Etty, William; Candaules, King of Lydia, Shews his Wife by Stealth to Gyges, One of his Ministers, as She Goes to Bed; Tate; http://www.artuk.org/artworks/candaules-king-of-lydia-shews-his-wife-by-stealth-to-gyges-one-of-his-ministers-as-she-goes-to-bed-198667

William Etty (1787-1849), Candaule, roi de Lydie, montrant sa femme à Gygès, 1830


« Candaule souriait d’un air de satisfaction orgueilleuse. D’un pas rapide, comme toute honteuse d’être si belle, n’étant que la fille d’un homme et d’une femme, Nyssia se dirigea vers le lit, les bras croisés sur la poitrine ; mais, par un mouvement subit, elle se retourna avant de prendre place sur la couche à côté de son royal époux, et vit, à travers l’interstice de la porte, flamboyer un œil étincelant comme l’escarboucle des légendes orientales ; car, s’il était faux qu’elle eût la prunelle double et qu’elle possédât la pierre qui se trouve dans la tête des dragons, il était vrai que son regard vert pénétrait l’ombre comme le regard glauque du chat et du tigre. » (Théophile Gautier, le Roi Candaule, 1845).

Nous voici au cœur du triangle amoureux, générateur du « désir mimétique » sur lequel René Girard a fondé ses analyses littéraires dans Mensonge romantique et vérité romanesque en 1961. Il est bien dommage que Girard, tout à son désir de se colleter avec de la « grande » littérature (Dostoïevski, Proust, Stendhal) ait négligé l’expression littérale, au premier degré, du « désir mimétique » dont il élaborait alors la théorie, et soit passé à côté du récit chatoyant de Gautier.

On se rappelle l’histoire, si l’on a lu Hérodote (in Histoires, I, 7-14, d’après un poème perdu d’Archiloque de Paros). Le roi de Lydie, Candaule, est marié à la sublime Nyssia, et vante la beauté de sa femme à son capitaine des gardes, Gygès. Il lui propose d’épier la souveraine — qui, s’apercevant de la présence de l’intrus, en conçoit un grand dépit et pousse Gygès à assassiner son époux et à prendre sa place, une usurpation que confirmera par la suite l’oracle de Delphes, à qui Gygès a prudemment adressé une caisse de cadeaux…
Un nombre considérable de littérateurs se sont emparés de cette histoire de voyeurisme et de désir provoqué — et satisfait. De Boccace, dans le Décaméron, à Théophile Gautier en passant par Brantôme (les Dames galantes) et La Fontaine (« Le Roi Candaule et le maître en droit », 1674) ou Louis Bouilhet, l’ami de Flaubert, l’un des maîtres de Maupassant (in Festons et astragales, 1859), tout ce que les Belles Lettres compte d’obsédés du désir s’est penché sur ce qu’on a finalement appelé candaulisme (le terme est inventé, comme « sadisme » et « masochisme », par l’inévitable Krafft-Ebing dans son indispensable Psychopathia sexualis, 1886).

La peinture a produit avec cette histoire trop belle pour ne pas être vraie quelques œuvres d’un raffinement érotique intéressant, puisque nous sommes dans un œil extérieur qui voit ce que voit Gygès, et qui voit Gygès. Ainsi le tableau de William Etty ci-dessus, mais il faudrait citer Dosso Dossi (1489-1542), Gygès et le roi Candaule, 1508, Eglon van der Neer (1635-1703), la Femme de Candaule et Gygès, c.1675, l’inévitable Jean-Léon Gérôme (1824-1904), le Roi Candaule, 1859, etc.
Rappelons que Nyssia est l’une de ces créatures parfaites qui fut précédée d’Hélène, à Troie, et suivie de Phrynè, à Athènes. Evidemment, la perfection s’entend différemment selon les époques, et la légende de Candaule a ainsi inspiré à Jacob Jordaens (1593-1678 — Candaule de Lydie montrant sa femme à Gygès, 1646) une Nyssia nourrie à la flamande et presque aussi fessue que les Grâces de Rubens qui sont sensiblement de la même époque, où l’on aimait l’excès celluliteux.
Le mythe a un prolongement, l’assassinat de Candaule par Gygès (voir Giambattista Pittoni (1687-1767), la Mort de Candaule, c.1720). Comme dit René Girard, « Seul l’être qui nous empêche de satisfaire un désir qu’il nous a lui-même suggéré est vraiment objet de haine. »
Il a aussi une extension dans l’Histoire de France, avec l’exhibition de Mariette d’Enghien par son amant, Louis Ier d’Orléans, frère du roi Charles VI — qui est aussi l’amant de la reine, Isabeau de Bavière : la voir assise sur le trône au côté de son frère fou a dû aiguiser son désir. Delacroix a fait de cette exhibition candauliste une toile saisissante vers 1825. Louis d’Orléans ne l’emporta d’ailleurs pas en paradis, il fut assassiné sur l’ordre de Jean sans peur en 1407, ce qui enclencha la guerre fratricide entre Armagnacs et Bourguignons.

La grande découverte de Girard, c’est qu’il n’y a pas d’autonomie du désir — n’en déplaise à MM.Tristan, Abélard, Roméo, Pyrame, et toute la longue cohorte des amoureux transis. Tristan ne tombe amoureux d’Yseult que parce que le roi Marc l’épouse — cette histoire de filtre sur le bateau me paraît suspecte. Même Othello, en montrant Desdémone à ses amis, dont l’infâme Iago, récolte ce qu’il a semé. Voir le triangle parfaitement saisi sur le vif par James Clark Hook dans Les premiers soupçons d’Othello. On n’aime que parce qu’on nous a montré l’objet de notre futur désir. Tanizaki (la Confession impudique) a exploré tous les aléas de cette contrainte forte que fait peser le désir sur les relations trielles, et le film qu’en a tiré Tinto Brass en(la Chiave, 1983, avec une Stéfania Sandrelli nue sous toutes les coutures, si je puis dire, était d’une rigueur érotique impeccable.
De là à justifier la pratique du harem — qui témoigne de l’intuition des peuples qui l’ont institutionnalisé pour ce mimétisme du désir… Il vaut mieux se résigner tout de suite à la triangulation — on n’en meurt pas.

Les pornographes distingués qui séjournent goulument ici savent déjà que « candaulisme » est une entrée (si je puis dire) particulièrement recherchée sur les sites spécialisés. Tapez « vidéos pornos candaulisme », vous avez 4 430 000 réponses. Et plus étonnant, l’analphabétisme étant fort fréquent dans le milieu des pornographes, si vous tapez « caudalisme » au lieu de « candaulisme », vous avez quand même 300 000 résultats — 300 000 clampins qui font de la dyslexie l’un des beaux-arts d’Internet. Dommage, j’aurais bien aimé que « caudalisme » soit un mot-valise volontaire, connectant finement « cauda » (comme « in cauda venenum ») et candaulisme. Mais les pédagos et la lecture globale sont passés par là, et ont dégradé le désir de littérature. Pourtant, ces messieurs-dames qui nous expliquent que l’enfant doit construire lui-même ses propres savoirs et autres fariboles ont toutes les chances d’être aussi cocus que les autres — et peut-être même davantage.

En tout cas, ces petits films vont presque tous dans le même sens : le monsieur prête sa dame aux amis. L’inverse est rarissime. Comme tout cela est censé fonctionner, comme les tragédies classiques, en mimesis immédiate, concluez-en ce que vous voulez : les hommes sont partageux, quoi qu’on en dise, et les dames gardent pour elles leur étalon.

Jean-Paul Brighelli

PS. Dans sa nouvelle Gautier joue admirablement sur le voile qui au début cache la beauté ineffable de la jeune femme : « Aucun homme, écrit-il, ne pouvait se vanter de connaître de Nyssia autre chose que la couleur de son voile et les plis élégants qu’elle imprimait, malgré elle, aux étoffes moelleuses qui recouvraient son corps de statue. » C’est un écho du sublime poème « À une robe rose », dans Emaux et camées, où il note « Que tu me plais dans cette robe / Qui te déshabille si bien. » Cette dialectique du voile et de la chair exhibée, ce coucou-caché qui est au cœur de la littérature et de la peinture, sera l’objet d’une prochaine chronique.
Et peut-être que l’iconographie et le fantasme (les deux vont de pair, ou de paire) du harem pourraient aussi constituer un thème intéressant : la peinture orientaliste, sur laquelle j’ai beaucoup travaillé, nous en fournit des exemples saisissants.

441 commentaires

  1. « En tout cas, ces petits films vont presque tous dans le même sens : le monsieur prête sa dame aux amis. L’inverse est rarissime. Comme tout cela est censé fonctionner, comme les tragédies classiques, en mimesis immédiate, concluez-en ce que vous voulez : les hommes sont partageux, quoi qu’on en dise, et les dames gardent pour elles leur étalon. »

    Non ! Elles le ressentent comme la pire des trahisons. Elles ne font pas à leur étalon ce qui leur serait insupportable que l’étalon leur fasse.

    C’est si difficile à comprendre ?!

    • Un dernier point plus que très important :

      Grand absent de cette chronique des piliers littéraires du candaulisme sans lequel cette bibliothèque s’effondre : La Clé de Tanizaki.

      Cio définitif

    • Absolument. C’est comme Caton : Delenda est Carthago — même si le Sénat ce jour-là parlait de la culture des brassica.

    • Prometteur, c’est peu dire.
      Jusqu’au bout de la nuit, quelle peste, Céline !
      Oui…

      • Ah, la pine céleste est celle qui monte toute seule vers le ciel, sans doute…

  2. À lire aussi : la réponse découverte trop tardivement, qui se boit comme un sirop à petite gorgée, que Messire a pondu sur la précédente chronique : lequel, de la poule ou du canard, serait le plus intelligent.
    Merci.

  3. réchauffage climatoridien (suite)

    Lu dans le Fogari :

    « Mars a été le mois le plus chaud jamais enregistré dans une quinzaine d’États indiens, avec 9°C de plus que la moyenne. En avril, huit jours de canicule ont déjà été comptabilisés, avec des pics à 43-45°C, soit 5-7°C de plus que la normale. La nouvelle vague de chaleur s’annonce encore plus éprouvante en mai.

    Au Pakistan voisin, les températures devraient dépasser de 8 degrés la normale dans certaines zones du pays. Le mois de mars a même été le plus chaud jamais enregistré depuis 1961 »

    Bien sûr, l’Inde et le Pakistan vont renoncer à installer des clims en masse pour respecter la trajectoire fixée par le giec en supprimant leurs centrales à charbon ou au gaz.

    https://fr.euronews.com/2022/04/29/canicule-record-en-inde-et-au-pakistan-risques-de-penuries-d-electricite

    • Et nos amis les bêtes (pas si bêtes que ça) –
      Canicule indienne : soit à peu près la moitié des Etats qui tirent la langue ; quid des vaches (sacrées) ? prendra-t-on la peine de les transporter là où il fait un peu moins chaud ?
      Quant aux mosquées pakistanaises, pourraient-elle exceptionnellement servir de rafraîchissoirs à l’instar des cinémas et grandes surfaces hexagonales ?

    • Nos amis les bêtes (suite) –
      Sardine « cheval de Troie » ?! hennit soit qui mal y pense

  4. Amazon m’a livré hier « La Récitante », le livre que je suppute écrit par JP sous pseudo. Je vais l’attaquer direct sans me préoccuper de la question de l’auteur, Eve-Marie, Jules-Dominique, Hal2022 ou JPB53, homme, femme, mix, ou algo, car je suis curieux mais pas trop, n’étant pas membre du Cénacle littéraire français qui frémit pour un rien.
    Si le bouquin me plaît, ce sera bon, s’il me déplaît j’aurai perdu 19 balles plus le port, un peu de temps, et je maudirai JPB…une fois de plus. Pas grave !

