1439580-1Photo Nice-Matin. La calvitie du type large d’épaules habillé en rouge est la mienne.

Il pleuvait hier samedi 18 mai sur la baie des Anges, on se serait cru sur une plage belge,

Comme à Ostende
Et comm’partout
Quand sur la ville
Tombe la pluie
Et qu’on s’demande
Si c’est utile
Et puis surtout
Si ça vaut l’coup
Si ça vaut l’coup
D’vivre sa vie !…

Des Gilets Jaunes occupaient pacifiquement la Promenade des Anglais, ce qui a donné à Christian Estrosi un bon prétexte pour ne pas participer au débat sur l’Europe monté sur le coup de 15h30 par Marianne et Nice-Matin. Tant mieux pour lui, il se serait fait alpaguer par une dame blonde venue tout exprès pour l’invectiver. C’est son adjoint, qui le remplaçait, qui a encaissé pour son patron. Avec stoïcisme, je dois dire.

J’assistais donc hier samedi à un débat sur l’Europe, au Centre Universitaire Méditerranéen, le CUM. « Campagne atone », a dit Polony — vêtue et accueillie en rock star, comme d’habitude —, qui présidait aux échanges avec sa pertinence et sa patience ordinaires. Alain Léauthier (« Qu’est-ce qu’il a grossi, Léo », a soupiré ma voisine qui le connaît de longue date —« et, a-t-elle ajouté en toute impartialité, vous lui rendez des points en ce moment, mon cher ») jouait Monsieur Loyal entre les divers intervenants, puis face à la salle, conviée dans un second temps à prendre la parole.
Peut-être me suis-je demandé ce que venait faire là Pierre Larrouturou, rescapé du PS et n°5 sur la liste emmenée par Raphaël Glucksmann, l’homme qui invite Vallaud-Belkacem pour fêter la résurrection du Magazine Littéraire, l’homme qui a mis Claire Nouvian, la harpie qui veut la peau de Pascal Praud, en deuxième position sur sa liste — et j’espère bien qu’ils n’atteindront pas les 5% qui leur permettraient d’avoir un élu… Plus je vieillis et moins je me sens porté vers le fair-play et l’éventail des opinions. Lorsque l’on pense bien (et Polony pense bien), pourquoi s’encombrer d’une petite pointure qui pense courbe ?

Spinoza dit quelque part que le concept de chien ne mord pas — mais le vrai chien, en revanche… Le concept d’Europe, tel qu’il a été agité hier par certains comme une muleta devant le mufle de l’électeur stupéfié, ne signifie rien non plus — mais l’Europe, la vraie, celle des trusts, des lobbies, et de cette Commission européenne qui prend des décisions par-dessus la tête des Etats, elle, elle existe. Et quoi que disent les uns et les autres, c’est pour la pérenniser que nous sommes conviés à voter…
Parce que les uns et les autres peuvent protester, jurer leurs grands dieux qu’ils veulent les « Etats-Unis d’Europe », selon la formule de Hugo (même si les Etats-Unis, en 1848, ce n’était pas grand-chose) puis par Mendès France en 1930 (La Banque internationale, contribution à l’étude du problème des États-Unis d’Europe). L’année même, comme l’a rappelé l’un des intervenants, où paraissait Malaise dans la civilisation — qui est en fait Malaise dans la culture, Freud refusant d’opposer les deux termes.

Et c’est bien dans la culture que réside le nœud du problème. Et personne ne s’en est soucié, sauf Polony qui a évoqué — un peu vite — ce Protocole de Lisbonne qui en 1999-2000 a sonné le glas de l’Ecole des Savoirs et a sommé tous les systèmes éducatifs européens de définir un « socle commun » (assez bas pour que tous s’y hissent) et de s’en remettre aux « compétences ». Par exemple ce « vivre ensemble » qui a permis depuis vingt ans la juxtaposition de communautés antagonistes, au lieu de favoriser leur insertion et leur assimilation dans une culture commune.
Et personnellement, je n’ai aucune envie de « vivre avec » — avec un poignard suspendu au-dessus de ma tête, avec des burkas invitées aux sorties scolaires, et avec des élus qui proposent que l’arabe devienne la seconde langue officielle du pays. Pas envie de vivre avec une langue et une culture « européennes » aussi indifférenciées que ses billets de banque. Je veux Montaigne, et Racine, et Laclos, Flaubert ou Valéry. Pas avec les œuvres complètes de Jean Monnet, qui haïssait les nations autant qu’il détestait De Gaulle.

L’Europe, c’est, depuis vingt ans, la descente aux Enfers d’une école déjà gravement menacée par les lubies pédagogistes, auxquels Bruxelles a donné les pleins pouvoirs. Polony le sait bien — mais elle a horreur de se mettre en avant et de rappeler qu’avec Nos enfants gâchés, elle avait en 2005 sonné l’alarme. Il est là, le débat, et nulle part ailleurs. Le reste — l’économie — est au fond accessoire. Le vrai problème est politique : voulons-nous ou non nous faire dicter définitivement notre culture par les Hyperboréens, comme disait Renan, de Prusse et de Hollande — ceux mêmes qui au nom des droits inaliénables des barbares, ont fait de leur mieux pour anéantir la Grèce ?
Parce qu’en descendant de la gare vers le centre via l’avenue Jean Médecin, je suis tombé en arrêt devant une plaque rappelant ce qu’a fait, à Nice, la culture allemande :SL372259

Alors, la dette… On s’en fiche : celle de la France, en 1789, était abyssale. Quatre ans plus tard, on n’en parlait plus. Et le Congrès de Vienne en 1815 l’a définitivement effacée, pour ne pas gêner les Bourbons provisoirement revenus sur le trône.
Je ne suis pas bien sûr d’aller voter la semaine prochaine — sinon dans le cadre mensonger d’une élection européenne devenue ici référendum national —, parce que ce n’est pas avec des bulletins et des urnes que l’on prend la Bastille, ni que l’on abreuve nos sillons.
Et Bruxelles est une Bastille à démanteler.

On donna ensuite la parole au public. In fine, un Gilet jaune, visiblement très peu au fait des jolis discours de l’intelligentsia, qu’il avait toutefois suivis avec patience, a levé poliment la main et posé la question qui tue, comme le rappelle Nice-Matin aujourd’hui : « Sommes-nous vraiment en démocratie ? répondez-moi par oui ou non ! Parce que je crois, moi, que nous sommes en oligarchie… »
Les manifestations qui durent ont ceci de bon qu’elles font progresser très vite la conscience politique…

« La Démocratie » est au programme (officiel) des classes prépas scientifiques l’année prochaine. Si jamais Polony me lit, et qu’elle passe à Marseille entre septembre et juin, je serais enchanté de la recevoir deux heures pour qu’elle explique à mes élèves en quoi le « concept », comme aurait dit Spinoza, est problématique, dès lors qu’on le confronte aux faits. La démocratie ne mord pas, sur le papier — mais l’oligarchie, oui. Et l’Europe aussi.

Jean-Paul Brighelli

224 commentaires

  1. Pas de culture forte sans une armée et une économie toute aussi puissante ! Ulysse n’aurait été qu’un maigrichon paysan du Péloponnèse il serait resté sans chroniqueur pour narrer ses exploits !

    Si les Islandais n’avaient pas été les héritiers des Vikings qui quoique ne sachant ni lire ni écrire maniaient aussi bien le gouvernail que la hache d’abordage sur toutes les mers d’Europe et même jusqu’en Amérique, ils n’auraient pas même eu l’idée de cette riche littérature des sagas norroises.

  2. On peut se contenter d’émettre des vœux pieux comme Bellamy – à l’instar d’Emile Ollivier qui croyait faire régner la Pax Franca face au génie belliqueux de Bismarck … mais Gesta Dei per Francos seulement par le cœur mitoyen des armes !

