« Ils ont fait tout ce qu’ils ont pu pour lui rendre la vie la plus simple possible, comme ces types qui balayent devant la pierre de curling pour qu’elle glisse bien… »

Ainsi parle Jussi Adler Olsen dans Selfies — la dernière traduite des enquêtes du fameux « Département V », dont le romancier danois a narré les exploits dans Miséricorde, Profanation, Délivrance, et quelques autres polars mémorables dont les adaptations au cinéma ne déméritent pas.
Celle à qui l’on a rendu ainsi la vie aussi simple que possible, dans le roman, est l’une des représentantes émérites de la « génération α », comme il est convenu d’appeler les gosses nés aux alentours de l’an 2000 — après les génération x, y et z. Des enfants choyés, sur-protégés, par des parents-poules et un système scolaire dont on a évacué tout problème traumatisant. Des gosses qui pensent que la vie est facile, que tout leur est dû, qu’un excellent boulot les attend à la sortie du Grand N’Importe Quoi éducatif dans lequel ils auront traîné leurs fesses et leur ennui pendant une quinzaine d’années, et que même si ce n’est pas le cas, la société les prendra en charge et leur fournira une allocation confortable (ou un salaire à vie) pour ne rien faire d’autre que s’offrir du vert à lèvres, des robes obsolètes à peine portées, tout en écoutant sur leur précieux Smartphone les tubes affligeants du dernier DJ. Et de se flasher entre copines, comme si leur vie n’était qu’une longue succession de selfies… Du coup, quand on les tue, les unes après les autres, le lecteur ne s’afflige guère…

Je suis mentalement passé du roman d’Adler Olsen aux Tribulations d’un Chinois en Chine, le merveilleux roman de Jules Verne paru en 1879 — dont Philippe de Broca, réalisateur trop sous-estimé, a tiré un film parfaitement délirant en 1965, avec Belmondo, Ursula Andress et Jean Rochefort. Un délice.Capture d’écran 2019-03-11 à 17.48.30Que raconte Verne ? Qu’un jeune milliardaire de l’Empire céleste s’ennuie fort — tout lui est tombé tout rôti dans la bouche depuis sa tendre enfance. Il est riche à millions, il n’a aucun souci, « jamais un pli de rose n’a troublé son repos ». Son meilleur ami, Wang, un philosophe chargé d’un passé tumultueux, lui explique donc que « si tu n’es pas heureux ici-bas, c’est que jusqu’ici ton bonheur n’a été que négatif. C’est qu’il en est du bonheur comme de la santé. Pour en bien jouir, il faut en avoir été privé quelquefois. » Et de conclure qu’il « souhaite un peu d’ombre au soleil de son hôte, et quelques douleurs à sa vie. »
Et croyez-moi, il va lui procurer quelques sensations rares et délicates — la crainte d’être tué dans l’instant pendant tout un mois, « quelques terribles angoisses », « presque au-delà de ce qu’il était humain de faire » — et ce, comme il le précise, « bien que son cœur en saignât »…

On a aplani la pédagogie. On a supprimé tout effort, en supprimant toute difficulté. Peut-être vous rappelez-vous cette BD si drôle de Franquin, montrant Gaston allergique au mot « effort »?SQEx8nJ Voilà un désagrément qui ne saurait toucher les enfants d’aujourd’hui — en Occident tout au moins. Les problèmes de maths sont reformulés sous un énoncé immuable — « montrez que » — et la solution est avancée. Les questions de Français sont de la même farine : « Dans le poème « Liberté » d’Eluard, quel est le mot le plus fréquent ? » Ou encore :  « Say something in english » — « Fuck you » — « Wonderful ! » Jusqu’au Bac, et au-delà dans bien des formations universitaires, la route est lisse, un vrai billard.
En Classes préparatoires, c’est un peu plus ardu. C’est parfois même escarpé. C’est que l’on a décidé de sélectionner — sauf quand (ça m’est arrivé récemment) un Inspecteur Général décide que vos méthodes sont définitivement trop brutales. Hé quoi ! Vous croyiez dégager des élites, mais on vous somme d’aplanir la route aux plus incompétents, on vous accuserait presque de l’échec de certains… Comme dans certaines épreuves cyclistes où l’on balaie les gravillons avant le passage des coureurs de peur qu’un champion dérape…
L’image du curling est pleinement adéquate. En balayant très fort et très vite devant la grosse boule de granit poli, on lui permet de glisser au mieux jusqu’au rond central, en produisant par frottement une mince pellicule d’eau sur laquelle la pierre fait de l’aquaplaning. Un velours…

J’ai dit ici, il y a bientôt quatre ans, mon admiration pour Whiplash, le remarquable film de Damien Chazelle sur l’univers des batteurs de jazz. Bien sûr, le chef d’orchestre qui pousse le jeune héros au-delà de ses limites, et jusqu’à la perfection, peut être accusé de manipulation ou de cruauté mentale — et alors ? Je me rappelle y avoir évoqué la critique de Télérama, écrivant : « Imaginez le marquis de Sade à la tête d’un IUFM ». Eh bien oui, qui d’autre que le Divin Marquis devrait être chargé de la formation des maîtres ? Un peu de cruauté me messied pas à la vraie pédagogie, tant il est vrai que tout effort est douloureux, que toute exigence est cruelle — mais à la fin, le jeune batteur vous sort sur Caravan un solo qui est la copie conforme de celui de Charlie Antolini ou de Buddy Rich. Mais je doute que les parents, l’administration, et les élèves eux-mêmes, instruits selon la loi du moindre effort, comprennent que c’est pour leur bien qu’on les flagelle — alors qu’ils l’admettent assez facilement dans le domaine sportif. Que c’est dans leur intérêt qu’on les bouscule, afin que leur bonheur désormais émerge d’un itinéraire tourmenté, et non d’un ciel sans nuage.

Jean-Paul Brighelli

475 commentaires

  1. Merci ! J’ai enfin compris d’où vient mon syndrome allergique compliqué de BPCO. Dès ma plus tendre enfance, on m’a contrainte à l’effort, tant et tant que c’est devenu une seconde nature. Et je continue mes efforts ( « j’ai déjà connu l’Enfer, connaitrai-je le Paradis ?  » chantait Barbara). Je suis totalement pourrie d’emphysème pulmonaire. J’avale deux comprimés d’antiallergiques tous les soirs.
    Alors qu’il aurait suffi qu’on ne m’inculque pas l’effort discrètement glissé dans mon biberon, avec suppression de la tétée de nuit à six semaines, une faveur accordée par le pédiatre du fait de mes cinq grosses semaines de prématurité et qui faisait dire à mes ainés que j’étais une petite vache sacrée vu qu’eux nés à terme avaient été priés de ne pas réclamer dès le départ, exigence de propreté diurne à 10 mois et nocturne à 18 mois dernière limite.
    Je suis inguérissable. Je finirai avec une insuffisance respiratoire et mon seul effort possible sera de porter mon générateur d’oxygène.

  2. Navré du HS, je souhaite répondre à Miss Dobo sur le fil précédent; je cite:

    « Nous sommes nombreux à connaitre le sujet. il suffit d’être allé au lycée et d’avoir bénéficié de l’enseignement dispensé par les certifiés et les agrégés. C’est juste indiscutable. Le cours d’un agrégé est plus riche, plus rond en bouche, plus vivant. Enfin ? était …
    Je ne crois pas que ça ait quelque rapport avec des métiers comme le mien, où il y a énormément de travail manuel qu’on ne peut acquérir que par l’expérience et où on doit vendre son savoir au prix le plus juste. »

    Je ne suis pas sûr qu’un lycéen ait fait ou fasse la différence – en tout cas j’ai eu au moins une agrégée nullissime – et si l’agreg sanctionne ( je parle de l’externe en sc nat’s) un haut niveau de maîtrise scientifique ( ce qui est louable) rien n’empĉhe un modeste certifié de faire des cours de haut niveau.
    Reste à faire passer, et là, c’est le métier qui parle ou plutôt les années, comme dans n’importe quel job.

    • Si vous allez dans les cas particuliers, Sisyphe, vous trouverez toujours exemples et contrexemples.
      Je suis sûre que Driout n’a eu ni tétées à la demande ni acquisition naturelle de la propreté. Et vous constatez chaque jour ce que ça a donné.

      • Ca y est Dobo retombe dans le freudisme à la sauce Dolto ! Vous savez cela a donné Carlos qui est un gars sympa mais surtout un éclusier de première …

        P.S Carlos était un chanteur des années soixante-dix qui n’a rien à voir avec un célèbre terroriste pro-palestinien.

        • J’ai croisé un jour ce bon gros Carlos qui sortait d’un café rue de Seine la mine réjouie …

      • Je suis vraiment navré pour ce grave problème d’emphysème mais n’ai pas compris le lien avec votre prime enfance et la têtée.

        • Allergie à l’effort, comme Gaston, tout en étant incapable constitutivement de ne pas faire d’efforts suite à une éducation très musclée.

    • Et le sens de mon commentaire du fil précédent était « il ne faut pas généraliser », que l’agrégation garanti que la personne qui la réussit a le niveau de l’épreuve, cela ne garantit pas à coup sûr qu’à la sortie on aura un excellent prof. et j’ai pour valider cette proposition, des contre-exemple, qui montrent que la proposition
      agrégation ==> super-prof est fausse 😉

    • Je suis totalement d’accord avec Sisyphe. Il n’y a strictement aucun rapport entre le diplôme et la qualité de l’enseignement. (Et je précise que je suis agrégé.)

      Mais l’habit fait souvent le moine. C’est le regard des autres qui change lorsqu’on a tel ou tel diplôme en poche. C’est aussi stupide que ça.

    • Je ne me suis jamais posée la question de savoir si mes profs étaient certifiés, agrégés ou autres… J’en ai eu des nuls à Arles et d’excellents à Marseille, un peu des deux à Port St Louis du Rhône… La différence résidait (et réside toujours) dans le fait que les meilleurs profs qu’ils aient été ou soient des écoles, des collèges ou des lycées, amènent leurs élèves au travers de l’apprentissage des notions, à reconnaître et à vivre les valeurs essentielles de l’Humain: l’effort, l’altruisme, l’humour, la générosité, le respect de soi et des autres, le courage entre autres celui de ses opinions, la volonté d’affirmer ses choix selon ses talents ou ses capacités, et j’en passe… Je les remercie d’avoir fait de moi ce que je suis.
      Pendant 35 ans, j’ai vécu ainsi avec mes élèves, au travers de la pédagogie de la réussite: La Démarche Scientifique (voir le site de mon bouquin; vivrelecole.com) J’essaie de diffuser ce Savoir, soutenue par… personne de l’enseignement. Pourquoi? C’est peut-être « le métier qui parle », mais c’est surtout la volonté d’appliquer une démarche intelligente et refuser de présenter aux élèves des méthodes qui, non seulement ne font réussir que ceux qui de toute façon n’ont pas besoin de « leçons » pur réussir, mais laissent de plus en plus d’élèves « sur le pavé »… Ces élèves qu’on accuse de nullité, de faiblesse, de paresse… pour mieux se voiler la face et se donner bonne conscience.

  3. Sur le billet du patron: évidences…croissantes.
    Des gosses, en 4e/3e, qui ne foutent plus rien, n’en ont rien à faire, et passent leur temps de cours à tailler des bavettes dans de la mauvaise carne. Leurs centres d’intérêt se limitent à quatre cases, autant que semble en comporter la somme de ganglions qui leur tient lieu de cerveau: portable/scooter/cul/substances tox.
    Le désintérêt du collégien pour la chose scolaire est consubstanciel à cet âge mais, avant, ils avaient le bon goût d’une certaine pudeur ou discrétion. Aujourd’hui, ils te balancent leur nihilisme de façade dans la tronche en te riant au nez.
    Comme disait l’autre, nous sommes de plus en plus payé pour rien, sauf à considérer que le don-quichottisme n’est pas mort.

  4. « afin que leur bonheur désormais émerge d’un itinéraire tourmenté, et non d’un ciel sans nuage. »

    Un bon sujet de philo…
    Comme dirait le bon vieux sens popu, avant de manger le boudin il faut saigner le cochon.

  5. Des bébés curling ? Ceci est une légende.

    Au sujet de grosse pierre, j’ai vendu aujourd’hui « Les romans de la Table ronde » dans la version de Jacques Boulenger. Il semble que cette table ronde était faite d’une seule grosse pierre ronde car l’égalité autour de cette table est parfaite !

  6. « Le désintérêt du collégien pour la chose scolaire est consubstantiel à cet âge mais, avant, ils avaient le bon goût d’une certaine pudeur ou discrétion. »
    Tout à fait d’accord avec ce constat. La différence, c’est « qu’avant » c’est à dire avant que tout le système scolaire soit chamboulé par de navrants progressistes, les petits collégiens malmenés par leurs hormones avaient reçu un socle de compétences – en primaire – qui pouvait leur permettre de réagir, de se reprendre, de retomber sur leurs pieds après des périodes de laisser-aller physiologiques. Actuellement, ils n’ont même plus ce minimum de connaissances. C’est dramatique!

    • Merci, mais je vous prie d’ôter l’expression « socle de compétences » de notre vocabulaire, cette émanation démoniaque des papes pédagogistes étant la clef de voûte sablonneuse d’un édifice en pleine décrépitude.

      • J’aurais dû l’écrire entre guillemets car moi aussi cette terminologie me donne des dermites… Un petit bagage de connaissances sonne plus vrai!

  7. Au sujet de littérature qui est un peu la spécialité de Brighelli je dois dire que la déconvenue est d’autant plus grande que la France était réputée avoir un haut niveau de culture des lettres.
    Ceci dit JPB comme un grand nombre de ses confères est largement responsable de cet état de fait : par pure idéologie il a préféré les écrivains qui pensaient « bien » c’est à dire les « républicains de progrès » plutôt que les écrivains qui écrivaient bien !
    Or les lettres sont un culte aristocratique de la forme – pas une offrande démagogique aux foules ! Car alors elles deviennent informes …
    Si vous prétendez que les rhéteurs révolutionnaires valent mieux en tant qu’écrivains que Joseph de Maistre et Chateaubriand alors vous vous leurrez !

      • Driout, je n’ai pas le XIX° siècle des manuels de Français co-réalisés par Brighelli donc je ne peux vous répondre précisément, mais en feuilletant brièvement le XX°, j’y ai vu Maurice Barres, Léon Daudet et Drieu La Rochelle.
        Il est fort probable que Chateaubriand occupe une place de choix dans le tome consacré au XIX° siècle.

        • T’inquiète ma biche ! JPB est assez grand pour se défendre de mes viles attaques de gros facho !

    • Les intellectuels à deux balles dont se gausse Cochet – et dont on a ici une belle collection.

  8. Vous imaginez cela être le fils de Françoise Dolto ? Je comprends qu’on boive … et même qu’on soit pote de Johnny qui lui n’avait pas d’angoisse psychanalytique !

    • Lors du faux mariage Le Luron-Coluche il était déguisé en nourrisson avec une énorme tétine dans le bouche – la Dolto en a pris plein les gencives ce jour là !
      A chaque fois qu’on lui parlait de sa mère – donc pratiquement chaque fois qu’on l’interviewait – il détournait la conversation sur son père.

  9. Ô p…de fan de p… de mon v…!!!!
    Y dort jamais le driout??!

    O JP, arrête le robot !!!

  10. Je ne sais pas ce que pense Brighelli de Dolto mais s’il y a bien quelqu’un qui a poussé à infantiliser les élèves et notamment à déviriliser les garçons c’est bien elle ! Enorme influence dans le camp « social », les éducateurs de tous poils et plus si affinités – sans commune mesure avec le médiocre Meirieu de Lyon !

  11. Contrairement à vous, je n’ai pas aimé Whiplash. L’idée que le talent se construise uniquement sur la douleur relève du lieu commun, et à ce sujet, je ne peux que me référer à la grande Nadia Boulanger qui distinguaient les « éveillés » et les autres, et, chez les premiers, ceux qui ont travaillé et ceux qui ont laissé leur talent en friche. Il n’est guère question de souffrance ou de désir masochiste, mais plutôt de sensibilité, de passion et de discipline. Le film m’a déplu, en dépit de l’indéniable talent de conteur de son réalisateur, parce qu’il donne du batteur une image caricaturale, celle d’un Hercule de foire dont l’art serait uniquement fondé sur la performance physique et plus particulièrement la vitesse. La musicalité de l’instrument n’est jamais abordée dans le film, alors que certains « poètes » de la batterie ont réussi à faire chanter leurs peaux d’une manière inouïe. On peut s’interroger également sur les modèles du héros: Buddy Rich était certes un bon batteur et un grand technicien (et un grand tyran lui aussi), mais il y en a eu de tellement meilleurs après lui! C’est un peu comme si un jeune de notre époque décidait de se lancer dans la littérature après s’être pris de passion pour l’oeuvre de Paul Bourget, tout en ignorant allègrement Proust et Kafka. Par ailleurs, dans ce film, le héros saigne des mains en jouant. J’en ai discuté avec des batteurs professionnels, qui m’ont dit n’avoir jamais observé de telles séquelles. Le film fait ainsi de l’amour de la souffrance (et du masochisme du personnage principal) le principal ressort de l’art, et le héros, jamais, ne donne l’impression qu’il aime ce qu’il joue. Bien au contraire, le spectateur, en le voyant, a la pénible sensation que la musique n’est ici qu’un prétexte, assez vain, et que l’apprenti batteur pourrait tout autant faire de la musculation, du kendo ou du marathon, sans que le propos du film n’en soit véritablement altéré. C’est mon principal grief à l’encontre de ce film: le travail n’est rien, lorsque le désir ou la passion vous mènent. J’ai connu des musiciens pour qui un entraînement quotidien intensif de six ou sept heures, en dépit de la fatigue, des tensions et des doutes qu’il générait, représentait un authentique bonheur. Whiplash montre tout le contraire. Sur ma réflexion générale que vous en tirez, je vous rejoins toutefois: le monde que préparent les décideurs de l’E.N. pour la jeunesse actuelle est une douce utopie lénifiante, dangereuse parce que le réveil sera brutal, et
    que, pour paraphraser l’autre, la vie n’est pas un dîner de gala.

    • En fait, l’un de mes batteurs favoris — question de génération — est Tony Oxley, découvert lorsqu’il accompagnait John McLaughlin dans Extrapolation :

      https://www.youtube.com/watch?v=pSPSPb1gdFc

      Ou Jack DeJohnette… Par exemple avec Keith Jarrett :

      https://www.youtube.com/watch?v=sUHAp1vAr8U

      Et comme je ne suis pas sectaire, j’ai adoré voir quelques très grands batteurs de pop-rock, Keith Moon, vu sur scène à Paris avec les Who il y a… longtemps :

      https://www.youtube.com/watch?v=vwS1tC9Mp00

      Ou même la rythmique à la hache de Ian Paice, vu lui aussi avec Deep Purple dans les années 1970 — par exemple dans Smoke on the water :

      https://www.youtube.com/watch?v=ikGyZh0VbPQ

      • J’ai eu la chance de voir/entendre DeJohnette à Lyon en 1980. Plus d’une heure de solo. Magnifique !

      • Allez, j’ai un faible pour Daniel Humair, 81 balais au jus, qui règne sur son petit monde à la baguette parisienne comme un Raminagrobis des balais.

        https://www.youtube.com/watch?v=xmJVkjHMxbE

        PS : une vieille plaisanterie du contrebassiste Jean-Paul Céléa consiste à la présenter le batteur au public en faignant le lapsus : « à la batterie, Aldo Rom… pardon, Daniel Humair »

        • Aaaaah, Daniel Humair, quel batteur!

