C’est entendu, nous fêtons cette année le bicentenaire de la naissance de Baudelaire et de Flaubert, enfants de ces années 1820, nés trop tard pour être tout à fait romantiques et chasser les Bourbons en 1830, tout juste bons à se faire confisquer la révolution de 1848 par Napoléon-le-Petit.
Il est entendu aussi que Charles est l’un des plus exquis des poètes (ah, avoir écrit « Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or », résumé parfait de ce qu’il a fait à la langue française), et que Gustave est le plus grand romancier français. Et ceux qui pensent le contraire sont des jean-foutre.
Mais je voudrais saluer Ernest, de quelques mois leur cadet. Ernest Pinard, bien sûr, le procureur qui accrocha le scalp de Baudelaire à sa ceinture de notable impérial, et s’était efforcé d’en faire autant, quelques semaines auparavant, avec Flaubert et sa « poésie de l’adultère » (il gagna peu après contre Eugène Sue et ses Mystères du peuple, mais le romancier était mort dans l’intervalle, ce qui gâcha la victoire du procureur).
Mieux défendu que le poète, le romancier s’en tira grâce à une plaidoirie brillante de son avocat, Jules Sénard. Et à des coupes préalables opérées dans son dos par son « ami » Maxime Du Camp, effarouché par une « baisade » dans un fiacre dans laquelle Régis Jauffret (le Dernier bain de Gustave Flaubert, au Seuil), qui ne sait ni lire ni écrire, voit un viol. #MeToo !
Baudelaire écrivit une critique enthousiaste et très perspicace du roman — « une merveille », dit-il. Tout cela porta le livre, dont on écoula 6000 exemplaires en quelques jours.
On se souvient de la dernière phrase de Bovary. L’héroïne s’est suicidée, son époux est mort de chagrin (la mort de Charles est l’une des plus belles pages du roman, l’une des rares qui ne soient pas marquées du sceau de l’ironie) — reste Homais, l’ignoble pharmacien. « Il vient de recevoir la croix d’honneur », dit Flaubert.
La réalité a rejoint la fiction. Ernest Pinard reçut « la croix d’honneur » deux ans après les procès qui avaient assis sa réputation. Puis ce Monsieur Homais du Droit fut nommé procureur général, et participa aux nouvelles lois sur la presse : il eut l’idée de substituer aux peines de prison dont étaient menacés éditeurs et journalistes des amendes considérables et la privation des droits civiques, afin d’éviter l’effet « piédestal » (ce fut son mot) d’un séjour en prison. Les régimes bourgeois ont plus de considération pour le portefeuille que pour l’honneur.
Ernest finit ministre de l’Intérieur, en 1867. Baudelaire venait de mourir, enterré de façon presque anonyme dans la tombe de son détestable beau-père, le général Aupick, dont aucun titre de gloire ne manque sur la pierre tombale du cimetière Montparnasse, alors que Charles est à peine nommé.
Que pensa Flaubert de cette promotion de l’ancien procureur qui s’offusquait d’une scène érotique décrite par une ellipse et un blanc, mais qui vingt ans plus tard glissa un poème obscène dans le prie-dieu d’une veuve Gras qu’il conseillait par ailleurs ? Gustave s’amusa de l’anecdote — il n’avait rien oublié, rien pardonné. « Farce ! Farce ! » écrit-il pour l’occasion.
Pinard Ernest, ni génial ni médiocre, Homais doublé d’un Tartufe, n’a même pas les honneurs du Larousse en deux volumes, alors que figure honorablement entre le pinard et la pinasse Pinard Adolphe, célèbre accoucheur français « qui a fortement contribué à relever l’obstétrique ». Les Homais et les Pinard d’aujourd’hui, qui sont légion, devraient se méfier. Leur célébrité dans la société du spectacle ne leur assure aucune éternité. L’édition originale de Bovary se trouve pour 400 €, et l’édition princeps non censurée des Fleurs du mal s’est vendue en 2017 chez Drouot pour 100 000€ — plus les frais. Prime au martyre. Quant à l’autofiction (pardon pour l’anachronisme !) d’Ernest Pinard intitulée Mon journal (1200 pages, publiées en 1892), on la trouve à 25€ sur le Net — un pas grand chose vendu pour rien.

Jean-Paul Brighelli

471 commentaires

  1. Merci pour cette lecture enrichissante. Mais j’y ai découvert que j’étais un jean-foutre. Le plus grand, pour moi, c’est Céline.

  2. « Baudelaire, l’un des plus exquis des poètes », dit Brighelli.
    « Exquis »? La puissance de l’oeuvre baudelairienne me paraît mériter un adjectif autrement plus vigoureux que « exquis » pour la qualifier.
    Ou bien serais-je une fois de plus en train de me livrer à une captation de signifié ?

      • Sans doute. Mais curieusement et peut-être à tort j’associe  » l’exquis  » à du léger, du diaphane, de la mousseline sans consistance, de la sylphide pré-raphaelite.
        Tout le contraire de la langue baudelairienne !

    • Pour revenir sur « Dépasser le capitalisme »
      L’analyse serait bonne si les données de départ n’étaient pas pipées. Le postulat selon lequel le Capital aurait un choix sur des événements à venir ou celui d’expliquer, in fine, que la rédaction du journal Le Monde serait souveraine dans sa politique éditoriale peut se comparer à l’escroquerie de « Sommes-nous encore en démocratie ? ». Courageux mais pas téméraire l’ami Lordon…

      • Ni courageux ni téméraire. Simplement constant, vertébré, solide sur ses appuis. Se revendiquant comme appartenant à cette gauche ultra-minoritaire pour l’instant, et donc ramenant à peu près tous les malheurs du monde à l’emprise sur nos sociétés du Capital Triomphant. C’est SON concept potentiellement unificateur des gauches. Vous aurez compris que c’est aussi le mien. Et sa vision d’un communisme séduisant me séduit.

          • @Dugong
            Ce texte de Lordon me semble bien argumenté et convaincant. Si vous dites que Lordon ose trop, qu’il « outrecuide » au sens étymologique du terme, j’avoue ne pas voir en quoi. Rien ne vous interdit d’éclairer la lanterne d’un captateur de signifié balkanique en perdition !

          • Communisme luxueux : et pourquoi pas ? Je préfère un Lordon en Rolls à un Pinochet en tank.
            Je préfère un Badiou m’invitant à barboter dans sa piscine à débordement, à un Aussaresses m’invitant à plonger dans sa baignoire pour goûter aux débordements de ses sbires.

    • captation de signifié : 30 ans ferme sans remise de peine avec obligation de soins en détention

  3. En tout cas le covid-19 a dû être dressé par le procureur Pinard : à 21h tapantes, il redevient virulent et les sbires policières évacuent manu militari toutes les terrasses de France pour préserver la santé publique et les bonnes moeurs !

  4. Pour une fois je suis Josip ! La dialectique de Baudelaire est très appuyée … on doute que Voltaire aurait apprécié l’art de Baudelaire – il en aurait été choqué sans doute.

    • Ils sont un peu dans le même rapport que Goethe avec Beethoven – et pourtant Goethe est l’initiateur du pré-romantisme – à qui on fait écouter la 5ème au piano : c’est trop grand ! on dirait que la maison va s’écrouler !

  5. Voltaire aurait trouvé barbare le monde excessif dans lequel se meut Baudelaire ! Ces écartèlements de la chair … cette passion malsaine pour les états désorientés !

  6. Lecteur, je tiens que M’sieur Brighelli n’est ni grand romancier (le livre a beau être une manière d’horloge dont on sait démonter les rouages, on se croit trop vite capable d’en fabriquer une autre : à ce compte, tous les profs décents, capable d’expliquer — au sens étymologique — un texte devraient être des succès de librairie ou des références secrètes, à la Fraigneau, pour quelques happy few ; on ne sache pourtant pas qu’avoir lu « La formation de l’orateur » — et non « L’institution oratoire » — transforme en rhéteur de génie), ni styliste de première force (tout le monde, ici et ailleurs, manie le français de manière raisonnable ; faut être Maztneff — celui qui comptait un peu, celui des billets, pour s’imaginer mémorable), mais quand il parle des grands, il est bon. A sa place, parce qu’ils abaissent à un très petit niveau, on éviterait les sujets médiocres tels que la pauvre prose de Polony ou l’insurrection qui vient sur ses mignonnes pattes de colombes afin de renverser les nouvelles Bastille à prendre (dans le genre cliché, ça se pose là : comment citer ça sans ricaner ?).
    Incidemment, « Soleil noir », c’est une référence pour astrologues, un point fictif qui ne saurait avoir la moindre influence. Les dames astrologues féministes aiment à célébrer la « Lune noire », autre point fictif permettant de grands et sots développements de fausse érudition sur Lilith et ses particularités anatomiques (pour rire un peu, lire Joëlle de Gravelaine).
    Hors de la vraie littérature, point de salut.

    • Encore merci pour vos encouragements. Je vais fermer le blog et vous laisser en compagnie de Virginie Despentes et d’Edouard Louis, qui sont de vrais écrivains, eux.

      • @JPB : Vous me faites un très mauvais et injuste procès : je n’ai évidemment aucune considération pour les deux crétins que vous citez. Je ne lis et relis plus que les morts, ceux qui écrivaient encore en français.
        Je vous trouve bon chroniqueur quand vous parlez de *littérature* et plus rarement de cinéma — certaines de vos admirations m’étant pourtant étrangères. Ce n’est pas rien. Le Jack of All Trades n’existe pas. Je ne sache personne qui excelle dans tous les genres et dans tous les domaines.
        Au reste, quelle importance peut bien avoir l’avis d’un anonyme lambda qui n’est même pas prof (d’ailleurs, je m’en voudrais) ?
        Si vous ne supportez que l’encens, réservez votre prose à quelques amis et thuriféraires, au moyen d’un blog privé. Sinon, tolérez qu’on vous apprécie, parfois, sans vous estimer génial ni indispensable — votre blog disparaîtrait que je n’en serais que fugitivement affligé.
        Les caprices de diva ne vont à personne.
        Il avait raison, l’ancêtre : « Peu de personnes peuvent aimer un philosophe. C’est presque un ennemi public qu’un homme qui dans les différentes prétentions des hommes, et dans le mensonge des choses, dit à chaque homme et à chaque chose : «Je ne te prends que pour ce que tu es, je ne t’apprécie que [pour] ce que tu vaux» (la suite ne s’applique pas ici).

        • C’est curieux Just passing by cet acharnement.
          Vous ne lisez que des morts. Soit. Ce n’est pourtant pas une garantie en soi. La mort absout beaucoup de péchés, on le sait, mais n’est pourtant pas un passeport de réussite littéraire.
          Il y a des grands, nous sommes d’accord qui ne sont pas égalables.
          On s’en délecte, et comme pour vous, ils occupent mes journées.
          Mais bien que très méfiante de ce qui sort aujourd’hui, et qui est aux trois quarts minable, je choisis de temps à autre de lire un roman contemporain qui n’est pas si mal ficelé que cela.
          J’ai fait quelques belles découvertes en italien et en anglais.
          Et puis, il y a le désir d’écrire, le plaisir, quelque chose qui pousse certains, Brighelli entre autres, à construire quelque chose.
          Je ne vois pas pourquoi quelqu’un qui sait écrire, qui écrit bien, qui est cultivé, qui a vécu et vit au milieu de la littérature depuis des années se refuserait le droit d’élaborer un texte, un roman sous prétexte que des Grands seraient difficilement égalables.
          A ce rythme-là, interdisons à tous d’écrire, de peindre ou de composer de la musique sous prétexte qu’aucun Grand ne sera égalable.
          Gracq n’était qu’un petit prof d’histoire-géo, on aurait dû lui interdire d’écrire ? Le Clézio n’était pas grand chose et s’ennuyait à mourir à Nice, on aurait dû lui interdire d’écrire ?
          Et si vous regardez Le Clézio, ses débuts sont à mon avis carrément mauvais. Il commence à écrire bien à partir du « Chercheur d’Or. »Et puis ça se gâte à nouveau quelques romans après.
          On n’est pas toujours un bon romancier, on écrit parfois de bons romans.
          Des mauvais romans, il y en a plein les librairies. Les gens s’en gavent.
          Mais ce n’est pas une raison pour cracher sur un roman comme celui de Brighelli, dont j’espère que vous l’avez lu intégralement, qui n’est ni un roman de Proust ni de Flaubert, nous sommes bien d’accord mais qui est un texte qui a réussi à créer deux vrais personnages et qui est cimenté par une documentation historique qu’on ne peut pas mettre sur le même rang que les pauvres romans qui sont gonflés à l’étalage de l’ego et de l’intimité dévoyée des petits auteurs.
          Il y a un vrai boulot derrière et il mérite respect.
          Ensuite, que ce texte passe la barre de la publication ou pas, est un autre problème. Les gens voulant du sexe, du sang, de l’inceste et de l’ego boursouflé, ce n’est pas sûr que ça marche.
          Essayez donc d’écrire quelque chose d’honnête, on en reparlera après.
          Je ne vois que le sentiment de jalousie pour expliquer votre acharnement à ne pas reconnaître des qualités à ce texte.

          • (Ah oui, il a du style, p’tite plume, mais le fond ne vaut pas tripette Birghelli)

