once-upon-a-time-in-hollywood2019Je ne voulais pas parler du dernier film (et j’espère vraiment que c’est le tout dernier) de Tarantino. Parce que je n’ai pas l’habitude de tirer sur des bouses, et surtout qu’il n’y a rien à en dire : c’est un ratage total, et comme c’est très long, cela vous laisse le temps d’abord d’analyser les ingrédients du massacre, puis de vous ennuyer ferme.

Cela faisait quand même très longtemps que je n’avais pas eu autant envie de sortir. Je suis resté par conscience professionnelle — je n’aurais pas dû, la fin est pire que le reste. Ceux qui à la proclamation du palmarès de Cannes se sont récriés qu’on était passé à côté d’un génie en le laissant repartir bredouille n’ont pas dû voir les autres films en compétition, dont j’ai pu parler ici ou , et qui étaient, eux, d’authentiques chefs d’œuvre. D’ailleurs, la critique de Libé, Elisabeth Frank-Dumas, ne l’a pas envoyé dire, à l’époque, en osant en plein festival parler à propos du sort que Tarantino fait subir à Polanski (à une époque où les sorcières le traquent partout) d’un film « dégueulasse », comme disait autrefois Belmondo. Elle a bien raison.

On a tant répété à Tarantino qu’il était génial qu’il l’a cru — un peu comme un homme politique qui n’entendrait que le bien que l’on dit de lui, ce qui bien sûr n’arrive jamais. Du temps de sa jeunesse folle, ce garçon, qui avait encore à faire ses preuves, bossait pour de bon : le scénario de True romance, par exemple, est du très bon travail bien ficelé. Reservoir Dogs est un joli diplôme de fin d’études d’un étudiant prometteur. Pulp Fiction avait une trame décousue / recousue tout à fait réjouissante. Kill Bill enfin, porté par une Uma Thurman virevoltante, est un grand film.
Puis tout s’est gâché. Déjà Jackie Brown accusait un coup de moins bien — une syntaxe paresseuse, des acteurs livrés à eux-mêmes, un tempo étiré où l’on filme jusqu’au bout la voiture qui disparaît — Quentin, tu aurais dû revoir les films de Howard Hawks, puisqu’il paraît que Rio Bravo fait partie de tes préférés. Inglorious Basterds n’avait aucun intérêt, sinon la présence de Christoph Waltz : Brad Pitt y étalait déjà la nonchalance désabusée de celui qui aurait pu être un grand acteur, s’il fumait moins de ganja, et qui y a renoncé depuis lurette.
Sur Brad Pitt, tout a été dit par Tony Scott dans Spy Game, où Robert Redford, l’homme qui avait cru pouvoir miser sur le beau blond dans Et au milieu coule une rivière, explique patiemment à Brad Pitt qu’il ne sera jamais que sa doublure amochée. Par parenthèse, je crois que je préfère définitivement Tony Scott à son frangin Ridley — le type qui hurle avec les loups et n’a rien de plus pressé que d’effacer dans son dernier film les scènes tournées avec Kevin Spacey (qui vient d’être définitivement blanchi des accusations nauséabondes dont on l’accablait) pour les faire rejouer par Christopher Plummer, afin de se conformer au nouveau maccarthysme sexuel qui secoue l’Amérique. Bref, Brad Pitt est décoratif, mais Tony Scott en avait déjà tout dit en le couchant, plein d’herbe jusqu’aux oreilles, sur un canapé lui aussi défoncé dans True Romance.
Et là, on le voit sans arrêt. On le voit conduire, essentiellement. Qu’est-ce qu’il conduit bien ! La moitié du film se passe à regarder Brad Pitt conduire une Cadillac.
C’est simple : son chien, un pitbull à l’expression monochrome, joue mieux que lui — jusqu’au bout.
Leonardo Di Caprio tire à peu près son épingle du jeu, en imitation de ce qu’aurait donné Steve McQueen s’il avait mal tourné. On a d’ailleurs droit à la doublure de McQueen, qui révèle des choses non essentielles sur Polanski et Sharon Tate.
À propos de Polanski, je souhaite très fort qu’il n’ait pas vu ce film : ce qu’on y fait de lui — un rabroueur de chiens — et de son épouse — une nunuche épatée de se voir à l’écran — est immonde. C’est un film écrit sur des bruits de chiottes — et ça fait du bruit, les chiottes. Tarantino est du genre à tirer la chasse en pleine nuit pour prouver qu’il a bien fait son petit caca.

Retour à la filmographie calamiteuse du petit génie. Django Unchained n’arrive pas à la cheville des Django originels, pleins de poussière et de poésie italo-espagnole. Les Huit salopards ne font pas un instant oublier qu’un jour, ils furent douze, sous la direction de Robert Aldrich, ou sept, sous la férule de John Sturges.

C’est le problème avec ces étudiants appliqués qui cloutent leurs disserts de citations multiples — et souvent sans guillemets, comme le fait Tarantino (la scène du duel sous la neige entre Uma Thurman et Lucy Liu, dans Kill Bill, est un décalque non déclaré de Lady Snowblood, un pur chef d’œuvre de Toshiya Fujita en 1973-1974). Les fragments de texte qui leur sont réellement imputables sont tellement en dessous du discours d’escorte qu’on finit par les plaindre — puis par s’en agacer.

Et arrive donc ce Il était une fois… à Hollywood. Là aussi, la référence au dernier film génial de Leone, Il était une fois l’Amérique, est catastrophique — tout comme si l’étudiant copieur précité se prenait pour Kant, à force de le pomper.
Je vais faire court : il n’y a pas de scénario, les dialogues sont interminables, et même Al Pacino, livré à lui-même, est quelconque — et ça, c’est la marque des vrais génies : arriver à faire déjouer de vrais grands acteurs.
Quant à la fin grandguignolesque, elle ne fait pas oublier que dans la vraie vie, Charles Manson a tué Sharon Tate et l’enfant dont elle allait accoucher. « Ah oui, mais c’est que la vie, c’est le cinéma », bla-bla-bla. Foutaises. Un navet reste un navet, surtout avec des prétentions intellectuelles. Notre étudiant a voulu faire une dissert sur la mise en abyme décalée, et il nous explique tout bien, avec références, citations, et discours d’escorte. Et il y en a vingt pages. Le correcteur, dès la fin de l’introduction, se lève pour de faire un nouveau café, parce que la nuit sera longue…

N’y allez pas. N’y allez plus. Tenez, si vous voulez vraiment vous mettre au frais dans une grande salle, optez pour Fast & Furious : Hobbs & Shaw, qui est vraiment réjouissant et qui ne se prend pas au sérieux en se grattant le nombril toutes les trois secondes. Et Dwayne Johnson Jason Statham se dépensent davantage que cette chiffe molle de Pitt.

