2272490_jessica-prealpato-designee-meilleur-patissier-du-monde-web-tete-0601384336841_1000x300Jessica Préalpato, chef pâtissière du restaurant Alain Ducasse au Plaza Athénée, élue « meilleur chef pâtissier du monde » en juin 2019.

Emmanuel Tresmontant publie dans Causeur-papier de ce mois de décembre un stimulant article sur « la Brigade des femmes » qui fait l’historique de la cuisine aux XIXe et XXe siècle — avec des aperçus sur le XXIe. Il rappelle ainsi qu’« en 1911, à Paris, on recensait plus de 4000 cuisiniers œuvrant pour le compte des grandes maisons » — non des grands restaurants, un concept qui émergeait à peine, mais des hôtels particuliers des grandes familles : « c’est dans ces maisons privées, où l’élite politique et culturelle du pays se retrouvait chaque semaine, que la cuisine française atteint son apogée. »

Ces 4000 cuisiniers sont tous des hommes. Les femmes sont alors reléguées (elles sont plusieurs dizaines de milliers) à la périphérie de la gastronomie, dans le tout-courant de la restauration, à une époque où peu d’appartements disposaient d’une cuisine autonome. On se fait monter les petits plats cuisinés dans les antres des cuisinières. Et Tresmontant a raison de dire qu’elles sont volontiers stigmatisées par la littérature — voir l’abominable Cibot qui se charge, dans le Cousin Pons, de circonvenir, à coups de petits plats mijotés, le grand collectionneur gourmand dont tout un chacun convoite les possessions. Certains pourtant les épousent : voir Zola, qui « traite » chaque jeudi ses amis romanciers chez lesquels il pioche, en cours de repas, les idées de ses futurs romans (dixit Edmond de Goncourt, toujours mauvaise langue) et qui a épousé avec Gabrielle un fin cordon bleu, capable de lui mijoter « les petits plats, cuisinés comme en province, cuisinés avec la foi et la religion d’une cuisinière en le génie de son maître » (Goncourt encore). Bouillabaisse, civet de lièvre, volaille rôtie — les spécialités « bourgeoises » et provinciales transmises de mère à fille depuis lurette, et que j’ai pour ma part apprises en regardant faire ma grand-mère, sagement accoudé à la table de la cuisine où elle épluchait ses poireaux et où je faisais mes devoirs.

Mais très vite, lorsque le train de vie du couple Zola change, après les grands succès du romancier, Gabrielle (qui a repris son premier prénom d’Alexandrine) s’offre une cuisinière professionnelle dont elle compose les menus : « Un potage queue de bœuf, des rougets de roche grillés, un filet aux cèpes, des raviolis à l’italienne, des gelinottes de Russie et une salade de truffes, sans compter du caviar et des kilkis en hors d’œuvre, une glace pralinée, un petit fromage hongrois couleur d’émeraude, des fruits, des pâtisseries. Comme vin, simplement du vieux bordeaux dans les carafes, du chambertin au rôti, et un vin mousseux de la Moselle, en remplacement du vin de Champagne, jugé banal » — c’est dans l’Œuvre. A noter que ce repas est un échec total, les convives, au lieu de se recueillir, comme on le leur demande, devant les raviolis, ont trop souci de s’entre-déchirer.

La merveilleuse fiction de Karen Blixen, dans le Festin de Babette (une nouvelle tirée des Anecdotes du destin, et un magnifique film de Gabriel Axel) a été écrite à la fin des années 1950, quand des femmes commencent (enfin) à s’imposer dans les grandes cuisines. Dans la nouvelle, Babette a été « chef » du Café anglais dans les années 1860, elle s’est réfugiée dans ce village danois perdu parce qu’elle a participé à la Commune de Paris : en fait, elle n’existe pas à cette date à Paris, où seuls les hommes officient dans les grandes cuisines, elle est l’héritière — avec quelque décalage — des « mères » lyonnaises, Fillioux (1865-1925), Bourgeois (1870-1937) ou Brazier (1895-1977), qui formera Bocuse.
Ces « mères » sont la quintessence des « mères » qui accueillaient les compagnons du tour de France, et qui parfois, à en croire Pagnol (c’est dans le Château de ma mère) offraient un petit peu plus que le gîte et le couvert à ces jeunes gens affamés, échangeant parfois deux jambons pour une andouille.

Renversement dans les dernières décennies : ce sont désormais des femmes qui officient au sommet de la hiérarchie cuisinière, « désertant la cuisine de la maison », où elles ont « laissé la place aux hommes qui jusqu’à présent se contentaient de griller les saucisses au barbecue le dimanche, dans une sorte de réminiscence cro-magnonesque du feu préhistorique et viril », dit très bien Tresmontant.
Ce qui m’intéresse, c’est le mode de transmission de l’héritage culinaire. Foin de la relation mère / fille : après une transmission biaisée mère / fils (ce fut mon cas, avec cette circonstance assez banale que mon modèle fut ma grand-mère, ma mère ayant trop à faire à gagner notre croûte pour s’atteler à des réalisations compliquées — ce qu’elle faisait une ou deux fois par an), on en arrive désormais à une transmission père / fils. quand les femmes sont aux fourneaux, désormais, c’est comme Jessica Préalpato, au Plaza Athénée.

Non que les hommes n’aient pas su, et de tous temps, s’activer devant les fourneaux. Dumas raconte dans les Trois mousquetaires que Bazin, le valet d’Aramis, est capable de faire « un dîner de peu de plats, mais excellent » ; et dans le Comte de Monte-Cristo, c’est Peppino, un truand de la bande de Luigi Zampa, qui tente le baron Danglars, affamé après quelques jours de détention, avec « des pois chiches fricassés au lard ». On est loin des « cailles en sarcophage » de Karen Blixen. Mais on est plus près de la cuisine ordinaire mitonnée dans les familles pauvres.

À ce propos… J’ai en chantier, depuis deux ans, un recueil de recettes pour petits budgets, inspirées d’un excellent ouvrage, Manger quand même, paru en 1943 — un recueil que je compte intituler 100 recettes pauvres pour temps de famine et de macronisme aigu : peut-être faudrait-il que je l’achève avant que le petit Emmanuel ne soit plus en fonction. J’y fais l’éloge des cardons gratinés en béchamel, de la queue de bœuf aux carottes, du travers de porc au miel en cuisson lente et de la daube de joue cuite au four à feu doux : des plats qui prennent du temps — mais vous pouvez faire autre chose pendant qu’ils cuisent, écrire une chronique culinaire, par exemple.

Jean-Paul Brighelli

PS. L’ensemble du magazine de décembreCauseur No. 74 - Décembre 2019 est réjouissant, avec des articles inspirés sur Philippe Muray, dont on édite le Journal de 1989-1991, ou sur Napoléon Chagnon, cet anthropologie chargé par ses confrères de l’Université de tous les péchés du monde — simplement, comme le raconte fort bien Peggy Sastre, parce qu’il ne marchait pas dans les clous de l’anthropologie victimaire et culpabilisante en vogue à l’université. Sans compter un joli article de Jérôme Leroy sur les livres à offrir à Noël : les carnets de Deibler, où le bourreau de la IIIe République consigna, photos à l’appui, ses observations techniques,9782358870641_1_75 ou les photographies érotiques du Paris d’entre-deux-guerres d’Alexandre Dupouy,41rOf7gJJPL._AC_UL436_ où l’on s’aperçoit que le porno « amateur », avec Bobonne et Marcel, ne date pas de Jacquie et Michel, qui n’ont rien inventé. Tous deux aux éditions de la Manufacture de livres.

260 commentaires

  1. SOUVENIRS EN CUISINE
    Au début des années 50, un garçon intrépide, et curieux de tout, pouvait encore interroger sa mère, cadre sup et bonne cuisinière, qui le remit rapidement à sa place :
    – Mère, pourriez vous m’apprendre à cuisiner comme vous le faites si bien ?
    – Mon fils chéri, travaillez sérieusement votre latin et vos maths, passez votre bac, et on en reparlera !

    Plus tard, le cadre du questionnement resta stable, la réponse aussi :
    – Mère, etc, etc….
    – Mon fils adoré, travaillez bien votre thèse, blablabla…, et on verra !
    Pour finir, c’est mon père bien aimé qui m’apprit à faire le couscous, une fois le cursus universitaire terminé, me condamnant par là à un plat unique.

    Toutes des salopes, maman compris !

  2. Ô Magistralissime, pour le titre, je vous conseille plutôt « 100 recettes pauvres pour temps de famine et de socialisme aigu » parce que la disette et la famine en sont la conséquence directe :Le problème avec le socialisme est que vous finissez un jour par avoir dépensé tout l’argent des autres. – Margaret Thatcher

    • Exact,
      Envoyons tous les riches, tous ceux qui se bougent le cul, tous les juifs richissimes par nature, dans des camps de rééducation sous tutelle melenchonienne !
      Vive le Venezuela, la Bolivie, Cuba et la Corée du Nord !
      Prenons l’argent là où il est !
      Mort aux riches ….uhuhuhu !

  3. « queue de bœuf aux carottes, travers de porc au miel en cuisson lente et daube de joue cuite au four à feu doux »

    oui ! me souffle Dugonguette qui opine fortement.

    On peut ajouter les innombrables soupes sur fond de récup diverses et non avariées.

  4. Une de mes tantes née en 1920 avait évoqué les recettes pendant l’Occupation : principalement
    à base d’oignons, rutabagas, topinambours, salsifis, qui feraient aujourd’hui les délices de nos braves bobos et autres vegans qui pullulent à l’EdNat.

    Sinon, y’a aussi le régime nord coréen, sans gras, ni viande, et qui te vous remet dans la forme de ses vingt ans un enseignant bedonnant, proche de la retraite …

  5. Tout le monde, ou presque, sait que si le Soleil s’arrêtait soudainement de luire, la Terre n’en serait affectée qu’un peu plus de 8 minutes plus tard.

    On peut se demander combien de temps il faudrait à l’aberrant îlot de GdL pour sombrer dans l’anthropophagie si la métropole s’arrêtait brusquement de l’arroser.