          J’ai moi aussi beaucoup de mal à comprendre l’intérêt qu’on peut porter à Whiplash. C’est plat et convenu. Et pourquoi le jazz, hein? Avec un propos pareil, on aurait tout aussi pu bien planter l’intrigue dans le milieu du catch mexicain. C’eût été tout aussi efficace et bien plus drôle.

          De toute façon, le meilleur batteur du monde, c’était Jaki Liebezeit, qui arrivait à faire vomir les spectateurs rien que par ses rythmiques hypnotiques.

      • tout ça, c’est rien que des amateurs à côté de Billy Cobham Paul Cook ! 😉

    • Moi, mon batteur préféré, c’est Moulinex ! mon batteur et moi, on prépare de super potages, avec plein de légumes qu’il faut en manger 5 avec des fruits par jour !
      Phillips, Seb, ou Rowenta, ou encore Kenwood, c’est pas mal non plus ! par contre qu’on ne vienne pas me parler de Thermomix

    • Je sens une certaine évolution dans votre réflexion mr brighelli. Effectivement les enfants trop gâtés sont colérique, capricieux, feneans etc… Je crois aussi que c’est dans la douleur et l’ennui que l’on peut progresser dans tous les domaines. Tout vient du statut de fonctionnaire des profs de l’éducation nationale et de cette idée très française qu’un surdiplome est un génie. Croyez vous vraiment qu’il faut un bac +5 en mathématiques pour donner des cours à des 6iemes ? Si les profs donnaient des cours par vocation ils ne laisseraient pas des élèves leur cracher à la gueule. Il faut tout casser dans l’éducation nationale.

  12. Faudrait-il mettre les élèves de prépa en mouvement de rotation permettrait-il de les faire aller plus loin ?

    Une étude détaillée s’impose. Comme pour le curling bien qu’il semble bien que la modélisation tribologique en soit difficile (il semble bien que la glace ne fonde pas sous les balais). Plus compliquée que la modélisation d’un coup franc brossé en foot, bien expliqué qualitativement et quantitativement par une asymétrie des frottements due à la différence de vitesse du bord du ballon créée par la rotation (effet Magnus et écoulement turbulent d’air autour d’une sphère)

    https://www.newyorker.com/tech/annals-of-technology/physicists-still-dont-know-what-puts-the-curl-in-curling

    « This became known as the thin-liquid-film model, and it reigned for a few years, largely for want of challengers. But there’s more to the mystery of the curl than just “Why?”; there’s also “How much?” A curling stone can curl by as much as a metre and a half to either side. It’s clear that the curl is caused by rotation, since a stone that’s thrown without rotation doesn’t curl. But, in a game, the typical stone rotates only a couple of times during its long slide, and asymmetrical friction doesn’t generate enough force to produce that much curl. Even stranger, the curl stays pretty much the same whether the stone rotates twice or twenty times. »

    La dernière phrase laisse perplexe. Il faudra bien un quarteron d’ig derviche tourneur pour rendre compte d’un tel phénomène.

    Quant à ce qui attire durablement l’attention des élèves actuels en prépa sans leur faire tourner la tête, ça restera probablement un mystère pour longtemps.

    • Physique du curling:une avancée considérable

      (C’est l’œuvre de deux chercheurs canadiens, Mark R.A.Shegelski et Edward Lozowski )

      « Researcher solves the riddle of how a curling rock achieves the sport’s eponymous curl
      It took four years and the perfect analogy to figure it out. »

      Deux « surfaces » sont en contact et la nature de ce contact est capitale:

      i) celle appartenant à la pierre;en fait l pierre ne repose pas sur toute sa surface,mais sur un anneau.

      ii) sur la glace est pulvérisée fréquemment de l’eau;les goutelettes gèlent et forment des espèces de galets-lesquels possèdent une certaine ELASTICITE-propriété apparemment capitale.

      « As in other ice sports, the curling sheet is periodically sprayed with water. These freezing water droplets create “pebbles.” When the textured bottom of the stone touches a pebble, it binds to the pebble and pulls it like an elastic. Once the pebble stretches as far as it can, the rock rotates and lurches away. It takes tens of nanoseconds to happen. “Even though each encounter produces a very small pivot, the total number of pivots is large,” Dr. Lozowski told U of A’s folio website. The result is a total pivot – a curl – of a few degrees. »

      By NATALIE SAMSON | JAN 09 2018

      https://www.universityaffairs.ca/news/news-article/researcher-solves-riddle-curling-rock-achieves-sports-eponymous-curl/

    • Un de mes amis s’était intéressé au problème (toujours pas résolu) de la pièce qui virevolte sur le comptoir en tournant de plus en plus vite.
      Il avait cru trouver la cause de de son accélération dans l’écoulement de l’air qui l’entoure. Mais plus tard, des expérimentateurs ont montré que l’accélération était possible dans le vide.
      Dommage pour l’IgNobel !

  13. À JPB. Visiblement il en est des IG comme des IPR et des IEN : certains cas sont des mystères de la génétique…

  14. « En France, en 2015, 167 établissements scolaires portent le nom de Françoise Dolto » ; Brighelli et même Meirieu peuvent s’accrocher pour arriver au même résultat …

    Je comprends bien qu’on ne prêtait guère attention à la parole de l’enfant dans les temps d’avant-Dolto (A.D) mais enfin l’idée que la parole de l’enfant vaut celle de l’adulte si elle a son intérêt dans les rapports familiaux est contraire à tout rapport hiérarchique dans la scolarité et cela sape la confiance en l’adulte qui est censé instruire.

    • Pour savoir il faut déjà croire en l’adulte qui est censé savoir !

      Apprendre à savoir c’est une affaire de mimétisme social aussi ! On ne s’amuse pas à faire table rase de tout.

    • Faut-il avoir de la tolérance pour ceux qui ne respectent pas les lois ? Aucune.

      En France l’Etat français protège Carlos Ghosn – en terre du Japon l’Etat fait respecter la loi et emprisonne M. Ghosn pour contravention aux lois quoi qu’il en soit de ses pouvoirs sociaux.

      Leçon numéro 1 :
      Il y a le monde des enfants et il y a le monde des adultes – l’éducation consiste à faire passer les enfants d’un monde à un autre, d’un monde irresponsable à un monde de lois hiérarchisées.

  15. Je reste étonné que JPB qui a tant parlé de Meirieu n’ait jamais donné la moindre attention à l’œuvre de Françoise Dolto incomparablement plus importante dans le milieu scolaire !
    Il y aurait pourtant là de quoi faire une chronique des plus éclairantes sur le passage d’une instruction qui se voulait éducatrice à une instruction-propagande qui se veut socialisante !

    P.S J’ai mauvaise mémoire donc si JPB a écrit quelque chose sur Dolto je lui présente par avance mes excuses très contrites.

  16. La politique ça consiste à contester les lois – entre adultes librement éclairés.

    Quand on ne peut plus contester les lois qu’est-ce qu’on fait ? On casse ce qui est à casser et on fait la révolution.

    P.S L’endoctrinement consiste à mettre l’ordre social hors d’atteinte de toute contestation réfléchie en lui substituant des réflexes de soumission acquis.

    • N.B Les enfants n’ont pas le droit de vote. Ils ne sont pas là pour contester les lois.

      • Les enfants vous feront un doigt tout en sachant qu’un seul est insuffisant pour vous

        • C’est grossier mais bon entre adultes consentants tout est possible … comme dirait Brighelli !

          Ceci dit c’est bien au président Macron que les deux jeunes voyous des Antilles faisaient un doigt d’honneur mais pas à moi ! Scène immortalisée par les selfies de rigueur.

          • Vous qui savez tout sur tout agrégé Dugong vous pensez que Benalla a enfoncé son doigt trop profond dans le fondement de l’Etat français ce qui expliquerait son petit séjour à la Santé ?

          • Dans certains cas, le toucher rectal est un acte thérapeutique.
            Néanmoins, il faut du discernement dans le choix du thérapeute.

          • Ne vous défilez pas, c’est bien vos (vieilles) lunes qui sont visées par le doigt du djeun.

  17. Dans ma vision des choses le monde enfant et le monde adulte sont impénétrables l’un à l’autre ; vision qui n’est pas celle de tout le monde … la question de la puberté passe par là !

  18. « The Times » dit que Macron est en route vers le despotisme – avec un peuple infantilisé c’est pour le moins possible !

    • « Financial Times » pour être exact.

      Dans un article intitulé «Emmanuel Macron est sur une pente glissante vers le « despotisme démocratique »», écrit par Gaspard Koenig, le Financial Times s’en prend violemment à la manière dont l’administration française gère la situation actuelle du pays.

      L’article constate que le «despotisme démocratique», bien connu des lecteurs d’Alexis de Tocqueville, place le bien-être général et la sécurité publique au-dessus des droits individuels. Cela reflète la tendance mondiale inquiétante des démocraties libérales à emprunter le mode opératoire des autocraties», rappelle le quotidien.

      • «Nous ne pouvons pas faire preuve de complaisance. Interdire le contenu odieux sur les réseaux sociaux est de la censure. La collecte de données biométriques est de la surveillance. Enfermer les délinquants potentiels avant qu’ils ne commettent un crime est de la répression. Blesser les manifestants, c’est de la violence commanditée par l’État, et imposer la neutralité dans les salles de rédaction, c’est de l’autoritarisme. Les citoyens devraient résister à l’impulsion d’imposer la vertu par la force», conclut l’article.

      • C’est ce que Polony a appelé — u grand dam de Jean-François Kahn et autres vieilles barbes modérés — le « centrisme totalitaire ».

    • Zorglub,

      Z’êtes gentil ! Mais c’est mâme Dobo qui a ouvert les hostilités en disant au nom de mâme Dolto que j’étais sale parce qu’on ne m’avait pas sevré correctement !
      Du coup je me suis souvenu que Françoise Dolto était la grande prêtresse de l’éducation des enfants – et aussi que JPB n’en parle jamais !

      P.S Je laisse la parole du procureur Dugong qui va certainement m’accuser d’avoir tué la Vierge Marie avec mon gros p.énis !

      • Vous savez c’est drôle j’entends encore ma mère qui mettait mes mains sur la couverture en disant que c’était sale de toucher son pipi !

        Sans autre commentaire !

  19. – Les petites filles se touchent le minou
    – Les petits garçons se touchent le pipi
    Tout ça est excellent comme dirait le docteur House du moment que ce n’est pas fait en public – seul Dugong se touche la prostate devant tout Bonnet d’âne.

  20. « L’image du curling est pleinement adéquate. En balayant très fort et très vite devant la grosse boule de granit poli, on lui permet de glisser au mieux jusqu’au rond central… »
    Au Théâtre des deux boules,on ne jouait pas au curling.

    Il me semble que la pierre de curling est plate sur le dessous;si elle était sphérique,elle roulerait.(mal sans doute).

    https://books.google.fr/books?id=mmS2CgAAQBAJ&pg=PA287&lpg=PA287&dq=theatre+erotique+des+deux+boules+paris&source=bl&ots=vBKvSrB55w&sig=ACfU3U2yOjCfaGwmEu0KiZGrH7jt0v7jlw&hl=en&sa=X&ved=2ahUKEwj79N-3ov_gAhUlBWMBHTbkAOo4ChDoATABegQICBAB#v=onepage&q=theatre%20erotique%20des%20deux%20boules%20paris&f=false

  21. Bonjour,
    merci pour ce texte, qui reprend l’idée que dans la compétition, on doit se faire mal, et que là il n’y a pas de bien-pensant pour vous dire que cela traumatise l’impétrant.
    Même thèse dans « La Pierre et le Sabre » pour la formation musclée du jeune Musashi.
    Mêmes traitements rudes dans Top Chef : on ne saurait remettre à leur place les étudiants, comme se le permettent les Etchebest ou Piège … et les apprentis chefs ne se rebellent pas, ils encaissent. C’est la loi de l’Excellence.
    On ne peut plus dire à un élève que quand c’est mauvais, c’est mauvais! Sinistre bienveillance.

    • Les vaches sacrées interdisent qu’on touche à la tête d’un enfant !
      Et au premier chef la Dolto … moyennant quoi le ministère de la Haute Bienveillance dispense un endoctrinement imbécile pour tous plutôt que le meilleur pour quelques-uns !

      P.S C’est l’effet contraire recherché par la Dolto qui voulait libérer la parole d’enfant ! Le diable est-il dans les enseignants qui ont tout compris de travers ?

  22. Le langage de l’enfance.
    1° Les enfants sont-ils largement admiratifs de leurs trouvailles verbales ? J’en doute.
    2° Les enfants sont surtout soucieux de mimétisme social et de s’appliquer à singer les adultes du mieux qu’ils peuvent, pas tant que cela de s’en distinguer.
    3 C’est après la phase mimétique, qu’à l’adolescence ils deviennent conscients de leurs opinions (dans le langage) acquises par transmission-conforme et qu’ils commencent à élaborer un contre-sujet : leur individu propre.

    • puisque vous êtes tellement persuadé qu’à la fin, si la-dite taxe est appliquée, elle ne sera jamais répercutée sur le consommateur, réjouissez-vous donc de cette future victoire sur le Grand Capital apatride !

      La meilleure façon d’enfoncer un clou étant de donner des coups réguliers et répétés, je vous répète donc cette évidence que Mme de Beaux Linos* devrait confirmer : ce ne sont jamais les vaches qui payent les taxes sur le lait !

      Mais bon, faut être patient avec les gens qui croient que les congés payés, sont une grande victoire syndicale sur les patrons et que c’est payé par ces salauds d’actionnaires …

  23. Zorglub, Driout n’a rien compris, comme d’hab’.
    J’ai juste dit que, malgré une éducation à l’effort strictement menée, on avait un taux d’échec incompressible, vu que Driout existe.

  24. Je n’ai pas dit que Dolto était une ratée comme Meirieu ! Ceci étant dit il est visible qu’elle est considérée en France comme une vache sacrée !

    Un jour peut être Brighelli nous donnera son point de vue sur la question !

    • Dolto a fait un lot – une o.p.a. amicale ou hostile ? – sur les études de l’enfance depuis le nourrisson qui tête jusqu’à l’adolescent. C’est peut être un peu beaucoup pour une seule femme – vous ne croyez pas ?

      Associée avec Lacan elle est devenue la grande prêtresse de la psychanalyse à la française : beaucoup de crème fouettée sur beaucoup de sucreries ! De quoi en avoir une indigestion pour toute la vie …

      • Pas un collège, pas un lycée, pas une université ne porte le nom de Jacques Lacan !
        Voilà un véritable mystère que je vous demande d’éclaircir instamment !

        • Essai
          Jacques Lacan c’était la face sèche de la montagne de sucreries et de crème Chantilly élaboré par Dolto – un peu comme le Mont Blanc côté italien ! Rien que de la rocaille et des concepts pointus qui déchirent les os et les chairs.

          • Pour parler le langage de Dobo, Lacan est farouchement détesté par l’ensemble des psys moins un ensemble maigre de disciples !

            Alors que Dolto est adorée par tous sans même avoir eu de disciples.

            C’est quelque chose !

  25. Pheldge:  » j’ai pour valider cette proposition, des contre-exemple, qui montrent que la proposition
    agrégation ==> super-prof est fausse ? »

    Valable pour toutes les catégories: un contractuel modestement licencié peut se révéler fantastique, a contrario un mec bardé de diplômes pointus peut être une vraie tanche en classe.
    Ce qui fait ce job c’est :
    1- la personnalité, le caractère
    2- la maîtrise des connaissances
    3- la pratique quotididenne
    4- une infinie patience
    5- un salaire de merde.

    • Je reposte ce que j’ai mis plus haut:

      Je suis totalement d’accord avec Sisyphe. Il n’y a strictement aucun rapport entre le diplôme et la qualité de l’enseignement. (Et je précise que je suis agrégé.)

      Mais l’habit fait souvent le moine. C’est le regard des autres qui change lorsqu’on a tel ou tel diplôme en poche. C’est aussi stupide que ça.

      • L’habit fait le moine, tant que le moine n’ouvre pas la bouche.
        Casanova raconte de savoureuses histoires de moine dans ses Mémoires.

        • Je suis toujours en train de les lire, mais je crois vous l’avoir déjà dit. J’en ai probablement encore pour plusieurs semaines. Cela reste un immense plaisir. Je ne sais pas si vous faites référence à l’histoire de ce moine itinérant bardé de victuailles obtenues grâce à l’aumône et qui accompagne Casanova au début des Mémoires, mais celle-ci m’a enchanté.

          Quant à votre réflexion sur le moine mutique, nous sommes parfaitement d’accord. Jung a écrit quelque part que l’inconscient se projette dans tout ce qui est vide et/ou opaque. Beaucoup de politiciens ont très bien compris cela.

          • Pour les Mémoires de Casanova, il faut lire une édition authentique, car il existe de vieilles éditions tronquées et caviardées.
            Chez Jung, le moins nocif des psychanalystes, il faut juste retenir l’existence des archétypes. Je vous déconseille fortement la psychanalyse. Un esprit sain et constructif doit préferrer l’ethnologie.

          • Je les ai lues vers 14-15 ans dans une très belle et très complète édition en 12 volumes au Club français du livre (il me semble) — et j’ai pu comparer avec la Pléiade d’alors, à laquelle manquaient des chapitres essentiels — les plus érotiques en particulier.
            Depuis, la collection Bouquins a réédité cette version intégrale — puis la Pléiade a refait totalement son édition, en trois volumes, il y a quelques années, en suivant le même texte.

    • Je sais que cette histoire d’agrégation est un sujet très sensible à l’EdNat, suscitant haines et jalousies d’un côté, dédain et mépris de l’autre.
      Je pensais juste énoncer un truisme, en disant que le diplôme, à fortiori le concours, valide un niveau d’études, sans rien garantir d’autre, qu’il n’y avait rien de systématique …

      Nos politiques nous donnent d’ailleurs d’excellents exemples : NKM et Karine Berger sont des X , Bruno Le Maire et Ségolène, Xavier Bertrand sont de énarques, et tous nous débitent de la c0nnerie en quantité impressionnante … et il y en a tant d’autres qui se bousculent, et pour décrocher la queue du Mickey, rivalisent de bêtise !

      • Pas mieux!

        J’ajouterai quand même en passant que l’obtention d’un concours, c’est d’abord et surtout énormément de bachotage. Il faut avoir une bonne mémoire et un peu d’intelligence analytique. C’est tout. Zéro créativité et finalement très peu de sens critique. Et surtout pas « penser par soi-même ». Telle année, tel critique est à la mode, telle autre année, il est voué aux gémonies et le citer dans une dissertation équivaut à un suicide.

      • Et Laurent Wauquiez est normalien et agrégé d’Histoire — reçu premier, dit-on…
        Et il a l’intelligence tactique et le charisme d’une huître.

          • En êtes-vous sûr ?

            Motte,c’est le nom de jeune fille de sa mère.
            La presse nous raconte que philippe Wauquiez, père de Laurent,abandonna sa famille alors
            que Laurent n’avait qu’un an.

            Elle dit aussi qu’à dix-huit ans, Laurent décida de se faire appeler Wauquiez-Motte pour rendre hommage à sa mère qui l’avait élevé seule (mais sans difficulté financière:les Motte et les Wauquiez sont des familles fortunées du Nord (le textile…)

            Quand il se mit à faire de la politique,il dut revenir à Wauquiez car Wauquiez-Motte,c’était trop long sur les affiches.

            Il faudrait avoir accès aux archives du Lycée Victor Duruy où Laurent Wauquiez fit ses études secondaires;

  26. Je crains que Brighelli ne subisse le même sort que Lacan – son rejet par le système scolaire à l’instar de tous ceux qui prônent des valeurs viriles contre ceux qui professent des options féminines comme l’amour ultra-compréhensif et l’empathie liquéfiante tel Meirieu !
    Dolto et Meirieu même combat ?

