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Brett Kavanaugh a donc été élu à vie à la Cour Suprême des États-Unis; et ce, comme le disent nos journalistes, « malgré des accusations d’agression sexuelle ».

D’abord, les accusations sont au nombre de… une. C’est celle lancée par Christine Blasey Ford concernant une supposée tentative de viol lors d’une soirée lycéenne. Ridicule. Quelle femme n’a pas vécu quelque chose de ce genre ? Et pourtant, laquelle d’entre nous tenterait, près de quarante ans après les faits, de briser la carrière du coupable si elle le voyait surgir dans l’actualité ? Pas moi en tout cas. Je regrette qu’à l’époque, on ne m’ait pas incitée à porter plainte ; que tout mon entourage ait réagi, sur le moment, comme s’il ne s’était rien passé, malgré les bleus que je portais au cou, au visage et aux bras, traces d’une lutte dont j’étais sortie victorieuse avec le secours d’une camarade (si tu te reconnais, encore merci, toi dont j’ai malheureusement oublié le nom). Mais il ne me viendrait pas à l’idée de chercher à nuire aujourd’hui à ce type au prétexte que, gamin, il avait trop bu lors d’une soirée. Surtout dans la mesure où, finalement, il n’est pas parvenu à ses fins.

Et puis, une accusation ne vaut théoriquement pas verdict. Pour nos journalistes, apparemment, si.

Sinon, comment expliquer des titres tels que celui-ci :

Kavanaugh1

Une accusation doit donc, en soi, constituer un obstacle. OK.

Il faudrait tout de même rappeler à nos journalistes, s’ils veulent jouer à ce petit jeu, qu’Hillary Clinton a bien failli être élue à la Maison Blanche (avec l’appui des médias) « malgré des accusations ». Notamment celle d’avoir fermé les yeux sur les turpitudes de son mari. Je pense à la fameuse accusation de Juanita Broaddrick, une femme qui, depuis 1999 affirme avoir été violée par Bill Clinton en 1978 et accuse Hillary Clinton d’avoir fait pression sur elle pour l’empêcher de parler. Donald Trump avait exhumé l’affaire durant sa campagne. « Indigne », « ridicule », « une vieille accusation que rien n’a jamais corroboré » : telles avaient été les réactions des médias. Pour une fois, la parole d’une femme se disant victime de viol ne valait rien.

Soutenir une présumée victime pour nuire à Kavanaugh, oui.

Soutenir une présumée victime au risque de nuire à Clinton, non.

Elle a bon dos, la cause des femmes.

 

8 commentaires

  1. Cette affaire d’accusations sexuelles contre Kavanaugh est une honte des démocrates et de tous les journalistes gauchistes qui n’ont même pas tenus compte de la présomption d’innocence. On en est arrivé à un totalitarisme de gauche. Il n’y a que Dreuz, Causeur, et quelques autres médias pour avoir dénoncé cela. Tous les autres reprennent en boucle les délires des démocrates. Affligeant, ignoble, horrible. La gauche impose sa terreur.

  2. Votre article fait chaud au coeur .
    Cette femme fondant en larmes de plésiosaure , après avoir raconté en public , une histoire aussi grotesque que malveillante , c’était pathétique …
    Le problème, avec le bourrage de crâne feminihiliste dont nous sommes matraqué , c ‘est qu ‘il favorise la misogynie , tant il est énervant . Trop c ‘est trop et ce ne peut être que contre productif.
    J’ai la malheureuse impression que cela risque d ‘aggraver les violences contre les femmes ( qui ont d ‘ailleurs une fâcheuse tendance à trouver les voyous et autres bad boys ,particulièrement sexy)

  3. Ça suffit l’intolérance gauchiste et comment les gens peuvent ils croire des femmes qui 40 après se souviennent avoir été « presque »violees …. on a toutes été en boîte de nuit ou en boum et l’alcool était plus que joyeux …. c’est une affaire lamentable menée pour abattre Donald Trump …. rien d’autre !

    • Que voulez-vous, la droite c’est le Mal, alors pour faire triompher le Bien, la fin justifie les moyens! Mais nos bons journalistes « du camp du Bien » ne se rendent pas compte qu’en procédant de la sorte, ils se discréditent complètement…

  4. Ce qui est étonnant (vraiment?), c’est que les médias donnent du crédit aux accusations les plus rocambolesques. Il y a évidemment cette « brave dame » qui 40 ans plus tard se souvient d’une tentative de viol, mais dans le genre, la championne, c’est celle de cette starlette qui accuse Depardieu de l’avoir violée – chez lui – par 2 fois à 1 semaine d’écart!… et nos médias de relayer sans complexe l’accusation, sans même noter l’irresponsabilité de celle qui serait retournée chez celui qui l’aurait violée la semaine précédente. Oui, mais Depardieu est copain avec Poutine…

  5. « …Pour une fois, la parole d’une femme se disant victime de viol ne valait rien…. »

    Cette opération grossière montée de toutes pièces pour déstabiliser le juge Brett Kavanaugh, soutenu par Donald Trump, dessert la cause féminine. Il est patent que cette femme n’a pas agi spontanément et que, sans doute, elle a été rémunérée pour témoigner à charge.

    La Gauche américaine, comme la Gauche française en est réduit à faire les fonds de tiroirs. C’est minable, pathétique mais aussi réjouissant de constater leur ruine intellectuelle et morale.

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