    • Faut demander aux Chinois qui ont connu le cannibalisme pendant le Grand Bond en Avant du pédophile Zedong , par bonheur défunté au bon moment.

    • je trouve particulièrement indécente et gonflée, ce genre de réflexion, de la part d’un mercenaire qui est allé se remplir les poches un peu partout -il s’en est assez vanté ici – qui a largement profité de la « manne métropolitaine », sur-rémunération, à +53 % primes d’installation, congés bonifiés et avancements de carrière divers, sans oublier la défiscalisation qui lui a permis de se constituer un patrimoine immobilier, au lieu de payer des impôts !
      Après, pareilles preuves de solidarité -celle qu’il exige des autres à son égard- il faut vraiment ne pas avoir de honte ni de morale, pour se permettre de faire la leçon …

      Si tout le monde connait le proverbe « pour grimper au cocotier, faut avoir les fesse propres … » là, elles sont copieusement tartinées de m3rde, puante et coulante !

      • Par ces propos vous reconnaissez le surnom qui vous a été donné;c’est presque un acte stipulatoire (et attention,car stipulatoire rime avec enculatoire).

      • Pas sûr !
        Plus tu montes haut en t’agrippant au cocotier, moins on voit que tu as les fesses pas propres : c’est en restant en bas que tu es en danger, crois moi !

      • GdL s’énerve et balance tout, y compris lui-même, dans le ventilateur.

        « primes d’installation, congés bonifiés et avancements de carrière divers, sans oublier la défiscalisation », je n’ai rien vu de cela étant parti bien avant le délai décent scrupuleusement respecté par les chasseurs de primes.

        En revanche, j’ai encaissé beaucoup plus dans quelques trous de balle(s) de la planète * avec l’assurance d’avoir à se démerdrer tout seul en cas de problème. GdL, tout moligassé par ses tropiques d’opérette, n’y aurait pas tenu deux jours…

        * si GdL me le demande gentiment, je lui expliquerais la vie et, notamment, la façon dont on paie ses impôts dans les pays sus-dits.

        • Que vous n’ayez rien vu des nombreuses primes, pour des raisons qui vous sont propres ne change rien, c’est votre problème et on s’en tape.
          Par acontre il me semble que vous avez déclaré ici, avoir passé 8 ans à la Réunion, ce qui vous a permis de bien en profiter, et vous disqualifie pour venir faire la leçon !

          Quant à « la façon dont on paie ses impôts dans les pays sus-dits », personne ne vous a obligé à y aller, si c’était si terrible que ça …
          Vous n’êtes qu’un minable petit baltringue de province, qui distille sa haine et son venin …. à distance !

          • Tout faux GKdL, seulement 3 ans ferme dans votre îlot. Le temps d’honorer tout ce qui était béziable dans le secteur.

          • J’oubliais ! Seuls les TGK paient des impôts en Afrique. Je me proposais de vous raconter comment on arrivait à ne pas en payer à moindre frais pour obtenir le « quitus fiscal », document bardé de timbres et de signatures, essentiel pour quitter le pays.

            Dire que GKDL a débarqué ici avec ses minables petites histoires d’employés communaux réparant des lampadaires avec des nacelles en loc.

            On l’a vu venir et on n’a pas été déçu.

  6. « Quoique j’aie touché à tout, je n’ai eu que deux centres d’intérêt réels dans la vie : le cul et la littérature. Jusqu’à ce que je m’aperçoive, vers 25 ans, que c’était la même chose, que faire l’amour est un acte de lecture / écriture, et que rédiger et lire sont deux sources de plaisir, voire de jouissance, comme disait Barthes.
    Ah si : j’étais un cuisinier passable, m’étant avisé finalement que c’était aussi une forme d’amour (celui que l’on fait, celui que l’on donne). »

    in Méat coule pas, De profundis et tutti quanti
    Publié le 4 décembre 2019 par Jean Paul Brighelli
    En simplifiant:cul=littérature=cuisine

    Le billet du jour commente et développe la dernière égalité.

  7. Cuisine et littérature.

    « Voilà ce qu’on ne peut obtenir au cabaret, je dis dans les meilleurs : une daube de bœuf où la gelée ne sente pas la colle, et où le bœuf ait pris parfum des carottes, c’est admirable !  »

    (Norpois,dans la Recherche,à propos du bœuf en gelée de Françoise.)

    La question que je me suis toujours posée,à propos de ce passage est la suivante:qu’est-ce qui est préférable:le mélange ou la juxtaposition ?
    Le boeuf a « pris parfum des carottes »;le parfum est chose plus subtile que la saveur mais…
    L’exécution de la recette ne doit elle pas laisser à chaque palais le soin d’élaborer son propre continuum gustatif ?

    • On avait les platistes, adeptes scientifiques de la terre plate, on a ici-même les chantres du continuum gustatif …. P’tain ! j’hallucine ! Quel blog savant !

      • On peut prendre tout à la légère (et penser,en son for intérieur:après moi le déluge); Lormier,qui cède parfois à cette tentation serait bien, le dernier à vilipendre pareille attitude.

        Il n’en reste pas moin que:

        l’affaire du mélange est une chose sérieuse.

        Qui dit mélange dit aussi:hybridation,mon grellisation, abâtardissement,dégradation:le mélange des langues est un assassinat de celles-ci.

  8. « ou les photographies érotiques du Paris d’entre-deux-guerres d’Alexandre Dupouy,
    où l’on s’aperçoit que le peaurneau « amateur », avec Bobonne et Marcel, ne date pas de Jacquie et Michel, qui n’ont rien inventé.  »

    Ainsi,la frontière entre le peaurneau et l’érotique est bel et bien floue.

    Y aurait-il un continuum,un camaïeu,un dégradé progressif,mille et une nuances ?
    la peaurneaugraphie a dégradé le sexe, en jouant sur la confusion avec l’érotisme…
    Ce n’est pas pour rien que parallèlement à la déferlante peaurneau, un puritanisme nouveau se fasse jour : ce sont les deux faces du nouvel ordre économique et moral, qui toutes deux confinent l’individu dans des attitudes imposées, des figures obligatoires, des stéréotypes pesants … »

    JP Brighelli,Bonnet d’Ane

    ATTENTION LIEN POURRI !

    https://blog.causeur.fr/bonnetdane/files/2014/12/Brux_09_-_E_8_Web.jpg

  9. Si on hache trop menu, on n’a plus de continuum. On entre dans le monde de la cuisine quantique gouverné par la constante de Planck h (ou, pour les ruminants, hbarre c’est-à-dire h sur deux pis).

    Par contagion, dans cette cuisine de bras et de kets, on entend souvent parler de « constante de blanquette » * ou « constante de braket » voire « constante de braguette ».

    Rappelons qu’en cuisine « moléculaire », on ne demande pas de préciser la cuisson d’une viande mais si on la veut dans un état propre de l’hamiltonien ou pas.

    * qui veaut environ 6,63.10^-34 J.s

  10. Je suis extrêmement déçu par ce billet petit-bourgeois, réactionnaire, ethnocentré et hostile aux forces de progrès,
    En effet, vous méprisez Marx (Thierry) et sa cuisine moléculaire.
    en un mot : tambouille de fasciste, qui méprise aussi toutes les autres cuisines du monde.
    En conséquence, vous finirez en camp de rééducation culinaire !

  11. Vous n’êtes pas à la page Brighelli. Ces plats qui prennent du temps c’est de l’énergie qui part en fumée. Désormais c’est Raw Food la tendance. Prenez-en de la graine. Sortez, et allez voir comment broute le pauvre.

  12. Aussi bien que la chronique culinaire pour démontrer d’incroyables capacités intellectuelles : la rubrique cinéma ou mieux encore la critique, forcément décapante, des programmes de télévision. C’est ce qui rapporte le plus pour le moins de travail. Ah si, mieux encore: la revue, surpayée jusqu’à l’obscénité, de presse. On a des noms.

  13. La cuisine se fera dans des cornues et dans des alambics, et nous aurons des alchimistes pour maîtres-queux. — (Anatole France, La Rôtisserie de la reine Pédauque , 1893)

      • Pourquoi pas? Dumas avait eu le génie de faire de son dictionnaire de cuisine un véritable roman. Faire d’une recette une aventure palpitante, un festin d’érudit, un prétexte à anecdotes savoureuses, ce n’est pas ce que l’on attend d’un youtubeur mais c’est certainement ce qu’un écrivain peut ambitionner.

      • Je vous suggère une autre idée praticable :
        Ma cuisine aphrodisiaque
        Une synthèse de la marquise de Merteuil et de Ginette Mathiot,
        en quelque sorte (ilège)

      • Pourquoi ne pas verser dans le livre de cuisine utile ?
        « Mon gâteau au Polonium et autres recettes russes » par Youri Brighelli

  14. Au nom de la mondialisation je vous demande de vous arrêter !

    Vous essayez de faire saliver les crève-la-faim qui constitueront bientôt l’essentiel du panel enseignant au lieu de les envoyer pêcher eux-mêmes le poisson hebdomadaire dont ils devraient se nourrir s’ils avaient le souci de leur cholestérol.

    Signé : un éduqué de la mondialisation par Greta et Hulot

    • Pauvre troll de merdre !
      Comprends ceci :
      Je m’arrêterai seulement quand je t’aurai fait imploser par la force immanente de tes contradictions internes !

      • Ce serait bien d’être super-Savonarole qui vole grâce à sa cape magique et a les yeux-rayons laser qui transpercent la matière … mais en attendant vous êtes juste un demi-fou en slip bleu qui sonne à toutes les portes en espérant qu’on les lui ouvre !

        • Pauvre troll de merdre !
          Je n’attends JAMAIS qu’on m’ouvre les portes.
          Parce que les portes je les défonce sans souci, la neuvième porte de Polanski, comme toutes les autres !

  15. Ou alors Brighelli essaye de faire comprendre aux pauvres d’esprit qu’on est plus respecté en faisant de la bonne cuisine bourgeoise qu’en enseignant un mauvais brouet éducatif ?

  16. Souper

    Repas, ordinaire du soir (l’usage du souper tend à disparaître dans les grandes villes).