    • le système scolaire ? le scolaire tourne autour de l’atterre et de l’allume, et il est venu en bouffant des mars, devant sa thurne (il en faite une amère cure … ).
      Bon il Neptune et Pluton manquent à l’appel, mais c’est improvisé 😉

  27. Je dois trop boire, mais tjs pas compris le lien entre emphysème, têtée, effort et éducation.

    • Aujourd’hui Sisyphe je me suis fait engueuler en polonais – moi non plus je n’ai rien compris !

      Avec un peu de chance la prochaine fois Dobo m’insulte en russe et ce sera смешной !

      • Sisyphe, vous êtes bouché à l’émeri. Reprenez la BD de Lagaffe dans le texte de Brighelli !
        Lagaffe est allergique à l’effort et ne fait pas d’effort. Du coup, il est en bonne santé.
        Moi, j’y suis allergique et je suis perpétuellement dans l’effort. La BPCO est le résultat de mon exposition permanente à ce puissant allergène.

        https://www.youtube.com/watch?v=ubgStwPmF70

        • « Sisyphe, vous êtes bouché à l’émeri »

          Ah ah!! Vieille expression que l’on n’entend plus guère…

  28. « Des gosses qui pensent que la vie est facile, que tout leur est dû, qu’un excellent boulot les attend à la sortie du Grand N’Importe Quoi éducatif dans lequel ils auront traîné leurs fesses et leur ennui pendant une quinzaine d’années, et que même si ce n’est pas le cas, la société les prendra en charge et leur fournira une allocation confortable (ou un salaire à vie) »

    Comment se sent-on quand on a dix-huit ans en 2019 et qu’on vient,par exemple,de passer son baccalauréat avec succès ?

    Bien difficile de répondre à cette question quand on a presque cinq fois l’âge d’un jeune bachelier.

    On est réduit à tenter une Gedankenexperiment,exercice toujours utile.

    De temps en temps,par souci des femmes, je me demande: »si j’étais une femme,ici,maintenant,cherchant une place dans ce parking souterrain,à quoi penserais-je ?

    Je chercherais peut-être une place proche d’une sortie, pour réduire les chances d’être emmerdée.

    Et quand je vais courir dans le bois, je suis bien content-en tant qu’homme de ne pas avoir à me soucier des prédateurs sexuels. »

    Alors que peut se dire un jeune bachelier qui sait plus ou moins que son diplôme,c’est un faux billet?

    [Dans « l’église » de la Sorbonne,après la proclamation des résultats du baccalauréat] »Bernard…se heurta presque à un de ses anciens camarades qui venait de passer lui aussi son oral. Bernard le tenait pour un cancre et s’étonnait qu’on l’eût reçu. Le cancre n’avait pas remarqué Bernard, qui le vit glisser dans la main du bedeau de l’argent pour payer un cierge. Bernard haussa les épaules et sortit. »

    André Gide Les Faux Monnayeurs

    • J’en connais même qui pensent que la société à des comptes à leur rendre précisément parce que l’école publique les a floués dans les grandes largeurs. Et c’est un raisonnement qui se tient.

      Je vais assumer, tiens: c’est ma propre opinion.

      Les élèves sont avant tout les victimes de ce système dégueulasse. Quand on ne connaît rien à rien et qu’on continue à passer en classe supérieure, on finit par avaler toutes les couleuvres que le système sert quotidiennement.

      Einstein aurait dit que pour réussir, il faut du talent, de la chance et du travail, mais comme on ne peut pas parier sur la chance ou le talent, il vaut mieux investir ses efforts dans le travail.

      Quant à moi, je n’ai jamais travaillé jusqu’au moment où j’ai décidé de passer l’agreg. Ni au collège, ni au lycée, ni en prépa, ni à la fac, et presque pas à l’IUFM (et pourquoi là, c’était interdit alors que c’était toléré voire encouragé partout ailleurs, hein?)

      La médiocratie, la cooptation, le clientélisme et le népotisme sont partout désormais, y compris dans l’éducation. Qu’on n’aille pas me faire croire que tous les responsables politiques se sont hissés là où il sont grâce au « travail ».

      • Je contresigne absolument.
        Allez, j’ai aussi travaillé un peu pour passer l’ENS — mais c’était en des temps très anciens.

    • « Bernard, qui le vit glisser dans la main du bedeau de l’argent … » ah bavala, c’est la faute aux curetons, salauds de cathos, de réacs, de pervers ! heureusement qu’avec l’école de la république cépapareil ! 😉

  29. Le Vespéral s’intéresse aux nouveaux travailleurs, nomades « libres » au travail partout :

    https://www.lemonde.fr/campus/article/2019/03/14/le-nouveau-salarie-un-nomade-en-perpetuelle-transhumance_5435782_4401467.html

    « Le nomade est un monade orphelin des ragots échangés à la machine à café. Il est le témoin d’une dévitalisation du commun entrepreneurial au moyen d’une impermanence organisée des identités, des lieux, des rituels. Alors que les stratégies de résistance naissent toujours du sentiment de partager un destin collectif enraciné quelque part, la bougeotte constitutive du Touareg du tertiaire est la meilleure garantie de l’immobilisme du système. »

    Les hommes du désert entrepreneurial sont en bleu de chauffe partout grâce, notamment, à l’appli monade * de leur crapfone. Bientôt la gratuité comme rétribution du travail créatif de ces numéros indigo ?

    * Dans la (li)monade, on peut faire son beurre

    • Dans un commentaire, je lis : « Les sciences sociales montrent que les évaluations telles que les ont pensées Blanquer sont nuisibles. »
      Je pense irrésistiblement à « L’encyclopédie des bébés » de Daniel Goossens : « les chercheurs ont calculé qu’un bébé de sept mois, pesant exactement huit kilogrammes, était capable de tout foutre en l’air ».

    • Vous, je ne sais pas, mais moi, d’mon temps, il n’y avait pas de bac blanc. Et pourtant, on passait le bac noir à la fin de l’année de terminale, et on ne se plantait pas.

  30. L’irresponsable Monsieur Bébé ! Les chercheurs ont raison de mettre à jour ce que le cinéma hollywoodien avait si bien décrit il y a belle lurette avec le beau bébé Cary Grant !

    • Les bébés sont tous des pirates jusqu’à l’âge avancé de sept ans … le savoir-vivre s’acquiert en société en même que la maturité intellectuelle, ce n’est pas un langage donné d’avance chère Miss Dolto !

      • Pour le savoir vivre, vous avez le choix entre le manuel de la Sœur Bonnefoy, et plus proche de nous celui de Nadine de Rotschild …

        ah, vérifications faites, le manuel de la Soeur Bonnefoy, c’est plus un truc sur la santé et l’hygiène*. Reste à ma connaissance le livre de la baronne 😉

        *j’avais découvert ce livre, à quinze ans, dans la bibliothèque familiale. « prendre plus d’un bain tous les quinze jours, peut nuire à la santé » m’avait fait mourir de rire !

        • J’ai vendu récemment un Que sais-je ? « Le Protocole et les usages » de Jean Serres 1967.

          • Jean Serres (1893-1968) était consul de France et docteur es-lettres.
            Dans la diplomatie le protocole compte encore vous savez !
            Parmi les témoins de mariage de Jean Tersouly (1817-1892) en juin 1851 à Ris-Orangis il y avait Etienne Soulange-Bodin (1819-1900) consul de France à Naples et Moscou, commandeur de la L.H. Il était le fils du chevalier Etienne Soulange-Bodin (1774-1846) ami de Joséphine de Beauharnais et qui s’occupait de sa roseraie à La Malmaison et gendre d’Etienne Calmelet témoin du mariage Napoléon Bonaparte-Joséphine de Tascher de la Pagerie.

            http://www.napoleonprisonnier.com/napoleon/actes.html

  31. Cary Grant a tourné de nouveau avec Howard Hawks dans « Monkey Business » où il rajeunit inconsidérément à la suite d’une méprise chimique …

  32. Une bonne âme pour me prévenir quand Driout en aura fini avec Françoise Dolto ?

    • Miss Dobo,

      On n’en finira jamais avec Mistress Dolto !
      Au fond c’est un bien beau compliment.

    • Honnêtement, je ne sais pas quel taon l’a piqué sur ce sujet. L’envie de fessée ? L’envie de Carlos ? Dans Dolto il y a doleo — je souffre… Je m’abîme en conjectures.

  33. Facariens et arapèdes se rabattent sur l’anthropobscène (suite)

    Voilà encore une chouette arapède * qui a trouvé un créneau pour ne plus instruire :

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/03/14/enseignants-et-educateurs-nous-devons-nous-dresser-contre-un-munich-ecologique_5435691_3232.html

    Prof ! Tu viens de te taper une journée de cours honnêtement réalisés. Après avoir pissé trois fois sur les pieds de la statue de sainte Gréta, tu te crois libre de faire ce que tu veux de la suite de la journée. Que nenni !

    « C’est insuffisant. A ceux qui pensent que le rôle de l’école est seulement d’instruire, et surtout pas d’apprendre à s’engager dans des combats militants, nous répétons : c’est insuffisant. Nous devons repenser notre mission et oser devenir les « hussards » de la planète, d’une planète libre, solidaire et écologique. Nous devons doter nos élèves dès le plus jeune âge d’une culture commune émancipatrice qui doit comprendre aujourd’hui les savoirs communs sur le climat et l’environnement et les éléments d’un débat critique sur les urgences à définir. Travailleurs du savoir, nous souhaitons conduire nos missions à la frontière des laboratoires et des classes. »

    Envie de napalm.

    * instit, détachée chez Taddéi, s’agite dans les « savanturiers » (organisme inter/trans/pluridisciplinaire qui dégaze dans la nébuleuse manupâtiste)

    • Oh lalalalala ! Mais qué misère !

      Vous croyez qu’on a le droit, pour le napalm, Dugong ? Ça serait chouette.

  34. Après Roissy Charles De Gaulle, je propose aux nains au pouvoir qu’ils privatisent aussi le porte-avion Charles de Gaulle et ensuite nos sous- marins nucléaires, ça coûte un pognon de dingue à entretenir, un sous- marin.

    • Et si on privatisait l’île de la Réunion ?
      Ça, ce serait un vrai bol d’air pour les finances publiques, non ?

      • On ne peut privatiser que ce qui est géré, administré directement par l’état. Alors oui, on peut pèle-mêle commencer par l’EdNat, la fonction publique, la CAF, la Sécu … par contre quels acheteurs ? je ne vuex pas être méchant, mais dès que l’état met ses gros doigts dans une entreprise, elle se dévalorise rapidement, et il vaut vite la renflouer à coup de subventions …
        Pour le territoire, vu que la majorité est composée de parcelles privées, c’est râpé ! 😉

        • C’est bizarre, pourtant : qu’elles soient publiques ou privées, à leur tête, il y a les mêmes : des énarques, ou à la rigueur des science-pipoteurs.

  35. « le rôle de l’école est seulement d’instruire … » ah, ah, ah, la meilleure du jour, drôle à se pisser dessus ! depuis cinquante ans l’école forme des militants ! mais bon, avec la chute de l’URSS tout ça, le communisme ça faisait plus trop rêver. Sont arrivés les écolos avec la recette magique : « la planète se meurt, il faut la sauver » ! et là c’est super, parce que personne ne peut s’y opposer !
    La révolution socialiste, l’égalité réelle et vraie, pour tous, le bonheur du peuple, ça restait flou, et tout le monde n’était pas convaincu. Que là, c’est tellement simple et évident, que çui qui refuse, il mérite pas de vivre tellement que c’est un salaud d’égoïste qui refuse de sauver la Terre pour ses enfants, et qu’il veut nous faire tous mourir …

    Donc pour résumer, l’école va continuer de plus belle à former des crétins militants, militants écolos, et cela sans complexe parce qu’enfin le bien commun, l’intérêt général, celui qui justifie toutes les spoliations et toutes les restrictions de liberté, ce sera cette bonne planète, vielle de 4.5 milliards d’années, qui n’attendait que nous.
    Et comment ose-t-on encore imposer à cette jeunesse qui a un but aussi noble, de matières et des examens futiles devant l’enjeu ?

    Une propagande, un endoctrinement chasse l’autre, les propagandistes eux changeront simplement de manuel, et continueront à participer sans honte, au lavages de cerveaux, avec cette nouvelle lessive verte pour remplacer l’ancienne, rose …

  36. Grokhon du Lagon ramène tout à ses obsessions avec des communisses partout.

    Le soir, il revêt sa panoplie de général Ripper et lance ses B52 stinky toys contre les rouges qui avancent masqués jusque sur sa varangue.

    Pourtant, le réchauffage climatoridien est une bonne af’ pour ceux qui voudraient relancer la machine dékhonomique en vendant aux mimiles de nouvelles merdes pour remplacer celles dont les bonimenteurs patentés sont chargés de marteler l’obsolescence ou la dangerosité.

    • pauvre Trouduc, c’est du Keynésainisme ! ça tient de ta technique du Sapeur Camembert : creuser un trou pour en combler un autre …
      Le pognon qui finance toutes ces c0nneries, est extorqué à grands coups de taxes écologiques pour notre bien à tous et ceux de certains en particulier, regardez Al Gore.

  37. L’abject Hollande, qui a tout raté, devient maintenant un enseignant.
    Il se fait des thunes en dispensant son savoir à l’université d’Harvard.
    https://tocqueville21.com/art-goldhammer/the-eu-where-all-politics-is-local/

    Le 10 mars, ce méprisable gnome qui adore s’écouter parler est allé discuter avec les profs et les élèves d’Harvard, aux USA.
    Je plains sincèrement les apôtres de l’enseignement qui se retrouvent avec un aussi détestable collègue.

      • Mon bon M. Driout, faut pas tout ramener à un jugement purement moral …
        y’a l’apport au sens le plus large qu’une telle décision peut apporter 😉

    • Certains restaurants offrent la possibilité de « privatiser la salle »;privatiser une salle de restaurant,ce n’est pas la vendre au privé (d’ailleurs elle a déjà un propriétaire privé),c’est décider que pour un soir ne seront admis à s’y attabler qu’un groupe prédéfini de personne (famille, amis…);

      Ainsi donc, « privatiser » a deux sens (au moins).

      La privatisation des autoroutes a consisté à mettre en vente un bien commun,construit avec l’argent de tous les citoyens,pour le plus grand profit de quelques uns qui,d’ailleurs, ne se plaignent pas de l’opération.

      Pierre Driout n’étant pas un bien public,quand vous suggérez de le « privatiser » je suppose qu’il faut l’entendre au sens de « privatiser un restaurant ».

      Un tenancier de bordel peut privatiser une de ses employées:pour une somme rondelette,un quidam en aura l’exclusivité pour une ou plusieurs nuits.

      Je ne sache pas que Pierre Driout soit employé dans un bordel.

      Alors,que voulez-vous dire ?

      • Merci de vous informer, avant d’écrire des faussetises : « Les autoroutes concédées appartiennent à l’État qui en a confié, pour une durée déterminée, le financement, la construction, l’entretien et l’exploitation à des sociétés concessionnaires d’autoroutes en contrepartie de la perception d’un péage. »
        https://fr.wikipedia.org/wiki/Réseau_autoroutier_français

        • Je prends bonne note de votre rectificatif;les autoroutes n’appartiennent pas aux sociétés d’autoroutes.

          « l’État qui en a confié, pour une durée déterminée, le financement, la construction, l’entretien et l’exploitation… »

          Quid des autoroutes déjà construites ?

          A ma connaissance,dans la Confédération Helvétique,il n’y a pas de sociétes concessionnaires d’autoroutes;vous achetez une vignette (prix environ 35 euros) et pendant UNE ANNEE entière vous circulez tant que vous voulez sur le réseau autoroutier .

          Quand c’est enneigé,on déneige.

          En France,les concessionnaires font leurs calculs;souvent ils préfèrent fermer les parties enneigées.

          Je vous pose une simple question:dans cette histoire de concession,qui gagne ?

          • Vous avez une vision biaisée, et partez du principe que « le privé c’est mal » que « c’est rien que des salauds de profiteurs qui pensent qu’à s’enrichir honteusement sur le dos des travailleurs ».

            Je vous invite à lire attentivement* le lien précédent ainsi que celui-ci qui vous apportera des réponses :
            https://www.autoroutes.fr/FCKeditor/UserFiles/File/La%20concession/Ce-qu-il-faut-savoir-sur-les-concessions-autoroutieres.pdf

            En Suisse, l’ordre de grandeur n’est pas le même, ensuite, nos voisins, eux affectent réellement le produit de leur TIPP à l’entretien du réseau, alors qu’en France, ça fait bien longtemps qu’on fait plein de choses avec le produit de cette taxe ( recettes 10 milliards dépenses réseau routier 660 millions ! )

            Demandez donc des comptes à ceux que vous élisez depuis quarante ans, qui ont largement préféré les dépenses clientélistes !
            C’est assez désolant de voir des gens, capables de réfléchir, continuer de voter pour des gens qui les cocufient de la pire des façons, et en plus paient la chambre …

            *vous pouvez lire en suivant avec votre doigt 😉

  38. La gauche américaine se meurt avec le petit Micron.
    Mais la gauche américaine n’est pas encore morte.
    Il faut porter le fer dans la plaie, et alors nous pourrons dire :
    Morte la bête, mort le venin !

    • Donc il n’y a pas de règles c’est le far-west en somme dans les universités : celui qui dégaine le plus vite son portefeuille gagne le gros lot !

    • Oui, mais votre article cité n’évoque pas le plus croustillant :« Bill McGlashan, grand défenseur de la responsabilité sociale des entreprises, a payé 300.000 dollars pour que son fils aille dans une bonne fac. » ou quand les donneurs de leçons du Camp du Bien font ce qu’ils dénoncent pour les autres !
      Et on remarquera que sur ce sujet, nos médias sont d’une pudeur de violette …

      http://www.slate.fr/story/174588/chantre-finance-ethique-inculpe-affaire-corruption-universitaire

      • et aussi

        « Pour le journaliste Anand Giridharadas, auteur d’un livre sur les nouvelles élites, l’histoire de Bill McGlashan est particulièrement révélatrice de la duplicité d’un certain type de «bienfaiteur» de la Silicon Valley, qui utilise la philanthropie pour se donner bonne image mais est prêt à tous les coups bas pour garder sa position au sommet… »
        (votre source)

        Vive la Silicon Valley !

        Vive la philanthropie !

        A bas les subventions !

  39. Le 14 mars 2019 à 7 h 24 min,Jean Paul Brighelli a dit :
    Et Laurent Wauquiez est normalien et agrégé d’Histoire — reçu premier, dit-on…
    Et il a l’intelligence tactique et le charisme d’une huître.

    La politique est-elle affaire de tactique ?
    Wauquiez est-il intelligent ? S’il l’est, au service de quoi mettra-t-il son intelligence ?

    Voilà la question qui m’importe,en tant que citoyen.

    Tous ces hommes politiques en vue aspirent à la même chose:parvenir au pouvoir-pouvoir conçu comme identique à ce qu’il est depuis l’après-guerre.

    Or,ça ne « peut pas continuer comme ça ».
    Qui a des idées,des idées neuves ?

    Le cas de la Lady Gaga des mathématiques m’intrigue depuis qu’il s’est lancé en politique.
    Est-ce un naïf sans culture historique ni politique qui s’imagine que les problèmes d’un pays sont des problèmes de maths ?
    Est-ce purement et simplement un fieffé salaud ?

    En tout cas,vous le verrez mentir avec aplomb dans l’émission de Ruquier.
    12mn 15 sq

    https://www.youtube.com/watch?v=jqV4r3cADE8

  40. Regarder à la télé une compétition de curling…
    Dernier recours pour combattre l’insomnie quand tous les remèdes traditionnels et autres médicaments ont échoué.

