Révélation : la politique grecque se décide à Athènes. Pas à Berlin. Pas à Bruxelles. Ni à Paris.
Etonnant, non ? aurait dit Desproges.
Ce n’est pas faute d’avoir lourdement insisté. Les Européens ont morigéné Tsipras depuis des mois, ils l’ont humilié tant que faire se peut, je me demande comment il a résisté à l’envie de donner un coup de boule sur le nez de la « chancelière », comme dit Hollande. Ou sur le nez de Hollande. La BCE a coupé l’alimentation en liquide des banques grecques, les retraités — et les autres — n’avaient qu’à se cuire des réserves de moussaka. Ah bon, il n’y a plus de moussaka ? Qu’ils mangent de la brioche ! Le camp du « oui » a reçu, lui, des subsides et des coups de main considérables — jusqu’à la manipulation des sondages qui hier encore donnaient le Oui et le Non à égalité. Intoxiquez, il en restera bien quelque chose.
C’était un plaisir d’entendre, hier soir, les hommes-liges du système financier faire grise mine et menacer. Comme titre Libé aujourd’hui : « l’Oxi gêne ». Oh oui ! Eric Woerth sur BFM, grand moment ! reprenant l’antienne de son maître Nicolas, dans le genre « Dehors les Grecs ». Ou le ministre de l’Economie allemand, sidéré que les Grecs ne se plient pas, pour la seconde fois de leur histoire, aux diktats de Berlin. Quels Allemands vont encore oser aller passer leurs vacances sous l’Acropole ?
Il y a quelques jours, Die Welt, qui est conservateur mais qui passe pour un grand journal, remarquait que les Grecs créent du désordre depuis 1821, quand ils ont cessé de se plaire à être empalés par le Sultan et se sont révoltés, mettant à mal l’Ordre européen instauré par Metternich au Congrès de Vienne en 1815. Quel culot, ces Grecs ! Aujourd’hui on leur propose d’utiliser les fonds des retraités pour continuer à engraisser les banques allemandes — entre autres — qui élaborent des montagnes de cash pour gérer les retraites des Allemands — dans ce pays qui n’est même plus capable, malgré sa soi-disant suprématie économique, de faire des enfants. Varoufakis devrait leur montrer comment on fait.
Personne ne sait trop ce qui en sortira, si la Grèce, entraînée vers les abysses par une conjuration de banquiers, s’en sortira, ou si la Grèce sortira de cette Europe faisandée que nous ont construite les financiers, depuis qu’ils ont tenté de nous faire croire que le facteur économique est déterminant en première et en dernière instance. Je sais juste que les répercussions sur les pays où se développe un fort sentiment europhobe — à commencer par la France — seront fortes. Le FMI recommande depuis plusieurs jours de réduire sensiblement la dette de la Grèce. Suivront celles de l’Espagne et du Portugal — et pourquoi pas celle de la France… Ce sont les recommandations de Paul Krugman et de Joseph Stiglitz, qui savent plus d’économie que vous et moi, depuis plus d’un an : effacer carrément la dette et pratiquer une politique de relance. Incroyable, ces Prix Nobel d’Economie qui ont l’air d’en savoir plus qu’Angela Merkel — laquelle n’est pas sortie d’affaire, le bras de fer avec Wolfgang Schäuble ne fait que commencer. On croyait que l’intransigeance du ministre de l’Economie allemand s’adressait à Varoufakis, qu’il ne supporte pas. En fait, c’était, à distance, un tir à vue sur la femme au pouvoir. Billard indirect. Il ne doit pas supporter son côté est-Allemand.
Mélenchon ou Philippot se félicitent l’un et l’autre de cette victoire du Non en Grèce. Le premier homme politique majeur qui aura l’idée de faire campagne à fronts renversés et de tirer à vue sur cette Europe-là emportera le morceau : je me demande ce que Sarko ou Juppé attendent pour appliquer les recettes de notre ami Desgouilles… Mais ils sont tellement liés à l’argent qu’ils en oublient même de se donner une chance de gagner.
En attendant, les temps à venir seront intéressants. Il s’est enfin passé quelque chose en Europe, et c’est du plus petit pays que c’est venu. Le Petit Poucet fait un pied-de-nez aux ogres qui se croient des géants. C’est tout ce qu’il peut faire, mais ce n’est pas mal.