          • @S. : Si mon temps est mesuré, je suppose devoir répondre, au moins en partie, à votre acte d’accusation qui fait de moi un méchant envieux, quand rien dans mes propos, récents ou anciens, ne devrait le laisser supposer — non seulement je ne boxe pas dans la même catégorie que JPB (prenez ça comme vous voulez, puisque vous semblez animée d’une rage psychologisante trop manifeste dans votre éloge bien scolaire de « Soleil noir », jusque dans l’inutile pique féministe sur l’importance du personnage d’Eléonore), mais encore je ne boxe pas sur le même ring, et d’ailleurs, je ne pratique aucun sport — la nolonté est toujours plus forte que la volonté, et moins épuisante. Je n’ai pas la rage de la comparaison, facile quand elle se fait avec des inférieurs, déprimante avec des supérieurs (hélas trop nombreux, que je me borne à lire, à apprécier et à recommander, sans penser à rivaliser avec eux, car je ne suis, heureusement, pas un intellectuel, n’étant même pas prof — et n’allez pas voir, au nom d’une imbécile « reverse psychology », dans cet aveu l’expression d’un regret, tout au plus celle d’une pointe que je souligne lourdement… à la manière de JPB).
            Vous m’excuserez, Miss S., d’y aller de manière décousue, au hasard du clavier : quand c’est gratuit, je ne fais aucun effort, je ne me relis pas, je ne compose pas, je n’élague pas. Quant à passer un examen ou un concours devant votre auguste jury, je reprendrai le mot de Gourinat dans la préface de son manuel de dissertation philosophique, qui dit à peu près : je ne suis plus en situation, j’ai déjà donné.
            Croyez-le ou non, malgré mes sarcasmes occasionnels (avez-vous lu, parmi tant d’autres preuves, son plat exercice de flagornerie pour une Polony — pour une Polony, dieux bons !, pas même pour une Sophie Coignard qui elle, au moins, a du charme et parfois une cervelle ! avez-vous lu ses éloges d’un Blanquer choisi par foutriquet pour de très bonnes mauvaises raisons ?) mais j’aime bien M’sieur Brighelli et j’ai même de l’estime pour lui, malgré son excessif respect pour des insignifiances comme les 2 B 3 — Blanquer, Bruno le Rigolo, Barthes — ou comme Sade le triste cas pathologique. Je suis sensible au modeste courage qui permet d’énoncer froidement cette évidence : malgré son intermittent talent de plume, le génial Hugo est un khon, même si nous étions quelques-uns à le penser depuis fort longtemps, dont un (le frère d’un académicien) l’avait démontré de manière magistrale dans une réjouissante « Hugothérapie » dont j’aurais bien aimé avoir l’idée (appelez cela de l’envie si ça vous chante).
            Normalement, à mes yeux de modeste rien, les plus grandes admirations de JPB seraient éliminatoires. Mais voilà, il aime les Belles-Lettres autant qu’un Asensio (mais mieux que lui) ; il apprécie Dumas et nos autres grands classiques ; il n’est pas trop favorable au mahomét[an]isme (Musset pour les deux formes, moi pour la facétie qui les unit) ; il célèbre l’instruction publique d’avant (malgré son éloge, condamnable et criminel, de la scandaleuse discrimination prétendue positive dont il est apparemment pourtant complice à l’occasion). C’est pourquoi je le lis, tout homme de gauche (de gauche à l’ancienne, évidemment) qu’il est, en lui accordant un talent et une culture certes très honnêtes (il méritait sans doute LLG ou H bâton vé) mais assez répandues — vous connaissez le mot de Talleyrand sur celui qui a plus d’esprit que Voltaire, un mot que de nombreux blogs confirment. Les érudits et les cerveaux sont moins nombreux qu’on ne l’espère, mais aussi plus qu’on ne le suppose. On s’en apercevra quand Internet sera muselé comme nous le sommes (autre sujet, je ne vais pas faire ici mon Bonnal).
            Sur la foi de deux ou trois de ses livres (dont celui qui a pour titre un discret hommage à F&L, que vous devez connaître), sur la foi de ses chroniques, sur la foi des quelques chapitres qu’il avait publiés et que j’avais sauvegardés (je suis certain qu’avoir le texte complet de « Soleil noir » ne changerait rien à mon jugement, appuyé sur une très longue expérience d’assez bon lecteur : je ne sais pas écrire, mais je sais à peu près lire), je déplore qu’il ne se borne pas aux sujets littéraires (c’est le meilleur de sa production), au lieu de vouloir nous convaincre qu’il est un éditorialiste esprit universel, un Pic de la Mirobole à la manière de ce Marc Menant qui pourrait apparemment remplacer à lui seul tous les professeurs d’Histoire, de Philosophie, de Médecine, de Physique, de Mathématiques et de Français du monde.
            Loin de moi l’idée (et par quels moyens, et pour quelles raisons, par Crom ?) d’interdire à JPB — ou à quiconque — d’écrire ou de publier ; je ne vois simplement pas l’utilité d’un texte moyen de plus (je suis de bonne humeur, je n’ai pas écrit : médiocre, qui signifierait la même chose en plus méchant). C’est tout ce que je me suis permis de formuler, n’ayant pas compris que seuls comptaient les avis des confrères agrégés (et pourtant, agrégation, concours déshonorant, disait un ulmien et docteur célèbre), à condition d’être élogieux et scolaires — c’est bien simple, chez vous comme chez votre collègue, tous les poncifs de l’aspirant prof de khâgne désireux de complaire y étaient. Lisez-les à haute voix, c’est désopilant. C’est sans doute de vos âges ; ça vous passera peut-être.
            « Faut-il célébrer JPB, et sinon avec un article de combien de signes ? »
            Est-ce donc un crime, que de voir de l’incohérence dans le fait de se prétendre simultanément maoïste et situ — autant dire, à la manière de l’imprécis foutriquet, à la fois contre et pour Simon Leys ? Est-ce un péché, que d’exprimer un avis sur des textes et une personnalité publics ? Et quelle importance, pour lui, pour vous ? Encore une fois, je suis un anonyme lambda dont le suffrage n’a aucune importance. Ne vouloir que des admirateurs, que des amis, que des clients, c’est un souci de commerçant, comme on sait ; vouloir être aimé de tous, une faiblesse.
            Je ne vois aucun mal à être critique et même négatif (à condition d’avoir quelques arguments) ; je suis pourtant capable de quelques avis élogieux qui vous diront assez la valeur — ou l’absence d’icelle — de ces jugements que vous attribuez, sottement, à l’envie, sentiment qui m’est d’autant plus étranger que j’ai mérité, jadis, l’estime de quelques cerveaux valant plus que vous, moi et JPB réunis. Je ne suis plus que cendres (et croyez que j’en ai douloureusement conscience), mais j’ai été une très petite flamme, assez notamment pour me moquer du jury d’un concours au prestige exagéré, en célébrant le caractère ludique et festif du théâtre latin dans un festival de sottises modernistes poussées au grotesque qui m’ont valu un 17 sur 20 ainsi qu’une référence élogieuse dans le rapport final (cette dissertation bouffonne méritait pourtant un 5, avec un vrai prof à l’ancienne d’avant-guerre). Y’a pas que les situs, Vaneigem et Schiffter pour avoir ainsi ridiculisé les institutions, par mépris autant que par jeu. L’orchestration des platitudes, c’est amusant quand on est très jeune, mais c’est surtout très facile, comme le rappelait récemment un autre commentateur apparemment nouveau (je ne sais pas trop, je ne m’inflige les commentaires que de manière occasionnelle et en diagonale).
            Cela étant, j’ai le plus grand… respect (« Vous couperez au montage », comme dit La Bajon) pour les celleuzéceusses qui ont de manière innée les admirations obligées telles que Malraux, Gracq ou Beauvoir. C’est utile pour avoir les concours dans les rangs moyens — comme les références à Greimas, Genette, Kristeva, Barthes, Eco ou Kojève, to name just a few.
            Gracq, par exemple, ce n’est pourtant pas grand-chose (pas insignifiant, pas nul — ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit — mais pas grand-chose), et quand on a lu Jünger, ce n’est presque plus rien ; dans le même registre, un esprit génial disait fort justement que Valéry poète métaphysicien voyait son étoile pâlir considérablement quand on avait lu Scève.
            Fin des digressions, et revenons à ce JPB qui, malgré ses indéniables qualités démontrées par l’agrégation, le concours (avec un peu de latin quand même) et les articles publiés dans les meilleures gazettes (pour tout cela, respect ! chapeau bas devant le Savoir !), n’est ni un styliste de première force ni un romancier exceptionnel. Vous voulez lire de jolies considérations sur les épées ? Vous en trouverez d’autres en relisant Barbey, en [re]lisant Perez-Reverte (« Le maître d’escrime »), en lisant Leiber (le cycle des… épées, justement) et sans doute même Howard (dans mon trop lointain souvenir). Incidemment, ne loupez pas une éventuelle rediffusion du film « The Fencer » qu’Arte passe pour avoir un peu d’audience tous les deux ou trois ans.
            Ah, Perez-Reverte : eh oui, il a beau l’avoir lu et en avoir retenu les leçons, JPB n’est pas Perez-Reverte, pas plus qu’il n’est l’injustement oublié Hubert Monteilhet qui était, lui, un styliste exceptionnel, un moraliste de haute tenue et surtout presque toujours excellent dans le roman criminel comme dans le roman historique : dans ses livres, vous trouverez des intrigues remarquablement agencées, des personnages inoubliables (ah, Edith Pescara !) et des répliques mémorables (il en existe une compilation sur Internet, mais ne l’allez pas lire par avance, vous iriez perdre l’effet de surprise ; c’est à utiliser en guise de memento).
            J’ai failli oublier les jugements positifs : si, pour l’essentiel, je n’ai commerce littéraire qu’avec des morts afin d’éviter de perdre mon temps (bon conseil de Schopenhauer), je connais quand même quelques contemporains qui méritent d’être lus. Je vous en avertis en guise de « warning label », à ma connaissance, aucun gauchiste parmi eux (et je n’irai pas y inclure Quaddrupani juste par complaisance). Pour les romanciers, outre les Perez-Reverte et Monteilhet mentionnés supra, ajoutez Paternot & (comme pour F&L, dont les chroniques et romans me semblent indispensables) Veraldi (« Le dernier pape »), Volkoff (« Le retournement », « Le bouclage », « Le professeur d’histoire ») et Raspail (pas seulement pour le livre tristement prophétique et comique auquel vous pouvez penser mais aussi pour « Septentrion » et surtout pour ses nouvelles) ; pour les essayistes, Jean-Marc Mandosio (sur la TGBNF et la société technicienne) et Baudouin de Bodinat (« La vie sur terre », les suivants n’apportent rien).
            J’ai mentionné plus haut la classique image de l’horloge, analogue à un logiciel. On trouve beaucoup de gens capables de désassembler un programme et d’en retrouver la logique de fonctionnement, qui pourtant seraient presque toujours (notez bien : presque toujours, il y a des exceptions) parfaitement incapables d’écrire un programme original de quelque valeur (détruire ou analyser, c’est plus facile que construire). C’est pourquoi, de mon vivant, on dissimulait dans les exécutables des messages de type « Don’t crack this code ! Try and write your own instead. »
            C’est la même chose pour les livres. Avec un honnête cerveau, on peut rédiger de très jolis pastiches valant bien des analyses prétentieuses — Curtis excellait dans cet exercice ; il n’a aucun successeur. Même en se disant « Et moi aussi, je suis peintre ; et moi aussi, je sais taper sur un clavier », le résultat ne sera pas toujours à la hauteur des espoirs ou des prétentions.
            Je vous promets que le jour où JPB nous donnera des mémoires apocryphes à la manière de Fraigneau ou un roman tel que « Neropolis » (ou simplement l’imparfait « Spartacus » — je suis bon public, comme au cinéma, où je donne tous les westerns du monde, y compris les trois ou quatre que j’apprécie, pour les quelques films de Mankiewicz et de Lewin), je serai le premier à le féliciter au nom de la littérature, qui sera d’ailleurs probablement encore plus morte.
            On s’en tiendra là (« Assez sur ce sujet », comme on dit dans « Au bord de l’eau »), j’ai été bien bavard, alors que je n’ai aucune lance à rompre avec vous, aucun intérêt à irriter JPB, à qui je fais cette promesse : simple intermittent du commentaire, je n’irai plus me risquer à en formuler (désolé, flo : vous n’avez toutefois rien à regretter !), sauf dans le cas évoqué supra. Altruiste, je n’entends pas contribuer, même très modestement, à la disparition de son blog, par un de ces caprices de diva qu’il affectionne. 😉

      • Hmm. Vous ne seriez ouvert qu’aux encouragements. Une bonne critique n’est pas un un encouragement. Le tableau d’honneur n’est pas à confondre avec Les encouragements.
        @ Passing
        Avez-vous lu tout Brighelli, ses production écrites sous un autre pseudo ?
        Je ne partage pas votre avis sur la question de son talent (j’adhère au reste de votre prose), pour l’avoir lu dans des exercices assez compliqués, que peu peuvent se targuer d’avoir réussi. Il est magistrale quand il se laisse à parler avec son ventre. Il semble être en lutte incessante, s’astreint à ce self control petit bourgeois du mince plutôt que merde, se nourrit de style, ah pourvu qu’il y ait du style… Ou des diplômes. Sansèv, Lormier portés en étendard comme symbole de la petitesse de ses ambitions. Dommage.
        J’espère avoir encore à vous lire Just Passing.

        • Ciel ! Just passing, il y en a de l’aigreur dans votre prose !
          Vous n’êtes peut-être pas prof, mais bien pire que les plus compassés que j’ai connus jadis. On dirait un vieux mandarin pontifiant en amphi. Les gens qui alignent les références comme vous le faites alors qu’on ne leur demande rien sont soit des pédants oiseux soit des complexés aigris. Ou peut-être les deux.
          Enfin, bref, voilà, voilà. Vous avez aligné un paquet de titres, vous avez dit que futes complimenté jadis par de grands cerveaux, vous avez fait votre publicité, un 17 sur 20 en je ne sais plus quoi j’ai survolé, cela m’a fait rire ( vous voulez ma note à la grande leçon ? ) en feignant un brin de modestie, je ne suis que cendres, snif, et avez comparé Gracq et Jünger, en critiquant Gracq. La philo au dessus des Lettres ? Effectivement, vous devez être très vieux. C’est une très ancienne problématique.
          Donc revenons au texte de Brighelli que vous me reprochez d’avoir défendu. Mon petit billet, bien innocent, que j’ai écrit en un quart d’heure/vingt minutes ne mérite pas qu’on s’y étende et il est assez drôle de voir que certains comme vous et d’autres ont cru bon s’y attarder. Brighelli aurait laissé le même petit post, noyé au milieu des autres commentaires, cela n’aurait pas occasionné autant de réactions.
          Vous êtes complètement à côté de la plaque lorsque vous dites que j’ai voulu mettre une pique féministe à propos d’Eleonore. Vous n’avez pas lu le texte en entier et ne devriez pas vous permettre de parler d’un personnage dont vous ne savez rien. Brighelli sait très bien que je ne suis pas une féministe nouvelle mode, toutes mes interventions le prouvent ici. C’était un vrai reproche fait à l’auteur de n’avoir pas suffisamment développé ce personnage-là. Il y a à mon avis, matière à le complexifier pour le rendre plus intéressant. C’était donc une remarque de style. Rien à voir avec le féminisme.
          Vous trouvez mes lignes scolaires. Soit. Je ne le prends pas mal. Khâgneuse j’ai été, khâgneuse je resterai. Etre scolaire quand on raconte une histoire, c’est fâcheux, quand on fait un compte-rendu, c’est plutôt un compliment.
          La salade sur Polony, je n’en sais rien. Je n’ai pas eu le temps de m’en occuper, et j’ai mieux à faire. Je n’ai rien dit là-dessus, pas un mot, je ne sais pas pourquoi vous me parlez de cela. Que Brighelli en pince pour Polony, on le sait depuis longtemps. Personnellement, ce n’est pas mes oignons, et je souhaite à Brighelli toutes les Yseult qu’il souhaite Poloniennes ou pas. C’est sa vie personnelle.
          Mais je maintiens qu’on ne peut se permettre comme vous le faites, de juger d’un livre sur quelques pages, aussi grand lecteur que vous soyez ( et là encore vous vous passez la brosse à reluire, on n’est jamais mieux servi que par soi-même ) . Le fait que Brighelli ait eu le courage, car il faut du courage pour soumettre le manuscrit d’un roman aux autres, aurait dû être pris comme une marque de confiance de sa part à notre égard et ne méritait pas de se faire descendre de cette manière.
          C’est de plus, une vision débile de la littérature. Il aurait fallu que ce manuscrit fût impeccable dès le début? Le croyance dans le génie, quoi ? Mais bon sang, un manuscrit ça se travaille et se retravaille surtout avec des lectures et des points de vue positifs qui voient ce qu’on peut améliorer ; non pas avec des crétins qui jugent que le génie est tombé sur la tête de quelqu’un ou pas.
          En tout cas, il n’est pas tombé sur la vôtre même en employant force « on ne sache pas pourtant » avec la bouche en cul de poule et l’air fat qui doit vous aller si bien.

      • Vous les avez virez mais ne vous en déplaise, les traits d’esprits de LBB ou d’Hervé sont largement au-dessus d’un Lormier et de sa comparse « aujourd’hui j’ai vu une soucoupe volante ».
        Ambiance de bdâ selon vos voeux pieux : On met les patins avant de rentrer dans le salon, on fume à la fenêtre et p’tit coup d’aspirateur en la présence des invités parce qu’ils ont fait des miettes.
        C’est ce que vous voulez ? Et bien je souhaite de devenir ce grand écrivain.

        • Traits d’esprit ? Oui bien sûr, ils sont les bienvenus, d’où qu’ils viennent.
          Mais arrogance agressive, complexe de supériorité pestilentiel (compensation d’humiliations antérieures, peut-être), prétentions de quasi-omniscience, non, tout cela est difficile à supporter.
          Avez-vous remarqué que les vrais grands esprits sont toujours les plus modestes?
          Bertrand Russell : « L’ennui dans ce monde, c’est que les imbéciles sont sûrs d’eux, et les gens sensés pleins de doutes. »

          • Les absents ont toujours tort, n’est-ce pas, Josip ?
            Les échanges que vous avez eus avec LBB ne furent pas inintéressants, ils m’ont même permis de vous signifiez que j’avais un article sous le coude à votre destination et sans vous nommer.
            Après, la perception que vous vous faites de ces commentaire n’est peut-être pas la perception que je m’en fais. Vous y voyez de l’arrogance quand j’y vois une sérieuse dérision, une envie d’anti conformisme et franche rigolade, s’autoriser ici ce que l’esprit ambiant de l’exécutif nous interdit en nous le soufflant sur les nuques. JPB n’a toujours pas compris que leur présence était finalement la preuve de son talent, ce sont eux qui convoquent ce talent. On ne s’attarde pas ici sans raison, et ce ne sont vraiment pas les salons qui manquent sur la toile.

          • Son palais ne veut pas du pinard, des premier crus, qu’il garde sa petite bière.

      • Vous filez un mauvais coton, vous. Il y a déjà pas mal de temps que je vous le dis…

        • Ceci est la réponse à la menace de fermer ce blog.
          L’arborescence du commentariat en est tellement mal fichue qu’il mériterait effectivement d’être fermé puisque inamendable. Mais pour cette raison seulement.
          Vous allez finir par passer pour caractériel, JPB !

      • Ceci est la réponse à la menace de fermer ce blog.
        L’arborescence du commentariat en est tellement mal fichue qu’il mériterait effectivement d’être fermé puisque inamendable. Mais pour cette raison seulement.
        Vous allez finir par passer pour caractériel, JPB !

  7. D’ailleurs Baudelaire lui-même a dit souvent qu’il détestait les Parisiens qui étaient tous Voltairiens en son temps ! C’est à dire des esprits forts à qui on ne la fait pas, qui ne s’en laissent pas conter. Il est allé se réfugier à Bruxelles et c’était pire à ses yeux …

  8. A Bruxelles il aurait pu rencontrer Adolphe Quételet (1796-1874) qui est le grand maître des statistiques et qui invente la notion « d’homme moyen » ! Mais évidemment il est hors d’état de comprendre les enjeux …

    Florence Nightingale (1820-1910) contemporaine de Baudelaire vouait un culte à Quételet !

    • Baudelaire : grand poète mais imperméable à toute science ! Ce qui n’est nullement le cas d’Edgar Poe !

      • Et n’oublions pas que Voltaire a appris la physique à la fois pour les beaux yeux de Madame du Châtelet et pour défendre le saine philosophie naturelle, celle de Newton contre celle des Cartésiens avec leurs tourbillons légèrement ridicules.

        • Durit, crétin rueillois, raille Descartes et expose ainsi son insondable bêtise. puisque, d’après le dogme meiriolique, tout le monde est enseignable, voici un extrait de ce que nous rappelle le grand René :

          « Descartes, avec ses tourbillons, ses atomes crochus, etc. expliquait tout et ne calculait rien ; Newton, avec la loi de gravitation en 1/r2, calculait tout et n’expliquait rien. L’histoire a donné raison à Newton et relégué les constructions cartésiennes au rang des imaginations gratuites et des souvenirs de musée. Certes, le point de vue newtonien se justifie pleinement du point de vue de l’efficacité, des possibilités de prédiction, donc d’action sur les phénomènes. Mais je ne suis pas sûr que dans un univers où tous les phénomènes seraient régis par un schéma mathématiquement cohérent, mais dépourvu de contenu imagé, l’esprit humain serait pleinement satisfait. Ne serait-on pas alors, en pleine magie ? Dépourvu de toute possibilité d’intellection, c’est-à-dire d’interpréter
          géométriquement le schéma donné, ou l’homme cherchera à se créer malgré tout par des images appropriées une justification intuitive au schéma donné, ou sombrera dans une incompréhension résignée que l’habitude transformera en indifférence. »

  9. On pourrait refaire le procès de Baudelaire mais de manière intelligente !

  10. Ce qui est fondamental chez Quételet et Nightingale c’est le traitement de l’information sociale – ils mettent en ordre ce qui apparaissait disparate avant eux. C’est une première …
    Auguste Comte invente au même moment la sociologie mais il n’a pas les outils nécessaires pour traiter les problèmes sociaux.

    • Regnault dans son « Calcul des chances et philosophie de la Bourse » cite Quételet mais pas Auguste Comte qui ne lui est d’aucune utilité.

  11. Je parle de l’information sociale parce que la question de l’information domine toute notre époque jusqu’à la dévorer !

    Que fait Baudelaire ? Il traite le langage comme objet-en-soi … objet de délices et de convoitises ! Il ne le met pas en doute … l’homme animal social qui vit dans le langage ! Il n’y a pas d’extérieur au langage selon lui …

    Quételet lui monte sa machine à décrypter la société en glanant des caractères et en les groupant : caractères physiques (taille, poids) mais aussi bien moraux (criminalité par exemple).
    Il pourrait faire des statistiques sur le langage et à sa suite on ne s’en est pas privé ..;

    Baudelaire et Quételet ne sont pas antagonistes – ils sont plutôt complémentaires d’un certain point de vue.

  12. Résumons : Baudelaire fait de la littérature anti-commerciale ! Il veut choquer voire « épater » le bourgeois ! Il s’étonne que sa petite-boutique-des-horreurs provoque quelques réaction indignées chez les Philistins … tout en proie à ses contradictions il veut être salué comme le plus grand maître de la langue française de son temps – ce qu’il est – mais en même être abhorré par le petit-bourgeois-homais qui fait de la politique !
    Mais alors qui va le saluer et le révérer ? Il veut être un aristocrate de la langue … qui déplaît ! Le Talleyrand de la poésie en somme … trahissant son monde et s’enrichissant à tour de bras des mots des autres.

    Stendhal plus logique que Baudelaire dit : Je mets mon billet (à la loterie de la postérité) pour être lu dans cinquante ans ! Pour le moment je suis méconnu mais il se formera une génération qui me comprendra !
    Stendhal n’a jamais dit avec emphase : Je suis poursuivi par le guignon.

    • Il y a un illogisme fondamental chez Baudelaire – une complexité psychologique qui le pousse à se faire mal, à mettre en scène son sado-masochisme.

      Il a fait école : les poètes maudits ont fleuri après lui.

  13. Un mot sur les romans historiques : ils ont un public et certains auteurs sont plébiscités par un cercle de lecteurs fervents ! Par exemple Juliette Benzoni (1920-2016) très prolifique, Robert Merle (1908-2004) fameux et très talentueux. Je crois que Brighelli apprécie Merle et le personnage de Pierre de Siorac, la série « Fortune de France » va de 1547 à 1661 ; en quelque sorte JPB prend la succession de Merle et prolonge jusqu’en 1685 cette saga à succès.
    Rien à redire personnellement ! L’héritage était vacant … en déshérence et trouve un continuateur. Bon vent à lui et qu’il renoue avec le succès c’est tant mieux, non ?