    « Grandeur et grâces, grenadiers et muses, trompettes et violons…. société et liberté [chez le roi de Prusse], qui le croirait ? tout cela pourtant est très vrai, et tout cela ne m’est pas plus précieux que nos petits soupers ». Voltaire – Correspondance

    Aucune mention faite sur les fourneaux à bois ou à charbon, en fonte, chauffant le foyer et permettant d’exécuter, saisir, maintenir au chaud ou mijoter sur des délais indécents que le prix du kilowatt, aujourd’hui, interdit à la plupart des revenus moyens. Faire cuire des plats durant huit heures pour un citadin est l’affaire des riches ; ils n’ont pas que des emmerdes à la campagne…

    • C’est un petit coin de jardin qui est nécessaire à la cuisson lente – ce n’est pas tant une question de coût énergétique que de coût en place.

      • Si vous vivez comme une sardine en boîte – ce qui est l’objectif des hyper-mondialisés pour la mélasse humaine – vous ne pourrez faire quelque chose de raffiné qui demande du temps et de l’espace !

        Les Français sont tellement sots qu’ils votent pour des gens qui veulent les entasser et les presser et leur voler leurs deux biens les plus précieux – le temps et l’espace !

        • Son four ? Elle s’en sert avec parcimonie, ça n’excède pas 15 minutes pour une pizza congelée et c’est jour de fête quand elle se lâche sur une cuisson longue.

      • Non, Pierre. Une mère de famille « monoparentale » avec deux enfants à charge, vivant en ville et ayant revenus moyens de 1600 euros par mois ne fait pas tourner son four durant 8 heures un Dimanche. Jamais. Elle déjà du mal à allumer ses radiateurs.

        • Ma chère Flo,

          Vous pouvez cuire autrement qu’avec un fourneau traditionnel de menagère ! Ce serait trop long à vous expliquer … regardez l’émission « Bizarre foods » par exemple avec Andrew Zimmern vous constaterez que les modes de cuisson à travers le monde sont très variés – qu’on n’a pas le choix seulement entre un fourneau électrique et un fourneau au gaz ! Seulement il faut un espace libre … donc ne pas vivre en appartement !

          • Le problème c’est un problème bien énoncé par « Les Gilets jaunes » : la qualité de vie ! Et c’est cela que la mondialisation est en train de voler aux Français !
            Ceux qui font confiance à un banquier pour sauver leur qualité de vie de Français sont bien sots je vous le répète !

          • Mais nous sommes d’accord. Le mode de cuisson à l’étouffer savamment pratiqué en Inde, depuis des millénaires et à qui nous n’avons rien à apprendre en matière culinaire, ne se sont jamais faits dans des cuisines high tech. Mais je le sais mon bon monsieur. Et je vous enjoints, du reste, et pour d’autres raison qui seraient trop longues à expliquer, à quitter la ville au plus vite.

    • J’aimais ce mot « souper » quand je le lisais enfant alors qu’il avait déjà disparu des vocables, que le terme « manger » avaient déjà remplacé ceux de « déjeuner » et « dîner » … « Ce sont les animaux qui mangent ! ». Je lui prêtais des mets et des saveurs particuliers, un horaire précis, une ambiance feutrée, je me demandais s’il devait avoir lieu après 22 heures, au retour d’une sortie au théâtre, bref quels en étaient les usages précis de cette époque.

      • Celle-là même. Ma mère en avait gardé une précieusement dans sa grange, un model émaillé blanc des plus rudimentaire dont la plaque était fendue et je meurs de n’avoir pu pouvoir la récupérer.

      • Et les Anglais n’ont jamais cessé de fabriquer les leurs avec une production d’eau chaude. Pour avoir connu une maison qui en était équipé, dans une contrée lointaine et sans pouvoir être raccordée à l’électricité, le ballon à lui seul chauffait la pièce et celles adjacentes où il était situé à l’étage supérieur.

  17. Tout fait ventre – alors que tout ne fait pas esprit.

    Allez enseigner ce genre de chose à un Savonarole !

    • Savonarole a droit au respect de ceux qui ne pensent pas à se rebeller parce qu’ils sont en retard…ou en avance !

  18. Savonarole-Steppenwolf avec sa vulgarité caractéristique – il se croit libéré alors qu’il est juste scatophile – a sa place entre les rois-pétomanes du jour, les Hanouna-Barthès et autres.

    Les millions que ces pitres primitifs gagnent ce sont les Savonarole qui les leur donnent !

    • Alfred Jarry détonnait à son époque – il a eu la grâce de mourir d’un accident de vélo à 34 ans – dans la société policée littéraire de 1900 il tirait au pistolet sur les mauvais coucheurs … ses imitateurs qui sèment des « merdres » à tout vent ne sont que de pâles hypostases – des effluents malodorants.

  19. Brighelli, je vous accepte comme Pygmalion pour la cuisine. Ma carrière de cuisinière a été brisée par la PCS !

  20. Vous savez tous d’expérience que la soupe de mémé est excellent alors que celle de maman ( pour moi de papa mais c’est une autre histoire) est un pensum quotidien.

  21. J’ai vécu mon enfance à une époque où mes parents, ados pendant la guerre ( ont-ils crevé de faim, les malheureux !) découvraient les jouissances des surgelés, bouillons Knorr et autres abominables soupes en sachet, combinés aux premières prescriptions diétététiques régime maigre. Passer quelques jours chez mémé-s était le comble du délice culinaire
    NB : j’avais deux mémés, l’une de 1906 et l’autre de 1910.

    • L’Allemagne nazie faisait la guerre aux sous-races notamment en les affamant !

      Programme politique qui marchait bien d’ailleurs ! Jusqu’à ce qu’il se retourne contre le peuple allemand …

  22. Ce que dit JPB je suppose – je traduis – c’est qu’il existe un mode d’être français – un mode bourgeois singulièrement, symbolisé par sa cuisine.

    Cette qualité de vie – cette qualité suprême qui distingue le Français du reste du monde c’est qu’on est train de lui voler !
    Le corps enseignant qui ne comprend décidément rien à rien – qui se noie dans des abstractions délirantes – ne voit rien venir – enfin si ! il voit venir les choses quand il est trop tard …

    • Ouh la la, mon bon M. Driout, mais vous lui voulez du mal à JPB ? que de pareils propos, anti vivrensemble, non racisés et cis-genrés pourraient lui valoir la diminution de retraite … déjà qu’il lui reste à peine 500 € pour se nourrir et se vêtir , et que ça lui laisse pas d’autre choix que Tati pour les fringues et Mac Do, pour la bouffe, avec un noiche de temps en temps 😉

      • Ceci dit il pourra toujours venir passer une retraite bien méritée à La Réunion où vous l’accueillerez en grandes pompes, je l’espère, comme tout haut fonctionnaire métro !

        • je lui ai à maintes reprises suggéré de venir finir sa carrière ici, pour avoir une retraite indexée, rien n’y fit !

  23. Les mondialistes vous font miroiter un certain avenir dorée avec ce slogan-choc « Le monde vous appartient ! » – à moins que ce soit en vérité : vous appartenez au monde qui voudra bien de vous – pour que ce vœu s’exécute il suffit d’un tout petit rien, il vous suffit de céder votre qualité de Français – c’est à dire le fait de posséder en indivision un espace-temps qui vous est propre : la France !

    Et quand vous l’aurez cédé vous serez quoi ? Vous serez un apatride … sans foyer et sans cuisine donc !

  24. Super:il y a deux premiers prix de meilleur pâtissier du monde,deux prix distincts,(pas ex aequo):celui « décerné » par Sosa-fournisseur d’ingrédients (c’est le prix qu’ a reçu Jessica Préalpato ) et celui « décerné » par LGTDM .(Les grandes Tables Du Monde) (et Valrhona).

    15 OCTOBRE 2019
    FRANÇOIS PERRET REÇOIT LE PRIX DE MEILLEUR PÂTISSIER AU MONDE 2019 PAR LES LGTDM – DÉCOUVREZ QUELQUES UNES DE SES CRÉATIONS

    BEST PASTRY CHEF IN THE WORLD – c’est le titre décroché par le chef pâtissier François Perret du Palace parisien Le Ritz. Ce prix est décerné depuis trois ans par l’association des grandes Tables Du Monde, le chef a reçu son prix hier soir lors de la soirée de gala organisée dans le cadre du congrès international qui se déroulait ce week-end sur la Riviera.

    Cèpapourri:

    http://foodandsens.com/f-and-s-live/francois-perret-recoit-le-prix-de-meilleur-patissier-au-monde-2019-par-les-lgtdm-decouvrez-quelques-unes-de-ses-creations/

  25. Votre ami défunt Alain Beitone l’illustre pédagogue en sciences économiques parlait-il des douceurs d’un foyer français à ses élèves attentifs ? Ou se contentait-il d’abstractions ruisselantes de bonnes intentions et dépourvues de tout contenu véritable ?
    Parlait-il de bonne bouffe ou bien seulement de nourritures célestes ?

  26. « …j’étais un cuisinier passable, m’étant avisé finalement que c’était aussi une forme d’amour (celui que l’on fait, celui que l’on donne). »

    in Méat coule pas, De profundis et tutti quanti
    Publié le 4 décembre 2019 par Jean Paul Brighelli

    L’art de la pâtisserie repose sur l’amour de l’ingrédient;il y a de la volupté dans la manière dont Jessica Préalpato « travaille » le fruit.

    ATTENTION! SAIPOURRI POURRI POURRI POURRI

    https://www.youtube.com/watch?v=brviYyaw51M

  27. BdA, le Blog de l’Angoisse.
    Premier épisode.

    Personnages:
    – JPB
    – le fantôme d’hervé
    – au second plan d’autres personnages dissimulées dans l’ombre.

    – JPB: Bon, bienvenue à tous et merci d’avoir été comme d’habitude si peu nombreux à répondre présent à cette réunion que j’ai organisée à l’arrache car je m’aperçois aujourd’hui seulement que j’ignore tout du concept de blog populaire et intéressant, est-ce quelqu’un pourrait m’aider ?

    – le fantôme d’hervé: Oui moi, je peux aller me renseigner si vous voulez Monsieur JPB.