Jean-Paul Brighelli

149 commentaires

  1. Encore un navet qui ne vaut pas un radis…quoique l’entrée ne sera pas remboursée…

  2. “Il est du genre Aà tirer la chasse en pleine nuit pour prouver qu’il a bien fait son petit caca”. Je ne la connaissais pas celle-là.

      • N’offrez pas trop à la collectivité, surtout si c’est pour offrir de la merde de cet acabit comme le torchon qui effectivement a dû être issu de votre séant pour être aussi mauvais et sans aucun argument.

        Sinon, pour paraphraser Malcolm dans Jurassic Park, « allo, vous avez prévu de parler de cinéma quand dans ce blog de CINEMA ?? »

    • Et, accessoirement, faire caguer ses voisins par bruits de chute visqueuse interposés dans la tuyauterie collective.

      Au lieu de garder sagement sa production jusqu’au matin. Ce qui permet, en passant, de méditer sur l’écoulement du temps qui percole.

      • On imagine la merveille que Manoel de Oliveira aurait produit avec pareille thématique.

        • et Bergman, et Pasolini … de quoi faire se pâmer les « Cas chiés du Cinéma ». Bon à Télérama, comme ils sont toujours félin-niens, ils attendent le remake de « Caguer-mon-chat »

  3. Jackie Brown précède Kill Bill. Qui est tout aussi mauvais, voire pire.

    Tarantino a toujours été l’idole des beaufs. Le seul film à sauver, c’est à la rigueur Pulp Fiction, parce que c’est rigolo. Mais c’était déjà un copier/coller. Nous vivons à l’ère de l’imposture. N’ayant jamais connu autre chose, je me demande comment je fais pour m’en apercevoir…

  4. Il était une fois une démocratie … à Washington !

    Donald J. Trump

    @realDonaldTrump

    Rep. Tlaib wrote a letter to Israeli officials desperately wanting to visit her grandmother. Permission was quickly granted, whereupon Tlaib obnoxiously turned the approval down, a complete setup. The only real winner here is Tlaib’s grandmother. She doesn’t have to see her now!

    198 k
    00:37 – 17 août 2019

    • Jacques Brel au moment où il tournait « L’emmerdeur » c’est à dire le chieur en bon français disait qu’il avait atteint un sommet de la vulgarité en passant une journée entière sur la lunette des chiottes – ce qui l’avait dégoûté du cinéma – chez Quentin Tarantino ses tueurs psychopathes finissent flingués sur le trône …. la fascination pour la chie-en-lit est d’essence enfantine je crois !

      • Dégouté, dégouté… Il a tout de même retrouvé son comparse qui lui allait si bien au teint en association avec Charles Denner (ze dream team) dans « L’aventure c’est l’aventure ». Verry funy comme dirait l’hôte.

        • Vous vous trompez Flo ! Brel a terminé sa carrière cinématographique comme acteur avec la pantalonnade de Molinaro.

          • Fort bien, Pierre, puisque vous le dites vous-même qu’il n’était point dégoûté…
            N’importe comment personne ne croirait qu’il se soit sacrifié à cette besogne pour régler une douloureuse en arriéré d’impôts.
            Brûlons l’idole : Brel était un maso comme les autres, voilà tout.

          • Mais je le trouve très drôle, moi, l’Emmerdeur ! Lino Ventura est magistral.

  5. Voici qui me réjouit fort, je n’ai jamais trouvé d’intérêt aux films de Tarantino. Violence pour ne rien dire, bôf !

  6. Brel disait « On nous a volé notre Amérique » ; il devait penser à Tarantino !

  7. Ô Magistralissime, puisqu’il n’y a rien à dire d’intéressant sur ce film, avez-vous un autre billet dans votre sac à mains lisses ? 😉

    • Il était une fois la décadence … JPB n’arrive plus à écrire des deux mains à la fois !

      PZS JPB le Nègre des Rois est fatigué !

  8. Y’a des choses que c’est pas la peine (suite)

    Le Vespéral publie une tribune gémissante du président de l’ONG « action contre la faim » intitulée « Levons les obstacles qui se dressent devant l’aide humanitaire »

    Ça commence comme ça :

    « Le 19 août 2019, les navires de sauvetage qui parcourent la Méditerranée sont allés à la recherche des âmes perdues de la Terre. »

    Ça m’a coupé toute envie de vous en faire copie et, de toutes façons, j’en connais, ici, qui seraient totalement insensibles aux émanations du Bien. Pas comme Tarantino qui en ferait une mini-série pour netflics avec zigouillages super hémoglobineux de « méchants passeurs libyens » *.

    * tripléonasme

    • « méchants passeurs libyens »
      Ah non ! Ils ne les passent plus. Ils les gardent et les revendent, nuance.

  9. j’ignorais que « inglorious bastards » était de Tarantino … déjà ce film sentait le Tarantino roussi* que là on dirait que c’est du taran-tinette ! 😉

