C’est vraiment une drĂ´le d’histoire. Voire une histoire drĂ´le. L’histoire d’une idĂ©e. L’histoire de la trajectoire d’une idĂ©e dans les mĂ©dias. L’histoire des hommes qui la portent. Et surtout, de ceux qui dĂ©cident si, oui ou merde, elle aura le droit de citĂ© sur leurs antennes. C’est l’histoire d’une semaine, celle oĂą tout a basculĂ©.
Au commencement Ă©taient deux personnalitĂ©s. Pas des gauchistes, ni mĂŞme de grands rebelles. Qu’on en juge : Edouard Balladur et John Major. Nous sommes entre 1989 et 1992, soit dans l’intervalle oĂą se prĂ©pare le projet de monnaie unique europĂ©enne. Le premier a dĂ©jĂ Ă©tĂ© ministre des finances et se prĂ©pare Ă devenir Premier ministre. L’autre succède Ă cette Ă©poque Ă Margaret Thatcher, 10 Downing street. Tous les deux proposent une alternative Ă la monnaie unique europĂ©enne, la monnaie commune. Les deux projets diffèrent quant aux modalitĂ©s[1. Le projet de Balladur c’est un système monĂ©taire europĂ©en renforcĂ©, l’ECU de l’Ă©poque devenant monnaie de rĂ©serves vis Ă vis de l’extĂ©rieur, et les monnaies nationales persistant. Celui de Major, appellĂ© Hard Ecu, souhaite la circulation pendant un temps indĂ©terminĂ© de la monnaie europĂ©enne avec les monnaies nationales, la première prenant le pas sur les secondes au rythme des utilisateurs.] mais ils se fondent sur l’erreur Ă©conomique que constituerait une monnaie unique. Major sera plus consĂ©quent que Balladur. Il dĂ©cidera de ne pas associer le Royaume-Uni au projet de monnaie unique. Mais en France, tout va basculer.
Car aussitĂ´t que le projet de TraitĂ© de Maastricht sera connu, la quasi-totalitĂ© des mĂ©dias vont l’appuyer. Etre contre, c’est mal. Et, treize ans avant le rĂ©fĂ©rendum donnant la victoire aux pestifĂ©rĂ©s[2. Lesquels seront mĂŞme insultĂ©s dès le lendemain : souvenons nous July fustigeant ses lecteurs nonistes dans un Ă©dito vengeur !], les partisans du Non Ă la monnaie unique n’Ă©taient pas traitĂ©s de la manière la plus Ă©lĂ©gante. Mais, un peu mieux quand mĂŞme. Nous n’en Ă©tions qu’aux dĂ©buts. Philippe SĂ©guin rappellera les projets alternatifs de Balladur et Major lors de son dĂ©bat avec François Mitterrand. Or, Balladur l’a dĂ©jĂ oubliĂ©. Il a compris que refuser la monnaie unique, prendre le risque de passer pour un irresponsable d’anti-europĂ©en, c’est annihiler ses chances d’accĂ©der Ă Matignon, en attendant mieux. AussitĂ´t Maastricht ratifiĂ©, tous ceux qui mettent en garde contre l’ECU, qui finalement prendra le nom d’Euro, seront confinĂ©s dans les corners extrĂ©mistes et/ou ringards. Chevènement et SĂ©guin devront aussi, pour avoir une chance de revenir dans le jeu politique, accepter la perspective. De toute manière, eux ne sont pas comme Sarkozy et le PS en 2008, ils sont respectueux du suffrage populaire. Mais ce qu’on leur demande, c’est aussi d’abjurer leur foi eurosceptique. Ils ne doivent pas simplement s’incliner devant le vote de leurs concitoyens ; ils doivent fĂŞter avec les autres l’avènement de cet Euro. SĂ©guin abjurera mais il le fera avec un mĂ©lange de zèle de nĂ©ophyte et de mauvaise humeur Ă©vidente qui ne contentera personne. Ni ses partisans dĂ©couragĂ©s dont je fus, ni les autres qui jamais ne crurent Ă sa conversion. Son destin politique qui aurait dĂ» ĂŞtre grand Ă©choua sur cette contradiction. Chevènement entreprit quant Ă lui une politique de limitation des dĂ©gâts. Il s’associa avec Jospin sur la base d’une idĂ©e simple : la monnaie unique d’accord mais avec l’Italie dedans pour empĂŞcher un Euro cher comme il y eut un Franc cher, accrochĂ© au seul Mark, lorsque tous les autres dĂ©valuaient. C’Ă©tait pour lui le moindre mal. De fait, les dĂ©buts de l’Euro en dessous du Dollar, lui donnèrent satisfaction. Trichet prit ensuite la place Ă Francfort et laissa s’envoler la monnaie europĂ©enne.