  3. « la démocratie » au programme ! sont plein d’humour ceux qui préparent les programmes !
    je viens de lire « l’étrange suicide de l’Europe » de D. Murray, journaliste anglais, qui a fait le tour de l’Europe et interrogé moult personnes, de tous horizons ; grandement instructif et… plutôt glaçant : notre culture, notre civilisation sont bien en passe de disparaître… et merci qui ? merci les différents gouvernements et l’UE, qui, depuis des décennies, sont dans le déni total et absolu de ce qui est en train de se passer ; et qui continuent à faire semblant de croire encore et toujours dans le multiculturalisme et tous ses corollaires ;
    c’est vraiment tragique ! quant à l’école… quand auront même presque disparus l’histoire, la philo, etc… que restera t-il dans les coeurs et les cervelles ?
    petite anecdote (sur ce que l’école transmet ?) : : l’autre jour, un ado hurlait dans son portable, of course, et pas en français, of course, devant une porte de magasin ! tout le monde se retournait et le regardait ! j’ai osé lui dire de parler un petit peu moins fort ! réponse : « sale blanche ! on fait ce qu’on veut ici ! on est chez nous ! vous nous avez assez fait ch… quand vous nous avez colonisé » ; ben oui, voilà où on en est !
    pour conclure, je retiens votre « Bruxelles est une Bastille à démanteler » ! mille fois d’accord ! à répéter sans modération !

    • Je regarderai le livre de D. Murray — le titre (français au moins) est un écho de l’Etrange défaite de Marc Bloch, qui analysait les raisons de l’effondrement de la France en 1940.

      • Il faut, en effet, le lire, absolument …
        Merci monsieur Brighelli pour vos articles dans Causeur, articles dont j’apprécie toujours et le fond et la forme (vous maniez notre langue avec « dextérité » et précision si j’ose dire, rien à voir avec la langue commune d’aujourd’hui).
        Avec mes salutations « admiratives ».

  4. Vous savez que parmi les 34 listes aux Européennes, il y a « La ligne claire » (à l’instar d’Hergé le créateur de Tintin) – son programme se veut intégralement culturel et écologique et anti-économique – l’idée dominante est celle d’une culture-musée ; un peu comme la bibliothèque d’Alexandrie qui a eut le sort que l’on sait …

    La contre-culture des années 60 du siècle dernier se voulait en opposition frontale à la culture dominante occidentale mais elle se voulait culture vivante – incarnée.

    La culture-musée me semble bien peu viable dès le début de son vagissement !

  5. Bruxelles, Bastille à démanteler, très jolie formule. Comme Bastille on pourrait ajouter Bercy. Aussi.

  6. Que la culture soit l’ornement de la paix je veux bien le croire – mais la paix n’est pas un état stable chez les hommes, elle ne s’obtient pas sans un constant effort !
    Si vous définissez la guerre comme un état de chaos volontaire et la paix comme un état d’ordre temporaire – alors la culture nait bien de cette tension entre deux états disjoints mais au fond relevant d’une même humanité.

  7. Je confirme, le livre « L’étrange suicide de l’Europe » de Douglas Murray est un des livres fondamentaux sur l’histoire de l’Europe depuis 1945. Une analyse rigoureuse et objective de la situation actuelle et future (car on s’en doute, le retour en arrière est impossible) de l’Europe et de notre pays « grâce » à nos gouvernants successifs !
    À lire absolument.
    Par ailleurs, merci M. Brighelli pour tous vos articles.

    • « car on s’en doute, le retour en arrière est impossible »…

      Ben voilà. C’est la clef. Et ceux qui font miroiter une Europe des nations, patati-patata, n’ont pas assimilé ce fait entêtant.

      • Et monsieur Bellamy qui,selon vous,est très intelligent dit et répète des sornettes: on va changer l’Europe de l’intérieur.

        Je me demande comment ça se passe dans la tête de gens intelligents qui se mettent à faire de la politique pour être élus.

        Au début,ils gardent peut-être une certaine distance par rapport aux discours qu’ils sont obligés de tenir.

        Quand et comment perdent-ils la capacité de réfléchir ?

        Villani n’est plus qu’un histrion télévisuel derrière une lavallière (je vous cite de mémoire).

  8. Un éloge de Monteilhet mort dans le silence total serait plus intéressant que celui de Polony.

  9. Si j’ai bien tout mal compris, lire le zemmour brexiteux c’est comme lutter contre le réchauffage climatoridien, ça urge un max parce qu’il faut absolument que la meute de la caissière fasse plus de voix que le gang à Toufriquet aux européennes qui imminent.

    J’ai bon ?

    • C’est un aspect de la question.
      Mais en même temps, comme l’a suggéré Polony hier, il serait temps que le vote blanc soit recensé…

        • Non, en effet, ce serait une très mauvaise idée car certains, sachant quel pourcentage de population ils représentent, exigeraient immédiatement tous les aménagements possibles et imaginables.

  10. Marie Noël était plutôt agile sous des faux dehors rugueux de paysanne de Bourgogne ; voici ce qu’elle disait de Mallarmé dans ses « Notes intimes ».

    « Je vois sa Muse comme une nymphe jaillie de l’azur avec des pieds merveilleux à laquelle un maître acrobate impose de savantes et cruelles dislocations.
    Pour « comprendre » Mallarmé – quelle erreur ! – le Mallarmé des suprêmes œuvres, il faudrait être autant Mallarmé que lui-même, serré dans le dernier vaisseau capillaire de sa poésie dont il a coupé la tête, la queue et autres membres inutiles. »

    « L’idéal, pour un poète, ne serait-il pas de poser – à peine – dans un vase verbal plus pur que l’eau pure, une fleur d’âme jamais cueillie ? »

    • Mais pourquoi parler de pieds parlant et de musique des vers quand on parle de culture ?

      • « Paul Valéry, le lucide qui s’oppose au mystère, domine la nuée, le Prince de Lumière qui règne de haut, sans pli, sans poids, sur le verbe.
        Je voudrais l’appeler Lucifer si ce nom splendide n’avait été par malheur enténébré par un ange.
        En lui, ce miracle : le solide de la pensée – cristal exact aux arêtes vives -coule fluide comme de l’eau d’or. »

  11. GROSSE FICELLE

    « Si jamais Polony me lit, et qu’elle passe à Marseille entre septembre et juin, je serais enchantée de la recevoir deux heures pour… »

    Sacré JP, accueillant généreusement la malheureuse Natacha comme une migrante africaine solitaire par un petit déjeuner lubrique à 7h30 et terminant ses liebe delicatessen vers midi …

    • … « je serais enchantée » en plus ça fait transgenre Conchita Wurst !

    • Peut-être que Jean-Paul aura l’élégance de lui proposer deux horaires, comme peut-être a-t-il coutume de le faire : 7 h ou 10 h.
      Le premier est formel et public puisque le monsieur a cours et ne dispose que de 30 minutes pour une rencontre ; le second plus ouvert propose une large marge de « manoeuvre » en fonction des affinités que Natacha aura la prudence de refuser et se contentera d’un seul café en terrasse dans un froid très matinal d’hivers. (On lui recommandera d’ailleurs, un rdv à partir du mois de mai). Qu’elle se console, Natacha pourra écouter le Maestro parler non stop – non stop, vraiment, mais quel Maestro – comme d’autres femmes averties avant elle l’ont déjà fait… Et comme Jean-Paul n’a rien de l’auto centré que le choix du premier horaire de la dame sonnerai le glas d’une frustration  » tu te la mets derrière l’oreille elle fume toute seule » qu’il saurait contenir, il saura également la recevoir avec tous les égards qu’un homme bien élevé réserve à une femme pour ne première rencontre.

      Mais ne se connaissent-ils pas depuis deux décennies au moins ?

          • Zorglub, de la caste de profs de sciences, qui se targuent de la réussite aux examens de haute volée dans la même discipline de leur progénitures…

            Fuck off,

            de la part des parents, GJ et dits « périphériques » qui ne peuvent souscrire à Academia pour leur gamins.

        • Ah oui ? vous trouvez Messire (smac à vous et Dobo, je continue à vous lire tous les deux)
          A +++

          • Et vous, trouvez-vous vraiment ces allusions opportunes ? ça sent la frustration et le règlement de compte, et je ne pense pas que ça apporte quoi que ce soit aux billets !