    * ô cata ! tirez tinette, bêlà Chichi, en voyant ce désastre cinématographique …

      • Pour ma part parce que le scénario, pourtant pas si mince, opposé réalité et fiction (pas que dans la scène final). Tarantino y a opposé toutes les théories des enquêtes sur la mort de Sharon Tate, dont celle ou Tex s’est affranchi d’ordre de Charles Manson. Il rend aussi un hommage plus que sincère à Donald Shea, cascadeur et victime ,oubliée, de la bande à Manson par le truchement de Brad Pitt. Il a ensuite cette manière de jouer avec le fusil de fusil de tchekhov qui fonctionne bien dans ce jeux de confrontation entre réalité et fiction. La lecture de chaque scène prend dès lors une ampleur surprenante en relisant les contextes de l’époque. Comme encore la revanche du personnage de Brad Pitt au ranch sur le meurtre de Donald Shea. Ou encore cette scène inversée, au passage pour piétons, hommage appuyé et touchant à the graduate.
        Tarantino aime jouer les iconoclastes en utilisant Bruce Lee à contre emploi alors qu’il en est fan (cfr. La tenue de Uma dans Kill Bill). Et se moque des idéologues tout au long du film. Ce film est à voir comme un bel opéra. Il faut ce documenter avant de le voir pour en percevoir toutes les richesses. Maintenant je comprends que la façon de faire de Tarantino peut agacer. Mais ce film est tout sauf vide ou gratuit. À la lecture des documents historiques, il est d’une richesse folle et d’autorise la contradiction des idées. D’un point de vue technique j’ai été abasourdi, Tarantino et son équipe se sont appropriés les techniques cinématographique de chaque style de série et de film cité. Puis la scène ou Leonardo DiCaprio joue la scène et l’acteur était pour moi un mouvement simple et fluide dans un exercice complexe qui résume bien l’essence de ce film : réalité et fiction. Un dernier clin d’œil touchant qui montre à quel point réalité et fiction sont liés dans son cinéma. Dans la bande de tueurs, la fille de Uma incarne une de ces hippies, référence directe à Kill Bill, où déjà Uma incarnait une femme presque tuée à 8 mois de grossesse… Je crois qu’elle incarnait Susan Atkins, celle qui porta le coup fatal à Sharon Tate. Le comportement des hippies tout au long du film font d’ailleurs un écho fascinant aux comportements des coupables lors de leur jugement… La morale devrait elle interdire ce film à cause de la souffrance de Roman Polanski… Je ne sais pas. L’oeuvre me paraît suffisamment mûr pour éviter de répondre à cette question. Bref… Ce film m’a nourrit, appris, sans jouer de violence ou d’effet facile pour moi.

        • « Se sont approprié », c’est exactement ça : il n’y a pour ainsi dire aucune image nouvelle. Tout est citations — et sans guillemets encore. De l’arnaque, vu que 99% des spectateurs sont bien incapables de démêler les références et croient que tut ça, c’est l’invention de Tarantino.

        • Merci à votre commentaire qui est 100 fois, que dis je 1000 fois meilleurs que la crotte posée bien fort pour qu’on le sache de Brighelli (et le type est enseignant, je plains ses élèves si c’est en cinéma).

          Car je ne sais pas si Tarantino tire bien fort la chasse quand il chie (on relèvera l’élégance de la formule, et le fait qu’elle n’a rien à voir avec le cinéma), mais Brighelli, semble être de ceux qui quand il pose leur crotte le font savoir bien haut et bien fort. Etant sans doute incapable de comprendre le scénario en images de Tarantino, parce que dire qu’il n’y a pas de scénario et préféré le produit formaté et bouzesque que peut-être Hobbes et Shaw, il faut le faire quand même…

  10. Jouer le rôle d’un tueur à gages est légèrement plus gratifiant que de jouer le rôle d’un cocu pour un acteur !

    • L’un n’empêche pas l’autre, mais permet de réduire la longueur et les frais d’un éventuel divorce!

  11. « Le seul film à sauver, c’est à la rigueur Pulp Fiction »

    Bof…longuet…vaut pas Scarface avec un Al pas cinoche mais tonytruand.

    • Le scénario de Pulp Fiction est un bijou… la bande son aussi… Et Scarface ne tient que sur Paccino Montana – qui est un redoutable parmi les redoutables.
      (Personne, ici, n’évoque jamais la bande son… Y en a-t-il un qui fut auditeur de cette merveilleuse émission de Nicolas Saada ? Bon, je ne suis peut-être pas au bon endroit… Je file)

  12. « inglorious bastards »

    Excellent aux deux-tiers. Le dernier fait chier.
    Pas de quoi déclencher une révolution du tiers-état.
    Ya du bon, qqf, chez la tarente.

  13. Donc comme vous n’irez pas voir ce film, vous regarderez votre télé sur Arte en replay. Il y a en ce moment un charmant petit film qui nous raconte l’histoire vraie d’un médecin anglais en 1880 qui soignait la soi-disante “hystérie féminine”. En fait c’était le nom donné à l’insatisfaction sexuelle et à ses effets. Ce médecin obtenait de bons résultats en masturbant ses patientes mais il attrapa des crampes alors il inventa le vibro-masseur qui se vendit très bien et il fit fortune.
    Comme quoi la réalité dépasse la fiction.

  14. Je n’ai pas vu ce film, mais ayant visionné les deux précédents, je souscris à votre analyse. L’emprunt à Lady Snowblood (le premier, car il y a eu une suite, très politique) n’est pas le seul dans Kill Bill. A l’époque où le film est sorti, je me gavais de films hongkongais de cape et d’épée des années 60 (ceux des Shaw et de Golden Lotus) et j’ai reconnu dans pratiquement chaque scène du film de Tarantino un emprunt à ce cinéma, ce qui selon moi l’apparente à un collage. Comme vous le suggérez, ce qui pouvait passer pour une esthétique est devenu une facilité. A l’inverse des plus grands, capables de se saisir d’un genre et de le transfigurer, Tarantino cite consciencieusement et à l’envi les travaux des maîtres, le fait avec une science certaine du spectaculaire, mais son cinéma est souvent creux, manquant cruellement de la force tragique et de la pertinence politique de Peckinpah, Leone et Cimino. Du collage, Tarantino est passé au braconnage. Peut-être un jour se décidera-t-il à faire un film vraiment personnel, mais a-t-il d’autres histoires à raconter que celles qu’il a lui-même vues au cinéma?.

    • Peut-être sait-il que faire un film « personnel » ou « politique » lui aliénerait une bonne partie de son public tout en faisant aboyer ceux qui l’espérait aborder ce genre de gratouillage nombrilesque ?