Pendant toutes ces annĂ©es, les personnalitĂ©s politiques opposĂ©es Ă la monnaie unique n’eurent donc plus le droit de le faire savoir. MĂŞme parmi les personnalitĂ©s nonistes de 2005 figuraient des personnalitĂ©s qui ne regrettaient pas d’ĂŞtre passĂ©s Ă l’Euro. En tout cas, s’il s’y aventuraient c’Ă©tait simplement pour suggĂ©rer que la monnaie europĂ©enne pourrait ĂŞtre gĂ©rĂ©e autrement que du seul point de vue allemand. C’est lĂ qu’il faut s’intĂ©resser plus particulièrement Ă Nicolas Dupont-Aignan dont je n’ai jamais cachĂ© que je me sentais proche politiquement. Je fais partie des gens qui, lors des rĂ©unions, l’exhortaient Ă ne pas jouer petit bras sur ce dossier. Lui hĂ©sitait. Il n’avait pas tort. Interdit des plateaux de France TĂ©lĂ©visions par Arlette Chabot, ou alors en duplex, jamais invitĂ© lors des grands entretiens matinaux radiophoniques de France Inter, RTL-Aphatie ou Europe-Elkabbach, il se demandait Ă juste titre si une radicalisation de son discours, que constituerait la contestation de l’idĂ©e mĂŞme de monnaie unique europĂ©enne, ne le grillerait pas dĂ©finitivement. En ce qui me concerne, je pensais que cela ne pouvait pas ĂŞtre pire ; alors, autant assumer.
Et puis une digue a cĂ©dĂ©. Un Ă©conomiste considĂ©rĂ© comme ultra-europĂ©en, Christian Saint-Etienne, a publiĂ© un livre oĂą Ă©tait expliquĂ© tout ce qui arrive aujourd’hui. Pour lui, continuer d’avoir la mĂŞme monnaie que l’Allemagne Ă©tait, pour la France et l’Italie, une folie compte tenu de l’attitude de Berlin, laquelle s’employait à « dĂ©pecer Ă vif » nos industries. L’excĂ©dent commercial allemand ne se faisait pas vers l’extĂ©rieur de la zone euro mais Ă l’intĂ©rieur et Ă notre dĂ©triment au prix d’une compression salariale sans prĂ©cĂ©dent. C’est lĂ que nous autres militants de Debout la RĂ©publique furent Ă nouveau interrogĂ©s par Nicolas Dupont-Aignan sur l’opportunitĂ© d’imprimer enfin les fameuses affiches « Sortir de l’Euro ». C’Ă©tait il y a un mois. Mais nul doute qu’en prenant l’initiative de nous poser la question, alors que c’Ă©tait plutĂ´t l’inverse auparavant, il Ă©tait lui-mĂŞme dĂ©jĂ dĂ©cidĂ© Ă sauter le pas.
Et puis il y a eu cette semaine. Une semaine mĂ©diatique incroyable. La crise grecque a eu quelques effets : c’Ă©tait attendu. Mais on n’imaginait pas qu’elle ait pu en avoir jusque dans nos rĂ©dactions parisiennes. Il s’est notamment passĂ© un moment assez surrĂ©aliste quand, mercredi à « On refait le monde », Christophe Hondelatte vit les trois autres journalistes rejoindre la langue de vipère habituelle Elisabeth LĂ©vy sur le constat que cette monnaie europĂ©enne n’Ă©tait dĂ©cidĂ©ment pas une bonne idĂ©e au dĂ©part. Et , très opportunĂ©ment, il se demanda si cette unanimitĂ© anti-euro aurait pu se produire ne serait-ce que sept jours plus tĂ´t. Quant Ă l’attachĂ©e de presse de Nicolas Dupont-Aignan, elle n’a jamais eu autant de sollicitations. Il faudrait que je prenne mon tĂ©lĂ©phone pour lui demander mais il est fort possible que cette semaine doit correspondre aux deux ou trois dernières annĂ©es. Jusqu’Ă ce tremblement de terre, cette après-midi ou j’appris que le prĂ©sident de Debout la RĂ©publique Ă©tait conviĂ© sur le plateau de Mots croisĂ©s lundi soir. Si mĂŞme Arlette Chabot a levĂ© son veto, c’est qu’il se passe vraiment quelque chose !
La boucle est bouclĂ©e. Après tout, expliquer qu’une monnaie commune vaut mieux qu’une monnaie unique n’Ă©tait Ă la base qu’une idĂ©e de gens raisonnables. Si Chabot s’en souvient, si la plupart des rĂ©dactions parisiennes s’en souviennent aujourd’hui, c’est sans doute Ă cause de ce sondage, publiĂ© aussi cette semaine, et oĂą on s’aperçoit que 38 % des Français rejettent l’euro. Près de 60 % des ouvriers et des employĂ©s, certes, mais surtout la majoritĂ© des jeunes. Et si l’europĂ©anisme obligatoire cĂ©dait la place devant d’autres totems, les sondages, le jeunisme ? Peu importe, en fait. La digue a cĂ©dĂ©. Nous ne ferons plus profil bas.
Plus jamais.
Bien dit.
Si les prĂ©visions Ă©conomiques « pessimistes » se rĂ©alisent effectivement, la longue agonie de l’euro (encore de longs mois, probablement une ou deux annĂ©es) aura peut-ĂŞtre pour mĂ©rite de replacer les gaullistes sur le devant de la scène. Ă€ quel prix !
