J’avais conçu Bonnet d’âne, au départ, comme une sorte de salon XVIIIe siècle, où l’on aurait fait assaut d’esprit — et où j’aurais poursuivi avec quelques-uns une conversation sur l’art, la littérature et la culture que j’avais à Paris quand j’y habitais, et surtout que j’y travaillais, avec deux comparses qui sont aujourd’hui décédés l’un et l’autre. C’était un lieu de — jusqu’à ce qu’elle submerge le blog lui-même.
Personne n’est de taille à lutter contre le triomphe de Bouvard et Pécuchet — Flaubert lui-même en est mort d’apoplexie.
De la même façon je vais abandonner Facebook, où j’avais une activité régulière et où je relayais ce que j’écrivais ici : postant il y a trois ou quatre jours une réflexion intelligente de Finkielkraut sur le conflit Hamas / Israël, je me suis retrouvé face à des commentaires haineux frôlant l’antisémitisme, puis à une sommation de dénoncer à l’administration des GAFAM, j’imagine, les contrevenants à la bonne morale. Une commentatrice juive me sommant de dénoncer les antisémites, c’est Vichy renouvelé — à l’envers.

J’avoue que les commentaires ironiques ou carrément affligés sur ce que je pouvais écrire, et que je n’avais mis en ligne, l’année dernière, que pour égayer le confinement, m’ont atteint. Dix avis positifs ne compensent pas, pour moi, une seule critique acerbe. Ceux qui ne m’aiment pas auront eu ma peau.

Je sais que nombre de commentateurs sont des gens intelligents, ouverts, parfois très spirituels, et que fermer ce blog à cause de quelques imbéciles est un peu irrationnel. Mais si je ne fais pas l’unanimité, j’ai l’impression systématique de la faire contre moi. C’est ainsi.

J’en ai assez — je n’appartiens pas au monde de la Khonnerie triomphante. En un an, j’ai eu l’occasion, en classe d’abord (où l’on m’a reproché d’aimer le dernier film de Polanski ou l’essentiel de l’œuvre de Woody Allen) puis dans la vie courante, de constater l’irruption des forces du crétinisme généralisé. Comme disait George Sanders dans la note qu’il a laissée en se suicidant : « I am leaving you with your worries in this sweet cesspool. Good luck. » Bien sûr, je n’ai pas besoin de traduire.

Jean-Paul Brighelli

566 commentaires

  1. Evidemment, je regrette votre décision mais je ne peux que comprendre la lassitude face à la bêtise. Il n’y plus beaucoup de débat, plus beaucoup de voies dans un monde binaire : camp du bien, camp du mal… La Liberté s’en va, et vous avez peut-être le tort d’avoir raison.
    Merci pour tous ces billets, et au plaisir de vous lire sur d’autres médias voire de vous entendre.

  2. C’est une bien mauvaise nouvelle pour nous, contributeurs réguliers ou occasionnels.
    Merci pour toutes vos publications.
    Au plaisir de vous lire ailleurs

  3. Et penseriez-vous réellement avoir déjà fait l’unanimité dans votre vie ? Sérieusement ?

    Je vous fais une confession, Jean-Paul. je ne vous apprécie pas d’égale façon tous les jours.

    Qu’il y ait des érudits, rompus à la critique, qui, à trop lire en oublient de vivre dirait Montherlant, soient d’avis de penser que Flaubert est un grand incapable comparé à Chateaubriand ou se pince le nez à la vue d’un San Antonio ne me surprend pas, ils existent et la question n’est pas de savoir s’ils aient tort ou raison mais de repenser leur critique dans leur propre paradigme. Un paradigme qui n’est pas le vôtre.

    Raison pour laquelle il serait plus approprié de vous fier à l’avis de la majorité, à votre paradigme.

    (Le truc à ne pas faire et quelque soit l’orientation de l’article : Publier un papier sur le conflit israélo-palestinien. Sans déconner. Vous aviez vraiment besoin de ça en ce moment ! Pas malin)

  4. Clap de fin ! a dit Méditerranée.

    Déjà que je faisais semblant de vivre – il ne me reste plus qu’à faire semblant de mourir !

  5. JPB : Et le duo infernal muppet showdien dont vous nous privez injustement, vous y avez pensé?

    Conclusion: il vous est interdit de fermer ce blog à la majorité majoritaire unanime de moi-même.

    Signe: Un fidèle lecteur depuis début 2007 ( je crois avoir lu toutes vos chroniques et tous les commentaires sauf ceux bien sûr de … ) et anciennement contributeur actif.

  6. Le mois de mai se termine bien mal…

    Merci Jean-Paul pour tous ces écrits, subtils et éclairants !

  7. C’est un véritable déchirement ! Je commence à en avoir assez que la victoire soit toujours du côté des plus cons, sans doute parce qu’ils « braillent » plus fort que les autres !
    Je lisais très peu les commentaires : trop médiocres ou trop perchés pour moi. Mais j’attendais toujours vos chroniques avec impatience, je les lisais avec plaisir. Je me sentais un peu moins seule avec mes petites idées « réac » sur l’enseignement, entre autres.
    Très triste aujourd’hui…

    • Je voulais écrire le même commentaire que vous Helvie… Je pense qu’il faut toujours se battre contre la médiocrité, la laideur et la bêtise. Monsieur Brighelli, vous mettiez des mots sur nos petites idées. Et tant pis pour les commentaires qui suivaient! Ce n’est pas ce que nous venions chercher ici…

      • Il fallait se manifester…Ne pas laisser l’exclusivité aux imprécateurs.

  8. Dans dix ans, ils vous diront tout autre chose. Les jeunes esprits de votre classe auront encore un autre avis sur Polanski ou Allen, se trahiront encore et encore. Y prendront goût pour les moins khon d’entre eux – remettre en question ce que l’on nous inculque. Se vanteront même de vous avoir eu comme, prof, d’avoir été odieux avec vous, tenu tête et se trouveront tout excusés de l’avoir été au nom de cette connerie que leur âge leur autorisait d’user.

    • Déjà que c’est nul de vieillir alors si en plus il faut réfléchir en vieillissant !

      • Ça a le don de m’agacer. de pouvoir penser ce que Mee too et tous les mouvements intersectionels pondent soit gravé dans le marbre. Ils prendront le même chemin que celui qu’a emprunter 68. Ils seront mangés et digérés – léchés, lâchés et lynchés – à la même sauce. Et Jean-Paul qui y va, allons-y à fond les ballons MAIS se défend de crétinisme. Je crois rêver.

  9. encore merci à vous, et à votre blog, découvert il y a peu, compte-tenu de sa longue vie,
    d’un apport inestimable,
    en ces temps désespérants, où laideur, médiocrité, bêtise, distillées puis matraquées, semblent avoir presque gagné la partie (jusqu’à m’obliger à chercher et trouver un toubib qui reste simplement fidèle à son serment),
    le gros du bétail insensible ou malfaisant, comme à son ordinaire (relu un « cahier » relatif à 1848 et 1871, dans ma région, où le nombre de dénonciations était plutôt impressionnant) ;
    et encore (!) merci à ces deux derniers fidèles qui, jusqu’au bout, auront joué le jeu d’une joute verbale, dans la légèreté, l’impertinence, la dérision (à la manière de « Ridicule ») ;
    car nous en sommes revenus là, au seuil de ce nouveau monde, où le verbe n’a plus sa place et où il faudra une bonne dose de courage pour continuer et finir dignement le quelque temps qu’il nous reste.

  10. Bien triste nouvelle… Je vous suis sur Causeur depuis des années et vous lire m’a apporté beaucoup de réconfort. Lorsque dans mon métier, je me heurtais à la bêtise des pédagos
    qui parfois réussissaient à me déstabiliser, je pensais à vous et me replongeais dans vos écrits, ils m’aidaient à continuer de lutter contre l’application des abominations que ma hiérarchie m’imposait. Si j’ai résisté, c’est grâce à vous et à des gens qui pensent comme vous. Depuis quelques mois, j’évite de commenter vos publications car certains avis me déconcertent, tellement ils sont virulents à votre égard. Pour ce qui est de vos écrits publiés en ligne au début du confinement, j’ai été immédiatement séduite par vos textes puis, extrêmement déçue de ne pouvoir en lire la suite. Vous me manquerez beaucoup. J’espère que vous vous manifesterez sur d’autres sites de communication sinon, la vie serait trop triste !

  11. Pour les déjà nostalgiques de ce blog, qui tentait de faire obstacle au crétinisme ambiant, sachez qu’il en existe d’autres qui se donnent les mêmes objectifs. Les gens de bonne volonté et de tous horizons pourraient s’y retrouver.
    Et n’oublions jamais l’essentiel, pour remettre chaque chose à sa place : « Les cimetières sont peuplés de gens indispensables. »

    • En lisant ce commentaire pour une fois mal inspiré, on peut en déduire que vous allez vivre très très vieux!

      • Rassurez-vous : je n’ai pas le moindre doute sur le caractère éminemment dispensable de ma modeste personne.
        « La lucidité est la blessure la plus rapprochée du soleil ».
        Et puis surtout, le cirque de la cérémonie des adieux m’insupporte.

    • « sachez qu’il en existe d’autres qui se donnent les mêmes objectifs »
      Ah bon ?
      Des sites à la fois instructifs et distrayants comme l’était BdA, moi, je n’en connais pas.
      Vous seriez aimable de m’indiquer ici une ou deux adresses .
      Merci.

  12. Combien de temps nous reste-t-il encore, Jean-Paul, ? Une semaine, dix jours ?

    Vous connaissez l’adage : il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. N’ayez aucun scrupule à faire subir à cette chronique l’outrage subit par les chapitres de Soleil noir. Tous le monde comprendra que la période que vous traversez actuellement est très délicate et vous rend tout sensible de partout partout, de celui de ces états d’âme où un simple courant d’air sur l’esprit génère de catastrophiques idées.

    • Vous allez vous faire ièch comme un rat mort sans vos féaux, vos groupies. Mais d’une force que vous n’imaginez pas, mon pauvre Jean-Paul.
      Pensez-y : Une envie d’écrire, besoin d’échanger, de connaître de nouveaux commentateurs ? Bim Trop tard !

      Pour une critique, le conflit israelo-palestinien et deux pisseuses en classe… Vous nous aurez tout fait, Jean-Paul ! Soleil noir n’était pas suffisant.
      Il faut vraiment que nous vous apprécions pour pardonnez cette dernière connerie gigantesque et vous faire nos adieux.

    • Un peu de bon sens, Jean-Paul,

      Fermez uniquement votre page facebook, ce réseau est un véritable poison. La plupart des gens que je connais ont fermé leur page, n’y vont plus tant les possibilités de croiser des trolls y sont nombreuses.

      • Bien vu, Flo. FB est vraiment peuplé d’êtres profitant de leur anonymat pour lyncher ce qui ne rentre pas dans leur rang.
        Depuis que j’ai fermé mon compte FB, j’ai la paix.
        Allez, M. Brighelli, on se la joue comme « le chanteur » (D. Balavoine) :

        Puis quand j’en aurai assez
        De rester leur idole
        Je remont’rai sur scène
        Comme dans les années folles
        Je f’rai pleurer mes yeux
        Je ferai mes adieux
        Et puis l’année d’après
        Je recommencerai
        Et puis l’année d’après
        Je recommencerai(…)

  13. Vous êtes las et fatigué.
    Mais l’ordre de marche reste le même :
    nous rejoindrons Trébizonde !

  14. Cher Jean-Paul,
    Nous vous avons connu plus téméraire, et je ne peux que sentir une fatigue, passagère, mais justifiée…
    Facebook est justement une des causes de notre déchéance intellectuelle, et c’est avec raison que j’approuve la suppression d’un tel compte !
    Mais, quelle bouffée d’air frais de vous lire, de vous écouter à l’occasion d’interviews télévisées… dans cette société médiocre.
    De grâce, ne nous privez pas de vos billets à cause de la crétinerie institutionnalisée !
    Ne serait-ce pour ceux qui vous lisent depuis tant d’années… et à qui vos billets manqueront cruellement !
    Et pourtant, par respect que je porte à votre personne, je m’inclinerai face à votre décision, qui – je l’espère – sera l’objet d’une mûre réflexion
    Sincèrement,
    Jérémy.

    P.S. : pensez peut-être à prendre du repos et à revenir sur un blog plus personnel – certains d’entre nous pourraient vous y aider…

    • J’ai demandé de l’aide pour créer un site où je mettrais en ligne tout le matériel scolaire accumulé au fil des années…
      Pff… Ça se perdra comme tout le reste.

      • ( Je pense que tous ceux qui sont doués en informatique sur bdâ, lui ont proposé leur aide – on pense à Zorglub, abc, moi-même – je lui ai même fourni un excellent logiciel gratuit et honnête, un vrai logiciel qui ne vous vend une formule clé en main, ni d’abonnement…. Causette-Jean-Paul. CQFD)

  15. Rien n’est plus important que soi-même….
    On le vérifie tous les jours et le nier est mentir

    Ciao, Jean Paul !

    Et merci !

  16. Cher monsieur Brighelli, je suis une femme très âgée qui a relu Salammbô, grâce à vous…..Vous avez,ainsi, ressuscité mon adolescence…. Pitié, écrivez encore….égoïstement, je vous demande de m’aider à rester «  à flot » pendant ma fin de vie…
    Denise

  17. Mr Brighelli a trop conscience de son importance, c’est pour cela qu’il nous abandonne. Rechercher la compagnie de gens intelligents sur internet, il fallait oser faire une telle proposition. Enfin je sais, c’est prof, cela a fait des études, cela a lu des livres, et cela se sent plus important que les autres, si vous saviez.

  18. Tout cela me fait penser à la phrase d’Audiard : ‘ c’est difficile de reconnaître une main tendue dans une forêt de doigts d’honneur’. Et c’est vrai qu’en ces temps de jeux olympique de la connerie, on n’hésite entre la méchanceté, la bêtise et la bassesse pour la médaille d’or. En tout cas il y a foule pour la victoire. Très disputée cette compétition…

  19. Etoui en 10 ou 12 ans il y a eu une déferlante.
    Il vaut peut-être mieux en rester là (l’étape d’après c’est l’attaque dans l’espace public, je pense qu’il y a du pathos qui se glisse la-dedans
    Quant à Facebook, il fallait s’y attendre

    Il me reste le volume sur le XX.siecle que.vous avez commis avec vos 2 comparses et quelques références biblio intéressantes
    Dommage qu’il n’y ai pas d’archives consultables

  20. Josip,
    la « cérémonie des adieux » n’a certainement pas la même importance, à votre âge.
    D’autant que perdre plusieurs être chers, en un très court espace de temps, croyez -moi, rien n’est plus lourd à porter ;

    bien sûr, et heureusement qu’il y a des blogs, des tweets, des sites, qui ne manquent pas d’intérêt, au contraire, et qui peuvent donner un tant soit peu d’espoir ;

    mais un blog avec le duo Driout/Dugong, ça n’existe nulle part ailleurs,
    sans compter le talent bien particulier de JPB, ce savoir-faire : exprimer clairement, tout en donnant mille fils à tirer.

    • Je suis complètement d’accord avec vous, je répète ici ce que j’ai dit plus haut à Josip:
      Des sites à la fois instructifs et distrayants comme l’était BdA, moi, je n’en connais pas.
      Si vous en connaissez, vous seriez aimable de m’indiquer ici une ou deux adresses .

      PS:
      Pour avoir fait la maintenance pendant quelques années d’un blog (bien plus modeste que BdA), je comprends toutefois JPB.C’est une activité chronophage et ingrate.

  21. Un homme de lettre , ne doit qu’etre un homme de lettres.
    Tout le reste n’est que littérature .
    Journal de Jules Renard.

    A la manière  » Officier un jour , officier toujours « .
    Revenez nous M Brighelli .

  22. Votre réaction peut se comprendre à chaud, mais en y réfléchissant à tête reposée, ne serait-il pas à la fois plus simple et plus raisonnable de simplement garder le silence sur les réseaux sociaux et poster ici en désactivant les commentaires ?

    Les avis « en direct » sur les blogs favorisent généralement des positions extrêmes (j’adore / je déteste), et sont donc pour la plupart d’une utilité toute relative. En revanche, vos articles sont précieux par votre franchise et votre énergie dans un combat de premier plan. Ne jetez donc pas le bébé avec l’eau du bain !

    Vous ne suivrez probablement pas ce modeste conseil, mais qui sait… je garderai mon widget RSS « Bonnet d’âne » encore un moment, avec l’espoir de voir reprendre de l’activité !

  23. Faites Jean-Paul,
    Il y a ce choix qui se présente si je vous avais en face de moi : vous mettre une gifle* ou vous persuader de partir un temps.

    * Pourquoi la gifle ? Parce que les urgences sont pleines à craquer de TS. De gens qui, par exemple, en plus d’avoir perdu leurs parents depuis plusieurs années, se retrouvent dans des situations financières désespérées et n’auront jamais l’espoir de pouvoir toucher une retraite pareille à celle de JPB. Qui n’ont plus aucun espoir sur rien. Parce que j’ai des anciens dans mon voisinage, très anciens de plus de 95 ans, qui continuent d’embrasser cette vie et sont des exemples de témérités pour les p’tits cons qui n’oseraient pas se plaindre en leur présence. Parce qu’il est insupportable de lire le mot d’adieux d’un suicidé en conclusion de cette dernière parution.