    – JPB: Très bien, excellente idée fantôme, comme ça on saura pourquoi on est numériquement si peu à être réunis dans ce blog.

    Le lendemain…

    – le fantôme d’hervé: Monsieur JPB..Monsieur JPB !

    – JPB: Oui fantôme !?

    – le fantôme d’hervé: Bon j’ai mené mon enquête: il semblerait que vos chroniques et les commentaires de ce blog n’intéressent qu’une dizaine de personnes sur Terre en tout et pour tout !

    – JPB: Quoi !?

    – le fantôme d’hervé: Et plus grave encore, apparemment en dehors des commentateurs de ce blog, personne ne vous lit !

    – JPB: Mais enfin fantôme, c’est impossible, ça fait quinze ans que j’écris dans ce blog, je m’en serais aperçu quand même.

    – le fantôme d’hervé: Bon écoutez Monsieur JPB, ce que je propose c’est que vous écriviez une nouvelle chronique pour tirer tout ça au clair.

    À suivre…

  28. BdA, le Blog de l’Angoisse (suite)

    Le surlendemain…

    – JPB: Bon, bienvenue à tous. Sur les conseils avisés du fantôme j’ai écrit une nouvelle chronique pour savoir pourquoi on est numériquement si peu à fréquenter ce blog.

    – le fantôme d’hervé: Et d’ailleurs, quitte à se poser la question, est-ce quelqu’un sait quel est l’intérêt de ce blog ?

    – JPB: Pas con, bien vu le fantôme, il faut aller enquêter.

    Le sursurlendemain…

    – le fantôme d’hervé: Monsieur JPB..Monsieur JPB !

    – JPB: Oui, quoi ?

    – le fantôme d’hervé: Je suis désolé mais j’ai une très mauvaise nouvelle.

    – JPB: Encore !?

    – le fantôme d’hervé: J’ai enquêté et j’ai interrogé l’homme de la rue; personne n’a pu me dire quel était l’intérêt de ce blog. Je crois que ce blog n’en a véritablement aucun !

    – JPB: Mais enfin fantôme, c’est impossible, ça fait quinze ans que j’y écris trois chroniques par semaine, je m’en serais aperçu quand même !

    – le fantôme d’hervé: Bon écoutez Monsieur JPB, ce que je propose c’est que vous écriviez une nouvelle chronique pour vous demander quel est vraiment l’intérêt de ce blog et tirer tout ça au clair.

    À suivre…

    • Vous savez, je peux le fermer dans l’heure qui, vient, si quelque chose vous défrise vraiment.

        • Ah, entre ceux qui me dissuadent d’écrire encore des livres, et ceux qui disent que rien de ce qui se passe ici ne présente le moindre intérêt, je vais finir par sentir passer sur moi l’ombre de l’aile de la susceptibilité.

      • Pensez aux femmes aussi, sachez que votre blog rassemble et évite de ce fait les mauvais clans dans les groupes.

        Oui.

      • Qu’il vienne, qu’il nous trouve UN blog qui propose un drame par jour qui frôle parfois le pénal, les liens les plus hideux de la galaxie, les insultes en cuisson à l’étouffer, la vie de Pascale, bordel. Un blog qui génère plus de les crises de parano, LE blog qui rend schizo … Sous les pieds d’un cheval mon grand !

  29. Les pauvres n’ont pas besoin de plus d’argent pour bien se nourrir mais de plus de culture et de transmission familiale.
    Regardez-les remplir les caddy de supermarchés avec des chips, des sodas, des surgelés, des plats cuisinés, et plein d’autres conneries issues du marketing agro-alimentaire.
    Combien coûte une joue de boeuf aux carottes avec de la viande achetée chez le boucher de votre quartier. Combien coûte une purée de pommes de terre avec saucisses ou une soupe de légumes faite par vous-même et non pas achetée en bouteille.
    Au lieu de ça, les pauvres bouffent des chips et pizzas surgelés, affalés sur le canapé en regardant des pubs sur TF1, et ils deviennent obèses.

  30. Le 9 décembre 2019 à 15 h 37 min,pascale Huby a dit :

    Lormier, vous êtes quand même méchamment lourd dans vos choix de liens ! Je préfère ma parodie de Gainsbourg.

    Le 27 novembre 2019 à 20 h 50 min,Jean Paul Brighelli a dit :
    Hmm… Rien ne vaut un bon fist.

    J’aurais bien mis un lien vers une vidéo du fisting d’un khul-cure-bite-assez par une pâtissière des Préalpes…mais cètroppourri;si vous voulez la voir,cherchez un peu…

      • que venez vous parler de conditions d’élevage, pourquoi pas productivité et bientôt rentabilité ? honte à vous, vil mercanti, le bio sauve Gaïa !

  31. BdA, le Blog de l’Angoisse (suite)

    Le sursursurlendemain…

    – JPB: Bon, apparemment le fantôme a raison, ce blog ne sert à rien, et pire c’est comme s’il n’existait pas.

    – le fantôme d’hervé: Et d’ailleurs, quitte à se poser la question, je me demande si nous-mêmes, commentateurs de ce blog nous existons vraiment !?

    – JPB: Ah oui, carrémént ? Bon ben…allez enquêter, fantôme !

    Le sursursursurlendemain…

    – le fantôme d’hervé: Monsieur JPB..Monsieur JPB !

    – JPB: Oui fantôme !?

    – le fantôme d’hervé: Je suis désolé, j’ai une très très mauvaise nouvelle.

    – JPB: Encore !?

    – le fantôme d’hervé: J’ai mené mon enquête et c’est confirmé, nous n’existons pas en tant que personnes.

    – JPB: Mais enfin fantôme, c’est impossible, ça fait soixante-quatre ans que je suis né, je m’en serais aperçu quand même !

    – le fantôme d’hervé: Bon écoutez Monsieur JPB, ce que je propose c’est que vous écriviez une nouvelle chronique pour vous demander si nous existons vraiment et tirer tout ça au clair.

    À suivre…

  32. BdA, le Blog de l’Angoisse. (suite)

    Le sursursursursurlendemain…

    – JPB: Bon, le fantôme avait raison, c’est affreux mais il faut l’admettre: nous n’existons pas !

    – le fantôme d’hervé: Et pire encore, il semblerait que ce qu’on dit n’est en fait pas vraiment ce qu’on dit.

    – JPB: Je ne comprends rien fantôme, allez vous renseigner !

    Le sursursursursursurlendemain…

    – le fantôme d’hervé: Monsieur JPB..Monsieur JPB !

    – JPB: Oui !?

    – le fantôme d’hervé: Je me suis renseigné, c’est horrible et ça dépasse tout ce que j’avais pu imaginer. Il semblerait que nos commentaires sont écrits par des algorithmes buggés jusqu’à l’os qui ont pris le contrôle de nos claviers et nous font dire absolument n’importe quoi.

    – JPB: Mais enfin fantôme, c’est impossible, ça fait soixante-quatre ans que j’écris, je m’en serais aperçu quand même !

    – le fantôme d’hervé: Monsieur JPB, c’est horrible à dire mais j’ai l’impression que la réalité de votre blog est encore plus cachée qu’un steak.

    – JPB: Ecoutez fantôme, pas de panique ! On va faire comme si on ne s’était jamais posé de questions et tout se passera bien.

    – le fantôme d’hervé: Mais comment on va faire ?

    – JPB: On va faire exactement comme avant, fantôme, comme si de rien n’était.

    – le fantôme d’hervé: Ok, alors vous devriez écrire une nouvelle chronique à votre sauce, Monsieur JPB !

    À suivre…

  33. BdA, le Blog de l’Angoisse. (suite et fin)

    Le sursursursursursursurlendemain…nouvelle chronique de l’increvable JPB:

    « Bac censure communautarisme bla bla…démocratie Ecole bla bla…érotisme nichons bouffe bla bla… »

    Peu après, driout, le dernier commentateur de blog sur Terre, éteignit la lumière et se dirigea résigné vers la sortie de BdA quand soudain on frappa à la porte…c’était lormier.. l’angoisse!
    CQFD

    FIN

  34. « Lucie me versa une grande louche de soupe au poisson soutachée de spaghetti, s’enquit si je n’avais rien contre « les oeufs, vous savez bien qu’on les laisse tomber dans le plat, qu’on met le fromage dessus », et le demi-pintadon avec la crème-caramel. »
    Evidemment la dame de Rozven !

    Joli thème ! Joli article !
    Je me suis toujours demandé comment ils faisaient pour avaler tout ça au XIXème siècle !
    Si je comprends bien, vous pensez « sauver » les petits budgets actuels avec les recettes de la cuisine bourgeoise ancienne ? Marrant, votre projet. Envoyez-nous votre table des matières, on pourra vous aider.
    En tout cas, il faut changer de titre. Celui-là ne va pas.
    Après, je ne suis pas sûre que vous toucherez un public « petit budget » avec ce type de recettes.
    Pour des tas de raisons.
    Quant au lien entre littérature et cuisine, il y aurait beaucoup à dire, mais alors beaucoup, beaucoup.
    Et peu nombreux sont ceux qui savent qu’une queue de boeuf, cela se cuisine.
    Effet retardement pour les carottes : je ne les mets pas tout de suite mais je les mets quand même avec. A part, ce n’est plus un boeuf aux carottes !
    Et puis, il faut tellement de temps pour cuisiner, et les gens préfèrent plutôt se vautrer devant des séries crétines que de passer du temps à faire la cuisine.

      • Zut ! re-zut ! Il faut écrire un « mème » car c’est de l’anglais transvasé dans le français contemporain !

        • La mémétique ne pas confondre avec la cuisine de mémé !

          Mais peut-être est-ce au fond une farce historique du net dont on remplit les estomacs avides avec un fond de sauce !

  35. Je soupçonne certains intellectuels de haute volée – haut plumage, haut ramage – d’être peu ou prou de petits farceurs qui aiment faire monter en bateau l’humanité !

