Ces derniers jours, les affaires Zemmour et Guillon ont fait l’objet d’émissions spéciales. Ainsi, Frédéric Taddéi puis Michel Denisot sur Canal + ont traité le sujet de la liberté d’expression. Le premier fut l’occasion d’un débat de haute tenue et le second s’apparenta à une foire d’empoigne où l’on ne s’écouta point. Pourtant, les deux animateurs avaient fait notamment appel à un philosophe[1. André Comte-Sponville chez Taddéi, Alain Finkielkraut au Grand Journal.] et à un humoriste[2. Alévêque sur France 3, Bedos chez Denisot.]. La qualité du débat doit sans doute être proportionnelle aux talents de l’animateur. Taddéi est fait pour ça, tandis que Denisot devrait retourner présider le PSG.

Il n’est pas illégitime de se demander s’il est logique de traiter du cas de Guillon et de Zemmour dans le même débat. Parmi les défenseurs d’Eric Zemmour comme chez les supporteurs de Stéphane Guillon, on peut entendre que les deux cas n’ont rien à voir ensemble. Les seconds arguent que Guillon est un humoriste et qu’un prétendu « droit à l’humour » permet à un clown autoproclamé de bénéficier de davantage de liberté qu’un journaliste soumis à une exigence de vérité. De l’autre côté, j’ai pu entendre certains de mes amis s’en prendre à la déification du comique et affirmer que le journaliste était au contraire victime d’une doxa qui dénie le réel.

Je crois qu’ils se trompent tous. Guillon n’a pas davantage de droit à la liberté d’expression que Zemmour. Il n’y a pas une liberté d’expression pour les clowns et une autre, plus restreinte, pour les journalistes. Quand elle reste dans les limites de la loi, cette liberté et une et indivisible. Pour la bonne et simple raison qu’Eric Zemmour et Stéphane Guillon sont aujourd’hui, avant tout, des éditorialistes. Comme Aphatie, comme Joffrin, comme Duhamel mais aussi comme les Guignols de l’Info. Quant au fameux « réel » qu’opposait hier Alain Finkielkraut à ses contradicteurs pour défendre le journaliste alors qu’il s’était plaint de Guillon quelques minutes plus tôt, nous n’en avons pas tous la même définition. Comme de l’humour d’ailleurs. Et c’est tant mieux.

« Dois-je dire aussi que je persiste et je signe s’agissant du droit à la caricature ? Je préfèrerai toujours les excès de la caricature à l’absence de droit à la caricature ». C’est du Nicolas Sarkozy. Et il avait bigrement raison[3. Et toc à ceux qui me taxent d’anti-sarkozysme primaire !]. Stéphane Guillon a donc tout à fait le droit de ne pas me faire rire avec sa chronique de la semaine dernière. Même si je pense que la nazification de Besson est complètement idiote. De même, lorsque, par exemple, Zemmour parle de sous-culture à propos du Rap, il sait qu’il blesse des gens mais il a tout à fait le droit de l’affirmer. Si on commence à se censurer pour ne pas blesser telle ou telle catégorie de la population, on est condamné à faire couler de l’eau tiède. Cela vaut pour Guillon et pour Zemmour. Et cela vaut aussi pour l’auteur de ces lignes qui a pu constater dans les fils de commentaires de ses articles, ici même, sur Causeur ou à Marianne2, qu’il pouvait aussi heurter la sensibilité de certaines personnes[4. Spéciale dédicace aux féministes, aux écologistes, aux admiratrices et admirateurs -il y en a !- de Bernard-Henri Lévy, Alain Minc, Yves Cochet ou Nicolas Sarkozy.]. Le débat sur les caricatures de Mahomet fut à l’évidence un bon rendez-vous. Et le verdict judiciaire qui l’a sanctionné une salutaire mise au point. En France, on a le droit de blesser l’autre par la caricature et la liberté d’expression. C’est ainsi. On n’a pas le droit de le diffamer. C’est autre chose. Si j’osais, je me laisserais aller à écrire que cette tradition pamphlétaire et outrancière fait partie intégrante de notre identité nationale. Mais comme je ne souhaite pas relancer ce si nauséabond débat[5. Dédicace au MRAP, aux Indivisibles, et à toutes les narines chatouilleuses.]… Lorsque Guillon laisse entendre que l’attitude politique d’Eric Besson s’apparente à celle d’un néo-nazi, il atteint le point Godwin et il franchit le mur du çon, selon l’expression d’un journal satirique paraissant le mercredi. Mais il a le droit de le faire. Il n’y a pas à s’en lamenter. Sa liberté -y compris de ne pas être drôle et de débiter des âneries- est aussi la nôtre.