          • Le précédent post non paru.
            Pheldge,
            Et si nous comptabilisions le nombre de vos commentaires en rapport avec les sujets sur lesquels ils figurent quand ils ne sont seulement cons.

          • Flo, que vous n’appréciez pas mes commentaires, c’est votre droit, mais je m’en contrefiche !

  12. Je ne sais pas du tout pourquoi je vois de plus en plus Hervé en Verka Serduchka – c’est peut être son nouveau côté Silicon Valley !

    • en général quand on évoque le silicone, c’est pour des monts, pas pour des vallées, est-ce à cela que vous faites allusion en pensant à M. le feint homme ? 😉

  13. Nous constatons avec plaisir que l’hôte de ce blog n’est pas un intellectuel enfermé dans sa tour d’ivoire, mais qu’il se rend sur l’agora de Nice pour se tenir informé et côtoyer des dames blondes : occupation à la fois utile et agréable.
    Concernant le clébard de Spinoza, j’ai été attaqué par le rottweiler d’un vigile sur un parking en pleine nuit, et ce fut SPORTIF, et ce n’est pas le Logos qui m’a sauvé la mise, mais la Praxis !
    Une histoire sordide, initiatique et vite oubliée, où se mêlent la médecine, la police et la justice, mais pas la filozofie !

  14. A Marseille, ce serait plutôt l’Europe ou l’islam.
    Pas besoin de choisir ni de dialoguer, c’est fait: nous vivons dans une cité où l’extinction d’une civilisation gallo-romaine en est à son terme presque final.
    Les survivants d’icelle habitent et habiteront St Pierre et autres domaines.

    • Ni Marseille, ni Paris ne sont la France.
      C’est tellement évident, qu’il faut encore le rappeler !
      Vous comprenez vite, mais il faut vous l’expliquer longtemps !

  15. Pour info, remarquable interview de Christophe Guilluy dans le Figaro qui paraît ce lundi.

    • je dirais même plus ! brillantissime ! pas un mot de trop ! et suis d’accord avec chaque moi !

    • réservé aux gars abonnés …
      Et ô Magistralissime, vous filez un mauvais coton : aujourd’hui Guilluy, demain Zemmour ?

    • Salma a une vision pénétrante de la dékhonomie depuis qu’elle est sponsorisée par le fils d’un vendeur de planches.

      • essayez de lire, ça vous changera de votre médiocritude béate habituelle …

  16. « Centre Universitaire Méditerranéen, le CUM.  »

    Il est facile de déduire l’acronyme du nom complet de l’institution-lequel, contrairement à l’usage le plus courant,est donné en premier.

    En des temps très anciens, les affiches 3615 CUM intriguaient beaucoup les touristes américains,faisaient glousser les plus jeunes.

    • Oui, l’allusion physiologique ne m’avait pas échappé… Curieux que les Niçois aient laissé passer ça.

    • Ça me rappelle la Communauté Urbaine de Lyon, nom opportunément raccourci en « COURLY ».

  17. Il y a déjà probablement plus de 20 % de bêtazéros en Europe. Les générations actuelles et futures vont gonfler leur nombre tout en homogénéisant leur répartition.

    La question est : comment va-t-on les occuper et les contraindre de se lobotomiser sans bouger devant netflics ?

  18. Oradour-sur-Macron
    Publié le 13 juin 2017 par Jean Paul Brighelli
    « Il faisait chaud et beau, les calvities précoces ou tardives rissolaient sèchement, en cette fin de matinée.  »
    « La calvitie du type large d’épaules habillé en rouge est la mienne. »

    billet du jour.

    Les calvities peuvent-elles prétendre à une relative autonomie ?
    Faut-il savoir reconnaître sa calvitie ?
    Le style de la calvitie, c’est l’homme ?
    Les chauves en puissance vivent-ils un calvaire ?

    Existe-t-il des peignes à dents rétractables pour chauves en devenir ?

    • La calvitie de Jean-Paul ne se devine guère lorsqu’on se trouve face à lui, sa largeur d’épaule est du type de celui de Charlyze Theron (qui n’est autre que celle d’une nageuse de l’ex Allemagne de l’Est, c’est dire…). C’est un sujet qui présente tous les atouts que la virilité réclame et d’une pilosité parfaitement convenable. Tout-va-bien.

      • Pour ceux qui se posent la question de savoir comment les filles évaluent l’étendue ou la gravité d’une pilosité masculine et des attributs de virilité d’un monsieur qui seraient à la hauteur de leurs espérances, sur un sujet entièrement habillé : c’est simple, une main velue sur le dessus avec un poil dense et dru courant jusqu’à l’avant bras non recouvert par la manche et un jean « poutre apparente »… au cas où la moquette du torse affichée habituellement par une chemise entre-ouverte avec médaillon (ou pas) serait couvert par un pull jaune (ou pas). Et de ce point de vue, Jean-Paul à l’air très bien. Il est d’une distinction hors-du-commun, doté d’un savoir-vivre extrême, galant et tout et tout. Le bonhomme s’enquière de votre bien être immédiatement, vous porte toute son attention et ne se prend pas du tout pour une diva. (Si vous tombiez mesdames, sur un gros plouc qui lit son journal durant les premières minutes d’un rdv, histoire de vous mettre mal à l’aise ou de vous faire payer une quelconque frustration dont vous seriez à l’origine, et afin de ne pas vous laisser surprendre par la grossièreté du monsieur : prenez soin de commander un verre d’eau avec votre café, buvez le café et mettez lui le verre d’eau dans la tronche et partez juste après cette remise de ses idées au clair, en lui lançant une pièce de monnaie à la figure… faute d’avoir des cacahuètes… Ne vous laissez pas faire.)

        • « mettez lui le verre d’eau dans la tronche » (Flo, entre deux bouffées délirantes)
          T’es qu’une terroriste féministe, Flo, épicétou !
          Sûr que la vie des vrais mecs doit donner à voir du sang, de la sueur et des femmes, mais un conseil quand même: faudrait peut-être que tu te fasses retirer les ovaires fripés qu’on t’a greffés dans le cerveau.
          Bises.

          • Bises ? Nous nous connaîtrions finalement ?

            Le verre d’eau dans la tronche n’a pas pour objet d’assouvir un ressentiment, non, c’ est un geste à visée pédagogique : celui de ramener le sujet un peu trop auto centré souffrant du syndrome « j’ai le melon », frôlant l’autisme, à une lucidité somme toute assez commune. La pièce de monnaie (ou une cacahuète) lancée également dans la tronche, quant à elle, génère la symbolique du Moi, ressort d’un mécanisme faisant prendre conscience de la véritable valeur effective de notre cas, lui permettant ainsi d’acquérir la maturité par un travail acharné sur l’humilité en reprenant ses touchantes maladresses – il revient de loin – nécessaire pour accomplir et remporter avec succès, mais surtout – n’ayons pas peur – pérenniser ses prochaines entreprises relationnelles. Tu vois ? C’est tout le bonheur qu’on lui souhaite.

    • c’est une fine allusion au titre du billet : comment ne pas penser à « calve canem ! » 😉

      • Deux idéologies dangereuses répandues chez les alopètes:

        le chauvinisme,
        le calvitisme (stade ultime du calvinisme)

  19. « Si jamais Polony me lit, et qu’elle passe à Marseille entre septembre et juin, je serais enchanté de la recevoir deux heures pour qu’elle explique à mes élèves en quoi le « concept », comme aurait dit Spinoza, est problématique, dès lors qu’on le confronte aux faits. »

    Sera-t-elle « accueillie » en rock star ? Pour les élèves de JP Brighelli,c’est une milf.

    Chacun sa vision des êtres.et les milfs sont parfois bien utiles aux taupins et aux khâgneux.

    Une dame présente au colloque a dit « qu’est-ce qu’il a grossi » (Léauthier);naguère il Maestro s’exclmait à propos de Polony: »mais comment fait-elle pour rester si mince , » (sous-entendu:avec tout ce qu’elle bouffe.)

    • Mais enfin c’est qui le Mâle suprême ? C’est Delon ou Brighelli ?

      Je m’en vais de ce pas réclamer ses palmes académiques à Cannes …; y en a marre !

