articulations de ses phalanges appuyaient sur le devant du vagin, en ce point défini jadis par Gräfenberg. Elle eut une sorte de hoquet, son anus se contracta à lui couper le pouce, et elle jouit, en saccades successives.
Ce fuit comme un tremblement de terre, avec une première secousse et des répliques qui allaient s’atténuant.
Il retira d’abord ses doigts, puis son pouce, et récupéra sa main, qu’il posa sur la balustrade. Elle tourna la tête vers lui, les lèvres entrouvertes, appelant le baiser.

Juste en dessous, les Japonais photographiaient frénétiquement. Les deux amants sourirent. Alors seulement les touristes d’un autre monde applaudirent.

Jean-Paul Brighelli

Cette histoire (véridique, quoique j’aie oublié le prénom de l’héroïne) a paru une première fois, sous une forme différente, dans Dolorosa Soror, récit quelque peu érotique que j’ai publié en 1996 aux Editions Blanche, sous le pseudonyme — désormais éventé — de Florence Dugas.
Le texte du roman était le suivant :

« Nous nous sommes arrêtées pour papoter à l’arrière du grand Trianon, accoudées
à la balustrade qui surplombe les jardins à la française et, au loin, le Grand
Canal.
Dans la demi-boucle qui relie les jardins à l’esplanade, un groupe d’une quinzaine
de japonais écoutait avec une attention asiatique les commentaires de leur
charmante guide — de ces Japonaises, comme j’en avais connu deux ou trois à la
Fac, qui mélangent adroitement mode de vie traditionnel et échappées dans la
culture française, et vivent, assez confortablement d’ailleurs, de petits boulots de
ce genre, connectant leurs compatriotes pressés aux paysages fugaces de leur
Grand Tour à eux.
Nathalie me tenait la main – les amoureux du Pont Mirabeau, vraiment. J’étais
dans un bon jour où le sentiment du ridicule, au lieu de tuer l’amour, le
renforçait.
Je dégageai mon bras, le laissai retomber entre nous, caressai distraitement sa
cuisse. Puis je la faufilai, par-devant, dans l’échancrure de l’épais manteau, et
roulai sa jupe entre mes doigts.
Accoudées toujours à la balustrade, juste au-dessus des Japonais, nous
semblions ne pas avoir bougé d’un iota. Ma main remonta le long de ses
jarretelles — je lui avais interdit les collants presque dès le premier jour — et se
faufila sous ce prétexte de dentelle qu’on appelle un slip brésilien.
Elle eut presque un haut-le-corps lorsque mes doigts glacés entrèrent en contact
avec ses cuisses et ses fesses.
Court répit, où je me réchauffai à sa chaleur…
La vision de ma main froissant ce petit bout de tissu rouge (je le lui avais moimême choisi, ce matin-là) m’excita vraiment, et je l’investis plus entièrement.
Comme d’habitude, je la trouvai trempée.
Ma main se faufila le long du sillon des fesses vertigineuses, à travers les lèvres
souples, mon poignet froissant doucement son sexe, et vint tutoyer, l’air de rien,
son clitoris. Elle écarta légèrement les jambes.
Il n’y avait presque personne sur la terrasse du château, et de toute manière les
plis vagues du manteau occultaient ma manœuvre.
En contrebas, les Japonais piaillaient toujours, avec ces hochements de tête de
poupées mécaniques qui marquent moins leur acceptation que le fait qu’ils
suivent la conversation.
L’un d’eux, assez audacieux pour cesser de suivre les commentaires éclairés de
leur guide, fixa cette belle fille blonde accoudée avec son amie juste au-dessus de
lui. Il visa rapidement, et nous photographia.
Juste au moment où il appuyait sur le déclencheur, je ramenai ma main en
arrière, et enfonçai l’index et le majeur dans le sexe de Nathalie. De surprise, elle
écarquilla un instant ses yeux et ses lèvres.
Ce fut alors que retentit le déclic de l’obturateur, dans l’air froid de cette midécembre. Le Japonais abaissa un instant son appareil, l’air légèrement
interloqué, comme pour vérifier à l’œil nu ce que son objectif lui avait peut-être
révélé. À nouveau il visa.
Nathalie le regardait fixement, sans rien cacher de la montée de son plaisir —
alors que je savais qu’elle pouvait jouir intensément sans remuer un cil. Tandis
que mes doigts la fouillaient, que mon pouce enfoncé dans son cul se frottait
contre l’index à travers la mince paroi de chair, elle donna au Japonais un récital
singulier de narines crispées, bouche ouverte sur un spasme — puis un second,
mouvements de menton à chaque soupir extasié, lent passage de langue sur ses
lèvres sèches de désir. À chaque stase, le Japonais photographiait — rien qu’à
regarder le visage si mobile de Nathalie, on pouvait deviner le moment où
retentirait le déclic attendu.
Son manège ne resta pas longtemps confidentiel. L’un après l’autre, les autres
types tournèrent la tête, échangeant des commentaires pleins d’excitation, et leur
cicérone, à son tour, cessa de parler et nous fixa.
Nathalie jouait l’orgasme comme si elle était un piano sous mes doigts.
Les appareils photos se déclenchèrent en chœur.
Je sentis son anus se contracter à m’en couper le pouce, et elle inclina son visage
vers moi, cherchant ma bouche.
Je l’embrassai. Ses lèvres étaient froides de l’air ambiant. Sa langue était une
boule de feu humide.
Nouvelle rafale de déclics. »


406 commentaires

  1. Ce fuit comme un tremblement de terre

    coquille: ce FUT

    NB On ne peut plus écrire « Ce fut comme… » sans que le lecteur pense à Flaubert.

  2. Un commentateur de ma dernière chronique a commencé à développer un roman plein de sensualité et d’exotisme.

    abcmaths,à côté de moi, est rouge de confusion!

  3. « Ils étaient sortis du lycée La Bruyère et avaient dévalé l’avenue de Paris jusqu’au château. »

    Préalable.

    Le plus-que-parfait est un temps à la disposition de l’auteur;il peut servir à marquer où commence le récit (l’action).

    (voir conversation antérieure avec Josip Gavrilovic à propos d’un cahier de l’Institut Charles V)

  4. Les Grandes Eaux de Versailles, version JPB.
    Nonobstant, cela relève du lèche-majesté que de mettre le doigt dans la Lune chez le Roi-soleil!

    • Florence Dugas,en 1996, a raconté presque exactement la même chose dans un roman ;si elle est informée de l’existence de ce billet,elle va sans doute protester.

      • Pour ce que nous en savons, c’était peut-être elle la protagoniste et il s’agirait alors d’un souvenir partagé avec JPB! Nous sommes à deux doigts de connaître la vérité.

  5. Paul et Vanessa (suite de la fiction)
    Nina connaît très bien Virginie, Paul en est certain.
    « Un jour je parviendrai à lui arracher des confidences, mais quand ?
    Patienter, il me faudra patienter des semaines, des mois, je le sais.
    Laisser le temps faire son oeuvre.  » Il faut qu’on laisse du temps au temps. Personne ne passe du jour au lendemain des semailles aux récoltes « disait Cervantes  »
    Paul aimait cette citation qu’il connaissait parmi quelques rares autres.
    En littérature, Paul se sentait inculte.
    Si on lui demande, à brûle-pourpoint, les romans français de la littérature moderne qu’il a préférés, il est tout juste capable d’en citer trois :
    Le Rouge et le Noir, l’Étranger, la Promesse de l’aube.
    (Si on le laisse réfléchir, il peut en ajouter quelques autres)
    Mais qu’on ne questionne pas sur ce qu’il pense de l’oeuvre de Jean-Paul Sartre ou de celle de Simone de Beauvoir, qu’il déteste, l’une comme l’autre.
    « La Putain respectueuse, tout le monde connaît le titre, mais qui est capable de résumer le contenu de la pièce ?
    Quant à Simone, son deuxième sexe et ses relations amoureuses avec certaines de ses élèves mineures… « On ne naît pas femme : on le devient »
    – Et mon cul, c’est du poulet?  »
    En entreprenant des études de sciences physiques, Paul a perdu son temps.
    Si c’était à refaire, sans hésiter, il ferait des études littéraires.
    Avec Nina, Paul espère bien combler une partie de ses lacunes.

  6. (« Vice versa… ») –
    Ce n’était qu’un rêve ; rappel japonisant, vivifié par l’air frais des montagnes.
    Le cerveau, mystérieux organe.
    Sera-ce suffisant pour que « Paul »(puisse) « combler une partie de ses lacunes » ?

  7. Nous nous sommes arrêtées pour papoter à l’arrière du grand Trianon, accoudées
    à la balustrade qui surplombe les jardins à la française et, au loin, le Grand
    Canal.
    Dans la demi-boucle qui relie les jardins à l’esplanade, un groupe d’une quinzaine
    de japonais écoutait avec une attention asiatique les commentaires de leur
    charmante guide — de ces Japonaises, comme j’en avais connu deux ou trois à la
    Fac, qui mélangent adroitement mode de vie traditionnel et échappées dans la
    culture française, et vivent, assez confortablement d’ailleurs, de petits boulots de
    ce genre, connectant leurs compatriotes pressés aux paysages fugaces de leur
    Grand Tour à eux.
    Nathalie me tenait la main – les amoureux du Pont Mirabeau, vraiment. J’étais
    dans un bon jour où le sentiment du ridicule, au lieu de tuer l’amour, le
    renforçait.
    Je dégageai mon bras, le laissai retomber entre nous, caressai distraitement sa
    cuisse. Puis je la faufilai, par-devant, dans l’échancrure de l’épais manteau, et
    roulai sa jupe entre mes doigts.
    Accoudées toujours à la balustrade, juste au-dessus des Japonais, nous
    semblions ne pas avoir bougé d’un iota. Ma main remonta le long de ses
    jarretelles — je lui avais interdit les collants presque dès le premier jour — et se
    faufila sous ce prétexte de dentelle qu’on appelle un slip brésilien.
    Elle eut presque un haut-le-corps lorsque mes doigts glacés entrèrent en contact
    avec ses cuisses et ses fesses.
    Court répit, où je me réchauffai à sa chaleur…
    La vision de ma main froissant ce petit bout de tissu rouge (je le lui avais moimême choisi, ce matin-là) m’excita vraiment, et je l’investis plus entièrement.
    Comme d’habitude, je la trouvai trempée.
    Ma main se faufila le long du sillon des fesses vertigineuses, à travers les lèvres
    souples, mon poignet froissant doucement son sexe, et vint tutoyer, l’air de rien,
    son clitoris. Elle écarta légèrement les jambes.
    Il n’y avait presque personne sur la terrasse du château, et de toute manière les
    plis vagues du manteau occultaient ma manœuvre.
    En contrebas, les Japonais piaillaient toujours, avec ces hochements de tête de
    poupées mécaniques qui marquent moins leur acceptation que le fait qu’ils
    suivent la conversation.
    L’un d’eux, assez audacieux pour cesser de suivre les commentaires éclairés de
    leur guide, fixa cette belle fille blonde accoudée avec son amie juste au-dessus de
    lui. Il visa rapidement, et nous photographia.
    Juste au moment où il appuyait sur le déclencheur, je ramenai ma main en
    arrière, et enfonçai l’index et le majeur dans le sexe de Nathalie. De surprise, elle
    écarquilla un instant ses yeux et ses lèvres.
    Ce fut alors que retentit le déclic de l’obturateur, dans l’air froid de cette midécembre. Le Japonais abaissa un instant son appareil, l’air légèrement
    interloqué, comme pour vérifier à l’œil nu ce que son objectif lui avait peut-être
    révélé. À nouveau il visa.
    Nathalie le regardait fixement, sans rien cacher de la montée de son plaisir —
    alors que je savais qu’elle pouvait jouir intensément sans remuer un cil. Tandis
    que mes doigts la fouillaient, que mon pouce enfoncé dans son cul se frottait
    contre l’index à travers la mince paroi de chair, elle donna au Japonais un récital
    singulier de narines crispées, bouche ouverte sur un spasme — puis un second,
    mouvements de menton à chaque soupir extasié, lent passage de langue sur ses
    lèvres sèches de désir. À chaque stase, le Japonais photographiait — rien qu’à
    regarder le visage si mobile de Nathalie, on pouvait deviner le moment où
    retentirait le déclic attendu.
    1
    Son manège ne resta pas longtemps confidentiel. L’un après l’autre, les autres
    types tournèrent la tête, échangeant des commentaires pleins d’excitation, et leur
    cicérone, à son tour, cessa de parler et nous fixa.
    Nathalie jouait l’orgasme comme si elle était un piano sous mes doigts.
    Les appareils photos se déclenchèrent en chœur.
    Je sentis son anus se contracter à m’en couper le pouce, et elle inclina son visage
    vers moi, cherchant ma bouche.
    Je l’embrassai. Ses lèvres étaient froides de l’air ambiant. Sa langue était une
    boule de feu humide.
    Nouvelle rafale de déclics.

    Florence Dugas

  8. abcmaths 28 juillet 2023 At 13h22

    Mais qu’on ne questionne pas sur ce qu’il pense de l’oeuvre de Jean-Paul Sartre ou de celle de Simone de Beauvoir, qu’il déteste, l’une comme l’autre.

    C’est bien pour cette raison qu’il ne peut imaginer une Nina bi-sexuelle comme Simone de Beauvoir, baisant Virginie, la partageant avec son époux et ayant pour projet de faire de même avec Paul.

    Paul, après le resto, n’a pu pénétrer le « trou aux biches » ( nom qu’avec humour Nina donne à son vagin); si Virginie est appelée à la rescousse, c’est sûr ,il bandera comme un Turc.

    • « Paul, après le resto, n’a pu pénétrer le « trou aux biches »
      Ah bon, c’est dans le récit ?

      • D’ac, j’ai sur-interprété,j’avais cru à une litote:

        abcmaths 27 juillet 2023 At 19h27
        Paul et Vanessa.
        Une nuit d’amour suivit le repas au restaurant.
        Paul, qui avait beaucoup trop bu, et malgré le parfum envoûtant de Nina, ne fut pas très performant.

  9. On peut très bien imaginer Paul beaucoup plus « performant » dans un trio avec Virginie et Nina; j’imagine très bien Virginie se faisant lécher par Paul cependant que ce dernier pénètre Nina; ce qui caractérise Paul, c’est la confusion dans les désirs: léchant Virginie et tisonnant Nina,il peut croire qu’il fait l’amour avec la plus jeune, d’où une érection soutenue…

    Confusion,oui: au départ, s’il accède à la demande de Nina (sans que cette dernière ne l’attire particulièrement) c’est pour avoir des renseignements sur Virginie;quand il apprend que l’époux sera absent trois mois,il est très content,car Nina sera sa compagne à part entière.

  10. « En entreprenant des études de sciences physiques, Paul a perdu son temps. »

    Etait-il capable d’autre chose ? Les maths ? Trop difficile pour lui,probablement.

  11. Pau et Vanessa
    Lundi matin, le dernier avant les vacances de l’été austral.
    Nina réapparaît en salle des profs mais, motus et bouche cousue, prudence oblige, pas un mot adressé à Paul devant les collègues, les commérages sont terribles au lycée La Bourdonnais, on continuera donc à communiquer par casier interposé.
    Billet du jour:
    « Poussin bleu, je passe à Beau Bassin ce soir; pour la première semaine de vacances, j’ai réservé un bungalow pour cinq jours à l’île Sainte-Marie, au large de la côte est de Madagascar, je connais le propriétaire du lieu, c’est un français; bien sûr, je peux encore annuler, on en parle ce soir.
    J’ai envie de toi. À tout de suite, mon poussin.