      Et si c’est pour nous faire du Le Louche…

  15. Je trouve notre hôte un peu sévère, et partant le commentarium moutonnier, au sujet de Quentin Tarantino dont le dernier film –que je n’ai pas vu– a au moins le mérite de réunir les blonds dans la catégorie poids-lourds: Brad Pitt, dont on peut juger des talents comiques en Manouche irlandais au baragouinage mitraillette («Snatch ») ou adepte à deux neurones de la gonflette (« Burn after reading »)…et « King Leo » qui est un acteur énigmatique. Il a oscillé entre pas terrible, moyen et mauvais, frôlé l’excellent…On ne sait jamais sur quels bons pieds il peut retomber.
    Ni l’un ni l’autre n’en est à sa première aventure avec QT : L.DiCaprio dans « Django », B.Pitt dans « Inglorious Basterds ». Outre sa tendance à ressusciter des carrières mortes (Pam Grier avec « Jackie Brown », Travolta dans « Pulp fiction » ), Tarantino puise dans un vivier d’acteurs et scénaristes récurrents, notamment Robert Rodriguez (« Sin City ») avec lequel il a signé des opus expérimentaux.
    Il ne s’agit pas d’un réalisateur douillet. Il filme en petit dur, n’hésitant pas à aller au contact sans évitement, quitte à le précipiter dans une espèce de provocation enfantine à la « Tar’ ta gueule à la récré » en jugulant toute sentimentalité comme s’il craignait qu’elle ne le déborde. Sa façon depuis l’adolescence de se réfugier en salle pour voir tout et n’importe quoi, regard stockant sans hiérarchie un empilage brinquebalant, sa façon anarchique d’agréger, alliée à un travail peu soigneux visant à la sédimentation (« l’inconscient, même s’il s’ignore, tombe toujours juste » comme dit l’autre), l’assimilent à un chantre de la Culture Pop low-cost.
    Ses petits boulots sans gloire (adolescent, le réalisateur fut ouvreur dans un cinéma X) du début sont connus et l’ont installé avec usurpation sans doute, dans la figure de gosse surdoué. En aurait-il retiré une magie postmoderne car enfin, il y a de cela : cette outrance, ce bla-bla à la mords-moi-le-réalisme débouchent sur une libération corporelle rapide et très peu bordée.
    Pas tant sa virtuosité, ses couleurs splash et les jets d’hémoglobine finaux qui m’intéressent que l’intertexte de ses films, moins tomato-ketchupé, plus amoureux du Septième art, dévoué aux personnages… « Once upon a time »: le nouveau titre dit assez combien sa filmographie est emplie d’hommages, de tributes – ici on ne peut plus clair à Sergio Leone – et de clins d’œil. (Uma Thurman partante pour tuer Bill en survêtement jaune de Bruce Lee dans « Le jeu de la mort »). Chez Tarantino il ne s’agit pas d’emprunts sans paiement d’intérêts substantiels, il serait léger de ne pas percevoir leur degré de cinéphilie… ses plans serrés sur les yeux, esthétisation propre aux mangas japonais, split-screen à la Brian De Palma… Cette vignette dont il a fait le logo de sa société de production « A Band Apart » (nom inspiré de sa passion pour le film de Godard)… tout le monde ne peut pas se flatter d’avoir inventé ce style de métonymie.
    Les hommes en costumes noirs de « Reservoir dogs » sont désormais aussi iconiques que les Beatles d’Abbey Road.

    • Cher ami, allez-y si vous n’avez vraiment rien d’autre à faire, et les cuisses de Bling à caresser d’une main lasse. Ça ne vaut vraiment pas grand chose, la cinéphilie n’excuse pas tout.

    • Lettre de motivation transmise aux Inrocks pour embauche.

      Ceci dit, on ne sait toujours pas s’il y a des éléments rohmeriens qui résistent à l’analyse dans le cinéma de Tarantino comme il y aurait des éléments proustiens dans le jeu de Keitel dans Reservoir Dogs.

      Pourquoi ne pas avoir utilisé une stricte unité de lieu dans ce film ?

      TDPQQRSR

    • « Brad Pitt, dont on peut juger des talents comiques en Manouche irlandais au baragouinage mitraillette («Snatch ») »

      L’exercice n’était pas gagné d’avance, n’est toujours pas à la portée de tous – pas sûre que Leonardo excelle et fasse aussi bien du reste – la performance est savoureuse.

    • regard stockant sans hiérarchie un empilage brinquebalant, sa façon anarchique d’agréger, alliée à un travail peu soigneux visant à la sédimentation (« l’inconscient, même s’il s’ignore, tombe toujours juste » comme dit l’autre), l’assimilent à un chantre de la Culture Pop low-cost.

      Sa sensibilité ne procède pas d’un amas d’informations anarchique captés en salle. Cet inconscient qui tombe juste renvoie aussi le reflet d’une réalité peu soigneuse… Parce que contrairement à beaucoup d’autres réalisateurs, Tarantino « sait de quoi il parle ». Contrairement à d’autres réalisateurs (et auteurs) se risquant sur un terrain, tu ne te risques pas avec lui à la question : « d’où tu parles ? ». Quand tu évoques son job d’ouvreur dans un cinéma X, tu ne peux pas t’abstenir de faire l’impasse sur la faune cosmopolite fréquentant le lieu et aux légendes urbaines/ou pas qu’elle drainait dont son inconscient s’est également nourri et qui y ont largement participé à ce qu’il a couché « soigneusement » sur pellicule. Il est regrettable que tu ne retiennes qu’une absence de gloire de ce qui fut sans aucun doute la source de sa « richesse ». Lorsque Vivaldi proposait un nouvel opéra, ce n’est pas au premier rang qu’il se fiait pour juger d’un succès à venir quant aux réaction que son oeuvre suscitait ; il observait le poulailler… C’est le « poulailler » du cinéma qui dans un premier temps à ovationner cette âme d’enfant (l’objet de son art ne sera jamais politique et n’a pas à l’être – CQFD) devenu enfant terrible pour avoir été adopté par le premier rang.

      • (Joke : « D’où tu parles » est aussi un clin d’oeil – Expression que j’ai gardée du livre le plus insupportable qui m’ait été donné de lire. Le seul qui m’ait procuré cet étrange comportement, à savoir : tu lis dix lignes qui t’énervent, tu fermes le livre pour te calmer mais une fois calmé, la curiosité t’incite à le reprendre pour te retrouver dans un état de nervosité plus sévère encore que le précédent… Je me suis arrêtée, à bout, à cinquante pages. Et je sais que tu l’as lu et qu’il t’a aussi mis dans un état similaire, j’ignore seulement si les raisons de notre ressentiment sont semblables)

      • euh, Flo, c’est pas parce que JPB a fait un billet sur la libéralisation de la beuh qu’il faut se précipiter sur le premier shilom venu … 😉

  16. Allez, un peu de réel dans tout ce cinéma (suite)

    « A 513,8 milliards de dollars, les dividendes mondiaux battent un nouveau record. Ils ont poursuivi leur hausse au deuxième trimestre, en dépit du ralentissement de l’activité. Leur taux de croissance est cependant le plus faible enregistré en plus de deux ans, selon la société de gestion de fonds Janus Henderson Investors. La France reste « de loin le plus grand payeur de dividendes en Europe ». »

    https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/a-5138-milliards-de-dollars-les-dividendes-mondiaux-battent-un-nouveau-record-1124927

