Colère de Facebook contre ses propres dérives, tuyaux de L’Obs pour une optimisation fiscale qu’il dénonce. Tartuffe, es-tu là ?
Mashable.com Fesse-book
Facebook est en guerre contre le « Revenge porn », une pratique fort peu élégante qui consiste, après une rupture, à publier sur le net des photos intimes de son ex. Selon des études fiables, le phénomène aurait déjà touché plus de dix millions d’Américains.
Pour contrer cette épidémie, révèle le site spécialisé Mashable, Facebook expérimente actuellement en Australie des contrefeux basés sur l’intelligence artificielle. De quoi suppléer le déficit d’intelligence naturelle. Ce n’est quand même pas sorcier, de refuser de poser en petite tenue devant son partenaire…
« L’Obs » L’enfer fiscal, c’est les autres
À propos des « Paradise papers », Gérard Longuet déclare sur Public Sénat : « Si ces centaines de milliards d’euros ne viennent pas dans les caisses de l’Etat, tant mieux, parce que l’Etat les gaspille ! » Il fallait oser une telle sortie, à l’heure où l’enquête à charge menée par un consortium de 400 journalistes issus de 67 pays servait de Bible à la presse de gauche unanimement hystérique.
Suite aux « révélations » parues dans Le Monde, ses confrères Libé, L’Huma, Les Inrocks etc. n’ont pas eu de mots assez durs pour dénoncer cette énième turpitude des possédants. Bien sûr, L’Obs ne fut pas en reste, fustigeant « ces pratiques à la limite de la légalité, employées par certains individus ou certaines entreprises afin d’échapper à l’impôt ».
Je me serais volontiers indigné avec les Observateurs, si mes yeux n’avaient été dessillés à temps par l’excellent Michel Grossiord dans sa revue de presse de Radio Classique : le même jeudi, signale-t-il, L’Obs publie quatre pages de conseils destinés aux « contribuables souhaitant diminuer la facture fiscale qu’ils acquitteront l’an prochain au titre de l’impôt sur leurs revenus ».
Sur son site, l’hebdo s’était pourtant fait un plaisir de publier la liste des personnalités ayant eu recours à l’optimisation fiscale. Devra-t-il y ajouter les noms des lecteurs ayant suivi ses conseils ?
Facebook Tous coupables !
Grosse polémique chez les internautes belges après que les murs de Bruxelles ont été recouverts d’affiches féministes radicales, suggérant de priver les harceleurs de leurs attributs masculins. Il est vrai que tout prête à discussion dans cette campagne : son ton un rien familier, la sévérité de la peine réclamée pour les contrevenants, et surtout la définition plutôt large du délit de harcèlement – constitué dès qu’on dit à une femme qu’elle est « charmante ».
Sans surprise, il semblerait qu’un collectif non mixte « en lutte contre l’oppression patriarcale et capitaliste » soit à l’origine de ce collage. Mais apparemment, nos camarades s’y connaissent aussi peu en castration qu’en révolution… Pour mettre leur menace à exécution, une faucille eût quand même été plus indiquée qu’un marteau.
[Article publié dans Valeurs Actuelles]