  41. Le regard de la Lady Gaga des mathématiques me rappelle celui de Raspoutine…

    Alexeï Petrenko qui interpète le rôle dans le film de Klimov (Raspoutine agonie) fait irrésistiblement penser à Villani, qui aime se donner l’air d’un illuminé.

    https://www.youtube.com/watch?v=jqV4r3cADE8

  42. « Orientales au puits » par Hippolyte Lazerges – n’est-ce pas qu’on dirait Villani abreuvant les Parisiens avec la bonne eau de la république en marche ?
    Je ne sais plus qui disait qu’il s’était intéressé au cas Audin à cause de ses origines maghrébines.

    PS Lazerges était originaire de l’Ariège par son père et était un ami de ma famille – donc je le connais bien.

    https://www.google.fr/search?q=hippolyte+lazerges+puit&safe=off&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwiIv8-E24LhAhViD2MBHdXWAUUQ_AUIDigB&biw=911&bih=434

  43. Les gens ne lisent plus – se contentent de regarder vaguement quelques images pixellisées – et s’étonnent ensuite des déconvenues qu’ils éprouvent !

    Lire c’est prendre son temps.

    • Lire est une chose.
      Comprendre est une deuxième chose.
      Mettre en application, une troisième.
      Toujours se rappeler : Logos et Praxis.

  44. La France grâce à Françoise Dolto est devenue le laboratoire de l’inculture.

    • Elle meurt en 1988 et le ministre de l’éducation nationale Lionel Jospin tout fier d’une science récemment acquise met « l’élève au centre du système éducatif » ; tout juste ce qu’il ne fallait absolument pas faire !

  45. Brighelli pense que je fais une fixette sur Dolto – non ! je n’y pense pas tous les jours – mais il m’est apparu que le système scolaire français faisait en effet une fixation sur les thèses de la grande Dolto sans se poser guère de questions !

    P.S Merci à la Miss qui m’a permis d’y regarder un peu plus près pour me faire une idée.

  46. C’est curieux cette métaphore du curling écossais où deux gonzes khons comme des balais et névrosés de la pédagogie –laquelle suppose, ne serait-ce qu’étymologiquement, qu’on doive amener quelqu’un d’un point A à un point B– conduisent, en lui aplanissant les difficultés, l’élève à sa cible c’est à dire au centre du cercle social.
    Je pense au contraire que presque tous les profs que j’ai eus m’ont plutôt savonné la planche éducative.
    J’en ai plus appris sur le coefficient de frottement statique par des expériences réelles et faites en vraie grandeur à l’Institut Saint-Emilion-Bartabacs en faisant glisser comme pas deux les pintes de Jupiler sur le zinc d’un rade pourri lubrifié par la bave des bréveux de comptoir que dans mes séances de physique à la fac, biberonnées par un adulte ignorant à un étudiant tout aussi ignorant que lui, le but étant d’apprendre ensemble. Pas besoin de fac pour ça. Tout au plus, certains de mes profs m’ont davantage que d’autres –mon cerveau se transformant en passoire avec les mauvais et enregistreur d’information avec les meilleurs– insufflé de l’énergie que transmis un savoir.
    Quant à la légende urbaine colportée par des gonzes dont le métier d’enseignant ne repose que sur du vent, qui veut qu’un élève de prépa soit mieux armé qu’un étudiant de fac simplement agité par la sternutation pour faire de brillantes études, qu’en dire ? Au mieux que l’élève de prépa va retenir en lui comme un corps étranger une somme de connaissances le temps que la compétition des concours l’exige, puis la relâcher comme un oiseau injustement mis en cage. Au fond, ils n’aura
    rien appris, alors que l’étudiant de fac que j’étais qui actualisait ses connaissances à chaque instant, qui faisait des mathématiques partout et tout le temps puisque c’était ma seule vraie distraction, n’était mû que par un moteur extérieur à l’E.N.: le désir d’en savoir toujours plus, qui est le moteur de tout.
    Finalement, je n’ai jamais vraiment fourni d’effort(*) pendant mes études; le seul qui a réellement travaillé pendant cette période, c’était le prof qui était en face de moi.
    Bien fait pour sa gueule !

    (*) À vos souhaits !

    • La radio d’une éponge à récurer Spontex verte dans l’estomac d’un mammifère.

      • Non, l’éponge seule, sans l’abdomen. C’était pour avoir une idée de ce que ça donne à la radio, avant de recevoir un chien suspect d’en avoir bouffé une.

  47. Dans Les faux Monnayeurs,un cancre,heureux d’avoir eu son bac contre toute attente,remercie Dieu en lui offrant un cierge.

    Aujourd’hui, le bac étant un assignat démonétisé,un tel comportement serait inconcevable.

  48. « Des gosses qui pensent que la vie est facile, que tout leur est dû, qu’un excellent boulot les attend à la sortie du Grand N’Importe Quoi éducatif dans lequel ils auront traîné leurs fesses et leur ennui pendant une quinzaine d’années, et que même si ce n’est pas le cas, la société les prendra en charge et leur fournira une allocation confortable (ou un salaire à vie)… »

    A mon avis,les jeunes gens que décrit Il Maestro sont plutôt rares.

    Bien plus nombreux,je pense,sont ceux qu’étreint une angoisse terrible;que leur disent au juste les adultes, les gens en place ?

    Que disent les gouvernants ? Quel avenir se dessine pour la société ? Les salaires vont-ils continuer à baisser ?

    A l’époque des faux Monnayeurs le jeune Bernard …

    « … voyait devant lui l’océan de la vie s’étendre. On dit qu’il est des routes sur la mer ; mais elles ne sont pas tracées, et Bernard ne savait quelle était la sienne. »

    Alors aujourd’hui ?

    • « Les Grands n’importe quoi » sont des « Grands remplacés » vous dirait Renaud Camus – qui fait l’actualité – un peu malgré lui en Nouvelle-Zélande !

  49. Métaphores

    Lisons et relisons ce morceau d’anthologieLe 9 mars 2019 à 11 h 07 min, Dugong a dit :
    « il s’avère, à chaque jour qui passe, que cette religion [l’islam] n’est aucunement soluble dans le solvant républicain, mais forme un précipité de plus en plus épais qui bouche le filtre de la nation. »

    Dans cette métaphore chimique de l’islam, on devine le désir d’opérationnaliser le discours, de matérialiser les concepts, de concrétiser les idées,… Bref, de permettre l’accès de Mimile et de Germaine à un discours qui les rendra à la fois plus idiots et plus utiles.

    La valeur d’une métaphore peut être jugée à l’aune des déploiements qu’elle offre à la pensée mais on se méfiera des orientations indésirables qu’elle risque d’induire dans les discours idéologiques qui les utilisent comme ancres de la pensée au lieu d’en être les voiles *.
    Ainsi, on objectera que si « ça » ne se dissout ** pas, il faudra peut-être envisager de changer le solvant, voire de le chauffer (gaffe aux flammes !). De même, si la filtration est jugée trop lente, utiliser un büchner…

    Voilà des « solutions » qui ne vont pas du tout dans le sens désiré par l’utilisateur de la métaphore puisqu’elles signent l’inadéquation de la république-solvant et de la nation-filtre et non une action efficace sur l’islam-dépôt(de Satan) qui récalcitrerait au traitement comme un tartre qui obturerait jour après jour les canaux de la liberté qui est notre raison d’(ur)être.

    D’où la nécessité de mettre au point une nouvelle sorte de Calgon de l’imaginaire à opposer aux religions qui soit autre chose qu’une poudre de perlimpinpin. On subodore que la réponse n’est probablement pas chimique mais, peut-être, magnétique. C’est-à-dire une action à distance…

    * la voile propulse, le voile nous révulse et expulse de fait celles qui le portent

    ** verbe dont la conjugaison est pour le collégien/lycéen comme certains bronzes qui, au lieu de couler (de source), persistent à flotter dans la cuvette (de potentiel).

    Répondre ↓Le 9 mars 2019 à 11 h 07 min, Dugong a dit :
    « il s’avère, à chaque jour qui passe, que cette religion [l’islam] n’est aucunement soluble dans le solvant républicain, mais forme un précipité de plus en plus épais qui bouche le filtre de la nation. »

    Dans cette métaphore chimique de l’islam, on devine le désir d’opérationnaliser le discours, de matérialiser les concepts, de concrétiser les idées,… Bref, de permettre l’accès de Mimile et de Germaine à un discours qui les rendra à la fois plus idiots et plus utiles.

    La valeur d’une métaphore peut être jugée à l’aune des déploiements qu’elle offre à la pensée mais on se méfiera des orientations indésirables qu’elle risque d’induire dans les discours idéologiques qui les utilisent comme ancres de la pensée au lieu d’en être les voiles *.
    Ainsi, on objectera que si « ça » ne se dissout ** pas, il faudra peut-être envisager de changer le solvant, voire de le chauffer (gaffe aux flammes !). De même, si la filtration est jugée trop lente, utiliser un büchner…

    Voilà des « solutions » qui ne vont pas du tout dans le sens désiré par l’utilisateur de la métaphore puisqu’elles signent l’inadéquation de la république-solvant et de la nation-filtre et non une action efficace sur l’islam-dépôt(de Satan) qui récalcitrerait au traitement comme un tartre qui obturerait jour après jour les canaux de la liberté qui est notre raison d’(ur)être.

    D’où la nécessité de mettre au point une nouvelle sorte de Calgon de l’imaginaire à opposer aux religions qui soit autre chose qu’une poudre de perlimpinpin. On subodore que la réponse n’est probablement pas chimique mais, peut-être, magnétique. C’est-à-dire une action à distance…

    * la voile propulse, le voile nous révulse et expulse de fait celles qui le portent

    ** verbe dont la conjugaison est pour le collégien/lycéen comme certains bronzes qui, au lieu de couler (de source), persistent à flotter dans la cuvette (de potentiel).

    « …la théorie des catastrophes élémentaires est, très vraisemblablement, le
    premier essai cohérent (depuis la logique d’Aristote) d’une théorie de
    l’analogie. Lorsque des scientifiques d’esprit étroit objectent à la théorie des
    catastrophes de ne pas donner plus que des analogies ou des métaphores, ils
    ne se doutent pas qu’ils énoncent le dessein véritable de la théorie des
    catastrophes, lequel est de classer tous les types possibles de situations
    analogues. »

    René Thom

    Soit:la science ne peut se passer de la métaphore.

    Dans le discours d’un politique,la métaphore sert presque toujours d’ entourloupe.

  50. La Lady Gaga des mathématiques,qui se donne des airs d’illuminé et cultive sa ressemblance avec Raspoutine, a donné un bel exemple d’entourloupe métaphorique dans l’émission On n’est pas couché du 2 mars 2019;

    « En politique, il y a de la viscosité… »

    Prétendre que développer une analogie entre la mécanique des fluides et la politique aide à comprendre la politique est une foutaise.

    voir,sur la viscosité

    https://www.youtube.com/watch?v=lrhsmtS5zQE

    de 30mn 50 à 33mn 35 environ

    • Mon cher Lormier,

      La superstition politique a encore de beaux jours devant elle !

      • Moi par exemple quand je vous envoie un message je croise mes doigts dans mon dos pour conjurer le mauvais sort – si je fais un solécisme je sais que je n’y coupe pas !

  51. Heureusement comme je suis une bulle de savon les insultes de Dobo, Dugong, Zorglub et tutti quanti glissent sur moi ! Par contre les petites piques de Lormier je les crains comme la peste …

    • Si j’ose un barbarisme : Je suis Lormiérisé à vie !

      C’est comme scarifié mais en plus hard.

      • « un barbarisme  »

        ou,plutôt,un néologisme ?

        Je vous l’ai déjà dit:s’il y a un commentateur ici dont la lecture peut vous être bénéfique,c’est bien Lormier.

        • … aïe ça fait mal ! marqué au fer rouge je ne vous dis que cela … continue trésor !

          • Aussi bien, si on les mariait ça calmerait la logorrhée de l’un et les obsessions libidineuses de l’autre ?

  52. La Lady Gaga des mathématiques,qui se donne des airs d’illuminé et cultive sa ressemblance avec Raspoutine, ne s’interdit ni la contradiction ni le sophisme.

    Au cours de l’émission « On n’est pas couché » du 2 mars 2019, Christine Angot pose une question sur la réforme Blanquer et l’enseignement des mathématiques au lycée;les mathématiques cessent d’être obligatoires au lycée, a-t-on renoncé à améliorer le niveau des élèves en mathématiques ?

    Villani répond que l’enseignement « de la culture scientifique » qui fait partie du tronc commun remplacera (avantageusement ?) le cours de maths.

    Question de Christine Angot:vers 43mn20

    réponse contradictoire et sophistique de Villani: de 45mn à 46mn 50 environ

    https://www.youtube.com/watch?v=lrhsmtS5zQE

  53. Le 15 mars 2019 à 16 h 32 min,
    Pierre Driout
    a dit :
    Si on remplace dieu par allah ça marche encore !

    Je ne le pense pas;quel cancre irait remercier une divinité de lui avoir fait obtenir son bac,assignat démonétisé ?

  54. Il y a des lycéens qui ont très bien compris que Macron allait leur rendre la vie encore plus difficile;ils se révoltent contre la réforme du lycée et contre parcoursup.

    Comme ils sont un danger pour le pouvoir,on les matraque sévèrement;la police a des ordres très stricts:à la moindre esquisse de protestation lycéenne,maxi-tabassage.

    • « Un barbarisme heureux reste dans une langue sans la défigurer… »
      citation de Chateaubriand,à l’adresse par vous indiqué.

      N’êtes-vous pas trop sévère envers vous-même ?

      D’ailleurs Lormier considère le verbe « lormiériser » comme un néologisme heureusement venu sous votre plume et serait très flatté qu’il passât dans la langue française-assurant ainsi à Lormier (plus qu’à Driout…injustice !) une certaine postérité.

      • Notice vue sur la porte d’un labo scientifique :
        Travailler ici c’est comme pisser dans un pantalon noir.
        Vous avez une sensation de chaleur, et personne ne le remarque.

        Le commentateur Lormier prouve la véracité de cette notice.

  55. Au sujet de « viscosité » je crois que Villani a voulu dire : « Nous sommes dans la mélasse ! » ; sans les moyens ni l’accent de Raimu et dans le sabir des géomètres ! Du coup l’effet est moindre …

  56. Le 14 mars 2019 à 6 h 46 min,
    Gus
    a dit :
    J’en connais même qui pensent que la société à des comptes à leur rendre précisément parce que l’école publique les a floués dans les grandes largeurs. Et c’est un raisonnement qui se tient.

    Aux Etats Unis certains étudiants ayant terminé leurs études demandent à leurs facs de leur rembourser leurs études parce qu’ils ne trouvent pas d’emploi rémunéré au niveau promis dans les prospectus publicitaires édités par lesdites facs.

    Leur raisonnement tient,si l’on considère l’argent dépensé pour les études comme un investissement à récupérer et faire fructifier sous forme de salaires.

    En France ?

    Ce qui existe depuis longtemps,c’est l’élève (généralement soutenu par ses parents) qui accuse son/ ses professeurs d’avoir provoqué son échec en ne dispensant pas un enseignement de bon niveau.

    Nous retrouvons la question:qu’est-ce qu’un bon professeur ?

    Vous savez,Il Maestro lui-même a subi une cabale.

    « La Fabrique du crétin de Jean-Paul Brighelli, 17 mars 2006, 19:30, par parents corbeil

    Nous avons vu Monsieur Jean-Paul Brighelli à l’oeuvre, il est passé comme professeur de Français en première ( classe de bac ) au lycée de Corbeil Essonnes, une véritable catastrophe, les parents d’élèves ont manifesté pour qu’il n’enseigne plus dans ces classes.
    Son enseignement était totalement hors de portée des élèves et ne préparait aucunement au bac. Les élèves ont tous été handicapés par la note de Français qu’ils ont eu ensuite pour présenter le bac en terminale. Son arrogance vis à vis du lycée des élèves et des parents était intolérable. Heureusement que tous les professeurs ne sont pas comme lui,parce qu’un tel enseignement ne peut produire que des « crétins »

    http://www.e-litterature.net/publier2/spip.php?article229

    • sur le même site:

      3. La Fabrique du crétin de Jean-Paul Brighelli, 18 mars 2006, 02:06, par lycée de corbeil

      « Nous l’avons eu comme prof de français à corbeil-Essonne en 1ere
      Une véritable catastrophe pour toute la classe au bac.
      Il a été déchargé de cours dans cette classe à examen par le proviseur pour éviter de nouvelles catastrophe. Je ne souhaite pas à vos enfants et petits enfants d’avoir un aussi mauvais professeur qui lui ne peut que contribuer à créer comme il dit des crétins. »

      • sur le même site,sans corections
        « 15. La Fabrique du crétin de Jean-Paul Brighelli, 4 décembre 2006, 21:10, par Une anciène élève de Mr Brighelli

        « Je suis une ancienne élève de Mr. Brighelli, ..
        Un jour, à la fin de l’un de ses cours je suis allée le voir en lui demandant : « Monsieur, cela fait 5 mois que nous sommes rentrés et mes cours de français se résume sur une page ! On a quand même le bac à la fin de l’année !!! », sa réponse a été : « Écoute, moi j’ai plein d’émission de télé, je n’ai pas le temps de faire mes cours alors débrouille-toi ! ».
        Personnellement, je trouve cette réponse inacceptable.
        Afin de réussir mon bac français, j’ai manqué tout le mois de mai de ma scolarité pour qu’un professeur de français me reprenne tout le programme !
        Alors certes, son livre est plein d’exactitudes mais ses cours sont lamentable. »

        • Il serait amusant (vous vous en foutez sans doute) de savoir ce que ces jeunes filles pensent de leur cours de français,maintenant,treize ans plus tard.

          Dans l’administration de l’Education nationale,il y a nombre de gens malins qui mettent à profit leur connaissance de la tactique maoïste (révolution culturelle…).

          Pousser l’élève à se révolter contre le professeur peut rapporter gros.

      • Lu également dans « Revue internationale Marxiste-Léniniste-Maoïste  » : « le Camarade JP Brighelli est un Camarade, qui a en son temps, fait le coup de poing contre les fascistes, sur les barricades où il s’est battu pour la Cause du Peuple, en 1968. Hélas, on sait que les prétendus partis de gauche, partis révisionnistes, ont trahi la Révolution, en se vendant aux bourgeois réactionnaires pour trente misérables deniers, brisant les rêves de millions de travailleurs !
        Le Camarade Brighelli aurait dû intituler son essai « la fabrique de petits bourgeois » tant l’école défend les thèses conservatrices, et contre-révolutionnaires. Il fera mieux la prochaine fois, s’il fait son autocritique, reconnait son erreur, et soumet son livre au comité de lecture du Parti, qui saura le conseiller, pour en faire un grand ouvrage révolutionnaire !

  57. Que voulez-vous Pheldge ? On parlait d’exotisme de pacotille, il faut bien aussi qu’il y ait une philanthropie d’apparence.

  58. Avez-vous soif de lectures en cette veille de Week-end ? Alors un peu de Donald Trump inhabituellement littéraire.

    « @realDonaldTrump
    Following the shooting in NZ anti-Muslim classics may be banned by liberal thought police: P. Corneille’s “El Cid” (1636). T. Körner’s “Zriny”(1814), M. Marulic’s “Judith”(1521), Voltaire’s “Mahomet”(1736). Why not first address the failure of multiculturalism ? »

    • La fille de Lacan fut nommée Judith Bataille la meurtrière !

      Ceci dit l’érudition de Trump m’impressionne …

  59. Tous ces défilés pour le refroidissement climatique (à quand l’ère glaciaire !!), il pleut des cordes depuis ce matin.
    On verra quand ils seront au pouvoir.