    Une bonne baffe salvatrice pour lui remettre les idées en place. On arrête de jouer maintenant

    Cio

  24. (bis complété, annule et remplace le précédcent)

    Jean-Paul dans Pause Café & Joelle Mazart.

    Aujourd’hui, épisode 12 « Ch’ui crevé… j’y arrive pas… ch’peux pû »

    • Flo, aujourd’hui, c’est comme être sur un toboggan ! il reste en effet difficilement supportable « de lire le mot d’adieux d’un suicidé en conclusion de cette dernière parution » ;
      vous m’impressionnez, par votre courage, votre ténacité ; chapeau bas !
      (c’est bien vous, celle peinte par Géricault).

      • Avez-vous regardez, fib, la vidéo que Pierre à mise en lien, celle ce père de 96 ans ?
        Je vous la recommande si vous ne l’aviez pas vue.

        • ben, je viens juste de la voir, et d’y réagir (téléscopage) ;
          sinon, je viens de renouer avec une bonne bière ! oh la ! ça n’inaugure rien de bon (c’est la faute à JPB !).

  25. Ciao BdA et merci encore Jean-Paul de m’avoir permis, ainsi que d’autres, d’y écrire autant de khonneries.

  26. les konneries écrites semblent plus vaines que remettre sur pied de vieilles pierres, et regarder s’épanouir des fleur et des arbres ; eh bien, ce n’est pas vrai ; c’est un tout.

  27. Fib, à quelle toile de Géricault faisiez-vous allusion ?

    (Je suis plus portée sur Delacroix)

  28. Piqûre de rappel :
    « Depuis « la Fabrique du crétin » (2005), rien n’a changé, sinon en pire. L’école se meurt, mais l’école n’est pas morte. Partout se manifestent des oppositions à la plus grande entreprise de destruction intellectuelle des temps modernes. Bonnet d’Âne se veut le point d’ancrage de cette résistance. Pour une vraie école de la République, pour la transmission des savoirs, pour la culture. Pour les élèves. Pour demain. »
    Et quoi ?

  29. Puisque c’est ici que tout le monde descend, c’est le moment de vous dire tout le plaisir que j’ai eu à vous lire depuis quelques années et le bien que je pense de vous. J’ai ris très souvent. C’est rare en ces jours malheureux. Et c’est de cela dont je vous remercie le plus. Vos billets étaient pertinents, drôles, originaux ; ils me manqueront, c’est certain.

    En attendant de vous retrouver ailleurs car il me semble qu’un esprit aussi vivant que le votre, avec le talent de si bien dire, ne peut rester silencieux pour toujours. A moins bien sûr que vous ne deveniez mystique, ce qui finalement n’est peut être pas la plus mauvaise chose.

  30. Non, non, et non !

    « On devient responsable pour toujours de ce qu’on a apprivoisé ».

    Laissez glouglouter les égouts et continuez !

    Une mégère-presque-apprivoisée.

  31. Pierre,
    Que vous dire d’autre, je suis sincèrement triste pour vous. Si, tenez, je penserai à vous à chaque à évocation de Byron. La classe, non ?
    Prenez soin de vous et tacher de calmer votre salopard, celui qui vous accompagne, et qui est en chacun de nous, selon H de Monfreid.

    Bien à vous

    • Je n’y crois pas.
      Trop facile de faire porter le chapeau au puceau sans bornes.
      Oui…

  32. “Je vous laisse dans de beaux draps”

    a dit en remontant les siens, Georges Gurdjieff (Monsieur G. chez Barjavel) à ses disciples recueillis (cf.Louis Pauwels).

    Qui n’a pas lu “Rencontre avec des hommes remarquables” et son épilogue “La question monétaire” n’a pas encore tout lu.

    Même si je préfère, et infiniment maintenant, M. Philippe:

    “Elles coulent une à une vos larmes mais dans l’invisible elles forment un clair ruisseau qui revient vers vous pour vous désaltérer.”

  33. Cher Jean-Paul
    Venant juste de constater que vous avez bien mis à exécution votre décision de supprimer votre compte facebook, je vous écris pour la 1ère fois ici sur votre blog. — Heureuse en tout cas de constater que vous avez encore des projets puisque vous voulez transmettre votre savoir faire. Je craignais une sorte de déprime et me réjouis que ce ne soit pas le cas.
    Pensez aussi à ma proposition de vous voir monter sur scène : vous seriez grandiose !
    Amitiés
    Françoise B.

    • Hmm… J’ai fait du théâtre autrefois, et je ne serai jamais qu’un acteur moyen, incapable de sortir de son propre rôle.

      • Alors faites de la mise en scène ! Je suis moi-même une piètre comédienne mais j’ai adoré diriger mes amis, qui tous m’ont remerciée. Ce n’était que des amateurs mais ils se sont surpris à se surpasser. Un peu comme des élèves avec un prof* exigeant qui parvient à les faire progresser malgré eux…
        * [Vous par exemple !…]

  34. Messieurs, un Quel Khon À J-P B pour cette annonce calamiteuse :
    Un, deux, trois…
    QUEL KHON !!!!

    Ancien lecteur, jamais commentateur, je surmonte ma haine des réseaux « sociaux » pour fulminer cette protestation . La bêtise à front de taureau l’emporterait encore et toujours ? Ce n’est pas possible, c’est impensable, c’est exclu !

      • Que dites-vous ?… C’est inutile ?… Je le sais !
        Mais on ne se bat pas dans l’espoir du succès !
        Non ! non, c’est bien plus beau lorsque c’est inutile !
        Qu’est-ce que c’est que tous ceux-là !- Vous êtes mille ?
        Ah ! je vous reconnais, tous mes vieux ennemis !
        Le Mensonge ?
        [Il frappe de son épée le vide.]
        Tiens, tiens ! -Ha ! ha ! les Compromis,
        Les Préjugés, les Lâchetés !…
        [Il frappe.]
        Que je pactise ?
        Jamais, jamais ! -Ah ! te voilà, toi, la Sottise !
        Je sais bien qu’à la fin vous me mettrez à bas ;
        N’importe : je me bats ! je me bats ! je me bats !

  35. Bonjour,

    Je vais vous regretter mais je comprends votre position. Je n’appartiens pas au monde enseignant que je tiens en grande partie responsable, du moins ses syndicats, du naufrage actuel que vous dénoncez si justement. J’appreciai cependant vos billets et vos éclairages même si j’étais en désaccord avec certains mais sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur, c’est bien connu.

  36. Votre retrait est bien compréhensible, mais tellement regrettable !..
    Merci en tout cas pour toutes ces chroniques, pour votre lucidité et votre courage.
    Bon vent à vous, Jean-Paul Brighelli !

  37. Salut Jean-Paul,
    si tu as des documents à publier ou à stocker pense à instruire.fr, le GRIP te dois bien ça.
    Pascal

    • Je n’y avais pas pensé.
      Mais ce que j’ai, c’est pour le niveau CPGE — pas exactement votre créneau.
      Tu dois avoir mon mail. ON en discutera en privé.

  38. Gurdjieff, ce n’est pas un peu mystique-rasoir ?
    Très belle citation, merci.

  39. @abcmaths : Je suis professeur de mathématiques retraité (j’ai enseigné au collège C. Debussy à Angers de 1998 à 2010) et j’aurais voulu pouvoir vous soumettre un sujet d’examen un peu bizarre.
    Je vous donne cette adresse mail crée pour l’occasion : fdjd52@orange.fr
    En espérant avoir de vos nouvelles .

  40. Bonjour,
    Je vous lis depuis des années avec amusement, admiration et parfois enervement, mais toujours avec intérêt. Autant dire que je vous regrette déjà !
    Bon vent à vous.

  41. Vos billets vont me manquer, je guettais leur publication avec impatience. J’ai peu commenté et certainement écrit pas mal de bêtises, comme tout le monde mais dans les commentaires il y avait beaucoup à apprendre et pas mal à délaisser. Je crois que les commentateurs cherchent à se montrer sous leur jour le plus flatteur : regardez comme je suis intelligent, cultivé, lettré et drôle. Surtout, n’allez pas croire que je suis un plouc, ou que je sois méchant et méprisant. Carrrrrramba ! encore raté, le mépris transpire de partout ! Lisez-vous la même littérature que moi ? Assaisonnez-vous vos plats avec du vinaigre balsamique véritable ? Buvez-vous un café au bar de la Fenice à Venise ? Sirotez-vous un Bellini sur le toit de l’hôtel Hilton sur la Giudecca près de la piscine ?
    Vous voulez arrêter, Je vous comprends et j’en suis très triste.
    Vous m’avez permis de sortir du marasme du confinement avec votre roman, c’était comme une main tendue à 13000km. J’espère le lire plus tard lorsqu’il sera publié.

    Merci pour tous vos écrits, sur le cinéma, sur les auteurs, (Victor Hugo est un c., qui m’a permis de relire les Djinns), merci pour vos billets culinaires, vos visites de musées, la photographie…

    Farewell, Sir !

  42. Si l’on reparlait de la Vérité, de l’Erreur et du Mensonge ?

    Il n’y a pas de Vérité scientifique – il y a une approche scientifique de la Vérité – ce qui est tout différent.

  43. Il y a les beaux mensonges qu’on appelle les vérités artistiques et il y a les laids mensonges qu’on appelle les vérités politiques.

    Et puis il y a les mensonges par omission qui font partie de la vie sociale.

  44. L’intégrité intellectuelle c’est une ligne d’horizon – ce n’est pas quelque chose qu’on peut atteindre d’un seul coup ! Parfois un heureux hasard vous en rapproche plus que d’autres … le hasard ce démon mystérieux qui régit nos vies dans l’infiniment petit et dans l’infiniment grand sans doute !

    • Vous savez qu’il y a une contradiction fondamentale entre d’une part la théorie de l’infiniment petit et d’autre part la théorie de l’infiniment grand ? La première est régie par les lois du hasard et la seconde prétend l’exclure ! Comment l’univers pourrait-il à la fois faire place au hasard et la lui refuser ? Il y a là une source fondamentale de confusions !
      Ce qui d’ailleurs explique nos différends politiques, sans doute.

  45. Tsss, tsss… La garde meurt mais ne se rend pas.

    Merci pour tout, Monsieur Brighelli : votre combat pour l’école, vos billets ici même, votre extrême libéralité dans la modération, cela vous pose un homme — et un beau.

    Loi de Berland-Bear, et compagnie.

      • Si vous commencez par remercier les factieux où allons-nous ? Cyrano58 avait bien dit : Tout le monde à la guillotine comme un seul homme !

    • Loi de Berland-Bear

      Nous avons en effet durant des années profité d’une liberté d’expression incommensurable.

  46. Liberté incommensurable peut-être mais maintenant c’est mort. On a eu tort de ne pas en profiter assez.
    L’abîme du tort est aussi incommensurable .
    Oui, il y a .

  47. Reprenons en public, mon cher (je ne le nommerai pas, non, je ne lui ferai plus de publicité)

    – Si l’avis assassin a une plume amphigourique ? Oui, j’ai supposé un moment une tendance cocaïnomane, Jean-Paul.

    – Si son style mérite le Nobel ? WTF.

    – Si son avis sur l’idée qu’il se fait d’un un film vaut celui qu’il se fait sur votre style ? (On est prié de ne pas rire)

    Il n’avait pas été foutu de voir la désastreuse performance de De Niro dans le dernier Scorsese au hasard Balthasar, nous a fourni un long texte sur Tarantino que je me souviens avoir contesté (avec un style qui ne vaut pas tripette, je sais) mais son style vous plaisait. Il plaisait. Il était capable d’écrire 50 lignes sans une faute. Peu de commentaire spontané, un seul en général chiadé sur Word posté à cinq heure du matin. Ne répondait jamais aux questions qui pouvaient lui être posées sous son principal post. Ne se mêlait pas au vulgus pecum. Mais il vous faisait bander par son absence de faute d’orthographe, sa petite plume.

    Je développe encore ou dois-je m’abstenir de répondre ? Oui, je m’abstient de vous répondre, Jean-Paul.

    Parce qui si en effet, le style fonde la probité d’un avis posté sur bdâ, vous allez dans le mur, Jean-Paul.

    Et je suis catastrophée, affolée, que vous puissiez accorder une probité à un avis au motif qu’il ait du style.

    Je vous laisse attribué à cet avis le caractère assassin quand d’autres lui prêteraient un caractère d’amateur, ce qu’il est en réalité.

    Vous souhaitant d’ouvrir les yeux, mon cher

    • abstiens* (et dire que je ne pourrai plus insulter les pédagos, mes tortionnaires, ceux à qui je dois tout)

    • Petit plume rigolote jonglant dans les effets de style mais à qui il manque l’essentiel : dénué d’intuition, dans l’aversion du commun.

      On ne compare pas les oeuvres d’un fauve éduqué dessalé à une chaton joueur de claquette, Jean-Paul.

  48. Je suis vraiment très triste…J’attendais toujours avec impatience vos délicieux et féroces billets et je les diffusais souvent aux amis. Je vous comprends mais je crois qu’il faut juste ne pas lire les cons et malfaisants, mais peut être vont ils plus loin que de répandre leur venin…
    Ne pourriez vous pas faire un blog « lettre aux abonnés » afin de choisir vos lecteurs?
    En tous les cas merci pour tous vos textes passés. Et je vous fais la bise en guise d’adieu

  49. J’ai tendance à trouver le corps enseignant – corps lourd comme le plomb et léger comme une plume en même temps s’il est possible ! – d’une immaturité confondante !

    Le temps c’est de l’argent – et un blog cela demande beaucoup de temps libre ; j’avais demandé à certains d’entre vous si prompts à la critique et si légers dans leurs jugements de trouver des sources secondaires de financement à JPB – vu que ses revenus allaient baisser avec sa retraite de l’enseignement public certes bien méritée ! Visiblement aussi habiles que tous vous prétendez l’être personne n’a répondu à cette condition sine qua non !
    Si vous aviez un tant soit peu de bon sens vous auriez saisi que la tenue d’un blog ce n’est pas gratuit … donc la conclusion c’est que JPB arrête pour se tourner vers des activités plus rémunératrices – comment lui donner tort ?

    • vous êtes sérieux, ou c’est une ultime pirouette ?!
      en ce qui me concerne, n’étant pas du sérail, et ayant tjrs été mille fois plus cigale que fourmi, j’ai juste de quoi vivre – et je ne vais pas pleurer sur la retraite d’un agrégé, certes particulièrement méritée par JPB, avec tout le mal qu’il s’est donné, mais quand même !

      • Je ne plaisante pas si facilement que cela avec l’argent vous savez !
        Nous n’avons pas tous les mêmes besoins … certains comme François Bayrou ont un élevage de chevaux, d’autres de pouliches qui ont besoin de fanfreluches, d’autres encore collectionnent les bronzes coulés comme Dugong dans une vieille mesure en ruine du Périgord ! Ca coûte cher toutes ces fantaisies … tout le monde n’a pas la chance comme moi de vivre de moisissures gratos !

        • … masure de 1834 ! Va-t-elle fêter son bicentenaire avant de s’effondrer sur la tête de son propriétaire c’est son angoisse tenace !

          • 😊 c’est reparti !
            (tandis que Flo continue à monologuer, comme l’eau furieuse).

        • Refaite complètement avec des poutres en chêne qui feraient pâlir d’envie un archi des monuments historiques chargé d’une bâtisse moyenâgeuse, cramée.

          • « il m’épate, il m’épate, il m’épate » : z’avez vendu votre tatouage de Modigliani ?

      • Vous ne savez pas ce que les pensions alimentaires pompent, vous.
        Mais enfin, quand on a fait des enfants, il faut bien les entretenir.
        Sans se plaindre.
        C’est le lot de tous ceux qui n’ont pas subi de vasectomie invasive.

  50. (bis, sans les faute. Je bosse en même temps que j’interviens, je vous demande de bien vouloir m’en excuser mais l’heure est grave)

    Petit plume rigolote jonglant dans les effets de style mais à qui il manque l’essentiel : dénué d’intuition, dans l’aversion du commun, (méconnaissance complète du genre humain).

    On ne compare pas les oeuvres d’un fauve éduqué dessalé à celles d’un chaton joueur de claquettes, Jean-Paul

    • Et c’est bien cette méconnaissance qui pêche dans sa critique de Tarantino. C’était criant d’ignorance. Le gonze apprend que ce réalisateur obtient un premier job alimentaire dans un cinéma porno et ne comprend le carrefour, que dis-je le boulevard des inspirations des profils underground en devenir, ceux qui font justement la patte de Tartantino dans la rédaction de ses scenario, que fournirait ce lieu ! Zéro, nada ! MISERABLE. Pas un traitre mot sur cette expérience décisive. C’était énorme. Mais c’était bien écrit, gnagnaga… ohh lala, il a fait caca sur la table, Merveilleux !

      Vous avez des peaux de saucisson devant les yeux, parfois Jean-Paul.

      • « Moi mes amis c’est les animôs pas les Zumins »

        Fuck off !

        Revenez-nous s’il vous plait, Jean-Paul. Et replacez ce commentaire à la place qu’il devrait occuper normalement, là, au fond, sur l’étagère de vos oublis…

  51. D’après le gouvernement nous allons vers un avenir radieux – la croissance va repartir comme en quarante et on va voir ce qu’on va voir … d’après moi je vois plutôt les difficultés économiques devant nous après la fausse quiétude du confinement !

