Le passage de Claire Nouvian dans l’émission de Pascal Praud a donné lieu au petit scandale que l’on sait.
Pour ceux qui auraient eu la chance d’y échapper, rappelons juste les faits : militante écologiste, Claire Nouvian est venue exposer ses idées dans « L’heure des Pros », une émission qui repose sur la mise en scène de débats dans le goût qui plaît, c’est-à-dire celui de l’affrontement surjoué et de l’offuscation hyperbolique. La spécificité de l’émission de Praud tient à l’orientation assez réactionnaire des chroniqueurs. D’un côté, cela nous change et donc, cela fait du bien; d’un autre, cela reste de la télé, il faut faire tourner la parole, s’énerver sur commande et cela ne vole pas toujours très haut. C’est une émission de divertissement à l’occasion de laquelle on tient des propos intentionnellement contraires à ce qui constitue la morale commune dans la sphère médiatique. Il faut la prendre comme telle.
S’indigner qu’on y tienne des propos caricaturaux et qu’on s’y écharpe pour des riens, c’est un peu reprocher à « Touche Pas à Mon Poste » de n’être pas « La Grande Librairie ».
Donc, Claire Nouvian a participé à cette émission.
Elle a traité ses contradicteurs de « dingues » (« vous êtes dingues »), a reçu le même qualificatif en retour (« c’est vous qui êtes dingue »), puis s’est rabattue sur des caractérisations idéologiquement plus infamantes : « rétrogrades », « climatosceptiques ». Revenant sur cette épisode, elle dira avoir fait face à de la « misogynie » et à du « climato-négationnisme ».
La misogynie, on la cherche. Quant à « climato-négationnisme », c’est un de mes mots préférés actuellement. Le changement climatique, je suis toute disposée à y croire, d’ailleurs j’y crois. Mais je ne veux pas qu’on me force à y croire sous peine d’être traitée de nazie, sinon je risque de me mettre à dire que je n’y crois pas, exprès.
D’ailleurs, je note que la notion de « réchauffement climatique » tend à disparaître au profit de « dérèglement climatique » dans le discours médiatique. Dans l’émission de Pascal Praud, c’est Claire Nouvian elle-même qui préfère le mot « changement » à « réchauffement ». Ce concept me paraît, en effet, plus honnête et plus large puisqu’il permet de prendre en compte les phénomènes de refroidissements incongrus de plus en plus fréquents, observables à échelle humaine. Alors que le « réchauffement » revêt souvent le statut de théorie pour initiés, surtout quand « il fait -3 dans les Yvelines au mois de mai », selon le mot de Praud : disqualifier l’expérience commune au nom d’un dogme est le propre des pensées religieuses. Mais combien de personnes aura-t-on sacrifiées sur l’autel du « réchauffement » avant d’entériner le mot « changement » ?
Ce n’est pas dans l’Heure des Pros que l’on règlera des querelles lexicales. Claire Nouvian le sait. Elle n’est pas venue dans ce but. Elle prétend qu’elle ne connaissait pas cette émission: je ne la crois pas. Qui prendrait le risque, dans le cadre d’une campagne, qui plus est, de répondre favorablement à une invitation médiatique sans s’informer tant soit peu sur le concept de l’émission ?
Moi aussi, j’ai été invitée à l’Heure des Pros. Et j’ai décliné l’invitation. Pourtant, je n’ai rien contre Pascal Praud, et il est probable que l’orientation idéologique de l’émission m’aurait été plutôt favorable. Mais c’est le concept même du débat hystérisé, des réactions outrées, de l’excitation permanente et de la parole sans cesse confisquée, coupée, caricaturée qui me déplaît. C’est, certes, un jeu amusant à regarder, mais je ne veux pas y participer.
D’autant que, pour certains, ce n’est pas un jeu. Pour les gens qui déposent plainte auprès du CSA, par exemple :
Des plaintes ? Faut-il être aveugle pour ne pas voir que tout le monde sort gagnant de cette affaire ? Claire Nouvian s’est dit que c’était une stratégie gagnante d’aller sur un plateau de beaufs pour les traiter de beaufs. Mauvais moment à passer, évidemment, mais avec la certitude de pouvoir rentabiliser la chose : de fait, on appréciera la manière dont elle utilise cet épisode au service de sa propre notoriété et, plus important encore, de sa victimisation.