  12. Paul et Vanessa.
    Paul fut plus performant pour cette deuxième nuit d’amour.
    Nina avait des pratiques curieuses selon lui, elle utilisait beaucoup sa langue, mais Paul n’était pas plus expert dans ce domaine qu’il ne l’était en littérature . C’est magique répétait-t-elle sans cesse au moment de la pénétration.
    Pour Paul, l’amour n’était pas magique mais physique et chimique.
    Ce qui importait, c’était que Nina soit satisfaite et elle le fut.

  13. « Ce qui importait, c’était que Nina soit satisfaite et elle le fut. »

    Ca promet !

    Qu’est-ce que ça va être quand la Virginie se joindra à eux !

  14. « …on continuera donc à communiquer par casier interposé. »

    C’est drôle:nous ne connaissons pas les réponses de Paul;les glisse-t-il dans le casier de Nina ?

    Auquel cas, ça fait deux casiers « interposés. »

  15. Dugong 28 juillet 2023 At 16h40
    Surtout quand on se complaît à des amusettes arithmétiques pythagoriciennes

    Puisque on vous dit que c’est une FICTION !

  16. brighelli 28 juillet 2023 At 14h50
    Qu’elle crie. Ele faisait ça très bien.

    Le Maestro se fout pas mal de Florence Dugas.

  17. « Il remonta encore, et passa sous l’élastique supérieur du boxer.  »

    i) Si c’est un « boxer » (sous-vêtement plutôt masculin),il n’y a pas d’élastques inférieurs.

    ii) Le catalogue -actuel- de La Perla ne comporte pas de « boxer » (quelques culottes de forme

    rectangulaire,nommées « hipsters »)

    • Je sais. Le boxer disparaît, et c’est un drame.
      Mais en 1986, ça faisait fureur.

  18. « Si tant de feux d’artifice ont été tirés ces derniers jours, on peut les voir aussi comme des fusées de détresse envoyés par les habitants des quartiers qui veulent signifier aux autres: regardez-nous, nous-aussi sommes en danger par rapport à la police. »

    C’est le tweet de lag ânerie qui explique et justifie les pillages des talibanlieusards. Je l’avais loupé celui-là. Dimanche, je fais un dîner et j’ai très envie de l’inviter. Mais pas de steack au menu: selon Sardine Ruisseau, mettre une bavette à la poêle déclenche instantanément un incendie en Grèce.
    Le niveau universitaire français monte. Bientôt l’invention du biface.

    • Une pensée pour ses « étudiants » de l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy qui subissent les prêches de ce gaugauch dancer .

    • J’ai des « gens à manger », ce soir (comme le disait Josip) : lag ânerie et sardine R. à la broche ? N’y pensez même pas : rien de plus malsain que la viande avariée !

  19. Le vit mode d’emploi.

    Essayons de raconter une histoire, histoire qui aurait comme personnage principal un être classé féminin. Pour le bien de la chose, nommons-la Flore(*). Flore on la ferait naître entre 1955 et 1960, du genre assez facile à calculer son âge au-doigt-mouillé-dans-la-foufoune quand elle se couche sur le papier. Flore, on l’affublerait d’un petit traumatisme enfantin, pas trop gros, mais qu’elle répèterait à l’envi histoire de préciser les méandres déterminants de son identité. Ce traumatisme là, ce serait par exemple la séparation de ses parents, mais c’est juste une hypothèse, et qu’il en soit ainsi ou pas importe peu. Un trauma donc, de ceux qui se passent mal: le père qui quitte la mère et qui lui chie dessus dans son dos, et inversement daubant; tout le monde abondant son camp, du salaud et de la victime trompée dans son honneur et laissée à elle-même pour élever trois gosses. Un frère et une sœur, disons, pour camper Flore notre héroïne. Le traumatisme, divorce ou pas, il ferait que Flore dès que tu la connaîtrais de rien, elle te lancerait en soufflant de la bouche: « je ne peux pas faire confiance aux garçons » ; et elle t’expliquerait les détails du trauma en question.
    Après tu la prendrais à l’âge qu’elle a maintenant; elle aurait un métier aussi. Elle serait genre assistante juridique dans une boîte de production de vidéos. Un poste relativement merdique, par rapport aux 150kilo-brouzoufs d’un père démissionnaire qui s’était rattrapé aux branches en lui payant ses études de droit commercial bassement perchées. C’est que Flore, te raconte-t-elle, a eu un enfant. Ah bon!? Une fille oui, un accident, enfin, et elle te raconte que le flot continue de plus belle.
    Elle l’a rencontré lors d’une soirée du BDE. Ce qu’elle ne savait pas évidemment, puisque ces soirées sont faites pour que ses membres se reproduisent entre eux; qu’on y trouve des garçons et des filles, des couples d’individus sur lesquels assigner le courant élec-trique d’un gland tendu à la durabilité d’un engagement sur papier et devant représentants républicains officiels. Et ce genre d’événements se passent les vendredis, ils permettent de digérer l’alcool tout en ne rentrant pas chez soi de tout un week-end, en se gorgeant de l’excitabilité à venir d’un achat immobilier garanti par une assurance sur deux têtes. Dieu me tripote, que la vie est bien faite!
    Exactement comme ça tout ce qui lui est arrivé à la Flore. Sauf que l’homme en question, une fois les échauffourées domestiques des quotidiens étanches et hermétiques aux voisins de palier et des idées qu’il-n’y-a-que-toi-dans-ma-vie-et-que-je-cherchais-depuis-toujours dépassées, s’est révélé rapidement absent, incapable de prendre ses responsabilités et criant des fois un peu fort le soir quand il ne trouvait plus d’excuses valables pour aller retrouver sa maîtresse en loucedé. C’est là qu’elle a compris la Flore, qu’on ne changerait pas la nature humaine, encore moins à coup de curetage pour une pilule oubliée sciemment. Elle le sait maintenant, et on ne peut plus la lui faire à l’envers.
    Si je rajoute qu’un beau jour elle s’apprêta à rejoindre à l’autre bout du pays un professeur de littérature réputé dans un lycée première classe, s’imagina qu’il quitterait bientôt sa femme pour elle, l’arracherait à ses grisailles du nord pour la faire vivre sur la côte méditerranéenne, et qu’en plus le gonze plaisait tellement à sa fille,.. à ton avis, ça sonnerait comme une caricature genre Biba dans le texte ?

    (*)Le prénom a été (vaguement)changé..

    • Elle pourrait aussi avoir (enfin!) une p’tite boîte d’éditions spécialisée dans l’art culinaire par exemple en plus de ses activités alimentaires. Une p’tite danseuse comme on dit, qui ne fournirait pas des mille et des cents mais suffisamment pour lui injecter son G d’adrénaline quotidien. Tu le sais. Tu connais cette jouissance que procure l’idée d’un projet à longue portée, travaillé sur plusieurs semaines et enfin matérialisé sans condition de salaire. Peu importe s’il te rapporte ou que tu sois vainqueur ou non, tu t’es plié à des contraintes de temps, tu as respecté les données fournies pour faire naître ce que tes circonvolutions cérébrales ont produit sans que tu aies touché un bulletin de paie pour se faire, sans filet de sécurité. C’est un summum de jouissance que de mesurer les risques et de les assumer, en collectif ou de manière individuelle sans condition de salaire, surtout sans condition de salaire : il n’y a rien de meilleur. Le reste n’est que littérature…
      PS : Bien que je sois plus jeune… Es-tu sûr qu’elle finisse par se mettre en couple avec un prof dont on ne sait rien des mœurs (sont-ils compatibles ?), qu’elle supporte qu’on lui fasse la leçon quotidiennement ou la dirige ? Hmm… Pas sûr…

    • ( Cio Bello ! Ce fut une dernière réponse, il n’y aura pas d’autre interventions. L’hôte a lâché son pitbull, gardien et nettoyeur du lieu, sur mes côtes ; un chien qui ne mord pas sans autorisation préalable (une sale race). Je n’ai pas l’intention d’esquiver ou de répondre aux coup de crocs continuellement. Et puis, il est vrai que j’ai d’autres choses autrement plus intéressantes à faire. Mais vraiment. Allez, bye !)

        • Je ne suis pas Flo !
          Ce qui n’empêche pas de vous avoir apprécié et quoi que nous ayons été souvent opposés. Prenez soin de vous, Zorglub, vous avez ce grain de folie qui m’aurait fait apprécier de bosser avec vous … à éditer vos recettes de cuisine par exemple. ; )

      • GG : laissez les baver…
        Faites comme moi : moquez vous plutôt (haut et fort) de qui irait jusqu’à offrir un « boxer » La Perla à son ukh préféré du moment !

    • Ce grand bourgeois millionnaire incite les talibanlieusards à foutre le feu chez les prolos mais condamne les incendies quand cela touche ses sbires.
      Il finira ministre chez Macron.

    • Avant le grand soir, et entre autres méfaits, des « pieds de cochon » avaient été déposés devant la porte du « sbire ».
      Si c’est pas malheureux ! Quel gâchis se dit Chirac, de là-haut, lui qui fut grand amateur de tête de veau et autres morceaux…
      « Dis moi ce que tu manges, je te dirai ce que tu es » (Brillat-Savarin)

  20. Paul et Vanessa.
    Madagascar, île Sainte-Marie, pourquoi pas ? Si on lui avait demandé son avis, Paul aurait préféré les montagnes suisses ou autrichiennes, c’est un peu plus loin certes mais tellement plus dépaysant. Les bains de forêt, l’écoute des arbres, Paul en rêve. Et puis, à Madagascar, il va inéluctablement penser à Virginie. Mais il n’a guère eu le choix, Nina s’est occupé de tout, a tout réglé .

    • Darmanain n’a pas lu la dernière production de son collègue (aussi efficient que lui) à l’Economie.
      Il en a nezenmoins retenu quelques formules ; et par moment, ça fait pschitt dans ce qu’il lui reste de neu-neurones, et voilà…

  21. abcmaths 29 juillet 2023 At 11h04
    Paul et Vanessa.
    Madagascar, île Sainte-Marie, pourquoi pas ?

    Peut-être aura-t-il une immense surpsrise en arrivant dans le bungalow:Virginie y est installée !

    • C’est un Français qui a loué le bungalow à Nina…et si ce Français, c’était l’amabassadeur,cédant à la demande de sa femme ?

      Le bungalow est peut-être attaché au poste diplomatique;on se souvient que la mère de Virginie avait fait spécialement le voyage pour rencontrer Paul…

  22. « Il descendit enfin dans le sillon entre les globes, s’attardant un instant sur l’anus, qu’il décrispa de l’index, avant de continuer vers le sexe »

    Ressortant ses doigts pleins de de merde et de mouille, il les porta au nez. Et s’évanouit.

    Un peu de réalisme, bon sang (ne saurait mentir) !

    • C’est comme la politique et l’andouillette (dixit le président Edouard Herriot). Les doigts, dans ce cas-là, ça doit sentir la merde, mais pas trop.
      Ou encore :

      « Grande fille, dit-il à Montalme, venez suçer cela ; et comme il s’aperçoit d’un peu de répugnance, il ordonne à Delcour d’appuyer aussi-tôt cent coups de fouet sur les belles fesses de cette charmante fille, pour lui apprendre à désobéir… Ah ! Ah ! putain, disait-il, pendant qu’on l’étrillait, tu ne veux pas sucer mon vit parce qu’il y a de la merde ; que deviendras-tu donc tout à-l’heure quand je t’en ferai manger ? »

      Inutile de vous donner la référence, j’en suis sûr.

  23. Paul et Vanessa.
    Mardi matin au lycée.
    Paul est en très petite forme. Il n’est pas exclu qu’il sèche le lycée demain, les élèves sont déjà en mode vacances, Paul a horreur de ces périodes avant les congés pendant lesquelles les professeurs parlent dans le vide absolu.
    Il faut qu’il prévienne Nina. À son tour de glisser un mot dans la boîte .
    Mais où est donc le casier de Nina ?
    Il le trouve enfin et constate avec stupeur que Nina ne s’appelle pas Nina mais Florence.
    Nina était seulement le prénom de la parfumeuse créatrice de l’Air du temps comme Paul l’avait imaginé un court instant sans y croire vraiment.
    Vanessa s’appelle Virginie, Nina s’appelle Florence. On progresse dans l’intrigue.

  24. Paul et Vanessa (suite)
    Mercredi.
    Très perturbé par sa découverte de la veille, Paul ne se rend pas au lycée.
    Mais que lui a-t-il pris de fouiller le casier de Nina?
    Sans cet acte dément, il n’aurait jamais connu la véritable identité de Nina et il s’en porterait bien mieux.
    Il réfléchit, il rumine , il se remémore les propos de la surveillante générale :
    « Aujourd’hui, changer de prénom est un droit même si c’est un acte non anodin pouvant engendrer des conséquences douloureuses.
    Changer de prénom peut également faire partie d’un processus de guérison. Être reconnu par son entourage sous un autre prénom peut permettre à la personne ayant vécu des traumatismes de se défaire de ce passé .  »
    -Virginie et Florence ont toutes les deux changé de prénom.
    Toutes les deux ont terminé un billet par la même prière, la même imploration:
    « Réponds-moi, je t’en supplie !  »
    Troublantes coïncidences ? Paul n’y croit pas. Il y a un mystère à percer.

  25. Le gouvernement français supprime son aide au développement au Niger.

    Ce n’est pas la première fois. La dernière c’était sous Jospin (le cohabitant). Aujourd’hui la sanction paraît bien lourde. Après tout, cette fois-ci, le président en exercice avait été à peu près régulièrement élu et il n’a pas été découpé en 2 sur le tarmac de l’aéroport…

    Faut respecter les efforts des petits.

  26. Écouter de vieilles interviews de Jean-Marie Le Pen, c’est comprendre que les boomers pouvaient savoir. Ils n’ont aucune excuse.

      • Vous avez tué la France ! Son identité, son école, son économie, son système de retraite, ses hôpitaux, sa diplomatie, son indépendance énergétique, sa souveraineté… : dites-moi donc ce que les boomers n’ont pas saccagé, hein ?! Qu’on voie.

        • Vous refusez de faire amende honorable pour avoir installé Meirieu rue de Grenelle ? Vous nous emmerdez ? Très bien. Nous pisserons sur vos tombes – en jetant votre mémoire aux poubelles de l’Histoire ! Si nous n’arrivons pas à vous euthanasier d’ici-là.

          • Qu’on s’imagine quand même que les gens de ma génération ont été mis en cabane deux ans pour protéger des vieux demeurés comme abc, cette espèce de gros con apeuré qui voulait vendre ses compatriotes aux blouses blanches six mois avant de faire l’enfant gâté refusant de se faire vacciner parque lEs vAcCiNS c’EsT bIGpHarMA. Oui, mes cotisations servent à payer une petite retraite dorée à cette grosse bouse qui peint trois croutes pour sa belle-sœur – ah non, ça, pardon, c’est le connard de Béziers, lui il se croit auteur philosophe de l’amour. Le point de vue de Platon, je t’en foutrais ! Qu’on l’euthanasie.