Au passage, le clown de service, parrain de Stéphane Guillon venu défendre son jeune poulain sur le plateau de Denisot a fait tomber le masque à la fin de son propos. Alors qu’il avait défendu la liberté d’expression, il s’est lancé dans une diatribe où -je résume- Guy Bedos constatait qu’il n’y avait pas tant de comiques qui abordaient la politique mais que, parmi ceux- là, il y en avait qu’il appréciait (il devait sans doute parler de Guillon, d’Alévêque mais surtout de Lui-même) mais aussi d’autres dont il aimerait « qu’ils se taisent« . On ne sait si Bedos parlait de Laurent Gerra, de Jean-Marie Bigard, ou d’autres. Toujours est-il qu’avec des défenseurs de la liberté d’expression et du droit à la caricature comme lui, on est mal barré.

Je me souviens que lors d’une émission radiophonique de Laurent Ruquier, un échange avait eu lieu entre Elisabeth Lévy et Gérard Miller à propos de Laurent Gerra. Son humour, genre anarchiste de droite, plaisait à Elisabeth et Miller en disait pis que pendre. Heureusement nous ne rions pas tous des mêmes comiques. Gerra me fait rire assez souvent aussi, même si j’avoue un léger agacement quand il moque les adorateurs du ballon rond. De même, lorsque je regarde les Guignols, les marionnettes de Chirac et Villepin évoquant « le nain »[6. De grâce, arrêtons de polémiquer sur les attaques contre le physique. C’est du rire facile, j’en conviens. Mais cela a toujours existé et ce n’est ni l’apanage de l’extrême-droite ni de l’extrême-gauche. Le Luron s’est moqué des battements des yeux de Mitterrand pendant des années. D’autres ont moqué Chirac en le taxant de grand con. La liste est longue…] m’amusent alors que les attaques contre Benoît XVI suscitent parfois des mots d’oiseaux à l’encontre des auteurs. Eric Naulleau a touché juste lorsqu’il a demandé à Alain Finkielkraut qui pouvait bien déterminer où se trouvait la limite de la décence, qui pouvait s’arroger le droit de la fixer, à part la Loi. Cette dernière ne s’en prive pas, d’ailleurs, puisque Laurent Gerra, par exemple, ne peut plus moquer Delanoë en le surnommant « Notre Dame de Paris », depuis les dernières dispositions votées pour lutter, paraît-il, contre l’homophobie.

Enfin, il faut répondre à mes amis au cas, que j’espère improbable, où ils penseraient que la défense d’Eric Zemmour ne passe pas par celle de Stéphane Guillon en raison de la disproportion des forces laquelle serait largement en faveur du chroniqueur de France Inter. Ne jouons pas petits bras. Nous avons pu observer qu’avec une mobilisation organisée en deux jours, un journal comme le Figaro avait dû renoncer à son projet de licencier le journaliste, alors qu’il s’apprêtait à céder devant la pression de certaines organisations. Aujourd’hui, Eric Zemmour, comme Guillon, est « sanctuarisé ». C’est un progrès car il confirme que la liberté d’expression n’est pas autorisée qu’aux comiques bien-pensants. Ne nous lamentons donc pas devant les excès de Guillon, de Gerra, des Guignols ou d’autres. Apprécions plutôt la liberté que nous avons recouvrée, celle d’avoir notamment des Zemmour qui étaient interdits d’antenne il y a moins de dix ans.

Photo en Une : Capture écran Dailymotion-France Inter

25 commentaires

  1. hola DD. Petite différence entre EZ et SG : je pense que l’elite culturelle auto-proclamé a clairement essayé de se faire la tête de EZ. Il a fallu un raz-de-marée populaire pour le défendre (voir tout les posts et commentaires dans les articles qui le concerne, même sur le site du Monde c’est tout dire). Alors que SG est protégé par cette même élite, alors ses auditeurs sont plutot partagés sur la pertinence de ses propos. De plus, étant sur France inter, il n’a rien a craindre

  2. @Steed

    Mon dernier paragraphe vous répond précisément. Le « Moment Zemmour » a été une heure de vérité. La bataille est aujourd’hui gagnée. Il est vrai qu’elle ne l’était pas d’avance alors que Guillon est intouchable depuis longtemps. Mais aujourd’hui c’est un fait acquis et il l’a été beaucoup plus facilement que je ne l’aurais cru moi-même, ne serait ce qu’il y à une semaine seulement.