    • « difficultés économiques »
      Particulièrement dans le commerce des livres.
      Tourner sa peine vers des livres, c’est dépassé.
      Oui…

    • Ca va repartir comme avant vu qu’ils n’ont rien changé. En mieux et plus rentable pour eux, en pire et plus surveillé pour nous.
      Ne remerciez pas Cassandre, c’est son penchant naturel.

  52. Je continuerai de lire les chroniques que Jean-Paul ne manquera pas, je l’espère, de publier ailleurs, mais la fermeture du blog me fait un pincement au cœur. Il y avait finalement très peu, au prorata du nombre de commentaires, de posts stupides. Certes, certains étaient méchants et mesquins. Ils ne faisaient que révéler la jalousie de leurs auteurs. Or toutes les passions humaines sont pardonnables, seule la bêtise ne l’est pas.
    La liberté de ton et de parole, l’anti-politiquement correct du blog étaient salvateurs. Sérieusement, ça m’a fait un bien fou de vous lire notamment pendant le confinement qui a correspondu à une période où j’ai remarquablement enchainé les emmerdes. Et quand je pense que je n’aurai jamais la suite des aventures romantiques écrites par Cyrano, alors que ma fille aînée s’appelle Roxane…
    Bonne continuation à tous.
    Morgane.
    PS : je m’étonne de l’absence de Lormier… est-ce qu’il va bien ?

    • Je n’en sais rien, pour Lormier.
      AU fond, il a obtenu le résultat qu’il s’était fixé.

    • Oui, ma grande saga pornographépique dugongo-drioutienne restera à jamais inachevée.
      Allais-je les faire divorcer? Le doute m’habite.
      Finalement, c’est peut-être mieux de ne jamais le savoir.
      Sinon, en hommage à JPB et à la nuit de noce des époux -où de grosses fusées se sont écrasées dans des cratères- j’envisageais de l’intituler « Lune noire ».

  53. Au sujet d’argent chose d’autant plus sérieuse qu’on n’en a pas – en ce moment se tient le procès Bygmalion de la campagne Sarkozy de 2012 où les millions volent en escadrille – ce qui serait intéressant ce serait de savoir d’où viennent les millions de la campagne Macron de 2017 ? Un homme qui n’était rien … pas même membre d’un parti politique ancien et aux fortes assises !
    Moi qui ne suis rien vous pensez que je vais pouvoir me présenter à la présidentielle 2022 ?

    • Bien sûr si vous avez des féaux et surtout des investisseurs qui attendent un big retour sur investissement, à la City de Londres, à Las Vegas, etc.

    • Driout pourrait opportunément s’exprimer sur le blog de Lordon « La pompe à phynance », que je signale ci-après. Entre Lordon et lui les dialogues pourraient marquer l’Histoire de la littérature numérique !

  54. … ceci étant, tenir un blog, c’est du boulot ; et s’il existe d’autres moyens de continuer, quitte à verser sa contribution… évidemment !
    j’ai quand même de forts doutes sur cet étonnant commentaire (de votre part, Driout…).

    • N’en ayez aucun à ce sujet ! JPB a vraiment des besoins financiers …

      • alors s’il faut et venir au secours de JPB, etvous assurer une campagne électorale,
        même moult propriétés périgourdines n’y suffiront pas – et aucune chance que la banque Rathschold soit intéressée.

      • On en a tous Pierre. Moi-même j’économise actuellement pour le casting de jeune skipper de moins de trente ans, 1, 80 au garrot, de couleur indifférente, drôle, intelligent, spirituel toussa organisé en Juillet. J’envisage de faire une croisière en direction de la baie de Naples en passant par la Sardaigne ; l’anneau à l’année de mon vingt mètres German & Frers me coûte une blinde, si vous saviez.

  55. @abcmaths
    http://bernard-gensane.over-blog.com/
    Très différent de BdA, beaucoup moins d’interaction entre commentateurs, mais intéressant tout de même, par son oecuménisme thématique.
    Autre chose encore : pour des discussions et commentaires de nature politico-économique suivant des chroniques toujours très bien écrites et qui alimentent la réflexion, il y a bien sûr le blog intitulé « La pompe à phynance » de F. Lordon. Que vous connaissez déjà sans doute.

        • oui ;
          Flo, après l’avion, maintenant c’est le bateau ? le pilotage vous titille ?
          méfiez-vous ! depuis que les maisons de thés ont ré-ouvert, là-bas, celles qui font le bonheur des voyageurs voltigeurs, covid a refait surface !

    • bernard Gensane ?! j’ai abandonné depuis un certain temps … m’enfin, quand comprendrez-vous que BdA c’était absolument unique ?!

      • Tout dépend de ce que vous recherchez dans un blog.
        Vous avez certainement remarqué que beaucoup de contributeurs/commentateurs s’expriment sur des blogs/forums dans des moments difficiles de leur existence peut-être marqués par des deuils, des déclassements sociaux, des périodes de solitude etc. Beaucoup de témoignages de lecteurs de BdA vont dans ce sens : ce blog a aidé des gens dans les sales moments qu’ils traversaient. Il me semble d’ailleurs que selon vos dires c’est votre cas.
        Mais il y a aussi ceux qui voient dans un blog surtout l’occasion d’échanger des idées et des avis (le plus souvent dans les domaines de la culture et de la politique dans ce qu’elle a de plus noble). Échanger des idées pour convaincre et se laisser convaincre. Échanger des idées de préférence avec ceux qui ne pensent pas comme vous. Avoir des discussions sérieuses pouvant vite virer à la polémique. Eh bien ce profil-la est plutôt le mien.
        Le plaisir que l’on a (ou pas) à fréquenter un blog tient beaucoup, je pense, à la nature du profil qui vous (générique ) correspond le plus, les deux profils que j’ai établis n’étant ni exhaustifs, ni mutuellement exclusifs, ni qualitativement hiérarchisés à mes yeux. Dans les blogs que j’ai cités vous n’avez visiblement pas trouvé ce que BdA vous a, lui, procuré. Dont acte….

        • Ne le prenez pas mal, Josip, mais dites-nous, vous allez encore continuer longtemps à poser des questions de technico-commerciales de chez Orange qui souhaite récupérer le fichier client de Free pour dealer du Lordon, (esprit sympathique au demeurant…) ?

          • Oui, Flo, et quelques autres, vous êtes en deuil.
            Pas moi.
            J’ai suffisamment contesté certaines prises de position et certains propos de Brighelli pour que vous compreniez que je ne place pas les productions de JPB sur un piédestal. En revanche je lui ai toujours su gré de tenir ce blog ouvert à la libre parole.
            Maintenant soyons clair : face à la cohérence, la stature intellectuelle et la solidité des arguments d’un Lordon dès lors qu’il s’agit de philosophie politique et d’économie, Brighelli est un petit garçon. Je ne cesse de m’étonner que personne ne soit aveuglé par cette évidence, ou que tout le monde fasse semblant de ne pas la voir.
            Brighelli a ses mérites, qui sont grands et que nul ne doit minorer, dans le domaine de la culture (littérature en particulier, bien sûr). Mais écoutez les conférences de Lordon sur youtube. Comparez avec les interventions à visée politique de Brighelli. Si vous ne voyez pas la différence de niveau, c’est que votre jugement est biaisé par l’affect. Et là, personne ne peut rien pour vous (générique).
            M’assimiler à un technico-commercial qui souhaite récupérer un fichier, c’est très marrant et j’ai bien ri. Vraiment. Mais je crois que mon profil est bien connu des habitués de ce blog : dans tous les domaines abordés, je ne peux pas m’empêcher de faire la publicité des gens que j’admire un tant soit peu, des gens qui m’élèvent…et je n’en éprouve aucune honte, aucun remords. Mes admirations, je les communique à mes semblables. Avant que j’évoque Georges Guingoin sur ce blog, qui le connaissait? Avant que j’écrive le nom du linguiste Antoine Culioli, qui le connaissait ici? Brighelli ne le connaissait pas ou très peu, Lormier le considérait comme un imposteur et Dugong pensait que Thom était l’alpha et l’omega de toutes les disciplines, linguistique incluse…Donc, chez moi, ni prosélytisme imbécile ni stratégie de BTS force de vente, mais uniquement l’envie de faire connaître mes Phares, pour reprendre le terme baudelairien…et l’envie de connaître les vôtres (générique). C’est ainsi que je dois à Dugong de mieux connaître la pensée et les travaux de René Thom, par exemple….

          • « Comparez avec les interventions à visée politique de Brighelli. »

            Brighelli parle de ce qu’il connaît, parle de ce dont il se souvient… Laissez reposer Culioli dans un coin de votre mémoire, durant une trentaine d’années, changer de discipline littéraire – je vous mets au défi de m’en parler comme vous pouvez le faire actuellement.
            Je vous fais part de l’avis d’un ami mien, érudit qui n’a pas à rougir de son cursus comparé à ceux que l’on rencontre ici, comparé au votre, un homme tourné vers l’analyse politique et historique. Je ne rajouterai pas un mot de ce qu’il pense de l’intervention de Jean-Paul, de sa dernière analyse livrée en 45 mn. Cet ami ne fais jamais aucun cadeau, ne supporte pas la subordination obséquieuse, et rompu aux échanges d’un autre niveau que ceux de bdâ, fréquente les plus beaux esprits, les plus connus dans son domaine de pensée.
            « Pour l’heure, cet entretien contient la meilleure analyse de la catastrophe éducative que nous vivons. À écouter – attentivement – toutes affaires cessantes ! »

          • Et sans vouloir dénier à Lordon ses qualités d’analyste politique, il est encore un nain comparé à Sapir, ce dernier ne fait pas dans l’envolée lyrique pour convaincre.

          • « Si vous ne voyez pas la différence de niveau, c’est que votre jugement est biaisé par l’affect. »

            Il reste quelques motifs d’espoir pour le monde post-brighellien.

            (Ce sera tout pour moi.)

        • « Si vous ne voyez pas la différence de niveau, c’est que votre jugement est biaisé par l’affect. »

          Pas plus que le votre à l’égard de Lordon… Il me reste encore un peu de discernement pour constater que votre objectivité sur Lordon dépasse aussi la mesure. Son approche politiquement correcte des médias, son analyse sur le Capitale en feignant d’ignorer que les médias sont le centre névralgique de la représentation politique ne m’incite pas à en écouter d’avantage.

          • Lordon « feignant d’ignorer que les médias sont le centre névralgique de la représentation politique », selon vous, c’est bien la preuve que vous ne n’écoutez pas (assez) et que vous ne le lisez pas (assez).
            Vous devriez. Vous verriez que ça ouvre des perspectives.
            Quant à moi je n’ai aucun affect vis à vis de cet homme. Je ne le connais qu’à travers ses productions, je ne l’appelle pas par son prénom et je ne le supplie pas de ne pas m’abandonner même de façon métaphorique.

          • Mais enfin Josip, je n’ai pas été exemplaire quelques jours avant à l’endroit de Jean-Paul, j’ai été très vilaine. Forcer le trait sur une situation, la caricaturer à l’avantage de pouvoir la détendre, quant à l’appeler Jean-Paul, si vous considérez que c’est là un signe infaillible d’attache affectueuse, arrêtons là (je ne connais pas son surnom, s’il en avait un, et je renonce d’avance à Paupol).
            Enfin, que vous ne nommiez pas Lordon par son prénom
            ne signifie pas dire que vous ne rêviez pas de pouvoir le faire, de vous en défendre ne vous absout d’aucun désir que vous pourriez avoir.
            Si j’ai écouté, Lordon, dans la vidéo que vous m’avez partagée, si.
            Dugong nous a offert en prime le lien de son article dans le Monde Diplo. Je l’avais évidemment lu à d’autres occasions.

          • ne signifie pas que vous ne rêviez pas de pouvoir le faire (réécriture foireuse)

        • Si cette réponse m’est adressée Cyrano : Moui, Lordon n’en mérite pas tant, vous avez raison.

  56. « Les méchants sont en majorité. » (Héraclite d’Éphèse)

    Combien de méchants vont se frotter les mains aujourd’hui ? Aucun, ils s’en fichent et se trouveront d’autres mouches desquelles arracher les ailes.

    Combien de lecteurs de bonne volonté seront peinés ? Tous.

    Restera la relecture.

  57. « fermer ce blog à cause de quelques imbéciles est un peu irrationnel. Mais si je ne fais pas l’unanimité, j’ai l’impression systématique de la faire contre moi. » : Je vous comprends, j’en aurais fait autant depuis longtemps.
    D’ailleurs, avez-vous remarqué que les imbéciles en question (mais on est toujours l’imbécile de quelqu’un) ne se sont pas (encore ?) manifestés sous ce billet. Ca fait du bien.
    Je vous regretterai, cela fait si longtemps que je vous lis. J’ai beaucoup commenté jadis, du temps où Cadichon m’a converti au libertarianisme et où G (Gaston, Gustave ? J’ai oublié) Morel me filait des boutons (paix à son âme stalinienne). Le temps où il y avait de vrais débats argumentés (c’était avant FB, TwHilter et instapute), sur les sujets les plus variés, voire avariés, voire totalement hors-sujet (bonjour à Dobolino, si elle est encore en vie).
    Flo (je crois) a raison, poster quoi que ce soit sur le conflit israélo-machin, c’est se jeter sous un train et dans la gueule du loup (en même temps, comme dirait Narcisse). Mais pourquoi ne pas continuer à nous enrichir en parlant littérature et cinéma ? Et en tenant un blog aux commentaires fermés, évitant ainsi que chacun y vienne déposer sa petite crotte.
    Avec toutes mes amitiés.
    Yann

  58. noté un JPB sur « Causeur » ; je vais le regarder de près, voire y laisser un commentaire (même s’il dit ne pas les lire) ; merci à lui de continuer ainsi très régulièrement (il l’a d’ailleurs promis ! – littérature, cinéma, société, politique, etc…) – le calme revenant, après la tempête, son choix me semble cohérent, les commentaires finissaient par tourner en rond ; il faut savoir, un jour, s’arrêter ; mais je reste fidèle !

  59. N’exagérons pas non plus. Brighelli s’est pris des torrents de merde pendant des années, en distribuant volontiers lui aussi les gentillesses et les avis torche-cul. Il s’en plaignait ? Non, comme tous les polémistes.

    Les pincements de nez des dames patronnesses, ça va bien cinq minutes. Et hervé (peut-être suffisamment con pour se poiler derrière une commisération de circonstance) a bon dos. Comme tous ceux qui ne pensent pas comme vous.

    • Il y a des tabous, des règles non écrites qui régissent la vie d’un couples, le jour où l’un des deux balance : »Tu ne m’as jamais fait jouir »…

      On ne sait pas ce qu’à pu balancer Hervé. Il n’a pas été suffisamment con, non, il a signé son divorce. Par ailleurs, tout ce qui est écrit supra lui a déjà été dit, signifié et débattu.

    • Il ne peut pas se vanter d’avoir fermer le blog. Tss, ce n’est pas bien. Il ne peut pas s’en réjouir. On ne fait pas ça. De ne pas s’excuser au motif que celui à qui il devait faire ses excuses n’en fait jamais, et le plus con des motifs ; c’est qu’ il n’a rien compris à la démarche d’introspection que le geste signifiait. Personne ne nie que Jean-Paul ait des défauts mais lui doit tous d’avoir eu la possibilité de s’exprimer dans des termes peu autoriser ailleurs sur la toile, et Hervé lui doit aussi pas mal, en premier lieu d’avoir pu éditer des billets dans des formats de commentaire qui normalement n’ont pas lieu d’être. Non, ce n’est pas bien.

      Et qu’il se prenne quelques tartines en retour est le minimum règlementaire.

    • Je sais ce que je vaux, mon style mes fautes : même combat. Il lui semblait opportun de dire ce qu’il pensait d’un style, qu’il souffre à son tour d’entendre ce que l’on peut penser du sien. Il n’y a pas de raison qu’il ne se prête pas au jeu, hein. À moins qu’il ne faille rien dire sur H., interdiction absolue d’émettre une critique négative et que lui seul soit autoriser de le faire.
      Je pense qu’il a noté que JPB ne lui a jamais fait de remarque déplaisante sur son style bien qu’il ne l’ait pas en odeur de sainteté en ce moment. Même dans le pic de sa colère, il s’est seulement contenté de l’affublé de nom d’oiseaux…
      Faites passer !

  60. L’activité de Lormier je crois que cela a un nom : cela s’appelle l’hyper-criticisme !

  61. bon allez, la toute, toute dernière – celle qui aurait peut être échappé à Cyrano –
    covid sent (mauvais) : la preuve, des chiens renifleurs, détecteurs de virus, en place, dès le début de l’été !

    • Des chiens pour nous renifler alors que la tyrannie sanitaire nous musèle depuis un an avec des masques…

    • Chouette ! Plus besoin de vaccin ni de pass sanitaire ni de test PCR !
      Des chiens ! Des chiens partout !

  62. (Et l’autre qui doit se réjouir : Bah moi je peux venir et pas elle, tralala lalère… Ce à quoi je lui réponds : »Je le lirai parfois, Andouille, sans intervenir… pour ne pas avoir à me faire bloquer. )

    SMAC my Lord !