Une petite coquille :
« Pendant toutes ces années, les personnalités politiques opposéEs à la monnaie unique n’eurent donc plus le droit de le faire savoir. »
Le propre des « GRANDS » hommes politiques, c’est d’avoir vu avant les autres l’avenir de leur pays au regard du comportement irresponsable des « petits » hommes politiques de ce mĂŞme pays.
Je pense que Nicolas Dupont Aignan est de la veine des « GRANDS ».
Mon cher David Desgouilles, citer la levĂ©e du veto de chabot comme signe d’un changement, c’est presque faire affront Ă NDA.
Tu aurais pu trouver quelque chose de plus valorisant, non ?
Un très beau texte sur les girouettes qui ne sont que des petites éoliennes sans jus.
Qui l’eut cru, patates crus !
Tout arrive Ă qui sait attendre !
Au prix, certes, d’une stigmatisation systĂ©matique depuis 18 ans, voire l’exclusion des instances de certains partis…
Ci-après un Ă©ditorial que j’avais commis en octobre 2001 …
Et qui n’a pas pris une ride …
CONTRE L’ABANDON DU FRANC.
Il ne suffit pas de bétonner une monnaie pour cimenter une unité….
Quand en 1992, la quasi-majoritĂ© de la classe politique française s’est ruĂ©e pour ratifier le traitĂ© de Maastricht, ceux qui refusaient cette discipline ont Ă©tĂ© promus dans les mĂ©dias au rang de gourous malfaisants, de citoyens de seconde zone, j’en passe et des meilleurs….
Le référendum fut gagné de justesse…
Non sur la vĂ©ritable question : « OUI ou NON, acceptez-vous l’union Ă©conomique et monĂ©taire », mais sur la peur que suscitait l’affirmation martelĂ©e, de Mitterand Ă Chirac, de Balladur Ă BĂ©rĂ©govoy : « Maastricht ou le CHAOS » !
Quid de la proposition de rĂ©fĂ©rendum du candidat Jacques Chirac sur le passage Ă la monnaie unique depuis qu’il a investi le pouvoir?
Depuis janvier 1999, nous vivons sous l’empire de l’euro pour les Ă©changes commerciaux d’Etats-membres Ă Etats-membres et une infime partie des transactions internationales. Un volume de 50 millions de dollars, soit 30 fois moins que celui du dollar lui-mĂŞme. Aucune banque Ă©trangère ne stocke d’euros…
Ce n’est que dĂ©but 2002 que disparaĂ®tront les monnaies nationales.
PrĂ©sentĂ© comme la valeur-refuge face au dollar amĂ©ricain, le comble du comble fut atteint en juillet 2000 lorsque le G7 rĂ©unit Ă Prague dĂ» demander l’intervention de la Banque FĂ©dĂ©rale AmĂ©ricaine pour rĂ©apprĂ©cier l’euro !
70% des Allemands sont réticents à abandonner le deutsch-mark, symbole de leur puissance et de leur renaissance.
Le Danemark, petit pays mais pays souverain ! a dĂ©mocratiquement refusĂ© qu’on lui impose l' »Euroland ».
Depuis il paie moins cher sa dette !
Plus de 70% des Britanniques sont favorables au maintien de leur monnaie, la livre sterling !
75% des Italiens et des Grecs craignent les effets de l’euro.
66% des Polonais, pays candidat privilĂ©giĂ© de l’Euroland, sont hostiles Ă le rejoindre.
« Nous voulions la liberté. On nous a donné le marché des valeurs » peut-on lire sur ce graffiti à Varsovie…
Quel Français accepterait de voir sa monnaie dévaluée de 30% en 24mois ?
C’est pourtant la triste rĂ©alitĂ© de l’euro qui a perdu ce que le Franc a perdu en 20 ans ( 1979-1999 ) !
En France, en mars 2001, seulement 8% des PME-PMI ont prĂ©parĂ© leur comptabilitĂ© Ă l’usage de la monnaie unique….
Force est de constater que l’euro ne fait pas l’unanimitĂ© et que la rĂ©sistance s’organise…
La rĂ©sistance s’organise contre cette « irrĂ©versibilité » qu’Ă grands coups de propagande on tente de nous « fourger ».
Et cette propagande, elle coĂ»te cher, très cher ! 121 millions d’euros !
Sauf Ă ĂŞtre un kamikaze ou Ă avoir son avenir derrière soi… aucune force politique n’ose exprimer une opinion de refus.
Parce qu’ en France, disait Chamford, on laisse la libertĂ© Ă ceux qui mettent le feu, et on emprisonne ceux qui sonnent le tocsin.
Alors naturellement le silence des élites est assourdissant !