Et en même temps, elle a fait ce qu’on attendait d’elle: elle a été parfaite. Quand on regarde la séquence, on voit que Pascal Praud est ravi de l’effet obtenu par cette confrontation excitée. Praud et Nouvian se sont rendu mutuellement service, tout va pour le mieux.
« Mais elle était seule contre tous ! », me dit-on. C’est ce qui lui a permis de jouer à fond sa stratégie, excellent pour elle. Et puis, je veux bien qu’on s’offusque des émissions punching-ball reposant sur le concept du « un contre tous » mais alors, qu’on s’en offusque toujours… et on s’offusquera souvent. Seulement, quand celui qui est seul incarne la mauvaise pensée, il ne se trouve jamais personne pour le plaindre. Quand il doit répondre à des tirs croisés d’arguments différents ou contradictoires entre eux sans disposer d’un temps de parole proportionné à cette tâche, personne ne bronche. Nous nous y sommes habitués. Forcément, quand celui qui est seul incarne la pensée autorisée et enseignée dans les écoles, ça fait tout drôle.
Là aussi, il faut se renseigner avant de venir. Un jour, on m’a invitée dans une émission en m’expliquant : « vous exposerez vos idées sur les médias face à des journalistes qui défendront leur profession ». Emission punching-ball. Non, merci. Vous voyez, Claire, il suffit de savoir dire non. Mais en l’occurrence, je ne crois pas une seconde que cette dame soit, ainsi qu’elle le prétend, « tombée dans un guet apens ». Je suis même persuadée qu’elle est venue à l’émission en connaissance de cause et qu’elle a été servie au-delà de ses espérances.
Bonjour,
Que venait -elle faire dans cette galère? une exploration en terre inconnue peuplée de lourds réactionnaires? une missionnaire chargée de convertir de stupides ignorants?
Ce fut la Berezina !une explosion en plein vol! une comédienne surexcitée piégée par son ego…
Le plus grave fut l’expression d’une pensée totalitariste effrayante,merci Madame d’avoir par votre comportement renseigné un public ignare de vos sombres desseins…
C’est quoi un réactionnaire, Marguerite ?
Bonjour
Je ne souhaite pas forcément être publié dans la mesure ou je n’ai pas grand chose à dire n’ayant pas assisté à la confrontation. Quoi qu’il en soit je partage complètement les commentaires de madame Riocreux.
Je voulais simplement la remercier et la féliciter; j’ai beaucoup apprécié son livre sur la langue des médias (hélas, car il relate des exemples pathétiques de la novlangue de nos chers médias) , livre, que j’avais acheté tout à fait par hasard, annonciateur du talent de madame Riocreux.
Enfin je la félicite pour son courage, tout cela mériterait un développement que je lui « réserve » si un jour les circonstances s’ y prêtent.
Merci
J’ai également apprécié le livre d’Ingrid Rocrieux, mais je ne partage pas son avis concernant ce passage télé consternant. Elle pense que Nouvian est allé en connaissance de cause afin de se faire connaître. Peut être, mais je pense plutôt qu’elle pensait arriver en terrain conquis comme tous les écolos nageant en milieu journalistique, et que n’ayant aucun argument digne de ce nom concernant le climat, elle a perdu les pédales.
Elisabeth Levy réagit également au micro de Boulevard Voltaire. Elle y dénonce « l’impossibilité de débattre et le refus de contradiction », comportement type des cinglés du climat, et qui colle à mon explication.
je pense strictement la même chose que vous..elle a pété les plombs en comprenant que sa partie etait perdu.;que personne ne croit plus a l’influence humaine sur le dérèglement climatique mis a part quelques sonnées comme elle..Je ne connaissait pas cette « folle hystérique »…malgré tout elle a parfaitement joué sa partition « je sais tout vous n’êtes que des ignorants » un peu comme la petite pimbêche suédoise avec ses tresse et son QI d’huitre..Comme disait un Pétrolier célèbre en Afrique: »c’est les choses dont on est le mois sur qu’il faut affirmer avec le plus de conviction »..