  27. Paul et Vanessa.(suite de la fiction)
    Lors des trois derniers jours avant les vacances, Nina passa une seule nuit rue des Dodos, qui la satisfit comme les précédentes. Paul évita soigneusement tout sujet de conversation qui puisse compromettre la sérénité des préparatifs de leur séjour à l’île Sainte-Marie.
    Parler de Virginie à Nina est totalement exclu pendant les présentes vacances, il essaiera de parler littérature; la rédaction du roman qu’il avait commencé à écrire avant de connaître Nina a été interrompue mais il n’est pas question non plus qu’il aborde ce sujet avec elle. Presque tout premier roman a quelque chose d’autobiographique, lui a confié Nina.
    Et s’il ne parvient pas à parler littérature, il parlera de la nature, des majestueuses baleines à bosse, du cimetière des pirates, des fonds-marins, des villages de pêcheurs, des lémuriens ou des orchidées, il y a beaucoup de choses à découvrir à l’île Sainte-Marie. Ou alors, il ne parlera pas.
    Cinq jours et cinq nuits dans une crique ravitaillée par les corbeaux ou les cormorans, quasiment coupée du monde, en compagnie d’une collègue, fût-elle très gentille, c’est une expérience totalement nouvelle pour Paul.
    Paul a peur.

  28. Le bilan des boomers ? Dix millions de mamadous, Meirieu ministre de l’EN et des jeunes actifs payant un bras des cages à lapins à des vieux rentiers pour essayer de travailler. Le voilà, le bilan des boomers.

  29. Ça se gargarise de ne pas avoir voté Macron mais ça a voté Mitterrand et Hollande ! Lesquels n’étaient pas les candidats de Meirieu, non, non, personne ne pouvait le savoir.

  30. C’est marrant mais les jérémiades de Déicide me laissent froid voire renforcent mon plaisir au quotidien.

    C’est quand même cool d’avoir passé une vie dans la relative opulence du petit prof de merde. Pas royal, mais bon, confortable et sûr. Un peu organisé et pas trop con, même pas 10 h de travail en plus des cours, en encore dans les mauvaises semaines. Ce qui importe c’est que ce soit les élèves qui travaillent, non ? Et ils le faisaient.
    C’est sans rapport avec « l’investissement » autre que dans la conviction et l’implication en cours. Pourquoi se faire du mal ? Parents d’élèves, on n’en parlait pas. Direction (hum sauf une fois … de trop, JPB encore merci), toujours dans la poche. Les élèves ? Ils me dans la main, ainsi était ce temps. J’en croise parfois, ils écrasent une larme en me sachant encore vivant.

    Facile d’arrondir mes fins de mois en touchant les dividendes de quelques entreprises que j’avais participé à créer en parallèle du bahut. Et puis, à cette époque d’opacité précédent internet, trop cool de bosser au black dans le développement informatique. Sur la fin, j’ai fini par douter un peu et du coup on faisait passer le fric par la Suisse. Ils sont si discrets. Des gens biens.

    Et pas un pet d’anxiété sur l’avenir.
    Nous l’espérions tous meilleur que le présent qui était déjà plus que sympa.
    Courir le monde n’était pas inquiétant, on était en sécurité dans tant de lieux. Un peu chiant les travellers et les montagnes de cash, mais on s’y fait. Anonymat et discrétion valent bien quelques contraintes.
    Y’a bien eu un peu de stress Pershing mais on savait au fond de nous-même que c’était du flanc.
    Qui parlait de climat ou d’islamisme ? Quelle sérénité !

    On attendait tranquillement la retraite à 60 ans. Bon, on se l’est fait mettre de deux ans. J’y ai survécu.

    Et puis là, au calme, super grosse baraque payée trois francs six sous. Sécurité financière, une gosse toubib spé qui me pistonne pour avoir un rendez-vous médical chez un PUPH dans la semaine en cas de besoin. Et la médecine a fait tant de progrès pour ceux qui y ont accès.
    La prime de fin d’année de notre fils dépasse ma retraite annuelle.

    Lorsque je serai très vieux, à deux, ils pourront fastoche me payer une maison de retraite super confortable.
    Faudra déjà avoir bouffé le fric de la baraque. Quelle culbute improbable : à l’aise fois quatre en moins de 30 ans.

    Putain que demander de mieux ?

    Je ne comprends pas pourquoi Déicide déteste les boomers.
    Comment peut-on haïr des gens si heureux ? C’est beau le bonheur, on l’admire, on en jouit par procuration.
    Allez, un effort et vous finirez par nous aimer parce que nous représentons le monde dont vous auriez rêvé.

      • Oups … suis-distrait !
        L’émotion, oser m’adresser à un individu si éminent peut troubler

    • Tu parles ! Ça roule des mécaniques – l’éternel asile des abrutis, toujours fiers d’eux-mêmes – mais il y a encore peu ça avait sa petite esthétique de merde… « Ne me cherchez pas, de toute façon je ne sais rien de rien » – ce que personne ne contestait – et « soyez gentils, sinon je pars DÉFINITIVEMENT » – ce dont tout le monde se foutait.

      Zorglub, vous commenceriez à être crédible dans le rôle du tonton flingueur si vous n’aviez pas des années de lopettisme intellectuel derrière vous !

  31. Non mais quel trou de balle ! Voilà qu’il nous la joue gros-dur-j’assume alors que d’habitude il nous fait le coup de la fausse ingénuité. Mais achète-toi une crédibilité, couille molle !

    • Remarquez, je préfère encore le matamore de mes deux à la lopette. Parce que putain, le faux naïf, qu’est-ce que c’est lourd, lourd, lourd… surtout quand on n’a aucun talent pour le faire !

    • Faut vous y faire, vous l’avez grave dans le fion et profond. Mais si vous avez une existence sociologique réelle, rien ne vous empêche de révolutionner genre grand soir.

      Si toute les petites bites qui aboient se donnaient la main !

      ON est tranquille…

      • Non ! personne n’est tranquille ! Vous pas plus que les autres. Rien n’est plus facile que de venir faire caca (et j’en passe) sur vos Zappa (et le reste…).

      • Dug, vous n’êtes pas beaucoup plus crédible que Zorglub. On ne peut pas ET être sur la défensive avec Mitterrand en publiant une petite explication de vote façon confession ET jouer les durs avec l’opulence mal acquise comme étendard.

        Le seul qui puisse être admis à concourir à ce jeu, c’est Brighelli. Les autres ne font que vérifier l’adage selon lequel transformer la honte en fierté est le propre des lopettes.

  32. Jour 1 : jE PaRS déFiniTiVEmEnT dE bDA.
    Jour 2 : bOnJOUr c’ESt Moi zoRgLUB Le DeMi-habIlE De seRViCe.

    Non mais qui peut prendre au sérieux une lopette pareille dans le rôle du j’assume je vous emmerde ? Allez, rentre chez toi, va chialer sur la tombe de ta mère, elle t’a fait des gaufres !

  33. Dédé : du calme !
    le Z est ses « notre fille », notre « fils », c’est ce qu’il dit… en-est-il au moins sûr ?
    Il croit qu’il finira peinard, pépère, (jamais pervers) : qu’est-ce qu’il en sait ?!

    Quant à vous, personne ne vous oblige à vous reproduire, surtout dans l’état où ces sales boomers ont mis ce pays ! *

    Sans compter que vous pouvez tenter – comme une jeune yankee l’a fait – de poursuivre vos parents en justice pour vous avoir mis au monde, sans votre consentement…
    A l’insu de mon vot’ plein gré !

    * rappel : ce sont eux, les sales boomers, qui ont mis au point le ouaib, comme le test de paternité – ça peut servir, aussi, l’un comme l’autre…

  34. Que Brighelli nous la joue gros dur, d’accord, Dugong à la limite… mais pas toi gros minable, pas toi, pas toi Zorglub ! Pas aujourd’hui, pas maintenant, pas après tout ce que tu as fait !

  35. Paul a peur.

    Se pourrait-il que la mère de Virginie soit perverse au point d’avoir utilisé sa fille comme appât ?

  36. Jean-Paul Brighelli 29 juillet 2023 At 19h25
    Alors là, je suis d’accord à 100%. Et 70 ans ça me paraît un peu tard.
    À vrai dire je serais d’avis de faire passer une visite à tous les conducteurs, tous les cinq ans Avec ce qui se consomme en France d’hypnotiques et de tranquillisants, ça ne serait pas du luxe…
    __________________________________________________________________________
    « En 2014, les conducteurs de 75 ans et plus ont 1,6 fois plus de risque d’être tués sur la route que l’ensemble des conducteurs de voiture. »
    https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15b0255_proposition-loi

    d’être tués en étant la cause de l’accident ?

    La statistique qui m’intéresserait serait celle de l’âge et de la catégorie sociale des responsables d’accidents graves.

    Je conduis peu…je m’amuse quand même à livrer quelques impressions:

    premier danger public sur l’autoroute:les livreurs en camionettes,qui déboîtent alors que vous allez les doubler…et les chauffeurs de poids-lourds des pays de l’Est qui regardent des films quand ils sont au volant (ils conduisent au bruit que fait la bande striée). Toutes ces gens ont moins de 70 ans.

    deuxième danger public: les DRH de 45 ans en BMW qui roulent des mécaniques et se croient malins;j’en ai eu un qui m’a collé à un mètre alors que j’étais en train de doubler un camion à 130kmh; il voulait sans doute me pousser à dépasser la vitesse -limite,ce que je n’ai pas fait;ce khonnard était hilare. Comme j’aurais voulu que ma voiture soit équipée d’un lance-huile (à la James Bond)! ou même un lance-grille-pain pour lui exploser son pare-brise de sale khonnard.

  37. « Paul évita soigneusement tout sujet de conversation qui puisse compromettre la sérénité … »

    Peut-on se passer de concordance ici ?

    Regardez le texte de Maestro:il nous met des imparfaits du subjonctif à côté de mots vulgaires tels que « khul »;qui ne jouit du contraste ?

    PS évidemment à l’oreille « un sujet de conv »rsation qui pût »,c’est embêtant

  38. Mais où est donc le casier de Nina ?
    Il le trouve enfin et constate avec stupeur que Nina ne s’appelle pas Nina mais Florence.

    i) N’ont-ils pas partagé une classe ? N’a-t-il jamais eu besoin de lui laisser un mot ?
    ii) Dans ce lycée les professeurs s’appellent-ils par leur nom de famille ? ( C’était comme ça dans les années 50 ou 60 mais en 1980 ?)

    • « N’ont-ils pas partagé une classe ? N’a-t-il jamais eu besoin de lui laisser un mot  »
      Non. Non.

      • Un seul mot et donc Paul n’avait pas retenu l’emplacement du casier (l’ordre alphabétique ‘est pas respecté )

  39. « Il remonta encore, et passa sous l’élastique supérieur du boxer. Puis il reprit sa caresse, à même la peau cette fois. »

    Sa main est donc D’ABORD passée SOUS la robe « grège » et qui « collait à la peau »;cette robe est-elle fendue ? longue ? A-t-il simplement tiré sur le tissu pour la faire remonter?

  40. « …une jeune femme emmitouflée dans une parka polaire… »

    Une parka faite pour affronter un froid polaire, parka en duvet (d’oie plutôt que de canard) et non pas en « polaire ».
    Les Japonais affectionnent la marque américaine The North Face;je ne sais à quoi pouvait ressembler une parka North Face en 1986.

    ヒマラヤンパーカ(ユニセックス)
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  41. Nous avons donc un diptyque:une japonaise emmitoufflée dans une parka en duvet et dont on ne peut deviner les formes,et de l’autre côté une Française emmitoufflée (elle aussi, mais moins) dans un manteau de « laine brute ».

    Un seul, de tous les présents sait ce que cache le manteau.

  42. Il est assez plaisant qu’on songe à mieux contrôler la santé des conducteurs de voitures au moment où on relaâche les exigences (en matière de santé cardiaque) pour les pilotes d’avions de ligne.

    Bien entendu,les désinformateurs (communément appelés « factcheckers ») disent que cela n’a rien à voir avec la « vaccination »; le fait que les injections produisent de nombreuses maladies cardiaques est une pure coïncidence.

    N’empêche qiue les milliardaires,gens prudents, n’embauchent que des pilotes non-« vaccinés » .

    https://apnews.com/article/fact-check-faa-pilots-heart-covid-373861551871

    NB Une myocardite peut vous tuer d’un seul coup si vous faites un effort trop grand (c’est ce qui est arrivé récemment à un champion de basket…chez son cardiologue,lors d’un test d’effort).

    Elle ne guérit jamais;elle laisse une « cicatrice » qui est responsavble de troubles de la conduction.

    C’est pour ça qu’on pose maintenant des pacemakers sur des jeunes filles de quinze ans.

    J’aimerais pas être à la place de parents qui ont écouté Macron et fait injecter leurs enfants, les privant ainsi de la vie saine et sportive à laquelle ils aspiraient.

  43. Jean-Paul Brighelli 29 juillet 2023 At 23h58
    Si on voit ses chevilles, oui.

    Là, Maestro, vous êtes trop fort;des chevilles vous déduisez la taille et la consistance des nibards !

    • J’appelle cela la Théorie du dinosaure.
      Dans le courant du XIXe siècle, des savants anglais, ayant exhumé dans le Sussex des ossements monstrueux, calculèrent ce qui devait s’articuler sur la trace des anciens tendons, et de proche en proche restituèrent un lézard monstrueux qu’ils appelèrent justement dinosaure.
      On leur rit au nez.
      Vers 1890, les Américains sortirent des Badlands des squelettes entiers, et l’on fut bien obligé d’avouer que les paléontologues anglais avaient globalement vu juste, à quelque fantaisies de surface près.
      J’ai associé ces faits scientifiques à un passage de Musset, dans Namouna :
      « Mais comment se fait-il, madame, que l’on dise
      Que vous avez la jambe et la poitrine bien ?
      Comment le dirait-on, si l’on n’en savait rien ?

      Madame alléguera qu’elle monte en berline ;
      Qu’elle a passé les ponts quand il faisait du vent ;
      Que, lorsqu’on voit le pied, la jambe se devine ;
      Et tout le monde sait qu’elle a le pied charmant… »

      C’est une extension de l’Homo Vitruvianus de Vinci. La cheville vous donne le genou et le poignet, qui déterminent la taille des os — fémur et humérus), qui déterminent l’amplitude des hanches ou des épaules. D’expérience, vous pouvez lire la tenue des seins et des fesses sur les pommettes, etc. Il m’arrive de me retourner au passage d’une belle personne juste pour vérifier que le calcul instantané que j’ai fait de ses proportions s’avère exact — et non pour mater son cul, comme le premier Lormier qui passe.

    • Une excavatrice pour creuser les emplacements des futurs conapts des enfants de boomers. Sous le sol, il y a largement la place pour une « humanité » supplémentaire. Avec une bone communication, ils s’enterreront eux-mêmes.

  44. Parka en duvet,suite:

    Il existe diverses qualités de duvet,avec un organisme de certification (ce qui compte,c’est le gonflant).

    Le meilleur de tous les duvets,l’insurpassable serait le duvet d’eider-récolté en toute petite quantité;y en n’a pas pour tout le monde.

    A ma connaissnce, une seule entreprise dans le monde(Nunatak USA) peut vous fabriquer une parka en duvet d’eider; 100 dollars les trente grammes de duvet environ;faut bien compter 700 grammes…

    https://nunatakusa.com/supplies/370-premium-eider-down-per-ounce.html

  45. Jean-Paul Brighelli 29 juillet 2023 At 19h28
    J’ai toujours offert de la lingerie !

    Beaucoup de meufs ont sale caractère;offrez leur une culotte La Perla à 250 euros;elles ne vous seront que médiocrement reconnaissantes et vous accuseront vite de vous être fait un cadeau à vous-même.