    Eh au fait JP, tu connais pas un livre kulte de sf des années 80(enfin j’crois)…genre docteur moreau du sex..qui aime les unijambistes et les femmes a 3 nibes..jlé lu à la BU y’a bien 7 ou 8 ans mais p’tain son nom m’échappe. Merci d’avance.

    Quant à la question du billet, pas concerné. Ni intéressé. Je me suis expliqué, longuement sur mon indifférence voire ma lassitude sur les histoires de cul maquillées de culture avec du gras de cochon. Sans rancune.

  5. POULES CANARDS..ET GROSSE DINDE(suite)

    et « merci » qu’elle lui dit simplement flonichiro à messire dudu qui lui, haussé sur ses ergots de coq empaté bas, répond benoîtement qu’il  » s’est appliqué  » – non mais j’te jure keski faut pas lire ..et pis..elle reste là..espérant un geste de messire dudu..une baffe une gifle..enfin kékchose..traînant dans ce blog son obsession maladive comme une jeune mariée a végaz ses conserves à sa tesla…hach l’hamour, c’est cocaz qui dirait vladimir.

    • Un vieillard qui brûle, c’est une place de plus dans la médiathèque en pisé construite par les toubabs pour visionner des séries alakhs.

  6. IL ECRIT MIEUX QUE TOI, IL EST PLUS INTELLIGENT QUE TOI (suite)

    Non, rien à ajouter.

  7. Imaginons des poules et des poules d’eau soumises à une tentative d’évasion du même ordre, peut-on parier que la poule aurait une fois de plus une longueur d’avance sur sa cousine palmipède ? TDQQRSR

    • On connaissait le paradoxe de Zénon d’Elée, voilà celui de Gallinailée qui a des ailes mais ne peut pas voler.

      • Peut-être me trompè-je, mais à contrainte égale (les ailes bloquées) le palmipède (poule d’eau, canard, peut-être pas l’oie) aura la contrainte supplémentaire d’avoir un logiciel qui n’est pas adapté à un terrain qui est celui de la poule, comme la marre serait celle d’un canard (un canard en forêt est un canard mort). Non ? C’était une idée, rien de formel… Je passe à autre chose.

        • Peut-être que dans le vieux fond animal qui nous est transmis depuis Néandertal, notre cervelle hérite de la capacité à construire une sorte carte locale de divers milieux ou situations qui nous prendraient trop de temps de cerveaux disponible (chasse, amour, peur, migration, etc.)
          Papa Thom n’est pas loin…

  8. Ici, animal volant signifie :

    Oiseaux divers genre chardonneret
    ou rapaces diurnes et nocturnes
    ou corneilles alakhs (pas khon comme oiseau)

    • J’oubliais les tourterelles qui se fient sur l’arête sommitale des toits et poussent des cris désagréables bien loin des roucoulades généralement associées à ce genre de bestioles (plus près de la bite/foufounette coincée dans la fermeture éclair que du chant d’amour…

      • Ah, Ah Ah. J’ai les mêmes aussi insupportables.

        (@ l’Ectoplasme. Voilà toute la différence entre lui et toi en quatre lignes)

    • J’ai eu un mal pour trouver à Marseille deux magrets convenables, afin d’expérimenter une recette de magrets séchés que m’a transmise une dame très bien…

      • Je suis prié de transmettre que le séchage après rinçage doit être soigné (because moisissures). Pour la phase murissement au frigo à défaut de cantou, bien entourer d’un tissu très fin genre mousseline 3 semaines *.
        C’est encore une preuve indirecte de l’existence de dieu…

        * non, pas touche ! La dame me dit qu’en cas d’échec, elle t’en enverra un.

        PS le film dont je parlais est « Simple mortel » de Pierre Jolivet

  9. « Ouvaton » (suite) :

    Après le père, j’appelle la fille, co-cheftaine de la « plateform to accelerate nature-based solution », Davosienne militante pour mettre « la nature au sein de l’économie » –
    Ça commence par l’assassinat de 15 millions de canards, mais ça continue par l’offre de divers insectes à croquer : y’a bon Jiimini’s.com
    (seuls les sots – l’y laisse – n’y comprennent que couic).

    https://twitter.com/i/status/1520658175388753920

  10. Mauvaise pioche : avoir encore plus froid l’hiver prochain? 😊

    Ce n’est pas que les gaziers yankees n’aimeraient pas nous livrer encore plus de leur gaz schisteux, mais c’est que
    1) ils manquent de main-d’œuvre, faute à cette mystérieuse « grande démission » (« great Resignation » ou « big Quit ») : 26 millions de personnes ont quitté leur emploi, les six derniers mois de 2021,
    2) tout le matériel de forage vient… de Chine, et la Chine, en ce moment, au vu de la déclaration du porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, particulièrement virulente… et du sévère blockage du port de Shanghaï…

  11. Alerte sanitaire:
    Tout sauf les manchons !
    (marinade à l’extrême rigueur, mais pas les manchons)
    Oui…

  12. Brighelli ! J’attends un billet sur littérature et IST – on vient de m’annoncer que j’étais positif au chlamydia.

    • Qui trop fréquente le Banana qui « depuis 28 ans, repeint vos nuits en rose » peut s’attendre à tout.
      Pire que de se faire renverser par un trottinette électrique, prise de folie ?

      • J’évite de coucher avec la faune du Banana ! La dernière fois que j’y ai entrepris une dame, j’ai eu quelques menues surprises… (Véridique !)

    • Nous en avions fait la remarque, il y a de cela au moins un mois. J’avais partagé le lien sur ce livre. Nous avions conclu à l’unanimité qu’il lisait forcément bdâ et vous, plus particulièrement.

        • « Génie, vous êtes sûr ? Mais oui ! Il y a quelque chose d’excessif, dans le jeu de Cage, qui le range dans la catégorie de ces acteurs de tempérament que furent, en France, Raimu ou Belmondo (ou Depardieu), et que sont aux Etats-Unis Nicholson ou Al Pacino. Pas moins. » JPB.

          Raimu/Cage même combat. Depardiû flanqué entre parenthèses devancé par Bébelle… Heu… Rien que ça ? Mais bien sur !

        • Film certainement sympathique « qui-ne-mange-pas-d’pain », le petit cachet d’aspirine comme on dit. Je viens de jetter un coup d’oeil sur les films à l’affiche dans mon coin : il ne le joue pas, c’est réglé. En revanche, j’irai voir La Ruse de John Madden.
          Monsieur JPB dispose d’un budget bouquin et cinoche conséquent et tout à fait enviable… Pas tellement pour son montant mais surtout pour le temps qui y est alloué.

          • « La Ruse » : film tiré du bouquin de BenMacintyre (« opération Mincemeat ») : je conseille (vivement) la lecture de son livre « L’espion et le traitre  » (histoire vraie), dont même feu John le Carré avait chanté les louanges.

            Sinon, avez-vous noté que JPB commence sa chronique par « j’avais déjà signalé aux foules…désœuvrées » !

          • Ah, merci je n’ai pas lu le livre.

            Foule, full, fou, fol, désoeuvrées et tellement sentimentales. ; )

      • « Nous avions conclu à l’unanimité »

        À l’unanimité de vous-même ?

        • Vous n’êtiez pas là !
          J’étais seule. J’ai aussi droit à la troisième personne de temps à autre — Pourquoi pas moi ? Pourquoi ? Je fréquente beaucoup ce blog, j’en prends les plis, voilà tout.

          Plus sérieusement, nous étions plusieurs à avoir réagi.

          • (Ce n’est pas la troisième mais la première du pluriel.
            Le roi a dit : « Nous voulons »)

    • Afrique, Ukraine, France, etc.
      Parcours effectivement compliqué, sinueux et long. (scabreux ?)
      De leurs études, verront-ils le bout en treize ans ?
      Oui…

      • On ne saura jamais si Onfray se sert des bons mots d’abcmaths pour détendre l’atmosphère, après certains de ses diners, devant la cheminée…

    • Dès qu’on met une urne dans une église, dieu en profite pour tenter de saint sinuer. Les voix du seigneur sont pénétrables.

  13. V’la ty pas qu’on s’met à causer cinoche dans c’te blog maintenant…faut oser…

    Moi aussi j’ai été me traîner vers les lumières, un cinéma, et puis un autre à côté, et puis encore un autre et tout au long de la rue comme ça. Nous perdions de gros morceaux de foule devant chacun d’eux. J’en ai choisi un moi de cinéma où il y avait des femmes sur les photos en combinaison et quelles cuisses ! Messieurs ! Lourdes ! Amples ! Précises ! Et puis des mignonnes têtes par là-dessus, comme dessinées par contraste, délicates, fragiles, au crayon, sans retouche à faire, parfaites, pas une négligence, pas une bavure, parfaites je vous le dis, mignonnes mais fermes et concises en même temps. Tout ce que la vie peut épanouir de plus périlleux, de véritables imprudences de beauté, ces indiscrétions sur les divines et profondes harmonies possibles.
    Il faisait dans ce cinéma, bon, doux et chaud. De volumineuses orgues tout à fait tendres comme dans une basilique, mais alors qui serait chauffée, des orgues comme des cuisses. Pas un moment de perdu. On plonge en plein dans le pardon tiède. On aurait eu qu’à se laisser aller pour penser que le monde peut-être, venait enfin de se convertir à l’indulgence. On y était soi presque déjà.
    Alors les rêves montent dans la nuit pour aller s’embraser au mirage de la lumière qui bouge. Ce n’est pas tout à fait vivant ce qui se passe sur les écrans, il reste dedans une grande place trouble, pour les pauvres, pour les rêves et pour les morts. Il faut se dépêcher de s’en gaver de rêves pour traverser la vie qui vous attend dehors, sorti du cinéma, durer quelques jours de plus à travers cette atrocité des choses et des hommes. On choisit parmi les rêves ceux qui vous réchauffent le mieux l’âme. Pour moi, c’était je l’avoue, les cochons. Faut pas être fier, on emporte d’un miracle ce qu’on peut en retenir. Une blonde qui possédait des nichons et une nuque inoubliables a cru bon de venir rompre le silence de l’écran par une chanson où il était question de sa solitude. On en aurait pleuré avec elle.
    C’est ça qui est bon ! Quel entrain ça vous donne ! J’en avais ensuite, je le sentais déjà, pour au moins deux journées de plein courage dans la viande. Je n’attendis même point qu’on ait rallumé dans la salle. J’étais prêt à toutes les résolutions du sommeil maintenant que j’avais absorbé un peu de cet admirable délire d’âme.
    (« Voyage au bout de la nuit »)

     » C’est ça qui est bon ! Quel entrain ça vous donne ! J’en avais ensuite, je le sentais déjà, pour au moins deux journées de plein courage dans la viande « …
    Putain, faut les trouver ces conneries…la viande..comme anesthésié de ce courage qu’on lui donne par devant par derrière.

     » Moi je préfère la bravitude que me donne une vraie botte de foin qui me pique le uc  » qu’elle dirait flonunuchirô…hurkhurkhurk!

    • Résumé : Roquet s’est tapé un fauteuil du ciné. Y’avait de la bourre partout. Quand va-t-on se décider à interdire l’entrée des salles zobscures aux clebs merdeux ?

  14. La Récitante(suite)

    Attaqué dans le train, soixante-dix pages lues direct sur 267, j’ai très vite été accroché par une écriture en phrases courtes sur un début de roman passionnant. Forme et fond extrêmement attachants. J’ai eu du mal à interrompre ma lecture…jusqu’à être arrivé page 203 où j’ai décidé de stopper net l’éprouvante lecture du récit de la narratrice, paumée dans le monde minable, odieux, faux, pourri, de ce milieu mafieux parisien de l’art qui la nourrit en aventure et en désespoir solitaire…
    Cette deuxième partie violente est toujours aussi bien rédigée, hyper truffée de citations, mais épouvantable dans sa description du monde parisien frelaté, très actuel.
    J’avoue, en bon petit pervers, que je suis curieux de connaître la fin de cette confession étonnante.
    Demain, je torche la fin du roman.