    • Polony doit être carrément une cougar, à présent.
      On est MILF vers 25 ans, en ce moment — dès que l’on n’est plus « teen ».

      • ahhhh, désolé, on est MILF quand on est femme épanouie, genre maman d’un ado … Après ça donne de plaisants scénarios comme « My Friends Hot Mom » ou encore « Mommy Blows Best ». Donc comme vous le voyez la Milf c’est de 30 à 45-50 … 😉

        • Jusqu’à quel âge on a des idées derrière la tête ? Jusqu’à pas d’âge … enfin d’après Charles Vanel que le sexe continuait à travailler à 97 ans !

          Donc c’est pas de 7 à 77 ans comme la bande dessinée Tintin et Milou – c’est plutôt dès qu’on suce le sein de la mère jusqu’à extinction complète des feux.

          « Ce peu profond ruisseau calomnié : le sexe. »

  20. «  » »Sommes-nous vraiment en démocratie ? répondez-moi par oui ou non ! » » »
    Ah !ces GJ, si il faut répondre par oui ou non, ça sert à quoi de faire l’ENA, ou n’importe quelle autre formation auX mensongeS et autres sophismes ?? non, mais !

  21. – L’Homme est menacé dans son bonheur.

    C’est à dire dans son état, dans son honneur.

    Voici ma petite leçon politique du jour.

  22. « Ce peu profond ruisseau calomnié : le sexe. » c’est de moi d’après Stéphane Mallarmé et corrigé par Siegmund Freud.

    Car enfin il n’y a rien au cours de l’histoire des hommes de plus avili, ostracisé, défiguré et voué aux gémonies que ce petit ruisseau sexuel dans lequel nous nous baignons tous et fait d’hormones et de nerfs et de sang !

  23. Est-ce que des plaques rappelant le massacre des 253 personnes qui sont tombées en France depuis 2012 sous les armes des islamistes ont été apposées sur les murs des sites où ces barbaries se sont déroulées ?

    • A Marseille, deux ans plus tard, ils ont fin i par mettre une plaque, Gare Saint-Charles, à la mémoire des deux étudiantes égorgées par un islamiste cinglé (pléonasme !).
      Et je sais que Bd Richard-Lenoir il y a bien une plaque pour Charlie, mais qui ne dit mot de la religion des tueurs.

      • Ces barbares, colonisateurs islamistes sont donc plus protégés aujourd’hui que les oppresseurs hitlériens hier… Mais, c’est vrai, pas d’amalgame! Respectons cette religion de paix et d’amour !

      • leur déni est plus fort que tout ! c’est comme leur déni du « peuple » : cf la rencontre de Macron avec douze « intellos », menés par BHL et son »looking for Europe » ! un microcosme de gens qui continuent à se persuader qu’ils sont les seuls à penser, et à penser juste et bien !

        • Pourquoi appeler cette rencontre avec des intellos qui pensent comme lui (Macron): échange ? Il n’y a pas eu d’échange, ni de débat puisqu’ils étaient tous d’accord ! Dans le camp des totalitaires, les « échanges » au Cirque d’hiver
          organisés par Valeurs (actuelles) avaient autrement plus de panache même si eux aussi étaient pratiquement d’accord sur tout. Houellebecq à qui rien n’échappe à qualifié son entretien avec Benoît Duteutre de (dialogue) nord-coréen. Au moins, il a traité ça avec humour! Il ne faut pas en demander autant à Macron pour qui l’humour réside dans la moquerie et l’ironie.

  24. « Je ne suis pas bien sûr d’aller voter la semaine prochaine »

    Moi non plus, c’est une élection trop raide et trop basse et l’urne basse oblige à s’assouplir en votant.

    PS:
    Oui, trois.
    (dont deux déjà dans le précédent billet mais Lormier s’était fourvoyé dans le décryptage.)

  25. (« Qu’est-ce qu’il a grossi, Léau »,)

    Quel commentaire passionnant.
    Je vous ai aperçu dans la salle aux côtés de cette dame qui le connaît depuis longtemps, je doute qu’elle ait apprécié que ce propos élégant soit rendu public.

    A grossophobie grossophobie et demi, il ne me semble pas que vous soyez bien svelte.
    Surtout si on vous compare à vos photos de lointaine jeunesse.
    Cela intéresse quelqu’un ?

    • C’était un clin d’œil à la « dame » et à Léauthier — qui est quasi un ami (quoique avec le SMS qu’il ‘a envoyé à ce sujet, j’en doute à présent).
      Tenez, par amour pour vous, je vais rectifier le tir en l’aggravant.

      • A l’heure du ricanement sur tout et sur tous,
        on sacrifie la sensibilité possible des uns au plaisir supposé d’un trait que l’on croit d’esprit.

        • Si on commence à s’inquiéter systématiquement de « la sensibilité possible des uns » *, on va tout droit vers la nécessité de s’excuser d’exister.

          *et, d’ailleurs, des autres car enfin qu’est ce qui empêcherait ces derniers d’être au moins aussi sensibles que les premiers ?

  26. « Frères Zombies qui après nous vivez n’ayez contre nous les quenottes endurcies … »

  27. Quand je pense que je voulais voter Vincent Lambert aux Européennes avant qu’on ne me dise que ce zombie dévorait toutes les consciences jusqu’à les rendre folles !

  28. Les forces de vente de l’extrême droite en Europe restent très traditionnelles et fonctionnent comme du petit commerce. Vendre des services grâce à la corruption est devenu un métier exigeant où l’amateurisme n’a plus beaucoup de place.

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/05/20/l-onde-de-choc-europeenne-de-l-affaire-autrichienne_5464560_3232.html

    Le vrp Bordella qui vient juste de tomber la blouse grise et le béret cidunatistes ne devrait tromper personne.

  29. Strache a reconnu être un adolescent vantard et bavard … et il a démissionné dans la foulée ; maintenant avant qu’on ne voit un ex-professeur de l’éducation nationale reconnaître qu’il ne touche pas un calot en politique on risque de sécher sur place !

  30. La politique c’est un rapport de forces et la force sans l’argent c’est quelque chose qui ne saurait faire longtemps illusion.

    Quid de la neutralité de l’Autriche depuis 1955 ? C’est ça la question … le reste est tout bonnement accessoire !
    Est-ce que l’Europe et à fortiori l’Autriche a librement le choix de ses alliances ou doit-elle se soumettre au joug américain ? C’est le fond du problème.
    Trump décide de dénoncer les accords avec l’Iran : toutes les entreprises européennes plient bagage parce qu’elles savent que les gouvernements européens sont inféodés au gouvernement américain !

    Dugong qu’est-ce que c’est ? Un petit bourgeois trembleur parmi des millions d’autres en Europe qui se réfugie sous le parapluie de l’oncle Sam parce qu’il ne saurait en être autrement pour ce garçon qui tête encore le lait sous la mère.

    • Qui est derrière le coup monté contre Strache en 2017 ? Les services secrets autrichiens manipulés par la CIA ? Un parti politique concurrent ? Un média lui-même soumis à quelque occulte influence ?
      On ne sait pas mais enfin on peut subodorer qu’il y a anguille sous roche comme on dit.

  31. Truquer : il en restera toujours quelque chose de politique !

    Bismarck était un génial truqueur politique et son élève le plus direct fut le caporal Adolf qui réussit merveilleusement à berner les deux benêts Chamberlain et Daladier.

  32. Les souverainistes à la Philippot, Dupont-Aignan et autres rastaquouères me font rire … ils disent le problème c’est l’Europe ! Eh ! bougre d’âne : il n’y a pas d’Europe c’est ça le fond du problème !

  33. On se rappelle cette honteuse cabale des poteaux de clôture et des bouches à incendie * qui a eu la peau du courageux hauptsturmführer autrichien qui s’était porté, bourré de bonnes intentions, à leur rencontre pour renouer le dialogue.

    * ces dernières n’étant pas à leur coup d’essai puisque de courageux histéroriens révisionnistes ont démontré leur implication dans l’incendie du Reichstag.