  14. un Pinard de 1 200 pages ! le buveur de bière a, pour le moment cessé de remplir les pages ici, et continue de cuver, j’espère ; ouf ;
    Driout reprend donc son rythme de croisière ;

    je ne savais pas qu’il avait fini ministre (le Pinard s’entend !) ;
    un Pinard, complètement oublié, comme d’ailleurs l’essentiel de ses futurs collègues tout au long, ou presque, de cette Ve république.

    je suis presque tombée en pâmoison (collégienne) devant Baudelaire et sa poésie – 1ère chose , à l’époque, en arrivant à la maison, devant l’océan, dire tout haut le « homme libre toujours… » – je continue à l’apprécier, mais qui suis-je, si loin des années Lumière d’un Josip.

    quant au « pour en revenir » (de Flo),
    j’ai passé à certaines petites gens « sommes-nous encore en démocratie » : ils ont non seulement tout compris (!), mais apprécié ; on verra pour la suite ;
    peu de « connaissances » transmises *, peu de chances de voir une quelconque avancée vers des lendemains un peu moins éprouvants ;

    et, au passage, je doute que la prose de Lordon qui ne s’adresse, elle, qu’à une certaine (!) élite, ne les touche guère ;

    * encore une bonne raison de remercier Sanseverina et Gus de faire si bien leur travail.

    • Vous êtes sympa, Fib, dans ce flo de haine. En ce moment, j’essaie de faire passer des oraux blancs à mes premières. Et puisqu’il est question de Baudelaire, il y a un élève ( un peu en difficulté avec l’expression et avec le langage) à qui j’ai donné hier « A une passante ». Je savais qu’il avait aimé ce poème, je l’avais vu en cours.
      Quand il a terminé sa lecture, une vraiment belle lecture, il a relevé les yeux et ils étaient un peu humides.
      Son explication n’était pas mal, pas à la hauteur de la lecture, mais quand il m’a remercié de lui avoir donné ce poème et quand j’ai vu qu’il garderait ce texte-là, avec lui pour toujours, je me suis dit que rien que pour ça, je n’avais pas perdu mon année.
      Alors vous savez les leçons de morale sur mon prétendu dédain des petites gens, ce que je m’en tape !

  15. Baudelaire écrit ceci :
    « Je laisse à Gavarni, poète des chloroses,
    Son troupeau gazouillant de beautés d’hôpital,
    Car je ne puis trouver parmi ces pâles roses
    Une fleur qui ressemble à mon rouge idéal. »

    C’est Paul Gavarni (1804-1866) qui a créé le personnage du Débardeur :
    « Le débardeur était un personnage typique du Carnaval de Paris : une femme ou une jeune fille vêtue d’un débardeur ou pantalon de préférence très moulant. »

    Comprenne qui pourra ! En quoi est-ce une beauté d’hôpital ?

    • Henry Murger (1822-1861) l’auteur des « Scènes de la vie de bohème » mises en musique par Puccini, habitait rue Neuve-des-Martyrs au moment de sa mort – comme les frères Jules et Odilon Regnault – lui était pauvre et est mort à l’hôpital Fernand Widal, je crois ! Tandis que Baudelaire issu d’une famille bourgeoise est mort dans une maison de santé où il vivait depuis un an.

      L’hôpital dont se moque Baudelaire était un mouroir pour les pauvres – c’est Florence Nightingale qui statistiques à l’appui a démontré qu’on mourrait plus vite à l’hôpital qui si l’on restait chez soi ! D’où la réputation pitoyable de l’hôpital parmi le petit peuple …

  16. et puis, si je peux me permettre, cher hôte, pourquoi accorder tant d’importance aux Pinard de ce blog ?! faites ce que bon vous semble, et osez !
    qui sait, peut être que « soleil noir » vaudra son pesant d’or chez les Driout du futur !

  17. Brighelli plaint un peu trop Baudelaire – qui certes a eu une triste fin !

    Mais disons le mot : à vingt ans c’était un jeune dandy plein d’arrogance ! Il a conservé quelque peu cette arrogance bourgeoise parisienne – même s’il a eu des mots émus pour les mendiants, les pauvres du pavé parisien, les déchus, les ivrognes et autres rebuts de la société.

    • « Contemple-les, mon âme ; ils sont vraiment affreux !
      Pareils aux mannequins, vaguement ridicules ;
      Terribles, singuliers comme les somnambules,
      Dardant on ne sait où leurs globes ténébreux. »

      Vraiment d’actualité pour ceux qui ne savent pas voir.

  18. Fib a dit :
    « je suis presque tombée en pâmoison (collégienne) devant Baudelaire et sa poésie – 1ère chose , à l’époque, en arrivant à la maison, devant l’océan, dire tout haut le « homme libre toujours… » – je continue à l’apprécier, mais qui suis-je, si loin des années Lumière d’un Josip. »

    Vous continuez à apprécier Baudelaire, et pour ma part je continue à le placer tout en haut de mon Panthéon personnel . Un certain A. Rimbaud l’a dit avec l’enthousiasme de ses 17 ans : « Le premier voyant est Baudelaire, roi des poètes, un vrai DIEU. » Je n’ai jamais pu et ne pourrai jamais faire confiance à quelqu’un qui n’aimerait pas Baudelaire.
    Eh bien, voyez-vous, fib, sur ce point-là nous tombons d’accord.
    PS: avez-vous pu écouter la version musicale de « Je m’aime » du groupe Odeurs?

    • C’est à se demander pourquoi il a choisi Verlaine et pas Baudelaire… 😉
      Vous me direz que 13 ans c’est un peu jeune pour frayer avec un grabataire de 46 ans, mais bon. Ce sont des poètes.

  19. Henry Murger introduit une différence essentielle entre « vivre » et « faire la vie » du moins du point de vue littéraire – faire la vie parisienne c’est s’amuser avec quelque argent, vivre c’est plus pénible mais plus enrichissant dit-il poétiquement « deux choses bien différentes, cher monsieur, puisqu’il y en a une que l’on fait soi-même, tandis que c’est l’autre qui vous fait ».

    https://www.google.fr/books/edition/Portraits_apr%C3%A8s_d%C3%A9c%C3%A8s/vI04AQAAIAAJ?hl=fr&gbpv=1&dq=henry+murger+deces&pg=PA257&printsec=frontcover

  20. @Flo
    Vous dites : « Les absents ont toujours tort, n’est ce pas Josip? »
    Allons allons. Accordez-moi que ce que j’ai dit là (arrogance, airs supérieurs, prétention), je ne me suis pas gêné pour le dire en face à l’intéressé. Qui, d’ailleurs, en avait bien d’autres à mon service !

  21. désolée de revenir… au Pass sanitaire – terrifiante mesure

    Alexandra Henrion-Caude : 12 mns

    « dernier bulletin de « Sentinelle » : moins de 0.6 % de cas symptomatiques de covid…
    avec de tels chiffres est-on en droit d’exiger des mesures aussi drastiques ? »

    « comme il devrait y avoir très régulièrement (tous les 6 mois ?) des rappels,
    les vaccins, « plutôt qu’un pass sanitaire ne sont qu’un abonnement vaccinal chronique »

    et surtout,

    « Les gens ne mesurent pas le danger assorti à ce Pass [..] Ce narratif effrayant peut renverser tous nos principes démocratiques».

    https://www.youtube.com/watch?v=de21BL0SojA

    • C’est la mise en place de la rente vaccinale au profit des labos.
      Mise en place pilotée par des médecins et politiques ultra-corrompus.

    • Il y a si longtemps qu’on le voit venir, qu’on le craint, qu’on le dénonce.
      En pure perte pour la majorité de la population qui ne veut rien voir ou pire, qui s’en fiche royalement pourvu qu’elle ait accès à sa téléréalité …
      Dans quel pays vit-on ?

  22. De 21h du soir à 6h du matin le virus turbine et met sous surveillance la population générale sur ordre du gouvernement ! C’est un virus très sociable …

  23. Migrants et migrations (dernière)

    Après l’enfant mort sur le sable, le bébé sauvé des eaux (Ceuta) ;
    c’est la faute à M6 ; trop fastoche de se venger à la manière ottomane ;
    quant au boss Saharoui au lieu de se faire soigner à Madrid, l’avait qu’à choisir la France – patrie des droitsdel’hommisme ;
    quant à ceux qui débarquent en Sicile… il y a encore de la place ;
    c’est moins le cas aux Canaries, où il va falloir peut être faire un choix (touristes vs migrants ? tout dépend des allocs de l’UE).

    • Cette histoire a déjà été écrite par Jean Raspail dans « Le Camp des Saints ».

    • De l’importance d’un adjectif. Après le fiston plus ou moins looser, qui essaie de le recaser comme une insulte, le Papa vient à la rescousse en faisant la même chose.
      C’est d’un cocasse.

    • Ah, ça, je ne vous le fais pas dire.
      Heureusement, la phase, on raconte sa vie privée dans le détail et le menu est passée. On a eu notre dose. Remarquez, il ne restait plus grand chose à dire, tout avait été plus ou moins scolairement raconté.
      Mais comme depuis un moment, c’est critique sur critique par toute la famille, la mère omnipotente, le fiston qui se la joue incognito pour aider Môman et maintenant le grand-père.
      Il vient un moment où le mille feuille de critiques commence à devenir épais.
      « Moi quand on m’en fait trop, je correctionne plus. J’dynamite. J’disperse. J’ventile ».
      Arrivés à ce stade de haine et de rancoeur, cela relève effectivement de la psychiatrie.

        • On le sait depuis longtemps. Quand ils ont annoncé que les hôpitaux étaient débordés la première fois, il suffisait d’interroger les soignants que l’on connaissait pour découvrir la supercherie. Mais les gros sous derrière tout ça et l’extension du domaine de la surveillance du peuple, n’est-ce pas, ne font pas reculer devant grand-chose.

      • Haine ? Aucunement. Que vous ayez pompée sans aucune vergogne l’idée de votre intro n’est pas un indice de votre personnalité qui m’était inconnu de connaître. Ni celui de vous fondre dans une compréhension soudaine des difficultés de la vie qu’ont les petites gens quand la veille encore vous diffusiez des parfums de craintes à l’égard du peuple, ni celui de vous scandaliser sur des pans de vies privées, comme vous le faites à l’instant, et qui seraient étalés quand vous même vous ne nous privez pas des votre : on connaît la race de votre chien, votre région de repli, votre intention d’acheter une maison en Italie quand votre Thélème de la veille était dans le Cantal sur un plateau venteux, votre aisance financière qui vous permet de quitter cet emploi que vous avez en horreur qui vous fait avoir de si beaux yeux, votre goût pour le basilic bio… Je vous laisse deviner quel sentiment j’éprouve à votre endroit ; tout ce que vous voulez sauf de la haine.
        En revanche, si j’étais jalouse que vous ayez lu ce roman en entier ? Bien sur et je ne suis pas la seule mais tout de même ravie d’apprendre que JPB l’ait fini et confié à des confrères. Je n’accorde à cette frustration l’importance que la durée que son petit moment lui autorise, c’est à dire pas grand chose finalement, rien de réellement important.

  24. Le problème c’est que nous avons été privés de ce que l’on peut appeler le feuilleton, pendant le premier confinement à la con. Ça motivait le matin de commencer avec ça (entre autres)

    A chaque fois ce sont les autres qui prennent à cause d’une poignée, comme pour plein de choses.
    C’est sur que ça ne peut que mal finir

  25. suite de « JE DISPERSE, JE VENTILE »,

    ou plutôt « QUOI QU’IL EN COUTE »… pour une ré-élection bien méritée ? 😊

    l’arrivée du « PASS CULTURE » !

    les djeuns qui fêtent leurs 18 ans : 300 euros en cadeau d’anniv ! merci, super Manu !

    et ce n’est pas tout : « à partir de janvier 2022, seront offerts 25 euros pour les quatrièmes, 25 euros pour les troisièmes et 50 euros par année et par élève en seconde, première et terminale »

    sports, biens culturels… tout comme SVOD, jeux video et même « Canal, OCS, FilmoTV et quelques autres plateformes sont en revanche accessibles, dont bientôt Salto » ! youpi !
    (on se demande bien qui irait acheter un Charles ou un Gustave, dans une belle édition ; peut être un des élèves de S. ou de G, qui sait) ;

    et ce n’est pas tout ! 😊
    après celui qui a manifesté avec ses poulets, un autre (le Prem) donne aussi le bon exemple :
    « Le train de nuit Paris-Nice fait son retour avec Jean Castex en passager ;
    Le premier ministre est parti à 20h52 de la Gare d’Austerlitz, pour une arrivée à Nice douze heures plus tard » 😊

    mais, moi aussi, je veux un cadeau ! flûte alors !

    (source : lefigaro)

    • Tous ces allers-retours dans les décisions gouvernementales concernant les lignes sncf ne coûtent rien au contribuable. Alors pourquoi se priver ?
      Quelle bande de bras cassés !
      Tiens, qui n’a rien à voir :
      https://www.msn.com/fr-xl/afrique-du-nord/other/libert%C3%A9-de-culte-les-restrictions-persistent-pour-les-marocains-chr%C3%A9tiens-et-chiites/ar-AAKcrtf?ocid=msedgntp
      Si la France était encore un Etat religieux, elle ne serait sans doute pas embourbée dans sa laïcité mal appliquée car mal comprise. Et elle n’aurait jamais toléré ce à quoi nous sommes confrontés aujourd’hui. Exemple du Maroc qui lui, ne se laissera jamais déborder.

      • Tout ça pour une baisade avec rythme imposé en wagon-lit.

        Badam, badam. Badam, badam…

        Je préfère le tangage du ferry

      • « Si la France était encore un Etat religieux, elle ne serait sans doute pas embourbée dans sa laïcité mal appliquée car mal comprise.  »

        – – –

        (Revenez LBB ! Allez, ne faites pas l’andouille, moi aussi j’ai été traitée de… de… « de j’fais plein de fautes ». Ce n’est pas grave, je vous assure.)

        • La France est un vagin monstrueux a dit le rappeur – il faut la baiser jusqu’à l’étouffade !

          • Aucun rapport. Vous êtes bien placé, mon cher, pour savoir ce qu’une France en Etat religieux vous concoctait comme législation particulière et tellement attentionnée.

  26. @Josip: on parle également de douleur exquise. L’adjectif sied donc particulièrement bien à l’auteur des Fleurs du Mal.

  27. le JP i veut pas kon insulte les aut’ dans son blogue, i fera toujours rempart de son corps contre les escadrons dla muerté, ou alors y t’les coupera à la tenaille rouillée et tu mourras du tétanosse dans d’affreuses souffrances.
    Non, si t’insultes dans le blogue à JP faut t’trouver d’bonnes zesskuzes, genre dudu qui déverse son pot dchamb’ tous les matins sur la gueule à driout et ki dit « ah quel sale temps! ». Les kerelles de vidangeur ça fait pleurer yahvé ki dit l’JP.
    Keskiveu ?..m’sansurer et keuj fasse mon boudeur « à l’abri du besoin », comme les artistes du showbiz US ou comme bodlère par courbet kignore le monde dans sa piaule en lisant paris-match ?
    Un panzère que se sent menacé pour si peu c’est kcé une inflatable ambulance, mon JP..si la légitimité doutait d’elle pasqu’une corneille passe dans l’ciel, ousse kon irait ?…

    • Le niveau monte…
      Quand je pense qu’il y a peu, on m’expliquait que vous étiez le seul à avoir un vrai talent sur ce blog…
      Il va fermer et ce ne sera une perte pour personne.

      • Pas le seul talent, non, il y aussi Dugong parmi les commentateurs.
        Question qui tue Jean-Paul, feignez de m’ignorer :
        Celle de Gus fut un petit régale mais combien sommes-nous à avoir aimé lire la critique d’Hervé de votre roman ?

        Vous ne preniez aucun risque à confier votre roman à Sansèv’ dont les avis sont aussi stables que ne le serait une girouette. Aucun. Que craignez vous de la part d’Hervé ? Qu’il vous indique un rythme plutôt qu’un autre, de vous attarder plus en profondeur sur le profil d’un personnage clé ?
        Et pensez-vous que ce garçon intervienne s’il n’éprouvait pas pour vous un minimum d’admiration ?

        Allez, Bye !

        • Pour ma part, dans la catégorie comédie et inventivité humoristico-diégétique, je trouve à Cyrano58 beaucoup de talent !

          • Nous parlons de talents qui remplissent les conditions toutes catégories confondues…

      • Et ça recommence…
        Il va finir par fermer en effet par lassitude des lecteurs et des participants.

        • Protégeons-nous des enseignants nostalgiques des cérémonies de distribution des prix de fin d’année ! Il y en visiblement un certain nombre par ici, qui rêvent sans doute de créer les Oscars Cesars Molieres Victoires estampillés BdA, des fêtes de patronage avec tombola…

  28. La revue des monstres

    Où sont passés les monstres préférés de BdA ? Les crapauds venimeux, les fleurs vénéneuses, les amanites phalloïdes ?

    • Avez-vous vu ce qui vient d’apparaît juste au-dessus, là, tout de suite ?
      Une soucoupe volante, je crois bien…

  29. Moi j’aime l’homme moyen – l’homme honnêtement plat, bourgeois et rangé ! Celui qui ne fait pas de vague et mène une vie monotone … tout le contraire du bruit et de la fureur ravageuse des modernes !

  30. J’aime trop la bourgeoise chlorotique ! Halte aux beautés névrotiquement bronzées … hier soir un film monstrueux avec Faye Dunaway « Maman très chère » qui retrace la vie du « monstre sacrée » du 7ème art : Joan Crawford.
    Vous vous souvenez certainement de la rencontre au sommet entre les deux étripeuses d’Hollywood, Bette Davis et Joan Crawford dans « Qu’est-il arrivé à Baby Jane ? »

    https://www.persee.fr/doc/roman_0048-8593_1981_num_11_31_4476

  31. « Quand elle eut de mes os sucé toute la moelle,
    Et que languissamment je me tournai vers elle
    Pour lui rendre un baiser d’amour, je ne vis plus
    Qu’une outre aux flancs gluants, toute pleine de pus !
    Je fermai les deux yeux, dans ma froide épouvante,
    Et quand je les rouvris à la clarté vivante,
    A mes côtés, au lieu du mannequin puissant
    Qui semblait avoir fait provision de sang,
    Tremblait confusément des débris de squelette,
    Qui d’eux-mêmes rendaient le cri d’une girouette
    Ou d’une enseigne, au bout d’une tringle de fer,
    Que balance le vent pendant les nuits d’hiver. »

    Euh ! euh ! c’est exquis en vérité … et on donne cela au Bac de Français ?

    https://www.bacdefrancais.net/metamorphoses-du-vampire-baudelaire.php

      • Oui, c’est moi et je le revendique. « Odeurs », que j’ai eu le plaisir de voir en concert, c’était, au lever de rideau, le leader charismatique Ramon Pipin planté devant le micro annonçant fièrement la couleur : « Odeurs, pour les vraies oreilles et les fosses nasales. », avant de balancer sur sa Strat le premier accord du premier morceau. Inoubliable!