    • Brighelli ne pense plus.
      Il a cru voir MLP arborant un T-shirt avec le portrait de Lecanuet sous lequel était écrit : « A Jeannot pour la vie », et depuis il croit qu’elle est centriste.

      • Autre explication possible : en bon lacanien observant le reniement de son père par MLP, Brighelli nous invite à la voir en sang triste…

        • Quant à moi, il faudra pour me convaincre que MLP compose une ode à la gloire du leader centriste charismatique Pierre Méhaignerie.

    • La forme, c’est le fond.
      Aucun bon sentiment n’excuse une forme imparfaite.
      D’ailleurs, on ne fait pas de bonne littérature avec des bons sentiments.

  15. À quoi reconnait-on l’amour ? Vous avez 3 heures et 15 minutes.

      • Ça risque de faire une bonne semaine : c’est ceinture pendant le traitement… 😭

        • Vous vous étiez testé, (sérologie, check up pick wick et tout le toutim), parce que vous envisagiez, enfin, avec Mamour des rapports sans préservatif ? Mon pauvre…

          • Non ! Me suis fait tester car une demoiselle m’a averti qu’elle avait un chlamydia et que son activité sexuelle contenue ne lui laissait le choix que d’un coupable. Et de fait…

          • « Chez l’homme, la chlamydia peu entrainer une inflammation de la prostate (prostatite infectieuse) ou des testicules (orchi-épididymite), »

            Quand même… J’me marre mais ce n’est pas drôle.

          • « Peut », vous avez du mal à comprendre ! Je suis asymptomatique, pas la prude !

  16. Dieu est cruel : les queutards sont asymptomatiques alors que les prudes jeunes filles sont punies du moindre de leurs écarts.

    • Arrêtez-vous un instant voulez-vous, cessez d’être stupide : vous êtes-vous fait tester l’herpes génital ?

      • Mais j’en sais rien ! J’ai fait la totale IST et seul le chlamydia, effectivement, est revenu positif.

        Mon pénis vous intéresse à ce point ?

    • Bon, cela étant dit, ça répond à votre question « À quoi reconnait-on l’amour ? ».

      Réponse : Quand on devient très khon.

      • Tut-tut : ce n’est pas la même demoiselle, voyons !

        Ce qui n’est pas sans poser de problème, vous connaissez le dicton : un homme qui ne couche pas les deux premiers soirs est un gentleman, un homme qui ne couche pas après le troisième est un homosexuel. Déjà qu’il y a beaucoup de rumeurs…

      • Bonjour, depuis quelque temps, mon homme était tenté d’aller voir ailleurs et après en avoir parlé ensemble, je l’ai autorisé à avoir des aventures. J’ai envie qu’il s’épanouisse sexuellement et il voudrait voir comment c’est avec d’autres femmes.

    • On le sait depuis longtemps : « Seuls les puceaux attrapent la vérole », écrivait Roger Vailland — qui n’est pas mort de ses débauches.

  17. De nombreux ex-participants aux échanges sur ce blog ont souligné la dégringolade continue du niveau des discussions au cours des derniers mois.
    Aujourd’hui, avec le colloque sur les maladies veneriennes, on atteint des profondeurs insoupçonnées. Record à battre. Mais il va falloir creuser à la pelleteuse pour descendre encore plus bas.
    Mamma mia….

    • Je plaide… non coupable ! J’ai vainement essayé d’attirer les masses avec une discussion sur « fond et forme en littérature », à laquelle seul Brighelli a aimablement répondu. Ce n’est pas de ma faute si mon pénis attire les foules en présentiel et en distanciel !

      • Saussure et les linguistes sont moins sexy que ma teub, ainsi va le monde.

        • Quelqu’un qui affirme s’emmerder ferme 9 fois sur 10 en faisant catleya ne devrait pas parler comme ça.

          • Je vois que j’ai mon public, bien.

            C’est l’éternelle histoire du tonneau des Danaïdes par Calliclès : boire quel ennui – tout le plaisir consiste à verser !

          • À quoi j’ajoute que la réciproque n’est heureusement pas vraie : pas une encore ne m’a crié bravo mais au soir de ma vie je pourrai dire que j’ai combattu pour le bonheur des Françaises !

    • Vous me faites penser à tous ces abrutis qui commentent sous les vidéos de Desproges : « c’est terrible, on ne pourrait plus dire ça aujourd’hui » – évidemment ledit Desproges se serait bien moqué de toutes ces poncifs répétés comme des prières.

      Le niveau baisse ? Faites-le remonter, n’hésitez pas duchesse ! Sauf que ça ne passe pas par des théories du complot trouillardeuses. Étonnant, non ?

      • Théories du complot trouillardeuses? Vous parlez sans doute de celles et ceux qui ici même étaient et sont encore vent debout contre la vaccination anti-covid et contre le pass sanitaire….
        Pour ma part je suis simplement aussi informé et aussi lucide que possible sur l’extrême droite, ce qui me conduit à la prudence.
        Mais vous, prudent, vous ne l’êtes pas, comme en témoigne votre mésaventure génitale. Vous verrez : si un jour le RN est au pouvoir, sortez couvert.

        • Quand on s’imagine Marine Le Pen suffisamment ossifiée pour mener une campagne à l’opposé d’hypothétiques convictions profondes, on montre qu’on est :
          – complotiste – ce qui n’est pas un mal en soi, hein ;
          – pétochard – ce qui…

          En revanche, le combo des deux…

          • Quand on s’imagine Marine Le Pen suffisamment faux-cul pour mener une campagne à l’opposé d’hypothétiques convictions profondes, on montre qu’on n’est pas dupe de ses intentions masquées : arriver au pouvoir par tous les moyens.

          • Tiens, il me semblait que Macron en avait fait autant.
            Et tous les autres.

          • Le pouvoir certes, mais pourquoi faire ? Certainement pas ce que vous lui prêtez. Votre complotisme à la petite semaine se heurte à la réalité de sa personnalité, de ses idées, de son entourage, de son imagination.

            Le Pen est autant croisée ou grenouille de bénitier que Chirac était idéologue ou moine. Les deux veulent le pouvoir – mais que pour faire ?

          • Les années 90 sont finies ! Vous avez 30 ans de retard… Écoutez donc le bon Lionel Jospin – qui assumait, lui.

  18. OK. Faisons un peu remonter le niveau. La loi Dreher, ça parle à quelqu’un ici bas ?

  19. Gardien du phare 3 mai 2022 At 18h14
    « Peut », vous avez du mal à comprendre ! Je suis asymptomatique, pas la prude !

    C’est la où le bât blesse. La chlamydia est asymptomatique chez la femme, les symptomes ne se manifestent qu’après une très très longue période (plusieurs mois, voir des années), une période équivalente à celle où vous auriez vous-même les coucougnettes en hotte de Père noel. Comprenez-vous ?

    • Bah manifestement non. C’est comme le Grand Remplacement : l’empirisme résiste à tout.

        • Il est vrai que vos soucis de MST vont durablement modifier les cours mondiaux du brut.

          • Mes problèmes (« soucis » : 🙄) d’IST m’intéressent plus que le cours du brut, je l’avoue. Pardonnez-moi, Mycroft, je suis pécheur.

          • Voilà maintenant que vous vous prenez pour Frédéric II : vous êtes un « Sans souci »…Mais vos « problèmes » vénériens sont post-dames, et non situés à Potsdam !

  20. Trempez-vous la nouille dans de l’eau chaude salée pendant 20 minutes, vous aurez ainsi confectionné une délicieuse soupe chinoise.

  21. Gardien du phare3 mai 2022 At 18h22
    « Je vois que j’ai mon public. »

    Quel incorrigible cabotin….!
    Cela dit, question cabot(in)age, vous qui êtes à voile et à vapeur, vous êtes armé pour naviguer en eaux troubles.

  22. « La forme, c’est le fond qui remonte à la surface »
    Hugo ?
    Exemple:
    Apres avoir visité le fond de la jeune quille (profondeur)
    le marin en pleine forme voulut changer son mat (surface)
    Oui…

  23. Quand la droite extrême ( qui n’est même pas l’extrême droite) a du pouvoir, elle l’exerce : la Cour Suprême des USA remet en question le droit à l’IVG. Tellement prévisible.
    Loi Dreher, toujours rien?

    • On appelle ça l’originalisme : les juges non-élus n’ouvrent pas de droits qui n’ont été exhibés par le peuple souverain.

      • Pouet pouet.
        Quand 6 juges sur 9 ont été nommés (à vie!) par des présidents soit ultra conservateurs soit de droite extrême, ils ont un pouvoir qui ne procède plus du tout du peuple souverain.

        • Certes, mais l’originalisme a pour lui de poser un point fixe démocratique (le peuple vote telle partie de la Constitution à un moment M, emportant tous les droits qu’il y met – le juge est alors face à un problème non plus de morale ou de politique, mais de fait, scientifique pour aller à terme). Alors que la Constitution vivante, c’est au bon vouloir de l’oligarchie juridique.

          On ne répétera jamais assez que le normativisme est le décisionnisme de l’oligarchie juridique. Les originalistes sont souvent des culs-pincés, mais des culs-pincés refusant l’hypocrisie : le peuple est souverain, les juges non-élus n’ont pas à ouvrir des droits.

  24. Accessoirement, il n’y a aucun mal à ne pas être démocrate, il faut seulement assumer – et là…

  25. « le peuple est souverain, les juges non-élus n’ont pas à ouvrir des droits. »
    Ouvrir des droits ? Les juges non-élus n’ont certainement pas à en fermer.
    Mais je n’arrête pas de le clamer : quand la droite extrême a du pouvoir, elle s’en sert, toujours, partout, à quelque échelon que ce soit. Cf. Loi Dreher (j’ai de la suite dans les idées, c’est là mon moindre défaut).

    • Eh oui ! La philosophie des droits subjectifs est une individualisme qui se pique d’universalisme ; elle est belle la gauche, à défendre une mythologie authentiquement libérale.

      C’est très simple : le peuple vote à un moment M une partie de la Constitution emportant un sens S ; le juge à un moment M’ n’ouvre pas une lecture S’ – que n’aurait pas validée le souverain – mais en reste à S : le peuple à voter pour S, moi qui ne suis pas élu, je n’ai pas la légitimité pour ouvrir à S’. Vous avez ici un point fixe, à la différence des tenants de la Constitution vivante pour qui le juge est comme maître et possesseur de la nature – et un point fixe démocratique. Rien n’interdit au peuple d’ouvrir S’ par ses représentants élus. Certes cela est la démocratie.

      • Les bourgeois auraient-ils peur du peuple ? Nooooooon – seulement s’il est d’estrême-droâte !

        • Là est la question : une norme transcendante, la morale bourgeoise, vous paraît-elle légitime à dépasser une norme immanente, la définition du Juste par le peuple souverain ?

          On voit qui use du pouvoir quand il en a.

        • Ah bah bravo.

          C’est le seul système d’interprétation de la loi qui, à ma connaissance, parvient à trouver un point fixe en immanence. Ça donne des choses assez drôles (du genre les femmes n’ont pas de protection constitutionnelle) mais ça préserve la démocratie – chose surfaite pour certains.

  26. La Récitante(suite et fin)

    Une fois la dernière page lue, on ne regrette pas d’avoir tenté le plongeon dans ce trouble foutoir, étrange paysage, baroqueux, extraordinaire, et réglé comme papier à musique.
    Un écrit travaillé à l’extrême, manifestement un travail de pute de haut rang, de très haut rang, hyper maquillée, déployant un savoir de références énorme, omniprésent, qui en devient lassant à la fin mais constitue le monde d’Eve, l’innocente coupable.