Jean-Paul Brighelli
Politiquement, c’est bien joué.
En France, on aurait pu jouer au référendum, jeu de plage de l’été, avec des questions un peu orientées du genre :
« Faut-il accepter cette grosse daubasse de réforme du collège ? »
« Faut-il accepter la réforme du collège soumise par la dgesco pour nous soumettre ? »
« Faut-il accepter, soumis, la réforme du collège ? »
etc.
Une grave question aussi : que va bien pouvoir faire Jean Quatremer si on le prive de morigéner la mer Egée ?
«L’élitocrate a une bête noire: le plouc émissaire. Et quand celui-ci a le malheur de dire merde à l’élite, par exemple en votant non lors d’un référendum à propos de l’Europe, l’élite perd d’abord sa belle humeur, se montre folle de rage, puis décide qu’il faut “encore plus d’Europe”, que sa propagande auprès du plouc émissaire a souffert d’un déficit de communication et qu’on va aller toujours plus de l’avant parce que ce non du plouc, au fond, ça voulait certainement dire oui, mais comme il ne sait pas très bien parler il s’est trompé de mot et il dit merde en pensant oui et en votant non ».
Festivus festivus, Philippe MURAY
Ah, Muray… il a tout dit.
Sommes-nous si pressés de remplacer nos élitocrates par des ploucocrates ?
La rectification nécessaire de Pierre Desproges: « Etonnant, non ? ». Pas stupéfiant, pas grave non plus.
« l’Oxi gêne » ? Ben oui, bientôt on va leur vendre l’air qu’ils respirent ces pauvres grecs, ces pauvres métèques (ces métoïkoï) avec leur quatre cheveux aux vents depuis qu’ils se les arrachent. Les ploutocrates européens n’ont qu’une hantise, c’est que la Grèce prouve qu’avec le retour de la drachme, elle s’en sorte mieux qu’avec l’euro. Quand ce sera le cas, j’achèterai de la dette grecque
Il y a donc les économistes qui « savent l’économie » et qui sont d’accord avec vous. Et les autres.
Comme quoi même à Causeur, il y a les bons et les méchants.
Si Christine Lagarde ne peut même plus passer ses vacances en Grèce sans se faire violer par des vendeurs de moussaka … la Grèce se meurt mais ne se rend pas sans violer les créanciers!
Elle n’a pas encore reçu de tarte à l’oignon à la figure la donzelle du FMI ?
« HELLAS », disent certains…
c’est un peu court, jeune homme.
Je courrais toujours pour aller partout, mais je ne pensais pas pour autant que ça allait me mener quelque part.
On devrait toujours méditer les paroles philosophiques des idiots du village !
– As-tu trouvé l’Euro, Gump ?
– Je ne savais pas qu’il fallait le chercher !
https://www.les-crises.fr/juncker-il-ne-peut-y-avoir-de-choix-democratique-contre-les-traites-europeens/
Il a déjà craché le morceau Juncker ; maintenant pourvu qu’il mange son chapeau.
Faut faire (je sais ça fait grand yaka) un réferendum en France, il parait que ce n’est pas anticonstitutionnel, ã propos de TAFTA et de son pendant concernant les services, le dénommé TISA (il convient de se renseigner, c’est fort revigorant)
Histoire que la fête continue.
Nous sommes un paquet à gueuler comme des putois depuis plus d’un an, notamment sur les tribunaux d’arbitrage (le poulet aux hormones est un argument fallacieux)
Sans grand résultats.
Il ne reste plus que l’option uriner dans un violon, un stradivarius (en direct sur une chaine d’abêtissement continu) ferait l’affaire, pour créer du scandale.
…grand résultat…
Au « Capitaine »…
Ce n’est pas une question de « bons » ou de « méchants ». Je dis juste que tous ces experts auto-proclamés aperçus sur les plateaux de télé dimanche soir — et après — feraient bien de s’interroger sur leurs certitudes. Si des économistes beaucoup plus brillants que vous et moi plaident pour une autre solution que l’austérité tous azimuts, c’est que d’autres solutions sont envisageables.
Je ne suis pas du tout économiste, je le dis plus haut et je le répète ici. Je me méfie grandement des économistes, parce qu’ils présentent comme une science un domaine qui est à mon sens d’abord politique — et que pour moi le facteur politique est déterminant en dernière instance. La Révolution (facteur politique) a effacé d’un coup une immense dette que les rois de France avaient accumulée depuis Louis XIV. Les banquiers n’en sont pas morts — et les Etats ne meurent pas de leurs inconséquences financières.