  3. pas de langue de bois et bien allons y
    la France a toujours été un pays de faux-culs,et de plus en plus sur la pressions de minorités en tout genres et d »associations de pantins porte atteinte a notre liberté d »expression,
    nous rentrons comme chez les ricains et oui,
    pour un oui,un non,PROCES,,,
    ce dons je suis sur ,c »est que zézé a raison,il suffit d »aller dans les tribunaux,dans les prisons,et savoir compter pour prouver ce qu »il dit
    PS?
    je me suis retrouver au tribunal,juge grasset a l »époque,pour avoir virer deux inspecteurs des impôts et les avoir reconduis chez eux dans le 18ème
    photos dans les commerces tenu pars des gens du maghreb,,,,,faut faire attention maintenant,si,si
    boucherie- épicerie,dans les cuisines,,sales,sans aucune hygiène,,,
    au tribunal,j »ai plaider pour racisme envers un français,,,et oui
    seul français a l »époque jean demongeot,décéder depuis, était contrôlé,,,le seul?
    donc,zézé peut prouver ce qu »il dit,,,avec a l »appui les reportages des chaînes télé et les reportages de nuit avec la BAC
    j »ai toujours été pour la liberté,,,dans tout ce qu »elle a de bons et de mauvais,,,
    s »il est condamné,il va falloir faire une immense manifestations pour le droit a la parole et le droit de pensée autrement

  4. Oui Mr. Desgouilles, d’accord avec vous même si l »humour » de certains et de SG en particulier ne me touche pas beaucoup.
    Vous avez vu Arthur s’y met.

  5. Cher Mr. Desgouilles,
    Arthur fait un procès en diffamation à un humoriste et à la station de radio émétrice.
    Je suis désolé je n’est aps retenu le nom de l’humoriste ou de la station et n’ètant actuellement pas en France je suis cela d’un peu loin.
    Cordialement

  6. @Marine-Lionel

    La liberté d’expression, vous avez pu la constater en lisant cet article, je la défends ardemment. En revanche, le trollage de gens qui viennent sous des pseudos anonymes différents, c’est indésirable chez moi.

  7. Ce rigolo.
    Qui reviendra lorsque ce sera dans l’intention de débattre et non d’insulter.

  8. D’accord avec DD, la liberté d’expression ne se partage pas, même si Stéphane Guillon est le seul humoriste qui ne fasse pas rire. On a le droit de dire et d’écrire ce que l’on veut dans la limite de la diffamation prévue par la loi, dont on peut se défendre par l’excuse de vérité. En ce qui concerne les idées, on peut exprimer celles que l’on veut, au débat de s’engager et de pourfendre les idées idiotes ou nauséabondes. Ce n’est pas à la loi (toujours avec un « l » minuscule pour moi !) de dire ou est le vrai, donc licite et ou est le faux, ou illicite. N’encombrons pas les tribunaux pour restreindre la liberté !
    J’ai donc le droit de dire que Zemmour a raison, que Bilger a raison et que j’espère que les prédictions du premier ne se réaliseront pas ! Comme j’ai le droit de dire que Stéphane Guillon est un c.. de gauchiste que j’abhorre.

  9. pas d’accord du tout avec vous monsieur Desgouilles, car on ne peut mettre sur le même plan humour, même mauvais, caricature et propos, , article, éditorial ou autre de journaliste énoncés au premier degré!
    quand Eric Zemmour affirme que les trafiquants sont en majorité noirs et arabes, il se place au PREMIER DEGRE; il énonce ce qu’il considère comme une vérité, une réalité.