        • Laisser couler, je suis seulement intervenu dans le but de faire un mauvais jeu de mots. Mais puisque vous semblez justement évoquer l’absurdité de « la cause », je rappellerai que le Ministère nous avait proposé à nous enseignants d’organiser un « débat » sur le climat. Cela m’avait laissé rêveur… Le « débat » serait donc désormais la solution à tout, le « grand débat » s’achevant pour laisser place au débat sur le climat. Sauf que je ne vois pas trop de quoi « débattre » à ce sujet. Cela me rappelait la blague de Desproges, « pour ou contre les Pyrénées? » Je vois tout cela comme une illustration supplémentaire du dévoiement le plus cynique du sens des mots. Mais tout cela n’est pas nouveau: on a vait déjà eu un « grand débat sur l’éducation » au début du millénaire et les réponses étaient déjà écrites dans les prochaines réformes avant même qu’il ne commence…

          • Non le jeu de mots tombait bien ; hier dans mon établissement, une poignée de manifestants, et, heureusement, zéro débat !
            Pour conclure comme les Inconnus : « La pollution, je dis
            non » ou des fulgurances comme « Je suis contre la guerre », on n’aurait encore perdu deux heures avec ce débat.

  60. Lormier, je ne parle pas des profs (bien qu’il y ait évidemment des brebis galeuses dans l’EN mais pas plus – ni moins – que partout ailleurs, je pense) mais bien des programmes, de leur mise en œuvre lamentable, du nivellement systématique par le bas et de la diminution continue des heures disciplinaires depuis près de quarante ans maintenant. Et je pense que vous n’avez pas besoin que j’apporte ces précisions., ces refrains sont connus sur le blog.

    Je suis en train de lire De la destruction du savoir en temps de paix, un ouvrage collectif déjà un peu ancien maintenant, mais qui décrit et explique avec beaucoup d’acuité ce qui se passe dans l’EN et qui continue allègrement (gag) encore aujourd’hui en identifiant clairement les desseins et les motivations des instigateurs de ladite destruction. Pas besoin de verser dans le complotisme, c’est en fait assez facile de trouver les documents qui décrivent le processus en question: les saccageurs ne se cachent même pas. Je ne sais pas si quelqu’un d’autre que moi l’a lu ici ; en tout cas, j’en recommande la lecture (en complément des essais de JPB, bien sûr.)

    • Vous avez vous-même participé à une discussion sur « les bons professeurs »…

      Je pense que les gouvernants ont bien compris,dans leur entreprise de destruction du savoir, combien il est utile de soumettre les professeurs à une critique permanente et sans limite de la part des élèves,secondés par leurs parents.

      Je suis bien d’accord avec vous:comment être « bon » dans une institution en ruine?

      Vous êtes professeur,vous connaissez donc des jeunes gens et c’est ce qui fait le prix de vos commentaires sur la jeunesse actuelle.

      La question que je me pose est la suivante:comment un jeune homme de dix-huit ans,aujourd’hui, peut-il « entrer dans la vie » alors que les faux-monnayeurs règnent ?

      Cédric Villani,la « Lady Gaga » des mathématiques (qui ressemble de plus en plus à Raspoutine) est un abominable faux-monnayeur.

      Voici un homme dont le savoir mathématique est bien établi et qui défend la réforme Blanquer avec des arguments dont il sait parfaitement qu’ils sont spécieux et contradictoires entre eux .

      Au cours de l’émission « On n’est pas couché » du 2 mars 2019, Christine Angot a posé une question sur la réforme Blanquer et l’enseignement des mathématiques au lycée;les mathématiques cessent d’être obligatoires au lycée, a-t-on renoncé à améliorer le niveau des élèves en mathématiques ?

      Villani répond que l’enseignement « de la culture scientifique » qui fait partie du tronc commun remplacera (avantageusement ?) le cours de maths.

      Question de Christine Angot:vers 43mn20

      réponse contradictoire et spécieuse de Villani: de 45mn à 46mn 50 environ

      https://www.youtube.com/watch?v=lrhsmtS5zQE

      • Oui, mes collègues de maths m’ont déjà montré il y a quelques semaines une vidéo « officielle » de cette Lady Gaga, comme vous dites, et même dans cette vidéo, la contradiction est patente. Un de mes collègues a lâché laconiquement: « Voilà. L’intelligence n’implique pas forcément l’intégrité. »

        Il y a quelque chose de fascinant à voir l’aplomb avec lequel ces gens assènent leurs mensonges, le plus troublant étant peut-être que ce n’est pas leur parole qui apparaît comme discréditée mais bien celle de ceux qui la critiquent.

        La loi sur les fake news, tellement orwellienne, crée ainsi une espèce de tache aveugle dans l’esprit critique, comme si le légitime scepticisme envers l’idée que le personnel politique œuvre obligatoirement pour le bien des citoyens était désormais une théorie du complot comme les autres, alors que les faits l’accréditent amplement.

        La question que je me pose moi, mais qui est sans doute dérisoire, c’est si ce gouvernement ment davantage et de façon encore plus acharnée que les précédents. C’est l’impression que j’ai mais je ne sais pas si elle juste ou non.

      • L’initation de tout novice en politique, passe par deux épreuves décisives : la dégustation le mangeage de chapeau, et l’ avalement l’avalation de couleuvres … 😉

  61. COURT QUAND C’EST LOURD

    Un de mes collègues a lâché laconiquement: « Voilà. L’intelligence n’implique pas forcément l’intégrité. »

    Il fallait la foi de l’haltérophile pour relever cette enclume de la pensée, dont la logique de la non-implication m’échappe un peu, je dois dire…
    Lakhoniquement.

  62. Plongé maintenant dans l’espace des phases politiques, Villani peut enfin se vautrer dans la mouïté et les plaisirs troubles de la contradiction flagrante et de l’approximation laxiste avec des gens qui pratiquent cela depuis lurette.

    Ainsi, lorsqu’il parle de viscosité chez les politiques, ce spécialiste de l’équation de Boltzmann sait bien que les quelques 500 députés-particules ne peuvent en aucun cas être suffisamment nombreux pour donner lieu à un traitement cinétique. De plus, deux « particules-députés » qui interagissent à la buvette de l’Assemblée ne le font pas simplement par des collisions élastiques, réversibles, localisées et instantanées.

    Villani sait pertinemment que mélanger les niveaux de description lui permettra de noyer le poisson (encore de la stat…) et de faire passer pour du miel ce que Bachelot sait être une substance fécale.

    Bienvenue dans le monde d’Angot et autres mous et molles du khul, spécialistes de la bave visqueuse des milieux incontinents.

    En passant, pour une bonne revue du problème des passages d’une description cinétique (Boltzmann) aux diverses approximations hydrodynamiques (Euler, Navier-Stokes) lire

    https://www.pourlascience.fr/sd/physique/le-comportement-des-gaz-dune-limite-a-lautre-1367.php

    • « noyer le poisson »

      Quand on mange du Poisson,il faut faire attention à ne pas avaler le noyau.

        • Je n’attribue nullement à Dolto les écarts à la norme langagière de cette jeune fille !
          Disons que c’est un mélange entre le langage poissard de Céline et la description anatomique de la psychanalyse à la française – style Lacan and co.

          Il faudrait convoquer beaucoup de sciences pour retracer les linéaments de la pensée qui aboutit à cette belle proclamation publique !
          Au 17e siècle à Loudun, au 18e à Salem on aurait brûlé les inspirateurs de tels égarements et les adeptes de la secte – n’allons pas jusque là !

  63. Toute analogie est vraie disait le bon Konrad. On peut lire cela comme une technique permettant de faire passer du miel pour de la merde * et réciproquement.

    La « viscosité » de Villani en est un bon exemple qui lui permet, en plus, de passer pour un bon pédagogue.

    * on peut ainsi générer les orwelliennes bien connues : « l’ignorance c’est la force », etc.

  64. Pour tenter d’échapper à la dégradation irréversible du politique, il existe une échappatoire aux khontradictions qui consiste à installer un benêt total au sommet du système. Ça peut fonctionner un moment.

    Revoyez « Bienvenue mister Chance » de Hal Ashby avec le magnifique Peter Sellers.

  65. Tiens, en voilà un à qui le directeur de l’ens devrait mettre un bon coup de pied au khul, histoire de l’empêcher de passer directement à l’état de Grothendieck vieux débris sans passer par les cases fécondité et profondeur :

    https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/03/14/greve-pour-le-climat-antoine-soulas-de-l-ecole-nationale-superieure-a-la-desobeissance-civile_5436106_3244.html

    Cette génération aura besoin de (très) bons scientifiques pour faire face aux problèmes dont on leur cause…

    • Antoine Soulas s’appelle en réalité Antoine SOULAS-DEBRAINE.

      C’est un peu louche;c’est comme Laurent Wauquiez-Motte.

      Arrêté du 22 février 2017 portant nomination d’élèves à l’Ecole normale supérieure (session 2016) NOR: MENS1702877A

      Par arrêté de la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche en date du 22 février 2017, les candidats dont les noms suivent, déclarés admis à la session 2016 du premier concours d’entrée, sont nommés élèves de l’Ecole normale supérieure pour une durée de quatre ans à compter du 1er septembre 2016 et acquièrent la qualité de fonctionnaire stagiaire à compter de la même date :

      II. – Section des sciences
      Groupe mathématiques, physique, informatique (MPI)…
      M. Antoine SOULAS-DEBRAINE.

      Je ne crois pas que le directeur de l’ENS ait l’intention de donner un coup de pied au khul à Antoine Soulas-Debraine.

      Il est membre d’une association « Ecocampus » ,bien accueillie par la direction et dont les activités ne sont pas toutes malsaines.

      « 11 décembre 2013 : Vin chaud en aquarium
      Vous vous êtes inscrit à la liste de diffusion de l’association Écocampus à l’issue d’une conférence sans vraiment savoir ce que c’est ? Ou au contraire vous suivez ses faits et gestes depuis sa création ? Vous êtes intéressé par des actions liées à l’environnement et au développement durable à l’ENS ? Vous avez des projets à partager ou souhaitez tout simplement vous tenir au courant des actions de l’association (AMAP, conférences, débats, projections, enquêtes, ruches, compost et autres actions éclectiques) ?
      Nous invitons tous les curieux à venir nous rencontrer et discuter avec nous autour d’un thé à la menthe ou d’un vin chaud le *mercredi 11 décembre entre midi et 13h30* en aquarium, au 45 rue d’Ulm (Paris).
      Nous vous attendons nombreux-ses, »

      Dans les années 70 le maoïsme,c’était bon pour les plans-cul (demandez au Maître);aujourd’hui,l’écologie,c’est le bon plan (si l’on est prêt à se taper de jeunes babiologues,largement majoritaires chez Ecocampus.)

      http://www.ecocampus.ens.fr/spip.php?rubrique5

  66. Entendu hier sur FI un jeune militant de 12 ans manifestant « pour le climat » qui expliquait que c’était son professeur d’histoire/géo qui l’avait affranchi, parsemant ses cours de digressions sur l’état de la planète, le réchauffement climatique et les vilains Trump/ Bolsonaro et autres monstres.
    J’ignorais que Bolsonaro fut au programme d’histoire-géo de la classe de quatrième …

    • enfin c’est moi qui dis digressions, car le gamin semblait parler de cours entiers.

      C’est pas drôle

      • pourquoi donc êtes vous étonnée ? ce genre de digressions/propagande, c’est pourtant d’une affligeante banalité !

    • Les histéroriens-géographieux se battront comme des chiens avec les essevétistes-ékonologues pour dispenser cet « enseignement » de la mouïté bienfaisante.

      Une vraie niche à heures-sup.

        • Proposition Logique :

          « Prof SES / Histoire / SVT » => « Pas de gauche »

          Publi en vue (en sciences humaines) !

          • On lit « pas de gauche » et on en fait un critère de sélection rhédibitoire.
            Encore qu’il faut se méfier car j’ai eu en Terminale un professeur de latin monarchiste légitimiste et catholique intégriste, et je n’ai jamais fait aussi peu de latin en cours de latin que cette année-là. On a fait les Evangiles et de la philo antérieure à 1700.

  67. Camuso en renaud, grand guru remplaciste, s’offusque qu’on puisse le rendre responsable de la tuerie du raciste aussie.

    C’est vrai quoi ! Comme si l’auteur de « mein kampf » pouvait être rendu responsable des crimes nazis.

  68. Le 15 mars 2019 à 22 h 36 min,Gus a dit :
    C’est quand même un beau geste que de se mouiller pour la cause.
    Gabrielus :
    Quelle cause ?

    « Cause toujours » dit la pensée causaliste,selon Lacan.

  69. Driout, on accueille les enfançons qui reviennent du Djihad. C’est là qu’on sera bien inspiré de se pencher sur le magnifique travail de Mme Dolto auprès des enfants après guerre. Encore faudra-t-il avoir son degré d’intelligence émotionnelle pour sortir ces petits du cauchemar dans lequel ils sont plongés depuis leur naissance. Une louche de Cyrulnik sera bienvenue. Même remarque !

  70. Le 16 mars 2019 à 10 h 09 min, Dugong a dit :

    « …lorsqu’il parle de viscosité chez les politiques, ce spécialiste de l’équation de Boltzmann sait bien que les quelques 500 députés-particules ne peuvent en aucun cas être suffisamment nombreux pour donner lieu à un traitement cinétique. »

    De toute façon,toute analogie entre des particules (d’un fluide ou autre) et des êtres humains (fussent-ils des milliards) est spécieuse.

    Une particule,ça n’a pas de langage.

  71. Miss Dobo est contre les enfants malheureux ! Eh ben on se dit qu’on n’a pas perdu sa journée en se levant tard pour entendre cela …

    La guerre gross malheur ! comme on dit dans « La Grande vadrouille ».

  72. autoroutes

    « En Suisse, l’ordre de grandeur n’est pas le même…  » Pheldge

    Et alors ?

    La densité du réseau n’est-elle pas comparable ?

    Vous … partez du principe que « le privé c’est mal » que « c’est rien que des salauds de profiteurs … » Pheldge

    Quand je prends l’autoroute, je ne me pose pas de question morale;d’ailleurs si j’avais disposé de fonds au moment de la privatisation des autoroutes,j’aurais sûrement acheté car ça ne pouvait pas ne pas être juteux.

    Je constate simplement que pour aller de Bilbao à Santander par l’autoroute je n’ai aucun péage à payer et qu’un aller-simple Paris Marseille coûte plus cher en péages que 100 000 km en Suisse,pourvu qu’ils soient parcourus la même année.

    • relisez mes posts précédents en suivant avec le doigt, et si vous ne comprenez toujours pas qu’en France on a fait d’autres choix d’utilisation du pognon collecté, que d’assurer la gratuité des autoroutes, essayez le 50/50 ou le coup de fil à un ami 😉

      Et comme je suppose que vous votez depuis quarante ans pour ceux qui ont fait ce choix clientéliste à vos dépens, vous avez en plus, droit à un point Bossuet « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes. » 😉

  73. Pour Lormier

    A mon humble avis, Phledge est juste un troll au service du pouvoir en place qui sème des provocations, dans le seul but d’ajuster les éléments de langage de ce même pouvoir.
    Il existe d’autres instances sur la Toile de ces trolls comme le blog de Nathalie MP, où s’abreuve le troll pheldge. Cette Nathalie MP sans existence concrète, au contraire de JPB, n’étant qu’une ombre projetée sur le mur de la Caverne.
    Si vous avez quelques connaissances en Cybernétique, vous devez savoir que pour identifier la dynamique d’un système, il suffit d’injecter du bruit blanc en entrée.
    J’ai moi-même alimenté, malgré moi, une méchante trollesse avant les élections présidentielles de 2017, en lui fournissant la thématique du feuilleton de la fermeture de Fessenheim.
    Je connais ces gens, et ils sont nocifs.

    • c’est vrai que vos dispensables contributions vous mettent à l’abri du statut de troll …
      C’est par ailleurs assez minable et discourtois que d’attaquer ici une personne qui ne peut lire vos attaques et donc pas y répondre …

      Décidément, JPB mérite mieux comme commentateurs.

  74. Savonarole soulève une question intéressante : celle de la démonologie !

    Renaud Camus est-il un démon qui inspire à vingt mille kilomètres à travers les mers les assassins solitaires ?

    « Le Figaro » a trouvé un autre Camus – déjà ce nom est suspect il indique une déviation – Jean-Yves Camus pour exorciser les démons !

  75. Pathétique réponse :
    Parler de démonologie revient à poser la question du Bien et du Mal.
    En tant que nouveau docteur Faust, j’étudie seulement la question du Vrai et du Faux.
    Pour les lecteurs :
    Le docteur Faust était juste un petit chimiste de la Renaissance, qui s’est fait exploser dans une expérience mal maitrisée.
    Le Diable n’a rien à voir dans cette histoire.

    • Le vrai et le faux avec des majuscules ? Vous avez besoin de bretelles pour soutenir votre ego ? J’en vends sur les marchés tous les samedis pour ceux qui ont une hypertrophie du moi.

      • Très souvent chez ce genre de bonhomme l’ego se trouve au niveau des gonades … un peu comme l’esprit chez cette jeune fille qui veut qu’on lui bouffe le clito.

  76. Lorsque Adam n’était qu’un tas de boue sans forme qui s’agitait sans savoir sous le souffle de Dieu. Une mélasse de tout (Pierre Mille, Barnavaux, 1908, p.69).

    Si Adam avait suivi l’école moderne française il serait encore dans la mélasse !

    http://www.cnrtl.fr/definition/mélasse

    • Evidemment le nom de Pierre Mille (1864-1941) est effacé des tablettes de l’éducation nationale – mais il a été le grand écrivain de l’Empire sous la 3e république. Grand officier de la Légion d’honneur, il ne s’est jamais présenté à l’Académie française mais a créé sa propre Académie de l’outre-mer.

      http://www.memoireafriquedunord.net/biog/biog11_Mille.htm

  77. Alceste est une femme.
    J’étais en cours et surveillais un devoir tout en corrigeant le bac blanc de 1ère S.
    Corpus de textes sur le théâtre dont un texte extrait du Misanthrope, la belle tirade :  » Non je ne puis souffrir cette lâche méthode … » Et là, surprise, je me retrouve face à une diatribe, fort mal écrite, mais bon, nous sommes à moitié vaccinés, sur ces salauds de mecs comme Philinte qui se croient tout permis avec les femmes, et qu’Alceste, elle a bien raison de pas se laisser faire et patati et patata. Bref, une vraie relecture de la tirade à la sauce lgbt.
    J’ai pensé à Brighelli, en cours, une fois n’est pas coutume, les dieux de la pédagogie me pardonneront et j’ai enchaîné avec la lecture du commentaire-composé de la demoiselle.
    Là, je suis tombée sur ce salaud d’Agamemnon qui avait violenté sa fille. ( sic) J’avais donné la prière d’Iphigénie à son père  » Mon père, cessez de vous troubler, vous n’êtes point trahi ». Bon. Et exemple à l’appui s’il vous plaît . Il l’a frappée parce que : « Vous rendre tout le sang que vous m’avez donné ». Bien.
    Vous me direz, bon, une copie, rien de dramatique. Mais non, 7 copies du même tonneau et je n’ai pas tout corrigé ! Toutes des demoiselles.
    Du coup, j’ai repris la tirade de Molière en mode lgbt. Oui, si on pioche au hasard, on trouve: « Lorsqu’un homme vous vient embrasser avec joie » ou
    « Quel avantage a -t-on qu’un homme vous caresse, « . Eh oui, quand on n’a plus aucun lien avec les textes classiques et la langue qui va avec …
    Certains lycéens sont non seulement incapables de lire seuls un texte classique mais en plus ils ont le cerveau infesté des conneries qui circulent et qui leur mettent des filtres sur tout. Molière et Racine à la sauce me too .
    J’en ai déjà lu des conneries mais là, je dois dire que j’ai eu un vrai coup de mou.
    Quels Dieux avais-je offensés ?