« personne ne croit plus a l’influence humaine sur le dérèglement climatique mis a part quelques sonnées comme elle. » Si par « quelques sonnés » vous entendez une très grande majorité de la communauté scientifique (et en particulier chez les climatologues), alors vous avez raison.
Du coup tout le reste de votre intervention ne manque pas de piment : vous devriez prendre exemple sur la citation finale.
Le problème, et c’est bien mis en évidence par le commentaire de Marc Sand, c’est que en matière « d’arguments », le seul qui tienne c’est la parole des experts (qui vient du consensus issu d’articles scientifiques, qui sont opposables, reproductibles, réfutables, etc.). Quand en face quelqu’un vous dit que ça ne vaut rien, l’argumentation tombe un peu à plat et on en vient au pugilat médiatique.
Très bon article, comme toujours.
Un point de détail, cependant : dire que « disqualifier l’expérience commune au nom d’un dogme est le propre des pensées religieuses » est inexact. Pour s’en convaincre on peut relire par exemple les propos du pape Benoît XVI qui avaient conduit à la fameuse « controverse de Ratisbonne ». Benoît XVI affirmait en substance que les vérités de foi ne peuvent ni ne doivent contrevenir aux exigences de la raison, et que ce qui relève du mystère se situe tout simplement dans une autre dimension. Donc les réalités empiriques, en tout cas, ne sauraient être combattues par un prétendu dogme. Du moins en ce qui concerne l’église catholique.
Merci pour cet article de madame Riocreux et à Mathieu pour le correctif en ce qui concerne l’enseignement catholique / foi & raison. J’ajouterai , toujours pour l’enseignement catholique qu’un « mystère de la foi » se définit par: une donnée révélée que la raison humaine ne peut et ne pourra suffire à expliquer …ce qui n’est absolument pas, comme trop de gens le crois, une affirmation qui serait contraire à la raison. Quand aux dogmes, ils sont à la confession catholique ce que les axiomes sont aux mathématiques, des vérités premières et en tant que telles, points intangibles d’appartenance à la foi de cette église catholique romaine, non parce que ces affirmations s’opposent ou se refusent à la raison, mais précisément parce que ceux qu’elle a reconnu comme ses « docteurs » (l’élite de ses savants) ont eu une réflexion/méditation aboutie sur ces points et qu’à un moment de son histoire, l’église catholique s’en remet définitivement à leur conclusions. Toutes personne est libre d’accéder aux écrits de ces réflexions/méditations ; chacun y est même invité s’il souhaite comprendre (et mettre à l’épreuve de ses doutes) les raisonnements qui ont permis de « fixer » ces dogmes, lesquels sont d’ailleurs peu nombreux, contrairement à une idée reçu.
Dogme = axiome?
En effet …sauf qu’en maths, on peut changer d’axiome et ça donne des maths différentes.
L’axiome de l’Assomption de la Vierge Marie me semble typique de l’axiome inutile : comme en maths, en changer permettrait peut-être de débarrasser la religion de scories obsolètes?
Je cite: «Mais combien de personnes aura-t-on sacrifiées sur l’autel du « réchauffement » avant d’entériner le mot « changement »?»
Bien vu, bien dit. Dommages et morts collatéraux, pour la bonne cause de ce qu’il faut croire, cause qui permet de prélever des taxes qui ne serviront en rien à améliorer le climat ni à enrayer le supposé changement durable de climat.
En revanche, pas sûr qu’elle s’en sorte bien, Mme Nouvian, ni qu’elle ait été servie au-delà de ses espérances.
Bonjour,
J’ai suivi l’émission, que je suis d’ailleurs régulièrement. Les propos y sont souvent polémistes et permettent des discussions passionnées. On a le droit de ne pas aimer, de ne pas être d’accord, et de ne pas regarder. La question que cet incident pose, est celle de pouvoir débattre. Il ne s’agit pas seulement du climat mais de n’importe quel sujet d’actualité. Est-il encore possible de le faire sans être traité de « dingue », de « sexiste », « climato-sceptique », ou « rétrograde »?. A force de « politiquement correct », il ne restera bientôt plus aucun sujet qui pourra être abordé, sans que les bien-pensants considèrent la discussion comme polémique, et les questions posées venant « d’ignorants ». Remettre en question ou poser des questions permet aussi dans la majorité des cas, d’éclaircir certains points et de mieux comprendre. Quel dommage que Madame Nouvian qui jusqu’à cette émission n’existait peu ou pas, de se faire connaître par son mépris, ses insultes. La cause est juste et belle mais elle mérite d’être défendue par des personnes qui rassemblent.