    Résumons :
    Belle écriture
    Étrangeté du récit
    Délire maîtrisé sans raison
    Bel exercice..inimaginable pour un premier roman(*).
    Je n’en dirai pas plus.

    (*)S’il n’est pas de lui, je suggère que JP le lise et fasse sa critique, avec costard versatché et bimbo à ses pieds..en disant « je veux bien la prendre dans mon écurie à l’essai cette petite pouliche »

    • Sinon, pour ceux qui n’ont pas mieux à faire que de tremper leur nouille pendant 11’42 », je leur suggère de rentabiliser le temps de leur décoction en regardant ce court-métrage de Gu Xiaogang réalisé lors du premier confinement chinois qui l’empêcha d’entamer le tournage du second volet de son chef-d’œuvre Séjour dans les Monts Fuchun.
      On y retrouve quelques visages dont celui du personnage principal : le fleuve.

  27. Ne vous inquiétez pas chaque personne est comme elle est ! Personnellement, je suis trop jalouse pour ça et mon homme aussi donc chacun son truc.

  28. Citations de Gland Fier du Dard:
    « Le normativisme est le décisionnisme de l’oligarchie juridique. »
    « La philosophie des droits subjectifs est une individualisme qui se pique d’universalisme. »
    « Une norme transcendante vous paraît-elle légitime à dépasser une norme immanente? »
    « Le seul système d’interprétation de la loi qui parvient à trouver un point fixe en immanence. »
    Et pour conclure : « Prout ».

    Rappelons que le drôle en question accuse systématiquement ses contradicteurs de pontifier.
    Lui qui a recours en permanence à la phraséologie la plus ampoulée, du jargon avec un grand J s’écrivant pour finir avec un petit pet.

    • C’est-à-dire que je n’en fais pas une théorie sur le monde à coups d’OPA moralisatrices et de gargarismes avec les mots.

      Pour le reste, hein, voyez avec Juni : c’est en L1 de Droit qu’on doit voir ça.

      (Et n’hésitez pas, plutôt que chouiner, à répondre au fond.)

      • Chez vous, pas de gargarismes avec les mots? Allons bon.
        L’Histoire et les lecteurs de ce blog jugeront.

        • Mymy, je vous estime trop pour croire que vous m’ayez compris. « Se gargariser de mots », ce n’est pas employer des mots dits compliqués (après excusez mais les dictionnaires ou Wikipedia existent) – ça c’est l’argument du blaireau de 3e : « eh l’Flaubert kèsmokilékri »… Non, se gargariser de mots, c’est être incapable de regarder les choses derrière les étiquettes (comme on dit au PS), c’est ne pas savoir dire autre chose sur MLP qu’elle est d’estrème-droâteuuuh bouh j’ai peur, c’est être incapable de lâcher leste, de ne pas se revendiquer d’un mot à forte valeur morale ajoutée. Du genre le truc nounouille du III) de la dissertation du lycéen appliqué : ET l’État de droit ET la démocratie, ET la liberté ET la sécurité, le beurre et l’argent du beurre.

          Vous, vous posez des théories sur le monde et les défendez avec férocité linguistique, tout tient dans certains mots-cagnottes et presque rien que d’en eux : de MLP, qu’avez-vous dit d’autre hormis qu’elle est d’extrême-droite, je vous le demande qu’avez-vous dit d’autre ? Son programme ? Sa vision de la France ? Que dalle, elle est d’extrême-droite et pis c’est tout. Qu’importe ce que ça peut bien vouloir dire à l’heure actuelle, qu’importe la réalité qu’il y a derrière, seule importe la charge morale de l’étiquette : vous vous faites peur avec des mots, vous vous en gargarisez.

          Moi, c’est tout différent. J’essaie des trucs par-ci par-là, je pose mes petits pâtés. Mais, globalement, je dis la même chose de mille façons différentes (modulo toute controverse linguistique) : je change de terme quand vous voulez, je retire si vous estimez qu’il y a OPA. Et la pontification n’a jamais été qu’une conclusion, en aucun cas un argument – évidemment vous vous jetez dessus pour ne pas répondre sur le reste (application : voyez, je reconnais ici la gratuité en l’état de l’accusation). De MLP je vous ai appris bien des choses sur sa vie privée, sur le fonctionnement de son parti, sur ses capacités diverses – c’est autre chose que de se payer de monnaie de mots.

          • Je suis – toute proportion gardée car je n’en ai (vraiment) pas le talent – un peu comme Driout : je pose ici et là de petites grandes théories pour la déconne. Évidemment seuls les couillons incapables de voir plus loin que le bout de leur esprit de sérieux peuvent être aux fraises en telle matière psychologique.

    • Je parierais volontiers, tout de même, que le postulat de Brighelli « MLP est centriste » en a fait tiquer quelques-uns, même à Causeur.
      Vous me direz: ici même sur ce blog on trouve un marxiste d’extrême-droite, alors, après tout, pourquoi pas?
      On sait bien que la façon de nommer les choses est un instrument politique.
      Il n’y a pas eu de guerre d’Algérie de 1954 à 1962, il y a eu « pacification ».
      Il n’y a pas eu de répression du printemps de Prague en 1968, il y a eu « normalisation ».
      Il n’y a pas d’invasion russe en Ukraine, il y a une « opération spéciale ».
      MLP n’est pas d’extrême-droite, elle est « centriste ».
      OK.

      • Tt-tt, MLP n’est pas centriste, elle est d’« extrême-droite ».

  29. .. Causeur et nous, nous sommes très heureux de le lire.
    Tout va bien.
    (suite du commentaire précédent posté trop vite avant qu’il ne soit écrit.)

    • Ce « Zzzzzzzz » était également une citation, un emprunt fait à votre prose magistrale.
      « Ben voyons »? M’enfin, il n’y a rien à voir…ou plutôt « c’est tout vu ».

      • Sauf que je n’ai jamais prétendu élever le niveau ! Il faut assumer, as-su-mer.

          • « Rien ne vous oblige à me lire ».
            Exact, mais pourquoi (et pour qui) écrivez-vous?
            Si vous ne souhaitez pas absolument à avoir des lecteurs, écrivez donc un journal intime…

          • Vous ne comprenez rien, Mymy… Je ne me plains pas que vous me lisiez, je me « plains » que vous vous plaignez de devoir me lire.

  30. Certains font sécession du commun en voulant que leur morale prévale, d’autres non. Qu’ils assument.

  31. Eprouvant de lire le billet de JPB sur Causeur (« l’affaire Dider Jodin ») ; l’apocalypse se rapproche ; cinq ans dans le même sens, ça promet !

    L’Ecole : une marchandise, et les parents (d’)- élèves, des consommateurs ?
    Quand le client n’est pas content d’un épicier, ou d’une marque, il change simplement de crémerie (ou de marque, quoique Buitoni ou Panzani, ou que sais-je, ça reste toujours du Nestlé).

    Avec l’Ecole, c’est plus difficile ; alors, ni d’une ni de deux, on pousse des cris d’orfraie, on dénonce à tout vent… et ça marche !

    Rien de plus facile que de briser une personne.
    sauf que pour ce qui est de Nestlé, ça leur en touche une sans faire bouger l’autre, comme d’ailleurs lorsqu’ est reconnue une « erreur médicale », qui a conduit jusqu’à la mort d’un « patient » (!), il faut des années pour que justice ne soit, en général, pas rendue.

    Bref, l’orthodoxie régnante ne laisse plus rien passer, à l’Ecole, comme ailleurs…

    (ps : on a noté l’élégant clin-d’œil de JPB à la dame de l’Elysée ainsi qu’à l’ex-ministre-candida, avec ou sans t ?)

    • Après le drame de Samuel P. , ils n’ont rien appris.
      Une inspection consécutive à l’intervention d’un parent, c’est plus que minable.
      JPB peut taper encore plus fort sur le monde de l’inspection, il le mérite.
      (J’ajoute que l’immixtion des parents dans la vie des classes a commencé il y a plus de quarante cinq ans et que c’est l’une des causes principales de l’effondrement du système .)

      • Sur le monde de l’inspection : tout agent de l’Etat a des comptes à rendre. La noblesse et l’utilité publique de sa fonction exigent que son action soit soumise à un contrôle. Comment voulez-vous exercer ce contrôle sinon par un corps d’experts indépendants à la compétence reconnue?
        Les inspecteurs généraux, par exemple de la police et de la santé, ont déjà par le passé fait la preuve de leur utilité.

        • « un corps d’experts indépendants à la compétence reconnue »

    • Affaire terrible pour un type vraiment génial : sa prose twitteresque mérite le détour.

    • Faut-il rappeler que Brigitte Macron n’est pas élue, qu’elle n’a aucun pouvoir, aucune prérogative, que sa position de « première dame », (terme pompé aux Américains), n’est inscrite nulle part.
      Qui est-elle, au nom de quel pouvoir son cabinet diligente une inspection auprès de ce prof ?

      On marche vraiment sur la tête.

      • La constitution de la 5ème République fait de notre système institutionnel une monarchie élective.
        Donc l’épouse du Roi se trouve dotée des pouvoirs d’une reine.
        C’est absurde et scandaleux.
        Mélenchon réclame depuis lurette la fin de la 5ème et l’instauration de la 6ème République. Il a raison, mille fois raison. Mais sur ce blog Mélenchon n’est pas en odeur de sainteté, donc même quand il a raison il ne faut surtout pas le dire et continuer à lui taper dessus. Ça lui apprendra.

        • Certains esprits un peu fous jugent du bien fondé d’un changement en comparant l’état initial et l’état final. Heureusement les braves gens ne jugent que d’après l’état initial.

          Une VIe République si vous voulez – mais laquelle ?

          • Gland Fier du Dard, finalement vous n’êtes pas très aventureux. En croisade contre l’esprit petit-bourgeois le matin et d’un conformisme de « braves gens » l’après-midi. Complètement schizo.

          • Oui, l’ironie m’a échappé. Fatigue due à une journée de télétravail. Désolé.

        • « Pas en odeur de sainteté » ? Ben il ne déteste apparemment pas l’odeur de l’islam.
          La « créolisation » avec ces espèces de corbeaux qui cachent de supposées femelles, non merci.
          Le « peuple en commun », façon 6ème Rép, itou.
          On attend, just for the fun, ce que va donner le mariage PS/Insoumis !

          • C’est bien ce que je disais. Continuez à lui taper dessus même quand ses positions sont justes. Mais ça ne vous honore pas.

  32. Gauche de naissance, comme prévu puisque prénommé ‘jacques’ ni ne furent déçus, ni je tombais dans qql marmité dédiée, celle-ci étant une chimère à la case.
    Bref, davantage bobet qu’un baudet, me v’là incapable de mettre la main sur « inscrivez-vous à la newsletter » ?! (bonnet vu sur Causeur)
    Qué dommage ! very friand de mythes, qui je le devine sont le ciment, sinon le sable (ou l’arène) de toutes les cultures, ..ça en fait du monde ! surtout dans l’œil du curieux, et photographe, option philanthrope.
    Merci à vos articles, je me régale !

  33. @Mycroft

    Il n’y a pas eu de guerre d’Algérie de 1954 à 1962, il y a eu « pacification ».
    Il n’y a pas eu de répression du printemps de Prague en 1968, il y a eu « normalisation ».
    Il n’y a pas d’invasion russe en Ukraine, il y a une « opération spéciale ».
    Il n’y a pas de Grand Remplacement, il y a une « créolisation ».

    • Essai de Hervé Le Bras, démographe, éd. Grasset, titre : « Il n’y a pas de grand remplacement ».
      Cette notion est donc contestée, contrairement à la réalité de la guerre d’Algérie, de la répression du printemps de Prague et de l’invasion russe de l’Ukraine.
      La fréquentation du RER B n’equivaut pas à l’effort de recherche et d’écriture d’une thèse, sachez-le bien.