    J’aime beaucoup le « Janus » qui sonne bien avec « gestion de fonds »

    • vous avez un PEA ou une épargne investie dans le CAC40, comme tout bon fonctionnaire moralisateur de gôche, non ? prefon, someone ? bon, alors vous n’êtes qu’un de ces innombrables salauds de profiteurs capitaliste qui se gave sur le dos des travailleurs ! 😉

      « qui grimpe au cocotier doit s’assurer qu’il a les fesses propres » …

  17. Votre crédit social les petits gus et gonzesses est épuisé : vous êtes priés de fermer vos grandes gueules !

  18. « La Chine a empêché 2,56 millions d’entités discréditées d’acheter des billets d’avion et 90 000 entités d’acheter des billets de train à grande vitesse en juillet « , a tweeté le Global Times, un porte-parole du gouvernement chinois.
    Les citoyens chinois sont punis en perdant des points de crédit social pour s’être engagés dans un certain nombre de comportements, notamment :
    – Mauvaise conduite.
    – Fumer dans les trains.
    – Acheter trop de jeux vidéo.
    – Acheter trop de malbouffe.
    – Acheter trop d’alcool.
    – Appeler un ami qui a un faible pointage de crédit .
    – Avoir un ami en ligne qui a un faible pointage de crédit.
    – Mise en ligne de « fausses nouvelles ».
    – Critiquer le gouvernement.
    – Visiter des sites Web non autorisés.
    – Promener votre chien sans laisse.
    – Laisser votre chien aboyer trop souvent.
    En novembre 2018, 6,7 millions de Chinois n’avaient déjà plus le droit d’acheter des billets d’avion et de train. Ce nombre semble maintenant être en hausse.

    Source https://breizatao.com/2019/08/20/le-systeme-de-surveillance-numerique-chinois-dit-de-credit-social-a-interdit-a-25-millions-de-chinois-dacheter-un-billet-davion-en-juillet/

      • le partager avec les Camarades voisins, c’est mieux ! et si on offre avec un respect et une humilité non feinte, les meilleurs morceaux, au Dugong du coin Commissaire du Parti, du quartier, là, je te vous dis pas, que c’est le jackpot social assuré ! 😉

  19. Donc voilà : laisser un commentaire insane sur BdA peut vous valoir une nette diminution de votre crédit social, petites entités besogneuses !

    • Evidemment, il serait un peu trop facile d’appliquer la consigne à votre misérable cas. Néanmoins, votre soutien inconditionnel aux soutiers du bullshit et des fake news vous vaut déjà une place nominative dans le stade de regroupement de votre choix.

  20. To be p.or.n or not to be p.o.rn ! That is the movie …

    P.S Mon anglais shakespearien est en net progrès !

  21. Les médias – c’est à dire l’oligarchie pour appeler un chat un chat – en est à souhaiter une récession mondiale qui touche en premier lieu l’Amérique pour mettre à terre Donald Trump ! Elle sait sinon que c’est foutou pour elle malgré toutes les bouses qu’elle déverse sur sa tête jour après jour …

        • Mais je n’ai pas changé de sexe Flo ! Et je ne fume toujours pas !

          P.S J’avoue tout : enfant je piquais des cigarettes à ma grand-mère ..

          • Au prix où sont les cigarettes aujourd’hui c’est presque du vol qualifié ! Déjà un carrière de grand criminel m’attendait ! Dugong a même remarqué que je fricotais avec le petit nazi celto-japonais Boris Le Lay !

          • Je pense que garder un vice jusqu’à l’âge de votre grand-mère fait d’elle une personne complète et accomplie. Elle a toute mon estime.

  22. Pourquoi ma grand-mère fumait-elle des cigarettes ? Je pense que c’était pour se donner un genre – les années vingt c’est « La Garçonne » de Victor Margueritte. Je ne crois pas que c’était du vice mais juste pour avoir l’air émancipée … vous savez comment sont les filles mieux que moi n’est-ce pas Flo ? Y en a même qui couchent avec de vieux messieurs comme Epstein pour qu’il leur offre un peu de H !

    • Ce sont des jeunes filles qui auraient perverti Eptein en proposant leurs charmes en échange de H ?

      Pêché originel quand tu nous tiens…

      C’est plus qu’un genre. Plus qu’une élégance, c’est un style : La fine 120 mentholée consumée au trois quart à la cendre intacte et pendant de la bouche d’une vieille dame ; ça a son charme… Je dis : pas besoin de rouge à lèvre.

      • C’est dommage Epstein ne viendra pas à la barre nous donner sa version des faits ! Son Lawyer doit être fort déconfit : un bon client qui se dégonfle ! Il perd gros …

        • La cigarette et l’usage que vous en faites traduit tellement de chose selon ce que révèle Hitchcock. Vous souvenez-vous comment il représenta une milliardaire américaine, d’un certain âge, dans « la mort aux trousses » par un geste qui dit tout à son sujet ? il lui fit écraser une cigarette à peine entamée dans le jaune d’un oeuf au plat encore intact dans de la porcelaine servi dans la chambre d’un palace… J’adore cette scène. Il y a aussi cette scène divine où Shirley Mc Laine (je ne me souviens plus du titre de ce foutu film), cachée dans un dressing, se décide à allumer une cigarette pour patienter mais craignant de se faire repérer par l’odeur du tabac s’applique à recracher sa fumée dans une house de vêtement qu’elle zippe et dézippe le plus silencieusement – un pur moment, drôle et plein charme.

  23. Je n’ai aucun vice !
    Je ne bois pas, je ne fume pas, je ne lis pas la mauvaise littérature, alors heureusement que je suis un peu nazi sur les bord sinon on finirait par croire que je suis un pur esprit !

  24. « Humanités numériques » akwassa ? (suite)

    Un aimable facqueux s’inquiète du sens de l’expression « Humanités numériques » dont une définition vient d’être proposée par le Comité national de Terminologie de l’expression française :

    http://www.lefigaro.fr/vox/culture/pourquoi-la-notion-d-humanites-numeriques-est-absurde-20190820

    On y apprend péniblement ce que la notion, d’origine anglo-saxonne, n’est pas ou ne devrait pas être mais on peine à comprendre de quoi il s’agit tant elle semble osciller entre le bullshit et le fuzzy set.