    Guillon lui n’a pas comparé REELLEMENT Besson à un nazi. Il l’a caricaturé, ce qui, en bon français, signifie qu’il a exagéré, forci, grossi etc… le trait, donc transformé, en vue de faire rire, la réalité. Voilà toute la différence..et voilà pourquoi il me semble que, oui, il y a là deux libertés de natures différentes.
    Quand à la question de savoir s’il y a vraiment une majorité de trafiquants noirs et arabes, c’est aux statistiques de répondre; en revanche, cela ne justifie en rien que les noirs et les arabes soient davantage contrôlés que les autres.
    On ne soupçonne pas tous les citoyens mâles de crimes et délits, alors que les statistiques prouvent que les prisons sont en immense majorité peuplées par des hommes!!!

  10. @Ccil
    Votre dernière phrase m’apporte un argument massue. Les statistiques sur les contrôles d’identité démontrent justement qu’il y a quasi-unanimité pour les hommes. On ne contrôle pratiquement pas les femmes, même si elles sont noires ou arabes. On ne les soupçonne donc pas forcément mais on ne contrôle qu’eux. Voilà qui apporte de l’eau au moulin d’Eric Zemmour.

    Pour le reste, vous avez beau affirmer que les deux situations sont différentes, cela relève tout de même de la liberté d’expression. Et Guillon est un éditorialiste. Il cherche à faire passer un message politique, que vous le vouliez ou non.

    Et il en a tout à fait le droit. Encore faut-il ne pas être trompé par le nez rouge du clown.

  11. Et quand aujourd’hui, sur RMC, Dieudonné rétorque à Zemmour « Les plus grands délinquants sont souvent juifs, regardez Madoff », on fait quoi ? Parce qu’on ne peut pas condamner Dieudonné et défendre Zemmour. Et inversement.

    Si tout mérite d’être dit, faut plus jouer les vierges effarouchées quand sa dérape sérieusement !

  12. @Tagada

    On verra si la Licra déposera plainte contre Dieudonné pour cette phrase (du reste, je n’ai pas l’impression que vous donniez la phrase exacte).
    Pour ma part, si Dieudonné reste dans les limites de la loi, je ne vois pas pourquoi on l’empêcherait de produire ses spectacles.

  13. Pour moi, la grande différence entre un SG et un EZ est que l’un pense être impertinent et impolitiquement correct alors que l’autre l’est réellement (à mon sens).
    Se moquer des Hommes politiques aujourd’hui est-il une preuve d’audace ?
    Je trouve que SG utilise une corde facile et usée jusqu’à la moelle.
    Quel média ne laisse pas un espace aujourd’hui à un dessinateur, chanteur, monteur d’images (à la Yann B.)… pour moquer le politique ?
    La seule force de Guillon, c’est de moquer plus loin, plus fort.
    Pour autant, je ne trouve ça pas plus drôle et dans le fond, ça reste ultra-conformiste, tendancieux, presque démago (Besson = Facho comme avant avec Hortefeux, Chevénement, Pasqua et quasi tous ceux qui ont été Ministre de l’Intérieur, ce n’est pas bien nouveau).

    EZ, quand à lui, casse des tabous jusqu’ici solidement ancrés dans l’inconscient collectif.
    Cette impertinence fait sans doute plus mal dans le fond qu’un buzz généré par un SG peu créatif puisqu’il ose affirmer des choses qui sont franchement impolitiquement correct (race, délinquants, femmes). Des choses qui vont à l’encontre d’une bien pensance dictée par une idéologie dominante (Je pense à 68).
    Est-ce pour autant constructif ?
    J’attends de voir ce que ça va donner.

  14. Pourquoi mettre sur le même plan un acteur raté / comique raté et EZ ?
    Ils ne jouent pas dans la même catégorie. Les efforts pathétiques de Guillon pour sortir des vannes qui tombent à plat font pitié à voir (aucun invité n’esquisse le début d’un sourire pendant sa séquence à SLT!!!), alors qu’EZ met en plein dans le mille à chacune de ses chroniques.
    On n’est vraiment pas à échelle comparable !!!

  15. L’un permettrait de sauver l’autre ? Voilà votre hypothèse David ?
    La mienne – celle du billard, ou du « d’une pierre deux coups » : les deux à la trappe, un coup à gauche, un coup à droite, match nul, on continue comme avant, les bonnes âmes sont contentes, la sorcière et l’extatique ont été brulés !
    On parie ?