    • les « bouches à incendie » se sont recyclées dans le « deep-throating » … 😉

  34. Talleyrand le plus grand des diplomates parle :

    « Aux lendemains du Congrès de Vienne, le duc de Fitz-James aide de camp du comte d’Artois, demandait à Talleyrand en quoi consistait le secret de la diplomatie. « Il consiste à prendre les hommes par leurs défauts, répondait le diable boiteux ; les défauts engendrent les besoins et, pour satisfaire à ces besoins, il faut de l’argent. L’argent dévoile tous les secrets et calme toutes les consciences, pourvu qu’il y en ait en abondance.  »
    – Lequel des deux, répartit Fitz-James, est le plus embarrassé ? Celui qui offre ou celui auquel on offre ?
    – Mais, dit Talleyrand, cela dépend, chez l’un comme chez l’autre, de … la somme. »

  35. Un doute m’assaille depuis fort longtemps : qui est le véritable maître des lieux céans ?
    Est-ce vraiment le blog de Brighelli, ou celui de Driout, ce dernier accordant au premier d’écrire un éditorial avant d’entrer lui-même en piste ?

    À moins que les deux soient une seule et même personne ?

    Docteur Brighelli and mister Driout ? Docteur Driout and mister Brighelli ?

    ???????????????????????????

    • T’as pas compris, Moot-Moot. Cki compte pour JPB, c’est l’clic pour la pub du blog.

      Sûr qu’avec des gonzes comme Driout, Bd ça ressemble un peu au salon TV de Dudu et sa Georgette au bout de leurs trente ans de mariage: un espace clos qui sent la monotonie et le gzanax.
      Mais JPB il laisse cliquer le Driout tant ki veut, passeke ça lui rapporte des brouzoufs.

      Driout: la dernière chance pour JPB de rester propre !

      • Mazarin – Bréviaire :

        « Quelles que soient tes fonctions, sache que tu peux toujours t’attirer les bonnes grâces d’un supérieur en lui assurant des profits ».

        CQFD !

      • Voilà que roquet se remet à tirer sur mon bas de pantalon pour attirer l’attention.

      • ahhhh non, désolé, « la dernière chance pour JPB de rester propre » ça sera Pampers ou équivalent … avec l’âge 😉

    • Nous avons compris qu’Il Maestro utilise ce « blog » pour des expérimentations littéraires.

      Il y a des commentateurs « réels »,ou « autonomes » et il y a quelques pseudonymes qui sont en fait de pures créations de Jean Paul Brighelli.

      Il utilise ces « masques » divers pour orienter le débat,polariser, dépolariser,susciter des passions,des colères, des entousiasmes;

      Il regarde,il observe les réactions des commentateurs « réels » et ,à partir de ce matériau expérimental, travaille sans doute à la création de personnages romanesques.

      Si Driout est une création brighellienne,il faut crier au génie.

      J’aurais beaucoup de mal à le croire.

      Mais, vous savez, il m’a fallu des preuves concrètes,indubitables pour admettre que les chroniques que signe Polony dans le Figaro sont bel et bien de Brighelli;comment peut-on être capable de styles aussi différents ?

  36. Je vous donne un truc Moot pour différencier JPB de mon humble moi : la faiblesse de Jean-Paul ce sont les femmes – la mienne pas du tout !

  37. Mazarin – toujours le Bréviaire – une des lectures favorites de Messire Brighelli le Florentin.

    « Les anciens disaient : contiens-toi et abstiens-toi. Nous disons : simule et dissimule.
    Il est essentiel que tu prennes conscience de toutes tes failles et que tu te surveilles en conséquence. »

    • Et en plus JPB vit à cheval – comme Montaigne – entre le XVIe et le XIXe, entre Machiavel, Mazarin et Talleyrand !
      S’il avait fait carrière dans la politique il aurait fallu le payer richement !

  38. Dans la Lettre V à Perdiccas, Platon prétend qu’il existe un langage propre à chaque régime, un langage pour la démocratie, un langage pour l’oligarchie et un autre encore pour la monarchie ! Lui-même prétend être né trop tard à Athènes dans un peuple trop avancé … pour y parler en public sans risque !

    Il est possible que JPB soit né trop tard ! Son époque c’est le cardinal de Retz voire celle du général Laclos.

  39. Jacques Mndelbaum lit-il Bonnet d’Ane ?

    Il publie aujourd’hui dans le Monde une critique du film de Rebecca Zlotowski « Une fille facile ».
    Dans le chapeau,on peut lire:
     » Rebecca Zlotowski met en scène le jeu pervers entre deux cagoles et deux hommes mûrs… »

    Mais s’il lit Brighelli,il le lit trtop distraitement,car dans la suite de l’article,il apparaît que les jeunes femmes ne sont pas des cagoles

    • Erreur factuelle :
      Le cannabis n’est en général pas coupé avec des produits pharmaceutiques.
      Pas besoin.
      Les variétés laborieusement sélectionnées par les vendeurs de graines contiennent naturellement tout un panel de psychoactif puissants et variés en complément du THC ou du cannabidiol.
      La nature de l’effet dépend de la variété choisie.
      Souvent celles destinées au marché noir sont très chargée en THC et pauvres en cannabidiol afin de fracasser la tête un maximum.

      Voir par exemple https://www.zamnesia.fr/dark-horse-genetics/4893-original-bruce-banner-reguliere.html
      Il existe des dizaines de sites comparables.
      Cliquez sur une photo et vous découvrirez la diversité des effets possibles.

    • C’est une application possible des robots avec IA intégrée : les téflon-kids leur seraient confiés. Imperturbable sous les crachats et les coups, disponible H24, une sorte de teflon-Hartman qui s’exprimerait invariablement d’une voix posée mais dont le volume pourrait dépassé à la demande le seuil de la douleur.

      On pense bien sûr à Stanley Kubrick et à la rééducation active d’Alex dont les perspectives ont bien évolué depuis le tournage d’Orange mécanique grâce aux avancées des neuneurosciances.

    • 13 intéressant mais pour les gabonnés.

      Etant proche de la rupture et du court-circuit fatal, je ne m’impliquerai point dans les discours stériles et les solutions qui n’en sont pas concernant la discipline en milieu scolaire: le bateau a déjà coulé et les cadavres gonflent.

  40. Plus généralement, on pourrait ainsi soigner ces salopards d’abstentionnistes qui vont faire passer la boutique de la caissière sous la barre des 10% des inscrits.

    • … c’est plutôt l’échoppe à Flamby qui va morfler, avec le Raphaël en tête de gondole, il a fallu ressortir Taubira et Jospin de la naphtaline, pendant que Ségo faisait son cinéma habituel de Dame aux Caméras ! 😉

    • Vous connaissez un footballeur sorti de son état végétatif depuis sa petite enfance ?

      • Cette punch line !
        (Pierre en forme aujourd’hui sur fond de très beau temps, une belle journée s’annonce)

      • Un tireur de coup franc est une sorte d’expert en mécanique des fluides.

        Qu’il touche une prime en liquide en cas de victoire est une autre histoire.

  41. Je viens de recevoir professions de foi et bulletins de vote – comment ne pas être en forme après cela ?

  42. Dugong m’a donné une idée géniale – j’aurais dû former une liste anti- football et anti-footballeurs ! La justice française s’intéresse de près aux Quataris qui possèdent le PSG … la poule aux œufs d’or du foot français !

    Le pourrissement de la société française commence par le foot !

    • Ze foot ? ah, je croyais que le pourrissement commençait par « ze head », la tête …

  43. Est-il salutaire pour le débat public d’interdire le football professionnel ? Sans nul doute !

    « Le Monde Frédéric Thiriez : avec la fin de l’ENA, « l’idée est de supprimer la mentalité “grands corps” »
    Choisi par Macron pour réformer la haute fonction publique, l’ancien président de la Ligue de football professionnel envisage la fin du classement de sortie. »

    Je suppose qu’on remplacera le classement de sortie par un concours de balles au but !

    • Frédéric Thiriez est la magnifique illustration de la corruption des esprits d’élites qui sont censés diriger les autres esprits !
      C’est un cumulard de la corruption d’Etat …

      • Il a un surnom qui lui va comme un gant au sein du Conseil d’Etat « Monsieur 600 millions » !