    Tiens ça me rappelle un Woody Allen…lequel ?

    • Le « Slip Français » propose aussi, assortis au slibard, les chaussons d’intérieur en laine ; c’est une bonne idée  » St Valentin », pour nos vieux messieurs, ici présents…

  46. Que c’est bon ! Que c’est frais ! Que c’est agréable ! Que c’est noble d’envoyer à la cave ces deux salopes de sœurs jumelles, vieilles et chiantes, Dames Courtoisie et Politesse ….
    Merci Z&D.
    Rien que pour vous deux:
    https://www.youtube.com/watch?v=1ISYT6EeUM0
    Avec le petit taping du matin de Jimmy à 2:25 qui va bien

  47. Voyez-vous GG, dit la fiole, vous êtes ici, le seul sain et sensé * : le « réglage fin de l’univers », est en train de se dérégler, à toute berzingue, sur la planète (terre) :
    Il est grand temps pour le « créateur » de se mettre à réfléchir à autre chose que l’espèce humaine.

    * j’y rajoute cyrano et même le fantôme d’h – qui tous les deux ont, au moins, le mérite d’aimer leur compagne, et le disent.

    Déicide : oui, les boomers et leur petite vie d’abrutis, fiers de leur réussite-patrimoine, de consommateurs-propriétaires, contents de leur sort (cf le maître Z), c’est presque fini ; en occident ; et c’est temps mieux !

    La vie entre le « lit » et le « brouzouf » se termine dans la violence la plus absolue et la plus abjecte.
    il faudrait, il faudra, un jour, changer de disque.

    Et notre omniscient JPB – spécialiste de la gente féminine, qu’un bout de soie la Perla, croit-il, suffit à… convaincre : « vous aimez ? » , »vous m’aimez » ?
    et votre ventre rebondi, il cache quoi, une petite ou une grosse ?
    Quant à D et son cynisme… un brin d’amertume ? la peur du néant ? A l’abri (croit-il) de ses vieilles pierres, dont il ne décolle pas.

    Enfin Lormier, plus grand-chose, en effet, qu’une machine… prompte à vous déceler les perles (pas la Perla), des pires au plus brillantes, et qui fait maintenant écho au délirium (très mince) de l’abc.

    Un post dédié à l’érotisme, qu’il dit wiki ; à coup de doigts dans le ukh, pleins de caca ? sans dék ?!

      • Je repense au guide Lebey;à propos du restaurant « Le roi du pot-au-feu », Lebey concluait: »si vous n’aimez pas le pot-au-feu, passez votre chemin. »

        • Tss, tss ! Les deux toutous à leur fidèle maestro…
          Quant au « pot-au-feu », c’est un peu grand non ? « urne » me semble suffisant.
          Tu parles d’une décarbonation !

          • Tiens ! On ne voit plus guère la Laur… sur l’Art Pompier – s’est-elle lassée, après s’être dé-lacée ? est-elle en vacance (sans s) ?
            Et malgré les appels du pied, personne de l’AP pour venir sur Bd ; ce n’est pas si simple !
            L’AP est aussi un hymne au corps féminin, à sa (la) beauté.
            Ici, entre ukh, poils, trouS (noirs bien sûr, comme là-haut), instruments de torture… et delirium (plus ou moins lourd).
            L’orage s’éloignant… reconnaissons ici des plumes de qualité, à commencer, bien évidemment, par celle du maestro.
            Des qui ne l’auront jamais dans l’c, la plume, et surtout pas une plume d’eider.

  48. Ça veut jouer les gros durs alors que ça bégaie quand on rappelle le vote Mitterrand ou Hollande… La fierté est toujours le dernier asile des lopettes !

  49. Jean-Paul Brighelli 30 juillet 2023 At 8h07
    « … juste pour vérifier que le calcul instantané que j’ai fait de ses proportions s’avère exact … »

    Chez vous, Maestro la « libido sciendi » prime toujours sur la « libido enculandi ».

  50. Il Maestro et les parkas, suite…

    Il y eut une époque où les parkas verdâtres étaient à la mode chez les jeunes, particulièrement aux Ulis;rien à voir avec les parkas en duvet qu’on voit maintenant en hiver ( Canadian Goose ou The North Face)…

    Je ne pense pas que le Maestro ait jamais possédé dans sa garde-robe ce « vêtement » à l’allure vaguement militaire; la moumoute afghane en peau de mouton qui schlingue, oui…la parka vert armée, non.

    Toujours est-il qu’un jour , pour convaincre les rappeurs de sa classe d’intérêt de l’alexandrin hugolien, il emprunta une parka à l’un d’eux et déclama du Victor Hugo en mode rap -déclenchant ainsi un enthosuisme immédiat qui s’avéra durable.

    Au fond , le Maestro faisait du Meirieu sans le savoir.

    Est-ce que le mot « parka » a joué un rôle dans le prcessus de création de »cet exercice en voyeurisme » ?

  51. Il Maestro et les parkas, suite…

    Il y eut une époque où les parkas verdâtres étaient à la mode chez les jeunes, particulièrement aux Ulis;rien à voir avec les parkas en duvet qu’on voit maintenant en hiver ( Canadian Goose ou The North Face)…

    Je ne pense pas que le Maestro ait jamais possédé dans sa garde-robe ce « vêtement » à l’allure vaguement militaire; la moumoute afghane en peau de mouton qui schlingue, oui…la parka vert armée, non.

    Toujours est-il qu’un jour , pour convaincre les rappeurs de sa classe d’intérêt de l’alexandrin hugolien, il emprunta une parka à l’un d’eux et déclama du Victor Hugo en mode rap -déclenchant ainsi un enthosuisme immédiat qui s’avéra durable.

    Au fond , le Maestro faisait du Meirieu sans le savoir.

    Est-ce que le mot « parka » a joué un rôle dans le prcessus de création de »cet exercice en voyeurisme » ?

  52. Dugong 30 juillet 2023 At 9h22
    Le duvet d’eider, ça pue…

    Pas quand il a été traité,nettoyé, évidemment.

  53. Dugong 30 juillet 2023 At 9h54
    Une excavatrice pour creuser les emplacements des futurs conapts des enfants de boomers.
    __________________________________________________________________________

    Intéressante interprétation visant à rattacher ce robot au thème « septugénaires »…

    je reste dubitatif;cette machine ne semble pas être une excavatrice mais plutôt une broyeuse.

    По словам Собянина, этот уникальный робот оснащен передовыми технологиями дистанционного управления, системой защиты от столкновений и ударов, а также автоматической парковки. Он предназначен для измельчения крупных кусков породы, в том числе ценных руд, таких как золото, железо и никель, что делает его незаменимым помощником в горнодобывающей сфере.

    traduction google:

    Selon Sobyanin, ce robot unique est équipé de technologies avancées de contrôle à distance, d’un système de protection contre les collisions et les chocs et d’un parking automatique. Il est conçu pour broyer de gros morceaux de roche, y compris des minerais précieux tels que l’or, le fer et le nickel, ce qui en fait un assistant indispensable dans l’industrie minière.

  54. abcmaths 29 juillet 2023 At 19h47

    « Parler de Virginie à Nina est totalement exclu pendant les présentes vacances… »

    Et si en arrivant au bungalow,Paul découvrait que Virginie y était déjà installée ? Si Nina avait tout manigancé afin de partager plusieurs jours de suite Paul avec Virginie, Virginie avec Paul?

    • La Russie a fait provision de billets de 10.000F CFA pour motiver les manifestants.
      Les africains se dotent de nouveaux maîtres et regretteront assez vite les anciens.

      • La France pourra jouer au maître en Afrique quand elle se sera émancipée des ses maîtres américains.

      • Poutine vient d’annuler 23 milliards de dollars de dette des pays africains;il promet à l’Afrique qu’il lui livrera les céréales dont elle a besoin;il brosse le chefs d’Etat africains dans le sens du poil en les remreciant de leur rôle diplomatique dans le conflit ukrainien.

        Rappel: Meloni (qui est d’extrême droite ) accuse Macron de continuer le pillage de l’Afrique, grâce notamment au franc CFA;si vous voulez moins de migrants, dit-elle, laissez l’Afrique se développer,arrêtez de lui piquer son fric.

        • Chacun son tour ! Maintenant c’est Pout’ ; et n’oublions pas Xi, qui apporte aussi ses « financements »… Plus discrètement ?!

      • L’Afrique : d’un maître à l’autre. Va falloir aussi qu’ils apprennent le Russe ; c’est pas donné !

  55. Jean-Paul Brighelli 30 juillet 2023 At 14h33
    D’où connaissez-vous les Ulis ? Vous hantez ma biographie ?

    Mais enfin, Maestro, vous nous avez parlé mainte fois ici de cet établissement …du Carrefour, le plus grand d’Europe, où vous donniez rendez-vous…j’avais même affiché la photo de la bibliothèque prortant votre nom, inaugurée par Darcos.

    Et puis, c’est bien au Lycée de l’Essouriau que vous fîtes connaissance de Florence Dugas, n’est-ce pas ?

      • Enfin nous saurons TOUT ! Ou peut-être que non !
        C’est comme dans’l temps : le roman-feuilleton, semaine après semaine… 😊

  56. WTH 30 juillet 2023 At 15h36

    « Des qui ne l’auront jamais dans l’c, la plume, et surtout pas une plume d’eider. »

    précision ,peut-être utile:pour fabriquer des doudounes (et des édredon-« eider-downs ») on n’utilise pas du tout de plumes, uniquement du duvet;et ce duvet ne se récolte pas sur l’oiseau mais dans le nid,abadonné une fois l’oillon assez grand.

    C’est donc une récolte totalement écologique, dont l’animal ne souffre pas du tout; si on laissait le duvet sur place,il finirait par être emporté par le vent.

    Une récupération très utile et saine donc.

  57. WTH 30 juillet 2023 At 17h00
    Doudoune, eider-down, duvet, on est loin de l’hiver, mais 20° pour un 30 juillet (dans mon coin) c’est juste.

    La température, ça vous obsède ? Tout récemment vous nous parliez canicule;on croirait que les canicules vous emballent !

  58. Ces Japonais qui matent,sont-ils strit-aux-sangsues des « voeurs » ?

    Des voyeurs opportunistes ? (L’occasion fait le larron.)

    Pour moi, le voyeur « pro » cherche les occasions de voir;il recherche les trous de serrure,les miroirs sans tain etc.

    ( Dans le même genre, les frotteurs recherchent les occasions de frotter:par exemple le festival de Cannes les voit converger;ils se connaissent plus ou moins, observent une déontologie -par exemple ne pas piquer « un spot » où un collègue s’est installé.)

    • Leur bien-pensance s’arrête aux « frontières »…
      Quant aux Tunisiens, ils jouent leur survie avec le tourisme, surtout après le long épisode covid ; alors les sub-sahariens…

    • S’en foutent : un tunsi a gagné la finale du 1500m nage libre au championnat du monde de natation

  59. Paul et Vanessa(suite de la fiction)
    Avion puis taxi-brousse, bateau et enfin tuktuk, arriver jusqu’à destination fut plus long qu’un vol vers Paris, mais quel enchantement à l’arrivée !
    Le site était fabuleux. Les quelques bungalows composant La Crique, nom du lieu où nous logions, étaient fermés pour cause se restauration, sauf le nôtre bien sûr.
    Nous étions seuls, elle et moi, dans un décor de carte postale !
    Seuls avec Jean-Paul, l’hôte, le boss, le patron du lieu, que Nina connaissait.
    Nina était une bonne marcheuse, une cycliste infatigable et une excellente nageuse; le séjour fut beaucoup plus sportif que Paul ne l’avait imaginé.

  60. On pourrait comparer dans le détail le texte du Maestro avec celui de Florence Dugas…

    On pourrait…

    Lormier,quant à lui, se bornera (pour l’instant) à une petite remarque.

    Le Maestro nous en dit plus que Florence Dugas sur les Japonaises;peut-être parce qu’il en sait davantage ?

    « Ils commentaient à voix basse, se poussaient du coude, riaient de toutes leurs dents — les femmes aussi, mais en se cachant la bouche, comme le font ordinairement les Nipponnes. »

    Cette observations, vous ne la trouverez pas dans le texte de Florence Dugas.

  61. De mon bestiaire de moraliste platement anti-moderne, vous connaissez sans doute le boomer, le youpin, le problématiqueur et le mamadou. Pour rafraîchir un peu cette ambiance moribonde, je vous propose d’ajouter… la tiktokeuse !

    Explications. Il y a trois semaines, en rentrant de boîte (kiss WTH), je suis devenu ami du dernier lien avec une influenceuse pesant un petit peu dans le game (300 000 followers sur Insta). Jusque-là rien d’extraordinaire. Mais la greluche a eu l’idée de me montrer ce qu’étaient les « matchs Tiktok » comme je lui demandais comment elle faisait pour vivre. Je suis tombé de ma chaise. En gros, si j’ai bien compris – parce que ça me paraît surréaliste –, presque tous les jours, elle se filme en train de discuter avec un(e) gourgandin(e) de ses amis, pendant que des inconnus lui lâchent du pognon… comme ça, sans aucune raison, pour la beauté du geste. 10€ par ci, 10€ par là mais parfois beaucoup plus : 100€, 400€, 1000€ même. De purs inconnus, des gens qu’elle ne connaît ni d’Adam ni d’Ève… comme qui dirait des inconnus ! Et ce n’est pas qu’elle a une conversation particulièrement stimulante, hein, ce n’est pas un spectacle d’impro où on se balancerait des bons mots et où le public mettrait des billets dans la culotte de la fille pour qu’elle se désappe encore. Non, non, elle ne fait qu’appeler son audience à donner (« allez la team, on snipe, on snipe, le x2, le +25 000 points ») et s’enorgueillir de niquer ses adversaires à ce petit jeu. Le vide intellectuel absolu. Et tout ça, comme de juste, dans une langue où le solécisme est roi et le vocabulaire pauvre comme votre serviteur. Une manche 2.0… à près de 10 000€ par mois !

    • On dit qu’il n’y a pas de pognon en France mais il faut croire il y en a assez pour nourrir une armée mexicaine de crétins virtuels. Encore un coup des boomers, je suis sûr !

  62. Tiens, Dugong, si vous voulez blanchir votre conscience de boomer, donnez-moi donc quelques oboles, je suis fauché comme les blés ! Mon RIB : FR76 3000…

    • « Demandez et l’on vous donnera » ce n’est pas du tout mon genre. Peut être comme salaire de tâcheron pour de la manutention forestière (smic +prime « Stakhanov ») mais je vous crois plutôt chétif de partout…

    • Quand ça m’est arrivé, j’ai appelé les pompiers, qui m’ont réorienté vers un professionnel — payant. 80€ pour se dé »barrasser d’un nid de frelons — et c’était il y a plus de dix ans.

    • « Porteurs » : les murs ? Certains (c’est extrêmement rare) semblent avoir des zoreilles et « garder trace » ;
      ainsi d’un meurtre particulièrement violent ;
      ça peut vous glacer le sang et vous empêcher d’avancer. (expérience perso, et loin du pays des fantômes, des gogos et des bobos).

  63. Paul et Vanessa.
    Les trois premières nuits d’amour furent comme les précédentes, sans relief, en
    décalage total par rapport au cadre majestueux.
    Des préliminaires qui s’éternisent, une voluptueuse lècherie de mère chatte -Nina était une grande marcheuse mais aussi une grande lécheuse.
    Et toujours les mêmes mots qu’elle prononçait distinctement et de plus en plus fort au moment où on s’attend habituellement à des gémissements :
    « C’est magique, c’est magique… »

  64. Dugong 31 juillet 2023 At 8h43

    « … IAL, théoricien de l’ensemble vide. »
    théoricien, théoricien, c’est trop d’honneur;Lormier se pose des questions,c’est tout.