Que l’économie grecque, dans un pays où l’on échappe à l’impôt avec une incroyable facilité — il suffit que votre maison ne soit pas tout à fait achevée pour que vous ne payiez rien dessus, d’où ces innombrables baraques d’où pointent des ferrailles… — soit un désastre, j’en conviens certainement. Même ce gauchiste de Tsipras n’a toujours pas pensé à imposer le clergé grec, qui détient des biens immobiliers considérables. Ni les armateurs. Ni… Au passage, je remarque que la troïka ne le lui a même pas suggéré. Cherchez l’erreur. Pendant ce temps, des retraités (et oui, le régime de retraites grec est sans doute à revoir) se suicident en masse.
« Même ce gauchiste de Tsipras n’a toujours pas pensé à imposer le clergé grec, qui détient des biens immobiliers considérables. Ni les armateurs. Ni… Au passage, je remarque que la troïka ne le lui a même pas suggéré. Cherchez l’erreur. »
Vous remarquez bien mal :
« Les créanciers demandent une suppression des avantages fiscaux pour les agriculteurs et les armateurs, ainsi qu’un durcissement de la lutte contre la fraude fiscale. Ils préconisent en outre une simplification de l’impôt sur le revenu. Dans le domaine de la santé, ils demandent une baisse du tarif des tests de dépistage afin de prévenir le recours aux soins. Le budget de l’armée doit être amputé de 400 millions d’euros, et le taux de l’impôt sur les sociétés doit être augmenté de 26 à 28%.
On notera également que les créanciers souhaitent l’extension et le relèvement de la taxe sur les bateaux de luxe. »
cf. http://www.eric-verhaeghe.fr/grece-que-dit-vraiment-le-plan-des-europeens/
Ça fait des années que ces éléments font partie des demandes de réformes de la fameuse troïka.
En ce qui concerne le clergé grec, l’orthodoxie budgétaire se fait prier et on s’arrange.
Petit retour en arrière :
http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/07/30/l-eglise-et-athenes-veulent-tirer-profit-de-la-fortune-fonciere-du-clerge-grec_3455472_3234.html
Qu’en est-il aujourd’hui ?
De plus, il y a quand même au moins 2 prix nobel d’économie et quelques experts, qui pourraient donner des leçons de la chose, tous les matins à certains eurocrates et à certains docteurs cathodiques, qui abondaient dans le sens de Tsipras
Concernant les diaforus médiatiques
http://www.audit-citoyen.org/?p=6374r
Concernant les nouveaux sorciers (les économistes), un ouvrage d’un de chez eux, australien enseignant à l’Université de Kingston à Londres (directeur d’un département en fait) :
L’imposture économique (le titre était »Démystifier l’économie en anglais) de Steve Keen
La dékhonomie est une science sociale où on fait les estimations au doigt mouillé :
http://nsm08.casimages.com/img/2013/09/07/13090707011016723111531618.jpg
« Les prévisions économiques ont pour seule fonction de rendre l’astrologie respectable »
John K. Galbraith
Quand il n’y a plus d’économie il n’y a plus de dette !
Puerto Rico est dans la zone dollar, est un état en faillite et comme ce n’est pas le 51e état des Etats Unis d’Amérique ne sera pas renflouée par Washington …
Effectivement la Grèce peut refuser de rembourser ses dettes rester dans la zone euro et couler doucement au gré des flots.
Et maintenant qu’est-ce qu’on fait ?
On nettoie les écuries d’Augias ou on les laisse en l’état ?
On aide Sisyphe à remonter son rocher ou on le laisse se débrouiller tout seul ?
On essaie de reboucher le tonneau des Danaïdes ou on modernise les équipements sanitaires de la Grèce ?
Tsipras a lu son Michaux du « Face aux verrous » avant d’aller négocier à la Commission Européenne: « Ne désespérez jamais. Faites infuser davantage. »
… ou on reste sur le Titanic a écouter l’orchestre de dingues et de malfaisants, jouer à plein tubes
Elles pleuvent dans leurs coeurs
Comme il pleut sur la ville ;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre leurs coeurs ?