  36. « Combien coûte une joue de boeuf aux carottes avec de la viande achetée chez le boucher de votre quartier.  »

    Le boucher du quartier? Une fois par mois en étant gentil, au vu des prix pratiqués dans le cloaque marseillais ( sauf à aller chez les ralales rue longue)
    Pas pareil dans les petits bleds de la France profonde: là, on a du bon à prix normal.

    • Je confirme. Des boucheries en petite surface en proposent également de bonne qualité. La queue de boeuf a toujours du succès en hivers, elle gélatineuse,non grasse et parfaite pour un pot-au-feu, il m’a fallut parfois la commander à cette période.

    • En ville et notamment à Marseille, pour s’en sortir financièrement, faut bouffer du rat.

      Comme l’agouti, en sauce, c’est assez ragoutant.

      • Ah oui ! Faudrait chercher un livre de recette édité durant le siège de Paris en 1870. Ma grand-mère avait une grand-tante qui en avait mangé avec bonheur

    • Il me semble que mon boucher la vend aux alentours de 18 euros le kilo;et,pour référence (ça vaut ce que ça vaut):

      https://www.comme-a-la-boucherie.com/Produit-Produits-tripiers-Joue-de-boeuf,125.html

      (cèpapourri).

      Alors,certes,c’est moins cher que l’entrecôte ,mais pas vraiment à la portée du smicard.

      Surtout que,comme dirait Bridélice, le smicard,il peut pas vivre sans son smartphone 4G,son tiercé,ses abonnements à Netflix et Carrefour du khul .

      • Ma foi, je vous ure que j’en trouve à 12€ le kilo.
        Et si vous mettez la consommation, en daube, à 200 grammes par personne, vu que vous arrosez avec ça une platrée de pâtes grand format…
        Ce ne sont pas les quelques carottes / oignons / céleri qui l’accompagnent qui corsent l’addition. 3 / 4 € par tête de pipe gros maximum. Beaucoup moins cher qu’un McDo. Et infiniment meilleur.

  37. Le matriarcat est en marche et rien ne l’arrêtera.
    les femelles représentent près de la moitié du corps médical et près de 60 % des médecins nouvellement inscrits.

    Alors Merlin le Grand Magicien dit à la fée Viviane :
    Tu as obtenu de mon savoir le pouvoir de guérir.
    Maintenant, tu te débrouilleras sans moi, car tu me fatigues et car
    Tel est mon bon plaisir !

  38. Si on t’a coupé le gaz et l’électricité, tu es au plus mal pour la cuisine mijotée de mémé.

  39. Damned, Pascale ! Il ne nous reste plus qu’à faire chacune un plat et à les confronter 🙂

  40. La queue de bœuf, je la trouve aux alentours de 8€ le kilo.
    Et effectivement, ça se mijote longtemps — plus c’est long, plus les os se décomposeront, plus ce sera goûteux. Après cuisson (avec les carottes et de la ciboulette hache fin, dans une sauce type marinade), je la dépiaute, dans un saladier, avec les carottes, je verse dessus ce qu’il reste de jus, et je laisse refroidir avant de démouler. Ça fait une sorte de pâté en gelée qui est délectable — avec des cornichons maison et une salade, c’est prodigieux. Et au final, ça coûte environ 3€ par personne.

    • L’article de Libé est aussi bon qu’est mauvaise la dégradation du métier d’enseignant, continue depuis la fin de WWII. La faute à qui ? Aux différents gouvernements qui se sont succédé en prêtant peu d’attention à la transmission du savoir. Au corps enseignant lui-même, se trompant radicalement de combat. Se battre pour les moyens, au lieu de se battre pour définir une vision claire de l’objectif, à savoir remettre au plus haut niveau des objectifs nationaux la réforme profonde du Moloch ankylosé.
      Au bout de ce renoncement pluri-décennal, de ces erreurs partagées, l’Ecole est devenue une garderie au lieu d’être le nécessaire Temple du savoir …

      • que non ! c’est toujours la fôte aux autres ! avez vous jamais vu un enseignant reconnaître, ne fut-ce que du bout des lèvres qu’il avait peut-être une part de responsabilité dans la situation actuelle ? non ! jamais !

        Quant au traitement, une recherche me donne le lien du SNALC
        https://www.snalc.fr/national/article/4153/

        Pour le contractuel donné en exemple, le Net à payer est de 1557.57 € mais le Super brut, c’est à dire le coût réel de l’enseignant est de 3029.38 € quasiment le double. La différence ? c’est le coût du modèle social français, plébiscité par nos amis enseignants ….

          • dixit le mercenaire qui s’y est rempli les fouilles sans vergogne, avant de cracher dans la soupe quand d’autres que lui en profitent …

        • MODÈLE SOCIAL
          Hélas ! Nous n’avons pas de « modèle social » en France, nous avons un « modèle socialiste » privilégiant les assistés professionnels et les crapules envahissantes, ces chers illégaux jouisseurs de notre pognon….uhuhu !

        • Au lieu de dégoiser sur le coût des enseignants, il faudrait se demander quels sont leurs goûts.

          Ce qui peut s’entendre comme un appel à la pédagophagie qui devrait être explicitement permise par la loi.

          Va-t-on vers une chasse aux enseignants, façon Themroc, la nuit tombée, lorsqu’ils sortent enfin de leurs eple (l’augmentation de salaire de misère qu’on leur a concédée ayant été payée par une présence * drastiquement accrue).

          * j’ai toujours veillé à optimiser mon temps de présence lorsque je sévissais au Moloch.

          • arrêtez votre délire, personne ne dégoise sur le coût des enseignants ! je vous montre simplement que si l’enseignant avait le choix libre de sa protection sociale, de sa retraite, il percevrait 3000 € et réglerait lui-même ses assurances, qui lui reviendraient moi cher que notre système étatisé ! au final il serait gagnant.

            Seulement, le camarade enseignant , il est de gôche, et ne voit point de salut hors l’état, donc il paye cher, des services médiocres. Ce qui ne l’empêche pas de chouiner à longueur de temps et de revoter des deux mains pour les mêmes qui l’enc.lent depuis des années, en lui promettant d’arriver à la lune en grimpant sur une échelle !
            Mais bon, ce n’est pas de sa faute, il ne peut quand même pas voter autrement, il se reprend une dose de verre pilé, qui lui remonte jusqu’aux amygdales, et continue de chouiner, ici et ailleurs, et pour manifester son mécontentement, bat le pavé en cette belle journée !
            Ça relève de la pensée magique … pitoyable !

          • Arrêtez votre délire, si vos assurances privées sont aussi solides que ces groupes financiers qui se sont illustrés de l’an de disgrâce de 2008, vous serez soudainement enclin de prêter à l’Etat les meilleures grâces alors que vous n’aviez de cesse que de lui taper dessus. À genou, vous le supplierez. Vous vous imaginez que vos organismes privés sont indemnes de toutes gamelles dans le merveilleux système financier plombé jusqu’à la moelle dans lequel elles s’ingénient à placer leur fond ? Privatisation, à la vente les bijoux de famille ! Affamé que vous êtes, vous n’avez que ce mot à, la bouche. Vous êtes un inconséquent de la pire espèce. C’est la privatisation de la dette publique depuis 70 qui nous fait boire le bouillon, osez me dire le contraire.

          • Votre Capital qui joue les gros bras ne maîtrise rien, nada, ni les mouvements, ni les crises et c’est tout ce qu’il a été capable de prouver en trois siècles. C’est une fiotte à la grande bouche. Que Charles Gaves vienne dire aussi le contraire…

          • Nez au vent, les projets sur la comète en bandoulière, en avant les histoires. Triste sir, ouvrez les yeux. Même la flotte qui est vitale à tout a chacun – VITALE – vous devez aujourd’hui la payer. Crétin.

          • Pensez-vous que la bande de pervers narcissiques qui sont aux manettes font état de nos cas, entre leur bénéfices et le votre. Vous voulez les dossiers pour vous rafraîchir la mémoire ? La flotte se privatise. Ils se font du blé sur l’eau ! Et vous voudriez leur confier vos nuts ? Mais avez-vous un cerveau ?
            L’Etat aura toujours l’avantage d’être une personne morale; machine qui si elle s’enraye, pourra toujours être « révisée ».

          • N’importe comment une révision finira par se faire, une vague finale qui offrira un forfait « beauté », la gamme complète grand luxe avec ses drames et ses injustices, ses arbres fleuris par les potences de tous les salopards qui auront de près ou de loin participé à asseoir ce système dans le plus abjecte des pillages pour le bénéfice d’une poignée d’individus sans autre attache que leur petite personne et le dieu fric. Ceux qui n’envisagent pas le monde et ses pays autrement que comme des hôtels de passe remplis de bonnes gagneuses et gérés par des politicards mère maquerelle et dans lesquels ils se rendent accessoirement pour faire la relevé des compteurs. Toutes les archives seront épluchées, pas un nom n’échappera. C’est mathématique.

            Castelnau a le bon goût de nous rappeler aujourd’hui à cette nouvelle de Jack London écrite en l’hommage de son ami Eugène Debs, « Le rêve de Debs », je vous la dédicace, Pheldge :

            https://fr.wikisource.org/wiki/Le_R%C3%AAve_de_Debs?fbclid=IwAR1sySPUrLcgy5FkR_rbR3T3oclxipOIJL6bBo3-yLuU-LjiuC6aqDAwlSc

  41. IDÉE DE CADEAU DE NOËL

    https://www.thelondonmagazine.org/wp-content/uploads/2019/08/GBP_LITT_Patience_BlkCover_v2_Page_1-696×922.jpg

    Finished reading this book on a series of local and underground trains yesterday, my breath catching in my throat and my heart breaking.
    It’s astounding. Don’t miss it !

    ps: J’aime être de ceux qui profitent lâchement que la plupart des gens sont incapables de lire un livre dans la version originale…sauf pour celui-là que je vous in{c,v}ite à mettre au pied des sapins de Noël (qui sentent curieusement le cercueil cette année).

    Bref ! Un livre qui ne te bouscule pas est un livre trop bien élevé à mon goût, et quand je rentre dans une librairie je me dis:
    « Méfie-toi: il doit y avoir un élevage de livres dans les parages. Il ne doit pas être le seul. Ils vont se bousculer entre eux, mais à toi, ils ne toucheront pas. »
    Curieusement, je me dis souvent la même chose à propos des commentaires de ce blog…uhuhu !