    Je suggère de relire le texte commis pas deux facariens suisses qui, à la manière de babiologistes fous *, ont fabriqué un écrivain nommé Zolausten qui pond des textes très chauds.

    (https:)//blog.causeur.fr/bonnetdane/douleur-et-gloire-002714#comment-327147

    Gageons qu’une telle confiote, débarrassée de ses scories technicistes et calculatoires, va bientôt s’étaler en activités transversales de thermolettres dans les classes de lycée au grand bonheur des élèves qui vont enfin y comprendre sans avoir besoin de rien savoir.

    * un pléonasme ?

    • « l’Humanité numérique », c’est pourtant la version on-line de votre quotidien préféré, avec l’Immonde, on vous a connu plus enthousiaste 😉

  25. Ô grand Zarathoustra reviens parmi nous et descend des sommets des Alpes suisses nous éclairer de ta douce lumière !

  26. Vous savez peut-être que Pinay – l’auteur du Franc fort – était porté sur les petites filles ? Il n’y a pas que les vieux Américains pour avoir le monopole de la jeunesse … il a failli se faire pincer à Deauville raconte Roger Peyrefitte dans ses « Propos secrets ».

    • Lire Sexus Politicus, de Christophe Dubois et Christophe Deloire, Albin Michel, 2006.

    • Des francs forts aux baby dollars aux baby dolls : itinéraire d’une saucisse * gâtée.

      * de Francfort

  27. Tarantino, le gars si politiquement correct qui pourfendait nazis et esclavagistes mais qui fermait avec complaisance les yeux (et les oreilles) quant aux turpitudes de son grand ami Wînstîîîne (comme on dit maintenant à la TV – Dit-on Instîîîne pour le gars de la relativité e=MC²?)?

  28. Une belle brochette de guignols sur fond de masturbation cérébrale sur ce site… Je me suis perdu sur la toile encore une fois…allez vous aérez le cerveau un petit peu, vous faites peur…

  29. Et beh !!! Quel déchaînement gratuit !!!
    Vous en avez gros contre Tarantino on dirait…

    Ce film est excellent !!! Pas son meilleur de mon point de vu, mais c’est un grand film, comme tout ces films. D’ailleurs vous avez oublié de parler de boulevard de la mort dans votre entreprise de dénigrement gratuit de la filmographie de Tarantino. Est-ce un oubli ou vous avez aimé le film et ça aurait écorché votre égo d’en dire du bien ? Remarque je doute que vous aillez pris du plaisir à voir un mec conduire la moitié du film…

    Bref revenons en à once upon a time in Hollywood. Di Caprio et Pitt sont remarquables. Comment peut on dire que Pitt est nul et cracher sur son jeu d’acteur ?
    Oui le film est long, beaucoup de scènes traînent en longueur, mais justement c’est ce qui fait son charme et quand on connaît Tarantino on en est pas surpris. On retrouve la patte Tarantino dans la façon de filmer, sublime tout comme la bande son.
    Tarantino revisite l’histoire, et nous conte une ballade mélancolique, drôle, et triste immergé dans l’univers du hollywood des années 60… Une pure merveille.

    Désolé que vous vous soyez ennuyé devant ce film sans en saisir les subtilités au point de préférer un navet comme fast and furious. Mais la marque des génies est qu’ils sont bien souvent incompris…

    • Ne seriez-vous pas victime de la campagne de promotion insensée faite à cette mauvaise action contre le bon cinéma ?

      • C’est tout ce que vous trouvez à répondre ?
        Non, je ne suis victime de rien. J’apprécie juste le travail et le talent de Tarantino

        • C’est un travail de collage (de citations, de bouts de films, de références) et encore sans le dire. C’est de l’arnaque — d’autant que 99% des spectateurs, qui ne se baladent pas avec leur anthologie du cinéma sous le bras, n’y voient que du feu.

  30. Je vous plaint tous.
    Parce-que les films de QT sont des regals
    Des pures moments de divertissement et de sublimination du cinéma.

    Quand le générique arrive on se dit :déjà ?

    • Eh bien moi, là, je me suis dit « Enfin ». Vraiment. Rarement vu un film plus nul.
      Au passage, j’explique pourquoi. Dites donc pourquoi ça vous paraît excellent — les œillères, sans doute…

      • Pendant tout le film, un ennui profond…et les premiers mots qui me viennent à la fin, « Quelle merde! »
        Votre critique est simplement juste, un navet, une merde, une escroquerie, rien de plus.

      • A vous lire (Brighelli) si on aime le film c’est qu’on est des moutons avec des œillères victime de la promotion insensée faite autour du film.
        Peut être qu’on a juste du goût finalement. Bibi à raison les films de Tarantino sont des régals.
        On peut ne pas apprécier mais pas la peine de dénigrer gratuitement juste pour faire du buzz.

        • Mais je ne cherche pas à faire du buzz ! C’est à des années-lumière de mon fonctionnement !

  31. Au secours ! Une critique affligeante de suffisance et de bêtise. Limite le critique fait pitié.
    « Criticalement » vôtre.
    Éric

  32. Apparemment si on laisse un commentaire qui va contre votre avis et qui vous froisse un peu on est censuré… Dommage ça n’élève pas le débat…

    • Mais non ! Mais je dois valider les commentaires des « nouveaux », et je ne suis pas collé à 100% de mon temps sur l’ordi !

  33. Quand on n’aime pas les épinards on n’en mange pas et on ne dégoûte pas les autres, donc quand on n’aime pas l’univers d’un auteur on s’abstient , c’est facile et pas très intelligent de déglinguer!
    Nous avons la chance de vivre avec un choix exceptionnel donc au prochain Tarentino faites
    l’impasse on ne vous en voudra pas.

    • Quand on n’aime pas Brighelli, son style, sa franchise, et ses articles, on ne lit pas son Blog …
      Pour rappel, JPB est « chez lui », ce Blog est le sien, et il y écrit ce qu’il veut, personne n’étant obligé de lire, un clic permettant de passer à autre chose.
      Franchement, c’est la première fois que je vois ici, un tel déluge soudain et spontané de commentaires négatifs, de lecteurs mécontents, au point que j’ai l’impression d’un déferlement de trolls !

      • C’est le fan-club de Tarantino. Dès que l’on touche à une vache sacrée, on se prend une volée de bâtons de tous ceux qui croient que penser comme les autres, c’est penser.