      • Dites-le à Mélenchon alors !

        (Là n’était pas le propos, encore une fois.)

        • Oui, vous c’est Charles Gave, qui pense effectivement très mal.
          Lisez d’abord le bouquin de Le Bras, chiffré, documenté, statistifié, et après on en reparle.
          Mais vous préférez peut-être gober tout cru le brouet zemmourien…

  34. Lu dans le Vespéral :

    « Une accusation d’agression sexuelle fait imploser le collectif féministe 50/50 »

    Collectif mon cul : 50% sont niquables, 50% ne le sont pas.

    • Allons, allons, ne soyez pas méchant ; parmi les « membres fondateurs » on note la Despentes, et parmi les zactrices la Haenel et la Seydoux – rien que du beau monde.

      • « La WTH » est vraiment très méprisante envers beaucoup de monde. Il faut être bien malheureux et aigri pour se comporter ainsi.

        • ben non ; j’ai fini par me faire une raison : je ne saurai jamais aussi bien écrire que la Despentes, ne serai jamais aussi intelligente que la Haenel, et ne serai jamais aussi bon actrice que la Seydoux ! ☺️

        • Vous vous permettiez de critiquer les échanges légers qui ont parfois lieu à cet endroit — et c’est heureux ! — échanges qui n’étaient pas de votre goût. La réponse de WTH n’est pas non plus de votre goût. Vos débats avec Gardien de phare, vos litanies occupent 50% du fil, je ne me souviens pas que quiconque vous en ait fait le reproche.
          Mais revenons au sujet. Comment ne pas être méprisant envers la Despentes et sa keupine la Heanel ? Rafraîchissez-vous la mémoire. La Haenel a porté de graves accusations contre le réalisateur Christophe Ruggia soutenue publiquement par cet autre cloporte. Plusieurs mois de tempête médiatique, une mise en examen pour agression sexuelle sur suspicion de pédophilie qui ont mis un terme à sa carrière de réalisateur. Cet homme avait lancé la carrière de jeune femme. J’ai autour de moi le témoignage d’une personne ayant côtoyé ce réalisateur effarée de l’ingratitude de cette petite merdeuse dont l’ambition démesurée s’est justifiée par le pire des moyens. Forte de son buzz cradingue, la donzelle reçue en grande pompe aux Césars, encensée par une Despentes amourachée, enchaînant les couvertures et les interviews, s’était imaginée être l’incarnation de la french touch du mouvement #metoo d’un Hollywood qui n’en pensa pas autant d’elle, qui ne lui rendit pas ses espérances démesurées. Et c’est justice.
          Pas de tempête médiatique sur l’affaire classée sans suite concernant Christophe Ruggia, que trois lignes ça et là parues le temps d’une journée, pas plus, surtout pas de vague… Encore une fois, on ne dit rien, on ne voit rien. Pas d’edito de l’autre cloporte qui de mémoire, s’était singularisé par une empathie macabre à l’égard des assassins de Charlie que l’on va se faire une joie de relire : « J’ai été aussi les gars qui entrent avec leurs armes. Ceux qui venaient de s’acheter une kalachnikov au marché noir et avaient décidé, à leur façon, la seule qui leur soit accessible, de mourir debout plutôt que de vivre à genoux. J’ai aimé aussi ceux-là qui ont fait lever leurs victimes en leur demandant de décliner leur identité avant de viser au visage. […] Je les ai aimés jusque dans leur maladresse – quand je les ai vus armes à la main semer la terreur en hurlant “on a vengé le prophète” et ne pas trouver le ton juste pour le dire. Du mauvais film d’action, du mauvais gangsta rap. Jusque dans leur acte héroïque, quelque chose ne réussissait pas. Il y a eu deux jours comme ça de choc tellement intense que j’ai plané dans un amour de tous – dans un rayon puissant. »
          L’indécence pornographique de ce cloporte ne se résume qu’à cette question : Qu’y a-t-il d’héroïque quand on abat des hommes qui ne sont pas armés ?
          Pas de rayon puissant pour dire la souffrance pour le coup vraiment héroïque cette fois de cet homme dont la carrière cinématographique est brisée sur des accusations que l’on sait aujourd’hui mensongères.

          Et vous voudriez du respect et de la considération ? Allez donc la chercher ailleurs.

          • Tiens, v’la que la Flo pète une durite. Vu qu’elle pète des durites avec tout le monde à tour de rôle sur ce blog, doit y avoir des fuites à colmater de partout. Bof…un pétage de durite de plus ou de moins…en attendant le prochain.

          • Vous n’avez rien à répondre sur Despentes parce qu’il n’y a rien à répondre. Le peu de fulgurance d’esprit que m’a réponse vous autorise à avoir est l’attaque ad hominem.
            Atari mon ami ! : )

          • Vous répondre impliquerait un message de 3 pages, sorte de condensé de communication universitaire comme les aime Gardien du phare.
            Je n’en ai ni le temps ni l’envie. Vous et moi ne boxons pas dans la même catégorie. Si vous saviez…

  35. L’OCDE a-t-elle un avis sur le Grand Remplacement ? Clystère, clystère !

  36. Le gros problème d’Hervé Le Bras est qu’il s’intéresse seulement aux flux et oublie les stocks ! Du genre la somme des a_k vaut a_n…

    Dit autrement, il constate avec toute la naïveté du monde que le taux d’étrangers n’a fait que doublé depuis 50 ans… La belle affaire ! Et le stock, où est-il le stock ? Ah oui… ce sont les Français-comme-vous-et-moi, qui évidemment ont été culturellement et phénotypiquement assimilés à la population autochtone par l’opération du Saint Décret de Naturalisation. Même chose avec les immigrés et leurs descendants : des Français in-dis-cer-na-bles ! Avec un tel postulat je vous transforme l’eau en grenadine en cinq coups de baguette magique.

    Et encore, on n’a pas encore parlé fécondité…

      • Vous tenez absolument à nous persuader que vous êtes passé par Maths Sup/Spé, c’est d’un pénible…et d’une cuistrerie…

        • Il y a un peu de cuistrerie là-dedans, je le reconnais bien volontiers. Mais il y a surtout la volonté d’écarter l’argument technique du statisticien voulant contourner ce que tout le monde voit mais s’interdit d’exprimer : à défaut de couleurs parlons aïeux.

          (Et je n’ai pas fait maths sup/maths spé.)

    • M’enfin, comment et pourquoi voulez-vous qu’un statisticien démographe fasse la différence entre des gens qui sont tous, quel qu’en choix le cheminement, des citoyens de nationalité française ?
      Oui, comment fait-on? On décrète que Jean-Paul, citoyen français, est en voie de remplacement par Djibrill, lui aussi citoyen français ?
      Tenez: un jour, soyez courageux, présentez-vous dans votre RER B sous couvert d’une enquête de l’INSEE et faites le relevé de tous ces gens à la peau bien noire qui sont, ou pas, de nationalité française. Ensuite, expliquez-nous comment Le Bras aurait pu ou dû procéder.

      • Votre notion de « stock » en dit beaucoup sur les âneries qui vous traversent l’esprit.

      • « M’enfin, comment […] voulez-vous qu’un statisticien démographe fasse la différence entre des gens qui sont tous, quel qu’en choix le cheminement, des citoyens de nationalité française ? »

        Parce que ledit statisticien démographe ne pourrait pas travailler à un autre ordre qu’à l’ordre zéro ? Genre demander aux voyageurs du RER B non pas s’ils ont beaucoup de mélanine mais combien de leurs arrières-grands-parents sont nés français ?

        Lisez donc ce qui vous a été rapporté plus haut : pensez-vous une seule seconde que la moyenne d’arrières-grands-parents nés français sur la population générale est restée constante pendant les cinquante, cent dernières années (écartée l’extension géographique variable de la France) ? Pour vous, à quoi ressemblait démographiquement la France des années 1920, je veux dire en matière de CSP, de nuptialité, d’immigration ? Plutôt majoritaire paysanne avec mariage entre gens du même village sans jamais voir de colorés – ou grand melting-pot urbain venez comme vous êtes ? Ah…

        Et question subsidiaire : pour vous le fils de Fatou et Djibrill et la fille de Corinne et Jean-Pierre vous sont vraiment indiscernables, culturellement et phénotypiquement ? Ah…

    • Clap de fin, dans un décor sordide ; excellente illustration d’un pitoyable parti qui n’en finit pas de mourir ; parfaite image inversée de celles des vainqueurs de l’Everest…

      Et merci à Juni d’avoir mis les points sur les i à un Mycroft, loin des prouesses de son cadet.

  37. Juni, Flo, WTH, Fib, Traveller, Gavrilovic, Gardien du Phare, Comme un ouragan, cette valse des pseudonymes donne à ce point le tournis que vous en oubliez un : et si Moriarty était de retour sous un autre nom? Lui serait de taille à rivaliser avec mon frère cadet…

    • (Oh il a mal au derrière ! Il s’est fait botter l’arrière train sévèrement, il ne peut plus s’asseoir. Nous allons entendre ce troll geindre toute la journée)

    • Ceci étant, vous avez lancé un sujet qui pourrait inspirer bien un esprit brillant à faire jusitice à Christophe Ruggia en égratinant au passage un peu plus votre icône écri-vaine à plume, avec un talent bien supérieur au votre mais surtout, avec la visibilité d’un gros titre sur Causeur qui ne se résume pas à l’entre-soi du fil de ce blog.
      Je l’espère sincèrement pour ce réalisateur.

      • Je ne vous connais pas personnellement, je ne vous connais que très partiellement à travers ce blog, mais je peux tout de même affirmer que vous êtes un cas pathologique passionnant. Mythomanie, propension à prendre ses désirs pour des réalités, agressivité récurrente signe de frustrations tenaces, besoin d’amour évident et jamais comblé…c’est du lourd, du très très lourd. Je ne suis pas un « ancien » de ce blog – cette ancienneté dont vous faites ridiculement une légion d’honneur – mais cette expérience bien que limitée me permet de vous mettre en garde : faites quelque chose, et vite, depuis le petit mois que je fréquente ce lieu votre cas n’a cessé de s’aggraver.

        • « depuis le petit mois que je fréquente ce lieu »

          La main dans le sac !

        • Mais oui, mais oui… Le No life se faisant troll du blog aux 5 000 signes éféqués par jours m’explique la vie. J’en parlerai à mon cheval !

          • Parlez-en plutôt à votre cul, car votre tête est malade.
            Référence à une expression populaire entendue mille fois dans mon enfance…et si appropriée ici !

        • Vous passez votre temps à provoquer, des heures à traîner sur ce blog à entretenir vos mantras mainstream dans on ne sait quel espoir.
          Vous êtes à bout d’argument, vous insultez vous faites pitié. Vous n’avez donc rien d’autre à faire ? Je ne sais pas, faites un tour sur Pole Emploi, sur Indeed, on recrute en ce moment. Allez donc vous acheter des amis en vrai, dans la vraie vie et lâchez-nous.

          • « Mythomanie, propension à prendre ses désirs pour des réalités, agressivité récurrente signe de frustrations tenaces »
            Vous m’obligez à me répéter.
            Mais la répétition est une des bases de la pédagogie.

          • « Lâchez-nous »
            Nous, c’est l’entre-soi de BdA? Les croûtons séniles dont se moque régulièrement lfdh?
            A part ça, personne à part Brighelli n’a le pouvoir de m’empêcher d’écrire sur ce blog.
            Et puis, rendez-vous compte, sans moi Gardien du phare serait tellement malheureux…
            Avec qui voulez-vous qu’il discute sérieusement ? Avec vous? Avec WTH? A cette seule pensée il est probablement pris de crises d’épilepsie….

          • « sans moi Gardien du phare serait tellement malheureux… »

            Oui.

            « A cette seule pensée il est probablement pris de crises d’épilepsie… »

            Non.