    • Vous soulignez le décalage abyssal qui s’est instauré depuis quelques trente ans entre la compréhension, même succinte, des classiques et la pensée étriquée, corrompue, asservie des ados d’aujourd’hui.
      Inutile de développer concernant le vocabulaire: le naufrage est irrémédiable, la tâche de l’enseignant sisyphienne.
      Pauvres d’eux et de nous, sur les rivages du styx ( non, pas pour les lèvres).

  78. Vague retour sur la problématique du billet.

    Ma Bingbing est allée au salon du Livre hier soir, pour rencontrer l’auteur Gérard Dupuy pour raisons professionnelles.
    Ambiance sinistrose de temps de crise. Même les buffets des éditeurs ne sont plus ce qu’ils étaient, m’a-t-elle rapportée.
    Au centre, les deux stands les plus flamboyants étaient ceux de Gallimard (& satellites) et d’Actes Sud. Sur le premier, elle a avalé un verre de jus d’orange, puis est allée s’entretenir avec Dupuy qui terminait sa séance de dédicace.
    Après un rapide tour du salon, sur le stand de la République d’Oman, elle a aperçu la silhouette longiligne au teint d’endive cuite à l’eau tiède de notre actuel ministre de la Culture, auquel un orchestre symphonique arabe, avec violonistes voilées, donnait l’aubade. Elle s’est barrée en se disant qu’elle n’y reviendrait pas de sitôt…et qu’il valait mieux aller au « Salon de l’Autre Livre » à l’Espace des Blancs-Manteaux ou à « L’autre salon » rue de Charonne. Je suis d’accord.

    Moi, je profite toujours du Salon du Livre pour ranger la bibliothèque familiale et ce matin, j’ai cherché une édition originale Gallimard des « Raisins de la colère » dont Maman m’assure qu’elle y est rangée mais que je n’ai jamais trouvée. J’avais simplement découvert il y a quelques temps en la cherchant, « Jours de travail » de J.S. dans la bibliothèque et je pense que Maman confond l’histoire de ces deux livres, puisque ce livre est le journal de Steinbeck pendant qu’il écrivait les raisins.
    Je ne sais pas si quelqu’un ici a lu ce livre, mais ça me plairait d’en discuter : c’est humainement touchant et surtout, à mon sens, extrêmement intéressant concernant le « work in progress » (la manière dont un écrivain écrit, quoi, pour les losers qui ont pris Allemand 1ère langue).
    Par exemple, j’avais été absolument renversé en lisant les différentes étapes de « Construire un feu » de Jack London, et là je n’avais pourtant que les brouillons successifs du texte, sans les commentaires de l’auteur, et sans ceux de Papa qui vouait un véritable culte à London (au point lors d’un voyage en Californie, de nous avoir naguère trainés à Oakland sur les traces de JL où il n’y a rien à retrouver de lui dans cette ville sans intérêt). Alors que pour J.S., c’est carrément une sorte de « monologue intérieur » qu’il tient dans ce journal, et l’on peut discerner ainsi le poids du quotidien qui leste sa plume, en quelque sorte. L’univers Steinbeckien est si particulier, en prime parce que le type est touchant. Forcément, une fois la dernière page tournée, dont la dernière page des notes fournies par l’éditeur –et il y en a des tas–, cela vous met en face de vous-même, j’imagine, si vous écrivez ou tentez d’écrire (au niveau de l’investissement et de l’effort, c’est pareil, pas vrai ?). Ce serait profitable d’échanger « courtoisement » là autour, ça éveillerait d’office ma curiosité, parce que je pense que les commentaires sur ce journal de Steinbeck révèleraient forcément des pans de chaque intervenant, comment dire pour éviter le mot « écrivain » qui peut paraître « prouprouteur » et illégitime ? Tapu-Scripteur ? Je sais pas.
    Parce qu’on a toujours de mauvais rebonds, des contretemps, des mélasses mentales à défaut de récriminations, des regrets, parfois, peut-être de n’avoir pas été un « spécialiste » de Steinbeck, ni de Dos passos, ni de Faulkner, ni n’avoir été soi même d’aucun écri-vain prolétaire, prolétarien, ou prolétarisé… On a mal de les voir bien rangés dans des cases, des groupes, des catégories,… par les historiens de la bourgeoisie littéraire, assis devant leurs étagères empoussiérées. Bref…

    De plus, Steinbeck, sûr qu’il aurait appelé à manifester avec les GJ.

    Bon week-end.

  79. Il y a deux choses qui vous rendent irrécupérables aux yeux des autres :
    – Ne rien comprendre
    – Tout comprendre

  80. On apprend que la mosquée de Christchurch était un nid de terroristes – un peu comme toutes les mosquées d’ailleurs. Maintenant installer une mosquée à Christchurch c’est provoquer le démon !

  81. Sur le sens de l’effort: arrêtez, collègues, de vanter vos facilités estudiantines:  » je n’ai jamais travaillé avant… »; vous vous tirez une balle dans le pied ( c’est pas bot): primo, ce n’est pas toujours vrai, segundo, si le primo reste exact, vous n’avez pas autorité pour exiger de vos élèves les efforts nécessaires.
    Il conviendrait de rendre leur noblesse aux lettres qui composent les mots besogneux, tâcheron, obstiné. Le boeuf est con mais il laboure bien.

  82. Pour parler sérieusement, je pense que c’est immonde et contreproductif de charger les épaules des enfants du poids de la défense de la planète en les inondant d’informations anxiogènes au quotidien. Ce n’est pas de leur âge. Comment voulez-vous qu’ils ne s’en échappent pas avec des remèdes anxiolytiques.

    • Ce qui est immonde et improductif, c’est le bla-bla européen et les politiques avenantes qui n’ont pour but que de faire un max de fric pour renflouer des caisses trouées, alors même que nous savons bien que Chine, Inde et USA représentent 80% des pollueurs et que toutes nos soit-disant actions ne sont que cautères sur des jambes de bois. Qui abus boira, la tasse.

    • Encore une pesante leçon de morale de cette insupportable grand-mère.
      Par pitié, JPB, faites-la taire !

    • charger leurs frêles épaules ? comme si c’était encore et toujours la faute des autres ! mais ils s’en sont auto-saisis les chérubins ! c’est la version 2.0 de la révolte des boutonneux contre « la société des parents qu’elle est méchante et inhumaine, nous qu’on veut vivre dans un monde d’amour et de bisous, en harmonie avec la Nature qu’on aime trop beaucoup ! ».
      Il y a cinquante ans, JPB défilait, la tête pleine des pensées des auteurs dont il avait dévoré les livres. Aujourd’hui la génération beta, voire gros bêta, défile, la tête pleine de vide, de LOL, de MDR, Iphone en main, portant chaussures et vêtements de marques, et fabriqués en Chine, sans se douter de l’ironie ni du ridicule de leur démarche !

      • Oui — exactement.
        Puis ils rechargeront leurs portables avec de l’électricité atomique, heureusement qu’elle est là, hein…

      • Je ne suis pas d’accord, Pheldge ! Ils subissent dès le primaire un battage scolaire et médiatique permanent. Vous voyez bien ce que décrivent Dugong et Sisyphe de l’enseignement dispensé en SVT et Géographie. Ils sont à peu près aussi responsables que les Jeunesses Hitlériennes ou les Jeunesses Communistes. Et sans aucun doute pire car, n’étant soumis à aucune exigence scolaire autre que débiter par cœur le catéchisme inculqué, ils ne peuvent acquérir aucun recul constructif.
        Leur tête pleine de vide ne provient pas d’une intelligence génétiquement amoindrie, d’une débilité mentale, mais d’un endoctrinement sirupeux distillé dès le berceau où ils ont chié et pissé dans des couches pendant des années, parfois, souvent, jusqu’à 4 ans passés car c’est fatiguant de faire acquérir précocement la propreté à un lardon. A quatre ans, leur bilan carbone est supérieur au nôtre à 18 ans.

        • « Et sans aucun doute pire car, n’étant soumis à aucune exigence scolaire autre que débiter par cœur le catéchisme inculqué, ils ne peuvent acquérir aucun recul constructif. »

          Mais croyez-vous encore que ces êtres pratiquent le par-coeur?!
          Vous avez deux décennies de retard: j’ai, dans mes classes, moins de 10% d’élèves qui connaissent les défs importantes.

          • Sisyphe, pas votre par cœur à vous, bien sûr ! Ce serait trop beau ! Le par cœur du catéchisme distillé par les guimauves bien-pensantes qui prétendent faire de l’enseignement  » ob-jec-tif »

        • « Ils subissent dès le primaire un battage scolaire et médiatique permanent », oui exactement comme leurs parents ont subi un lavage de crâne à base d’idées gauchistes !
          Moi j’ai eu droit au collège, au pèlerinage à la, fête de l’Huma, aux séances de ciné pour voir des films militants, etc …

          Lu sur FB ce matin : <i<'Entre Greta Thunberg, pauvre gamine manipulée et égérie de la secte réchauffiste, et Irma Grese, jeune gardienne SS du camp de Belsen, je ne vois pas qu'une ressemblance physique.

          Les pires idéologies ont toujours eu recours à la manipulation de la jeunesse pour légitimer leurs folies.

          Hier, hitlerjugend, gardes rouges, jeunesses maoïstes, enfants khmers rouges…

          Demain, les jeunesses vertes qui dénonceront au Parti la conduite non écologiquement correcte de leurs parents?

          Allez savoir…

          L'écologisme sera au XXIe siècle ce que le nazisme et le communisme furent au XXe."
          https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10157159484452138&set=pcb.989685374573830&type=3&__tn__=HH-R&eid=ARB2g0jHSbglmz2xN-hLz19Bn6vE72Aq3JscVH-K3zjhzDuFdHePzPrUALOntt9gVz2Rsvo037iMoJsX

          • C’est bien possible, Pheldge. Mais ni en Asie, ni en Afrique, ni en Amérique du sud, ni probablement en Russie, et assez peu aux Etats-Unis. Ça va se concentrer sur l’Europe et le Canada. Ce sera pénible à vivre pour les concernés mais notoirement inutile et inefficace.

          • l’écologisme est la nouvelle religion, qui engendrera le nouveau fascisme, partout où elle le pourra …

  83. J’ai bien aimé « les mélasses mentales », pour une fois que j’aime bien quelque chose chez le spectre.

  84. Métaphore,suite

    « La valeur d’une métaphore peut être jugée à l’aune des déploiements qu’elle offre à la pensée… »
    Dugong.

    Qui prend l’autobus à Athènes et déchiffre tant bien que mal l’alphabet grec est heureux de retrouver ses racines;Omonia: Place de la Concorde,Syndagma: place de la constitution;hyperagora: supermarché…

    metafora:transport

    Et voilà,sur le flanc d’un camion d’une entreprise de transport international on peut lire « Διεθνείς Μεταφορές »;il ne s’agit pas de métaphores fonctionnant dans plusieurs langues…

    Qui dit « métaphore » dit « transport »,mouvement.

    Une métaphore,ce n’est pas un isomorphisme.

    « La valeur d’une métaphore peut être jugée à l’aune des déploiements qu’elle offre à la pensée… »

    Déployer,verbe assez fréquent sous la plume de dugong.

    Déployer,ce n’est pas déplier.

    Quand la pensée « se déploie » elle a une chance de découvrir quelque chose.

    Si je déplie la veste habilement pliée pour le voyage par mon majordome, je n’ai rien de plus qu’une veste.

    Un aigle déploie ses ailes.C’est ce qui lui permet de prendre son envol.
    Métaphoriquement, »spreading one’s wings »,c’est donner de l’envergure à son talent inné, c’est prendre son vol.

    Curieux qu’en anglais un même verbe, « spread » s’emploie pour les ailes, les jambes…et la confiture.

    Dans le cas de la confiture,il s’agit d’étaler (dans toutes les directions) et donc d’obtenir une couche mince sur une aire étendue; pour les jambes,c’est l’écart angulaire qui augmente.

    L’aigle aux ailes déployées et aux pattes écartées est emblématique des Etats Unis.

    https://wiki.voyeurweb.com/images/thumb/0/00/Flash_Cards_Bunny-2005_Hunt_09-8.jpg/900px-Flash_Cards_Bunny-2005_Hunt_09-8.jpg

      • Pour le moment,je crois que c’est considéré seulement comme une impolitesse;on n’accuse pas l’homme qui écarte les jambes dans les transports publics de vouloir attirer le regard vers ses organes génitaux (lesquels , d’ailleurs,ne sont pas vraiment un appas por les femmes hétérosexuelles.)

  85. Mélasse;Alice au pays des merveilles

    «Pourquoi vivaient-elles au fond d’un puits?»

    … le Loir réfléchit pendant deux bonnes minutes. Ensuite il déclara :

    «C’était un puits de mélasse.»

    «Cela n’existe pas!» s’écria Alice avec colère.

    «Donc, ces trois petites sœurs, vois-tu, elles apprenaient à puiser…»

    «Que puisaient-elles?» demanda Alice…

    «De la mélasse,» dit le Loir, sans prendre le temps de réfléchir,cette fois.

    «Mais je ne comprends pas. Où puisaient-elles cette mélasse?»

    «On peut puiser de l’eau dans un puits d’eau, répliqua le Chapelier. Je ne vois donc pas pourquoi on ne pourrait pas puiser de la mélasse, dans un puits de mélasse, hein, pauvre sotte?»

  86. Supprimons les vrais ennemis de la Cause Ecologiste (suite)

    Le faux révolutionnaire, petit bras cassé de la Cause Ecologiste est plus souvent encore en deçà qu’au-delà de la Révolution : il est modéré au point de rouler en hybride, il est fou de brides coercitives et de taxes pour les autres, selon les circonstances. On arrête dans les conseils d’administration des GAFAM mondialisés ce qu’il pensera le lendemain puis l’écrira dans un édito froidement enflammé du Vespéral, organe de la Vertu plein d’effets de manche et de serre. Il s’oppose aux mesures générales d’économies d’énergie, et les exagère quand il n’a pu les empêcher : sévère pour le petit pollueur qui fume sur son vélib volé ou celui qui néglige son compost, mais indulgent pour la gabegie des productivistes chinois ; accusant même les coupables qui ne sont pas assez riches pour s’acheter une Tesla, ni assez importants dans la hiérarchie d’EELV pour mériter son zèle, couvrant les nouveaux complots comme celui des tsaristes qui s’activent à créer le Grand Passage du Nord, feignant d’arracher le masque à des traîtres dont les menées réchauffistes sont depuis longtemps éventées mais se gardant bien de jamais se compromettre au point d’agir selon la Vertu Vegan et les consignes de Greta, la sans-culotte éclairée ; toujours empressé à caresser l’opinion du moment, et non moins attentif à ne jamais l’éclairer vraiment sur les méfaits des particules fines, du chauffage au bois et de l’alimentation carnée, et surtout à ne jamais la heurter ; toujours prêt à adopter en douce les mesures soi-disant hardies en faveur de la planète, pourvu qu’elles aient beaucoup d’inconvénients cachés pour les écosystèmes du quartier ; calomniant celles qui ne présentent que des avantages, ou bien y ajoutant tous les amendements obscurs qui peuvent les rendre nuisibles ; disant la vérité avec économie, et tout autant qu’il le faut pour acquérir le droit de mentir impunément et répandre les menteries libérales ; distillant le bien au goutte à goutte à la manière d’un hydroponiste hypocrite, et versant le glyphosate par torrents dans nos rivières ; plein de feu pour les grandes résolutions sur la fission nucléaire en Corée du Nord qui ne signifient rien ; plus qu’indifférent pour celles qui peuvent sauver la planète ; donnant beaucoup aux formes du patriotisme périssable ; très attaché, comme les dévots dont il se déclare l’ennemi, aux pratiques extérieures, il aimerait mieux faire embastiller cent gilets jaunes coupables d’avoir détruit un abribus que de faire une bonne action et détruire les abus.

    • Belle envolée mais aux phrases trop longues. Coupez donc, aimable révolutionnaire, n’est pas Proust qui veut.

    • Incendier l’un ou l’autre sans s’être assuré que vous y avez bien pénétré, voilà qui serait non pas grave mais inconséquent.

  87. La Cagoule a fait sauter deux immeubles patronaux près de la place de l’Etoile … alors qu’elle était proche des milieux patronaux !
    La provocation ça compte !

    Je suis en train de lire les mémoires de Roger Wybot l’inventeur du contre-espionnage en France – en 1958 De Gaulle revient au pouvoir et lui dit : Vous avez été mêlé à beaucoup d’affaires douteuses de la IVe république ? A toutes mon général lui répond se démonter Wybot.

    • … sans se démonter.

      Bon ! l’incendie du Fouquet’s je demande à voir …

  88. Le contre-espionnage français doit être bien embêté : il est obligé de se farcir tout « Bonnet d’âne » pour connaître ma pensée – en effet je n’ai même pas de téléphone portable à espionner alors que si ça se trouve c’est moi le grand inspirateur des Gilets jaunes !

    On sait d’ailleurs maintenant que grâce à son téléphone ultra-sécurisé fourni par les Russes et les Chinois – c’est un joint-venture – Renaud Camus passe ses ordres aux suprémacistes blancs des antipodes sans se faire repérer.

    C’est quand même très inquiétant tous ces factieux qui ne font même pas du ski !

    • On dit que quand Emmanuel Macron était à Bercy il complotait pour devenir président de la république en invitant tous les gens qui comptent à Paris aux frais de la princesse – mais ça c’est vraiment une fake-new !

    • Le basbereau gersois n’assume même pas qu’une grosse partie de son lectorat est composé de tarés complets.

      Partouzeur à petite bite.

  89. Le Président a averti: il va prendre des mesures très fortes contre les Gilets Jaunes. Il a écourté ses vacances. Même son ministre de l’intérieur a momentanément cessé de s’envoyer de la vodka et de pécho des meufs en boîte: il préfère désormais les pompiers (ceux en en uniforme).

    Des « loups solitaires déséquilibrés qui n’ont rien à voir avec l’islam religion de paix et d’amour » peuvent bien mitrailler, égorger et écraser de nombreux citoyens sans que la moindre menace soit proférée à leur encontre.

    Mais là, une limite a été franchie: on s’en est pris au Fouquet’s. C’est inacceptable!

    Le Fouquet’s! C’est la République et le CAC 40 -ce qui revient au même aujourd’hui- qui sont attaqués!

    • c’est surtout un repère pour les touristes comme les autres magasins qui ont été saccagés … mais bon, comme on n’a pas besoin, ni d’eux, ni de leur sale argent de capitalistes bourgeois …

      • Cela ne me pose aucun problème si on défend les symboles du capitalisme.
        Ce qui me pose problème, c’est qu’on n’assure pas la sécurité de l’ensemble de la population.
        Le français qui vit terrorisé et à la merci des « jeunes » dans une cité de banlieue ne mérite pas moins d’être protégé que le Fouquet’s, cantine des amis de Macron.

      • ce n’est pas le Fouquet’s en tant que tel, ce sont les Champs Elysées, « plus belle avenue du monde » qui fait rêver et attire les touristes depuis toujours !
        lesquels touristes, y dépensent pas mal de pognon, enfin dépensaient !

        • De vous à moi, je le demande si cette séquence destructrice, opérée par des bandes anarchistes absolument infiltrées par la police, et devant les yeux d’icelle, n’a pas été volontaire pour faire passer des lois encore plus restrictives sur la liberté de manifester. On parie ?

  90. Quand un complot est une réussite – on ne dira plus que c’est un complot on dira que c’est une journée historique ! Comme la journée des dupes qui aura lieu au détriment de la reine-mère et pour le couronnement de Richelieu un moment éloigné.
    En mai 58 on complote de toutes parts pour le retour de De Gaulle – Roger Wybot est une des pièces maîtresses du complot – De Gaulle fait semblant de ne rien savoir de ce qui se passe – ré-installé au pouvoir il prétendra même ne l’avoir jamais quitté quand ses partisans lui rappelaient un peu trop leur devoir son retour.