        • Attention, il y a aussi la kyrielle de moutons haineux stupides, qui croient que ne pas penser comme les autres, c’est penser doublement…

  34. Bonjour j ai trouvé ce film ennuyeux et prétentieux… Mettant en exergue les armes et surtout la clope avec une fin plus que douteuse et de mauvais goût !! Bref vraiment pas terrible… Plutôt d accord avec l article à un « détail » près : Manson n’a jamais tué personne…

    • Quand je dis « Manson », c’est la « famille ». Il a d’ailleurs été jugé coupable de meurtre, je m’en tiens là.

  35. hier un ami nous disait « pur chef d’oeuvre ! » du coup 3 autres vont y courir demain… je n’ai pas osé dire que je voulais voir « Une Grande fille »… que les derniers films que je qualifierai de chefs d’oeuvre sont Tesnota, La tendre indifférence du monde,… des goûts et des couleurs…

    • Une grande fille, j’en rêve — mais ça ne passe pas dans la province perdue où je suis.

  36. Salut tout le monde,

    Moi j’ai bien ri à la lecture de cette critique. Je n’ai pas vu le film en question… La formulation et l’écriture de cette critique m’ont amusé. J’ai effectivement aimé la plupart des films de Tarantino, mais je comprends les critiques que les vrais cinéphiles peuvent lui adresser quand c’est fait avec la manière et le verbe haut. Les commentaires sont délicieux (mention spéciale à Flo dont la culture et le phrasé sont excellents) Vive l’échange d’idée, (que rappelle l’auteur de la critique en question) la diversité d’opinion et l’ouverture d’esprit. Bien à vous tous.

  37. Dire que Tarantino fait de la merde? Ou que Brad Pitt ne sait pas jouer???? Enfin préférer fast n furious à du Tarantino???? Je m’étonnes de vous savoir critique car un critique est plutôt du genre impartial et juste et là visiblement ce n’est pas le cas!!!! Le pire des films de Tarantino ne peut même pas être comparé à un navet de la saga des fast n furious! Pour Brad Pitt, je citerais juste des films comme Seven, Fight Club, Benjamin Button, Légendes d’automne, Snatch …. la liste de ses interprétations de prestige est tellement longue que vous avez soit jamais vu Brad Pitt dans un film avant celui là soit que la jalousie vous somme de détruire un monument du cinéma contemporain!!! Si tous les films du monde valaient un Tarantino et étaient joués par une doublette aussi géniale et brillante que Pitt / Di Caprio le cinéma serait autrement plus extraordinaire et merveilleux qu’il ne l’est aujourd’hui

    • Je donne toute l’œuvre de Brad Pitt pour 5mn de Humphrey Bogart dans Casablanca ou de Robert Mitchum dans la Nuit du chasseur — ou cent mille autres. La juste mesure de Brad Pitt, c’était dans Thelma et Louise, ou dans Et au milieu coule une rivière, parce qu’il mettait en valeur les truites. Depuis, le désert. Allez voir Spy Game, et vous comprendrez la différence entre un maître (Redford) et un élève appliqué.

    • un critique impartial ? c’est l’oxymore de la journée ! un critique, donne son avis, et le motive, point ! il n’est pas là pour pondre une rédac d’écolier, thèse antithèse et synthèse, afin de plaire au plus grand nombre et de ménager chèvre et choux !

  38. Il est question plutôt du procès du metteur en scène et non pas de la critique d’un film de Tarantino.

  39. J’ai vu le film hier, je nai jamais réussi à « entrer dedans »..
    oui j’ai eu envie de partir avant la fin, oui je me suis ennuyé.. ok
    Mais je trouve l’article lamentable..
    Ce n’est pas une critique du film c’est un dézinguage en règle de Tarantino..
    Ne pas aimer un film signifie forcément que c’est une m… ? Et que son réalisateur est à balancer aux oubliettes?
    Je suis fatigué de ces critiques qui se contentent de balancer presque gratuitement leur haine … à croire que tout est fait pour lancer des polémiques.. et ça marche.
    Pour moi cet article ne vaut pas mieux que les haters qui se déroulent sur twitter.

    Ça le conforte dans mon idée que lire les critiques cinéma n’ai plus grande valeur à les yeux…

  40. Cher Monsieur dont je lis avec intérêt les billets et autres rubriques…. briguez vous un poste de critique à France Inter, libe où les inrocks…. ??? Ne vous en déplaise j’ai pris un grand plaisir à regarder ce film ! ( et pourtant ici à Biarritz nous n’avons pas trop de raisons de nous réjouir actuellement )
    Bien à vous
    Christian Huygens

    • Alors là, je serais intéressé d’avoir les réactions d’un Biarrot en ces temps de G7 !

  41. critiquer un des meilleurs cinéaste de tout les temps ok
    A chacun son opinion
    Mais écrire un article a tel point pathétique c est minable
    Lorsque monsieur brighelli aura un centième du talent de Tarantino , il pourra probablement faire quelque chose qui ressemble un tant soit peu a un navet

    • « Un des meilleurs cinéastes de tous les temps » ?
      Va falloir faire des études sérieuses… Revoir Orson Welles, Fritz Lang, Michael Curtiz, et cent autres…
      Un type qui ne crée que par citations a-t-il une quelconque personnalité propre ?
      Tenez, Tarantino est-il cité une fois dans les listes de l’American Film Institute ?
      https://fr.wikipedia.org/wiki/AFI%27s_100_Years…100_Movies
      Revoyez déjà les films américains de cette liste, et puis on se reparle — dans vingt ans.

  42. Deux fois « discour d’escorte » à dix lignes de distance…. Pour un « prof et essayiste »… Relisez-vous.

  43. Quelle inspiration dans le titre !
    Merci google de m’avoir déniché cette critique aux petits oignons :).

    Bon, clairement, si on devait résumé l’ensemble de l’article par le biais d’une seule phrase :

    « Tarantino étant un véritable artiste, il est normal que celui-ci soit critiqué, décrié (parfois même lynché), par celles et ceux qui n’ont pas réussi à en devenir un… c’est à la fois paradoxal, souvent drôle et finalement plutôt touchant. »

    Moi

    • C’est dur, hein, de lire des propos qui ne sont pas dans la ligne bien-pensante que suivent les médias et les lobotomisés…

  44. haha et vous Mr Jean-Paul Brighelli ? quel talent avez-vous? Debout la france?
    Le cinéma c’est comme la musique, soit on est ouvert, soit on est bouché comme le disait si bien G.Brassens et plus récemment Médine 🙂

  45. Misère… Quand on publie dans un torchon comme « Causeur », pas étonnant de lire un ramassis de stupidités pareilles…
    « Ce qui est excessif est insignifiant ».