        • Le conseil d’état devait initialement s’appeler « conseil pour faire iech Driout » puis on a trouvé judicieux d’en faire bénéficier d’autres moins atteints mais sur la même trajectoire.

          • Nous avions fondé de grands espoirs sur ce régime comme disait le ministre-président du Conseil d’Etat Adolphe Vuitry à la chute du Second Empire !

            P.S Je vous rassure : il n’y a plus de ministre à la tête du Conseil d’Etat !

  44. Quel blabla inutile ! Quel galimatias… Quelle masturbation intellectuelle… Allons ! Du courage ! Reprenez-vous en main et réfléchissez un peu : nous ne sommes plus en 1789 ni en 1800 et quelques… Non ! voter ce n’est pas voter pour la commission ! Pour la commission on a déjà voté, en référendum. Ah : la vie n’est pas simple, cher monsieur… Ce n’est pas une raison pour aller se jeter dans la Seine…

  45. Le Conseil d’Etat était un peu veuf depuis la mort de Richard Descoings dit la veuve-poignet, heureusement l’aimable Thiriez est là pour remplir les caisses et soulager ainsi un peu les consciences !

  46. Une conscience pauvre est toujours un peu grinçante ! Une conscience bien huilée donne un son mélodieux qui est doux aux oreilles des gens distingués …

  47. Supposons que je sois un homme très riche – je sais c’est de la science-fiction ou de la politique-fiction mais imaginons – mais vraiment très très riche je veux pouvoir placer mon argent en toute tranquillité dans un pays sûr et sans payer d’impôts – je connais son président – je lui verse quelques subsides – mais son Conseil d’Etat risque de me gêner – je me renseigne : combien faut-il verser de douceurs aux membres importants du Conseil pour qu’une loi d’exception puisse passer sans encombre sous ses fourches caudines ?

    P.S Ceci n’a aucun mais alors aucun rapport avec le Qatar, Nicolas Sarkozy et le Conseil d’Etat de Jean-Marc Sauvé et Bernard Stirn.

    • Les trois fonctionnaires – fripouilles qui ont introduit le Qatar : Sauvé, Stirn et Molins ! Mais Thiriez est aussi de la partie …

      P.S François Molins le co-responsable de la grande vague terroriste de 2015/2016.

  48. LE PITCH QUI FAIT PSCHITT

    En me levant, viens de lire les « bonnes feuilles » de « Elle », le dernier livre d’un gonze nommé Tillinac:

    « Le grand péril qui plane sur l’Éternel féminin est bien la dévirilisation masculine
    Dans « Elle : Eloge de l’éternel féminin » (ed. Albin Michel), Denis Tillinac nous invite à préserver ce mystère qu’est la femme pour l’homme et éviter à tout prix qu’une guerre des sexes n’éclate.
    (Atlantico)

    Je m’abstiendrai de tout commentaire, mais je crois qu’on peut avancer que c’est du lourd.

    En dehors de Flo et dobo, blogueuses historiques de Bd et datables au 14C, on aimerait recueiller des témoignages des concubines de Mathusalem qui pourraient causer de « l’Éternel féminin ».

  49. LE SANS-BAISE PLUTÔT QUE LA CORRÈZE

    Ça doit être rude d’être d’être la femme de Tillinac et de devoir s’habiller en « Éternel féminin » à chaque dîner en ville.

      • ahhhh, c’est donc ça, le sens casher des mots …

        Tiens ça me rappelle cette histoire d’eskimos: un Inuit répondant au doux nom d’Emile, à cause que son reup il avait lu Jean-Jacques, et qui tous les soirs s’envoyait de grandes lampées d’alcool … Il s’enfilait des chiées rasades, l’Emile Inuit !

  50. « la tache à laquelle l’humanité travaille sans le savoir depuis quatre siècles, avec des moyens de plus en plus puissants, c’est l’unification de la terre. Mais cette unification n’a pas été l’œuvre seulement de la sympathie et de l’amour. Tant que les branches de la famille humaine avaient vécu dans la dispersion et dans l’isolement, elle avaient pu s’ignorer sans se haïr. Il n’en fut plus ainsi quand elles se connurent, car alors elles s’attirèrent en même temps qu’elles se détestèrent. La haine et l’amour naquirent à la fois de la diversité. » G. Ferrero 1926« la tache à laquelle l’humanité travaille sans le savoir depuis quatre siècles, avec des moyens de plus en plus puissants, c’est l’unification de la terre. Mais cette unification n’a pas été l’œuvre seulement de la sympathie et de l’amour. Tant que les branches de la famille humaine avaient vécu dans la dispersion et dans l’isolement, elle avaient pu s’ignorer sans se haïr. Il n’en fut plus ainsi quand elles se connurent, car alors elles s’attirèrent en même temps qu’elles se détestèrent. La haine et l’amour naquirent à la fois de la diversité. » G. Ferrero 1926
    Le mot démocratie a deux sens: le volonté du peuple ou les droits des individus . Notre monde ne veut voir que l’individu abstrait sans appartenance. Mais l’appartenance résiste!

  51. Merdre, plus de flocons d’avoine !
    Heureusement, j’ai encore de le bonne bouillie Tillinac à me mettre sous la dent:

    « Le bonheur de se reconnaître dans le chatoiement des dissemblances en vue d’instaurer un enfer où Hermaphrodite et Narcisse s’exténueraient dans la quête d’une unité fantoche. »

    Aussi gracieux qu’un footballeur manchot qui ferait du stop avec ses pieds.

    • A peine moins emphatique qu’un causement de roquet…

      Ceci dit, on est encore loin du haut niveau comme ce « promontoire des possibles » capté à la volée ce matin sur france cul.

  52. Si la France n’est plus une démocratie, il faut la rétablir et donc commencer par
    1°libérer la France des organisations supranationales qui empêchent le peuple de décider librement de son sort (UE- donc BCE et euro- et OTAN)
    2° permettre au peuple de décider librement par l’intermédiaire du référendum d’initiative populaire, à chaque fois que les élus le trahissent.
    Il doit bien y avoir une liste sur les 33 qui prône ces idées (la 34ème est la seule liste pro Macron). Cherchez bien.

    • On pourrait aussi se demander quels pouvoirs manquent aux instances internationales * pour qu’elles puissent réellement faire leur boulot.

      Quant au rip, la seule mention de cet ouvroir potentiel à dékhonnages assistés et mékhonnaissances de causes devrait désespérer l’honnête homme qui sommeille dans chaque gilet jaune avec, il est vrai, parfois, tous les symptômes d’un coma profond.

      * on admirera le glissement lubrifié par lequel « supranationales » se substitue à « internationales »

  53. MON CÔTÉ « ÉTERNEL FÉMININ » OU ANDROGYNAT MENTAL:

    Ah oui, j’ai quand même regardé des images du Festival de Cannes.
    D’un côté des flots de mousseline, rose, bleue qui transforment la montée des marches en périlleuse ascension; de l’autre il semblerait que le sein se porte plat et flasque cette année, tandis que la jupe longue se fend jusqu’à des limites imprécises.
    Une exception: une élégante (Andie Mac Dowell) en pantalon noir à pinces, avec une longue chasuble asymétrique bicolore dégageant une épaule parfaite et se terminant en traîne, démodait toutes ces jambes généreusement dénudées et offertes.
    Les miettes du festival réservées aux assis devant leur ordi ou leur TV se limitent essentiellement à la parade devant les photographes et aux ITW débilitantes de journalistes peu inspirés et mal fagotés.
    La remise de la Palme à Delon, superbe, chevelure blanche impeccable, pantalon cigarette, poches sous les yeux, allure quasi juvénile, occupa UNE minute à peine sur France 2…Pff !

    Allez, salut les filles !