Oui, c’est une nĂ©cessitĂ© que de sortir de cette machine Ă sens unique de la monnaie unique et qui aux dires « de source sĂ»re » , pourrait relancer le chĂ´mage; faire que les acteurs Ă©conomiques fragiles ne survivront pas Ă la gĂ©nĂ©ralisation de la concurrence; faire que les grands prĂ©dateurs du nouveau capitalisme et les champions de la dĂ©localisation vont profiter seuls des hyper-profits. Moulinex, dans le Calvados, Marks et Spencer, Danone…
Oui, une nĂ©cessitĂ© parce que la rĂ©sidence de l’euro est hors de la portĂ©e des citoyens et quand ils constateront au hasard d’un choc visant leur pays que l’Etat est devenu sans pouvoir et que les Ă©lites n’ont pas envisagĂ© le risque de crises, que l’union Ă©conomique et monĂ©taire coĂ»te cher, que l’euro profite surtout aux multinationales et que la rue n’impressionne pas la Banque Centrale EuropĂ©enne, alors qu’arrivera-t-il ?…..
 » En aucun cas on n’Ă©change sa souverainetĂ© – c’est-Ă -dire sa libertĂ© – contre des prĂ©tendus avantages Ă©conomiques « . Jean-Pierre GERARD, chef d’entreprise et prĂ©sident du Club des numĂ©ros un français Ă l’exportation.
Propos qui rĂ©sument mieux qu’un grand discours les dangers de l’Euroland.
Excellent, mon cher David !!!
A continuer !!!
on e reviens toujours au mĂŞme point
l »europe des banques et des multinationale dont la patrie est le pognons
personne n »ose parler du rôle des politiciens de tout bords,
pourtant leurs faute est indéniable,,dépenser plus que l »on gagne et financer en empruntant a tours de bras,,,,
cela s »appelle,de la cavalerie et oui
que risque t »il? RIEN
regarder en arrière,cela ne vaut pas la peine,
trop d »erreurs de nos irresponsables et du grand patronat,et oui
pour la plupart d »entre eux,vous leurs donner a diriger une petite entreprise,,il vous la coule en six mois
la situations est tres grave,,,dans tout les domaines,,
qui va avoir le courage de faire la vrais rupture ,,,,
Rien Ă ajouter, sinon que faute d’avoir pris les bonnes mesures Ă temps, l’alternative pour nos « dirigeants » (sic !) consiste Ă ruiner les nations pour sauver l’euro, donc aller dans le mur, ou bien sortir de l’euro et faire s’effondrer la deuxième monnaie d’Ă©change du monde, donc plonger dans le gouffre.
NDA avait bien sĂ»r raison, mais aujourd’hui, sortir de l’euro signifie plus que des turbulences, mais un grand cyclone, car les « forces obscures du marché » et leurs alliĂ©s libĂ©ralo-gauchistes ne se laisseront pas faire. Le tout c’est de la savoir et de se prĂ©parer Ă entrer dans le dur, avec une pĂ©riode de rĂ©cession « à la russe » des annĂ©es 1991-2000. personnellement, ça ne me fait pas peur, Ă©tant habituĂ© Ă vivre simplement et Ă me passer des gadgets du monde moderne… mais on est combien ?
Une des difficultĂ©s du discours de NDA Ă©tait de faire comprendre ce système de « monnaie commune » opposĂ©e Ă celle de la « monnaie unique ». Parler de sortir de l’euro et de retour au franc est un message beaucoup plus comprĂ©hensible (mĂŞme si ce n’est pas incompatible) tant par les journalistes que par les Français lambdas.
En effet quand tout le monde confond les deux termes quand on parle de l’euro (ben oui ! l’euro est bien une monnaie commune Ă plusieurs pays !), difficile de comprendre alors qu’on suggère de revenir Ă un euro ressemblant au dĂ©funt « écu », monnaie de rĂ©serve Ă partir duquel les monnaies nationales pourraient flucter.
PS: quitte Ă revenir Ă une monnaie nationale, je suggère, après avoir eu droit aux anciens francs, nouveaux francs, francs ou francs lourds, de passer aux nĂ©ofrancs … :o)
PPS: et surtout permettons Ă nouveau Ă la Banque de France de prĂŞter Ă l’Etat sans intĂ©rĂŞt en abolissant le fameux article 104 de Maasctricht (ou 123 de Lisbonne).
Pompidou et Giscard d’Estaing, ont vendu le peuple Français aux banquiers banksters par l’article 25 de la loi du 3 janvier 1973 ! Qui interdisait dĂ©sormais, dans un langage propre Ă ne pas ĂŞtre compris par le commun des mortels, Ă l’État français, de s’avancer Ă lui-mĂŞme les fonds nĂ©cessaires pour combler son dĂ©ficit budgĂ©taire Ă©ventuel (lequel serait rĂ©duit d’autant en fin d’exercice par l’inflation) mais d’avoir recours pour ses besoins de crĂ©dit, comme un particulier, aux banques privĂ©es qui lui feraient payer bien sĂ»r des intĂ©rĂŞts!!!
Article repris dans les traitĂ©s de Maastricht et Lisbonne pour continuer Ă
alimenter les « forces obscures du marchĂ© et leurs alliĂ©s libĂ©ralo-gauchistes »…
Voici ce qui a été décidé lundi 10 mai 2010 :
– 1- Première Ă©tape : les Etats d’Europe du sud doivent emprunter sur les marchĂ©s internationaux des centaines de milliards d’euros.