Ô bruit doux des mentions
Par terre et sur les toits !
Pour des coeurs qui s’ennuient,
Ô le chant des mentions !
Elles pleuvent sans raison
Dans leurs coeurs qui s’écoeurent.
Quoi ! nulle trahison ?…
Cette surprise est sans raison.
C’est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans travail et sans gêne
Leurs coeurs ont tant de … !
Je vous laisse compléter pour la fin, je cale.
Je dirais bien « ..tant de caporal » si Anastasie ne passe pas par ici avec ses ciseaux emblème de harem.
Et je pense que le meilleur moyen l’an prochain de ridiculiser un peu plus le ministère et ses apôtres, les inspecteurs, serait de surnoter encore plus les copies… jusqu’à l’absurde. Ce serait beaucoup plus malin que d’inviter les profs à noter les copies pour ce qu’elles valent. Jouons, jouons ! Du théâtre encore et toujours, il n’ y a que cela de vrai…
Propédeutique à la politique !
Brighelli qui est sorti de l’école normale supérieure est un grand admirateur de la réussite financière de la révolution française, c’est le pont-aux-ânes pour avoir le ticket d’entrée dans cette noble école !
La Convention a fermé tous les collèges de France – hormis Louis le Grand dont le régent Jean-François Champagne a réussi par on ne sait quel miracle à éviter la fermeture – on pourrait essayer ce remède à notre déficit public chronique ? Brighelli irait cultiver les champs pendant ses longues vacances …
Autre pont-aux-ânes fameux chez les économistes socialistes comme le célèbre Piketty – encore un normalien payé dès son entrée à l’école de la rue d’Ulm et qui n’a jamais eu à faire un compte à la fin d’une journée de travail – le fameux effacement des dettes de l’Allemagne après guerre. Il se trouve que Roberto Rossellini en a tiré un film : « Allemagne année zéro » filmé au milieu des décombres du Berlin d’après 1945 !
…
Alors voilà ma modeste suggestion : on rase Paris et Athènes et après on efface la dette de ces deux états !
Enfin il faut quand même saluer celui qui a créé les lycées de France en 1802 et qui a sauvé la république de la ruine en pillant l’Italie : Napoléon Bonaparte général puis consul !
…
Comme vous le savez il a réconcilié les Français entre eux en mettant fin au régime des partis, il s’est certes assis sur les libertés publiques mais a mis fin à la guerre civile (malheureusement pas aux guerres étrangères).
Ceci dit les années suivantes, les libertés publiques c’était pas ça non plus (la restauration, puis encore une petite révolution, puis encore un empereur, puis la très bourgeoise IIIėme avec Jules Ferry, …, puis encore d’autres misères)
Ça s’intègre par parties, au fil du temps, les libertés publiques.
Même si ce n’est pas mathématique.
En plus on aurait été amputés du droit à l’insur
rection. (Jospin, je crois)
Ils se méfient des révolutions les ex infiltrés Trotskystes
Par contre là je débloque peut-être ; il convient de vérifier/rectifier mes dires.
nous aurions étés…
C’est plus avenant.
La Grèce n’est pas un petit pays, sa superficie est de l’ordre de 450 000 km², autant que l’Allemagne + l’Autriche. Les citoyens grecs sont au deuxième rang mondial pour les dépôts d’épargne dans les banques suisses. La Grèce reçoit 16 millions de touristes par an. Il existe trois grands chantiers navals qui peuvent construire des navires de tout type. On fabrique des camions, des autobus, des wagons de chemin de fer, des bétonneuses, des remorques, etc. Les Grecs possèdent 2.400 grands pétroliers et cargos – dans ce domaine le pays occupe la 1ère place dans le monde, Chypre, la 5e place (1 500 grands pétroliers et cargos). Les réserves d’or en Thrace sont estimées à 38 milliards d’euros. Les réserves de pétrole et de gaz sont estimées Grèce à un montant de 10 milliards de dollars. La Grèce est classée 2ème dans le monde pour la production de lait de brebis, la 3ème place pour la production d’olives, safran, kiwis, pêches. Le pays est à la 1ère place dans le monde pour la production de nickel, magnésite, hydromagnésite, perlite (1,6 millions de tonnes); 2ème dans le monde pour la production de bentonite (1,5 millions de tonnes), 1ère en Europe pour la production de bauxite (2.174.000 tonnes), chromite, zinc, aluminium.