  42. – Chérie, qu’est-ce qu’on mange ce soir ?
    – De la langue de bœuf !
    – Il est hors de question que je mange quelque chose qui sort de la gueule d’un animal ! Fais-moi des œufs au plat !

  43. VARIANTE
    – Chérie, qu’est-ce qu’on mange ce soir ?
    – De la langue de pute !
    – Il est hors de question que je mange quelque chose qui sort de la gueule de Lormier ! Fais-moi des œufs au plat !

  44. Recrutement des enseignants, il est temps de changer radicalement de modèle :

    http://whatchareading.com/wp-content/uploads/2015/11/1300x-Alien7.jpg

    En finir définitivement avec les bonnefemmes…

    Bien sûr, il y aura quelques problèmes à résoudre comme l’accès de ces nouveaux enseignants à la cantine * qu’il sera assez délicat de leur refuser. Que mangent-ils ? Leur métabolisme est-il carboné ? carniboné ? basé sur une biochimie exotique (silicium, phosphore, …) ?

    * rappelons que les enseignants ne sont pas commensaux de droit dans les eple

    TDPQQRSR

  45. Le 10 décembre 2019 à 9 h 48 min,Pheldge a dit :

    « …en lui promettant d’arriver à la lune en grimpant sur une échelle ! »

    Belle tournure;comme elle n’est pas brevetée (aucune tournure ne l’est) je m’en servirai.

    « Seulement, le camarade enseignant , il est de gôche, et ne voit point de salut hors l’état… »
    Le problème avec ce genre de généralisation,c’est que l’interlocuteur demande aussitôt: »comment l’expliquez vous ? ».

    C’est pourquoi les amateurs de ce type de rengaine ont tout intérêt à faire tourner leur petit moulin dans leur coin.

    • que les enseignants votent majoritairement à gauche est un fait bien établi depuis les années 70 ! Qu’ils soient d’indécrottables étatistes* est également une lapalissade. Trouvez donc un seul enseignant qui soit pour la privatisation du mammouth …
      Npn, ça fait partie des totems, et des tabous.

      *regardez JPB qui fait le bon diagnostic, mais qui se cabre dès qu’on parle du privé, représentant pour lui le mal absolu, l’argent, la finance …

        • On pourrait l’expliquer par le côté « clergé » du personnel enseignant, chargé de sauver l’âme de la population enfantine : bref le prof « de gauche » forcément, prenant la place du curé conservateur en apportant sa religion « collectiviste », bien terrestre.

          Bref, la logorrhée « Nous sommes tous frères ! » Ce qui attire chez moi un ricanement suivi d’une phrase du même niveau intellectuel « Et mon cul, c’est du poulet ? »

          • Vous ne faites que déplacer (et,je pense,compliquer un peu) la question.

            Admettons que le clergé catholique se soit constitué autour d’une foi partagée.

            Pourquoi le corps enseignant a-t-il adopté l’idéologie de ce clergé ?

  46. Le 10 décembre 2019 à 9 h 19 min,Dugong a dit :

    « Au lieu de dégoiser sur le coût des enseignants, il faudrait se demander quels sont leurs goûts. »
    Difficile de décrire un goût;quel est le goût de la queue de boeuf à la manière de JP Brighelli ?
    Quel est le goût d’un pédagole,d’un CRS ?

    Themroc
    « les cris de la bande-son sont considérés, aujourd’hui, comme du cinéma expérimental  »
    Claude Faraldo.

    Tiens,tiens:l’ingénieur du son a dû bien s’amuser.

  47. Quand on est « de gauche », on aime bien « le Système » car on l’idéalise au nom de l’égalité, fraternité, blablabla….et on se bouche les yeux et le nez quand le système d’un Etat fort et collectiviste devient merdique, car ça finit toujours comme ça !
    Lorsqu’on est « de droite », on ne se pare pas d’illusion, tout ce qu’on espère c’est un Etat purement régalien sur ses grandes missions, et toute la liberté possible pour les humains de construire leur vie comme ils l’entendent !

    • Il n’y a plus qu’un dehors et un dedans … dans le système mondialisé ! Ceux qui ont le nez dans la merde et ceux qui sont en état de lévitation !

      • Ceux qui sont sur un tel matelas de billets qu’ils ne se sentent plus toucher terre – ce qui ne veut pas dire qu’ils ne se casseront pas le nez un jour ou l’autre.

        • Partons du principe qu’on va tous se casser la gueule un jour ou l’autre !
          (…lucidité qui nous permettra d’éviter la déception…)

  48. T’as voulu voir le Monde, t’as plus voulu voir la France et t’as vu ta merde ! Ca pue et c’est pas joli à regarder !

  49. Valeurs Actuelles a essayé de nous vendre Tête de Nœud comme étant un pourfendeur de pédagoles;Kevin Bossuet,professeur d’histoire,a pris connaissance du projet de réforme du certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré (CAPES).

    Il n’est pas question du tout de livrer du pédagole aux appétits féroces des professeurs,bien au contraire.

    Extrait:
    Réforme du CAPES : halte à la destruction du métier d’enseignant
    Kevin Bossuet Marianne 05/12/2019
    « Il apparaît comme évident que sous prétexte de « professionnalisation », la maîtrise des savoirs disciplinaires, base de la profession d’enseignant, ne pourra plus être correctement évaluée et risque à terme de déboucher sur le recrutement de professeurs ne maîtrisant pas la discipline qu’ils sont censés enseigner. En effet, elle ne fait plus l’objet que d’une seule épreuve écrite.  »

    La pédagophagie,ce n’est pas pour demain.

    https://www.marianne.net/debattons/billets/reforme-du-capes-halte-la-destruction-du-metier-d-enseignant

    • « Le recrutement de professeurs ne maîtrisant pas la discipline qu’ils sont censés enseigner’ ah bon, parce que c’est pas déjà le cas ?

  50. Pour être de « Gauche » ou de « Droite » il faut qu’il y ait une possibilité de discussion – moi par exemple je suis l’aile droite de Bonnet d’âne et Brighelli l’aile gauche – mais quand il y a une muraille – culturelle, financière etc – qui vous sépare les uns des autres, il n’y a plus que deux monologues, deux surdités.

    Dans un village français en 1900 il y avait le plus souvent deux partis : le parti de l’instituteur, très souvent franc-maçon et le parti du châtelain allié au curé. D’un côté l’intellectuel du lieu et de l’autre la conservation autrement dit la réaction cléricale. Gauche républicaine et Droite monarchiste !

    • Partons du principe que la mauvaise nouvelle est : nous sommes tous sourds les uns aux autres. Réjouissons nous de la bonne : nous ne sommes pas muets !

      • On peut aussi être mort – ce qui met un point final à toute discussion politique. La privation des cinq sens est encore le meilleur moyen possible de résoudre une crise politique …

        « Les internes en médecine sont appelés à la grève illimitée à partir de mardi 10 décembre par leur principal syndicat (Isni) pour dénoncer la «dégradation des soins» et réclamer une amélioration de leur statut, en pleine crise de l’hôpital public. »

  51. Le 9 décembre 2019 à 9 h 57 min,Rébecca a dit : Bitch et witch !
    Merci.

    Mais je n’ai pas réussi à trouver l’origine de #biwitch;qui se rassemble derrière cette bannière ?

  52. Un dialogue politique est possible s’il y a un moyen terme à trouver ! Une convergence comme dirait l’autre … mais quand l’on refuse même de s’attabler avec vous pour discuter alors je doute qu’une négociation reste dans les limites du raisonnable.

    De l’importance de la cuisine bourgeoise partagée !

    • Quoi ?
      S’attabler avec des opposants politiques ?
      Dialoguer ? !!!……. avec des adeptes qui chantent l’Internationale dans Notre Dame dévastée par un mégot mal éteint !?
      Vous devriez avoir honte d’exprimer sur ce blog prestigieux une pensée politique aussi rouillée…

    • Tout baigne a dit Macron à Poutine : on est à fond dans la réforme en France comme sardines à l’huile !

      • euh M. Driout, la vanne c’est « je suis à toi, comme la sardine est à l’huile ! » je dis ça comme ça 😉

  53. Sorcières et brouzouf:

    Sybil Leek ,née en 1932 et habitante de Burley,dans le Hampshire se proclama sorcière et dut finalement quitter l’Angleterre,tant les protestations furent violentes ;(et son proprio refusa de renouveler son bail.)

    C’est seulement en 1951 que fut abolie la loi contre la sorcellerie .

    Emigrée aux Etats Unis,elle devint une star des « talk shows »publia beaucoup et finit millionaire en dollars.

    http://www.bbc.co.uk/insideout/south/series1/sybil-leek.shtml

  54. Jack Lang fait du spiritisme comme Victor Hugo, place des Vosges à Paris.

    Il invoque l’esprit de François Mitterrand :
    Oh ! François Mitterrand m’entends-tu ?
    Réponse de François Mitterrand :
    Jack, je t’entends et j’ai deux nouvelles à t’apprendre depuis l’Au-delà, une bonne et une mauvaise !
    Oh ! esprit de François Mitterrand, donnes-moi d’abord la bonne nouvelle :
    Il faut croire aux forces de l’Esprit !

    Et la mauvaise nouvelle ?
    Ton esprit ne possède aucune force, mon pauvre Jack !

  55. Espèces menacées nous dit la vox populi !

    Ô que oui ! Comme le bourgeois français cultivé espèce rare qui ne poussait qu’en serre est maltraité !

      • Non, messire Pierre, pas de messire pour Lormier (dont le lectorat commun et silencieux peut s’inquiéter de connaître les leviers qui sont en son pouvoir pour bénéficier d’autant de tolérance…), vous empiétez sur des attributions d’honneur qui sont miennes, j’en revendique très fermement la primauté d’usage.

    • Il y a dans les images de qualité de ce remarquable lien fourni par le non moins remarquable Phlegme, de quoi plonger notre curiosité scientifique, toujours tendue, dans une ouverture d’esprit ô combien formatrice !