      • Joli, fib !

        Non, et tant mieux si elle est y accueillie chaleureusement, sincèrement. Et au moins, si elle devait à nouveau partir en cacahuète, on ne pourra pas dire que c’est de ma faute. Je vous assure que j’ai essayé d’établir avec elle par le passé des rapports cordiaux, j’ai eu d’agréable échanges avec. Je m’en souviens d’un en particulier, ou notre désaccord n’a pas abouti en troisième guerre mondiale. Si, si. Je lui reconnaît une jolie plume et je n’ai jamais manqué de lui dire qu’un de ses partages était agréable quand il y avait lieu de le dire. Je n’ai pas envie d’en parler autrement en son absence, hein. Les absents ont toujours tort.

  63. Je vais beaucoup vous regretter, M. Brighelli.
    Je n’étais pas toujours d’accord avec vous mais je trouvais toujours votre point de vue très intéressant. Et je guettais chaque semaine votre chronique.
    Je voudrais vous encourager à la poursuivre, et à faire fi des Khôns. Mais je comprends aussi votre besoin de vous soustraire à leur haine.
    Je vous souhaite de trouver l’apaisement, loin de tout ce tapage.

  64. Merci JPB,
    Je suis venu ici après la lecture de la Fabrique du Crétin.
    Pas enseignant, peu cultivé, j’ai découvert beaucoup de choses, lu avec un grand intérêt vos textes (et beaucoup aimé ceux de l’an passé, à la « Walter Scott »), relu Salammbô « Soixante ans après » avec grand plaisir, apprécié de façons diverses les commentaires -à mon humble avis certains abusant au delà du pensable de la liberté d’expression accordée par vous ; mais cette totale liberté a permis des perles bien venues.
    Je comprends le poids de ces dernières semaines, bien douloureuses, et il y a des moments de fragilité où l’on développe une intolérance à la khonnerie.
    Espérant pouvoir vous lier ailleurs, ainsi que la plupart des commentateurs,
    Bonne route et bon vent,
    Bien amicalement (curieux comme on peut prétendre à l’amitié de quelqu’un que l’on ne connait ni des lèvres, ni des dents)
    J@@

      • Oui cher Jean-Paul, laissez tous vos articles* s’il vous plaît ! Tant pis pour les commentaires…
        D’autant que la plupart de vos commentateurs ici restent courageusement anonymes : quel intérêt pour les autres lecteurs, s’il n’y a pas « l’historique » et « le contexte » d’une personne, de lire son avis puisque l’ON** ne peut pas comprendre son objectif ou sa sincérité ?!
        Vous, cher prof, par vos écrits publiés et les vidéos, – oui, surtout les vidéos- nous avons l’impression de bien vous connaître. Comme un ami.

        * [Je n’écris plus sur mon blog « Le canard à l’orange des Landes » depuis pas mal de temps mais je l’ai conservé, car je garde les mêmes idées…]

        ** [Si un jour j’ai une maison avec du terrain, j’aurais un âne (c’est justement plutôt intelligent un âne !) et je l’appellerai « ON ». Pourquoi ? Parce que « ON » est un…]

  65. Tiens, une dernière info qui fera dresser quelques poils.

    Mesure exceptionnelle Covid pour les BTS :
    Les étudiants recalés à la suite de la série d’épreuves écrites et orales mixée avec les résultats du contrôle en cours de formation auront droit à une seconde (grosse) chance.

    En juillet, le résultat de deux oraux « spéciaux » de 20 minutes remplaceront TOUTES les notes précédentes, l’un pour la « culture générale » (français, langue vivante), l’autre pour L’ENSEMBLE des matières techniques.

    Le plus drôle est que les enseignants ont été prévenus cette semaine et qu’on leur a demandé de préparer des sujets alors que le format précis des épreuves n’a pas encore été défini par le ministère.

    On avait en le Bac 68, voici le BTS Covid.

  66. « Un Ennui, désolé par les cruels espoirs,
    Croit encore à l’adieu suprême des mouchoirs ! »

    Nous sommes beaux …

  67. Petite annonce à faire paraître dans « Le chasseur français » :

    – Beau petit blog – 1 million de kms au compteur – très bien entretenu par un seul propriétaire depuis la création – tout confort – très bien fréquenté – situation de charme – vue sur l’actualité exceptionnelle – à reprendre d’urgence.
    Un million d’euros. Prix négociable.

  68. [Jean-Paul Brighelli 26 mai 2021 At 11h43
    « Et là je m’adresse et à Flo et à Brighelli qui ne font qu’un comme chacun sait. »

    C’est une idée fixe, vous savez.
    Le pire, c’est que Sanseverina croit, elle, que je suis Lormier…

    Mais enfin, qu’est-ce qui vous prend, à toutes ? Vous imaginez que j’aurais écrit moi-même un. compte-rendu sur un livre ]

    Un compte-rendu sur un livre ? Quel compte-rendu ? Quel Livre ?
    Lormier aurait écrit un compte-rendu sur votre livre et vous ne l’auriez pas publié ? Peut-être avons-nous un élément de réponse sur l’absence de Lormier. Peut-être.

    Puisque vous vous interrogez, Jean-Paul… Les paranos sur Lormier sont très largement justifiées. Que Lormier reprenne des expressions peu courantes ou des faits tout aussi singuliers exprimés la veille, dans des mails qui vous étaient adressés en privé posait question, Jean-Paul. C’était systématique. Il fut un temps où il intervenait seulement quand vous-même interveniez, jamais en votre absence lorsque vous étiez en cours. Ces paranos ne sont pas sorties d’un chapeau.
    Quant à moi j’ai longtemps pensé que Lormier était Jennifer, qu’elle avait accès aux mails privés que vous receviez… (Un vieux qui serait plus âgé que vous ne l’êtes mais serait encore en activité professionnelle, un vieux qui choisit comme activité physique le VTT électrique, crapahute sur terrain accidenté pratique encore la varappe à son très grand âge. Mouai…).

    Allez, bonne chance, Jean-Paul, merci encore pour cet espace de liberté que vous nous aviez offert. Quel fabuleux terrain de jeu ça a été !

  69. Oui je comprends bien : certains voudraient que chacun ait son QR code pour pouvoir chatter !

  70. Baudelaire a inventé – ou peu s’en faut – la figure du poète maudit – on sait que Verlaine illustrera cette thèse de la malédiction poétique dans un recueil d’études biographiques rassemblant six portraits – il est possible que Jean-Paul Brighelli invente celle du blogueur maudit, poursuivi par la malchance et le guignon !

  71. @flo (25 mai 2021 à 13h37, « @Just passing by… […] Où puis-je vous croiser ou plus simplement vous lire, sur la toile ? » : Vous me flattez, mais un forum consacré au Forth ne saurait susciter votre intérêt. 😉 En tout cas : vale viveque !

  72. Lormier est parti à Kigali en VAE à 5 chiffres pour se culpabiliser de non assistance à génocidés (à chaque arrêt, il s’autoflagelle devant une foule rigolarde qui ne comprend pas pourquoi le blanc se fustige ainsi).

  73. La repentance tant qu’on ne s’est pas mis en accord avec ses arrière-pensées cela ne fonctionne pas ! La révolution n’a pas de marche arrière …

  74. Cher Monsieur,

    Je n’appréciais pas tous vos billets à égale mesure. Toutefois je consultais votre blog comme on aime discuter avec un collègue dans la salle des profs.
    Pas n’importe quel collègue celui qui vous permet d’évoluer, de réfléchir.
    Je ne mettais pas de commentaire.
    Mes élèves sont nourris à la litterature classique celle qui vous change une vie, ces auteurs qui vous permettent d’être moins seul, nos compagnons imaginaires.
    Votre dernier billet sur les procès de Flaubert et Baudelaire a été mis à l’honneur dans ma classe de 1ère. Comme vous le savez certainement le recueil Les Fleurs du Mal peut être choisi et présenté au bac de français au sein d’un parcours : alchimie poétique la boue et l’or.
    Vous avez su transfigurer cette réalité morose.
    À bientôt

  75. une nouvelle ère des mobilités s’ouvre à nous ; chapeaux de roue, ou pédale douce n’empêchent pas la possibilité d’un rétropédalage.

  76. doigt dans l’oeil, ça continue ; doigts dans le nez, c’est fini ;
    reçu par ma sister, dans sa boîte aux lettres (celle de l’ancien monde), un bon pour une boîte gratuite de tests magiques ;
    « ça rassure pour les réus de famille », lui a dit la bonimenteuse ;
    et fabriqués, chez Xi, comme le virus.

  77. Le VAO à chiffres, dans une camionnette en direction de Kampala … Son ancien propriétaire faisant du stop, en direction de la première ambassade. Ou bien souffrant d’affreuses diarrhées et tentant d’apprendre le dialecte du groupe armé de l’Etat islamique qui le retient en otage dans un village paumé du Rwanda afin de pouvoir demander un imodium.

  78. Ce sont les emmerdeurs, emmerderesses,peine à jouir et autres imbéciles qui gagnent. Ceux-ci ne sont pas en voie de disparition, au contraire la propagande par la télévision et les réseaux sociaux les ont surmultipliés. Ils m’ont privée de Soleil noir et ils vont maintenant me priver de vos articles que je guettais et savourais. Ils ne vous méritent pas. Votre diagnostic sur l’Ecole est excellent, malheureusement : j’ai vécu l’effondrement de celle-ci ( réforme Haby, IuFM, loi Jospin ) Merci pour tout.

  79. La machine à orienter les voeux des électeurs va-t-elle fonctionner aux élections régionales ?

    • Comme le blog sera dissous d’ici aux 20-27 juin – je prends les paris hic et nunc !

      • Pierre, quand JPB baissera pavillon, vous ne voudriez pas aller faire des raids sur d’autres blogs (ou même sur Twitter) ? Je suis sûr que le tempérament de Viking vous irait bien.

        • Les Vikings ne savaient ni lire, ni écrire ce qui ne les a même pas préservé de la peste chrétienne !

  80. Adieu à Bonnet d’âne : ultime référence au dernier film à la mode ? Les cons étaient pourtant ici pour nos menus plaisirs. Dommage.

  81. Jusqu’à quel âge peut-on faire le Nègre ? Vous savez que JPB a été « plume » pour hommes politiques ou pour gens incapables d’écrire un mot à la suite d’un autre comme le chauffeur de Jacques Chirac !

    • Dans un tout autre registre, Zineb El razoui a » déposé les armes » le mois dernier, aujourd’hui c est vous, tout cela n’annonce rien de bon… J espère sincèrement que vous reviendrez.

        • Berland-Bear, ne me deviez-vous pas deux réponses liées à notre dernière polémique ?
          Et Harris Interactive, mon débiteur depuis plus d’un an, avez-vous de ses nouvelles?
          Voilà voilà, il y a des « liquidations judiciaires » qui arrangent bien les surendettés, n’est ce pas ?
          Tant pis, je me ferai une raison….

          • Trois même — et sans augmentation du prix des consommations. Deux sur la gauche et une sur le gadget meirieusien. Et sans compter quelques interventions mal senties que la réouverture des terrasses et la correction la plus élémentaire vous ont épargnées.

            Mais pour être tout à fait franc, je ne suis pas certain qu’une reprise supplémentaire serait très heureuse : outre que ma réplique sentirait un peu le réchauffé, l’échange, déjà plein de vos diversions et coups fourrés (oui, oui, oui !), commençait à tourner en rond encore plus manifestement que d’habitude (voyez, vous n’aviez répondu qu’à une des trois objections, par un « mais si, mais si : la gauche défend la laïcité même quand elle n’existe pas » et une ou deux carabistouille(s) du même genre que l’alcool a, je le confesse, un peu effacées). Bref, aussi et plus fondamentalement : la joute mérite-elle d’être joutée sans public ? Vous et moi sommes des artistes, des hommes de spectacle : que ferions-nous sans Dugong, Flo, Pierre, cyrano… ?

            Cependant. Cependant, comme je suis la générosité même, si vraiment vous vouliez poursuivre cette discussion, je peux vous communiquer une adresse courriel pour que nous entamions… un show privé. Un artiste ne refuse jamais de se produire en présence d’une scène ! (Et mesurez votre chance : même Driout n’a pas eu cet honneur !)

            PS. Harris vous embrasse ! Il ne se rappelle pas vous devoir une réponse… mais comme il n’a qu’un souvenir confus de votre dernière rencontre, il n’exclut pas, en bon buveur, d’être parti sans payer l’addition !

      • girouette, pirouette, cahouète
        l’hélico martien tournicote – petite problème de fonctionnement (dixit theguardian :  » Nasa’s Mars helicopter goes on ‘stressful’ wild flight after malfunction » )

  82. Est-il encore besoin que je vous remercie, JPB ?
    Vous m’avez sauvé la vie deux fois.

    La première, en créant cet espace ouvert.
    Le misérable microbe que j’étais, perdu dans la tourmente des injonctions pédagogique délirantes, finissait par douter de sa santé mentale. J’y ai rencontré le meilleur des pédagogues, on a fini par ne plus oser utiliser ce noble mot tant il a été dévoyé. Les débats sans fin de l’époque ont nourri ma pensée. Confusément, j’étais rebelle à l’enseignement constructiviste, tant de brillants interlocuteurs m’ont aidé en apportant des outils théoriques qui m’ont rassuré, m’ont permis d’affiner « ma méthode ». Je voudrais leur rendre hommage (aux rares qui restent présents et aux absents, dont certains, hélas, le sont à jamais).

    La seconde lorsque vous n’avez pas ménagé votre peine, ni celle de vos proches, afin de me sortir des griffes du complot destiné à me punir de ma divergence de point de vue sur l’enseignement.
    À cette époque, les inquisiteurs étaient encore des princes cruels et les syndicats inféodés aux pires. Je n’aurais sans doute pas survécu (au sens strict) à l’infamie de l’accusation et à ses conséquences. C’est votre intervention qui m’a permis d’avoir accès aux plus hautes instances de l’Académie, qui non seulement m’ont rétabli dans mes droits mais ont sanctionné ceux qui, contre toute forme d’évidence et de bon sens, m’accusaient du pire et s’acharnaient. Sans vous, mon « dossier » serait resté coincé dans les bas étages, dans les arcanes de la cogestion dans lesquelles le seul droit est celui du plus fort et la seule vérité factuelle celle de la majorité.
    Pourrais-je l’oublier ? Pas plus que le mail d’un des intervenants de BdA, qui se reconnaîtra, me proposant une assistance financière dont je n’ai par chance pas eu besoin.

    Pour ceux qui n’ont pas vécu la préhistoire des lieux, sachez que ce fut aussi cela BdA.

    Je suis un peu triste, parce que le temps passe pour moi aussi. La clôture du blog me renvoie à l’impermanence de l’être.

    Cher JPB, je vous souhaite le meilleur, avec toute la sincérité dont vous me savez capable (et aussi un peu de pathos, j’adore !). Vous m’avez surpris, étonné, agacé, mais surtout instruit. Votre univers est si éloigné du mien, vous avez eu la générosité de le partager, c’est rare et précieux.

    Merci de continuer à vivre, même (et surtout) si c’est rude.
    Juste pour les faire chier …

  83. J’en suis à l’année 2017. J’ai recopié toutes les chroniques de 2005 à 2016. 4 millions de signes. Il me reste 2017-2021. Ce sera fini ce week-end.
    Du vent. Juste du vent.
    Et je préfère ne pas penser à tout ce que j’ai dit, en classe et ailleurs. « Le vent l’emportera », comme disait l’autre. Pour rien.

    • LE VENT

      D’abord la longue plainte des sirènes,
      personne n’y fera attention;
      ensuite venant d’une zone lointaine
      le faible écho d’une percussion,
      comme un pétard de fête foraine
      dont le vent propage le son;
      et bien avant que l’on comprenne
      se lèvera à l’horizon
      le soleil de la dernière scène:
      une aube de cent mille degrés
      pour une seconde d’agonie,
      avant la froide éternité
      et le silence de la nuit.

      Dans le temps vide après la bombe,
      inutile de creuser des tombes.
      il n’y aura plus que le vent
      et plus un mur pour l’arrêter,
      il n’y aura plus que le vent
      et pas d’enfants pour y lancer
      leurs cerfs-volants pendant l’été,
      il n’y aura plus que le vent
      et puis des cendres mélangées.
      Il restera aussi, peut-être,
      des mots qui n’auront pas brûlé,
      quelques pages ou bien quelques lettres…
      Le vent les fera s’envoler.

  84. Les vagues ne se lèvent pas s’il n’y a pas de vent.

    Réfléchissez bien avant d’abandonner ceux qui ont besoin d’une main tendue.

    • Chaque fois que l’on tend la main, quelqu’un y crache.
      Ma tentative de mettre en ligne un roman feuilleton l’année dernière était un divertissement en ces temps de confinement. Qu’est-ce que je me suis pris…

      • Ceux qui se délectent de vos textes, s’autocensurent, il est bien là nôtre tort. Nos commentaires n’arrivant pas à la cheville de vos écrits, nous laissons ainsi la place aux Barbares qui osent déverser leur haine.