– 2- Deuxième Ă©tape : les banques privĂ©es achètent ces obligations des Etats d’Europe du sud. C’est le marchĂ© primaire.
– 3- Troisième Ă©tape : la Banque Centrale EuropĂ©enne va racheter aux banques privĂ©es ces obligations des Etats d’Europe du sud. C’est le marchĂ© secondaire.
– 4- Bilan de l’opĂ©ration :
– Les banques privĂ©es vont gagner des milliards d’euros.
– La Banque Centrale EuropĂ©enne va devenir une gigantesque fosse Ă merde.
– Dans le bilan de la Banque Centrale EuropĂ©enne, les obligations pourries des Etats d’Europe du sud seront stockĂ©es pendant des annĂ©es.
– Les CONtribuables paieront la facture.
– CONtribuables, prĂ©parez vos chĂ©quiers.
A 09H52 (07H52 GMT), le CAC 40 gagnait 238,09 points (+ 7,02 %) Ă 3.630,88 points dans un volume d’Ă©changes dĂ©jĂ fourni de 2,551 milliards d’euros.
Le marché parisien était tiré par les valeurs bancaires qui gagnaient plus de 15 % et effaçaient leurs fortes pertes de la semaine passée.
Crédit Agricole gagnait ainsi 20,54 % à 39,49 euros, et Société Générale gagnait 19,37 % à 10,81 euros.
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=7e95ebd137191e5d996f6b0e9081d1ea
Bravo. Excellent article. C’est exactement ça, « 18 ans de bâillon et tout bascule en une semaine ». J’ai moi-mĂŞme Ă©crit il y a quelques jours un article sur le tabou de l’euro après avoir Ă©coutĂ© Nicolas Dupont-Aignan dĂ©noncer le « plan de sabordage » de la Grèce.
http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2010/05/07/en-finir-avec-le-tabou-de-leuro/
Les digues de l’Ă©conomiquement correct sautent les unes après les autres, le bon sens et la raison reprennent leurs droits. On entre dans une pĂ©riode extrĂŞmement pĂ©rilleuse, mais qui va ĂŞtre passionnante.
Excellent. La rĂ©fĂ©rence Ă Saint-Etienne montre Ă quel point mĂŞme les plus europĂ©istes n’y croient plus. On nous dit que l’euro c’est gĂ©nial, que c’est une Ă©norme rĂ©alisation etc.
Toutefois, il faut se rendre Ă l’Ă©vidence, l’euro protège les rentiers, asphyxie les pays, et est crĂ©ateur de chĂ´mage. Le tout, gĂ©rĂ© par un sinistre Mr Trichet, bon disciple de Friedman.
Et puis, puisque l’euro et l’Europe sont des idĂ©es parfaites et intouchables, Ă quoi bon le matraquer Ă coup de propagande ?
Pfff, ce fatras de discours anti-europĂ©en est vraiment pathĂ©tique. Avant l’Euro c’Ă©tait impossible Ă faire, après il devait immanquablement se planter et maintenant qu’il y a une sortie de crise, crise qu’on a toujours connu dans la construction europĂ©enne avec ou sans l’Euro, il ne reste plus qu’aux souverainistes le fiel de leurs prĂ©visions apocalyptiques. Souverainistes qui, n’ont, d’ailleurs, de cesse de dĂ©noncer le manque de dĂ©mocratie au niveau europĂ©en mais qui font tout pour en empĂŞcher l’Ă©mergence comme on l’a vu en 2005 en votant non au TCE de concert avec les pires gauchistes et le FN. On attend toujours leur super plan B.
Vous avez raison, revenons aux Francs et Ă une France hors de l’Europe ce qui nous permettra de nĂ©gocier d’Ă©gal Ă Ă©gal avec des pays comme la Chine, l’Inde ou les pays d’AmĂ©riques pour nos matières premières et autres intĂ©rĂŞts fondamentaux.
Et puis on devrait encore renforcer cette idĂ©e rĂ©gionaliste gĂ©niale en allant encore plus loin pour revenir Ă l’indĂ©pendance des citĂ©s comme au temps de l’AntiquitĂ©. Après tout je ne vois pas pourquoi la rĂ©gion parisienne continuerait de payer pour les feignasses du sud de la France dont la culture m’est totalement Ă©trangère.
Bravo pour cet historique.
Il ne nous reste plus qu’Ă signer et faire signer la petition pour sortir de l’euro unique afin de mettre en place les monnaies nationales, avec possibilitĂ© de dĂ©valuer, monnaies nationales convertibles uniquement avec l’euro commun, par des taux de change fixes rĂ©alistes, dĂ©cidĂ©s en commun, supprimant la concurrence dĂ©loyale Ă l’intĂ©rieur de l’Europe et restaurant notre compĂ©titivitĂ© avec les Pays Tiers.:
http://www.debout-la-republique.fr/Sortons-de-l-euro.html
@Lou
« Souverainistes qui, n’ont, d’ailleurs, de cesse de dénoncer le manque de démocratie au niveau européen mais qui font tout pour en empêcher l’émergence comme on l’a vu en 2005 en votant non au TCE de concert avec les pires gauchistes et le FN. »
Nous fîmes une majorité, rappelez vous ? Du coup, il ne devait pas y avoir que des gauchistes et des fachos.