      • Dans le temps il fallait glisser une pièce de monnaie dans l’appareil pour voir les images cochons quelques instants ! Heureux tems des voyeux … ou des voyeurs !

        Les voyeux : race indistincte qui colle son œil dans le trou des serrures !

    • Lormier,au moins,quand il met un lien pourri,le signale.

      Vous ne vous dites pas que le Maestro en a déjà gros sur la patate ?

      Vous voulez qu’il ferme ?

      • Serviteur, ô Maître, c’est le mot « bourgeoise » qui déclenche certainement des pulsions primitives … 😉

  56. Pour changer de vos turpitudes de vieux barbons, gâteux, qui ne peuvent plus se permettre des nymphettes et qui en sont réduits à les regarder en bavant sur internet, parlons plutôt de l’article de Marianne sur le nouveau capes qui fait état d’une crasse de plus de TdeN.
    Et dire que Brighelli a défendu ce monstre ici et ailleurs !

    • BARBONS, RAYONNONS !
      Séverine, nous sommes magnifiques, nous autres qui avons fait sauter Bismarck sur nos genoux quand il était enfant ! d’ailleurs, les nymphettes aiment nos récits d’un passé intensément vécu. A propos de vécu, nous sommes en régime libéral : cela signifie qu’à condition de ne pas être radin, les nymphettes adorent nos doublons d’or en papier. Bref en amour, c’est l’offre et la demande depuis toujours !
      Quand à Blanquer, je le préfère à Bayrou….. Bisous !

      • Elles ne jamais contraintes quand elles sont mineures, en êtes-vous sûr ? Par paquet, par kilos, les dépôts de plainte pour extorsion d’images sous la menace et par ordinateur interposés sur mineur.

    • Le monstre ? De quel monstre parlez-vous ? De « l’autre » dark khonnard from dark web, qui tel un chien fidèle fait montre de son affection en rapportant des cadavres comme des trophées, se sentant victorieux de son partage est persuadé que son maître et l’entourage les apprécient également ?

    • Vu de l’extérieur, même s’il n’est pas parfait, Blanquer est une bonne surprise, comparé à Peillon, Hamon et Belkacem …
      Moi, quand j’entends un ministre qui parle de revenir aux fondamentaux, la lecture et le calcul, vu les catastrophes passées, je ne peux qu’applaudir !
      Après, vous qui connaissez le mammouth de l’intérieur, vous devriez savoir qu’entre toutes les chapelles et les clans, la réelle marge de manœuvre du ministre est infime.
      Les nuisibles étant inamovibles, il faut attendre qu’ils clabotent, y’a pas d’autre solution, faut faire ça en douceur, sinon les syndicats vont encore faire un caca nerveux !

    • « …vieux barbons, gâteux, qui ne peuvent plus se permettre des nymphettes… »

      cessez de croire (ou de laisser croire) que tous les hommes sont amateurs de nymphettes;les amateurs de nymphettes sont très rares.

      Ils sont aussi très malheureux.

  57. Bon, pour ce qui est des « gamines mineures forcées à faire du X », forcées n’est pas exactement le mot : lisez ce qu’ont constaté les journalistes Jill Bauer et Ronna Gradus
    « À l’origine, les deux acolytes enquêtaient sur la consommation de porno en ligne par les jeunes hommes sur les campus de Floride ou de Californie. Mais ce qui les a le plus frappées en allant à leur rencontre, ce sont les jeunes filles, en rang à la sortie des lycées pour tourner une scène diffusée sur un site porno, contre quelques billets. «On se disait que ce n’était pas possible, parce que, si c’était vrai, il y aurait déjà eu des articles là-dessus. On ne pouvait littéralement pas y croire»
    https://www.lefigaro.fr/cinema/2015/01/28/03002-20150128ARTFIG00106-sundance-2015-un-documentaire-sur-le-porno-cree-la-polemique.php

    • Quelque chose a dû troubler le robot, c’était parti direct à la corbeille où je l’ai récupéré un peu par hasard.

    • Les prostituées de Las Vegas commencent leur carrière à 14 ans en moyenne, des jeunes filles sont déjà mères au même âge. Mais cela n’empêche pas d’autres gamines d’y être contraintes comme l’attestent l’explosion des plaintes pour harcèlement, extorsion d’image et agressions sur mineurs depuis l’apparition des réseaux sociaux. Plaintes qui n’ont pas seulement suscité une campagne de prévention mais ont obligé les autorités à mettre une brigade dédiée à la chasse au pervers sur le net. Vous ne saurez jamais comment les images ce site pourris ont été obtenues. Non, on ne rigole plus.

    • Vous geignez de la vague puritaine qui s’abat dans les arts et les lettres. Vous dénoncez l’esprit conformiste aseptisé à la bien pensance que tout oeuvre se doit d’adopter pour pouvoir être distribuée, des autodafés en préparation contre des oeuvres, des auteurs, de la suppression de pouvoir disposer libre arbitre sur des choix qui n’engage que soit. Mais si des connards ne respectent pas non plus les sensibilités diverses et variés en imposant à leur tour, à tous, sans aucun autre réflexe que celui d’une pulsion cradingue, une iconographie douteuse, ne vous étonnez pas que la censure vous tombe sur le coin du nez. Vous l’aurez mérité, vous l’aurez créez de toute pièce.

  58. https://www.marianne.net/debattons/billets/reforme-du-capes-halte-la-destruction-du-metier-d-enseignant

    « D’après un document émanant de la Direction générale de l’enseignement scolaire (DGESCO) et de la Direction générale des ressources humaines (DGRH) du ministère de l’Éducation nationale, les épreuves d’admissibilité envisagées comprendraient deux écrits : le premier viserait à contrôler la maîtrise disciplinaire des candidats et le second, plus professionnel, permettrait d’apprécier la capacité du candidat à proposer une démarche d’apprentissage progressive et cohérente. Quant aux épreuves d’admission, elles comprendraient deux oraux ne permettant plus d’évaluer de manière satisfaisante les connaissances scientifiques des candidats. En effet, la première épreuve évaluerait la capacité des candidats à concevoir et à animer une séance d’enseignement et la seconde aurait pour but d’apprécier la motivation du candidat ainsi que sa connaissance de l’environnement et des enjeux du service public de l’éducation. »

    Rien de plus normal pour étendre le camouflage qui masque toutes les lacunes accumulées depuis le collège.
    Vous ne voudriez tout de même pas qu’en plus, on tienne compte de l’orthographe et de la maitrise de la langue?

    • J’ai raconté tout ça il y a dix jours sur Valeurs Actuelles. Allez, je vous colle le texte :

      Nouveaux concours, nouveaux enseignants ?

      Les concours de recrutement pour le métier d’enseignant, alors même que le nombre de postes ouverts est stable (il monte même un peu dans le privé) ne font plus recette depuis quelques années. Mais ce mois-ci, c’est moins de désaffection que d’effet-repoussoir qu’il faut parler — voir le résumé du SNES, particulièrement éclairant, et qui s’appuie sur les sources gouvernementales.

      Aux anciennes réticences (la certitude, par exemple, d’être muté à Pétaouchnok dans un établissement oublié de Dieu et des hommes et scolarisant à grand-peine des voyous peu susceptibles d’éducation — alors même qu’on est volontaire pour alphabétiser la racaille que l’on a à sa porte) se sont ajoutées des motivations nouvelles pour ne pas y aller — quitte à pointer au chômage, quitte à se recycler en caissière dans la grande distribution. Voire à choisir la galanterie, toujours plus rentable qu’un concours qui après 5 ans d’études vous fait débuter au SMIC à peine amélioré.
      Parmi ces motivations, la perspective de « bénéficier » d’une retraite qui vous replongera dans votre salaire de départ après 45 ans (ne nous leurrons pas, le nombre de semestres va augmenter, et j’ai du mal à comprendre pourquoi le gouvernement Macron n’a pas commencé par là, au lieu de heurter des catégories multiples bénéficiant d’avantages divers) de bons et loyaux services. Vous commencez à 1500 € par mois, vous vivrez votre retraite au même tarif.

      Pour l’instruction de mes lecteurs, expliquons les choses. Le système éducatif vit depuis longtemps sur une loi non écrite : les rémunérations seront très faibles durant toute la carrière, mais la retraite sera calculée sur les six derniers mois d’exercice : vous aurez ainsi un peu de beurre dans vos épinards de vieux… L’idée que dorénavant, sous prétexte d’alignement, la retraite sera calculée sur les 25 dernières années occasionne une perte sèche de 35% de revenus. La manifestation de jeudi prochain, dont je rendrai compte dans une prochaine chronique, ne manque pas d’excellentes raisons.

      Pendant ce temps, pour tenter de pallier cette crise du recrutement, le ministère a testé sur les syndicats effarés (un syndicat est toujours effaré, c’est sa raison d’être) la maquette encore inaboutie de nouveaux concours de recrutement, aussi bien pour les PE (Professeurs des écoles) que pour les enseignants de collège et de lycée.
      Quelles nouveautés par rapport à ce qui se fait aujourd’hui — et qui n’est guère satisfaisant vu le peu d’empressement des étudiants à s’inscrire dans ces formations ?