  54. La vie sexuelle est-elle une bouffonnerie ou une tragédie ? Ca dépend un peu du kamasoutra et de la position des partenaires …

  55. Au sujet des Européennes – dernières nouvelles. La 3ème liste était donc « La Ligne claire » de Renaud Camus par Renaud Camus pour Renaud Camus – en gros je vous résume l’esprit de la chose à la Barrès et son culte du Moi. Mais il fallait 79 noms pour faire une liste …

    Il pensait avoir trouvé le Saint-Graal : l’union des catholiques-chrétiens pro-juifs contre l’islam ! Patatras sa liste de croisés de Jérusalem s’était heurté à un premier obstacle, Solveig Mineo qui avec un esprit très Gaulois faisait des blagues genre Charlie-Hebdo sur les Tala (c’est comme cela qu’on disait à Normale Sup’ à l’époque de Péguy).
    Deuxième obstacle la remplaçante Fiorina Lignier fait elle des méchantes blagues sur les fils de Sion ..; du coup trop tard pour changer de liste et Renaud Camus obligé de boire le calice jusqu’à la lie !
    Enfin bon ! cela lui aura permis de se montrer seul en scène à la télé …. le sacré ça monte à la tête comme le vin de messe !

    • Il ne s’est toujours pas remis de sa réception jusque dans l’hémisphère sud.

  56. « Il n’y a point d’homme dans le monde. J’ai vu dans ma vie des français, des italiens, des russes; je sais même, grâce à Montesquieu, qu’on peut être persan; mais quant à l’homme, je déclare ne l’avoir rencontré de ma vie; s’il existe c’est bien à mon insu. » J. de Maistre
    Toute l’ambition du monde moderne est de créer cet homme nouveau, le consommateur universel sans appartenance, sans héritage, sans identité, toujours ouvert sur le futur forcément radieux des nouvelles technologies, de l’IA, du dépassement de la mort.

    • Eh bien, ce n’est pas faux. Belle citation, merci de l’avoir dénichée.

  57. Le grotesque penseur Alain Delon dit qu’il hait le monde dans lequel il vit mais va se pavaner sous les sunlights de Cannes !

    Non ! pas du tout Alain Delon aime Alain Delon et entend bien que cela se sache … il vomit donc et il emmerde aussi son époque avec les mots choisis qui caractérisent si bien ce garçon élevé dans la cour d’une prison !

    • « ce garçon élevé dans la cour d’une prison »

      Certes, Delon qui rappelle toujours être né de rien –compteur à zéro, comme chacun en démocratie, c’est tout à son honneur– pouvait se glisser dans n’importe qui. Son Klein en robe de chambre, c’est lui ! Amateur de gonzesses, de clebs, de peinture (je crois qu’il s’est saigné aux quatre veines pour un Derain), de florins, de francs or, d’Hispano-Suiza, d’Alfa-Roméo, maquignon de la production, navire-amiral des coprods internationales, grand veneur du fricotage avec la pègre, il n’interprétait pas, il se jouait de lui-même.

      « il vomit donc et il emmerde aussi son époque »
      Certes, encore !
      Il faut presque du panache pour montrer son côté noir, masqué.
      Tout est dans le « presque » chez Delon, comme chez beaucoup.
      Un Losey de perdu, dix faux-perdants magnifiques de retrouvés en soi.

      PS
      Ah, oui, tempête dans un verre de Spritz ! J’ai vu je sais plus où(*) cette scène incroyable d’une journaliste américaine de Variety refoulée du tapis rouge car portant des chaussures plates…
      Si t’as pas les Sergio Rossi ni les Jimmy Choo ni les Louboutin(**), t’as le nouveau délit de sale gueule cannois, celui de « t’as-pas-la-classe-aux-pieds » (***) ?

      (*)facile à googler.

      (**)Evidemment, ça doit pas dire grand chose aux traine-savates de Bd qui roulent en Bata.

      (***) Le vigile a oublié qu’en Jimmy Choo, t’as mal aux pieds.
      En tout cas, ça m’énerve !

      https://www.youtube.com/watch?v=4mNDYWhRSaw

  58. Je crois que c’est Jean Cocteau qui avait inventé le terme « les monstres sacrés » pour parler de ces acteurs dont l’égocentrisme les éblouit tellement qu’il les écarte de la commune humanité.
    Les divas assolutas sont aussi ce genre de monstre telle Maria Callas ; elle disait dans sa retraite à Paris à ses invités après déjeuner, nous allons écouter un peu de musique et c’était toujours des enregistrements de Maria Callas ! Les enfants de Charlie Chaplin dans sa villa du lac Léman ne connaissaient d’autres films que ceux de leur père … Hitler cet acteur politique de génie était un de ces monstres sacrés dont l’égocentrisme devient une menace pour l’humaine condition.

  59. Le Bal des vampires

    L’oligarchie Française danse sur le volcan avant l’eruption très prévisible.
    Le quotidien du marchand d’avions Dassault en fait même un billet.
    http://www.lefigaro.fr/theatre/francois-hollande-patrick-bruel-roman-polanski-bhl-donne-une-lecon-d-europe-a-un-public-de-choix-20190522
    Le très narcissique BHL exhibe sur une scène de théâtre son très ennuyeux nombril, qu’il prend pour le nombril du monde, dans un spectacle au titre très Français de Looking for Europe.
    C’est le Français qu’on assassine !
    Le mauvais comédien finit dans une baignoire, mais au contraire d’Archimède, il ne trouve RIEN !
    Pas d’Eureka au programme !

    Mais que faisait Roman Polanski dans cette galère ?

    • Suite :
      Certains cherchent (look) sans trouver (euriskein).
      D’autres, beaucoup plus chanceux, trouvent sans chercher.
      Beaucoup d’appelés, et peu d’élus, comme toujours !

        • L’histrion (de l’étrusque ister) désigne un des acteurs, spécialement des mimes, qui jouait, accompagné à la flûte, les ludi scaenici en Étrurie1.

          Les Romains adoptèrent ensuite le genre dans leurs farces grossières et les satires.

          Les francs-macs, comme frère Pinault:., nouvel employeur de Sylvain Faible, ancienne plume de l’abject Micron, ont modifié le schéma initial en racontant que la Flute est enchantée.
          C’est FAUX !
          La flute n’est que de la flute !
          Rien de plus, et rien de moins !

  60. Et Shiva dit :
    Toute cette petite clique oligarchique et stérile nous ennuie profondément.
    Que les Forces primitives du Chaos se déchainent complétement, pour nous désennuyer !

    • Dans un pays où les centenaires s’assassinent tout devient possible : même que l’argent combatte l’argent à visage découvert !

  61. Merci, JP B : moi non plus je ne suis pas certain d’aller voter dimanche. Quelle que puisse être certaines sympathies / empathies, la Commission européenne demeurera et continuera ses dégâts.
    Merci pour votre article canin.

  62. Pas sûr d’aller voter?

    C’est le seul mode d’expression valable en démocratie.

    Après, c’est la révolution et la guerre civile.

    Les souhaitez-vous vraiment? Seuls ceux qui n’ont pas vécu de tels évènements autrement qu’au travers de livres ou de films peuvent se rendre compte de ce que cela signifie. Et quand je discute avec des personnes qui les ont subis dans leur chair, ça ne me donne vraiment pas envie d’essayer.

    Mais bon, j’ai 55 ans. Mon fils qui en a 16 trouve cette perspective intéressante, comme tous les jeunes qui partaient la fleur au fusil: « La guerre sera finie avant la fin de l’année… »

    Avant d’en arriver à cette issue sanguinaire, je préférerais m’assurer qu’il n’y a vraiment pas d’autre moyen.

    • Tout le monde sent bien la nécessité de faire sauter le couvercle d’une société complètement bloquée.
      La question est le « comment ». Le vote ? Je reste dubitatif, surtout quand le vote blanc n’est pas pris en compte.
      Reste l’action directe, effectivement.

      • Faire sauter le couvercle, est-ce équivalent à volatiliser le plafond de verre ?

  63. Full gourance électorale (suite)

    Lu dans la presse ce résidu de mouïté diffuse : « Avec une participation autour de 45 %, une voix compte double »

    Une voix mais laquelle ?