  38. Jean-Paul Brighelli 5 mai 2022 At 10h02
    Je l’interviewerais volontiers…

    Vous fêtiez les cent numéros de causeur dans un article, rappelant au passage l’étiquette d’extrême droite que véhicule le magazine malgrè lui et quand, au contraire, il y règne une totale liberté d’expression. Combien d’article ayant un avis différent d’un autre sur un même fait politique ou sociétal ? C’est vrai. Je ne pense pas qu’on puisse reprocher à un homme d’avoir refusé une interview dans Causeur quand on qu’il a déjà connu la pire des marques d’infamie ; ceci pour vous dire qu’en cas de refus, rien ne vous empêche de lui consacrer un article que Causeur se saisisse de cette primauté à lui faire justice. Enfin, je l’espère.

  39. Et « En avant toutes » !

    Objectif UE : « Voir émerger une Europe plus égalitaire en termes de handicap mais aussi de sexe, d’origine raciale et ethnique, de religion et de conviction, d’âge, de droits des personnes LGBTIQ et d’intégration des Roms. »

    Médaille d’or : Cologne, argent : Göteborg (la ville natale de la Greta), bronze : Barcelone.

    « En avant toutes » (et tous, et les autres) : faut que la France fasse mieux l’an prochain !

    https://www.bvoltaire.fr/lunion-europeenne-organise-le-mois-de-la-diversite-et-de-linclusion-tous-a-vos-projets/

    • « faut que la France fasse mieux l’an prochain ! »
      On manque de Greta !
      La faiblesse de la France est dans la communication.
      Communiquer d’un air convaincant, tout est là.
      Oui…

  40. N’y a-t-il pas quelques voix de gauche ici ? On s’emmerde ferme entre « extrêmes-droiteux »…

  41. LU dans le Vespéral :

    « Anne Hidalgo s’oppose à l’accord du Parti socialiste avec La France insoumise mais « ne souhaite pas l’empêcher » »

    Quand bien même elle le souhaiterait…

    Quelle épaisse connasse !

  42. La presse : « Plus belle la vie, c’est fini »

    Marseille ne va pas s’en remettre.

  43. SOS : une idée pour obtenir de la volonté, avoir la force d’âme de faire ce qu’on aimerait qu’il nous tînt à cœur ? Grosse déprime…

    • Une petite ligne de sève de cactus en poudre avec un coca et une aspirine.

    • Un petit coup de moins bien? Le moral dans les chaussettes ? Aucun problème : amorcez une discussion avec les grandes voix du blog – qui seules ont la légitimé qui leur est donnée par l’ancienneté – pour déterminer dans quelle mesure la dialectique introduit dans l’intelligence du réel la dimension de la négation qui confère à la pensée plasticité et processualité. 
      Et vous verrez, il n’y paraîtra plus, vous aurez retrouvé peps et tonus !

      • Mouais… J’ai dû me divertir, à la Pascal : me suis retrouvé propulsé à Chantilly depuis le 7e arrondissement ! Mais passés le plaisir de la séduction et le coït…

        Quelle vie de merde.

  44. PS, implosion ? explosion ? plosion ? Nostradamus l’avait-il prévu(e) ?

    Les experts s’interrogent.

    • Leur union copulaire, ils l’appellent Nupes.
      Or Nupes désigne déjà une population d’Afrique de l’Ouest vivant au centre-ouest du Nigeria.
      Tout cela n’est pas très clair.

    • Le nom de LREM changé en « Renaissance », ça ne vous inspirerait pas un petit trait d’humour, par hasard ?

  45. Le rebirth, c’est sectaire et dépassé sauf pour Toufriquet qui est maintenant l’amant de sa mère

  46. Le lendemain de soirée est souvent l’heure des vérités. Ai-je mérité dans ma vie ? Oh… bien peu. Quelle tristesse.

      • Je veux dire : les avantages que l’on a de sa nature durent rarement avec l’âge. Que va-t-il me rester une fois vieux ? Plastique envolée, intelligence en berne, énergie dissipée. Des souvenirs, plus que des souvenirs difficiles à admettre.

        J’ai peur de la chute qui s’annonce, c’est terrible.

        • « Que va-t-il me rester une fois vieux ? »

          L’essentiel si vous acceptez de lâcher prise…

          • Comme Claude François ? Blague à part, oui, vous avez raison (comme toujours). Mais remettre en cause une vie entière fondée sur la superficialité…

        • Absolument. l’ accepter, C’est la seule ordonnance qui puisse vous être délivrée.

    • « l’Homme du Plan s’affale, et ne va pas tarder à s’endormir et à tomber de sa chaise. »
      Debout, c’est pas mieux.
      il ment debout, tout le monde le sait à Pau.
      Oui…

  47. « Renaissance » (suite) –

    Le Puy du Fou et son nouveau coup de jeune à l’Histoire, via le tourisme (de masse) : « parcourir 4.000 kilomètres en 6 jours et 5 nuits à bord d’un train Belle Epoque, pour découvrir les charmes que renferme la France ».

    Et même qu’il a répondu à l’appel du Tennessee : une future gloire outre-Atlantique ( so proud to be Frenchie) ☺️

    https://www.bvoltaire.fr/le-puy-du-fou-choisi-par-les-etats-unis-pour-creer-un-grand-spectacle-dans-le-tennessee/

  48. Certaines et certains ici (dont Brighelli) trouvent injuste ou inappropriée l’étiquette « extrême-droite » accolée à l’organe de presse Causeur.
    On trouvera facilement (en particulier sur You Tube) des prises de position d’E. Lévy en faveur de Zemmour et des thèses qu’il défend.
    On trouvera facilement les papiers d’Aurélien Marq, auteur à Causeur, ouvertement zemmourophile.
    Par ailleurs Le Canard Enchaîné rapporte qu’au soir du 1er tour de la présidentielle, une fois connus les 7% de Zemmour, les gens de Causeur présents à son QG ne voulaient pas croire à un score aussi bas et faisaient une gueule d’enterrement.
    Brighelli va peut-être nous dire que Zemmour est centriste et que c’est en tant sur centriste qu’il a des soutiens…
    Entendons-nous bien : le pluralisme et la liberté de la presse sont un sanctuaire inviolable. Interdiction d’y toucher. Mais s’étonner que Causeur soit répertorié « extrême droite », c’est franchement faux-cul. Causeur EST d’extrême-droite.

      • M’enfin qu’est ce que c’est que cette extrême droite qui ne s’assume pas en tant que telle?
        Il faut a-ssu-mer !

        • J’en connais qui aurait été jetés dans la chaudière du train pour moins que ça

        • Il s’agirait de faire la différence entre moquer un réflexe de terreur linguistique et réfuter l’appartenance à la source de la terreur.

          Que les bourgeois se fassent peur avec des mots – les prolos s’en tamponnent.

          • C’est la grande victoire du Z je crois ! Arrêter de contester les classements infamants, et laisser dire…

          • Refuser que certaines définitions soient préemptées est un combat perdu d’avance quand vos adversaires ont tous les relais diseurs du réel. L’autre possibilité étant le cul de la crémière définitionnelle…

    • Et Jérôme Leroy, qui écrit aussi sur Causeur, il est zemmourien ? Ou moi, d’ailleurs ?

      • Combien d’auteurs, à Causeur?
        Combien de J. Leroy, à Causeur ?
        Combien de Brighelli, à Causeur ?
        Vous vous êtes ici même franchement démarqué de Zemmour en des termes peu amènes pour votre ex-ami. Sauf erreur de ma part vous n’avez rien fait paraître sur Causeur qui puisse aller dans le même sens…peut-être y a-t-il de bonnes raisons.
        La quasi-totalité des auteurs de Causeur est résolument « réactionnaire », pour reprendre un terme qui a eu son heure de gloire.
        Encore une fois soyons clairs : Causeur a le droit d’être ce qu’il est, la liberté de la presse est inaliénable. Mais au lieu d’utiliser J. Leroy et JP Brighelli comme cache-sexe de son extrême-droitisme, Causeur pourrait choisir de l’assumer pleinement en n’ayant pas peur des mots.
        PS qui n’a rien à voir : dans un fil précédent vous avez traité Michel Butor et Le Clézio de « faiseurs ». Pourriez-vous développer svp? Pour moi « L’emploi du Temps » et « Désert » sont deux grands livres…

  49. Extrait : « Le texte scellant l’accord entre le Parti socialiste (PS) et La France insoumise (LFI) mentionne que les budgets alloués à la culture doivent atteindre 1 % du produit intérieur brut (PIB), soit autour de 22 milliards d’euros par an pendant cinq ans. Cette mesure, qui figurait dans les programmes de Jean-Luc Mélenchon aux présidentielles de 2017 et de 2022, a tout pour ravir la gauche et les créateurs. Mais non, ce n’est pas si simple, tant le profil culturel du leader indigne certains au PS et inquiète nombre de responsables du secteur artistique.
    L’argent culturel d’Etat, si on ratisse très large, s’élève actuellement à 16 milliards d’euros. La hausse prévue est astronomique, sans équivalent, s’ajoutant aux dizaines de milliards promis par M. Mélenchon à d’autres secteurs. Une folie budgétaire, disent nombre de voix à gauche et même parmi les bénéficiaires dans l’art. En 1981, Jack Lang, pourtant bien préparé à devenir ministre de la culture, a eu du mal, du moins au début, à ventiler puis à dépenser un budget doublé. Alors là…
    L’argent supplémentaire servira surtout à démocratiser la culture, notamment à l’école, ce qui est logique et ravira les Verts. Sauf que ces derniers, dans les grandes villes glanées en 2019, ont provoqué moult frictions avec les milieux de la création en leur opposant une « culture populaire » – elle a surtout abouti, pour l’instant, à brimer les opéras, musées ou théâtres jugés élitistes. »

  50. Quand tu lâches du brouzouf, y’a toujours des gens pour le recevoir (Line Piallehaut)

  51. Mycroft :
    Arrêtez de vous focaliser sur le « Causeur » ; ça finira par vous rendre malade.
    Regardez plutôt l’extraordinaire arc-en-ciel de news int’les signalées ci-dessus : une Martiniquaise, lgbttoussa, nouvelle « Press secretary » du Vieux ;
    sûr et certain que le Mélenchon en rêverait, d’autant que pour l’orthodoxie, ça va nettement plus loin que l’Obono – mais bon, c’est l’Amérique –
    laquelle nous fait don du couple « Ackermann » qui pratique l’orthodoxie new wave en matière de Talmud ;
    Pu*tain, quelle époque merveilleuse !

  52. « Causeur » ne va-t-il pas trop loin avec un article intitulé : « épidémie d’obèses, la France en première ligne » ? – comme quoi ¼ des Européens seraient en surpoids.
    La guerre Ru/Ukr fera-t-elle le poids pour nous aider à en perdre ?

    Aux EU, l’obésité compte pour du beurre ; ce ne sont donc pas les grosses qui s’en laisseraient compter par les menaces anti IVG de la Cour Suprême !

    https://pbs.twimg.com/media/FR6jSeUXwAEDI3m?format=jpg&name=900×900

    • Faute de se faire graisser par un deb, la chose sur le cul peut toujours faire des abdos

  53. Va te chauffer avec du bouleau…

    Il n’y a que sur BdÂ, dont tu émailles le commentarium de tes khonneries comme un Bernard Palissy du pauvre, que tu brûles les planches, dudu.

  54. J’en connais qui auraient été jetés dans la chaudière du train pour moins que ça…

    Love me tender..

  55. Investir dans l’immobilier en Ukraine, c’est comme l’Australie en kangourou, faut pas l’faire.

    Merci de tes conseils de (dé)placements marsupiaux, dudu, tu devrais éditer dans le Livre de Poche. C’est la seule suite logique que je vois à donner à ta comparaison de l’immobilier en Ukraine avec les kangourous d’Australie.