      • Je comprends votre sentiment mais, et quelqu’un l’ a déjà dit, accordez votre pardon à vos ennemis, rien ne les ennuie autant. Et continuez sur ce chemin, vous l’avez choisi. Cela vous donne un si grand avantage…

  85. Pour l’instant, il me semble que c’est plutôt nous qui devrions lui tendre la main.

    • oui, je l’ai vu, à peu près au même moment d’ailleurs ; mais je n’ai pas osé…

  86. Un panel de lecteurs de BdA z désigné le tributeur le plus khon. C’est évidemment durit.

    Qui d’autre ?

  87. Il y avait également d’autres candidats bien placés. Voulez-vous des noms?

      • Aucune raison de l’épargner si il avait dit des bêtises sur un blog.
        Sauf erreur de ma part, ça n’est pas le cas…

    • Mesquin, Josip. Je serai logée à la même enseigne que Dugong, même mon « autre » va me manquer… C’est dire.

      • Non, Flo, pas mesquin.
        Taquin, oui.
        Je ne suis qu’amour serbo-croate mâtiné de montenegro-kosovardisme.

  88. Comme c’est mignon ! Il essaye encore de me taquiner pendant les dernières quarante-huit heures !

  89. Lecteur assidu mais jamais contributeur, c’est à mon tour d’exprimer ma tristesse de voir ce blog, dont j’ai diffusé bien des billets, fermer, apparemment sans espoir de retour.
    Merci, monsieur Brighelli, d’avoir été pour tant de gens ce que vous avez dû être pour vos élèves : un merveilleux éveilleur, un généreux dispensateur de votre immense culture.
    Je n’ai pas toujours été de votre avis (Blanquer), je vous ai souvent trouvé injuste (Tarantino), votre ton si peu consensuel m’a plus d’une fois indisposé. C’est la loi du genre. Auriez-vous été plus mesuré que je ne vous aurais pas suivi avec autant d’intérêt et de plaisir.
    Votre effrayante lucidité sur le système éducatif vous a condamné, vous l’avez souvent dit, à un désespoir définitif. Je vous comprends mais je suis désolé qu’un homme tel que vous, qui a tant fait pour la consolation et le divertissement de beaucoup de gens ici, puisse être désespéré. Parce qu’il faut bien vivre, parce que mon grand fils est désormais stagiaire en lettres modernes (je lui ai fait lire les billets signés Jennifer Cagole pour qu’il comprenne le monde dès son hypokhâgne) et sans doute parce que c’est mon caractère, je refuse de croire que tout est fichu.
    Merci en tout cas pour vos suggestions cinématographiques, pour vos livres (j’ai acheté votre Sade et votre Dumas), pour vos pas de côté (pourquoi me revient maintenant un billet estival sur… les tomates ?). Je vous souhaite encore beaucoup de plaisir et d’émotion culturels.
    Bon courage aussi dans les deuils qui vous ont frappé et dont vous avez si justement parlé.

    • Mais pourquoi ne pas avoir contribué ?
      Ce blog mleurt entre autres du manque de diversité, qui a laissé le champ libre à quelques cogneurs de fond.

  90. Ne le répétez à personne sinon on risque de nous l’enfermer : D. est un grand schizophrène ! Quand il dit D. est un « grand c.o.n pantoufle » cela veut dire « Je t’aime mon chéri mon grand amour » !

  91. Cher Jean-Paul

    J’ai souvent voulu vous écrire mais je n’ai pas osé. C’est finalement ce dernier message qui me pousse à le faire.

    J’ai vraiment apprécié vos chroniques empreintes d’érudition qui étaient comme un phare dans ces ténèbres.

    J’apprécierais tellement que vous continuiez votre blog. J’ai souvent pensé vous proposer d’intensifier vos chroniques littéraires et artistiques voire même de diffuser vos Cours, j’ai continuellement regretté e n’avoir pu y assister.

    Moi même enseignant défroqué, maintenant dans l’enseignement « supérieur » je mesure la valeur de votre combat. Nous nous connaissions pas mais vos messages étaient pour moi des lueurs d’espoirs.

    Si je ne peux vous convaincre de continuer, même uniquement e en nous partageant vos inspirations littéraires ou en nous prodiguant des leçons de choses, sachez que vous avez été pour moi un des grands esprits de ce siècle, un des héritiers direct des Lumières

    Cher Jean-Paul j’espère vraiment pouvoir vous relire et que votre esprit m’éclaire au fond de la caverne.

    Et au fond, si tant vous décrient, n’est ce parce que vous avez raison ? comme disait Edmond qui vous est cher « On ne se bat pas dans l’espoir du succ, c’est bien plus beau lorsque c’est inutile »

    Avec mon profond respect
    Amicalement vous dont les chroniques me font penser à un frère

    Xavier

    Ps : nous pourrions également appliquer la maxime de coluche « ce n’est pas parce qu’ils sont des milliers à avoir tord qu’ils ont forcément raisons »

  92.  » Quels seront mes derniers mots au moment de fermer définitivement l’espace des commentaires de BdÂ, pensa-t-il ?…Voilà quinze ans que mes patients s’allongent sur ce divan…ils ne s’en relèveront jamais… »
    Ça y est, je tiens la première phrase de mon prochain roman, se dit aussitôt Jean-Paul.

    Bon, soyons honnête, « Soleil noir » c’était pas trop mal. 500 mètres en dessous de Chateaubriand, mais ça se lisait. Bien sûr, il fallait parfois y mettre du sien, se donner de la motivation, genre « Tiens bon ! Ne t’endors pas ! » que l’on lût Jean-Paul ou Chateau d’ailleurs.
    Depuis le temps que je le pratique, j’ai discerné deux généalogies au style brighellien:
    – d’une part, son appartenance à la lignée « écriture de combat », à l’écriture conflictuelle. Jean-Paul n’écrit jamais aussi bien qu’en temps de guerre, de « guerre de générations » en l’occurrence dans ce dernier billet car Jean-Paul est un anti-idéaliste à propos de la jeunesse actuelle comme il en existe peu. Sa philosophie est une méditation de l’élimination conceptuelle, à commencer par l’inutile notion d’autrui particulièrement quand cet autrui a moins de 30 ans et qu’il donne dans le « khonnerie triomphante » et la « crétinerie généralisée », suffit de lui demander son âge. Donc la justesse de sa pensée exige d’inscrire ce contexte conflictuel dans sa prose même. Pas laisser croire qu’il écrit pour la joie d’écrire -même si je sais que Jean-Paul n’est pas naïf, et qu’il sait qu’en dernière instance un écrit, fût-il de combat, est une fin en soi. Chez ce grand garçon la joie d’être radical est d’abord une joie du parler radical. Tous ses « billets de ressentiments » le prouvent.
    – d’autre part, le goût prononcé pour l’écriture classique, qu’il a épanché dans ce fameux roman historique « à visée divertissante ». Jean-Paul a vite su que ce n’était pas ma tasse de thé et je n’y suis pas allé par quatre chemins pour le lui dire, car dans la vie je ne m’emmerde pas toujours à prendre des gants ou à m’excuser, c’est comme ça. La complaisance dites-vous ? Vous pouvez développer ?
    Il n’est pas difficile de comprendre alors pourquoi ces deux généalogies plaisent tant à tant de guignols sur le retour fréquentant ce blog qui reprennent à leur compte et bien mieux qu’ils ne pourraient l’exprimer, l’arrogance aristocratique de Jean-Paul, car l’essence sociale de ces guignols (qui lui donnent du « Maestro ») les fait nager quotidiennement dans un océan de petites frustrations nécessairement tolérables au vu du grand projet supérieur d’appartenir à cette communauté de blog.
    Bref, Jean-Paul ferme BdÂ. Pas un psychodrame pour moi, il m’en a viré à coups de pieds au uc.
    Je vais essayer de me rendre utile ailleurs, mais j’ai bien peur que cela ne m’amuse guère.
    Bises aux ami.e.s et même aux autres, et surtout à Jean-Paul, qui se chargera de leur en faire part car ce post ne sera évidemment pas publié, même à titre de légitime droit de réponse aux tartes que je me suis prises.

    • « Je vais essayer de me rendre utile ailleurs »

      Un logiciel de gestion des changements de couche du moutard en forth…

      Empiler et dépiler c’est toujours horripiler avec ce style à chier tellement amphigourique qu’il plante rapidement la machine.

      • @Dugong : « En forth » : si c’est une fine allusion au message que « Just passing by… » a adressé à flo, vous faites erreur : je ne suis pas « le fantôme d’hervé ». Cette hypothèse est imbécile. Autant dire que M’sieur JPB est flo ou sanseverina, pendant qu’on y est !

        • Hervé est programmateur, just passing by…

          Vous m’aviez dit être dans l’édition, je m’interroge toujours de ce forth avec majuscule qui donne une allure ésotérique à votre réponse. S’agirait-il du fleuve écossais ?

    • Tss

      Ce n’est pas le sens de la nuance qui t’étouffe : la complaisance n’est pas la correction, ou de la délicatesse si tu préfères. Non, mon garçon. Un roman historique n’est pas SON roman historique. Cette attention aimable n’a pas pour ambition d’être obséquieuse, ce n’est pas l’idée ; cette correction a pour seul effet de t’éloigner de la certitude du jugement précipité sur une matière que tu dis, en plus, ne pas apprécier.
      Il t’était tout à fait possible de la présenter sous sa forme la plus déglinguée ou la plus drôle selon tes souhaits, toujours à visée bienveillante ; ce que tu sais parfaitement faire à ton habitude. Arrête toi et :
      Présente tes excuses, (et seulement après tu pourras te permettre de vanner Lormier).

      Capter l’attention tout au long d’une lecture d’un modèle d’écriture qui dépasse les dix mille signes est une pratique qui demande de l’exercice. Jean-Paul n’a strictement rien à prouver dans ce domaine… Le roman historique est un exercice pointu. Les premiers chapitres que JP nous avait donné de lire étaient dans le jus de ce que nous pouvions attendre de lui.
      Ne te pense pas au-dessus de cette règle, tu ne nous as rien prouvé.

    • Qui a attrapé le pompon sur ce grand manège ? Oh surprise, c’est Hervé ! Décernons-lui en sus la palme d’or du mépris car il est vraiment très fort, mais il n’est pas le seul.

    • Trissotin alias le fantôme : le retour
      Passer pour un idiot aux yeux d’un imbécile est une volupté de fin gourmet.
      Georges Courteline

  93. Bonjour JP
    Votre décision de fermer ce blog me désole
    J’y venais régulièrement même si je commentais excessivement rarement .
    Je vous ai rencontré il y a longtemps alors que quasi instituteur en RP j’ai acheté et apprécié la fabrique du crétin qui m’a aidé à tenir le coup face à la vague, au tsunami, pédagogo .
    Et récemment j’ai découvert deux livres de français Magnard ayant pour auteurs Ch. Biet , J.L Rispail et un certain …..JM Briguelli .
    Ces livres me passionnent et croyez moi j’y tiens énormément .
    Les temps sont au désenchantement : tout part en c…..les…
    Et même le net a perdu sa saveur de renouveau en ce qui me concerne .
    Effet boules de neige , monde désenchanté , perte de repère , d’espoir , nihilisme….ça devient dur de vivre et de se sentir concerné , solidaire .
    En ce qui me concerne je passe moins de temps sur les blogs qui souvent me pompent le moral et l’énergie avec cette avalanche de conn….ries exprimées et bien davantage dans la lecture de romans et livres historiques .
    Je pense que je n’aurais pas eu la patience de tenir un blog de façon si libérale que la vôtre : trop noc , trop provoc ? Je censure ,je tire la chasse .
    Bonne continuation et merci , cher professeur de lettres modernes engagé .

  94. JPB tu es un bouriquot.
    Il te suffit de couper les commentaires pour être tranquille ou de ne converser qu’avec ceux que tu préfères.
    Ecris pour ceux qui ont envie de te lire et que ceux à qui tu ne plais pas aillent se faire voir.

    • Le principe de Bonnet d’âne, c’est que je ne censurai rien.
      Que j’aie fini par y être obligé signe la fin de l’aventure — et d’un certain type de civilisation, qui n’existe peut-être plus que dans ma tête.

      • J’ai sincèrement admiré votre capacité à vous tenir à votre décision de ne rien censurer.
        Cependant, et au risque de me faire taxer de pudibonderie et de me faire accuser de vouloir instaurer ou restaurer un certain ordre moral, je pense que les messages comportant des liens vers des images ou des vidéos classées X auraient dû être bloqués, ou automatiquement supprimés.
        J’estime que ces messages-là salissaient votre blog.

        • Je ne les ouvrais plus depuis longtemps.
          Comment n’être pas saturé ? Ecoeuré par cette propension à râcler ce que le web affiche de pire ?
          Jamais compris.

          • Jean-Paul s’il vous plaît…
            Combien de commentaires sur ces liens qui en donnaient la teneur, vous ne les lisiez pas non plus ? Vous vous moquez du monde ? Je ne veux pas me fâcher, je vous assure que je vous sais fragile et toussa.

          • Ce qui s’entend et ce respecte c’est votre principe d’absolu d’opposition à la censure. Les liens pornos n’avaient pas d’autres objet que de signifier une absolue liberté qui nous a été donnée et ce, dans un contexte de pornographie politique et sociale délirant bien plus dégueulasses que les pires images diffusées par ces liens où les atteintes aux libertés n’ont jamais été autant bafouées. Le moins débile ne cliquaient jamais sur ses liens, mais ils avaient pour eux seulement ce rappel à pouvoir être présents.

          • Bis (précédent rédigé dans la précipitation)

            Ce qui s’entend et ce respecte c’est votre principe absolu d’opposition à la censure. Les liens pornos n’avaient pas d’autres objet que de signifier une absolue liberté qui nous a été donnée et ce, dans un contexte de pornographie politique et sociale délirant bien plus dégueulasses que les pires images diffusées par ces liens où les atteintes aux libertés n’ont jamais été aussi nombreuses. Le moins débile ne cliquait jamais sur ses liens, mais ils avaient pour eux seulement de symboliser toutes les expressions qui nous étaient informellement interdites.

  95. Flo a dit au fantôme d’Hervé :
    « Présente tes excuses (et seulement après tu pourras te permettre de vanner Lormier). »

    Lormier avait cette habitude exaspérante de donner du « Maestro » à Brighelli, et il n’était pas le seul. A l’époque où j’intervenais souvent sur ce blog je lui avais fait savoir sans ambages que c’était d’un ridicule achevé.
    Mais tous les autres commentateurs avaient l’air de trouver ça normal et au fond parfaitement justifié…montrant ainsi à quel point l’affect peut obscurcir les capacités de jugement.

    • Excusez-moi, Josip, mais qui employait cette appellation ici à part Lormier?

      Ne croyez-vous pas d’ailleurs qu’au vu de sa propension à titiller Brighelli sur ses prises de positions parfois contradictoires, de sa manie de recouper les moindres données biographiques le concernant, et de tout tourner en dérision en postant des vidéos obscènes ou hors sujet, il ne prêtait pas à ce titre une connotation ironique?

      (Et d’ailleurs, où est-il passé depuis tout ce temps?)

      L’aveuglement affectif est un mal largement partagé. Je ne crois pas que la plupart des contributeurs vénèrent JPB comme un gourou, mais c’est un homme courageux et talentueux dont le combat a inspiré pas mal de gens ici et leur a permis de garder espoir dans cette période épouvantable.

      Pour tout ça, nous pouvons lui dire merci. Et nous avons le doit d’être tristes.

      • Bien sur Gus, mais ça virait à l’obsession malsaine. On se souvient aussi qu’il n’y avait pas un élément du passé amoureux de JPB offert dans une chronique qui ne fut pas passé au peigne fin. Il a tenu des propos peu glorieux voir orduriers, partagé des photos qui se voulaient peu flatteuses contre une ex fiancée de JPB ayant fait une belle carrière, sujet qu’il remettait fréquemment sur le tapis sans aucune raison, si ce n’est de souffrir d’une jalousie maladive.

      • Moi, et rien à voir avec L. ni avec un gourou. Il Maestro Brighelli, en italien, el Maestro Jean-Paul, en espagnol. En français, on utilise ce mot pour les notaires et les avocats. Mon avocat, qui est une dame, se présente comme Maître R, avocat, (sans e) et n’apprécierait pas qu’on s’adresse à elle en tant que Maîtresse, terme réservé aux enseignantes d’école maternelle, pour un temps encore. On dit bien « chercher un maître d’apprentissage », car on estime que pour enseigner, il faut dépasser un niveau de maîtrise justement.

    • Mais non. C’était une reconnaissance pour la tenue du blog. Mâtinée d’affection sans doute.

  96. En somme il ne reste plus qu’à ouvrir le blog des anciens commentateurs de JPB dans lequel on pourra continuer à régler nos comptes ?

      • Je suis tout prêt à soutenir par un ban solennel la rentrée de Jennifer dans l’arène !

    • Régler des comptes, non, ça n’est pas très intéressant. Polémiquer, oui, ça l’est toujours.
      Nuance. J’aime la polémique, pas les règlements de compte. J’aime humer les parfums de l’affrontement d’idées, pas les odeurs de sang. Et vous?

  97. Si je faisais un procès public à JPB – genre grands jours d’Auvergne – ce serait plutôt de pointer cette contradiction-là : déplorer la dissolution de la culture bourgeoise dans un grand-tout à la fois du divertissement hollywoodien et pornographique et de la cancel-culture c’est à dire la régression de la possibilité de penser avec les mots et d’autre part avoir dans sa jeunesse militante épousé les idéaux du Gauchisme, aka justement la dissolution de la culture bourgeoise !