Malgré toutes ces richesses, elle n’arrive pas à rembourser ses dettes, alors que les pays comme le Japon et les Etats-Unis sont bien plus endettés. Pourquoi ? Réponse : prédation économique !
Regardez ce qui se passe avec le conflit en Ukraine… Chiffon rouge de la menace russe et les pays comme la Pologne, les pays scandinaves et baltes, sont invités à une militarisation sans précédent. Qui sont les gagnants ? Les industriels américains, allemands, britanniques, français… Les grands pays quoi ! Si l’endettement des pays militaires dépensiers s’accroît, la conséquence sur les contraintes économiques futures permettra une expropriation, justifiée par la mise en place de politiques d’austérité, au profit du capital financier occidental. Le processus est semblable à celui qui s’est déjà abattu sur la Grèce. Rappelons que la Grèce possède la 2eme armée de l’OTAN ! Sur les $320 Mds de dettes, plus de 150 Mds sont dues aux dépenses militaires…
Crise de la dette, crise de l’Ukraine, tout cela est calculé à l’avance : le but est de faire dépenser les petits pays pour mieux les avaler par la suite… Il n’y a que les dindons de la farce qui ne voient rien…
C’est vrai que j’ai toujours entendu dire que la France avait le second domaine maritime du monde derrière les Etats-Unis … il n’y a qu’un hic : ça ne nous a jamais rapporté un kopeck !
On est toujours riche d’espérances !
» Le pays est à la 1ère place dans le monde pour la production de nickel »
Production souterraine alors ?
http://www.senat.fr/rap/r05-007/r05-0072.html
Quant aux brebis, avec ces millions de touristes, on ne peut espérer qu’une augmentation à la marge avec le tourisme sexuel.
« La Grèce possède la 2ème armée de l’OTAN »
« 1ère place mondiale pour la production de Nickel »
Ca sort d’où ces chiffres là ?
Un dindon qui ne voulait pas mourir idiot
Si d’aucuns d’entre vous ont le pied grec, vous pouvez participer au don de vos vieilles chaussures de foot pour « la grande collecte citoyenne pour l’Euro 2016 ». Une bonne manière de montrer que la Grèce a toujours un pied en Europe quand il s’agit de grands projets culturels que la mémoire collective lèguera aux générations futures:
http://www.latribunedelart.com/la-grande-collecte-euro-2016-pellerin-c-est-foot
Le premier Juillet, comme je n’étais pas encore rentrée d’une ville fort catholique et où on pratique un théâtre merveilleux, je vois que j’ai raté la « nuit du ramadan » à Paris. Et personne ici pour s’en émouvoir ?
Mais jusqu’où vont-ils se compromettre ces abrutis du PS pour râcler des voix ?
« Mais jusqu’où vont-ils se compromettre ces abrutis du PS pour racler des voix ? » Quo non descendet ?
J’observe qu’on ne ferraille plus beaucoup sur ce blog en ce début juillet et que la commentarite est déjà en vacances. On dira ce qu’on voudra mais dans les facs y’en a qui bossent encore: jurys de diplômes jusqu’à la fin de la semaine. On les voit les cadences infernales !
Les valeureux guerriers de la grande muraille de l’éducation nationale font la grève du ris ; résultat les bourses s’effondrent et la bravitude au lit en prend un coup !
…
Que faire comme disait Marx ? Retourner dans les rizières répondait Mao !
Deux grands dangers menacent l’humanité :
– la bravoure inutile devant les épreuves du bac
– que le ciel ne tombe sur la tête des grecs (parole de gaulois)
Moi je suis un survivaliste : je porte le bonnet d’âne toute l’année afin d’éviter d’attirer la foudre !
Il faut reconnaître, Driout, que vous êtes méritant ! Brighelli, quand il réapparaîtra, mais il doit avoir la tête dans l’encrier s’il tient les deadlines qu’il nous avaient annoncées pour ses bouquins, pourrait vous donner la médaille de la constance.
Ah! ah ! Tristan, vous êtes bien drôle. On connaît tous le sort horrible qui est réservé aux profs de facs : » Lascia ch’io pianga »
Au fait Sansévérina savez-vous pourquoi Brighelli ne vante pas plus le rôle des amazones antiques ?
D’autant que la flamme du djihadisme féminin semble briller très haut en ce moment du côté du moyen-orient !