        • Hahaha ! J’allais faire des noubas (trash …) chez lui dans les années ’80, un loft déglingué dans une vieille usine à Montreuil

  32. Ma chère Flo,

    Je suis bien d’accord avec vous – comment ne pas l’être ? La grande naïveté de ceux qui en appellent à une candidature d’Eric Zemmour aux prochaines présidentielles ne m’a pas échappé ! Non ce qu’il faut c’est un appel à une dictature d’Eric Zemmour !
    Le choix c’est ou la dictature numérique à la sauce « Great reset » (en anglais dans la texte davosien) ou la dictature à la bonne franquette zemmourienne !
    Une dictature juive ce serait pas mal au fond quoiqu’en dise le vieux père Le Pen !

    https://resistancerepublicaine.com/2021/05/21/pour-ou-contre-la-candidature-deric-zemmour/

    • Vive la dictature franco-juive ! A bas les simagrées de la banco-assurance de Wall Street …

  33. Jean-Marie Le Pen c’est le Gaulois type : le désordre et l’anarchie face aux légions romaines ! C’est pourquoi quand on est conséquent avec soi-même et que l’on veut voir régner l’ordre on s’adresse à des gens aguerris aux combats longs et difficiles et quoi de mieux qu’un juif résistant depuis des millénaires à ceux qui veulent l’anéantir ?

    • Expliquez-nous donc, Driout La Rochelle (facile, oui, mais si tentante…et tant pis si elle a déjà été faite, ce qui est certainement le cas), comment vous faites pour voir D’ABORD en l’éventualité d’une candidature Zemmour, l’apparition possible d’un candidat JUIF.
      Expliquez-nous en quoi la judaïté de cet homme, qui n’est juif que par hasard, judaïté dont personne n’a rien à cirer sauf vous, expliquez-nous donc en quoi cette judaïté est le premier des traits distinctifs qui vous saute aux yeux à propos de Zemmour.

      • La question est bonne. Ce n’est pas quelqu’un qui impose sa judéité ni même son attachement à Israël comme le fait un Goldnadel par exemple.

  34. S’il y a un candidat franc-maçon je dirai voici le candidat de la franc-maçonnerie ! Cela vous choque Josip ?

    • Quand je dis Emmanuel Macron est l’émanation de la banque et de l’assurance personne pourtant n’a l’air vraiment choqué !

    • Vous faites l’âne pour avoir du son. Si il se trouve qu’un candidat est basque, ou auvergnat, ou alsacien ou berrichon, parlerez-vous du candidat de la basquitude, ou de l’arvernitude, ou de l’alsaciannitude ou de la berrichonnerie? Les Le Pen sont-ils les candidats de la bretonnité? Sarkozy était-il le candidat de la judaïté hungarienne?
      Driout, il n’y aurait aucune honte à ce que vous l’admettiez : vous dîtes des âneries.
      Si jamais Zemmour était candidat, je ne verrais en lui que le candidat de la droite totalement décomplexée. Extrêmement décomplexée.

  35. JPB, peut-être le format blog n’est-il plus adapté à la réalité du temps.

    Vous pourriez opter pour un forum du type https://www.forumactif.com/ (look neoprof). C’est techniquement très simple. En une après-midi de paramétrage, c’est fait.

    Et dès lors, vous pourriez très facilement modérer ce qui dépasse le bon goût, voire bannir (éventuellement sur IP) ceux qui vous insupportent. Mais … rien ne vous y oblige (hors la loi).

    C’est un tout petit peu contraignant pour l’utilisateur, il faut s’inscrire (ce qui prend 20 secondes) pour intervenir mais la lecture est ouverte à tous.

    Vous pouvez vous réserver le droit d’être seul à ouvrir de nouveaux fils et mettre en premier post votre chronique à commenter.

    Vertus importantes d’un forum :
    – la réponse à un fil ancien le fait « remonter » en visibilité. C’est pour vous l’assurance que vos interventions précédentes restent très visibles, pas si mal. Qui lit les fils anciens de ce blog ? Or c’est parfois dommage, certains sont très bons.
    – Les débats peuvent être plus thématiques. Par exemple en créant des fils HCQ, contrepèteries, youp*rn, les passionnés du sujet ont un lieu d’exercice, ceux que ça indispose en sont dispensés.

    Pensez-y ! Je suis certain que si l’argument technique est un frein pour vous, nous serions nombreux à vous aider à le dépasser !

    • « Et dès lors, vous pourriez très facilement modérer ce qui dépasse le bon goût »

      Comme gros khonnard ou poufiasse par exemple ?

      En fait il pourrait échanger avec celles et ceux qui lui conviennent… Le temps qui lui conviennent. En changer comme il change de chaussettes parce que telle est sa volonté.

    • Excellent conseil, Zorglub ! Espérons que notre hôte saura l’entendre !

  36. C’est assez révélateur : il y a les mondialistes comme Josip qui disent la culture française n’existe pas, la civilisation occidentale n’existe pas, les frontières n’existent pas, il nous faut la république universelle sinon rien !
    La grande république totalitaire ou la mort !

    A mon avis ça risque fort d’être et le république totalitaire et la mort en même temps pour toute idée de culture ! C’est à dire de liberté de conscience … et d’individualisme !

  37. « La France est trop petite » il nous faut l’Europe, ah ! mais non ! l’Europe c’est trop petit, il nous faut le monde, ah ! justement pas ! c’est la Terre qui est devenue trop étroite, il nous faudra Mars !

    Un homme sera libre quand et où dans ces conditions si tout est toujours trop petit ?

    Parva sed apta : je restreins ma pensée politique à ce qui est accessible à la liberté d’un homme !

  38. Just Passing by… dit : (désolé, flo : vous n’avez toutefois rien à regretter !)

    Si, j’insiste. Trop rares sont cellesetceux qui savent intelligemment parler de Matzneff et Polony. Ne vous faites pas ombrages de la réponse de Sansèv’ : elle est dans les parfaites limites de ses possibilités.
    La forge, Just passing. La forge et non pas l’épée. Son minerai et l’approche cabalistique du mélange qu’elle suppose, le mouvement ou devrais-je dire la danse initiatique du bras dosée dans une juste puissance sur la musique d’une température. c’est LE sujet pour JPB. Oubliez Perez-Reverte , débarrassez-vous Leiber. Vous savez que j’ai raison. Et pourvu que notre hôte nous en écrive des pages et des pages.

  39. Pas d’accord du tout ! Les conceptions culturelles d’Eric Zemmour ne sont pas sorties de nulle part ! Elles ont un socle bien en-dehors de la culture de l’école républicaine et la déborde de toutes parts … par exemple ses conceptions des rapports entre les sexes qui sont empreintes de la loi juive !

    En somme Josip pour vous la seule culture qui existe c’est une culture en creux ? La culture du néant et de la table rase ? Si Zemmour dit je défends à la fois ma culture juive et la culture française il est déjà hors les clous ?

    Evidemment dans ces conditions la liberté d’expression politique va se réduire à peu de choses …

    • Eric Zemmour n’est pas un Polynésien que je sache – il ne partage pas du tout le rapport au sexe des Tahitiens ! – il n’est pas non plus un bouddhiste, un adepte du zen ou quelque chose de ce genre ! Il est n’est pas Matthieu Ricard le fils converti de Jean François Revel, il ne prône pas la contemplation active du Bouddha !

      Zemmour est de culture franco-juive ! C’est un fait brut il faut s’en accommoder …

      • Jamais au grand jamais il ne parle de sa culture juive.
        Je me demande d’ailleurs comment il fait pour l’occulter à ce point en public, et s’il a le même comportement en privé. Si toutefois ce n’est pas le cas, bonjour la schizophrénie !

    • Absolument consternant. Dans ses mémoires Raymond Aron dit avoir vécu une vie d’ intellectuel engagé totalement libérée de sa judaïté.
      Et vous, vous ramenez Zemmour (qui soit dit en passant ne sera jamais Aron) à sa judaïté.
      Absolument consternant.
      Consternant de communautarisme qui n’ose pas dire son nom.

  40. @Gus
    Sur le Baudelaire exquis. Vous avez raison. Et pourtant je vois dans cet adjectif « exquis » je ne sais quoi qui évoque de l’évanescent, du diaphane, à l’opposé de l’oeuvre de Baudelaire…Mon système connotatif central doit être complètement déréglé !

  41. Le délire totalitaire c’est de commencer par refuser de reconnaître les références culturelles ! Lénine et Staline voulant forger l’homme nouveau du communisme … à coups de destructions de monastères et de déplacements de populations !

  42. En ce qui concerne le côté « Gore » de Baudelaire je pense que les adolescents d’aujourd’hui sont mithridatisés par les films de série B genre « Scary Movie » et autres « Hostel » où l’on dépèce les gens et où leur fait endurer les pires tortures ; ils doivent regarder l’attirail « gothique » et funèbre de Baudelaire au second degré et en rire sous cape – du moins je l’espère – parce qu’au premier degré le caractère exquis du vampire suant de pus avec qui l’on baise n’est pas évident !

  43. « il va fermer et ce ne sera une perte pour personne » ; pour moi si, un brin chagrine ;

    avec une dizaine de millions de paires d’yeux collés devant leurs écrans (petits ou grands) pour savoir qui allait jouer en coupe d’Europe, et fêter Et le retour dans l’équipe de France de Benzema (qui a remercié son dieu), Et la nouvelle chanson de l’équipe par le Youssoupha…
    on se dit qu’il y a encore du travail ; si le nouveau mot d’ordre du petit blanc c’est courage, fuyons, les petits ruisseaux ne feront jamais rien.

    A part ça, j’ai eu des conseils de lecture : Ondjaki (Angolais) et A. Pennachi « Canal Mussolini » ; je ne connais (quasiment) rien à l’histoire des contrées sub-sahariennes… pas plus qu’à l’histoire du prolétariat italien des années 20 à 50 ;

    Pennachi fut ouvrier d’usine pendant 35 ans, avant de « reprendre des études »… tout comme Donald Ray Pollock, qui, lui aussi, 32 ans après l’usine, est rentré à l’université ; son « Le diable tout le temps », bien écrit (enfin selon mes petits critères) ;
    violent, par moments (la vie est inévitablement violente), mais rien à voir avec la cruauté,la férocité de ce petit polar « Zulu », que je viens juste de terminer ; une lecture qui laisse un sale goût dans la bouche – terrifiante Afrique du sud ;
    j’ai repensé à Brink (tout lu et très apprécié), tout comme, en son temps, Lessing et ses « Nouvelles africaines » (ah, cette Doris que j’ai beaucoup aimée).

    • Merci Fib pour cette référence italienne que je ne connaissais pas. Je suis donc allée voir qui il était. 55 refus chez 33 éditeurs pour son premier roman ! Tenace !
      Le prix Strega est une vraie reconnaissance, en tout cas.
      Et il est vrai qu’on a beaucoup de romans sur l’émigration sud/nord mais pas tant que cela sur celle du nord vers le nord.
      J’essaie de me le procurer en italien et on se redit nos impressions de lecture ?
      Enfin, si l’on peut continuer de le faire ici…

      • avec plaisir, mais je ne suis qu’une lectrice lambda, loin de l’approche que peut être la vôtre.

        • Bof, Fib, vous savez, on est tous des lecteurs lambda, des lecteurs « baba » quand un bouquin nous plaît vraiment. Je ne fais pas une explication de texte à chaque page…
          Bon, en italien, je vais mettre un peu de temps à l’avoir …Mais nous ne sommes pas pressées.

  44. Une argile malléable et colorée dans plusieurs tons pour figurer le motif. La pâte d’une première couleur que l’on superpose à une autre d’un autre ton, que l’on plie et replie dans un sens et dans l’autre jusqu’à obtention du motif désiré unique (la gueule d’un loup) comme une signature. Avant l’apparition de la pâte à modeler, hein. Ou une pâte à sel… Je trouve l’argile plus parlante que le sel, plus abordable à l’époque. Ce sont de précieux modèles que l’on garde en général sous forme de crobars…

  45. Est-ce que Raymond Aron a milité pour les droits des femmes ? Pas vraiment à ma connaissance … ceci dit il avait des excuses : dans sa génération les hommes formatés soit par la Bible soit par le Code civil – inspiré par Napoléon Bonaparte largement défendeur de la femme au foyer et de l’homme aux armées – pensaient dans leur majorité que les femmes étaient des mineures à vie sous la garde de leur mari !

    Cela dépasse la question strict du judaïsme – celle appartient à un ensemble de faits culturels propres à toutes les civilisations issues du « Livre » ; celles du bassin Méditerranéen … JPB peut en parler car lui-même est Corse né à Marseille !
    Mais Eric Zemmour qui vient d’Afrique du nord, première génération né en France est largement formaté par sa culture ancestrale !

    Je pense à cette scène que j’ai souvent vue dans mon enfance : mon grand-père sortait les liasses toutes neuves des billets de la Banque de France du beau secrétaire Louis XVI et les tendait à son épouse qui les attendait patiemment – ou impatiemment je ne sais – et ma mère témoin de la scène se récriant un peu comme s’il s’agissait d’un outrage à sa féminité ! « Laissez Yvette disait ma grand-mère cela lui fait plaisir ! »
    Eh oui ! les femmes de cette époque n’avaient droit à un compte en banque que sur autorisation de leur mari !

    • Mon grand-père était athée mais la culture dominante de son temps était stricte et ce genre de scène se passait dans toutes les familles bourgeoises : 1 la femme ne travaillait pas, c’eut été un déshonneur pour le mari qu’elle ait une activité 2 elle dépendait entièrement de son bon vouloir financier.

  46. Driout, auriez-vous honte de votre communautarisme larvé ? Auriez-vous honte de ramener (et de réduire) Zemmour à sa judaïté soit-disant structurante ?
    Toujours est-il que vous essayez de noyer le poisson dans des anecdotes sans intérêt et sans rapport réel avec le sujet.

    • Vous voyez un problème où je n’en vois pas ! Les faits politiques sont des faits culturels par essence et ils ont donc une origine !
      Je ne crois plus depuis Pasteur à la génération spontanée ..

  47. En règle générale la société évolue doucement et pas par à-coups : il y a une généalogie des idées et des avancées politiques !

    Les révolutions c’est quand justement il y eu une rupture brutale du continuum social et historique et cela se passe mal !

    • Il y a eu …

      JPB adore la révolution française qui marque une déchirure du continuum politique alors qu’en fait elle a marqué une régression dans beaucoup de domaines – par exemple les droits des travailleurs – loi Le Chapelier ! Il faudra attendre la fin du XIXe siècle pour qu’ils retrouvent le droit de se syndiquer !

  48. @Méditerranée
    Je viens seulement de voir votre message concernant mon assimilation de Polony aux autres éditocrates.
    Je crains pour vous une grosse déception avec Polony. Même si son discours vous séduit, vous ne tarderez pas à voir qu’elle fait partie du même Grand Magic Circus médiatique que les Duhamel, Barbier et autres.

    • Elle fait partie du cirque médiatique certes, mais qui n’en fait pas partie ? Elle est simplement quelques étages au-dessus. Et j’ajouterai même : heureusement qu’elle est là.

    • Duhamel, c’est bien le Richard Virenque du journalisme: celui qui mange au restaurant à l’insu de son plein gré…

  49. Toujours est-il que si Raymond Aron n’a jamais milité pour les droits des femmes à cause de son atavisme bourgeois ergo sa culture comme je viens de le dire – Florence Nightingale (1820-1910) qui avait souffert de se voir refuser une utilité sociale par sa famille bourgeoise elle a demandé à ce que les faibles femmes puissent s’émanciper !

    • « Les Suggestions d’idées
      Afin de mettre en ordre ses pensées, elle rédige Suggestions for Thought to Searchers after Religious Truth (Suggestions d’idées adressées aux personnes en quête de vérité religieuse). Ce livre en trois volumes n’a jamais été imprimé en entier, mais l’une des parties, intitulée Cassandra, a été publiée par Ray Strachey en 1928, qui l’inclut dans The Cause, un texte relatant l’histoire du mouvement féministe.

      Cassandra
      Cassandra est une protestation contre la féminisation excessive des femmes, qui les rend pratiquement incapables de se débrouiller seules. C’est ainsi que Nightingale considère comme léthargique le style de vie de sa mère et sa sœur, malgré leur éducation. Le texte reflète aussi sa crainte de voir ses idées s’avérer inefficaces, comme celles de Cassandre, vierge-prêtresse d’Apollon qui reçoit une prophétie inspirée par les dieux, mais dont les avertissements prophétiques sont ignorés. »

      Religion = culture = action politique c’est toujours le même schéma que l’on retrouve !

  50. Driout est tellement obsédé par la judéité de Zemmour qu’il va bientôt rejoindre LFI, afin de pouvoir se livrer en toute impunité à l’antijudaïsme militant.
    On lui conseille toutefois de fumer un joint avant d’attaquer une vieille dame israélite, ce qui lui obtiendra toute la mansuétude de nos magistrats.
    Driout, puis-je vous appeler Traoré?

  51. Il va me falloir sans doute quelques jours pour finir de sauvegarder toutes les chroniques (j’ai fait 2005-2011, il me reste la suite).
    Quand ce sera fait, je ferme. L’apologie d’Ernest Pinard sera la dernière manifestation de mon absence de talent, comme l’a si finement fait remarquer Hervé, dont les dernières interventions, si intelligentes et modérées, ont précipité ma décision.
    D’ailleurs, le temps n’est plus à la parole, mais à l’invective — en attendant les balles. Les commentaires ici ont glissé à l’injure en deux ans — comme sur l’ensemble des réseaux sociaux. Mais justement, j’avais conçu BA comme un espace disjoint du crétinisme général. Ce n’est plus vivable.
    Je suis désolé pour les fidèles historiques de ce blog — Pierre Driout, Dugong, Zorglub et quelques autres. Cessez de tapoter sur votre clavier et allez faire des cartons, vous serez davantage en phase avec les événements à venir.
    Je continuerai à produire sur Causeur, où j’ai l’avantage de ne rien lire des commentaires, et de ne pouvoir y répondre.

    • Franchement, le point de vue d’un post-ado puceau et narcissique a-t-il tant d’importance pour vous?

    • C’est bien pour cela que j’ai quitté ce lieu. Je me contente de lire. Non pour m’instruire, mais pour être encore contact avec des gens qui causent français.
      Aucun regret pour ce complotiste très limité intellectuellement de Cyrano (pour qui l’insulte suprême est « macroniste »), ni pour cette pimbêche de Sanseverina qui traite de goujat ceux qui refusent de lui répondre.
      Notez que depuis que je cause ici, ce sont mes premières invectives !
      Adieu. Je retourne à mes trois activités : la guitare classique (et folk), la lecture et la peinture. J’expose à Narbonne.
      Sans oublier l’art d’être grand-père.

    • Non, Jean-Paul. Des invectives il y en a toujours eu sur bdâ, et des bien plus sévères que celles de ces dernières semaines. C’était même le passe temps de la miss vers laquelle vous vous êtes tourné pour obtenir un avis sur votre production. Souvenez-vous de l’époque où elle faisait des descentes sur bdâ avec sa copine Dobo parce que vos féaux n’avaient pas voté Touf comme elles deux, elles concluaient leur posts par « kss kss ». Souvenez-vous ! Vous vous êtes pris des seaux d’insultes, Pierre s’est pris des seaux d’insultes sur sa sérologie mais ça ne date pas de seulement deux ans. Vous souffrez peut-être d’amnésie.
      Non, en revanche, de moins en moins d’intervenants comprennent votre soutient indéfectible à Blanquer, votre choix politique sur le bac, et peut-être ne supportez-vous plus les avis sur Polony (mais enfin, elle n’a jamais fait l’unanimité sur bdâ, on se souviens des tirades de Sansèv’ – encore elle – sur votre amie)
      Non, Hervé ni aucun autre n’a les moyens de vous faire fermer ce blog pour un seul commentaire pas plus que LBB ou que moi, et personne ne peut le croire. La raison est ailleurs. Si elle est relative au motif que je donne, il vaut peut-être mieux que vous soyez dans cet entre soit que vous n’avez eu de cesse de dénoncer ou la parole ne sera pas contradictoire à votre pensée ou elle ne sera pas.