  46. Comme tjrs avec Brighelli : éblouissant !
    NB : je n’ai pas compris ce que vient faire Kant dans cet article, pourtant je suis un « kantien » … mais chacun a son Kant à soi…
    Quant à Tarentino, on juge de la mauvaise qualité d’un réalisateur en pesant la quantité de jus de tomate utilisée dans ses films, et Tarentino explose la facture des films hongkongais.
    Seule Pulp Fiction est un grand film, par l’humour grandiose et l’analyse fine de la bêtise de certains individus (discuter du poids d’un hamburger entre les uS et l’Europe pdt qu’on va exécuter des types…)

    • Brighelli ne réfléchit pas beaucoup, il a dû citer le seul philosophe qu’il connait sans doute..

      • Vous êtes payé par les successeurs de Harvey Weinstein, ex-producteur de Tarantino, pour défendre à ce point un film nul ? Ou alors vous ne connaissez rien — mais alors rien — en cinéma ?

        • Lis mon analyse et tu verras par toi-même, je te l’ai copié, et je m’y connais clairement plus que toi en cinéma. Ton « analyse » du film de Tarantino, on dirait le torchon de cet abruti de Télérama à propos d’Avatar.

          En école de journalisme, on vous apprend pas à parler de cinéma, ou on vous a appris mais vous avez oublié tout de tous vos cours d’analyse de film ? Question sincère..

          • Et encore, sans aller jusque là, ce qui ne serait pas vraiment trés modeste, je viens de trouver un article d’un vrai journaliste cinéma, qui parle vraiment de cinéma donc, et qui ne se complait pas dans le caca, la coprophagie ou autres dérives égotico-critico élitisto française et qui a un réel propos, et une vraie connaissance du sujet qu’il aborde.

            https://www.lalibre.be/culture/cinema/mythes-et-realites-de-il-etait-une-fois-a-hollywood-5d499739f20d5a58a8ce13a7

            Comme quoi, c’est pas si difficile de faire son taff de manière objective, comme tout bon critique qui se respecte. Donner son avis oui, poser sa crotte et conchier l’avis des autres, non..

          • Primo, je ne vus connais pas, alors on ne se tutoie pas — ici, c’est la règle. Secundo, vous trouverez dans le lien ci-dessous
            https://www.lesinrocks.com/2019/08/23/cinema/actualite-cinema/once-upon-a-time-in-hollywood-comment-expliquer-laccueil-en-dents-de-scie-du-dernier-tarantino/
            toutes sortes de critiques de cinéma authentiques (par exemple ceux du Masque et la Plume : https://www.franceinter.fr/emissions/le-masque-et-la-plume/le-masque-et-la-plume-18-aout-2019) qui vomissent autant que moi la daube de Tarantino.
            C’est la dernière fois que je réponds. L’anonymat dans lequel vous vous complaisez n’augure rien de bon de vos intentions, ni de vos capacités. Moi, je signe.

          • « toutes sortes de critiques de cinéma authentiques (par exemple ceux du Masque et la Plume »

            Lol, le Masque et la Plume s’y connaissent encore moins en construction technique du cinéma, que les Inrocks, c’est dire le niveau… Pourquoi pas Télérama aussi tant qu’on y est…

            Et quand à mon patronyme, mon blog n’est pas anonyme, donc je signe autant que vous, je tutoie tlm, et je vouvoie Dieu, un vieux reste de communisme mâtiné de catéchisme.

            Pour rappel, le Masque et la Plume, c’est bien ces guignols qui croyaient voir dans Star Wars en 1977 de la pédophilie entre R2D2 et C3PO ? Pas besoin de répondre, je connais la réponse, et elle est positive. Qu’ils restent à ce qu’ils savent faire, la critique de la littérature, pour le cinéma, ils devraient apprendre un peu avant de vouloir se la jouer critique cinéma de qualité.

          • Le Masque et la plume, c’est l’émission où officiait Jean-Louis Bory — qui écrivait aussi dans l’Obs à l’époque, et dont les critiques étaient d’une finesse sidérante.Avec Georges Charensol, qui lui donnait la réplique. Nous sommes des nains à côté de ces types-là.
            Et j’attends toujours une critique construite, puisque vous prétendez savoir le faire, de la bouse pleine de clichés et de citations non signalées (et gratuites) de Tarantino.
            Manifestement, vous êtes du type croyant — vous ne supportez pas qu’on égratigne vos dieux. Et moi, je leur pisse à la raie.

        • Si la finesse c’est dire que deux robots sont pédophiles alors je laisse la finesse à vos idoles, et préfèrent de loins les miennes, comme Jean-Baptiste Thoret, Michel Ciment, Rafik Djoumi Yannick Dahan ou d’autres encore.

          La gloire passée d’un critique ne le prévaut pas de toutes les âneries qu’il a pu dire dans d’autres circonstances. Je vous laisse vos nains, et garde mes géants.

          Et quant à ma critique, je vous redonne le lien. http://fantasydo.over-blog.com/2019/08/il-etait-une-fois.html

          Tarantino n’étant pas de mes « dieux » loin de là même, je peux écrire trés sereinement dessus.

  47. « Le succès consiste d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme. » a dit Sir Winston. Prophétique ! 😉

  48. Suivant les bons conseils de Mister Brighelli, je n’irai pas le voir. Même pas sur que je condescende à le télécharger lorsqu’il sera disponible sur les sites ad hoc…C’est dire…

  49. Il y a quand même quelques éléments intéressants. Brad Pit est toujours parfait pour jouer les crétins. Introduire une scène où Bruce Lee se fait casser la gueule c’est original. Filmer une actrice qui explique à la caissière du ciné que c’est elle qui joue dans le film et économiser les 75 cents d’entrée c’est étonnant. Voir un type carboniser au lance-flamme une fille dans une piscine c’est une première. Utiliser un vrai fait divers mais se permettre de changer la fin je n’avais encore jamais vu.
    Sinon, c’est vrai qu’il y a des longueurs assez chiantes.

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