    Pourriez-vous décrire la frontière de cet ensemble,s’il en a une ?

    A set is a set
    (you bet; you bet!)
    And nothing could not be a set,
    You bet!
    That is, my pet
    Until you’ve met
    My very special set.
    Bruce Reznick

    Mathematics magazine ,66, p.95 (April 1993)

    • Notre ange Gabriel remettra-t-il de l’ordre dans la désinstruction nationale ? Ou bien se contentera-t-il de battre de l’aile, dans le vide, pour finir sur un perchoir, haut placé ?

  65. abcmaths 31 juillet 2023 At 11h31
    Paul et Vanessa.

    Et toujours les mêmes mots qu’elle prononçait distinctement et de plus en plus fort au moment où on s’attend habituellement à des gémissements :
    « C’est magique, c’est magique… »
    _________________________________________________________________________
    Peut-être une adepte de La Théorie des Catastrophes ?

    « La Physique est une magie contrôlée par la géométrie. »

    Pour René Thom, l’action à distance est magique; alors me direz-vous, quel rapport avec le rapport sexuel ?

    Ce qui est magique pour Nina, c’est que l’action mécanique de la bite provoque…à distance, la montée du plaisir.

    Bizarre cependant, cette habitude de commenter, et de commenter chaque fois par les mêmes mots; comme le dit si bien l’auteur,à ce moment-là, on attendrait des gémissements ou (mieux ?) une « prière muette » comme l’écrit si bien le Maestro.

    • Vous avez parfaitement raison ; « les tressaillements de la chair, les hoquets de l’extase » comme dit si bien le Maestro.
      Queue nenni avec Nina !
      « C’est magique », Paul en a ras le bol de cette « appréciation. »

  66. abcmaths 31 juillet 2023 At 11h31
    Paul et Vanessa.

    Et toujours les mêmes mots qu’elle prononçait distinctement et de plus en plus fort au moment où on s’attend habituellement à des gémissements :
    « C’est magique, c’est magique… »
    _________________________________________________________________________
    Peut-être une adepte de La Théorie des Catastrophes ?

    « La Physique est une magie contrôlée par la géométrie. »

    Pour René Thom, l’action à distance est magique; alors me direz-vous, quel rapport avec le rapport sexuel ?

    Ce qui est magique pour Nina, c’est que l’action mécanique de la bite provoque…à distance, la montée du plaisir.

    Bizarre cependant, cette habitude de commenter, et de commenter chaque fois par les mêmes mots; comme le dit si bien l’auteur,à ce moment-là, on attendrait des gémissements ou (mieux ?) une « prière muette » comme l’écrit si bien le Maestro.

    • Plus simplement « c’est magique » parce que Popaul a une baguette magique!
      Sauf qu’au lieu de sortir le lapin du chapeau, il lui met la pine dans le chat et le pot.

      • Dé(icide) : ne croyez pas à ces vulgaires divagations : la b(r)aguette magique ! et puis quoi encore !

  67. abcmaths 31 juillet 2023 At 14h09

    « C’est magique », Paul en a ras le bol de cette « appréciation. »

    Il en a ras le bol, mais il continue.
    Il se force ?

    Avec Virginie, ce sera beaucoup mieux;vivement qu’elle débarque !

  68. « …une grande marcheuse mais aussi une grande lécheuse. »

    lécheur a donné en anglais « lecher » (type lubrique) et l’adjectif « lecherous » (lubrique).

    Hors contexte, en français « lécheuse » fait plutôt penser à obséquieuse.

  69. Paul et Vanessa.
    Quatrième journée bien remplie sur l’île.
    Pour l’observation de l’accouplement des baleines, que Nina avait programmée, ce fut l’échec .
    Tous les ans, les baleines à bosse (Megaptera novaeangliae) se donnent rendez-vous au large de la côte Ouest de l’île de Sainte-Marie. Elles viennent s’y reproduire et mettre bas pendant la saison des amours, entre les mois de juillet et octobre.
    En janvier, pas de coït pour les baleines, les baleines s’accouplent en hiver ! Nina a été mal informée . Elle devra se contenter d’observer Paul et sa tête de dugong.
    Un peu frustrée, Nina loua une pirogue afin d’atteindre les baies et les criques les plus isolées de Sainte-Marie. Elle et Paul ramèrent toute la journée, Paul surtout. Nina avait de bonnes jambes, elle était très efficace sur la pédale, beaucoup moins avec la pagaie.
    Le soir venu, ils étaient, l’un comme l’autre, affamés, mais ils savaient qu’ils ne pourraient échapper à la langouste quotidienne. Langouste, crabe, ou crevettes tous les jours, matin, midi et soir, on finit par se lasser.
    C’est Jean-Paul qui fait le service, il n’y a pas d’employé, Jean-Paul s’occupe de tout . Ce soir là, il avait un petit air malicieux en apportant le plat.
    La question, qui s’adressait à Nina fut d’une rare brutalité, tellement inattendue et audacieuse qu’elle paralysa Nina pendant trente secondes:
     » En quoi est-ce magique ? » Osa Jean-Paul.

    • Jean Paul arrive…et ça se corse !

      Le voyeur (ou peut-être simplement l’écouteur) c’est Jean Paul; il n’a pas besoin de coller son oreille à la porte puisque Nina crie de plus en plus fort…Un écouteur opportuniste,alors ?

      En tout cas abcmaths sait ménager le « suspense ».
      —————————————————————————————————-

      Elle et Paul ramèrent toute la journée, Paul surtout. Nina avait de bonnes jambes, elle était très efficace sur la pédale, beaucoup moins avec la pagaie.

      pagaie ou rame ?

      • Vous avez raison. »Une pagaie se distingue d’un aviron (ou rame) par le fait qu’elle ne prend pas appui sur le canot . »
        J’attends votre proposition de phrase rectifiée (sans répétition )

        • J’allais le dire: l’aviron et la pirogue sont deux sports différents qui ne requièrent pas les mêmes qualités physiques. Je pensais atomiser mes concurrents sur le Wouri pour mon 1er essai de pirogue et j’ai eu bien du mal à suivre!

  70. Dugong 31 juillet 2023 At 7h57
    Il y a des plumes d’eider dans un Sherp ?

    Il peut y en avoir;ça dépend.

  71. Oyez, oyez ! Puisque Dugong s’y est mis, que l’éminent public de Bd veuille bien recevoir ma requête en Huggy-les-bons-tuyaux. Elpénore, si vous nous lisez encore, c’est le moment de vous manifester.

    Il y a trois jours, j’ai dîné avec deux amies qui me prennent pour une espèce de (sous-)Guillaume Dustan. Ce n’est pas très flatteur, c’est même très injurieux pour ma plume (que je n’ai pas dans le cul) mais c’est ainsi que vivent les jeunes troubadours fauchés de nos jours. Pour ne pas payer le dîner (ou presque), j’ai dû les faire rire toute la soirée avec mes conneries habituelles. Succès d’estime et liesse populaire, jusqu’à ce que le monologue prenne la forme d’une galerie de portraits de l’époque. Le « boomer », le « mamadou », tout cela est bien passé auprès de ce public acquis à Sandrine Rousseau et Jean-Luc Mélenchon. Au point où je me suis d’ailleurs demandé si je n’étais pas encore trop consensuel – marxisme, quand tu nous tiens. Le « youpin » m’a rassuré. Ce n’est pas tant qu’elles ne trouvèrent pas pertinents les traits du type (elles m’ont semblé y goûter) qu’elles trouvèrent dur (où chante une rivière… voyez le niveau des calembours !) et même indéfendable son appellation. J’ai eu beau rappeler l’étymologie du terme, expliquer la triade antique, citer Koestler… j’ai bien senti la gêne. Gêne nominale mais gêne quand même. D’où mon dilemme : que faire ?

    Ma pente naturelle serait de dire « vae stultis » : que ceux qui ne veulent pas savoir aillent se faire mettre. S’ils veulent savoir, ils m’écoutent, et ils sauront l’exact sens que je donne au mot lorsque je l’emploie. J’aimerais ne rien céder à la morale des prêtres et aux conneries à la Adorno : ce n’est pas parce qu’un mot – un mot ! – a été employé par des monstres ou dévoyé dans son sens par des abrutis qu’il doit être banni du langage ; c’est l’usage, surtout quand il est sanctionné par l’étymologie, qui compte – irrémédiablement. « Vous n’aurez pas ma haine ouin ouin ouin » : non, vous n’aurez pas nos mots. Et puis quoi encore ? mes couilles sur un plateau ? Cédons là-dessus et nous n’emploierons plus que la langue cotonneuse des ministères. C’est une question de principe.
    Cela étant posé, je sais que je ne vis pas que pour la vérité et les principes. Alceste a une fin misérable, je trouve. Le temps sur Terre est compté : ce qui apparaîtrait nécessairement s’il était infini peut ne pas apparaître dans notre vie, avec autant de conséquences désastreuses pour la réputation et le portefeuille. L’honneur est sauf mais si l’on peut éviter Pavie. À vaincre sans péril… eh bien on a vaincu. Je suis un petit être faible ; une faiblesse ne me tuera pas. Et comme les amies dont je parlais sont singulièrement ouvertes à la dissidence intellectuelle, je me laisse penser que cette faiblesse serait de celles qui sont excusables.

    Bref, je n’ai pas encore d’avis définitif sur la question mais j’en viens, au moins en prévision, à chercher un mot qui pourrait reprendre à peu près correctement le type que je brossais avec le « youpin » mais qui n’aurait pas un compagnonnage d’emploi aussi affreux.

    J’ai d’abord pensé à « républicain mystique » (lu sur Twitter à propos de Régis Debray !) ou quelque chose formé sur « république » avec un suffixe argotique et/ou dépréciatif. Mais ça ne me convient pas. Parce qu’il serait principalement question d’un engagement politique, alors que « youpin » vise quelque chose de cognitif, la pensée qui ne se fait, en tout domaine (et particulièrement dans la morale et dans la politique), que par un renvoi à une transcendance fixe. C’est beaucoup plus diffus que l’engagement politique. Nous sommes tous, moi le premier mais à des degrés divers, youpins : c’est un ensemble flou ! Mais nous ne sommes pas tous « rÉpUblIcAinS ».
    « Fixo-transcendant(al)iste » alors ? En soi, pourquoi pas… mais ça pue son langage de philosophe, ça manque de gouaille. Et un moraliste qui n’a pas de gouaille a de fortes chances de pointer au Pôle emploi du spectacle.
    En fait, je n’arrive pas à me défaire de la référence aux Juifs des deux premiers Temples : historiquement, c’est par eux (ou plus exactement par contraste avec les Grecs et les premiers chrétiens) que j’en suis venu à saisir ce que je voulais saisir et je ne vois pas ce qui pourrait mieux le saisir. Il y a de l’Histoire des idées métaphysiques au cœur du type youpin (raison pour laquelle, sans doute, il est si mal compris). Donc, idéalement (mais je suis preneur de toute autre proposition), il me faudrait un terme qui :
    – renvoie d’une manière ou d’une autre aux Juifs des deux premiers temples, avec prime si cette manière est l’étymologie et prime si cette manière est « extérieure » (comme les Arabes) ;
    – soit un peu argotique, polémique, provoquant, voire offensant et blessant (histoire que la pensée grecque puisse recevoir un éloge flatteur) ;
    – ait un compagnonnage d’emploi socialement plus acceptable que le nazisme (critère désormais essentiel).

    À vous lire !

  72. En tout cas abcmaths sait ménager le « suspense ».

    Il y a un côté « roman policier » dans ce récit érotique (ces personnages qui cachent leur nom, qui disparaissent…).

    Chaque page (ou presque) s’achève sur une énigme…comme si le talent bien connu d’abcmaths en matière de devinettes arithmétiques se transposait (transmuait) dans le domaine littéraire.

  73. Paul et Vanessa.(suite de la fiction)
    Nina répliqua avec un sourire contraint :
     » C’est un secret, c’est MON secret. »
    Pendant la durée des travaux, Jean-Paul dormait le plus souvent chez un voisin et concurrent à quelques kilomètres, mais parfois sur un lit de camp derrière le bar de La Crique et dans ce cas, il entendait les conversations les plus intimes de Nina et Paul qui se croyaient seuls .
    Jean-Paul se contenta bien sûr de la réponse de Nina.
    Jean-Paul s’était cru permis cette familiarité à la limite de la vulgarité parce qu’il avait bien connu Jean-Jacques, l’époux de Nina, à l’ENS rue d’Ulm, ils étaient de la même promo. Contrairement à Jean-Jacques, Jean-Paul avait préféré courir la gueuse plutôt que de préparer une thèse de doctorat pendant sa scolarité à Normale.
    Quelques années plus tard, il le regrettait amèrement et demanda un congé à l’Éducation Nationale pour préparer, cette fois sérieusement, sa thèse.
    Une jeune Malgache, native de Tamatave, rencontrée malencontreusement, l’entraîna alors dans une histoire invraisemblable, il fut drogué, ensorcelé,  » fanafoudé « comme ils disent. Un roman entier ne suffirait pas à raconter cet engrenage qui le conduisit à démissionner de l’Education Nationale pour devenir hôtelier dans cette île sauvage et isolée.

  74. Vous avez essayé « Talmudins » (comme dans t’as l’bonjour d’Alfred) ou « Maccabéins » ?

  75.  » Contrairement à Jean-Jacques, Jean-Paul avait préféré courir la gueuse plutôt que de préparer une thèse de doctorat pendant sa scolarité à Normale. »

    i) Jean-Paul est-il sorti agrégé ? Lettres ou Sciences ?

    ii) on peut commencer une thèse quand on est élève de l’ENS.

    Il existe un exemple célèbre (peut-être unique) d’un normalien qui acheva sa thèse d’Etat pendant ses années d’école; il était question de lui dans le Canard ,il y a quelques semaines,c’est Jean Charles Naouri…qui dirige le groupe Casino et qui est en train de se faire bouffer.
    Le Canard cite le cours d’analyse de Roger Godement;dans une note, ce dernier déplore que son meilleur étudiant ait préféré vendre des yaourts plutôt que de poursuivre une carrière de mathématicien. (Godement se sert de ses manuels ou traités pour faire quelques remarques socio-politiques sur l’Algérie, la bombe etc.)
    Pourquoi Naouri n’a-t-il pas continué dans les maths ?
    Peut-être par une suprême sagesse;peut-être se jugeait-il (se savait-il) incapable de créer ?
    Il fit l’ENA, il fut chef de cabinet de Bérégovoy, il perdit environ un million de francs chez Chaumet…il construisit un empire, devint millionnaire…et maintenant il se fait ratiboiser.

      • Je pense que dans votre contexte , »commencer une thèse » serait préférable à « préparer une thèse ». (La première étape c’est de déposer un sujet,ce qui n’est pas une mince affaire.)

    • « Pourquoi Naouri n’a-t-il pas continué dans les maths ? »

      Parce que les maths pures, ça ne naourit pas son homme…

  76. abcmaths 31 juillet 2023 At 17h36
    Vous avez raison. »Une pagaie se distingue d’un aviron (ou rame) par le fait qu’elle ne prend pas appui sur le canot . »
    J’attends votre proposition de phrase rectifiée (sans répétition )
    ________________________________________________________________________
    Pagayer proche de pagaie ne me gêne pas outre-mesure;que fait-on avec une pagaie ? Il n’y a pas d’autre verbe que « pagayer ».