Mais ce n’est pas grave… C’Ă©tait pour du beurre… Vos amis ont refait passer le traitĂ© par le parlement après.
Et on aurait tort de se plaindre d’un manque de dĂ©mocratie ?
Ca vient de sortir un petit sondage tout chaud les français sont contre l’euro!
Y a deux semaines ils etaient contre les volcans.
C’est bien connu l’opinion publique n’est pas une girouette. D’ailleurs, il semble evident que le non a la constitution n’etait pas un vote de protestation du tout.
« Y a deux semaines ils etaient contre les volcans. »
Dans le genre « je méprise mes contemporains », je crois que le record est battu.
L’origine du probleme n’est pas l’euro. Il est dans la forte augmentation des dĂ©ficits publics qui a resultĂ© d’une part de la mauvaise gestion continue de nombreux Ă©tats europĂ©ens, dont la France, et d’autre part des interventions urgentes que ces Ă©tats ont du mener pour stabiliser la crise actuelle depuis deux ans. Ces trop forts dĂ©ficits publics pèsent sur les comptes des Ă©tats (Grece…etc) et mettent en danger les grandes banques qui ont souscrit les emprunts des Ă©tats les plus endettĂ©s.
Les solutions de fonds ne concernent donc pas l’Euro, mais devraient se concentrer sur:
. D’une part, les pays en difficultĂ© doivent renĂ©gocier une partie de leurs dettes avec les banques.
De ce point de vue, ceux qui disent que le plan actuel aboutit concretement et pour la seconde fois en deux ans a sauver les grandes banques (dont BNP, CACL et SG) avec des fonds publics ont tout a fait raison (gageons que les dites grandes banques continueront a distribuer des primes et autres « bonus » obscènes a leurs dirigeants et cadres, au frais des états et du public).
. D’autre part, tous les pays europĂ©ens doivent commencer, ou continuer, des plans d’assainissement de leurs finances.
Cela devrait consister a réduire progressivement leur déficit annuel a environ seulement 4% de leur PNB, au lieu des 8% et plus actuels pour bon nombre de pays dont la France.
Quant a abandonner l’Euro, on imagine la pagaille que cela constituerait, avec sans doute une tres forte inflation appliquĂ©e sur l’ensemble des matières premières et des produits manufacturĂ©s importĂ©s, puis sur les productions nationales…les salariĂ©s et retraitĂ©s appeleraient vite « au secours »!.
C’est dingue. J’ai beau tenter de me souvenir, je n’arrive pas Ă me remĂ©morer qu’au temps pas si Ă©loignĂ© des monnaies nationales, nous nous dĂ©placions en peau de bĂŞte et sous le règne d’une pagaille totale. Quelque chose a dĂ» m’Ă©chapper…
N’importe quoi cette histoire. « Le nationalisme c’est la guerre! » (François Mitterrand).
Face Ă la crise, nous avons besoin d’un gouvernement Ă©conomique europĂ©en, de rapprocher nos politiques et d’accĂ©lĂ©rer l’intĂ©gration europĂ©enne.
Vive les Etats-Unis d’Europe, seule solution pour Ă©viter le dĂ©classement!
Vos options nationalistes, on vous les laisse! Fort heureusement, vous ĂŞtes minoritaires. Si vos idĂ©es Ă©taient majoritaires, il est probable que la situation Ă©conomique serait bien pire… Vous ne pensez pas avoir dĂ©jĂ fait assez de mal, avec Dupont-Aignan, MĂ©lenchon et Besancenot, en empĂŞchant l’adoption de la Constitution europĂ©enne en 2005?
http://europanova.eu/pdf/100503_Rapport_FR_final.pdf
Et puis tu ne regardes pas suffisamment la tĂ©lĂ©. Ton Dupont-Aignan, je l’ai dĂ©jĂ vu plein de fois dans des Ă©missions politiques ces dernières annĂ©es. Ce soir dans Mots croisĂ©s sur la deux ne constitue pas une première.
Nous étions minoritaires en 2005 ? Et nous avons gagné en étant minoritaires ?
C’est pour ça que vos amis ont fait repasser le mĂŞme traitĂ© par le parlement ensuite ?
C’Ă©tait pour ça…
Surtout reprendre une phrase de ce cher François Mitterrand, c’est pathĂ©tique.
Je prĂ©fère largement me rĂ©fĂ©rer Ă l’idĂ©e de souverainetĂ© d’un de Gaulle (et oui c’est de l’Ă©goĂŻsme-nationaliste) que des leçons d’un François Mitterrand (ça c’est sĂ»r, tonton, il avait une certaine vision de l’Europe pendant la guerre et puis on peut pas lui reprocher un nationalisme trop dĂ©bordant, c’est certain).
« Nous fîmes une majorité, rappelez vous ? »
Comme nous fîmes une majorité pour Maastrich. Quand le peuple vote oui à Maastrich il est manipulé mais pas quand il vote non au TCE. CQFD.