      À l’écrit, le nouveau CAPES sera organisé autour de deux épreuves : une épreuve disciplinaire classique, et une épreuve sur documents, dont il faudra tirer synthétiquement de quoi organiser un cours — ça y est, on a cessé au ministère de parler en termes de « séquences » et de « séances », des fictions terminologiques héritées du pédagogisme imbécile de ces trente dernières années.
      Ainsi, m’a expliqué mon interlocuteur au ministère, qui est historien de formation, un candidat au CAPES d’Histoire-Géographie pourrait se voir remettre un lot de documents dont la finalité sera de lui permettre de bâtir un cours sur la Guerre de Succession d’Espagne et le remodelage européen des années 1700-1715. Mettons une lettre de Marie-Anne de la Trémoille, princesse des Ursins, fine politicienne française envoyée par Louis XIV à Madrid ; un passage des Mémoires de Saint-Simon ; un double portrait de Philippe V « el animoso » (le Brave), petit-fils du Roi-Soleil, à comparer avec un profil de son prédécesseur Charles II « l’hechizado », l’Ensorcelé, dernier rejeton maladif du sang vicié des Habsbourgs ; un extrait significatif du Traité des Pyrénées, qui avait entériné en 1659 la perte d’influence de l’Espagne, et une carte de l’Espagne avant et après ce compromis historique essentiel — la conclusion de l’épuisante guerre de Trente ans… Le lecteur au fait de ces années de tumulte européen complètera. À l’arrivée, un cours peut-être passionnant sur la façon dont Louis XIV, qui tirait les ficelles de cette nouvelle dynastie — la sienne — installée sur le trône d’Espagne, voyait la monarchie comme un droit divin, et le monarque comme un représentant de Dieu sur terre : d’où son acharnement à disputer une guerre, de 1701 à 1714, qui greva durement les dernières années de son règne.
      Je crois que même un malheureux agrégé de Lettres comme moi s’en tirerait…
      Dans les disciplines scientifiques « dures » — en maths —, j’ai un peu de mal à imaginer quels « documents » seraient proposés aux candidats. Mais c’est essentiellement parce que je navigue moins bien en Sciences qu’en disciplines littéraires.
      L’innovation consisterait à laisser aux candidats un accès à un bouquet de liens internet pré-sélectionnés — les mêmes pour tout le monde. J’espère que le Ministère a songé que ces écrits se passent parfois dans des lieux sauvages, mal alimentés en réseau…

      Une autre innovation, à laquelle j’applaudis bien fort, est d’établir une note éliminatoire en dessous de laquelle, et quelle que soit la note de la seconde épreuve, le candidat ne sera pas autorisé à accéder à l’oral. Parce que le recrutement de bras cassés, ça suffit. Ainsi, pour le concours de recrutement des instituteurs, toute note inférieure à 5 / 20 en maths ou en français serait rédhibitoire — une très bonne idée, parce que les fautes d’orthographes des enseignants sur les cahiers de liaison des élèves ou sur le site Pronote, ça suffit aussi !
      À l’oral, rebelote : une épreuve disciplinaire, et une interrogation semblable à celle d’aujourd’hui, « connaissance du système éducatif » — mais repensée dans l’optique d’un entretien d’embauche : pourquoi voulez-vous faire ce métier ? Et quelle idée avez-vous de la discipline — celle que vous enseignez et celle que vous voudriez faire régner ?

      Les syndicats auxquels a été soumis ce projet novateur hésitent entre perplexité et opposition franche. Le SNES met comme préalable à toute négociation l’abandon de la réforme du lycée (quel rapport ?) — alors même que la grande majorité des enseignants de Français par exemple, est très favorable à une réforme qui permet enfin aux élèves d’apprendre des choses précises. Les limites imposées à la sacro-sainte liberté pédagogique, acceptées avec enthousiasme lorsque la Gauche était au pouvoir, ne sont pas grand-chose en regard des progrès effectifs des élèves. Le SNALC aimerait sans doute un grand retour du disciplinaire pur. Mais c’est oublier que la carence sidérante des études supérieures n’autorise guère un examen poussé de ce que les étudiants… n’ont jamais appris. Soyons réalistes, cessons de demander l’impossible.

      Ajoutons que le Ministère compte proposer aux futurs postulants d’exercer en toute autonomie sur une classe au niveau M1 — sachant que le concours se passera désormais pour tout le monde au niveau M2. Une façon de valider n’importe quel Master, afin que les candidats ne soient plus obligés de passer sous les fourches caudines des Masters MEEF octroyés par les pédagos — dont il me vient aux oreilles qu’ils ont enfin compris, entre maquettes des concours et nominations par les rectorats des futurs directeurs des INSPE qui remplacent les ESPE, ce que le Ministère était en train de leur faire : la façon dont le Café pédagogique, cette officine du désastre, après avoir vu ses subventions disparaître, est désormais évincé des présentations à la presse rue de Grenelle est significatif de l’estime extrême dans laquelle le ministre et son Cabinet tiennent ces braves garçons… qui par représailles font de la publicité à une pétition (quand on n’a rien de sérieux à proposer, en France, on fait une pétition) lancée par « la Chaîne des bahuts » (bretons, sans doute) et les « Stylos rouges », avec l’appui de délégations départementales du SNES, de la CGT , du SNUIpp et de SUD-Education (vous savez, ces gens qui font des stages « racisés » pas du tout racistes) qui réclament comme préalable le départ de Blanquer. J’ai un peu peur que les slogans du 5 décembre, au lieu de se concentrer sur les faits — la baisse programmée des pensions — ne s’égaye sur des chemins de traverse. Compte-rendu vendredi prochain.

      Jean-Paul Brighelli

      • Les media recyclent les pestilences des pires pédagols comme Meiriol et Dubenêt qu’on espérait en train de finaliser leur putréfaction (ce matin sur france cul)

  59. Manif du jour à Marseille : un cours Lieutaud bien rempli, ambiance tranquille et bon enfant, une heure et demi en tout et pour tout.
    Moyenne d’âge: 40/50 ans.

    Etrange sensation que celle de cette foule plutôt européenne traversant la ville bistre…

  60. extrait del’article de Valeurs Actuelles (du Maestro):

    « L’idée que dorénavant, sous prétexte d’alignement, la retraite sera calculée sur les 25 dernières années occasionne une perte sèche de 35% de revenus. »

    Le Maestro s’est-il installé dans sa cave,privée de lumière et d’accès au monde extérieur ?

    Est-il le seul chroniqueur qui ignore que la réforme voulue par Toufriquet s’appelle retraite à points, la valeur du pont pouvant fluctuer au gré des gouvernants ?

    • Ca coûte cher de vouloir faire barrage au Front national de Marine Le Pen ! Les enseignants pensaient-ils donc qu’on ne leur présenterait jamais la note ?

      On peut juste s’étonner que cela ait pris quarante ans …

  61. Les Français ne voulaient des « dirty jobs » ? Certes mais ils auront une dirty fin de vie !

  62. L’un des cavaliers de l’Apocalypse répand la pestilence;c’est un émetteur. (non réceptur,suppose-t-on.)

    Lors de la manifestation du 5 décembre, le Maestro avait senti quelque chose de « noir »,comme une peste,une famine…

    Un pestiféré est en même temps un « pestiférant » ou « pestiférent »- mais ces mots n’exsitent pas.

    Qui nous a apporté la peste ?

    Quant aux pédagols,Tête de Noeud va en avoir besoin;les vieux ne font plus l’affaire ?
    Facile d’en trouver de nouveaux.

    La réforme du CAPES,ce n’est rien d’autre que ça:le pouvoir aux pédagols.

    • Le commentaire ci-dessus avait été suscité par:

      Le 10 décembre 2019 à 20 h 45 min,
      Dugong
      a dit :
      Les media recyclent les pestilences des pires pédagols comme Meiriol et Dubenêt qu’on espérait en train de finaliser leur putréfaction (ce matin sur france cul)

  63. Le 10 décembre 2019 à 17 h 58 min,Pheldge
    a dit :

    Moi, quand j’entends un ministre qui parle de revenir aux fondamentaux, la lecture et le calcul, vu les catastrophes passées, je ne peux qu’applaudir !

    Il en parle…Il parle.

    • Oui, mais avec des enseignants* infoutus de faire une opération arithmétique sans calculette, ou d’écrire une phrase avec moins de trois fautes, ça ndoit pas être évident à mettre en place …

      *j’en connais quelques uns … en fait c’est à partir des années 80 que le niveau est parti en sucette (j’ai un panel représentatif 😉

  64. Le 10 décembre 2019 à 19 h 33 min,Jean Paul Brighelli a dit :
    « Une autre innovation, à laquelle j’applaudis bien fort, est d’établir une note éliminatoire en dessous de laquelle… le candidat ne sera pas autorisé à accéder à l’oral. »

    Dans un concours,NORMALEMENT,il n’ y a pas de « note éliminatoire « .

    NORMALEMENT,c’est-à-dire si le concours attire un grand nombre de candiadats,on ne retient pour l’admissibilié que les meilleurs de l’écrit et pour l’admission que les meilleurs de ces meilleurs.

    Le problème des concours de recrutement de professeurs,c’est qu’ils n’attirent pas grand monde;il faut se contenter de prendre les moins mauvais.

    • Les pédagos n’apprécient pas du tout la réforme de la formation qu’envisage le ministère :

      https://www.liberation.fr/debats/2019/12/10/formation-des-enseignants-les-faux-semblants-de-la-professionnalisation_1768132

      Examinez la liste des signataires, avec la chère Laurence De Cock en plein milieu.

      L’objectif du ministre est justement d’annihiler leur main-mise sur le concours —et, évidemment, de s’offrir des remplaçants temps plein sous payés. Mais j’ai assez de haine pure contre les abominables qui ont détruit l’Education nationale pour m’en foutre.

    • Certes. Mais le niveau des étudiants actuels est tel — surtout ceux engagés dans un master MEEF — qu’il me paraît salutaire d’envisager une note plancher en dessous de laquelle vous êtes prié de postuler chez Carrefour.

      • Les grandes sur-farces prendront les meilleurs (polyvalents). Le reste ira vers l’animalerie animante au Moloch. Ils auront en commun le culte du vendeur du mois comme l’affiche quotidiennement l’Osservatore Pedago, le médium des spirites de l’innovance innovantielle.

        http://www.cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/2019/11eForumEnseignantsInnovants.aspx

        Car, en vérité, je vous le dis, l’innovance est fugarce et consumme beaucoup d’énergie. Les choses changeront quand les écolos seront au pouvoir (en profitant de la fenêtre de tir ni caissière ni toufriquet) : il n’y aura plus qu’un seul thème dans des programmes vides : « sauvons la planète ».

      • « une note plancher en dessous de laquelle vous êtes prié de postuler chez Carrefour » je trouve ce propos désobligeant envers les employés de Carrefour, qui réserveraient certainement de bonnes surprises s’ils se présentaient aux concours …
        Oui, j’ai également des connaissances employés de GMS, qui en arithmétique et en orthographe valent voire surclassent leurs cousins enseignants ! 😉

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