    • C’est quoi l’idée, fermer le blog pour pouvoir enfin assumer vos choix politiques dans toute leur contradiction avec ce que vous nous avez toujours écrit et regagner l’autre côté du périph’, le bon cette fois, sur une place germanopratine, entouré d’agrégés à la sauce Sansèv’, loin des riens, des gueux et des sans dent. Loin de cette fin à la Penckimpah « Le combat jusqu’à la mort ». Bull shit !

      Faites jean Paul, décevez-nous jusqu’au bout.

    • Ne venez surtout nous expliquer que vous êtes un guerrier dans l’âme parce que la fermeture de ce blog signifie tout le contraire que d’être dans le combat.
      On peut avancer que l’air est à l’effusion de sang, agiter un chiffon rouge pour faire diversion, mais s’il n’y a pas effusion ? So what ?

      Cela signifiera que vous n’avez jamais été dans le combat qu’un Laurent Lafforgue ou d’autres anciens amis avaient raison à votre sujet : la seule valeur qui vous anime est celle de briller médiatiquement sous n’importe quel compromis, à tous les râteliers.

      Non aucun commentaires négatif ne vous a jamais atteint, vous êtes un maître en dialectique, my good master. La seule raison qui puisse vous faire plier c’est que le résultat que vous escomptez ne soit pas au rendez-vous.
      Qui essayez-vous de rouler avec votre pauvre argument « wè ça d’vient agressif ».
      Sérieusement Jean-Paul… Il n’y a que Sansèv qui fonctionnera, je vous le dis d’avance.

      J’espère vraiment me tromper, j’espère vraiment que vous n’êtes cette petite roulure à laquelle je me refuse de croire.

  52. Dommage.
    Merci d’avoir accueilli la libre parole aussi longtemps que vous l’avez pu.

  53. Quand on a votre envergure, Brighelli, on ne cède pas au dénigrement imbécile d’un petit minable et de ses soutiens qui n’ont même pas eu la politesse de se retenir dans cette période de fragilité pour vous après la perte de vos parents.
    Vous pliez devant la bêtise, vous la laissez gagner.
    La suggestion de Zorglub est bonne:modérez la connerie.
    Acceptez de continuer votre blog en virant ceux qui dépassent les bornes avec leur volonté de nuire et qui viennent ici pour casser un des participants, en s’y mettant à plusieurs de préférence.
    Suis-je assez naïve, sans doute, pour penser que vos soutiens historiques pourraient vous faire changer d’avis ?
    Dugong, Driout, Zorglub, et les autres vous acceptez que cela ferme sans rien dire ?

    • J’ai personnellement assez dit et sur le blog et par mail.
      Cette fragilité m’est incompréhensible. Il doit y avoir d’autres raisons.
      Que cette période soit particulièrement ardue à traverser, je le conçois. Mais il y a assez longtemps que cela titille notre hôte pour n’attribuer cette décision radicale ni aux difficultés récemment rencontrées, ni aux excès haineux que l’on peut lire trop souvent.
      Quoi qu’il en soit, je ne m’abonnerai pas à Causeur, ce n’est pas ma came. Nos chemins ne se croiseront donc plus.
      Je suis désolée de cette décision, je voulais le dire et le redire. Si les espaces de libre parole se ferment que ce soit conséquemment à une absence ou à un excès de censure, que deviendrons-nous, misérables atomes atomisés ?
      Je croyais JPB largement capable de piloter son blog. Depuis le temps ! Il l’a abandonné aux radicaux. Dont acte.

    • Je comprends JPB: il préfère saborder le navire plutôt que de devenir un censeur.
      Il nous faut donc continuer à jouer de la musique pendant que le blog sombre.

  54. L’avantage quand on fait du commerce comme moi c’est que l’on sait qu’il existe un pourcentage irréductibles de gens qui vous font des querelles d’allemand pour tout et pour rien ! L’immense majorité évidemment ne cherche pas des poux dans la tête …

    • C’est vieux comme le monde le commerce ; des coquillages issus de la Méditerranée ont étés retrouvés aux alentours de Lascaux (plus proche de l’Atlantique que de la Méditerranée) le tout datant problement de l’époque (les époques plutôt) de Lascaux
      L’hypothèse d’une monnaie est toujours privilègiee en ce qui concerne leur usage

      C’est un peu plus que de la prostitution comme l’ais-je écrit ; voyez les foires de champagne et l’immense brassage culturel attenant, entre autres

      JPB veut fermer la boutique à cause de certains narcissiques frustrés de ne pas être sur piédestal ; via le blog et dans leur vie merdique de tous les jours je suppose

      C’est con de reculer face à ça
      Par contre si c’est pour éviter d’être emmerdé (pour rester poli) dans la vie de tous les jours, dans un avenir plus ou moins proche, je le.comprend très bien

  55. Et Driout ? Vous avez pensé à Driout ? La responsabilité que vous prenez ?
    C’est quand même le pilier n°1 du blog !

  56. Brighelli n’était pas fait pour se mettre dans le commerce : il se serait pris la tête avec sa clientèle !

  57. Evidemment, si je suis la seule à supplier ! Mon avis ne pèsera pas bien lourd.
    Ohoh ! Dugong ? Vous êtes là ou encore dans les plumes de canard ?

  58. C’est vrai qu’il y a un air du temps, qui pue

    Ici je pense que nous ne sommes pas dans l’extrême de cette puanteur
    Désolé de parler de moi mais j’expérimente depuis plus de 10 ans ce que donne dans la vie de.tous les jours (ce n’est plus l’étape de l’invective, voir de la méchanceté en ligne, souvent le fait de faibles dans la vie de tous les jours)
    Voyez le problème avec les plus jeunes, a l’école ; du harcèlement en ligne au harcèlement de rue

    J’avais appelé ça l’expérience inter-dite, en Novembre 2007 ; si certains qui étaient à l’écoute a l’époque ont suivi, ils l’ont vu l’évolution

    Fallait-il céder face à cela ( évolution sociétale, stratégie sans stratagème d’attirance vers le bas …. ????? )

    • Ce que ça donne dans la vie de tous les jours (l’irl disaient les ados au temps jadis, comme si nos expériences numeriques n’en relevaient pas désormais, de la vrai vie)

  59. Triste nouvelle.
    Bonnet d’âne était, malgré quelques inévitables dérives, un espace de convivialité assez remarquable et apprécié de la majorité des intervenants.
    J’avais, comme beaucoup d’autres, plaisir à lire vos chroniques et certains commentateurs ( que je triais) et je vous remercie pour cela.
    L’ importance exagérée accordée aux propos de l’un d’entre eux, qui n’a pas le centième de votre talent d’écrivain, est pour moi, assez incompréhensible.

    PS:
    Je fais don de la bouillabaisse au Miramar, que j’ai très probablement gagnée, au premier qui lève le
    doigt.

    • Bonjour, j’aimerais avoir un moyen de vous contacter en dehors de ce blog. Je suis professeur de mathématiques certifié en retraite et je n’ai pas trouvé d’autre moyen de m’adresser à vous.

  60. Oui on fait maintenant les papiers du mort !

    Sur sa tombe on inscrira :
    « Ci-git défunt BdA ! Regretté de tous ses concitoyens et aimé de sa famille – priez pour lui ! »

    Vos dons sont à adresser à la ligue contre l’imbécilité publique.

  61. Bon.
    Enfin, non ! Pas bon …

    JPB, vous me voyez désolé de votre décision.
    Néanmoins, je la comprends d’autant mieux que je me suis à plusieurs reprises insurgé contre la tournure que prenaient les débats en ces lieux.

    Flo a en partie raison, on s’en est toujours mis des bonnes et je n’ai pas été le dernier ! Mais longtemps, on ne percevait pas le désir de tuer l’autre, de l’atteindre dans son être, de taper dans les failles intimes avec l’objectif de briser. On peut penser que la période trouble de confinement, de tension dans nos vies, n’est pas étrangère au paroxysme de violence constaté cette année. Il était cependant en germe un peu auparavant, BdA était déjà contaminé par l’esprit du web 2.0.

    Je regretterai la clôture de BdA. J’y ai appris à lire, avec un peu de temps, j’aurais peut-être fini par apprendre à écrire ? Vous connaissez mon admiration pour la culture autant que les raisons de celle-ci. Elle s’est étalée en ce lieu et c’est bien, j’en ai profité même si j’ai souvent ri de la pédanterie de certains.

    Allez, j’ose me lâcher, puisque la messe est dite :
    Lormier a fait plus grand mal au site. Pour des raisons que j’ignore et qui m’indiffèrent, il vous porte une haine farouche. Elle s’est exprimée dans un premier temps de manière perfide, puis beaucoup plus explicitement. J’ai perçu bien trop souvent sa volonté de vous atteindre, de vous blesser en tant que personne, bien en dehors du débat d’opinion. C’est peut-être ici qu’il faut chercher les germes de la malveillance qui s’étale désormais. Je ne comprends pas pourquoi vous l’avez toléré aussi longtemps. Je n’oserais pas évoquer ici vos penchants intimes …

    J’ai parfois cédé à cette tentation (hihihi !) de faire mal. En particulier avec Driout dont les idées m’insupportent (c’est pas une info). C’est très récemment, sans doute influencé par le ton général, que je me suis laissé aller à le tacler sévèrement. C’est pas ce que j’ai fait de plus malin sur BdA. Je rassure tout le monde : la vertu du seau de cendre est de pouvoir reprendre business as usual dès lors qu’il a été déversé.

    Jamais dans le grand passé ce registre relationnel n’avait été exploré, la violence verbale a toujours régné, mais on ne percevait pas d’intention de nuire. On s’est beaucoup engueulé, mais dans une relative dignité.

    Je vous encourage à réexaminer ma proposition d’un autre format que le blog, plus propice au débat serein. Le blog, avec son enchaînement de commentaires souvent décousus, son entrelacement de dialogues, son côté brouillon, incite à la confusion et donc à la violence. L’outrance est la tentation lorsqu’il s’agit d’éviter de passer inaperçu dans le défilement incessant des commentaires. Le forum avec ses fils thématique est sans doute plus apaisé, la contrainte formelle a de l’importance (oulipo). Accessoirement, vous n’auriez pas de spams à trier.
    Je vous sais fort têtu … Néanmoins, j’aimerais vraiment que vous envisagiez cette hypothèse.

    Laissez-nous encore quelques jours avant de clore, je crois que nous avons encore à « dire » sur cette épopée que fut Bonnet d’Âne.

    PS : J’ai rangé la carabine et les munitions. Elle reste prête à l’usage en cas d’absolue nécessité. Je ne tirerai pas le premier mais n’aurai pas de scrupules à riposter. Vous me connaissez …

  62. JPB :
    je suis la dernière arrivée, donc mon avis importe très peu ;
    et quand j’ai vu la mouture « causeur » changer, j’ai compris que c’était la fin ;
    d’ailleurs vous n’interveniez plus (ne réagissiez plus) que rarement ;
    à se demander même si les récents débordements n’ont pas été une sorte de fait exprès, sans compter que les invectives gagnaient du terrain,
    et j’espère, moi-même ne pas m’être laissée (trop) glisser dans « l’injure » et n’avoir pas trop fait preuve de « crétinisme », étant loin de votre cénacle et de l’esprit de certains ici ;
    je ne fréquente pas, et ne fréquenterai JAMAIS les réseaux sociaux ;
    mais je comprends très bien que ça ne soit plus vivable pour vous ; et puis… vous vieillissez, comme les autres, vous fatiguez, moi aussi d’ailleurs, et peut-être désespérez-vous ;
    merci à vous et à ce blog, qui m’a pas mal aidé, en des temps très difficiles pour moi.

    • et j’espère, moi-même ne pas m’être laissée (trop) glisser dans « l’injure » et n’avoir pas trop fait preuve de « crétinisme », étant loin de votre cénacle et de l’esprit de certains ici

      Non mais à la provoquer sournoisement. Vous ne vous êtes pas privée et vous ne faites pas exception.
      Le seul qui est pour l’instant une attitude irréprochable parmi les intervenants réguliers est Gus.

      • C’est vrai Méditerranée, on peut difficilement vous classer dans les éléments perturbateurs.

        • Ah merci, je ne relève pas le persiflage, juste la reconnaissance de l’effet apaisant que je peux avoir. Méditerranée, quoi. 😉

          • Non, il n’y avait aucun persiflage. (Serions-nous arrivés à ce tel degré de conflit, au point de nous faire penser que d’admettre une réalité serait une possible perfidie ? Ça deviendrait fou, faisons machine arrière.)

            Vous n’imaginez pas comme je viscéralement attachée à cette ligne d’horizon, ce bleu roi ; vous avez raison : cet apaisement. Ma mère était provençale, a vu le jour dans une petite ville de bord de mer des Alpes Maritimes.

  63. Je viens en paix, je suis désarmée. On ne parlera ni de la politique vaccinale, ni de Toufriquet. Rhoo, je plaisante, Zorglub.
    Totalement d’accord avec vous sur le cas Lormier et pas seulement par la protection hallucinante qui lui fut offerte par le maître des lieux. Ils semblaient complices, je suis désolée de le dire. Du reste, beaucoup de paranos se sont faites sur la possibilité que JPB soit en réalité Lormier, tant ce rapport qu’ils entretenaient tenait à l’incompréhension. Oui, le maître des lieux est le premier responsable de la gestion du salon.

  64. Alors ça se finit comme ça, les féaux : on fait les valises…. on ne s’enc*** pas ?

    Vous êtes sûrs ? Pas de regret ?

  65. mes chers camarades,

    sur Front Pop, interview d’un Charles-Henri Gallois (ça n’a pas la même résonance qu’un Jean-Paul, certes),
    président du mouvement génération Frexit, annonçant un rassemblement prochain à Paris, pour demander un nouveau dum dum (comme dirait…) ;

    par ce langage alléchée, et ouvrant referendum-ue.org (prête à « signer »), j’ai parcouru, par curiosité, la liste des « signataires prêts à mettre leur notoriété au service de la démocratie » ; je vous laisse deviner ;

    (au passage, noté un jeune polytechnicien « inquiété par la justice pour avoir défilé en grand uniforme de polytechnicien lors de l’acte III des Gilets jaunes à Paris », ça fait quand même plaisir !)

  66. Si j’ai bien compris, dans les semaines qui ont précédé mon come-back, il y a eu des échanges de coups bas, de quolibets, de lazzi et de horions entre contributeurs, c’est bien ça? Et cette sale ambiance a atteint son paroxysme avec la mise en ligne des commentaires sur le roman de Brighelli ?
    Eh bien il me semble qu’un ou plusieurs rappels à la bienséance et à la courtoisie élémentaire auraient suffi pour redresser le tir.
    J’en déduis que les raisons qui poussent JPB à fermer boutique sont plus profondes et plus personnelles. Je crois donc qu’il faut respecter sa décision et le remercier d’avoir fait vivre cet espace numérique de libre parole tant qu’il a pu.

  67. Contre les frasques de la modernité que faire ? Convoquer Sainte-Jeanne d’Arc, Saint-Lénine et Saint-Mao ne va pas suffire …

    • Vos copines ! Peu farouches, de la belles en cuisse, majeurs mais d’âge tendre. Vous les faites suivre et je transmettrai. (Je crois que Jean-Paul a besoin de tendre réconfort)

  68. Bon, ok,

    Jean-Paul,

    JE VOUS PRIE DE BIEN VOULOIR M’EXCUSER POUR MON COMPORTEMENT ODIEUX, INNAPROPRIE, LAMENTABLE, NUL.

    (Hervé ce serait pas mal que tu en fasses autant. LBB, c’est valable pour vous également)

    • Plutôt mort que nègre !

      J’avais pensé retenir le Panthéon – la galerie des mots illustres – pour la scène finale : autodafé de BdA devant Voltaire et Rousseau … un monceau de bits en holocauste au Moloch du net !

      Dominique Venner ayant déjà souillé le maître-autel de Notre-Dame le 21 mai 2013 qui depuis est en grands travaux …

  69. Jean-Paul,

    Si je vous dis ne plus intervenir sur bdâ. Vous garderiez votre blog ?

    Si c’est votre souhait, je m’y engage, je ne reviens pas sous un autre pseudo.

    • (Sansèv’ qui en rêve : « mais qu’est-ce que ce serait chouette, mais ouiiiii, qu’il la viiiiiiire ! ».
      Jean-Paul, je vous promets de respecter ma parole et de ne faire aucun commentaire à votre décision… En espérant que votre chagrin d’amour ne soit pas Lormier, Pierre me met le doute… Enfin, ce serait une bonne raison de ne pas revenir que de savoir que c’était votre zouz… Zouz’ qui ne se serait pas remise de ne pas avoir lu votre roman ? De non seulement de ne pas avoir été choisie mais qui se serait fait coiffer au poteau par Sansèv ? Haan, j’avoue, ça peut énerver. Mais quoi qu’il en soit, je ne moufterai pas, je m’y plie )

    • Rien à voir avec vous.
      J’en ai marre, c’est tout. Peut-être suis-je moins endurant en vieillissant. Mais certains commentaires (pas les vôtres !) m’ont ulcéré depuis un an.
      Rien à voir avec les deuils récents. Je ferme, c’est tout.

      • Please ! Jean-Paul !!!
        Pitié !!! Je suis à genoux, les mains jointes suppliantes. Je m’accroche à votre mollet. Mes progrès en orthographes, je vous les dois ! (si si, il y en a, je vous assure) Et il y en aura d’autres, je suis sûre que vous avez remarqué qu’il y avait moins de ratures. Et bien, c’est grâce à vous. On a encore plein de truc à se raconter, Jean-Paul ! Quand dehors ils se foutront en l’air, on sera tous là, au chaud, avec vous et avec Pierre à la guitare sur du Dalida.
        Sérieusement, ce n’est pas possible que pour des commentaires dont PERSONNE ne se souvient. Mais enfin personne à part vous ne s’en souviens tant ils étaient remarquables !!! Nous sommes tous à jalouser Gus et Sansèv et vous vous figez dans des commentaires qui n’intéressent personne.
        Je vais entamer une grève de la faim.

      • Ne nous abandonnez pas, my good master. Il y en a marre des deuils. Il y en a vraiment marre.

      • C’est la fin! JPB est devenu macroniste: il confine BDA pour se protéger du conardovirus!

        Pourtant, il y avait un moyen bien moins radical pour soigner Hervé, le patient zéro: un simple tube de Biactol…

  70. il est vrai que, tant que les piscines ne sont pas rouvertes et tout ça (et même après), la vie sans ❤️ BdA…

  71. Aux grands maux, les grands chevaux de Corneille !

    Ô mots illustres … combattez pour nous !

    « Ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie !
    N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
    Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers
    Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ?
    Mon bras qu’avec respect tout l’Espagne admire,
    Mon bras, qui tant de fois a sauvé cet empire,
    Tant de fois affermi le trône de son roi,
    Trahit donc ma querelle, et ne fait rien pour moi ?
    Ô cruel souvenir de ma gloire passée !
    Oeuvre de tant de jours en un jour effacée !
    Nouvelle dignité fatale à mon bonheur !
    Précipice élevé d’où tombe mon honneur ! »

  72. Et moi JPB, j’ai pas droit à une réponse ?

    Signé : PetitCoeurÉploré

    Vous faites chier des fois, c’est pas nouveau … Mais là, vous allez trop loin. Vous allez me priver de ma madeleine. Celle du matin, qui assure une forme de cohérence, de continuité à l’histoire, qui me fait savoir que le temps passe mais néanmoins « Zorglub est e pluribus unus ».

    Quinze ans plus tard, je n’oublie pas le grand Barnum. Étrangement, il nous lie dans l’intime puisque c’est X qui intervint pour me sauver.
    Amusant non ?

  73. Monsieur Brighelli, vous allez me manquer. Elève, j’ai étudié les Lettres dans vos manuels. Professeur, je me sers toujours de ces précieux livres. Celui de chez Magnard XVIè et XVIIè siècle que vos avez écrit avec MM. Biet et Rispail est sur mon bureau, là, d’ailleurs.
    Et depuis des années, sans intervenir, je lis vos articles sur ce blog.
    Tout cela me donne un sentiment de continuité et de cohérence.
    Conspué sur le forum N*, découragé par mes collègues qui me prennent pour un martien quand je dis que mon grand amusement est de lire Saint Simon, je trouvais un grand réconfort dans la lecture de vos idées. J’ai lu de nombreux livres auxquels vous avez fait allusion.
    Je suis certain que de nombreux lecteurs sont dans un cas similaire au mien. Ils n’interviennent pas, ou peu, mais ils ne manqueraient pour rien au monde l’un de vos articles.
    Les extraits de votre œuvre publiés pendant le confinement, Soleil noir et leurs critiques de S. et de G. trouvaient tout à fait leur place ici. Vous êtes le taulier.
    Si certaines personnes qui vous ont déplu vous poussent à fermer ce blog, c’est dommage.
    Je vous serre la main, en virtuel, on peut encore le faire.

    • N’ayez pas peur, je serre des mains en direct depuis toujours, et je n’ai jamais cessé. Quelle idée…
      Tout comme j’ai enseigné sans masque. Notre métier, c’est la communication. Et la communication masquée…
      Je ferme parce que je suis las. Je ferai un dernier livre sur l’Ecole, pour solde de tout compte, et je me retirerai dans une thébaïde quelconque et bien approvisionnée.
      Quant aux manuels de chez Magnard… Je suis le seul survivant, savez-vous, du trio fameux. Cela me pèse, certains jours. Je ne le méritais pas mplujs que les deux autres.

      • Le « seul survivant »: Et s’il n’en reste qu’un, je serai celui « las ».

  74. Vous en avez marre, tous le monde le comprend. Une solution:
    Prenez des vacances, filez en Italie, ou ailleurs, ça vous fera le plus grand bien. Quinze jours, peinard sans avoir à gérer le blog. (ce que vous faites habituellement tous les ans) et confiez les clés à Dugong comme d’hab’. C’est simple.

    • Je vais même vous dire je serais prête à fermer les yeux sur le fait que ce soit Sansèv’ qui vous promène durant cette quinzaine. Pourvu qu’elle vous gâte. Je ne ferais aucun pataquès…

  75. JPB vient de perdre ses parents et quelques goujats assassinent son dernier enfant Soleil Noir.
    Bien sûr que la critique d’une oeuvre est légitime -et notre hôte qui n’est pas une pucelle effarouchée s’attendait sans doute à des remarques sur son roman- mais quand elle s’accompagne d’attaques ad hominem, elle cesse d’être utile (pédagogique?) pour basculer dans l’insulte. On peut accabler l’oeuvre, si elle le mérite par sa médiocrité, mais pas l’auteur. Sauf Victor Hugo qui était un con.

  76. oui, Flo, continuez à vous accrocher ! je vous suis…
    je comprends très bien que notre hôte soit LAS, et que tout ce qu’il a du subir, en très peu de temps, soit très lourd à porter ; je compatis ; je sais ;
    qu’il suive vos conseils, et nous revienne…
    il peut encore beaucoup, et on compte sur lui.

  77. Ciao Dugong et merci de m’avoir fait rire si souvent. Portez-vous bien surtout. Mes amitiés aux canards.
    Ciao Driout, et merci pour vos « chroniques ».
    Prendete cura di voi, tutti e due.

      • Je reste en France, Dugong, pour le moment. Mes projets italiens ne seront pas sur toute l’année et en tout cas, pas dans les trois années qui viennent.
        Si vous passez avec votre épouse dans ma région, vous savez à qui demander mon mail. Ce sera un plaisir de vous voir.
        Driout, lors d’un passage à Paris pour vérifier les manuscrits de Colette ?
        Ciao, pour de bon, cette fois.

  78. Au moment où les terrasses des bistrots réouvrent, JPB ferme après un dernier coup de Pinard!

    • Accordez-nous quinze jours, s’il vous plaît, Jean-Paul.
      Accordez-vous cette même période avant pilori.

      Si dans quinze jours vous maintenez votre décision, on se fera nos adieux à ce moment là, mais accordez-nous ce petit délais s’il vous plaît. Et pourvu que vous ayez une démangeaison soudaine dans la main qui vous pousse à écrire une nouvelle chronique, on ne souhaite que ça.

  79. (bis)

    Accordez-nous quinze jours, s’il vous plaît, Jean-Paul.
    Accordez-vous cette même période avant pilori.

    Si dans quinze jours vous maintenez votre décision, on se fera nos adieux à ce moment là, mais accordez-nous ce petit délais s’il vous plaît. Et pourvu que vous ayez une démangeaison soudaine dans la main qui vous pousse à écrire une nouvelle chronique, on ne souhaite que ça.

    • Ce sont quinze jours qui nous laisseraient le temps de sauvergarder vos chroniques.
      S’il vous plaît, Jean-Paul,

  80. Ce blog ferme. Mais les débats qui s’y sont tenus restent ouverts, et leurs enjeux considérables restent à prendre en considération. Pour ma part je m’y suis enrichi intellectuellement.
    J’adresse à toutes et tous un salut résolument serbo-croate énonciativiste et culiolien, et indécrottablement de gauche, de celle qui ne peut pas mourir.
    PS : question orthographe, l’hydrure de potassium (kh) ne me manquera pas. Faut quand même pas dékhonner!

    • Josip, de grâce.
      La décision de fermer le blog n’est pas une décision que l’on prend quand on est sous le coup des émotions qu’à traversées Jean-Paul. Je vous demande lui faire comprendre qu’il s’accorde un certain délais avant de le faire. Il est quasi en état de choc, on ne prend pas de décision aussi sérieuse sous ce qu’il qualifie de fatigue qui est une sérieuse déprime.
      Merci de participer à l’aider à se remettre sur pied.

      Je vais devenir mauvaise s’il y en a encore UN qui parle de fermeture ! Aidez-le tous ! Bordel ! Il faut qu’il prenne des vacances !

  81. Messire vous pouvez intervenir.
    Qualifiez-moi de tout ce que vous voudrez, je l’encaisse je reconnais mes torts. mais vous avez l’écoute de Jean-Paul, je vous demande de lui faire comprendre qu’il n’est pas en état de décider.

    • … et je pense qu’il vaut mieux laisser tranquille notre hôte, pour ce soir ;
      demain est un autre jour.

      • C’est à Dugong que je m’adresse. Mais bon, je pense que même s’il ne dit rien qu’il a déjà pris les devants. Moi aussi, je stoppe pour ce soir.

    • Vous plaidez une forme d’état d’irresponsabilité ? Classique ces temps !
      Je ne suis pas certain que ce soit productif ni raisonnable.

      Il a les boules. Pour mille raisons bien légitimes et que je comprends bien (toutes choses égales et restant à ma modeste place).

      C’est pas rigolo :
      – de vieillir,
      – de se savoir désormais premier sur la liste générationnelle,
      – de ne plus avoir la jouissance d’élever et nourrir de jeunes pensées quand bien même (et surtout quand) elles sont rétives aux premiers instants, qu’il faut les conquérir et qu’on y parvient,
      – d’avoir fait de sa vie un combat et d’avoir à constater que fort l’honneur /…/,
      – d’avoir espéré un soutien en un temps pénible de sa vie (quand bien même aurait-il été immérité, je n’ai pas les compétences pour en juger) et d’avoir récolté des horions,
      – de faire le bilan lorsque les circonstances externes vous y contraignent et d’avoir à mesurer ses insuffisances ou dysfonctionnement que d’aucuns ont pris grand soin de pointer avec vilénie et volonté de blesser,
      – etc.

      Alors, JPB, mort aux cons : vivez, riez, jouissez et faites-nous en part afin de faire bisquer tous ceux qui vous ont poussé dans la noirceur de vous-même.

      Quémander l’approbation de ceux qui vous la refuse par avance pour vous faire souffrir est une étrange posture. Qu’avez-vous besoin d’être rassuré, vous qui n’avez rien à prouver face à ceux qui ne sont rien ?
      Publiez, courrez les salons de signature, baisez les jeunettes en pâmoison devant votre prose, bouffez des bouillabaisses dantesques (forcément !), cultivez votre jardin, etc.
      Et surtout, continuez à en faire part à ceux qui ont pour vous de l’estime même s’ils ne partagent pas toutes vos opinions. Par générosité, parce que c’est donner de l’espoir et qu’on se doit de le faire même (et surtout) si on n’en a plus.

      • La première plaisanterie s’adressait à Flo en réponse à « je vous demande de lui faire comprendre qu’il n’est pas en état de décider. »

        Le reste …

        • Irresponsabilité : le mot est peut-être un peu fort, non ? Ne pas avoir les idées au clair ne signifie pas nécessairement être irresponsable.
          (Mon rade était super drôle, nous buvions nos kawas à l’extérieur à palabrer sur les paris et quand les flics passaient, le phénomène physique était toujours le même : notre pmu se vidait d’un seul coup sur le trottoir. Panique générale, ça partait dans tous les sens en courant sur la route, trottoir, avec les cafés dans les mains.)

      • Si j’étais ailleurs, dans des lieux qui me sont plus familiers et dans lesquels, au final, je me sens plus à l’aise, je dirais :
        ‘tain tu nous saoules Jean-Paul. Laisse-le ouvert ton rade, même si Christophe y nous fait trop chier. T’as qu’à le boiter quand il déraille ou le foutre dehors. Et pis merde, même si Mélanie elle nous casse les couilles quand elle est trop bourrée, entre temps c’est une bonne fille, elle est rigolote et bien gaulée.
        Et pis nous, on va aller où pour déconner ?
        Bon, allez, j’paie ma tournée, sans retour.
        Hey Momo, ton tuyau pour Vincennes, c’était encore de la merde comme d’hab’. Chuis encore plus con que toi, chais pas pourquoi j’peux pas m’empêcher de t’écouter, même si je sais que tu dis que de la merde.
        Tiens j’ai vu Jacky au Super U, il a ajouté des LED sur la 309. C’est vraiment un baltringue ce mec, t’imagines sur une 309 … Si tu fermes, où c’est qu’on va pouvoir se foutre de sa gueule ?

        • « Et pis nous, on va aller où pour déconner ? »

          C’est une vraie question.

      •  » Par générosité, parce que c’est donner de l’espoir et qu’on se doit de le faire même (et surtout) si on n’en a plus « .YES !!

  82. Depuis quelques temps je me.servais du blog pour trianguler avec des débiles ; le retour IRL était copieux
    Nous étions quelques uns, ébahis , à nous pincer devant tant d’indigence intellectuelle ….

    • Exemples ; … arracher une aile à une mouche
      … les perfides de chez Albion (faudrait peut-être leur parler du commissaire San Antonio) ….

  83. Le champion de la pédale vient de prendre sa retraite définitive à 109 ans – il s’était remis au vélo à 68 ans ! Résumons : JPB ferme son blog et reprend la petite reine, court les routes et éblouit les foules en délire pendant les quarante prochaines années !

    • Manque plus que Lormier pour lui faire l’article sur un vae à 5 chiffres (sans pédales)

  84. Baudelaire vivait dans un monde où il existait peu de bornes de recharge pour VAE.

  85. Quoi quoi quoi? Brighelli tire le rideau ?
    Pas très étonnant, en fait.
    On peut comprendre qu’il ait été de plus en plus souvent atterré de la dégringolade du niveau des échanges. La polémique entre Beer-Lambert et Gavrilovic aura donc été le dernier « dialogue » d’une certaine tenue avant que ça parte un peu en biberine….
    Ciao a tutti.

  86. Le vélo qui est un sport de con rend heureux
    L’intelligence qui est un sport en chambre rend malheureux

    Moralité :
    Fermez-là et shootez-vous dans l’imbécilité heureuse.

  87. C’est Driout qui devrait reprendre le blog : c’est le pilier.
    Ou alors on fait un blog auto-géré ?
    En attendant que Godot revienne et reprenne sa place?

  88. En fait, on n’ arrive pas à partir. Enfin, moi du moins. J’sais pas comment c’est pour vous.
    Zorglub a écrit de très belles choses plus haut.

  89. Etant en déplacement pour raisons de santé entre mercredi et jeudi, je n’ai pu voir aucune des réactions au précédent article. Je suis navré qu’il ait suscité des réponses déplaisantes mais si c’était à refaire je n’en changerais pas une ligne. Et si la fermeture du blog me chagrine, je respecte malgré tout la décision de JPB. J’ai pu discuter ici avec plein de gens intéressants et y ai appris des choses. Merci à tous. Et pour paraphraser Jimi: Si on ne se rencontre pas dans ce monde, on se verra dans le suivant.

    Salut.

  90. Ben oui Flo ! Si Jean-Paul s’assoit sur le corps dénudé et gracile d’Hervé après lui avoir foutu une bonne peignée, il fera moins le malin et sa jactance sera réduite au plus simple appareil !

    Halte à la jactance gauchisante ! Vive les bonnes roustées qui mettent dans le droit chemin les petits êtres faciles à effrayer !

  91. Vous vous en doutiez, je confirme !
    L’Eurovision de la chansonnette m’intéresse plus que les Gazaterries moyen-orientales !

    Dormez bien, les Eveillés….

  92. Vous fermez, Maestro ?
    Excellent…

    Une taverne ferme, d’autres trouveront place !

    Bon vent, bonne route….

    • Merci Flo.

      C’est marrant, je viens de m’apercevoir que le thème de la chanson de Perret Mon p’tit loup est « légèrement » inspiré des premières notes de cet opus (avec une résolution harmonique différente sur la dernière note).
      Écouter les premières mesures du violoncelle puis vers 1’09 l’exposition au piano (bien entendu ne pas tenir compte de la rythmique ni de la tonalité).

      https://www.youtube.com/watch?v=2F_DbpJNgP0

      Schubert est tout de même un bâtard d’avoir puisé dans la musique populaire pour se faire mousser.

      • Exact. Le refrain de Perret s’approche de la phrase musicale en question, il y a quand même une certaine la distance entre les deux compositions.

  93. Encore une fois, il serait dommage de perdre une voix (BdA) qui s’élève contre « le monde qui vient » et cette espèce de résignation dont l’air reste imprégné ;

    ma vie est derrière moi, mais je refuse de rendre l’âme dans un monde pire qu’il n’est actuellement et je pense surtout à ceux qui me suivent ;
    nous sommes vraiment à une époque charnière, et tout grain de sable me semble avoir son utilité ;

    ce que je viens, par exemple, de lire et d’entendre tout à l’heure sur tweet generation frexit, me fait à la fois peur et me donne aussi espoir ;

    il faut continuer à dire, dénoncer, sans oublier l’humour, les traits d’esprit, les à-propos des uns et des autres, à commencer, bien sûr, par les billets de notre hôte,
    et tenter d’oublier griefs, rancunes, rancoeurs, boulettes ;

    l’époque récente a été rude ; il va falloir nous accrocher et nous défendre.

  94. Driout the best ! il sait comment vous redonner le goût des bonnes choses et l’haleine fraîche.

    • « Patti
      @Migdelafo
      ·
      2h
      Elle recherchait Lavidavan.
      Elle a trouvé la vie d’après. »

      C pas mal vu !

  95. Le blog ferme…
    Tant pis, après avoir raconté le mariage de Driout/Dugong puis leur accouchement simultané et leurs divergences politiques, je ne pourrai pas conclure par leur divorce.
    Tel le Requiem de Mozart ou Isaac Laquedem d’Alexandre Dumas, ma grande saga pornographépique restera inachevée…
    Les Belles Lettres y perdront beaucoup. Les prochains Biet/Brighelli/Rispail aussi pour les manuels scolaires de classe de 1ère.
    Mais après tout, peut-être est-ce préférable que ces deux là ne se séparent jamais, même virtuellement. Tels les deux vieux du Muppet Show, ils sont indissociables.
    Et puis ils s’ennuiraient l’un sans l’autre.
    Malgré nos désaccords réciproches, ils vont me manquer. Pas seulement mes personnages, les vrais aussi.

  96. J’ai regardé les toktoks. Il est sûr que si c’est pour rendre compte de « Mille baisers pour un garçon » ou « Nos étoiles contraires », je renonce.
    Encore que le deuxième titre, pour vous et Driout ? Hein, qu’est-ce que vous en dites ? Qui s’en charge? Vous ou Driout 🙂 ?

    • Durit est trop moisi pour être bankable sur un quelconque réseau excepté, peut être, celui des égouts.

    • Ca nous ramène d’ailleurs en plein dix neuvième qui, comme chacun sait, a percolé jusqu’à aujourd’hui

  97. Brighelli est de la génération Yé-Yé alors Tik-Tok ça lui fait même pas peur !

  98. BDA…l’après…Que sont-ils devenus? (pardon pour ceux que j’oublie: je ne les en aime pas moins mais peut-être qu’ils se prêtent moins à la caricature)

    Flo continue à écrire 300 mails par jour à JPB: monstre, je t’aime! Casse-toi mais reviens vite! Je te hais mais je ne peux pas vivre sans toi! Ordure, génie, pourri, mon amour!

    Thierry L est aujourd’hui journaliste et maintenant on comprend tout ce qu’il écrit!

    Lormier a décidé de relire les 27 volumes des « Hommes de bonne volonté » de Jules Romains, à la recherche d’une légendaire virgule déplacée, puis perdue, sur laquelle il a prévu une thèse de 800 pages. Il a aussi éradiqué tous les diptères de l’hémisphère sud mais la décence m’interdit de dire de quelle manière.

    Driout a subi un traumatisme psychologique irréversible après la fermeture du blog; atteint de mélanodermie, il s’est converti à l’islam radical et prêche désormais dans une mosquée intégriste sous le nom de Mahamoudou Traoré.

    Dugong, séparé brusquement de sa Némésis Driout, a subi également un traumatisme psychologique. Dans l’espoir vain de le retrouver, il a rejoint le FN et publie des articles islamophobes sur Français de Souche. Il a cessé d’élever des canards et envisage d’ouvrir une poissonnerie, en hommage à Marine le Pen.