OhĂ© ! Mon petit Lou (en peau de bĂŞte)… il faut te rĂ©veiller !!
Maastricht, c’est fini !!
Les 3% et les 60%, tu te souviens ?
Maastricht se dĂ©sespère, il appelle tous les Etats Ă revenir Ă lui… mais eux sont dĂ©jĂ loin, ils luttent pour leur survie, Ă©touffĂ©s par un euro de plomb…
La corrĂ©lation direct entre crise Ă©conomique et discourt nationaliste ne faillira donc jamais… heureusement que c’est toujours la faute aux autres… immigration, monnaie commune/unique (selon la mode), religion… ajoutez Ă cela une dose de petit village gaulois rĂ©calcitrant, laissez macĂ©rer pendant 18 ans dans un fut de chĂŞne au fin fond de la Corrèze et voilĂ , votre potion est prĂŞte mon cher monsieur. Elle vous permettra de crier fort et fierement « Je vous l’avais dit ! nah ! » Michel de Nostredame serait fier.
Heureusement que toutes les idées ne se transforment pas en réalité … la roue carrée serait encore d’usage autrement.
Pourquoi prêcher l’isolement en temps de crise quand au contraire il y a un grand besoin de rapprochement et de solidarité… ahhh Socialisme sélectif quand tu nous tiens.
Certes, les Français ont votĂ© « oui » Ă Maastricht, sĂ©duits par les discours sur l’Europe qui protège, donne la paix et la prospĂ©ritĂ©. A l’Ă©poque, l’Europe Ă©tait constituĂ©e de 12 Ă©tats, relativement cohĂ©rents.
Les politiques « pour », majoritaires, ont trouvĂ© que les Français avaient bien votĂ©, les ont remerciĂ©s et ont mis en place le traitĂ©. Les « contre », minoritaires, se sont tus, s’inclinant devant la volontĂ© du peuple.
Douze ans plus tard, les Français ont dit « non » au TCE, inquiets de l’accroissement trop rapide de l’UE (on venait de passer Ă 25), de l’euro qui avait gonflĂ© les prix (notamment l’alimentation, le logement – pas le hi-tech, mais ce n’est pas un produit de première nĂ©cessitĂ©), des dĂ©localisations qui provoquaient du chĂ´mage, des directives europĂ©ennes qui attaquaient les services publics etc.
Les politiques « pour », majoritaires encore, ont trouvĂ© que les Français avaient mal votĂ©, les ont mĂ©prisĂ©s, ont mis en place le traitĂ© quand mĂŞme via l’imposture du TraitĂ© de Lisbonne (et intĂ©grĂ© 2 pays de plus dans la foulĂ©e). Les « contre », bien que minoritaires, refusent dĂ©sormais de se taire, respectueux de la volontĂ© populaire (d’autant que les Ă©vĂ©nements actuels leur donnent raison).
Cher David,
Qu’avez -vous pensĂ© de l’Ă©mission d’hier soir ?
C’Ă©tait un peu dur pour NDA de faire face tout seul Ă un si bel unanimisme. En mĂŞme temps on a pu vraiment constater qu’il n’y a aucune diffĂ©rence entre les 2 partis majoritaires sur les vraies questions. Ensuite, les deux oui-ouistes ont eu beau jeu de faire semblant de se chipoter sur des broutilles pour faire croire Ă l’existence d’une divergence de vues. Mais tant qu’on parlait d’Europe, quelle cordialitĂ© !
Calvi a posĂ© de bonnes questions, mais j’ai dĂ©testĂ© le mĂ©pris de Lellouche et Moscovici, qui ont accumulĂ© les points Godwin. Ca leur Ă©vitait de dĂ©velopper un argulentaire sur le fond.
Ă Lou : j’ai votĂ© oui Ă Maastricht, mais en toute ignorance de cause, car les vĂ©ritables effets ne se sont pas fait sentir tout de suite. Depuis que je vois ce que l’Europe est devenue, je me maudis de l’avoir fait, mais on n’est pas raisonnable quand on a 22 ans. En plus, j’avais Ă©tĂ© sondĂ©e par l’Ifop pour savoir si l’annonce de la maladie de Tonton influencerait mon choix. C’est bien la preuve qu’il y avait matière Ă manipulation : faut ĂŞtre un(e) dĂ©gueulasse pour dire non Ă son Tonton malade ?
J’ai trouvĂ© que NDA s’Ă©tait bien dĂ©brouillĂ©. Les deux points qu’il a marquĂ©s sont Ă mon avis le moment oĂą il a montrĂ© le schĂ©ma qui dĂ©montrait que l’Euro Ă©tait une monnaie gĂ©rĂ©e pour les Allemands, et sa conclusion oĂą il a mis les deux autres dans le mĂŞme sac sur le dossier des retraites en disant que sans croissance, on se rĂ©partirait la misère.