Le Figaro du jour :
Une djihadiste italienne de 28 ans convertie à l’islam radical et installée dans le nord de la Syrie veut porter la guerre sainte dans son pays d’origine. Pour elle, les décapitations sont une « juste rédemption ».
«Quand nous décapitons une personne – et je dis nous parce que je le fais au nom de l’État islamique -, nous obéissons à la charia»: difficile d’imaginer que des propos d’une violence extrême puissent sortir de la bouche d’une jeune Napolitaine de 28 ans au profil avenant, joviale, adorant se …
Pas encore prof de fac, loin de là. Post-doc à Stockholm l’année prochaine et après…incertitude, indétermination ou déterminisme triomphant.
Séchez vos larmes chère Duchesse, y’a pire comme avenir incertain: j’aurais pu passer l’agreg et prendre la bifurcation vers le chaos.
Tristan arrêtera les barbares sur le chemin de Damas son Euclide sous le bras !
Il me semblait que c’était Lenine, Que faire ?
J’ai voulu y jeter un œil un jour et me suis vite arrêté.
Ayant vraisemblablement mieux à faire.
Peut-être que remis dans le contexte de l’époque, c’est intéressant.
Un peu Tolstoï, Dostoievski et un autre dont je ne me souviens plus le nom.
La soit disant »âme russe », me parle peu, il est vrai
Il y a fort à parier qu’il n’en sont pas là en Grèce (le léninisme)
Par contre ils ont payé leur dette (livraison de gaz) à la Russie.
Qui pourrait faire office de bouée de sauvetage en cas de rupture avec l’UE et/ou l’Euro.
Il se dit que cela affole quelque peu les US
(pour cause d’OTAN ?)
Après ce qu’il se dit n’est pas parole d’évangile …
Quelle est la bonne recette d’un sandwich grec ? C’est un mystère entouré par deux tranches d’énigmes !
Oui, Driout, elle était sur tous les journaux à Rome, il y a quelques jours. Dans ce pays extrêmement catholique, il n’ y a pas grand chose à craindre. Je dois dire d’ailleurs qu’entre le poids de l’église et l’absence d’aides en tout genre comme ce qu’on voit en France, on n’en rencontre pas beaucoup, en mode sac à patates. Il est vrai que je suis restée dans le centre comme d’habitude.
Mais bon, l’Italie, pour toutes ces raisons et bien d’autres, comme l’absence d’associations grassement subventionnées pour entretenir le communautarisme, me semble le dernier pays où la contagion risque de s’étendre. Et je peux vous dire que ce n’était pas ça qui était le plus commenté. Et puis ils ont déjà assez à faire avec leurs tonnes de migrants qui débarquent et qu’on leur laisse sur les bras à l’arrivée.
Alors qu’après, le désespoir napolitain tourne un peu mal pour quelques-unes, ma foi, cela peut bien arriver. Il faut reconnaître que les moyens de s’en sortir dans le sud du sud ne sont pas bien simples. Tout le monde ne peut pas devenir ou chanteur ou écrivain.
Ou porte-flingue ou curé ou grenouille de bénitier ou (dé)missionnaire en blanc…
Cette dernière pratique existe-t-elle toujours ?
La compétence « savoir pisser », très bien partagée dans toutes les couches de la population, enfin valorisée dans une perspective bienveillante, innovante et citoyenne :
http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2015/07/08/le-festival-qui-transforme-lurine-en-biere/
Même principe mais plus substantiel:
http://www.slate.fr/lien/39711/caca-burger-excrements-japon-sciences
Il y a vraiment à boire et à manger sur Internet pour alimenter des commentaires de blog.
La fin de la faim dans le monde ?
Mais que faire alors des survivants ?
Des bacheliers ?
Si on laissait mourir de faim tous les candidats au bac qui doivent passer l’oral de rattrapage, on aurait 100% de réussite chaque année.
Un bac Hunger Games, quoi.
Et on en revient toujours à Don Diète au Pirée :
Va Roufakis, cours, vole et nous mange !