    Au final dans ce monde-là, des Gafam, du tout-numérique, il ne reste plus que l’aristocratie de l’argent ! Les milliards mal-gagnés qui arrivent comme des pains chauds dans l’escarcelle des super-oligarques … style Bernard Arnault furtivement hier homme le plus riche du monde qui aura gagné cent milliards depuis la crise du covid-19 !

    « La fortune de l’homme d’affaires français est estimée à 186,3 milliards de dollars, contre 76 milliards en mars 2020. »

      • En effet, quand rien ni personne ne s’oppose à la toute-puissance du capital triomphant, ce dernier n’a pas de limites.
        Lui imposer des limites, c’était le rôle historique de la social-démocratie. Elle y a renoncé.
        Lui imposer des limites, c’est pourtant commencer à être un peu, un tout petit peu, de gauche. (Cf. dernière polémique avec Berland-Bear…)

  98. Les classes moyennes – la bourgeoisie intellectuelle on va dire – a échangé son droit d’aînesse politique contre un plat de lentilles … mais on s’apprête maintenant à le lui retirer son plat de lentilles !

    Les droits politiques ont été une lente et longue ascension vers le pouvoir et voilà que ce droit à l’égalité est vendu pour trois fois rien ! La belle affaire l’égalité des non-droits !

  99. Le petit-bourgeois sorti de l’école post-mai-68 raisonne avec ses pieds ! Il croit vraiment que ses droits économiques sont indépendants de ses droits politiques : ou que selon la vulgate marxiste l’homo oeconomicus est la seule réalité tangible d’un homme sur terre ! Homo politicus ne serait donc qu’une fiction bourgeoise …

  100. Driout a dit :
    « selon la vulgate marxiste l’homo oeconomicus est la seule réalité tangible d’un homme sur terre »
    Vous avez cru lire Karl, mais c’est Harpo que vous lisiez : pas étonnant que ce personnage muet ne vous dise rien qui soit digne d’être retenu.
    Marx ne dit nulle part que l’homo oeconomicus est la seule réalité tangible. Il dit en revanche que c’est l’organisation économique d’une société qui détermine les rapports sociaux. Thèse reprise et développée un siècle plus tard, à son niveau, par un Bourdieu.
    Il est piquant de vous voir évoquer une « vulgate marxiste » quand vous arborez fièrement la bien connue « vulgate de sociologie analytique durkheimienne » qui conteste, et pour cause, la sociologie de combat…

    • Ben non ! L’organisation économique a bon dos … la machine à vapeur détermine l’organisation économique au XIXè siècle oui ! Mais elle ne détermine nullement la formule politique à adopter …

      Ce Karl Marx dont vous me parlez ne savait même pas les probabilités et les statistiques – son « Capital » est un fatras pour grand ignorant …

    • C’est toute la différence entre un mathématicien professionnel comme Joseph Regnault et un mathématicien amateur qui se livre à des réflexions décousues qui ne mènent nulle part !

      • On a attendu plus d’un siècle après sa mort pour éditer les papiers – un millier de pages au bas mot – dans lesquels Karl Marx note ses réflexions !
        Et si ce n’était pas des papiers signés Marx personne n’aurait jamais édité ce fatras de notions disjointes …

  101. Ce qui est frappant quand vous lisez les paperolles mathématiques Karl Marx c’est l’extraordinaire arrogance intellectuelle du bonhomme ! Il ne sait rien de rien en géométrie mais c’est pas grave : son jugement est quand même beaucoup plus pertinent que ceux de Leibniz, Newton et quelques autres esprits du même acabit !
    Ce serait risible si cet aventurier de l’esprit n’était pas pris si au sérieux depuis cent cinquante ans en politique …

  102. Et Engels annonce sur sa tombe que c’est à la fois un génie des maths mais aussi un génie qui dépasse les maths ! C’est sûr quand on ne sait rien de rien d’une matière on risque fort de la transcender d’un coup … d’aile vers le néant !

    « Engels sur la tombe de Marx :

    « Marx a découvert la loi particulière du mouvement du mode de production capitaliste actuel et de la société bourgeoise qui en est issue. La découverte de la plus-value a, du coup, fait ici la lumière, alors que toutes les recherches antérieures aussi bien des économistes bourgeois que des critiques socialistes s’étaient perdues dans les ténèbres. Deux découvertes de ce genre devraient suffire pour une vie entière. Heureux déjà celui auquel il est donné d’en faire une seule semblable ! Mais dans chaque domaine que Marx a soumis à ses recherches (et ces domaines sont très nombreux et pas un seul ne fut l’objet d’études superficielles), même dans celui des mathématiques, il a fait des découvertes originales. Tel fut l’homme de science. Mais, ce n’était point là, chez lui, l’essentiel de son activité. La science était pour Marx une force qui actionnait l’histoire, une force révolutionnaire. Si pure que fut la joie qu’il pouvait avoir à une découverte dans une science théorique quelconque dont il est peut-être impossible d’envisager l’application pratique, sa joie était tout autre lorsqu’il s’agissait d’une découverte d’une portée révolutionnaire immédiate pour l’industrie ou, en général, pour le développement historique…

  103. (sans doute pour la dernière fois, mes remarques suite à la lecture de la production matinale)

    « ce blog meurt du manque de diversité » – il est bien dommage, en effet, qu’un plus grand nombre de lecteurs – qui signifient maintenant leurs remerciements et respects – n’aient pas eu le ‘courage’ si je puis dire, de ‘participer’ – je l’ai, quant à moi bien trop fait et mal fait – mais qu’importe, ce n’est que du vent, JPB l’a dit et répété, et c’est bien vrai ;

    tout comme il est vrai que la censure finit tôt ou tard par s’imposer, quand on refuse de pratiquer l’inévitable (?) auto-censure ;

    merci encore (!) au ‘maestro’ (pourquoi accorder tant d’importance à ce ‘titre’ ?!) pour m’avoir sacrément stimulée, moi, une des « guignols sur le retour ».

    • Fib, avant que vous ne quittiez définitivement l’espace BdA, je me fais une obligation morale de vous répondre sur le sujet « que pourrait faire une gauche vraiment de gauche si elle accédait aux affaires en France ? ». Vaste sujet s’il en est. Je me limite donc à quelques mesures d’urgence :
      – nationalisation immédiate du secteur bancaire, qui passe donc sous le contrôle intégral de l’état.
      – fermeture (oui, fermeture, autoritaire) de la Bourse et de ses activités.
      – décision unilatérale (donc par définition non negociée) de cesser de rembourser les intérêts de la dette. La France est bonne fille : on rembourse le capital emprunté, pas les intérêts. On transforme donc la dette en prêt à taux zéro.
      – dans le secteur de la production, on transforme la propriété privée en propriété d’utilisation : voir à ce sujet les travaux de Bernard Friot.
      Je n’imagine pas une seule seconde que le Capital accepte tout ça sans moufter. Affrontement inévitable. Mais, au moins, dans la clarté. Dans cet affrontement-là, il faudra choisir son camp, sur le mode « qui n’est pas avec moi est contre moi ».

  104. Louable tentative de JPB de mettre tout le monde sur un pied d’égalité ! Mais bon prenons un exemple : il connaît par coeur ou peu s’en faut « Les liaisons dangereuses » célèbre et unique roman de Laclos, général à ses heures perdues.
    Moi je ne discute pas trop de ce roman avec lui … car ma connaissance dudit roman est plus que superficielle ! Mais tout le monde n’aura pas cette sagesse et voudra mettre son grain de sel s’il écrivait un article sur le sujet ! Ce qui forcément débouche sur des imbécillités … sauf à croire qu’on peut avoir des lumières sur ce qu’on ne connaît que par ouï-dire !

    • L’égalité ça fonctionne entre initiés … et encore ! Initiés de bonne foi … qui veulent aller au bout d’eux-mêmes et du raisonnement.

  105. Driout, une fois de plus vous faites l’âne pour avoir du son. Vous faites comme si l’intégralité des théories marxistes tout entières, comme si sa philosophie politique même, étaient le fruit des recherches mathématiques de Marx.
    Parenthèse : notez d’ailleurs que vous vous donnez le droit de contester la validité de ces recherches, et de quelle autorité vous prévalez-vous? Seriez-vous mathématicien ? Je ne le suis pas, je ne me donnerai donc pas le ridicule d’argumenter à vide sur ce point. Fin de la parenthèse.
    Toujours est-il que fonder toute analyse de Marx sur ses travaux mathématiques est une aberration, une escroquerie intellectuelle. Ce qui a conduit Marx à faire ce qu’il a fait, à écrire ce qu’il a écrit, c’est d’une part ses observations de terrain dans l’Angleterre de la révolution industrielle, mettant en évidence la façon dont le capital travail des salariés créait le capital financier des patrons-propriétaires, et d’autre part sa contestation radicale de la philosophie de Hegel en tant que vecteur révolutionnaire. Le point décisif dans l’histoire des idées de Marx, c’est ce moment de rupture épistémologique où il congédie le socialisme utopique à la Proudhon, pour forger le concept de socialisme scientifique. Pour le meilleur et pour le pire.

    Réduire Marx à un fatras de recherches mathématiques inabouties ou sans fondement, c’est d’une absurdité sans nom. En 1871, Marx avait mieux à faire que de s’intéresser aux maths : il avait les yeux rivés sur la Commune de Paris, première tentative de socialisme autogestionnaire, comme on dirait aujourd’hui.

    Si vous me répondez sur ces points, faites le sérieusement svp. Pas de pirouettes ni dérobades hors-sujet. Merci.

    • Je vous renvoie à l’étude de Joseph Regnault sur la Bourse ! Je ne peux pas mieux faire …

      • Au fait Joseph Regnault en plus d’être mathématicien de profession était aussi ingénieur inventeur de machines – votre Karl Marx était-il ingénieur en plus d’être matheux amateur ?

  106. C’est une louable entreprise de vouloir être historien ! Historien des sciences comme Pierre Duhem, historien de la littérature comme Jean-Paul Brighelli, historien de l’industrie comme André Grelon, mais enfin il faut d’abord se mettre à bonne école !

  107. D’après Engels – opus cité plus haut – Karl Marx était aussi un grand ingénieur qui a apporté des contributions décisives à l’industrie au XIXè siècle … mais quand on est dans la louange fantasmagorique on peut tout se permettre !

    • J’avais espéré un renoncement aux pirouettes…espoir déçu ! Et aux pirouettes vous ajoutez les entrechats…
      Sur Marx et Hegel, rien? Vraiment?
      Sur socialisme utopique vs socialisme scientifique, rien? Vraiment ?
      L’affrontement des idées ne peut pas avoir lieu si vous adoptez la stratégie des Italiens à Caporetto.

  108. Je dois dire que malgré ma considération pour l’ouvrage collectif d’André Grelon je ne partage nullement son opinion sur l’absence des ingénieurs dans la première industrialisation !

    Prenez Louis Vicat (1786-1861) ingénieur des ponts et chaussées, quand il invente le ciment artificiel vers 1817 il donne à l’industrie un énorme coup de pouce !

    • Et que dire du développement des chemins de fer qui est entièrement le fait d’ingénieurs comme Clapeyron, Lamé, Paulin Talabot, Didion et combien d’autres !

  109. Josip Gavrilovic 29 mai 2021 At 13h42 a dit:

    « dans le secteur de la production, on transforme la propriété privée en propriété d’utilisation : voir à ce sujet les travaux de Bernard Friot. »

    @ Josip
    Je connais un peu les théories de Bernard Friot, mais qui d’autre dans cette salle connaît ses travaux ?

    • ben, non ; c’était ça, aussi, l’utilité de BdA, titiller l’intérêt (va me falloir encore des années de lectures ; sais pas si j’en viendrai à bout ; probablement pas ?)

    • Vous avez évidemment raison, les travaux de Bernard Friot (et donc ses propositions) sont actuellement connus de très peu de monde.
      Le grand intérêt de blogs comme BdA était de permettre des échanges d’informations, de références, de liens etc., permettant à tout un chacun de se renseigner, sur Friot par exemple.
      Peut-être que dès aujourd’hui, grâce à BdA, certains lecteurs de ce blog essaieront d’en savoir plus sur la notion de « propriété d’usage » chère à Friot.
      Je sais que j’ai agacé pas mal de monde en évoquant souvent des recherches linguistiques. Je n’ai aucun regret : j’ai utilisé ce blog comme vecteur de transmission de connaissances me semblant dignes d’intérêt. De même, c’est grâce à ce blog et à Dugong que j’en sais un peu plus sur Thom et sa pensée.
      Puisse cet échange entre vous et moi donner envie à d’autres d’en savoir plus sur Friot.

  110. pour en revenir à l’ordinaire –
    le Guardian et le succès de Cnews et Zemmour :
    rien que le titre (in french) « La popularité des sujets d’extrême droite sur CNews suscite l’inquiétude… « la chaîne est-elle le reflet d’un ‘changement réactionnaire’ ?… »,
    « l’accent mis sur l’ordre et l’identité nationale pourrait stimuler l’extrême-droite… lors des prochaines élections »,
    « l’audience ne cesse d’augmenter pour Zemmour et les autres… CNews première chaîne d’info … » ;

    article médiocre, à la façon du bien-pensant dit de ‘gauche’ 😉 qu’est le Guardian, et qui fera tout, comme tant d’autres sûrement, pour cantonner le discours au roitelet vs MlP ;
    (juste une photo, pour faire grimacer Josip) :

    https://i.guim.co.uk/img/media/6e1dd093c607a6ffd1266b93c11698597fa09a92/0_293_3648_2189/master/3648.jpg?width=445&quality=45&auto=format&fit=max&dpr=2&s=f5c72e66e3de15c0532c83380719d8e0

    • Ce n’est pas Zemmour qui me fait grimacer, mais l’audience et les soutiens qu’il a.
      Le discours de Zemmour est vieux comme le monde (en caricaturant à peine : « C’était mieux avant! » « Ah la la ma pauvre dame, où va le monde! » « Il nous faudrait un grand coup de ménage! » et bien sûr les inévitables « On n’est plus chez nous ! » et « Le temps béni des colonies… la colonisation, y avait pas que du mauvais ! »). Ce qui est nouveau, c’est que le cirque médiatique en fasse à ce point sa tête de gondole.

    • Bon, pour UNE chaîne qui pêche un peu à droite (extrême, n’exagérons rien, ou alors vous n’avez pas compris à quel point les Français saturent…) combien de chaînes archicomplaisantes avec le pouvoir au point de ne rien analyser et de tout livrer brut de décoffrage en direct des instances de décision ? Hum ?
      Un peu d’équilibrage de la balance ne nuit pas.
      S’inquiète-t-on autant des effets de la lamentable prestation présidentielle avec les deux youtubeurs hérauts des « jeunes » ? (lesquels ?)

  111. Au final la notion d’égalité tant que ça reste dans la sphère abstraite c’est bon – dès qu’on veut l’appliquer dans les détails de la vie ça foire ! CQFD resquiat in pace Bonnet d’âne !

  112. @Driout
    Vos manœuvres de diversion ne trompent personne. Vos pirouettes, entrechats et autres rondades ne sont que des échappatoires qui masquent mal le fait que vous n’avez rien à dire sur Marx/Hegel non plus que sur la notion de socialisme scientifique. Vous êtes en train de vivre un Caporetto conceptuel, voilà tout.

    • Oui ! Fais moi mal Josip … d’autant que Dugong m’a tout l’air d’être en congé ! Il reprend des forces sans doute avant l’assaut final …

    • Non mais Josip… J’ai bien vu que vous n’étiez pas un crack dans les analyses psychologiques mais là… Qu’on se fourvoie sur mon compte, je veux bien, mais Pierre ? c’est assez transparent quand même…

      • Tout est transparent chez Driout, même et surtout la densité/épaisseur de sa connaissance et de sa compréhension de la philosophie marxienne et de sa genèse. En l’occurrence c’est une transparence qui touche au translucide, en quelque sorte un trou, une béance qui laisse passer la lumière !

    • C’était déjà la curée.
      En fait Bonnet d’âne changeait d’hébergeur — avant, c’était le Midi libre.
      Et en même temps je me faisais virer de Néoprofs par le chœur des pédagos. J’aurais dû comprendre à cette époque que la décivilisation avait comencé.

  113. ki k’a dit à propos de koi t’est-ce :
    « il ne lui manque que la mer pour être la Californie » (le fantôme s’y posera peut être un jour).

  114. « … même si je sais que Jean-Paul n’est pas naïf, et qu’il sait qu’en dernière instance un écrit, fût-il de combat, est une fin en soi. »

    Et c’est ça le génie que Brighelli admire ? Encore un peu et c’était « grand-trois-le-lecteur ».

    Ça vaut bien Trismégiste, qui, quoi qu’on en rie, était excellent en son genre.