    Je serais plus embarrassé par votre « île isolée »;car l’histoire du verbe « isoler » rapproche ce verbe du mot « île ». Ile en italien: »isola ».

    A moins de faire partie d’un archipel,une île a tendance à être « isolée ».

    Prononc. et Orth. : [izɔle], (il) isole [izɔl]. Att. ds Ac. dep. 1718. Étymol. et Hist. 1. a) 1653 « faire prendre la forme d’une île » (Saint-Amant, Moyse sauvé, éd. Ch. L. Livet ds Œuvres, t. 2, p. 313 : Une branche du Nil […] isole une prairie);

  77. « A moins de faire partie d’un archipel,une île a tendance à être « isolée ». »

    Objection: Il y a des îles reliées au continent par un pont, d’autres par de nombreuses arrivées de bateaux et certaines ne rentrent pas dans ces deux cas.
    Allez à Sainte-Marie , vous comprendrez.

  78. Florence Dugas n’omet pas d’expliquer comment la main est parvenue au contact de la peau:

     » Puis je …lroulai sa jupe entre mes doigts. »

    (Et c’est une jupe, pas une robe; la main aurait pu passer sous la taille de la jupe…mais -surtout si la jupe est portée serrée- cela eût contraint le mouvement des doigts et probablement empêché la formation de la pince de homard.)

  79. Retour salutaire (salvateur) à la religiosité,à la spiritualité dans laquelle,enfant, le Maestro baigna;la main s’est attardée dans la région sacrée;et voici que le branleur prend conscience de « la prière muette « que celle qu’il honore adresse à Dieu.

    Cette scène d’extase mériterait d’être immortalisée dans le marbre.

  80. abcmaths 31 juillet 2023 At 21h25
    cette île sauvage et quasi inhabitée.

    ou encore (pour reprendre la notion d’isolement) « presque inaccessible » ?

          • Cet engin monte en moins de 10 secondes à 121.3445kmh; il arrive du Japon avec le moteur bridé (forcément) ;il faut le débrider pour dépasser les 107.826kmh (ce qui sur l’eau est déjà une vitesse incroyable…mieux vaut une mer d’huile).

            En conduisant pépère, Macron est en dix minutes à Sainte Marie.
            Ile inaccessible,mon khul !
            https://www.youtube.com/watch?v=LQS6XciDuEw

          • « Cet engin monte en moins de 10 secondes à 121.3445kmh »

            Une précision incroyable et une unité qui ne l’est pas moins chez IAL qui cause comme un automate de bulletin météo. Si on exprime les distances en km et les durées en h, une vitesse s’exprime en km/h (des kilomètres divisés par des heures)

            Ce n’est pas comme les énergies dont les valeurs peuvent s’exprimer en kW.h (des kilowatts multipliés par des heures) et non pas comme on le voit trop souvent en kW/h…

            Tout ça pose un problème de langage. On dit, par convention que la vitesse du vent va atteindre les 100 km par heure et non pas 100 kilomètre heure. L »usage de « par » dans une unité est réservé à la division… Pour éviter les confusions, on utilise les notations puissance comme km.h^-1

            Suis-je assez clair ?

  81. « Un roman entier ne suffirait pas pour raconter cet engrenage qui le conduisit à démissionner … »

    Oui,c’est « pour » (et non « à » ) qui convient ici.

    Mais pourquoi ? Ca me tord la pine.

    « Raconter cet engrenage qui le conduisit à démissionner ? Un roman entier N’Y suffirait pas. »
    (de quoi Y tient-il lieu ?)

    « Mille pages ne suffiraient pas A raconter cet engrenage qui le conduisit à démissionner … »

    Il me semble que la préposition « à » peut passer dans ce cas (idée d’inégalité des mesures ? Ca ne tiendrait pas dans mille pages.)

    Vous avez bu trop de Patrimonio ? Souvent une cuillérée de bicarbonate de soude diluée dans un verre d’eau suffit A calmer une aigreur d’estomac. (l’agent est évacué ?)

    « S’il en est ainsi, l’expérience suffit A rendre compte des concepts scientifiques de l’espace, du temps et dit mouvement. » (Émile Boutroux 1895 )

    abcmaths nous fait voyager dans les îles lointaines ,dans l’éternel féminin et même dans le vocabulaire français.

    Qu’il en soit ici remercié (comme dit le Maestro à Myriam Néfertiti.)

  82. Dugong 1 août 2023 At 7h57

    Suis-je assez clair ?
    _____________________________________________________________________
    Plus qu’assez…vous avez été d’une clarté éblouissante;enfin, non, ça serait trop.

    i) précision de la mesure: Lormier est en prise directe sur Google;il a demandé la conversion de « miles per hour (mph) » en km/h et Google a donné 4 chiffres après la virgule
    ii) kmh et km/h: même explication:Google convertit les mph en kmh au lieu de km/h

    Remarques:
    a)il n’est pas interdit de supposer que le « signe « / » ne se prononce pas à l’oral.
    b) A la météo on entend parfois kilomètres PAR heure et parfois kilomètres heure.
    c) Dans le parler courant, on dit: « vivre à cent à l’heure »; « j’étais pressé, j’ai fait du 150 à l’heure ». Quand les premières tractions (Citroën) sont sorties, on s’extasiait: »avec c’te bagnole, tu sèmes les flics,tu peux prendre des virages à 80 kilomètres heure.

    • A la météo, on se relâche. J’ai entendu dire qu’il y a lurette, on obligeait les présentateurs, sous peine d’amende, à dire « kilomètres par heure » pour les vents . Peut-être est ce une saga malgache pour mettre la pagaille parmi les pagayeurs adeptes de météo avant les sorties en mer sur leurs frêles esquifs ?

  83. abcmaths 1 août 2023 At 9h18
    En 1980 ?

    En 1980 un canot équipé d’un moteur hors-bord de 5cv atteignait facilement la vitesse de 10km/h; pour parcourir 5km,Paul aurait mis trente minutes.

  84. Les puies furent diluviennes; le bassin de retenue ne suffit pas à contenir l’eau;les caves des maisons alentour furent inondées.

    « pour » me semblerait ici gauche.

    • abcmaths préfère poser des questions idiotes plutôt que de réfléchir sur l’usage des prépositions.

  85. Le tout premier Jet Ski est commercialisé en 1973 par Kawasaki. Il est doté d’un moteur de 400 cc refroidi à l’eau et est conçu pour être conduit debout, à l’aide de poignées.

    Quelle est l’histoire du premier jet-ski ? – Sport Découverte

    Sport Découverte
    https://www.sport-decouverte.com

  86. Paul et Vanessa.
    Dernier jour sur l’île avant le départ prévu en soirée. Nina décide de bon matin de rejoindre l’île aux Nattes, en pirogue.
    L’île aux Nattes, située au Sud de Sainte-Marie est appelée ainsi car le nato permettait la fabrication des pirogues.( « Bois de natte » à la Réunion et Maurice également par télescopage du français natte et du malgache nato).
    C’est Nina qui decide mais c’est Paul qui pagaie…
    Et pourquoi cette attirance pour les endroits inaccessibles ou pour le moins d’accès difficile, pourquoi ce besoin irrépressible d’isolement ?
    Paul aurait préféré marcher ou nager paisiblement, il craint tellement de manquer le bateau du retour et de devoir prolonger son séjour d’une semaine.
    Langoustes, cigales de mer, camarons, matin, midi et soir pendant douze jours et toujours les mêmes mots prononcés à voix haute, au moment où on attendrait que votre partenaire gémisse sourdement, susurre amoureusement ou même reste coite, essayez et vous constaterez que ce n’est pas si magique.

    • Correctif:
      …à ce moment si singulier où on attend de sa partenaire qu’elle gémisse…

      • Remplacer « si singulier » par « crucial »(dernière modification, le paragraphe est clos)

  87. « Google a donné 4 chiffres après la virgule »

    Google pourrait en donner cent et plus que ça ne donnerait aucune indication sur la justesse des chiffres donnés par la machine infernale. On approche ici de la délicate notion de « chiffres significatifs » que ne développerai pas ici.

    • Sans compter (si j’ose dire) que l’expression « chiffres après la virgule » n’a pas grand sens après l’école primaire…

      • « pas grand sens après l’école primaire… »
        a) et alors ?
        b) sur une calculette, les arrondis dépendent du « nombre de cases » disponibles
        c) il n’est pas totalement idiot d’aborder le calcul par la typographie;faire de belles colonnes évite les erreurs de calcul quand on pose une multiplication ou une division.

        • « sur une calculette, les arrondis dépendent du « nombre de cases » disponibles »

          Qu’appelez-vous « nombre de cases disponibles » ?

          • Terme purement observationnel:le nombre de chiffres qui peuvent s’afficher…ça doit dépendre in fine de la mémoire de la calculette;enfin, bref, j’en sais trop rien ;ce que je sais c’est que les calculettes arrondissent…comme elles peuvent.
            Google aussi ;dans la conversion des « miles » en kilomètres, Google aurait pu mettre douze décimales ou 28 etc.;l’algorithme doit être fait de telle manière que ça s’arrête à 4 décimales (et la quatrième résulte sans doute d’un calcul d’arrondi.)

            (Et je répète:la mesure en mph est,elle même imprécise;rajouter des décimales au moment de la conversion ne corrige évidemment pas l’erreur originelle.)

            PS à propos d’école primaire :le QCM du CAPES de maths 2023 comportait une question sur les « nombres décimaux »;un fort pourcentage de candidats n’a pas su répondre;j’ignore si certains d’entre eux ont été admis.

    • Il faut distinguer:
      la mesure de la vitesse (avec je ne sais quel appareil) qui donne (je crois me rappeler) 75,40 mph (miles per hour)
      de
      la conversion par Google des « miles » en km…avec un arrondi

      « la justesse des chiffres donnés par la machine infernale »
      La machine infernale, n’est-ce pas l’appareil qui mesure la vitesse du jetski ?

      PS Vous pouvez installer sur un VTT un compteur de vitesse;en fait il compte le nombre de tours de roue…mais le diamètre de la roue varie selon la pression du pneu;donc cette mesure ne peut pas être très précise.
      Le compteur peut aussi fonctionner avec un GPS;là encore , quelle est la précison des mesures des distances par GPS ?

  88. Soit E un ensemble quelconque.

    L’ensemble vide est un sous-ensemble de E.

    (Ca se démontre.)

  89. « il craint tellement de manquer le bateau du retour et de devoir prolonger son séjour d’une semaine. »
    Et si c’était ce que Nina cherche à provoquer ?

  90. « …et toujours les mêmes mots prononcés à voix haute, au moment où on attendrait que votre partenaire gémisse sourdement … »

    i) on/votre ;non ,ça ne colle pas vous/votre, oui ;on/sa, oui

    ii) Le passage de Paul (troisième personne) à « on » me paraît trop abrupt

    Peut-être ajouter quelque chose comme « à ce moment si singulier où … »; comme ça il ne s’agit plus seulement du moment vécu par Paul… Voyez comment le Maestro s’y prend avec le point G.

    • « Les articulations de ses phalanges appuyaient sur le devant du vagin, en ce point défini jadis par Gräfenberg. »

      Voyez commentla référence docte permet de lier le hic et nunc à l’universel.

    • Merci, vous avez une fois de plus raison.Je rectifie sur mon document. (Ce que j’écris ici à la vitesse de l’éclair n’est qu’un brouillon)

  91. Paul et Vanessa (suite)
    Une cinquantaine de kilomètres aller et retour, même s’ils sont partis à six heures du matin, c’est trop, Paul a peur. Le bateau pour quitter l’ile est à dix huit-heures . Pour un piroguier malgache, qui file en moyenne à une vitesse de 9 à 11 km/h et qui en utilisant l’énergie des vagues et de la houle, peut friser les 25 km/h, c’est de la rigolade, mais Paul n’est ni malgache, ni piroguier.
    Il essaie de convaincre Nina que cette dernière sortie n’est pas raisonnable, mais Nina ne veut rien concéder .  » C’est tout à fait possible, mon poussin! »

  92. « chiffres après la virgule », ou plutôt nombres –

    La force de gravitation G = 6,67418 x 10-11m3k-1s-2 ; si, à la place de 6,67418, la valeur de G était égale à 6,67417 ou à 6,67419 toute vie serait impossible dans l’Univers…
    Il en va de même pour la vingtaine d’autres constantes structurant l’Univers, qui sont parfois encore plus incroyablement ajustées.

    Je nage ; nettement plus à l’aise dans l’eau, qui n’existerait pas… pas plus que cette jolie planète bleue, jusqu’à la création de BdÂ, bien loin d’un coup de b(r)aguette magique.

    • « des constantes qui sont parfois encore plus incroyablement ajustées »

      Qu’entendez-vous par « ajustées » ?

      • Ouh là ! Je retranscris ce que je lis ; je comprends « ajustées » comme parfaitement proportionnées, « fine tuning », comme ils disent, agencement parfait, infiniment complexe…
        …A tel point que, je tente de comprendre, à l’aide d’un (vieux) cerveau, à des années lumière de connaissances basiques ; pas facile.
        (j’ai repéré « processus au hazard – déterminisme et innovations » – par R Thom ; 1h23 d’écoute ; on verra si j’arrive à suivre).

        • Et quand je lis (R.W Wilson) que  » ‘nous’ ne connaissons qu’environ 4% de la matière et de l’énergie de l’univers, et que la matière noire et l’énergie noire représentent respectivement 26 % et 70 % de ce que contient l’univers, et que nous ne savons pas de quoi il s’agit »…
          Je me dis qu’il reste des siècles de travail et de recherche acharnés.
          Les cerveaux humains arriveront-ils, un jour, à « s’approcher » de cet « esprit créateur », si tant est que…
          Et je repense inévitablement au plafond de la Sixtine…

          https://static.nationalgeographic.fr/files/styles/image_3200/public/01-sistine-chapel-opener.adapt_.1900.1.jpg?w=1600

  93. abcmaths 1 août 2023 At 13h58
    Correctif:
    …à ce moment si singulier où on attend de sa partenaire qu’elle gémisse…

    Tout compte fait… le moment n’est pas si singulier que ça (la mer,la mer toujours recommencée)

    Alors:
    sec et factuel : ce moment (l’intromission) où on attend de sa partenaire qu’elle gémisse…

    plus fleuri :
    ce moment,crucial selon certains, où le dard-rigide- démontre son utilité,qu’il soit malin ou non. et où…
    militaire
    où le dard monte à l’assaut de la citadelle…

    etc.

    • Alors que la force de gravitation G a été calculée on ne peut plus précisément, qu’en est-il du point G ?

      • G ne représente pas une force * (ni de gravitation ni d’autre chose d’ailleurs). C’est une constante universelle (partout, tout le temps) qui intervient dans l’expression de la force de gravitation entre deux distributions de masse
        G ne se calcule pas mais se mesure (difficilement, les forces de gravitation étant faibles).