    Josip a renoncé à sa vocation d’enseignant: il ne fait plus de pédagogie avec les acnéiques narcissiques. Il est toujours de gauche, plus résigné que résolument. Pendant que certains se rallient au libéralisme ou vont courir l’aventure islamogauchiste, il faut que quelqu’un reste garder la vieille maison…

    ABCmaths est définitivement devenu fou: enfermé à Sainte Anne et tourant en rond dans sa cellule capitonnée, il psalmodie sans cesse la fameuse contrepéterie belge « il fait beau et chaud »…

    Charbonnel se livre à l’onanisme sur les photos de son politicien favori. En pleine campagne des présidentielles, il est tellement excité qu’il n’a même pas besoin de colle pour placarder les affiches électorales de son champion.

    Hervé se masturbe aussi…sur des photos d’Hervé. C’est le seul qui n’a pas changé. Il n’utilise toujours pas de biactol.

    Cyrano58 est retourné faire la p..e pour la pire race de maquerau qui existe: les politiques. Il rédige même des discours vantant les mérites de la vaccination et de bigpharma. Faut bien bouffer se dit-il piteusement, faisant honte à son pseudo.

    Et JPB me direz-vous, qu’est-il devenu? Et bien je vous livre un scoop! On sait à présent pourquoi il a sabordé BDA: pour une femme et pas n’importe quelle femme! Je suis en mesure de vous révéler que Jennifer Cagole n’était autre que…Najat Vallaud-Belkacem! Ils vivent désormais leur passion à cheval entre la Corse et le Maroc et à cheval tout court. Parfois, ils reçoivent Philippe Meirieu à dîner. Les deux hommes, réconciliés et devenus amis par l’entregent de Mme Najat Brighelli-Belkacem, vont très bientôt publier un livre ensemble, aux éditions du Café Pédagogique. Ledit ouvrage s’intitulera « Le soleil noir de la pédagogie ».

      • 20210524_Itou.

        Merci à tous et à votre “Leader Maximo” et au nôtre (vous voyez, je m’inclus presque malgré moi peut-être et presque certainement malgré vous).

        Ce blog finalement, c’est un peu “Tous pour un, un pour tous” (où Les Copains d’abord ») ?
        A moins qu’il ne faille ainsi lire Alexandre:

        “Presque Tous (et même presque toutes) sont JPB, JPB est presque tous (et même presque toutes et même quand elles l’accablent de sarcasmes ou s’écharpent entre elles)” ?

        Je ne saurai jamais alors… SNIF.

        Signé: Un dont la maman aurait bien voulu qu’il soit instituteur mais qui n’en avait ni le talent ni la générosité ni l’abnégation (mais qui a connu l’école d’avant ses 13 ans et 68: Sans drogues).

        PS : MERCI MADAME REGIMBAUD (vous m’avez puni en 2cours préparatoire pour un misérable pétard de papillotes dans la cour de récréation mais qu’est-ce que je vous ai aimée),
        MADAME GRINDA (sévère certes mais comment vont vos si charmantes et inaccessibles jumelles ?),
        MADAME ALLARD (vous auriez pu me rendre en fin d’année le beau sifflet de mon colonial de père -au sens militaire du terme- confisqué en cours de récréation encore),
        MADAME PEGLION (j’ai refusé de vous dire bonjour la seule fois où je vous ai croisé dans la rue avec ma mère et vous savez bien pourquoi),
        MONSIEUR ODDO enfin (ce retour de classe de neiges à la Colmiane où j’ai échappé au car pour cause de scarlatine et où vous avez failli me perdre et votre voiture avec en plein carnaval de Nice).

        MERCI M. AMORETTI (mon seul agrégé latin-français de collège et de lycée), M. LAURENT (mon dernier premier prix mais je suis resté insensible, malgre vos plaidoyers, aux sirènes du grec),
        M PERONI (prof. d’anglais, irrédentiste qui corrigiez mes devoirs d’anglais dans la langue de Shakespeare certes mais doublée de celle de Santu Casanova)… Comment tous vous citer?

        ☆ “MERCI. MERCI! MERCI!!!” ☆

        Autre PS : Terminer sur du Pinard oui mais du Bernardi…

        • Dernier PS:

          pour Madame PEGLION, j’avais tort, elle avait, le jour de ma rentrée pour maladie et en pleine classe de CM1, juste roulés en tuyaux mes deux cahiers de composition et hurlé dans mes oreilles d’en mieux prendre soin (retrouvés chiffonnés par d’autres les cahiers et sans couvertures)
          M. ODDO, mon idole, avait inventé l’arme pédagogique de dissuasion massive: les lunettes de soleil en plein cours…

    • Joli !
      Soit dit en passant ma dernière production incompréhensible a bien été entendue
      J’ai eu un retour d’une personne hier et effectivement donc il se passe bien quelque chose de dingue et/ou avec des dingues (ça date pour moi, bien avant BdA (j’avais évoque que pour moi cela ne s’arrêterait pas, dans un échange de mail avec JPB vers 2016, enfin du temps du règne de Najat machin)
      Enfin, cela n’excuse pas mon français à chier.

  99. copié, collé, et plié ; ainsi donc, c’est plié ; dommage qu’il n’y ait pas une suite possible – merci à Cyrano pour cette dernière boutade.

    • Qu’est-ce qu’on s’est engueulé, tous! Mais qu’est-ce qu’on s’est marré aussi!

      • On va se quitter et je ne vous aurai pas épousé. Vous ferez partie de mes plus grands regrets, cyrano. 😉
        On en aurait eu des choses à dire en mai 2022 !

        • Regrets partagés. Pour notre mariage, nous aurions bien entenu choisi Dugong et Driout comme témoins.

  100. Le choix du Maestro est le sien.
    Tout à fait respectable !
    Un tavernier a parfaitement le droit de fermer son établissement si le cœur n’y est plus…
    Liberté.

    Et je dirai volontiers, qu’il est vulgaire et malséant d’aller au hasard en chercher les raisons !
    Vos gueules, les mouettes…

    • Les mouettes (gabians), je les vois de ma fenêtre sur les toits. Leur raison d’être est de gueuler entre congénères. Leur demander de la fermer est contre nature.

    • Ils n’avaient qu’à se faire vacciner d’abord … avec une triple dose pour plus de sûreté !

      • On ne vaccine pas contre la gravitation, on la subit. Rien à voir avec le vaccin contre la khonnerie dont vous vous gavez inutilement.

        • Pourtant ce matin j’ai fait le rappel ! Je profite des derniers jours de solde … y en aura pas pour tout le monde !

  101. Attention ! Cave canem ! Un gauchiste n’est pas un résistant … un résistant s’organise comme une armée secondaire – un gauchiste est essentiellement un fouteur de merde ! C’est pourquoi il est très utile à l’oligarchie pour foutre la pagaille au milieu des petits bourgeois bien rangés qui ne rêvent que paix du foyer et pas du tout glorieuses batailles de rues avec forces horions !

    Le maquis de la « Montagne Noire » dans les Cévennes décrit par un membre de la brigade juive sous-unité du maquis, très bien commandé et organisé d’ailleurs :

    http://ajl.celeonet.fr/docs/blumdavid.pdf

  102. L’ennemi principal de l’oligarchie a été désigné depuis ja longtemps : c’est la classe moyenne occidentale, la petite bourgeoisie comme l’appelle Renaud Camus – qui a un métro de retard – la déconstruction en cours de ses valeurs ergo de son histoire n’a qu’un seul but : la démoraliser pour atténuer toutes ses capacités de résistance.
    Une fois séparée de son corpus de croyances elle sera suffisamment souple pour rejoindre le grand corps prolétarisé et numérisé dont rêvent les apprentis-sorciers de la modernité !

    Ceci dit je peux d’ores et déjà vous révéler la fin de l’histoire : ça se passe mal et tout le monde perd ! Aka le fameux dilemme du prisonnier …

  103. Bon je ne sais pas s’il y a bcp de participants ayant plus de 75 ans ici, mais il vaut mieux alerter :
    Parmi les effets secondaires de Pfizer, trois cas d’hémophilie acquise survenue entre quelques jours et un mois suite à la vaccination Pfizer.
    L’hémophilie occasionne l’apparition d’autoanticorps dirigés contre le Facteur VIII de la coagulation.
    L’ANSM ne peut, pour l’instant, exclure complètement le rôle éventuel de ce vaccin sur la survenue de cette hémophilie.

    • Attention, votre message peut laisser croire que les moins de 75 ans ne seraient pas concernés.

      « Dans la population générale, cette pathologie ( hémophilie) est très rare (fréquence de 1 à 1,5 cas par million d’individu par an) et touche le plus souvent des patients de plus de 60 ans. »

      PS: Les alertes de Lormier étaient plus précises, mais on ne sait pas ce qu’il est devenu.
      On ne manque plus de vaccins pour les régions mais c’est Lormier qui manque.
      Oui…

  104. C’était un petit blog métropolitain qui sentait bon l’anis et le raisin !

    La froide raison l’a tué comme une bulle de savon que l’on veut retenir avec ses doigts et serrer près de soi !

  105. Notre problème commun – à JPB et à moi – c’est que nous n’avons plus l’âge pour nous inscrire au concours de roulades de l’Elysée ! Le jeu-plage-gazon qui fait fureur …

    • La dernière fois que j’ai voulu faire des acrobaties avec ma colonne vertébrale – dans un lit – je me suis retrouvé avec un lumbago !

  106. On est en sursis pour combien de temps encore ?
    La guillotine va couper quand ?
    Mon idée de faire un blog en attendant que Brighelli retrouve des forces ne vous plaît pas?
    Vous pensez que c’est idiot ?
    Et s’il voit que ça marche, il reviendra plus vite ?

    • Driout si parfait dans la finesse, et qui maintenant conjugue à l’imparfait ;
      la couperet est sans doute imminent ; le dernier souhait des condamnés : « faire un blog.. en attendant » ?
      j’aurais tant aimé vous (tous) lire un peu plus longtemps.

  107. Zizanie chez les Zoulous, comme titrait CI (Goodwill n’y a mis aucune bonne volonté) :
    le roi Goodwill Zwelithini mort en mars dernier, sa 6ème épouse lui a succédé, mais a disparu elle aussi récemment ;
    il en reste encore 5 sans compter les 28 enfants ; à suivre ?

  108. oui Flo, mais la présence de Grand petit homme et quelques gouttes de pluie bénéfiques… ont permis à Peau de la vieille hutte de vivre encore longtemps…

  109. … et comme aujourd’hui, grand vent et grosses gouttes de pluie, les espoirs sont-il encore permis ?

  110. Je peux vous proposer un site ; vois pourrez utiliser le forum France (c’est a.dire francophone surtout) avec la possibilité de créer plein de fil de discussion (thread)
    Ne tenez pas trop compte du passif (12 ans d’âge minimum)
    L’activité réelle (très réduite actuellement) permet de s’y exprimer
    D’un point de vue.fonctionnel il est intéressant et pas trop dur a prendre.en main

    • Thierry, nous refusons le divorce. Nous allons au contentieux… Les pires bassesses sont à prévoir, nous garderons le domicile conjugal.

      • C’était une possibilité avec de création de messages personnels avec plusieurs invités ; histoire de continuer à se crêper le.chignion pour certains. Qui dit messages personnels (donc discussions privées) dit hors de l’espace public ou de la vue de ceux qui lisent sans intervenir ……..
        Il y a la possibilité de.lancer des fils de discussion différents, a l’infini
        Les participants initiaux ont disparu (changement d’époquel’infrastructure est restee) du petit geek un peu perdu à des gens intéressants ; il y a un espace a.occuper

        De plus dernièrement un nettoyage a été effectué
        Par contre sans la locomotive JPB pour lancer, à partir de
        billets/papier je ne vois pas ce que ça pourrait donner.
        Ce n’est pas.un format blog

    • Vite, une adresse!
      Ce couloir de la mort est insupportable.
      Et il y a tellement de jolis sites pour bâtir sur Internet, on risque de se perdre !
      Oui…

      • https://whyweprotest.net/forums/france.373/

        Dans le forum France et la section normal thread ; vous créez ce que vous voulez comme fil de discussion (après s’être inscrit, c’est a dire créer un compte anonyme comme il se doit, c’est la spécialité de la maison l’anonymat)
        Au fil du temps les autres n’apparaissent plus. Si vous gardez vos pseudos vous vous retrouverez.

        La fréquentation de ce forum n’est plus trop risquée ; il n’y a plus d’op en cours (enfin presque et uniquement dans.les Ardennes)

    • Le problème n’est pas technique, ThierryL. J’ai des gens autour de moi qui peuvent créer tous les blogs du monde. Mais je n’ai pas envie du tout de faire un blog toute seule. Pas du tout. L’idée était vraiment de garder les gens de bonne volonté d’ici, qui ne viennent pas pour assassiner les autres, en attendant que Brighelli reprenne ses esprits. Alimenter un blog à plusieurs doit être plus sympa. Tout seul, il faut du temps et cela ne m’intéresserait pas du tout.
      Un salon sans le maître de maison en attendant la période de repos nécessaire pour qu’il revienne.
      Mais bon, je n’insiste plus.

      • Vous n’êtes jamais venue pour assassiner ? Non, jamais ! Jamais Sansèv’ ne fut douée de mauvaises intentions.

        Passons. Présentez une liste exhaustive des participants qui vous conviennent. Pourquoi tourner autour du pot ? Quelle crainte avez-vous ? Dites-le simplement. Vous souhaiteriez embarquer Dugong dans l’aventure ? Demandez-le lui, enfin. Et bonne aventure pixellisée à vous deux et les quelques autres, sincèrement.

  111. Je vais peut être demander à Poutine d’intervenir ! Détournement forcé du blog BdA expulsion des malfaisants et atterrissage du commandant de bord du pays des nuées mortifères au pays des songes bienheureux !

    Amerrir qu’il disait !

  112. Driout et Dugong n’étant pas encore divorcés (à moins que Cyrano nous annonce in extremis le contraire) ils ne peuvent pas se séparer en rejoignant deux équipes différentes.
    Il y a si peu de mecs pour faire l’équipe, cela ne va pas être facile .
    Oui…

  113. Franchement, Flo, je vous trouve indécente.
    Je me suis défendue quand on m’a reproché des centaines de fois d’avoir voté Macron, d’avoir critiqué les GJ et d’acheter du basilic bio. Folie pure !
    Vos sous-entendus graveleux sont immondes. Je ne sais quelle personne vous êtes pour continuer de vous acharner ainsi sur moi.
    J’ai toujours eu le plus grand respect pour la vie privée de Dugong et de tous les participants de ce blog. Je n’entends rien à vos histoires de cul qui ne regardent que vous et qui ne m’intéressent aucunement.
    Je ne souhaite embarquer personne avec moi où que ce soit. Vous êtes folle à lier. Vous avez fait un cirque ces derniers jours en sous entendant que je pourrais « emmener » Brighelli en Italie en voyage ? Quelle farce ! Mais vous êtes dingue! J’aurais pu m’en indigner, mais j’ai laissé passé vos infamies, une fois de plus.
    Alors, puisque cela a l’air de vous inquiéter à ce point :
    Je suis très heureusement mariée et n’ai jamais eu l’intention d’embarquer ( comme vous le dites ) qui que ce soit ici.
    J’ai apprécié le calme et la gentillesse de Dugong qui me paraissait de loin, le plus équilibré ici et avec une vie de famille (pour ce qu’il nous en a dit ) la plus proche de la vie que je mène. Il m’a beaucoup fait rire et je l’en ai remercié. Je le pense suffisamment sain, à l’inverse de vous, pour ne pas sombrer dans votre ridicule.
    Vos relations avec Brighelli, je ne les connais pas et je m’en moque éperdument.
    La vie privée de Brighelli ne me regarde pas et je ne m’en suis jamais occupée. Je l’ai déjà dit et répété.
    Vous avez en tout cas, trouvé un excellent moyen, une fois de plus, de me faire partir, cette fois définitivement.
    Finalement, très bien, cette fermeture du blog, parce qu’avec une tarée de votre espèce, aussi grossière et mal élevée, il n’y a rien à espérer.

    • Voilà la démonstration des extrapolations dont vous êtes coutumière ! Mais ça va pas dans votre pauvre petite tête ! Lorsque je parle d’aventure pixélisée (pixélisée ! Vous savez ce que cela signifie ?) je parle de la création d’un blog.
      C’est vous qui êtes ordurière, je vous propose de vous exprimez clairement vous vous braquez.
      Ne venez pas parler d’éducation, c’est vous à l’instant qui n’avez aucune retenue !
      Vous êtes profondément mal élevée.

    • Ou avez-vous essuyé des refus et vous me prenez en prétexte à votre départ ? Fourbe que vous êtes, je n’en serais pas étonnée…

    • (Elle a un problème).

      Je blaguais, je faisais dans la caricature quand je parlais de l’éventualité que vous l’emmeniez en Italie. Comme vous blaguiez peut-être et ça ne nous regarde pas quand vous postez :

      Sanseverina 24 mai 2021 At 15h45
      J’aurais même pu vous cuisiner des tas de trucs bien…
      Baci.

      Pour nous dire ensuite :
      « La vie privée de Brighelli ne me regarde pas et je ne m’en suis jamais occupée. Je l’ai déjà dit et répété. »

      Vous êtes d’une mauvaise foi hallucinante. Je vous plains.

    • Ohh et votre tirade sur Dugong est d’une obséquiosité, ça dégouline de partout, visqueuse à souhait. Beurk.

  114. Vous, Connasse en chef , s’adressait aux membres du blog pas à Brighelli ! Poufiasse !
    Si j’avais envie de dire ça à Brighelli je le lui dirais en privé, crétine. Les mails personnels servent à ça.
    On ne vit effectivement pas dans le même monde.
    Alors, là, vous dépassez les bornes.

  115. Arrêtez de projeter vos fantasmes sur les autres.
    Allez consulter un psy en urgence !

    • Allez donc faire une tartes à la tomate, pâte feuilletée, ou un tour à cheval.
      Ventilez, Andouille !

  116. Et là je m’adresse et à Flo et à Brighelli qui ne font qu’un comme chacun sait.
    Sale jeu, Brighelli. Vous aurez joué un sale jeu.
    Allez au diable, sale bande de connards.
    Je vous souhaite toutes les emmerdes du monde, vous les aurez bien méritées !

    • (Voilà ! Je n’invente rien. Elle vient me traiter de folle…)

      Vous aurez tenu trois mois. Impressionnant. Vous dépassiez difficilement les trois semaines auparavant. En progrès.

      Tout ça parce que j’ai eu le malheur de lui proposer de lancer des invitations, selon ses souhaits. Complétement timbrée cette bonne femme.

    • Jean-Paul, je vous assure que je n’avais pas la volonté de provoquer son trouble bi-polaire.
      Je suis désolée. Cette garc* sème des provocations, comme celle-c, et s’étonne du retour de bâtoni :

      « L’idée était vraiment de garder les gens de bonne volonté d’ici, qui ne viennent pas pour assassiner les autres, en attendant que Brighelli reprenne ses esprits. »

      Madame Parfaite se prend, évidemment, un rappel sur son historiques des faits (long comme un bras, les anciens le savent), vocifère comme une poissonnière parce que j’ai eu la malheureuse intention de vouloir l’aider à préparer son projet de blog. Je vous assure qu’il n’y avait aucune malice dans mon commentaire.