  56. Transmis à Coluche…

    Tender (suite)
    On sent chez Roquet la souffrance du sale gosse qui ne se remet pas d’avoir vu son géniteur refuser de jouer avec lui au train miniature.

  57. ça manque d’huile (de coude ?). Après l’échange de balles réussi des deux amuseurs (avant 1ère R. Garros), le court est vide.

  58. Parce que la littérature est au-dessus de tout, je réitère ma demande à Jean-Paul Brighelli s’il lit ce message : dans un fil précédent vous avez traité Michel Butor et Le Clézio de « faiseurs ». Pourriez-vous développer svp? Pour moi « L’emploi du Temps » de Butor et « Désert » de Le Clézio sont deux grands livres, entre autres productions de ces deux auteurs …

  59. « Continuons d’aimer la République (…) Aimons notre pays (…) qui a offert au monde les rêves les plus fous, l’humanisme, les Lumières, les droits de l’Homme ».

    « Chaque jour du mandat qui s’ouvre, je n’aurai qu’une boussole, servir ».

    Servir qui ? La République, les Enfants, l’Ecole, la Planète, bien sûr.
    Et ne servir la soupe à personne – y compris les huiles mal intentionnées.
    (à noter, au passage, que la France produit trois fois plus d’huile végétale qu’elle n’en consomme ; mais bon, c’est une autre histoire).

    Foutriquet, le défenseur de nos libertés, kon se le dise.

    • « …Et ne servir la soupe à personne… »

      Comme vous y allez!
      Exceptionellement, se montrer complaisant ne pourrait-il pas être toléré à la condition impérative de sucrer la soupe ?
      Oui…

      • Quand il s’agit d’un fondement genre « la chose » (WTH, 06/05, 20h11), c’est du boulot…

    • Pour Valls (et tous les autres !) :

      « J’serai content quand tu seras mort…
      J’serai content d’avoir ta peau
      Vieux chameau…
      … Et j’ai sorti mon fusil
      Vieille canaille…
      Quand j’te tiendrai au bout
      Je rigolerai un bon coup…
      Et j’t’aurai vite refroidi
      Vieux bandit…
      On te mettra dans une tombe
      Vieille canaille…
      Et moi j’irai faire la bombe… »

  60. Lu dans le Vespéral : « En Afghanistan, les talibans ordonnent aux femmes de porter un voile intégral en public »

    En privé, c’est bien aussi : plus besoin de capotes.

    Kaboul éclaire le monde.

  61. Parfois je me demande ce qu’aurait titré Libé si Le Pen avait fait le dixième de ce qu’a fait le poudré au moment des Gilets jaunes… puis je me rappelle la comédie sociale de la bourgeoisie.

  62. DCB tribunise dans le Vespéral :

    « N’avez-vous pas honte, camarades d’Europe Ecologie-Les Verts ? Passer un pacte avec les souverainistes de La France insoumise, ouvrant la voie du renoncement à d’autres mouvements de pensée qui ont construit le progrès humain à travers les âges, revient, à nos yeux, à sacrifier l’essentiel : le principe démocratique ; son universalité et son intangibilité. Cette violence politiquement majeure que vous commettez contre le joyau du patrimoine humain conduit à abandonner le meilleur de ce qui nous fait et, malgré les différences, nous tient ensemble, écologistes, sociaux-démocrates, démocrates-chrétiens, libéraux et républicains. Cruelle nuit de 1er mai 2022 qui restera dans les annales, tête-à-queue tragique, où vous avez consacré une infamie sans nom, à rebours du seul horizon viable et désirable de l’humanité : la liberté »

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/05/07/jean-paul-besset-jose-bove-et-daniel-cohn-bendit-l-accord-des-verts-avec-la-france-insoumise-est-une-escroquerie_6125157_3232.html

    Sucer Touf’ est un autre tête-à-queue.

    • Peut-être une défomation du marseillais « va fangoule » * elle même déformation de l’italien « va fan( )culo' »

      * insulte sauf pour durit.

      • rien à voir avec Condauleeza Rice (?), spécialiste US de la torture et des coups tordus

  63. Lu dans l’Osservatore Pédago » :

    « La Cour des comptes recommande la révision des accords PPCR et l’évaluation des enseignants par leur supérieur hiérarchique immédiat, le chef d’établissement dans le 2d degré, le directeur d’école dans le 1er degré. Elle demande aussi la fusion des deux corps d’inspection et l’évaluation des inspecteurs par leur supérieur direct. Toucher à l’inspection pour changer le système. »

  64. « J’appelle bourgeois quiconque pense bassement (Flaubert) ».

    Un rappel (parmi d’autres) de l’auteur, excellent historien, qu’est Vermeren :
    « La bourgeoisie n’a été patriote que lorsque ses intérêts vitaux étaient en jeu : face à l’aristocratie ; quand il lui fallait défendre la liberté économique ;
    contre l’émeute populaire ou la menace de collectivisation.
    Seul De Gaulle, qui la méprisait, est parvenu à la dominer parce qu’elle avait collaboré sans vergogne avec les nazis ».

    Une remarque : « Même le réseau ferroviaire libéralisé a été soigneusement segmenté selon les classes sociales afin qu’elles ne se croisent plus » ;
    dommage que les « classes » n’aient pas été maintenues dans le métro, et surtout le RER… 😉

    https://www.causeur.fr/le-printemps-des-bourges-macron-gilets-jaunes-populophobie-233079

    • Pensez ! Le RER B n’accueille pas les mêmes chances que la ligne 1.

      Et dans tous les cas les boomers ne les fréquentent pas. Ma grand-mère, qui peste « encore un bon français » dès qu’elle voit un Noir sur BFM (qu’importe son élocution), a voté Macron !

      • En même temps quand le programme d’un candidat se résume à l’ostentation d’une personnalité story-tellingée…

    • Pénuries… et fin d’un monde : il y eut le bus palladium des années yéyé-rock qui va être détruit pour laisser la place à un hôtel, et aujourd’hui, l’ex grande Zoa était attendue au crématorium du père L…

  65. Finalement la gauche bobo-woke et la gauche vraie-de-vraie républicaine-mes-couilles se ressemblent plus qu’elles ne veulent bien l’admettre : la pureté morale en ligne de mire dans les deux cas !

    • Le vote blanc, le vote castor, vote contre, le non-vote pour et toutes les arguties à la con ne changent rien à l’affaire : plutôt la bourgeoisie avec Macron que les classes populaires avec Le Pen – la prétention à la supériorité morale en plus.

      • Prenez cette truffe nommée Mycroft : il a bien l’excuse de n’avoir jamais rencontré un prolo et un électeur du RN pour expliquer son hybris de prétendre à mieux connaître les intérêts des prolos que les prolos eux-mêmes. Reste qu’il a voté, nous dit-il, là où a voté toute la bourgeoisie !

    • Mais il est quand même peu probable que le normativisme perde du terrain : bientôt le Conseil d’État s’autorisera à annuler le vote d’un député qui ne l’aura pas motivé ou à annuler le décret de nomination du président de la République. Mais la gauche, pourtant normalement force de la subversion, en redemande !

  66. La démocratie et l’État de droit sont fondamentalement antagonistes. La démocratie, c’est la souveraineté des critères de choix subjectifs : vous n’êtes pas légitime à juger de la légitimité de mon vote mais plus encore vous n’êtes pas légitime à juger de la légitimité des critères de choix qui y ont présidé. Autrement dit, en démocratie, le choix à l’escalier (comme Dugong notait ses copies) vaut bien le dépiottage méticuleux des moindres recoins de la propagande électorale. L’État de droit, c’est tout l’inverse, c’est l’empire de la loi – interprétée par le juge, comme de juste – ou quand les critères de choix sont décrétés par les diseurs de la « volonté générale ». Coupable ou innocent ? Dans l’État de droit, foin d’intime conviction, foin de jugement en équité sur l’opportunité pour la société de laisser un individu en liberté qu’importe ce qu’il a fait – non, non, il faut mo-ti-ver, balbutier une rationalité petite-bourgeoise, maquiller l’indicible sentiment d’une culpabilité sous de pompeuses prémisses argumentatives, dont le juge, toujours lui, aura immanquablement à vérifier la validité. Pareil, qu’importe qu’un Parlement récemment élu dise la volonté générale, non, non, il faut que neuf croûtons rue de Montpensier condescendent, plus sous kippa que mitre, à faire que cette volonté générale soit bien conforme aux saints commandements qu’ils auront extraits de la Torah constitutionnel. Voilà l’État de droit. L’empire du juge, l’empire des poupées de chiffon transcendantes sur la naïve décision du bon peuple immanent. Oui, Mycroft connaît mieux l’intérêt des pauvres que les pauvres eux-mêmes et le toupin du Conseil connaît mieux la volonté du peuple que le peuple lui-même : merveille de la transcendance – péché juif par excellence. Ce n’est point un hasard si le normativisme commence véritablement après Nuremberg : auparavant on avait la sottise de disposer des vaincus – malheur à eux –, mais à présent on les juge ; non seulement vous avez perdu mais en plus vous avez perdu en ayant le droit contre vous, si ce n’est que vous avez perdu *parce que* vous aviez le droit contre vous – droit qu’évidemment les vainqueurs se laissent l’exclusivité de dire. Dès lors votre châtiment ne procède pas du libre décret de nous les vainqueurs, mais de cette transcendance, du choix de cette autorité suprême que nous vous commandons de suivre. Auparavant on disposait des vainqueurs en les respectant, aujourd’hui on les juge pour les humilier. Brennus succombe, Badinter triomphe. Les djihadistes ne sont pas des combattants asymétriques à notre matérialisme occidental, combattant de leur cause qu’on pourrait respecter à défaut d’y adhérer, non, ce sont des barbares, des fous, des gens sans foi ni loi – parce que nous aurons décrété que nos lois sont les seules qui vaillent. Normativisme et transcendance valent mieux que décisionnisme et immanence. En France, le juge s’ingère dans la politique quand le Prince Napoléon – nom de la France – est défait *au fond* par le commissaire du gouvernement David – nom tortueux, nom de tous les coups bas, nom de toutes les turpitudes. Certains ont peur du peuple et parlent donc en son nom. Malheur à eux.

    • On ne dira jamais assez la souffrance du prof corrigeant des copies. Notamment si son penchant intructionniste le pousse à annoter.

      Jamais un élève n’est venu voir pour contester sa note.

      C’est Zorglub, je crois, qui avait mis au point une moulinette excel pour péréquer les notes. Qu’il en soit encore remercié…

      • Quelle mémoire !

        J’avoue être encore fier de cette supercherie qui m’a permis d’attribuer à mes élèves la note méritée en devoir et, grâce à cet algorithme, d’obtenir la paix sociale lors de la cérémonie expiatoire des bulletins.
        Administration, collègues, parents, élèves, tous étaient ravis. Les plus malins des mômes eux, se tordaient de rire, sont moins cons que ce qu’on prétend souvent.

        Des nuits de méditation afin que le dispositif reste équitable, juste et non biaisé. Nous ne disposions alors pas de l’IA (mon cul) et de l’apprentissage non supervisé, son dernier avatar.

        En résumé, il suffisait de saisir la plus basse et plus haute note admissible, la moyenne de classe attendue, la formule magique modifiait toutes les notes sans que le classement ne soit perturbé, pas plus que la distance relative entre élèves. Magique.

        Je ne suis pas vénal, j’ai proposé le dispositif en open source.
        En ces temps d’inflation et de tension sur les prix de la moutarde fine et forte, je le regrette presque.

  67. D’où une norme tient-elle sa légitimité collective (j’insiste sur ce dernier point : Antigone et Créons sont hors de propos) ?