A la question « Approuvez-vous le projet de loi soumis au peuple français par le PrĂ©sident de la RĂ©publique autorisant la ratification du traitĂ© sur l’Union europĂ©enne ? »
49% ont rĂ©pondu NON, 51% ont rĂ©pondu OUI, on ne voit pas bien l’Ă©crasante majoritĂ© dĂ©crite par certains …
D’autant qu’il faut tout de mĂŞme se souvenir quelle pression fut exercĂ©e pour otenir ce petit oui …Outre savoir si cela ferait de la peine à « Tonton », Balladur et son « Maastricht ou le chaos » n’Ă©tait pas mal non plus dans la manipulation.
Aujourd’hui on a et Maastricht plus les autres et le chaos.
Quelques-uns ici ou sont trop jeunes et soyons magnanimes, ils ne connaissent rien que la pensĂ©e unique et le politiquement correct, ou bien nous avons Ă faire avec des hĂ©ritiers du vote des pleins pouvoir Ă PĂ©tain et c’est inquiĂ©tant …
Bruxelles veut contrĂ´ler en amont les budgets nationaux.
La Commission de Bruxelles a jeté un pavé dans la mare, mercredi 12 mai. Dès 2011, elle propose que les grandes lignes des projets de budgets nationaux lui soient communiquées au printemps, et examinées par les ministres européens des Finances, avant même que les parlements nationaux se prononcent.
(DĂ©pĂŞche d’agence)
Citoyens français !
Citoyens français, laissez-moi vous présenter vos nouveaux maîtres :
José Manuel Durão Barroso
Catherine Ashton
Viviane Reding
JoaquĂn Almunia
Siim Kallas
Neelie Kroes
Antonio Tajani
Maroš Šefčovič
Janez PotoÄŤnik
Olli Rehn
Andris Piebalgs
Michel Barnier
Androulla Vassiliou
Algirdas Ĺ emeta
Karel De Gucht
John Dalli
Máire Geoghegan-Quinn
Janusz Lewandowski
MarĂa Damanáki
Kristalina Georgieva
GĂĽnther Oettinger
Johannes Hahn
Connie Hedegaard
Ĺ tefan FĂĽle
László Andor
Cecilia Malmström
Dacian CioloĹź
http://fr.wikipedia.org/wiki/Commission_Barroso_II
Maintenant, si vous n’ĂŞtes pas contents, vous devrez vous adresser aux oligarques citĂ©s ci-dessus.
Fin de la démocratie française.
DĂ©but de l’oligarchie europĂ©enne.
Simplederaison nous dit : « Pourquoi prêcher l’isolement en temps de crise quand au contraire il y a un grand besoin de rapprochement et de solidarité… »
Simplederaison devrait s’appeler Simplet…
@ LaBarbe: Digne de notre president adoré, il serait fier.
Lou, les Français du sud disent « Parisien tête de chien, Parigot tête de veau ! »
A propos de la commission, la commissaire Daminanaki est l’ancien maire d’Athènes qui a organisĂ© les J.O. d’Athènes… Avec les dĂ©ficits que l’on sait !
Connaissez vous la loi Giscard Pompidou et le Traité de Maastrich ?
Alors que les bourses chutent, que l’Euro est Ă l agonie, que les plans d’austĂ©ritĂ©s se multiplie Ă travers l’Europe, il serait sage de connaĂ®tre les vrais raisons de l’augmentation de la dette !
Le bon sens commun voudrait que la dette soit du Ă trop de sociale, trop de santĂ©, trop de services publiques, trop de fonctionnaires, trop de retraites. Nos responsables politique se font l’Ă©cho d’un tel message et mettent en Ĺ“uvre des plans sensĂ©s rĂ©pondre aux problèmes de la dette !
Mais tout ceci est une arnaque : L’arnaque de la dette !
Jusqu’au 3 janvier 1973, la Banque de France avait le droit d’Ă©mettre du crĂ©dit Ă très bas taux d’intĂ©rĂŞt afin de financer les besoins de l’Ă©tat et d’investir dans les projets d’avenir !
Mais sous prĂ©texte d’inflation, le gouvernent Giscard Pompidou a cru bon empĂŞcher la Banque de France de faire son travail en transfĂ©rant de fait le pouvoir aux banques privĂ©s. Et oui depuis cette Ă©poque la France s’endette auprès des marchĂ©s financiers avec des taux d’intĂ©rĂŞts Ă©levĂ©s et c’est obligatoire pour tous les pays membres depuis Maastrich et les traitĂ©s suivants!
En claire, ce sont les taux d’intĂ©rĂŞts imposĂ©s sur la dette qui crĂ©er l’augmentation folle des dette publique !
L’alternative
Un retour au crĂ©dit publique productive, redonner le pouvoir au nation de battre monnaie afin de l’investir non dans les bulles spĂ©culatives ou dans les jeux des casinos financiers mais bien dans l’Ă©conomie physique au service de la population et du travail humain.
Nous devons dire Non au chantage de l’empire de la finance de la City de Londre et de Wall Street Ă New York
Si tu veux rejoindre la bataille pour changer le système économique rejoins moi sur mon groupe : http://www.facebook.com/group.php?gid=104166076293247&ref=ts
David CABAS
david.cabas.over-blog.fr