  115. Avec de telles mesures, on va sauver la France… Vraiment l’école est quasi morte.
    https://www.lefigaro.fr/actualite-france/le-gouvernement-debloque-21-millions-d-euros-pour-creer-un-reflexe-velo-20210506
    Que fais-tu à l’école mon chéri ? du vélo. Pédaler dans le vide, c’est bien. Et du français, des maths, de l’Histoire ? C’était bon pour l’école d’avant, et… pour les zélites.
    Moralité : mettez vos enfants dans le hors-contrat ou chez la fille de Brigitte.
    Vraiment, je comprends Jean-Paul d’en avoir marre des khons. Pour notre malheur, ils nous gouvernent. Sont-ils bêtes, pervers ou sadiques ? Je ne sais pas.
    En attendant, je propose à nouveau le jeune retraité JPB comme Ministre de l’EN voire de l’Instruction Publique.

    • Ca fait des décennies que les moutards font du vélo à l’école. On leur fournit même la choucroute au nord, la semoule au sud, pour pédaler dedans…

    • Une distance de 50 kilomètres entre chaque ville suffisent pour que les Bretons ne se comprennent plus. L’option breton (breton du Morbihan) enseignée dans le secondaire n’intéresse qu’une poignée d’élèves par établissement, quatre à dix maximum.

    • Le droit constitutionnel, c’est encore pire que la « gauche », on en fait vraiment tout ce qu’on en veut.

  116. Liste des assoc « culturelles » islamiques (+ écoles coraniques)… et seulement dans le Bas-Rhin communiquée par une ouazine (alsacienne d’origine) ; assez impressionnant.

    « Les trois petits cochons » : censurés, évidemment ;
    mais, avec le « réflexe vélo », pourquoi pas, en sus, l’histoire des trois petits pigs en dialecte local ?

    on conçoit (presque) que JPB jette l’éponge…

          • « Le Lorrain est une rose dont les épines sont en dedans » (Jules Ferry, plus ou moins, paraît-il).

    • Les « religions du Livre » se soutiennent, c’est bien connu et le boulot que l’une ne peut plus faire, l’autre le fait, et voilà.

  117. Si l’Alsace était restée allemande, on nous ferait moins iech avec ces histoires de hochdeutsch à la mormoil…

  118. JPB tu es juste épuisé.
    Qui ne le serait pas quand on est générallement lu des milliers de fois et commenté des centaines de fois sans filtre ?
    Et en plus tu réponds, dingo que tu es.
    Ton entreprise est simplement surhumaine et tu fais montre d’une coupable incompétence avec le formidable outil qu’est internet.
    Alors tu commences par te barrer vite fait en vacances où bon te semblera, tu n’ouvres surtout pas tes réseaux sociaux numériques et autre blog et ce aussi long temps que nécessaire (semaines, mois, années, décennies) et tu fais ce que tu préfères : lire, écrire, rêver …
    Entretemps tu finiras bien par croiser une personne bien intentionnée qui t’apprendra à utiliser convenablement les outils du siècle pour conserver sa santé mentale et ses qualités humaines intactes. Bonnes vacances ! Tu vas me manquer…

  119. Merci pour tes ouvrages et analyses, merci pour ton intelligence, merci d’exister.
    Joseph.

  120. cyrano58
    29 mai 2021 At 18h30
    « Et même pas un peu de 1793? Je suis déçu… »
    (à propos de la mise en place d’une politique de gauche)

    Déception de courte durée, n’ayez crainte.
    La mise au pas des religions intervient dans un second temps, un second train de mesures. Il faut savoir retenir les leçons de l’Histoire : en 1794 Robespierre et Saint-Just en sont les vaincus, parce que la Convention a sous-estimé l’opposition interne au camp des pro-révolution. Opposition qui est devenue, après Thermidor, le Directoire, régime corrompu qui a objectivement déroulé le tapis rouge à Bonaparte.
    Au 21ème siècle, il faut donc ne pas se tromper d’ennemi prioritaire : les forces du Capital. Les religions (et en premier lieu la plus dangereuse actuellement, l’islam salafiste) sont des ennemis chronologiquement secondaires. Mais leur tour viendra !

    • La Terreur antireligieuse: j’en rêve…
      Le capitalisme financier spécule sur les corps tandis que la supersition religieuse spécule sur l’esprit. La bourse vend des actions, donc du vide; tandis que le temple vend dieu, donc du rien. Les deux sont des exploiteurs du peuple, les deux sont à anéantir. Et tant pis pour la tolérance: la République n’a pas besoin de financiers ni de clercs. Et prenons garde à l’alliance du mal avec le mal: l’islam(isme) est terriblement compatible avec le capitalisme financier ultralibéral le plus cynique, comme on le constate dans les théocraties pétrolières du Golfe, avec notamment les prolétaires asiatiques esclavagisés pour construire les stades à la gloire du dieu foot.

      • « Le capitalisme financier spécule sur les corps tandis que la supersition religieuse spécule sur l’esprit. »

        Et la supersition raoultienne ?

        • La chloroquine ne peut malheureusement rien pour vous.
          Seul le Biactol est en mesure de vous aider.
          Et aussi un dépucelage.

  121. JPB terrassé (mon œil) par hervé, c’est un peu l’histoire de David contre Goliath. Bonne nouvelle : le combat contre les pédagogos n’est donc pas perdu.

  122. @fib
     » il est bien dommage, en effet, qu’un plus grand nombre de lecteurs – qui signifient maintenant leurs remerciements et respects – n’aient pas eu le ‘courage’ si je puis dire, de ‘participer’ – »
    C’est bien gentil, mais commenter pour noircir l’écran et mettre son nom dessous, quel intérêt ????
    On peut apprécier un texte, ou un commentaire, sans avoir de plus-value à apporter;
    On peut penser qu’un commentaire est une khonnerie sans avoir besoin de jouer les petits maîtres ou chercher à injurier, humilier …
    Votre propos sur le « courage » me parait inélégant, pour ne pas dire prétentieux.
    Je ne vous connais pas, vous ne me connaissez pas, ni la flopée de lecteur qui ont été attirés pas la lumière de ce blog -et d’abord par JPB- et /parfois/ par quelques commentaires, mais combien de scories … combien de nombrilismes …
    Bon, bien qu’assez HS, abcmath, par son art à jouer avec la langue, peut être considéré comme à sa place dans ce blog.
    Mais quel intérêt ces blablas politicaillions, quel intérêt ce délayage sur le Covid ? Et les inexcusables flots d’injures et de pus ?

    Certains ont mis une grande énergie à agresser, abaisser, cracher « dans la main tendue », et pleurnichent maintenant parce que leur punching-ball jette l’éponge ?
    Un peu comme un grapheur qui regretterait que le propriétaire d’un immeuble renonce à repeindre la façade qu’il aimait tant saloper.

    @fib : ces dernières lignes ne s’adressent pas à vous particulièrement.

    Et espérons que le phénix renaisse de ses cendres.

    • Qui êtes-vous pour juger de savoir qui est à sa place ou ne l’est pas ?

      Et qu’en savez vous si, certains grapheurs qui pleurnichent, n’aient pas été aussi des punching-ball ?

    • Magnifique marque de respect pour le travail de nombre de grapheurs, qui bien souvent est de l’art à l’état pur.

    • Qu’est-ce que cela peut vous faire que certains discutent du covid, se chamaillent, s’insulltent, politicaillonent ?
      Parce qu’on s’en fiche de votre avis…

    • j’avais mis « ‘courage’ , si je puis dire », entre guillemetS, guillemeT plus exactement (vous savez, le truc à la mode, qu’on fait avec ses doigts, tout en causant),
      et ici, comme ailleurs, chacun lit (voire réagit à) ce qui l’intéresse, et rares sont ceux qui n’échappent pas – par bouffées – au « nombrilisme » ;
      (quant à la « flopée de lecteur », si flopée il ya, lecteurS il ya).

    • « Un peu comme un grapheur qui regretterait que le propriétaire d’un immeuble renonce à repeindre la façade qu’il aimait tant saloper. »

      C’est tout à fait ça.

    • Maurice de Vlaminick a habité tout proche de chez moi vers 1905/1906 boulevard des Ormes – actuel boulevard général De Gaulle. On a apposé une plaque sur la maison qu’il hanta …
      En juin 1939 il assiste au baptême de Marc Simenon, fils de Georges Simenon, le célèbre auteur de romans policiers. Cette même année, il participe à un banquet en l’honneur des pamphlets de Céline … avec Paul Belmondo et quelques autres il sera du voyage à Berlin sous la bonne garde de la Propagandastaffel !

      • « Maurice de Vlaminick a habité tout proche de chez moi vers 1905/1906 »

        Il s’en souvient comme si c’était hier…

        • Mécréant ! Rien absolument rien ne vous permet d’affirmer qu’il n’est pas maintenant muni de pinceaux divins et légers avec lesquels il peint sa vie d’avant !

  123. L’auto-destruction de BdA n’aura suivi que de peu l’auto-destruction de la France ! Mieux qu’une guerre étrangère la guerre civile des esprits fait son oeuvre jour après jour …

  124. @Berland-Bear
    Suite à votre message plus haut dans ce fil de discussion, je pense, comme vous, que nos débats peuvent s’arrêter là sans que les cours mondiaux du soja en pâtissent trop.
    Je décline donc votre proposition de poursuivre hors BdA. Proposition qui ne manquait d’ailleurs pas de panache.

    • Il y a un club de centenaires qui font du vélo le dimanche dont Michel Drucker est le président d’honneur …

  125. Vous ne trouvez pas qu’on respire mieux de temps en temps quand on n’est plus entouré par des progressistes ?

    • Ceux qui n’ont pas connu la France d’avant-le-progrès ne savent pas ce que sont les ormes car ils sont tous morts de maladie ! Ils ornaient toutes les places, toutes les rues …;

  126. https://fr.yahoo.com/news/floride-concert-%C3%A0-18-dollars-192946442.html

    Nous ne vous disons pas ce que vous devez faire, nous avons pris une décision commerciale, et nous laissons le marché décider »
    « Si quelqu’un vient sans être vacciné, il va faire peur à un grand nombre de clients, et devra donc payer la différence », justifie l’entreprise.

    L’apartheid sanitaire fondé sur des critères biologiques, on y est. Bientôt en France.
    « nous laissons le marché décider »: on croirait du Macron.

    • Super ! Chacun pourra mettre le prix qu’il veut à l’accès de son petit commerce…
      A mon avis c’est la seconde étape avant la vaccination obligatoire pour tous, obtenue sous la contrainte physique ou sous la contrainte morale, ou sous la contrainte financière.
      Ils constatent que ça fonctionne, alors ils iront plus loin, beaucoup plus loin lors de la prochaine étape. Pour le bien des artistes. Bien entendu.
      Si à chaque fois qu’ils nous entubent, on élargit nous-mêmes l’orifice, on voit mal comment l’entourloupe pourrait s’arrêter.

  127. Quand je pense que certains nient qu’une population humaine puisse être remplacée par une autre c’est à se demander s’ils ont des yeux pour voir disparaître certaines espèces !

  128. Au sujet des salons littéraires à Paris sous l’Ancien régime, il ne faut pas oublier qu’une maîtresse de maison y veillait à son bon renom ! Elle écartait d’un revers de main les sujets fâcheux, interdisait certains mots outrés, convenait des apparentements, avait en mains la baguette du bon goût !

    • Vous m’en direz tant… Comme si des esprits dans leur moyenne avaient pour habitude d’échanger sans qu’il y ait jamais de tensions. Mais bien sur, le salon de Scaron était réputé pour sa brioche et le parfum inouï de sa confiture au fraise, on ne s’y rendait qu’à la seule condition d’être assuré d’être rassasié en tartine.

      • La Mère Poulard alors ? Ou le palais de dame Tartine ?

        Souvent on dit d’un mauvais auteur : qu’est-ce qu’il tartine !

    • Camembert Monsieur Driout, vous avez aussi par le passé vous aussi fait les l’honneurs du fil avec un lien peu recommandable sur les pérégrinations d’un dog allemand.

      • Notez que ce jour là, vous le battiez tous à plate couture au jeu de « qui est cap’ ou pas cap ». Tous le monde à la niche. Tous calmés.

        And the winner is … Peter !

  129. C’est d’actualité il faut dire que je parle de Vlaminck à Rueil car il y a aujourd’hui le marché aux peintres en bas de chez moi.

  130. Beaucoup d’enseignants ont déclaré dans les derniers jours lire régulièrement le blog BdA sans pourtant intervenir – du coup je me suis fait une réflexion : dans l’éducation nationale les Gauchistes font régner la terreur comme ici et empêchent les modérés de nature de s’exprimer … ils ont une espèce de monopole de la parole et ramènent toute discussion sensée à une question d’étiquetage : un tel est d’extrême-droite, un tel est susceptible de mal penser, un tel a des références culturelles honnies etc.

  131. tartine, brioche, confiture de fraise, kroumir ; miam !
    (je me demande si la pâtisserie charentaise qui fabriquait kroumirs et éphémères, ces secrets bien gardés, existe encore ; des noms qui nous faisaient rêver quand on était gosses).

  132. Alors que l’on trouve chez LAUREL et HARDY tout ce que l’humanité a de plus signifiant, on ne trouve chez MARX et ENGELS que tout ce que l’imbécillité arrogante la plus stupide vomit de plus con !

    Post scriptum : relire pour, s’en persuader, leurs ouvrages merdiques ! …

      • Ça c’est une idée ! Je propose de tous nous réunir demain pour un repas où nous lèverions nos verres à la mémoire de notre hôte et l’aguichante serveuse que j’aurai draguée pendant toute la petite sauterie apporterait pour le dessert un gâteau d’où sortirait JPB en chippendale pour le plus grand plaisir de tou•te•s en annonçant que toute cette sombre histoire de fermeture n’était qu’une blague. Miam !

    • Il pourra toujours s’installer en RDC pour « étudier » à l’œil les effets de l’HCQ sur le volcanisme du Nyiragongo. Il semblerait qu’il soit très efficace pour prévenir les éruptions.

  133. L’hebdo télé de gauche en surchauffe : Une piste pour le penseur adriatique qui veut détruire le capitalisme mais oublie de lutter contre les rapaces qui nous exploitent.

    https://www.nouvelobs.com/idees/20210528.OBS44579/un-balbuzard-bloque-un-chantier-saboter-le-capitalisme-avec-des-non-humains.html

    « Les salarié.e.s et les syndicats de Fleury Michon, s’ils et elles veulent pouvoir lutter pour mieux vivre et mieux habiter la Terre, doivent apprendre à fabriquer des problèmes politiques avec les cochons »

    • « Le penseur adriatique », vous vous surpassez !
      Déception tout de même : je n’ai jamais eu droit à « l’aigle dalmate »…

      • Il y avait aussi « la truffe dalmatienne » ou « le cossard de Vukovar » mais le blog ferme…

        • Cossard, ça me convient assez.
          Truffe, venant d’un périgourdin, ne peut qu’être appréciatif !

      • Vous êtes chanceux. Dugong me tacle si rarement… Pierre, en fin connaisseur de l’amour, pourrait nous écrire un drôlerie sur les misères de l’indifférence.

  134. « La ferme les animaux ! » crie le contremaître orwellien pour faire taire les justes revendications de nos amis les bêtes

    • Donc de bonnet d’âne à bonnet de nuit ?
      Personne pour récidiver quelque part ?
      Je n’y crois pa un seul instant ; on ne guérit pas de la graphomanie comme ca

    • Celui ci est à sa place ; sans poussins mâles pas de coqs sans coqs plus de coq au vin, quel malheur, quelle perte !

  135. J’espère que le blog ne fermera pas avant la résurrection de Lormier (ces derniers jours nous avons assisté à sa crucifixion)

    • Ça m’étonnerait que JPB attende .
      Il semble pressé de mettre son bonnet dans un pacson.
      Oui…

      PS:
      En fait, le responsable est le gestionnaire du blog, la nouvelle interface est nulle.
      Je ne me souviens plus très bien de son nom, El Piment ou un truc comme ça.

  136. J’ai d’abord lu « La fabrique du crétin » sur les conseils avisés d’un ami fan de Michéa. Je suis actuellement en train de lire « Voltaire ou le Djihad ». Ce livre est une pépite. Il déborde d’intelligence, de pertinence, il est cash, sans concession. Vous voyez et vous exprimez les choses justement.

    Vous êtes pour moi une personne de référence, vous m’aidez à mieux structurer ma pensée, à mieux comprendre les choses.
    Nous vivons une période terriblement difficile, un effondrement civilisationnel.
    Je comprend votre choix de fuir les Khons mais ne renoncez pas, quelque soit votre manière de résister, nous avons besoin de vous!

  137. Vous n’avez rien à déclarer avant de passer la frontière du néant ?

  138. Attention ! Demain midi nous allons tous êtres grand-remplacés et pas par la droite ou la gauche ou les extrêmes ou le contraire mais par rien ! Le grand rien … qui domine tout au final !

  139. CSS 117
    Depuis qu’il est à la retraite, jean-paul s’est mis en tête d’être l’artisan de son bonheur et lit des manuels d’aide au développement de sites web comme des modes d’emploi.
    Le pauvre homme, il n’a pas fini de « bricoler dans l’Incurable », comme disait l’autre.

    • La brouille entre eux étant passée, hervé enquiert aimablement jean-paul sur le développement de son prochain blog:

      hervé:
      -Tu n’en es qu’au titre de ton prochain blog, jean-paul ?

      jean-paul:
      -« L’art de renoncer », c’est déjà un début, hervé.