    Les courges normativistes et Mycroft vous répondront « de sa conformité à une norme supérieure ! », au terminus desquelles on trouve la loi naturelle (tendance curé), la Grundnorm (tendance scientiste), la Constitution (tendance Macron, pédé qui ne s’assume pas). Les décisionnistes et autres démocrates répondront évidemment « de la légitimité de l’autorité qui l’édicte », d’autant plus forte en démocratie qu’elle est organiquement proche du peuple, souverain.

    • *Créon – mon téléphone est presque aussi inculte que Zorglub-moi-qui-ne-sais-rien-et-qui-ne-demande-qu’à-savoir-avec-toute-la-prétention-du-monde !

      • C’est parfait, vous venez de me voter un mois de plus de pause de BdA.

        https://www.youtube.com/watch?v=vpW_eBJKw74

        Un seul regret, je ne saurai pas ce qu’il est advenu de la bélemnite de Neuilly.
        J’ai vu passer une formule attribuée à JPB, je ne l’ai hélas pas notée, elle parlait des cons et des injures.

          • Pauvre grosse merde …

            Faut croire que t’as vraiment rien IRL pour venir pourrir de tes bouses un lieu qui fut serein avant ton arrivée. Essaie de te faire des connaissances, y’a un ramassis de têtes brunes qui serait ravi de t’accueillir.
            Chais pas ce que la vie t’a réservé pour que tu deviennes ce cloporte puant mais j’imagine que tu l’as sans doute mérité.

            (moi aussi je sais faire)

        • Où il s’avère que Zorg peut faire du ifdh ; sinon le nom de rostre de bélemnite, énoncé en 5e, si mes souvenirs sont bons, en cours de sciences nat. nous avait fait mourir de rire (il en faut peu à cet âge ; maintenant il faut au moins le niveau Bd pour s’esclaffer).

  68. ASSASSINAT LITTÉRAIRE (suite)

    « Autrement vient de débaptiser « Le nègre du Narcisse » de Joseph Conrad pour le rebaptiser « Les enfants de la mer ». Et le texte aussi a été modifié.

    Après accord des autorités woke supérieures de l’éditeur, JOSEPH CONRAD sera rebaptisé JOSIP BONRADIN

  69. Réchauffage climatoridien (suite)

    Le Vespéral met en ligne un article en accès libre à propos du nouveau bulletin sur le climat publié mardi par l’ONU :

    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/05/10/climat-probabilite-de-50-que-le-seuil-de-1-5-c-soit-depasse-dans-les-cinq-ans_6125439_3244.html

    Il règne dans l’article est rédigé en langage probabiliste qui ne plaira ni aux écolos ni aux négateurs. J’essaierai de rassembler tout ce qui s’écrira là dessus et, notamment, les réécritures falsifieuses qui ne manqueront pas d’être brandies…

    • « Il est très probable (93 %) »…
      C’est comme le Pfizer, efficacité garantie au départ : 97 % ; ça descend, pour certains (les complotistes) jusqu’à maintenant 5%.

      l’OMM menteur, comme l’OMS ?
      L’essentiel étant de faire frémir le peuple avec le « om »: la « vibration vitale »…

      • Et le « Haarp », question action-climat : c’est du total bluff, de l’imaginaire complotiste, ou pas ? ou dans quelle proportion 😉 ?

        • De grands progrès accomplis depuis « l’opération pop eye » (Vietnam, 1967-1972) ?

        • Les américains sont capables d’envoyer un télescope (le JWST) en L2 (à 1,5 millions de km de la terre) avec précision et de le régler finement à cette distance. Question « gestion » du climat, ce n’est, de loin, pas la même chose. On est dans le non linéaire où toucher à un paramètre déclencherait une cascade d’autres effets pas tous recherchés (on pourrait appeler ça un « touchepasconnard »). Seul Melon Huskie serait capable de mettre un ouaille dans la haute atmosphère mais heureusement il s’en fout.
          En outre, un budget de 30 M$ c’est peanuts et ça ne motive pas les scientos même les apprentis sorciers…

  70. Touf’ aurait déjà choisi son prime…

    Ce ne sera évidemment pas M’lenchon (ou, plus correctement, MBappé a plus de chances de devenir premier ministre que le populiste de lfi)

    • Mbappé fut traité de « sale nègre » (sur Twitter) ; qualificatif qu’on ne saurait retrouver dans le titre de sa future auto-bio – écrite par un « n », bien sûr.

  71. Au assisté au lancement de campagne du député de mon coin. J’en suis sorti affligé : le gars avouait devant cent cinquante personnes, toute honte bue, qu’il avait choisi une femme pour suppléant pour une pure question d’image et que, bien qu’il eût pléthore de candidats compétents prêts à s’engager pour lui, il avait galéré à trouver une femme faisant l’affaire et que, celle-ci s’étant finalement désistée, il avait dû faire les fonds de tiroir… Et la potiche présente derrière lui nous a ensuite montré l’étendue de sa débilité avec un discours que même Sibeth Ndyaye (des nouvelles ?) aurait trouvé nul à chier… Choisir une femme pour une femme est un excellent moyen de les insulter.

    • Sibête est chef(fe) chez « Adecco », où elle s’implique dans le « CDI Apprenant : un dispositif par lequel Adecco agit, investit, recrute et forme pour répondre aux besoins de compétences pénuriques sur le marché de l’emploi ». ☺️

      Si c’est aussi difficile que de mettre un masque, les zapprenants auront du mal à se cdiser.

  72. Même Socrate n’a pas eu droit au prytanée… alors pourquoi Zorglub ?

    • Désormais, si ce n’est pas du dépit amoureux, ça y ressemble par l’aspect obsessionnel …
      Ne soyez pas timide, osez déclarer votre flamme quand bien même elle n’est pas partagée. Je ne doute pas que quelque âme charitable viendra vous réconforter.

    • Je quitte bien vite. La présence de l’être aimé qui se refuse à vous est manifestement source d’une trop grande douleur, vous me faites peine.
      Qui sait, le temps faisant son oeuvre peut-être cesserez-vous d’être dévoré ?

  73. Les boomers ayant voté Macron feraient mieux de se préoccuper du réchauffement démographique avant le réchauffement climatique…

    • Le slip chauffant, arme des réchauffistes démographiques, c’est pour les djeuns qui n’ont déjà plus beaucoup de spermatos. Bien sûr, c’est un complot des boomers.

          • Comme Matzneff ou comme le gars que vient voir une gonzesse vingt ans plus tard un marmot dans les bras ? Dans les deux cas, l’horreur, l’horreur, l’horreur…

            Mon égoïsme a toujours pour limite ma propre personne. (Raison aussi pour laquelle je suis très critique vis-à-vis des homosexuels voulant des enfants de sang – à qui ils imposent un modèle familial nécessairement atypique, pour ne pas dire dysfonctionnel : c’est déjà un malheur suffisant d’avoir à naitre pour ne pas porter sur ses épaules le poids des turpitudes parentales, nées de ce petit désir narcissique et petit-bourgeois d’avoir son gosse, sa chair, son sang (comme si les gosses de la DASS n’étaient pas assez bien) alors que mère Nature vous l’interdit…) Ma doctrine : faites les cons autant que vous le voulez, flambez, mettez-vous des plumes dans le cul, mariez-vous à autant que vous le voudrez… mais tant que vous n’embarquez personne d’autre que vous-même dans vos délires. Dès qu’il y a un enfant qui n’a rien demandé, c’est niet. L’égoïsme dans la responsabilité.

  74. En parlant de couilles… viens de voir la tête de l’ancien coprésident-mon-cul de la FCPE sur une affiche du Méluche. Pour ceux qui avaient encore quelques doutes sur le programme éducatif…

  75. Glorieuse époque que celle où mettre une mauvaise note est une cruauté alors qu’imposer à un môme de savoir que papa enfile papa est une banalité…

    • « ‘Guerre’ est indispensable enfin pour une raison très contemporaine : il est bon de temps en temps, dans le fatras, dans le fracas de nullités dont se repaissent les critiques, de lire un grand texte, afin de tarer à nouveau la balance qui juge les vrais talents. »

      Je lirai donc (sans doute) le Céline, il me semble signalé, plus tôt, par celui qui aime le JWST – l’espace lointain n’intéresse guère les terre à terre –

      Rien que de lire les mots « johnny got his gun » m’a fait frissonner – j’ai mis des jours à me remettre de ce film, il y a bien longtemps ;
      Heureusement que la photo illustrant « la fabrique du chef-d’œuvre », redonne du peps, avec les superbes old three musketeers…

  76. Sur Causeur, J. Leroy y va de son credo sur le climat –

    « Dans un monde de plus en plus inquiétant, une jeunesse qui n’a pas encore l’âge de voter a pourtant pris la mesure du désastre en cours ».
    Je ne sais s’il faut en rire ou en pleurer.

    Un djeun rêve d’un monde où « où il n’y aurait plus de chef et où on déciderait tous ensemble de ce qui était le mieux pour tout le monde. » : que c’est mignon ! (chef ou cheffe, des fois c’est pire).

    Et encore mieux : « Moi, j’ai demandé à ma mère de m’apprendre à coudre et à mon grand-père de jardiner… Bah oui, quand tout va s’effondrer, j’aimerais bien avoir des compétences utiles » ;

    maman sait encore coudre (!) et cuisiner ? on ne sait pas ; papa, on ne sait pas non plus (il n’a pas le temps, il bosse ?) ; mais pépé si ; c’est chouette !

    Il s’agit de leur enfoncer dans la tête, à ces pauvres jeunes (la faute aux saletés de boomers) qu’ils vont devoir supporter pénuries de plus en plus diverses et variées, aléas climatiques (!), pandémies (il a d’ailleurs été fait appel au grand manitou Gates, pour faire son show sur la tv française), etc…

    Quant aux autres, ces (au moins) 10 % de la population, ils auront, eux, le droit de conserver leurs « compétences », i.e. de consommer ad nauseam (un tour dans l’espace, par ex., ), etc…(ne serait-ce que bouffer de la « vraie » viande ?!),

    tandis que la majorité restante réapprendra (peut-être) les gestes du monde de bien avant, agrémentés de quelques « chèques alimentaires » et autres petits cadeaux…

    https://www.causeur.fr/pour-ne-pas-desesperer-timothee-233383

    • (Déjà entendu pas mal d’autres témoignages de ce genre… Ambiance très nauséabonde sur la montagne.)

      Je tique sur un point : « alors [= en khûbe] vierge », c’est-à-dire à 20-21 ans… Quand on ne connaît pas la vie, on se fait avoir. Et ces gens voudraient faire entrer les minettes dans des bunkers sociaux en balisant encore plus les relations humaines ? Tsss…

      • Dépucelage obligatoire à l’entrée en prépa, même pour celles qui n’ont plus leur capsule de garantie

      • Ça me fait penser à une histoire que j’ai dû déjà raconter ici : dans un WEI une « responsable consentement » (🙄) du genre bien tarée (interdiction de se mettre torse nu, de regarder avec insistance les gens, « bisous si consentis » à la fin des mails…) a été embrassée furtivement *sur la joue* par un garçon un brin alcoolisé (c’était pas moi ! 😝). Elle a pleuré toutes les larmes de son corps.

        Plus dure est la chute.

        • « Plus dure est la chute » : oui, si les petites effarouchées de H-IV avaient poussé leur enseignant adoré du haut de la tour Clovis.

          Que nenni. Bravo donc à ce Philippe C. qui a su trouvé comment joindre, au mieux, l’utile à l’agréable.

    • J’en sais long sur cette histoire… Mais attendons que ça sorte vraiment.

  77. Faut-il être moche pour être un gros porc ? Je me le demande ! Vu la fréquence à laquelle je mets des râteaux (malgré toute la torture que j’endure à le faire)… on ne va pas en redemander ! Faut avoir les couilles bien pleines (ou bien vieilles), non ?

    • Durit, magicien amateur à ses heures, parvient à le faire disparaître presque complètement.

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