        * une force s’exprime en N alors que la constante G s’exprime en N.m^2.kg^-2 ou, si on préfère, en m^3.s^-2.kg^-1

        Pour une revue assez large des questions autour de ces « constantes fondamentales de la physique », voir, par ex, Lévy-Leblond dans
        https://www.cairn.info/revue-cahiers-philosophiques1-2013-4-page-92.htm

  94. Paul et Vanessa.(suite)
    Il aura fallu deux heures de négociations en mer pour que Nina se rende à l’évidence. Son projet d’aller et retour à l’île des Nattes était irréalisable. Paul et Nina retournèrent à leur bungalow pour un après-midi farniente à la plage décidé cette fois d’un commun accord.
    Et Paul se décida enfin à oser aborder le sujet qui lui tenait tant à coeur .
    « Tu te souviens, Nina, de cette élève un peu perturbée, qui a quitté le lycée prématurément, l’an passé sans aucune explication.
    -Tu veux parler de Virginie, je présume ?
    -Oui.
    Le visage de Nina se transforma soudain et d’un ton dramatique et terrifiant, elle répliqua :
    -Paul, tu m’a posé une condition, sine qua non, à notre aventure, tu n’as pas oublié, n’est-ce pas ?
    A mon tour maintenant: Si tu me reparle une seule fois de Virginie, notre histoire est finie, d’accord ?

  95. « La force de gravitation G = 6,67418 x 10-11m3k-1s-2 ; si, à la place de 6,67418, la valeur de G était égale à 6,67417 ou à 6,67419 toute vie serait impossible dans l’Univers… »

    On ne connait le CODATA dans ce blog, la bible de référence des astronomes amateurs ou pas ? Le dernier en date publié -en attendant la publication du 2022- en 2018:
    6.674 30(15) × 10−11 m3 kg−1 s−2
    https://physics.nist.gov/cuu/pdf/wall_2018.pdf

    • perso je m’y réfère quand je charge le package astropy dans mes prog python pendant mes observations astro.

  96. GG (!) :
    Allons, allons ! Reconnaissez que « nos » agrégés ici présents, sont plus que passés maîtres en prodigieuses leçons et références…
    auxquelles se rajoute celle du fantôme, autre spéc es cosmologie.
    (Incredible but trou – ainsi aurai-je l’impression de finir mes jours en me hissant légèrement au dessus de ma condition de petit ver de terre).

  97. Evidemment j’ai de mal, du mal à suivre… Il me manque un tas de savoirs fondamentaux (dans la discipline concernée) – le cerveau, un muscle qui s’entretient, mais jusqu’à un certain point ; impossible de le remodeler.

    J’ai retenu cette formule de JPB : faire que chaque élève aille au maximum de ses possibilités – ce qui n’est plus plus du tout à l’ordre du jour – une catastrophe, du moins à l’échelle de l’Occident.
    Et un vieux cerveau : est-il à même d’aller encore plus loin, avant… l’au- delà – entendu que tout un chacun préfère le vin à …

  98. WTH 1 août 2023 At 14h34
    « chiffres après la virgule », ou plutôt nombres –

    En anglais,il y a un mot bien commode: »digits ».

  99. Cherchant des expressions un peu fleuries pour évoquer ce qu’abcmaths appelle le » moment singulier « , j’ai eu la grande surprise de tomber sur ce texte où le pénis est désigné comme la canne/le bâton d’Aaron !

    « I can’t remember just now what we did, » Charlie re-
    plied, « but no doubt as your mind is made up for a little
    love sport we shall play very much the same game. »
    His lips met hers in a long luscious kiss, so exciting that
    his Aaron’s rod was as stiff as possible, whilst her bosom rose
    and fell in palpitating heaves, and her arms pressed him to
    her bosom.

     » luscious kiss »:ce baiser n’est pas baveux (ch/ssss)

    Evidemment, faire entrer au chausse-pied Aaron dans le récit d’abcmaths…ce serait une drôle d’idée;on doit pouvoir trouver plus catholique.

    https://www.horntip.com/html/books_&_MSS/1880s/1883_the_boudoir_(various)/1883_first_edition/03/index.htm

  100. Dugong 1 août 2023 At 19h39
    rien à foutre !
    __________________________________________________________________________

    Et pourtant,c’est vous qui avez lancé le sujet…

    Une nature capricieuse ?

    Lormier n’approfondira pas.

  101. cyrano58 2 août 2023 At 9h06
    Paul?
    Oui?
    Je suis sa mère!
    Nooooooon! (musique dramatique)
    __________________________________________________________________________Pas compatible avec les données dont nous disposons:la mère de Virginie est venue spécialement de Madagascar pour rencontrer Paul, professeur de physique de sa fille.
    C’est un personnage distinct de Nina.

    Mais nous sommes bien à un moment dramatique du récit;mon hypothèse serait que Nina étant bisexuelle,elle a fait de Virginie sa maîtresse .On connaît les talents de lécheuse de Nina;ils se sont exercés sur la petite mieux encore que sur Paul…(description à imaginer)

    Mais voilà, Virginie ,découvrant son corps,découvrant le plaisir…s’aperçoit qu’elle est attirée par les hommes,particulièrement Paul dont elle remarque les khouilles bombant son pantalon, dont elle imagine la tige roide fouiallant son vagin…

    En couchant avec Paul, Nina espère éviter que Virginie ne la trompe avec lui.

  102. cyrano58 2 août 2023 At 9h06
    Paul?
    Oui?
    Je suis sa mère!
    Nooooooon! (musique dramatique)
    __________________________________________________________________________Pas compatible avec les données dont nous disposons:la mère de Virginie est venue spécialement de Madagascar pour rencontrer Paul, professeur de physique de sa fille.
    C’est un personnage distinct de Nina.

    Mais nous sommes bien à un moment dramatique du récit;mon hypothèse serait que Nina étant bisexuelle,elle a fait de Virginie sa maîtresse .On connaît les talents de lécheuse de Nina;ils se sont exercés sur la petite mieux encore que sur Paul…(description à imaginer)

    Mais voilà, Virginie ,découvrant son corps,découvrant le plaisir…s’aperçoit qu’elle est attirée par les hommes,particulièrement Paul dont elle remarque les khouilles bombant son pantalon, dont elle imagine la tige roide fouiallant son vagin…

    En couchant avec Paul, Nina espère éviter que Virginie ne la trompe avec lui.

    • Hypothèse pertinente de Lormier.
      Si vous souhaitez écrire la suite de la fiction, je vous prête la plume.

  103. Dans le récit de Florence Dugas,la fille qui jouit (Nathalie) se donne en spectacle, s’exhibe pour ainsi dire;c’est ainsi qu’elle fait de ces touristes japonais des voyeurs-ce qu’ils ne sont pas forcément tous…en temps ordinaire.

    Dans le récit du Maestro, pas du tout.

  104. Il y a quelquesmois, le Maestro annonçait sa présence à une séance de dédicaces et invitait lesmembres du commentariat à venir « lui serrer la pince ».

    Le mot « pince » se rattachait-il dans son esprit (ou subconscient) à la « pince de crabe « ?

      • Vous avez bien raison,d’autant plus que le Maestro précise que son récit est véridique;c’est forcément du vékhul.

  105. abcmaths 1 août 2023 At 17h04
    Remplacer « si singulier » par « crucial »(dernière modification, le paragraphe est clos)

    « crucial », »singulier » sont-ils des adjectifs « gradables » (susceptibles de degrés) ?

    Au sens propre, non … Mais singulier dans le sens de « particulier », oui ça marche.

    Un sujet sur lequel l’avis de Josip Gavrilovic serait précieux.

    Et alors comment ça se passe au juste entre Nina et Paul ?

    Qui décide du moment de l’intromission ?

    Nina m’a l’air d’être une meuf vachement directive.

    Oui, mais une magie attendue est-elle encore une magie ?

    • NB abcmaths a rejeté « si crucial »;j’incline à penser, comme lui, que « crucila » n’est pas « gradable ».

  106. Dugong 1 août 2023 At 11h33
    « Google a donné 4 chiffres après la virgule »

    Google pourrait en donner cent et plus que ça ne donnerait aucune indication sur la justesse des chiffres donnés par la machine infernale. On approche ici de la délicate notion de « chiffres significatifs » que ne développerai pas ici.
    __________________________________________________________________________

    Données (manipulation des ) mesure: la plandémie.

    Les manipulateurs macronistes balancent des « chiffres » pour faire peur et dissimuler leurs véritables desseins.

    Quand on regarde un peu ,on se pose immanquablement des questions.

    En voici une: en temps pré-covid, le cancer et la crise cardiaque sont les deux principales causes de décès (dans la tranche d’âge où il est normal de mourir).

    Or, pendant la plandémie, le nombre de morts par cancer ou crise cardiaque diminue spectaculairement.

    Est-ce parce que le covid protège du cancer et de la crise cardiaque ?

    Ou est-ce parce que quantités de gens morts de l’une de ces deux causes ont été mis dans la case covid parce qu’ils avaient un PCR positif ?

  107. « Il la branlait si fort qu’il la soulevait presque. »

    S’il la soulevait vraiment,tiendrait-elle en équilibre sur sa main ? Le point « jadis défini par Graffenberg » est-il le centrre de gravité d’une meuf ? De cette meuf-là ?

  108. Paul et Vanessa.
    Ébaubi, estomaqué, anéanti, Paul n’eut pas la force de répondre.
    Le retour à Curepipe fut le plus long voyage de sa vie.
    Douze heures de voyage, douze mots échangés.
    « A bientôt ! » lui dit-elle lorsqu’il enfourcha sa moto pour rejoindre Beau Bassin.
    Paul ne répondit pas.
    Arrivé à son domicile au petit matin, Paul se coucha et resta alité toute la journée.

    • « Alité » a une connotation immédiate de maladie.
      Est-ce bien le cas ?
      sinon, « au lit » ou « allongé » feraient aussi bien l’affaire.

      • Oui, bien sûr, Paul n’est pas vraiment malade.
        Merci, je remplace alité par allongé

  109. Paul et Vanessa.
    Le lendemain, Paul a pris sa décision. S’il ne peut parler de Virginie, Nina est sans grand intérêt. Il trouvera un autre chemin, mais il aura des nouvelles de Virginie . Il est de plus en plus convaincu que Nina en sait beaucoup sur elle, sa réaction violente à une simple question de sa part est éloquente. Virginie a eu d’autres professeurs, tout espoir d’en savoir plus n’est pas perdu.
    Nina pour Nina, non, nenni, nein, niet !
    Pour renforcer sa détermination et éviter la tentation de revenir sur sa décision, Paul change la serrure de son appartement.

  110. Paul et Vanessa.
    Bien qu’il n’était pas franchement malade, Paul éprouvait le besoin de se remettre d’une fatigue morale assez sérieuse en pratiquant l’exercice physique qu’il préfére :
    La marche en montagne.
    Pas facile dans une île dont le point culminant est à 820m d’altitude.
    Au diable l’avarice, Paul décide de se payer une petite semaine à la Réunion, il a encore le temps avant la reprise qu’il appréhende tant.
    Piton des neiges, piton de la Fournaise, forêt de Bélouve, etc. Bien sûr les tamarins ne sont pas les sapins, rien ne remplacera les forêts des Vosges.
    La Réunion n’est pas tout à fait la Corse non plus, mais pour une semaine, on a tout de même l’embarras du choix . À lui seul, le cirque de Mafate , le cirque le plus isolé et le plus sauvage de l’île compte plus de 30 circuits de randonnées de difficultés diverses.
    Marcher seul, ce n’est pas un problème pour Paul et puis en randonnée, on fait nécessairement des rencontres.

  111. https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/08/02/les-demons-du-college-stanislas-citadelle-de-l-enseignement-prive-catholique_6184158_3224.html

     » « Une école est un lieu d’intelligence et non de militance, lance le responsable éducatif. Voilà pourquoi je refuse que des problématiques sociétales parfois les plus délirantes, comme le wokisme, deviennent un sujet de préoccupation chez nous. » Sa mission prioritaire ? La recherche de l’excellence académique. »

  112. La presse reproduit servilement les infox relatives au « jour du dépassement ».

    Celui-ci aurait reculé de cinq jours par rapport à 2022, mais surtout grâce à une modification de son calcul par l’ONG Global Footprint Network.

    Foutage de gueule intégral mais facile à comprendre pour Mimile et Germaine . Un truc pour IAL !

  113. Guenièvre de Fontenay n’a pas réussi à transmettre la témoin qu’elle avait dans le cul. Elle en est morte…

  114. Servilité presse & co –
    @Lormier :
    « nous avons été confrontés à une pression continue de la part d’actionnaires, y compris la maison blanche et la presse, pour supprimer toujours plus de contenus défavorables au vaccin covid 19 »
    (sénateur Rép.) – censure générale…

    Ici et ailleurs, covid et Pfizer semblent définitivement (?) hors sujet : on ne sait rien des « dédommagements » versés, ni des ré-intégrations de soignants…

    Au Luxembourg, appris (…) qu’environ (!) 1 000 personnes dédommagées (à la suite d’effets secondaires graves) ; de combien ? mystère.

    https://twitter.com/verity_france/status/1686454225528569871

    • covid et Pfizer semblent définitivement (?) hors sujet

      Pour ceux qui s’informent uniquement sur Radio Périgord.

    • La « marraine » (horreur, malheur, une vraie sorcière) du prochain sommet Francopho. c’est l’Yseult ; tout est possible pour le « château » : une copie de Cendrillon en pantoufles (made by Louboutin) ?

  115. Paul et Vanessa
    Cette semaine dans le cirque de Mafate fut salutaire. L’été n’est pas la meilleure période pour les randonnées sous les tropiques, les sentiers n’étaient pas très fréquentés, peu de rencontres donc, mais ce n’était pas le but recherché.
    La rentrée venue, Paul décide d’éviter la salle des professeurs pendant quelques semaines; surtout, ne pas ouvrir son casier, chat échaudé craint l’eau froide.
    Il consacre toute son énergie à dispenser ses cours et à corriger ses copies.
    Les discussions avec les collègues devant la machine à café ne lui manquent pas.
    La solitude ne lui pèse pas, il l’accepte car il sait bien que cet isolement est indispensable à sa stratégie.

  116. Car Paul a une stratégie. Il s’est passé quelque chose entre Nina et Virginie, la violence de la réaction de Nina à la question de Paul ne peut s’expliquer autrement.
    Virginie a fuit, quitté le lycée en cours d’année ; l’époux de Nina a accepté une mission pour un trimestre, renouvelable, en Corse, il a donc en quelque sorte fuit son épouse.
    Je vais donc la fuir méticuleusement et magistralement moi aussi, bien qu’étant physiquement à quelques mètres d’elle, chaque jour que Dieu fait .
    Cela lui permettra de méditer sur le besoin quasi permanent de l’être humain à vouloir fuir la situation dans laquelle il se trouve, à la recherche d’un nouvel état de plaisir .
    Qu’elle médite cela encore et encore, jusqu’à ce qu’elle en perde le sommeil !
    Laisser le temps faire son oeuvre. « Il faut qu’on laisse du temps au temps. Personne ne passe du jour au lendemain des semailles aux récoltes  » disait Cervantes
    Paul adore cette citation.

  117. Le « jour du dépassement » aurait reculé de cinq jours par rapport à 2022…foutage de gueule..(Dudu,«nostalgique du futur »)

    T’as raison Dudu, inutile de te cuisiner la rate pour le futur de la planète avant la fin de l’année vu qu’il reste toujours un peu moins de futur chaque jour qui passe.
    Et puis d’après les statistiques, aucune catastrophe notable ne s’est produite un mercredi. Ça serait couillon, à deux jours de la fin de la semaine, comme on dit chez les Dudu…

  118. Jean-Paul Brighelli 2 août 2023 At 13h55
    J’ai été prof au Lycée La Bruyère de Versailles de 81 à 82.

    Deux rentrées ?