Vous connaissiez l’usage immodéré des qualificatifs « bienveillant », « innovant » et « citoyen » chez les pédagos. Il y en a des qui sont tellement désœuvrés à la mairie du 2ème (à Paris, évidemment…) qu’ils les ont khonkhaténés :
http://www.demainlecole.org/association/concours.html
« Valoriser ces pratiques bienveillantes, innovantes et citoyennes, c’est vouloir s’attaquer en profondeur aux effets pervers de pratiques pédagogiques d’un autre siècle… l’échec scolaire accompagné de sa rage et de son désespoir…la souffrance des enfants et des adolescents face à l’exigence de parents qui – souvent – croient pourtant bien faire »
O aïnesses ennemies !
aînesses haïes…
Remarquez aussi la forte envie de pénal.
JPB et al en correctionnelle !
Que dis-je ! Aux assises de la pédagolerie ! A la roue !
Fini les pince-fesses avec les bachelières frais émoulues du lycée ! On sera sévère et intraitables nous les evzones !
Mœurs grecques ou pas grecques ce sera ceinture pour tout le monde …
2012 : pisa, 1 testé sur 5 en maths est tout juste au niveau 1 (manipulation des entiers)
2015 : 1 candidat sur 5 n’a pas eu le bac à l’écrit
Les mêmes ?
Ce serait rationnel mais aventureux de les mettre en corrélation. Par contre si on prend le rapport Pizza, il y a de fortes chances qu’on les retrouve dans le même sac.
Je parlais du théorème de la pizza, sinon mon com n’est pas très clair. Pour ceux qui ignorent ce que c’est: https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9or%C3%A8me_de_la_pizza
« J’ai glissé sur un pisa chef ! » célèbre réponse de Jean Lefebvre à son caporal Pierre Mondy.
Très mignon, le rapport pizza. J’aime beaucoup.
Ces khons de grecs auraient pu trademarker leur alphabet ce qui aurait pu leur permettre de vraiment s’asseoir indéfiniment sur leurs lauriers.
http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2015/07/09/en-cas-de-grexit-la-grece-restera-sur-les-billets-de-banque-en-euros/
Bill Gates a bien pu le faire avec son infâme paquet d’octets.
J’ai vu récemment un film qui m’a bien éclairé sur le fonctionnement de l’euro ; cela s’appelle Sharknado : des requins qui volent dans les airs grâce à une tornade !
Donc voilà l’euro est une tornade blanche qui sert aux gros requins à voler dans les plumes des petites oies; vous avez compris le pitch ?
P.S Il y a une suite à Sharknado les requins boulotteurs ayant encore un p’tite envie de voler.
Dans le numéro 2 les requins sont propulsés à 10000 mètres d’altitude et s’attaquent à un avion de ligne …vu la température qu’il fait à 10kms d’altitude (–30 à -50°) les requins devraient ressembler à un gros glaçon selon moi !
Grexit, la série zeta de Syriza
« Juli Soler, l’associé de Ferran Adrià dans El Bulli, est mort lundi, à 66 ans, d’une maladie neurodégénérative »
Trop d’azote liquide la vie.
Qui soutiendrait les banquiers face aux peuples ? Oui, vous là-bas, au fond ?
Ah non, personne !
1 – Si les gouvernements de droite et de gauche qui se sont succédé ont menti aux grecs, il faut quand même expliquer qu’ils ont été portés au pouvoir par une majorité de citoyens. Les promesses mirobolantes des années 80 et 90, auraient pu amener les citoyens à se poser la question de leur financement, n’ont alarmé personne (cela ne vous rappelle pas un autre pays ?). Et que je te raccourcis la durée de cotisation retraite, et que je te donne un quatorzième mois de salaire, et que je te recrute des emplois publics, etc…allons-y gaiement !
2 – Ne pas rembourser un banquier, une chancelière allemande, un quelconque argentier ne fera pleurer personne. Sauf que derrière le vilain banquier et autres vils argentiers se cachent d’autres peuples européens qui, en dociles contribuables et sans qu’on leur ait demandé leur avis, ont prêté de la thune à leurs voisins, membre du club Europe. Si le bras d’honneur aux banquiers nous en touchera une sans faire bouger l’autre, m’est avis que la thune en question pourrait nous servir à bien des choses ici, et qu’on risque de ne pas la revoir. Les voisins préteurs se font empapaouter jusqu’à l’os.
3 – Qui souhaite plus d’austérité ? La question du referendum revisitée aurait dû être : acceptez-vous moins ou plus rien du tout ? Toujours sûrs du non à l’austérité, nos amis grecs ?