Toute mon admiration à Elisabeth Lévy et à Pascal Praud qui font face à des propos infamants sur Twitter, suite à la diffusion du montage totalement falsifié.
Si on vous a commandé cet article, merci de le préciser pour plus de transparence.
Si on vous a commandé ce commentaire, merci de le préciser pour plus de transparence
Mme Riocreux vous n’avez pas visionné l’émission, ce que vous dites est faux : Mme Nouvian, littéralement hystérique, n’était pas « seule contre tous ».
Que du contraire : les avis étaient également répartis, le journaliste Clerc, le publiciste octogénaire, le sénateur Debré ainsi qu’un collaborateur de Praud soutenaient l’hystérique; Mme Lévy avec deux autres invités et Mr Praud étaient les « climatonégationistes » (comprendre soutien actif du génocides juif) de service.
Ansi le parti de l’hystérique avait trois soutiens clairs , la foldingote n’était absolument pas « seule contre tous » comme vous l’écrivez.
Désolée de vous contredire. J’ai vu l’émission et je l’ai même revue dans son intégralité après le montage mensonger. Et vous? l’avez vous vue?
Messieurs Seguela, Debré et Chevalley ne soutenaient pas Madame Novian (que vous qualifiez d’hystérique (et je vous accorde volontiers le terme), ils ont cherché à la calmer en lui demandant de faire preuve de mesure. Quant à Monsieur Clerc, il a à peine ouvert le bouche. Si l’on convient que « qui ne dit mot, consent », alors en ce qui le concerne, vous avez sans doute raison.
Pour ce qui est de Monsieur Praud, et Mme Levy, que vous qualifiez de « climatonégationistes », impliquant « le soutien actif du génocide juif », je vous suggère de revisionner l’émission sur Youtube dans son intégralité. Permettez moi quand même d’exprimer ma surprise sur les termes de « soutien actif au génocide juif » de la part de Madame Levy, qui est elle-même juive….Peut-être avez vous vu un autre montage???? Avouez quand même, que les termes de « climato-sceptique, dingue, sexiste,… » et l’attitude méprisante, ont d’abord été le fait de Madame Nouvian et qu’à aucun moment tout au long de l’émission, le « soutien actif au génocide juif » n’a été évoqué. Et oui, elle était assez seule (pas dans sa tête, c’est certain), mais je vous laisse revenir vers moi, après le visionnage de l’intégralité de l’émission.
Climato négarioniste a été proféré le lendemain, c’est un terme courant chez les Khmers Verts.
Clerc a clairement fait comprendre et dit son parti au début et s’est tu ensuite. Quand à Débré et la momie publicitaire ils ont soutenu l’hystéro tout du long.
Oui, bien sur j’ai vu l’émission.
Chère Ingrid,
Vous me permettrais une remarque importante. Vous dites préférer :
« le mot « changement » à « réchauffement ». Ce concept me paraît, en effet, plus honnête et plus large puisqu’il permet de prendre en compte les phénomènes de refroidissements incongrus de plus en plus fréquents ».
Mais non, le réchauffement climatique est une théorie fondée sur le réchauffement de l’atmosphère via le CO2 captant un rayonnement infra-rouge. Cette théorie est réfutable (falsifiable), au sens de Popper, c’est une théorie scientifique.
Si vous transformez « réchauffement » en « changement », alors, qu’il fasse chaud, froid, humide ou sec, donc TOUS les changements, sont attribuable à la même cause. La théorie devient non réfutable, il n’existe pas d’expérience pouvant montrer qu’elle est fausse, c’est une croyance au sens de Popper : https://fr.wikipedia.org/wiki/Réfutabilité
Ce glissement sémantique démontre à lui seul l’inanité des « scientifiques » soutenant cette… « idéologie ».