    A Rungis aujourd’hui les partisans d’une France laïque se réunissent dans une atmosphère bon-enfant. Rien d’un complot souterrain … mais certaines prétendront que c’était un complot si cela débouchait sur une reprise en mains de l’Etat français un jour prochain.

    • Traduction : Les raclures fachistes organisent à Rungis une projection (avec du vrai sang ?) publique de l’abattage de christchurch qu’ils estiment injustement censuré par les médias.

    •  » ses partisans lui rappelaient un peu trop leur devoir son retour. »

      pourquoi ne pas écrire:

      ses partisans lui rappelaient un peu trop qu’il leur devait son retour. » ?

      L’ellipse du pronom se référant à De Gaulle me semble impossible ici.

      • « On les peut mettre premièrement comme vous avez dit : « Belle Marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour ». Ou bien : « D’amour mourir me font, belle Marquise, vos beaux yeux ». Ou bien : « Vos yeux beaux d’amour me font, belle Marquise, mourir ». Ou bien : « Mourir vos beaux yeux, belle Marquise, d’amour me font ». 😉

  91. Horoscope de la grand-mère Dobolino :
    Votre thème astral montre une forte dissonance entre Uranus et la planète Krypton.
    Donc, vous ne savez plus où vous allez.

    Mon conseil :
    Il faut lâcher prise, et aussi lâcher du lest.
    Il faut aussi mettre de l’eau dans votre mauvais vin de de la Drôme.
    Comme vous avez perdu le Nord, votre compagnon vous conseillera d’acheter une boussole de randonnée géonaute en promo à 3.50 euros chez Decathlon à Valence.
    La dépense en carburant sera plus importante que la valeur marchande de la boussole.
    Mais, on a rien sans rien.

    • « Pas de Cartier pour les bourgeois » c’est indiqué sur les Champs et vous voulez donner une boussole à 3 euros 50 cents à la bourgeoisie drômoise ? C’est dégueulasse de se moquer des petits bourgeois comme cela …

    • Mauvais vin de la Drôme ???

      Par chez moi :
      Hermitage et Crozes
      Moins connu mais très surprenant et mieux que plaisant Brézème.

      Plus près de chez dobolino :
      Dans les coteaux du Tricastin la majorité des vignerons travaille remarquablement
      On peut souvent reprocher un excès d’alcool la chaleur étant accablante l’été.
      Les plus beaux terrains produisent des vins pas si loin des Chateauneuf du Pape avec un rapport qualité prix remarquable.

      Et certes je ne suis pas un adepte de la Clairette de Die tradition, mais dans le coin certains font des Crémants qui valent largement un mauvais Champagne

      • Brézème, des vins fabuleux avec un rapport qualité-prix imbattable.
        En clairette, quelques bouteilles « bio » en pur muscat…un régal!

        • Enfin un connaisseur !

          Bien dans les Grigans : http://www.passiondunefemme.com/
          et pas par sexisme à rebours !
          Non ces vins sont sincères, typés, singuliers assument leurs défauts pour ne pas masquer leurs qualités (le contraire de la recherche du consensus Parker) !

          Je n’aime pas le goût du muscat mais j’imagine que pour les amateurs ont doit trouver du bon.

          • Avant en Brézème, je buvais les vins du domaine Lombard. Le domaine existe toujours mais ce n’est plus le même viticulteur. Me restent quelques flacons de la grande époque que je sors pour les grandes occasions: la cuvée Eugène de Monicault était grandiose.

            Maintenant, je vais chez Mme et Mr Pouchoulin. Ce sont des gens absolument charmants qui travaillent artisanalement. Leur vin est un authentique vin de terroir, ni trafiqué, ni trop boisé et d’un excellent rapport qualité-prix. En gros 6 fois moins coûteux qu’un Hermitage: a-t-on 6 fois plus de plaisir avec un Hermitage????

            Pour la Clairette, cuvée « biosûre » du domaine Achard-Vincent. Petits rendements pour un vin d’une grand expression 100 pour cent muscat. Fruité et acidité en fin de bouche: une gourmandise!

            Merci pour le lien

      • Hier, Zorglub, balade à Gigondas ( https://www.hachette-vins.com/tout-sur-le-vin/appellations-vins/333/gigondas ), aux Dentelles Sarrazines ( https://c8.alamy.com/compfr/j94cme/la-france-vaucluse-gigondas-dentelles-de-montmirail-et-le-vignoble-ici-les-dentelles-sarrasines-j94cme.jpg ), avec un vigneron en Côtes du Rhône Saint Pantaléon les Vignes ( http://www.vins-rhone.com/fr/appellation/saint-pantaleon-les-vignes ) .
        Je n’avais pas jugé nécessaire de répondre à cet ignorant qui ne connait pas l’immense et magnifique variété du terroir Côtes du Rhône, et cherche sans grand succès à être blessant, se rendant plutôt pitoyable.

        Vous savez, Zorglub, l’homme à Catmano se ferait certainement un plaisir de vous faire déguster le Saint Pantaléon, si vous daigniez descendre de votre Nord glacial jusqu’à nous. Avec quelques olives AOP Nyons.

        • Je trouve le Gigondas nettement supérieur au Chateauneuf-du-Pape qui a le don de me plier l’estomac pour 48 heures ( trop de sulfites ?). Si un peu dans le dèche, se rabattre sur le Vacqueyras, terroir voisin du Gigondas, excellent et moitié moins cher.

  92. Les copains « Antifas » de Clément Méric sont allés saloper la plaque à la mémoire de Xavier Jugelé !

    Avec l’approbation des juges français !

  93. Hors sujet:
    « En visite à Nice le 24 mars, le président Xi Jinping dormira dans son propre lit transporté de Chine jusqu’au Négresco »
    Il y a pourtant de très bons lits au Négresco.

  94. « Belle envolée mais aux phrases trop longues. Coupez donc, aimable révolutionnaire, n’est pas Proust qui veut. »

    Certes mais ce détournement de la jactance robespieriste m’a amusé le temps de couler un bronze. Voici « l’original » :

    « Le faux révolutionnaire est peut-être plus souvent encore en deçà qu’au delà de la révolution : il est modéré, il est fou de patriotisme, selon les circonstances. On arrête dans les comités prussiens, anglais, autrichiens, moscovites même, ce qu’il pensera le lendemain. Il s’oppose aux mesures énergiques, et les exagère quand il n’a pu les empêcher : sévère pour l’innocence, mais indulgent pour le crime ; accusant même les coupables qui ne sont point assez riches pour acheter son silence, ni assez importants pour mériter son zèle, mais se gardant bien de jamais se compromettre au point de défendre la vertu calomniée ; découvrant quelquefois des complots découverts, arrachant le masque à des traîtres démasqués et même décapités, mais prônant les traîtres vivants et encore accrédités ; toujours empressé à caresser l’opinion du moment, et non moins attentif à ne jamais l’éclairer, et surtout à ne jamais la heurter ; toujours prêt à adopter les mesures hardies, pourvu qu’elles aient beaucoup d’inconvénients ; calomniant celles qui ne présentent que des avantages, ou bien y ajoutant tous les amendements qui peuvent les rendre nuisibles ; disant la vérité avec économie, et tout autant qu’il le faut pour acquérir le droit de mentir impunément ; distillant le bien goutte à goutte, et versant le mal par torrents ; plein de feu pour les grandes résolutions qui ne signifient rien ; plus qu’indifférent pour celles qui peuvent honorer la cause du peuple et sauver la patrie ; donnant beaucoup aux formes du patriotisme ; très attaché, comme les dévots dont il se déclare l’ennemi, aux pratiques extérieures, il aimerait mieux user cent bonnets rouges que de faire une bonne action. »

    https://ihrf.univ-paris1.fr/enseignement/outils-et-materiaux-pedagogiques/textes-et-sources-sur-la-revolution-francaise/robespierre-discours-du-18-pluviose-an-ii/

        • C’était un salopard de première, le Robi, mais quelle faconde!
          Un de ces êtres si intransigeants avec la morale qu’on ne peut se demander s’ils la pratiquent vraiment…

  95. « Tous les révolutionnaires sont ridicules, au début. »

    Et à la fin surtout, mais c’est souvent du tragi-comique, sauf pour les victimes.

  96. On sait que le SHERP passe assez bien dans la boue,là où les 4X4 alakh s’embourbent irrémédiablement (je ne parle pas de la Maserati Ghibli,ce serait cruel).

    Une expérience (très coûteuse) à tenter:un SHERP pourrait-il traverser un étang de mélasse ?

    https://www.youtube.com/watch?v=8eWUH4FfYYY

    • Cette chose aéroflotte grâce à ses pneus, c’est à peu près son seul point fort. Très utile dans la merzlota qui dégèle et dégaze à fond les ballons, l’engin est caractérisé par une cinématique de char à bœufs puisqu’il se comporte comme un engin à chenille sous motorisé avec 44 pauvres chevaux qui feraient hurler de rire un cosaque en lada.

  97. Suite de l’horoscope de Dobolino :

    Je vois dans les astres que de grands bouleversements se préparent pour Dobolino.
    Bientôt, Jupiter, la planète de la chance, va entrer dans son signe, le signe de la Gamelle. Cette configuration durera pendant 14 mois et 11 jours, très exactement.
    Mon pronostic :
    En conséquence, tout ce que vous entreprendrez pendant cette période échouera lamentablement.
    Il faut positiver, car cette épreuve vous permettra de gagner en résilience, une qualité qui vous fait cruellement défaut. Vous sortirez grandie de cette douloureuse épreuve.
    Comme dirait JPB, la Vie n’est pas une partie de curling, ni de plaisir.

    • Cher Savonarole,

      Vous avez le droit imprescriptible de dire tout ce qui vous vient à l’esprit sur Princesse Dobo, mais pour être franc…

      • Tant qu’il/elle reste anonyme, il/elle a tous les droits.
        C’est juste pitoyable et m’inspire le plus profond mépris !
        J’attends toujours que JPB me bannisse sur la demande de Savonarole…

        • De temps en temps,certains se félicitent ici de la liberté d’expression propre à ce salon.

          De temps en temps,certains demandent qu’on fasse taire tel ou tel.

      • pour être franc… ça confine au radotage névrotique : bla bla bla horoscope, bla bla bla mère grand, bla bla bla … si au moins c’était drôle.

  98. J’hésite à déterminer si ce blog sent le vide ou s’il fleure bon l’urine d’un EHPAD pour gamins égarés…

  99. Les casseurs d’algèbre du lundi qui ne savent plus trop quoi faire avec leurs x et leurs y viennent contempler les boules de curling qui glissent inexorablement.

  100. Mort d’un critique littéraire.

    Jean-Pierre Richard enveloppé dans la cellophane des écrits du 19e siècle français – comme une pellicule translucide qui conserve sans tout laisser voir.

    • En somme c’est un voyageur qui fait le commerce des objets de fiction produits par d’autres. Le critique littéraire connaît l’art du troc comme personne – commerce de l’imaginaire vieux comme le monde.

  101. Comme disait Madame de Sévigné : Je n’échangerais mon Corneille contre rien au monde – pas même un jeune et beau Racine.

    Mme de Sévigné était intransigeante avec les valeurs littéraires. Les valeurs-or de l’écriture …

    • La Bruyère qui a inventé la critique littéraire moderne – le point de vue relativiste – ne partageait pas cette intransigeance. On sait qu’il était partisan du doux Racine … le sublime n’est plus un absolu avec lui.

  102. Epitre à la petite bourgeoisie

    Vous aviez élu un arriviste et vous espériez qu’il en resterait là …

  103. Evidemment on a le droit de ne pas aimer la littérature et de préférer les clichés !

    • Penser par clichés mène plus facilement au Nobel que penser par soi-même. Du moment qu’on rencontre une mode …

      • Et voilà pourquoi Driout, ce grand libre-penseur, n’a pas le Nobel. On a enfin l’explication !

        • Non c’est pas ça petite sotte ! C’est parce que Brighelli n’a pas envoyé la lettre de recommandation chaleureuse qu’l m’avait promise – il a une très grosse influence sur le comité Nobel – c’est grâce à lui que Bob Dylan l’a eu – et JPB n’a même pas couché pour convaincre les jurés – il aurait bien voulu pourtant.

          • «On peut puiser de l’eau dans un puits d’eau, répliqua le Chapelier. Je ne vois donc pas pourquoi on ne pourrait pas puiser de la mélasse, dans un puits de mélasse, hein, pauvre sotte?»

            Le Chapelier traite Alice de pauvre sotte…mais c’est le Chapeleir et il est fou comme…un chapelier;

            Et vous,pourquoi traitez-vous Dobolino de « petite sotte » ?

          • Mon bon M. Driout, JPB vous aime bien, mais de là à coucher avec les harpies, ou pire, les vieux singes* du jury Nobel … 😉

            *j’avoue que cette image me fait doucement rigoler !

  104. « Paix pour le climat ! » ; ça y est je me sens en route pour le Nobel … un peu comme une boule de curling.

    • L’islam ne tolère ni le vin – pauvre Zorglub quand il se promène dans une terre d’islam ! – ni les pédés, ni les gouines, ni la musique, ni les danses lascives entre sexes, ni rien de rien qui soit un peu raffiné !

      C’est donc une admirable leçon de tolérance de la brute par la nature humaine.

      • Vous n’y connaissez rien? Si vous aviez connu la Marrakech des bonnes années, vous n’en seriez pas revenu.

        A tout les sens du mot.

      • Faut sortir, y’a une vie en dehors du carrefour Market de Neuilly.

        Visitez la Cappadoce, les contreforts du Caucase Azeri, et même (étrangement dans le champ de ruine qu’est devenu le pays) les coteaux de Carthage où certains vignerons ont fait beaucoup de progrès, ou encore la plaine de la Bekaa (qui fut célèbre dans les années 80 pour son haschisch clair et odorant qui remplaça très vite sur le marché parisien le marocain après le 10 mai …) etc.

  105. A Utrecht c’est une femme qui a été la première visée … les musulmans expriment mieux leur colère rentrée contre les femmes que contre les hommes. Alors si en plus ce sont des lesbiennes …

  106. Mélasse.

    On pourrait peut-^tre fabriquer un modèle réduit de SHERP et voir comment il se comporte dans un bassin de mélasse …

    • D’accord mais avec de la vodka tout devient possible ô petit père des nibes !

      • Lormier,

        Dites-nous tout ! A quel âge vous a-t-on dessalé ? Les circonstances exactes seraient les bienvenues pour les générations futures.

      • mais alors,où est passé votre sens de l’Histoire ?

        Kroutchev détestait ce film,mais il l’a laissé passer;cela a une signification historique considérable:c’était seulement quatre ans après la mort de Staline.

    • Il y a peu d’explications sur la méthode Foucambert,mais l’analogie ci-dessous n’a rien de convaincant:

      « Jean Foucambert, qui ne changera jamais d’avis sur ce point, va alors jusqu’à proscrire l’enseignement du « code », jugeant que l’enfant n’en a pas besoin puisqu’il accumule à toute vitesse la reconnaissance globale, « idéovisuelle » donc, de nouveaux mots, à la manière dont les Chinois apprennent des milliers d’idéogrammes. »

      Pourquoi l »apprentissage de la lecture d’une langue à idéogrammes serait-il transposable à celui d’une langue à alphabet ?

      Qu’est-ce que ça veut dire « reconnaissance … « idéovisuelle »  » s’agissant de mots du français ?

      Un mot n’est pas un idéogramme.

      • La méthode Foucambert, Lormier, c’est celle qui fait 80% de non-lecteurs à la fin du CM2. Les autres ( 20%) sont ceux qui ont eu un papa, une maman, une grand-mère, qui a acheté une méthode Boscher au supermarché du coin et en a fait faire une page par jour aux bambins.

        • Je n’ai personnellement pas subi la méthode globale.

          Quant aux idéogrammes chinois,il me semble qu’ils sont plus ou moins complexes;l’apprentissage des idéogrammes nécessairement suppoce l’analyse de ceux-ci.

      • Vous confondez croyant et mystique.
        Il y a une différence de nature.
        Dans un autre domaine, on peut aimer le bon vin, sans être alcoolo-dépendant.

      • Vous pouvez discuter calmement avec un croyant.
        Avec un mystique, c’est mission impossible, et peine perdue.
        Les pires des mystiques sont les militants politiques, et les pires des pires, sans conteste : les maoïstes.

  107. De la mélasse (suite)

    L’écoulement d’un fluide incompressible autour d’un cylindre en translation dans ce fluide est gouverné par l’équation de Navier-Stokes et ne dépend que du nombre de Reynolds R=ρ.V.D/η où ρ est la masse volumique du fluide, η sa viscosité (dynamique) V la vitesse globale de l’écoulement et D la longueur du cylindre.

    Cela veut notamment dire que si on considère un cylindre de longueur différente se mouvant dans un autre fluide, l’écoulement sera le même si les nombres de Reynolds dans les 2 situations sont égaux. (ce résultat est la justification de la possibilité d’utiliser des maquettes pour étudier un écoulement)

    Une recherche sur glouglou donne
    pour l’eau à 20°C : ρ = 10^3 USI et η=10^-3 USI donne ρ/η=10^6 USI
    pour la mélasse ** : ρ = 2.10^3 USI et η=10^2 USI donne ρ/η=2.10^1 USI

    Autrement dit, pour que l’écoulement soit le même dans l’eau qu’autour de la merderie russe se mouvant dans la mélasse, il faudrait un objet 50.000 fois plus petit (environ).

    Ce qui est bien conforme à ce que notre intuition nous soufflait…

    * des gens ont donc passé du temps de leur vie à mesurer la viscosité de la mélasse. C’est saisissant. A-t-elle été tirée d’un puits de mélasse ? Seule Alice le sait.

  108. Quand j’étais plus jeune mon père me disait : Ou tu vas tuer des musulmans ou tu finis pédé !
    Vous voyez où cela m’a conduit de ne pas suivre les conseils de mon père …

  109. Vous connaissez la triste histoire de Brenton ? C’était un écolo australien – vous savez le pays des kangourous – il a fait un tour en Europe et a rencontré Greta la suédoise – des goûts et des couleurs on ne discute pas – – il lui a dit : Viens on va niquer dans un fourré ! Casse-toi tu pues le diesel ! lui a-t-elle vertement répondu.
    Forcément ça énerve …

  110. Je n’ai personnellement pas subi la méthode globale.

    Quant aux idéogrammes chinois,il me semble qu’ils sont plus ou moins complexes;l’apprentissage des idéogrammes nécessairement suppose l’analyse de ceux-ci.

    • J’ai eu une méthode mixte, synthétique en fait, mais à départ global soft.
      Mais ça n’a rien à voir avec du Foucambert. Chez Foucambert, t’as un texte de dix lignes minimum dès le premier jour. C’est redoutable !
      Ils ont fusillé des centaines, que dis-je, des milliers de CP, avec cette tuerie.

      Voilà la liste de ces criminels:
      – Méthode idéo-visuelle et par imprégnation, basée sur de très longs textes (inspirée des théories de J. Foucambert et E. Charmeux) :
      Abracadalire
      Coucou Lilou
      Crocolivre
      Croque ligne
      Grindelire
      Lire avec des albums
      Paginaire
      Pas à pages
      Quatre saisons pour lire au CP
      Saperlipopette

    • Bonne nouvelle:pour lire l’article du Maître sans rien payer,il suffit de s »inscrire à la « newsletter » de Valeurs actuelles.