    Et en ce temps-là,après chaque execice, vous vous laviez soigneusemet les mains.

    • Une seule.
      Après, en ZEP aux Ulis.
      Mais imaginez : La Bruyère venait tout juste d’accéder à la mixité, nous étions deux profs mâles pour 102 femmes, et j’avais des classes avec un seul garçon-alibi. Dont une Terminale Lettres…
      J’étais comme un musulman au paradis d’Allah.

  119. « Paul change la serrure de son appartement. »

    Est-ce bien nécessaire ? Certes, Nina pourrait devenir collante…mais (si on la prend au sérieux) il suffirait à Paul de l’interroger sur Virginie pour être débarrassé de Nina.

  120. Dugong 2 août 2023 At 15h18
    « … gestionnaires de l’ONF qui ne jurent que par le cryptoméria (croissance rapide, auto-élagage)

    Le bois.du Quoicoubeh,pres de Bergerac ,attire énormément de curieux; quels arbres y trouve-t-on ?

    • Certains petits djeuns, en Dordogne, descendants directs des cro-mignons : ils s’amusent d’un rien !

  121. MATRIX VAGINALE

    Je sors de « Barbie ». Cette gonzesse est une découverte pour moi: des jambes, des seins…et pas de vagin. La tuile, quoi !..Quoique..
    Avant d’y aller, j’avais lu, entre autres, une critique du film par Snug à laquelle je m’étais fié:

    https://davidsnugblog.wordpress.com/2023/07/24/happy-world/

    Mais c’était une erreur, Snug passe à côté de la spécificité du film pour faire un bon mot. Les critiques n’ont pas déliré un sous-texte féministe comme il le sous-entend. Le manifeste féministe est au contraire le sur-texte : le film cite une bonne dizaine de fois les termes patriarcat et féminisme, une des personnages féminins fait une longue tirade sur les injonctions contradictoires que subissent quotidiennement les femmes, injonctions contradictoires qu’il s’agira alors de révéler aux femmes de Barbieland dont le cerveau a été lavé par la révolte masculiniste de Ken. Évidemment le film est assez simpliste sur la question, réduite à une sorte de guerre de sexes, et n’est pas du tout marxiste, mais il n’en demeure pas moins qu’il se pose très frontalement comme féministe.
    À voir..en mettant sa main dans la culotte de sa copine.

  122. Paul et Vanessa (suite de la fiction)
    Un mois passa sans que Paul posât un talon en salle des professeurs.
    Paul, piètre lecteur repenti -J’ai gâché ma jeunesse en étudiant les sciences physiques », disait-il souvent, est devenu féru de littérature.
    Il harcèle les libraires de Curepipe à la recherche d’oeuvres sur le thème de la fuite.
    Un roman ou essai par semaine, après les cours, c’est son rythme à présent.
    Et il prend des notes pour figer dans le marbre les extraits qu’il ne souhaite pas oublier.
    « Le livre des fuites » -oeuvre d’un franco-mauricien « déjà couronné de succès et sans nul doute à l’avenir très prometteur », lui a dit le libraire, de Jean-Marie Gustave Le Clézio, sera la première lecture qu’il anotera soigneusement.
    « Je veux tracer ma route, pour la détruire, ainsi, sans repos. je veux rompre ce que j’ai créé, pour créer d’autres choses, pour les rompre encore. C’est ce mouvement qui est le vrai mouvement de ma vie. »
    Cet extrait, Paul le récite au lit tous les soirs, c’est moins toxique et plus efficace qu’un somnifère pour s’endormir.
    Le deuxième ouvrage qu’il archivera précieusement en tout premier rang dans sa bibliothèque naissante, est l’oeuvre d’un chirurgien découvreur de plusieurs psychotropes et de techniques d’hibernation et d’anesthésie -cette présentation du libraire a convaincu Paul : « L’éloge de la fuite » d’Henri Laborit.
    « Même en écarquillant les yeux, l’Homme ne voit rien. Il tâtonne en trébuchant sur le route obscure de la vie, dont il ne sait ni d’où elle vient, ni où elle va. Il est aussi angoissé qu’un enfant enfermé dans le noir. »
    Deuxième extrait que Paul répète en boucle lorqu’il pense à Virginie, le soir dans son lit.

  123. Sur l’expansion de l’OTAN;opinion de Geoge Kennan, diplomate américain (né en 1904) ayant participé à la fondation de l’OTAN; un entretien donné au NYT en 1998

    His voice is a bit frail now, but the mind, even at age 94, is as sharp as ever. So when I reached George Kennan by phone to get his reaction to the Senate’s ratification of NATO expansion it was no surprise to find that the man who was the architect of America’s successful containment of the Soviet Union and one of the great American statesmen of the 20th century was ready with an answer.

     »I think it is the beginning of a new cold war, » said Mr. Kennan from his Princeton home.  »I think the Russians will gradually react quite adversely and it will affect their policies. I think it is a tragic mistake. There was no reason for this whatsoever. No one was threatening anybody else. This expansion would make the Founding Fathers of this country turn over in their graves. We have signed up to protect a whole series of countries, even though we have neither the resources nor the intention to do so in any serious way. [NATO expansion] was simply a light-hearted action by a Senate that has no real interest in foreign affairs. »

    https://www.nytimes.com/1998/05/02/opinion/foreign-affairs-now-a-word-from-x.html

     »I think the Russians will gradually react quite adversely and it will affect their policies.  »

    [Je pense que les Russes vont graduellement réagir de manière tout à fait antagoniste et que l’expansion de l’OTAN aura des conséquences sur leurs choix en matière de politiqueétrangère.]

  124. « Cet extrait, Paul le récite au lit tous les soirs, c’est moins toxique et plus efficace qu’un somnifère pour s’endormir. »

    Décidément les livres sont pour lui des médicaments;précédemment la lecture d’un roman érotique,écrit par « un jeune normalien prometteur »l’avait guéri de ses insomnies*.

    * Le dire à l’auteur n’eût point été une bonne idée…pas vraiment un compliment.
    Encore que les variations Goldberg aient été écrites, dit-on , pour un prince insomniaque. ( à moins que je ne confonde).

    Cela dit, le passage de l’état de veille à l’état de sommeil est un processus mystérieux;que la musique le facilite est plausible . Mais la lecture ?

  125. abcmaths 2 août 2023 At 19h22
    Ça le rassure

    Paul est un peureux. En général ,les femmes n’aiment pas ce genre d’hommes (à moins qu’elles veuillent les exploiter…mais elles n’en tombent pas amoureuses…en général.)

  126. « Mais imaginez : La Bruyère venait tout juste d’accéder à la mixité, nous étions deux profs mâles pour 102 femmes, et j’avais des classes avec un seul garçon-alibi.  »

    i) On supposera que vos exercices n’impliquaient que des collègues.

    ii) Versailles…ville catholique plutôt riche;il y avait du savon dns les chiottes, surtout en 1980.

  127. « …surtout, ne pas ouvrir son casier… »

    Et alors les circulairesl, les convocations, les bulletins de salaire ?

  128. « Le dire à l’auteur n’eût point été une bonne idée.. » Ça se discute ,
    Et puis fâcher l’auteur, c’est tout de même moins grave que de fâcher le lecteur !
    Oui…

  129. cyrano58 2 août 2023 At 10h19

    Les chiffres et bilans truqués sont la spécialité du régime macronien.

    Oui mais en matière de plandémie, tous les pays « occidentaux » ont trafiqué les chiffres;le Royaume Uni amobilisé le contre-espionnage pour éliminer les informations provenant des complotistes;aux Etats Unis,m^me chose avec la CIA.

    L’astuce consistant à coder non-vacciné les gens ayant reçu leurs injections quinze jours ou moins avant leur décès a permis de dissimuler un grand nombre d’effets létaux du prétendu vaccin;cette astuce a été utilisée mondialement.

  130. Il y a des cas où les anti-complotistes sont coincés,quoi qu’ils fassent.

    Exemple:les myocardites.

    Le Pentagone, par exemple a publié des statistiques montrant une forte augmentation des cas chez les soldats (par rapport aux moyennes d’avant le covid);(pour mémoire,dans l’armée américaine, les injections sont obligatoires);d’autres institutions ont fait de même.

    Que disent les anti-complotistes ? Ils essaient d’attribuer ces cas à la maladie; mais, ce faisant,ils admettent que le prétendu vaccin ne protège pas contre la maladie -chose que les complotistes savent depuis le début.

    (Il y a aussi des clowns qui tentent d’incriminer la canicule…)

  131. moins grave que de fâcher le lecteur

    moins grave que de LEcher le FActeur

    (qui sonne toujours trois fois)

  132. Les méthodes inqualifiables de magistrars gauchiasses; en le maintenant en détention, ils ont extorqué des aveux à un policier, qui n’a fait que son devoir et qui chaque jour a risqué sa vie pour protéger celles des honnêtes Français blancs.

    Il est grand temps de créer un corps spécifique de magistrats pour traiter les dossiers des policiers.

    « Le policier de la BAC soupçonné de violences contre Hedi début juillet à Marseille, et dont l’appel est examiné dans la matinée du jeudi 3 août, depuis 8h30, par la chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Aix-en-Provence, reconnaît avoir effectué un tir de LBD contre Hedi… »

    https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/police/violences-policieres/violences-sur-hedi-a-marseille-le-policier-reconnait-le-tir-de-lbd-mais-pas-les-violences-au-sol_5987357.html

  133. Paul et Vanessa.
    Deuxième mois de stratégie d’évitement.
    Paul s’est fait sévèrement rappeler à l’ordre par son administration parce qu’il ne s’était pas rendu à une convocation à un conseil de classe déposée dans son casier.
    Il est donc contraint de faire quelques passages furtifs en salle des professeurs mais il attend pour cela un bon quart d’heure après la fin des cours et il hume, renifle avec insistance l’air ambiant avant d’ouvrir la porte; au moindre soupçon du parfum de Nina Ricci, il fait demi-tour illico presto.
    Un mois passa ainsi sans rencontrer le moindre collègue et Paul ne s’en portait que mieux. Les poignées de main en salle des professeurs ne lui manquent pas

  134. Paul et Vanessa.
    Début avril, trois semaines avant les vacances de Pâques.
    Paul ouvre son casier et découvre avec stupeur et tremblements un nouveau billet :
    « Paul, j’ai besoin de toi.
    Réponds-moi s’il te plait.
    Passe à mon domicile quand tu peux, si tu le veux.
    Je t’attends . »
    Après un bon quart d’heure pour reprendre ses esprits, Paul essaie d’analyser froidement.
    Trois lignes et pourtant, il y a un fond et une forme.
    Et si on compare aux précédents billets, la différence est flagrante.
    De « Poussin bleu « , on est passé à « Paul. »
    Ce n’est plus  » j’ai envie de toi  » mais « j’ai besoin de toi », ce qui est complètement différent.
    Plus de supplication non plus, mais un simple voeu, une prière sans insistance.
    Nina aurait changé ?
    Paul s’interroge…

  135. Jean-Paul Brighelli 2 août 2023 At 23h18

    « J’étais comme un musulman au paradis d’Allah. »

    Cette phrase m’avait échappé, à la première lecture! C’est drôle.

    Jean-Paul Brighelli 3 août 2023 At 14h49
    « Supposez, mon cher, supposez… »

    Mais maintenant je ne sais plus ce que je dois supposer;sachant que le paradis d’Allah est plein de vierges, sachant d’autre part que, parmi les 102 professeurs-femmes,il devait n’y avoir que fort peu de vierges, voir zéro …et qui si leur nombre était >0, ce devait être plutôyt des laissées pour compte, sachant encore que parmi les non-vierges il devait se trouver bon nombre de vieilles peaux ménopausées-onzième-échelon-hors-calsse et hors-course, je dois reconsidérer mes premières suppositions.

    D’autant plus que le « Supposez, mon cher, supposez… » se termine par des points de suspension.

    En 1980, le Maestro avait 27 ans et en paraissait beaucoup moins…

    Ne négligeons pas, tout de même le fait que le Maestro considére la défloration de vierges comme un pensum… Mais alors pourquoi le paradis d’Allah ?

    • Une vieille peau « hors-calsse » c’est une vioque qui n’a plus calecé depuis des lustres. Probable sgunsiste voire snalceuse de base.

  136. « Paul s’est fait sévèrement rappeler à l’ordre par son administration parce qu’il ne s’était pas rendu à une convocation… »

    Je me disais aussi.

  137. « Passe à mon domicile … »

    Langage quelque peu administratif…Pourquoi n’a-t-elle pas écrit « chez moi » ?

    • Peut-être par souci de convaincre qu’elle a changé, qu’elle a mis la fantaisie et la poésie au panier, qu’elle est devenue sérieuse comme un recteur qui fait muter les profs qui fuient les oraux.
      Oui…

  138. cyrano58 3 août 2023 At 15h07
    La question fondamentale (donc que personne ne pose) est de savoir s’il était un simple passant innocent ou bien un pillard incendiaire.

    Dans ces déclarations Christophe, le policier qui a tiré a seulement dit qu’Hedi et son camarade portaient des capuches et qu’Hedi a semblé vouloir lancer quelque chose dans sa direction.

    Le gros problème que vont avoir Christophe et ses collègues face à un magistrat gauchiasse, c’est qu’ils n’ont pas interpellé Hedi, ne lui ont pas demandé ses papiers.

    Bien sûr, avec un magistrat spécialisé dans les affaires policières, les policiers pourraient répondre qu’ils n’avaient pas le temps, qu’ils étaient appelés ailleurs etc.

    Mais avec un gauchiasse ?

    • Il y a quelques policiers fachos (ceux qui ont tabassé les Gilets Jaunes sur ordre du gouvernement actuel) et il y a quelques policiers racistes (qui tabassent les immigrés), mais la majorité des policiers ne correspond pas à ces profils.
      En revanche, l’idéologie gauchiste customisée à la sauce woke islamogauchiste (en résumé celle du SM) est prégnante au sein de la magistrature. Ce qui explique en grande partie l’explosion de l’insécurité en France, le laxisme à l’égard des criminels ainsi que le mépris à l’égard des victimes.

      • C’est bien pourquoi, comme le demande le chef de la police, il faut au plus vite créer un corps de magistrats spécialisés garantis non-woke,non-gauchiasses pour traiter les affaires judiciaires concernant les policiers.

        • Il suffit d’interdire la politisation des magistrats: pas de syndicats, comme dans l’armée. Ils devraient rendre la justice au nom du peuple français (et le protéger): au lieu de cela, ils rendent leur justice idéologisée et ajoutent l’insécurité physique à l’insécurité économique et à l’insécurité culturelle.
          Mais qu’attendre d’une profession qui à l’unanimité (sauf un, Paul Didier) avait prêté serment de fidélité à Pétain?

        • IAL est une groupie de la caissière qui tape sur les magistrats. Ce dont sa clientèle habituelle se tape puisqu’elle veut du brouzouf pour mettre du diesel dans la citrogeot.

          2027, c’est encore loin ! Courage, camarades.

  139. un recteur qui fait muter les profs qui fuient les oraux.

    un recteur qui fait mORFLer les pUTES qui fuient les oraux.

  140. au MOINDRE soupçon du parfum de Nina Ricci, il fait demi-tour illico presto.
    Un mois passa ainsi sans rencontrer le MOINDRE collègue

    NB drôle que « moindre » puisse signifier « le plus petit » (sens le plus fréquent) et aussi « le plus petit nombre »

    Si on rencontre moins d’un collègue, c’est qu’on en rencontre zéro.

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