  16. Tout ce que tu dis, David, est bien vrai.
    Heureusement que la liberté d’expression a primé sur les soit-disant « bien pensants » qui prétendent s’ériger en défenseur de la « parole autorisée », comprenez les amis la (leur) « bonne parole ». Tant mieux pour Éric, et tant mieux pour l’ami Stéphane GUILLON, dont je me délecte régulièrement pour ma part, même si je suis de Centre-Droit et qu’il s’en prend parfois « méchamment » si je puis dire à la Droite (cf. sa chronique sur l’UMP et sa volonté « de la sauver » en quelque sorte en refusant de « tirer sur l’ambulance » (je le cite) du mercredi précédent le 1er tour des Régionales [si ma mémoire est bonne, c’est à cette date-là qu’il l’a faite]). Il a peut-être été violent contre Éric BESSON, mais c’est bien fait dans le sens bien écrit, et nous connaissons le personnage nous autres « France Inter Addict », alors…
    À ce propos, écoutez les uns les autres la chronique du jeudi suivant signée Didier PORTE, et celle, tout en finesse et en nuance, mais qui dit finalement exactement la même chose ou presque que Stéphane GUILLON le lundi précédent, signée François MOREL le vendredi lorsqu’il parle de défendre les taupes notamment ; bigrement bien vu et fort bien écrit. C’est tout l’art de France Inter que d’avoir des chroniqueurs aussi talentueux sur la forme (sur le fond, c’est à chacun de se faire sa propre opinion, on n’a le droit de les apprécier ou pas, et c’est une question de point de vue personnel). Voilà ce que je pense de tout cela.

    PS: Je ne serais pas surpris que mon avis/réponse, ou plutôt mon « humeur » à ce billet de David ne laisse pas indifférent et que certains « bien pensants » viennent jouer les « pères ou mères la morale ». Affaire à suivre, mais quoiqu’il en soit, je ne retirerai rien de ce que j’ai dit sur le fond. Sur la forme, s’il me faut changer quelque chose, éventuellement, mais tant que cela ne changera pas le fond de mon propos. Alors à bon entendeur…

  17. Le professeur Lygia negrier Dormont, criminologue ayant disposé d’une chaire à Paris dauphine, New york, pékin, conférencière dans le monde entier. elle disait en substance « le tueur en série américain est majoritairement un homme, de trente ans environ , de race……..blanche » et la curieusement pas de grands humanistes pour la traiter d’odieuse raciste (race blanche) de sexiste (un homme) et de raciste anti trentenaire !
    Il y a en effet beaucoup d’hypocrisie dans l’affaire Zemmour : ceux qui entendent le grand méchant loup du racisme car ils pensent (et certains j’en suis sur de bonne foi) que ces propos vont desservir des gens en mal d’intégration (moi je pense que ce sont plus les faits de ces délinquants qui font du tort à leur communauté que les faits rapportés mais bon commes les médias se croient au centre de tout…) et d’autres qui n’y voient qu’un constat de la réalité qui a tendance à échapper aux gens des médias (je ne dis plus le mot « journaliste » car ce métier est plus proche de Jacques Séguela que d’Albert Londres aujourd’hui).
    C’est tout à fait pareil avec l’altercation entre Mélenchon et cet apprenti journaliste : alors que pour le journaliste il faut « faire avancer les mentalités avec le débat sur les maisons closes » (des futilités ringardes de soixante-huitard) le politique lui renvoie une bonne tranche de réel dans la face. Mélenchon se sent réellement insulté par cette hiérarchisation des priorités politiques des médias : eux veulent faire changer ce qu’il y a dans la tête des gens alors que le politique doit d’abord s’occuper des conditions de vie des gens, qui aujourd’hui devant les dégâts de la mondialisation (classe moyenne en cours de désintégration, délocalisations massives, désindustrialisation, toute la jeunesse mis au banc du monde du travail, etc etc etc…) ne s’avère pas etre de tout premier ordre pour la vie de ces gens.

  18. Soit.
    Si la défense de Zemmour,au nom de la liberté d’expression,doit aussi passer par celle de Guillon,acceptons-en l’augure.
    Car pour le reste….
    Entre l’intelligence et le courage du premier et l’humour subventionné du second,il n’y a pas photo.
    Je préfère de loin l’humour d’un anarchiste de droite(Gerra),en dépit de ses facilités,aux tentatives besogneuses et peine à jouir d’un Guillon pour tenter d’arracher quelques rires.

  19. On contrôle davantage les hommes jeunes, c’est normal: les délinquants sont rarement issus des maisons de retraite médicalisées !

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