      « SUD-Education remet ça : encouragé par l’impunité dont a bénéficié, l’année dernière, son stage pour « racisés » — définition à venir — et interdit aux Blancs, malgré la virulente opposition de Jean-Michel Blanquer et un dépôt de plainte jugée non-recevable, le micro-syndicat de l’Education, en perte de vitesse aux récentes élections, rempile et dans l’espoir sans doute de fédérer les enseignants non-souchiens, comme on dit élégamment dans le langage des « indigènes », organise le mois prochain des journées d’analyse et de réflexion sur le racisme à l’école et la « décolonisation » — interdites de facto aux « Blancs » — là aussi, définition à venir. À en croire ses promoteurs, le stage est déjà complet.  »

      « malgré …un dépôt de plainte jugée non-recevable »

      Petit problème grammatical: je n’aurais eu aucune perpexité si la formulation avait été:

      « malgré …le dépôt d’une plainte – jugée non-recevable »

      Mais la version choisie par Il Maestro me tracasse :
      (i) »un dépôt de plainte » me fait l’effet d’un bloc indissociable et l’accord de « jugée » avec « plainte » (ii) entre en conflit avec ( i).

      Evidemment que c’est la plainte qui a été jugée irrecevable…après LE dépôt de celle-ci.

      • En fait, je crois que je fais ça tout le temps — c’est une sorte de syncope de deux éléments réunis en un seul. Et ça m’est familier — mais je ne conteste pas que ce soit limite…

  111. Charmeux, khmère de tous les délire (sans s) débitait encore son causement en 2018 dans le jus pédagol, évidemment complaisant :

    « Je montre dans mon livre une approche de la lecture qui n’a rien à voir ni avec la méthode globale ni avec la syllabique. Une méthode est forcément mauvaise car elle impose une démarche qui ne s’appuie pas sur les savoirs déjà là des enfants.
    Mon livre montre comment les enfants entrent dans l’écrit. Ma démarche invite à s’appuyer sur le connu des enfants. On part des écrits que les enfants connaissent, comme leurs chansons, pour regarder comment c’est écrit et créer du connu. On peut leur proposer de nouveaux textes comme des contes, ou des recettes de cuisine et les laisser les explorer et dire ce qu’ils reconnaissent. On voit ce que ça veut dire. A ce moment là on regarde les mots quand on sait ce qu’ils veulent dire. On ne demande pas aux enfants de créer du sens sans avoir travaillé sur du signifiant. Apprendre à lire c’est découvrir une langue qui se voit et non qui s’entend. En français on ne prononce pas les lettres les plus importantes. »

    Rizières, rizières…

    • C’est pas obligatoirement faux à cent pour cent, mais il faut revenir à la semaine de cinq jours pleins, avec 2 heures de cours de Français par jour, avoir des professeurs bien formés, bien sélectionnés, des gosses bien cadrés sans tablettes et qui ont suivi assidument une GS préparatrice, et remettre à l’honneur le redoublement du CP et le saut de classe.
      Donc ce n’est qu’un massacre programmé, en l’état actuel.

      • « C’est pas obligatoirement faux à cent pour cent, mais il faut revenir à » … quelque chose d’impossible (pour les pouillèmes pour lesquels ça ne serait pas faux) donc en fait c’est faux, et à 100 % !

  112. Beaucoup d’instits, semi-intelligents, ont intuitivement opté pour des non-méthodes : une religion du vide où le texte de l’air est pris pour la chanson.

    Parmi les méthodes de lecture non standard, je citerai bien volontiers celle d’un ami dont un des petits-fils a appris à lire, grâce à lui, sur des étiquettes de bouteilles de vin. Evidemment, pour que cela donne du solide, il faut une grande compétence de l’encadrement.

    • La diversité est la clé de la réussite.
      A chaque heure suffit sa peine et sa boisson.

        • En fait, c’est une méthode pour nantis, dotés d’une belle cave.
          A quand une taxe sur les caves à vin ?

    • « pour que cela donne du solide, il faut une grande compétence de l’encadrement », oui, une grande compétence dans la consommation des-dites bouteilles surtout, pour fournir de la matière …

  113. DÉFINITION

    En France on appelle « faire grève » l’action de ne rien faire dans la rue..par opposition à « travailler » càd ne rien faire, au choix:

    1/ au bureau.
    2/ à l’école.
    3/ sur BdÂ.
    ..
    à compléter.

  114. STATIQUE DES FLUIDES

    « ..religion du vide où le texte de l’air.. »
    « ..bouteilles de vin.. »

    Pff..! Du commentaire gazeux boursouflé à l’air liquide.

  115. TROP LOURD A PORTER

    Bien qu’athée comme un phoque je l’avoue, j’ai revêtu une soutane plombée au péché de chair pour donner l’eucharistie 3D, à des premières communiantes finalement enchantées …

    Que celui qui n’a pas…etc, etc, …

    • et moi
      « à des premières communiantes finalement enchaînées … »

      bien plus fun.

  116. Une question me taraude : dans une précédente vie Lormier fut-il chronicoeur sur AutoMoto.fr ou sur GrosNichons.com ?

    • une tante est actuellement en EHPAD dans le sud-ouest, et ce n’est pas du tout l’enfer qui est décrit ici, le personnel y est suffisant, compétent et dévoué.
      Quant au couplet sur « c’est la faute au libéralisme inhumain » c’est d’un bêtise sans nom !
      Je ne dis pas qu’il n’y a pas de « mauvais établissements », je pense qu’il y a parfois des employés qui ne sont pas à leur place dans ce type de structure, mais en faire (enfer ?) une généralité, me semble dangereux ! On pourrait également trouver les mêmes manquements et défauts à l’hôpital, et pourtant, on y est quand même bien soigné et pris en charge …
      Les pensionnaires d’EHPAD ont souvent de la famille, qui gère les intérêts du pensionnaire, et sont donc exigeants et vigilants !
      L’exemple donné d’économie sur le pain, est d’ailleurs ridicule et dérisoire !

      • « Jean Arcelin : Ce qui a motivé l’écriture de ce livre, c’est que j’étais auparavant directeur général dans l’automobile. J’aime beaucoup le business, parce que cela crée des richesses, cela crée de l’emploi, cela fait tourner le monde et cela crée du progrès, mais… »

        (sur le dite cité par pierre Driout

        Les EPHAD créent-ils des richesses ?

        • oui,s’ils sont bien gérés:

           » Dans le centre de Cannes, vous pouvez payer 5000€ par mois et l’on vous donne 3,70€ en coût des repas journaliers. »

          • Je vous sens concerné ! Un petit conseil : vous serez mieux nourri aux restos du cœur que dans l’ephad le plus proche de chez vous !

          • c’est débile ce genre de jugements à l’emporte pièce !
            C’est à Cannes où l’immobilier est hors de prix !
            Un EHPAD à Cannes, qui facture 5000 € a un certain standing, et le personnel est sélectionné et payé en conséquences, sinon, s’ils font du travail pourri, « la clientèle met ses vieux et ses thunes ailleurs » où elle aura le sentiment d’en avoir pour son argent !
            etc …
            3.70 € ? demandez un peu à un responsable de restauration collective le prix de revient de ses repas !

  117. Le 17 mars 2019 à 13 h 59 min, Pierre Driout a dit :
    « …En mai 58 on complote de toutes parts pour le retour de De Gaulle – Roger Wybot est une des pièces maîtresses du complot – De Gaulle fait semblant de ne rien savoir de ce qui se passe – ré-installé au pouvoir il prétendra même ne l’avoir jamais quitté quand ses partisans lui rappelaient un peu trop leur devoir son retour… »

    Le 17 mars 2019 à 22 h 15 min,
    Lormier
    a dit :
    » ses partisans lui rappelaient un peu trop leur devoir son retour. »

    pourquoi ne pas écrire:

    « ses partisans lui rappelaient un peu trop qu’il leur devait son retour. » ?

    L’ellipse du pronom se référant à De Gaulle me semble impossible ici.

    Qu’en pensez-vous, Pierre Driout ?

  118. Louisa Riche – féministe et prof, sic – est choquée ! Son collègue professeur de philosophie a osé parler en classe d’un bouleversement démographique, racial et culturel de la France dans les années à venir, thèse exposée dans les médias grands publics par Jérôme Fourquet, directeur d’un institut de sondage.

    https://twitter.com/louisa_riche

    • Bravo, vous avez trouvé un prof « différent ». Ca nous change des bienveillants gauchistes.

  119. Un mot sur le Maroc où Dugong a séjourné semble-t-il ! Oui c’est un des rares pays musulmans qui cultive la vigne … depuis la colonisation française ! Mon oncle Alain de Lattre y enseignait la philosophie au lycée de Rabat et mon cousin Guilhem y est né en 1959.
    Mais c’est aussi le lieu où en décembre dernier – c’est pas vieux – une jeune danoise et une jeune norvégienne, Louisa et Maren, ont été décapitées par des musulmans qui faisaient le djihad. C’était deux sottes qui avaient avalé les discours des médias et de l’intelligentsia sur la profonde humanité de l’islam qui ne demandait qu’à être éclairé …

    Mon oncle n’a visiblement pas réussi à éclairer suffisamment les populations locales !

      • Il avait donc commis un acte très grave et pour ça, 12 balles, c’est déjà trop payé pour un salopard.

        Il est juste que les malgré-nous qui sont revenus bénéficient encore maintenant d’un dédommagement de l’état allemand pour le « dérangement » occasionné

        Malheureusement ce dédommagement n’est pas transmissible.

    • Votre cousin Guilhem, il aurait pas fait un passage au Lycée Pasteur de Neuilly par hasard ?

  120. Apprendre à se méfier des discours qui ont lieu sur les places publiques ! C’est le départ d’une saine philosophie … la philosophie a comme objet le moi pensant – pas le moi obéissant.

  121. Quelle horreur!

    Haroche et Cohen-Tannoudji (fonctionnaires retraités ! ) réclament des créations de postes de fonctionnaires et une augmentation de la dépense publique !
    Ils s’afressent directement et sans vergogne au président de la République.

    voir à partir de 4h 07 environ

    https://www.youtube.com/watch?v=WvO_k_NxWEM

    • C’est pas une horreur – c’est une erreur ! Franchement vous Lormier faire une telle confusion dans les mots …

  122. A l’époque de l’empire romain la vigne était cultivée sur tout le pourtour méditerranéen jusqu’aux portes d’Hercule – le Maroc à Tanger. On a parlé à juste titre de civilisation du vin …

    L’islam a sonné le glas de cette civilisation en rompant tous les liens et notamment en coupant la route de la soie qui reliait Rome aux Hans !
    Un véritable désastre … mais qui a suscité les grands voyages de Portugais et des Espagnols et la découverte par le Génois Colomb de la nouvelle Amérique – ces Indes de l’Ouest.

    • L’objectif principal de la civilisation retrouvée c’est de faire reculer l’islam partout où cela est possible – n’oublions pas ce principe fondateur de nos valeurs.

  123. Dobo parle des nantis qui ont une cave à vins ! C’est un de mes cousins Henri de Fonrocque-Mercié (1901-2000) qui a fondé en 1948 l’Académie des vins de Bordeaux, club de nantis !
    Que faire ? Pas de Cartier pour les nantis ? Pas de bons vins non plus alors que de la piquette ? A Bordeaux on cultive une anglomanie depuis la guerre de cent ans …

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Académie_du_vin_de_Bordeaux

  124. À la lecture de ce blog, le misérable vermisseau que je suis, issu du ruisseau depuis tant de générations, a découvert une réalité édifiante : une généalogie prestigieuse ne prémunit pas du pire.

    Question aux experts en éthologie : un vermisseau peut-il risquer de péter plus haut que son cul ?

    • Quand on est nanti d’un cul on le conserve précieusement – c’est ce que vous direz tout bon véto si elle condescendait à s’adresser à une tribu de culs foireux !

  125. Quelque chose m’a frappé les oreilles chez Louisa Riche : elle a peur de choquer ses élèves en les sortant du moule de la pensée toute faite !


    Alors que mon temps la joie maligne de mes professeurs était justement de démontrer à leurs élèves qu’ils n’étaient que de petits cons prétentieux et sans cervelle dont ils allaient faire l’instruction !
    Ô temps, ô mœurs …

    Choquer les esprits pour les réveiller c’est un peu le b.a ba de l’enseignement !

  126. Pierre a évoqué hier la disparition de Jean-Pierre Richard et je l’en remercie car je ne savais pas qui c’était. J’ai donc cherché (un peu) et trouvé que le type avait écrit ces superbes lignes tirées de « Littérature et Sensation »:

    « L’ombre seule peut protéger du regard ; et l’on comprend alors pourquoi la nuit tient une place si importante dans la géographie stendhalienne du bonheur. […] Il faut s’abriter au plus profond de l’ombre, fuir même la lueur des étoiles, ou « l’indiscrétion d’un ciel trop profond et trop clair ». Il n’est pour le héros stendhalien de nuit véritable que blottie au sein d’une forêt, cachée sous de grands branchages déployés qui en voilent, en couvent l’intimité. Dans ces nuits calmes d’été qui entourent sans cerner, et dont l’ombre, tremblante comme une eau de lac, semble offrir à l’âme une sorte de milieu opaque et doucement fluide où laisser flotter sa rêverie, les sentiments en viennent à perdre tout contenu précis. »

    Quelle belle écriture vraiment !

    Cependant, je me disais que peut-être les amours stendhaliennes nocturnes ne sont pas seulement le fruit du goût pour l’ombre, propice à la rêverie de l’auteur, mais tout simplement le témoignage de la sociologie de son époque, où tout ce qui avait affaire avec le sexe était voilé, interdit, « rejeté dans l’ombre ». Plus que la « poésie de la nuit », il y a, me semble-t-il tout du moins, l’attrait de la conquête chez Stendhal, qui ne pouvait guère s’exprimer autrement que « dans l’ombre ». C’est sans doute moins romantique, mais plus prosaïquement vraisemblable…
    Enfin, on peut toujours se complaire dans des considérations élégiaques appliquées à Stendhal.
    Il ne s’en offusquera pas.

    En prime pour Pierre un héros anti-stendhalien de cet ombrageux point de vue:

    http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19534266&cfilm=4916.html

    Il faut bien reconnaître que la beauté incroyable de Delon jeune se reçoit toujours en pleine gueule même pour un hétéro comme moi.
    Je me dis qu’on aurait dû, dans un pièce antique, lui faire tourner le rôle d’Alcibiade, dont la beauté dit-on, était telle que « Lorsqu’il était jeune, il détournait les maris de leurs épouses, et lorsqu’il était plus âgé, il détournait les femmes de leurs maris ».
    À quel âge médian a-t-il détourné autant de maris que d’épouses de leurs conjoints ?

    • Je crois que Stendhal aurait détesté la psychanalyse qui lui aurait expliqué pourquoi il préférait l’étreinte de la nuit !

      Delon en Plein Soleil est toujours la petite salope qu’il est resté toute sa vie.

    • Un tel texte méritait un vigoureux aller-retour dans glouglou trad via le corse dont on sait la profondeur poétique saisissante. Sans cela, aurait-on jamais fait émergé le sublime « persan stelaine » tapi dans l’ombre du texte original ?

      « Seule l’ombre peut protéger la garde; et ils comprennent pourquoi la géographie du bonheur de Stendhal occupe une place importante. […] Il est nécessaire de se réfugier profondément dans l’ombre, de débusquer l’étoile étoilée, ou « l’indiscrétion d’un ciel trop profond et trop simple. » Ce n’est pas pour le héros de la nuit, le persan stelaine, qui est dans une forêt, caché sous les grandes branches qui craignent le voile, l’intimité du couvent. Dans cette nuit tranquille, ils s’entourent sans regarder et leur ombre, tremblante comme l’eau du lac, semble offrir à l’animation un milieu fluide et opaque et doux dans lequel laisser vaciller leur désir. , les sentiments en viennent à perdre tout le contenu spécifique. »

  127. Fin officielle du NC en 1ère année de médecine, remplacé par un premier cursus de trois ans.
    La sélection se fera donc, mais plus tard. Pourquoi pas? J’aurais aimé y passer, il y a 35 ans.

  128. Je crois que Stendhal aurait détesté la psychanalyse qui lui aurait expliqué pourquoi il préférait l’étreinte de la nuit !

    Delon en Plein Soleil est toujours la petite salope qu’il est resté toute sa vie.

    • La question étant : pourquoi hommes et femmes sont fascinés par les petites salopes et pas par les premiers prix de vertus ?
      Même le scrupuleux et guerrier gaulliste de choc Roger Wybot ne pouvait s’empêcher d’admirer et de respecter les doigts bagués d’or de Blémant le commissaire de police devenu l’homme-lige des frères Guérini et le conseiller occulte de la mafia marseillaise.

    • On sent tellement suinter chez vous la rancœur de n’avoir pas obtenu de Visconti le rôle du chien Bendico dans « le Guépard »

      Pourtant cet empaillé muant, le temps d’une chute, en « un petit tas de poussière livide », c’était vous

      • Ca y est ! Ce pauvre chien non seulement on l’a empaillé au lieu de l’enterrer au fond du parc comme tout bon chien de famille mais en plus on le psychanalyse et on en fait toute une montagne de symboles magiques !


        Etonnez-vous après cela que l’aristocratie d’aujourd’hui ce soit Meghan Markle la négresse en compagnie de Guy son beagle et Oz le labrador tellement plus expressifs que la tribu empaillée des Windsor !

        La psychanalyse des contes de fées … un tue-l’amour tu veux dire !

  129. Ce qu’il fallait dire c’est que « La Chartreuse de Parme » est un conte de fées moderne. Si on veut absolument rendre justice au dilettante Stendhal.

  130. Enfin du HS d’intérêt: « Tout dépend évidemment de la viande qu’accompagnent les morilles… »
    Suggérons: carré de veau lentement cuit à la cocotte avec quelques rattes; magret de canard; entrecôte sauce au bleu, salade;…
    Vins: Chateauneuf, Anjou.

    • Faire manger des morilles sans viande à un végéteux, c’est de la confiture aux cochons.

    • « carré de veau lentement cuit à la cocotte avec quelques rattes; magret de canard; entrecôte sauce au bleu… »

      C’est pas « Bon appétit ! » qu’il faut te souhaiter sisyphe, mais « Bonne chance ! »

  131. J’ai connu des moments parmi les plus difficiles lors de mon passage en prépas (scientifique). Mais c’est là où aussi, j’ai appris à donner le meilleur de moi même.
    Je me suis découvert des capacités d’abstraction et une souplesse mentale que je n’aurais jamais soupçonnées.
    Presque 20 ans après, j’apprécie presque tous les jours, d’être passé par là.
    J’y ai connu des moments de doute affreux, l’impression d’être enfermé dans une solitude que personne dans mes proches ne pouvait comprendre, (que dire, quand en milieu de spé, on se retrouve avec une note en maths inférieure à Pi/2…), mais j’y ai appris que jusqu’à la dernière minute, jusqu’au dernier instant, il fallait se battre, qu’il n’y avait de situation insurmontable, même au plus profond du désespoir.
    Peut être en effet, qu’il faut être un peu sado maso pour accepter d’y passer et en garder de bon souvenirs, mais ce ne sont que deux années (trois au plus) et qu’est ce que ça peut aider, pour tout une vie.
    J’ai eu l’occasion des années après, de remercier mes profs de prépas, surtout celui qui avait la réputation d’être le plus dur. Il avait été très touché car en effet, son apparente dureté, n’était là que pour pousser à faire mieux, et il était sensible au fait que certains de ses élèves l’aient compris !

  132. J’adore l’idée de la comparaison avec le curling! ça résume en une expression ce que sont devenus les élèves avec l’enseignement d’aujourd’hui. Tout autre commentaire n’est que verbiage inutile!

  133. quel;plaisir de retrouver JPB sur un sujet qu’il connaît : l’éducation.
    Ca nous change de ses élucubrations bien-pensantes sur des mots dont il ne connaît pas le sens comme « libéralisme »b ou « capitalisme ».s

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