D’après la presse unanime, Bernard Kouchner deviendrait ministre des affaires étrangères dans le gouvernement Fillon qui devrait prendre ses quartier ce jeudi.

C’est une très mauvaise nouvelle à triple-titre :

– C’est donner un maroquin d’importance à un opportuniste de haut vol qui mangerait du cirage pour pouvoir briller en société. Un type d’une mégalomanie considérable, qui souhaitait succéder à Boutros Boutros Ghali car il croit qu’il a créé l’ingérence alors qu’il ne fait que renouveler le colonialisme ; un monsieur qui aurait souhaité être ministre de Bayrou mais aussi de de Ségolène Royal pourvu qu’on le considère à sa juste valeur qu’il trouve énormissime. Un homme qui avec sa compagne, titulaire de l’émission politique phare de France 3, a joué le rôle de redresseur de torts pendant toute la campagne réferendaire de 2005, imposant sa morgue à ce peuple qui votait si mal.

– C’est installer un homme emblématique de la repentance française, cette repentance que le Président élu a tant dénoncé lors de sa campagne. Pour Kouchner, la Grandeur de la France est une fiction. Le placer aux affaires étrangères serait, à ce titre, pire que d’y avoir nommé un incompétent comme Philippe Douste-Blazy, lequel avait le mérite d’être cornaqué par son administration, ce qui ne sera évidemment pas le cas d’un Kouchner.

– C’est confier la Diplomatie française à un pro-américain patenté, qui était favorable à l’intervention américaine en Irak, qui fustige la défense de notre Langue. Nommer Védrine m’aurait rassuré. Nommer Kouchner me donne des frissons.

Monsieur le Président de la République, malheureusement pour notre pays, vous commencez déjà à me donner raison. J’en suis très triste.

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