On avait cru comprendre que  le célèbre journal satirique paraissant le mercredi se faisait un devoir de ne point empiéter dans la vie privée des citoyens qui faisaient l’objet d’investigations. Cette borne a été franchie -et avec elle, le fameux mur du çon- dans l’édition de cette semaine avec une information particulièrement décoiffante : le nom de la marraine du fils d’Henri Guaino. Il nous faut donc rappeler au Canard Enchaîné qui, à juste titre, rappelle souvent son attachement à la laïcité, que  les conditions d’un sacrement religieux  font partie intégrante de la vie privée.

Mais le volatile n’a pas seulement fait la preuve ici de sa conception à géométrie variable de l’espace privé, il a aussi fait montre d’une curieuse conception de l’amitié. « Une marraine lepéniste pour son fifils, le républicain Guaino ne se refuse rien », conclut le Canard après avoir précisé que la dame en question a été militante RPR et a travaillé dans plusieurs cabinets ministériels avant de tomber sous le charme de Florian Philippot l’an dernier et de porter les couleurs frontistes dans une circonscription en juin. Qu’aurait donc dû faire Henri Guaino, dont le fils a été baptisé en décembre dernier ? Demander audience au curé, à l’évêque, au pape, afin de substituer une marraine à la réputation moins sulfureuse ? Répudier une amie de longue date, devenue alors indigne ?

Comme elle doit être précaire, la condition d’ami de directeur de publication du Canard Enchaîné… Tu quittes le droit chemin, et hop, on ne te connaît plus.

 

9 commentaires

  1. Le Canard enchaîné avait révélé la vie privée de Giscard (accrochage avec un camion au petit matin de retour de chez sa maîtresse) mais s’était tu sur une question d’état-civil (la fille cachée de Mitterrand) tout en se retranchant, comme le reste de la presse d’ailleurs, sur le respect de la vie privée pour taire l’existence de Mazarine.

  2. Heureux que cette « information » donnée par le Canard Enchaîné vous ait picoté, il en a été de même pour moi.

    Cela fait de nombreuses années que je ne lis plus le volatile mais qu’il fasse blablater avec ce type d' »information, me démontre que je n’y perds pas grand chose.

  3. On va pas revenir sur le fait que le « canard enchainé » n’a jamais été satirique,dans les années 70 il faisait simplement la campagne de mitterrand aujourd’hui il sert surtout de « manuel du bon dhimmi ».
    R.dumas se vante encore de la façon dont il a « aiguilloné » le canard sur l’affaire des diamants, les « satires » du canard n’ont toujours pas repondu à ce sujet.Et par charité chrétienne je ne reviendrais pas sur leur « courageux » lachage de deux de leurs collaborateurs aprés que ceux ci aient été décridibilisés en voulant imputer à François Leotard le meurtre de Yann Piat.

  4. une fois de plus je n’arrive pas à comprendre pourquoi tant de gens achètent ce « canard » totalement dépourvu d’intérêt !

  5. Le Canard a toujours professé deux idées fixes : haine de l’ Église catholique, dénonciation des actions forcément perverses des hommes et femmes de droite, tout en tendant un voile pudique sur les méfaits de la gauche et des pays communistes.
    Les humains sont divisés en deux camps dont l’un est à fustiger et l’autre à promouvoir.

    Hélas, ce n’est pas le seul parmi la presse française ; le « journal de référence » qui a toujours fait campagne contre ceux qui dénonçaient la réalité communiste : Kravchenko, Soljenitsine, Simon Leys et bien d’autres, n’a toujours pas reconnu sa participation à cette manipulation.

  6. Torchon pour fonctionnaires de catégorie B intellectuellement limités. Le Canard Enchaîné permet de briller à bon compte avec un air entendu auprès des collègues à la cafèt’. Moi, on ne me la fait pas. Ça tourne en rond, de fonctionnaire à fonctionnaire.
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    Qui d’autre achèterait ce torchon ? Briller sans se donner la peine de lire les politologues, les historiens, les sociologues, les juristes, les économistes.
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    L’expertise de fond de poubelle. La preuve que le fonctionnaire de catégorie B brille, il a compris la contrepèterie.

  7. A hérissons
    Ancien fonctionnaire de catégorie B, je n’ai jamais lu le canard, pour moi véritable
    « essuie-fesses ». Je copie un peu je ne sais plus quel écrivain, fort imbu de sa personne par ailleurs, qui répondait à un de ses confrères inconnu lui ayant adressé son manuscrit :
    « j’ai parcouru votre document d’une fesse distraite ».
    Cela s’explique peut-être parce que je suis devenu cadre A en fin de carrière.
    Méditez aussi ceci :  » Rabaisser quiconque n’a jamais grandi personne ».

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