    Un élément de réponse d’un prêtre toufriquetiste : « Parmi les 8,5 millions d’électeurs d’Emmanuel Macron au premier tour de la présidentielle, seule la moitié se dit décidée à aller voter. Tous les autres, il faut aller les chercher ! »

    Probablement jusque dans les chiottes même si l’indécis a encore la merdokhul hésitante dans l’isoloir même et que la dimension et le grammage des bulletins sont calibrés pour empêcher tout torchage efficace dans la semi-obscurité qui règne dans ce lieu de passage.

    Labourer pour remplir les urnes et passer devant Toufriquet, c’est aussi tout ce que propose la pme de la caissière (si quelqu’un trouve une trace écrite de leur position sur le rip…).

    Finalement, cette élection n’est qu’un concours de longueur de bites étriquées devant un corps électoral qui bande mou. Exaltant !

    • Quand un ministre de Theresa May rencontre les banquiers de la City pour s’excuser cela donne une idée de la capilotade dans laquelle était tombé ce gouvernement !

      • L’employé de maison qui se confond en génuflexions parce qu’il a fait une faute dans le service auprès de ses maîtres !

  64. Brighelli est trop fort ! Il connaît la Corse comme le fond de ses poches … l’autre jour il fait un article sur la magistrature en Corse, aussi sec tout le corps judiciaire est en émoi et s’ébranle !

    Mme Spazzola juge et présidente de chambre à Bastia faisait copain-copain avec M. Orlandi président de la collectivité locale !
    Et je t’appelle quatre fois par jour pour te demander des nouvelles de ta santé …

  65. Henry de Lesquen est un type insupportable et qui a la faiblesse d’avoir côtoyé pendant six ans François-Xavier Bellamy au conseil municipal de Versailles. Il raconte une anecdote drôle et sinistre en même temps quand ledit Bellamy impose une minute de silence au conseil … pour un trafiquant de drogues qui s’était tué dans la nuit avenue de Paris au volant d’une Maserati de louage. On peut supposer qu’il était sous l’emprise d’un stupéfiant car se tuer en faisant du 200 à l’heure sur une avenue qui fait 90 mètres de large n’est pas à la portée du premier pékin venu …
    Ensuite Bellamy prend la tête du cortège funéraire en hommage à ce citoyen au-dessus de tout soupçon !

    https://www.youtube.com/watch?v=ZUWUGTAnZyQ

  66. Cette érection est trop laide : se raidir ou s’abstenir, voilà le choix.
    Dimanche, probablement, je m’abstiendrai, en espérant qu’un jour enfin, l’abstinence soit reconnue.

    PS:
    Oui,…

  67. Il y a une Alliance royale qui propose aux Européennes un … Roi pour la France ! Petit joueur va … si on va aux Européennes on propose un Roi pour l’Europe ! Un roi potiche certes mais un roi quand même …

  68. Enfin quoi soyons sérieux une minute : ce sont des élections européennes et pas des élections nationales !
    Deux vérités indubitables : dans les circonstances actuelles le parlement européen n’a aucun pouvoir ; en effet les deux partis majoritaires – démocrates-chrétiens et socialistes – votent tout ce qui sort de la commission et du conseil des ministres.
    Si ce parlement veut s’emparer du pouvoir il doit faire un coup d’Etat et renverser les institutions en les bloquant !

    Si on veut être Européen il faut s’en donner les moyens !

    • Quand je tape « Charlemagne »
      sur ma tablette( intelligente), elle corrige automatiquement en Allemagne, ça donne à réfléchir.
      Qu’en pense Driout ?
      (Bon, OK, pour un allemand, Charlemagne était allemand mais quand même )

      • Au jour d’aujourd’hui le directoire de l’Europe c’est l’Allemagne plus le Bénélux !

        Le reste traîne les pattes ou fait du zèle c’est selon l’humeur ou le moment !

      • PS:
        Je sais que j’aurais dû écrire un allemand avec un A majuscule ( mais je n’y arrive pas)

  69. Renaud Camus avait une idée quand même un peu viable : transférer la capitale de l’Europe à Vienne – certes mais alors il faudrait nommer un Empereur de l’Europe pour résider à Schönbrunn ; comme je ne suis pas contre la modernité et que je connais mes classiques je me souviens que le Saint Empereur des Romains était élu !
    Donc voilà tous les six ans – restons modestes – on élirait le Saint Empereur des Européens qui pourrait en toute rigueur être Henry de Lesquen ou Renaud Camus ou Jordan Bardella ou moi !

  70. Je devrais écrire abcèsmaths avec un A majuscule ( mais je n’y arrive pas)…Hurkhurkhurk !

  71. Je prendrai plaisir à voir le gigantesque toboggan démocratique fonctionner dimanche: la pente savonneuse en deviendra savoureuse lundi…Hurkhurkhurk

  72. Abstenez-vous le 26 mai.
    N’allez pas mettre un papier culte sale dans une urne propre.

  73. Mongolisme : on diagnostique tôt, on envoie chez Khaltmaagiyn Battulga pour assimilation.

  74. Macronisme : on diagnostique et on laisse faire les adeptes. Elimination naturelle.

  75. « Aimez vous les uns les autres ! » (Évangile selon Saint Jean 13-34)

    Version plus récente : « Enfilez vous les uns les autres ! » (Évangile selon Juncker 26-05-19)

  76. Il fait froid ? Couvrez-vous !
    Il pleut ? Sortez votre parapluie !
    Il fait soleil ? Prenez-en plein la tronche !
    Il fait votation ? Partez à la pêche…

  77. Choisir plus d’Europe est un réflexe de migrant. Cela permet de ne pas résoudre le problème de fond. Faites comme moi, choisissez le Frexit, plutôt que l’analyse…

    And now jogging ! Les pêcheurs rentrent au port, vais voir les loutres.
    À demain, bande de nazes !

    • On me sort souvent ce raisonnement qui consiste à attribuer mes insultes à mon « impuissance » de locuteur !

      Il s’agit bien au contraire d’une joie de grande pureté – être grossier – procurant un bonheur sans mélange, un acte de sincérité évidente, un tirage de chasse d’eau lavant les ennuis de la faïence cérébrale.

      Essayez d’être insultant ! vous m’en direz des nouvelles, bande de nazes !

  78. Cher JPB mais si, mais si vous voterez: vous êtes un démocrate et savez que , si faible qu’elle soit, votre voix seule compte.
    Et puis , outre la démission devant les responsabilités, il s’avère qu’une abstention laisse plus d’espace à ceux qui votent faussant ainsi les interprétations des votes…
    donc vous voterez c’est certain.
    Je renouvelle en passant ma demande d’émigration de votre blog que je déserte presque systématiquement, écoeuré par l’impudeur de la troupe de morpions attachés à vos commentaires et squattant l’espace dans la satisfaction éminente que leur procure leur petit cercle répétitif, vers un système tel disqus qui permet de s’en passer sans leur porter le moindre préjudice quant à l’expression de leurs logorrhées dont ils sont si friands ….
    Signé un fan déçu d’être brimé dans sa …fan…itude.

    • Mais enfin ! Tout le monde est accueilli sur Bonnet d’âne — chacun fait avec ses moyens et l’humeur du jour. Qui suis-je pour décerner des brevets à tel ou tel ?
      Je suis suffisamment prof dans la vie professionnelle…
      Quant à voter… Franchement, si j’y vais, je voterai blanc. Alors même que c’est un vote qui n’est pas pris en compte.
      Ou pour un olibrius qui n’a aucune chance de dépasser 5%. La course aux emplois des uns et des autres me répugne.

      • Non non, pas de brevets, la liberté de dire D’ABORD, la liberté pour tous, puis, s’il vous plaît, pour mon petit confort , la possibilité de sauter à pieds joints les contents d’eux-même au lieu de faire défiler longuement leurs si satisfaites manifestations d’esprit ….avant de pouvoir en touver, éparses quelques unes hors champ ….

  79. « Nous n’avons point d’Etat. Nous avons des administrations. Ce que nous appelons la raison d’Etat, c’est la raison des bureaux. On nous dit qu’elle est auguste. En fait, elle permet à l’administration de cacher ses fautes et de les aggraver. » Anatole France – L’Anneau d’améthyste – 1899

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