Ma proximité avec Nicolas Dupont-Aignan n’est pas un secret pour les lecteurs curieux de ce carnet. Aussi, ces derniers ne seront pas étonnés outre mesure que je fasse ici la promotion du dernier ouvrage du Président de Debout La République qu’il a intitulé joliment Petit livre mauve.

Édité par la maison Inlibroveritas, et consultable librement sur Internet[1. Mais les plus généreux d’entre vous, j’en suis sûr, souhaiteront l’acquérir pour la modique somme de deux euros. Parce qu’un livre, c’est aussi un objet qu’on aime toucher avec ses mains. Et parce qu’un parti politique qui ne bénéficie pas du financement public mérite bien un geste de votre part en contrepartie de la valeur ajoutée -ô combien- qu’il apporte au débat démocratique], ce petit livre comporte deux parties.

La première est un abécédaire critique de la (dé)construction européenne depuis vingt-cinq ans. De K comme Kafka à V comme vin rosé en passant par R comme référendum, Nicolas Dupont-Aignan dresse un bilan sans concession de l’Europe construite par ceux qui, à l’UMP, au PS chez les Verts ou au MoDem, prétendent aujourd’hui vouloir la changer.

En seconde partie, un véritable traité alternatif -un plan B, en fait- est proposé au lecteur : alternatif à la construction présentée plus haut, alternatif à la constitution européenne, rejetée par le Peuple français en 2005, maquillée et rebaptisée honteusement sous le nom de Traité de Lisbonne. En écoutant Nicolas Dupont-Aignan face à l’ineffable Patrick Balkany l’autre jour à l’émission de RTL[2. Jean-Luc Mélenchon, qui fut d’ailleurs excellent aussi, participait aussi à l’émission. RTL souhaitait-il en l’invitant en même temps que NDA, se débarrasser rapidement de ses deux gêneurs plutôt que de les inviter tour à tour chacun face à un pro-TCE-Lisbonne ?], j’ai entendu le second qualifier de manière condescendante le premier d’archéo. En lisant les propositions de Debout la République et de son président dans ce petit livre, vous n’aurez plus aucun doute sur l’identité de ceux qui sont archaïques et de ceux, au contraire, qui sont véritablement en phase avec notre temps.

Je ne suis pas loin de penser que cette saine lecture ne saurait vous décourager de choisir la liste estampillée Debout la République le 7 juin prochain[3. Sauf si vous habitez les départements et territoires ultra-marins car le montage d’une liste dans cette circonscription comportait des obstacles financiers trop importants pour un mouvement si jeune].

Post scriptum : ci- dessous un petit film réalisé par la rédaction de l’Express.fr où Nicolas Dupont-Aignan présente lui-même le Petit livre mauve.

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8 commentaires

  1. Attention, l’Europe meurt. De ce fait, elle n’a aucun intérêt à long terme. J’espère que l’on en est conscient à DLR.

  2. Je ne comprends pas l’idée du plan B. Est-ce que tout ne dépend pas des futures négociations avec les élites allemandes? Soit, elles jouent le jeu de l’Europe, soit, elles jouent le leur. Avoir un plan B sans tenir compte de l’avis de l’Allemagne me paraît une constante bien française, c’est-à-dire faire de la politique comme si le monde réel n’existait pas.
    Si tu peux m’éclairer David…

  3. Ça me fait penser à ce que je lisais sur un blog américain, énumérant des explications possibles au fait que les États-Unis, même après leurs déboires des dernières années et avec les contraintes économiques qui pèsent maintenant, n’envisagent toujours pas de réduire de façon significative leur présence à l’étranger/leurs ambitions internationales en général (budget militaire en hausse, retrait d’Iraq moins rapide que promis, renforcement en Afghanistan, etc…). Une des explications pour l’interventionnisme américan sous toutes ses formes serait qu’entre les lobbies, think tanks, et autres institutions etc, il y a comme un foreign policy establishment qui, quelle que soit la cause, va toujours pencher pour que les US fassent davantage, se saisissent de tel ou tel dossier. (et il y a plein de députés/sénateurs qui veulent des contributions et une cause à plaider). BREF, je me demande si il n’y a pas un phénomène similaire en Europe – je n’aime pas cette analogie normalement, mais si vous travaillez dans une entreprise, vous voulez qu’elle s’agrandisse en général non ? Avec l’Union Européenne, il y a aussi des think tanks/lobbies + tout un appareillage institutionnel qui ne vont pas réclamer qu’on réduise leur place !

  4. @Bous

    En ce qui concerne l’Allemagne, il y a une chose que personne n’a jamais essayé, c’est de leur mettre le marché en main avec l’Euro dans la balance.
    Au moment de négocier Lisbonne, Sarkozy pouvait le faire en échangeant notamment l’évolution institutionnelle contre quelque chose d’autre. Or, s’il n’a rien obtenu, c’est qu’il n’a rien demandé.

    Dire aux Allemands que c’est à eux, nation la plus industrielle de l’UE, de prendre la tête d’un protectionnisme à l’échelle de l’Europe. Leur dire que la monnaie telle qu’elle est gérée actuellement ne nous convient pas pas plus qu’à l’Europe du Sud qui ne peut plus suivre.
    Et leur dire que s’ils ne veulent pas discuter de tout ça, nous serions contraints de sortir de l’Euro.
    Je ne dis pas que cela fonctionnerait, mais essayons.
    Mais pour dire cela aux Allemands, il ne faut pas être seulement un matamore, il faut du courage, du vrai.

  5. j »ai pour lui de l »estime,même s »il n’est plus chez nous
    ce qui m »inquiète pour l »avenir,c »est le payement des retraités
    trop de caisses,frais de gestions,ect ect
    j »ai vu que le portugal a réunifié toute ces caisses et les a plafonner a 5000 euros
    cela devrait être étudier en France,solidarité oblige
    chirac a plus de 33000 euros,est une véritable bêtises quand il y a des commerçants,agriculteurs,ect ect
    qui touche 600 euros?
    pourtant,ils ont tout les trimestres,,,,
    qu »en pensez vous pour l »avenir,,,,2012

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