      • 26 05 2021, jean-paul annonce l’impensable:
        jean-paul:
        -Mes amis, je vous quitte car je suis dans une impasse: je n’arrive plus à terminer l’écriture des chroniques que je commence:

        le choeur, ému mais soulagé:
        -Tant mieux, peu de gens seraient parvenus à en terminer la lecture.

        • Je ne parvenais pas à trouver le sommeil, j’allais dans ma bibliothèque chercher un livre assommant:

          « Florilège des meilleurs commentaires de duduche », JPB, Éditions Cause toujours.

        • 26 mai 2021, adoption du décret de fermeture de BdÂ
          Le moment était enfin venu de délivrer l’humanité de ses souffrances.

  140. @Flo
    Sans la coke et le Bowmore, la vie serait une erreur, ma chérie !

    • Tu es sûr que tu ne préfères pas voir mes nichons, petit cancrelat ?

      Monsieur Jourdain s’impatiente plus bas. Partons, veux-tu et je te montre même mon…

  141. Voilà — après de tels commentaires, vous concevez les uns et les autres, j’imagine, qu’il soit temps de fermer. Laissons désormais les cancrelats s’exprimer. Je ne suis pas de taille à lutter.

    • Mais Jean-Paul, vous l’estimez tant que cela, hervé, pour ne pas l’ignorer ? Je n’ai pas tout compris à ses cinq-six dernières entrées (il est tard et j’ai bu) mais y a pas de quoi casser trois pattes à un canard, non ?

    • JPB, vous devriez pourtant être habitué aux cancres las.
      Ce n’est tout de même pas la première fois que vous êtes confronté à un ado/puceau acnéique.
      On a connu bien plus virulent aux Tarterêts, non?

      • J’étais plus jeune. Et c’était mon boulot de les former. J’étais payé pour ça.
        Ils ne s’en sont pas plaints, dans l’ensemble.

        • Une critique objective n’est jamais parfaite, surtout sur le travail d’un débutant. Ça, c’est une vérité.

          Les critiques de Gus et Sansèv étaient parfaites à l’excès…

          Que vous ne vous en rendiez même plus compte permet de mesurer dans quelle douce folie vous vous enfermez.

          • Le plus dommageable, c’est qu’ils n’aient même pas vu ce petit plus dans l’art de votre récit que l’on ne trouve nulle part ailleurs et qui est immanquable tant ils étaient dans l’obsession de torcher une tartine de compliment de 500 signes. L’un partant dans un délire ésotérique quand l’autre pompait son intro. Leur servilité les a rendu aveugles du vrai plus, celui qui signe votre plume.
            Triste sir… Vous voilà beau Monsieur Jourdain avec vos incertitudes et vos féaux.

      • Normal.
        Vous vous êtes tellement amusé de l’hypocrisie de cette cour, hypocrisie que vous avez façonnée, des tensions que vous avez créées par vos flagrantes différences de traitements selon l’importance d’un intervenant, selon son statut social. Il ne ressortirait aucun avis tangible selon l’idée que vous vous faites de votre terrain de jeu… ou de chasse. Ces imbéciles ne comprennent même pas le mépris qui transpire dans l’opinion que vous avez d’eux dans votre refus à les écouter. La majorité de la cour ne peut pas avoir une pensée honnête vous concernant. Inimaginable. La seule certitude immuable que vous ayez sur vos sujets, celle pour laquelle vous avez travaillé du reste, est leur aptitude aux courbettes. Ils ont rompus au mensonge. Il est normal qu’un ou deux avis, sans réelles valeurs, vous flinguent par la contradiction de leur contenu avec celle à laquelle vous étiez habitué.

        Alors qui dit vrai ?

        Vous seriez, Monsieur Jourdain, aujourd’hui ? Pas de taille à lutter contre des cancrelats ? Jean-Paul serait en réalité une petite chose fragile.
        Faites-moi rire emperruqué avec vos dentelles, votre gigantesque rhingrave et vos talons hauts…

        Bonne chance à vous, Jean-Paul, je vous souhaite d’aborder ce nouveau virage sous des hospices plus cléments.

    • Les cancrelats, mon ami, vous ont amusé ! Beaucoup amusé en public ou en privé. Non ?

      Vous ne vous seriez pas amusé avec certaines cancrelates ?

      Pff,

      Prenez donc des vacances. Vous votre et mépris d’avance partez loin et buvez frais. Hervé le cancrelat amphigourique sous coke n’a rien dit de grave.

  142. L’amphigourique cherchait désespérément un père de substitution. Comme disait l’autre : « père manquant, fils manqué » ou, comme disent les paysans : « le pas fini ».

    • Nul.
      Votre vieux copain est soit très con, soit dingo. C’est votre copain qui a laissé pourrir la façade de son immeuble.
      C’est votre copain qui vous a laissé balancer des petites saloperies (ou des plus sérieuses) d’une trempe plus sérieuse que celle-ci sans jamais vous reprendre et contrairement à d’autres. Vous et d’autres pouviez vous autoriser les insultes quand d’autres intervenants étaient sommés de se reprendre en cas de dérapage. Il ne faut pas le dire ? Bah tiens…L’amitié qui vous lie vous rend intouchable et vous donne le pouvoir de décider à la cour qui à fréquenter ou à bannir. Mais votre talent est tel qu’il fait largement oublier ces petits désagréments orchestrés en réalité par main de maître.

      Et on ne saura jamais pourquoi vous avez eu Hervé dans le pif.

  143. Cette fixette sur le fantôme restera à jamais incompréhensible au commun du lectorat mortel que nous sommes, je suppose.

    • Ça me semble pourtant très clair.
      Il y a du César/Brutus dans cette relation.
      Au coup de poignard final ponctué par le « tu quoque mi fili » de rigueur, succède donc la mort du blog.
      Évident, non ?

        • Peut-être, quelque chose de ce genre en effet. En tout cas une relation autre que virtuelle, autre que numérique. Parce qu’à 68 ans, avec une intelligence au dessus de la moyenne et une vie bien remplie de coups reçus et donnés, on ne se laisse pas aussi facilement déstabiliser, désarçonner, par des cyber-agressions d’un poids aussi dérisoire. Il y a donc forcément en amont un autre type de contact où l’affect à joué un rôle, et le joue sans doute encore.
          Fin de la consultation !

          • Il est con, ce Josip, mais d’un con …. ! C’est pitié de venir lire, ici, des conneries pareilles.

            ON FERME !!!

          • Le Maître psychanalysé par un Serbo-Croate de bazar qui a perdu son grec….Καὶ σὺ τέκνον.
            On aura vraiment tout vu sur ce blog!

    • JiCé, retournez-donc à vos lectures de chevet, « Pif le Chien » et « Placid et Muzo ». C’est plus dans vos cordes que « Critique de la Raison Dialectique ». Ciao mec, et à jamais !

  144. Allons, allons, ce petit coup de mou sera vite passé.

    Brighelli, revenez immédiatement en classe.

  145. Il y a un côté fleur-bleue chez Brighelli ; un professeur rêveur comme dirait Sauvat … on croyait trouver une belle brute qui enfonce un coin dans les lettres et dans le jardin à la française de la littérature française, point du tout ! Il cultive les petites madeleines proustiennes … et l’ironie n’est pas son fort !

    La leçon de dissection anatomique à la Rembrandt le fait frémir ; quoi ce cadavre c’est tout ce qui reste des Lettres une fois que la science est passée par là ? Ben oui ! la science n’a pas de pitié …

  146. Brighelli est un nouveau Barrabas, qui cherche à apitoyer la foule par de grossiers subterfuges, dignes d’un brigand des Lettres.
    De son destin, je m’en lave les mains !

  147. Quand Hervé fait son monôme dans la cour d’école, le professeur Jean-Paul tremble dans son réduit pour ses vitres ! Mes carreaux tout propres que je venais de faire reluire il va me les briser … oh ! le petit monstre !

    • Le jardinet de Brighelli piétiné par le monstre cancrelasque :

      « L’amour de moy si est enclose
      En un jolly jardinet,
      Où croist la rose et le muguet
      Et ans-si faict la passerose
      Et aussi faict la passerose

      Mon jardinet est si plaisant
      Et garny de toute flour,
      Et si est gardé d’un amant
      Aussi la nuit comme le jour.

      Hellas! il n’est ni douce chose
      Que de ce doux roussignollet
      Qui chante cler au matinet;
      Quant il est las, il se repose

      Je la veis l’aultre jour cueillant
      En ung verd pré la viollette,
      Et me sembla si advenant
      Et de beaulté si tres parfaicte,
      Je la regarday une pose
      Elle estoit blanche comme let
      Et doulce comme ung aignelet
      Vermeillette comme une rose. »

  148. Les quelque 6.000 qui ont vu cet article continueront à vous lire avec plaisir et profit.

  149. still alive ?! toute agonie est longue et pénible ;
    (« delenda est Gaza » fait glousser de plaisir, quelques uns, around me).
    )

    • Dans cet article Brighelli nous ressort l’antienne « contester la politique d’Israël = antisémitisme qui n’ose pas dire son nom ».
      Je me souviens d’un post d’une contributrice qui recensait les résolutions de l’ONU non respectées ou bafouées par Israël. De cela, l’article de Brighelli ne dit rien. L’ ONU doit être antisémite.
      Brighelli est brillant quand il parle littérature. Il devrait s’en tenir là.

  150. @Flo
    Vous semblez avoir avec Hervé des rapports relativement cordiaux et vous semblez avoir des informations connues de vous seule, alors permettez-moi de vous poser une seule et simple question, destinée à confirmer (ou infirmer) une hypothèse : à votre connaissance, Hervé et Brighelli se sont-ils rencontrés, « en présentiel », autrement que par messages sur le net?
    Si vous trouvez ma question gênante ou indiscrète, naturellement je ne me vexerai pas d’une absence de réponse.
    Et bien sûr si l’un ou l’autre des deux intéressés souhaite répondre, je suis preneur. Je le répète, il s’agit uniquement de confirmer (ou pas) une hypothèse.
    Et tout cela n’a bien sûr qu’une importance très relative….

    • Je ne comprends pas l’objet de votre question, de l’importance majeure qu’ils se soient rencontrés ou non. Expliquez-moi.

      • Tout cela n’a que très peu d’importance, je le sais bien. Mais enfin voici :
        Je formule l’hypothèse que la raison pour laquelle Brighelli prend aux tripes les critiques d’Hervé est qu’ils se sont rencontrés, ont eu des échanges verbaux non virtuels même succints ou limités, et que ça change la nature d’une relation, ça donne à cette relation un statut différent de ce qu’est une relation épistolaire. Rencontrer physiquement un interlocuteur instaure un rapport qu’une rencontre par écrit ne peut pas créer. D’où mon hypothèse, et ma question.

        • Moi j’ai une question pour vous, Jojo : vous lui trouvez quelque chose à ce vévé ?

          • Tss. Josip, bien sur qu’il a un ego de malade, il a seulement du potentiel et bien supérieur à la moyenne. Quand il se sera débarrassé de son amphigourisme de cocaïnomane, Quand il sera capable de troquer ses Westons contre une paire de kickers, il pourrait faire très mal.
            Et ceux qui dirait le contraire sont simplement jaloux.

          • Mais qu’est-ce qu’on s’en fout de l’ego ! C’est vraiment le non-argument du pauvre. À la limite c’est une circonstance aggravante quand il n’est pas justifié mais c’est tout.

          • Avec Ramon Mercader en maître d’hôtel, la rencontre était vouée à être un sommet, que dis-je : un pic.

        • Je pense que vous vous trompez sur la force qu’une simple relation épistolaire puisse établir, vous la minimisez.

          • Peut-être, peut-être.
            La Nouvelle Heloïse, je n’ai jamais vraiment accroché.
            En tout cas je ne sais comment interpréter votre absence de réponse à ma question.
            C’était sans doute le but que vous recherchiez !
            Dont acte.

          • Je n’ai pas à répondre, que je connaisse ou non la réponse. C’est aux protagonistes de le faire. Adressez-vous à Hervé ou JPB.

  151. Josip :
    si vous vous contentez de l’Onu, vous n’irez pas loin ;
    il me semble nécessaire de lire, écouter, les multiples articles et livres qui ont été consacrés à la question, pour tenter d’y voir clair ;
    j’en ai cité qques uns ici, mais ça n’intéresse personne, peu importe (dernier ex en date : Céline Pina sur FP ; vous diriez, sans doute, c’est tjrs le même son de cloche) ;
    il faut aussi avoir mis les pieds en Israël, me semble t’il…

    « Brighelli est brillant quand il parle littérature. Il devrait s’en tenir là » ; vous vous prenez pour qui ? vous seul détenez la « vérité » sur le moyen-orient ?!

    quant à César vs Brutus, tout a été dit, non ? à quoi bon s’appesantir…

    • @fib
      Je me prends pour quelqu’un qui prend au pied de la lettre la devise de Causeur : « surtout si vous n’êtes pas d’accord. »
      Je ne suis pas d’accord avec l’article de Brighelli sur Gaza. Notez au passage que l’agrégation de Lettres ne fait pas de Brighelli un expert du Moyen-Orient. Il a aussi peu de légitimité que vous et moi pour asséner un avis personnel qui deviendrait vérité incontestable.
      En tout cas l’accusation « contester la politique d’Israël = antisémitisme », c’est de l’escroquerie intellectuelle à l’état pur. Si je conteste la politique de Poutine, je me rends coupable de racisme anti-russes blancs?

  152. les coups de poignards à répétition, en ligne : capable d’abattre un chêne ?
    il semble bien que oui ;
    (notons, au passage, que la référence classique Brutus/Cesar, viendra à disparaître, puisque le latin et le grec ne seront bientôt plus enseignés, nulle part).

    • Totalement mithridatisé par les picotis picotas de Dugong ! Même un grand coup de hache dans la nuque ne me provoquerait qu’un léger grattement du cou !

  153. est-ce à dire que l’épistolaire pourrait être plus fort que tout ? s’imposer de tout sa puissance ?
    et… en conséquence, laisser imaginer que le distanciel, pourrait prendre, un jour, le pas sur le présentiel ? tout « l’appareillage » actuel va dans ce sens.

    • On va vous mitonner un système de crédit social de derrière les fagots tel que jamais vous ne pourrez truquer vos réponses ! Tous sous la toise …

  154. La liberté c’est quand même la liberté de mentir – et pas seulement pour les gouvernants !
    Si le gouvernement a le monopole du mensonge alors il n’y a plus de liberté intime possible !

  155. Ultime argument adressé de la part d’un vétéran des Tarterêts à un autre vétéran des Tarterêts: JPB, mon frère d’armes, peut-on punir toute une classe (au sein de laquelle il y a des élèves méritants, même s’ils ne sont pas toujours pertinets) pour l’arrogance et l’irrespect d’un seul ou de quelques-uns?
    Avez-vous pratiqué la punition générale durant votre longue carrière? Je suis prêt à parier que non. Alors ne soyez pas l’Arnaud-Amaury de votre propre blog! Vous n’allez pas jeter le pépé (Dugong) avec l’eau du bain!

    • Vous déployez le même argument que le mien.
      En pure perte.
      Ce ne devait pas être un bon prof.

      • Si un très bon: je le tiens de certains de ses élèves qui furent mes camarades aux Tarterêts. Les cancres et les racailles le respectaient: pour son savoir et aussi pour ses « punchlines » légendaires. C’est un signe qui ne trompe pas. Et plusieurs années après son départ, on parlait encore de lui.
        Ils étaient 2 corses à l’époque: l’autre sévissait en maths et était tout aussi craint et respecté. C’est lui que j’ai eu. J’ai raté JPB de peu et je le regrette a posteriori.

        • Respect. Les Tarterêts, c’est quelque chose.
          Une journée de ma vie. Une journée de trop. J’en suis sortie vivante, mais secouée.

          • Moi 10 ans. Des deux côtés de la barrière.
            Je pense même avoir fait mieux que JPB qui n’y a pas été élève.
            De mon séjour là-bas, j’ai acquis une sainte haine (si j’ose dire) de la religion qui abaisse les hommes, qui les renvoie à leurs instincts intolérants les plus vils, à la bêtise absolue et à la violence la plus abjecte. Ecr. l’inf!

  156. Je sens qu’il va bientôt y avoir une nouvelle chronique, dans ce blog annoncé comme éteint.

  157. Jean-Paul Brighelli 27 mai 2021 At 17h10
    Je n’en sais rien, pour Lormier.
    AU fond, il a obtenu le résultat qu’il s’était fixé.

    Et mon khul, c’est du poulet ?

  158. Monsieur Brighelli

    Je vous remercie très sincèrement pour l’engagement dont vous avez fait preuve pendant si longtemps dans votre « blog ». Vous lire a très souvent été un plaisir et un réel enrichissement. J’espère que vous publierez encore beaucoup.
    J’ai été professeur avant de mener une carrière de fonctionnaire. Beaucoup de vos analyses peuvent s’appliquer à l’enseignement tel qu’il est en Belgique francophone.
    Je me permets donc de vous saluer très confraternellement.
    J-F. Bairiot

  159. jusqu’où peut-on pousser le bouchon voire distribuer les bonnets d’âne ?! 😉

  160. Je ne suis jamais intervenu mais vous ai toujours lu. Votre prose piquante et vos observations acerbes n’ont été que douceurs dans ce monde si bête.
    J’espère que vous ne tiendrez pas votre parole et ne retiendrez pas votre plume!

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