      Je suis sincèrement navrée.

    • « Et là je m’adresse et à Flo et à Brighelli qui ne font qu’un comme chacun sait. »

      Mais vous êtes dingue ! Enfin !

  117. excellent scène pour un série B de cap et d’épée ? les hommes, au fleuret, nettement plus de panache.

  118. (encore oublié les E !)
    je n’avais pas encore (!) saisi que JPB était l’être suprême, et qu’on lui devait allégeance, comme à ses vassaux…

  119. Menteuse, qui joue les saintes nitouche. Mais je rêve ! Qui fit des crises sur bdâ, à JP, parce qu’elle n’avait pas eu le retour qu’elle l’espérait après lui avoir envoyé ses photos de boules.
    Hypocrite qui vient jouer les mères de la vertu « Oh shocking ! je suis mariée ».

    Assumez, abrutie de foie jaune, on s’en fiche de votre geste passée ! Simplement ne venez surtout pas nous expliquer vos règles de bienséance aux relents pudibonds.

  120. Il est toujours assez déprimant de constater que le harcèlement en groupe n’est pas l’apanage des ados mais que leurs parents s’y adonnent avec tout autant de délectation.
    Néanmoins, le législateur ayant dans sa quasi-infinie sagesse pris la précaution de classer cette activité dans les délits et ayant moi-même pour des raisons annexes recours en permanence à une armée d’avocats, je vais leur demander d’étudier la question à partir de la copie certifiée que je viens de réaliser de quelques pages de ce blog.
    Mosca

    • « Sanseverina 24 mai 2021 At 19h47
      Et là je m’adresse et à Flo et à Brighelli qui ne font qu’un comme chacun sait.
      Sale jeu, Brighelli. Vous aurez joué un sale jeu.
      Allez au diable, sale bande de connards.
      Je vous souhaite toutes les emmerdes du monde, vous les aurez bien méritées ! »

      Ignorante que vous êtes, vous désignez Jean-Paul par son nom, l’insulte que vous lui adressée n’est pas faite à l’endroit d’un anonyme, d’un pseudo. Lui, en revanche à tous les éléments pour porter plainte contre vous. Je ne serais pas mécontente que les archives de Causeurs puissent révéler vos échanges passés, vraiment pas et tout démontre dans le commentaire à l’origine de notre conflit, qu’il n’y avait aucun caractère diffamant ou harceleur comme vous aimeriez qu’il le soit, le voici, relisez-le :

      « Flo 24 mai 2021 At 18h49
      Vous n’êtes jamais venue pour assassiner ? Non, jamais ! Jamais Sansèv’ ne fut douée de mauvaises intentions.

      Passons. Présentez une liste exhaustive des participants qui vous conviennent. Pourquoi tourner autour du pot ? Quelle crainte avez-vous ? Dites-le simplement. Vous souhaiteriez embarquer Dugong dans l’aventure ? Demandez-le lui, enfin. Et bonne aventure pixellisée à vous deux et les quelques autres, sincèrement. »

      Vous accusez mais ne supportez pas que l’on vous rappelle vos torts ? Vous espéreriez que je vous laisse distiller votre poison sans que je n’intervienne pour vous rappeler qu’il aurait été plus sage de votre part, de ne pas porter d’accusation quand, en plus, vous vous emportez de façon totalement démesurée quelques lignes plus bas dans un vocabulaire ordurier ?
      Je vous laisse le méditer.

      • « Et là je m’adresse et à Flo et à Brighelli qui ne font qu’un comme chacun sait. »

        C’est une idée fixe, vous savez.
        Le pire, c’est que Sanseverina croit, elle, que je suis Lormier…

        Mais enfin, qu’est-ce qui vous prend, à toutes ? Vous imaginez que j’aurais écrit moi-même un. compte-rendu sur un livre ?

  121. La capture d’écran devant un tribunal n’est certifiée que par un officier ministériel (à manger du foin, irrécupérable ^^). Que vous claquiez 200 euros pour une capture d’écran d’un dossier classé sans suite me fait d’avance le plus grand plaisir.

    En effet, cet officier aura tout loisir de constater également votre langage fleuri, très fleuri, que vous utilisez dans vos échanges et pourra tirer les conclusions qui conviennent à savoir : Qui harcèle qui ?
    Le bourreau se faisant victime est pénalement répréhensible, je le signale au passage.

  122. Je viens à mon tour vous saluer avant que vous ne fermiez cet espace de contributions, et vous remercier pour ces textes toujours talentueux et intelligents, même si je n’en partageais pas systématiquement les partis-pris. Merci également de m’avoir fait découvrir des auteurs, des peintres et des cinéastes dont je méconnaissais parfois l’oeuvre, et de m’avoir donné le goût d’en redécouvrir d’autres. Merci enfin d’avoir eu l’ambition, certes utopique, de faire de cet espace d’échanges un moyen pour chacun de s’élever et de contribuer à élever les autres, plutôt qu’une arène destinée à exhiber sa propre pédanterie ou à satisfaire son goût de l’invective, ce que sont tant de forums où sévissent la bêtise satisfaite et l’agressivité gratuite. Je continuerai à vous lire, sur Causeur ou ailleurs, avec intérêt et curiosité.

  123. Sanseverina 24 mai 2021 At 19h41
    Vous, Connasse en chef , s’adressait aux membres du blog pas à Brighelli ! Poufiasse !
    Si j’avais envie de dire ça à Brighelli je le lui dirais en privé, crétine. Les mails personnels servent à ça.
    On ne vit effectivement pas dans le même monde.
    Alors, là, vous dépassez les bornes.

  124. Sanseverina 24 mai 2021 At 19h41
    Vous, Connasse en chef , s’adressait aux membres du blog pas à Brighelli ! Poufiasse !
    Si j’avais envie de dire ça à Brighelli je le lui dirais en privé, crétine. Les mails personnels servent à ça.
    On ne vit effectivement pas dans le même monde.
    Alors, là, vous dépassez les bornes.

    Et dire qu’il a la gentillesse de la publier…

  125. la planète Vénus est difficile à gérer ; c’est pourquoi la planète Mars a été préféré 😉 ; d’ailleurs, l’Iss ne compte que deux femmes à son bord, guess why.

  126. please, gentlemen, do something (completly different, bien sûr), à moins que tout ceci ne soit voulu, pour en finir, au plus vite – c’est bien triste néanmoins de terminer sur une si pitoyable joute ;

    on salue néanmoins, au passage, l’hommage de Shidaifeng ; comme lui, je continuerai à lire et à « m’instruire » auprès de JPB, même si les meilleurs (et ici le E est totalement exclu) me manqueront, pour de bon !

    • Je regrette, je relis ce fameux commentaire et je n’y vois rien d’agressif de ma part, je l’encourage à exprimer ses souhaits de façon façon aimable. Qu’elle se braque aussi furieusement sur la petite remarque supposant qu’elle n’ait pas été parfaite, remarque qui avait été aussi faite à Zorglub, qui reconnaît lui même avec honnêteté ne pas avoir pas toujours été dans les règles de courtoisie élémentaire et comme aucun de nous ne l’a été, est injustifiable. Sa réaction est délirante et disproportionnée.
      Il faut être siphonnée pour voir dans l’expression « aventure numérique avec quelques autres » un sous entendu graveleux quand l’objet de l’échange portait sur la construction d’un blog ! Sérieusement, elle n’est pas bien cette bonne femme ! Et que dire sur son couplet qui suit expliquant que JPB et moi-même ne ferions qu’un… (pauvre JPB de lui infliger en mes fautes).

  127. Je viens à mon tour vous saluer avant que vous ne fermiez cet espace, et vous remercier pour ces textes toujours talentueux et intelligents, même si je n’en partageais pas systématiquement les partis-pris. Merci également de m’avoir fait découvrir des auteurs, des peintres et des cinéastes dont je méconnaissais parfois l’oeuvre, et de m’avoir donné le goût d’en redécouvrir d’autres. Merci enfin d’avoir eu l’ambition, certes utopique, de faire de cet espace d’échanges un moyen pour chacun de s’élever et de contribuer à élever les autres, plutôt qu’une arène destinée à exhiber sa propre pédanterie ou à satisfaire son goût de l’invective, ce que sont tant de forums où sévissent la bêtise satisfaite et l’agressivité gratuite. Je continuerai à vous lire, sur Causeur ou ailleurs, avec intérêt et curiosité.

  128. Vous avez intitulé votre blog bonnet d’âne , les sots sont ici-bas pour nos menus plaisirs : pourquoi attachez-vous de l’importance aux remarques des emmerdeurs, emmerderesses et autres peine à jouir. Ces gens-là ne vous méritent pas. J’ai été très déçue, frustrée de la suite de Soleil Noir qui m’enchantait. Je guette toujours vos articles que je savoure avec gourmandise, souvent en rien sous cape. Ancien professeur, mais toujours en activité pour essayer de pallier les insuffisances abyssales de l’Education Nationale, autrefois Instruction Publique, je suis bien sûr totalement de votre avis sur l’effondrement de l’Ecole que j’ai vécu tout au long de ma carrière. J’aurai toujours le plaisir de vous lire dans Causeur auquel je suis abonnée. Merci pour tout.

    • J’avais conçu Bonnet d’âne, au départ, comme une sorte de salon XVIIIe siècle, où l’on aurait fait assaut d’esprit — et où j’aurais poursuivi avec quelques-uns une conversation sur l’art, la littérature et la culture que j’avais à Paris quand j’y habitais, et surtout que j’y travaillais avec deux comparses qui sont aujourd’hui décédés l’un et l’autre. C’était un lieu de compensation à la montée de la Bêtise — jusqu’à ce qu’elle submerge le blog lui-même. Personne n’est de taille à lutter contre le triomphe de Bouvard et Pécuchet — Flaubert lui-même en est mort.
      De la même façon je vais abandonner Facebook, où j’avais une activité régulière : postant il y a trois ou quatre jours une réflexion intelligente de Finkielkraut sur le conflit Hamas / Israël, je me suis retrouvé face à des commentaires haineux, puis à une sommation de dénoncer à l’administration des GAFAM, j’imagine, les contrevenants à la bonne morale. Une commentatrice juive me sommant de dénoncer les antisémites, c’e-st Vichy renouvelé — à l’envers.
      J’en ai assez — je n’appartiens pas au monde de la Khonnerie triomphante. En un an, j’ai eu l’occasion, en classe d’abord puis dans la vie courante, de constater l’irruption des forces du crétinisme généralisé. Comme disait George Sanders dans la note qu’il a laissée en se suicidant :  » I am leaving you with your worries in this sweet cesspool. Good luck. »

  129. je regardais qques « critiques » de films, et suis tombée sur la liste des 200 films à avoir vu absolument, par notre futur ex-hôte, in le Figaro-étudiant
    – qu’il avait d’ailleurs signalés récemment, dans un commentaire, me semble t’il ;

    (je me mets un bon point : pratiquement tout vu, les qques manques concernant la période 1896-1936),

    … puis suis arrivée à « la forme de l’eau »… (8 mars 2018), et constaté qu’en effet, les commentaires étaient d’un autre ordre – et tiens donc, un seul de Flo ;
    une approche différente, à la fois plus légère, mais aussi plus subtile – exception faite, bien sûr des « têtes d’affiches », que j’ai particulièrement appréciées, en cette dernière année ;

    peut être que l’époque n’était pas là-même (nous vivons depuis plus d’un an des choses difficiles à encaisser, auxquelles se sont rajoutées les épreuves personnelles), sans compter les commentateurs qui se sont abstenus depuis lors ;

    j’ai réalisé alors à quel point j’aurais dû fermer mon caquet sur une bonne partie de mes historiettes personnelles, qui n’avaient rien à faire sur un ce blog…
    à moins, pour quelques unes peut être, d’avoir été d’un quelconque intérêt dans la compréhension de nos us, de notre histoire commune à tous…

    il est de toute façon difficile de ne pas faire un peu de cinéma, nous sommes humains, non !

    merci encore, cher futur ex-hôte, d’avoir été conciliant, et à vous touS (sans oublier Méditerranée !) de me pardonner mes piques, de m’avoir fait connaître des sites intéressants, et de m’avoir bien fait rire aussi – car la vie, sans le rire, ne vaut rien.

  130. Pour rebondir sur le propos de Shidaifeng, n’hésitant pas à m’inscrire en faux…

    « Merci enfin d’avoir eu l’ambition, certes utopique, de faire de cet espace d’échanges une arène destinée à exhiber sa propre pédanterie ou à satisfaire son goût de l’invective, plutôt qu’un moyen pour chacun de s’élever et de contribuer à élever les autres. Réussite quasi parfaite : un ring saignant donnant un exemple parfait de ces forums où sévissent la bêtise satisfaite et l’agressivité gratuite. »

    Allez, jetons la clé, et allons boire un coup en terrasse !

  131. L’entière responsabilité des torts est à ma charge… et avant que vous me l’attribuiez d’office bande de faux derches ! (Mes « beaux yeux » ne me permettent pas d’arrêter de bosser, le Maestro a fait preuve d’une confiance absolue à la partie adverse qui s’avérait être la planche la plus pourrie du blog, en lui offrant de lire la totalité de son roman, ce qui la fit considérer officiellement comme étant Trésor Vivant de bdâ, bande de — !. La bonne vieille histoire du pot de terre contre pot de fer, en somme. Plus grave, faute impardonnable : je ne suis ni agrégée, ni frangine, pire : je n’aurais jamais voté Touf’ de mon existence. Allez, donc vous faire —)

    Ce blog vous même, Jean-Paul, m’avez permis de tenir le coup à bien des moments. Ne doutez jamais de votre talent, vous avez pas mal de défauts mais pas celui d’écrire comme un manche. Je vous ai dis mes deux trois chroniques préférées ? Oui.

    Alors on se contenterait de cette phrase « J’en ai marre, c’est tout. Peut-être suis-je moins endurant en vieillissant. » comme explication à votre départ ? Et pourquoi pas finalement.

    Bonne chance à vous Jean-Paul.

    • Bonne chance à Mu que j’aurais aimé lire un peu plus souvent. Une belle plume. Pas jolie, belle.
      Bonne chance aux érudits généreux, insoumis et décalés qui furent de passage, il seront reconnaîtrons.

  132. Toi aussi fais toi un copain gauchiste sur BdA ! Le premier qui te tabasse c’est ton pote de la vraie gauche !

  133. Le vrai gauchiste est éminemment sécessif : il fait scission à coups de lattes dans la gueule de ses potes pour fonder un autre groupuscule anti-bourges !

  134. J’ai beaucoup appris sur les Gauchistes grâce à JPB ! J’avais bien un copain Punk vers 1978 au lycée de Rueil mais jusqu’à présent je ne frayais pas avec les groupuscules gauchistes – ça manquait terriblement à ma culture !

    • C’était d’ailleurs le seul punk du lycée à cette époque héroïque du mouvement né dans les pays anglo-saxons vers 1976 et qui atteignait tout juste la France. Mais bon le punk c’était d’abord un mouvement musical – pas vraiment l’orthodoxie marxo-léniniste !

    • Sans BdA, qu’allez-vous devenir, Driout ?
      Votre culture du moi, quel dommage qu’on ne puisse plus en profiter !
      Oui…

  135. merci, enfin, aux deux meilleurs enchanteurs de ce blog de nous donner leur bouquet final, dans la légèreté et la dérision de leur échanges ; c’était ça, et peut être surtout ça, le plus magique de ce bloc ;
    dernières bulles de savon avant que le rideau ne se baisse, et que nous levions l’ancre.

  136. @ Just passing by… Avant de tourner les talons si vous passiez par ce lieu :
    Où puis-je vous croiser ou plus simplement vous lire, sur la toile ? je vérifierai une éventuelle réponse jusqu’à demain.

    (@ Zorglub. Un regret, je l’avoue : ça m’aurait amusée d’établir avec vous, un prono dans une R1 quelconque, un Vendredi)

  137. En France nous devons surtout nous garder, après la vie de Bohème qui faisait frémir les consciences bourgeoises des mères de famille au XIXè siècle, du « Péril vieux » ; les vieux jeunes gauchistes sont mortels d’ennui : pontifiant à l’extrême et répétant à l’infini les mêmes mantras !

  138. une toute petite dernière pour vous, Flo : le conservatoire Rachmaninoff va disparaitre lui aussi ; encore une fermeture ; le passé s’estompe peu à peu.

    • Selon le Figaro, un comité de soutient s’organise pour assurer la pérennité de l’établissement, ce qui me paraît-être difficile. L’immeuble serait invendable avec une clause particulière obligeant le futur acquéreur à ne pas procéder à un changement d’affectation. En revanche, les actuels locataires seraient normalement prioritaires sur une offre d’achat. Maintenant en mémoire des valeurs russes, ce n’est pas un drame si que Poutine fait un chèque.

      Décision prise sans en avertir les actuels dirigeants : sans commentaire.

    • Il n’y a plus de Russes blancs alors ? Déjà ici il n’y avait plus que des rouges … des peaux colorés quoi ! Hier on m’a même pris pour « Grand petit chef » …

      • Grand Petit Pierre, Pierre.
        Il ne m’est pas venue l’idée baroque que vous puissiez avoir un tempérament de guerrier, vous m’en voyez navrée.
        Ne serait-ce que l’initiation pour obtenir le droit au statut : accroché par les tétons, les pieds tournoyant au dessus du sol, l’esprit livré à la mescaline parti à la rencontre de votre animal totem et après l’épreuve des morsures des fourmis rouges sur un corps enduit de miel. Non, Pierre, vous seriez Grand Sorcier tout au plus.

    • Rachma me fait iech. Trop d’âme russe qui dégouline et oblige à nettoyer à fond les lieux de concert à chaque exécution.

  139. La nana qui s’exprimait ici sous le pseudo de G et T a-t-elle reparu dernièrement ?
    Est-ce qu’on sait si elle est joignable d’une façon ou d’une autre?

  140. Acte de décès du blog : 16 h 15 le 25 mai 2021. Depuis cette heure, il ne respire plus.

    • C’est peut être Lormier qui était en immersion périscopique dans BdA pour espionner l’ennemi…

  141. Théatral !
    Lorsque le rideau ne baisse pas faute d’entretien mécanique compétent (doublé d’une volonté défaillante puisque non-binaire)…. égarés, les marins d’opérette ne pourront lever l’ancre. Blablateries de cimetière.

    No problem !
    Ils feront comme tous les marins du monde, les oubliés : plutôt que de rester dans l’ennui triste, plutôt que d’abandonner le nomadisme maritime et rejoindre maman tellement engrossée…ils iront aux putes comme de vieux cons recherchant une vitalité perdue depuis cette saleté révolutionnaire Liberté Egalité Lubricité !

  142. Faut-il aller aux putes pour oublier la chiourme ? Ou à la chiourme pour oublier les putes ? That is the question comme disait l’homme du Nord maritime …

    • Luttez Driout ! Activement !
      Une lutte passive, ce n’est pas très bon pour vous.
      Oui…

  143. Que nous avons été bêtes !

    PS Pour une fois je sens que Dugong ne va pas me contrarier …

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