A tout seigneur, tout honneur. Madame la Patronne des patrons, Dame Parisot qui a donné un entretien plutôt amusant à France 2 hier au soir :

Dame Parisot, à propos d’anciens dirigeants de l’UIMM qui affirment qu’elle connaissait depuis longtemps leurs activités douteuses, dit : »Ces Messieurs sont des sacrés menteurs ». Et elle le martèle plusieurs fois ce « Ces Messieurs ». Comme si, en cette journée le la femme, une femme, par définition, ne pouvait mentir alors qu’un homme pratique le mensonge comme il respire. Se rend-elle compte que le coup la jeune femme si pure dans un monde d’hommes-crocodiles, Ségo l’a déjà fait ? Et puisque Madame Parisot aime tomber dans le sexisme implicite, j’ai la douce tentation de rappeler la célèbre sentence du plus explicite Sacha Guitry : « Quand je mens à ma femme, j’ai l’impression que je me rembourse ».

Messieurs Attali et Elkabbach sont vraiment de grands amis. Je l’ai découvert cette semaine. Le premier est en effet chargé par le second de nous raconter l’avenir à Public Sénat et sur Europe 1. D’abord, quand il s’agit d’un homme qui s’est systématiquement trompé dans ses véritables prédictions (je ne parle évidemment pas de celles qui consistaient à prévoir en 1998 que tout le monde aurait bientôt un téléphone mobile !), on peut légitimement penser qu’il s’agit d’un coup de piston. Surtout que Monsieur Elkabbach aime pistonner. Sa propre fille dispose d’un poste très important à Public Sénat. Mais soyons charitable, soyons comme Monsieur Elkabbach ! Monsieur Attali qui aime traiter les parlementaires d’imbéciles ne sait pas qu’il est aujourd’hui une sorte d’idiot du village planétaire qui se prend pour un visionnaire, une cartomancienne chic que Monsieur Elkabbach sauve d’un chômage inéluctable tant il est inemployable, pour reprendre son sabir néo-libéral.

Madame Ockrent, qui aime préciser qu’elle est compétente pour diriger des journalistes alors qu’il s’agit d’une aimable plaisanterie, nous dit qu’il n’y a pas de raisons que ce soit elle qui handicape sa carrière professionnelle au profit de son compagnon. Pour une fois, je suis d’accord avec elle. Son compagnon est davantage incompétent qu’elle. C’est donc injuste. Mais quelque chose lui échappe : elle et son compagnon ont été nommés par la même personne, dont je ne ne peux citer le nom en ce dimanche d’élection. Vous savez, le type tout nerveux qui disait qu’il ne nommerait que des gens compétents mais qui continue à nommer des copains à sa botte (dont je ne précise pas qu’elle lui arrive mi-cuisse pour ne pas donner d’indice supplémentaire).

J’arrête là. J’ai été assez méchant pour aujourd’hui. Sur ce, je vais faire mon devoir de citoyen. Et j’ai bien du mérite.

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