Monsieur Kouchner s’est donc rendu sur les lieux de l’incendie qu’il avait participé à allumer. En se rendant en Géorgie, il est allé au nom de ce supplétif de l’Amérique qu’est devenue l’Union Européenne, demander aux bélligérants de cesser le combat en Ossétie du Sud.
En faisant partie de ceux qui en 1999, demandaient déjà l’indépendance du Kosovo, en gouvernant cette Province dans la seule optique du séparatisme de cette région serbe, en se précipitant pour en reconnaître le gouvernement mafieux et cela en violation du droit international, Monsieur Kouchner avait pourtant bien participé à la promotion des séparatismes ethniques. Comment peut-on vouloir un Kosovo indépendant et refuser une Ossétie du Sud libre ? Parce que les Géorgiens sont de gentils candidats à l’OTAN et que les Serbes sont des méchants russophiles (et francophiles aussi avant que Lui et ses amis BHL et Sarkozy n’y mettent bon ordre…) ? Monsieur Kouchner serait un agent de la CIA qu’il ne s’y prendrait pas autrement. Son amitié avec Paul Kagamé qui attaque aujourd’hui la France pour génocide actif au Rwanda plaide aussi en ce sens.
Cette destruction méthodique de la diplomatie d’indépendance initiée par le Général de Gaulle, sous l’égide d’un président encore davantage atlantiste que les gouvernements de la IVe République, n’est pas celle d’un agent de la CIA.
Car Kouchner, lui, n’est pas rémuméré par le gouvernement américain. Il est payé par le contribuable français. Et c’est beaucoup plus grave.