CQFD
D’accord avec cette remarque. Sans avoir d’opinion tranchée sur les causes du « réchauffement climatique » (dont la mesure est d’ailleurs incertaine), le tour de passe-passe qui consiste à le rebaptiser « changement » ou « dérèglement climatique » (de sorte que s’il fait chaud c’est bien sûr (même en plein mois d’août) à cause du « réchauffement » mais s’il fait froid c’est encore à cause du même « réchauffement », pardon du « changement ») me semble plutôt de nature à nourrir le scepticisme. Il évoque irrésistiblement ces théories erronées qui pour s’adapter aux données expérimentales sont contraintes à des contorsions telles qu’elles finissent par les condamner (cas topiques dans le livre de Thomas Kuhn, La Structure des révolutions scientifiques, par exemple, la théorie du « phlogistique »).
Deux ou trois autres remarques pêle-mêle : cette militante (cette « activiste » comme on dit en franglais) ne se contente pas dans la petite vidéo qu’elle a réalisé suite à l’émission de dénoncer le « climato-scepticisme », elle l’assimile sans vergogne, sans qualifier ces substantifs, à du « révisionnisme » et du « négationnisme ». Elle explique également que « ce n’est pas un hasard » si les « sceptiques » sont aussi « misogynes » (N.B. c’est elle qui a d’abord traiter de « dingue » et de « tarée » une autre femme…) : unité indissoluble du camp du bien…
L’on peut sourire enfin de voir une petite science périphérique telle que la climatologie passer aux yeux du grand public pour l’expression même de « la Science ».
Vous noterez d’ailleurs que, depuis quelques semaines, on parle moins de changement/réchauffement climatique. Comme ce n’était pas assez « vendeur », tout â coup, on nous annonce la disparition de [je ne sais plus combien] d’espèces d’ici 2050. Sentimentalement, évoquer la disparition de petites bébêtes fait davantage pleurer que la fonte d’un morceau de glace ou l’engloutissement de Venise…
Notre Histérique est modeste: à la question de savoir si elle est prix Nobel de je ne sais quoi, elle nous répond qu’elle à reçu l’équivalent du Prix Nobel soit le Prix de je ne sais-quoi ni qui….
Elle a eu le Goldman de l’environnement l’an dernier. La suédoise Thornberg devrait le recevoir en 2020… elle n’est pas dans la liste cette année.
Je ne suis pas d’accord avec votre article. Claire Nouvian est peut-être gagnante car plus connue aujourd’hui qu’il y a une semaine, mais sa cause y gagne-t-elle ? C’est beaucoup moins sûr ! Le seul sujet important, c’est le fond. Et discuter du changement climatique est un débat du passé. Cela ne fait que reculer le jour où il nous faudra modifier drastiquement, fondamentalement, profondément notre manière de vivre ! Ne plus prendre l’avion, consommer local et moins, vivre frugal en un mot. Ce qui n’a rien de triste ni de chiant. Il faut apprendre maintenant, un jour nous n’aurons plus le choix…
Le plus incroyable,
c’est que ces gens écolo-bobos- gauchos ne sont jamais effleurés par le doute.
Ce sont donc des malfaisants. Surtout ne pas se laisser impressionner.
Merci ,Mme Riocreux pour votre analyse.
J’ai lu plusieurs billets consacrés à ce pitoyable épisode de comédie. Le plus judicieux et le plus incisif est encore celui-ci :
https://les-minuscules.blogspot.com/2019/05/ouiiiiiiin.html
J’ignore qui est ce nicolas l. — quelque méchant réactionnaire à la Baudouin de Bodinat, sans nul doute –, mais il mériterait d’être plus connu.
Esprit de l’escalier (qui ne doit rien à Finkie) : malgré ses qualités, nicolas l. cite de seconde main. De fait, Bossuet écrit dans son *Histoire des variations des églises protestantes*, au livre IV, page 190 (dans l’édition trouvée chez gallica.bnf.fr) : « C’était bien fait. Mais Dieu se rit des prières qu’on lui fait pour détourner les malheurs publics, quand on ne s’oppose pas à ce qui se fait pour les attirer. Que dis-je ? quand on l’approuve, et qu’on y souscrit, quoique ce soit avec répugnance. » (orthographe modernisée)
La vieille Sorbonne, c’était quand même quelque chose…