4 – La Grèce, depuis son coming-out sur le déficit maousse, aurait-elle entrepris, comme d’autres nations s’y sont résignées, des efforts dans tous les compartiments ? Non, les grecs sont allés au plus simple en réduisant le traitement des fonctionnaires (en rappelant que, par nature, si un Etat manque de liquidités, ceux-ci ne sont plus payés – à bon entendeur) et en baissant les pensions des retraités (pareil). On aurait pu attendre d’un Tsipras de gauche, qu’il entreprenne de modifier la constitution, dès son arrivée, pour mettre les armateurs à l’impôt. Ben non, toujours pas. Il aurait pu lancer le chantier de la mise en place d’un cadastre (un truc qui permet de voir qui est propriétaire de quoi et d’appeler l’impôt en conséquence) : non plus. Tsipras aurait pu également, comme tout bon anticlérical de gauche, mettre l’église orthodoxe à l’impôt, cette dernière étant le plus grand propriétaire foncier du pays : queue-de-chique !
Alors que nous faite-vous comme numéro, Mister Brighelli ? « coup de boule à Merkel » (genre caille-ra des cités ?), « Ou le ministre de l’Economie allemand, sidéré que les Grecs ne se plient pas, pour la seconde fois de leur histoire, aux diktats de Berlin » (élégant et fin !)
Il y a d’autres petits poucets à qui la moutarde grecque commence sérieusement à monter au nez, comme la Lituanie, par exemple, pas spécifiquement riche aux entournures par ailleurs, et autres portugais ou irlandais qui ne comprennent pas que Tsipras pointe toujours son museau avec des mesurettes au lieu des quelques réformes de fond que tout le monde connaît.
Pas étonnant en revanche que nos deux front applaudissent, y compris le génialissime Dupont-Aignan, parce qu’ils commencent à se savoir à ces bords là que l’attitude et les comportements du gouvernement grecs pourraient bien nous aider, nous aut’es français demain qui avons envoyé année après année de vils dépensiers qui en rajoutent, à droite comme à gauche, tant et plus, comme si les finances publiques étaient un puits sans fond dans lequel on pouvait taper à loisir, quitte à dire m**** aux banquiers ! On est bien en France, pas de doute.
Il n’y aura peut-être bientôt plus besoin de débattre sur ces questions. Les services publics ne seront plus couteux.
Concernant l’éducation, la notion d’école numérique est peut-être sournoisement anticipatrice de ce pourrait advenir.
J’avais évoqué TISA dans un commentaire de cet article.
Eux en parlent mieux et filent les liens WikiLeaks (à ce propos, ce n’est pas dans l’article, WikiLeaks offrait 10000 dollars pour des infos complémentaires concernant ce traité, il y a peu. Ils sont encore dans le brouillard. Si j’avais une quelconque information, je le ferais gratuitement, de toutes façons)
http://www.bastamag.net/Traite-Tisa-sur-la-liberalisation-des-services-l-avant-projet-revele-les
Sauf que je suis allé un peu vite en besogne ; les 10 000 dollars concernent TAFTA, pas TISA
Il y a quand même une similitude de logique derrière tout cela.
Concernant l’école numérique, ce ne sont pas les tablettes numérique en 3ème qui sont directement visées (quoique …voir un document du sénat, récent)
Ce sont plus les cours en ligne, proposés par de très bon élèves d’école de commerce : ça semblait enthousiasmer la ministre
Vallaud-Belkacem et ses conseillers (c’est peut-être cela le plus inquiétant) c’est relaté dans un article de L. Bonod lut en novembre 2014, je crois
… l’article n’étant peut-être pas de cette date.
Donc tout cela préfigurant peut-être, l’adoption de TISA.
Pour en revenir au numérique ; les grands sachem de la silicon valley scolarisent leurs enfants dans des écoles normales, avec des vrais profs, des tableaux, des craies, des livres, du papier et des crayons. Repoussant au plus loin, l’accès de leur progéniture à ces technologies. Ils ont souvent un train d’avance dans ce domaine là …
Avant de critiquer les tablettes numériques, je m’y suis essayé ; j’arrête bientôt étant à bout ; c’est débilitant (je ne parle pas que de l’aide intuitive systématique à l’écriture, indéboulonnable avec le clavier Google) Cette expérimentation explique aussi, ce commentaire en 2 parties.
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